Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°237 – du 31/07/2024

🔴 SONKO MET EN GARDE LES ÉCOLES INTERDISANT LE PORT DU VOILE : « CE NE SERA PLUS TOLÉRÉ ! »
🔴 CONVERSION DU GAZ EN ÉLECTRICITÉ : SIX DÉFIS À RELEVER PAR LE SÉNÉGAL

🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR SIGNE À CRYSTAL PALACE
🔴 LAMINE CAMARA EXPRIME SON ENTHOUSIASME POUR L’AS MONACO : « UN CLUB QUI A ACCUEILLI DES LÉGENDES »

Emigration clandestine : La Marine Nationale Sénégalaise arraisonne une pirogue avec 111 personnes au large de Dakar

Le 29 juillet 2024, la Marine nationale sénégalaise a réussi une opération importante dans sa lutte contre l’émigration clandestine. Selon une publication sur le compte Facebook de la Marine nationale, une pirogue transportant 111 personnes a été arraisonnée au large de Dakar.

L’intervention a eu lieu à environ 140 kilomètres de la côte dakaroise, lorsqu’une unité de la Marine, le PHM NIANI, a intercepté la pirogue en question. Les passagers étaient répartis comme suit : 62 Sénégalais, 22 Gambians et 20 Guinéens.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus des autorités sénégalaises pour contrôler les flux migratoires illégaux et garantir la sécurité en mer. La marine a souligné l’importance de telles actions pour contrer les dangers associés aux traversées périlleuses souvent entreprises par des migrants en quête d’une vie meilleure.
Les autorités ont également rappelé que ces interventions visent non seulement à prévenir les risques auxquels sont confrontés les migrants, mais aussi à lutter contre les réseaux de passeurs qui exploitent la détresse des personnes cherchant à fuir des conditions de vie difficiles.
La Marine nationale a exprimé sa détermination à poursuivre ses efforts pour assurer la sécurité maritime et soutenir les initiatives nationales et internationales visant à gérer les migrations de manière humaine et efficace. Cette interception s’ajoute à une série d’actions visant à renforcer le contrôle des frontières et à protéger les vies humaines en mer.

Concours Général 2024 : Le Président annonce un programme de recrutement d’enseignants

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présidé la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général 2024 au Grand Théâtre National Doudou Ndiaye Coumba Rose. Lors de son discours, le chef de l’État a félicité les lauréats et remercié les partenaires, avant de dévoiler une initiative significative pour le secteur de l’éducation.

En effet, le président Faye a annoncé un programme spécial de recrutement d’enseignants, prévu d’ici 2030, visant à combler le déficit d’enseignants et à éliminer les classes multigrades. Cette initiative répond à une demande croissante pour une meilleure qualité d’éducation et à la nécessité d’offrir des conditions d’apprentissage optimales pour tous les élèves.

Le président Diomaye Faye a souligné la pertinence du thème de cette édition, « Enjeux, défis et perspectives pour une école au service de la souveraineté nationale », qui incite à repenser en profondeur le système éducatif sénégalais. Il a notamment évoqué l’importance du développement du numérique et l’introduction des langues nationales dans les écoles, afin de mieux adapter l’éducation aux réalités locales et de renforcer la souveraineté nationale.

Ce programme de recrutement et les réformes annoncées témoignent de l’engagement du gouvernement à améliorer le système éducatif et à préparer les jeunes Sénégalais à relever les défis de demain.

Dahra Djolof : Décès tragique d’un enfant de 3 ans dans un véhicule immobilisé

Un drame s’est produit hier à Dahra Djolof, dans le quartier Loumbeul, où Ibrahima Ndiaye, un enfant de trois ans, a été retrouvé mort dans un véhicule immobilisé, rapporte Dakaractu.

Selon les informations recueillies, le jeune Ibrahima avait quitté son domicile pour jouer. Vers 13h, il a ouvert la portière d’un véhicule stationné et y est entré. Malheureusement, le véhicule s’est verrouillé, bloquant toute ventilation. Enfermé pendant plusieurs heures sans oxygène, le garçon a succombé à une asphyxie.

Inquiets de sa disparition, les membres de sa famille ont entrepris de nombreuses recherches avant de découvrir son corps sans vie dans le véhicule. Alertée, la gendarmerie locale s’est rendue sur place pour constater les faits. Le corps d’Ibrahima Ndiaye a été transporté à l’hôpital de Dahra Djolof, où un certificat de genre de mort a été délivré à ses parents. Une enquête est en cours pour éclaircir les circonstances exactes de ce tragique incident.

Ce drame a plongé les habitants du quartier Loumbeul dans une profonde consternation.

Révélation des salaires des directeurs généraux et présidents de conseil de surveillance : Les détails

Après la divulgation du salaire du président de la République Bassirou Diomaye Faye, la lumière est désormais jetée sur les rémunérations des Directeurs Généraux (DG) et des Présidents de Conseil de Surveillance (PCS) des agences. Ces salaires, établis par la commission d’évaluation des agences, sont déterminés selon l’importance des agences, classées en quatre catégories distinctes.

Les agences de cette catégorie incluent des entités de premier plan telles que l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (Artp), l’Agence de l’Informatique de l’Etat (Adie), et l’Agence des Travaux et de Gestion des Routes (Ageroute). Les Directeurs Généraux de ces agences perçoivent un salaire de 5 millions FCFA par mois, tandis que les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 2 millions FCFA par mois. Les membres du conseil de surveillance ne perçoivent pas de salaire fixe, mais reçoivent une indemnité de 300 000 FCFA par session.

Pour les agences de catégorie 2, telles que l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (Armp) et l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (Adepme), les Directeurs Généraux touchent un salaire de 4 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent quant à eux 1 750 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance perçoivent 250 000 FCFA par session.

Les Directeurs Généraux des agences classées en catégorie 3 sont rémunérés à hauteur de 3 millions FCFA par mois. Les Présidents de Conseil de Surveillance touchent 1 500 000 FCFA mensuellement, tandis que les membres du conseil de surveillance reçoivent une indemnité de 200 000 FCFA par session.

Pour les agences de la dernière catégorie, les Directeurs Généraux perçoivent un salaire mensuel de 2 millions FCFA. Les Présidents de Conseil de Surveillance reçoivent 1 250 000 FCFA par mois, et les membres du conseil de surveillance sont rémunérés 150 000 FCFA par session.

La classification des agences est basée sur divers critères, incluant le budget de l’agence, son positionnement stratégique, et son effectif. En outre, les Directeurs Généraux peuvent recevoir des indemnités de performance, dont le montant ne peut toutefois dépasser 35% de leur salaire de base.

Ces informations éclairent sur les structures salariales des hauts responsables des agences, offrant une transparence sur la rémunération en fonction de la responsabilité et de l’importance stratégique des différentes entités au sein de l’administration publique.

DÉCLARATIONS DE PATRIMOINE AU PREMIER MANDAT : La fortune de Macky plus colossale que celle de Diomaye

Depuis l’entrée en vigueur de la Constitution de 2001 au Sénégal, les déclarations de patrimoine des présidents de la République sont devenues une obligation légale, visant à garantir la transparence dans la gestion des biens publics. Cette pratique a été suivie scrupuleusement par les présidents en exercice, dont Macky Sall et son successeur, Bassirou Diomaye Faye. Cependant, une comparaison entre leurs patrimoines révèle des différences notables.

En mai 2012, Macky Sall, alors président nouvellement élu, a publié sa déclaration de patrimoine. Ce document faisait état d’une fortune estimée à plus de 1,3 milliard de FCFA, comprenant des villas et terrains au Sénégal, un appartement à Houston, des parts dans des sociétés immobilières, et divers véhicules. Cette estimation était pourtant sujette à débat ; certains affirmant que sa richesse réelle avoisinait les 8 milliards de FCFA. Une assertion que Macky Sall a toujours rejetée.

En revanche, la déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye, rendue publique le 29 juillet 2024, présente un tableau bien différent. Le 5e président  de la République affiche un patrimoine moins important. Ses biens incluent principalement trois comptes bancaires, dont deux à la BICIS et un à UBA, pour un total d’à peu près 21 millions F CFA. En termes de biens matériels, il possède un véhicule Ford Explorer Platinum acquis en 2022 (19 000 000) F CFA, ainsi que plusieurs propriétés immobilières dont une maison à Mermoz (plus de 250 000 000 F CFA) et des terrains à Ndiaganiao, Sandiara, et Keur Moussa.

Le total estimé de ses biens immobiliers et autres avoirs s’élève à plus de  80 millions de FCFA. L’actuel chef de l’État a également mentionné des dettes, notamment un prêt de 8 millions de FCFA à la BICIS et un autre de 30 millions de FCFA à UBA, dont une partie reste à rembourser.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°236 – du 30/07/2024

🔴 DÉCLARATION DE PATRIMOINE AU 1er MANDAT : BDF MOINS FRIQUÉ QUE MACKY
🔴 ACCIDENT MORTEL À NGAYE MÉCKHÉ : 11 MORTS ET 9 BLESSÉS DANS UNE COLLISION ENTRE UN MINICAR ET UN CAMION

🔴 MERCATO : LAMINE CAMARA PROCHE DE REJOINDRE L’AS MONACO
🔴 DUEL DE TITANS : FRANC ET AMA BALDÉ EN NÉGOCIATION POUR UN COMBAT ÉPIQUE

Émigration irrégulière : 189 candidats interpellés par la Base navale nord

La Base navale nord a mené une opération de grande envergure ce dimanche, au niveau de la Langue de Barbarie à Saint-Louis, aboutissant à l’interpellation de 189 candidats à l’émigration irrégulière. Cette intervention, effectuée par les forces armées sénégalaises, s’inscrit dans le cadre de la lutte continue contre le phénomène de l’émigration clandestine qui met en péril des milliers de vies chaque année.

Selon le communiqué de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), l’opération a eu lieu entre 22 heures dimanche soir et 6 heures lundi matin. Cette intervention nocturne a permis d’appréhender les candidats avant qu’ils ne puissent embarquer, empêchant ainsi une potentielle tragédie en mer.

Les candidats à l’émigration irrégulière interpellés étaient majoritairement de nationalités sénégalaise et gambienne. L’attrait de l’émigration vers l’Europe reste fort malgré les dangers connus. Les conditions de voyage sur des embarcations de fortune, souvent surchargées, mettent en péril les vies de ceux qui cherchent une meilleure vie au-delà des frontières africaines.

En parallèle de cette opération terrestre, la Marine nationale a également mené une opération en haute mer. Une pirogue partie de Bargny, transportant 213 candidats à l’émigration irrégulière, a été arraisonnée à plus de 200 km au large de Saint-Louis. Les passagers comprenaient 63 Sénégalais, 44 Gambiens, 93 Guinéens et 13 Maliens. Cette interception a permis de prévenir une possible catastrophe maritime et de ramener les candidats en sécurité.

Les raisons de cette émigration sont multiples et complexes. Elles incluent la recherche de meilleures opportunités économiques, l’évasion de conditions de vie difficiles, et parfois la fuite de conflits ou de persécutions. Pour beaucoup, les promesses d’une vie meilleure en Europe sont suffisamment convaincantes pour risquer leur vie en traversant la mer sur des embarcations non sécurisées.

Les autorités sénégalaises ont intensifié leurs efforts pour prévenir l’émigration clandestine. Ces efforts incluent non seulement des opérations de sécurité pour intercepter les candidats avant qu’ils n’embarquent, mais aussi des campagnes de sensibilisation sur les dangers de l’émigration clandestine et des programmes pour améliorer les conditions de vie et offrir des opportunités économiques au sein du pays.

Ces récentes opérations démontrent l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine. Le ministre de l’Intérieur a réaffirmé que le gouvernement continuerait à renforcer les mesures de sécurité tout en collaborant avec les pays voisins pour mettre fin à ce fléau. Il a également souligné l’importance de développer des programmes socio-économiques pour dissuader les jeunes de risquer leur vie en cherchant à émigrer de manière illégale.

La lutte contre l’émigration irrégulière reste une priorité pour le Sénégal. Les récents succès des opérations de la Base navale nord et de la Marine nationale sont des étapes importantes dans cette bataille continue. Les efforts conjugués de prévention, d’intervention et de sensibilisation sont essentiels pour protéger les vies humaines et offrir des alternatives viables à ceux qui cherchent à quitter leur pays.

Déclaration de Patrimoine du Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye

Le Journal Officiel de la République du Sénégal a publié la déclaration de patrimoine du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce document officiel, daté du 25 juillet 2024, fait état des actifs et des engagements financiers du président nouvellement élu.

Détails de la Déclaration

  • Nom et Prénom: Bassirou Diomaye Diakhar Faye
  • Date et lieu de naissance: 25 mars 1980 à Ndiandiaye
  • Adresse: Présidence de la République, Avenue Léopold Sédar Senghor
  • Fonction actuelle: Président de la République
  • Date de prise de fonction: 2 avril 2024
  • Profession antérieure: Inspecteur des Impôts et Domaines
  • Établissement antérieur: Ministère de l’Économie et des Finances
  • Situation matrimoniale: Marié, régime de séparation de biens
  • Salaire mensuel: 4,850,302 FCFA

Comptes Bancaires

  • BICIS (Compte courant): 14,776,405 FCFA
  • BICIS (Épargne): 7,650 FCFA
  • UBA (Compte courant): 1,457,850 FCFA

Prêts Bancaires

  • BICIS: Montant initial de 20,000,000 FCFA, reste à payer de 15,879,456 FCFA
  • UBA: Montant initial de 30,000,000 FCFA, reste à payer de 27,379,216 FCFA

Véhicules

  • Ford Explorer Platinum: Acquise d’occasion en 2022 pour 18,000,000 FCFA

Propriétés Immobilières

  • Maison bâtie à Mermoz, Dakar: Valeur de 274,976,000 FCFA
  • Terrain à Ndiaganiao: 3,000,000 FCFA
  • Terrain agricole à Sandiara: 15,050,000 FCFA avec investissement de 29,000,000 FCFA
  • Terrain nu à Keur Moussa: 1,700,000 FCFA

Cette déclaration, rendue publique conformément à l’article 37 de la Constitution, vise à assurer la transparence et à prévenir les conflits d’intérêts.

Pour consulter le document complet, veuillez vous référer au Journal Officiel de la République du Sénégal du 25 juillet 2024(JO Patrimoine).

RELATIONS DIPLOMATIQUES ENTRE LA FRANCE ET LE SÉNÉGAL : Diomaye et Sonko ont-ils la même vision ?

En juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son homologue français, Emmanuel Macron ont affirmé leur désir de dynamiser le partenariat bilatéral entre la France et le Sénégal. Cette déclaration a eu lieu lors du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinale à Paris, marquant la première visite de Diomaye Faye en France et en dehors du continent africain.

Récemment, le président sénégalais s’est encore rendu en France pour assister aux Jeux Olympiques de Paris. Une visite qui a suscité des critiques, notamment de la part de Thierno Alassane Sall. Il considère ce voyage comme une forme d’ »allégeance » à l’Occident, en contradiction avec les priorités urgentes du Sénégal. Le ministre des Transports sous l’ère Macky Sall a dénoncé ce qu’il perçoit comme l’arrogance occidentale qui tente d’imposer sa « vision unilatérale des choses ». TAS a ainsi pointé du doigt les incohérences dans le traitement des crises internationales et des libertés religieuses.

Outre ces critiques, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a intensifié ses attaques contre la France en réponse à la décision de Paris de reconnaître posthumément six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France », après leur exécution à Thiaroye en 1944. Sonko a contesté le fait que la France puisse définir unilatéralement les termes de cette reconnaissance et des réparations dues, affirmant que l’histoire tragique de ces tirailleurs ne devrait pas être écrite par Paris, seule.

Cette prise de position de Sonko semble compliquer les efforts diplomatiques du président Diomaye Faye qui tente de redéfinir les relations franco-sénégalaises depuis son arrivée au pouvoir en février 2024. Bien que Diomaye ait exprimé des positions souverainistes et panafricanistes pendant la campagne électorale, il a choisi de maintenir une coopération avec la France, contrairement aux attentes de certains pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui espéraient une rupture nette.

Sonko, de son côté, continue de privilégier des relations avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui s’opposent à la politique de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au mois de mai, la tournée qu’il avait annoncée en Guinée, au Mali, au Burkina Faso et au Niger a d’ailleurs suscité la polémique. Selon le politologue Yoro Dia, cette approche est perçue comme un recul par rapport à la démarche proactive de Diomaye Faye, qui avait choisi de faire de la Mauritanie sa première destination internationale.

En réponse à cette remarque, Ayib Daffé, membre de la formation politique de Sonko, a clarifié que cette tournée visait à renforcer les relations avec d’autres organisations politiques partageant les mêmes idéaux panafricanistes et souverainistes. Il a affirmé que cette démarche s’inscrivait dans le cadre d’une volonté de resserrer les liens avec des « partenaires » politiques alignés sur les principes de l’unité africaine.

Le Dakarois

Accident Mortel à Ngaye Méckhé : 11 Morts et 9 Blessés dans une Collision entre un Minicar et un Camion

Un tragique accident de la route s’est produit ce lundi à Ngaye Méckhé, dans le département de Tivaouane. Une collision entre un minicar et un camion a entraîné la mort de 11 personnes et fait 9 blessés.

L’accident, survenu sur la route nationale, a provoqué un lourd bilan humain. Les secours ont confirmé que 11 personnes ont perdu la vie sur le coup, tandis que 9 autres ont été blessées, certaines grièvement.

Les premières investigations indiquent qu’une collision entre un minicar, transportant des passagers, et un camion est à l’origine de cette tragédie. Les circonstances précises de l’accident restent encore à déterminer, mais il est certain que l’impact a été particulièrement violent.

Les blessés ont été rapidement pris en charge et transportés au centre de santé de Kébémer, où ils reçoivent les soins nécessaires. Les autorités locales et les services de secours se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux victimes et à leurs familles.

Les autorités locales, ainsi que les services de sécurité routière, ont exprimé leur profonde tristesse face à cet événement tragique. Des mesures supplémentaires de sécurité et des enquêtes approfondies seront menées pour comprendre les causes de cet accident et prévenir de futurs incidents similaires.

En réaction à ce drame, les autorités rappellent l’importance de la prudence sur les routes et encouragent tous les usagers à respecter les règles de sécurité routière. Des campagnes de sensibilisation sont prévues pour renforcer la prévention des accidents de la route dans la région.

Ce tragique accident à Ngaye Méckhé met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur les routes et d’une meilleure infrastructure pour assurer la sécurité des usagers. Les pensées et les prières de toute la communauté accompagnent les familles des victimes en ces moments difficiles.

BASKET – FINALE DES PLAYOFFS : L’ASC Ville de Dakar élimine le DUC et valide son ticket pour  la BAL

La finale des playoffs s’est jouée ce samedi 27 juillet à Marius Ndiaye, où l’ASC Ville de Dakar s’est imposée devant les étudiants de la DUC avec un score de 65 à 45.
Après les dames, c’est au tour des hommes de la VDD de briller. L’équipe s’est montrée puissante dès l’entame de la rencontre. Ce fut une journée exceptionnelle pour le club de Dakar qui a remporté les trophées chez les dames et les hommes. Les hommes de Libasse Faye ont parfaitement maîtrisé le match, dominant le DUC avec un large score de 31-20 à la mi-temps. Ville de Dakar a continué à s’imposer malgré les efforts fournis par les joueurs du Dakar Université Club. L’équipe municipale a finalement triomphé avec une vingtaine de points d’écart (65-45). C’est une belle saison pour Ville de Dakar qui a également remporté la coupe St Michel.
Ville de Dakar succède ainsi à l’AS Douanes et devient la troisième équipe sénégalaise à se qualifier pour la Basketball Africa League (BAL). Après le DUC en 2020 et l’AS Douanes en 2022, 2023, et 2024, ils représenteront le Sénégal pour la saison 5 de la BAL.


Nd CAMARA

JO 2024 : Ndeye Binta Diongue et Oumy Diop éliminées, Yves Bourhis et Ibrahima Diaw en route vers les demi-finales

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont vu les athlètes sénégalais vivre des moments de joie et de déception au cours de la première journée de compétition.

Ndeye Binta Diongue : Une déception amère
Ndeye Binta Diongue, l’escrimeuse sénégalaise de 36 ans, a fait son entrée dans les Jeux Olympiques avec de grandes attentes. Cependant, son parcours a pris fin prématurément lors des 32es de finale. Opposée à l’Égyptienne Aya Hussein sur la piste du Grand Palais, Diongue a subi une défaite serrée avec un score de 6-7.
Le combat a été intense et équilibré, avec une égalité à 6-6 lors de la première période. Diongue, connue pour son habileté et ses performances précédentes, a montré une grande détermination mais n’a pas réussi à exploiter les failles de son adversaire. La différence d’un point a suffi pour éliminer la sénégalaise. Cette élimination marque la fin de sa carrière d’escrimeuse, riche en succès, notamment avec plusieurs médailles lors des Jeux Africains et des championnats d’Afrique. Diongue se prépare désormais à se lancer dans l’enseignement de l’escrime.

Oumy Diop : Une quatrième place décevante
La nageuse Oumy Diop n’a pas pu se qualifier pour les finales des 100 mètres papillon, se contentant de la quatrième place lors des séries féminines. Malgré un bon effort, Diop n’a pas réussi à se hisser parmi les trois premières places nécessaires pour avancer dans la compétition. Cette performance est une déception pour la nageuse, qui espérait mieux pour représenter le Sénégal sur la scène internationale.

Yves Bourhis : Une performance prometteuse au Canoë Slalom
En revanche, le canoë slalom a été un domaine de succès pour le Sénégal. Yves Bourhis a fait preuve de résilience et de compétence pour se qualifier pour les demi-finales. Après avoir terminé neuvième lors des préliminaires avec un chrono de 94,68 secondes, Bourhis a montré une amélioration significative lors du deuxième tour, où il a obtenu la deuxième place avec un temps de 92,4 secondes. Sa performance laisse entrevoir des chances prometteuses pour les prochaines étapes de la compétition.

Ibrahima Diaw : Victoire encouragement dans le Tennis de table
Le pongiste sénégalais Ibrahima Diaw a également réalisé une belle performance en se qualifiant pour la prochaine manche du tournoi de tennis de table. Diaw a remporté sa confrontation contre le Népalais Santoo Shrestra, marquant une victoire nette avec une avance de quatre points. Cette victoire permet à Diaw de continuer son parcours dans le tournoi, apportant de l’espoir pour des succès futurs.

Un mix de réalisations et de déceptions
La première journée des JO 2024 a été marquée par un mélange de déceptions et de réussites pour les athlètes sénégalais. Tandis que Ndeye Binta Diongue et Oumy Diop ont connu des sorties prématurées, Yves Bourhis et Ibrahima Diaw ont démontré leur potentiel en avançant dans leurs compétitions respectives. Les performances des athlètes sénégalais continuent de captiver l’attention et d’apporter de l’espoir pour les jours à venir, alors que les Jeux Olympiques se poursuivent à Paris.


Nd CAMARA

BEACH SOCCER : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la CAN Égypte 2024

L’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal a confirmé son statut de géant du continent en se qualifiant pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 qui se déroulera en Égypte. Les Lions de la Plage ont brillé lors des éliminatoires en infligeant une lourde défaite à la Guinée, avec un score cumulé de 14-4 sur les deux rencontres.
Après une victoire éclatante de 9-3 lors du premier match à Conakry, les Sénégalais ont continué sur leur lancée avec une victoire convaincante de 5-1 lors du match retour disputé à Diamalaye. Le match retour a débuté sur un rythme soutenu, Mamour Diagne ouvrant le score pour le Sénégal après neuf minutes. La Guinée a égalisé grâce à un penalty de Aboubacar Sylla, mettant le score à 1-1 avant la fin du premier tiers-temps.
Au deuxième tiers-temps, les Lions de la Plage ont pris le contrôle total du jeu. Les buts de Jean Ninou Diatta, Mamour Diagne, Assane Ba, et Raoul Mendy ont scellé la victoire avec un score final de 5-1. Malgré quelques résistances, les champions en titre ont su maintenir leur avance jusqu’au coup de sifflet final, assurant leur qualification pour la compétition continentale.
Cette qualification pour la CAN en Égypte marque la 11e présence du Sénégal en 12 éditions du tournoi, avec un palmarès impressionnant de sept titres (2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021, 2022). Les Lions de la Plage continueront ainsi de défendre leur domination dans le beach soccer africain.

Ndeye CAMARA

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°235 – du 29/07/2024

🔴 SÉNÉGAL / FRANCE : DIOMAYE RÉINVENTE LES RELATIONS DIPLOMATIQUES, SONKO TIRE AILLEURS !
🔴 VISITE DU KHALIFE DE LA FAYDATIDIANIYA AU CAMEROUN : CHEIKH MAHI NIASS CONVERTIT PLUS DE 100 PERSONNES À L’ISLAM

🔴 CAN BEACH SOCCER : Le Sénégal qualifié pour la 11e fois
🔴 ÉCHOS DES JO 2024 : NDÈYE BINTA DIONGUE ET OUMY DIOP QUITTENT PARIS, YVES BOURHIS ET IBRAHIMA DIAW RESTENT

BEACH SOCCER : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la can Égypte 2024

L’équipe nationale de Beach Soccer du Sénégal a confirmé son statut de géant du continent en se qualifiant pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de Beach Soccer 2024 qui se déroulera en Égypte. Les Lions de la Plage ont brillé lors des éliminatoires en infligeant une lourde défaite à la Guinée, avec un score cumulé de 14-4 sur les deux rencontres.

Après une victoire éclatante de 9-3 lors du premier match à Conakry, les Sénégalais ont continué sur leur lancée avec une victoire convaincante de 5-1 lors du match retour disputé à Diamalaye. Le match retour a débuté sur un rythme soutenu, Mamour Diagne ouvrant le score pour le Sénégal après neuf minutes. La Guinée a égalisé grâce à un penalty de Aboubacar Sylla, mettant le score à 1-1 avant la fin du premier tiers-temps.

Au deuxième tiers-temps, les Lions de la Plage ont pris le contrôle total du jeu. Les buts de Jean Ninou Diatta, Mamour Diagne, Assane Ba, et Raoul Mendy ont scellé la victoire avec un score final de 5-1. Malgré quelques résistances, les champions en titre ont su maintenir leur avance jusqu’au coup de sifflet final, assurant leur qualification pour la compétition continentale.

Cette qualification pour la CAN en Égypte marque la 11e présence du Sénégal en 12 éditions du tournoi, avec un palmarès impressionnant de sept titres (2008, 2011, 2013, 2016, 2018, 2021, 2022). Les Lions de la Plage continueront ainsi de défendre leur domination dans le beach soccer africain.

AVIATION : L’Aéroport Ousmane Masseck Ndiaye de Saint-Louis rejoint l’ASECNA après une décennie de tentatives

L’aéroport international Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis a rejoint l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), après une décennie de tentatives infructueuses. Le ministère sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a annoncé cette avancée significative.

« Après une décennie de tentatives infructueuses, le ministre El Malick Ndiaye et ses équipes ont travaillé d’arrache-pied pour corriger les impairs et échanger intensément avec les autorités pendant trois mois, réussissant ainsi à intégrer l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA », rapporte un communiqué officiel.

La décision a été officialisée lors de la 73ème session du Comité des ministres de l’ASECNA, tenue le 26 juillet 2024 à Ouagadougou, avec la participation de quinze ministres. L’intégration de l’aéroport de Saint-Louis à l’ASECNA a été un point clé de l’ordre du jour. Le ministre sénégalais a convaincu ses pairs grâce au niveau satisfaisant de la mise aux normes de l’OACI de l’aéroport, condition indispensable pour son admission aux activités communautaires de l’ASECNA.

Le comité des ministres a adopté une résolution pour inscrire l’aéroport de Saint-Louis au titre des activités communautaires de l’ASECNA à partir du 1er janvier 2025. Cette décision majeure permettra au Sénégal de réaliser des économies annuelles de près de deux milliards de francs CFA, couvrant les charges de personnel, la maintenance et le calibrage des équipements de navigation aérienne, de météorologie et de sécurité incendie.

« À partir du 1er janvier 2025, l’ASECNA prendra en charge la gestion des services de navigation aérienne, tandis que AIBD SA continuera à s’occuper de la gestion commerciale de l’aérogare de Saint-Louis, en se concentrant sur sa croissance et le développement des activités connexes pour la réalisation des aéropoles », rapporte la source.

Le ministre a également donné son accord de principe pour l’intégration prochaine de la Gambie, une fois les conditions remplies. L’ASECNA, créée à Saint-Louis le 12 décembre 1959, compte aujourd’hui 19 États membres.

La cérémonie d’ouverture de cette session s’est tenue en présence du Premier Ministre du Burkina Faso. Monsieur Anûuyirtole Roland Somba, ministre burkinabé chargé des Transports aériens, a été officiellement installé en tant que nouveau Président du Comité des Ministres, succédant à son homologue congolais. Avant le début des travaux, les ministres ont été reçus par le Président burkinabé, le Capitaine Ibrahim Traoré, Chef de l’État du Faso, et se sont recueillis au mémorial Thomas Sankara.

L’examen et l’approbation des rapports du comité des experts, réunis le 25 juillet 2024 en prélude à la session, ainsi que ceux du Président du Conseil d’administration et du Directeur général, ont permis des discussions approfondies sur des questions cruciales telles que la sécurité, la gestion financière, les ressources humaines, les investissements, et le projet de ciel unique pour l’Afrique.

Hôpital militaire de Ouakam : Quatrième transplantation rénale réussie

L’Hôpital Militaire de Ouakam (HMO) a réalisé une avancée significative dans le domaine médical avec la réussite de sa quatrième transplantation rénale, effectuée le samedi 27 juillet 2024. Cette intervention, menée par une équipe exclusivement sénégalaise, souligne les progrès notables du Sénégal en matière de chirurgie et de médecine spécialisée.

