Adji Mergane Kanouté : Un Revirement Politique Retentissant en Pleine Campagne Électorale

Dans une tournure inattendue du paysage politique sénégalais, Adji Mergane Kanouté, investie en 24e position sur la liste nationale de la coalition TAKKU WALLU, a récemment surpris l’opinion publique en annonçant son ralliement au parti Pastef d’Ousmane Sonko, en pleine campagne électorale. Ce geste de rupture, aussi soudain que surprenant, marque un tournant dans la carrière de cette figure politique qui était jusque-là une alliée loyale du président Macky Sall, n’hésitant pas à critiquer publiquement le Pastef et ses dirigeants.

Ce ralliement d’Adji Mergane Kanouté à Pastef a provoqué un véritable choc parmi les militants et les observateurs de la scène politique sénégalaise. Certains perçoivent cette décision comme une trahison de ses anciens compagnons de lutte, qui la voyaient comme une voix de confiance au sein de la coalition TAKKU WALLU. À l’inverse, d’autres y voient une démarche courageuse, un geste de sincérité politique qui traduit une réelle adhésion à la vision et aux objectifs du mouvement d’Ousmane Sonko.

La décision d’Adji Mergane Kanouté de se tourner vers Pastef suscite naturellement des interrogations sur les motivations profondes de ce choix. S’agit-il d’un acte de conviction, d’un rejet des politiques actuelles incarnées par Macky Sall, ou bien d’une stratégie pour renforcer sa position au sein d’une formation politique qui gagne en influence ?

Pour ses partisans, ce ralliement est avant tout un témoignage de l’attraction croissante du Pastef, un mouvement qui parvient désormais à rassembler au-delà de ses bases traditionnelles, fédérant même d’anciens adversaires politiques. Cette adhésion renforce l’image de Pastef comme une force montante capable d’incarner l’alternative que recherche une partie significative de la population.

La défection d’Adji Mergane Kanouté représente également un coup dur pour la coalition TAKKU WALLU, qui voit l’une de ses figures quitter le navire à un moment stratégique. Ce départ pourrait fragiliser l’unité de la coalition et ouvrir la voie à des questionnements internes quant à la solidité de ses alliances. Pour certains observateurs, ce départ pourrait même en encourager d’autres à reconsidérer leur appartenance, à la recherche de nouvelles voies plus alignées avec leurs aspirations politiques personnelles.

Le ralliement d’Adji Mergane Kanouté à Pastef illustre, une fois de plus, l’instabilité du paysage politique sénégalais, où les alliances se redéfinissent sans cesse au gré des intérêts et des convictions des acteurs. Ce mouvement ne manquera pas de faire évoluer les équilibres entre les partis en compétition, tandis que la popularité d’Ousmane Sonko continue de croître, galvanisée par des adhésions comme celle d’Adji Mergane Kanouté.

En somme, ce revirement de la part d’une figure politique aussi respectée et engagée ajoute une dimension nouvelle à la campagne électorale en cours. La décision d’Adji Mergane Kanouté de rejoindre le Pastef ne marque pas seulement une rupture personnelle avec Macky Sall et la coalition TAKKU WALLU ; elle incarne aussi l’attrait grandissant du projet politique de Sonko, capable d’attirer des soutiens venus d’horizons variés. Reste à voir comment ce choix influencera la dynamique politique dans les semaines à venir et si d’autres figures feront également le saut vers de nouvelles orientations politiques.

Adji Mbergane Kanouté souligne l’importance de la déclaration de politique générale du Premier ministre : une question de respect pour le chef de l’État

Lors de son intervention sur le plateau de l’émission Jury Du Dimanche diffusée sur Iradio, Adji Mbergane Kanouté, députée de la coalition Benno Bokk Yakaar, a fait des déclarations marquantes concernant les responsabilités du Premier ministre Ousmane Sonko. Selon elle, l’absence de déclaration de politique générale (DPG) de la part du Premier ministre pourrait être perçue comme une offense envers le chef de l’État.

Adji Mbergane Kanouté a mis en avant l’importance de cet exercice institutionnel, soulignant que la demande du chef de l’État pour une révision du règlement intérieur de l’Assemblée nationale en est une preuve. « Le chef de l’État a sollicité le président de l’Assemblée nationale pour que nous puissions réactualiser le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et que le chef du gouvernement vienne faire sa déclaration de politique générale. Donc, si le chef du gouvernement ne se présente pas, on peut considérer que ce serait une offense au chef de l’État », a-t-elle déclaré avec fermeté.

Interrogée sur la possibilité de dissolution de l’Assemblée nationale, Kanouté a rappelé que cette prérogative est accordée au président de la République par l’article 87 de la Constitution, après deux ans de législature. Elle a précisé que, dès le 12 septembre, le président pourrait utiliser ce pouvoir. Cependant, la députée a assuré que la coalition Benno Bokk Yakaar est prête à faire face à toute éventualité, y compris des élections anticipées. « Nous irons vers des élections anticipées et c’est sûr que nous allons imposer la cohabitation », a-t-elle affirmé avec confiance.

