Sénégal-Turquie : Un Conseil stratégique de haut niveau pour renforcer la coopération

Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Recep Tayyip Erdogan de Turquie ont signé un protocole d’accord établissant un Conseil stratégique de haut niveau entre les deux nations. Cette initiative vise à faire passer le volume des échanges commerciaux de 500 millions à 1 milliard de dollars, renforçant ainsi les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

Le partenariat s’étend à plusieurs secteurs stratégiques, concrétisé par des accords dans les domaines suivants :

  • Agriculture : un accord sur la mécanisation agricole pour moderniser les pratiques et augmenter la productivité des exploitations sénégalaises.
  • Énergie : une coopération pour l’exploitation des hydrocarbures, visant à soutenir la diversification énergétique et à contribuer à l’indépendance énergétique du Sénégal.
  • Défense : renforcement des capacités militaires et échanges en matière de défense pour consolider la sécurité nationale et régionale.
  • Urbanisme : des projets conjoints pour le développement urbain, notamment dans les infrastructures et l’aménagement territorial.
  • Éducation : un partenariat académique entre les institutions de l’enseignement supérieur pour encourager la recherche conjointe, les échanges de savoir et les opportunités pour les étudiants et chercheurs des deux pays.

Ce Conseil stratégique de haut niveau constitue une avancée majeure pour le Sénégal, qui pourra bénéficier de l’expertise turque dans des domaines clés. Ces accords s’inscrivent dans la vision des deux pays de bâtir un partenariat solide, alliant expertise technique et transfert de savoir-faire, afin de dynamiser les secteurs prioritaires de leurs économies.

Violence électorale : la coalition Bunt bi de Dr El Hadji Ibrahima MBOW dénonce et appelle à l’apaisement…

Dans un communiqué paru à notre rédaction, ce jeudi 31 octobre 2024, la liste Bunt bi, dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, dr mbow, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Mbow.

 » Je viens de lire dans la presse que tu as été sauvagement agressé dans le cadre de cette présente campagne électorale. Au nom de la liste citoyenne Bunt bi, je te souhaite un prompt rétablissement et une meilleure santé, mon très cher frère et ami Dr Malick Gackou ainsi que toutes les autres victimes et blessés de ces événements, de quelques bords politiques qu’ils soient, nous exprimons notre compassion et notre solidarité… » a déclaré Dr Mbow, mandataire nationale Bunt bi.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée.

Dr MBOW a terminé son propos par lancer un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Lutte sénégalaise : Pierre Malick Ngom, nouveau Président du CNG

Une nouvelle ère s’ouvre pour la lutte sénégalaise avec la nomination de Pierre Malick Ngom à la présidence du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Désigné par la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, Ngom succède à Ibrahima Sène, alias « Bira », marquant ainsi un tournant dans la gestion de l’arène sénégalaise.

Pierre Malick Ngom, natif de Bof (Diakhao Sine), est bien connu des amateurs de lutte. Ancien arbitre et secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il laisse de côté son sifflet pour prendre les rênes du CNG. Cette nomination met fin à une période de spéculations, où le choix entre différents candidats s’était intensifié au sein de l’arène.

Le soutien massif des lutteurs, en particulier les « VIP », ainsi que l’appui de nombreux arbitres et managers influents, dont l’ancien champion Moustapha Gueye, ont renforcé la position de Ngom face à la gestion controversée des précédentes administrations du CNG. Sa jeunesse et son dynamisme, salués par ses proches, devraient apporter un souffle nouveau à cette institution dont la gestion suscitait de nombreuses critiques.

Ngom, enseignant et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, entame un mandat d’un an, avec des objectifs bien définis par les autorités sportives. Sa vision inclut notamment la modernisation de la lutte sénégalaise et le renforcement de la transparence au sein du CNG, visant ainsi à redorer l’image de l’arène et à répondre aux attentes des passionnés de ce sport emblématique.

Avec Pierre Malick Ngom à la barre, le CNG semble prêt à emprunter la voie du renouveau, offrant à l’arène sénégalaise un cadre de gestion plus en phase avec les aspirations actuelles des acteurs de la lutte.

Saint-Louis : Une digue à Darou pour protéger la ville des débordements du fleuve Sénégal

Face aux crues récurrentes du fleuve Sénégal qui menacent la ville de Saint-Louis, une digue de protection est actuellement en construction dans le quartier de Darou. Ce projet, supervisé par la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA), vise à prévenir les inondations qui touchent régulièrement cette zone sensible du nord du Sénégal, offrant ainsi une protection accrue aux résidents.

La DIRPA a partagé les détails de cette initiative sur le réseau social X (anciennement Twitter), affirmant que cette digue servira de rempart contre les débordements du fleuve. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, s’est rendu récemment sur le site pour inspecter les travaux. Selon lui, Darou représente un « point vulnérable et névralgique », nécessitant des mesures de protection renforcées. « Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour garantir la sécurité de la ville », a assuré le ministre, soulignant l’importance de cet ouvrage pour la préservation de Saint-Louis et de ses habitants.

Outre la construction de cette digue, d’autres initiatives sont menées pour apporter un soutien aux populations touchées par les intempéries. Le mardi 29 octobre, des consultations médicales gratuites ont été organisées dans le village de Khorkadiéré, dans le département de Podor, pour répondre aux besoins sanitaires des sinistrés des récentes inondations. Cette opération, également coordonnée par la DIRPA, vise à offrir un appui médical et moral aux communautés les plus vulnérables, en particulier dans les zones éloignées.

Ce projet de digue s’inscrit dans un ensemble de mesures proactives prises par le gouvernement sénégalais pour renforcer les capacités de résilience de Saint-Louis face aux aléas climatiques. En plus de la protection contre les crues, ces infrastructures visent à stabiliser la région économiquement en réduisant les risques d’inondations dévastatrices, permettant ainsi aux résidents et aux commerçants de la ville de se concentrer sur leurs activités sans craindre des pertes matérielles importantes.

La construction de cette digue à Darou témoigne de l’engagement du Sénégal envers la protection de ses citoyens contre les catastrophes naturelles, tout en consolidant la sécurité et la stabilité dans cette région stratégique.

Justice : l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta libéré

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de police, vient d’être remis en liberté provisoire, comme le rapporte l’une de ses filles présente lors de sa libération. Keïta avait été placé sous mandat de dépôt par le juge du 10e cabinet d’instruction de Dakar le 12 septembre, suite à une arrestation ordonnée par le procureur et exécutée par la Division des investigations criminelles (DIC).

Les poursuites contre lui faisaient suite à une déclaration controversée évoquant une prétendue altercation au sein de la présidence de la République entre le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef du gouvernement, Ousmane Sonko. Accusé de « diffusion de fausses nouvelles », l’ancien commissaire était ainsi détenu depuis plusieurs semaines avant cette libération provisoire.

Ce dénouement marque un tournant dans cette affaire très suivie, qui a suscité de vifs débats sur la liberté d’expression et la responsabilité des responsables publics dans la diffusion de l’information. La famille de Cheikhouna Keïta, qui a activement milité pour sa libération, espère désormais que cette décision du tribunal augure une résolution définitive en faveur de l’ancien commissaire.

Lutte contre l’insécurité : Ndiassane inaugure sa brigade de gendarmerie

Dans le cadre du renforcement de la sécurité et du maillage territorial, le ministre des Forces armées, le Général (2S) Birame Diop, a procédé ce jeudi 31 octobre 2024, à l’inauguration de la brigade de gendarmerie de proximité de Ndiassane. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Général de division Martin Faye, Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, ainsi que de nombreuses autorités locales.

Cet événement a rassemblé un large éventail de participants, dont des représentants des autorités administratives, militaires, religieuses et coutumières de Ndiassane et des villages environnants. Cette inauguration marque une étape importante dans le processus de sécurisation des zones rurales, visant à garantir une présence de proximité de la gendarmerie pour répondre aux besoins de sécurité des populations locales.

L’opérationnalisation de cette brigade témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à protéger les citoyens « en tout temps, en tout lieu et contre toutes formes d’agression », selon le chef de la Direction des relations publiques et de la communication (DCRP) de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Avec cette nouvelle implantation, la gendarmerie de Ndiassane pourra assurer une meilleure couverture sécuritaire dans une zone souvent en proie à des défis sécuritaires, renforçant ainsi la confiance entre les populations et les forces de défense.

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

Projet GTE : Birahime Seck interpelle Cheikh Tidiane Dièye sur la transparence du marché

Ce 31 octobre a marqué le lancement officiel du projet Grand transfert d’eau (GTE) reliant le lac de Guiers à Touba. Cette cérémonie est l’occasion pour le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, d’apporter des précisions sur le choix du type de marché dans ce projet d’envergure.

Sur le réseau social X, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est interrogé sur la transparence de cette démarche. « Nous espérons que le ministère de l’Hydraulique nous dira s’il a opté pour une procédure de gré à gré pour sélectionner Synohydro dans le cadre du projet GTE. Cela ressemble davantage à un camouflage de procédure, ce qui irait à l’encontre des principes de transparence », a-t-il déclaré.

M. Seck précise également avoir consulté le communiqué de la cellule de communication du ministère, qui n’a toutefois pas répondu à sa question centrale : le projet a-t-il été attribué par gré à gré ou par appel d’offres ?

CÉRÉMONIE DE GRADUATION DES ÉTUDIANTS DU MBA INTERNATIONAL : BEM Dakar célèbre ses diplômés à la Sorbonne

Dans le prestigieux amphithéâtre de La Sorbonne, Madické Diop, Président Directeur Général de BEM (Business and Economics Management), a pris part à la cérémonie de graduation des étudiants du MBA International de son institution. Cette occasion solennelle, marquée par la présence des présidents des universités de Paris-Dauphine et de Paris-Sorbonne, a clôturé l’achèvement d’un parcours exigeant pour les diplômés, appelés à devenir des leaders dans le monde des affaires.


Dans son allocution, M. Diop a salué la résilience et la détermination des étudiants, précisant le rôle clé de BEM dans la formation de cadres compétents et socialement responsables. Il a également mis en avant l’importance de la coopération entre BEM et ces institutions prestigieuses, qui contribue à renforcer la qualité des programmes et à enrichir l’expérience internationale des étudiants.


La présence de figures éminentes de l’enseignement supérieur français à cette cérémonie témoigne de la reconnaissance de BEM sur la scène académique internationale. Ce moment symbolique marque un pas supplémentaire vers l’intégration de BEM dans un réseau mondial d’institutions de premier plan, avec un objectif clair : préparer ses étudiants aux défis de demain et leur donner les outils pour impacter positivement leurs communautés et le monde des affaires.


Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°311 – du 31/10/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY LIBRE : LA CAMPAGNE EST LANCÉE !
🔴 « PAYS EN RUINE », SELON LE PM : ET…LE SÉNÉGAL EMPRUNTE 181 MILLIARDS F CFA

🔴 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE / PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À DÉCROCHER L’ARGENT : AWA CHEIKH MBAYE ENTRE DANS L’HISTOIRE
🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – NON ASSISTANCE AUX PERSONNES ARRÊTÉES : IBRAHIMA CISS RÉFUTE LES ACCUSATIONS

La réplique salée de Me Abdy Nar Ndiaye à Barthélémy Dias : « Je ne réponds pas à un cadavre politique… »

Droit dans ses bottes,la tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu,Barthélémy Dias s’est prononcé sur l’affaire dite Abass Fall. Rappelant ainsi que ce dernier aurait appelé à la violence et refusé par deux fois de déferrer à la convocation des gendarmes de la Section de recherche.


Interpellé sur la plainte de Me Abdy Nar Ndiaye à son encontre, Barthélémy Dias a prestement éclipsé ce nom et ajouté qu’il n’a point besoin de connaitre quelqu’un qui ne signifie rien dans ce pays.


Mais il n’en fallait pas plus pour que Me Abdy Nar Ndiaye sonne la riposte. Il défie à son tour Barthélémy Dias de lui sortir un seul diplôme qu’il aurait eu ou d’avoir réussi à un concours digne de ce nom.


Pire encore,il fait savoir à Barthélémy Dias qu’il n’est pas un criminel de la République à son image. Qu’il ne répond point à un cadavre politique et à un criminel de la République. Et pour boucler la boucle, il le fait savoir que toute promotion dont il se targue d’avoir aujourd’hui relève tout simplement de la politique.

Réaction de Barthélémy Dias après la relaxe de Bougane Gueye : « On ne pouvait entendre un autre verdict ! »

Devant les journalistes, devant le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Samm Sa Kaddù », a exprimé sa satisfaction suite à la relaxe de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Gueum Sa Bopp ».

« On ne pouvait entendre un autre verdict ! Imaginez un dossier qui n’avait même pas besoin d’être plaidé au niveau du tribunal. Les gendarmes ont tous plaidé à décharge alors que c’est eux qui ont arrêté Bougane Gueye Dany. Vous comprendrez aisément que la plaidoirie du procureur ne relevait que d’une dictée qui lui avait été transmise pour amuser la galerie », a-t-il déclaré. Barthélémy Dias a ainsi souligné l’absence de fondement solide dans les accusations portées contre son camarade de coalition.

Il a également souligné que l’arrestation de Bougane avait retardé le lancement de la campagne de leur coalition. « La campagne de la coalition ‘Samm Sa Kaddù’ a été retardée par l’arrestation de Bougane, mais aussi par l’incendie de notre siège. Cependant, dès demain, nous serons sur le terrain, car nous allons passer la nuit à Tamba », a-t-il affirmé, réaffirmant l’engagement de la coalition à intensifier ses activités électorales malgré les obstacles rencontrés.

La déclaration de Barthélémy Dias met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et souligne le soutien indéfectible des membres de la coalition à l’égard de Bougane Gueye, tout en appelant à une mobilisation rapide pour compenser le temps perdu dans leur campagne.

Procès Bougane Gueye Dany : un mois avec sursis et 100 000 F CFA d’amende

Le verdict est tombé au tribunal de grande instance de Tambacounda : Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA. Cette décision vient clore un procès tendu, marqué par des échanges houleux entre la défense et le parquet.

Bouagane Gueye Dany avait été poursuivi pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À l’audience, ses avocats, dont l’ancien Garde des Sceaux Me Amadou Sall, ont vigoureusement contesté les accusations, dénonçant une restriction du droit de leur client à s’exprimer pleinement. Malgré ces protestations, le tribunal a finalement prononcé une peine avec sursis, une décision saluée par les partisans du leader politique.

Cette condamnation, bien que relativement clémente, pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Bougane Gueye Dany, notamment à l’approche des échéances électorales. Pour ses avocats, cette issue judiciaire reste injuste, mais elle permet à leur client de conserver sa liberté.

Descente policière à Yoff et aux Maristes : sept trafiquants arrêtés avec 454 millions de F CFA en faux billets et 50 kg de chanvre indien

La Division des investigations criminelles (DIC), via son Groupe de recherches et d’interpellation (GRI), a frappé un grand coup en procédant à l’arrestation de sept individus impliqués dans un vaste réseau de trafic de faux billets et de drogue à Yoff et aux Maristes. L’opération, menée sous la supervision du commissaire Mouhamed Guèye, chef de la DCRP, a permis de saisir 454 millions de F CFA en faux billets ainsi que 50 kg de chanvre indien.

Tout a commencé par un renseignement signalant la présence d’un réseau de trafic de chanvre indien opérant à Yoff. Une surveillance discrète a alors été mise en place, conduisant à une descente nocturne les 22 et 23 octobre 2024. Les agents de la DIC ont ainsi intercepté quatre individus, E. Fall, F. Sané, I. Ndiaye et A. Diop, en possession de 50 kg de chanvre indien. Les trafiquants ont avoué, lors de leur interrogatoire, avoir réceptionné la drogue par voie maritime le 19 octobre.

Dans la même nuit, une seconde opération a été menée dans le quartier des Maristes. Cette fois, les agents ont arrêté trois autres individus : L. Wade, S. Diop et M. Traoré. L. Wade a été pris avec 750 000 dollars en faux billets, équivalant à 454 millions de F CFA. Wade a expliqué que cette somme appartenait à S. Diop, qui a confirmé les faits. M. Traoré, quant à lui, détenait un flacon de chanvre indien.

Les sept individus ont été placés en garde à vue et sont poursuivis pour trafic de drogue et falsification de signes monétaires. Cette opération marque un coup de filet important dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité financière, renforçant ainsi les efforts des autorités pour sécuriser les quartiers de Dakar.

Découverte macabre sur la plage de Malika : un corps retrouvé sans vie

Un corps sans vie a été retrouvé sur la plage de Malika, ce mercredi 30 octobre 2024. D’après les premières informations rapportées par People 221, le corps aurait été rejeté par les vagues sur cette plage connue pour ses risques de noyade, malgré l’interdiction officielle de baignade.

Les forces de police et les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour procéder aux premières constatations et à l’évacuation de la dépouille. Si les circonstances de ce décès restent à déterminer, les autorités enquêtent activement pour identifier la victime et comprendre les causes exactes de ce drame.

Les incidents de noyade sont malheureusement fréquents à Malika, malgré les mesures d’interdiction, et les autorités appellent régulièrement à la prudence. Plus de détails sur cette affaire seront communiqués dans les prochaines heures.

Le Sénégal lève 300 millions de dollars pour consolider son budget 2024

Pour assurer l’exécution de son budget 2024, le Sénégal a mobilisé une somme de 300 millions de dollars, soit 181,9 milliards FCFA, sur le marché financier international. Cette levée de fonds intervient à un moment stratégique, marquant la confiance renouvelée des investisseurs étrangers envers la gestion financière et la vision de développement du pays. L’annonce a été faite par le ministère des Finances et du Budget, qui se félicite du succès de cette opération.

Le ministère, dirigé par Cheikh Diba, a précisé que ce financement répond à une nécessité pressante, liée au report des décaissements prévus par le Fonds Monétaire International (FMI). L’audit préliminaire des finances publiques a révélé des besoins de financement importants, conduisant à cette levée de fonds, laquelle s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de gouvernance prônée par les autorités sénégalaises, axée sur la transparence et la rigueur financière.

Dans son communiqué, le ministère a souligné que cette levée de fonds, souscrite intégralement par la banque américaine JP Morgan, est le fruit d’un placement privé sous forme de réouverture des titres obligataires du Sénégal émis en juin 2024. Ces titres, arrivant à échéance en 2031, offrent au Sénégal un taux d’intérêt de 6,33 %, assorti d’une couverture contre les fluctuations du dollar. Ce dispositif de couverture réduit les risques de change grâce à la parité stable entre le franc CFA et l’euro, permettant ainsi au Sénégal de sécuriser son service de la dette.

Cette opération de financement consolide la position du Sénégal comme un acteur crédible et fiable auprès des investisseurs internationaux. Elle s’inscrit aussi dans les nouvelles orientations économiques du pays, résumées dans le programme « Sénégal 2050 », qui vise à renforcer la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

Avec cette dernière levée de fonds pour 2024, le Sénégal affiche sa détermination à maintenir le cap sur ses objectifs de développement et de modernisation de son économie, tout en mobilisant les ressources nécessaires pour assurer un financement solide et durable de ses projets.

Procès du leader de Guem Sa Bopp : le parquet réclame 3 mois de prison ferme et une amende de 500 000 FCFA

Le procès du leader du mouvement Guem Sa Bopp se poursuit au Tribunal de grande instance de Tambacounda, marquant une étape cruciale dans le processus judiciaire engagé contre le responsable politique. Après les interventions des avocats de la défense, c’est au tour du parquet de prendre la parole et de formuler ses réquisitions. Le procureur a demandé une peine de trois mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 500 000 francs CFA, estimant que l’accusé est coupable des faits qui lui sont reprochés.

Selon notre correspondant sur place, le procureur a justifié sa demande de peine en insistant sur la gravité des accusations portées contre ce membre de la coalition Sam Sa Kaddù. « Le prévenu est responsable de ses actes et doit être sanctionné à la hauteur de ses fautes », a-t-il déclaré lors de son réquisitoire, réaffirmant ainsi la volonté du parquet de voir appliquer une peine exemplaire.

La défense, de son côté, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le parcours et les engagements de l’accusé, tout en remettant en question certains éléments du dossier. Malgré ces arguments, le parquet semble déterminé à obtenir une condamnation qui, selon lui, serait proportionnelle aux faits.

Le juge devrait rendre son verdict sous peu, après avoir délibéré sur l’ensemble des éléments présentés lors de ce procès. Ce jugement sera particulièrement attendu, non seulement par les partisans du leader de Guem Sa Bopp, mais également par les acteurs politiques locaux qui suivent de près cette affaire emblématique.

Le verdict marquera une étape importante dans le parcours judiciaire de ce leader, ainsi que dans l’évolution des débats autour de la responsabilité des dirigeants politiques face aux accusations portées contre eux.

Accusations de provocation au procès de Bougane : Me Amadou Sall hausse le ton face au procureur

Le procès de Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp, s’est tendu au tribunal de grande instance de Tambacounda lorsque son avocat, Me Amadou Sall, a vivement dénoncé l’attitude du substitut du procureur. Le célèbre avocat et ancien Garde des Sceaux a réagi avec véhémence, estimant que son client n’était pas autorisé à s’exprimer librement en raison des interventions répétées du procureur.

Agacé par ce qu’il perçoit comme une tentative de troubler l’audience, Me Amadou Sall s’est tourné vers le président du tribunal en ces termes : « Pourquoi, il ne lui laisse pas s’exprimer ? Le procureur nous provoque. Il exagère ! Il doit savoir que nous ne sommes pas des enfants. J’ai fait plus de 40 ans de barreau. Qu’il arrête de nous prendre pour des bambins. »

Ces propos, révélant une colère inhabituelle chez cet avocat d’expérience, illustrent la tension grandissante autour de l’affaire. « C’est parce qu’il n’a pas d’arguments qu’il ne cesse de troubler », a-t-il ajouté, avant de s’adresser directement au parquet : « Vous voulez l’incident, vous l’aurez ! Je suis très poli d’habitude mais là, je suis à bout. »

Cette altercation a mené à une brève suspension de l’audience pour calmer les esprits. À la reprise, le ton s’est adouci grâce à l’intervention de Me El Hadji Diouf, un autre avocat de la défense, qui a tenté de dissiper les tensions.

