Afrique du Sud : Défis et Incertitudes lors des Élections Générales de 2024

Les électeurs sud-africains se sont rendus aux urnes ce mercredi pour élire leurs députés, qui désigneront ensuite le président de la République. Trente ans après les premières élections démocratiques de 1994, qui ont porté Nelson Mandela au pouvoir, le paysage politique sud-africain est marqué par une évolution significative et des défis persistants.

Un Contexte Social Difficile

Le contexte social de ces élections est particulièrement tendu, avec des niveaux élevés de chômage, de corruption, de pauvreté et de criminalité. Selon les derniers rapports de la Banque mondiale, l’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde malgré son statut de première puissance industrielle du continent. Les électeurs sont confrontés à une crise économique et sociale qui pèse lourdement sur leurs choix politiques.

La Défiance envers les Partis Politiques

Jan Hofmeyr, responsable de recherches à l’Institut pour la justice et la réconciliation, souligne un déclin notable de la loyauté des électeurs envers les partis politiques traditionnels. Les sondages montrent une volatilité accrue dans les intentions de vote, reflétant un désenchantement général face à la classe politique actuelle.

Un Paysage Politique Fragmenté

Lors de ces élections, 52 partis se disputent les 400 sièges de députés, avec quatre principaux candidats en tête de liste :

  1. Le Congrès National Africain (ANC), mené par le président sortant Cyril Ramaphosa, espère obtenir entre 40 et 45 % des suffrages, selon Afrobarometer. Malgré les scandales de corruption et une gestion critiquée de l’économie, l’ANC reste un acteur clé du paysage politique.
  2. L’Alliance Démocratique (DA), principale opposition, vise à détrôner l’ANC en dénonçant la corruption, le manque de développement économique et le chômage. Les sondages prévoient qu’elle pourrait recueillir entre 20 et 22 % des voix.
  3. Les Combattants pour la Liberté Économique (EFF), dirigés par Julius Malema, mettent l’accent sur des réformes radicales telles que la redistribution des terres et la nationalisation de secteurs clés pour réduire les inégalités. Le parti pourrait obtenir entre 10 et 12 % des suffrages.
  4. Le parti uMkhonto we Sizwe (MK), fondé par l’ancien président Jacob Zuma, suit de près avec une estimation de 8 à 9 % des voix.

Des Enjeux Économiques et de Sécurité

L’économie sud-africaine peine à se stabiliser après trois décennies post-apartheid. La crise électrique sévère, avec des coupures pouvant durer jusqu’à douze heures par jour, aggrave les difficultés économiques. La criminalité atteint des niveaux alarmants, avec un meurtre enregistré toutes les 18 minutes et un viol toutes les 11 minutes, selon les statistiques de la police.

Ces élections générales se déroulent dans un climat d’incertitude et de défis multiples. La fragmentation du paysage politique et la défiance croissante envers les partis traditionnels rendent les résultats difficiles à prévoir. Les électeurs, confrontés à des problèmes économiques et sociaux pressants, cherchent des solutions tangibles pour améliorer leurs conditions de vie. Le nouveau gouvernement, quel qu’il soit, devra faire face à des attentes élevées et à la nécessité de mettre en œuvre des réformes profondes pour stabiliser le pays et réduire les inégalités.

Élections en Afrique du Sud : Jacob Zuma autorisé à être candidat

La décision de la justice sud-africaine a pris de court bon nombre d’observateurs politiques alors qu’elle autorise l’ancien président Jacob Zuma à se présenter aux élections législatives prévues fin mai. Cette décision fait suite à l’annulation par le tribunal électoral d’une récente décision de la commission électorale qui avait initialement exclu Zuma du scrutin.

Le tribunal a rendu son verdict en faveur de Zuma en acceptant son recours en appel, ouvrant ainsi la voie à sa candidature aux élections législatives. Cette décision a été accueillie avec une certaine surprise, étant donné le contexte tendu entourant la présence de Zuma dans la sphère politique sud-africaine.

