Le village de Maranda, situé dans la commune de Oudoucar, département de Sédhiou, est en deuil suite à la disparition soudaine d’un ressortissant français. Ce dernier, un ami de la famille Konta, était venu passer des vacances paisibles dans la région. Son décès inattendu survenu jeudi dernier a plongé la communauté dans une grande stupeur.
Le défunt, dont l’identité n’a pas encore été révélée, a été retrouvé sans vie dans des circonstances mystérieuses. La cause exacte de son décès reste inconnue, alimentant l’inquiétude et les spéculations parmi les habitants et la famille hôte. Le corps a été transféré à la morgue du centre hospitalier régional Amadou Tidiane Ba de Sédhiou pour des examens post – mortem.
Les autorités locales n’ont pas tardé à réagir en ouvrant une enquête pour déterminer les circonstances entourant cette mort subite. La gendarmerie a été mobilisée pour mener les investigations nécessaires, interrogeant les témoins et recueillant des preuves sur les lieux.
La famille Konta, profondément touchée par cet événement tragique, exprime son désarroi et sa tristesse. Ils insistent sur l’importance de découvrir la vérité sur ce qui s’est passé. Les habitants de Maranda, choqués par cette nouvelle, espèrent que l’enquête apportera des réponses rapidement.
En attendant les résultats de l’autopsie et les conclusions des investigations policières, Maranda est plongée dans une atmosphère de recueillement. Les autorités françaises ont été informées et des représentants consulaires devraient se rendre sur place pour suivre de près l’évolution de la situation.
Le décès de ce touriste français met en lumière l’importance de la sécurité et de la vigilance, même dans les environnements les plus tranquilles. La communauté, en deuil, attend impatiemment les résultats des enquêtes pour rendre hommage au défunt de manière appropriée et dans la dignité.
La tragédie qui frappe Maranda rappelle que même les séjours les plus paisibles peuvent être bouleversés par des événements inattendus, soulignant ainsi la fragilité de la vie et la nécessité de réponses claires face aux circonstances inexplicables.
À l’approche de la fête de Tabaski 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exercé son pouvoir de grâce en libérant 376 détenus. Cette mesure, officialisée par le décret N° 2024-1184 signé le 14 juin 2024, reflète une tradition annuelle visant à réunir des familles pour cette célébration importante.
Le décret, s’appuyant sur les articles 43 et 47 de la Constitution, stipule dans son article premier que les peines privatives de liberté des détenus mentionnés sont entièrement remises. Cette décision marque un geste de clémence et de réconciliation, soulignant l’importance de la Tabaski comme moment de rassemblement familial et de renouveau.
Voici la répartition des détenus graciés par établissement pénitentiaire :
Maison d’arrêt de Reubeuss : 10 détenus
Camp Liberté 6 : 56 détenus
Maison d’arrêt pour femmes de Liberté 6 : 2 détenues
Maison d’arrêt et de correction de Rufisque : 5 détenus
Maison d’arrêt et de correction du Cap Manuel : 43 détenus
Maison d’arrêt et de correction de Hann : 20 détenus
Maison d’arrêt et de correction du Pavillon Spécial : 5 détenus
Maison de Correction de Sébikotane : 85 détenus
Maison d’arrêt de Thiès : 47 détenus
Maison d’arrêt de Mbour : 75 détenus
Maison d’arrêt et de correction de Tivaouane : 30 détenus
Ce geste humanitaire du président Bassirou Diomaye Faye vise à offrir une nouvelle chance à ces individus en leur permettant de passer la Tabaski avec leurs proches. La grâce présidentielle est un moment fort, empreint de symbolisme, qui rappelle l’esprit de pardon et de solidarité de cette fête religieuse.
Les familles des détenus graciés accueillent cette nouvelle avec joie et soulagement, espérant que cette opportunité permettra une réintégration réussie et pacifique des bénéficiaires dans la société. La Tabaski 2024 sera donc marquée non seulement par les traditions festives et religieuses, mais aussi par ces retrouvailles rendues possibles grâce à l’acte de clémence du chef de l’État.
Le Sénégal vient de lever 450 milliards FCFA sur 7 ans au taux de 7,75%. Il a fallu deux jours pour cela. Or, notre pays avait emprunté 508 milliards FCFA à 5,375% sur 16 ans en un seul jour en 2021 sur ce même marché des Eurobonds.
Emprunter au même endroit moins d’argent à un taux plus élevé et un délai de paiement plus court est une contre-performance financière. Dans la haute finance, tout est dans le taux d’intérêt et le délai de paiement.
Si vous êtes obligé d’emprunter au taux le plus élevé avec le délai le plus court, cela veut dire que votre duo magique ne fonctionne pas. Ce duo magique? Performance et confiance.
Pour ce qui est de la performance, les marchés financiers se fondent sur leurs propres critères : notation souveraine, PIB, taux de croissance projetés, endettement/PIB, capacités de remboursement, environnement des affaires, réputation ou autres. Tout cela inspire ou pas confiance aux marchés financiers dont les taux et délais dépendent essentiellement de ces performances attestées par des agrégats indiscutables. La capacité à négocier est non négligeable.
Les marchés financiers ne font de cadeau à personne et font payer le prix fort à ceux qui ne présentent pas un duo magique reluisant.
En 2012, la dette du Sénégal s’élevait à 3.000 milliards FCFA environ, alors qu’elle est de 13.000 milliards FCFA en 2024. Ainsi, le Sénégal a emprunté environ 10.000 milliards FCFA sous l’ère Macky Sall, ce qui est 833 milliards par an.
Or, hormis les 450 milliards issus des Eurobonds, le Sénégal avait déjà contracté 324 milliards FCFA au mois d’avril; il y a une nouvelle enveloppe étalée de 1.150 milliards que le FMI devrait débloquer à partir de juillet 2024, ce qui fera 1.924 milliards en trois mois ou 641 milliards par mois en moyenne. Macky Sall empruntait 833 milliards par an ou 69 milliards par mois. A cette cadence, les 10.000 milliards de Macky Sall sous 12 ans seront égalés en…15 mois. Cette frénésie d’endettement n’est guère soutenable et est contraire à toute velléité de souveraineté économique.
Nous avons déjà atteint 80% de ratio par rapport à notre PIB dépassant le seuil de 70% fixé par les critères de convergence de l’UEMOA. L’endettement a, théoriquement et pratiquement, atteint ses ultimes limites.
La roue économique doit être accélérée par l’animation, l’incitation et la stimulation endogènes tous azimuts pour faire revenir le duo magique : performance et confiance.
Un incendie ravageur a éclaté tôt ce samedi au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Diouloulou, causant des dégâts considérables. Le feu a entièrement consumé tous les documents administratifs de l’établissement, y compris les livrets des élèves et les dossiers du personnel et de l’administration, a déclaré le Principal, Omar Badji.
Dans une déclaration, le Principal Badji suspecte un “acte volontaire” comme origine de cet incendie. Il explique que, chaque soir, des élèves de terminale se réunissent au CEM pour réviser. « Certains de ces élèves étaient en révision jusqu’à 04 heures du matin, dans la nuit précédant l’incendie », précise-t-il. Selon Omar Badji, c’est après le départ de ces étudiants que le feu s’est déclaré.
Immédiatement après le sinistre, le Principal Badji a alerté les autorités administratives compétentes, notamment l’Inspection de l’Éducation et de la Formation de Bignona 2, ainsi que la Gendarmerie. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues sur les lieux pour procéder aux constatations nécessaires.
La gendarmerie a effectué un constat détaillé de l’incendie et recommandé l’ouverture d’une enquête approfondie pour déterminer les causes exactes de cet incident. Les autorités cherchent à établir si l’incendie est effectivement le fruit d’un acte criminel ou s’il y a eu une négligence ou une défaillance technique.
Outre la perte des documents administratifs essentiels, cet incendie compromet le fonctionnement normal du CEM de Diouloulou. Les élèves et le personnel de l’établissement se retrouvent dans une situation difficile, nécessitant une reconstitution rapide des documents détruits pour poursuivre le travail éducatif sans heurts.
Les parents d’élèves et la communauté éducative de Diouloulou sont sous le choc. Des appels à la solidarité et à l’assistance ont déjà été lancés pour aider à la reconstruction de ce qui a été détruit. Les autorités locales et les partenaires de l’éducation sont attendus pour apporter leur soutien en vue de rétablir les conditions normales d’études et de travail au CEM.
Cet incident dramatique au CEM de Diouloulou souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité dans les établissements scolaires. L’enquête en cours devrait permettre de clarifier les circonstances de l’incendie et d’éventuellement identifier les responsables. En attendant, la communauté scolaire et les autorités locales se mobilisent pour assurer la continuité de l’enseignement et la reprise rapide des activités pédagogiques.