Cet épisode souligne l’intensité et la sensibilité des débats autour de ce procès très suivi. L’audience a repris avec l’audition des témoins, mais l’incident met en lumière les enjeux et la détermination de la défense à garantir que Bougane Guèye Dany bénéficie d’une procédure équitable.

Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l’État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)

Le président Bassirou Diomaye Faye a clôturé son séjour en Arabie Saoudite par l’accomplissement du petit pèlerinage, communément appelé la Oumrah, à La Mecque. Dans un message posté sur sa page X, il a partagé son émotion et son engagement spirituel : « J’ai eu l’immense privilège d’accomplir la Omra à la Mecque, un moment de recueillement et de prière pour la paix, la prospérité et l’unité de notre nation. Que Dieu bénisse le Sénégal et guide nos pas vers un avenir de solidarité, de fraternité et de succès pour tous. »

Cette étape spirituelle marque la fin d’une visite chargée pour le chef de l’État. Avant la Oumrah, Bassirou Diomaye Faye a pris part au Forum Future Investissement Initiative (FII) à Riyad, le 28 octobre 2024. Lors de ce panel sur le développement de l’Afrique, il a abordé les enjeux économiques et les pistes de coopération pour soutenir la croissance du continent. Par ailleurs, le président Faye a été reçu en audience par le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, avec qui il a discuté du Projet Vision Sénégal 2050.

Le projet Vision Sénégal 2050, exposé par le président Faye, vise à transformer l’économie sénégalaise et à favoriser un développement inclusif et durable pour les prochaines décennies. Cette rencontre a permis de renforcer les liens diplomatiques entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, en envisageant des partenariats stratégiques pour soutenir les ambitions de chaque nation.

La visite officielle de Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite et l’accomplissement de la Oumrah témoignent d’un engagement à la fois pour le développement du Sénégal et pour la préservation de ses valeurs spirituelles.

Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°310 – du 30/10/2024

🔴 PROCÈS DE BOUGANE GUEYE DANY : TAMBA RETIENT SON SOUFFLE !
🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE : 150 MIGRANTS PORTÉS DISPARUS DANS L’ATLANTIQUE

🔴 RUGBY À VII DAMES : LA SÉNÉGALAISE BINETA SÈNE SIFFLERA À LA CAN
🔴 DIAMNIADIO / ASC MANKOO : IBRAHIMA CISS AURAIT INCRIMINÉ LES PERSONNES ARRÊTÉES, SELON MANSOR SAMBA

Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

Tensions à Kaolack : Ansoumana Dione face à une enquête après son limogeage de la Direction de l’action sociale

La situation à Kaolack se complique pour Ansoumana Dione, ancien directeur de l’action sociale, récemment limogé de son poste après avoir émis des remarques critiques à l’égard du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy. Ce limogeage, considéré comme une sanction disciplinaire, ne semble pas être la fin de ses problèmes. En effet, Dione a révélé dans un communiqué qu’il a été confronté à une intervention inattendue des gendarmes, qui ont débarqué au centre qu’il dirige pour les malades mentaux.

D’après les informations fournies par Dione, c’est le gouverneur de Kaolack qui a ordonné l’envoi de ces gendarmes, sur instruction directe du ministre Ibrahima Sy. Ce groupe, composé d’une dizaine d’agents, s’est présenté au centre avec des questions sur son fonctionnement et son historique. « J’ai répondu avec exactitude à toutes les interrogations concernant la structure qui relève de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM) », a-t-il expliqué.

À l’issue de cet interrogatoire, Dione a reçu une convocation pour se rendre à la brigade de recherches de Kaolack à 17 h le même jour. Il a exprimé son indignation face à cette situation, affirmant que cette démarche du ministre Ibrahima Sy constitue une atteinte à la gestion des structures privées qui ne dépendent pas directement de son ministère. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale de cette convocation », a-t-il déclaré, soulignant les tensions qui entourent cette affaire.

Cette intervention des gendarmes et le limogeage de Dione soulèvent des questions sur la manière dont le ministère de la Santé gère ses relations avec les organisations privées et les critiques qui peuvent émaner de ces dernières. Le climat actuel à Kaolack est marqué par un sentiment d’inquiétude et de méfiance, non seulement au sein de l’ASSAMM, mais également parmi les acteurs de la santé mentale dans la région.

Le ministre Ibrahima Sy, en donnant des instructions pour enquêter sur une structure qui lui échappe, semble envoyer un message fort sur la nécessité d’un contrôle accru des institutions œuvrant dans le domaine de la santé. Cependant, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de museler les voix critiques et de réduire au silence ceux qui osent s’opposer aux décisions ministérielles.

La situation reste donc tendue, et beaucoup se demandent quel sera l’impact de cette enquête sur le travail de l’ASSAMM et sur la santé mentale des malades qui dépendent de ces services. Dione, pour sa part, reste déterminé à défendre son intégrité et celle de l’organisation qu’il a dirigée. La suite des événements pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage de la santé mentale au Sénégal, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’efficacité des services de santé sont plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

Affaire Ameth Ndoye : Le policier impliqué sera présenté au procureur ce mercredi

Des développements importants interviennent dans l’affaire Ameth Ndoye, le chroniqueur de Sen TV : le policier accusé d’avoir délivré une attestation au journaliste controversé a été identifié et sévèrement sanctionné par sa hiérarchie. Selon les informations, cet agent sera déféré demain mercredi devant le tribunal de grande instance de Dakar, sauf contretemps de dernière minute.

L’agent sanctionné a écopé d’une peine de quelques jours d’arrêt de rigueur, qu’il est actuellement en train de purger, en attendant son transfert au parquet. Cette mesure disciplinaire reflète la volonté des autorités d’appliquer une politique de tolérance zéro face aux dérives internes au sein de la police.

L’affaire a suscité une vive réaction de la part de la police nationale, déclenchant une enquête au commissariat de la Médina sous les directives de la haute hiérarchie. Avec cette affaire, la police sénégalaise réitère son engagement de ne pas couvrir les fautes commises dans ses rangs, affirmant qu’« aucune protection ne sera accordée aux agents contrevenants. »

Le policier mis en cause pourrait également être incarcéré aux côtés d’Ameth Ndoye, en fonction de l’issue de son entretien avec le procureur de la République.

Université du Sine Saloum : les enseignants dénoncent des conditions d’apprentissage précaires et un avenir incertain

La reprise des cours en octobre 2024 à l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (Ussein) est gravement menacée par une situation d’infrastructures vétustes et inadéquates. À travers un communiqué incisif, la coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de l’Ussein alerte sur les conditions désastreuses dans lesquelles se déroulent les activités pédagogiques sur les campus de Kaolack, Fatick et Kaffrine. Ces trois campus souffrent de problèmes persistants : bâtiments délabrés à Fatick, locaux inondés et envahis de mauvaises herbes à Kaolack, et installations publiques réquisitionnées par l’administration à Kaffrine.

Depuis février 2019, l’Ussein fonctionne dans des locaux prêtés, composés d’anciens bâtiments administratifs ou scolaires. Mais avec le nombre d’étudiants passant de 1 500 à 7 000 en six ans, ces espaces sont devenus inadaptés. La coordination du Saes-Ussein décrit un cadre qui compromet non seulement l’apprentissage mais également la sécurité des étudiants et du personnel. « La résilience des enseignants pour maintenir les cours dans ces conditions précaires semble endormir les autorités », peut-on lire dans le communiqué, où il est rappelé que le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, avait promis en mai 2024 que les nouvelles infrastructures seraient prêtes pour octobre. Or, six mois après, les travaux semblent toujours au point mort.

Cette inaction des autorités laisse entrevoir un avenir académique incertain. « Au démarrage de chaque année académique, le personnel se bat dans des conditions difficiles pour dérouler les enseignements dans des locaux éparpillés dans les villes, certains menaçant même de s’effondrer », déplore le syndicat, qui exhorte le gouvernement à intervenir d’urgence pour répondre à leurs doléances. Selon le Saes-Ussein, des visites de diagnostic effectuées par des services assermentés de l’État ont confirmé l’état critique des infrastructures d’emprunt de l’Ussein.

Alors que la rentrée approche, le personnel enseignant craint un retard ou même une suspension des cours si rien n’est fait pour améliorer les conditions actuelles. La coordination Saes-Ussein rappelle que l’éducation de milliers de jeunes Sénégalais est en jeu et appelle les autorités à prendre des mesures concrètes pour assurer la pérennité de l’université.

Quand les faux policiers traquent les faux permis : un réseau de faussaires démantelé à Tivaouane-Peulh

La police de Yeumbeul-Sud a récemment mis un terme à une opération de contrefaçon inédite qui s’étendait dans la région de Tivaouane-Peulh. L’affaire a débuté comme une enquête ordinaire sur des accusations de harcèlement, mais elle a révélé l’existence d’un réseau bien organisé de faussaires, incluant un infographiste spécialisé dans la création de faux documents. Ces derniers incluaient des permis de conduire, des attestations, et même des cartes de presse, comme le rapporte L’Observateur.

Le cerveau de ce réseau est un certain Ousmane Mb, un infographiste de longue date au service d’une entreprise à Tivaouane-Peulh. Ce dernier aurait usé de ses talents pour concevoir des documents falsifiés à la demande de clients variés. Parmi eux, Bara S., qui recherchait un permis de conduire contrefait pour la somme de 240 000 FCFA. Cependant, le document en question était si mal réalisé qu’il a aussitôt éveillé les soupçons de Bara, qui a fait appel à deux complices, Mamadou C. et Amadou D., pour le “venger”. Ces derniers ont décidé de se faire passer pour des policiers et ont alors tenté de mettre la pression sur Moro S., l’intermédiaire qui avait facilité le contact avec l’infographiste.

Pris de panique, Moro S. a déposé une plainte au commissariat de Yeumbeul-Sud, non sans conséquences. En creusant davantage, la police a révélé l’existence du réseau de contrefaçon et a identifié les complices ainsi que l’infographiste en question. Le commanditaire de la manœuvre, Bara S., a fini par avouer son rôle dans cette opération de contrefaçon, soulignant son mécontentement quant à la mauvaise qualité du faux permis.

La police a rapidement orienté son enquête vers Tivaouane-Peulh, où les agents ont surpris Ousmane Mb en possession d’un véritable arsenal de faux documents : des cartes professionnelles, des permis de conduire, des faux documents de voyage, et des cartes de presse vierges prêtes à être personnalisées. Face à ces preuves accablantes, Ousmane a avoué son implication et a révélé qu’il agissait sous commande depuis plusieurs années, fabriquant divers documents pour des clients cherchant à contourner les règles.

Ce coup de filet des policiers de Yeumbeul-Sud met en lumière une réalité préoccupante : un réseau de faussaires opérant impunément et allant jusqu’à créer des faux policiers pour traquer de faux documents. Cette opération souligne aussi le travail acharné des forces de l’ordre, qui ont su démanteler une organisation complexe et ramener un peu de lumière sur une région affectée par la contrefaçon.

La coalition « Senegaal Kesé » réagit aux propos d’Abass Fall : « Les mêmes mots pour les mêmes maux ! »

Dans une déclaration ferme, la coalition « Senegaal Kesé » a dénoncé les récents propos d’Abass Fall, tête de liste du Pastef à Dakar, qui avait appelé à « amener toutes les armes » lors de la campagne législative. Thierno Alassane Sall, président de La République des Valeurs/Réewum Ngor, a qualifié ces paroles d’« inacceptables et inexcusables », estimant qu’elles rappellent de manière inquiétante les propos tenus par le leader de Pastef peu avant son arrestation.

Pour Sall et ses camarades, cet appel constitue une manipulation dangereuse de la jeunesse sénégalaise et détourne le débat politique de sa véritable finalité. « La seule arme légitime à brandir est celle des urnes. Chaque vie compte, et c’est à travers un dialogue respectueux, même dans la divergence, que nous pouvons bâtir un Sénégal plus fort », ont-ils martelé.

La coalition a souligné la nécessité de transmettre des valeurs de dignité et de respect envers la constitution et le peuple sénégalais, en insistant sur l’importance d’éduquer la jeunesse pour l’avenir du pays. La tête de liste nationale de « Senegaal Kesé » a ajouté que la force et la résilience du peuple sénégalais devaient être orientées vers la construction d’un futur commun empreint de respect et de paix.

Cette prise de position intervient alors que la campagne électorale connaît des moments de tension, rappelant l’enjeu de maintenir un débat constructif pour garantir un processus électoral serein.

Attaque du siège de Taxawu Sénégal : la police de Dieuppeul mène l’enquête après une attaque audacieuse

Dans un climat de tensions électorales grandissantes, le siège de la coalition Taxawu Sénégal, situé à Sacré-Cœur-2, a été la cible d’une attaque nocturne orchestrée par une dizaine de jeunes armés de cocktails Molotov. L’incident s’est produit le lundi 28 octobre, plongeant la permanence dans le chaos.

Les assaillants, capturés par les caméras de surveillance, ont fait irruption soudainement. Après avoir causé d’importants dégâts aux véhicules stationnés devant le siège, ils ont allumé un incendie. Sur place, le vigile principal et quatre gardes rapprochés dormaient et n’ont pu que constater l’ampleur des dommages après le raid. Les policiers de Dieuppeul, alertés peu après 5h du matin, se sont rendus rapidement sur les lieux aux côtés des sapeurs-pompiers, qui ont réussi à contenir les flammes menaçant le premier étage du bâtiment.

Les premières constatations montrent des dégâts importants, notamment dans deux bureaux où des t-shirts de la coalition « Samm sa kaddu » et des flyers ont été retrouvés. Selon des témoignages recueillis auprès des vigiles, les assaillants auraient utilisé des cocktails Molotov avant de prendre la fuite à pied, laissant derrière eux un véhicule endommagé par des projectiles.

Cet incident survient dans un contexte tendu, quelques heures seulement après des affrontements entre partisans de différentes coalitions autour du siège de Taxawu Sénégal, nécessitant une intervention policière pour disperser les groupes.

Alors que les élections approchent, la montée des tensions entre factions politiques devient préoccupante. La police de Dieuppeul a intensifié ses efforts pour identifier les assaillants et faire la lumière sur cette attaque. En plus d’évaluer l’impact de cette escalade de violence sur le processus électoral, les autorités de sécurité souhaitent prendre des mesures afin de garantir un climat apaisé pour le reste de la campagne.

Campagne législative à Mbour : Ousmane Sonko plaide pour une renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne

Lors du deuxième jour de campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko, chef de file du parti Pastef, a choisi Mbour, un haut lieu de la pêche sénégalaise, pour aborder la question cruciale des accords de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne. Devant une foule majoritairement composée de jeunes pêcheurs, Sonko a partagé la vision de Bassirou Diomaye Faye, président de la République et membre de Pastef, pour une gestion stratégique et durable de ce secteur essentiel à l’économie sénégalaise.

Ousmane Sonko a mis en lumière les failles des accords actuels avec l’Union européenne, qui, selon lui, ne servent pas les intérêts des pêcheurs sénégalais et de l’économie locale. « Ces accords ne sont pas favorables au Sénégal », a-t-il affirmé, rappelant que le président Faye, dès le début de son mandat, avait pris les devants en rencontrant le représentant de l’Union européenne à Dakar pour poser les bases d’une renégociation nécessaire des termes de coopération. À quelques semaines de l’expiration des accords actuels, Sonko a souligné que le gouvernement entendait œuvrer pour des conditions plus justes, visant à privilégier le Sénégal dans l’exploitation de ses ressources maritimes.

Le responsable de Pastef a insisté sur l’importance de sécuriser un nouvel accord garantissant au moins 80 % d’avantages pour le Sénégal, estimant que les ressources halieutiques du pays doivent bénéficier aux Sénégalais en priorité. En ce sens, il a salué les premières initiatives de transparence de l’administration en place, qui a publié pour la première fois en six mois une liste exhaustive des navires, sénégalais et étrangers, exploitant les eaux nationales. Cet effort vise à mieux encadrer les activités de pêche et à préserver les stocks de poissons pour les générations futures.

Face aux jeunes pêcheurs de Mbour, Sonko a évoqué la nécessité de renforcer la souveraineté économique dans le secteur de la pêche, en garantissant des débouchés durables et en créant de meilleures conditions de travail pour les travailleurs locaux. « Il est temps de valoriser notre richesse maritime pour qu’elle profite aux Sénégalais d’abord », a-t-il insisté, en appelant les jeunes à voir leur avenir dans leur pays, fort d’une nouvelle politique maritime centrée sur leurs besoins et leur avenir.

Dans un contexte où la campagne législative s’intensifie, cette prise de position sur les accords de pêche avec l’Union européenne s’inscrit dans la volonté de Pastef de promouvoir les intérêts nationaux dans les négociations internationales. La démarche reflète l’ambition du parti de prioriser la souveraineté économique et de faire de la pêche un pilier du développement local, au bénéfice des communautés sénégalaises qui en dépendent.

Ameth Ndoye en détention : le chroniqueur de la Sen TV sous mandat de dépôt

Le chroniqueur Ameth Ndoye, visage bien connu de la Sen TV, a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur de la République auprès du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Cette décision marque sa première nuit en détention, une nouvelle qui a été confirmée par des sources proches de Seneweb.

Le chroniqueur fait face à plusieurs chefs d’accusation. Déféré par la brigade territoriale de Sébikotane pour défaut de permis de conduire, Ameth Ndoye est également accusé de faux et usage de faux. Hier, alors qu’il avait été présenté devant le procureur, il a fait l’objet d’un retour de parquet, reportant ainsi la prise de décision jusqu’à ce jour.

Son cas sera finalement jugé en flagrant délit le lundi 4 novembre prochain. D’ici là, il demeure en détention, sous la supervision des autorités judiciaires sénégalaises.

Face à ces accusations, Ameth Ndoye peut compter sur un soutien juridique de taille. Un pool d’avocats, composé de Me El Hadji Diouf, Me Aboubacry Barro et Me El Hadji Amadou Sall, assurera sa défense. Cette équipe, composée de figures juridiques bien connues du public sénégalais, devrait plaider pour les droits du chroniqueur et tenter de contrer les accusations portées contre lui.

L’affaire Ameth Ndoye attire l’attention, d’autant plus que le chroniqueur est une personnalité médiatique visible. Reste à voir si le procès de novembre apportera plus de clarté sur les circonstances de l’arrestation et sur les charges auxquelles il doit répondre. Les partisans du chroniqueur espèrent que son équipe d’avocats saura le défendre efficacement dans cette situation complexe.

Sénégal – Arabie Saoudite : vers un partenariat stratégique renforcé après un entretien entre le Président Diomaye et le Prince héritier saoudien

Dans le cadre du renforcement des liens entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, le Président sénégalais a eu un entretien cordial et fructueux avec Son Altesse Royale Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, Prince héritier et Président du Conseil des ministres d’Arabie Saoudite. Cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des deux nations de renforcer une coopération déjà solide et historique.

Les discussions ont porté sur des axes stratégiques essentiels pour les deux pays, notamment dans les domaines de l’investissement, de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et du numérique. En convenant de hisser leur partenariat à un niveau supérieur, les deux dirigeants affichent une ambition commune : bâtir une coopération qui contribue activement au développement économique et à la prospérité des deux nations.

Cet engagement marque une nouvelle étape dans les relations sénégalo-saoudiennes, avec une vision de partenariat stratégique visant à répondre aux défis économiques actuels et à créer de nouvelles opportunités d’investissement et de développement dans des secteurs clés pour les deux pays.

NOTE RECTIFICATIVE

Suite à une notification de l’auteure de L’idée de la Casamance autonome, Le Dakarois informe ses lecteurs qu’une erreur s’est glissée dans l’illustration de notre article, disponible sur ce lien

https://ledakarois.sn/livre-sur-lidee-de-la-casamance-autonome-karthala-annule-la-seance-de-dedicace/.

La photo utilisée pour illustrer l’article, empruntée auprès de nos confrères du Quotidien, ne représente pas l’auteure.
Pour des raisons de sécurité, la véritable photo de Mme Séverine Awenengo Dalberto ne sera pas publiée.
Le Dakarois présente ses sincères excuses à la personne apparaissant par erreur dans cette illustration et encourage le maintien de la cohésion nationale ainsi que de la liberté d’opinion dans le débat public.

Clarification : aucune convocation reçue, la campagne continue dans la sérénité

Face à des rumeurs persistantes dans la presse et sur les réseaux sociaux affirmant qu’il aurait reçu une convocation, le candidat tient à apporter une mise au point. Il affirme qu’à ce jour, aucune convocation ne lui a été adressée et assure poursuivre sa campagne dans le calme et la sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises.

Dans un communiqué, le candidat a invité ses militants et sympathisants à ignorer les rumeurs et à continuer leur mobilisation dans le respect et le patriotisme, valeurs qui sont, selon lui, au cœur de leur ADN politique. “Je poursuis ma campagne avec sérénité, en parfaite communion avec les Dakarois et Dakaroises. J’invite les militants et sympathisants à maintenir la belle mobilisation déjà entamée, dans le calme, la sérénité et, surtout, dans le patriotisme”, a-t-il déclaré.