L’équipe médicale, composée de membres du consortium HMO-Dantec et d’un chirurgien vasculaire, a travaillé en synergie pour assurer le succès de cette opération complexe. Selon les informations partagées par la direction des relations publiques des armées sur leur compte X, l’intervention s’est déroulée sans complications, et le couple donneur-receveur se porte bien.

Cette réussite illustre non seulement l’expertise croissante des professionnels de la santé au Sénégal, mais aussi l’importance des collaborations locales dans l’amélioration des soins spécialisés. La transplantation rénale, une procédure délicate nécessitant des compétences techniques avancées et une coordination rigoureuse, a été accomplie grâce à l’engagement et au dévouement de l’équipe médicale sénégalaise.

La direction de l’Hôpital Militaire de Ouakam a exprimé sa satisfaction quant au déroulement de l’opération et aux perspectives qu’elle ouvre pour le futur de la chirurgie rénale au Sénégal. Cette quatrième transplantation rénale réussie est une étape majeure vers l’autosuffisance médicale et la réduction de la dépendance aux interventions chirurgicales à l’étranger.

Les succès répétés dans ce domaine encouragent les autorités sanitaires et les institutions médicales à poursuivre leurs efforts pour développer les compétences locales et améliorer les infrastructures de santé. Avec de telles réalisations, le Sénégal continue de renforcer sa position en tant que leader régional en matière de soins médicaux spécialisés et de transplantation d’organes.

Me Aly Fall élu nouveau bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal

Dans une élection très attendue, Me Aly Fall a été élu nouveau Bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, succédant à Me Mamadou Seck. Cette victoire a été obtenue avec une majorité claire de 175 voix contre 78 pour son adversaire, Me Papa Samba Bitèye.

Le scrutin, tenu jeudi, n’a pas été exempt de controverses. Me Mbaye Guèye, ancien Bâtonnier, avait été écarté de la course et avait déposé une plainte, alléguant un complot visant à l’empêcher de participer. Sa contestation portait sur la validation des candidatures par l’Ordre, qui n’avait retenu que celles de Me Samba Bitèye et Me Aly Fall. Me Guèye avait saisi la chambre mixte paritaire de la Cour d’appel pour annuler cette décision.

Cependant, la Cour d’appel a rejeté la demande de Me Guèye, permettant aux élections de se dérouler comme prévu. Ce verdict a ouvert la voie à une compétition entre Me Aly Fall et Me Papa Samba Bitèye, où Me Fall a émergé victorieux.

Le nouveau Bâtonnier, Me Aly Fall, est désormais chargé de diriger l’Ordre des avocats du Sénégal. Ses premières initiatives et priorités pour son mandat seront observées avec attention, alors qu’il prend la relève de Me Mamadou Seck, dont le mandat a été marqué par plusieurs réformes significatives visant à moderniser la profession juridique au Sénégal. Les défis à venir incluent la défense des droits des avocats, l’amélioration des conditions de travail, et l’adaptation aux évolutions législatives et technologiques.

Ousmane Sonko critique la reconnaissance posthume des Tirailleurs africains par la France et exige des mesures concrètes

La récente décision du président français Emmanuel Macron de reconnaître à titre posthume six tirailleurs africains « morts pour la France » a suscité une réaction immédiate de la part de Ousmane Sonko, le président de Pastef/Les Patriotes. Sonko a utilisé son compte X (anciennement Twitter) pour exprimer ses sentiments sur cette initiative, tout en exhortant le gouvernement français à « revoir ses méthodes » en affirmant que « les temps ont changé ».

« Nous demandons au gouvernement français de revoir ses méthodes, car les temps ont changé ! D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur ‘reconnaissance’ à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette ‘mort pour la France’ », a déclaré Sonko sur son compte X.

Il a poursuivi en questionnant le timing de cette reconnaissance : « Pourquoi cette subite ‘prise de conscience’, alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ? » Sonko a insisté sur le fait que la France ne peut plus, seule, contrôler la narration de cette partie tragique de l’histoire. « Je tiens à rappeler à la France qu’elle ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique. Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent ».

Cette reconnaissance intervient dans le cadre des commémorations des 80 ans de la libération de la France et précède le 80e anniversaire des événements de Thiaroye. Ces commémorations s’inscrivent dans la continuité des efforts mémoriels menés par le président Macron, qui a souvent exprimé la volonté de reconnaître les torts du passé colonial de la France.

Cependant, pour beaucoup, y compris Ousmane Sonko, ces gestes symboliques sont insuffisants. Ils réclament des actions plus concrètes et significatives, telles que des réparations matérielles et une reconnaissance officielle des injustices subies par les tirailleurs africains. Selon Sonko, les descendants de ces soldats méritent plus qu’une simple reconnaissance posthume ; ils méritent justice et réparation pour les sacrifices de leurs aïeux.

Il a ajouté : « Ce n’est pas seulement une question de mémoire, mais aussi de justice et de dignité pour ces hommes qui ont donné leur vie pour une nation qui les a ensuite trahis. La France doit aller au-delà des simples paroles et adopter des mesures concrètes pour réparer les torts causés à ces héros africains et à leurs familles ».

Sonko a également fait remarquer que ces gestes doivent s’inscrire dans une démarche plus large de réévaluation des relations entre la France et ses anciennes colonies. « Les relations entre la France et l’Afrique doivent être fondées sur le respect mutuel et la reconnaissance des erreurs du passé. Il est temps pour la France de faire face à son histoire et d’adopter une approche plus respectueuse et équitable envers les nations africaines », a-t-il conclu.

Alors que le Sénégal se prépare à commémorer le 80e anniversaire des événements de Thiaroye, l’appel de Sonko résonne fortement. Il rappelle que les sacrifices des tirailleurs africains ne doivent jamais être oubliés et que leur mémoire doit être honorée de manière juste et appropriée.

Touba : L’ancien PM Amadou BA reçu par Serigne Mountakha et Serigne Bass Abdou Khadre 

Après la Présidentielle du 24 mars 2024, l’ancien Premier Ministre Amadou BA a repris ses activités.
Ainsi, il a effectué ce samedi 27 juillet 2024 une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou MBACKÉ ainsi que chez les dignitaires religieux de la localité en l’occurrence le porte-parole du Khalife Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ.
Accompagné par une forte délégation, le Chef de l’opposition sénégalaise a été chaleureusement accueilli par le Patriarche de Darou Miname qui a lui toujours réservé un accueil chaleureux. « Yaw sama woleuré nga té damako fonk téyéko, and bou rafet bou Matt seuk té ndiarigne la yemoul fène « ( Vous êtes un proche pour moi je continue de garder cette amitié), a indiqué le saint homme à l’endroit de Amadou BA.
Dans une atmosphère de ferveur et de piété l’ancien Chef du Gouvernement a réitéré ses ziars au Khalife de Cheikh Ahmadou BAMBA .
Ensuite, le ziar s’est terminé par les prières du
Khalife qui a magnifié cette visite de l’ancien PM et a prié pour lui dans sa nouvelle mission. Le Khalife a également eu un long tête à tête avec l’ancien PM Amadou BA.
Après cette visite au Khalife, l’ancien Premier Ministre et sa délégation ont fait cap vers le domicile de Serigne Bass Abdou Khadre MBACKÉ, porte-parole du Khalife.
Accueilli chaleureusement, Amadou BA a rappelé ses amitiés avec Serigne Bass qui durent depuis plus de 20 ans, du temps de Serigne Saliou MBACKÉ. « C’est le mouton que vous m’avez donné pour la Tabaski que j’ai égorgé », a confié Amadou BA à l’assistance.
Prenant la parole, Serigne Bass a adressé des mots forts à l’endroit de Amadou BA. « Ngour douniou bolé ak nitt ….Serigne Touba diokhnaniou lepp » (C’est pas le pouvoir qui nous lie à quelqu’un …Serigne Touba nous a tout donné).
Des paroles pleines de sens qui ont ému l’assistance. Après ce ziar chez Serigne Bass, Amadou BA et sa délégation ont été gâtés par le « Berndé » de Sokhna Baly Mountakha comme à l’accoutumée.
Après ces visites ponctuées de ferveur, avec des Khassidas, l’ancien PM Amadou BA et sa délégation ont fait cap vers Dakar.

MAISON DE LA PRESSE : Les grandioses projets du Dg Sambou BIAGUI pour les acteurs des médias

Le nouveau directeur général de la Maison de la presse Babacar Touré a rencontré, ce week-end, de nombreuses associations de la presse sénégalaise et étrangère pour leur présenter ses projets destinés aux acteurs des médias.
Cette rencontre de prise de contact et d’information a permis à Sambou Biagui de présenter ses grands chantiers qui vont, désormais, ouvrir les portes de la maison de la Presse à toute la presse.

Dans son agenda, il sera d’abord question de la mise en œuvre d’un centre de perfectionnement et de renforcement de capacité destiné aux professionnels de l’information et de la communication. Ce centre permettra de développer le Programme « BAATU WOLOF » pour faciliter aux jeunes journalistes une meilleure compréhension de la langue de « Kocc Barma » qui, il faut le reconnaître, occupe de nos jours, une place primordiale dans le milieu médiatique.

Ensuite, sera mis en œuvre un programme intitulé « Carte Presse » qui devra permettre aux journalistes écrivains de mieux vulgariser leurs œuvres avec des séances de dédicaces et de présentation en partenariat avec les services de la Maison de la Presse Babacar Touré (MPBT).

Le nouveau Dg mettra aussi en compétition « le prix Babacar Touré », l’un de ses projets phares. Ce prix sanctionnera positivement l’entreprise de presse qui se sera occupé le mieux de ses employés sur le plan professionnel, organisationnel et social.

Parmi ses grandioses projets, figure en grande place l’organisation prochaine de la première édition du Salon International des Médias d’Afrique (SIMA) qui sera lancé au courant l’année 2025 en partenariat avec le ministère de la Communication et de la Culture du Sénégal.

Est aussi inscrit dans l’agenda de M. Biagui, le projet de dotation de siège ou de local aux Associations de Presse qui ne sont pas encore bénéficiaire à la MPBT pour servir de bureaux pour leurs réunions.

Le Dg de la Maison de la presse annonce également la mise en place d’un restaurant au 8ème étage, sur la terrasse panoramique avec un service de haute qualité et une parfaite vue sur mer dont les tarifs seront subventionnés par la MPBT dont l’ouverture est prévue le 1er Août prochain pour tous les professionnels de l’information et de la communication ainsi que le personnel de la MPBT et de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

A signaler aussi que le grand hall du rez-de-chaussée où se trouvait le restaurant sera transformé à un espace média avec toutes les commodités où les professionnels des médias pourront passer après un reportage au centre ville pour écrire leurs papiers et l’envoyer à leurs rédactions.

Parmi les projets phares de Sambou Biagui, on peut aussi noter sa volonté d’une prise en charge médicale de certains cas particuliers par la Maison de la presse pour l’allègement des factures médicales et le bien être des journalistes.

Une visite guidée des locaux de la MPBT, notamment, l’emplacement du nouveau restaurant au 8ème étage, des chambres et du hall qui va abriter l’espace média, a été le clou de la rencontre avec les associations de presse.

A. Saleh

Rencontre à Paris : Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye et le Président Singapourien échangent sur la gestion de l’eau

Lors de sa visite à Paris, le Chef de l’État sénégalais a rencontré son homologue de Singapour, le président Tharman Shanmugaratnam. Cette rencontre, axée sur le renforcement de la coopération bilatérale, a également été l’occasion de discuter des défis liés à la gestion de l’eau et des bassins hydrographiques.

Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations entre le Sénégal et Singapour. Ils ont souligné l’importance de la coopération dans divers domaines, notamment l’économie, la technologie et l’éducation. Les discussions ont également porté sur les opportunités d’investissements et de partenariats qui pourraient bénéficier aux deux nations.

L’un des principaux sujets abordés lors de cette rencontre a été la gestion de l’eau, un enjeu crucial pour les deux pays. Le Sénégal et Singapour, bien que géographiquement éloignés, partagent des défis similaires en matière de gestion des ressources en eau. Le président sénégalais a exprimé son intérêt pour les solutions innovantes développées par Singapour, un leader mondial en matière de gestion de l’eau.

Les deux chefs d’État ont convenu de renforcer les échanges de connaissances et de bonnes pratiques en matière de gestion de l’eau. Singapour, qui a réussi à transformer ses défis en ressources en développant des technologies avancées de traitement de l’eau, a proposé de partager son expertise avec le Sénégal. En retour, le Sénégal a offert de collaborer sur des projets communs visant à améliorer la gestion des bassins hydrographiques.

Cette rencontre marque une étape importante dans la coopération entre le Sénégal et Singapour. En partageant leurs expériences et en collaborant sur des projets stratégiques, les deux pays espèrent non seulement renforcer leurs relations bilatérales, mais aussi contribuer à des solutions durables pour la gestion de l’eau à l’échelle mondiale.

Le dialogue entre le Chef de l’État sénégalais et le président singapourien Tharman Shanmugaratnam à Paris ouvre de nouvelles perspectives pour la coopération internationale en matière de gestion des ressources en eau. Les deux pays, en tirant parti de leurs compétences respectives, peuvent offrir des solutions innovantes et durables face aux défis globaux de l’eau.

L’Association des boutiquiers détailants condamne les intimidations des clients : « Ça risque de dégénérer »

Suite à la baisse des prix des denrées de première nécessité initiée par le gouvernement, la majorité des boutiquiers ont respecté les nouvelles mesures. Cependant, certains commerçants récalcitrants continuent de vendre à des prix plus élevés, ce qui a entraîné des actes d’intimidation de la part de certains clients. L’Association des Boutiquiers Détailants du Sénégal (ABDS) dénonce ces comportements et appelle à des actions pour prévenir des débordements.

Dans un communiqué, l’ABDS rappelle que plus de 90% des commerçants respectent les prix fixés grâce à une communication intensive et à l’implication de son bureau exécutif. Malgré cela, l’association exprime son inquiétude face aux comportements agressifs de certains clients envers les commerçants réfractaires.

« L’État du Sénégal a donné comme information que plus de 90% des commerçants respectent les prix des denrées de premières nécessités. Ces résultats sont obtenus grâce à une communication à outrance de l’association des boutiquiers détaillants du Sénégal envers ses membres qui travaillent dans des conditions très difficiles mais aussi grâce à une implication du bureau exécutif d’ABDS depuis l’entrée en vigueur des prix.

Cependant, nous constatons avec amertume qu’il y a des gens mal intentionnés qui filment et intimident des commerçants véreux, voire même les insultent. Nous dénonçons avec la plus grande énergie ces actes qui risquent de dégénérer si rien n’est fait. Le numéro vert est à la portée de tout le monde, mais vouloir se faire justice soi-même devient autre chose. Et nous ne nous laisserons pas faire.

Nous interpellons donc le Président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre de l’Industrie et du Commerce d’agir le plus rapidement possible afin d’éviter d’éventuelles conséquences malheureuses.

Je profite encore de l’occasion pour rappeler à tous les commerçants de continuer à respecter les prix fixés par le gouvernement comme la plus grande majorité des boutiquiers sont en train de le faire. »

L’ABDS appelle les autorités à prendre des mesures immédiates pour protéger les commerçants contre les intimidations et garantir le respect des prix fixés. L’association insiste sur l’importance de signaler les infractions via le numéro vert mis en place par le gouvernement, plutôt que de recourir à des actions individuelles pouvant dégénérer en violences.

Cette situation souligne la nécessité d’une collaboration entre le gouvernement, les commerçants et les consommateurs pour assurer le respect des mesures économiques tout en maintenant un climat de respect et de sécurité pour tous. L’ABDS réaffirme son engagement à travailler dans le cadre des directives gouvernementales et appelle à une intervention rapide des autorités pour prévenir toute escalade de violence.

LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor

Alors qu’il était presque oublié par l’opinion publique, Farba Senghor, fait parler de lui mais d’une manière peu élogieuse. L’ancien ministre sous l’ère du président de la République, Me Abdoulaye Wade, est cité dans une affaire de spoliation foncière concernant trente (30) hectares à Beut Sénégal, une localité située à Rufisque. Les ex-travailleurs de Sen-Prim accusent Farba Senghor et un certain Omar Sakho d’être les auteurs de tous leurs malheurs. « Farba Senghor et Omar Sakho se sont partagés équitablement nos terres. Omar Sakho m’a proposé de me remettre deux (2) hectares et j’ai rejeté l’offre. Je lui ai répondu que ces terres n’appartiennent pas à moi uniquement, elles ont aussi été octroyées aux anciens travailleurs de SEN-PRIM », explique le porte-parole du collectif des victimes, Serigne Mbacké Diouf. L’octogénaire ajoute que Farba Senghor faisait appel à la gendarmerie de Sangalkam pour qu’ils procèdent à son arrestation chaque fois qu’il osait mettre les pieds sur ce terrain. « Les gendarmes s’exécutaient alors que je n’ai volé ni menti à personne. D’ailleurs, c’est ce qu’ils continuent de faire jusqu’à présent. Ces terres nous ont été données à notre jeune âge et nous voilà désormais vieux avec des enfants et petits-enfants. Que Farba laisse nos terres ! Il fait du forcing avec nous alors que ces terrains nous ont été cédés par l’ancien ministre Robert Sagna avec des papiers en bonne et due forme », peste-t-il.

Par ailleurs, Serigne Mbacké Diouf fait savoir que ses camarades et lui utilisent ces terres pour l’agriculture. C’est ainsi qu’ils se sont associés à un opérateur économique qui, après avoir obtenu une récolte de quatre-vingt-quatre (84) tonnes, refuse de leur payer leur dû. C’est pourquoi, selon lui, ils ont une facture d’eau estimée à trois (3) millions F CFA qu’ils peinent à payer.

Ainsi, Serigne Mbacké Diouf sollicite l’intervention du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour la restitution de la totalité de leurs terres.

Le Dakarois

PLAINTE CONTRE MACKY SALL ET ARRESTATION D’AMATH SUZANNE CAMARA : Le SEN APR se montre intransigeant

Le SEN de l’APR a réagi ce vendredi à la plainte sur le plan international déposée contre l’ancien président de la République, Macky Sall, qualifiant les accusations portées sur lui de « délire mental » et de « manque de respect » envers les Sénégalais. Le SEN a également fustigé l’arrestation d’Amath Suzanne Camara, un membre du parti, pour offense au chef de l’État, la considérant comme une atteinte aux libertés.

À travers un communiqué publié hier, vendredi, le Secrétariat National Exécutif (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a répondu à Boubacar Seye et compagnie qui, à travers le collectif des victimes de Macky Sall a porté plainte contre l’ancien chef de l’État du Sénégal auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies.

« Le secrétariat exécutif national de l’APR n’a aucune inquiétude quant aux menaces qui pèseraient sur le président de l’APR, venant de ce soi-disant collectif des victimes de Macky qui manque de respect aux Sénégalais, en diffusant à l’étranger une image si négative et tronquée de leur pays. En effet, affirmer à la face du Monde que le régime du Président Macky SALL a été fatal pour la population sénégalaise et de la diaspora, et que la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, et forcé des milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions, relève juste du délire mental de leurs auteurs en mal de notoriété politique. Tout ce qui est excessif est par nature insignifiant », dispose la note.

Les apéristes considèrent que les Sénégalais sont de plus en plus préoccupés par les actes posés au quotidien par le nouveau pouvoir en place, marqués par une haine féroce et injustifiée à l’endroit de Macky. Les nouvelles autorités doivent se rappeler leurs propos et actes d’hier.

Dans au autre registre, le SEN de l’APR s’est offusqué de l’arrestation de leur camarade Amath Suzanne Camara à qui, ils ont manifesté un soutien infaillible. Selon les républicains, cette énième arrestation allonge la liste des « prisonniers politiques sous le règne du Président Bassirou Diomaye Faye après le camarade Bah Diakhaté ». 

Le responsable enseignant Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet hier, dans la matinée du vendredi, pour offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois.

Ce que trouve injuste le SEN de l’APR. « Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menace les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre du Gouvernement avait affirmé, comme étant sa profondeur conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché. Aujourd’hui, ils veulent donner aux Sénégalais des leçons de vertu, de respect des institutions !!! Le ridicule ne tue point dans notre pays », indique le communiqué.

À cet égard, Abdou Mbow et ses camarades engangent tous les militants à poursuivre la dynamique de remobilisation des bases et de ne pas se laisser perturber par certaines démissions qui n’impactent nullement la base du parti et encore moins les militants qui sont plus que jamais engagés au sein de l’APR dans une opposition constructive et debout pour la préservation de nos acquis démocratique et la défense des intérêts des Sénégalais

À cet effet, le SEN de l’APR demande à ses militants de demeurer confiants, combatifs et définitivement Républicains en vue des futurs et exaltants combats que nous avons à mener.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°234 – du 27 et 28/07/2024

🔴 RUFISQUE – LITIGE SUR 30 HECTARES À BEUT SÉNÉGAL : FARBA SENGHOR RESSUSCITÉ PAR UN SCANDAL FONCIER
🔴 SAISINE DU HAUT-COMMISSARIAT DES NATIONS UNIES : LE SEN APR SOLDE SES COMPTES AVEC LES DÉTRACTEURS DU MACKY

🔴 SOUTIEN FINANCIER : LA FSF ACCORDE 60 MILLIONS F CFA AUX CLUBS POUR LES COMPÉTITIONS INTERCLUBS DE LA CAF
🔴 MERCATO : ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE POUR 9,8 MILLIARDS F CFA

 » Sénégal de mes rêves  » : panacée de réformes socio-économiques pour un renouveau du pays.

Dans une interview accordée au «  Quotidien le Dakarois », M. Omar Diop, spécialiste en intelligence économique et en stratégie, est revenu sur son ouvrage  » Sénégal de mes rêves « . Citant le président américain John Fitzgerald Kennedy qui disait :  » ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, demande ce que tu peux faire pour ton pays « , il veut mettre la main à la pâte. Pour lui, la consultation citoyenne doit être en amont dans l’élaboration des politiques publiques car l’acceptation de celles-ci repose en grande partie sur l’appréciation de la légitimité de la décision par les citoyens car :  » tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous » argumente-t-il. Il va plus loin en martelant que :  » celui qui voit un problème, et qui ne fait rien pour résoudre ce problème fait partie du problème », pour expliquer l’écriture de son livre qui est une offre programmatique de référence mise à la disposition des décideurs politiques autrement dit sa modique participation à la quête des solutions pour un futur radieux. 

           » Un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal « 

Dans la première partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves « , l’auteur Omar Diop a fait un constat synoptique de la situation sociale et économique du pays. Secteur par secteur, il n’a occulté aucun domaine. De la santé où il a noté un plateau médical défaillant et un déficit de ressources humaines et financières, au secteur primaire comme la pêche, l’agriculture et l’élevage où l’absence d’une politique agricole répondant aux aspirations d’un pays voulant atteindre l’autosuffisance alimentaire prévaut, l’auteur n’a rien omis.

Pour lui, l’absence de capitaines d’industrie sénégalais dans le domaine de l’agro-alimentaire, l’octroi de terres arables à  l’agro-business qui n’a que l’exportation comme modèle économique, les licences de pêches données à des bateaux étrangers, ont créé la raréfaction des ressources halieutiques et muté nos vaillants pêcheurs en convoyeurs de voyageurs par l’immigration clandestine. Pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie, l’échec du secteur primaire est plus flagrant dans le domaine de l’élevage avec l’importation de milliers de moutons du Mali et de la Mauritanie à chaque veille de Tabaski.

L’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » dénonce les 5 mille abris provisoires dénombrés en 2024 dans un pays qui aspire à l’émergence. En plus, les intrants pédagogiques sont devenus obsolètes dans un monde tourné inexorablement vers les technologies de l’information et de la communication. Toujours dans son diagnostic, il a noté un déficit criard d’enseignants qualifiés dans tous les cycles, de la préscolaire en passant par l’élémentaire jusqu’au supérieur. Ce qui peut se comprendre dit-il,  avec le traitement salarial dérisoire de nos enseignants, le métier qui n’attire plus les meilleurs mais aussi le manque de motivation des acteurs. 

Le secteur industriel, non diversifiée toujours dans la transformation des produits alimentaires, l’habillement et les BTP, non compétitif car tributaire des matières premières importées et des aléas du marché, est passé à la loupe de M. Omar Diop. Pour corroborer son argumentaire, il rappelle l’inflation sans précédent connu sur les marchés avec la covid-19 et la guerre en Ukraine. Avec un taux de chômage qui est passé de 10 à 24% en 2022, une 34e place sur 53 pays d’Afrique dans l’indice de développement humain, un nombre de 30 individus sur 1000 qui n’ont pas mille francs par jour, et une corruption qui gangrène tous les secteurs, l’auteur de  » Sénégal de mes rêves  » alerte sur la gravité de l’heure.

              » Une thérapie de choc avec des réformes inédites  » 

Pour solutionner tous ces problèmes, M. Omar Diop propose un plan de développement stratégique porté par les 46 départements du Sénégal. D’après lui, un diagnostic méticuleux des forces et faiblesses, des opportunités de chaque département doit être fait. Avec le PESTEL, les politiques publiques, la situation socio-économique, technologique, écologique, les lois et règlements appliqués dans chaque entité départementale, seront étudiés. Le tout va aboutir à une cartographie des besoins qui va s’inspirer de la pyramide de Maslow.

Ne s’arrêtant pas dans ses propositions révolutionnaires, l’auteur du livre  » Sénégal de mes rêves  » propose une assemblée nationale de 55 députés dont 46 présidents de conseils départementaux et 9 issus des syndicats les plus représentatifs et de la société civile. Ainsi, les préoccupations des départements issues de la cartographie vont être portées directement à l’hémicycle pour une utilisation efficiente du budget de l’Etat. Au lieu d’être des stations de politique politicienne, les conseils départementaux vont être de vraies entités d’orientation des politiques publiques avec des cabinets composés de juristes, d’économistes et d’ingénieurs. 

Ainsi, les maires vont continuer d’être élus au suffrage universel direct mais les délégués de quartier vont occuper les postes de conseillers municipaux. Celà va garantir la connaissance des aspirations des populations ainsi qu’un contrôle effectif des actions municipales prévues pour chaque quartier dans le budget communal. En plus, ce modèle de proximité va faciliter le développement du financement communautaire et participatif semblable au modèle  » Touba Ca Kanam ». Par le biais d’une plate-forme, les contribuables volontaires vont cotiser mille francs CFA chaque mois pour favoriser les investissements communaux et optimiser les dépenses de l’Etat. 

Au delà de la dissolution des institutions budgétivores comme le CESE, le HCCT et le HCDS, M. Diop propose le respect d’un gouvernement de 15 ministres qui va être inscrit dans la Constitution. Mais pour éviter la lourdeur administrative, des agences seront mises sur pied. Un service civique national obligatoire pour tout citoyen est indispensable pour le spécialiste en intelligence économique et en stratégie. Selon lui, durant cette session, les citoyens vont bénéficier d’une initiation au civisme, au patriotisme et à la foi selon leurs croyances car il demeure convaincu qu’un bon croyant fera toujours un bon citoyen. 

Dans l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves », M. Diop prône une économie solidaire dont le financement est basé sur l’entraide citoyen, inspiré du modèle de la Zakat House avec un prélèvement de 25 francs CFA pour chaque 1000 francs CFA épargnés par les citoyens après leur autorisation. Ce mécanisme va permettre le financement de projets et l’incubation des porteurs de ceux-ci. Ainsi, des périmètres de 5 hectares vont être octroyés à des groupements d’intérêt économique ( GIE) de 5 à 10 jeunes au niveau des communes. Une autre manière de ressusciter les domaines agricoles communautaires ( DAC) avec le développement de l’agriculture, de l’élevage et de la pisciculture assurant ainsi l’approvisionnement alimentaire des centres urbains.

Toujours dans la dynamique de booster l’économie sénégalaise, l’auteur a préconisé le démantèlement des monopoles dans l’agro-alimentaire notamment avec l’exemple de la compagnie sucrière sénégalaise ( CSS). Dans le domaine de l’énergie, l’Etat doit favoriser la concurrence avec la société nationale d’électricité ( Senelec) en promouvant des start-up qui vont s’activer dans la fourniture de l’électricité. Avec la multiplication des sociétés, la responsabilité sociétale d’entreprise ( RSE) va connaître un bond et constituer une bouffée d’oxygène pour les finances des collectivités territoriales. 

Citant l’exemple du Rwanda, M. Omar Diop propose la création d’une agence de régulation multisectorielle en fusionnant l’Agence de régulation des  télécommunications et des postes (ARTP), la Commission de Régulation du Secteur de l’Energie ( CRSE), le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), et l’Agence de Régulation des Marchés ( ARM). En plus de la régulation, il a proposé la mise sur pied d’un grand corps de contrôle qui va englober l’inspection Générale d’Etat ( IGE), la Cour des comptes, l’Office National de lutte contre la Fraude ( OFNAC) et la Direction centrale Des Marchés publics ( DCMP) pour plus d’efficacité.

Avec les technologies de l’information et de la communication ( TIC), le spécialiste en intelligence économique et en stratégie prône une refonte du système éducatif où l’enseignant omniscient au centre des apprentissages va devenir un facilitateur qui va mettre l’élève au centre. Un système éducatif où le papier et les tableaux noirs vont faire la place à des contenus digitaux et interactifs. Ainsi, les apprentissages à l’école seront une exercice d’appréhension de connaissances, une interaction collective, un échange d’expériences. 

