L’ancien ministre de la Jeunesse rejette les accusations de déplacements à l’étranger

L’ancien ministre de la Jeunesse, Papa Malick, a fermement rejeté les accusations selon lesquelles il aurait effectué des déplacements internationaux récents, lors de son intervention sur MNF sur la 7tv. Face aux accusations, Malick a affirmé qu’il ne possédait pas de passeport en cours de validité, le sien étant expiré depuis février 2024. « En moyenne, depuis cinq ans, je ne voyage qu’une fois par an », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il n’a actuellement aucun visa en vigueur et qu’il n’a pas jugé nécessaire de renouveler son passeport.

Il a précisé qu’il ne possède ni affaires à l’étranger ni proches nécessitant son intervention et qu’il se concentre exclusivement sur ses activités au Sénégal. L’ancien coordonnateur du PRODAC a également rappelé qu’il a honoré les missions de l’État à cinq reprises dans le passé, et qu’il a restitué son passeport diplomatique. « Je suis entre Dakar et mon village. Je n’ai rien à me reprocher et aucune raison de fuir le pays », a-t-il conclu, soulignant son engagement à rester sur le sol sénégalais.

Italie: Acerbi quitte le camp d’entraînement de la sélection après une accusation d’insulte raciste

Le défenseur Francesco Acerbi a quitté lundi le rassemblement de la sélection italienne, avant deux matches amicaux prévus aux Etats-Unis, accusé d’avoir proféré une insulte raciste à l’encontre du défenseur brésilien de Naples Juan Jesus, dimanche sous le maillot de l’Inter Milan.


La Fédération italienne de football (FIGC) a expliqué que le défenseur de l’Inter Milan, âgé de 36 ans, avait donné “sa version des faits” à ses coéquipiers en équipe nationale et au sélectionneur Luciano Spalletti “au sujet de la remarque raciste présumée”.


La FIGC a ajouté qu’Acerbi (34 sélections depuis ses débuts en 2014 avec la Nazionale) avait déclaré qu’il “n’avait pas l’intention d’être diffamatoire, dénigrant ou raciste”, mais qu’il ne ferait pas partie du groupe de 28 joueurs convoqués pour affronter le Venezuela jeudi en Floride et l’Équateur dimanche à New York dans le cadre de la préparation de l’Italie à la défense de son titre de championne d’Europe.


Le défenseur central de la Roma Gianluca Mancini remplace Acerbi, qui devrait être interrogé par les autorités disciplinaires de la FIGC, après que Jesus a accusé l’Italien d’avoir proféré une insulte raciste à son encontre, lors du match nul 1-1 de l’Inter contre Naples.


“Acerbi m’a traité de nègre”, aurait signifié le Brésilien, ancien joueur de l’Inter, à l’arbitre Federico La Penna, en montrant l’insigne “Keep Racism Out” (laissons le racisme dehors) sur son maillot.
Après le match, Jesus, qui a marqué le but égalisateur de Naples en fin de rencontre, a minimisé l’incident en déclarant qu’Acerbi avait “dépassé les bornes” et assuré que les deux hommes avaient mis les choses au clair.


“Il s’est excusé parce qu’il s’est rendu compte qu’il était allé trop loin… ce qui se passe sur le terrain reste sur le terrain”, a déclaré Jesus à la chaîne DAZN.


La Serie A a indiqué à l’AFP que le rapport arbitral sera publié mardi, lequel devrait confirmer si Acerbi fera l’objet d’une enquête pour cet incident. Le joueur risque une suspension de dix matches, et les instances dirigeantes du foot italien peuvent demander une suspension encore plus longue si elles le jugent nécessaire.


Un verdict de culpabilité pourrait mettre fin à sa saison avec son club, l’Inter, qui est sur le point de remporter son 20e titre de champion, avec la possibilité d’une prolongation de la suspension au niveau international, l’Euro commençant le 14 juin.

seneweb

Accusation de corruption contre le C.C : La commission d’enquête parlementaire officiellement enterrée

Après une gestation mouvementée et une naissance dans la controverse, la commission d’enquête parlementaire chargée de mettre au jour les allégations de corruption visant deux juges du Conseil Constitutionnel est désormais officiellement déclarée morte avant même d’avoir pu commencer ses travaux. L’Assemblée nationale a publié un communiqué signé par Abdou Mbow, président de ladite commission composée de parlementaires, annonçant cet acte de décès.

Cependant, suite à une lettre du ministre de la justice, qui a saisi “le président de l’Assemblée nationale de l’ouverture d’une information judiciaire”, les travaux de la commission d’enquête parlementaire sont désormais officiellement suspendus à compter de ce jour, samedi 17 février 2024, selon les précisions fournies par le parlement.

La mise en place de cette commission d’enquête parlementaire a été un point d’achoppement majeur entre les différentes factions politiques du pays. Elle a également été utilisée comme un argument majeur par le président de la République, Macky Sall, pour justifier son décret reportant l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février. Un décret présidentiel que le Conseil Constitutionnel a jugé illégal dans son arrêt rendu jeudi dernier, demandant au chef de l’État d’organiser les élections dans les meilleurs délais, avant la fin de son mandat le 2 avril prochain.

Quitter la version mobile