Le Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (CN-ITIE) a récemment félicité l’État du Sénégal ainsi que Woodside Energy, l’opérateur principal du projet, pour la production du premier baril de pétrole provenant du champ de Sangomar. Tout en célébrant cette étape significative, le CN-ITIE insiste sur la nécessité de renforcer la répartition et l’encadrement des recettes issues de l’exploitation pétrolière et gazière.
Situé à 90 kilomètres au sud de Dakar, le projet Sangomar est un partenariat entre Woodside Energy et PETROSEN, la société nationale sénégalaise des hydrocarbures. Les réserves de ce projet sont estimées à environ 630 millions de barils de pétrole brut et 2,4 TCF (113 milliards de Nm³) de gaz naturel. Woodside Energy détient 82 % des parts des blocs de Rufisque, Sangomar Offshore et Sangomar Offshore Profond, tandis que PETROSEN détient les 18 % restants.
La production de pétrole est assurée par une Installation flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), nommée Léopold Sédar Senghor. Le FPSO a une capacité de stockage de 1 300 000 barils et peut produire jusqu’à 100 000 barils de brut par jour.
Le CN-ITIE rappelle que les parts de l’État varieront en fonction de la production journalière, selon les dispositions de l’article 22 du Contrat de Recherche et de Partage de Production (CRPP). Les divers scénarios de recouvrement des coûts pétroliers et de partage de la production sont prédéfinis dans les CRPP disponibles sur le site de l’ITIE Sénégal.
Pour garantir la transparence et la bonne gestion des revenus issus de l’exploitation des hydrocarbures, le CN-ITIE formule plusieurs recommandations clés :
Divulgation Périodique et Exhaustive : L’État du Sénégal doit procéder à une divulgation régulière et complète des informations essentielles pour assurer la traçabilité des revenus pétroliers et gaziers dans le Budget de l’État.
Audit des Coûts Pétroliers : Il est crucial de finaliser les missions d’audit des coûts pétroliers des projets SANGOMAR et Grand Tortue Ahmeyim.
Suivi et Vérification des Données : Le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, ainsi que le Groupe PETROSEN, doivent divulguer la manière dont ils suivent et vérifient l’exactitude des données de production et d’exportation.
Transparence Environnementale : L’opérateur Woodside Energy est invité à divulguer les chiffres sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) conformément aux principales normes de divulgation existantes.
La production du premier baril de pétrole à Sangomar marque une étape importante pour le Sénégal. Cependant, pour assurer que cette ressource bénéficie réellement au développement du pays, il est impératif de suivre les recommandations du CN-ITIE. Une gestion transparente et responsable des recettes pétrolières et gazières est essentielle pour garantir que ces richesses naturelles contribuent durablement au bien-être de la population sénégalaise.
Le Hajj, l’un des plus grands rassemblements religieux mondiaux et l’un des cinq piliers de l’islam, a débuté le vendredi 14 juin en Arabie saoudite, attirant plus d’un million et demi de pèlerins depuis mardi dernier. La station de Mont Arafat est au cœur des rituels du pèlerinage à La Mecque.
Pour les croyants, la station à Arafat représente une opportunité de salut et de renouveau spirituel, étant le lieu où le prophète Mahomet a prononcé son dernier sermon, appelant à l’unité et à l’égalité des musulmans. Il est recommandé de jeûner ce jour-là, ce qui permet d’expiation des péchés de l’année précédente et de l’année à venir.
Le pèlerinage à La Mecque cette année se déroule sous une chaleur intense en Arabie saoudite. La journée suivante, appelée jour d’Aïd El Kébir ou de la Fête du Sacrifice, est marquée par le rituel du sacrifice du mouton en Arabie saoudite ainsi que dans de nombreux pays à travers le monde. Au Sénégal, la fête de l’Aïd El Kébir, aussi connue sous le nom de Tabaski, coïncide cette année avec le lundi 17 juin 2024, le 9ème jour du mois.
Le Hajj continue de rassembler des musulmans du monde entier dans un acte de foi communautaire et de dévotion intense, malgré les défis logistiques et météorologiques rencontrés chaque année.
La révision de la composition du COS-PETROGAZ et la baisse des produits de grande consommation sont deux points essentiels sur lesquels le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a donné directive au gouvernement de travailler. À cet effet, le Dakarois a recueilli les observations de Momar Ndao, président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN).
À l’occasion du Conseil des ministres du mercredi 12 juin dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé une prochaine session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), révisant sa composition pour des soucis de transparence. En effet, jusqu’ici, au sein de la structure de pilotage, de coordination et de suivi du développement des projets pétroliers et gaziers, présidée par le chef de l’État lui-même, les consommateurs ne sont pas représentés.
Interrogé par le Dakarois Quotidien sur cette absence des consuméristes, le président de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momar Ndao, affirme que cette situation bafoue les règles édictées par les Nations Unies, concernant les droits des consommateurs. « Si l’État respecte les directives de l’ONU, les associations des consommateurs doivent siéger au sein du COS-PETROGAZ », explique-t-il, assurant qu’il s’agit des Principes Directeurs des Nations Unies pour la protection du consommateur à tous les niveaux. Ceux-ci sont la base du mouvement mondial en faveur des consommateurs, établissant leurs droits dans les domaines de l’environnement, la durabilité, de l’inclusion, du commerce électronique, de la sécurité, de l’information et des recours, entre autres.
COMPOSITION DU COS-PETROGAZ
Le COS-PETROGAZ, sous la houlette du président de la République, selon le décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016, est largement composé de membres du gouvernement. Y siègent le Premier ministre, le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.
Dans l’instance, sont également présents le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), ainsi que les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), et du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) sont quant à eux représentés chacun par un seul membre au sein de cet organe.
ABSENCE D’UN SUIVI CORRECT DES PRIX HOMOLOGUÉS
Parallèlement, Momar Ndao a également abordé la question sur l’annonce récente du Gouvernement, s’agissant de la baisse des prix de certaines denrées. « Je salue tout d’abord cette nobe initiative (…). Mais, aujourd’hui, le véritable problème est le manque de suivi des actions gouvernementales sur la réduction du coût de la vie. À ce propos, l’État devrait mettre en contribution la Police, la Gendarmerie et les Services d’hygiène – vu que leur rôle est de faire appliquer la Loi – pour sanctionner les récalcitrants. Du temps du président de la République, Macky Sall, une sommission de surveillance des prix, notamment celui du loyer, avait été mise en place. Nous avions commencé à travailler avec le ministère du Commerce, incluant dix mois sans salaire ni bureau. Nous avions eu à traiter trois mille huit cent trente-sept (3847) plaintes. Pour plus d’efficience, cette commission doit jouir d’un budget pour recruter de jeunes volontaires et faire des enquêtes. Elle peut aider l’État à continuer jusqu’au bout de sa démarche en faisant respecter les prix homologués », a proposé Momar Ndao.
Le consumériste appelle ainsi l’État à faire respecter les mesures déjà prises, surtout celle de la location. Il a précisément indexé le non-respect des prix du loyer, leur refus des bailleurs de louer leurs logements à des Sénégalais vu que les étrangers paient plus et la demande de trois à quatre mois de caution par les courtiers.
Cheikh Guèye, l’entraîneur de Teungueth FC (TFC), a officiellement démissionné de son poste, mettant fin à une collaboration de 14 mois avec le club rufisquois. Le manager du club, Badou Dia, a annoncé cette décision surprenante et a confirmé que Guèye avait quitté ses fonctions pour des raisons personnelles.