Jacob Zuma, une figure controversée de la politique sud-africaine, a été président de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, avant de démissionner sous la pression de son propre parti, le Congrès national africain (ANC), en raison de multiples accusations de corruption et de mauvaise gouvernance.

Son retour sur la scène politique en tant que candidat aux élections législatives soulève des questions quant à l’impact potentiel sur le paysage politique déjà tumultueux de l’Afrique du Sud. Alors que certains voient en lui un leader charismatique capable de mobiliser une partie de la population, d’autres craignent que sa présence ne ravive les divisions au sein de la société sud-africaine et ne compromette les efforts de lutte contre la corruption et la promotion de la démocratie.

Dans tous les cas, la décision du tribunal électoral d’autoriser Zuma à se présenter aux élections législatives pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage politique sud-africain et influencer le résultat des élections à venir.

Démission de la présidente de l’Assemblée nationale en Afrique du Sud suite à des accusations de corruption

Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente de l’Assemblée nationale en Afrique du Sud, a annoncé sa démission anticipée suite à des allégations de corruption. Cette décision intervient alors que des élections sont prévues pour le 29 mai prochain. Mapisa-Nqakula a été accusée d’avoir accepté des pots-de-vin d’une valeur de plus de 100 000 euros entre 2016 et 2019, alors qu’elle était ministre de la Défense.

Membre du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), Mapisa-Nqakula pourrait faire l’objet d’une arrestation dans les jours à venir afin d’être présentée devant un juge pour être mise en examen. Sa démission anticipée vise à lui permettre de se concentrer sur sa défense.

Dans une lettre d’adieu adressée à l’Assemblée nationale, Mapisa-Nqakula a affirmé que sa démission ne constituait pas une admission de culpabilité. Elle a souligné son intention de protéger l’intégrité du Parlement tout en faisant face aux accusations portées contre elle. Ses tentatives pour éviter une arrestation en saisissant la justice ont été vaines.

L’ANC, soucieux de montrer qu’il prend au sérieux les allégations de corruption, a salué la décision de Mapisa-Nqakula. Cette situation met en lumière les enjeux internes au sein de l’ANC, alors que Mapisa-Nqakula risque non seulement des poursuites judiciaires, mais aussi une possible exclusion du parti en vertu d’une règle interne concernant les membres inculpés de crimes graves.

CAN 2024 : L’Afrique du Sud s’empare du bronze face à une RDC entreprenante

L’Afrique du Sud a décroché la médaille de bronze lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2024, après une rencontre acharnée contre la République Démocratique du Congo (RDC). Malgré une RDC entreprenante, les Bafana Bafana ont su résister et finalement l’emporter aux tirs au but (0-0, 6-5 t.a.b), avec une performance remarquable de Ronwen Williams dans les cages.

Dans un match caractérisé par un rythme modéré mais des occasions présentes des deux côtés, les Sud-Africains ont finalement eu le dernier mot, même si la joie mesurée à la fin témoigne de la difficulté de cette petite finale. Les Léopards de la RDC, de leur côté, ont manqué de concrétiser leurs occasions, notamment à travers Silas Katompa, qui a été très actif mais malheureux devant le but.

Malgré une apparence plus en jambes, les Congolais ont été confrontés aux difficultés imposées par la chaleur et l’humidité du stade Félix-Houphouet Boigny d’Abidjan. Du côté sud-africain, Teboho Mokoena a brillé au milieu de terrain, orchestrant la plupart des offensives de son équipe.

Le dénouement du match s’est joué aux tirs au but, où l’Afrique du Sud a fait preuve de sang-froid, tandis que Williams s’est illustré en arrêtant le tir décisif de Chancel Mbemba pour offrir la victoire à son équipe. Cette médaille de bronze permet à l’Afrique du Sud de retrouver le podium de la CAN, 24 ans après sa dernière médaille de bronze en 2000.

Ce parcours inattendu des Bafana Bafana témoigne de leur détermination et de leur capacité à rivaliser avec les meilleures équipes du continent, malgré les attentes initiales.

