Fermeture de l’espace aérien irakien suite à l’attaque de drones iraniens contre Israël

En réaction à l’attaque de drones lancée par l’Iran contre Israël, l’Irak, pays frontalier de l’Iran, a annoncé tard samedi soir la fermeture de son espace aérien et la suspension de tout trafic aérien. Cette décision vise à assurer la sécurité et à prévenir tout risque potentiel pour les avions civils opérant dans la région.

« L’espace aérien de l’Irak a été fermé et le trafic aérien a été arrêté », a déclaré le ministre des Transports irakien, Razzak al-Saadaoui, à l’agence de presse étatique irakienne INA. L’Autorité de l’aviation civile irakienne a ensuite précisé que cette interruption serait effective de 23H30 heure locale (20H30 GMT) jusqu’à 05H30 (02H30 GMT) pour permettre une évaluation de la situation et garantir la sécurité des vols.

Cette décision de l’Irak met en lumière la complexité de la géopolitique de la région, l’Irak se trouvant géographiquement et politiquement entre l’Iran et Israël, deux puissances régionales aux relations tendues. L’Irak cherche ainsi à se protéger des répercussions potentielles des conflits entre ses deux voisins.

Cette nouvelle escalade entre l’Iran et Israël s’inscrit dans un contexte de tensions régionales déjà exacerbées, où les actions militaires et les provocations sont de plus en plus fréquentes. La fermeture de l’espace aérien irakien témoigne de la précarité de la situation et de la vulnérabilité des pays voisins face à ces tensions.

Face à cette montée des tensions, la communauté internationale continue d’appeler à la désescalade et à la retenue de la part de toutes les parties impliquées. Les risques d’une confrontation directe entre l’Iran et Israël, avec l’Irak pris entre les deux, soulignent l’urgence d’une solution diplomatique pour apaiser les tensions et éviter un conflit plus large au Moyen-Orient.

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