Cet appel à l’apaisement vise à tempérer les tensions et à recentrer l’attention sur les objectifs de la campagne. En insistant sur la sérénité et le patriotisme, le candidat semble vouloir consolider l’unité de ses partisans et éviter toute escalade de tensions alors que l’échéance électorale se rapproche.

Ainsi, malgré les informations contradictoires, le candidat et son équipe se disent déterminés à poursuivre la mobilisation et à rester concentrés sur leurs priorités de campagne.

Crise au Port de Dakar : Waly Diouf Bodian sous pression après le licenciement de trois employés, les syndicats se mobilisent

La tension monte au Port autonome de Dakar, où le Directeur général, Waly Diouf Bodian, se retrouve dans la tourmente après le licenciement de trois employés. Ces derniers, également syndicalistes, ont été renvoyés pour avoir diffusé un statut WhatsApp critiquant la gestion du DG. Cette décision, qui s’ajoute à la suspension de centaines de contrats, a enflammé l’intersyndicale, déjà en conflit avec la direction pour sa gouvernance.

Le motif de leur licenciement réside dans un statut WhatsApp partagé par les syndicalistes, qui montrait une capture d’écran de la photo de Waly Diouf Bodian, accompagnée d’une allégation selon laquelle il aurait accordé un contrat de 24 millions de francs CFA à l’un de ses proches. Ces accusations, bien que non prouvées, ont conduit la direction à convoquer les trois employés pour une audition disciplinaire, conclue par leur licenciement. La mesure a provoqué un choc au sein des équipes, perçu comme une atteinte à la liberté d’expression.

L’intersyndicale a réagi avec force, dénonçant dans un communiqué une « gestion autoritaire et abusive » du port par son Directeur général. Elle reproche à ce dernier des pratiques contraires aux droits des travailleurs et souligne que la gestion actuelle entraîne une chute du trafic de 14 %, mettant en péril l’économie nationale. Les syndicats réclament désormais le départ de Waly Diouf Bodian et ont saisi l’Inspection du travail pour tenter de mettre fin à cette crise.

La situation au Port autonome de Dakar met ainsi en lumière une confrontation directe entre direction et salariés, menaçant le fonctionnement et la compétitivité de l’un des poumons économiques du Sénégal.

Retour incertain de Macky Sall : que cache sa décision de rester à l’étranger ?

Alors que son retour au Sénégal était attendu pour jeudi prochain, Macky Sall vient d’annoncer qu’il n’est pas encore prêt à rentrer au pays. Dans une interview accordée à RFI Fulbe, l’ancien président sénégalais a expliqué que “le retour au Sénégal n’est pas à l’ordre du jour pour le moment”, un message qui risque de décevoir ses nombreux partisans impatients de le revoir sur le terrain.

Macky Sall a justifié sa décision en évoquant une forme de tradition dans la transition politique. Selon lui, “quand un président est méprisé au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs de bien dérouler”. Son choix de rester en retrait s’inscrit donc dans cette logique de respect pour le processus de succession politique.

Une pression de ses alliés pour revenir en politique

Si Macky Sall reste à distance, il n’ignore pas pour autant la situation politique au Sénégal. Ses alliés l’ont exhorté à revenir pour diriger la liste de la coalition Takku Wallu lors des prochaines élections. Dans son interview, il a exprimé une certaine inquiétude quant à la gestion du nouveau régime, qui, selon lui, n’aurait pas apporté de réels changements sept mois après son arrivée au pouvoir : “Nous avons peur que si rien n’est fait, cela devienne difficile pour les Sénégalais”, a-t-il affirmé, laissant entendre qu’il pourrait éventuellement reprendre un rôle actif pour aider à redresser la situation du pays.

Face à la transhumance politique, une réaction mesurée

Macky Sall a aussi abordé la transhumance de certains cadres de son parti, l’Alliance pour la République (APR), vers le Pastef d’Ousmane Sonko, un phénomène qui fait couler beaucoup d’encre au Sénégal. Sans se montrer alarmé, il a affirmé ne pas être surpris par ces défections, tout en minimisant leur impact : “Cela pourrait peut-être créer une situation de découragement, mais je ne pense pas que cela puisse affecter nos activités politiques”, a-t-il déclaré. En restant confiant, Macky Sall a insisté sur le fait que le choix final appartient aux électeurs sénégalais.

Une campagne à distance pour Macky Sall, contrairement à Ousmane Sonko

Bien que tête de liste de la coalition Takku Wallu, Macky Sall a opté pour une approche de campagne éloignée, en contraste avec celle d’Ousmane Sonko, qui parcourt activement les régions du Sénégal pour mobiliser les électeurs. Depuis le Maroc, où il est actuellement établi, Macky Sall privilégie les réseaux sociaux et les appels téléphoniques pour mener campagne.

Ce choix stratégique lui permet de garder une certaine distance tout en demeurant influent dans le débat politique sénégalais. Reste à voir si cette méthode, moins conventionnelle, réussira à mobiliser suffisamment de soutiens pour la coalition Takku Wallu et influencer les résultats de l’élection à venir.

Abass Fall convoqué par la gendarmerie après des propos controversés : une affaire qui divise l’opinion

Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar pour les législatives, a été convoqué par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Cette convocation intervient après ses propos tenus lors du lancement de la campagne électorale, où il avait incité les militants de son parti à se munir de couteaux et de machettes pour réagir aux violences présumées ayant ciblé leur caravane.

Selon le quotidien L’Observateur, bien que convoqué, Abass Fall n’a pas répondu présent à cette injonction des forces de sécurité. Ces propos, qui ont suscité une large indignation au sein de l’opinion publique et des acteurs de la société civile, ont été perçus comme une incitation à la violence, dans un contexte politique sénégalais déjà tendu à l’approche des élections.

Face à la vague de critiques, Abass Fall a fait son mea culpa, présentant ses excuses et expliquant la réaction comme le reflet d’une colère spontanée. « Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas un homme violent. C’est le cœur qui a parlé », a-t-il déclaré, tentant de désamorcer la polémique.

L’incident met en lumière les tensions autour des élections législatives, où les actes et paroles des candidats sont minutieusement scrutés. La réaction des autorités, notamment de la gendarmerie de Colobane, sera déterminante pour l’issue de cette affaire, dans un contexte où les appels à la retenue et à la paix sont multipliés pour éviter les débordements.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°309 – du 29/10/2024

🔴 TENSIONS ÉLECTORALES : UNE CAMPAGNE CENT HEURTS
🔴 HISTOIRE DES « 1 000 MILLIARDS DANS UN COMPTE BANCAIRE » : ÇA FAIT JASER !

🔴 BALLON D’OR 2024 : RODRI SACRÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS, AITANA RÉALISE LE DOUBLÉ
🔴 ZONE 9 DE DIAMNIADIO / LES PRÉVENUS JUGÉS MERCREDI : L’ASC MANKOO REGRETTE L’« INACTION » DU PRÉSIDENT IBRAHIMA CISS

Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre le ministre de l’Investissement saoudien, Khalid Al-Falih

Dans le cadre de sa participation au Future Investment Initiative Forum (FII) 2024, tenu à Riyad, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu, ce lundi 28 octobre, son Excellence Khalid Al-Falih, ministre de l’Investissement d’Arabie Saoudite. Cette rencontre de haut niveau a permis aux deux dirigeants d’échanger sur de potentielles opportunités de coopération et d’investissement au Sénégal, pays que le Président Faye a présenté comme un hub stratégique pour l’Afrique de l’Ouest, selon les informations transmises par la Présidence.

Durant cette audience, le Président Faye a mis en avant la Vision Sénégal 2050, une stratégie de développement ambitieuse articulée autour de trois axes principaux : l’industrialisation, le développement d’infrastructures modernes, et la transition énergétique. Ce programme vise à transformer profondément l’économie sénégalaise pour répondre aux défis du futur tout en assurant une croissance inclusive et durable.

Dans ce cadre, le Président Faye a invité les investisseurs saoudiens à explorer les multiples opportunités qu’offre le Sénégal pour contribuer à cette transformation. De son côté, le ministre Khalid Al-Falih a exprimé l’intérêt de l’Arabie Saoudite pour des partenariats dans des secteurs stratégiques, avec un focus particulier sur les énergies renouvelables et les infrastructures, domaines dans lesquels le royaume saoudien dispose d’une expertise reconnue.

Les échanges se sont également portés sur les possibilités de collaboration dans les secteurs de l’agriculture, des technologies de l’information, et du tourisme, des domaines clés pour le développement du Sénégal.

Le chef de l’État sénégalais a mis en exergue les atouts de son pays, qui bénéficie d’une position géographique privilégiée et d’une stabilité politique, rendant le Sénégal attractif pour les investisseurs internationaux. Le Président Faye a aussi souligné les efforts entrepris pour améliorer le climat des affaires, un aspect essentiel pour sécuriser et attirer des capitaux étrangers.

Avec la Vision Sénégal 2050, le Sénégal vise à devenir un modèle de développement durable et un leader en matière d’innovation en Afrique. En s’associant avec des partenaires internationaux comme l’Arabie Saoudite, le Sénégal souhaite consolider son rôle dans l’économie de la sous-région et attirer des investissements significatifs dans des secteurs porteurs.

Cette rencontre marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite. En multipliant les échanges au plus haut niveau, les deux pays espèrent établir des bases solides pour une coopération renforcée qui pourrait profiter non seulement aux économies nationales mais aussi aux populations en termes d’emplois et de développement socio-économique.

Le consortium Saxxal Jamm condamne les violences électorales et interpelle le ministre de l’Intérieur

La société civile, représentée par le consortium Saxxal Jamm, s’est vivement exprimée face à la montée des violences observée dès le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. Regroupant plusieurs organisations telles que COSCE, ONG 3D, GRADEC, PACTE, Réseau Siggil Jigeen, LSDH, ONDH, AJED, URAC, AFEX, RADDHO, OSIDEA, CERAG, Handicap Form Educ et Présence chrétienne, le consortium a condamné fermement les affrontements entre partisans de Barthélemy Dias, leader de la coalition Sàmm Sa Kàddu, et ceux d’Abass Fall, candidat de Pastef à Dakar.

Dans une déclaration, le consortium a qualifié ces incidents de regrettables, rappelant que la liberté d’opinion et d’expression est au cœur de la démocratie. « Nous condamnons les violences observées ce week-end entre les militants des différents partis. La société civile rappelle que les élections doivent rester un moment d’expression pacifique des citoyens », a indiqué le consortium, invitant par ailleurs à la libération des acteurs politiques en détention pour favoriser un climat plus serein.

Dans son appel, Saxxal Jamm a exhorté les acteurs politiques à privilégier des débats constructifs axés sur les problématiques d’intérêt national. Le consortium estime que la période électorale devrait être un temps pour exposer des visions et des programmes, permettant aux citoyens d’effectuer un choix éclairé sur la future législature. « Il est essentiel que les formations politiques s’engagent dans un dialogue respectueux et axé sur des idées et des propositions pour le Sénégal », a précisé le consortium.

Saxxal Jamm a également interpellé le ministre de l’Intérieur, l’exhortant à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir un climat de sécurité et de paix durant cette campagne. L’accent a été mis sur l’importance d’une intervention ferme et équitable pour prévenir toute violence, quelle que soit son origine, et pour s’assurer que le scrutin se déroule dans des conditions sereines. « Nous attendons du ministère de l’Intérieur qu’il prenne des mesures rigoureuses pour protéger la stabilité politique et la paix sociale, éléments indispensables pour une démocratie fonctionnelle », a conclu le consortium.

Le projet Sangomar : une production de plus de 8 millions de barils de pétrole en quatre mois

Le Sénégal connaît un tournant historique dans son secteur énergétique avec la montée en puissance de la production pétrolière sur le champ de Sangomar. Depuis le début des opérations en juin 2024, le pays a produit 8,17 millions de barils en seulement quatre mois, de juin à septembre, selon un rapport récent du ministère de l’Énergie.

Grâce à la mise en activité de 11 des 12 puits producteurs, le champ de Sangomar a atteint, dès août, un rythme de production d’environ 3 millions de barils par mois. Ce lancement a permis le chargement de huit cargaisons de brut, totalisant 7,69 millions de barils vendus sur le marché international depuis le navire FPSO Léopold Sédar Senghor.

Les projections pour la fin de l’année restent prometteuses, avec un objectif de stabilisation de la production à 100 000 barils par jour au quatrième trimestre. Cette performance renforce l’ambition du Sénégal de faire de Sangomar un pilier de son économie et un moteur de croissance, en garantissant des pratiques transparentes, soutenues par des partenaires comme l’ITIE Sénégal, Petrosen et Woodside Energy.

Licenciement de 44 employés au ministère de l’Énergie : le collectif s’engage dans un combat international

Après l’interdiction de leur sit-in jeudi dernier par le préfet de Dakar, les 44 travailleurs licenciés du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines intensifient leur mobilisation pour réclamer justice. Ces ex-employés, réunis en collectif, ont soumis un mémorandum au Président de la République, incluant le Premier ministre, le Médiateur de la République, le président du Haut Conseil du Dialogue Social, les syndicats, et diverses organisations de droits humains, dans l’espoir de rétablir leurs droits.

Le coordonnateur du collectif, Monsieur Dramé, a annoncé un tournant dans leur lutte, avec l’internationalisation du conflit. Le collectif prévoit, dès demain, de saisir le Bureau International du Travail (BIT) et le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies pour sensibiliser la communauté internationale à leur cause. Cette démarche vise à amplifier la pression sur les autorités nationales pour obtenir une réintégration.

En parallèle, le collectif continue d’appeler au dialogue. « Nous réitérons notre demande au ministre de l’Énergie, Biram Souleye Diop, de nous recevoir pour trouver une solution à ce problème », a déclaré M. Dramé. Le collectif espère qu’une issue rapide et pacifique pourra être trouvée grâce à des négociations directes, avant que cette affaire ne prenne davantage d’ampleur sur la scène internationale.

1000 milliards sur le compte d’un dignitaire de l’ancien régime : des experts bancaires dénoncent une « révélation » sans fondement

En pleine campagne électorale, les déclarations frappantes se succèdent pour attirer l’attention de l’électorat. C’est le cas d’Ousmane Sonko, tête de liste du Pastef, qui a récemment affirmé lors d’un meeting à Thiès qu’un ancien dignitaire de l’ex-régime de Macky Sall détiendrait un compte bancaire rempli de 1000 milliards de francs CFA. Une déclaration qui a suscité l’émoi parmi les Sénégalais, mais qui, selon des spécialistes bancaires, serait irréaliste.

Dans un contexte où des règles strictes encadrent les opérations bancaires au Sénégal, plusieurs banquiers jugent cette affirmation fallacieuse. Pour justifier leurs doutes, ils rappellent qu’un dépôt de plus de cinq millions de francs CFA sur un compte doit obligatoirement être signalé et justifié. En cas de doute, la banque est tenue de transmettre ces informations à la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF).

Les professionnels du secteur bancaire expliquent également qu’il est impossible qu’un compte privé dépasse un seuil de 10 milliards de francs CFA, et que la somme avancée par Sonko serait tout simplement inconcevable dans un pays aux ressources limitées comme le Sénégal. « Aucune banque locale ne pourrait gérer un montant aussi colossal », soutient un cadre bancaire.

Les données de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) confirment cette perspective. En 2023, les banques de l’Union monétaire ouest-africaine ont totalisé un dépôt de 2 679 milliards de francs CFA, contre 3 867 milliards l’année précédente. Ce chiffre inclut les fonds de toutes les banques sénégalaises, soulignant l’invraisemblance d’un dépôt individuel de 1000 milliards.

Un économiste consulté par Dakaractu émet également des réserves sur la déclaration de Sonko : « C’est un discours de campagne ; les promesses et annonces en cette période sont souvent à prendre avec précaution », observe-t-il. La somme avancée, qui représenterait environ un cinquième du budget national, serait excessivement disproportionnée pour être détenue par une seule personne.

Ainsi, en période électorale, cette « révélation » semble relever davantage de la stratégie politique que de la réalité financière.

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La CNDH lance « Woté Ci Jam » pour des élections apaisées

Alors que la campagne électorale a débuté au Sénégal, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) exprime déjà son inquiétude face aux premières violences verbales constatées. Sous la direction de la professeure Amsatou Sow Sidibé, la CNDH a ainsi mis en place l’initiative « Woté Ci Jam » pour promouvoir des élections pacifiques et un climat de tolérance.

Cette campagne repose sur plusieurs mesures, notamment un programme de suivi des médias pour observer les discours diffusés tout au long de cette période électorale. Jakob Sêq Ngom, chargé de programme à la CNDH, a présenté ce projet lors de la matinale Salam Sénégal, soulignant que ce monitoring vise à surveiller les propos tenus dans les médias afin d’encourager un discours respectueux et constructif.

Grâce à cette démarche, la CNDH souhaite prévenir les débordements et garantir que le débat électoral reste centré sur les idées plutôt que sur les tensions, permettant ainsi aux citoyens de voter en toute sérénité.

Attaque du siège de son parti : Khalifa Ababacar Sall annonce une plainte

Khalifa Ababacar Sall, leader de « Taxawu Sénégal » et membre de la coalition « Samm Sunu Kaddu », a fermement dénoncé l’attaque violente perpétrée contre le siège de son parti politique. Face à la presse ce lundi, l’ancien maire de Dakar a qualifié cet acte de « dangereux, grave, lâche, criminel et horrible » en constatant les dégâts par lui-même.

Visiblement affecté, Khalifa Sall a exprimé son incompréhension : « Qu’est-ce que les auteurs de cet acte cherchent à prouver ? Qu’ils nous laissent tranquilles », a-t-il déclaré avec un ton dur. Selon ses explications, l’attaque a été particulièrement choquante car, au moment des faits, des personnes dormaient dans le bâtiment. « Heureusement, nous n’avons pas enregistré de décès, mais les dégâts matériels sont énormes. Certaines maisons n’ont plus d’électricité, et la voiture d’un voisin a été endommagée », a-t-il précisé.

Les caméras de surveillance ont capté l’incident, révélant la présence d’une trentaine d’assaillants. Fort de ces informations, Khalifa Sall a annoncé son intention de porter plainte, assurant qu’il ne laissera pas cette affaire sans suite. Il a également interpellé les autorités étatiques, estimant que ces dernières doivent « prendre leurs responsabilités et garantir la sécurité de tous ». Pour lui, la campagne électorale devrait rester un espace de débat d’idées, sans place pour la violence.

Il a conclu en appelant à la retenue de toutes les parties impliquées, rappelant que la confrontation des idées doit primer sur les affrontements physiques, et a exhorté ses partisans à ne pas répondre à cette agression par des actes de violence.

1er jour campagne électorale : Mouhamadou Madana Kane, de la coalition Dundu, appelle les Sénégalais à une « Assemblée nationale de rupture »

À l’occasion du lancement de sa campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, Mouhamadou Madana Kane, tête de liste nationale de la coalition Dundu, a exprimé des préoccupations profondes quant à l’état actuel du Sénégal. Dans un discours passionné, il a plaidé pour une transformation radicale du système politique, soulignant que le pays est à un tournant décisif qui nécessite l’engagement des citoyens pour une gouvernance responsable et équitable.

Kane a dressé un constat alarmant de la situation socio-économique du pays, affirmant que les Sénégalais continuent de vivre dans des conditions difficiles malgré les promesses d’un changement radical suite aux dernières élections présidentielles. « Le Sénégal est à la croisée des chemins, et tous les pans de la société montrent des signes de déliquescence. Sept mois après l’arrivée d’un nouveau gouvernement, nous devons reconnaître que les conditions de vie des Sénégalais n’ont pas réellement changé, » a-t-il déclaré.
Les défis demeurent nombreux : des inondations récurrentes aux hausses des prix des biens de première nécessité, en passant par l’accès limité aux soins de santé et au financement. Kane a particulièrement insisté sur le sort des jeunes, qui continuent de prendre des risques insensés pour fuir le pays dans l’espoir d’une vie meilleure. « Les jeunes prennent encore les pirogues pour fuir les difficultés, les femmes peinent à accéder aux financements, et les personnes âgées rencontrent des problèmes pour se soigner, » a-t-il déploré.
Pour Kane, il est impératif de rompre avec les anciennes pratiques qui ont conduit à la situation actuelle. Il a dénoncé les alliances contre nature au sein des coalitions politiques, où des adversaires d’hier se retrouvent à défendre des intérêts communs au détriment des préoccupations des Sénégalais. « Nous devons être conscients que ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui étaient dans l’opposition hier et ont promis beaucoup de choses. Mais où sont ces promesses? » s’est-il interrogé.
En tant que leader de la coalition Dundu, Kane se présente comme un acteur du changement et appelle à la vigilance des électeurs. « Il est urgent que les Sénégalais prennent conscience de leur pouvoir et de leur responsabilité dans le choix de leurs représentants, » a-t-il souligné. Il appelle à une Assemblée nationale qui ne soit pas simplement une extension du pouvoir exécutif, mais un véritable contre-pouvoir capable de défendre les intérêts du peuple.
L’idée centrale de Kane est celle d’une « Assemblée nationale de rupture ». Selon lui, une telle assemblée doit être composée de représentants qui comprennent les réalités du pays et qui sont prêts à travailler pour le bien-être des Sénégalais. « Nous avons besoin de députés intègres, compétents et engagés à défendre les intérêts de leurs concitoyens. Notre mission sera de voter des lois qui répondent aux besoins des Sénégalais et non aux intérêts personnels de certains, » a-t-il affirmé.
Kane a insisté sur le fait que l’avenir du pays dépend d’un renouvellement des visages et des idées à l’Assemblée nationale. « Ceux qui étaient au pouvoir pendant les douze dernières années ne peuvent pas être les mêmes personnes à qui nous confions l’avenir du pays. Nous devons voter pour des personnes qui ont fait leurs preuves et qui sont prêtes à relever les défis actuels, » a-t-il ajouté.
À l’approche des élections, Kane lance un appel vibrant à tous les Sénégalais pour qu’ils s’engagent pleinement dans ce processus électoral. « Les élections législatives ne doivent pas être vues comme un simple exercice démocratique, mais comme une opportunité historique de changer notre trajectoire, » a-t-il déclaré. Il exhorte chaque citoyen à réfléchir à l’importance de son vote et à l’impact qu’il peut avoir sur le destin du pays.
« Nous avons la chance de créer une belle surprise le 17 novembre, en élisant une Assemblée nationale qui sera réellement à l’écoute des préoccupations des Sénégalais. Je vous demande de nous soutenir, de croire en nous et de faire entendre votre voix, » a-t-il conclu.
En somme, le discours de Mouhamadou Madana Kane est un appel à la mobilisation et à la prise de conscience collective. Il rappelle que le changement ne viendra pas de la seule volonté des politiciens, mais de l’engagement actif des citoyens à choisir des représentants qui auront à cœur de défendre leurs intérêts. À l’aube des élections, les Sénégalais sont invités à se poser la question : quel avenir souhaitent-ils pour leur pays ? Le choix qu’ils feront le 17 novembre pourrait bien être déterminant pour la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.