CAN 2024: l’Afrique du Sud remercie son gardien, élimine le Cap-Vert et file en demi-finale

Le Cap-Vert et l’Afrique du Sud ont offert un quart de finale longtemps assez triste, ce samedi 3 février au stade Charles Konan Banny. Finalement, ce sont les Bafana Bafana qui l’ont emporté (0-0, 2-1 aux t.a.b). Hugo Broos et ses hommes peuvent dire un immense merci à Ronwen Williams. 

Difficile d’entrer dans ce dernier quart de finale après l’ascenseur émotionnel offert par le miracle ivoirien contre le Mali plus tôt dans la soirée. Et il faut dire que la physionomie de cette partie entre le Cap-Vert et l’Afrique du Sud n’a pas beaucoup aidé. Longtemps fermé, ce sont finalement les gardiens qui ont eu le dernier mot. Ou plutôt un gardien, du nom de Ronwen Williams, qui a semblé avoir des aimants dans ses gants pendant la séance de tirs aux buts. 

Dans le premier acte, chacun a pesé à sa manière sur la défense adverse. Dans le jeu, les Bafana Bafana ont montré plus d’allant et bénéficié de quelques situations. À l’image de Teboho Mokoena, qui, comme à son habitude, a tenté sa chance de loin pour cadrer la première frappe de la rencontre (10e) Mais jamais les hommes d’Hugo Broos ne se sont vraiment approchés des buts gardés par Vozinha, à l’inverse de leurs adversaires. 

Moins en verve, les Requins ont distillé leurs occasions au compte-goutte, mais ont eu le mérite de faire passer de véritables frissons. À commencer par le capitaine Ryan Mendes, qui, à la réception d’un centre en retrait, a fait étalage de son sang-froid pour éliminer un premier défenseur avant de déclencher au niveau du point de penalty (40e). Il a fallu un talon sud-africain qui traînait là pour empêcher l’ouverture du score. 

Williams, ce héros

Dans sa lancée, le Cap-Vert s’est enhardi à mesure que les Bafana Bafana se sont éteints. Garry Rodrigues, parti à l’aventure en profondeur, s’est présenté face à Ronwen Williams, sans succès (55e). Après quoi il a eu une deuxième cartouche (70e), cette fois contrée par un défenseur. Mais la vraie balle de match s’est retrouvée dans les pieds de Benchimol. Parfaitement lancé en profondeur, il s’est présenté seul face à Williams. Mais le gardien du Mamelodi Sundowns a dévié la volée sur son équerre, en plein cœur du temps additionnel. Un arrêt célébré comme un but, à très juste titre. 

Le score étant nul et vierge, les deux sélections ont plongé le stade Charles Konan Banny, aux tribunes très clairsemées, dans les prolongations. Il n’a fallu que quelques minutes pour que Vozinha ne rende la politesse à son homologue d’une double parade de très grande classe (93e), nécessaire pour emmener les siens jusqu’aux tirs au but. 

Mais c’est le portier sud-africain qui a eu le dernier mot. Sur les trois premiers penalties, il s’est à chaque fois détendu de tout son long et a déployé une main ferme pour briser les rêves des Requins bleus. On pensait son exploit complet, mais il s’est offert une quatrième et ultime parade, pour éviter aux copains de se présenter une dernière fois face au but, sous pression. Grâce à lui, l’Afrique du Sud retrouve les demi-finales pour la première fois depuis 24 ans. 

rfi

CAN2023 : L’Afrique du Sud sort le Maroc dès les huitièmes de finale (2-0) !

Nouvelle énorme sensation à la CAN des surprises. L’Afrique du Sud a terrassé le Maroc en huitièmes de finale (2-0). Les Lions de l’Atlas n’accompagneront pas la Côte d’Ivoire en quarts de finale et prennent donc la porte.

CAN 2024 : L’Afrique du Sud écrase la Namibie 4-0 et se relance dans la compétition

L’Afrique du Sud a dominé la Namibie avec brio lors de la rencontre du 21 janvier au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, remportant une victoire convaincante de 4-0. Cette performance remarquable replace les Bafana Bafana dans la course pour une qualification en huitièmes de finale de la CAN 2024.