Enfin, Adji Mbergane Kanouté a insisté sur la nécessité pour le Premier ministre de partager ses grandes orientations avec le peuple sénégalais. Elle a souligné l’importance de présenter les réformes et les mesures envisagées par le gouvernement, un exercice essentiel pour la transparence et la gouvernance démocratique.

Ces déclarations interviennent dans un contexte politique tendu au Sénégal, où les relations entre le gouvernement et l’Assemblée nationale sont scrutées de près par les observateurs. La position de la coalition Benno Bokk Yakaar, et en particulier celle d’Adji Mbergane Kanouté, reflète une détermination à défendre les institutions et à maintenir un équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif.

100 jours au pouvoir : Adji Mergane Kanoute évalue le début de mandat du Président Diomay Faye

À l’occasion de ses 100 premiers jours au pouvoir, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé face à la presse, suscitant de nombreuses réactions, dont celle de la vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), Adji Mergane Kanoute. Sa réaction s’est distinguée par une évaluation équilibrée, comprenant des louanges, des critiques constructives et des suggestions.

Adji Mergane Kanoute a salué la clarté et la structuration des propos du président, affirmant qu’il a montré « une sérénité et une maîtrise de certains dossiers ». Elle a noté que le président a reconnu les défis posés par « la pandémie de la Covid-19, la guerre russo-ukrainienne et les tensions au Moyen-Orient », héritage du précédent gouvernement de Macky Sall.

Revenant sur les réalisations modestes de ces premiers mois, Kanoute a indiqué que le président a apporté des éclaircissements sur divers sujets tels que « la fiscalité et l’agriculture ». Cependant, elle a remarqué qu’il a évité de répondre à la question des Eurobonds, laissant un point d’interrogation sur cette question financière cruciale.

Concernant l’emploi des jeunes, Kanoute a noté que le président semble poursuivre les initiatives de son prédécesseur, notamment dans « la formation professionnelle et l’agriculture », reconnaissant ainsi « la pertinence du PSE et le travail remarquable du Président Macky Sall ». Elle a souligné l’importance de ces programmes pour le développement économique du pays.

Toutefois, la vice-présidente a exprimé plusieurs préoccupations :

Transparence sur les Contrats : Kanoute a demandé plus de transparence concernant les contrats évoqués par le président, notamment ceux « avec surfacturations ». Elle a insisté sur la nécessité de clarté pour éviter toute suspicion de mauvaise gestion.

Respect de l’Assemblée Nationale : Elle a critiqué la déclaration du président sur l’Assemblée nationale, rappelant que « les 165 députés, élus au suffrage universel, représentent le peuple souverain ». Selon elle, la suggestion du président selon laquelle le Premier ministre pourrait s’adresser à un jury populaire est « à condamner ». Elle a insisté sur le fait que « le Président de la République n’est pas élu par tous les Sénégalais mais il est le président de tous les Sénégalais », et que cette déclaration pourrait être mal interprétée, suggérant que n’importe qui pourrait « prendre les prérogatives de son Excellence le Président Bassirou Diomaye Faye ».

Adji Mergane Kanoute a offert un retour équilibré sur les 100 premiers jours de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir. Tout en reconnaissant les réalisations et la clarté des propos du président, elle a souligné l’importance de la transparence et du respect des institutions démocratiques. Ces suggestions et critiques constructives visent à renforcer la gouvernance et à assurer un développement équitable pour tous les Sénégalais.

Adji Mergane Kanouté critique sévèrement le ministre porte-parole du gouvernement

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), a pris pour cible le ministre porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, lors d’une intervention dans l’émission Tolluwaay de Seneweb. Elle a vivement critiqué la déclaration récente de Sarré concernant une éventuelle motion de censure contre le gouvernement, affirmant qu’il n’était pas apte à occuper son poste actuel.

Pour Adji Mergane Kanouté, la nomination de Moustapha Sarré en tant que ministre porte-parole du gouvernement est une erreur. Elle estime qu’il aurait dû être récompensé autrement pour ses services rendus au président et au parti au pouvoir.

Dans ses propos, Kanouté souligne que Sarré manque de compétences et de stature pour assumer efficacement la fonction de porte-parole du gouvernement. Elle remet en question sa capacité à occuper ce poste stratégique, affirmant que sa première déclaration publique en tant que porte-parole du gouvernement en est la preuve.

La critique principale de Kanouté à l’encontre de Sarré concerne sa récente déclaration sur une éventuelle motion de censure contre le gouvernement. Selon elle, il est inapproprié pour le porte-parole du gouvernement de lancer une telle polémique, surtout si peu de temps après la formation du nouveau gouvernement.