Dans un communiqué publié par Teungueth FC, il est précisé : « Teungueth FC informe du départ de Cheikh Guèye. Coach principal de l’équipe première depuis 14 mois, il a décidé de mettre un terme à son contrat pour convenances personnelles. » Le contrat de Cheikh Guèye, initialement prévu jusqu’en 2025, a été interrompu de manière prématurée. Le club a également annoncé qu’une réunion serait organisée prochainement pour discuter de la succession de Cheikh Guèye et des prochaines étapes à suivre. La décision de Cheikh Guèye intervient dans un contexte particulièrement tendu pour Teungueth FC. Le journal spécialisé Record rappelle que la tension était palpable au sein du club après l’élimination de l’équipe en quarts de finale de la Coupe du Sénégal par Mbour PC, avec un score de 0-2. Cet échec en coupe a provoqué une vive réaction des supporters, qui ont exprimé leur mécontentement par des insultes virulentes envers l’entraîneur. Selon plusieurs sources proches du club, cette atmosphère hostile aurait fortement contribué à la décision de Cheikh Guèye de quitter son poste. La démission de Cheikh Guèye a suscité de nombreuses réactions au sein du club. Plusieurs joueurs ont exprimé leur surprise et leur regret face à cette décision. « C’est une perte énorme pour l’équipe. Coach Guèye était non seulement un excellent tacticien, mais aussi un mentor pour beaucoup d’entre nous, » a déclaré un des cadres de l’équipe, sous couvert d’anonymat. Le staff technique et les autres membres de l’encadrement partagent ce sentiment de perte et d’incertitude quant à l’avenir immédiat du club. Durant ses 14 mois à la tête de Teungueth FC, Cheikh Guèye a apporté des changements significatifs dans le style de jeu et l’approche tactique de l’équipe. Sous sa direction, Teungueth FC a connu des moments de gloire, notamment avec une qualification en phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF. Cependant, la fin de son mandat a été marquée par des résultats décevants et des tensions croissantes avec les supporters. Avec la démission de Cheikh Guèye, Teungueth FC se retrouve dans une phase de transition cruciale. Le club doit maintenant se concentrer sur la nomination d’un nouvel entraîneur capable de redresser la situation et de ramener la sérénité au sein de l’équipe. Plusieurs noms circulent déjà parmi les potentiels successeurs, mais aucune décision officielle n’a encore été prise. Le management du club, dirigé par Badou Dia, se prépare à une phase de transition, espérant trouver rapidement un nouvel entraîneur pour prendre les rênes de l’équipe et répondre aux attentes des supporters et des dirigeants. Cette transition sera déterminante pour l’avenir de Teungueth FC, qui aspire à retrouver le sommet du football sénégalais et à continuer de briller sur la scène continentale. La démission de Cheikh Guèye marque la fin d’un chapitre important pour Teungueth FC. Si son départ laisse un vide, il ouvre également une nouvelle page pour le club, qui doit maintenant se réinventer et se préparer pour les défis à venir. Le choix du prochain entraîneur sera crucial pour définir la nouvelle direction du club et pour apaiser les tensions internes et externes. En attendant, les supporters de Teungueth FC continuent d’espérer des jours meilleurs et de voir leur équipe favorite revenir plus forte et plus unie.
À quelques jours de la fête de Tabaski (Aïd el-Kébir) 2024, les autorités administratives de Kaolack ont assuré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour un bon approvisionnement en moutons. Cheikh Ahmadou Bamba Bèye, chef du service départemental de l’élevage, a confirmé lors d’un entretien avec la rédaction, le vendredi 14 juin 2024, que les objectifs ont été largement atteints.
« Pratiquement toutes les dispositions ont été prises pour un bon approvisionnement de moutons pour la région et le département de Kaolack. On avait un objectif départemental de 36 000 têtes, et cet objectif a été atteint largement depuis hier », a expliqué Cheikh Ahmadou Bamba Bèye. Il a ajouté que des marchés hebdomadaires (« loumas ») comme ceux de Gandiaye et Ndiédieng sont bien approvisionnés, grâce aux mesures prises par l’autorité administrative. Le chef du service départemental de l’élevage a détaillé les différentes mesures mises en place pour garantir un approvisionnement fluide et sécurisé. « Il s’agit de la sécurité, de l’arrêté du gouverneur de région pour les points de vente qui sont au nombre de sept au niveau du département. Les forces de l’ordre et de sécurité veillent, de même que les autres services concernés tels que le service d’hygiène, la Senelec, la SEN EAU, et les mairies », a-t-il ajouté. Cheikh Ahmadou Bamba Bèye a souligné que les dispositifs mis en place lors du comité départemental de développement ont permis d’assurer un surplus de moutons par rapport à l’année précédente. « Actuellement, nous avons un surplus de cent mille moutons par rapport à l’an dernier, grâce aux instructions fermes du président de la République pour réglementer l’accès des moutons de la sous-région vers le Sénégal », a-t-il précisé. Les points de vente agréés dans le département sont bien approvisionnés, avec des prix variant entre 70 000 et 400 000 francs CFA. Le prix le plus courant étant de 130 000 à 135 000 francs CFA. Le gouvernement a également apporté un soutien significatif en subventionnant les aliments pour bétail. « Le sac d’aliment qui coûtait 10 000 à 12 000 francs est maintenant vendu à 5 200 francs grâce à l’intervention de l’État. Cela a permis aux vendeurs de moutons de proposer des prix plus bas à la population », a conclu Cheikh Ahmadou Bamba Bèye. Toutes les mesures prises par les autorités administratives de Kaolack ont été respectées, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat en moutons pour la fête de Tabaski 2024. Grâce à une organisation rigoureuse et aux subventions gouvernementales, les habitants de Kaolack peuvent espérer célébrer la Tabaski dans de bonnes conditions.
Alors que le foot camerounais est plongé dans une profonde crise, Samuel Eto’o a publié un long message sur ses réseaux sociaux. Le patron de la Fédération camerounaise de football condamne une « focalisation malsaine sur sa personne » et assure qu’il n’est pas candidat à la présidence de la République.
Samuel Eto’o en avait visiblement gros sur le cœur. Embarqué dans une profonde crise, sur fond de désaccords entre la Fédération camerounaise de football, qu’il préside, et le ministère des Sports, l’ancien attaquant a publié sur ses réseaux sociaux un très long message intitulé « non à la manipulation ». L’ancien buteur du Barça tient notamment à faire une mise au point sur ses supposées ambitions politiques. « Soyons clairs: la présidence de la Fecafoot n’est pas un tremplin pour accéder à la présidence de la République. Je le redis haut et fort: moi, Samuel Eto’o fils, je ne suis pas candidat à la présidence du Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité. »
« Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre » Avec un ton grave, Eto’o revient également sur la polémique qui secoue le foot camerounais depuis plusieurs semaines. « Je suis béni de compter mes amis par millions. Combien de légions êtes-vous pour faire rempart face à l’adversité qui me traque? Vous plaidez ma cause quand les mensonges me harcèlent. Vous me défendez contre la diffamation qui veut m’abattre. Vous faites barrage quand la mauvaise foi m’accable », indique-t-il. Fin mai, Eto’o a eu une altercation avec le sélectionneur du Cameroun, Marc Brys, Ce dernier a été nommé par le ministre des Sports « suite aux très hautes directives du président de la République », Paul Biya. Sa nomination avait été dénoncée et qualifiée d' »illégale » par la Fecafoot, seule habilitée, selon elle, à désigner le sélectionneur national. Eto’o s’en était alors pris violemment à Marc Brys et au représentant du ministre, une scène capturée dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. Réunis début juin pour disputer deux matchs de qualification à la Coupe du monde 2026, les joueurs camerounais ont eu la désagréable surprise de découvrir qu’ils n’avaient pas reçu… leur équipement. Les Lions Indomptables ont été accueillis par deux staffs différents: celui de la fédération et celui du ministère des Sports. Preuve d’une situation toujours aussi tendue, les forces de l’ordre auraient bloqué l’accès aux chambres des joueurs aux membres de la Fécafoot. Le point d’orgue d’une situation que beaucoup considèrent comme intenable.
Seulement la moitié des rencontres de la compétition en Allemagne seront diffusées en clair, sur deux chaînes.
Après les européennes, l’Europe continue à occuper l’espace. Le coup d’envoi de l’Euro de football est donné ce vendredi 14 juin en Allemagne, avec un match d’ouverture entre le pays hôte et l’Écosse (21h). Cette première rencontre sera à suivre en direct sur deux chaînes, TF1 et BeIN Sports 1. À quelques jours du début de la compétition, la chaîne qatarie avait obtenu les droits TV pour les 51 matches de cet Euro (ainsi que l’intégralité de ceux de l’Euro-2028). Ceux-ci seront diffusés sur la chaîne numéro 1 du groupe, tandis que quelques rencontres seront diffusées sur BeIN Sports 2, au moment des troisièmes matches de poule qui se disputeront à la même heure pour chaque groupe. Comme vous pouvez le voir dans notre calendrier télé ci-dessous, deux chaînes en clair diffuseront dans le même temps la moitié des 51 rencontres de la compétition. TF1 (12 matches) et M6 (13 matches) se partagent en effet tous les matches de l’équipe de France, plusieurs affiches de la phase de poules (Espagne-Italie, Serbie-Angleterre…), cinq huitièmes de finale, puis tous les quarts et demi-finales. La finale sera, elle, diffusée sur M6 le 14 juillet. Pour ceux qui souhaitent voir l’intégralité de la compétition, il n’existe donc pas d’autre choix que de s’abonner à BeIN Sports (si ce n’est déjà fait). La chaîne est accessible sur les différentes boxs (Canal+, Free, Orange…), ou via MyCanal sous la formule BeIN Sports Connect, pour 15 euros mensuels, sans engagement.
Christophe Dugarry commentera sur M6 Pour commenter les matches ou analyser en plateau, BeIN Sports pourra s’appuyer sur plusieurs de ses consultants historiques : Marcel Desailly, Sonny Anderson, Daniel Bravo, Luis Fernandez ou Omar Da Fonseca.