Les Brave Warriors de Namibie ont débuté le match avec confiance, portés par leur récent exploit contre la Tunisie. Cependant, l’Afrique du Sud a pris rapidement le contrôle, convertissant un penalty dès la 14e minute grâce à Percy Tau, qui inscrit son premier but en Coupe d’Afrique des nations.

Malgré la pression initiale de la Namibie, l’Afrique du Sud a consolidé son avance avec un superbe centre de Thapelo Morena pour Themba Zwane, portant le score à 2-0 à la 25e minute. Themba Zwane a ensuite inscrit un doublé à la 40e minute, soulignant la qualité des automatismes offensifs des Sud-Africains.

En seconde période, les Sud-Africains ont continué à dominer, éteignant toute tentative de réaction de la Namibie. Thapelo Maseko a ajouté un quatrième but à la 75e minute, scellant la victoire éclatante de l’Afrique du Sud.

Avec cette victoire, l’Afrique du Sud se replace dans la compétition et nourrit l’espoir d’une qualification en huitièmes de finale. Les supporters sud-africains peuvent désormais envisager avec optimisme le prochain match contre la Tunisie.

La démonstration de force de l’Afrique du Sud contre la Namibie à la CAN 2024 confirme sa présence en tant que prétendant sérieux. La compétition promet des rebondissements passionnants, et les Bafana Bafana ont prouvé qu’ils étaient prêts à relever le défi.

CAN 2023 : le Mali croque l’Afrique du Sud !

Dans un duel d’outsiders, le Mali a pris le meilleur sur l’Afrique du Sud (2-0) ce mardi à Korhogo à l’occasion de la 1ère journée du groupe E de la CAN 2023. Bousculés en première période, avec un penalty manqué par Percy Tau, les Aigles sont montés en puissance avant de faire la différence sur des buts coup sur coup du capitaine Hamari Traoré (60e) et de Lassine Sinayoko (66e).

Les deux formations mettaient du rythme d’entrée. Boosté par un stade acquis à sa cause, le Mali encore plus. La première banderille était d’ailleurs portée par les Aigles, plus particulièrement par Amadou Haidara. Le milieu de Leipzig décochait en effet un tir depuis l’extérieur capté en deux temps par Ronwen Williams (9e). Cependant, les Bafana Bafana prenaient rapidement la mesure de leurs adversaires et se mettaient en évidence juste avant le quart d’heure. Percy Tau reprenait notamment dans la surface un centre en retrait venant de la gauche, et butait sur Djigui Diarra (14e).

La VAR n’a pas suffi

Le Mali semblait payer sa grosse débauche d’énergie de l’entame et concédait un penalty sur un centre sud-africain provenant de gauche. Après visionnage de la VAR, l’arbitre égyptien Mohamed Abel sanctionnait en effet le défenseur central Sikou Niakaté d’un carton jaune pour un coude au visage d’Evidence Makgopa et offrait la balle de l’ouverture du score à Percy Tau. Malheureusement pour lui, l’ailier d’Al Ahly ouvrait trop son pied gauche et envoyait sa frappe au-dessus (19e).

Ce raté ne décourageait pas les Sud-Africains, pas plus qu’il ne galvanisait les Aigles, assez timorés à l’image d’une tête sans grand danger de Kamory Doumbia (23e). Percy Tau, auteur d’un bel appel en profondeur, à droite dans la surface, tirait fort au premier poteau mais D. Diarra faisait parfaitement barrage (34e). Huit minutes plus tard, l’ancien de l’Union Saint-Gilloise reprenait de la tête un centre de la droite, toujours sur D. Diarra décidément sur toutes les trajectoires (42e).

Le Mali se réveillait dans le temps additionnel, à la faveur d’une mésentente dans la défense adverse. Sur un long ballon malien, Mothobi Mvala et Siyanda Xulu se trouaient face à leur gardien, qui sauvait les meubles grâce à un arrêt du pied devant Lassine Sinayoko (45e+1). Il s’agissait là des prémisses d’un deuxième acte qui allait complètement basculer en faveur des Aigles.