M. Coly DIAGNE

Violence électorale au Sénégal : le siège de Taxawu Sénégal incendié en pleine campagne

La campagne électorale pour les législatives au Sénégal, qui vient à peine de démarrer, est déjà marquée par des actes de violence préoccupants. Ce lundi 28 octobre, le siège de Taxawu Sénégal, dirigé par Khalifa Sall, a été la cible d’une attaque incendiaire. Vers 4 heures du matin, une vingtaine de personnes armées auraient tenté de s’introduire dans les bureaux du siège de la coalition Taxawu Sénégal avant d’y mettre le feu. Bien que les pompiers soient rapidement intervenus pour maîtriser l’incendie, aucun blessé n’a été signalé, mais les dégâts matériels restent à évaluer.

Cet acte survient dans un contexte tendu, marqué par une altercation violente entre les militants d’Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu. Dimanche, Abass Fall avait promis une riposte déterminée face aux attaques présumées du camp de Barthélémy Dias, déclarant que ses partisans seraient prêts à se défendre par tous les moyens nécessaires. Cette montée de tension fait craindre une escalade de la violence tout au long de la campagne.

L’attaque contre le siège de Taxawu Sénégal et les déclarations de certains leaders politiques signalent une phase critique pour le déroulement pacifique de ces élections. Les autorités sénégalaises, notamment le ministre de l’Intérieur, sont interpellées sur la nécessité de renforcer la sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence et garantir un processus électoral sécurisé. Les appels à la responsabilité et à la retenue se multiplient, la population craignant une détérioration de la situation.

Alors que la campagne ne fait que commencer, cet incident révèle un climat de défiance et de rivalités exacerbées entre les partis en lice. La vigilance des forces de l’ordre et une condamnation ferme de ces actes violents sont essentielles pour maintenir la stabilité et éviter que la violence n’entache davantage cette période électorale. La société civile et les observateurs nationaux et internationaux appellent tous les candidats et leurs partisans à faire preuve de responsabilité afin de préserver la paix sociale et de favoriser un climat de compétition saine et respectueuse.

Tensions en campagne électorale : Abass Fall appelle ses partisans à la riposte armée face aux militants de Barthélémy Dias

La campagne électorale sénégalaise prend une tournure inquiétante alors qu’Abass Fall, candidat et membre actif de l’opposition, a exhorté ses partisans à venir armés après une altercation avec les militants de Barthélémy Dias. Cette déclaration, faite ce dimanche 27 octobre, suscite des inquiétudes quant à l’escalade de la violence politique dans le pays.

Suite à une altercation avec des partisans de Barthélémy Dias, Abass Fall, visiblement en colère, a demandé à ses proches de se munir de toutes sortes d’armes, y compris des couteaux, machettes, et autres outils de défense, pour assurer leur sécurité. « Ne laissez derrière vous aucune arme, venez avec toutes vos armes », a-t-il lancé. Il justifie cet appel en affirmant que ses militants auraient été victimes de violence et de vols de la part de ceux du camp opposé. Ce climat de confrontation survient en pleine campagne électorale, où les tensions entre factions rivales s’intensifient.

Abass Fall n’a pas hésité à interpeller le ministre de l’Intérieur, le tenant pour responsable de la sécurité des acteurs politiques. Il accuse les autorités de passivité, ce qui, selon lui, encourage les attaques contre son camp. « Je mets le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités », a-t-il insisté, dénonçant une situation où « l’immunité électorale » serait utilisée pour justifier des actes de violence.

Cet appel de Fall à une riposte armée est d’autant plus préoccupant qu’il vient alimenter une atmosphère déjà tendue, où chaque camp se prépare à défendre ses intérêts par tous les moyens. Bien que la sécurité des candidats et de leurs militants en campagne soit une question légitime, de telles déclarations risquent de favoriser une escalade de la violence.

Face à ce climat, des voix s’élèvent pour appeler à la retenue et au respect des lois électorales afin de préserver la stabilité et la paix sociale au Sénégal. La Commission électorale, ainsi que les forces de l’ordre, pourraient être sollicitées pour renforcer la sécurité durant les événements de campagne et éviter tout débordement susceptible de dégénérer en conflit ouvert.

Affaire Aser : Aae Power Espagne dépose plainte contre son sous-traitant sénégalais pour fraude et demande 1,4 milliard de F CFA

Le marché de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), destiné à l’électrification de plus d’un millier de villages, connaît une nouvelle tournure suite à une plainte déposée par Aae Power Espagne contre son sous-traitant, Aae Power Sénégal, dirigé par Saïdou Kane. Ce développement relance un litige financier impliquant des accusations de fraude et des montants colossaux qui pourraient avoisiner les 1,4 milliard F CFA, selon l’édition de ce lundi 28 octobre du quotidien Les Échos.

La société espagnole accuse Saïdou Kane d’avoir tenté d’intercepter des fonds destinés au démarrage des travaux. Selon Les Échos, Kane aurait essayé d’intercepter les avis de tirage émis par la Direction de l’ordonnancement des dépenses publiques (Dodp) vers la Banco Santander SA pour le versement de l’avance nécessaire au projet.

Par la suite, Aae Power Sénégal aurait adressé des factures à Aae Power Espagne pour des montants élevés, incluant 40 millions d’euros (26 milliards F CFA) pour des avances de démarrage, ainsi qu’une facture supplémentaire de 2,3 millions d’euros (environ 1,5 milliard F CFA) pour des frais divers. Ces frais comprenaient des honoraires d’expertise pour l’évaluation du projet, l’enregistrement du marché, et une redevance auprès de l’Autorité de régulation des contrats de partenariat (Arcop).

Alertée par les montants réclamés, Aae Power Espagne a exigé des pièces justificatives de la part de son partenaire sénégalais. Après vérifications auprès des autorités sénégalaises, notamment du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté et de la Direction centrale des marchés publics (Dcmp), il a été révélé que les documents fournis par Aae Power Sénégal étaient falsifiés. Ces révélations ont accru les soupçons de fraude et déclenché une série de réactions de la part de l’entreprise espagnole.

Face à cette situation jugée « particulièrement grave », Aae Power Espagne a mis un terme à son partenariat avec Aae Power Sénégal. La résiliation de ce contrat, officialisée par lettre et exploit d’huissier le 21 juin 2024, s’est accompagnée d’une nouvelle plainte déposée par la société espagnole, qui se constitue désormais partie civile. Elle accuse son ancien sous-traitant d’avoir frauduleusement utilisé son enseigne et son nom de domaine, ce qui pourrait causer de sérieux dommages à sa réputation.

En parallèle, Aae Power Sénégal avait déjà saisi la justice, contestant la rupture unilatérale de leur partenariat par l’entreprise espagnole. Cette bataille judiciaire s’annonce longue et complexe, impliquant des accusations mutuelles et des demandes de réparations conséquentes. Le montant total en jeu et les accusations de faux documents pourraient également amener les autorités à enquêter plus en profondeur sur l’attribution et la gestion des fonds de ce projet d’électrification.

L’évolution de cette affaire sera suivie de près, car elle pourrait affecter la mise en œuvre du projet d’électrification de l’Aser, un programme essentiel pour le développement rural au Sénégal. Les prochains rebondissements dans cette affaire s’annoncent cruciaux pour déterminer les responsabilités de chaque partie dans cette affaire au cœur d’un contentieux de plus de 1,4 milliard F CFA.

Ameth Ndoye déféré au parquet pour défaut de permis et usage de faux

L’affaire fait grand bruit dans le milieu médiatique. Ameth Anna Ndoye, chroniqueur bien connu de la chaîne Sen TV, a été arrêté et déféré ce lundi 28 octobre au parquet par les éléments de la Brigade de la Gendarmerie de Sébikotane. Le célèbre animateur est poursuivi pour des accusations graves, incluant défaut de permis de conduire ainsi que faux et usage de faux.

Selon les informations recueillies, les faits reprochés à Ameth Ndoye portent sur des documents suspects liés à la détention de son permis de conduire. Ces accusations d’irrégularité dans les papiers administratifs sont passibles de sanctions lourdes selon le code pénal sénégalais. Le défaut de permis de conduire, une infraction déjà pénalisante, se voit ici aggravé par l’usage présumé de faux documents.

L’animateur, qui s’est forgé une réputation dans le milieu audiovisuel pour ses prises de position et ses chroniques souvent audacieuses, se retrouve aujourd’hui dans une situation inconfortable. Le parquet de Dakar a été saisi du dossier, et le procureur de la République devrait statuer sur son cas au cours de la journée.

Ce déferrement de l’animateur de Sen TV au parquet a suscité de nombreuses réactions dans le milieu médiatique et sur les réseaux sociaux. Certains observateurs rappellent que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité publique se retrouve impliquée dans des affaires de faux documents, ce qui pose la question de la régularité des papiers de nombreux citoyens.

Ameth Ndoye comparaîtra dans les prochaines heures devant le procureur de la République, qui décidera des suites judiciaires à donner à cette affaire. Si les charges sont retenues, il pourrait être poursuivi pour défaut de permis de conduire et usage de faux, deux infractions qui peuvent entraîner des peines de prison, des amendes, et des interdictions de conduire.

ACCORD À L’AMIABLE DANS L’AFFAIRE DES « CINQ MILLIARDS DE L’ASER » : Abass Fall décide de renoncer aux poursuites contre Penda Thiam

À l’issue d’une médiation, Abass Fall, membre du parti au pouvoir « Pastef », a décidé d’abandonner sa plainte déposée contre Penda Thiam, directrice de la Rédaction du « Dakarois Quotidien ».

Des bonnes volontés à l’instar de Papa Alioune Sakho, patron du « GP Quotidien », se sont engagés à apaiser les tensions dans l’affaire judiciaire opposant Abass Fall, membre du « Pastef » au « Dakarois Quotidien ». C’est ainsi qu’après des pourparlers avec le directeur de publication, El Hadji Kane, ce week-end, le politicien a décidé de retirer sa plainte, évitant ainsi une confrontation judiciaire.

Tout est parti d’une information concernant l’affaire Aser, relayée par Adama Gaye. En partageant cette information déjà virale, le journal a souhaité questionner les faits, sans intention d’accuser ou de nuire directement à Abass Fall. Cette approche a toutefois été perçue par le politicien comme une atteinte à son honneur, entraînant le dépôt d’une plainte contre Penda Thiam.

Mais, lors des échanges, M. Fall a compris qu’il ne s’agissait aucunement d’une attaque personnelle. Le directeur de publication a précisé que l’intention était de rester dans le cadre du journalisme d’information et non de diffamation.

Sensible à ces explications, Abass Fall a finalement décidé de retirer sa plainte ce lundi.

Une décision louable qui met ainsi un terme à une possible bataille judiciaire et permet aux deux parties d’enterrer la hache de guerre.

Cependant, Penda Thiam reste convoquée par la Division spéciale de la cybersécurité (DSC). En effet, Abass Fall n’a pu retirer sa plainte du fait du week-end.

Le geste d’Abass Fall pourrait servir de modèle dans un contexte où les différends entre hommes politiques et presse prennent parfois des proportions disproportionnées. Cette médiation réussie devrait entre Abass Fall et le directeur de publication du « Dakarois Quotidien » prouve qu’il serait nécessaire d’organiser des fora entres les politiques et les médias pour la pérennité de la démocratie.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°308 – du 28/10/2024

🔴 AFFAIRE DES « 5 MILLIARDS F CFA DE L’ASER » : ACCORD À L’AMIABLE ENTRE ABASS FALL ET « LE DAKAROIS QUOTIDIEN »
🔴 POINT DE PRESSE DE LA COALITION « DUNDU » : MADANA KANE LANCE LES HOSTILITÉS CONTRE « PASTEF »

🔴 DÉFAITE DU CASA SPORTS – HLM RÉUSSIT UN EXPLOIT
🔴 CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE BOXE : LE SÉNÉGAL BRILLE AVEC 7 MÉDAILLES DONT UN EN OR

Le Sénégal lance officiellement sa campagne électorale pour les législatives anticipées : enjeux et espoirs d’un tournant démocratique

Le Sénégal entre dans une phase décisive avec le début de la campagne électorale pour les élections législatives anticipées. Ces trois semaines de campagne permettront aux partis, coalitions et candidats indépendants de se disputer les sièges de la future Assemblée nationale, un enjeu crucial pour l’avenir politique du pays. Ce scrutin suscite une grande attente parmi les citoyens, qui aspirent à une Assemblée plus représentative et apte à relever les défis sociaux, économiques et politiques de la nation.

Dans un contexte où les tensions peuvent facilement monter, le président Bassirou Diomaye a lancé un appel à la retenue et à la responsabilité. Lors d’un face-à-face avec la presse au Palais de la République, il a souligné l’importance de mener une campagne pacifique, dépourvue de discours clivants et de comportements susceptibles de créer des violences. Il a invité les leaders politiques, les médias et les citoyens à faire preuve de civisme pour démontrer la maturité démocratique du Sénégal.

Les électeurs, de leur côté, attendent des candidats qu’ils présentent des solutions concrètes aux défis auxquels fait face le Sénégal. L’emploi, le développement économique, la sécurité, et l’éducation font partie des sujets prioritaires qui dominent les discussions. Cette élection est également l’occasion pour les citoyens de s’assurer que leurs voix seront représentées par des députés à l’écoute et capables d’agir efficacement en faveur du bien-être collectif.

De nombreux observateurs espèrent que la future Assemblée sera plus inclusive et proactive, en promouvant un dialogue ouvert et des prises de décision participatives. Les candidats sont encouragés à proposer des programmes qui mettent l’accent sur l’inclusion et l’innovation, afin de bâtir une gouvernance en phase avec les aspirations du peuple.

Les semaines à venir s’annoncent intenses et déterminantes pour l’avenir politique du Sénégal. Ce rendez-vous électoral offre aux citoyens l’opportunité de faire entendre leur voix et d’exprimer leur volonté de voir émerger une gouvernance plus juste et plus équitable. Le

Arrivée dramatique d’une pirogue de migrants à El Hierro : un mort et plusieurs personnes en détresse

Ce samedi 26 octobre 2024, une nouvelle tragédie migratoire s’est produite aux Îles Canaries. Une pirogue en provenance d’Afrique de l’Ouest a accosté au port de La Restinga, sur l’île d’El Hierro, avec à son bord 175 personnes, dont 39 femmes, 10 mineurs, et 9 bébés de moins d’un an. Tragiquement, les autorités ont également découvert un corps sans vie parmi les passagers, décédé après neuf jours en mer.

Vers 15h05, l’embarcation a été repérée à proximité des côtes d’El Hierro. L’équipe de secours du Salvamar Adhara est intervenue pour escorter la pirogue jusqu’au port. Une fois sur place, les services sanitaires ont constaté l’état de santé précaire de nombreux passagers. Trois personnes, dont un mineur souffrant de déshydratation, ont dû être transférées d’urgence à l’hôpital. Un adulte souffrait d’hypothermie sévère et un autre de déshydratation.

Cette pirogue marque également un changement notable dans les routes migratoires utilisées par les candidats au départ depuis le Sénégal. Face à des mesures de sécurité renforcées dans des villes côtières comme Mbour, de nouveaux points de départ émergent dans la région du Sine Saloum, notamment à Niodior et Bassar. Cette embarcation provenait de Bassar, un village de cette région, illustrant le déplacement progressif des itinéraires de migration en réponse aux mesures de surveillance.

Les passagers, originaires de plusieurs pays d’Afrique, comprenaient des ressortissants des Comores, de la Sierra Leone, du Nigeria, du Sénégal, de la Guinée-Bissau, de la Gambie et du Bénin.

Les Îles Canaries continuent d’être l’une des principales portes d’entrée en Europe pour les migrants en quête de sécurité ou d’une vie meilleure. Cependant, le trajet reste périlleux et de nombreux migrants y perdent la vie. Les conditions de navigation, l’insuffisance d’eau potable et de nourriture rendent ces voyages extrêmement risqués.

Cette arrivée dramatique rappelle l’urgence d’une réponse coordonnée pour protéger les vies humaines. Pour les migrants, la traversée vers les îles Canaries est souvent l’ultime espoir d’une existence meilleure, mais elle exige un lourd tribut.

PASTEF KOLDA: Abdourahmane Baldé déclaré nersona non grata

Le PASTEF a clairement affirmé sa position concernant Abdourahmane Baldé, connu sous le nom de Doura, en le déclarant persona non grata dans le parti. Dans un communiqué publié le 26 octobre 2024, le président Ousmane Sonko a précisé que le PASTEF reste ouvert à tous ceux qui soutiennent son projet, mais se montre ferme envers ceux impliqués dans des pratiques douteuses ou hostiles envers le parti.

Le communiqué souligne les antécédents de Baldé, notamment son rôle en tant qu’argentier de la campagne présidentielle d’Amadou Bâ et les accusations de gestion scandaleuse à son encontre, avec un audit en cours. Son comportement, jugé opportuniste et destructeur pour le PASTEF, a été fortement critiqué.

Les responsables du PASTEF rappellent les attaques passées de Baldé contre Ousmane Sonko et ses tentatives de discréditer les militants du parti. Selon le communiqué, il a non seulement renié son affiliation au PASTEF, mais a également collaboré avec des membres de l’APR pour tenter de nuire à l’image du parti.

Les cadres du PASTEF à Kolda affirment leur détermination à mener campagne sans Baldé, en se félicitant de leurs succès passés et de leur engagement envers une politique éthique et digne. Ils remercient Baldé pour sa déclaration de soutien, qu’ils rejettent, et réaffirment leur confiance dans leur capacité à obtenir une victoire aux élections du 17 novembre 2024 sans son implication.

Législatives : Me Malick Sall annonce son soutien à Ousmane Sonko

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, a annoncé son soutien à la liste du PASTEF pour les législatives anticipées prévues le 17 novembre 2024. Dans un communiqué publié à Dakar le 27 octobre, il explique les raisons de sa décision après deux rencontres avec la coordination du PASTEF, la première ayant eu lieu le 16 octobre à Matam, et la seconde le 23 octobre au siège du PASTEF sur la VDN.

Me Sall a souligné un attachement commun à la stabilité, à la sécurité et au développement inclusif du Sénégal, ainsi qu’une volonté de unir les forces pour le bien des populations. « L’intérêt supérieur de la Nation passe avant celle des groupes et des individus », a-t-il affirmé, justifiant ainsi son choix.

Il appelle ses militants et sympathisants, tant au Sénégal qu’à l’étranger, à voter pour le PASTEF, insistant sur l’importance de ce choix pour la stabilité du pays, la cohésion nationale et l’espoir d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

8e Titre de Champion d’Afrique : félicitations du Président aux Lions du Beach Soccer

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a félicité les Lions du Beach Soccer pour leur 8e titre de champion d’Afrique et leur 5e sacre consécutif. Dans un message sur sa page X, il a exprimé sa satisfaction, déclarant : “Vous honorez une fois de plus le Sénégal par votre talent et votre détermination. Nous sommes fiers de vous.”

Cette victoire s’inscrit dans une série de performances remarquables de l’équipe, qui continue d’élever le prestige du Sénégal sur la scène continentale. Le président a souligné l’importance de ces succès pour l’unité et la fierté nationale, tout en encourageant les joueurs à poursuivre leurs efforts.

Rencontre Inter-Coalition à Thiès : Macky Sall justifie sa participation aux législatives

Lors de la rencontre de l’inter-coalition Sàmm Sa Kàddu Takku Wallu Sénégal à Thiès, Macky Sall a exposé les raisons de son engagement en tant que candidat. S’adressant aux responsables et militants présents, il a affirmé qu’il avait décidé de diriger une coalition non pas dans le but de se faire élire, mais pour l’intérêt du Sénégal.

Macky Sall a souligné l’importance de consolider la démocratie et de préserver les acquis économiques du pays. Il a rappelé que Thiès, ville du refus, a marqué l’histoire avec des événements comme la grève des cheminots, qui souligne son rôle stratégique dans la dynamique politique. « Le combat réside dans la proximité avec les populations », a-t-il ajouté, mettant en avant l’importance d’être à l’écoute des citoyens.

Il a également remercié les alliés de l’inter-coalition et a salué le soutien des leaders locaux, notamment Augustin Tine, Abdou Mbow et Abdoulaye Dièye. En évoquant Dièye, il a qualifié son soutien d’acte de générosité et de courage.