Chez TF1, la majeure partie des matches sera commentée par le duo maison Grégoire Margotton-Bixente Lizarazu, accompagné en bord terrain par Saber Desfarges. Quelques rencontres seront aussi commentées par le journaliste d’Amazon Prime Video Julien Brun et le consultant Youri Djorkaeff. Parmi les émissions autour de l’Euro sur la première chaîne, on retrouvera en marge des matches Le Mag, toujours animé comme lors du Mondial-2022 par Denis Brogniart, accompagné de Nadia Benmokthar, Adil Rami, Rio Mavuba et Marine Marck. Les cinq Téléfoot dominicaux sont eux annoncés « au plus près des Bleus » et seront animés par Thomas Mekhiche. Chez M6, le duo à l’antenne pour commenter sera constitué de Christophe Dugarry et du journaliste Xavier Domergue, avec Carine Galli en bord terrain. Une émission intitulée 100 % Euro, chaque jour de match, sera présentée par Smaïl Bouabdellah. Alain Boghossian sera de la partie, tout comme Christophe Galtier qui devrait intervenir à plusieurs reprises. Une pastille humoristique intitulée « arbitre vidéo » y sera aussi assurée par trois humoristes : Younes Depardieu, Julien Santini et Samuel Bambi.
Selon les dernières rumeurs de transfert, l’avenir de Sadio Mané semble être en cours de discussion. Le joueur sénégalais, actuellement sous contrat avec Al-Nassr jusqu’en 2026, pourrait bientôt quitter l’Arabie saoudite pour rejoindre Al Qadisiya, selon des sources saoudiennes. Cependant, un retour en Europe semble également possible, avec Fenerbahçe montrant un vif intérêt pour l’attaquant.
Après un passage réussi au Bayern Munich, Mané pourrait envisager un retour sur le continent européen, avec Fenerbahçe comme destination potentielle. Le club turc, ambitieux dans ses projets de renforcement d’équipe, voit en Mané un atout précieux pour sa ligne offensive, aux côtés de joueurs tels que Rafa Silva et Robert Lewandowski. Les discussions sont en cours entre les parties impliquées pour trouver la meilleure formule de transfert. Une réunion entre la direction de Fenerbahçe et le manager de Mané est prévue la semaine prochaine pour finaliser les détails de ce possible retour en Europe. Restez à l’écoute pour les développements futurs alors que l’avenir de Sadio Mané continue de susciter l’intérêt des clubs à travers le monde.
L’unité flottante d’extraction, de stockage, de pré- traitement puis de transfert présente à 90 km au sud de Dakar solidement près 780 mètres en profondeur par un système d’amarrage à tourelle externe, porte le nom du premier président du Sénégal Léopold SEDAR SENGHOR..
Senghor fut presque obsédé par notre bassin sédimentaire et surtout par les traces d’huiles sur l’étendue de notre vaste zone économique exclusive que nous partageons sur presque 100 000 Km2 avec la Guinée Bissau. Au sortir de la seconde guerre mondiale, et après le passage du General De Gaulle à Dakar le député puis futur Président de la jeune république du Sénégal comprit très tôt les enjeux énergétiques pour un pays dans un monde de productivité industrielle en effet le député Senghor suivit de très près les dures négociations entres états européens pour le charbon et l’acier. Juste avant les indépendances le Président Senghor supervisa lui- même les transferts d’archives du BRGM et de l’ORSTOM afin de permettre au jeune état sénégalais d’accentuer les recherches géologiques et minières onshore et offshore. La roche mère de la partie Nord Ouest mais surtout les résultats des sondages en offshore au Sud sur la ZEE entre le Sénégal et la Guinée Bissau sont concluants, seulement c’est des huiles fortes en souffre et leur raffinage non encore standardisé. En visionnaire le Président Senghor pressa son gouvernement de financer la première raffinerie de l’Afrique francophone en 1964 avec les paramètres et caractéristiques chimiques du brut nigérian, très léger presque sans souffre donc très facile à raffiner. Senghor sut que les réserves d’hydrocarbures du Nigeria sont importantes et que l’axe Dakar – Abuja était un chemin court et très sûr pour les tankers. Senghor fut précurseur en tout. Il est vrai que la guerre d’indépendance en Guinée Bissau et surtout le pétrole lourd – sa forte teneur en soufre – qui y gît n’assure pas aux investisseurs un CAPEX intéressant surtout aux normes environnementales d’émission et de rejet dans l’atmosphère. Malgré tout le 1er Président fut convaincu qu’une découverte majeure dans la roche-mère atlantique attendait notre pays et il en fit un motif pour précipiter son départ à la tête de l’État . D’ailleurs dans ses tournées d’adieu aux chefs religieux en 1980 son âge et la découverte du pétrole furent les causes de sa retraite politique. Aujourd’hui 75 ans après les efforts tant déployés par l’illustre premier président du pays pour faire du Sénégal un mecca énergétique, notre pays 21ème économie d’Afrique avec 30 milliards de PIB n’arrive pas mettre en œuvre une raffinerie capable de raffiner, de processer tout le brut issu de ses champs d’hydrocarbure que le FPSO Leopold Sédar Senghor extrait à partir de 10 puits sur les 21 puits forés et percés de Sangomar deep offshore. La SAR ne peut même pas processer 30% du brut de Sangomar dont le potentiel approche le milliard de barils pour 20 ans d’exploitation. Nous sommes loin de la chaîne de valeur intégrée pourvoyeuse en valeur ajoutée et en emplois. Quelle impréparation des deux régimes libéraux qui se sont succédé ? Entre temps nos huiles un peu plus soufrées sont semblables au brut russe – l’oural – et le brut d’Oman que les raffineries asiatiques processent dans le respect des normes d’émission, ce qui au temps de Senghor fut une contrainte avec les deux milliards de baril de pétrole lourd entre le Sénégal et la Guinée Bissau dans notre ZEE commune. Petrosen doit faire mieux et plus que SENGHOR et sa raffinerie, l’urgence pour sa filiale trading n’est pas une usine d’urée mais une seconde raffinerie de grande capacité pour transformer localement nos hydrocarbures dans leur texture actuelle. Ainsi nous serons dignes du rêve de LEOPOLD.
Moustapha DIAKHATE Expert en Infrastructures et Politique Énergie
Ce vendredi 14 juin 2024, le Bureau Exécutif du Forum Civil s’est réuni pour discuter, entre autres, des mesures récentes annoncées par le gouvernement sénégalais concernant la baisse des prix des denrées de première nécessité, a appris Le Dakarois, à travers une note. L’organisation de la Société civile a, par ailleurs, tenu à ce que le Gouvernement Sonko 1 respecte ses engagements pris en Conseil des ministres.
Le Forum Civil a exprimé son soutien à l’initiative du gouvernement visant à alléger le fardeau financier des populations en réduisant les prix des produits essentiels, une promesse électorale cruciale. Cependant, il a souligné avec fermeté que les marges de manœuvre du gouvernement sont extrêmement restreintes en raison des réalités économiques internationales. Le Sénégal, en tant qu’importateur net, est soumis aux fluctuations des cours mondiaux et aux coûts élevés de transport et d’assurance, qui impactent sévèrement les bénéfices des opérateurs économiques locaux.
Les membres du Forum Civil ont appelé les autorités à explorer activement des politiques alternatives pour renforcer la production locale. Cette stratégie, jugée essentielle garantit la sécurité alimentaire et réduire la dépendance excessive aux importations, d’après le communiqué exploité par Le Dakarois.
Cette réunion a également été l’occasion d’examiner le rapport de la Cellule de Monitoring des Actions du Gouvernement (CMAG), mettant en lumière les orientations et les engagements pris en Conseil des ministres.
En outre, le rapport de la CMAG a mis en évidence la nécessité pour le Chef de l’État et son gouvernement de veiller à une mise en œuvre rigoureuse des décisions prises en Conseil des ministres. Le Forum Civil a insisté sur l’importance de traduire ces engagements en actions tangibles qui répondent efficacement aux besoins pressants de la population.
De manière générale, le Forum Civil encourage le gouvernement à sensibiliser les nouveaux dirigeants des administrations publiques sur les règles de passation des marchés publics et de gestion du patrimoine de l’État, à évaluer la stratégie de mobilisation des ressources domestiques, à rendre publique la situation des finances publiques et du patrimoine de l’État, à renforcer le Pôle Judiciaire Financier, et à divulguer des informations sur l’état du foncier à Mbour 4 et autres sites prévus pour le logement.
De manière spécifique, le Forum Civil invite le Président de la République à réviser de manière inclusive la composition du Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), à publier les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), à organiser des consultations sur la réforme du système électoral et à intensifier la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent. Ils recommandent également des actions dans les domaines de l’élevage, de l’autonomisation économique des femmes, de la préservation de la biodiversité, et du sport.
En outre, le Premier ministre, Ousmane Sonko, est appelé à concrétiser le renouveau du Service Civique par un programme national favorisant la citoyenneté inclusive et participative, à garantir un approvisionnement constant en médicaments essentiels, à publier le rapport de la Commission Ad Hoc sur le Domaine Public Maritime, et à superviser des conseils interministériels sur des questions telles que le trafic de bois et l’hydraulique, ainsi qu’à réexaminer certains contrats dans des secteurs clés.