Elle se demande si Sarré agissait de sa propre initiative ou s’il avait reçu des instructions pour faire cette déclaration. Kanouté s’interroge également sur les motivations possibles derrière les propos de Sarré et sur son éventuel intérêt pour le poste de Premier ministre dans l’administration de Sonko.

En fin de compte, les commentaires d’Adji Mergane Kanouté mettent en lumière les tensions internes et les divergences d’opinion au sein du gouvernement et de la coalition au pouvoir, alors que le Sénégal fait face à une période politique tumultueuse.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Tensions autour des passeports diplomatiques au Sénégal : Adji Mergane Kanouté exprime sa colère

La députée de Benno Book Yakaar, Adji Mergane Kanouté, a exprimé sa vive indignation sur les réseaux sociaux après avoir constaté que les passeports diplomatiques des ministres sortants ont été bloqués. Dans un post sur son compte Facebook, elle a révélé que « certains ministres, ayant récemment procédé à la passation de service, se voient interdits de voyager avec leur passeport diplomatique ».

Selon Adji Mergane Kanouté, ces nouvelles consignes émanent des nouvelles autorités du Sénégal. « La raison invoquée est simplement que le passeport diplomatique est lié à la fonction », a-t-elle précisé.

La parlementaire a vivement critiqué cette décision, dénonçant un manque d’élégance de la part des nouvelles autorités. « Les anciens ministres sont des citoyens sénégalais et n’ont pas commencé à voyager avec le régime du Président Macky Sall. Le passeport diplomatique est juste un privilège pour faciliter les déplacements et non un luxe », a-t-elle souligné.

Adji Mergane Kanouté a tenu à rappeler aux nouvelles autorités l’importance de la retenue et de la maturité dans leurs actions. « Sa confiscation ou suspension ne saurait empêcher à un ancien ministre ou député de pouvoir voyager tranquillement avec un passeport ordinaire », a-t-elle ajouté.

La députée a appelé les nouvelles autorités à la sérénité et à se mettre rapidement au travail pour répondre aux attentes des Sénégalais. « Restez calmes et matures et mettez-vous à l’œuvre, c’est ce que les Sénégalaises et Sénégalais attendent de vous », a-t-elle conclu.

Adji Mergane Kanouté (BBY) approuve la nomination de Sonko en tant que Premier ministre : « C’est logique et cohérent »

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a exprimé sa réaction à la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par Bassirou Diomaye Faye. Selon elle, cette décision est parfaitement logique.

Après sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne comptait pas laisser Bassirou Diomaye Faye travailler seul. Pour Adji Mergane Kanouté, cette nomination était attendue car Sonko était le porte-étendard du projet de Pastef.

« C’est logique, cohérent et légitime que le président Ousmane Sonko soit nommé Premier ministre puisqu’il a été le porteur titulaire du projet », a-t-elle déclaré sur TV5 Monde.

Cependant, comme de nombreux Sénégalais, Adji Mbergane Kanouté attend de voir le duo Diomaye – Sonko à l’œuvre. « Maintenant, il faut aller très vite. Nous les attendons au tournant. Ils avaient promis monts et merveilles aux Sénégalais. Ils avaient promis de soulager le panier de la ménagère. Et je pense que c’est le moment de satisfaire leurs promesses », a-t-elle conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte politique marqué par une transition de pouvoir et suscite l’attention de nombreux citoyens. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité et les actions du nouveau Premier ministre, ainsi que pour observer l’impact de cette alliance sur la gouvernance du pays.

Adji Mergane Kanouté défend l’examen du projet de résolution sur la commission d’enquête parlementaire

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, a pris la défense de l’examen du projet de résolution visant la constitution d’une commission d’enquête parlementaire. Cette commission a pour objectif d’élucider les circonstances de l’élimination de Karim Wade de la course présidentielle. Invitée sur « Rfm Matin » ce mercredi 31 janvier, elle a souligné que le Conseil constitutionnel a le droit d’assurer ses prérogatives, tout comme les députés ont le droit de créer une commission d’enquête parlementaire.

Adji Mergane Kanouté a affirmé que le pouvoir législatif ne doit pas être piétiné, et que la création d’une commission d’enquête parlementaire est légitime dans ce contexte. Elle a souligné que le Parti démocratique sénégalais (PDS) a accusé leur candidat Amadou Ba, et pour éliminer tout soupçon avant les élections, ils veulent que la lumière soit faite sur ces accusations.

Actuellement, les débats se poursuivent à l’Assemblée nationale pour finaliser la procédure de mise en place de la commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption et de conflits d’intérêts impliquant des juges du Conseil constitutionnel. Le PDS a initié cette procédure le 25 janvier, au lendemain de l’invalidation de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

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