Pour M. Omar Diop, les 3 milliards de barils de pétrole et les 450 milliards de m3 de gaz doivent favoriser une transformation structurelle de l’économie du Sénégal. Prenant l’exemple de la Lybie de Kadhafi, il propose la subvention de l’électricité, de l’eau, de la santé et la diminution des taux d’intérêt bancaire avec les retombées des hydrocarbures. Pour l’accès au logement et l’érection d’un filet social solide, il ajoute à la liste des actions l’octroi d’un terrain de 150 m2 à tout citoyen atteignant 18 ans, l’octroi d’un bon alimentaire de 150 mille francs CFA à chaque famille à la fin de chaque mois et une allocution au chômage.

                » Le benchmarking ou la vulgarisation des modèles de réussite économique  » 

Dans la troisième partie de l’ouvrage  » Sénégal de mes rêves  » l’auteur M. Omar Diop donne en exemple des pays qui ont su inverser la tendance et construire un développement économique endogène solide. En tête de liste vient la Corée du Sud dont le PIB était de 92 dollars par habitant en 1953 mais qui, aujourd’hui est de 33 mille 719 dollars par habitant. Avec des investissements dans l’électronique, la pétrochimie, l’automobile et la valorisation du capital humain, les coréens ont su mettre sur pied des géants comme Samsung, Hyundai, Kya et LG.

En seconde lieu, il cite les Émirats Arabes Unis qui ont fait de Dubaï un centre névralgique. Avec leur programme dénommé 3T autrement dit travel, tourisme et technologies, ils ont construit une économie solide dont la vitrine est la puissante compagnie aérienne Emirates. Et enfin, vient le Singapour dont le modèle économique est basé sur une forte ouverture au commerce international et aux investissements étrangers, avec un environnement des affaires et une fiscalité attractive. Pour M.Omar Diop,  » les sénégalais doivent être des rois et non des esclaves chez eux. »

REDRESSEMENT FISCAL : Premier Bet cesse ses activités au Sénégal à partir du 31 juillet

La politique de la tolérance zéro du duo Diomaye-Sonko sur la fiscalité fait ses premières victimes. La plateforme de paris sportifs, Premier Bet de la zone Sénégal, va mettre clef sous la porte cette fin du mois, a confié un salarié de l’entreprise au Dakarois Quotidien. Selon notre interlocuteur qui a tenu à garder l’anonymat, les délégués du personnel et le top management – le directeur et son adjoint -, ont tenu avant-hier, mercredi dans l’après midi, une réunion. L’objet de cette rencontre était les problèmes que la direction traverse avec le fisc, à savoir un redressement fiscal. Les dirigeants estiment ne pas être en mesure de payer le montant dû. Sur ce, ils ont décidé hier, jeudi, d’arrêter toutes les activités de Premier Bet au Sénégal à partir du 31 juillet 2024. Techniquement au 1er du mois d’août, les employés de la boîte seront au chômage.

Une telle décision a été prise sans tenir au courant le personnel. Aucune note n’a été émise par l’administration de la société pour aviser les employés, d’après la même source ayant contacté le Dakarois Quotidien. Aussi, renseigne-t-elle que des salariés peinent à mettre la main sur leurs contrats à durée indéterminée (Cdi) signés à partir du mois d’octobre jusqu’en décembre 2023.

C’est dans ces entrefaites que votre canard s’est rendu sur différents points de Premier Bet pour faire l’état des lieux. Il s’avère que l’entreprise a commencé à libérer des boutiques et, par ailleurs, a résilié des contrats de location avec ses bailleurs.

Un malheur n’arrivant jamais seul, la boutique de Premier Bet localisée à Colobane a également été victime de cambriolage le lundi 22 juillet 2024. Suite à cela, le manager de ce point a été convoqué par les forces de l’ordre qui l’ont finalement arrêté après son interrogatoire. Premier Bet réclame à celui-ci, répondant aux initiales T.D., de rembourser le montant volé.

Ce n’est pas tout ! Deux employés, la dame A.B. et le sieur O.G., ayant été mis au parfum de la mauvaise passe de l’entreprise, ont détourné respectivement six (6) millions et deux (2) millions de francs CFA des caisses pour s’évanouir dans la nature.

L’interlocuteur du Dakarois Quotidien ajoute que les travailleurs ont eu écho que Premier Bet va vendre sa filiale au Sénégal à une autre entreprise de paris sportifs qui se pourrait être la LONASE (Loterie Nationale du Sénégal). En attendant, le collectif des travailleurs de Premier Bet a prévu une réunion aujourd’hui, vendredi.

Le Dakarois

NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS AU LARGE DE LA MAURITANIE : Des corps en état de putréfaction atterrissent sur les plages de Nouakchott

Le lundi 22 juillet 2024, un naufrage a endeuillé la sous-région lorsqu’une pirogue transportant près de trois cents ( 300) migrants  a coulé à proximité de Nouakchott, la capitale mauritanienne. Après avoir passé sept jours en mer, la pirogue, partie de la Gambie, a chaviré, entraînant la mort d’au moins vingt-cinq (25) personnes et la disparition d’environ cent quatre-vingt-dix (190) passagers.

Selon les propos du Colonel Cheikh Maa El Ainine Sidi Haiba, rapportés par l’Agence mauritanienne d’information (AMI), le bilan des victimes décédées comme rescapées inclut soixante-cinq (65) Sénégalais, dont six (6) femmes et trois (3) enfants, ainsi que cinquante-deux (52) Gambiens, dont trois (3) femmes et trois (3) enfants. Un Ivoirien figure également parmi les personnes décédées. Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver certains survivants, mais le nombre de victimes reste élevé et l’évaluation continue. Selon la même source, les garde-côtes mauritaniens ont secouru cent trois (103) migrants clandestins et récupéré vingt-cinq (25) corps après la catastrophe.

Depuis l’accident, les corps des victimes sont régulièrement rejetés par les courants marins. Une vidéo parevenue Dakarois Quotidien révèle la gravité de la situation : entre mercredi et jeudi, quarante-cinq (45) corps, dont certains dans un état de putréfaction avancé, ont échoué sur les plages de Nouakchott.

Cet incident souligne les dangers graves liés aux migrations maritimes clandestines et les défis complexes rencontrés par les équipes de secours.

Le Dakarois

SERIGNE NDIAYE, PROCHE DE XARAÑ LÔ, FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « Modou Lô n’affrontera plus jamais Balla Gaye 2 »

L’espoir d’une troisième confrontation entre Modou Lô et Balla Gaye s’effondre après les récentes déclarations de Serigne Ndiaye, acolyte de Papiss Xaragne Lô. Dans une interview accordée à Albourakh TV, Serigne Ndiaye a mis fin aux spéculations en confirmant que le roi des Arènes, Modou Lô, n’affrontera plus jamais Balla Gaye.

Serigne Ndiaye a clairement affirmé : « Les affiches Modou Lô contre Balla Gaye, Modou Lô contre Eumeu Sène, ou Balla Gaye contre Eumeu Sène n’ont plus grand intérêt. Il faut maintenant ouvrir la voie à la jeune génération, comme Yékini et Bombardier l’avaient fait à leur époque. Que les gens ne se fatiguent pas, Modou Lô et Balla Gaye, c’est terminé ! » Cette déclaration marque un tournant décisif dans la carrière de Modou Lô, qui semble déterminé à ne pas revenir sur ses décisions.
Serigne Ndiaye a également révélé que Modou Lô est un homme de parole, affirmant que rien ne pourrait le pousser à changer sa décision, pas même une offre financière importante. « Récemment, on lui a proposé un contrat publicitaire de plus de 400 millions FCFA. Mais il a refusé, estimant que cette marque n’est pas en adéquation avec ses valeurs et ses convictions », a-t-il précisé.
Cette décision de Modou Lô de ne pas retourner sur le ring contre des adversaires qu’il a déjà affrontés, et de privilégier les jeunes talents de la lutte sénégalaise, marque une nouvelle ère dans la lutte sénégalaise, favorisant ainsi l’émergence de nouvelles stars.
Après sa victoire sur Eumeu Sène en 2019, qui lui a valu le titre de roi des Arènes, Modou Lô avait déjà signalé son désir de se concentrer sur des combats contre des lutteurs de la nouvelle génération. Cette position renforce l’idée que les combats de revanche contre ses anciens adversaires sont désormais derrière lui.
Le monde de la lutte sénégalaise se prépare donc à une nouvelle ère, où la jeunesse pourrait bien prendre le devant de la scène, sous l’œil bienveillant des champions établis comme Modou Lô.

Procès en Appel pour la Tuerie de Boffa-Bayotte : Verdict attendu le 29 Août

Le verdict tant attendu du procès en appel concernant l’affaire Boffa-Bayotte sera rendu le 29 août prochain, après deux jours d’audience intense. Cette affaire, qui a secoué le Sénégal, est sur le point de connaître un nouveau tournant avec des développements significatifs dans les accusations portées contre René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian.

Les deux détenus, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian, ont été acquittés des charges de participation à un mouvement insurrectionnel. De plus, pour René Capain Bassène, l’accusation de sortie irrégulière de correspondances a également été levée. Le procureur a en effet demandé leur acquittement pour ces chefs d’inculpation.
Malgré cet acquittement partiel, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian restent sous le coup d’accusations graves : association de malfaiteurs et participation à un assassinat. Ces accusations font référence à leur implication présumée dans le meurtre des 14 coupeurs de bois, survenu le 6 janvier 2018.
Il y a deux ans, les deux hommes avaient été condamnés en première instance à la réclusion criminelle à perpétuité pour leur rôle présumé dans ce massacre. Vingt-six personnes avaient été arrêtées dans le cadre de cette affaire. Les accusations portées contre Bassène et Bodian incluaient association de malfaiteurs, participation à un mouvement insurrectionnel, complicité d’assassinat, complicité de vol en réunion avec usage d’arme, violence et complicité de détention d’arme sans autorisation administrative préalable.
René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian ont toujours clamé leur innocence. Leur condamnation à perpétuité le 13 juin 2022, après quatre années de détention, n’a pas entamé leur détermination à prouver leur non-culpabilité. Le procès en appel représente une nouvelle chance pour eux de renverser le jugement initial.
Le 29 août prochain, René Capain Bassène et Oumar Ampoye Bodian seront fixés sur leur sort. Ce verdict est crucial non seulement pour les accusés, mais aussi pour les familles des victimes et pour l’ensemble de la communauté, qui attend de la justice une décision équitable et transparente.


AS – Le Dakarois Ziguinchor

Tragédie des Migrants : Bougane Gueye Dany dénonce l’indifférence du gouvernement

Dans un communiqué acerbe intitulé « Indifférence et Mépris », Bougane Gueye Dany, président du Mouvement Gueum Sa Bopp et PDG du groupe D-média, exprime son profond désarroi face à la situation actuelle au Sénégal. Le journaliste et homme politique n’a pas hésité à critiquer sévèrement le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, déplorant ce qu’il considère comme une gestion désastreuse des crises nationales.
Bougane Gueye Dany dénonce le fait que, selon lui, le président Diomaye Faye ait parcouru plus de 35.000 km en seulement trois mois, alors que les jeunes Sénégalais continuent de risquer leur vie en traversant l’Atlantique. Il souligne que ce voyage présidentiel semble inapproprié face à l’urgence de la situation des migrants sénégalais.
Le communiqué met en lumière les tragédies récentes en mer, notamment le naufrage près de Nouakchott ayant causé la mort de 45 personnes, avec 185 disparus, 103 sauvés et 25 repêchés. Bougane Gueye Dany accuse le président et son gouvernement de snober les victimes et de ne pas exprimer suffisamment d’indignation face à ces drames.
Le président du Mouvement Gueum Sa Bopp critique également les politiques publiques en place, qu’il qualifie de « projet mort-né ». Il exprime son désarroi face à ce qu’il considère comme l’incapacité du gouvernement à satisfaire les doléances des jeunes Sénégalais. Il fait référence à la décision de la seconde épouse du président de s’afficher avec un sac à main de luxe, en contradiction avec la souffrance des familles de migrants et des populations touchées par les inondations.
Bougane Gueye Dany accuse les nouvelles autorités d’avoir perdu toute crédibilité et ne pas être en mesure de restaurer la confiance des jeunes Sénégalais. Il évoque le contraste entre la richesse affichée par le président, avec un avion présidentiel acquis à plus de 60 milliards de FCFA, et les difficultés rencontrées par les migrants et les populations vulnérables.
Le communiqué se termine par un appel fort à la fin de ce qu’il décrit comme une « folie meurtrière ». Bougane Gueye Dany suggère que la vente de l’avion présidentiel pourrait contribuer à résoudre les difficultés des migrants naufragés et demande un deuil national en hommage aux victimes.
En conclusion, Bougane Gueye Dany appelle à une prise de conscience et à des actions concrètes pour répondre aux crises humanitaires actuelles et rétablir la confiance dans les institutions nationales.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°233 – du 26/07/2024

🔴 CESSATION D’ACTIVITÉ SUITE À UN REDRESSEMENT FISCAL : L’ÉPÉE DU « SONKO-DIOMAYE » TRANCHE LA TÊTE À PREMIER BET
🔴 NAUFRAGE DE LA PIROGUE DE MIGRANTS EN MAURITANIE : L’ATLANTIQUE RÉGURGITE 45 CORPS MÉCONNAISSABLES

🔴 JO PARIS 2024 – LUTTE CONTRE LE RACISME DANS LE SPORT : DIOMAYE PORTE LE COMBAT
🔴 LE PROCHE DE XARAÑ LÔ FAIT DÉCHANTER LES SUPPORTERS : « MODOU LÔ N’AFFRONTERA PLUS JAMAIS BALLA GAYE 2 » (SERIGNE NDIAYE)

Vacances Agricoles : Driss Junior Diallo investit les champs de Sedhiou

Dans un contexte où l’agriculture se retrouve au cœur des préoccupations économiques et de souveraineté des autorités Sénégalaises, Driss Junior Diallo, Directeur Général de l’Organe de Régulation du Système de Récépissé d’Entrepôt (ORSRE), se distingue par son engagement passionné. À la tête de son Groupement d’Intérêt Économique, le GROUPE AINDIA BUSINESS (GAB), il incarne l’esprit entrepreneurial et l’innovation nécessaires pour transformer le paysage agricole de la région de Sedhiou.

Dans un entretien exclusif, M. Diallo nous a ouvert les portes de son expérience et de sa philosophie. « Nous avons démarré cette aventure en 2014 sur un hectare avec seulement deux personnes », confie-t-il, une lueur de fierté dans les yeux. « Aujourd’hui, après neuf années d’efforts inlassables, nous avons étendu notre exploitation à 14,5 hectares et employons directement 17 jeunes », ajoute-t-il, soulignant ainsi l’impact socio-économique de son initiative.

Driss ne se contente pas de cultiver des terres ; il s’engage également à promouvoir l’agriculture dans la région. Son engagement envers l’agriculture durable se manifeste à travers une attention particulière à l’environnement et une volonté de former la jeunesse. « L’agriculture n’est pas seulement une question de production, c’est aussi une école de vie. Nous devons transmettre notre savoir aux générations futures », déclare-t-il avec conviction.

Sous sa direction, le GAB a su tirer parti des nouvelles technologies pour optimiser ses rendements. « L’intégration des outils numériques dans nos pratiques agricoles nous permet de suivre de près nos cultures et d’anticiper les défis », explique-t-il. Cette approche novatrice a non seulement amélioré la productivité, mais a également renforcé la résilience du GIE face aux aléas climatiques.

Par son dynamisme et sa détermination, Driss Junior prouve que l’agriculture peut être à la fois une source de souveraineté et un vecteur de développement social. Son parcours inspire et témoigne d’un avenir prometteur pour l’agriculture à Sedhiou.

Renforcement des relations entre le Cameroun et Médina Baye : Le Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass en tournée

Le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience ce mercredi 24 juillet par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, au nom du chef de l’État, le Président Paul Biya. Cette rencontre intervient après les efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour, entre autres initiatives.

Au cours de l’audience, le fils de Mame Baye Niasse a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant le développement, la croissance et l’expansion du pays. Le Premier ministre, représentant le Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience symbolise une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a également profité de l’occasion pour discuter des perspectives de collaboration future visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale. La discussion a couvert divers domaines, y compris les projets éducatifs et de santé, qui sont essentiels pour le bien-être des communautés locales.

Cette rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais marque un moment significatif dans la diplomatie religieuse et témoigne de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. Le rôle des leaders religieux comme le Khalife est crucial dans la promotion de la paix et de l’harmonie sociale, en particulier dans des régions souvent marquées par des conflits et des tensions.

Le Khalife a mis en avant la nécessité d’une coopération continue pour assurer un avenir prospère pour le Cameroun et ses citoyens. Il a souligné que la paix durable et le développement ne peuvent être atteints que par une collaboration étroite entre les différentes parties prenantes, y compris les leaders religieux, les gouvernements et la société civile.

Le Premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement camerounais à travailler en partenariat avec les leaders religieux pour atteindre ces objectifs. Il a reconnu l’importance des contributions du Khalife et de la communauté Tidjaniya dans la promotion de la paix et du développement durable.

La tournée du Khalife Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass au Cameroun et son audience avec le Premier ministre Joseph Dion Ngute représentent une avancée significative dans les relations entre le Cameroun et Médina Baye. Cette rencontre illustre l’importance de la diplomatie religieuse et son potentiel pour favoriser la paix et le développement dans la région. Les prières et les bénédictions du Khalife, ainsi que son engagement en faveur du dialogue interreligieux, sont des éléments essentiels pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir un avenir harmonieux pour le Cameroun.

J.O Paris 2024 : Le Président Diomaye Faye plaide contre le racisme et pour le développement durable dans le sport

À la veille des Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, le sommet « Sport4SD » a rassemblé, ce mercredi 25 juillet, une pléiade de leaders mondiaux pour discuter de l’accord de Paris pour le Sport et le Développement durable. Parmi les orateurs les plus remarqués, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye a fait une intervention poignante qui a résonné dans l’auditoire composé de 500 participants, dont des Chefs d’État et des dirigeants sportifs de premier plan.

Le Président Diomaye Faye a profité de cette tribune pour dénoncer avec force « le fléau insupportable du racisme et de la discrimination raciale qui continue de gangréner le sport ». Il a souligné que, dans un contexte mondial où les discours haineux et xénophobes sont de plus en plus banalisés, il est impératif de rester « debout et intransigeants » face à ces dérives.

« Face au racisme et à la discrimination raciale, nous devons rester debout et intransigeants. C’est ainsi que nous pourrons mieux protéger les valeurs cardinales de l’Olympisme et célébrer ensemble sa magnifique devise : Citius, Altius, Fortius ! », a déclaré le Chef de l’État sous les applaudissements nourris des participants.

Le sommet « Sport4SD », qui s’inscrit dans la continuité du Pacte de Paris pour les peuples et la planète (4P), a servi de plateforme idéale pour le Président Faye afin d’interpeller les décideurs mondiaux sur des enjeux plus larges liés au développement durable. Il a insisté sur « l’urgence d’œuvrer de façon plus résolue à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) ».

Le Chef de l’État a rappelé que cette rencontre inspirée de l’idéal olympique devrait « sonner le réveil des consciences sur les iniquités persistantes d’un ordre mondial historiquement dépassé ». Il a notamment évoqué des problématiques économiques cruciales telles que « l’évasion fiscale, les congés fiscaux abusifs et autres flux financiers illicites » qui, selon lui, privent les pays en développement de ressources vitales nécessaires au financement de leur développement.

« Si nous voulons que les choses changent, il nous faut changer les règles du jeu », a-t-il martelé, soulignant l’importance de réformer les systèmes financiers internationaux pour garantir une répartition plus équitable des ressources et une meilleure justice économique.

Au-delà de son plaidoyer contre le racisme et pour le développement durable, le Président Diomaye Faye a également exprimé sa gratitude envers le Comité international olympique (CIO) et son président, Thomas Bach, pour avoir choisi le Sénégal comme hôte des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2026. Il s’est engagé à faire de cet événement « un rendez-vous historique » qui marquera positivement l’histoire sportive et culturelle du pays.

Le Chef de l’État a promis que le Sénégal mettra tout en œuvre pour organiser des Jeux qui reflètent les valeurs olympiques et promeuvent l’inclusion, la diversité et la durabilité. « Nous nous engageons à offrir un événement qui soit à la hauteur des attentes du CIO et des jeunes athlètes du monde entier », a-t-il affirmé.

Les propos du Président Faye ont trouvé un écho favorable parmi les participants du sommet. De nombreux dirigeants sportifs et politiques ont salué son discours comme un appel nécessaire à l’action collective contre le racisme et pour un développement durable. Le sommet « Sport4SD » a ainsi renforcé l’idée que le sport peut être un puissant vecteur de changement social et économique, et qu’il est essentiel de protéger ses valeurs fondamentales pour le bien-être de la société mondiale.

En conclusion, l’intervention du Président Bassirou Diomaye Faye au sommet « Sport4SD » a été un moment fort de la rencontre, marquant les esprits par son engagement et sa détermination à lutter contre le racisme et à promouvoir un développement durable à travers le sport. Son appel à une plus grande justice économique et sociale, ainsi que son ambition pour les JOJ Dakar 2026, ont réaffirmé le rôle crucial du sport comme levier de transformation positive dans le monde.

Déclaration de parution et dépôt légal : Ultimatum pour les médias à se conformer à la Loi d’ici le 29 Juillet

À travers un communiqué de presse rendu public ce jeudi, le directeur de la Communication au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Ousseynou Dieng, a lancé un appel ferme aux médias qui ne se sont pas encore conformés aux exigences légales en vigueur. Cette initiative vise à renforcer le respect des textes encadrant l’exercice de la presse écrite et digitale au Sénégal.

Selon le communiqué, il a été observé que parmi les 51 quotidiens, hebdomadaires et mensuels de la presse classique, ainsi que les 17 de la presse digitale, nombreux sont ceux qui n’ont pas encore fait de déclaration de parution ni respecté le dépôt légal, en violation des articles 80 et 82 de la loi 2017-27 du 13 juillet 2017 portant Code de la presse. « Par conséquent, il est demandé à tous les éditeurs de presse écrite ou digitale de se conformer à la réglementation en vigueur, au plus tard le 29 juillet 2024, sous peine de se voir appliquer les sanctions prévues par la loi », peut-on lire dans le document.

Le communiqué souligne également les obligations des éditeurs et des distributeurs selon l’article 94 du Code de la presse, qui stipule : « L’exercice de toute activité d’édition, de distribution et de diffusion de services de communication audiovisuelle, quelle que soit la technique utilisée, est subordonné à une autorisation délivrée par le ministre chargé de la Communication, après avis conforme de l’organe de régulation, dans les conditions définies par le code. »

En outre, le directeur de la Communication rappelle que les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) doivent se rapprocher du ministère chargé de la Communication pour obtenir une licence conformément à la loi. « Il est donc demandé à toutes les entreprises audiovisuelles ayant déjà signé une convention et un cahier des charges avec le CNRA, de se rapprocher du ministère chargé de la Communication, en vue de la délivrance d’une licence conformément à la loi », a déclaré Ousseynou Dieng.

Le communiqué précise que les médias qui ne se conformeront pas à ces exigences d’ici le 29 juillet 2024 s’exposent à des sanctions prévues par la loi. Cette initiative vise à renforcer la réglementation et à garantir que tous les acteurs du secteur des médias respectent les normes en vigueur, assurant ainsi une presse libre, responsable et conforme aux exigences légales.

Cette action du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique souligne l’importance de la conformité aux lois et règlements pour assurer une gestion transparente et légale des médias au Sénégal. En respectant ces directives, les médias pourront continuer à jouer leur rôle crucial dans la société tout en adhérant aux normes juridiques et éthiques établies.

En somme, le directeur de la Communication appelle à une mise en conformité immédiate des médias avec les exigences légales, rappelant l’importance de respecter le Code de la presse pour maintenir une presse libre et responsable. Les médias ont jusqu’au 29 juillet 2024 pour se conformer, faute de quoi ils s’exposeront à des sanctions légales. Cette initiative vise à garantir la transparence et le respect des normes dans le secteur médiatique sénégalais.

‘’Oubbi Deuk’’ : Moussa Balla Fofana promet des mesures strictes contre l’occupation illégale des logements

Lors d’une visite de terrain sur le site de la forêt déclassée de filaos de Guédiawaye, où le Plan d’urbanisme de détails (PUD) suscite une vive polémique, le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, Moussa Balla Fofana, a pris position sur le phénomène « Oubbi Deuk ».

Face aux élus et au collectif des impactés de Jaxaay, venus exprimer leurs plaintes, le ministre a promis des mesures strictes contre les familles occupant illégalement des logements au Lac Rose et à Jaxaay. Ces logements sont destinés à être livrés à leurs acquéreurs légitimes.

« Je profite de cette occasion pour lancer un message très clair. J’ai découvert le phénomène ‘Oubbi Deuk’. Dernièrement, nous avons eu à gérer ce phénomène. Je voudrais dire à ceux qui s’y adonnent qu’on est un État de droit. Des gens ne peuvent pas se lever et aller occuper illégalement des biens publics ou privés. Quand on lance un programme de logement, il y a des promoteurs privés qui investissent leurs fonds pour le compte de l’État et pour le compte de Sénégalais qui sont allés s’endetter au niveau des banques pour acquérir leurs maisons », a expliqué le ministre.

Le ministre a ajouté : « Alors un autre Sénégalais ne peut pas se lever et venir occuper des maisons qu’on doit livrer à leurs acquéreurs. Ce n’est plus du ‘Oubbi Deuk’, c’est du ‘Dadji Deuk’. Ça, on ne va pas l’accepter dans ce pays. Nous serons intransigeants. On ne va pas tolérer ces comportements. »

Le ministre Moussa Balla Fofana a clairement exprimé la position du gouvernement sur l’occupation illégale de logements, promettant des mesures fermes pour protéger les droits des acquéreurs légitimes et maintenir l’État de droit.

Ziguinchor : Découverte des corps sans vie de deux jeunes garçons dans des eaux de ruissellement

Les corps sans vie de deux jeunes garçons ont été retrouvés dans des eaux de ruissellement au quartier Goumel de Ziguinchor. Cette triste découverte a été rapportée par nos confrères du Groupe Médias Sud (GMS). Les deux garçons, âgés respectivement de 9 et 3 ans, avaient été portés disparus depuis mardi dernier, le 23 juillet.

Le premier corps, celui du garçon de 9 ans, a été retrouvé hier, selon les informations rapportées par GMS. Le second corps, celui de l’enfant de 3 ans, a été découvert aujourd’hui à 13 heures.

Les deux corps sans vie ont été transportés au Centre hospitalier régional de Ziguinchor (CHRZ) pour les examens nécessaires.

Cette découverte a plongé la communauté locale dans la consternation et le deuil. Les circonstances exactes de cette tragédie restent à élucider, et les autorités locales devraient probablement mener une enquête pour comprendre comment ces enfants ont pu se retrouver dans une telle situation.

Assemblée Nationale : Convocation des membres du bureau

Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion des membres du bureau, prévue pour ce vendredi 26 juillet 2024. La réunion se tiendra dans la salle de conférence de la Présidence.

La convocation, publiée ce jeudi 25 juillet, indique simplement « Informations » comme ordre du jour, sans fournir de détails supplémentaires.

Cette rencontre intervient dans un contexte où plusieurs sujets sensibles et importants pourraient être abordés, notamment les récentes affaires judiciaires, les discussions sur les réformes constitutionnelles, ou encore des questions économiques et sociales d’actualité.

Les membres du bureau de l’Assemblée nationale sont donc appelés à se préparer pour cette réunion, qui pourrait avoir des implications significatives pour le fonctionnement de l’institution et la politique nationale.

Les détails supplémentaires et les décisions prises lors de cette réunion seront probablement suivis de près par les observateurs politiques et le public, compte tenu du flou entourant l’ordre du jour.

Rencontre Historique entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier Ministre Camerounais

Le mercredi 24 juillet, le Khalife de la Fayda Tidjaniya, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, a été reçu en audience par le Premier ministre camerounais, Chief Docteur Joseph Dion Ngute, représentant le Président de la République, Son Excellence Monsieur Paul Biya. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des efforts diplomatiques fructueux du Khalife en matière de paix religieuse, notamment son rôle clé dans l’accord de paix au Darfour.

Lors de l’audience, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a formulé des prières pour le Cameroun, invoquant la bénédiction divine pour le développement, la croissance et l’expansion du pays. Ces prières symbolisent un soutien spirituel fort et un message de solidarité envers le peuple camerounais

Le Premier ministre, au nom du Président Paul Biya, a exprimé sa gratitude pour ces prières et pour l’engagement constant du Khalife en faveur de la paix et du dialogue interreligieux. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les dirigeants religieux et politiques pour promouvoir la stabilité et la prospérité dans la région.

Cette audience marque une étape importante dans les relations entre le Cameroun et la communauté Tidjaniya, renforçant les liens de coopération et de respect mutuel. Le Khalife a profité de cette rencontre pour discuter des perspectives de collaboration future, visant à soutenir les initiatives de développement communautaire et à renforcer la cohésion sociale.

La rencontre entre le Khalife de la Fayda Tidjaniya et le Premier ministre camerounais constitue un moment significatif dans la diplomatie religieuse, témoignant de l’impact positif des actions spirituelles sur le développement des nations. En accueillant des figures religieuses de renommée internationale, le Cameroun réaffirme son engagement envers la paix, la stabilité et le progrès pour tous ses citoyens.

Cette audience historique entre Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass et Chief Docteur Joseph Dion Ngute symbolise non seulement une étape importante dans les relations diplomatiques, mais également un pas vers une collaboration accrue entre les sphères religieuse et politique pour le bien-être du Cameroun et de ses habitants.

AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : Le Sénégal prêt pour l’exploitation locale de son pétrole

Le 11 juin 2024 restera un jour mémorable avec la mise à disposition du premier baril de Sangomar. Cet événement marque une avancée significative vers l’autosuffisance énergétique, symbolisant le potentiel stratégique du Sénégal dans le secteur pétrolier qui, d’ailleurs, ne s’arrêtera pas là. Notre pays ambitionne de raffiner une partie de son pétrole sous ses cieux.

En effet, le secteur minier du Sénégal se prépare à une transformation majeure avec l’annonce récente de la Société Africaine de Raffinage (SAR) concernant un renforcement de sa capacité de raffinage et son incursion dans la pétrochimie. En partenariat avec Woodside Sénégal, cette initiative vise à optimiser l’utilisation du brut Sangomar, ouvrant à cet effet de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

La rencontre entre la direction de Woodside Sénégal, représentée par Clive JONES et Cheikh Guèye, et la direction générale de la Société Africaine de Raffinage (SAR), ce 24 juillet 2024, promet une collaboration fructueuse. Les discussions ont exploré les potentialités des nergies des deux entités qui ambitionnent de développer des synergies afin de maximiser l’efficacité opérationnelle et économique.

À travers son projet ACATBS, la SAR a déjà augmenté, dans un premier temps, sa capacité de raffinage de 1,2 à 1,5 million de tonnes par an pour accommoder le brut Sangomar. Dans une nouvelle phase, la SAR a mis en avant le projet ambitieux SAR 2.0, visant à porter cette capacité à 5 millions de tonnes par an, conformément aux normes AFRI6. Cette expansion substantielle positionnera le Sénégal comme un acteur clé dans la région, répondant à une demande croissante tout en créant des opportunités économiques locales significatives.

En parallèle à l’expansion du raffinage, la SAR va se tourner vers la pétrochimie pour diversifier ses activités. Ce pivot stratégique permettra d’ajouter de la valeur à la chaîne de production locale et de stimuler le développement économique à long terme.

Le Dakarois

Moderniser la Gestion des Carrières : Collaboration stratégique entre le MEN et le MFPRSP

En réponse à l’appel du Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, le Ministre de l’Éducation Nationale (MEN) et son collègue de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public (MFPRSP) ont signé une déclaration d’intentions historique. Cette collaboration marque une étape cruciale dans la création d’un environnement éducatif plus efficace et harmonieux, répondant aux préoccupations des enseignants et améliorant la qualité de l’enseignement au Sénégal.

Reconnaissant l’importance d’une éducation de qualité et d’un climat social stable, les deux ministères s’engagent à travailler main dans la main pour relever les défis du secteur. Cette déclaration d’intentions témoigne de leur volonté de renforcer le dialogue, d’améliorer les conditions de travail des enseignants et de simplifier les processus administratifs.
Le MEN et le MFPRSP ont défini des objectifs clairs et des actions concrètes pour atteindre leurs ambitions communes. Parmi les initiatives clés figurent :

  1. Accélération des Procédures Administratives : Les deux ministères s’engagent à réduire les délais de traitement des dossiers des enseignants, tels que l’intégration, la validation, l’avancement, etc., afin de garantir une gestion plus efficace de leur carrière. Ce processus implique la mise en place de mécanismes agiles pour traiter les demandes et répondre aux besoins des enseignants dans les plus brefs délais.
  2. Digitalisation et Interopérabilité : La mise en place d’un système intégré et numérique permettra de simplifier les processus, d’améliorer la transparence et de faciliter la communication entre les différentes parties prenantes. Ce système permettra également une meilleure gestion des ressources humaines et une réactivité accrue face aux évolutions du secteur.
  3. Dialogue Social Renforcé et Permanent : Un mécanisme de dialogue permanent avec les organisations syndicales sera établi pour assurer une meilleure prise en compte des préoccupations des enseignants et favoriser un climat social apaisé. Ce dialogue constant vise à anticiper et résoudre les conflits potentiels, garantissant ainsi une atmosphère de travail sereine et collaborative.
  4. Projet de Création d’un Guichet Unique : Conscients de la complexité des circuits administratifs pour les enseignants, les ministères ont entamé des démarches pour la mise en place d’un guichet unique, centralisant et simplifiant la gestion de leurs dossiers. Ce guichet unique sera un point de référence pour toutes les démarches administratives, offrant un service rapide et efficace.
  5. Mise en Place d’un Comité de Gestion : Un comité de gestion conjoint sera créé pour superviser et coordonner les actions menées dans le cadre de cette déclaration d’intentions, garantissant ainsi une mise en œuvre efficace et efficiente des mesures prévues. Ce comité aura pour mission de suivre l’évolution des projets, d’évaluer leur impact et d’apporter les ajustements nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
    Cette collaboration entre le MEN et le MFPRSP, soutenue par la vision du Président de la République, ouvre la voie à une nouvelle ère de progrès dans le secteur de l’éducation. En travaillant ensemble, les deux ministères sont convaincus qu’ils peuvent créer un environnement propice à l’épanouissement des enseignants et des élèves, contribuant ainsi à l’essor du Sénégal.
    Irama Djiba, président de la Ligue Régionale de Football, s’est également exprimé sur la nécessité d’améliorer les infrastructures sportives dans la région de Ziguinchor, soulignant que la région mérite mieux. Cette déclaration renforce la nécessité de collaboration et d’amélioration continue pour le développement du Sénégal.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian : Les accusés rejettent les charges

Le procès en appel de René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian s’est ouvert le mercredi 24 juillet 2024. Les deux accusés, qui se trouvent face à des charges graves telles que l’association de malfaiteurs, la participation à un mouvement insurrectionnel, et divers actes de complicité, ont fermement rejeté toutes les accusations portées contre eux.

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian sont accusés d’une série de crimes, y compris la complicité d’assassinat et de tentative d’assassinat, ainsi que de détention illégale d’armes. Le procès a débuté à 11h45 sous la présidence du juge.

L’avocat de la défense, maître Clédor Sire Ly, a commencé sa plaidoirie en dénonçant le non-respect des articles du code pénal concernant les procédures judiciaires. Il a également critiqué la démarche procédurale, affirmant que les éléments du dossier avaient été manipulés pour obtenir des aveux ou des auto-incriminations par des moyens techniques.

Le ministre public a rétorqué que toute la procédure avait été correctement respectée et a contesté les allégations de manipulation.

Déclarations des accusés

René Capin Bassene et Omar Ampouye Bodian ont rejeté les accusations de leur implication dans la tuerie de Boffa Bayotte, affirmant ne pas être liés à l’événement. Selon eux, les preuves contre eux sont inexistantes et leur détention prolongée est injustifiée.

Maître Clédor Sire Ly a souligné les incohérences dans le dossier, notamment la libération de douze autres accusés jugés comme ayant eu un rôle direct dans les événements. Il a également mis en avant que les deux accusés avaient déjà purgé des peines importantes malgré l’absence de preuves substantielles les liant aux crimes.

Éléments de la défense et controverses

L’avocat a évoqué des témoignages de tortures subies par la femme de René Capin Bassene, ainsi que des erreurs dans l’enquête. Il a critiqué le fait que des témoins clés qui avaient initialement revendiqué leur participation aux crimes aient été disculpés, tout en mettant en avant les difficultés rencontrées par les accusés pour prouver leur innocence après des années de détention.

Maître Clédor Sire Ly a exprimé son indignation quant à la justice dans ce dossier, qualifiant le procès de « farce » et affirmant que les enquêtes avaient cherché des boucs émissaires pour donner une apparence de crédibilité à l’affaire.

L’audience a été suspendue après vingt minutes et le procès a été renvoyé au jeudi 25 juillet 2024. Le tribunal devra examiner les preuves et les arguments de la défense pour déterminer la suite des événements. Le sentiment d’injustice persiste parmi les accusés et leurs avocats, qui espèrent que la cour rendra une décision équitable.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°232 – du 25/07/2024

🔴 AUGMENTATION DE LA CAPACITÉ DE RAFFINAGE DE LA SAR : LE SÉNÉGAL S’OUVRE À L’EXPLOITATION LOCALE DU BRUT DE SANGOMAR
🔴 TUERIE DE BOFFA-BAYOTTE : LE SYNOPSIS DU PROCÈS EN APPEL

🔴 JO ET JEUX PARALYMPIQUES PARIS 2024 : KHADY DIÈNE GAYE REMET LE DRAPEAU À LA DÉLÉGATION SÉNÉGALAISE
🔴 JO PARIS 2024 – PORT DU VOILE : LA FRANÇAISE SOUNKAMBA SYLLA INTERDITE DE CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Condamnation au tribunal départemental de Tivaouane : Trois mois de prison ferme pour deux chinois et leur interprète Sénégalais

Ce mercredi matin, le tribunal départemental de Tivaouane a rendu son verdict dans l’affaire impliquant deux ressortissants chinois et leur interprète sénégalais, Ibrahima Sory Traoré, accusés de brutalités contre leur employé, Ibrahima Fall. L’incident s’était produit lorsque Fall avait refusé de décharger un camion, provoquant une violente réaction de la part des accusés qui ont tenté de reprendre son salaire.

Les faits remontent au 11 juin 2024, date à laquelle les prévenus avaient été placés en détention provisoire. Le tribunal a finalement prononcé une peine de trois mois de prison ferme à l’encontre des deux Chinois et de leur interprète sénégalais. En outre, ils ont été condamnés à verser cinq millions de francs CFA à Ibrahima Fall à titre de dommages et intérêts.

Cette décision de justice met en lumière les conditions de travail parfois difficiles et les abus dont peuvent être victimes certains employés. Pour Ibrahima Fall, cette condamnation est une victoire, bien qu’elle ne puisse complètement effacer le traumatisme subi.

Avec moins de deux mois de détention restants, les accusés devront purger leur peine avant de retrouver la liberté. Cette affaire sert d’avertissement à ceux qui tentent de se soustraire à leurs responsabilités envers leurs employés, rappelant que la justice veille à protéger les droits de chacun.

Le tribunal de Tivaouane, par cette condamnation, envoie un signal fort contre les violences en milieu de travail et réaffirme l’importance du respect des droits des travailleurs. Les condamnés, ainsi que les employeurs en général, devront désormais réfléchir à deux fois avant de recourir à de telles méthodes brutales pour résoudre des conflits professionnels.

Rétablissement de l’internet mobile en Mauritanie après 22 jours de coupure

Nouakchott, 24 juillet (AFP) – L’internet sur les données mobiles en Mauritanie a été rétabli mercredi matin après une interruption de 22 jours. Cette coupure faisait suite aux manifestations qui avaient éclaté après l’annonce de la réélection de Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à la présidence du pays.

Le 1er juillet, les protestations avaient causé officiellement trois morts à Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, bien que les familles des victimes et les médias locaux rapportent un bilan de quatre morts. Les manifestations avaient également été accompagnées de pillages et d’une série d’arrestations survenues quelques heures après l’annonce des résultats provisoires, qui donnaient à M. Ghazouani une large victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle du 29 juin.

Les autorités mauritaniennes n’avaient pas immédiatement communiqué sur les raisons de la coupure de l’internet mobile. Cependant, le porte-parole du gouvernement a ensuite justifié cette mesure en la qualifiant de « nécessaire » pour des « raisons sécuritaires ».

Les restrictions d’accès à internet sont devenues une pratique courante de la part des gouvernements confrontés à des protestations dans le monde entier.

Le rétablissement de l’internet mobile intervient huit jours avant l’investiture du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, réélu pour un second mandat avec 56,12 % des voix. La cérémonie, prévue pour le 1er août, verra la présence d’une quarantaine de délégations, dont plusieurs chefs d’État, selon une source à la présidence.

Parmi les six concurrents de M. Ghazouani, seul Biram Dah Abeid, militant antiesclavagiste arrivé en deuxième position avec 22,10 % des voix, continue de contester les résultats du scrutin, les qualifiant de « frauduleux ». Il appelle à un dialogue pour résoudre « la crise postélectorale que le régime a créée ».

Les jours suivants le scrutin de 2019, qui avait également vu la victoire de M. Ghazouani dès le premier tour, avaient été marqués par des affrontements, l’arrestation d’opposants et de ressortissants de pays voisins accusés de participation aux manifestations, ainsi que par une coupure d’internet qui avait duré une dizaine de jours.

FAIM ET MALNUTRITION : Podor se retrouve avec le taux d’insécurité alimentaire le plus élevé du Sénégal (39%)

Le département de Podor (nord du Sénégal) est en proie à une grave crise alimentaire avec un taux d’insécurité alimentaire. Le retard dans les travaux de réaménagement des terres et d’autres facteurs ont exacerbé la situation plus que préoccupante.

Le département de Podor, situé dans la région de Saint-Louis au nord du Sénégal, fait face à une crise alimentaire alarmante avec un taux d’insécurité alimentaire atteignant les 39% ; le taux le plus élevé du pays selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Cette situation critique découle de divers facteurs : l’indisponibilité de certaines terres, les pertes post-récoltes significatives et des déficits en infrastructures de stockage et de conservation des produits agricoles et halieutiques.

Au cours du premier trimestre de 2024, les riziculteurs ont tiré la sonnette d’alarme. En raison de travaux de réaménagement entrepris par l’État depuis deux ans et demi, les terres qu’ils cultivaient n’étaient plus accessibles. Cette situation a particulièrement touché les périmètres irrigués villageois de l’Île à Morphil, une île composée de plusieurs villages entre le fleuve Sénégal et son affluent le Doué. Environ 3 000 hectares de terres ont été recensés, nécessitant un réaménagement urgent.

En 2022, les enquêtes SMART ont révélé un taux de malnutrition de 13,3% dans le département, indiquant une situation préoccupante pour la santé des habitants, en particulier des enfants. Les agriculteurs locaux, principalement des riziculteurs, ont également signalé des difficultés croissantes liées à l’accès aux terres cultivables. Les retards dans les travaux de réaménagement entrepris par l’État ont privé les périmètres irrigués villageois de ressources cruciales depuis plus de deux ans, exacerbant ainsi les tensions alimentaires.

Une récente étude menée par l’Initiative Prospective Agricole et Rural (IPAR) en collaboration avec des organisations locales (commune de Fanaye) et internationales telles que l’USAID et DAI met en avant l’urgence d’améliorer les pratiques agricoles et de renforcer les capacités locales en matière de gestion des ressources alimentaires.

Face à cette crise, des mesures d’urgence ont été prises pour soutenir les populations vulnérables. En janvier 2024, la Banque mondiale a approuvé un financement de 200 millions de dollars (environ 121 milliards F CFA) pour la troisième phase du Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires (FSRP–3) au Sénégal. Ce programme vise à renforcer la préparation face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des systèmes alimentaires, bénéficiant directement à environ 600 000 personnes, dont une forte proportion de femmes, ainsi qu’aux agriculteurs, éleveurs et micro-entrepreneurs agricoles.

Dans les villages comme Aram et Kénéne, des initiatives communautaires ont été lancées pour combattre la malnutrition infantile. Les greniers communautaires, alimentés par des contributions volontaires en nature et en espèces des habitants, représentent une réponse locale essentielle pour fournir une assistance immédiate aux enfants souffrant de malnutrition et d’insuffisance pondérale.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°231 – du 24/07/2024

🔴 TAUX D’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE DE 39% : PODOR CRÈVE LA DALLE !
🔴 CRISE DU MARCHÉ DE LA FERRAILLE : LE CHINOIS METALSEN SUR LA SELLETTE

🔴 JO PARIS 2024 : 11 LIONS À LA CONQUÊTE DE TITRES
🔴 CLÔTURE DE SAISON DE LA LIGUE RÉGIONALE À ZIGUINCHOR : ENTENTE SUD CHAMPION !

Lat Diop se défend et contre-attaque : « Rien ne pourra me détourner de mon objectif »

Après son audition à la gendarmerie de Keur Massar, l’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a décidé de s’adresser directement aux Sénégalais pour clarifier sa position. Accusé de tentative de corruption, Lat Diop a vigoureusement nié les accusations portées contre lui et a annoncé des actions en justice contre son accusateur.

Dans une déclaration publique, Lat Diop a rappelé les nombreuses accusations qu’il a subies au fil des années, qu’il considère comme des tentatives de ternir sa réputation. « Je suis un fonctionnaire, un administrateur civil de classe exceptionnelle. J’ai travaillé pour mon pays et je me suis battu pour ce pays, et rien ne pourra me détourner de cet objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Il a ensuite révélé avoir introduit une citation directe contre son accusateur, qui prétend que Lat Diop a tenté de lui offrir un milliard de FCFA. « On ira au tribunal et l’affaire sera tirée au clair », a-t-il déclaré, exprimant sa confiance dans le système judiciaire pour établir la vérité.

Lat Diop a profité de cette occasion pour réitérer son engagement envers le service public et sa détermination à continuer à œuvrer pour le bien du Sénégal, malgré les obstacles et les accusations infondées auxquelles il fait face. Cette contre-attaque judiciaire marque une étape importante dans la défense de son intégrité et de sa carrière.

Révision du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale : Vers une transparence renforcée

L’Assemblée nationale du Sénégal est en pleine révision de son règlement intérieur, une démarche attendue et réclamée par les citoyens sénégalais. Cette révision permettra notamment au Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale (DPG).

Cheikh Omar Sy, ancien député, voit cette opportunité comme un moment crucial pour introduire des sous-commissions parlementaires, visant à mieux traiter les problèmes des populations. Il a exprimé son avis sur iRadio, suggérant que le budget de l’Assemblée nationale, voté en plénière, soit rendu public : « Les parlementaires doivent profiter de cette occasion pour créer des sous-commissions, ce qui devrait aider à mieux prendre en compte les problèmes des populations. Le budget de l’Assemblée nationale doit être transparent et accessible à tous. »

Pour Sy, la révision du règlement intérieur est essentielle non seulement pour la déclaration de politique générale du Premier ministre, mais aussi pour renforcer les commissions parlementaires et améliorer leur rendement.

« Un des points forts de la proposition est la création de sous-commissions dédiées. Actuellement, certaines commissions, comme celles de l’éducation, des sports et des loisirs, comptent jusqu’à 30 parlementaires. Cependant, cette organisation peut être inefficace. Je pense qu’il faut subdiviser ces grandes commissions en sous-commissions spécialisées, chacune composée de dix députés, pour une meilleure gestion et une plus grande efficacité », préconise-t-il.

Il ajoute que la mise en place de ces sous-commissions permettrait à chaque commission d’avoir un vice-président chargé de faire des rapports pour le président de la commission. Cette nouvelle structure, avec des assistants, pourrait rendre le travail plus performant et les députés plus accessibles aux populations.

Cheikh Omar Sy insiste également sur la transparence du budget de l’Assemblée nationale. « Les parlementaires ne peuvent pas être ceux qui contrôlent le budget des institutions et des dépenses publiques sans être transparents sur leur propre budget. Dès l’ouverture de la session parlementaire, le premier budget à examiner devrait être celui de l’Assemblée nationale, pour que les Sénégalais sachent exactement comment sont dépensés les fonds. D’ailleurs, j’estime que l’augmentation du budget de l’Assemblée nationale pourrait renforcer l’équilibre entre l’Exécutif et le Législatif. Car cette voie est essentielle pour une gouvernance plus transparente et efficace au Sénégal », a détaillé l’ancien député.

Cette révision du règlement intérieur est donc perçue comme une étape cruciale pour renforcer l’efficacité et la transparence du travail parlementaire au Sénégal. Elle pourrait offrir des solutions à de nombreux problèmes en rendant l’Assemblée nationale plus responsable et plus en phase avec les besoins des citoyens.

Népotisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce : Les preuves qui accablent Serigne Guèye Diop

Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, est plongé dans un scandale de népotisme supposé, suscitant une vive controverse. Accusé d’avoir nommé sa fille, Mme Ndiaye Seynabou Kébé, au poste de Directrice de cabinet, le ministre se retrouve sous les feux de la critique.

En réponse à ces accusations, le ministère a publié un arrêté daté du 11 juillet, présentant la nomination de six conseillers techniques. Cependant, cet arrêté omet de mentionner la position cruciale du Directeur de cabinet, laissant planer le doute sur la transparence de cette décision. Il semble que le ministère tente de détourner l’attention de cette nomination controversée.

Cet arrêté du 11 juillet intervient après la divulgation de l’affaire, qui a été relayée par plusieurs sites sénégalais dès le 1er juillet. Senenews, par exemple, a publié un article intitulé « Le cabinet très familial du ministre Serigne Guèye Diop », reprenant une information d’Africa Intelligence.

Internet, avec sa mémoire persistante, permet de vérifier facilement que Mme Seynabou Kébé Ndiaye est bien identifiée comme Directrice de cabinet sur le site officiel du ministère. Une simple recherche sur Google associant son nom à celui du ministère confirme cette information, rendant les tentatives de dissimulation inefficaces.

Le silence du ministre Serigne Guèye Diop sur cette affaire, associé à la publication tardive de l’arrêté du 11 juillet, renforce les soupçons de népotisme. Ces éléments rendent difficile pour le ministère de convaincre l’opinion publique du contraire, et la controverse continue de s’amplifier.

Gendarmerie de Keur Massar : Lat Diop libre après son audition

L’ancien ministre des Sports, Lat Diop, a été auditionné cet après-midi par la gendarmerie de Keur Massar, suite aux accusations portées par l’un de ses anciens collaborateurs au Guédiawaye Foot Club.

Lat Diop avait reçu sa convocation hier, en lien avec des allégations graves concernant une somme d’un milliard de francs CFA. Ces accusations proviennent d’un ancien collaborateur de Lat Diop au sein du Guédiawaye Foot Club, où Lat Diop a eu des responsabilités notables.

Arrivé à la gendarmerie de Keur Massar aux alentours de 15 heures, Lat Diop a déféré à la convocation sans incident. Son audition, qui a duré plusieurs heures, s’est déroulée dans un climat de coopération, selon des sources proches de l’enquête. Après l’audition, Lat Diop a pu rentrer chez lui.

Cette audition marque une étape importante dans l’enquête ouverte par la justice sénégalaise. Les autorités examinent les allégations financières portées contre Lat Diop, cherchant à déterminer la véracité des accusations et à identifier d’éventuelles irrégularités financières.

La convocation et l’audition de Lat Diop ont suscité de nombreuses réactions, tant au sein de la communauté sportive que parmi les citoyens. Certains expriment leur soutien à l’ancien ministre, soulignant son intégrité et son dévouement au sport sénégalais, tandis que d’autres appellent à une enquête rigoureuse et transparente.

Lat Diop, connu pour ses contributions significatives au développement du sport au Sénégal, fait face à une situation délicate. Ses proches et soutiens espèrent que la justice fera rapidement la lumière sur cette affaire, permettant à Lat Diop de se défendre contre ce qu’il pourrait considérer comme des accusations infondées.

L’issue de cette enquête sera déterminante pour l’avenir de Lat Diop, tant sur le plan personnel que professionnel. En attendant, l’ancien ministre des Sports reste libre, en attendant les prochains développements de l’enquête judiciaire.

L’affaire suit son cours, et le public attend avec impatience les conclusions de la justice sénégalaise sur ces allégations financières impliquant une figure importante du sport national.

Guy Marius Sagna critique violemment la CEDEAO: Une institution assimilée à l’AOF

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment intensifié ses critiques à l’encontre de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans ses discours, Sagna compare fréquemment l’institution régionale à l’Afrique occidentale française (AOF), une ancienne entité coloniale.

Cette escalade verbale a conduit le Bureau du Parlement de la CEDEAO à réagir par le biais d’un communiqué, exprimant sa « profonde préoccupation et désapprobation face aux excès verbaux observés au cours de nos sessions à l’égard des Chefs d’État et de Gouvernement des États membres de la CEDEAO par l’un de nous ». Bien que le communiqué ne mentionne pas nommément Sagna, il est clair que ses interventions ont déclenché cette réponse.

Le Bureau a rappelé que les membres du Parlement de la CEDEAO sont libres d’exprimer leurs opinions, y compris des points de vue dissidents, à condition que ceux-ci soient guidés par les valeurs de respect, de solidarité et de coopération. Toute remarque jugée non parlementaire ne sera ni admise ni tolérée, car elle va à l’encontre de l’esprit de fraternité et de collaboration qui doit prévaloir au sein de l’organisation régionale.

Le communiqué souligne que le Bureau condamne fermement toute déclaration ou action qui contredit les principes et les valeurs de la CEDEAO, et qui tend à discréditer l’institution. Il exhorte tous les parlementaires à œuvrer dans l’intérêt de l’intégration régionale et du bien-être des populations. Les défis actuels nécessitent une coopération renforcée et un dialogue constructif, plutôt que des attaques verbales et des divisions.

Le Parlement de la CEDEAO a également réaffirmé son engagement en faveur de la promotion des principes de démocratie, de bonne gouvernance et de respect des droits de l’homme. Les membres sont rappelés à leur obligation de respect et de courtoisie envers les chefs d’État et de gouvernement, malgré leur statut de parlementaires communautaires.

Le Bureau a exhorté tous les membres du Parlement à agir conformément à l’Acte additionnel et au Règlement intérieur du Parlement de la CEDEAO. Le communiqué conclut en réaffirmant le soutien et la coopération du Parlement avec l’Autorité des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour réaliser les aspirations des peuples de la Communauté.

La première session ordinaire de la 6ème législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’étend du 1er au 24 juillet 2024, a été marquée par ces tensions, mettant en lumière les défis de gouvernance et de coopération au sein de l’organisation régionale.

Attaque Jihadiste dans l’ouest du Niger : Une Escalade de la violence dans la région de tillabéri

Le lundi 22 juillet, une unité des Forces de défense et de sécurité (FDS) du Niger a été attaquée par des groupes armés terroristes sur l’axe Bankilaré-Téra, près du village de Fonéko, dans la région de Tillabéri. Cette région, située à la jonction des frontières du Niger, du Mali et du Burkina Faso, est connue pour être un foyer d’activités jihadistes, en particulier celles des groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda.

Selon le ministère de la Défense nigérien, le bilan provisoire de l’attaque fait état de 15 soldats tués, trois portés disparus, et 16 blessés. Le ministère a également affirmé que 21 terroristes ont été tués et que plusieurs motos et véhicules ont été détruits lors de ces affrontements.

La région de Tillabéri, surnommée la zone des « trois frontières », est une zone de haute instabilité, où les attaques jihadistes sont fréquentes malgré les efforts militaires pour contenir la menace. Les embuscades et les affrontements entre l’armée et les jihadistes ont fait plusieurs dizaines de morts dans les deux camps ces dernières semaines.

Le coup d’État militaire du 26 juillet 2023, justifié par la détérioration de la situation sécuritaire, n’a pas réussi à stabiliser la région. Les civils, tout comme les militaires, continuent de subir les conséquences de cette violence persistante. En juin, une attaque dans la même région avait fait 20 soldats et un civil morts, à laquelle l’armée avait répliqué en tuant plus de 100 terroristes, selon ses déclarations.

L’instabilité continue d’influencer les relations internationales du Niger. Le régime militaire en place, dirigé par le général Abdourahamane Tiani, a cherché de nouveaux partenaires après avoir mis fin à la coopération militaire avec la France et les États-Unis. Des collaborations ont été nouées avec l’Iran, la Turquie, et la Russie, cette dernière ayant envoyé des instructeurs militaires.

Par ailleurs, la France a récemment demandé la libération immédiate de Mohamed Bazoum, l’ancien président civil renversé et détenu depuis le coup d’État. Cette demande met en lumière les tensions persistantes entre le régime militaire nigérien et les puissances occidentales.

Malgré les efforts déployés pour renforcer la sécurité, notamment par l’augmentation des effectifs militaires d’ici 2030, la situation dans la région de Tillabéri reste précaire. Les attaques jihadistes continuent de menacer la stabilité du Niger, rendant l’objectif de paix et de sécurité encore lointain. Le gouvernement nigérien, soutenu par ses nouveaux partenaires, devra intensifier ses efforts pour protéger les populations civiles et rétablir l’ordre dans cette région clé.

Médiation CEDEAO-AES : L’Audience des jeunes cadres de l’UNDD se félicite du choix porté sur Diomaye Faye

Dans une correspondance, adressée au président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye le 17 juillet 2024, l’Audience des jeunes cadres de l’Union pour la démocratie et le développement (UNDD), à travers les mots de son président Aimé Macaire Ouédraogo, a, depuis Ouagadougou, tenu tout d’abord à saluer son élection à la tête du pays, avant de rappeler la confiance placée en lui par le peuple sénégalais et les espoirs dont il est porteur.
Ainsi que les qualités humaines et politiques qui font de lui un dirigeant capable de relever les défis et lèvent tous les doutes sur son aptitude à tenir ses promesses à l’endroit du peuple sénégalais.

« Excellence Monsieur le président, depuis votre accession au pouvoir, par des voies de légitimations populaires unanimement félicitées, vous n’avez cessé de balayer les craintes premières relatives à votre mandature supposée menacée par l’inexpérience et l’intolérance inscrites dans votre jeune âge. Vous avez Dieu merci, commuté ces appréhensions par l’espoir d’une gouvernance nationale et communautaire, marquée par le dialogue, la solidarité et la réconciliation. Vos déclarations et actes empreints d’humilité, de justice et de responsabilité y seront pour beaucoup », soulignent les jeunes cadres de l’UNDD qui n’ont pas manqué pas de le « féliciter après cent jours d’exercice du pouvoir, pour ce signal d’espérance indispensable aux nécessaires retrouvailles tant dans l’espace Ouest africain, que dans ceux de nos États en butte à l’insécurité multidimensionnelle chronique et aux désarticulations socio-politiques conséquentielles ».

