Affaire des agents fictifs à l’APS : un détournement de 12 millions de FCFA par mois découvert

Un vaste scandale financier éclabousse l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), où 139 agents fictifs ont été démasqués, selon les conclusions d’un rapport cité par Le Témoin. Ces employés fantômes, bien que n’exerçant aucune fonction, continuaient à percevoir des salaires indûment. Cette fraude représentait un détournement estimé à 12 millions de FCFA chaque mois.

L’enquête a révélé un système bien rodé permettant à des individus de percevoir des salaires sans jamais travailler. Ce type de fraude, courant dans certaines administrations, prive l’État de ressources précieuses et impacte directement le bon fonctionnement des institutions publiques.

Cette révélation risque d’entraîner des mesures disciplinaires et judiciaires. Les autorités compétentes pourraient diligenter une enquête plus approfondie pour identifier les responsables de ce détournement et prendre des sanctions exemplaires.

Ce scandale relance le débat sur la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques et la nécessité de renforcer les mécanismes de contrôle pour éviter de telles dérives. Il rappelle également l’importance d’une gouvernance rigoureuse pour garantir une utilisation optimale des fonds publics.

Affaire des boulettes pour fesses : Des peines de prison ferme prononcées par le tribunal de Pikine-Guédiawaye

Le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a rendu son verdict ce matin dans l’affaire dite des “boulettes pour fesses”, une affaire impliquant plusieurs personnes poursuivies pour la fabrication et la vente illégale de produits pharmaceutiques dangereux pour la santé.

À l’issue des débats, le tribunal a relaxé les prévenues des charges d’exercice illégal de la profession de pharmacien, d’usurpation de fonction et d’administration de substances nuisibles à la santé publique. Plusieurs accusés, dont Alima Sow, Seynabou Gassama, Bintou Diop, Pape Guéye, Moussou Gassama et Haoussou Ndiaye, ont également été relaxés du chef de publicité illégale de produits pharmaceutiques.

Toutefois, Alima Sow, Alima Fall, Bintou Diouf, Pape Guéye et Moussou Gassama ont été reconnus coupables d’association de malfaiteurs. De leur côté, Alima Fall et Maty Mbaye ont été condamnées pour publicité illégale de produits pharmaceutiques.

Le juge a déclaré l’ensemble des prévenus coupables de fabrication et de mise en vente de produits pharmaceutiques sans autorisation préalable, mettant ainsi en danger la vie d’autrui.

Le tribunal a condamné Alima Fall et Maty Mbaye à deux ans de prison, dont six mois ferme, assortis d’une amende de 500 000 FCFA à verser à la Caisse des Dépôts et Consignations. Haoussou Ndiaye a écopé d’une peine de deux ans, dont trois mois ferme, avec la même amende.

Les autres prévenus ont été condamnés à deux ans de prison, dont un mois ferme, avec une amende de 200 000 FCFA.

En plus des peines de prison et des amendes, le tribunal a ordonné la confiscation et la destruction des produits saisis, notamment les pommades “Infidèles” et “Caviar”, ainsi que des médicaments et compléments alimentaires trouvés chez Maty Mbaye et Haoussou Ndiaye.

Sur le plan civil, le tribunal a reconnu les constitutions de partie civile de SOS Consommateurs et de l’Ordre des Médecins, condamnant les prévenus à payer un franc symbolique en réparation du préjudice causé. Les dépens de la procédure ont été mis à la charge des accusés, et la contrainte par corps a été fixée à son maximum.

Affaire des 94 milliards : Le parquet financier ordonne une enquête pour escroquerie et blanchiment de capitaux

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans l’affaire des 94 milliards de francs CFA liée au titre foncier 1451/R, un terrain de 258 hectares situé dans la zone de Rufisque. Le parquet financier a récemment saisi la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour élucider ce litige complexe, mêlant héritiers, fonctionnaires de l’État, et figures politiques.