Macky Sall a conclu en réitérant que chaque action menée doit viser le bien du Sénégal, appelant ainsi à une mobilisation collective autour des enjeux cruciaux pour le pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°307 – du 26 ET 27/10/2024

🔴 MAINTIEN DE SAMBA NDIAYE À SON POSTE MALGRÉ LES « MESURES CORRECTIVES » ÉNONCÉES PAR LE PM : DIOMAYE N’EST-IL PLUS SONKO
🔴 SCANDALE PRÉSUMÉ DE L’ASER : JEAN MICHEL SÈNE VISÉ PAR UNE SOMMATION INTERPELLATIVE DU DG D’AEE POWER SÉNÉGAL

🔴 TOURNOI UFOA-A / U17 : LES « LIONCEAUX » FILENT EN DEMI-FINALE
🔴 SÉBIKOTANE / VAGUE D’ARRESTATIONS APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LE PRÉSIDENT DE L’ASC MANKOO DANS LES FILETS DE LA GENDARMERIE

Polémique Samba Ndiaye – la réaction de Diomaye « Gueumouma lolou »

Lors de son adresse à la Nation suivie d’une conférence de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye s’est exprimé sur la nomination controversée de Samba Ndiaye, ancien membre de l’Alliance pour la République (APR), au poste de président du conseil d’administration de la Société nationale des habitations à loyer modéré (SN-HLM). Ce choix a suscité des critiques en raison des propos passés de Ndiaye à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko et du parti Pastef.

Pour le chef de l’État, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de réconciliation et de dépassement des différends. « Je l’ai déjà dit, nous venons de loin, après des heurts qui ont marqué notre pays. Nous avons souffert et celui qui a subi le plus, Ousmane Sonko, a annoncé avoir pardonné. Nous devons faire preuve de dépassement », a-t-il déclaré, rappelant que la priorité est de bâtir une société inclusive malgré les divergences politiques.

Le président Faye a également souligné que le processus de sélection pour les postes de responsabilité repose sur un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais, y compris ceux qui, par le passé, avaient critiqué son camp. « Nous ne nous bornons pas seulement aux gens qui font partie de nous. Ceux qui, par le passé, nous ont injuriés, y font également partie. Les Sénégalais nous ont fait confiance grâce à notre projet, et ce projet inclut tous les Sénégalais », a-t-il affirmé.

Cet appel au dépassement lancé par Bassirou Diomaye Faye marque une volonté d’apaisement et de rassemblement, alors que le pays se prépare à des élections législatives anticipées. Pour le président, les choix effectués visent à renforcer l’unité nationale en intégrant toutes les composantes de la société, indépendamment des positions politiques antérieures.

Barthélemy Dias critique sévèrement Ousmane Sonko : « La maladie imaginaire de Sonko a coûté 83 vies au Sénégal »

Lors d’une conférence de presse ce vendredi pour présenter la liste de la coalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin, et Takku Wallu à Dakar, Barthélemy Dias, maire de la capitale sénégalaise, s’est lancé dans une critique acerbe du Premier ministre Ousmane Sonko. En utilisant le sobriquet « MIMI », acronyme pour « Menteur, Incompétent dans la Manipulation et Incapacité », Dias a visé le chef de file du parti Pastef en l’accusant d’avoir mis en péril la stabilité du pays.

Pour appuyer ses critiques, Barthélemy Dias a ajouté un nouveau terme : « Mi » pour « Maladie imaginaire ». « La maladie imaginaire de Sonko nous a malheureusement conduits à 83 morts. Je ne rigole pas, ce que je dis est extrêmement sérieux. Ceux qui ont perdu un enfant, un ami, ou un voisin sur la base de ces mensonges n’ont pas le cœur à rire. Voilà pourquoi nous devons faire en sorte que, si Dieu nous donne la victoire aux prochaines élections, l’Assemblée nationale soit entre des mains responsables », a déclaré le maire.

Dias a également élargi sa critique à ce qu’il qualifie de promesses non tenues du Premier ministre, notamment sur des sujets cruciaux pour les Sénégalais tels que l’emploi des jeunes, la cherté de la vie, et la réduction du train de vie de l’État. « Je suis désolé de le dire, mais ni le Coran ni la Bible n’encouragent le mensonge. Pourquoi la société sénégalaise devrait-elle l’accepter ? Nous sommes une société construite sur la base des religions révélées. Il est inacceptable que les engagements pris envers le peuple soient sans cesse bafoués », a-t-il martelé.

Pour Barthélemy Dias, cette élection représente une chance pour le Sénégal de rejeter les fausses promesses et de rediriger l’avenir du pays vers plus de transparence et d’intégrité.

Barthélemy Dias critique la transhumance et le recrutement politique : « Un régime solide n’a pas besoin de prises d’otages »

Le maire de Dakar, Barthélemy Dias, a vivement dénoncé les méthodes politiques du régime en place, qu’il accuse d’encourager la transhumance pour renforcer son assise. Lors d’une conférence de presse organisée dans le cadre de la rencontre de l’intercoalition Samm Sa Kaddu, Jamm ak Jerin et Takku Wallu, Dias a qualifié le pouvoir actuel de « désespéré », s’appuyant sur le récent départ de Déthié Fall, ancien membre de leur coalition, qui a rejoint les rangs du parti Pastef d’Ousmane Sonko.

« Un pouvoir sûr de lui n’a pas besoin de recruter des candidats en changeant leur allégeance, ni de recourir à la transhumance. Ceux qui hier dénonçaient ce phénomène l’utilisent aujourd’hui sans scrupules », a-t-il déclaré en visant indirectement le départ de Déthié Fall sans toutefois le nommer. Pour Dias, cette pratique montre le manque de confiance du pouvoir dans son soutien populaire et l’absence d’une vision politique cohérente.

Il a également abordé la question de l’intégration de proches du président au sein de hautes fonctions de l’État, ce qu’il qualifie de « recyclage » de personnalités pour sécuriser les postes-clés de l’administration. « Les personnalités les plus influentes, hormis le président et le Premier ministre, proviennent toutes de la transhumance », a-t-il déclaré, citant en exemple le directeur de cabinet du président et le secrétaire général de la présidence, qui ont récemment rejoint le camp présidentiel après avoir évolué dans d’autres formations politiques.

Pour Barthélemy Dias, ces pratiques montrent que le régime mise davantage sur des stratégies de fidélisation par ralliement que sur un véritable ancrage auprès de la population. Le maire de Dakar invite ainsi les électeurs à se mobiliser pour les prochaines législatives, estimant que cette élection est une opportunité de réaffirmer le besoin de changements structurels pour une véritable démocratie en adéquation avec les intérêts du peuple.

Affaire Samba Ndiaye : Thierno Alassane Sall critique Ousmane Sonko pour avoir publiquement corrigé Bassirou Diomaye Faye

La récente prise de parole d’Ousmane Sonko, visant à rectifier la nomination de Samba Ndiaye par le Président Bassirou Diomaye Faye, a provoqué une réaction de l’ancien ministre Thierno Alassane Sall (TAS). Celui-ci a dénoncé ce qu’il considère comme une « humiliation publique » infligée au président par son Premier ministre.

Dans une déclaration cinglante, TAS reproche à certains membres de la coalition d’avoir ignoré d’autres nominations « plus controversées ». Il critique ce qu’il décrit comme une indignation sélective des « pastefiens », qui auraient fermé les yeux sur des nominations de personnes accusées de malversations ou ayant des liens douteux. « Ces indignés de dernière minute étaient absents lors des nominations de personnalités présumées impliquées dans des scandales de visas ou visées par des rapports d’audit », a-t-il souligné.

Selon Thierno Alassane Sall, Bassirou Diomaye Faye a montré des signes d’autonomie en prenant cette décision sans consulter Sonko, mais il est désormais confronté à ce qu’il décrit comme un rappel à l’ordre public de la part de son mentor. « Diomaye, en agissant comme un président autonome, s’est attiré une réprimande publique. Une humiliation inutile, si tant est qu’il accepte de se plier », conclut-il dans sa déclaration.

Avec cette critique, TAS remet en question la cohésion au sein de la coalition, soulevant des interrogations sur le fonctionnement et l’indépendance réelle des dirigeants de la coalition Diomaye Président.

Affaire ASER : AEE Power Sénégal et Saidou Kane lancent une sommation contre Jean Michel Sene

L’affaire autour de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER) prend une nouvelle tournure. AEE Power Sénégal, représentée par son directeur général Saidou Kane, a déposé une sommation interpellative à l’encontre de Jean Michel Sene, directeur de l’ASER. Le document a également été adressé à la Radio Télévision Walfadjri (RTW) et à la journaliste Khady Sylla, pour des propos jugés diffamatoires envers AEE Power et son dirigeant.

Selon des sources de Ledakarois.sn, cette action intervient après des déclarations de M. Sene sur RTW le 2 septembre 2024, dans lesquelles il aurait émis des propos pouvant entacher la réputation de M. Kane et de sa société. AEE Power Sénégal a lancé un projet d’électrification de 928 localités réparties dans plusieurs régions, dont Kaffrine, Louga, Saint-Louis, Tambacounda et Kédougou, et affirme que les allégations du directeur de l’ASER ont porté atteinte à son honneur et à sa crédibilité.

Dans ce document interpellatif, AEE Power demande des éclaircissements pour rétablir l’image de son projet, et invite M. Sene à répondre aux questions posées pour lever toute ambiguïté.

Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.
Affaire Scandale de l'Aser : AEE Power Sénégal et son DG, Saidou Kane envoient une sommation interpellative à Jean Michel Sene.

Législatives 2024 : Madiambal Diagne craint une suspension du scrutin dans certains départements

Alors que les élections législatives se profilent dans trois semaines, le journaliste Madiambal Diagne, réputé proche de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, exprime son inquiétude quant à une possible suspension partielle du scrutin. Diagne a mis en garde sur les réseaux sociaux, affirmant que le président Bassirou Diomaye Faye pourrait envisager de restreindre le vote dans des départements où son camp est moins populaire, notamment Matam, Bakel, et Kédougou.

Dans une publication sur X (anciennement Twitter), Madiambal Diagne a écrit : « Alerte ! Que le président Bassirou Diomaye Faye n’annonce pas des élections partielles, pour suspendre le scrutin dans les départements de Matam, Bakel et Kédougou où son camp semble faible ! Ces électeurs doivent participer à l’élection des députés sur les listes nationales. »

Cette déclaration intervient peu avant une adresse à la Nation du président Faye, qui pourrait clarifier ou écarter ces soupçons. Les législatives de 2024 s’annoncent cruciales pour l’équilibre politique national, et toute modification de leur déroulement pourrait susciter des réactions tant au niveau local qu’international.

Affaire Dieynaba Ndiaye : Alioune Badara Mbacké en détention provisoire, procès fixé au 31 octobre

L’affaire Dieynaba Ndiaye prend une nouvelle tournure avec le placement sous mandat de dépôt du Dr Alioune Badara Mbacké. Le procureur de Matam a retenu contre lui les charges de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours, ainsi que des accusations de menace et de voies de fait. L’incident a suscité un intérêt public considérable, attirant l’attention sur les circonstances entourant cette altercation.

Alors que les autres prévenus impliqués dans l’affaire ont bénéficié de la liberté provisoire, Dr Mbacké restera en détention jusqu’au procès, prévu le 31 octobre au tribunal de grande instance de Matam. Cette audience devrait éclaircir les faits reprochés au médecin, qui fait face à des accusations graves pouvant entraîner des sanctions pénales importantes en cas de condamnation.

Les détails de l’incident restent encore partiellement flous, mais cette mise en détention montre la fermeté avec laquelle les autorités souhaitent traiter ce dossier, soulignant la volonté de garantir la justice pour toutes les parties impliquées.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°306 – du 25/10/2024

🔴 PÉTITION LANCÉE CONTRE LA NOMINATION DU PCA DE LA SN/HLM : SAMBA NDIAYE VOMI PAR DES « PASTÉFIENS »
🔴 DÉFAUT DE PERMIS DE CONDUIRE, FAUX ET USAGE DE FAUX : AMETH NDOYE PLACÉ EN GARDE À VUE

🔴 CAN BEACH SOCCER / EN FINALE CONTRE LA MAURITANIE : LE SÉNÉGAL EN QUÊTE D’UN CINQUIÈME SACRE
🔴 TROPHÉE ANPS DU MEILLEUR LUTTEUR AVEC FRAPPE : MODOU LÔ S’OFFRE UN TRIPLÉ

Gendarmerie de Sébikotane : Ameth Ndoye placé en garde à vue

Ameth Ndoye, chroniqueur à la Sen TV, a été placé en garde à vue ce jeudi dans les locaux de la brigade de recherches de Sébikotane. Selon les informations obtenues par Ledakarois.sn, il est poursuivi pour défaut de permis de conduire ainsi que pour faux et usage de faux. Les autorités ont déjà entamé les démarches nécessaires pour faire la lumière sur cette affaire, et Ndoye devrait être déféré au parquet demain, vendredi.

Les faits remontent au 21 octobre dernier, lorsque Ameth Ndoye a été impliqué dans un accident de la route. Un motocycliste avait percuté le véhicule qu’il conduisait. Les gendarmes dépêchés sur les lieux pour effectuer les constats d’usage ont alors demandé à Ndoye de présenter son permis de conduire. À défaut, il leur aurait remis une attestation dont le numéro de permis de conduire s’est avéré appartenir à une autre personne, selon une source autorisée.

Après cette découverte, les gendarmes de Sébikotane ont lancé un avis de recherche contre le chroniqueur, qui a finalement été appréhendé par la brigade de recherches de Faidherbe. La gendarmerie a ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances entourant l’usage de ce faux document et déterminer si d’autres infractions sont en cause.

Cette affaire met en lumière la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre l’utilisation de documents falsifiés, surtout en ce qui concerne la conduite sur la voie publique, un enjeu majeur de sécurité routière.

Ameth Ndoye pourrait être inculpé pour ces faits dès son défèrement au parquet. Le délit de faux et usage de faux est sévèrement réprimé par la loi sénégalaise, et il risque une peine pouvant aller jusqu’à plusieurs mois de prison si les faits sont avérés. Le défaut de permis de conduire est également passible de sanctions. L’évolution de cette affaire sera suivie de près, notamment en raison de la notoriété de l’accusé dans le milieu des médias.

Interpellation d’Ahmed Ndoye, chroniqueur à Sen TV : Mystère autour des raisons de son arrestation

Ahmed Ndoye, chroniqueur à la chaîne Sen TV, a été interpellé par des agents de la Brigade de recherches (BR) de Faidherbe. L’arrestation est survenue peu après un point de presse animé par Cheikh Yerim Seck auquel Ndoye prenait part nous dis DakarActu .

À l’heure actuelle, aucun détail officiel n’a été communiqué concernant les motifs de cette interpellation. Ndoye a été conduit dans les locaux de la BR à Faidherbe, et l’incertitude plane sur les circonstances exactes de cet événement. Plusieurs hypothèses circulent déjà, mais rien n’a été confirmé par les autorités.

L’affaire a rapidement suscité des réactions, tant dans les médias que sur les réseaux sociaux, où les soutiens au chroniqueur affluent. La chaîne Sen TV, pour l’instant, n’a pas fait de déclaration publique.

Ce type d’arrestation en plein événement public attire l’attention, surtout lorsqu’elle concerne des personnalités médiatiques. Affaire à suivre de près, alors que l’on attend plus de clarté de la part des autorités compétentes.

RÉDUCTION DES EFFECTIFS MILITAIRES FRANÇAIS EN AFRIQUE : La base de Ouakam, au Sénégal, concernée

À l’heure où Paris revoit sa stratégie militaire en Afrique, des changements majeurs sont à venir concernant la présence des troupes françaises sur le continent. Selon des informations exclusives obtenues par la rédaction du Dakarois Quotidien, la base militaire française de Ouakam, à Dakar, verra ses effectifs réduits de manière significative dans les prochains mois. Un Conseil de défense en cours en France et un rapport commandé par le président Emmanuel Macron confirment cette réorientation stratégique, visant à diminuer la voilure de la présence militaire française dans plusieurs pays africains.


Les Éléments français du Sénégal (EFS), qui comptaient jusqu’à présent environ 350 à 450 hommes à la base de Ouakam, devraient bientôt être réduits à une centaine, avec des effectifs allant de 80 à 100 militaires. Cette réduction s’inscrit dans une volonté plus large du gouvernement français d’alléger ses emprises militaires à travers le continent. Les bases de Côte d’Ivoire et du Gabon seront également concernées par cette restructuration, tandis que l’avenir des sites de Ndjamena, au Tchad, et de Djibouti reste encore à définir.


Cette réorganisation, qui fait suite à un rapport commandité par l’Élysée à Jean-Marie Bockel, ancien ministre des Anciens combattants, vise à rompre avec les grandes bases traditionnelles au profit de dispositifs plus légers et moins visibles. Désormais, les forces françaises sur le continent opéreront sous la forme de Détachements de Liaisons Interarmées (DLIA), en collaboration étroite avec les pays hôtes. À Dakar, les militaires français partageront leurs infrastructures avec l’armée sénégalaise, un changement de paradigme qui symbolise une nouvelle ère dans les relations de défense franco-sénégalaises.


Cette décision intervient dans un contexte marqué par la montée du sentiment anti-français dans certaines régions d’Afrique, alimenté par des campagnes de désinformation, souvent orchestrées par des puissances rivales. Le repositionnement stratégique de la France, plus discret mais toujours réactif et agile, devrait permettre de répondre aux attentes de ses partenaires africains tout en limitant les risques de contestation locale.


Pour le président de la République, Emmanuel Macron, il ne s’agit pas d’un désengagement total, mais plutôt d’une révision des modalités de présence militaire française. Paris mise désormais sur un soutien ciblé, adaptant sa réponse aux besoins spécifiques de sécurité des pays alliés comme le Sénégal. Ce changement marque la fin d’une époque où les bases françaises abritaient des contingents nombreux et visibles, pour une approche plus légère et adaptable aux réalités géopolitiques actuelles.


Les conclusions de ce rapport et les détails de cette nouvelle configuration militaire seront rendus publics dans les prochains jours ; mais l’heure est déjà au réajustement. Le Sénégal, tout comme ses voisins, devra désormais compter sur une présence militaire française allégée mais toujours opérationnelle, prête à répondre aux défis de sécurité régionaux.


Le Dakarois

Société nationale de Recouvrement : Ndèye Fatou Fall, alias Falla Fleur, nommée PCA

Ndèye Fatou Fall, plus connue sous le nom de Falla Fleur, a été nommée Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de la Société nationale de Recouvrement (SNR) ce mercredi 23 octobre 2024. Elle succède à Pape Diouf, qui occupait cette fonction jusqu’à présent.

Titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, Ndèye Fatou Fall s’est forgée une solide réputation dans le secteur des affaires au Sénégal. En mai dernier, elle avait refusé une proposition pour un poste de Directrice générale, préférant attendre une opportunité plus en phase avec ses aspirations professionnelles.

Sa nomination à la tête de la SNR marque une nouvelle étape dans sa carrière. À ce poste stratégique, Falla Fleur aura pour mission de superviser la gestion et le recouvrement des créances au sein de cette institution publique, un rôle crucial pour l’économie sénégalaise.

OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME : Mbaye Jacques Diop retrace l’épopée des champions sénégalais avec sa plume

Le brillant journaliste et enseignant-chercheur, Mbaye Jacques Diop, reconnu pour ses analyses pointues et contributions dans le domaine du sport, a décidé de partager une partie de l’expérience acquise au fil des années à travers des œuvres écrites. C’est ainsi que dans le cadre de la préservation et de la promotion de l’histoire sportive du Sénégal, un ouvrage inédit sur la participation du pays aux Jeux Olympiques est sur le point de voir le jour. Prévu pour une prochaine publication, ce livre, intitulé “Tokyo 1964 – Paris 2024 :

60 ans d’histoire avec l’Olympisme”, retrace l’histoire du Sénégal aux Jeux Olympiques, marquant ainsi six décennies de participation aux Jeux Olympiques. L’auteur va apporter un éclairage sur les moments forts de cette aventure. Ceci, en mettant en exergue les performances et défis relevés par nos légendes.


En parallèle, Mbaye Jacques Diop travaille sur un autre projet d’enverguré. Il s’agit d’une publication dédiée à l’athlétisme, sport roi des Jeux Olympiques. Co-écrit avec le docteur Hameth Dieng, “Ces étoiles sénégalaises de la première discipline olympique” reviendra sur les exploits des athlètes sénégalais médaillés depuis les premiers Championnats d’Afrique à Dakar (Sénégal) en 1979 jusqu’à ceux de Douala (Cameroun) en 2024. Prévue pour le premier trimestre de 2025, cette œuvre s’annonce comme, la première, un hommage aux champions sénégalais ayant marqué l’histoire de l’athlétisme africain et mondial.


Enfin, un annuaire du sport sénégalais verra également le jour au début de l’année 2025. Ce recueil sera un guide des fédérations sportives nationales du Sénégal, comportant les coordonnées téléphoniques et électroniques ainsi que l’adresse du siège de chaque entité. Les mêmes informations seront disponibles sur les présidents, secrétaire généraux et directeurs techniques nationaux. Ce document, d’une grande utilité pour les professionnels et acteurs du sport, permettra de faciliter les collaborations.


Ces trois projets initiés par Mbaye Jacques Diop qui a été conseiller technique en communication (CT Com) des anciens ministres des Sports Abdoulaye Makhtar Diop, El Hadji Malick Gakou, Mbagnick Ndiaye, Matar Ba, Yankhoba Diatara, Amadou Bâ, Lat Diop et Mame Mbaye Niang, sont de véritables contributions à la mémoire sportive. Ils ne manqueront sans doute pas de faire date dans l’histoire de la littérature sportive du Sénégal et celle du monde.