Mieux, les jeunes cadres de l’UNDD se réjouissent du choix porté sur lui par ses pairs africains pour conduire une mission de médiation de la CEDEAO auprès de l’AES.
« Nous avons apprécié favorablement les incitations des présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Bola Tinubu du Nigeria , à vous voir nommer comme médiateur dans la crise qui oppose la CEDEAO aux États membres de l’AES. De la même façon, nous nous sommes réjouis après le dernier sommet du dimanche 7 juillet 2024 de l’organisation communautaire tenu à Abuja, de votre nomination effective (corrélativement à celle du président togolais), en tant que facilitateur dans la dite crise.
Les propos que vous avez tenus à ce sujet, à l’occasion de votre rencontre avec la presse lors des cent jours de votre prise de fonction et qui ramollissent certaines ardeurs négatives, nous ont convaincu de la chance que vous représentiez non seulement pour une réconciliation dans la CEDEAO, mais surtout pour des gouvernances responsabilisées dans les organisations régionales et dans les États. Votre approche équitable et non partiale du différend, ainsi que les propositions partant de la réintégration pure à des systèmes de collaboration mais allant jusqu’à privilégier, en cas de consommation de la séparation les obligations liées aux enjeux collectifs régionaux, en ont édifié plus d’un qui n’en avaient que pour une rupture totale ouvrant la voie à une lutte d’influence sans merci avec la CEDEAO », se réjouissent les jeunes cadres de l’UNDD.

Louant son humilité et sa logique langagière, ils se disent convaincus que le président Diomaye Faye recèle toutes les qualités requises pour mener à bien la mission d’intermédiation qui lui a été confiée par l’Organisation sous-régionale.

Aly Saleh

Balla Gaye 2 après son sacre contre Tapha Tine : « Je suis l’empereur des arènes. C’est la volonté divine »

Le lendemain de sa victoire éclatante contre Tapha Tine, Balla Gaye 2 a partagé ses réflexions lors de sa première apparition médiatique après le combat. Sur la chaîne d’Albourakh Events, le nouveau champion des arènes a analysé en détails les éléments qui ont contribué à son 23e succès en carrière.

Balla Gaye 2 a d’abord salué la performance de son adversaire, Tapha Tine, qu’il décrit comme un grand champion. « J’encourage Tapha Tine, car il est un lutteur exceptionnel. J’ai l’habitude de combattre des adversaires qui sont en pleine forme ou qui n’ont jamais perdu. Pour ce combat, je n’ai reçu aucune consigne particulière, comme c’est souvent le cas. Mon père et Baye Balla (mon ancien entraîneur) m’ont toujours conseillé de rester calme et de faire ce que je sais faire. J’ai donc pris les choses en main comme d’habitude. Nous avons échangé quelques coups, et j’ai réagi en étant plus mobile, plus rapide et plus stratégique que lui. Mon jeu de jambes a été déterminant pour le faire tomber », a-t-il révélé.

Concernant les contestations autour de son nouveau titre d’empereur des arènes, Balla Gaye 2 a affirmé : « Je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème. Ce titre, comme celui de roi des arènes, a été créé pour reconnaître la valeur des lutteurs. Je suis l’empereur des arènes, et c’est la volonté divine qui m’a conduit jusqu’ici », a-t-il affirmé avec conviction.

Cette victoire confirme non seulement la maîtrise technique de Balla Gaye 2 mais aussi son habileté à adapter sa stratégie pour surmonter des adversaires redoutables. Le lutteur continue de renforcer sa position de leader dans le monde de la lutte sénégalaise avec une combinaison de rapidité, de mobilité et de tactique.

La Diplomatie Religieuse : Une alternative pour stopper la saignée dans la CEDEAO, selon Cheikh Ibrahima Diallo

Créée en 1975, la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment traversé des crises sans précédent, avec la sortie de trois pays membres, à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Pour le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo, l’échec de l’intégration dans la région est dû en grande partie à la non-implication de la diplomatie religieuse et à l’absence de foi, un ciment crucial pour les peuples subsahariens.

« Les pays membres de l’organisation ont des problèmes de santé. Les états n’arrivent pas à nourrir leurs populations, tous les pays membres de l’organisation ont des problèmes d’éducation de leurs enfants, le taux de chômage des jeunes a augmenté dans tous les pays, les jeunes et les diplômés de tous les pays s’expatrient, » a déclaré M. Diallo.

En plus de ces défis, la signature des accords de partenariat avec l’Union Européenne prive les États africains membres de la CEDEAO des droits de douane que doivent verser les sociétés et entreprises européennes. De plus, la présence de bases militaires françaises dans certains pays aggrave l’insécurité au lieu de la résoudre, selon le guide religieux.

« Pour conjurer ce sort, la CEDEAO des chefs d’État doit faire place à la CEDEAO des peuples à travers une refondation et une transformation profonde avec de véritables changements. Sinon, nous assisterons à sa mort si ce n’est déjà fait. Le levier de la diplomatie religieuse doit être utilisé, sinon l’organisation continuera à échouer, » avertit le natif de Médina Baye.

Le secrétaire général du parti Justice et Développement cite les avancées des pays arabes en matière de diplomatie religieuse, tout en soulignant leur incapacité à surmonter les influences du sionisme et du capitalisme, qui ont des bases solides dans les enseignements judéo-chrétiens.

« Comment comprendre que l’enseignement et les études scientifiques sur les prouesses d’un guide religieux comme Cheikh Ibrahima Niass, qui a réussi à fédérer des dizaines de millions de disciples à travers les peuples de la CEDEAO, ne soient pas vulgarisés? Tant que ces leviers qui transcendent les considérations d’appartenance étatique ne sont pas utilisés, le panafricanisme restera limité aux discours, » a-t-il prévenu.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Résolution de la crise sous-régionale : Ne zappez pas Médina Baye ! ( Dr Samba Faye) 

Le Sénégal assure la médiation entre l’AES et la CEDEAO. Toutefois, il est curieux de voir que le Président et son PM se refusent de recourir à un atout majeur en la personne du Khalife de Médina Baye. Sinon comment expliquer que les nouvelles autorités ne daignent même pas s’y rendre après plus de 3 mois de gouvernance.
Pourtant, le Khalife Mahi Niasse est actuellement Président de l’union islamique africaine, Membre permanent de la ligue islamique mondial et a sous son égide une communauté estimée 300 millions à travers le monde dont les « Moufti » de Mauritanie Mahamadoul Hafiz Ould Nahwi, du Nigeria Cheikh Ibrahim Salih et l’Émir de Kano Cheikh Mouhamad Sanoussi … 
Il dispose d’une influence certaine dans tous les pays de L’AES et de la CEDEAO héritée de Baye Niasse. Effet, Baye Niasse a lancé  la rampe d’une diplomatie religieuse sous le sceau de « L’Afrique aux Africains » en créant la « Jamhiyatu Ansaarud Dîne »,  reconnue le 31 octobre  1960 par le Gouvernement du Sénégal sous le Récépissé 1333. Ainsi il sillonnait le Mali, Nigéria, Niger, Ghana, Cameroun, Tchad, Burkina Faso … pour matérialiser la paix entre les peuples.
A cela s’ajoute le fait que Baye Niasse a de la famille très influente dans toute la sous-région. Sa fille Sayda Oumoul Khairy Ibrahima Niass, mariée au défunt Cheikh Aboubacar Hassoumi, une figure de l’Islam au Niger ; fondatrice de plusieurs complexes scolaires et des groupements féminins à Niamey et au niveau de la ville de Kiota. Sans oublier Seyda Oumou Kalsoum Niasse au Mali auprès de son mari, un célèbre chérif.
Au Nigeria (plus forte économie de la CEDEAO), la communauté « Niassene » est estimée à plusieurs dizaines de millions.  On se rappelle du match Sénégal vs Nigeria de la CAN 2000 à Kano durant lequel des nigérians talibés de Baye Niasse supportaient le Sénégal. L’actuel khalife perpétue ce legs partout en Afrique.
Lorsque la CEADEAO avait menacé d’intervenir militairement au Niger , le député THIERNO ALASSANE SALL (Président du parti La République des Valeurs) avait saisi le Saint Homme (11 août 2023) qui s’était engagé à éteindre ce feu fratricide. Par la suite  la question à été résolue. En février 2023, il a été reçu par Assimi Goïta alors que la tension entre le Mali et le Sénégal était au summum  ; cela a contribué à  désamorcer la situation.  Bien avant cela il a été au Burkina où la Fondation Cheikh Al Islam de Bobo-Dioulasso avec Cheikh El Hadj Boubacar Sawadogo fait un excellent travail de pacification.  Mieux encore, on se rappelle tous de son rôle majeur dans l’apaisement des tensions au Darfour. 
En plus de son rôle de pompier, le Khalife Mahi Niasse préside l’événement religieux le plus important de la CEDEAO et de L’Afrique au Nigeria (au moins une dizaine de millions de fidèles présents) pour disséminer le culte de la tolérance. D’ailleurs, ce mercredi 17 juillet 2024, Yaoundé vibre de la présence de Mouhamadoul Mahi Ibrahima Niasse.Fort de ces Constats, le journal LeQuotidien titrait déjà en octobre 2022 « Baye Niasse, un modèle de paix et de démocratie ».
Comment un gouvernement disposant d’un citoyen aussi influent décide de le boycotter ? 

Dr Samba FAYE
Enseignant-chercheur 
Porte-parole de la République 
des Valeurs 

Affaire Boffa Bayotte : Appel à une justice équitable pour René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian

Face à la presse ce lundi 22 juillet 2024, les familles d’Omar Ampouye Bodian et René Capin Bassène, ainsi que d’autres acquittés, ont exprimé leur souhait de voir une justice équitable rendue lors du procès en appel prévu le 24 juillet 2024. Elles ont fermement réitéré l’innocence des deux hommes et exigé leur libération.

Nicolas Silandibite Bassène, au nom des familles concernées, a dénoncé l’arbitraire des arrestations et les injustices subies par les détenus. « Nous nous sommes ici aujourd’hui parce qu’il s’agit d’un mal commun que nous avons vécu durant cinq ans : l’emprisonnement de personnes innocentes qui ont œuvré corps et âme pour la paix en Casamance. Nous voulons dire à la justice de se racheter lors de ce procès en appel. Ce procès du début jusqu’à la fin, de l’enquête à la phase décisionnelle, a été une mascarade », a-t-il déclaré.

Les familles ont critiqué la sélectivité de la justice dans cette affaire. « Comment dans un même procès, dans un même délit, dans une même affaire, il y a une double vitesse. On juge des personnes aujourd’hui, on fait appel, mais le contumax César Atoute Badiate n’est pas retrouvé dans l’appel. Quelle injustice ! », a ajouté Nicolas Silandibite Bassène.

Malgré l’espoir placé dans ce procès en appel, les familles expriment des réserves quant à l’indépendance et l’impartialité de la justice. « Aujourd’hui, par rapport à la formation même de cette équipe qui doit juger Ampouye et René, nous avons des réserves. Nous doutons même car notre justice nous a donné ces idées de douter. Aucune preuve matérielle, technique, n’a été tangible, n’a été présentée lors de leur jugement. Pourtant, ils ont reçu la peine capitale au Sénégal sans qu’une moindre preuve plausible ne les incrimine », a souligné Nicolas Silandibite Bassène.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Madia Diop Sané, coordonnateur de Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a rappelé le parcours des accusés et critiqué la démarche judiciaire. « René Capin Bassène, Omar Ampouye Bodian, Aliou Badara Sané, Abdoulaye Diédhiou et César Atoute Badiate doivent comparaître suite à l’appel introduit par les avocats de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian. Le parquet de Ziguinchor a également introduit un appel pour Aliou Badara Sané et Abdoulaye Diédhiou, condamnés à six mois de sursis pour détention arbitraire d’arme sans autorisation préalable », a-t-il expliqué.

Les familles et les organisations de la société civile appellent à une justice indépendante et équitable. Elles exhortent les étudiants et les citoyens à se mobiliser pour assister au procès en appel, prévu pour le 24 juillet 2024 à la Cour d’appel de Ziguinchor. « Nous prônons pour que les acquittés soient indemnisés, car sinon les erreurs de justice vont se répéter. Les agneaux ne seront plus sacrifiés car l’heure des sacrifices judiciaires est révolue », a conclu Madia Diop Sané.

L’affaire Boffa Bayotte et le procès en appel de René Capin Bassène et Omar Ampouye Bodian soulèvent des questions importantes sur l’indépendance et l’équité de la justice au Sénégal. Les familles des accusés, soutenues par des organisations de la société civile, demandent une justice impartiale et transparente pour restaurer la confiance dans le système judiciaire et libérer les innocents.


A.S – Ledakarois Ziguinchor

Mercato : Où en est Lamine Camara ?

Un mercato bien rythmé du côté des Sénégalais, mais pas pour le joueur du FC Metz, Lamine Camara, qui a complètement disparu des radars depuis l’après CAN. Pourtant, il était bien présent et avait réalisé une belle compétition lors de cette édition, malgré l’élimination précoce du Sénégal. En moins d’un an, le milieu sénégalais a réussi à faire connaître son nom, après la CHAN et la CAN 2023 des moins de 20 ans, où il a été nommé meilleur joueur de la compétition. Il a également remporté le trophée de meilleur jeune joueur de la CAF, succédant à son compatriote Pape Matar Sarr. Lamine n’a pas perdu de temps et a été sélectionné par Aliou Cissé lors des éliminatoires de la CAN 2024. Le natif de Diouloulou s’est imposé au milieu sénégalais malgré la concurrence et l’ossature construite par le sélectionneur.

Après un passage par le Casa Sport, il a rejoint Génération Foot en 2021 avant de s’engager avec le club français, FC Metz, en Ligue 2 en 2023. Comme au Sénégal, le jeune de 20 ans a trouvé sa place au milieu des Grenats après seulement deux matchs joués en tant que remplaçant. Lamine a cumulé au total deux buts et six passes décisives en 32 matchs joués. Malgré son jeune âge et sa faible expérience dans l’élite du football français, Lamine a fait les beaux jours des Messins.

Révélation de la saison 2023-2024 en Ligue 1 française, l’ancien pensionnaire de Génération Foot devrait quitter le club de Lorraine cette saison selon les révélations de son agent Thierno Seydi. « Lamine Camara va quitter le FC Metz cette saison, » a-t-il dit lors d’une interview accordée à la chaîne d’Eric Favre.

Beaucoup de clubs s’arrachent les services du jeune Sénégalais, comme Monaco, Galatasaray, et des clubs anglais. Barcelone était aussi intéressé par la signature de Lamine Camara. Le club catalan envisage des transferts de qualité mais moins de dépenses, ce qui les amène à envisager l’achat de Lamine Camara dont la signature s’élève à 20 millions de livres. Le Barça envisage donc un prêt avec option d’achat.

Lamine serait ravi de porter le blason des rouges et bleus, mais il n’y a rien d’avancé dans son dossier.
Selon Taggat, Southampton est le mieux placé pour recruter le joueur malgré les rumeurs sur l’AS Monaco. Le club anglais a formulé une première offre de 10 millions d’euros, mais celle-ci a été rejetée par le FC Metz qui reste sur son prix fixe de 20 millions d’euros. De retour en Premier League, les Saints comptent bien renforcer leur milieu et Lamine est la cible principale. Le club anglais compte bien revenir à la charge avant la fin du mercato qui devrait se terminer dans quelques semaines.

Lamine ne dit pas non à Southampton et serait ravi de jouer dans ce club avec lequel s’est révélé Sadio Mané. Pour l’instant, le joueur a démarré sa pré-saison avec Metz. Reste à savoir si Lamine Camara quittera la Ligue 1 et relèvera d’autres défis. Réponse dans quelques semaines.


Ndeye Camara

ÉDITORIAL Par Abdoul Aziz DIOP : Le mérite expliqué aux ministres de Diomaye

Pris en flagrant délit de népotisme – favoritisme outrancier profitant aux proches en général (enfants, neveux, cousins, épouses, maris, beaux-parents, gendres, amis, etc.) – les membres du gouvernement épinglés gardent le silence pendant que les inconditionnels dont le nombre diminue montent au créneau, invoquant le mérite des nouvelles recrues. Quid du mérite ? Son usage inapproprié vaut un détour qu’on ne ferait pas aisément sans l’aide de ceux dont le métier à plein temps est de démêler les catégories philosophiques comme le mérite dans ses rapports avec l’égalité, les capacités, la chance, le groupe humain, etc.
L’universitaire français Yves Michaud – auteur de l’essai Qu’est-ce que le mérite ? (Bourin Editeur, 2009) – est un des rares philosophes contemporains à avoir consacré un sérieux travail de réflexion au mérite. Nous en avons eu vent pour la première fois en écoutant l’émission «Idées» sur RFI en novembre 2009. Un mois auparavant, le spécialiste de philosophie politique, s’adressant à des lycéens à Bordeaux, fit l’économie de ses intéressantes trouvailles sur le sujet. Au commencement, la notion de mérite, indissociable de la valeur d’égalité, est opposée au régime des castes dans le but de promouvoir le bien commun. La récompense de ceux qui pouvaient se prévaloir de vraies compétences prenait alors la forme d’une estime collective. Lorsqu’elle se matérialise par une rétribution, celle-ci, limitée, ne creuse pas les écarts de revenus déjà modérés. Il n’est plus possible d’en dire autant depuis que l’individualisme, l’égoïsme et le matérialisme sont devenus les traits dominants d’une époque – la nôtre – qui trouve dans les «excès de l’État-providence» (protecteur) les causes du dépérissement de la motivation et du dynamisme de chacun.
Quand, dans la nouvelle acception du mérite, on s’interroge sur son rapport avec les capacités de l’individu, il y eut un véritable écueil : comment identifier les capacités intellectuelles et cognitives de chacun et mesurer les aptitudes physiques et morales sur lesquelles gager toute idée de mérite ? L’incapacité pour les évaluateurs à faire le tour de la question maintint de larges franges de la société hors course. Ce fut notamment le cas pour les professions autres que militaires, scientifiques et industrielles. Plus grave encore : les capacités issues de «l’héritage social» restaurent la société des héritiers et des castes de l’Ancien régime. On pourrait en même temps rétorquer plusieurs choses à la fois à ceux qui seraient fondés d’invoquer la chance des héritiers. Quelles seraient leurs chances s’ils ne venaient pas de telle ou telle famille ou s’ils étaient nés à une époque différente de celle dont ils tirent leurs dividendes ? Il n’y a, aux yeux de Michaud, qu’une manière de faire l’impasse sur autant de difficultés à promouvoir quelques-uns seulement au détriment de plusieurs autres prétendants : «la reconnaissance truquée». Tout le problème du mérite est là. Les critères de la reconnaissance ne dépendent que des intérêts de celui qui les définit. Deux passages, tirés des bonnes feuilles (Le Quotidien, 15 juillet 2010) du livre L’intruse du Palais, témoignent de la bonne foi de son auteure – Amy Diouf – en même temps qu’ils éclairent la controverse sur le mérite. «Nous existions (…) de par une signature, celle du président de la République qui nous a sortis du néant par un décret (…)», écrit-elle en parlant de l’équipe resserrée autour du président du conseil de surveillance de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (ANOCI). Plus loin, Amy écrit que l’ancien maire de Dakar, Pape Diop, «nous a reçus dans la salle d’apparat et même poussé l’hospitalité jusqu’à offrir la présidence de séance à Karim». Pape Diop venait-il de perdre son fauteuil de maire de la capitale du Sénégal pour cause de «reconnaissance truquée» considérée comme une reconnaissance méritée ? On connaît la suite : aucun des deux – l’ancien maire et le jeune prétendant embusqué – ne fut élu maire à l’issue des locales de mars 2009. C’est que le pouvoir ne se mérite pas ; il se conquiert au terme d’un acte de légitimation dont les règles – égales pour tous – récusent l’idée d’un mérite de type nouveau qui justifie la mésestime pathologique des autres par l’estime démesurée de soi.
Yves Michaud ne récuse pas pour autant toute idée de mérite. Faute de vertu, le mérite serait même un passage obligé. Mais le philosophe ne manque pas de perspicacité lorsqu’il présente le sens moral ou religieux du concept polysémique. «Mériter, c’est avoir fait volontairement quelque chose de méritoire ou déméritoire qui vous vaut une récompense ou un châtiment», écrit-il. Amy Diouf réussirait son pari si son «satisfecit total» suffisait à maquiller les comptes déméritoires du héros de son livre. Aujourd’hui encore, on peut se demander pourquoi l’ancienne «directrice adjointe de la filiale sénégalaise d’un grand groupe français» ne se reconnaissait que la dignité d’une intruse. Michaud répond : le mérite (truqué) n’est pas celui du groupe humain dévoué mais celui d’un seul individu au sein du groupe.
Et si le mérite (non truqué bien sûr) était celui du groupe humain dévoué, aucun des ministres épinglés par les journaux et l’opinion pour népotisme ne pourrait se prévaloir du mérite des proches promus au détriment du groupe de méritants. Reste à savoir ce qu’il y a lieu de faire pour être quitte avec tous les membres d’un groupe de prétendants méritoires. Dans l’opposition, Diomaye et Sonko trouvèrent une bonne réponse connue de tous : «l’appel à candidatures». Ils y renoncèrent tous les deux au pouvoir, préférant le mérite truqué et téléphoné dont tout un gouvernement est passé maître. La rupture unilatérale du contrat avec tout le corps social ne fait plus aucun doute.


A.A.DIOP

Détournement de 1,8 Milliard FCFA à la Caisse de Sécurité Sociale : Pression et division subies par les travailleurs

Les travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale affiliés à la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) ont tenu une conférence de presse le 22 juillet pour aborder la crise financière de 1,8 milliard FCFA qui secoue leur institution. Cette affaire, impliquant des détournements de fonds, a engendré une forte pression sur les employés et divisé les travailleurs.

Mahmoud Niang, secrétaire général du Syndicat National des Travailleurs de la Caisse de Sécurité Sociale (CSS), a exprimé son regret concernant l’incident survenu à l’agence Wiltord. « Le Bureau a appris avec beaucoup de regret ce qui s’est passé au niveau de l’agence Wiltord. Cependant, vu que l’affaire est pendante devant la justice, il ne peut se prononcer sur le sujet. Le Bureau espère que cela ne se reproduira plus jamais », a-t-il déclaré.

Niang a dénoncé la pression subie par les travailleurs de la CSS depuis la divulgation de cette affaire. Les employés font face à des demandes accrues de la part des allocataires inquiets. Il a rassuré ces derniers en soulignant que le nouveau système d’information mis en place vise à améliorer la qualité du service. Ce système repose désormais sur des rendez-vous, remplaçant le paiement en temps réel, jugé risqué et inadapté.

Le secrétaire général a également abordé la nécessité de réviser l’accord d’établissement de 2006, qu’il juge obsolète et responsable de nombreuses difficultés rencontrées par les travailleurs de la CSS. « Pour pallier les insuffisances constatées dans l’accord d’établissement, des démarches avaient été entamées par l’intersyndicale pour organiser un séminaire sur la révision de l’accord d’établissement », a-t-il expliqué. Ce séminaire, initialement prévu pour juillet, a été reporté à août en raison du décès du Président du Conseil d’Administration, Mademba Sock.

Une division interne est également apparue avec la création d’un nouveau syndicat au sein de la CSS, une initiative rejetée par Mahmoud Niang et ses collègues. « Nous avons suivi avec beaucoup d’amertume la conférence de presse tenue le 11 juillet 2024 par l’ex-camarade Oumar Foutah Badiane se disant secrétaire général d’un nouveau syndicat créé au sein de l’Institution », a déclaré Niang. En réponse, le bureau a décidé d’exclure M. Badiane des instances de la CNTS, section CSS, et de lui retirer son statut de délégué du personnel.

Cette affaire de détournement de fonds à la Caisse de Sécurité Sociale a non seulement créé une pression considérable sur les travailleurs mais a aussi révélé des fractures internes. Le syndicat appelle à une révision urgente des accords d’établissement et à une meilleure gestion des ressources pour éviter de tels incidents à l’avenir.

POUR ÉVITER LE « RETOUR DE BÂTON : « Pape Alé Niang exhorte les nouvelles autorités à être transparentes

Le nouveau Directeur général de la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (RTS), Pape Alé Niang, n’a pas tardé à faire entendre sa voix depuis sa récente nomination par les nouvelles autorités, suite à l’élection présidentielle remportée par Bassirou Djomaye Faye. Bien qu’installé à la tête de l’une des plus importantes institutions médiatiques du pays, Niang conserve son rôle de critique et de défenseur de la vérité.

Dans un message publié sur les réseaux sociaux le lundi 22 juillet, Pape Alé Niang a adressé un appel pressant aux autorités sénégalaises, soulignant les défis immédiats auxquels elles sont confrontées. En seulement trois mois de pouvoir, il constate que les questions les plus élémentaires se révèlent être des urgences à résoudre.

Niang a insisté sur la nécessité d’une communication transparente avec le peuple sénégalais. Selon lui, la clé pour avancer est d’« dire la vérité au peuple » et de procéder à des ruptures nécessaires pour affronter la réalité complexe de la situation actuelle. Il met en garde contre les conséquences d’un manque de transparence, affirmant que cela pourrait entraîner un « retour de bâton ».

Cet appel à la vérité et à la transparence se veut également une mise en garde contre les risques de mécontentement populaire si les attentes des citoyens ne sont pas satisfaites. En tant que dirigeant de la RTS, Pape Alé Niang se positionne comme un acteur clé dans la diffusion d’une information claire et honnête, essentielle pour le bon fonctionnement de la démocratie et la confiance du public.
Le message de Niang souligne non seulement les défis auxquels sont confrontées les nouvelles autorités, mais également la responsabilité des médias publics dans la gestion de ces défis et la communication avec la population. En mettant en avant l’importance de la transparence, Pape Alé Niang appelle à une gouvernance plus ouverte et réactive, afin d’éviter les pièges d’une crise de confiance qui pourrait fragiliser la stabilité du pays.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°230 – du 23/07/2024

🔴 PROCÈS EN APPEL DE L’AFFAIRE BOFFA BAYOTTE, CE JEUDI : DES PROCHES EXIGENT L’ACQUITTEMENT DE RENÉ BASSÈNE ET D’OMAR AMPOUYE
🔴 CHEIKH IBRAHIMA DIALLO ET Dr SAMBA FAYE SUR LA SURVIE DE LA CEDEAO : « LA DIPLOMATIE RELIGIEUSE EST LA SEULE ALTERNATIVE » – « NE ZAPPEZ PAS MÉDINA BAYE »

🔴 RÉVÉLATION DE LA LIGUE 1 : MONACO, GALATASARAY, BARÇA ET SOUTHAMPTON S’ARRACHENT LAMINE CAMARA
🔴 BALLA GAYE 2 APRÈS SON SACRE CONTRE TAPHA TINE : « JE SUIS L’EMPEREUR DES ARÈNES. C’EST LA VOLONTÉ DIVINE »

Arrestation pour blanchiment de capitaux à Kaolack : Un Nigérien tente de corrompre les gendarmes avec 5 millions de FCFA

La brigade territoriale de Kaolack a récemment déféré au parquet un ressortissant nigérien, Moussa Abubakr, arrêté par les hommes du commandant Adama Mbaye. Pour tenter d’échapper aux griffes des forces de l’ordre, Abubakr a tenté de les corrompre avec la somme de cinq millions de francs CFA. Malgré cette tentative, il a été placé en garde à vue pour association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, transfert de fonds de l’extérieur vers l’intérieur du pays, exercice illégal de la profession sans autorisation préalable de l’autorité administrative, et tentative de corruption des enquêteurs.

Moussa Abubakr est soupçonné de recevoir des financements provenant d’une source criminelle basée au Niger. Les transactions financières qu’il effectuait étaient suspectes et ne passaient pas par les circuits bancaires traditionnels. Son arrestation fait suite à la découverte de l’implantation clandestine de l’agence de transfert d’argent dénommée Nita, dissimulée au sein d’une autre agence de voyages appelée Rimbo. Selon les investigations de la gendarmerie, ces deux agences percevaient de l’argent provenant de l’extérieur vers l’intérieur du pays.

L’enquête a révélé que Moussa Abubakr menait ces activités sans les autorisations nécessaires de l’autorité administrative, ce qui constitue une infraction grave. La tentative de corruption des gendarmes démontre l’implication et la détermination de l’individu à échapper aux poursuites judiciaires.

Cette affaire met en lumière les défis auxquels les autorités sont confrontées dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et les activités criminelles transfrontalières. Elle souligne également l’importance de la vigilance et de la rigueur des forces de l’ordre dans la lutte contre la corruption et les pratiques illégales.

Le commandant Adama Mbaye et son équipe ont été félicités pour leur professionnalisme et leur intégrité, ayant refusé la tentative de corruption et poursuivi l’enquête avec détermination. Les autorités appellent à une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ces réseaux criminels et protéger l’intégrité financière du pays.

Fin de la grève de la faim des détenus du Camp pénal après la visite du DG de l’administration pénitentiaire

Dans le cadre de ses visites de prise de contact avec les services relevant de son département, le Directeur général de l’administration pénitentiaire, Alioune Ciss, s’est rendu à la Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel ainsi qu’au Camp pénal de Liberté 6.

Lors de ces visites, l’Inspecteur Alioune Ciss a pris le temps de s’entretenir avec les détenus et le personnel de ces établissements, afin de mieux comprendre leurs préoccupations et de renforcer les liens de communication.

À la suite de l’entretien avec les détenus du Camp pénal de Liberté 6, ceux-ci ont décidé de mettre fin à leur grève de la faim. Cette grève avait été déclenchée en réaction à une mesure de cloisonnement mise en place pour renforcer la sécurité après l’incident du 19 juin dernier.

L’initiative de l’Inspecteur Ciss a permis de rétablir un climat de dialogue et de confiance entre les détenus et l’administration pénitentiaire. Il a pu répondre aux préoccupations des détenus tout en assurant que les mesures de sécurité nécessaires seraient maintenues pour garantir le bon fonctionnement des établissements pénitentiaires.