Le Mali punit l’Afrique du Sud

Dès le retour des vestiaires, A. Haidara avait une balle de but au bout des pieds. Bien décalé sur la gauche, le milieu envoyait cependant le cuir au-dessus (49e). Submergée, l’Afrique du Sud commettait l’irréparable par Mvala, coupable d’une faute aux abords de la surface (58e). Faute doublement sanctionnée, car outre le carton jaune, le défenseur central assistait à l’ouverture du score par Hamari Traoré. En effet, suite au coup franc de Koita expédié sur la barre par Williams, l’arrière gauche n’avait plus qu’à reprendre dans le but vide (1-0, 60e). Les Aigles portaient le coup fatal six minutes plus tard par Sinayoko. Lancé sur la droite par Kamory Doumbia, l’attaquant d’Auxerre battait Williams d’un tir croisé et inscrivait son premier but en sélection en match officiel (2-0, 66e).

Dans les arrêts de jeu, Teboho Mokoena manquait l’opportunité de réduire l’écart pour les siens mais son coup franc était repoussé par la barre (90e+4). L’Afrique du Sud peut nourrir des regrets et prend la dernière place du groupe E derrière la Tunisie, battue par la Namibie plus tôt dans la soirée, mais qui bénéfice d’une meilleure différence de but (0 point, -1 contre -2). Le Mali chipe lui la première place aux Namibiens, à la faveur d’un goal average plus conséquent (3 points, +2 vs +1). Les hommes d’Eric Chelle viseront la victoire samedi lors de la deuxième journée contre la Tunisie dans un choc qui s’annonce prometteur. Les Bafana Bafana devront eux se relever dimanche face aux Brave Warriors.
Les compos de Mali-Afrique du Sud

CAN 2024: Le Mali s’impose face à l’Afrique du Sud lors d’un match captivant

Le groupe E de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 (CAN) a été le théâtre d’une rencontre palpitante, mettant aux prises le Mali et l’Afrique du Sud. Dans un match où l’enjeu était crucial, le Mali a réussi à s’imposer brillamment avec un score de 2 à 0, prenant ainsi la tête du groupe.

Le début de la partie a été marqué par un rythme relativement lent de la part des hommes d’Éric Chelle, mais ils ont rapidement trouvé leur élan en seconde mi-temps. Le Mali a su faire preuve de ténacité et de stratégie pour prendre le dessus sur une équipe sud-africaine résolue.

Les supporters présents dans les gradins ont été témoins d’un spectacle captivant, alors que les deux équipes se livraient à une bataille acharnée sur le terrain. Les moments clés du match ont été marqués par des actions offensives impressionnantes et une défense solide des deux côtés.

Les deux buts décisifs du Mali ont été inscrits avec finesse, démontrant la qualité technique et le talent de cette équipe. Les joueurs maliens ont su capitaliser sur les opportunités qui se sont présentées, confirmant ainsi leur détermination à briller dans cette compétition prestigieuse.

Cette victoire propulse le Mali en tête du groupe E, conférant à l’équipe une position enviable dans la suite du tournoi. Les supporters maliens, fiers de la performance de leur équipe, peuvent espérer des succès futurs alors que le parcours dans la CAN 2024 se poursuit.

Le sélectionneur Éric Chelle, satisfait de la prestation de ses joueurs, souligne l’importance de la cohésion d’équipe et de la stratégie tactique dans le succès de ce match crucial. Les prochains défis qui attendent le Mali dans la compétition seront incontestablement relevés avec détermination et ambition.

La victoire du Mali contre l’Afrique du Sud restera gravée dans les mémoires des amateurs de football, soulignant l’excitation et l’intensité que la CAN 2024 apporte au continent africain. L’avenir du Mali dans cette compétition promet d’être palpitant, et les supporters peuvent attendre avec impatience la suite des événements passionnants qui se dérouleront sur les terrains de la CAN 2024.