La Dakaroise

Aide humanitaire à Bakel : Les forces armées soutiennent les victimes des inondations

Les Forces armées sénégalaises intensifient leur engagement en faveur des populations sinistrées du département de Bakel, gravement touchées par des inondations dévastatrices. Ces dernières semaines, de fortes pluies ont causé des dégâts considérables aux habitations et aux infrastructures locales. En réponse à cette situation d’urgence, une opération humanitaire a été lancée pour fournir une aide directe aux victimes.


Dans le cadre de cette opération, des vivres ont été distribués dans le village de Diawara et sur le site de recasement des sinistrés. En collaboration avec le préfet de Bakel, les militaires ont mobilisé 4 tonnes de riz, 1 000 litres d’huile, une tonne de sucre et 500 kg de lait en poudre. Cette aide alimentaire a été essentielle pour soulager les familles dont les conditions de vie se sont détériorées à la suite des inondations. Les bénéficiaires ont exprimé leur gratitude envers les Forces armées pour ce soutien.
En plus de la distribution de vivres, des hôpitaux mobiles ont été installés dans la région pour répondre aux besoins urgents en matière de soins de santé. Ces structures temporaires, équipées de médecins et de matériel médical, sont cruciales pour traiter les malades et prévenir les épidémies dans un contexte de crise sanitaire. Les responsables médicaux soulignent l’importance de cette initiative pour garantir l’accès aux soins.


Cette action humanitaire s’inscrit dans une réponse globale des autorités sénégalaises face aux intempéries. Le gouvernement a mis en place d’autres mesures d’urgence pour aider les sinistrés dans plusieurs régions. Le préfet de Bakel a salué l’engagement des Forces armées, affirmant que cette solidarité nationale fait une réelle différence dans la vie des victimes.
L’engagement des Forces armées à Bakel illustre l’importance de la solidarité face aux crises. La mobilisation collective des militaires et des autorités locales apporte une lueur d’espoir aux familles touchées, leur permettant de commencer à reconstruire leurs vies après cette catastrophe.


LIVRE SUR « L’IDÉE DE LA CASAMANCE AUTONOME » : Karthala annule la séance de dédicace

La séance de dédicace du livre « L’Idée de la Casamance autonome. Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », de Séverine Awenengo Dalberto, historienne et chercheuse au CNRS, a été reportée à une date ultérieure. L’événement, initialement prévu ce samedi 24 octobre à la librairie Aux 4 Vents à Dakar – Mermoz, a été suspendu sine die par les éditions Karthala en raison des réactions vives qu’il a suscitées.

Dans un communiqué, Karthala a précisé que le report vise à prévenir tout risque de perturbation. Ce livre, qui explore la question de l’autonomie de la Casamance à travers une analyse historique et des dettes morales liées à la période coloniale, semble avoir ravivé des tensions dans un contexte politique sénégalais particulièrement sensible.
Les éditions Karthala, tout en regrettant le report de cet événement littéraire, ont réaffirmé que la publication de l’ouvrage, prévue de longue date, est indépendante de la conjoncture politique actuelle. Elles encouragent le public à lire l’ouvrage pour se forger une opinion réfléchie sur cette thématique complexe et historiquement chargée.
Ce report intervient alors que le débat autour de l’autonomie de la Casamance reste un sujet sensible au Sénégal, bien que le livre se penche avant tout sur des perspectives historiques plutôt que sur des revendications contemporaines. Le report de la dédicace montre à quel point ce sujet continue de susciter des réactions passionnées, au-delà des cercles académiques.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°305 – du 24/10/2024

🔴 PRÉSENCE MILITAIRE EN AFRIQUE DE L’OUEST : MACRON RÉDUIT SES EFFECTIFS AU SÉNÉGAL
🔴 RUSE POLITIQUE : TAS BAPTISE DÉTHIÉ FALL « JUDAS » ET DÉNONCE LE « MACHIAVÉLISME PASTÉFIEN »

🔴 LIGUE DES CHAMPIONS / DÉFAITE CUISANTE DU BAYERN (4-1) : LE BARÇA RENOUE AVEC LA MAJESTUOSITÉ
🔴 OUVRAGES SUR L’ATHLÉTISME SÉNÉGALAIS : MBAYE JACQUES DIOP CÉLÈBRE NOS CHAMPIONS

Nomination : Sadikh Top nommé PCA de l’APS

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a désigné Monsieur Sadikh Top comme Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS). Cette décision a été prise lors du Conseil des Ministres du 23 octobre 2024, où il a été annoncé que Sadikh Top remplace Monsieur Moustapha Samb.

Cette nomination marque une étape importante pour l’APS, qui joue un rôle crucial dans la diffusion d’informations au Sénégal. Monsieur Top, reconnu pour son expertise et son engagement dans le secteur des médias, est attendu pour apporter une vision nouvelle et renforcer le rôle de l’agence dans le paysage médiatique national.

Le président Faye a exprimé sa confiance en la capacité de Sadikh Top à diriger l’APS vers de nouveaux horizons, en mettant l’accent sur l’importance d’une information de qualité et d’un service public efficace.

Les nominations en conseil des ministres du Mercredi 23 Octobre 2024

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

•       Présidence de la République :
Monsieur Abdoulaye TINE, Avocat, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion du Patrimoine bâti de l’Etat (SOGEPA-SN), en remplacement de Monsieur El Hadji Seck Ndiaye WADE.

•       Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires :

Monsieur Samba NDIAYE, Ingénieur en génie Civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Habitations à Loyer modéré (SN-HLM), en remplacement de Monsieur Moustapha FALL ;
Monsieur Ousseynou FAYE, Architecte urbaniste, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société immobilière du Cap Vert (SICAP)-SA, en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;
Monsieur Ibrahima THIOYE, Administrateur civil principal est nommé Directeur général de la Société d’Aménagement Foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU SA), en remplacement de Monsieur Maissa Mahécor DIOUF ;

•       Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique :

Madame Mané THIAM, Expert-comptable, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale La Poste (SN-LA POSTE)  en remplacement de Monsieur Lansana SANO ;
Monsieur Oumar WATT est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Sénégal Numérique (SENUM SA), en remplacement de Monsieur Diégane SÈNE ;
MonsieurSadikh TOP est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Agence de Presse sénégalaise (SN-APS), en remplacement de Monsieur Moustapha SAMB ; 

Ministère des Finances et du Budget (MFB) :

Monsieur Boubacar SOLLY, Docteur en géographie, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société de Gestion des Infrastructures publiques dans les Pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP – SA), en remplacement de Monsieur Meissa Ndao WADE ;
MadameNdèye Fatou FALL, titulaire d’un diplôme d’études approfondies en droit économique et des affaires, est nommée Président du Conseil d’Administration de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Pape DIOUF ;
MonsieurMoustapha Camara, titulaire d’un master 2 en ingénierie des systèmes d’information, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Ciré DIA ;
Monsieur Sidy FALL, Opérateur économique, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Garantie automobile (FGA)en remplacement de Monsieur Mor Dia THIAM ;
Monsieur Momath CISSE, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur général Adjoint de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), poste vacant ;
Monsieur Oumar REMY, Expert en Commerce international, est nommé Président du
Conseil d’Administration du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP)en remplacement de Monsieur Oumar NDOYE ;

•       Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens :

Monsieur Laurent SINA, Consultant en système de management qualité, est nommé
Président du Conseil d’Administration du Laboratoire national de référence dans le domaine du Bâtiment et des Travaux publics (LNR-BTP) (ex CEREEQ-SA)en remplacement de Monsieur Dame DIOP ;
Monsieur Youssoupha CISS, Enseignantest nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale Les Autoroutes du Sénégal (SN-LAS), en remplacement de Madame Ndèye Saly Diop DIENG ;

•       Ministère de la Santé et de l’Action sociale :

Monsieur Mamadou SANE, titulaire d’un doctorat en Pharmacie, est nommé Président du
Conseil d’Administration de la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA), en remplacement de Madame Aïssatou Mbéne Lo NGOM ;

•       Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage :

Monsieur Famara MANÉ, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement agricole des Grandes Vallées rizicoles (SODAGRI), en remplacement de Monsieur Cherif SABALY.

•       Ministère de la Famille et des Solidarités :

Madame Mame Mbissine NDIAYE, Technicienne Supérieure en commerce international, est nommée Président du Conseil d’Administration de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Abdou Aziz NDIAYE.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 23 Octobre 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 23 Octobre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations des régions de Kédougou et de Tambacounda pour l’accueil chaleureux qu’elles lui ont réservé à l’occasion de sa visite de travail de 48 heures. Il a félicité les Ministres des Forces armées, de l’Intérieur et de la Sécurité publique, de l’Energie, du Pétrole et des Mines, de l’Environnement et de la Transition écologique, les Gouverneurs, Préfets et Sous-préfets, les Présidents de Conseil départemental, les Maires et l’ensemble des Forces de Défense et de Sécurité pour la bonne préparation et le déroulement satisfaisant de la tournée. Il a salué les efforts déployés pour assurer la sécurisation des personnes et des biens, mais également l’application effective sur le terrain de la nouvelle réglementation portant suspension des activités minières à 500 mètres des berges de la Falémé. Par ailleurs, il a rappelé au Gouvernement l’impératif de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue de mettre en œuvre un programme d’urgence de préservation et de restauration des écosystèmes de la Falémé. Pour clore ce chapitre, il a indiqué l’urgence d’un renforcement de la région de Kédougou en infrastructures administratives, économiques, sociales et culturelles de base afin de mieux valoriser le potentiel exceptionnel de cette localité.
 Dans le cadre du suivi de la situation des crues exceptionnelles des fleuves Sénégal et Gambie, le Chef de l’Etat est revenu sur sa visite à Bakel, le samedi 19 octobre 2024, pour manifester la solidarité de la Nation aux populations sinistrées par les crues exceptionnelles du fleuve Sénégal. Il a demandé au Gouvernement, dans l’immédiat, de mettre en œuvre un Programme consolidé de résilience et de solidarité dont la phase d’urgence est dotée d’une enveloppe de huit (8) milliards de fcfa pour apporter une assistance rapide et efficace aux populations sinistrées et déplacées des localités touchées, en particulier dans les départements de Bakel, Podor, Dagana, Matam et Kanel. Il a invité le Premier Ministre à veiller, avec les ministères concernés, à l’exécution des actions préventives et mesures d’accompagnement requises afin d’organiser, sous la supervision et la coordination des autorités administratives, l’assistance adéquate aux populations dans toutes les localités sinistrées.
Le Président de la République a souligné que l’ampleur des crues appelle à une vigilance permanente de l’Etat et à un sens de l’anticipation sur la problématique du relogement durable des populations ainsi qu’à la réorganisation des activités agricoles, économiques, sociales et scolaires dans les localités impactées par les crues et débordements des fleuves Sénégal et Gambie. Dès lors, les services de l’Etat et les Forces de Défense et de Sécurité, doivent être davantage mobilisés dans les zones fortement touchées comme les villages du « Dandé Maayo » dans la région de Matam et les localités actuellement en mode « alerte précoce » comme la ville de Saint-Louis et les villages des départements de Dagana et Podor.
            Evoquant la campagne électorale pour les élections législatives du 17 novembre 2024 qui s’ouvre le samedi 26 octobre à minuit, le Président de la République a lancé un appel à tous les citoyens et aux acteurs politiques en vue d’un bon déroulement de la campagne électorale dans la paix, le sens des responsabilités et de l’intérêt supérieur de la Nation conformément aux lois et règlements. Il a demandé au Gouvernement de déployer les moyens nécessaires pour le bon déroulement de la campagne électorale et des élections législatives sur l’étendue du territoire national et à l’étranger. A ce propos, il a exhorté le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à accorder une attention particulière au cas spécial des zones sinistrées par les crues. 
   Abordant les préparatifs des Jeux olympiques de la Jeunesse Dakar 2026, le Chef de l’Etat a invité le Premier Ministre à prendre toutes les dispositions en vue de l’accomplissement par tous les ministères et autres secteurs concernés des diligences attendues de la partie sénégalaise en terme de réalisation d’infrastructures sportives, routières, ferroviaires, touristiques et logistiques de qualité.
   Le Président de la République a rappelé au Gouvernement la nécessité d’une bonne maitrise du budget de l’organisation et d’un suivi permanent de l’agenda de réception des infrastructures découlant du cahier de charges validé avec le CIO. Il a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, d’engager avec le CNOSS, un programme national et international de sensibilisation des jeunes et acteurs sportifs et culturels tout en veillant à la préparation adéquate de nos jeunes compétiteurs et à la relance du sport scolaire et universitaire. Il a aussi souligné l’impératif d’améliorer le cadre de vie dans les communes et sites d’accueil des compétitions des JOJ. 
          Le Chef de l’Etat est revenu sur l’organisation des Etats généraux de l’industrie, du commerce et des PME/PMI et des Etats généraux des transports publics sous la supervision du Premier Ministre, après le lancement réussi de la « Vision Sénégal 2050 ». Il a félicité le Premier Ministre, les Ministres de l’Industrie et du Commerce, des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires pour l’approche consensuelle et le succès notable de ces assises inclusives de concertation sur les problématiques et l’avenir des secteurs indiqués. Il a demandé au Premier Ministre, au Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, et aux autres Ministres concernés de veiller à la traduction rapide des recommandations validées des Etats généraux organisés.
        Le Chef de l’Etat s’est félicité du rapatriement de nos compatriotes qui vivaient au Liban. Il a salué le rôle déterminant du Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères et de ses collaborateurs dans cette opération.
          Enfin, au chapitre de son agenda diplomatique, le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, du 27 au 30 octobre 2024 en Arabie saoudite, au « Forum Future Investment Initiative 2024 » avant d’effectuer, du 31 octobre au 1er novembre 2024, une visite officielle en Türkiye.
         Dans sa communication, le Premier Ministre s’est appesanti sur le dispositif de suivi de l’exécution rigoureuse des mesures d’urgence relatives à la riposte et à l’assistance des populations impactées par les crues des fleuves Sénégal et Gambie, prises à l’issue de la réunion interministérielle consacrée à cette question. Il a rappelé que la coordination de l’exécution des plans d’action sectoriels des différents départements ministériels impliqués a été confiée au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique. À cet égard, il a relevé l’impérieuse nécessité de prendre en charge les préoccupations exprimées par les populations et de lui faire la situation quotidienne en vue de la prise de mesures correctives ou complémentaires le cas échéant. 
      Le Premier Ministre a ensuite porté à la connaissance du Conseil l’état d’avancement satisfaisant des travaux du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des tirailleurs sénégalais à Thiaroye, le 1er décembre 1944, présidé par le Professeur Mamadou Diouf. Les travaux de recherche par l’exploitation des sources primaires et secondaires des archives existantes sont bien avancés pour rétablir la vérité historique sur ce tragique événement. Ils seront complétés par une prochaine mission en France pour approfondir la collecte documentaire. Concernant le programme de commémoration, une démarche inclusive a été adoptée avec l’implication active des collectivités et des acteurs culturels nationaux ainsi que des autres pays africains d’origine des tirailleurs.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
•       Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale ;
 
•       Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique a fait une communication relative aux inondations suite au débordement des eaux des fleuves Sénégal et Gambie ; 
 
 
•       Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait le point de la situation hebdomadaire de la gestion des inondations.

Criminalité à Kédougou : Cinq braqueurs arrêtés, armes et stupéfiants saisis

Dans la nuit du 21 au 22 octobre 2024, les forces de la gendarmerie nationale ont frappé un grand coup dans la lutte contre la criminalité à Kédougou. Sous la direction du commandant Galaye Sow, les éléments de la brigade territoriale de Khossanto, appuyés par le GARSI 2, ont réussi à démanteler un réseau de braqueurs, procédant à l’arrestation de cinq individus.

L’opération, menée vers 2 h du matin, a permis de saisir deux pistolets, deux chargeurs remplis de neuf cartouches de calibre 9 mm, ainsi qu’un étui de 9 mm. En plus des armes, les forces de l’ordre ont découvert 24 cornets de chanvre indien et une somme de 2 000 F CFA.

Ces arrestations ont été saluées par la population de la région de Kédougou, où un sentiment de soulagement a prévalu après cette intervention décisive. La gendarmerie nationale poursuit ses efforts pour garantir la sécurité des citoyens à travers tout le territoire, avec une intensification des opérations de lutte contre la criminalité.

La sécurisation des biens et des personnes demeure une priorité pour les forces de l’ordre, qui redoublent d’efforts pour protéger les populations locales.

Matam : Une nouvelle victime des inondations à Dondou

Les inondations continuent de faire des ravages à Matam, avec un nouveau décès tragique signalé dans la localité de Dondou. Un jeune homme de 23 ans a perdu la vie après que sa petite embarcation a chaviré alors qu’il tentait de traverser le fleuve. La forte pression des eaux de crue a déséquilibré la pirogue, entraînant la noyade du jeune homme. Son corps a été retrouvé par les villageois avant d’être remis aux sapeurs-pompiers.

Ce drame marque la deuxième victime des inondations à Matam, après qu’une fillette de 9 ans a également été retrouvée noyée. Pendant ce temps, les sinistrés continuent de subir les conséquences de cette catastrophe naturelle, aggravant la situation dans cette région du Nord du Sénégal.

Université de Bambey : Les étudiants décrètent une grève de 72 heures pour dénoncer la mauvaise qualité des repas

Les tensions montent dans les universités du Sénégal. Après la récente protestation des étudiants de l’UCAD concernant le paiement de leurs bourses, c’est au tour des étudiants de l’Université Alioune Diop de Bambey d’entrer en grève.

Selon la Rfm, les étudiants ont décrété une grève de 72 heures à partir de ce mercredi. Leur principale revendication porte sur la mauvaise qualité des repas servis au restaurant universitaire. Les grévistes exigent ainsi la rupture du contrat avec le prestataire actuel, qu’ils jugent incapable de répondre à leurs attentes alimentaires.

Cette nouvelle grève met en lumière les difficultés persistantes dans les universités sénégalaises, où la qualité de vie des étudiants devient un enjeu récurrent.

Élections législatives : JAMM AK NDIARIGN soutient SAMM SA KADDU à Dakar

La coalition JAMM AK NDIARIGN, dirigée par Amadou Ba, a décidé d’apporter son soutien à la coalition SAMM SA KADDU pour les élections législatives à Dakar. Cette annonce a été faite par Zahra Iyane Thiam sur le réseau social X, confirmant ainsi une alliance stratégique entre les deux formations politiques.

Grâce à cet appui de JAMM AK NDIARIGN, la coalition SAMM SA KADDU renforce désormais sa présence à Dakar, augmentant ainsi ses chances lors des prochaines échéances électorales. Ce soutien marque une nouvelle dynamique dans la compétition électorale à Dakar, où la lutte pour les sièges parlementaires s’annonce de plus en plus intense.

Seydi Gassama soutient la décision du CNRA sur le débat Ousmane Sonko-Amadou Ba : « Le CNRA a pris la bonne décision »

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel sénégalais (CNRA) a tranché en interdisant le débat qui devait opposer Ousmane Sonko, actuel Premier ministre, à Amadou Ba, son prédécesseur. Cette décision a été saluée par Seydi Gassama, défenseur des droits humains et acteur influent du débat public au Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Seydi Gassama a exprimé son accord avec la décision du CNRA, expliquant qu’un tel débat aurait été inéquitable pour les autres candidats aux Législatives du 17 novembre 2024. « Le CNRA a pris une bonne décision. Il aurait été injuste d’organiser un débat entre seulement deux têtes de liste parmi les 40 engagées dans cette compétition électorale », a-t-il déclaré.

Ousmane Sonko avait initialement lancé cette invitation à Amadou Ba dans le but de débattre des chiffres financiers du Sénégal, y compris les questions liées à la dette publique, au déficit et à la croissance. Des proches de l’ancien Premier ministre, tels que Zahra Iyane Thiam et Madiambal Diagne, avaient confirmé la disponibilité d’Amadou Ba pour ce face-à-face.

Toutefois, la décision du CNRA semble mettre fin à cette confrontation tant attendue, au grand soulagement de certains, qui estiment qu’elle aurait désavantagé les autres listes présentes dans cette course électorale cruciale.

Débat Sonko-Amadou Ba : Le Premier ministre propose deux dates pour la confrontation

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’est dit disponible pour un débat avec son prédécesseur, Amadou Ba, ancien Premier ministre. Selon les déclarations d’Amadou Ba, le débat pourrait avoir lieu soit le lundi 28, soit le mardi 29 octobre 2024.

Amadou Ba, aujourd’hui figure de Pastef, a mis en avant l’importance de cette rencontre, soulignant que « la question de la sincérité des données budgétaires relatives à la dette, au déficit et à la croissance est cruciale pour la crédibilité du Sénégal, tant auprès de ses citoyens que de ses partenaires techniques et financiers. »

Pour lui, ce débat revêt une dimension démocratique majeure. « La démocratie va se draper de ses habits les plus nobles avec des débats techniques sur les questions d’intérêt national, équilibrés et apaisés », a-t-il déclaré, appelant à un échange transparent et constructif sur les grandes questions économiques du pays.

Cette confrontation d’idées entre les deux hommes politiques promet d’être un moment fort de l’actualité sénégalaise, dans un contexte où la gestion économique du pays est au cœur des préoccupations.

Déthié Fall rejoint Pastef : Thierno Alassane Sall dénonce une « trahison »

La décision de Déthié Fall, cinquième sur la liste de la coalition Samm sa Kaddu pour les élections législatives, de se retirer de cette alliance pour rejoindre le Pastef, après une rencontre avec le Premier ministre Ousmane Sonko, a provoqué une vague de réactions, notamment celle de Thierno Alassane Sall (TAS). Ce dernier n’a pas mâché ses mots en dénonçant ce qu’il perçoit comme une « traîtrise » flagrante.