Cette démarche proactive du Directeur général de l’administration pénitentiaire souligne l’importance d’un leadership engagé et à l’écoute, capable de concilier sécurité et bien-être des détenus dans le respect des droits humains.

Kaolack : L’IEF de kaolack département de celui de la commune se disent satisfaits de bon déroulement des épreuves du BFEM session 2024.

Les épreuves écrites du Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) ont démarré lundi 22 juillet, sur toute l’étendue du territoire national.
Aucun cas n’a été relevé, selon les autorités administratives éducatives et de parents d’élèves de la commune et du département de kaolack , au terme d’une visite des centres d’examen ciblés. Nous venons de terminer la traditionnelle tournée des centres d’examen du BFEM. Sur place nous avons trouvé un climat favorable concernant le déroulement des épreuves. Au niveau de la commune de kaolack, nous avons au total 3.991 candidats dont 2.558 répartis entre les 24 centres d’examen . Pour le personnel nous avons mobilisé 733 enseignants dont 312 secrétaires et 324 professeurs correcteurs . Évidemment ce qui concerne les présidents de jurys ils sont au nombre de 24 assisté de deux autres secrétaires de saisie . Vous savez cette il y a une innovation de taille qui consiste à avoir de saisies contradictoire des notes. Donc il y aura le président de jury qui va saisir des notes et de l’autre côté le secrétaire également va saisir des notes après ils vont procédé à la confrontation des écarts  » a souligné inspecteur Assane Badji , secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. En ce qui concerne l’organisation également nous avons pu prendre des mesures de sécurité concernant les centres inondables. C’est pourquoi nous avons pris les devants pour les délocaliser . Il s’agit le centre de Kabatoki, relogé à Kabatoki 1 le centre Moustapha Ndiaye qui a été délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Fall de Bongré et le centre qui se trouve à l’école élémentaire Khalifa Niasse qui est délocalisé à l’école élémentaire Ibrahima Niasse de Médina Baye, a ajouté M. Badji.  » Pour l’instant on nous a pas signalé d’incident majeure et les épreuves se déroulent ni de cas de fraudes notés puisque nous avons pris les devants à travers des rencontres périodiques et des communications auprès des principaux, les parents d’élèves leur demandant de renforcer la sensibilisation auprès des candidats à l’examen du BFEM session 2024  » a rappelé Assane Badji secrétaire général de l’IEF de kaolack commune. Pour L’inspection de l’éducation et de la formation de kaolack département son secrétaire général représentant de l’IEF de kaolack département empêché a indiqué que  » globalement dans le département nous avons 4.180 candidats répartis dans 36 centres dont 1 à Banjul en République de Gambie. Il s’agit le Lycée et le CEM de Banjul. Vous n’êtes pas sans savoir que le CEM de Banjul dépend de l’IEF de kaolack département. Là nous avons mobilisé 503 correcteurs, surveillants 377 surveillants et 77 secrétaires . En plus de ce personnel mobilisé, nous aussi mobilisé 35 chefs de centres . Parce que cette année – ci il nous a été demandé de mettre dans chaque centre un chef de centre qui sera chargé d’aider les autres à les mettre dans de bonnes conditions de travail. Ce qu’il faut dire globalement l’examen se déroulent correctement. Pas d’achoppement signalés relativement à cet examen, » a noté inspecteur Amadou Souara , secrétaire général de l’IEF de kaolack département. Je dois aussi dire que, parallèlement à que nous faisons les autres collègues sont sur le terrain pour assurer la supervision des autres centres dans le département a rappelé M. Souara. En marge de cette tournée traditionnelle, les parents d’élèves ont magnifié la démarche inclusive et participe des autorités éducatives de l’IEF de kaolack département de celui de kaolack commune. Le représentant des parents d’élèves, Bara Guèye a indiqué que les parents d’élèves vont continuer à accompagner le processus mis en place par ces autorités pour une éducation de qualité à travers la région de kaolack.

Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Examen BFEM 2024 : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy se félicite du bon déroulement des épreuves

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a visité ce matin deux centres d’examen pour le Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) : le Collège Serigne Cheikh Anta Mbacké, situé dans l’Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) de Guédiawaye, et l’École Notre Dame du Cap-Vert à Pikine.

Accompagné des autorités territoriales et du personnel de son ministère, il a pu constater le bon déroulement des épreuves.

Les épreuves du BFEM ont débuté ce matin sur l’ensemble du territoire national, avec 191 362 candidats en lice. Bien que quelques absences aient été notées, le ministre s’est montré satisfait du déroulement global des examens.

« Nous sommes heureux de constater que les examens se déroulent dans de très bonnes conditions. C’est un moment crucial pour nos élèves, et nous tenons à saluer leur détermination et leur sérieux. Nos encouragements vont également à l’ensemble des enseignants et du personnel encadrant qui travaillent sans relâche pour assurer le bon déroulement de ces épreuves », a déclaré le ministre Moustapha Mamba Guirassy.

Le ministre a également rappelé l’importance de ces examens pour l’avenir des élèves et a réitéré l’engagement de son ministère à garantir un environnement d’examen serein et propice à la réussite.

Retards de Paiement : Le Collectif des Concessionnaires du nettoyage menace de paralysie

Le collectif des concessionnaires du nettoiement du Sénégal a lancé un avertissement sévère : ils menacent de suspendre les services de collecte des déchets à l’échelle nationale à partir du jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, les concessionnaires dénoncent les retards persistants dans le règlement de leurs factures par les autorités compétentes. Cette situation avait déjà conduit à un arrêt de travail le 11 juin 2024.

« À la suite de concertations avec les autorités en charge du secteur et en raison de la proximité de la fête de l’Aid à l’époque, nous avions décidé de suspendre cet arrêt de travail et de continuer à négocier avec les autorités. Cependant, nous sommes au regret de constater que malgré l’audience que le ministre en charge du secteur nous a accordée, nous n’avons eu aucune avancée concrète concernant le règlement de nos dettes de 2023. De plus, les factures de 2024 continuent de s’accumuler. Nous avons également saisi la Direction générale de la Sonaged, mais nous n’avons reçu aucune réaction à ce jour », déplore le communiqué.

Les concessionnaires, en tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être et de la santé des populations, avertissent que sans solution pour apurer la dette, ils seront techniquement incapables de poursuivre leur travail.

Inondations à Touba : Le ministre Cheikh Tidiane Dièye annonce des mesures d’urgence

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite à Touba ce samedi pour apporter le soutien du gouvernement aux populations touchées par les récentes inondations. Lors de cette visite, il a rencontré le gouverneur de la région de Diourbel, Ibrahima Fall, le maire de Touba, Abdou Lahat Ka, et d’autres responsables locaux afin de constater les dégâts causés par les fortes pluies.

Cheikh Tidiane Dièye a exprimé la solidarité du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et du gouvernement envers les habitants affectés, assurant que des mesures seront prises pour atténuer les difficultés. Parmi ces mesures, les travaux en cours devant la mairie de Touba seront accélérés pour libérer les voies d’accès à la ville. De plus, la station de pompage de Keur Niang verra sa capacité augmenter de 2800 m³ à 6000 m³ dans les jours à venir pour mieux gérer les inondations.

Le ministre a également visité le bassin de Nguélémou, où les travaux avaient été interrompus en raison de retards de paiement. Les fonds ont été débloqués, et les travaux sont désormais en cours d’accélération.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné que le nouveau gouvernement ne pourrait pas résoudre tous les problèmes liés aux inondations en quelques mois. Il a insisté sur la nécessité d’une approche à long terme, avec des projets structurants pour améliorer de manière durable l’assainissement et la gestion des eaux. Un audit des dépenses passées sera réalisé pour évaluer l’efficacité des fonds investis et identifier les domaines nécessitant des améliorations.

Le ministre a exprimé sa volonté de transformer le système d’assainissement du pays et d’éviter la répétition des problèmes d’inondation année après année. Un grand plan directeur sera élaboré pour répondre aux besoins en matière d’assainissement de manière plus efficace.

Cheikh Tidiane Dièye a également salué la résilience des habitants de Touba et leur mobilisation pour aider la communauté. Il a annoncé un don de matériel de pompage et d’équipement pour soutenir ces efforts. Une rencontre avec des associations locales sera organisée pour élaborer un plan d’action complémentaire.

Il a réaffirmé l’engagement de l’État à soutenir les populations touchées et à travailler sur des solutions durables pour améliorer les conditions de vie à Touba et ailleurs.

KAOLACK – 394 MILLIONS F CFA DESTINÉS À LA RÉHABILITATION ROUTIÈRE : Les populations de Ndoffane demandent  des comptes

Les habitants de la commune de Ndoffane, dans le département de Kaolack, ont manifesté leur colère ce samedi en arborant des brassards rouges. Ils interpellent le maire sur la destination de plus de 394 millions de francs CFA, somme destinée à l’entretien et à la réhabilitation d’un tronçon de 2,5 km. En outre, ils exigent des éclaircissements de l’entreprise en charge des travaux et du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA).

La colère des résidents de Ndoffane a été alimentée par la lenteur et l’interruption soudaine des travaux de réhabilitation, qui devaient initialement durer trois mois mais se sont étendus sur une année sans achèvement. L’entreprise chargée du projet a quitté les lieux sans préavis, laissant derrière elle des infrastructures incomplètes et de mauvaise qualité. Le butinage est mal fait et aucune canalisation n’a été mise en place, ce qui entraîne des inondations récurrentes dans la commune, aggravant les conditions de vie des résidents.
Matar Sarr, porte-parole des manifestants et membre du mouvement « Sam Sunu Gox de Ndoffane », a exprimé la frustration de la population. « L’absence de canalisations fait que l’eau se déverse dans les maisons, créant d’énormes difficultés pour les habitants. Nos pères ont du mal à se rendre dans les lieux de culte, et nos mères peinent à se déplacer pour aller au marché », a-t-il déclaré. Cette situation, selon lui, est inacceptable et reflète une mauvaise gestion municipale ainsi qu’une négligence de la part des autorités concernées.
La manifestation a vu la participation de nombreux résidents, tous unis dans leur demande de transparence et de responsabilité. Ils ont appelé à une intervention rapide des autorités étatiques, en particulier du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour qu’une enquête soit menée sur la gestion des fonds destinés à la réhabilitation de ce tronçon routier. « Nous alertons les autorités étatiques et invitons les corps de contrôle de l’État à descendre dans la commune pour enquêter sur la gestion des affaires de la cité, que nous jugeons catastrophique », a plaidé Matar Sarr.
Le mécontentement des résidents est également dirigé contre le FERA, qui est censé superviser l’utilisation des fonds alloués aux projets d’infrastructure. Les résidents estiment que le FERA n’a pas joué son rôle de surveillance efficace, permettant ainsi à l’entreprise responsable des travaux de s’en tirer sans achever le projet. Cette négligence a non seulement retardé l’amélioration des infrastructures, mais a également causé des problèmes quotidiens majeurs pour les habitants.
Les résidents de Ndoffane ne comptent pas baisser les bras. Ils envisagent d’autres actions pour continuer à attirer l’attention sur leur situation et obtenir des réponses concrètes. « Toute la population de Ndoffane est en courroux contre la gestion municipale, le FERA et l’entreprise concernant leur malveillance dans les travaux de réhabilitation de ce tronçon. Nous ne nous arrêterons pas tant que justice ne sera pas rendue », a conclu Matar Sarr.
En attendant une réponse des autorités, les résidents de Ndoffane continuent de subir les conséquences de cette mauvaise gestion, espérant que leur appel à l’aide sera entendu et que des mesures correctives seront rapidement mises en place pour améliorer leurs conditions de vie.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

Scandale de népotisme au sein du nouveau régime : Le cas Sophie Nzinga Sy

Le nouveau régime se retrouve au cœur d’une controverse suite à des nominations jugées népotiques. Parmi les figures de cette polémique se trouve Sophie Nzinga Sy, récemment nommée à la tête de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA). Son choix suscite des débats animés, étant donné qu’elle est la fille de Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

Lors de son passage à l’émission « Moment de vérité » sur Walf TV, Ousseynou Ly, porte-parole de la présidence de la République, a apporté des clarifications pour apaiser les esprits. Il affirme avec fermeté : « On ne sera jamais d’accord avec le népotisme. Ce qu’on défendait quand on était dans l’opposition, on va continuer de le défendre. » Il insiste que le cas de Sophie Nzinga Sy n’en est pas un. Selon lui, « ce n’est pas du népotisme. C’est le président de la République qui l’a nommée et ils n’ont aucun lien de parenté que je sache. Ce n’est pas sa mère (la ministre Yacine Fall) qui l’a nommée. Elle n’a pas été nommée dans le même département que sa mère. Elle est compétente dans ce domaine. Elle y excellait bien avant le pouvoir. »

Pour Ousseynou Ly, le népotisme véritable est illustré par les actes de l’ancien président Macky Sall avec les nominations de son frère Aliou Sall et de son beau-frère Mansour Faye. Il rappelle que « celui qui a nommé Sophie n’est pas un parent à elle. En plus, c’est son domaine de compétence. »

Quant aux rumeurs sur le père de Sophie Nzinga Sy, Jacques Habib Sy, Ousseynou Ly précise qu’il « n’a jamais été nommé ».

Cette clarification par le porte-parole de la présidence vise à dissiper les soupçons de népotisme et à souligner les compétences professionnelles de Sophie Nzinga Sy. Cependant, la controverse autour de cette nomination montre à quel point le débat sur le népotisme reste sensible et pertinent dans le paysage politique actuel.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°229 – du 22/07/2024

🔴 CONTRATS NON RECONDUITS PAR WALY DIOUF BODIANG : AU MOINS 700 FAMILLES DANS LE DÉSARROI
🔴 AFFAIRE DES BRACELETS ÉLECTRONIQUES : Me AÏSSATA TALL SALL ET ADAMA GAYE JOUENT LES PROLONGATIONS

🔴 BALLA GAYE 2 IMPITOYABLE FACE À TAPHA TINE : LE LION CHARCUTE LE BOUCHER DE L’ARÈNE

Éliminatoires CAN Beach Soccer : Le Sénégal écrase la Guinée 9-3

L’équipe nationale du Sénégal de beach soccer a signé une victoire écrasante contre la Guinée, avec un score de 9-3, lors du match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de la discipline. La rencontre a eu lieu ce dimanche à Conakry et a marqué une prestation impressionnante des champions d’Afrique en titre.

Le Sénégal, qui défend son titre de champion d’Afrique, a dominé le match avec une performance offensive redoutable. Les buts sénégalais ont été inscrits par plusieurs joueurs, démontrant l’efficacité et la profondeur de l’équipe. Cette victoire donne un avantage considérable au Sénégal avant le match retour, prévu dimanche prochain à Dakar.

Les éliminatoires de la CAN de beach soccer, qui se déroulent du 19 au 21 juillet pour la phase aller et du 26 au 28 juillet pour la phase retour, rassemblent au total 14 nations. Les sept équipes qui se qualifieront à l’issue de ces éliminatoires rejoindront les phases finales de la compétition continentale.

La Confédération africaine de football (CAF) annoncera prochainement la date exacte de la CAN de beach soccer, prévue cette année en Égypte. L’équipe sénégalaise, forte de son statut de champion en titre, est déterminée à conserver son titre et à poursuivre sa quête de succès sur le continent.

Le Ministre de l’intérieur condamne les violences d’après – combat et renforce les mesures de sécurité

Le général Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, a fermement condamné les actes de violence survenus après les combats de lutte, et a annoncé des mesures de sécurité renforcées pour protéger les amateurs et maintenir l’ordre public. Voici le communiqué officiel partagé par ledakarois.

Message spécial du Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique

« La lutte sénégalaise est un vecteur de paix et de cohésion. Toutefois, force est de constater les indicibles désagréments d’après-combat. Ces actes de violence doivent cesser pour maintenir la paix publique, gage d’une nation soucieuse d’un avenir radieux pour ses enfants et promouvoir le respect des lois et des valeurs de notre République. Il est de notre devoir de préserver cet héritage précieux dans la sportivité.

Des dispositions exceptionnelles de sécurité ont été prises pour encadrer le combat de lutte et l’après-combat afin de sécuriser les citoyens. Nos forces de l’ordre sont déployées en nombre pour garantir la sécurité de tous et éviter tout débordement. Nous comptons sur la coopération de chacun pour que cet événement se déroule dans le calme et le respect des règles.

Ensemble, veillons à ce que notre patrimoine culturel continue de briller tout en assurant la sécurité et la tranquillité de tous. »

Le ministre a également rappelé que la lutte sénégalaise, symbole de paix et de cohésion, doit rester un événement sportif et festif, exempt de violence. La sécurité des citoyens et le respect des valeurs républicaines restent la priorité des autorités.

Ces mesures renforcées visent à dissuader toute forme de violence et à assurer que les événements de lutte se déroulent dans un environnement sûr et respectueux. Le ministre a appelé à la responsabilité et à la coopération de tous pour préserver la tranquillité publique et la réputation de la lutte sénégalaise.

Balla Gaye 2, nouvel empereur de l’arène, obtient un soutien exceptionnel !

Le combat tant attendu entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine a laissé une empreinte indélébile grâce à la victoire éclatante du Lion de Guédiawaye, qui a dominé le géant du Baol de bout en bout.

Cette performance remarquable a valu à Balla Gaye 2 le prestigieux titre d’Empereur de l’arène, accompagné de récompenses exceptionnelles. En plus de ce titre honorifique, il bénéficiera d’un salaire de 1 million de francs CFA pendant une période de six mois. Il recevra également un ravitaillement et le soutien précieux des sponsors, comme promis par le promoteur de l’événement, Baye Ndiaye, et sa structure Albourakh Évent.

Après une défaite lors de sa dernière sortie contre Boy Niang, qui avait suscité des doutes sur la suite de sa carrière, Balla Gaye 2 a su se reprendre de manière impressionnante. Cette victoire face au géant du Baol, souvent jugée improbable, marque un tournant décisif dans sa carrière. Désormais couronné Empereur de l’arène nationale, Balla Gaye 2 se distingue aux côtés de Modou Lô, qui demeure le roi des arènes.

Avec cette nouvelle distinction, Balla Gaye 2 prouve une fois de plus sa résilience et sa capacité à surmonter les défis, confirmant ainsi son statut de figure emblématique de la lutte sénégalaise.

Crise au Port de Dakar : 700 cas emplois menacés, 400 déjà au chômage

Le port autonome de Dakar traverse actuellement une crise sociale majeure. Le collectif des temporaires du port a alerté l’opinion publique sur une décision récente du nouveau Directeur général, M. Wally Diouf Bodian, de suspendre le renouvellement de leurs contrats de travail. Cette mesure, prise le 25 juin 2024, affecte directement plus de 700 travailleurs, dont 400 se retrouvent déjà au chômage.

Cette décision a des répercussions lourdes et variées. Les travailleurs touchés sont confrontés à une instabilité financière importante, menaçant la capacité de nombreux chefs de famille à subvenir aux besoins essentiels. Les salaires de ces employés sont cruciaux pour le paiement des loyers, la scolarité des enfants, la prise en charge des soins médicaux, et surtout, l’alimentation de leurs familles.

Selon le collectif, « plus de 400 jeunes ainsi que des pères et mères de famille sénégalais se retrouvent désormais au chômage, confrontés à une situation inattendue et désespérante qui engendre une véritable psychose parmi les travailleurs, incapables de subvenir aux besoins essentiels de leurs familles. »

Face à cette situation critique, le collectif a lancé un appel solennel au Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, les exhortant à observer attentivement cette crise. Ils soulignent l’urgence d’une intervention, avertissant que si rien n’est fait dans les deux prochains mois, plus de 700 personnes se retrouveront au chômage.

Le collectif appelle également respectueusement le Directeur général du Port de Dakar, M. Wally Diouf Bodian, à revenir sur sa décision afin de préserver les emplois en jeu. Cette suspension des contrats, selon eux, ne peut qu’aggraver la précarité économique et sociale de nombreux travailleurs et de leurs familles.

La situation au port autonome de Dakar reste extrêmement tendue, avec des implications sociales et économiques significatives. Les appels à l’intervention des autorités gouvernementales et à la révision des décisions managériales sont nombreux et urgents. La gestion de cette crise sera déterminante pour le bien-être de centaines de familles sénégalaises et pour la stabilité sociale du pays.

Controverse grandissante : Serigne Guèye Diop accusé de népotisme

Au Sénégal, une vive polémique est née ces derniers jours autour de la nomination par le président Bassirou Diomaye Faye de membres d’une même famille dans divers départements ministériels, révélant une gestion qualifiée de « familiale ». L’ancien maire de Sandiara, Serigne Guèye Diop, récemment nommé ministre de l’Industrie et du Commerce, est au centre des débats.

Nommé le 6 avril 2024, Serigne Guèye Diop, ancien directeur du Centre de recherche et développement de Nestlé en Côte d’Ivoire, a constitué son cabinet en y intégrant plusieurs membres de sa famille. Selon des informations rapportées par « Africa Intelligence », Seynabou Kébé Ndiaye, fille aînée de l’épouse du ministre et ancienne employée de Nestlé, a été nommée pour diriger le cabinet.

Seynabou Kébé Ndiaye n’est pas la seule à avoir rejoint le ministère. Yacine Diakhaté, également ancienne de Nestlé, a été désignée conseillère technique. Ces nominations, bien qu’elles puissent sembler justifiées par les compétences professionnelles, sont entachées par le fait que les deux personnes ont des liens familiaux directs avec le ministre.

Pour le volet des relations publiques, Serigne Guèye Diop a choisi de s’appuyer sur sa propre fille, Daba Diop. Diplômée de l’Institut d’études supérieures des arts (IESA) de Paris, Daba Diop a dirigé la communication de l’artiste et ancien ministre du Tourisme, Youssou Ndour, entre 2016 et 2022. Sa nomination soulève des questions sur le recours systématique à des proches pour des postes stratégiques au sein du ministère.

En outre, Ismaïla Ndiaye, consultant en stratégie et mari de Seynabou Kébé Ndiaye, a également été sollicité. Il a apporté son expertise lors de plusieurs réunions au ministère ces dernières semaines, toujours selon « Africa Intelligence ».

Ces nominations alimentent les débats sur le népotisme et la gestion familiale au sein des institutions publiques au Sénégal. Si les compétences professionnelles des personnes nommées ne sont pas remises en cause, leur lien familial avec le ministre soulève des questions d’éthique et de transparence.

Les critiques s’interrogent sur la capacité du gouvernement à gérer les affaires publiques de manière impartiale et sur l’impact de ces pratiques sur la confiance des citoyens envers les institutions. Le président Bassirou Diomaye Faye, interpellé sur ces nominations, n’a pas encore fait de déclaration officielle à ce sujet.

Le ministre Serigne Guèye Diop, quant à lui, se trouve dans une position délicate. Il devra justifier ces choix controversés et prouver que les compétences et l’intégrité de son cabinet priment sur les liens familiaux pour apaiser les tensions et rétablir la confiance dans son ministère.

En attendant, l’opinion publique reste divisée, oscillant entre la reconnaissance des compétences professionnelles des personnes nommées et la dénonciation de pratiques perçues comme favoritistes. Le débat sur le népotisme et la gestion familiale des affaires publiques au Sénégal est loin d’être clos.

CONSTRUCTION DE L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR : Le Gouvernement américain décaisse près de 50 milliards F CFA

Afin de redynamiser le secteur hôtelier sénégalais au ralenti depuis la pandémie au COVID-19, la récente visite du secrétaire d’État adjoint états-unien, Kurt Campbell, a conduit à la signature de plusieurs accords de collaboration prometteurs entre les États-Unis et le Sénégal. Au cœur de ces annonces : la confirmation de financements substantiels pour plusieurs projets clés, dont la construction de l’Hôtel Marriott à Dakar. Un projet ambitieux évalué à quatre-vingt-un (81) millions de dollars, soit (quarante-huit milliards huit cent trois millions sept cent soixante-huit mille (48 803 768 000) de francs CFA.

L’accord, officiellement scellé cette semaine, implique la participation de l’institution financière de développement du secteur privé à l’international du Gouvernement américain (DFC), agissant comme principal bailleur. Cette initiative marque un tournant significatif pour DFC, étant son plus grand investissement dans le secteur hôtelier à ce jour, renseigne Sikafinance.

L’emplacement choisi pour l’Hôtel Marriott est  situé aux Almadies, un quartier prisé de Dakar connu pour ses attractions touristiques et son accès privilégié aux plages et aux infrastructures de loisirs. Le site, d’une superficie de cinq (5) hectares, a été acquis en 2006 et devrait non seulement accueillir l’Hôtel Marriott, mais aussi un complexe hôtelier de luxe comprenant des hôtels SHERATON 5 étoiles et ALOFT 3 étoiles, dans le cadre d’un projet global de développement évalué à environ 100 milliards de francs CFA.

Impact économique

La construction de ces installations hôtelières de renommée internationale est prévue non seulement pour répondre à la demande croissante de logements de luxe à Dakar ; mais également stimuler le secteur touristique local. Le projet devrait générer environ neuf cent cinquante (950) emplois directs, contribuant ainsi de manière significative à l’économie sénégalaise et à l’emploi dans la région.

Amadou Loum Diagne, président de VACAP SA, partenaire local clé dans ce projet, a exprimé sa satisfaction quant aux perspectives de développement qu’offre ce financement substantiel. Pour lui, ce projet représente une opportunité unique de positionner Dakar comme une destination touristique de premier plan en Afrique de l’Ouest.

Le groupe VACAP SA, fondée en 1970, a pour ambition de transformer la Pointe des Almadies en un quartier exclusif comprenant des hôtels de luxe, résidences, ambassades (États-Unis et Canada) et espaces commerciaux.

La Dakaroise

SIGNATURE D’UN ACCORD ENTRE LE MALI ET L’ENTREPRISE PUBLIQUE URANIUM ONE GROUP : La toile d’araignée du business russe en Afrique de l’Ouest

Le Gouvernement malien, qui se dit souverainiste et méfiant vis-à-vis des puissances étrangères, vient de confirmer qu’il met son pays en coupe réglée. En effet, le président de la transition, Assimi Goïta, a signé un accord avec Uranium One Group, une filiale de la société nationale russe de l’énergie nucléaire Rosatom, via un protocole d’accord pour exploiter la mine de lithium de Bougoula à Bougouni. Ainsi, après avoir sous-traité la sécurité du pays aux milices de Wagner qui s’adonnent à des pillages et des massacres de populations civiles, le Mali cède cette fois sa ressource à Moscou. L’attitude de la junte malienne confirme une chose : ils ont chassé Jean pour installer Sergueï le russe. Sinon, comment le discours anti-impérialiste peut-il encore être crédible si l’on est obligé de céder sa ressource à une entité étrangère connue pour être davantage dans une logique de pillage que de co-développement ? Précisons que l’ouverture à des capitaux étrangers est primordiale pour développer une économie. Toutes les nations, même les grandes puissances, ont des investissements étrangers sur leur sol.

Ce qui diffère ici avec le Mali, c’est que la junte a bâti son narratif de putsch et de maintien au pouvoir sur un rejet de l’autre et sur un discours soi-disant nationaliste.

En outre, la Russie n’est pas connue comme étant une puissance soucieuse du progrès économique de l’Afrique. La preuve est que, par exemple, les exportations russes vers l’Afrique sont sept fois supérieures aux exportations africaines vers la Russie. Ceci rend ce pays différent des portefeuilles commerciaux plus équilibrés des principaux partenaires commerciaux de l’Afrique, notamment la France, l’Allemagne ou les États-Unis.

Il faut ajouter que les deux principaux investisseurs russes en Afrique sont les groupes pétroliers Rosneft et Loukoil, dont les méthodes ont été jugées souvent très douteuses en termes d’éthique et de compliance.

La manière aussi pour les entreprises russes, sous le giron du Kremlin, est très agressive et peu soucieuse des règles en la matière.

En réalité, on note un développement agressif des joint-ventures et acquisitions minières, avec notamment en 2018 le groupe minier Alrosa qui a augmenté sans coup férir sa production de 32,8% à 41% en mine de diamants en Angola.

Aussi, faut-il noter une imbrication dangereuse entre le militaire et l’économie. En fait, Wagner constitue une sorte d’avant-garde russe dans les pays d’intervention avant que progressivement les entreprises boostées par le Kremlin n’arrivent. Ainsi, Wagner exploite depuis 2018 l’or du Soudan, à travers la société Meroe Gold, filiale de la société M-Invest. Celle-ci était détenue par Prigogine, qui incarnait le visage de Wagner avant de décéder dans des circonstances troubles.

Au Burkina Faso, autre proxy de Moscou dans la CEDEAO, la société russe Nordgold exploite l’or des mines de Taparko, Bissa et de Yimiougou.

En Centrafrique, la société Bois rouge exploite le bois précieux. D’autres sociétés de la même galaxie sont répertoriées dans le business centrafricain.

La Russie mène une stratégie de prédation économique ainsi que des attaques contre les sociétés occidentales et françaises, par exemple la Mocaf en RCA. Poutine exporte en Afrique une logique belliqueuse avec les démocraties occidentales, dont on note la tragédie en Ukraine. Est-ce dans l’intérêt des pays Africains de le suivre ?

Le Dakarois

Route Koungheul – Kassewo coupée : Les populations isolées par les intempéries

Dans la commune d’Ida Mouride, plus précisément dans la zone de Kassewo, la situation devient critique en raison des fortes pluies qui ont récemment coupé la route reliant Koungheul à Keur Diouldé, Santhie Aladji, et Nianyène. Cette interruption des voies de communication a provoqué une grande inquiétude parmi les habitants, qui se retrouvent désormais isolés du reste du pays.