Gaza : Israël accusé par l’Afrique du Sud de « génocide » devant la plus haute cour de l’ONU

L’Afrique du Sud, dans une affaire judiciaire historique, a accusé jeudi Israël de violer la Convention des Nations unies sur le génocide, affirmant que même l’attaque du Hamas du 7 octobre ne pouvait justifier les événements à Gaza.

Pretoria a saisi en urgence la plus haute juridiction de l’ONU pour qu’elle joigne à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza.

Israël, qui s’exprime vendredi devant les magistrats de la Cour internationale de Justice (CIJ), qui siège à La Haye, a qualifié l’affaire d’« absurde » et « atroce » et a accusé jeudi Pretoria de se comporter comme « le bras juridique de l’organisation terroriste Hamas ».

Israël « est accusé de génocide au moment où il combat le génocide », s’est offusqué jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué. « Une organisation terroriste a commis le pire crime contre le peuple juif depuis l’Holocauste et voici que quelqu’un vient la défendre au nom de l’Holocauste. Quel culot ! », a ajouté M. Netanyahu.

La guerre entre Israël et le Hamas a été déclenchée par une attaque inédite le 7 octobre 2023 du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien qui a fait environ 1.140 morts, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien.

En représailles, Israël a juré d’« anéantir » le Hamas au pouvoir à Gaza et a lancé une offensive dans ce territoire palestinien qui a fait au moins 23.469 morts, en majorité des femmes, des adolescents et des enfants, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas.

« Aucune attaque armée sur le territoire d’un Etat, aussi grave soit-elle (…) ne peut justifier une violation de la Convention », a affirmé le ministre sud-africain de la Justice, Ronald Lamola, devant la CIJ. « La réponse d’Israël à l’attaque du 7 octobre a franchi cette ligne et a donné lieu à des violations de la Convention », a soutenu M. Lamola.

« Nous ne présentons aucune affaire au nom du Hamas, cette déclaration est sans fondement, nous le faisons au nom des Palestiniens, des enfants, des femmes et des personnes âgées qui sont tuées à Gaza », a-t-il ajouté devant les journalistes à l ‘numéro de l’audience.

Gaza : pourquoi l’Afrique du Sud met en cause Israël devant la Cour internationale de justice

L’Afrique du Sud a saisi en urgence la plus haute juridiction des Nations unies pour qu’elle enjoigne à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza. Une requête qui s’explique notamment par des motivations historiques – le parti au pouvoir soutenant depuis longtemps la cause palestinienne, associée à la lutte contre l’apartheid – et de politique intérieure, à quelques mois des prochaines élections.

Des motivations historiques et politiques. En affrontant Israël, qu’il accuse d' »actes génocidaires » à Gaza devant la plus haute juridiction de l’ONU jeudi 11 janvier, le pouvoir sud-africain espère sortir grandi sur la scène internationale et gagner en popularité chez lui avant des élections à risque pour son parti.

Dans une requête de 84 pages adressée à la Cour internationale de justice (CIJ) qui siège à La Haye, l’Afrique du Sud exhorte les juges à ordonner d’urgence à Israël de « suspendre immédiatement ses opérations militaires » dans la bande de Gaza.

Pretoria estime qu’Israël « s’est livré, se livre et risque de continuer à se livrer à des actes de génocide contre le peuple palestinien à Gaza ». Des propos qu’Israël a qualifié de « diffamation sanglante absurde ».

Pour défendre cette première affaire portée par le pays devant la CIJ, Pretoria envoie une « équipe d’élite » d’avocats, a souligné Cathleen Powell, professeure de droit international à l’université du Cap.

Parmi eux, John Dugard, associé au cabinet d’avocats international Doughty Street Chambers, auquel appartient notamment Amal Clooney. Me Dugard a été rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains dans les Territoires palestiniens.

Y figure aussi Tembeka Ngcukaitobi, qui a notamment travaillé sur l’affaire qui a conduit l’ancien président Jacob Zuma en prison.