L’ancien chef d’état-major de l’armée guinéenne, le Général Sadiba Koulibaly, a été condamné à cinq ans de prison ferme par un tribunal militaire pour « désertion à l’étranger » et « détention illégale d’armes ». Cette décision fait suite à son retour précipité de Cuba en mai dernier, où il était en poste en tant que chargé d’affaires à l’ambassade de Guinée.
Le général Koulibaly, autrefois numéro deux de la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya après le coup d’État de septembre 2021, avait quitté son poste pour revenir en Guinée, arguant la nécessité de réclamer les salaires des personnels de l’ambassade. Son retour non autorisé aurait été à l’origine de son arrestation début juin, accompagnée de celle de six de ses gardes du corps, sous l’accusation d’abandon de poste et de détention d’armes illégales à son domicile.
Alors que le parquet avait requis dix ans de prison, la défense a vivement contesté cette décision, dénonçant une « machination » contre leur client. Me Lancinè Diabaté, avocat de Koulibaly, a qualifié la condamnation de « scandaleuse » et a annoncé faire appel.
Cette affaire survient dans un contexte politique tendu en Guinée, marqué par le coup d’État de 2021 qui a renversé le président Alpha Condé. Malgré les pressions internationales, la junte au pouvoir avait initialement promis de céder la place à un régime civil d’ici fin 2024, mais a depuis indiqué des réticences à respecter cet engagement.
Le 13 juin 2024, la Brigade commerciale des Douanes de Kalifourou, récemment établie, a réalisé une importante saisie de 108,7 kg de cocaïne, d’une contrevaleur estimée à 8,7 milliards de francs CFA. Cette opération s’inscrit dans les efforts continus des autorités douanières sénégalaises pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue et la contrebande.
La saisie a eu lieu aux environs de 14 heures, suite au ciblage d’un véhicule de marque Jeep Grand Cherokee en provenance d’un pays voisin et conduit par un individu originaire d’un pays du Sahel. Lors de la fouille approfondie du véhicule, les agents ont découvert une cachette dissimulée sous un tapis et un pneu de secours à l’arrière du véhicule. L’ouverture de cette cachette a révélé 95 paquets de cocaïne, totalisant un poids de 108,7 kg.
Selon le communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes, la drogue saisie a été confirmée comme étant de la cocaïne pure par le Laboratoire national de la Police technique et scientifique. En plus de la drogue, les douaniers ont trouvé sur le conducteur des devises étrangères et une somme importante en francs CFA. Le conducteur a été arrêté et une enquête est en cours pour démanteler le réseau de trafic.
La Brigade commerciale des Douanes de Kalifourou, créée en mars 2024, fait partie des nouvelles unités mises en place pour renforcer le maillage du territoire douanier sénégalais. Cette érection de nouvelles unités s’inscrit dans les orientations stratégiques de la Direction générale des Douanes, visant une lutte plus efficace contre le trafic illicite et la contrebande, notamment le trafic international de drogues dures.
Cette saisie de 108,7 kg constitue la plus importante saisie de cocaïne réalisée dans la Région douanière du Sud, couvrant les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou. Elle démontre l’efficacité et la vigilance accrue des douanes sénégalaises face aux tentatives de trafic de drogue.
Cette importante saisie de cocaïne à Kalifourou représente une victoire significative pour les forces douanières sénégalaises dans leur lutte contre le trafic de drogue. Elle souligne également l’importance des mesures stratégiques prises par les autorités pour renforcer la sécurité et la surveillance des frontières. En continuant sur cette lancée, les autorités douanières du Sénégal espèrent non seulement dissuader les trafiquants, mais aussi démanteler les réseaux de trafic de drogue, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité de la région.
Vingt journalistes des régions de Ziguinchor et Sédhiou ont participé à une formation intensive de deux jours sur le traitement médiatique des questions migratoires. Cette initiative, menée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ), s’inscrit dans le cadre du projet « Information, formations, migration en Afrique de l’Ouest » (Informa).
L’objectif principal de cette formation est de doter les journalistes des compétences nécessaires pour couvrir les questions migratoires de manière approfondie et précise, à la fois pour l’opinion nationale et internationale. Maguette Ndong, journaliste au quotidien national Le Soleil et formateur pour le projet Informa, a souligné l’importance de fournir des informations véridiques et complètes sur les questions migratoires.
« Dans le traitement de l’information sur les questions migratoires, le journaliste doit faire un bon travail destiné à l’opinion nationale et internationale. La finalité de cet atelier, c’est de faire en sorte que le journaliste sénégalais puisse creuser sur les questions migratoires et donner la bonne information. Les journalistes ont une responsabilité de tout faire pour donner la bonne information sur les questions migratoires, » a déclaré Maguette Ndong.
La formation a couvert plusieurs aspects essentiels du journalisme, notamment la recherche de la vérité, l’indépendance, l’impartialité et la responsabilité envers le public. Maguette Ndong a insisté sur l’importance de ces principes, en particulier dans le contexte complexe et multidimensionnel des migrations, qui concernent non seulement les Africains, mais aussi les Européens et les Américains.
« Cette formation vise à doter les professionnels de l’information des outils nécessaires pour mieux informer le public sur les dangers de l’émigration irrégulière, un phénomène complexe aux enjeux multiples, tant nationaux qu’internationaux, » a ajouté Ndong.
Cette initiative de la FIJ est essentielle pour renforcer la capacité des journalistes à couvrir de manière efficace les questions migratoires, qui sont souvent mal comprises et mal rapportées. En améliorant la qualité de l’information, ces journalistes pourront mieux sensibiliser le public aux réalités et aux défis de la migration, contribuant ainsi à une meilleure compréhension et à des politiques plus informées.
La formation s’inscrit dans un effort plus large pour améliorer la couverture médiatique des questions migratoires en Afrique de l’Ouest, en fournissant aux journalistes les compétences et les connaissances nécessaires pour aborder ce sujet de manière professionnelle et éthique.
Un grave accident impliquant deux camions et une fourgonnette de marchandises s’est produit ce vendredi après-midi à la sortie de Fatick, en direction de Kaolack, au virage suivant le croisement menant à Diakhao. Bien qu’aucun décès ne soit à déplorer, l’accident a causé d’importants dégâts matériels et plusieurs blessés.
Une fourgonnette Peugeot Partner, chargée de tablettes d’œufs, a terminé sa course dans le bras du fleuve après avoir été percutée à l’arrière par un camion roulant dans la même direction. Selon le chauffeur de la fourgonnette, le moteur s’est éteint brusquement, et le camion suivant n’a pas pu éviter la collision, le projetant hors de la route. Ce camion, immatriculé TC 0683 B, transportait du fer et des poutrelles de bois blanc. Après des tentatives désespérées pour reprendre le contrôle, le camion s’est renversé sur le rivage.
Le deuxième camion impliqué, immatriculé AA870JQ, a perdu le contrôle en essayant d’éviter les mouvements erratiques du camion ayant percuté la Peugeot. Ce véhicule s’est renversé du côté gauche de la chaussée, créant un embouteillage massif dans les deux sens pendant plusieurs heures.
Les autorités locales et les services de secours ont rapidement réagi pour gérer la situation et prendre en charge les blessés. L’accident a entraîné des perturbations significatives du trafic, nécessitant une intervention prolongée pour dégager la route et rétablir la circulation normale.
Ce nouvel incident rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et de l’entretien régulier des véhicules pour prévenir de tels accidents. Les autorités continuent d’exhorter les conducteurs à faire preuve de prudence, surtout dans les zones à risque.
Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a officiellement installé l’inspecteur Aliou Ciss dans ses nouvelles fonctions de directeur général de l’Administration pénitentiaire, ce vendredi. Il succède au colonel Abdoulaye Diagne. La cérémonie s’est tenue au camp pénal de Liberté 6, en présence de plusieurs autorités militaires, civiles et administratives.
Aliou Ciss, le nouveau directeur général, a exprimé son engagement à ne ménager aucun effort pour renforcer la sécurité des établissements pénitentiaires et améliorer la réinsertion sociale des détenus. Il a souligné l’importance de placer l’humain au cœur de son action en se concentrant sur l’amélioration des conditions de détention et la préparation à la réinsertion sociale.
Premier directeur issu du personnel pénitentiaire, Aliou Ciss a mis en avant ses priorités, qui incluent le renforcement des capacités opérationnelles du personnel et la revalorisation de la fonction de pénitentiaire. Il a insisté sur la nécessité de développer des politiques qui favorisent la dignité et les droits des détenus tout en assurant une gestion sécuritaire et efficace des établissements pénitentiaires.
La nomination de M. Ciss marque un tournant significatif dans l’administration pénitentiaire, avec une approche centrée sur l’humanisation des conditions de détention et la promotion de la réinsertion sociale des détenus.
Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune homme à Saré Keïta, un village situé à une dizaine de kilomètres de Kolda, vendredi matin. La victime, qui conduisait une moto « Jakarta », a été mortellement fauchée par un minicar, selon les informations fournies par la gendarmerie.