Les pluies torrentielles des mercredi et jeudi ont engendré des inondations sévères, rendant la route impraticable. Abdou Mbaye, coordonnateur du mouvement Kassewo Xam Sa Bopou, a exprimé son désespoir face à cette situation. « Les véhicules, les charrettes sont bloqués. Des personnes malades, ainsi qu’un corps sans vie devant être enterré à Kassewo, se retrouvent bloqués à hauteur de Koungheul », a-t-il déclaré. Cette situation entraîne une paralysie totale dans la région, affectant gravement les déplacements quotidiens et les activités économiques.
Les habitants de la zone déplorent le fait que la promesse de construction d’un pont entre Keur Diouldé et Campement, faite il y a plus de dix ans, n’ait jamais été concrétisée. Abdou Mbaye a souligné que cette promesse avait été réitérée chaque année par les autorités locales sans jamais se réaliser. « Nous avons épuisé toute forme de patience. La situation est extrêmement grave. La zone est en péril, car elle est complètement coupée du reste du Sénégal à cause des eaux de pluie », a-t-il ajouté.
L’impraticabilité de cet axe routier a des répercussions économiques majeures. Le commerce local est à l’arrêt, et les paysans se retrouvent dans l’incapacité d’accéder à leurs champs. Cette paralysie économique met en péril les moyens de subsistance des habitants, aggravant encore plus la crise.
Face à cette situation alarmante, les habitants ont organisé une conférence de presse au quartier Campement pour exprimer leur frustration et renouveler leur appel aux autorités. Ils réclament avec insistance la construction du pont promis pour améliorer leurs conditions de vie et rétablir la connectivité avec le reste du pays.
Les populations de Kassewo et des environs attendent désormais une réponse rapide de l’État pour résoudre cette crise et mettre en œuvre les infrastructures nécessaires à leur bien-être. Le manque d’infrastructures adéquates continue d’affecter gravement la vie quotidienne et l’économie de cette région, mettant en lumière l’urgence de solutions concrètes et immédiates.


Mariama MASSALY
Correspondante à Kaolack

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°228 – du 20 ET 21/07/2024

🔴 AGENCE AMÉRICAINE DE FINANCEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL (DFC) : ENVIRON 50 MILLIARDS F CFA RÉUNIS POUR L’HÔTEL MARRIOTT DE DAKAR
🔴 CONVENTIONS DANS LES SECTEURS AGRICOLE, SANITAIRE ET SÉCURITAIRE : LE JAPON FAIT UN DON DE PLUS DE 18 MILLIARDS F CFA AU SÉNÉGAL

🔴 BALLA GAYE 2 VS TAPHA TINE : LE CHOC DES TITANS CE DIMANCHE !

L’ARTP annonce des initiatives pour dynamiser l’écosystème des Télécommunications au Sénégal

L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a récemment annoncé une série de mesures visant à dynamiser le secteur des communications électroniques au Sénégal. Ces initiatives, destinées à soutenir les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA), visent à créer un environnement économique plus compétitif et innovant.

Pour favoriser le développement des MVNO et des SVA, l’ARTP a mis en place des offres spécifiques pour la voix, les SMS et les données. Les agrégateurs de SVA bénéficieront également de nouvelles offres de voix, SMS et USSD. Ces mesures sont conçues pour faciliter l’entrée de ces acteurs sur le marché et pour répondre à leurs besoins particuliers.

Les nouveaux tarifs des services pour les MVNO et les SVA ont été inclus dans les catalogues d’interconnexion des opérateurs pour l’année 2024, avec une baisse significative des prix. Cette révision tarifaire vise à rendre les services de télécommunications plus abordables pour les consommateurs.

Mountaga Cissé, formateur en médias numériques, a expliqué l’impact de ces changements. « Cette baisse cible principalement les Opérateurs Mobiles Virtuels (MVNO) et les Agrégateurs de Services à Valeur Ajoutée (SVA). En termes plus simples, vous payerez moins lorsque vous appelez un serveur vocal ou que vous envoyez un SMS vers un numéro court », a-t-il déclaré. Il a ajouté que les coûts pour les plateformes de transfert d’argent seront également réduits, rendant les transactions plus économiques pour les utilisateurs.

Ces initiatives sont le résultat d’une étroite collaboration entre l’ARTP et les opérateurs de télécommunications, avec l’objectif de stimuler l’innovation, la concurrence et l’investissement dans le secteur. Dahirou Thiam, directeur de l’ARTP, a exprimé sa confiance dans l’impact positif de ces mesures. « Nous sommes convaincus que ces mesures contribueront à ouvrir de nouvelles perspectives pour les acteurs émergents, leur permettant d’explorer de nouveaux modèles commerciaux, de proposer des services innovants à des tarifs abordables et de répondre plus efficacement aux besoins changeants des utilisateurs », a-t-il affirmé.

Les nouvelles mesures annoncées par l’ARTP représentent une avancée majeure pour le secteur des télécommunications au Sénégal. En créant des conditions plus favorables pour les MVNO et les SVA, l’ARTP espère dynamiser l’écosystème numérique du pays, promouvoir l’innovation et la concurrence, et offrir aux consommateurs des services de meilleure qualité à des prix plus accessibles.

Affaire Bah Diakhaté contre Me Ousseynou Fall : Jugement imminent devant le tribunal correctionnel

Après deux renvois successifs par le parquet, l’activiste républicain Bah Diakhaté est désormais fixé sur son sort dans l’affaire qui l’oppose à l’avocat Me Ousseynou Fall. L’affaire sera jugée devant le tribunal correctionnel, une décision qui marque un tournant significatif dans ce dossier très médiatisé.

Bah Diakhaté, actuellement incarcéré à la Maison d’arrêt de Rebeuss (MAR), a été réintégré dans cette prison après avoir été extrait pour répondre aux accusations portées contre lui. Ces accusations émanent de Me Ousseynou Fall, qui a déposé plainte pour injures publiques et diffamation. L’activiste avait été initialement présenté à la Sûreté Urbaine (SU) pour être interrogé sur les faits qui lui sont reprochés.

Lors de son interrogatoire devant les policiers, Bah Diakhaté a évoqué la Loi d’amnistie comme ligne de défense. Cette loi, qui permet de pardonner certains délits ou crimes sous des conditions spécifiques, pourrait jouer un rôle crucial dans la stratégie juridique de l’activiste. Cependant, l’efficacité de cet argument sera évaluée par le tribunal correctionnel lors du procès à venir.

L’origine de cette affaire remonte à des propos tenus par Bah Diakhaté qui ont été jugés offensants par Me Ousseynou Fall. Ce dernier a alors décidé de porter plainte, alléguant que les déclarations de Diakhaté constituaient des injures publiques et de la diffamation. Ces accusations, si elles sont avérées, peuvent entraîner des sanctions sévères selon le Code pénal sénégalais.

Le dossier de Bah Diakhaté, après avoir été examiné par le parquet, a été classé pour citation directe, ce qui signifie qu’il sera jugé sans enquête préalable devant le tribunal correctionnel. Cette procédure permet de traiter rapidement les affaires où les faits sont considérés comme suffisamment clairs pour justifier un jugement direct.

Le procès de Bah Diakhaté suscite une attention particulière en raison de son statut d’activiste et de la nature des accusations. Ce cas met en lumière les tensions entre la liberté d’expression et les limites légales posées par les lois sur la diffamation et les injures publiques.

Le jugement à venir pourrait avoir des répercussions importantes sur la manière dont les activistes et les citoyens expriment leurs opinions publiques au Sénégal. De plus, le recours à la Loi d’amnistie comme défense pourrait ouvrir des débats juridiques sur son application et ses limites dans des affaires de diffamation et d’injures publiques.

Alors que l’affaire se dirige vers le tribunal correctionnel, toutes les parties impliquées – Bah Diakhaté, Me Ousseynou Fall, et le grand public – attendent avec impatience l’issue du procès. Ce jugement pourrait non seulement déterminer le sort de Diakhaté, mais aussi avoir des implications plus larges sur la pratique de la liberté d’expression et l’application des lois sur la diffamation au Sénégal.

Le procès, dont la date n’a pas encore été fixée, sera suivi de près, tant par les médias que par les défenseurs des droits de l’homme et les observateurs juridiques. La communauté espère que la justice sera rendue de manière équitable et transparente.

JO Paris-2024 : L’ANPS organise une journée d’échange avec des experts et athlètes

Ce samedi 20 juillet 2024, à partir de 9h, l’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (ANPS) organise un panel à la Maison de la Presse Babacar Touré sur les Jeux Olympiques de Paris 2024. À l’approche de cet événement mondial, l’ANPS renouvelle son engagement à soutenir et encourager les athlètes sénégalais qualifiés pour cette compétition prestigieuse.

Ce thème explorera le parcours des athlètes sénégalais aux Jeux Olympiques depuis 1988, mettant en lumière les moments marquants, les défis surmontés, et les succès obtenus au fil des décennies.

Une analyse du rôle crucial du Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS), des différentes fédérations sportives, et de l’État dans la préparation et le soutien des athlètes. Les discussions porteront sur les politiques mises en place, les financements, et les infrastructures disponibles.

Une discussion approfondie sur les obstacles spécifiques rencontrés par les athlètes sénégalais, notamment en termes de financement, d’infrastructure, et de formation. Des solutions potentielles pour améliorer les conditions des athlètes seront également abordées.

Plusieurs personnalités sportives, dirigeants et athlètes participeront à ce panel, offrant ainsi une variété de perspectives et d’expertises :

Ces spécialistes partageront leurs connaissances sur les meilleures pratiques pour préparer les athlètes aux compétitions internationales.

Ils discuteront des stratégies et des politiques mises en place pour soutenir le sport sénégalais et préparer les athlètes aux défis olympiques.

L’objectif principal de ce panel est de renforcer le soutien aux athlètes sénégalais et de créer un environnement propice à leur succès aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En réunissant divers acteurs du sport sénégalais, l’ANPS espère :

  • Encourager un échange constructif d’idées et de solutions pour surmonter les défis actuels.
  • Inspirer et motiver les athlètes qualifiés à donner le meilleur d’eux-mêmes.
  • Sensibiliser le public et les autorités à l’importance de soutenir le sport au Sénégal.

La journée d’échange organisée par l’ANPS représente une opportunité précieuse pour discuter des enjeux et des opportunités liés aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En rassemblant des experts, des dirigeants, et des athlètes, cet événement vise à galvaniser le soutien pour le sport sénégalais et à assurer que les athlètes du pays sont bien préparés pour briller sur la scène mondiale.

Avec cette initiative, l’ANPS réaffirme son engagement à promouvoir et à développer le sport au Sénégal, en créant des plateformes de discussion et de soutien pour les athlètes, et en mettant en lumière les efforts nécessaires pour leur permettre de réaliser leurs ambitions olympiques.

Exploitation du gaz à Saint-Louis : Les pêcheurs exigent une nouvelle étude d’impact environnemental

L’exploitation du gaz au large de Saint-Louis, qui promet des retombées économiques significatives, suscite également de vives inquiétudes parmi les pêcheurs locaux. Ce jeudi, une cinquantaine de capitaines de pirogues de la pêche en ligne ont manifesté contre les compagnies BP et KOSMOS, accusées d’être responsables de la dégradation écologique et économique de la région.

Les pêcheurs de la langue de Barbarie, fortement dépendants de la richesse des récifs naturels pour leur subsistance, expriment leur profonde inquiétude face aux conséquences de l’exploitation gazière. Mame Moussa Ndiaye, secrétaire général de l’Association des Pêcheurs Artisanaux à la Ligne de Saint-Louis, a déclaré : « La faune et la flore marine, qui faisaient la richesse des récifs naturels au large de Saint-Louis, ont été détruites par ces compagnies gazières. » Il ajoute que la pollution des fonds marins, souvent ignorée par les autorités, aggrave encore la situation.

Les capitaines de pirogues exigent une nouvelle étude d’impact environnemental menée par un cabinet indépendant et neutre. Ils réclament également une compensation financière équitable pour les pêcheurs avant toute exploitation du gaz, ainsi que la mise en place de récifs artificiels pour compenser la perte de biodiversité. Ces mesures sont jugées essentielles pour préserver le secteur de la pêche et les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

Les pêcheurs et les experts locaux estiment que les études d’impact réalisées par BP et KOSMOS sont inadaptées et ne tiennent pas compte des réalités environnementales et économiques de la région. « Nous considérons ce refus de BP et KOSMOS de répondre aux objections des scientifiques et des autorités sur l’étude d’impact environnemental comme une défiance. Le gaz n’est pas encore sorti des fonds marins et déjà nous subissons les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) de cette exploitation », regrette Mame Moussa Ndiaye.

La rentabilité de la pêche à Saint-Louis est déjà en déclin, les zones les plus poissonneuses étant devenues inaccessibles. Les pêcheurs rapportent une diminution notable des captures, aggravée par les activités gazières. « La zone tampon la plus poissonneuse n’est plus accessible, et les conséquences (rareté du poisson, précarité, immigration clandestine, pollution) sont déjà ressenties avant même que le gaz ne soit extrait des fonds marins », a déploré Ndiaye.

Les pêcheurs de Saint-Louis posent des questions essentielles sur leur avenir. Ils s’interrogent sur les impacts futurs des opérations de transport de gaz, notamment les risques de collision avec les tankers méthaniers et les dangers de fuites de gaz dans l’environnement marin. BP et KOSMOS n’ont pas encore fourni de réponses satisfaisantes à ces préoccupations légitimes.

Les pêcheurs interpellent les nouvelles autorités pour qu’elles prennent en compte leurs préoccupations et agissent rapidement pour sauver le secteur de la pêche. La mise en place de mesures de protection environnementale et de compensation économique est jugée cruciale pour garantir la durabilité des ressources marines et la sécurité des pêcheurs.

L’exploitation du gaz à Saint-Louis représente un défi majeur pour la région. Si les retombées économiques sont prometteuses, elles ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement et des moyens de subsistance des pêcheurs locaux. Une nouvelle étude d’impact environnemental indépendante, accompagnée de mesures compensatoires, pourrait permettre de concilier développement économique et préservation des ressources naturelles, garantissant ainsi un avenir durable pour tous les habitants de la langue de Barbarie.

Une panne mondiale des services Microsoft paralyse des entreprises

Vendredi, une panne majeure des services Microsoft a provoqué des perturbations dans le monde entier, affectant de nombreuses entreprises et services. Microsoft a annoncé prendre des « mesures d’atténuation » pour résoudre le problème, mais les conséquences se font déjà lourdement sentir.

Parmi les secteurs les plus touchés, les compagnies aériennes subissent de plein fouet cette interruption. Des aéroports comme ceux de Berlin, Amsterdam-Schipol, ainsi que tous les aéroports espagnols, ont été affectés. Des compagnies aériennes telles que Delta, United, American Airlines, Air France, Ryanair et plusieurs compagnies indiennes ont rapporté des problèmes. À Berlin, les vols ont été suspendus jusqu’à dix heures en raison de l’incident technique.

La Bourse de Londres, ainsi que celle de Milan, ont également été impactées, ne pouvant afficher leurs indices à l’heure habituelle d’ouverture. Les opérations boursières ont commencé avec une vingtaine de minutes de retard, ajoutant à l’inquiétude des investisseurs déjà préoccupés par des incertitudes économiques et politiques.

La télévision australienne ABC a également rencontré des problèmes de télécommunication. De son côté, l’opérateur ferroviaire britannique a averti d’éventuelles annulations de dernière minute et de perturbations sur ses plateformes d’information en temps réel.

Microsoft, dans un message intitulé « Dégradation du service », a reconnu que les utilisateurs peuvent être incapables d’accéder à diverses applications et services Microsoft 365. L’entreprise a déclaré rester mobilisée pour résoudre ce problème en urgence.

En Espagne, le gestionnaire des aéroports Aena a signalé de possibles retards et a indiqué avoir recours à des systèmes manuels pour certaines opérations. Ryanair a conseillé à ses passagers d’arriver à l’aéroport au moins trois heures avant leur départ prévu.

Cette panne démontre la dépendance des entreprises et services publics aux technologies de Microsoft et souligne l’impact majeur que de telles interruptions peuvent avoir à l’échelle mondiale.

UTILISATION DES MÉDIAS « FANTÔMES » : Désinformation, mésinformation ou malinformation ?

Le Dakarois Quotidien a remarqué les agissements d’un médium prétendument existant, sous les noms « Confidentielle Dakar », ConfidentialDakar » ou encore « ConfidentielDakar », repris par un certain site d’information malgré son inexistence vérifiable en ligne. Ceci soulève des préoccupations sur la crédibilité journalistique et nécessite une enquête pour prévenir la propagation de fausses informations qui peut s’avérer désastreuse.

Récemment, Le Dakarois Quotidien a remarqué une tendance troublante dans le paysage médiatique sénégalais : l’émergence d’un prétendu organe de presse sous plusieurs dénominations différentes telles que « Confidentielle Dakar », « ConfidentialDakar », ou encore « ConfidentielDakar ». Ce média, pourtant, demeure inexistant sur la toile. Malgré cela, un site d’information en ligne est tout le temps le premier à citer cette source douteuse, conduisant à une chaîne de diffusion qui touche plusieurs autres médias sans vérification préalable de l’authenticité de la source.

Le Dakarois Quotidien a identifié pas moins de quatre articles attribués à cette mystérieuse « revue » – identification donnée par le site en ligne qui le cite comme source -. Des titres surprenants comme « Liquidité au Sénégal : Dakar suspendu à un décaissement du FMI », « Ousmane Sonko veut éviter que ces entreprises tombent entre les mains des étrangers », « Retrait des bases françaises à Dakar: Ce que les militaires Sénégalais ont conseillé à Ousmane Sonko » et « Pape Alé Niang chez Amadou Ba: Les dessous d’une médiation du DG de la RTS » ont attiré l’attention tandis que la véritable origine de ces informations reste mystérieuse et non vérifiable.

Cette pratique mérite une réflexion poussée. Quelles sont les intentions derrière cette utilisation de médias « fantômes » ? Est-ce de la désinformation, de la malinformation, ou simplement une mésinformation innocente due à une mauvaise vérification des sources ? Ce qui est sûr, en tout état de cause, est que cette situation est d’autant plus préoccupante que ces articles peuvent influencer l’opinion publique et même orienter les décisions politiques et socio-économiques.

La montée en puissance de la cyberguerre de l’information rend ce phénomène encore plus grave. Les acteurs malveillants exploitent la vitesse et l’accessibilité des plateformes numériques pour propager des informations non vérifiées, sapant, dès lors, les fondements de l’information juste, vraie et vérifiable.

Dans un paysage médiatique déjà fragilisé par la prolifération des « fake news », cette affaire met en jeu la crédibilité de la presse et peut avoir des conséquences fâcheuses. Le génocide rwandais déclenché par un cas de désinformation est l’exemple le plus probant. C’est la raison pour laquelle la responsabilité des médias de vérifier rigoureusement leurs sources est plus qu’importante pour maintenir la confiance du public, préserver l’intégrité journalistique et la paix sociale.

Face à cette réalité inquiétante, il est impératif que les autorités compétentes mènent une enquête afin d’identifier les auteurs et leurs modi operandi obscurs.

Plus que jamais, la protection de l’intégrité journalistique et la préservation de la confiance du public doivent être des priorités absolues dans cette ère du numérique où la véracité des faits est de plus en plus difficile à discerner des mensonges délibérés.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°227 – du 19/07/2024

🔴 UTILISATION DE MÉDIAS « FANTÔMES » PAR DES GROUPES DE PRESSE : DÉSINFORMATION, MÉSINFORMATION OU MALINFORMATION ?

🔴 19e AU CLASSEMENT FIFA : LE SÉNÉGAL PERD UNE PLACE

Réformes financières et relance économique : Directives claires de BDF

Lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024, le Président de la République a donné des directives claires au Premier Ministre, soulignant l’importance de renforcer les réformes visant à assainir les finances publiques et à rationaliser le fonctionnement de l’État. L’accent a été mis sur la nécessité d’adopter des mesures pour protéger et relancer l’économie nationale dans une perspective de prospérité durable et de progrès social inclusif.

Le Chef de l’État a insisté sur la nécessité d’intensifier la mise en œuvre des réformes pour assainir les finances publiques. Cette initiative vise à établir une gestion financière plus rigoureuse et transparente, essentielle pour maintenir la stabilité économique et renforcer la confiance des investisseurs. Le Premier Ministre a été chargé de veiller à ce que ces réformes soient appliquées de manière efficace, en mettant en place des mécanismes de contrôle renforcés pour éviter les gaspillages et améliorer la gestion des ressources publiques.

En parallèle, le Président a appelé à une relance endogène de l’économie, soulignant que le développement économique doit reposer sur des initiatives locales et durables. Le Gouvernement est encouragé à promouvoir des politiques favorisant l’innovation, l’entrepreneuriat local, et le soutien aux secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie et les services. Cette approche vise à renforcer l’autonomie économique et à stimuler une croissance inclusive qui bénéficie à l’ensemble de la population.

Une attention particulière a été portée à la réduction des prix des produits et services de consommation courante. Le Président a ordonné au Gouvernement d’accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix pour alléger le fardeau économique sur les ménages. En outre, il est crucial d’assurer une maîtrise efficace des approvisionnements en denrées essentielles et en hydrocarbures pour éviter les pénuries et garantir la stabilité des prix.

Le Président a également insisté sur l’importance de suivre de près l’exploitation des ressources pétrolières et gazières du pays. Il a exhorté le Premier Ministre à travailler en étroite collaboration avec les ministres responsables du Pétrole, des Finances et du Commerce pour garantir l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures.

Cette approche vise à optimiser les revenus générés par ces ressources stratégiques, tout en assurant une gestion transparente et efficace. Le suivi quotidien des opérations est essentiel pour maximiser les bénéfices économiques et garantir que les revenus sont investis de manière productive pour soutenir le développement national.

Les directives émises lors du Conseil des Ministres du 18 Juillet 2024 marquent un engagement clair en faveur d’une gestion plus rigoureuse et d’une relance économique durable. Le Premier Ministre et les ministres concernés sont désormais chargés de mettre en œuvre ces réformes et de veiller à leur application effective, afin de garantir une prospérité durable et un progrès social inclusif pour le pays.

Régulation des Coûts du Loyer : Les orientations du Président Diomaye Faye

Lors du conseil des ministres de ce jeudi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les nouvelles orientations concernant la politique de promotion de l’accès au logement. Il a rappelé que la gestion des loyers et la construction de logements sociaux sont des priorités sociales urgentes.

Mesures Annoncées :

Évaluation des dispositifs de régulation des loyers : Le Président a demandé au Premier Ministre de lancer immédiatement, en collaboration avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, une évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer, en tenant compte des spécificités de chaque zone. Cette initiative vise à garantir des logements abordables pour toutes les couches sociales.

Bilan de la loi de 2016 sur l’habitat social : Le Président a souligné l’urgence de réaliser un bilan exhaustif de l’application de la loi 2016-31 du 08 novembre 2016, portant loi d’orientation sur l’habitat social. Il a insisté sur l’importance de réévaluer la gestion des pôles urbains créés et les projets de construction de logements sociaux déjà exécutés sur le territoire national.

Renforcement des institutions clés : Le Président a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public. Cela passera par l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social, définie par l’État sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux, avec une approche territoriale renforcée.

L’objectif principal de ces mesures est de rendre les logements plus accessibles et abordables pour les citoyens, tout en s’assurant que les politiques mises en place sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque région. Le Président Bassirou Diomaye Faye entend ainsi améliorer les conditions de vie des populations en facilitant l’accès à des logements décents.

Les nouvelles orientations annoncées par le Président de la République en matière de régulation des coûts du loyer et de promotion du logement social témoignent de l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins urgents de la population. La collaboration avec les associations de consommateurs et le renforcement des institutions clés seront déterminants pour la réussite de ces initiatives.

Conseils des Ministres : Outhmane Diagne, Ngounda Mboup, Mame Gor Ngom et 79 autres fonctionnaires nommés

Lors du conseil des ministres du jeudi 18 juillet 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a signé plusieurs décrets de nomination. Parmi les nouveaux promus, on compte le journaliste Mame Gor Ngom, le constitutionnaliste Ngouda Mboup et le militant de Pastef, Outhmane Diagne, qui ont tous été nommés à des postes de responsabilité importants.

Nominations Clés :

Mame Gor Ngom :
Titulaire d’une maîtrise en communication, l’ancien Rédacteur en Chef de « La Tribune » et d' »Africa Check » a été nommé Directeur général du Bureau de l’information et de la communication du gouvernement (Bic-Gouv). Cette nomination a été confirmée par le communiqué officiel du conseil des ministres.

Ngouda Mboup :
L’enseignant-chercheur en Droit constitutionnel Ngouda Mboup a été désigné président du conseil d’administration du Port autonome de Dakar, remplaçant ainsi l’ex-maire des Parcelles Assainies, Moussa Sy. Cette nomination souligne l’importance de renforcer la gouvernance du port, une infrastructure vitale pour l’économie nationale.

Outhmane Diagne :
Militant actif de Pastef, Outhmane Diagne a été nommé président du conseil d’administration du Fonds d’entretien routier autonome (Fera). Ce fonds joue un rôle crucial dans l’entretien des infrastructures routières du pays, et la nomination de Diagne est perçue comme un pas vers une meilleure gestion de ces ressources.

    Impact et Signification :

    En tout, 81 cadres ont été nommés à divers postes de responsabilité au sein du gouvernement et des institutions publiques. Ces nominations reflètent une volonté de renouveler et de dynamiser les équipes dirigeantes pour mieux répondre aux défis actuels du pays.

    Contexte et Perspectives :

    Ces décisions s’inscrivent dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour améliorer la gestion publique et renforcer les institutions. En nommant des professionnels qualifiés et expérimentés, le Président Bassirou Diomaye Faye cherche à insuffler une nouvelle dynamique dans l’administration sénégalaise.

    Conclusion

    Le conseil des ministres du 18 juillet 2024 marque une étape importante dans la réorganisation de plusieurs secteurs clés du gouvernement. Les nouvelles nominations, notamment celles de Mame Gor Ngom, Ngouda Mboup, et Outhmane Diagne, sont attendues pour apporter des contributions significatives à leurs domaines respectifs, contribuant ainsi au développement global du pays.

    Les nominations en conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    PRESIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE 

    1. Monsieur Cheikh Ahmed Bamba DIAGNE, Enseignant chercheur, maître de conférences à l’UCAD, est nommé Secrétaire Permanent du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ), en remplacement de Monsieur Malick SALL ;

    PRIMATURE

    2.         Monsieur Mor FALL, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur général de l’Ecole nationale d’Administration (ENA), en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine DIALLO ;
    3.         Monsieur Mame Gor NGOM, titulaire d’une maîtrise en communication, est nommé Directeur général du Bureau de l’Information et de la Communication du gouvernement (BIC-GOUV) ;
    4.         Monsieur Birom Holo BA, titulaire d’un doctorat en optimisation et sûreté des systèmes, est nommé Chef du Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes.