L’affaire remonte à un différend successoral opposant les héritiers de feu Ousmane Mbengue à ceux de Djily Mbaye, un marabout et homme d’affaires décédé en 1991. Les tensions initiales concernaient la propriété de ce titre foncier stratégique, évalué à 94 milliards de francs CFA. Cependant, le dossier a pris une dimension politique lorsqu’Ousmane Sonko, alors député de l’opposition, a accusé des hauts fonctionnaires de l’État de spolier la famille Mbengue au profit d’intérêts privés.

Sonko a pointé du doigt Mamour Diallo, ancien directeur des Domaines, et Tahibou Ndiaye, ancien directeur du Cadastre, qu’il accuse d’avoir facilité, selon lui, des transactions frauduleuses au détriment des héritiers. Ces allégations ont alimenté un débat national, opposant camps politiques et suscitant une forte médiatisation.

Le 15 octobre dernier, les avocats des héritiers de feu Ousmane Mbengue ont saisi le parquet financier pour demander une enquête approfondie. Cette plainte repose sur un rapport de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), qui aurait relevé des irrégularités. Selon les plaignants, « d’importantes sommes ont été détournées et encaissées par des tiers avec la complicité de hauts fonctionnaires de l’État ».

Le parquet financier, en réponse, a ouvert une enquête préliminaire pour faire la lumière sur ces allégations. Quatre chefs d’accusation principaux sont visés :

1. Escroquerie

2. Abus de confiance

3. Faux et usage de faux

4. Blanchiment de capitaux

Les héritiers Mbengue se constituent partie civile

Dans ce développement récent, les héritiers de feu Mbeugour Mbengue se sont constitués partie civile. Ils accusent des structures et individus d’avoir perçu des sommes colossales à leur insu, ce qui, selon eux, représente une injustice criante.

Au-delà de ses implications judiciaires, cette affaire demeure hautement politique. Ousmane Sonko, désormais l’un des principaux opposants au régime, avait fait de ce dossier un cheval de bataille, affirmant qu’il révélait « la corruption systémique » au sein des institutions sénégalaises.

Le rapport de l’OFNAC mentionné dans la plainte sera au centre des investigations. La DIC devra déterminer si des montants ont effectivement été détournés et, si oui, retracer les circuits financiers pour identifier les responsables.

Le Gouvernement Sénégalais Prône l’Indépendance de la Justice dans les Affaires de Corruption

Face aux appels croissants de la population à des poursuites judiciaires immédiates à l’encontre des personnes impliquées dans les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a tenu à souligner la nécessité de ne pas exercer de pression sur le système judiciaire.

Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, Moustapha Sarré a affirmé que le gouvernement s’engage à laisser la justice faire son travail en toute indépendance. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, indiquant que le rôle de l’exécutif se limite à commander des audits et à fournir les informations nécessaires à la justice pour mener à bien ses enquêtes.

Interrogé sur d’éventuelles instructions de poursuites à l’encontre des personnes épinglées dans les rapports, M. Sarré a précisé qu’aucun ordre de poursuite n’avait été donné jusqu’à présent. Il a toutefois assuré que si le procureur considère qu’il existe des motifs suffisants pour engager des poursuites pour faute grave, il le fera en toute indépendance.

M. Sarré a également tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y aura aucune entrave au fonctionnement de la justice. Il a affirmé que si la justice décide de poursuivre des personnes citées dans la gestion des deniers publics, cela sera fait sans interférence extérieure.

Cette déclaration intervient dans un contexte où les Sénégalais réclament avec insistance des mesures concrètes contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, comme le révèlent les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes.

Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

Sokhna Aida Saliou Thioune, la « mère des thiantacounes », se lance dans le monde des affaires avec une boutique de tissus de luxe

Connue comme la « mère des thiantacounes » et veuve de feu Cheikh Béthio Thioune, Sokhna Aida Saliou Thioune surprend en dévoilant une nouvelle facette d’elle-même en tant que femme d’affaires. Hier, elle a inauguré sa nouvelle boutique, entièrement dédiée à la vente de tissus de luxe.