Sur son compte X (anciennement Twitter), Thierno Alassane Sall a exprimé sa profonde désapprobation face à cette décision, qu’il a comparée à un acte de trahison similaire à celui de Judas. Il a souligné l’incohérence entre les principes affichés par le Pastef et ses récentes manœuvres politiques. Selon TAS, ceux qui affirmaient vouloir remettre la morale au centre du jeu politique ont fini par céder à des pratiques qu’ils dénonçaient autrefois.

« Ils se piquaient de réglementer les voiles des écolières, détestaient les combines politiques au point de refuser toute coalition, et voilà qu’ils s’associent à celui qu’ils considèrent comme leur Judas, non pas pour le bien qu’il peut apporter, mais pour le mal qu’il inflige à sa coalition d’origine, à la morale et à la démocratie », a fustigé TAS.

Thierno Alassane Sall a également dénoncé ce qu’il considère comme un usage cynique et opportuniste des alliances politiques. Il est allé jusqu’à comparer les récents mouvements du Pastef, à commencer par la gestion de la dissolution de l’Assemblée nationale et la déclaration de politique générale de Diomaye, à une stratégie machiavélique qui, selon lui, n’est pas différente des pratiques qu’ils critiquaient dans le passé.

Cette sortie de TAS illustre les tensions grandissantes au sein de la classe politique sénégalaise, alors que les alliances et les ruptures se multiplient à l’approche des prochaines échéances électorales.

MATAM / DIAMEL DANS LA DÉTRESSE À CAUSE DES CRUES DU FLEUVE SÉNÉGAL : Les élèves bravent les eaux à pied pour aller en cours

La situation est plus qu’alarmante à Matam, dans le nord du Sénégal, où la cote d’alerte a bondi de 4,09 m en 2023, à la même période,  à 8,90 m, ce 22 octobre 2024. Ce niveau d’eau exceptionnel a des conséquences catastrophiques pour le village de Diamel, situé dans la commune de Matam, au cœur du Dandé Mayo. Les habitants de cette localité se battent désespérément contre les inondations provoquées par les crues du fleuve Sénégal. Mais, ces efforts restent vains.

Le 21 octobre 2024, les habitants de Diamel ont été témoins d’une nuit tragique où une nouvelle crue, plus rapide et plus violente que la précédente, a submergé leur village. Les tentatives d’ériger des barricades de sacs en terre n’ont pas suffi face à la force implacable des eaux. Au matin, le constat des dégâts était alarmant : habitations, routes, poste de santé, écoles, marché et divers commerces étaient envahis par les eaux. Cette calamité a particulièrement touché les pêcheurs de la région, dont les enfants ne peuvent plus se rendre à l’école, rendant l’accès aux soins médicaux extrêmement difficile.

Face à ce sinistre, les élèves de Diamel doivent maintenant traverser à pied des eaux profondes pour atteindre le lycée de Matam. Un parcours risqué qui expose leur santé à de graves dangers. Les images de ces jeunes, les pieds dans l’eau, portant leurs cartables et pataugeant dans des eaux leur arrivant à la taille, sont poignantes.

D’autres habitants, plus chanceux, utilisent des pirogues, devenues le seul moyen de transport viable. À l’heure actuelle, seules deux pirogues effectuent la liaison entre Matam et Diamel.

Par ailleurs, le pont qui reliait autrefois Diamel au reste de la région est désormais inutilisable, ayant cédé sous la pression des eaux montantes. La route menant au village est totalement engloutie, isolant ainsi les habitants qui doivent faire face à cette situation d’urgence humanitaire. Les répercussions de la montée des eaux du fleuve Sénégal sur la vie quotidienne des habitants de Diamel sont dévastatrices. D’où l’urgence de mettre en œuvre des mesures pour faire face à ces difficultés  qui meublent le quotidien de ces Matamois.

Livre sur la Casamance : L’APR dénonce des velléités irrédentistes et interpelle Diomaye et Sonko

Dans un communiqué publié ce 22 octobre 2024, l’Alliance Pour la République (APR) a fermement dénoncé la présentation et la dédicace prévues pour le 26 octobre d’un ouvrage intitulé L’idée de la Casamance autonome, Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. Le livre, selon l’APR, ravive des débats déjà tranchés sur l’unité nationale et présente des thèses qualifiées d’irréalistes et potentiellement dangereuses pour la cohésion sociale.

L’APR considère ce livre comme un « pamphlet irrédentiste » dont le but serait d’exacerber les tensions en Casamance, région déjà marquée par des décennies de conflits. Le parti au pouvoir critique sévèrement le silence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, face à cette initiative. Pour l’APR, ce silence est non seulement troublant, mais pourrait être interprété comme une forme de caution tacite, voire une complicité passive, face à des thèses menaçant l’intégrité territoriale du Sénégal.

Le communiqué souligne que l’unité nationale ne doit en aucun cas être fragilisée par des révisionnistes ou des intellectuels cherchant à instrumentaliser des aspirations régionales légitimes pour nourrir des projets séparatistes. L’APR appelle les nouvelles autorités à prendre clairement position contre ce qu’ils qualifient de velléités irrédentistes, rappelant que la défense de l’intégrité du territoire est une responsabilité constitutionnelle.

Enfin, l’APR exhorte les Sénégalais à rester vigilants et à dénoncer toute tentative de division du pays, insistant sur l’importance de l’unité nationale pour le développement et la stabilité du Sénégal. Le parti met en garde contre tout projet susceptible de relancer des revendications autonomistes en Casamance, soulignant le prix déjà payé pour la paix dans cette région.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°304 – du 23/10/2024

🔴 CRUES DU FLEUVE SÉNÉGAL À MATAM / POUR ALLER EN COURS : LES LYCÉENS DE DIAMEL BRAVENT LES EAUX À PIED
🔴 MAUVAISES CONDITIONS DE DÉTENTION À LA MAC DE TAMBA : BARTH’ ET PDF DÉNONCENT LE « PAQUETAGE » DE BOUGANE

🔴 BEACH SOCCER – QUALIFIÉS EN DEMI-FINALE : LE SÉNÉGAL ET L’ÉGYPTE POUR UN NOUVEAU CHOC !)
🔴 TOURNOI UFOA-A U17 / VICTOIRE CONTRE LE LIBÉRIA : LES « LIONCEAUX » DÉMARRENT AVEC BRIO

Sanction des agences de notation financière : Après Moody’s, S&P Global Ratings dégrade le Sénégal

Le Sénégal fait face à une nouvelle alerte économique avec la décision de S&P Global Ratings de réviser à la baisse ses perspectives sur la dette souveraine du pays, les faisant passer de « stables » à « négatives ». Dans une note publiée vendredi 18 octobre, l’agence de notation financière a maintenu la notation à long et à court terme du Sénégal à « B+/B », tout en mettant en garde sur les risques budgétaires et économiques qui pèsent sur le pays.

Cette révision survient après une première alerte émise par l’agence Moody’s, et laisse présager une réaction similaire de Fitch Ratings dans les jours à venir. Ces décisions des principales agences de notation ont un impact direct sur les conditions d’emprunt du Sénégal. Elles entraîneront probablement une augmentation de la prime de risque imposée au Trésor sénégalais, rendant les emprunts du pays plus coûteux sur le marché international.
Les analystes de S&P Global Ratings justifient leur décision en évoquant le dérapage budgétaire attendu cette année et des révisions potentielles des indicateurs de déficit et de dette pour la période 2019-2023. Ce dérapage, qui met en cause la crédibilité institutionnelle du Sénégal, serait lié en partie aux résultats de l’audit des finances publiques récemment publié par le nouveau pouvoir à Dakar. Bien que ces résultats attendent encore une confirmation officielle de la Cour des comptes, ils révèlent une dégradation préoccupante de la situation financière du pays.
Avant même ces résultats, la situation budgétaire du Sénégal s’était déjà considérablement détériorée, souligne S&P Global Ratings. En effet, l’agence prévoit que le déficit budgétaire atteindra 7,5 % du PIB en 2024, soit 2,7 points de plus que les prévisions antérieures. Parallèlement, un ralentissement de l’activité économique générale a poussé l’agence à réviser à la baisse ses prévisions de croissance du PIB réel, les faisant passer de 8 % à 6 % pour l’année 2024. De plus, S&P projette un déficit budgétaire moyen de 5,5 % du PIB entre 2024 et 2026, contre 3,9 % initialement prévu.
Cette dégradation de la notation financière du Sénégal par deux agences internationales soulève des inquiétudes majeures quant à la gestion des finances publiques et la capacité du pays à maintenir sa stabilité économique. Une note souveraine plus basse pourrait dissuader certains investisseurs internationaux, augmenter les coûts des emprunts, et compliquer le financement des grands projets d’infrastructures nécessaires à la croissance du pays.
La situation est d’autant plus sensible que le Sénégal cherche à diversifier ses sources de financement, en misant notamment sur l’exploitation prochaine des ressources pétrolières et gazières. Une mauvaise gestion de la dette et du budget pourrait affecter la capacité du pays à tirer pleinement profit de ces ressources et à financer ses ambitions de développement.
La prochaine évaluation de la notation souveraine du Sénégal par S&P Global Ratings est prévue pour le 29 novembre 2024. Si les tendances budgétaires et économiques actuelles ne s’améliorent pas, l’agence pourrait décider de dégrader encore la note du pays, accentuant ainsi les défis économiques du Sénégal dans un contexte mondial incertain.
Cette situation interpelle les autorités sénégalaises sur la nécessité de réformes budgétaires et de mesures de redressement pour éviter une dégradation supplémentaire et préserver la confiance des marchés internationaux.

LÉGISLATIVES 2024 : Sonko, Amadou Ba et TAS prêts à débattre à la télévision

Le contexte politique au Sénégal s’oriente peut-être vers un moment décisif avec la possibilité d’un débat public entre Ousmane Sonko, Amadou Ba, potentiellement Thierno Alassane Sall et probablement les autres têtes de liste. À l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, ces échanges pourraient offrir aux électeurs une occasion précieuse dévaluer les les visions des principaux candidats.

La scène politique sénégalaise est sur le point de franchir une nouvelle étape vers une confrontation directe et démocratique par voue de presse entre ses leaders.

Tout semble indiquer qu’un débat public entre Ousmane Sonko, Amadou Ba, et peut-être Thierno Alassane Sall, est en préparation.

Peu de temps après la conférence de presse donnée hier par Amadou Ba, Ousmane Sonko a pris la parole sur ses réseaux sociaux pour réagir aux propos de son adversaire.

Dans une intervention directe, le Premier ministre s’est montré satisfait de la prise de parole du leader de la coalition « Jamm Ak Njariñ », lançant : « enfin, les choses bougent ». Il n’a pas hésité à critiquer le fait que son opposant se serait longtemps caché « derrière ses mercenaires de la plume et autres chroniqueurs », avant de lui proposer un débat public. « Je lui offre une belle opportunité de s’expliquer devant le peuple : un débat public contradictoire entre lui et moi sur la situation économique et financière dans laquelle ils ont plongé le pays », a déclaré le président de « Pastef ».

Il convient toutefois de préciser que cette idée de débat ne vient pas de Sonko lui-même, mais plutôt de l’entourage d’Amadou Ba. En effet, il y a quelques jours, Madiambal Diagne avait affirmé que l’ancien Premier ministre était « prêt à débattre avec Ousmane Sonko sans condition aucune », une déclaration qui n’avait pas laissé indifférents les observateurs.

Cependant, ce face-à-face ne sera peut-être pas limité à ces deux figures politiques. Thierno Alassane Sall, leader de la coalition « République des Valeurs », a tenu à s’inviter dans la discussion. Via un post sur X (anciennement Twitter), il a réagi aux déclarations de Sonko en rappelant que plusieurs sujets méritent également d’être débattus, notamment les dossiers liés à l’ONAS, l’ASER, ou encore JP Morgan. Il a insisté sur l’importance d’un échange collectif, au-delà d’un simple duel entre Sonko et Amadou Ba. Thierno Alassane Sall a aussi interpellé Pape Alé Niang, journaliste et DG de la RTS, en lui proposant d’organiser un débat entre toutes les têtes de liste pour offrir aux citoyens un véritable panorama des programmes électoraux. « La démocratie s’épanouit à travers le débat », a-t-il martelé, en lançant un défi direct à Ousmane Sonko et aux autres candidats.

La proposition de Thierno Alassane Sall n’est pas passée inaperçue. Jean Michel Sène, Directeur général de l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale), a rapidement réagi en se disant prêt à débattre avec Thierno Alassane Sall sur le dossier de l’ASER, une affaire que ce dernier avait évoquée à plusieurs reprises. Sur ses réseaux sociaux, Sène a écrit : « Monsieur Thierno Alassane Sall, j’ai constaté votre grand intérêt pour éclaircir le soi-disant dossier ASER et vous en remercie grandement. Je vous informe de ma disponibilité entière à en débattre avec vous selon le format de votre convenance, pour éclairer la lanterne des Sénégalais. »

Alors que les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024 se rapprochent, l’enjeu est de taille : une confrontation directe entre les principaux candidats pourrait influencer la manière dont les électeurs perçoivent leurs projets, leurs compétences et leur vision pour le pays. Si ces débats venaient à se concrétiser, ils offriraient aux électeurs une opportunité inédite d’assister à des échanges approfondis sur les questions clés qui vont définir l’avenir du Sénégal.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°303 – du 22/10/2024

🔴 SANCTION DES AGENCES DE NOTATION FINANCIÈRE : APRÈS MOODY’S, S&P GLOBAL RATINGS DÉGRADE LE SÉNÉGAL
🔴 SUITE À L’INVITE DE L’ENTOURAGE D’AMADOU BA : SONKO FAVORABLE AU DÉBAT, TAS S’IMMISCE DANS LE DUEL

🔴 SÉLECTION D’UN COACH POUR L’ÉQUIPE NATIONALE : LE MINISTÈRE ET LA FSF PROMEUVENT L’EXPERTISE LOCALE (AUGUSTIN SENGHOR)
🔴 UFOA-A U17 / DISQUALIFICATION POUR FRAUDE SUR L’ÂGE : LA GUINÉE-BISSAU ET LA SIERRA LEONE SAUVÉES, LA GUINÉE FINALEMENT EXCLUE

Rencontre avec Ousmane Sonko : Déthié Fall brise le silence

Le leader du Parti des Républicains Progressistes (PRP), Déthié Fall, a confirmé qu’il a été reçu ce lundi soir par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette rencontre, qui a duré plus de deux heures, a permis aux deux hommes d’échanger en profondeur sur divers sujets d’actualité. Déthié Fall a promis de partager le contenu de leurs discussions lors d’un point de presse prévu pour ce mercredi à 10 heures au siège du PRP.

Déthié Fall est actuellement candidat sur la liste de la coalition « Samm sa kaddu », dirigée par Barthélémy Dias. Il est à noter qu’il n’était pas présent lors du lancement officiel de cette coalition électorale, ce qui a suscité des interrogations quant à sa position politique.

Cette rencontre soulève des questions : Déthié Fall pourrait-il envisager une rapprochement avec le pouvoir en place ? Les Sénégalais attendent des éclaircissements sur ses intentions et les résultats de cette discussion dans les jours à venir.

Déthié Fall brise le silence

La tension politique est palpable depuis lundi soir, avec la conférence de presse du leader de la coalition Jamm Ak Njariñ, Amadou Ba, et des débats contradictoires animés entre les leaders politiques. Dans ce contexte, un rapprochement inattendu semble se dessiner. Thierno Diop a révélé sur sa page Facebook une rencontre qui aurait eu lieu « au petit palais » entre Ousmane Sonko et Déthié Fall, insinuant qu’un tel rapprochement pourrait être perçu comme un « coup de poignard dans le dos » si le leader du PRP devait rallier Pastef en vue des prochaines législatives.

Déthié Fall, qui est investi à la 5ème position sur la liste de la coalition dirigée par Barthélémy Dias, Sam Sa Kaddu, a confirmé cette rencontre. Dans une note relayée par Seneweb, il a déclaré avoir été « reçu pendant plus de deux heures » par son « frère et ami », le Premier ministre Ousmane Sonko. Il a également précisé que leurs échanges ont porté sur de nombreux sujets d’importance.

Pour mettre fin aux spéculations, Déthié Fall a annoncé qu’il s’exprimera davantage sur cette affaire lors d’un point de presse programmé ce mercredi à 10 heures au siège du PRP. Les attentes sont donc élevées quant aux implications de cette rencontre et à la direction que prendra Déthié Fall dans le paysage politique sénégalais.

Kafountine: Des acteurs de la pêche artisanale en croisade contre la migration irrégulière

Les acteurs de la pêche artisanale de Kafountine ont initié, ce week-end, une journée de sensibilisation contre la migration irrégulière suivie d’un match de football. Ce membre de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS) et, par ailleurs, responsable du parti Pastef à Kafountine a regroupé tous les acteurs de la pêche artisanale le temps d’échanger afin d’apporter des pistes de solutions pérennes.

« Nous sommes des acteurs de la pêche artisanale, moi-même je suis pêcheur et mareyeur. Donc, si nous sommes dans un secteur où la migration irrégulière est en train d’atteindre son paroxysme où nos jeunes, par tous les moyens, veulent aller en Europe pour s’accomplir. Il est donc de notre devoir d’être sur pied pour faire face.

Aussi, il est pour nous, grand temps de prendre nos responsabilités, c’est la raison pour laquelle nous avons convié tous les acteurs de la pêche artisanale le temps d’échanger avec eux afin d’apporter des pistes de solutions pérennes », a indiqué Diégane Diop, membre actif de l’Union nationale des mareyeurs du Sénégal (UNAMS) qui n’a pas manqué de parler de la situation de la migration irrégulière: « vous savez le phénomène de l’immigration est très complexe et nous avons la responsabilité de le combattre. Et à mon sens, il n’y a que les acteurs de la pêche qui se trouvent être les convoyeurs qui peuvent changer les choses.

Nous sommes les propriétaires des embarcations qui prennent la mer et si nous prenons le risque de traverser l’Atlantique avec des passagers en provenance de Tamba, de Kolda ou même de Fongolémi, qui ne connaissent pas la mer, en cas de pépin, cela ne peut être que désastreux. Nous devons nous dire la vérité et être conscients que les clients que nous embarquons sont des innocents et ce sont nos fils, nos neveux, nos frères qui le font.

Aujourd’hui, ce qui s’est passé à Mbour et qui a provoqué la venue du Président de la République est à prendre trés au sérieux. Il fallait voir le visage qu’affichait Bassirou Diomaye Faye pour comprendre que cette affaire n’est pas à négliger. Personne n’a envie de voir ses enfants mourir dans des conditions pareilles.

C’est pourquoi nous présentons une fois de plus nos plus sincères conditions aux familles des disparus. En tout cas, moi Diégane je m’investirais pour que ce qui s’est passé à Mbour n’arrive plus au Sénégal à plus forte raison à Kafountine », a-t-il déploré avant d’ajouter : « mais on doit proposer des choses concrètes aux jeunes pour leur permettre de s’accomplir et réaliser leur rêve dans leur propre pays.

Et parmi les solutions, on doit d’abord régler les cohabitation en mer entre les bateaux et les pirogues. On ne peut pas interdire la pêche aux bateaux mais, on peut les éloigner au moins à 70 ou 80 kilomètres parce que la ressource devient rare. Les pirogues en mer sont nombreuses et il n y a que cela qui pourrait permettre le développement de la pêche artisanale et l’Etat doit aider les pêcheurs artisanaux et les mareyeurs dans ce sens.

Parce que si nous mangeons du poisson c’est à cause de la pêche artisanale. Et les gens doivent également savoir que ces bateaux qui nous amènent des problèmes vendent les produits halieutiques à l’étranger alors que nous, nous assurons la consommation journalière de poisson aux sénégalais. Ici, nous n’avons même pas de quai et avec ces débarquements de poissons, les destinations sont entre autres Ziguinchor, Tamba, Kolda, Kédougou, Bakel, Touba, Dakar…

Donc nous devons tout faire pour soutenir la pêche artisanale. Donc je dois parler au nom de tous les acteurs de la pêche artisanale du Sénégal et nous avons espoir qu’avec le régime du président Faye qui est venu jusqu’ici à Kafountine pour voir s y passe, nos différents problèmes seront pris en charge. Il nous faut juste être un peu patient et tout ira pour le mieux. Des projets pour les jeunes sont entrain d’être concoctés pour lutter contre le chômage des jeunes et surtout la migration irrégulière ».

A signaler qu’en marge de la journée de sensibilisation contre l’immigration irrégulière, un match de football a aussi été organisé dans le but de conscientiser les jeunes à plus penser à s’aventurer dans des projets de voyages irréguliers.        

Aly Saleh

États Généraux des Transports : le Président Bassirou Diomaye Faye prône une refonte complète du secteur

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a officiellement lancé ce lundi au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) les États généraux des Transports publics, un événement clé pour redéfinir l’avenir du transport au Sénégal. Ces assises, d’une importance cruciale, visent à relever les défis persistants du secteur, notamment l’insécurité routière, les embouteillages et le manque d’infrastructures adéquates.

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État a mis en lumière l’urgence de revoir en profondeur les pratiques actuelles, affirmant que l’insécurité routière est le résultat de « manquements humains » plutôt qu’une fatalité. Il a donc appelé à une prise de conscience collective pour remédier à ces lacunes.

Le Président Faye a insisté sur l’importance d’un dialogue inclusif pour bâtir un système de transport moderne et plus sécurisé. L’intégration des nouvelles technologies figure parmi les priorités pour renforcer l’efficacité du secteur et assurer la résilience face aux défis croissants. Cette rencontre, qui s’étalera sur cinq jours, vise à dresser un diagnostic sans complaisance des différents sous-secteurs : routier, ferroviaire, et aérien.