Une délégation menée par le ministre de la Justice, Ronald Lamola, se rend aussi à La Haye pour soutenir l’initiative.

Une « question de principe »

La requête de Pretoria est motivée par des raisons historiques et politiques, selon les observateurs.

Le parti au pouvoir (ANC, Congrès national africain) soutient depuis longtemps la cause palestinienne, qu’il a associée à la lutte contre l’apartheid. Nelson Mandela avait ainsi affirmé que la liberté de l’Afrique du Sud serait « incomplète sans la liberté des Palestiniens ».

Le président Cyril Ramaphosa a déclaré cette semaine que Nelson Mandela avait inspiré l’action devant la justice internationale. Il a évoqué une « question de principe » : « Le peuple palestinien est bombardé, tué (…). Nous avions le devoir de nous lever et soutenir les Palestiniens. »

Les motivations de Pretoria sont aussi domestiques, selon les analystes. Pour la première fois de son histoire, l’ANC risque de perdre sa majorité parlementaire lors des prochaines élections prévues entre mai et août, dans un contexte socio-économique morose.

L’ANC voit dans ce recours « une base pour retrouver une primauté perdue ces 30 dernières années avec une gouvernance abandonnant peu à peu ses principes », explique Sara Gon, du groupe de réflexion Institute of Race Relations.

L’Afrique du Sud accueille la plus grande communauté juive d’Afrique subsaharienne. Mais le pays compte une population musulmane largement plus importante, dont une partie pourrait voir le recours contre Israël d’un bon œil.

L’Afrique du Sud pourrait aussi gagner du terrain sur la scène internationale avec sa démarche, estime Sara Gon.

Membre des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), Pretoria considère ce groupe comme un contrepoids à l’ordre mondial dominé par les États-Unis et l’Europe. Et Pretoria a activement soutenu l’élargissement du bloc, notamment à l’Iran, grand rival d’Israël.

Israël a juré de « détruire » le Hamas après son attaque d’une ampleur sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre qui a fait environ 1 140 morts, essentiellement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes.

Depuis, les bombardements israéliens ont réduit de grandes parties de la bande de Gaza à l’état de ruines, et ont fait plus de 23 000 morts, majoritairement des femmes et des mineurs, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Les quelque 2,4 millions d’habitants de la bande de Gaza, dont environ 1,9 million ont dû fuir leur foyer selon l’ONU, continuent d’être confrontés à une situation humanitaire désastreuse.

Les décision de la CIJ sont sans appel et juridiquement contraignantes mais elle n’a aucun pouvoir pour les faire appliquer.

Avec AFP

Afrique du Sud: sept criminels présumés brûlés vifs par une foule

Sept criminels présumés ont été arrêtés, ligotés et brûlés vifs par une foule dans un des plus violents townships d’Afrique du Sud, a-t-on appris auprès de la police et des habitants.
Selon le porte-parole de la police, Mavela Masondo, « l’enquête préliminaire indique que les victimes ont été attaquées et brûlées par la foule ». Des renforts de police ont été envoyés sur place.
« Ils ont été poursuivis, attrapés et attachés avant d’être tués. Oui, c’était un collier », a précisé un habitant en référence au « supplice du collier », c’est-à-dire à l’utilisation d’un pneu (ou de cordes) placé autour du cou de la victime, aspergé d’essence avant d’être incendié.
La police « condamne fermement les actes d’autodéfense et le fait de se faire justice, car cela constitue une infraction pénale grave », selon le porte-parole.
L’Afrique du Sud affiche un taux de criminalité parmi les plus élevés du monde. Mais les responsables du township à majorité noire de Diepsloot, une ville de plus de 350.000 habitants au nord de Johannesburg avec de nombreux meurtres et viols, affirment que la ville a été abandonnée par les autorités.
Le pays, qui compte environ 60 millions d’habitants, a enregistré en moyenne 68 meurtres par jour au deuxième trimestre 2023, soit une augmentation de près de 20% par rapport à la même période en 2019.   

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