    MINISTERE DE L’ENERGIE DU PETROLE ET DES MINES

           Monsieur Meissa Diakhaté, agrégé des facultés de droit, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds Spécial de soutien au secteur de l’Energie, en remplacement de Monsieur Cheikhna ANNE.
    5.         Monsieur Pape Moctar SARR, Ingénieur centralien, est nommé Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Monsieur Thierno NDIAYE ;
    6.         Joseph Sambesene DIATTA, Professeur assimilé des universités en physique, est nommé Président du Conseil d’administration de (PETROSEN Holding) en remplacement de Aymérou GNING ;
    7.         Monsieur Cheikh BITEYE, titulaire d’un master en administration des entreprises, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant;
    8.         Monsieur Adama DIAWARA, Professeur d’histoire et de géographie, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale des Energies renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Abdoulaye SY ;
    9.         Monsieur Pape Momar LO, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur général du Réseau gazier du Sénégal SA (RGS SA), en remplacement de Monsieur Joseph Oufame MEDOU;
    10.     Monsieur Cheikh Moulaye Idriss FALL, Ingénieur en génie électrique, est nommé Directeur de l’Electricité, poste vacant ;
    11.     Monsieur El hadj NDIAYE, Titulaire d’un Doctorat en énergies renouvelables, est nommé Directeur du développement des Energies renouvelables, en remplacement de Monsieur Demba GAYE ;
    12.     Madame Oumou Khaïry DIOP, titulaire d’un master en économie, régulation et énergie, est nommée Secrétaire permanent à l’Energie, poste vacant ;
    13.     Monsieur Fidèle Djissibone DIEME, Ingénieur électromécanicien, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), poste vacant ;

    MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DES TRANSPORTS TERRESTRES ET AERIENS

    14.      Monsieur Tahir NDIAYE, Consultant international en transport aérien, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société AIBD Assistance Services (2AS), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE ;
    15.      Monsieur Ndiogou NDIAYE, Inspecteur principal de l’aviation civile, est nommé président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Mamadou Moustapha DIENG ;

    16.      Mor Talla NDIAYE, Ingénieur en génie civil, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence de Gestion des Routes (AGEROUTE), en remplacement de Monsieur Mamadou Mory DIAW ;
    17.      Monsieur Bara SOW, titulaire d’un master en finances, audit et contrôle de gestion, est nommé Directeur général du Fonds pour le Développement des Transports terrestres (FDTT), en remplacement de Monsieur Babacar GAYE ;
    18.      Monsieur Mamadou GOUDIABY, spécialiste des transports, est nommé Président du
    Conseil d’administration de la Société Dakar Dem Dikk (DDD), en remplacement de Monsieur Habibou TIMBO ;
    19.      Monsieur Outhmane DIAGNE, Titulaire d’un Master II en Droit économique, est nommé Président du Conseil d’administration du Fonds d’Entretien routier autonome
    (FERA), en remplacement de Monsieur Pape Songdé DIOP ;

    MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

    20. Monsieur Mady BATHILY, Administrateur civil, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de la Reforestation et de la Grande Muraille verte (ASERGMV), en remplacement de Monsieur Maodo Malick NDAO ;

    MINISTERE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE

    21.     Monsieur Cheikh Mouhamadou MBAYE, Enseignant, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office national de Formation professionnelle (ONFP), poste vacant;
    22.     Monsieur Mouhamadou Makhtar DIA, Enseignant-Professeur, est nommé Président du Conseil d’administration du Centre national de Qualification professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR ;
    23.     Monsieur Malick SY, Cadre administratif à la retraite, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), en remplacement de Monsieur Fossar Banding SOUANE;
    24.     Monsieur Demba DIOUM, Ingénieur en systèmes et réseaux, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), poste vacant ;

    MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE L’ASSAINISSEMENT

    25. Monsieur Ahmad Iyane SOW, Professeur titulaire en médecine, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC), en remplacement de Monsieur Souleymane Barka BA ;

    MINISTERE DES PECHES ET DES INFRASTRUCTURES MARITIMES ET PORTUAIRES

    26.      Monsieur Ismaïla NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur des Pêches maritimes, en remplacement de Monsieur Diène FAYE ;
    27.      Monsieur Ahmadou Tidiane CAMARA, Ingénieur des pêches et de l’aquaculture, est nommé Directeur du Centre national de Formation des Techniciens des pêches et de l’Aquaculture (CNFTPA), en remplacement de Monsieur Samuel Joseph Waly FAYE ;
    28.      Mohamed Ngouda MBOUP, enseignant-chercheur, est nommé Président du Conseil d’administration du Port autonome de Dakar (PAD), en remplacement de Monsieur Moussa SY ;

    MINISTERE DE L’URBANISME, DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

    29.     Monsieur Abdou Khadre FOFANA, titulaire d’une maitrise en géographie et en géomatique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de gestion intégré des déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Talla CISSE ;
    30.     Monsieur Ibrahima DIOP, Analyste financier, est nommé Administrateur du Fonds pour l’Habitat social (FHS), en remplacement de Monsieur Ousmane WADE ;
    31.     Monsieur Assane DIOP, titulaire d’une licence professionnelle en comptabilité publique, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement foncier et Rénovation urbaine (SAFRU) en remplacement de Monsieur Gorgui CISS ;
    32.     Monsieur Serigne Kosso SENE, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général du Cadre de vie et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Aliou Badara LY ;

    MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE

    33.     Monsieur Alioune Ibnou Abou Talib DIOUF, Pharmacien, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Madame Oumy Kalssoum Ndiaye NDAO ;
    34.     Monsieur Mamadou DIOP, Professeur agrégé en anatomie et organogénèse, est nommé Directeur du Centre national d’Oncologie de Diamniadio;
    35.     Monsieur Abdallah WADE, Médecin urgentiste, est nommé Directeur du Service d’Assistance médicale d’Urgence (SAMU en remplacement de Professeur Mamadou Diarra BEYE ;
    36.     Médecin-colonel Bécaye FALL, Professeur agrégé en pharmacie, est nommé Directeur des Laboratoires, en remplacement de Monsieur Amadou Mouctar DIEYE ;
    37.     Monsieur Boucar DIOUF, Médecin, est nommé Directeur général de l’Action sociale (DGAS), en remplacement de Madame Arame Top SENE;
    38.     Monsieur Fallou NIANG, Médecin, est nommé Directeur du Centre hospitalier régional de Kolda, en remplacement de Monsieur Djibril YANSANE ;
    39.     Monsieur Yoro DIAGNE, Docteur en médecine, titulaire d’un master en management des établissements de santé est nommé Directeur de l’hôpital Abdoul Aziz SY DABAKH de Tivaone en remplacement de Madame Bineta Diop BADIANE

    MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE LA SOUVERAINETE ALIMENTAIRE ET DE L’ELEVAGE

    40.      Sémou Pathé DIOUF, Spécialisé en gestion de projets et ingénieur technique en agriculture, est nommé Directeur général de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA), en remplacement de Monsieur Aliou LECOR ;
    41.      Monsieur Alassane BA, Ingénieur agronome, est nommé Directeur général de la Société nationale d’Aménagement et d’Exploitation des Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées du Fleuve Sénégal et de la Falémé (SAED), en remplacement de Monsieur Aboubacry SOW ;
    42.      Monsieur Moustapha GUEYE, titulaire d’un doctorat en production et protection des végétaux, est nommé Directeur général de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Momar Talla SECK ;
    43.      Monsieur Mbaye Sylla KHOUMA, Ingénieur en agronomie tropicale, est nommé Président du Conseil d’administration de l’Institut supérieur de recherches agricoles (ISRA) en remplacement de Monsieur Ngagne SENE ;
    44.      Monsieur Ousmane SYLLA, statisticien, est nommé Directeur de l’Analyse, de la Prévision et des Statistiques agricoles (DAPSA), en remplacement de Monsieur Ibrahima MENDY ;
    45.      Monsieur Bounama DIEYE, Ingénieur hydraulicien, est nommé Directeur du Matériel et de l’Equipement rural en remplacement de Monsieur Oumar SANE ;
    46.      Monsieur El hadj FAYE, Sociologue, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR) en remplacement de Madame Mariama DRAME ;
    47.      Monsieur Mamadou CISSOKHO, Expert en Agriculture, est nommé Président du
    Conseil d’administration de l’Agence nationale de Conseil agricole et rural (ANCAR), en remplacement de Mamadou Camara ;
    48.      Monsieur Taha SOW, Administrateur de sociétés, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS), en remplacement de Monsieur Youssou DIALLO ;
    49.      Monsieur Cheikh Ahmadou Bamba NGOM, Agro-économiste, est nommé Coordonnateur national du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Djimo SOUARE ;
    50.      Monsieur Abdou Mbacké SAMB, Enseignant, est nommé Président du Conseil de surveillance du Programme des Domaines agricoles communautaires (PRODAC), en remplacement de Monsieur Cheikh Ahmed Tidiane DIENG ;
    51.      Monsieur Modou Guèye SECK, économiste, gestionnaire des projets, est nommé Directeur du Financement et du Partenariat avec les Organisations, en remplacement de Monsieur Serge MALOU ;
    52.      Alfred Kouly SENE, Spécialiste en science des sols, est nommé Directeur général de l’Institut national de Pédologie (INP), en remplacement de Monsieur Mamadou SOW ;

    MINISTERE DE LA MICROFINANCE ET DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

    53.     Madame Mariama DIENG, Sociologue, est nommée Directeur de la Promotion de
    l’Economie sociale et solidaire, poste vacant ;
    54.     Monsieur Seydina Oumar NDIAYE, Economiste, est nommé Directeur des Stratégies et de la Prospective, en remplacement de Monsieur Mohamet DIOP ;
    55.     Monsieur Demba THIAM, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil d’orientation du Fonds national de la Microfinance, en remplacement de Ismaïla DEMBELE ;

    MINISTERE DU TOURISME ET DE L’ARTISANAT

    56.     Madame Soda DIARRA, Spécialiste en marketing et management touristique, est nommée Directeur de la Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mohamadou Manel FALL ;
    57.     Madame Marie Ndéye Gnilane DIOUF, Economiste est nommée Directeur de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba SARR ;
    58.     Monsieur Hady TOURE, Spécialiste en comptabilité et finances, est nommé Directeur de l’Encadrement et de la Transformation des Entreprises informelles, en remplacement de Monsieur Mamadou DJITE ;
    59.     Madame Sophie Nzinga SY, spécialiste en design, est nommée Directeur général de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), en remplacement de Monsieur Papa Hamady NDAO ;
    60.     Monsieur Birame SARR, spécialiste en tourisme, est nommé Directeur de l’Ecole nationale de Formation hôtelière et touristique, en remplacement de Monsieur Moussa THIOR ;
    61.     Monsieur Sissao DIANE, Professeur de l’enseignement moyen secondaire, est nommé Président du Conseil de surveillance de l’Agence pour la Promotion et le Développement de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mamadou CISSOKHO ;
    62.     Monsieur Elhadji Malick MBAYE, Expert en tourisme, est nommé Secrétaire général de l’Agence sénégalaise de Promotion touristique, en remplacement de Monsieur Mamadou DIALLO ;
    63.     Monsieur Ibrahima TALL, Economiste statisticien, est nommé Coordonnateur du Projet Mobilier national, en remplacement de Monsieur Saloum NDIAYE ;

    MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DU COMMERCE

    64. Monsieur Mamadou COULIBALY, titulaire d’un master en ingénierie financière, est nommé Directeur général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt national et
    de la gare des gros Porteurs (SEMIG), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG;

    MINISTERE DE LA JUSTICE

    65. Monsieur Alassane GUEYE, titulaire d’un doctorat en finance et économie, est nommé Directeur de la Bonne Gouvernance, en remplacement de Monsieur Arona SARR.

    MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

    66.     Monsieur Alioune SENE, Ingénieur en génie civil, est nommé Directeur de la Maintenance des Constructions et des Equipements de l’Enseignement supérieur en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba FALL ;
    67.     Monsieur Aliou SENE, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur du Centre régional des Œuvres universitaires sociales de l’Université Alioune Diop de Bambey en remplacement de Monsieur Moustapha GUEYE.
    68.     Monsieur Jean Amédé DIATTA, Diplôme d’études approfondies en sociologie, est nommé Directeur des Bourses, en remplacement de Monsieur Khalifa GAYE ;

    MINISTERE DES FINANCES ET DU BUDGET

    69. Monsieur François NDIAYE, inspecteur du cadastre, est nommé Directeur du Cadastre, en remplacement de Monsieur Ibrahima AW ;

    MINISTERE DE L’INTERIEUR ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

    70.     Monsieur Birame SENE, Magistrat, précédemment directeur de la formation et de la communication à la direction générale des élections, est nommé Directeur général des Elections (DGE) en remplacement de Monsieur Thiendella FALL. 
    71.     Monsieur Ousmane NGOM, spécialiste en passation des marchés publics, finances et gestion publiques, matricule de solde n° 624 961/D, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Économie du Plan et de la Coopération, en remplacement de Monsieur Malick SARR appelé à d’autres fonctions.


    72.     Monsieur Laïty MBENGUE, titulaire d’un master en Comptabilité et gestion financière, matricule de solde n° 625 060/O, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.


    73.     Madame Ndéye Yacine GUEYE, Docteur en Economie de l’Education, matricule de solde n° 677 090/O, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale.

    74.     Monsieur Louis Benoit MBAYE, Professeur de l’Enseignement moyen, matricule de solde n° 666 139/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, en remplacement de Madame Mame Khady Sidy Aly BADJI appelée à d’autres fonctions.

    75.     Monsieur Mamadou Moustapha DIALLO, Spécialiste en gestion de projets et en Finances publiques, matricule de solde n° 634 436/Z, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Mandiaye DIOP appelé à d’autres fonctions.

    76.     Madame Fatou DIOUF, Professeur de l’Enseignement secondaire, matricule de solde n° 661 673/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Education nationale.

    77.     Monsieur Ibrahima NGOM, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 611 781/F, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    78.     Monsieur Doudou SANKHARE, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 100/D, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    79.     Monsieur Omar Ben Khatap DANFAKHA, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 600 620/B, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.

    80.     Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception, Spécialiste en Science de la Vie, de la Santé et de l’Environnement, matricule de solde n° 515 420/G, précédemment Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.

    81.     Monsieur Malick THIAM, Juriste, matricule de solde n° 715191/R, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire.

    Communiqué du conseil des ministres du Jeudi 18 Juillet 2024

    Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce jeudi 18 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a renouvelé ses meilleurs vœux à la Oummah islamique et particulièrement à la communauté musulmane du Sénégal à l’occasion de la fête de Tamkharite (Achoura).  
     
    Le Chef de l’Etat a adressé ses vives félicitations et réitéré sa confiance au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres et Secrétaires d’Etat pour le travail exceptionnel accompli, depuis leur installation, dans la prise en charge des urgences économiques et sociales et la mise en œuvre du PROJET de transformation systémique du Sénégal. Il a rappelé au Gouvernement sa détermination constante à ne ménager aucun effort pour la réalisation, avec le soutien du peuple, d’un Sénégal souverain, juste et prospère.                     
     
    Le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’intensifier la mise en œuvre des réformes indispensables pour l’assainissement des finances publiques et la rationalisation du fonctionnement de l’Etat. Il a, sous ce rapport, appelé à la protection et à la relance endogène de l’économie nationale dans une perspective de prospérité et de progrès social durables. A cet égard, il a invité le Gouvernement à accentuer le suivi de l’application effective des mesures de baisse des prix des produits et services de consommation courante mais également d’assurer une bonne maitrise des approvisionnements du pays en denrées essentielles et en hydrocarbures. 
     
    Le Chef de l’Etat a exhorté le Premier Ministre à veiller avec les Ministres impliqués, notamment ceux en charge du Pétrole, des Finances et du Commerce, au suivi quotidien de l’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières à travers l’opérationnalisation des meilleurs mécanismes de contrôle et de commercialisation des productions dans les champs d’hydrocarbures concernés.  
     
              Le Président de la République a indiqué que le second semestre de 2024 doit consolider la phase cruciale, de rectification, d’ajustement, de réforme hardie des politiques publiques et de reddition des comptes. L’objectif est de créer dans tous les secteurs de la vie économique, sociale, environnementale et culturelle, les conditions véritables pour bâtir durablement une souveraineté assumée dans le sillage d’une démocratie exemplaire et d’un Etat de droit de référence. Il a, dès lors, exhorté le Gouvernement d’être davantage à l’écoute des populations, d’anticiper et de travailler dans la solidarité, avec la mise en œuvre d’une stratégie de communication coordonnée, cohérente, persuasive et offensive. C’est dans cet esprit qu’il a demandé au Premier Ministre de prendre toutes les dispositions en vue de la présentation prochaine devant l’Assemblée nationale de la Déclaration de Politique générale du Gouvernement déjà disponible.
     
    Evoquant la nouvelle politique de promotion de l’accès au logement, le Chef de l’Etat a rappelé que la gestion de la problématique des loyers et la construction de logements sociaux demeurent des urgences sociales. Il a demandé au Premier Ministre d’engager, sans délais, avec les Ministres concernés et les associations de consommateurs, l’évaluation des dispositifs de régulation des coûts du loyer selon les spécificités de chaque zone. 
     
    Le Président de la République a souligné l’urgence de faire le bilan exhaustif de l’état d’application de la loi de 2016-31 du 08 novembre 2016 portant loi d’orientation sur l’habitat social, de la gestion des pôles urbains créés, ainsi que des projets de construction de logements sociaux exécutés sur le territoire national. Dans cette perspective, il a indiqué au Ministre de l’Urbanisme et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité de renforcer la SICAP SA et la SN HLM dans leurs missions d’intérêt public à travers l’établissement d’une nouvelle doctrine pragmatique de promotion du logement social définie par l’Etat sur la base d’un Contrat d’Objectifs et de Moyens ambitieux avec une approche territoriale renforcée. 
     
    A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de proposer un Programme rénové de développement des logements sociaux aux normes intégrant des mesures fiscales, foncières et financières incitatives et durables pour faciliter l’accès au logement et à la propriété foncière et immobilière. Cette réorientation majeure de la politique du logement doit favoriser la construction de logements décents et adaptés avec la mise à disposition transparente, à partir de cahiers des charges rigoureusement ficelés, du foncier aménagé et la montée en puissance des activités de la Société d’Aménagement foncier et de Rénovation urbaine (SAFRU).
     
    Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé aux Ministres en charge des Domaines, de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de l’Urbanisme, et au Secrétaire d’Etat à l’Urbanisme et au Logement, la nécessité d’engager des concertations avec les maires et les chefs de villages en vue d’accélérer la réalisation du cadastre universel, de maitriser l’émergence de nouveaux pôles urbains et de définir des règles consensuelles en matière de restructuration des communes et de rénovation urbaine.  
     
    Le Chef de l’Etat a également indiqué la nécessité de promouvoir et de soutenir les coopératives d’habitat afin de développer la construction de nouveaux logements avec notamment la mise à contribution des bailleurs publics et des fonds dédiés à l’habitat social et une meilleure implication de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) et d’autres établissements financiers dans le secteur du logement. 
     
             Le Président de la République a invité le Premier Ministre à prendre toutes les mesures adéquates à l’effet de simplifier davantage le processus d’obtention du permis de construire pour accélérer la relance des constructions de logements mais aussi optimiser les impacts positifs du secteur stratégique du BTP sur l’environnement des affaires et l’emploi des jeunes. Il a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir avec l’ensemble des acteurs impliqués un Conseil interministériel sur le logement afin d’assurer une mise en œuvre optimale de la nouvelle politique de régulation des loyers et de promotion du logement social.
     
    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a mis en exergue la nécessité d’une réflexion consensuelle sur l’architecture de nos Villes et Communes. A cet effet, il a rappelé l’attention particulière qu’il accorde au respect des règles d’urbanisme, d’architecture et de contrôle des constructions. Il a, enfin, demandé au Ministre des Collectivités territoriales, de l’Urbanisme et de l’Aménagement des Territoires d’engager, dans les meilleurs délais, une réflexion avec l’Ordre des architectes et les autres acteurs impliqués pour la mise en œuvre d’un cadre consensuel d’harmonisation, à terme, de l’architecture de nos Villes et Communes.
     
             À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé les vives félicitations du Gouvernement au Président de la République pour sa démarche pédagogique d’explicitation du PROJET lors de l’entrevue, hautement appréciée par le peuple, qu’il a accordée à la presse sénégalaise, le samedi 13 juillet 2024, à l’occasion de ses premiers 100 jours à la tête du pays.
     
            Abordant la problématique de l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes Universités sénégalaises, le Premier Ministre a jugé indispensable de veiller à la mise en adéquation des décisions d’orientation avec les profils et choix des bacheliers ainsi qu’au renforcement des infrastructures et des campus sociaux dans les régions afin de décongestionner l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il a également soulevé l’exigence de disposer d’une méthodologie à même de garantir la transparence absolue de l’allocation des bourses d’études et des locaux d’hébergement des étudiants dans les campus sociaux.
     
            Évoquant le suivi des directives présidentielles sur la période avril-juin 2024, le Premier Ministre a fait part de la prise en charge satisfaisante, par les départements ministériels, des diligences portant sur l’état des lieux des programmes, projets et capital humain. Ce qui a facilité le démarrage rapide des audits. Il a également relevé, avec satisfaction, les efforts déployés par les départements ministériels pour la résolution de problématiques urgentes dans divers secteurs. Il a engagé les Ministres à s’assurer de la bonne préparation des projets de textes portant notamment sur les lanceurs d’alerte et l’accès à certaines hautes fonctions dans les secteurs publics et parapublics. Il a aussi demandé la finalisation du dossier relatif aux victimes des événements de janvier 2021 à février 2024 et du site internet dédié au recueil des profils de compétences des Sénégalais et des idées de projets. 
     
             Par ailleurs, le Premier Ministre a fait part au Conseil de la réception du pré-rapport ayant sanctionné les travaux de la Commission chargée de passer en revue les occupations du Domaine public maritime de la Région de Dakar, en vue de restituer aux citoyens les rivages protégés de la mer et de préserver ses fonctions écologiques. Le Rapport final sera soumis à la très haute appréciation du Président de la République.
     
             Enfin, le Premier Ministre a évoqué l’organisation du concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration (ENA) au titre de l’année 2024. Il a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, aux Ministres concernés et l’administration de l’ENA à engager des concertations en vue de l’augmentation des effectifs à recruter et de formuler des propositions de modernisation de l’ENA. L’objectif est de renforcer les ressources humaines de l’administration pour la prise en charge satisfaisante des réformes nécessaires à la transformation systémique du Sénégal.
     
         AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 
     
    •       Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur la problématique liée aux processus d’exploitation et de maintenance du TER dans une perspective de renégociation des contrats ; 
     
    •       Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait une communication sur le processus de classement du Lac Rose en réserve naturelle urbaine ;
     
    •       Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur la situation du Programme national de Bourses de Sécurité familiale et du Registre national unique.  
     
    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, 
    Le Conseil a examiné et adopté :
     
    •       Le Projet de décret portant interdiction des activités minières et d’octroi de permis d’exploitation dans la zone du fleuve Falémé ;
     
    •       Le Projet de décret fixant les conditions d’élaboration et de mise à jour du Plan intégré à moindre coût dans le secteur de l’électricité.

    Appel au Président Diomaye Faye : Les victimes du litige foncier à Mbour-4 demandent la levée de la suspension

    Des milliers d’occupants du site de Mbour-4, victimes d’un litige foncier persistant, appellent à l’intervention du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour lever les mesures de suspension provisoire qui bloquent leurs projets de construction. Cette levée est essentielle pour que ces résidents puissent obtenir les documents nécessaires attestant de leur propriété sur les parcelles destinées à l’habitation. Bien que les nouvelles autorités aient pris certaines mesures, les occupants soulignent l’urgence de résoudre leur situation pour éviter des conséquences socio-économiques graves.

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    La crise foncière à Mbour-4 trouve ses racines dans une série de décisions administratives et de conflits d’intérêts. Une note de service, suspendant les constructions sur plusieurs sites, y compris Mbour-4, avait été signée le 29 avril 2024. Cette décision visait principalement à régulariser et à redistribuer les terres de manière équitable. Cependant, elle a eu pour effet de paralyser les projets de construction de nombreux résidents.

    Aliou Badji, chargé de communication du collectif des victimes, rappelle que le 28 juin 2024, le bureau exécutif du collectif a participé à un comité ad hoc national pour l’établissement des documents administratifs en instance. Cette réunion visait à trouver des solutions pour accélérer le processus de régularisation, mais les résultats tardent à se concrétiser.

    Pape Cissé, président du collectif, explique que les occupants de Mbour-4 possédaient des parcelles sur un site de 135 hectares dans le cadre de la régularisation foncière. Ceux destinés à être relogés sur le site d’extension de 196 hectares vivent une situation particulièrement difficile. Depuis la suspension, ils sont plongés dans le désespoir, ne pouvant ni construire ni obtenir des titres de propriété. Certains habitants, qui avaient déjà commencé leurs travaux de construction, ont dû tout arrêter, subissant ainsi des pertes financières considérables.

    Le site de Mbour-4 comprend 3 643 lots, dont 2 025 ont été régularisés. Cependant, de nombreuses personnes attendent encore les documents de propriété. Ces résidents se retrouvent dans une impasse, incapables de faire valoir leurs droits sur leurs terres et de continuer leurs projets de vie.

    Face à cette situation, le collectif des victimes appelle à une intervention rapide et décisive du Président Diomaye Faye. Ils demandent la levée immédiate des mesures de suspension provisoire pour permettre la reprise des constructions et la délivrance des titres de propriété. Le collectif plaide également pour le dédommagement des personnes qui ont perdu leur maison et subi des dommages financiers à cause de cette suspension.

    Le président du collectif, Pape Cissé, insiste sur l’importance de cette action pour éviter une détérioration sociale et économique de la région. Il rappelle que les familles affectées par ce litige sont nombreuses et que leurs conditions de vie se dégradent chaque jour. « Les occupants de Mbour-4 avaient des parcelles sur un site de 135 hectares dans le cadre de la régularisation », dit-il. « Ceux devant être recasés au site d’extension de 196 hectares sont dans une situation de désespoir depuis que cette mesure a été prise. »

    La suspension des constructions à Mbour-4 a des répercussions économiques significatives. L’arrêt des travaux de construction impacte non seulement les propriétaires des parcelles, mais aussi les travailleurs du bâtiment et les commerces locaux. En outre, la situation crée un climat d’incertitude qui freine les investissements et le développement de la région.

    Le collectif souligne également que la suspension affecte la cohésion sociale. Les familles déplacées ou incapables de terminer leurs maisons se retrouvent dans des conditions précaires, souvent obligées de vivre chez des proches ou dans des logements temporaires inadéquats. Cette situation entraîne des tensions et des conflits au sein des communautés.

    Pour les victimes du litige foncier à Mbour-4, il est impératif que le Président Diomaye Faye prenne des mesures immédiates pour lever la suspension. La régularisation des terres et la délivrance des titres de propriété sont cruciales pour restaurer la confiance des résidents et relancer l’économie locale. Le collectif espère que leur appel sera entendu et que des actions concrètes seront mises en place rapidement pour résoudre cette crise.

    En conclusion, la situation à Mbour-4 nécessite une attention urgente et une intervention décisive des autorités pour garantir les droits des résidents et soutenir le développement durable de la région. Le collectif des victimes, en collaboration avec les nouvelles autorités, est prêt à travailler ensemble pour trouver des solutions durables et équitables pour tous.

    Aser : l’intelligence d’une nomination

    C’est un joli coup d’œil audacieux , presque un  clin à toute la jeunesse du Sénégal qui constitue presque 65% de notre population de 18 millions d’habitants… La nomination d’un ingénieur de moins de 30 ans à l’ASER, dix ans de moins que la moyenne d’âge,  est une vraie gageure.

    Notre population est très jeune et le nouveau DG de l’Aser à 30 ans est  déjà  senior selon l’actuelle pyramide des âges.  Avec notre classe politique  fossilisée,  le nouveau  DG de l’Aser  peut être considéré  jeune, ce qui est loin d’être le  cas,  le Président L Sedar Senghor n’avait ‘il pas en son temps surpris son monde en nommant au poste de gouverneur de la région de Kaolack un administrateur civil avec  presque le même âge que l’actuel de l’ASER.  

    En piochant dans notre très vaste diaspora, le Président de la République et son chef de gouvernement ont trouvé  une rare pépite au parcours hybride : ingénieur avec une immersion professionnelle et surtout des projets de recherche futuristes dans l’énergie et la mobilité.

    Au-delà de l’agence chargée de l’électrification, les autorités anticipent avec cette nomination  la transition énergétique et la mobilité électrique en plein essor. Il est très loin donc du surdiplômé classique – bardé de diplômes-   souvent âgé sans l’empreinte et la qualification professionnelle précises.   

    Dans son parcours déjà si riche l’étape d’ingénieur d’application  reste le graal ,  Il collabore comme praticien et chercheur  avec  le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique), EDF (Électricité de France), la DGA (Direction Générale de l’Armement), et Orano – acteur nucléaire-  c’est  l’ étape ou  il est initie’ au  3D, au big data et l’informatique quantique en prélude l’intelligence artificielle.

     Il trouve ainsi sa place au cœur du système énergétique français – le 1er en Europe  avec son parc nucléaire –   en pleine recomposition avec l’accélération de la transition énergétique. Il est exposé aux nouveaux métiers et process que nos formations classiques – ici en Afrique – n’ont pas suffisamment pris en compte, la mise en place des réseaux convergents et intelligents est encore balbutiante faute de production électrique suffisante et d’investissement sur les réseaux.

    Heureusement sur le continent  notre pays caracole en tête avec plus de 70% pour la pénétration rurale de l’électricité, et 95% pour les zones urbaines ce qui accélère le  dépérissement progressif de l’Aser au profit de concession d’électrification  rurale plus opérante et des ERILS,  dans cet objectif son parcours transversal et hybride pourra aider l’agence à opérer sa mue. Le gaz dont notre pays est si riche va lubrifier  cette mutation dans le secteur de l’électricité qui sera reconfiguré en segments métiers autour de la production ; du transport et de la vente- distribution.

    Il est presque établi que même un appel à candidature n’aurait abouti à un choix aussi judicieux pour  l’Aser tant le parcours du natif de la petite est si brillant, presque taillé sur mesure face aux challenges auxquels fait face l’agence  c’est d’ailleurs  toute l’intelligence de cette nomination.    

    Aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années.

    Moustapha DIAKHATE
    Expert en Infrastructure et  Politique Energie

    Inondations à Touba : La deuxième pluie de la saison dévaste plusieurs quartiers

    Touba et Mbacké sont confrontées à une situation critique après une pluie qui s’est abattue depuis la nuit dernière, causant de terribles inondations dans plusieurs quartiers de la région. Après une courte accalmie ce matin entre 7 heures et 14 heures, les pluies ont repris de plus belle, exacerbant une situation déjà précaire.

    Les quartiers les plus touchés incluent Darou Khoudoss, Ndamatou, Darou Miname, Sourah, et Guédé. À proximité de la grande mosquée de Touba, le quartier de Touba-Mosquée est également gravement affecté. L’eau a envahi plusieurs maisons, rendant la situation insoutenable pour les résidents.

    Parmi les maisons touchées, on note celle de Serigne Mame Mor Mbacké Ibn Serigne Mourtadha, située à quelques pas de l’un des mausolées de la grande mosquée. Les images montrent les dégâts considérables causés par l’inondation, avec des maisons partiellement submergées.

    Les premières estimations indiquent que plus de 300 concessions devront probablement être abandonnées dans les heures à venir en raison de l’ampleur des inondations. Les habitants se préparent à quitter leurs maisons pour chercher refuge ailleurs, face à une situation qui ne semble pas s’améliorer.

    Les autorités locales et les services de secours sont mobilisés pour évaluer les dommages et organiser les évacuations nécessaires. Les habitants de Touba et Mbacké attendent avec anxiété de voir comment la situation évoluera, espérant une intervention rapide pour limiter les dégâts et assurer leur sécurité.

    La communauté est appelée à faire preuve de solidarité et à soutenir ceux qui sont touchés par cette catastrophe. Les autorités locales et les organisations humanitaires travaillent ensemble pour apporter une aide immédiate aux familles affectées.

    Ces inondations rappellent l’importance d’une infrastructure adéquate pour la gestion des eaux pluviales dans les zones à risque. La situation à Touba et Mbacké nécessite une attention urgente et des mesures à long terme pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir. Affaire à suivre…

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