Dans une déclaration, elle exprime son désir d’inspirer les jeunes à travers son travail en montrant l’exemple et en créant des opportunités d’emploi. Cette initiative témoigne de sa volonté de contribuer au développement économique et social en offrant des possibilités d’emploi dans son domaine d’expertise.

Passionnée de mode, Sokhna Aida Saliou Thioune a déjà fait ses premiers pas dans l’industrie textile en lançant sa propre maison de couture l’année dernière. Sa ligne de vêtements, en phase avec les tendances actuelles, a rencontré un franc succès auprès d’une clientèle avide de créations élégantes et raffinées.

Cette nouvelle entreprise montre la diversité des talents et des intérêts de Sokhna Aida Saliou Thioune, démontrant qu’elle est bien plus qu’une figure religieuse éminente. Son engagement envers l’autonomisation économique et la création d’emplois illustre sa vision de contribuer positivement à la société et d’inspirer les générations futures par son exemple.

Avec cette nouvelle boutique, Sokhna Aida Saliou Thioune ouvre un nouveau chapitre dans sa vie professionnelle, où elle combine sa passion pour la mode avec son désir de soutenir la jeunesse et de favoriser le développement économique local.

Yacine Fall nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Une Expertise Internationale au Service du Sénégal

Dans un récent remaniement gouvernemental, Yacine Fall, vice-présidente du parti politique PASTEF, a été nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette nomination a suscité un intérêt particulier, compte tenu de son parcours professionnel remarquable et de sa réputation dans les affaires internationales.

Initialement, les spéculations prédisaient la nomination d’Aminata « Mimi » Touré à ce poste de haute importance. Cependant, l’arrivée de Yacine Fall souligne une continuité dans les relations et la collaboration entre ces deux femmes d’influence, comme l’ont révélé des sources proches de la coalition Diomaye.

Le lien étroit entre Yacine Fall et Mimi Touré, bien qu’initialement inattendu pour certains, trouve ses racines dans une relation de longue date, caractérisée par une complicité et un soutien mutuel. Leur parcours professionnel respectif au sein des Nations Unies témoigne de leur engagement commun en faveur des droits des femmes et du développement international.

Mimi Touré a contribué de manière significative à des organisations telles que l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), tandis que Yacine Fall a occupé des postes de direction au sein de l’Institut International de Formation et de Recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) et de l’ONU Femmes, notamment en tant que directrice de la Division économique à New York.

La nomination de Yacine Fall au poste de Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères souligne ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’expertise et à l’expérience internationales dans la formulation et la mise en œuvre de sa politique étrangère. Son mandat s’annonce comme une opportunité de renforcer les liens du Sénégal avec ses partenaires africains et internationaux, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la coopération et le développement mutuel.

À travers cette nomination, le Sénégal envoie un signal fort de son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et au-delà, sous la direction d’une ministre compétente et engagée.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : Création d’une Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, une annonce majeure a été faite. Le Président de la République a informé le Conseil de la création d’une nouvelle entité au sein de la Présidence : la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe.

Cette nouvelle direction, composée du Bureau des Affaires Religieuses et du Bureau de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe, a pour vocation de traiter les questions relatives aux affaires religieuses ainsi que de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe.

Cette initiative reflète l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers la promotion de l’éducation et la gestion des enjeux religieux dans le pays. Elle vise également à répondre aux besoins spécifiques des diplômés de l’enseignement arabe en matière d’intégration professionnelle.

La création de cette direction marque une étape importante dans la gouvernance du pays et démontre la volonté du gouvernement de prendre en charge les défis éducatifs et religieux de manière structurée et efficace.

En résumé, la mise en place de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers le développement socio-économique du pays et le renforcement du vivre-ensemble dans un contexte de diversité religieuse.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

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