« Ces assises offrent une opportunité unique de faire un état des lieux rigoureux et de réfléchir à des solutions durables pour remédier aux problèmes endémiques du secteur », a souligné le Président.

Bassirou Diomaye Faye a également exhorté les participants à repenser le système de transport pour l’adapter aux nouvelles formes de mobilité, avec un accent particulier sur l’électrique et le numérique. Le président a appelé à diversifier les solutions, en particulier à travers une réhabilitation stratégique du chemin de fer, afin de désengorger les routes et contribuer à leur préservation.

« Le renforcement du réseau ferroviaire doit réduire la pression sur nos routes et améliorer la compétitivité économique du Sénégal », a-t-il déclaré, mettant l’accent sur l’importance des corridors ouest-africains dans cette stratégie.

Organisée par le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, cette rencontre rassemble experts, syndicats de travailleurs et représentants de la société civile. L’objectif est d’élaborer une feuille de route durable pour réformer le secteur, renforcer la sécurité des infrastructures et améliorer l’efficacité des transports publics au Sénégal.

Les consultations qui suivront devront proposer des solutions innovantes afin de répondre aux attentes des usagers tout en contribuant à une transformation durable du secteur des transports dans le pays.

Paiement des bourses des étudiants : un processus progressif selon le ministre Abdourahmane Diouf

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a annoncé ce lundi que l’intégralité des bourses des étudiants sera progressivement payée dans les deux à trois semaines à venir. Cette déclaration a été faite lors de l’ouverture d’un atelier dédié à l’évaluation du système LMD (licence, master, doctorat).

Selon le ministre, une première vague de paiements a déjà été effectuée la semaine dernière, et la deuxième suivra cette semaine. « Nous avons commencé à payer la première vague la semaine dernière et la deuxième vague sera payée cette semaine. (…) L’intégralité du paiement se fera progressivement d’ici deux ou trois semaines », a-t-il affirmé, ajoutant que son ministère collabore étroitement avec la banque chargée d’assurer les paiements afin de garantir qu’il n’y ait pas de rupture dans ce processus.

Abdourahmane Diouf a également évoqué les difficultés rencontrées, notamment l’augmentation significative des sommes à verser aux étudiants. « En fin septembre, début octobre, là où nous payions en moyenne pour les bourses 6 à 8 milliards, nous payons maintenant 15 milliards en un mois », a-t-il expliqué, justifiant ainsi les retards dans le versement des bourses.

Le ministre a précisé que l’insuffisance des fonds disponibles a contraint son département à prendre une décision stratégique. « La somme de 15 milliards n’étant pas disponible pour payer d’un coup toutes les bourses, nous avions deux options : soit attendre la totalité de l’argent, soit démarrer avec le montant disponible et payer progressivement les bourses », a détaillé le ministre, soulignant que la deuxième option avait été retenue.

Orientation des nouveaux bacheliers : un processus en cours

Abdourahmane Diouf a également fait le point sur l’orientation des nouveaux bacheliers, précisant qu’à la date du 19 septembre, 86% d’entre eux avaient déjà été orientés vers des établissements universitaires. Pour ceux qui n’ont pas encore été orientés, il a fixé le délai du 15 octobre pour finaliser cette tâche, en précisant que son équipe travaillait à résoudre les problèmes rencontrés, notamment ceux liés aux frais d’inscription non payés à temps.

Ainsi, les étudiants peuvent s’attendre à recevoir leurs bourses progressivement au cours des prochaines semaines, tandis que les efforts se poursuivent pour assurer une orientation complète et rapide des nouveaux bacheliers dans les délais annoncés.

Ousmane Sonko défie Amadou Ba à un débat public : un face-à-face attendu sur la gestion du Sénégal

La scène politique sénégalaise pourrait connaître un moment inédit de confrontation directe entre deux de ses figures majeures. Quelques instants après la conférence de presse d’Amadou Ba, leader de la coalition Jamm Ak Njariñ, le Premier ministre Ousmane Sonko a saisi ses réseaux sociaux pour réagir à cette sortie et lancer un défi à son adversaire.

« Enfin, les choses bougent », s’est exclamé Ousmane Sonko, satisfait de voir son adversaire prendre la parole. Il a salué la décision d’Amadou Ba de sortir de sa réserve et d’affronter les débats en personne, plutôt que de « se cacher derrière ses mercenaires de la plume et autres chroniqueurs ».

Mais le Premier ministre ne s’est pas arrêté à ces mots. Il a profité de l’occasion pour proposer un débat public contradictoire avec Amadou Ba, mettant en avant la nécessité pour ce dernier de s’expliquer « devant le peuple » sur plusieurs dossiers brûlants, dont la situation économique et financière du Sénégal. « Un débat public contradictoire entre lui et moi sur la situation économique et financière dans laquelle ils ont plongé le pays et sur sa responsabilité personnelle », a-t-il insisté.

Les thèmes d’un débat crucial pour l’avenir du Sénégal

Par cette initiative, Ousmane Sonko veut aborder des questions essentielles pour le pays, telles que la dette publique, le déficit budgétaire, la fiscalité, le foncier, et les ressources naturelles, notamment minières et pétrolières. Il a également mentionné la masse salariale de la fonction publique comme un point central de cette confrontation.

Sonko a même élargi l’enjeu en proposant de discuter de la Vision Sénégal 2050, une stratégie de développement récemment critiquée par Amadou Ba. « Nous pourrons enfin discuter de la Vision 2050 et permettre à M. Ba de partager ses appréciations à ce sujet », a-t-il ajouté.

Le défi est lancé : Amadou Ba va-t-il accepter ?

L’invitation lancée par Ousmane Sonko met désormais la balle dans le camp d’Amadou Ba. Jusqu’à présent, ce dernier s’était montré réservé face aux propositions de débat public, préférant s’exprimer lors de conférences de presse ou à travers des interventions indirectes. La proposition d’un face-à-face direct pourrait cependant marquer un tournant dans leur rivalité.

Le public sénégalais pourrait ainsi assister à un débat historique entre deux acteurs majeurs de la politique, sur des questions d’importance nationale, et dont l’issue pourrait influencer le paysage politique à l’approche des élections législatives. Ce débat pourrait aussi servir de test pour juger de la solidité des propositions respectives des deux leaders, ainsi que de leur capacité à défendre leurs bilans et programmes.

Le défi est donc lancé. Il reste à savoir si Amadou Ba acceptera l’invitation pour un face-à-face qui promet d’être riche en échanges et révélateur des orientations politiques futures du Sénégal.

Amadou Ba critique la Vision Sénégal 2050 : Une continuité du PSE, mais des doutes sur sa mise en œuvre

L’ancien Premier ministre Amadou Ba a exprimé ses réflexions sur la Vision Sénégal 2050, un programme de développement récemment dévoilé par le président Diomaye Faye, en affirmant qu’il s’agit d’une extension du Plan Sénégal Émergent (PSE) qu’il avait contribué à mettre en place sous Macky Sall. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 21 octobre au siège du Parti socialiste, le chef de la coalition Jam ak Jerign a souligné que cette nouvelle vision repose largement sur les bases du PSE, qu’il avait pilotées en tant que ministre des Finances entre 2014 et 2019.

« Cette Vision Sénégal 2050 reprend largement les bases établies par le PSE, à travers ses trois axes. Cette vision de développement que j’ai pilotée de 2014 à 2019 en tant que ministre des Finances », a-t-il déclaré. Selon lui, le programme est bien conçu sur le plan théorique, mais il appelle néanmoins les autorités à se concentrer sur des actions concrètes pour répondre aux besoins urgents du pays.

Des actions concrètes pour crédibiliser la Vision 2050

Amadou Ba a insisté sur l’importance de traduire les grandes visions politiques en résultats tangibles. « Les grandes visions ne doivent pas se limiter à de beaux discours ou à des vitrines politiques. Elles ne seront crédibles que si elles s’appuient sur des actions concrètes et des résultats tangibles », a-t-il affirmé.

L’ancien Premier ministre a ainsi souligné que le développement du Sénégal ne pourrait se concrétiser qu’à travers des initiatives pragmatiques, adaptées aux réalités socio-économiques du moment. Il a averti que la Vision Sénégal 2050 risquerait de rester un projet purement théorique si des mesures immédiates n’étaient pas prises pour répondre aux urgences du pays, telles que l’emploi des jeunes, la gestion de la dette publique, et la maîtrise des finances publiques.

Toutefois, Amadou Ba se montre sceptique quant à la faisabilité de cette Vision 2050, notamment à cause de la situation financière actuelle décrite par le Premier ministre Ousmane Sonko. Ce dernier a révélé que le nouveau gouvernement avait hérité d’une situation budgétaire préoccupante, marquée par une dette publique élevée et un déficit budgétaire important. Amadou Ba se montre inquiet quant à l’impact de ces difficultés sur la réalisation des objectifs du programme Vision 2050.

« Si la situation budgétaire décrite par l’actuel Premier ministre est avérée, il est évident que la mise en œuvre de cette nouvelle vision se réalisera difficilement », a-t-il prédit. L’ancien chef de gouvernement doute de la capacité du régime actuel à mener à bien ce programme ambitieux si les finances du pays ne sont pas stabilisées rapidement.

Pour Amadou Ba, la réussite de la Vision 2050 dépendra également de la transparence et de la responsabilité des autorités en place. Il appelle le gouvernement à clarifier la situation financière du pays et à engager des réformes structurelles pour restaurer la confiance des Sénégalais et des partenaires internationaux.

L’ancien Premier ministre espère que cette vision de long terme sera accompagnée de mesures efficaces pour redresser l’économie et renforcer la compétitivité du Sénégal. Mais il rappelle que la crédibilité des grandes ambitions passe nécessairement par une gestion rigoureuse des finances publiques et une politique économique capable de surmonter les défis actuels.

Ainsi, Amadou Ba se positionne comme un observateur critique du régime en place, tout en revendiquant l’héritage du PSE qu’il a contribué à façonner. Il met en garde contre les risques de stagnation si la Vision Sénégal 2050 n’est pas soutenue par des actions concrètes et une gestion transparente de la situation économique.

Saint-Louis sous la menace d’une crue imminente : un défi majeur pour les autorités locales

La ville historique de Saint-Louis, au nord du Sénégal, fait face à une menace grandissante avec la crue imminente du fleuve Sénégal. Les autorités locales sont en état d’alerte, alors que le niveau du fleuve continue de grimper dangereusement, suscitant des inquiétudes pour les quartiers situés en zones inondables. Les services de l’hydraulique, sous la supervision de Souleymane Ndoye, directeur régional de l’Hydraulique de Saint-Louis, suivent de près l’évolution de la situation.

Selon les relevés actuels, le niveau de l’eau a déjà atteint 1,51 mètre, s’approchant de la cote d’alerte fixée à 1,75 mètre. Un seuil critique qui place la ville en état de pré-crise. La région traverse son deuxième pic de crue de l’année, mais cette fois-ci, les autorités redoutent un troisième pic, inattendu et exceptionnel, qui pourrait amplifier les risques d’inondations.

Souleymane Ndoye explique : « Habituellement, Saint-Louis connaît deux pics de crue, mais cette année est marquée par une situation exceptionnelle. Nous sommes confrontés aux eaux du pic de septembre, mais un autre est prévu en octobre, ce qui pourrait compliquer davantage la situation si ces deux pics se rencontrent. »

Conscientes du danger, les autorités locales, sous l’égide du gouverneur, ont pris plusieurs mesures préventives pour tenter de minimiser les dégâts. Une cellule de suivi des inondations a été mise en place afin de surveiller en temps réel l’évolution du niveau des eaux et coordonner les actions à entreprendre. Cette cellule se concentre également sur la sensibilisation des populations, particulièrement celles vivant dans les zones à risque.

Pour renforcer les défenses face aux eaux menaçantes, des sacs de sable ont été placés aux endroits les plus vulnérables, notamment dans les quartiers de Khar Yalla et Médina Cherif, déjà partiellement inondés. Les pompiers sont également mobilisés, prêts à intervenir en cas de besoin, notamment pour procéder au pompage dans les zones submergées. Les opérations de prévention se multiplient dans toute la ville afin de préparer au mieux une éventuelle montée des eaux.

L’un des points cruciaux pour éviter une catastrophe majeure réside dans la collaboration entre les autorités locales et les populations. Souleymane Ndoye insiste sur l’importance de suivre les recommandations des services techniques, surtout dans les quartiers les plus menacés. « Il est primordial que les populations coopèrent et respectent les directives des autorités, notamment en ce qui concerne les éventuelles évacuations », déclare-t-il.

Les évacuations préventives sont une mesure difficile mais nécessaire pour protéger les vies humaines. Les autorités craignent que certaines populations hésitent à quitter leurs maisons, d’où l’importance de la sensibilisation et de la communication. « En cas de besoin, nous devons pouvoir évacuer les habitants sans rencontrer de résistance, car chaque minute peut faire la différence », avertit Ndoye.

Malgré toutes les précautions prises, l’évolution de la crue reste imprévisible. Les experts de l’hydraulique suivent de près les données hydrologiques pour anticiper le comportement du fleuve dans les jours à venir. Si la situation venait à s’aggraver, des mesures supplémentaires seraient déployées pour protéger les populations et limiter l’impact des inondations.

Un plan d’action similaire à celui déjà mis en œuvre dans les départements voisins de Podor et Dagana pourrait être appliqué à Saint-Louis. Lors de sa visite dans ces localités les 15 et 16 octobre derniers, le gouverneur a coordonné une série de mesures qui pourraient également être déployées à Saint-Louis si le fleuve continue de monter.

Outre le danger direct pour les populations, cette crue représente également une menace pour les infrastructures et l’économie de la ville. Saint-Louis, connue pour son architecture coloniale et son statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, est particulièrement vulnérable. Les quartiers historiques situés à proximité du fleuve pourraient subir des dégâts considérables en cas d’inondations majeures.

L’économie locale, déjà fragilisée par les effets du changement climatique et des précédentes inondations, risque de subir de nouveaux revers si la situation se dégrade. Les secteurs de la pêche et du tourisme, piliers économiques de la région, sont particulièrement menacés par la montée des eaux.

Face à cette situation exceptionnelle, les autorités locales appellent à une vigilance constante et à une préparation rigoureuse. Le spectre des inondations de 2012, qui avaient ravagé plusieurs quartiers de la ville, hante encore les esprits. Le défi est immense, mais les autorités, avec l’appui des populations, espèrent éviter le pire.

En attendant de voir comment évolue la situation dans les prochains jours, Saint-Louis reste sous la menace directe de la crue, et tout le monde retient son souffle.

Bougane Guèye placé sous mandat de dépôt : Un jugement prévu pour le 30 octobre

Bougane Guèye, président du mouvement politique Gueum Sa Bopp et directeur du Groupe D-média, a été placé sous mandat de dépôt par le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda. Il passera sa première nuit en prison suite à son arrestation, survenue samedi dernier, à l’entrée de Bakel, alors qu’il tentait d’apporter son soutien aux victimes des inondations dans la région.

Le leader politique est poursuivi pour plusieurs charges, dont l’outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. Son arrestation a eu lieu alors qu’il était en route pour venir en aide aux sinistrés, un geste qui a suscité une large attention médiatique et populaire. Selon des sources, il a été interpellé pour refus d’obtempérer et rébellion, ce qui a conduit à son déferrement sous escorte ce lundi matin.

Le procès de Bougane Guèye, prévu en flagrant délit le 30 octobre, sera scruté de près par ses partisans et observateurs politiques. Cette affaire soulève des questions sur la liberté d’expression et le droit d’assistance en situation de crise, alors que la population de Bakel attend toujours un soutien substantiel face aux ravages des inondations.

Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour Bougane Guèye et pour l’avenir de son mouvement politique dans un contexte de tensions sociales et politiques croissantes au Sénégal.

MONOPOLISATION DE L’ATTENTION DES MÉDIAS : Bougane fait oublier le meeting de Sonko au Dakar Arena

Ce 19 octobre, la coalition « Samm Sa Kaddu » s’est vue contrainte d’interrompre son action humanitaire à Bakel en raison de l’arrestation musclée de Bougane Gueye Dany par les gendarmes. À cause de cette incident, Ousmane Sonko, qui organisait un meeting de collecte de fonds au « Dakar Arena », à Diamniadio,  s’est très vite vu voler la vedette par son virulent opposant. Cet incident a suscité un vif intérêt médiatique et des réactions dénonçant la répression ont inondé les réseaux sociaux.

Samedi dernier, la caravane de la coalition « Samm Sa Kaddu », dirigée par Bougane Gueye Dany, Anta Babacar Ngom et Thierno Bocoum, s’était donnée pour mission d’évaluer les dégâts causés par les récentes inondations des fleuves Sénégal et Gambie, qui ont ravagé plusieurs hectares de terres, affectant des zones habitées. L’objectif de ces leaders de l’opposition était de se rendre à Bakel pour apporter un soutien humanitaire aux populations sinistrées. Cependant, cette action sociale a été interrompue par un dispositif de sécurité imposé par les gendarmes, qui leur ont bloqué la progression à seulement 12 kilomètres de leur destination. Cette situation s’est transformée en une confrontation entre Bougane et les forces de l’ordre, lorsque les gendarmes ont affirmé agir sur des ordres venus « d’en haut », en raison de la proximité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui devait lui-même se rendre dans la zone touchée par les inondations.

LE COUP DE COM’ DE BOUGANE

L’arrestation de Bougane, survenue dans ce contexte tendu, a pris une tournure spectaculaire qui a immédiatement captivé l’attention des médias et du public. Les images de cette interpellation, marquée par une forte présence policière, se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Cet événement a rapidement suscité des réactions virulentes de la part de nombreux citoyens et personnalités publiques, transformant ce qui était initialement un déplacement humanitaire en un événement médiatique majeur. En quelques heures, l’arrestation de Bougane a éclipsé le meeting organisé par Ousmane Sonko au « Dakar Arena », où une collecte de fonds pour sa campagne électorale se tenait en parallèle. Alors que les médias auraient pu se concentrer sur cet événement politique, c’est l’interpellation de Bougane qui a monopolisé le débat public, créant une dynamique inattendue.

En effet, alors que les journalistes s’attendaient à couvrir le « Dakar Arena » qui devait être « THE EVENT ! », ils se sont retrouvés plongés dans un choc de récits où Bougane, de par son arrestation, est devenu « MAIN CHARACTER », c’est-à-dire le centre de l’attention. Les réseaux sociaux ont été inondés de commentaires, de soutiens et de critiques, détournant ainsi l’attention vers la répression présumée des libertés individuelles. Dans un contexte où la communication politique joue un rôle crucial, Bougane a réussi à occuper le devant de la scène médiatique, éclipsant ainsi les initiatives d’autres acteurs politiques et reléguant au second plan le rendez-vous des « Patriotes ».

RÉACTIONS DE L’OPINION

La réaction de la société civile ne s’est pas faite attendre. Alioune Tine a déclaré sur Twitter : « ce serait une grosse erreur politique que de déférer Bougane Gueye Dany au procureur de Tamba », appelant à sa libération immédiate et sans condition. De son côté, le défenseur des droits humains, Seydi Gassama, a exigé la remise en liberté de Bougane, notant que cet « incident mineur qui n’a pas mis en danger la vie des personnes doit être placé dans le contexte préélectoral actuel. » Il a également exhorté la classe politique à faire preuve de sérénité afin de garantir des élections législatives libres et paisibles, en soulignant que « la solidarité nationale envers les populations sinistrées du nord-est du pays doit transcender les agendas et clivages politiques et sociaux. »

Dans un communiqué transmis au Dakarois Quotidien, la coalition « Samm Sa Kaddu » a, elle aussi, exprimé ses inquiétudes face à la situation des sinistrés, déplorant le « laxisme de l’État central » et condamnant l’arrestation de Bougane. Elle a exprimé son indignation face au « mépris flagrant affiché par le régime actuel » envers les souffrances des populations touchées par les inondations. Le communiqué précise que « ce régime, non content de réagir trop peu et trop tard face aux cris de détresse de ces citoyens, a osé faire bloquer par les forces de sécurité le convoi humanitaire » destiné à aider les habitants de Bakel. La coalition a fermement dénoncé cette atteinte aux libertés individuelles et collectives, ainsi que la brutalité infligée à Anta Babacar Ngom et Thierno Bocoum. Elle a exigé la « libération immédiate et sans condition » de Bougane Gueye Dany, qualifiant ces actes de répression de « dérive autoritaire ».

RAISONS DE L’ARRESTATION

Dans un communiqué, la gendarmerie a précisé que Bougane avait refusé de se conformer aux instructions et avait tenté de forcer le barrage. Ce qui a conduit à l’intervention d’un peloton de l’Escadron de Surveillance et d’Intervention (ESI) pour intercepter le convoi. Suite à cet incident, Bougane a été conduit à la brigade de gendarmerie de Bakel pour « refus d’obtempérer ».

Quant au camarades du fervent opposant du duo « Diomaye-Sonko », ils évoquent une annihilation des libertés. Thierno Bocoum a déclaré : « on nous empêche d’accéder à Bakel. Cette dictature ne passera pas dans ce pays. » Il a affirmé que leur présence était justifiée par la solidarité envers les sinistrés, qualifiant le prétexte de la présence présidentielle de « fallacieux ».

Par ailleurs, Anta Babacar Ngom a exprimé sa détermination à se rendre à Bakel pour apporter soutien et réconfort aux familles touchées. Malgré l’absence de Bougane, la caravane a finalement atteint sa destination, avec un retard conséquent. L’équipe a pu finalement distribuer des vivres aux sinistrés.

Le Dakarois

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