L’accident s’est produit lorsque le minicar a dérapé en tentant d’éviter un âne qui traversait la route. Cette manœuvre a conduit le véhicule à heurter violemment le jeune homme, provoquant sa mort instantanée.
En plus de la victime décédée, quatre autres personnes ont été grièvement blessées dans cet accident. Les blessés ont été pris en charge par les services de secours et transportés d’urgence à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.
La gendarmerie a immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités cherchent à comprendre les facteurs qui ont contribué à ce dérapage fatal et à établir les responsabilités.
Cet accident souligne une fois de plus les dangers présents sur les routes et l’importance de la prudence et de la vigilance pour tous les usagers.
À l’approche des fêtes, une tendance inquiétante se manifeste dans le secteur des transports en commun : une augmentation illégale des tarifs. Cette situation, observée de manière récurrente, suscite l’indignation des ministères chargés des Transports terrestres et du Commerce. Ces derniers rappellent que les tarifs des transports publics routiers de personnes sont rigoureusement encadrés par une réglementation spécifique.
Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, représenté par le ministre El Malick Ndiaye, a clairement indiqué qu’aucune hausse des tarifs n’a été discutée ou approuvée avec les opérateurs. Toute augmentation unilatérale des tarifs relèverait donc de la responsabilité exclusive des opérateurs ou des gestionnaires de gares routières. Une telle démarche constituerait une infraction à la réglementation en vigueur sur les tarifs de transport routier ainsi qu’à la loi n°2021-25 du 12 avril 2021 relative aux prix, à la concurrence et au contentieux économique.
El Malick Ndiaye a fermement exhorté les opérateurs de transports en commun à respecter scrupuleusement la réglementation tarifaire. Le ministère se réserve le droit d’appliquer les sanctions prévues par les lois et règlements contre tout contrevenant.
Afin de faciliter les déplacements des citoyens désirant rejoindre leurs proches durant les fêtes, le ministre a donné des instructions claires aux autorités contractantes et au Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD). Il leur a demandé de surveiller attentivement les pratiques tarifaires pendant cette période critique. En outre, les forces de sécurité chargées du contrôle routier sont appelées à veiller strictement au respect des tarifs actuels.
En rappelant les règles en vigueur et en prévoyant des sanctions pour les contrevenants, le ministère des Transports terrestres et aériens, sous la direction d’El Malick Ndiaye, entend garantir un transport en commun équitable et accessible à tous. Cette démarche vise à décourager toute tentative d’augmentation illégale des tarifs et à assurer la sécurité et le bien-être des usagers, surtout en période de fête où les déplacements connaissent une augmentation significative.
Ce jeudi, le nouveau gouvernement a annoncé la baisse des prix de certaines denrées de première nécessité. Leader du mouvement Alliance générationnelle pour les intérêts de la République (AGIR), Thierno Bocoum magnifie la réduction des prix, mais pense que sans des mesures étatiques adaptées, les prix pourraient de nouveau grimper. Voici sa publication sur Facebook, ce vendredi 14 juin.
« Réduction des prix : un cercle vicieux
Une baisse des prix minime soit-elle n’est jamais négligeable. 1f de plus vaut mieux que 1f de moins dans la poche des goorgoolous. Nous encourageons et soutenons toute initiative visant à réduire significativement le coût de la vie.
Cependant, il est important de noter que des réductions de prix (baisse d’autorité) non compensées par des mesures étatiques ont souvent conduit à des phénomènes de spéculation et à une hausse des prix.
Par exemple, en novembre 2022, suite aux 11 décisions de baisse des prix des produits et services de consommation courante prises par le président Macky Sall lors du Conseil national spécial de la Consommation, le Ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises avait fixé le prix homologué du riz brisé ordinaire à 325 FCFA le kilogramme.
Aujourd’hui, malgré la réduction de 40 FCFA prévue par les autorités actuelles sous l’égide du Président de la République Bassirou Diomaye Faye, le prix reste supérieur à celui homologué il y a un peu plus d’un an, s’élevant à 410 FCFA.
Il s’y ajoute que le maintien du prix sera tributaire de facteurs exogènes liés à l’évolution du marché des pays exportateurs.
A noter également et en attendant l’arrêté portant homologation, que le plus souvent certains prix fixés sont majorés d’un différentiel de transport dans les régions à l’intérieur du pays. Ce qui va encore réduire la petite marge chez certains compatriotes et les prix seront plus chers à l’intérieur du pays qu’à Dakar.
Les autorités sénégalaises doivent agir rapidement, comme promis, en mettant en œuvre des réformes structurelles pour augmenter l’offre de manière massive et endogène. Elles doivent donc se concentrer sur la mobilisation des ressources pour soutenir des stratégies de réformes structurelles visant l’autosuffisance alimentaire. Pour être en conformité avec leurs promesses, que les autorités sénégalaises commencent par supprimer les nombreuses caisses noires ainsi que certaines agences et directions inutiles qui forment des doublons avec d’autres et dont le maintien a été malheureusement acté par l’actuel président de la République son excellence Bassirou Diomaye Faye dans le Décret n° 2024-940 portant répartition des services de l’Etat et du contrôle des établissements publics, des sociétés nationales et des sociétés à participation publique entre la Présidence de la République, la Primature et les ministères.
Ces mesures auraient permis de réduire le train de vie de l’État, de créer des ressources additionnelles pour mettre en branle une politique structurelle devant conduire à une baisse conséquente et définitive de certains produits de première nécessité.
Une loi de finance rectificative s’impose pour mieux réorienter les ressources de notre pays vers la satisfaction des besoins des populations qui croulent sous le poids de la vie chère et ainsi répondre efficacement aux promesses faites aux populations. Dans ce contexte d’une économie extravertie, l’État sénégalais doit tenir compte à la fois des importateurs et des fournisseurs qui assurent la pérennité des produits mais aussi des consommateurs en attendant de créer les conditions d’une solution endogène. La pression fiscale et les diminutions d’autorité des prix auront pour conséquence de désintégrer le secteur formel de notre pays qui risque de se verser dans l’informel ou de mettre la clef sous le paillasson.
Nous nous félicitons, par ailleurs, de la suppression de la parafiscalité sur le ciment. Aider chaque Sénégalais à avoir un toit en réduisant les coûts de construction est une priorité majeure.
Dans un récent communiqué adressé à Ledakarois.sn, la direction du groupe Walfadjri a annoncé avoir procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services fiscaux. Ce paiement s’inscrit dans le cadre d’un accord visant à régler la dette fiscale du groupe médiatique.
Selon le communiqué, Walfadjri s’est engagé à respecter un moratoire de paiement selon un échéancier fixé en accord avec les services fiscaux. « La Direction du Groupe Walfadjri porte à l’attention du personnel que, conformément au souci constant et maintes fois renouvelé du Groupe de respecter la réglementation, elle a procédé au paiement d’un acompte sur la somme due aux services du Fisc. Dans la foulée, elle s’est engagée, auprès desdits services, à respecter un moratoire de paiement, selon un échéancier fixé d’accord-parties, » précise le document.
Grâce à cet engagement, les services fiscaux ont levé la saisie sur les comptes bancaires de Walfadjri. « En contrepartie, les Impôts ont opéré une mainlevée sur les comptes du Groupe, objets d’un Avis à Tiers Détenteur (ATD). Autrement dit, les comptes de Walf ont été débloqués. Et un quitus fiscal en bonne et due forme nous a été délivré, » informe le communiqué.
Cette résolution permet aux employés du groupe de bénéficier d’une avance sur salaire, en remplacement de la traditionnelle avance pour la fête de Tabaski. « En conséquence de ce dénouement heureux, les employés qui le souhaitent peuvent s’adresser à l’Administration du Groupe pour, à défaut de la traditionnelle ‘Avance Tabaski’, prétendre à une avance de tout ou partie de leur salaire du mois en cours, » annonce la direction.
Le groupe Walfadjri exprime sa gratitude envers les autorités administratives et fiscales pour leur coopération, ainsi qu’aux employés pour leur compréhension et à tous les Sénégalais, tant au pays qu’à l’étranger, pour leur soutien. « La Direction du Groupe Walfadjri tient à remercier les autorités administratives et fiscales pour leur ouverture d’esprit, les employés de Walf pour leur compréhension et tous les Sénégalais, d’ici et de la diaspora, pour leur compassion. Et réitère notre détermination à toujours respecter nos engagements aussi bien juridiques, sociaux que fiscaux, » conclut le communiqué.
Cette issue positive marque un nouveau départ pour Walfadjri, qui peut désormais reprendre ses activités financières dans des conditions plus sereines.
Le Pr Abou KANE de l’Université Cheikh Anta Diop a été le seul économiste, voire même le seul Sénégalais, à publier une contribution contredisant la thèse exposée dans l’article intitulé « La Bombe Salariale : Le Legs Empoisonné De Macky A Diomaye”.
Pour rappel, cet article, publié le 5 avril 2024 sur senenews.com et repris par la quasi totalité des sites en ligne sénégalais, certains quotidiens et quelques publications étrangères, alertait sur les risques qui pèsent sur nos comptes publics en raison de hausses massives spontanées des salaires de la fonction publique à des moments spécifiques : à l’approche d’élections nationales. Le texte avait été rédigé avec beaucoup de minutie, après un travail sérieux d’analyse, de vérification et de recoupement qui a duré plusieurs mois, avec des sources vérifiables et une approche utilisant des outils avancés d’analyse et de calcul mis au point spécialement pour cette étude. Un travail que l’enseignant de la FASEG qui, par ailleurs, mérite tout le respect que lui confère sa qualité d’agrégé d’économie et son érudition incontestable en la matière, a étonnamment tenté de discréditer. Et il l’a fait dans un papier produit à la va-vite, truffé de formules à l’emporte-pièce et “d’affirmations faciles” , teinté d’ironie et comportant une contradiction flagrante, le tout sans citer la moindre source ou référence. Tout le contraire de l’article qu’il s’est employé à démolir. Le professeur avait notamment ironisé sur le passage suivant de notre texte, que nous maintenons : « Dans une économie qui peine à produire de la richesse sur une base endogène, et une mobilisation des ressources internes poussive et très insuffisante, le seul moyen de couvrir ces dépenses de personnel supplémentaires est de recourir à la dette. À moins que les nouvelles autorités ne trouvent une solution miracle ou décident de dire la vérité au peuple sénégalais sur cette véritable bombe qui ne demande qu’à exploser, nous sommes partis pour poursuivre cet endettement exponentiel – autre “legs aux générations futures” du Président Macky Sall – et ce, jusqu’à une éventuelle cessation de paiement, avec tous les risques de déstabilisation sociale et sécuritaire que cela comporte pour notre pays. Les ressources internes, dons budgétaires et autres “aides” au développement qu’on arrive à mobiliser, sous la gouvernance et les orientations de politique économique que nous observons jusque-là, ne suffiront pas à maintenir cette masse salariale dans la durée. » Sur le fond, le Pr Kane affirme que le seul véritable problème c’est la dette, en précisant que ”Le service de la dette (principal+intérêts) va augmenter de 44% sur les deux ans à venir pour atteindre 2600 milliards en 2026. En l’état actuel des choses, je ne pense pas que la masse salariale puisse constituer un fardeau pour le nouveau régime. Je pense même qu’il faut l’augmenter en recrutant plus de jeunes qualifiés dans la fonction publique et en motivant davantage les agents déjà en poste…” L’endettement effréné de notre pays, tout le monde en convient, est évidemment un très grand problème, d’ailleurs soulevé dans l’article attaqué. Mais l’existence d’un problème particulier, quelle que soit son ampleur, n’efface pas tous les autres. Nous avons une multitude de problèmes, la masse salariale en est un. Un problème causé par l’irresponsabilité et l’escroquerie politique du défunt régime et, dans une moindre mesure, de ceux qui l’ont précédé. Il faut l’adresser avec responsabilité et lucidité et ne pas le balayer d’un revers de la main en affirmant qu’il faut au contraire gonfler cette masse salariale davantage. Un gouvernement qui gonfle la masse salariale de manière artificielle, sans fondement économique valable mais guidé par des calculs électoralistes, c’est suffisamment grave ; un économiste renommé et très médiatique, enseignant de surcroît, qui justifie et encourage une telle politique, c’est encore pire. Nous avions rédigé un droit de réponse exposant l’absence de rigueur intellectuelle notée dans l’article intitulé “Vous Avez Dit Bombe Salariale ?”, pointant la faiblesse de l’analyse, les erreurs factuelles et affirmations non fondées que les faits sont en train de battre en brèche. Notre contradicteur hâtif déclarait lui-même, quelques semaines plus tard au 13h de la RTS, rapportant le service de la dette aux exportations et aux recettes budgétaires, que “le Sénégal est dans une zone rouge [ce qui en fait] un pays qui peut ne plus pouvoir honorer ses engagements.” Un proche nous avait convaincu de ne pas publier ce droit de réponse, écrit en première intention et beaucoup moins retenu et mesuré que le texte que vous avez sous les yeux. En grand frère bienveillant, nous avions donc décidé d’écouter ce proche, non moins bienveillant ! Mais, il serait toutefois intéressant de demander à cet économiste et à ceux qui l’ont applaudi dans la section commentaires de ses réseaux sociaux, notamment ceux d’entre eux qui, comme lui, ont un conflit d’intérêt manifeste sur le sujet, de nous expliquer comment et où va-t-on trouver de quoi payer les salaires de la fonction publique sans puiser dans les ressources de trésorerie, autrement dit les eurobonds et autres emprunts qui nous coûtent un bras.
(En Milliards de FCFA. Source : RTEB T1 2024 Direction Générale du Budget) Le nouveau gouvernement qui, selon Bloomberg, vient de réaliser une émission de 450 milliards FCFA d’Eurobonds, n’a manifestement pas encore trouvé la solution à ce problème, si l’on en croit ce tableau récapitulatif, extrait du Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire du 1er trimestre 2024 (lire LFI et non LFR). Ce rapport indique un taux de recouvrement des recettes (internes et externes réunies) à 17.11% et un taux d’exécution des dépenses à 24.30%. Ce qui signifie que nous dépensons beaucoup plus vite que nous faisons rentrer des sous dans les caisses. Il est d’ailleurs à noter que, comme à l’accoutumée sous le régime Sall qui a exécuté cette première tranche du budget, les dépenses de fonctionnement (27.80% de taux d’exécution, au delà du prévisionnel trimestriel) qui comprennent la masse salariale, ont encore grignoté sur les dépenses d’investissement (17.47%, largement sous le prévisionnel), ce qui explique beaucoup de nos soucis. On le voit bien dans ce rapport d’exécution budgétaire, le danger sur lequel nous alertions dans La Bombe Salariale se précise. Cette bombe est toujours là, non encore désamorcée et prête à exploser à tout moment, si le changement radical de politique budgétaire, indispensable pour remettre de l’ordre dans nos comptes publics, n’est pas enclenché. Et cela commence par le vote d’une loi de finances rectificative de toute urgence.
Arona Oumar KANE Ingénieur Logiciel Bangath Systems – DakarEmail: arona.kane@bangath.com WhatsApp: +221 77 588 64 26X: @mbangath
Sources: – Vous avez dit Bombe Salariale ? par Pr Abou KANE, FASEG/UCAD – La Bombe Salariale : Le Legs Empoisonné De Macky A Diomaye par A.O. KANE- Rapport Trimestriel d’Exécution Budgétaire du 1er Trimestre 2024 par la DGB – Direction Générale du Budget
Des irrégularités massives ont été découvertes dans le rapport d’audit sur le foncier de la commune de Thiès-Ouest, révélant un scandale de grande envergure. Lors de la cérémonie de présentation de ce document, le maire Dr Mamadou Djité a dénoncé ce qu’il a qualifié d’« autre scandale foncier découvert à Thiès, après l’affaire de Mbour 4 ».
Le maire de Thiès-Ouest a exprimé son indignation face à la gestion opaque des parcelles par les précédentes administrations municipales. « D’après nos informations auprès des services techniques, il n’y a eu aucune traçabilité dans ces opérations. Il n’y a pas de procès-verbaux, il n’y a aucun document officiel qui retrace la façon dont ces opérations se sont déroulées. Qui en sont les bénéficiaires ? Quelles sont les populations qui ont été désaffectées ? Qui sont les attributaires de ces parcelles réaffectées ? », a-t-il déclaré avec inquiétude.
Selon les informations fournies par le receveur, 833 parcelles ont été désaffectées à travers la commune de Thiès sans aucun enregistrement officiel. Le cabinet d’audit a identifié les quartiers les plus touchés : Mbour 1, Mbour 2, Mbour 3, route de Dakar 1 et route de Dakar 2. Ces zones ont vu leurs terrains réattribués sans aucune documentation ni transparence, ce qui soulève des questions majeures sur la gouvernance et la gestion des ressources foncières de la commune.
Cette découverte a suscité une vague d’indignation parmi les résidents de Thiès-Ouest, qui réclament désormais des explications et des mesures correctives. Le Dr Mamadou Djité a promis de prendre des mesures fermes pour assurer la transparence et la justice dans la gestion foncière de la commune. Il a également appelé à une enquête approfondie pour identifier les responsables de ces irrégularités et rendre justice aux populations affectées.
Le maire de Thiès-Ouest a affirmé son engagement à instaurer une gestion transparente et équitable des ressources foncières, mettant en place des mécanismes de traçabilité et de contrôle rigoureux pour éviter la répétition de tels scandales. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans l’administration locale et à garantir une utilisation juste et responsable des terres communales.
En conclusion, le scandale foncier à Thiès-Ouest met en lumière des pratiques de gestion douteuses qui nécessitent une intervention rapide et décisive. Les autorités locales sont appelées à rétablir l’ordre et la transparence pour protéger les intérêts des résidents et assurer une gouvernance exemplaire.
Une récente explosion près de la présidence burkinabè a ravivé les craintes de déstabilisation dans le pays. Les spéculations se multiplient sur une possible tentative visant le régime d’Ibrahim Traoré, confronté à une situation déjà tendue. L’explosion, suivie de tirs à la télévision publique, a alimenté un débat sur la sécurité du président de transition, actuellement introuvable.
Dans ce contexte, le général Célestin Simporé a ordonné le renforcement des mesures de sécurité, avec un retour des soldats dans leurs casernes. Les autorités, tout en démentant les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, assurent que le président Traoré se porte bien et a dirigé une opération anti-terroriste.
Pendant ce temps, le Premier ministre présidait un séminaire sur la cybersécurité, soulignant les multiples défis auxquels le pays est confronté. Les renforts ont été déployés dans la région du Sahel, où une base est tombée aux mains des terroristes, laissant un nombre important de soldats portés disparus.
Malgré ces incidents, les autorités tentent de rassurer la population en assurant un renforcement des mesures de sécurité. Pour l’instant, les causes précises de l’explosion et les responsables restent inconnus, mais le calme semble revenu dans la capitale, bien que sous tension.
L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski.
Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République 1 souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés.
C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés.
À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement.
Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.
Le 13 juin 2024, à Dakar, a marqué le lancement officiel du Code de Bonnes Pratiques pour les femmes travaillant dans le domaine de la sécurité maritime. Ce document, présenté par le général David Akrong, commandant adjoint du Centre International Koffi Annan de Formation au Maintien de la Paix (KAIPTC), et le procureur Aliou Cissokho, représentant le directeur général de l’HASSMAR, vise à améliorer l’intégration et le positionnement des femmes dans les activités de paix et de sécurité maritimes.
Le procureur Aliou Cissokho a souligné l’importance de cette initiative, qui cherche à créer un cadre de concertation pour les femmes évoluant dans le secteur maritime. « Nous avons constaté que la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas suffisamment impliqué les femmes dans ce secteur. Ce Code de Bonnes Pratiques a été mis en place pour remédier à cela et intégrer davantage les femmes dans la sécurité et la sûreté maritimes, » a-t-il déclaré. La mise en œuvre de ce code, conçue dans le cadre du projet « Réponses intégrées aux menaces pour la sûreté et la sécurité dans le domaine maritime du golfe de Guinée en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale », a pour objectif de renforcer la capacité des femmes à contribuer significativement à la paix et à la sécurité maritimes. Ce projet est mis en œuvre par le KAIPTC au bénéfice des pays côtiers d’Afrique de l’Ouest et centrale. Lors de la cérémonie de lancement, le général David Akrong a précisé que l’atelier initié par la HASSMAR et le Centre pour la Formation et la Paix vise à combler les lacunes identifiées par la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU. « Nous espérons que cet atelier conduira à une meilleure implication des femmes dans le domaine maritime, en renforçant leur présence et leur influence, » a-t-il ajouté. Le nouveau Code de Bonnes Pratiques constitue un support de référence pour promouvoir le bien-être et l’avancement des femmes conformément aux directives internationales. « Le but de cet outil est de garantir une meilleure implication des femmes dans les activités de paix et de sécurité maritimes, de favoriser un environnement propice à la participation et à la protection des femmes, et de prévenir les violences basées sur le genre, » a conclu le procureur Aliou Cissokho. En réunissant des femmes courageuses issues de différents corps de l’armée sénégalaise, cette initiative promet de renforcer l’autonomisation des femmes et de créer un impact durable dans le secteur maritime.
La section de Kaolack de l’Association Nationale des Albinos du Sénégal (ANAS) a célébré la Journée Internationale de Sensibilisation à l’Albinisme le 13 juin 2024, marquant cette journée importante avec un appel à l’action pour le renforcement des capacités et un meilleur accès aux financements pour les personnes atteintes d’albinisme.
La présidente régionale de l’ANAS Kaolack, Mme Ndèye Diaw, a souligné l’importance de cette journée instaurée en 2014 pour sensibiliser sur les besoins spécifiques des personnes atteintes d’albinisme. « Nous sommes aujourd’hui au niveau du conseil départemental de Kaolack pour célébrer cette journée. C’est une catégorie sociale qui a des besoins spécifiques liés à l’éducation des enfants et à l’accès à des produits essentiels comme les crèmes solaires », a-t-elle déclaré. Mme Diaw a expliqué les difficultés uniques auxquelles sont confrontées les personnes atteintes d’albinisme en raison d’un manque de mélanine dans leur peau et leurs yeux, entraînant une déficience visuelle permanente et une vulnérabilité accrue à la discrimination. « Les personnes atteintes d’albinisme sont souvent victimes de discriminations multiples et croisées fondées à la fois sur le handicap et la couleur de peau », a-t-elle rappelé. La situation est aggravée par le coût élevé des crèmes solaires indispensables à leur protection. « Le Sénégal compte 98% d’albinos illettrés. Les crèmes solaires sont chères, et la subvention de cinq cent mille francs CFA par an octroyée par l’Etat ne suffit pas à acheter six crèmes pour chaque albinos », a-t-elle indiqué. L’ANAS Kaolack appelle les autorités à s’approprier les textes internationaux pour améliorer le bien-être des albinos. Mme Ndèye Diaw a lancé un appel pour renforcer les capacités des albinos dans divers métiers et leur permettre d’accéder aux financements nécessaires pour vivre dignement sans avoir à mendier. Cette journée de sensibilisation est une occasion de rappeler la nécessité de soutenir les personnes atteintes d’albinisme et de travailler ensemble pour éliminer les discriminations et les obstacles auxquels elles sont confrontées.
Le Sénégal se prépare à franchir une étape historique dans le domaine spatial avec le lancement imminent de son premier satellite, GaindéSat-1A, à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX. Cette initiative marque une avancée significative pour le pays dans le domaine de la technologie spatiale et ouvre de nouvelles perspectives en matière de collecte de données environnementales et d’imagerie.
Le satellite GaindéSat-1A a été intégré avec succès dans un déployeur d’Exolaunch aux États-Unis, marquant ainsi la finalisation des préparatifs pour son lancement prévu en juillet prochain. Ce satellite de type 1U est le fruit d’un projet ambitieux initié par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, en collaboration avec un comité technique composé d’enseignants-chercheurs d’institutions académiques sénégalaises.
Le Professeur Gayane Faye, coordonnateur du projet, explique que GaindéSat-1A aura deux missions principales : la collecte de données environnementales et la prise d’images à basse résolution du Sénégal. Cette initiative vise à automatiser la gestion des informations environnementales grâce à la connectivité du satellite avec les stations de mesure à travers le pays. Cette première application permettra une collecte plus efficace et moins coûteuse des données environnementales, contribuant ainsi à une meilleure gestion des ressources naturelles du Sénégal.
La deuxième mission du satellite consistera à prendre des images du territoire sénégalais. Bien que ces images soient de basse résolution spatiale, elles joueront un rôle crucial dans le développement de services et d’applications spatiales pour soutenir le développement du pays. L’objectif à long terme est de développer une expertise nationale dans la collecte, l’analyse et l’exploitation des images satellites, permettant ainsi au Sénégal de renforcer sa souveraineté dans le domaine spatial.
Le nom GaindéSat, qui signifie Gestion automatisée d’informations de données environnementales par satellite, reflète l’importance de ce projet pour le pays. En plus de ses applications environnementales, GaindéSat-1A symbolise également la fierté nationale et l’engagement du Sénégal à se positionner comme un acteur émergent dans le domaine spatial en Afrique.
Le lancement de GaindéSat-1A marque le début d’une nouvelle ère pour le Sénégal dans le domaine spatial, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de développement et de collaboration régionale dans le secteur de la technologie spatiale.
GaindéSat-1A est conçu et fabriqué par des Ingénieurs et Techniciens sénégalais du projet Sensat Sénégal en collaboration avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSU Montpellier). Le satellite a pour mission la collecte et la retransmission de données environnementales. La date officielle du lancement sera communiquée dans les prochains jours.
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, est arrivé en début d’après-midi à Freetown pour une visite d’amitié et de travail qui promet de renforcer les liens entre le Sénégal et la Sierra Leone. À sa descente d’avion à l’Aéroport international de Lungi, le Président Faye a été accueilli par une foule chaleureuse et enthousiaste, symbolisant les relations fraternelles entre les deux nations.
La communauté sénégalaise établie à Freetown s’est fortement mobilisée pour l’accueillir à son débarquement du ferry, montrant ainsi son soutien indéfectible et son enthousiasme pour cette visite officielle. Cet accueil vibrant a mis en lumière les liens solides qui unissent les Sénégalais de la diaspora à leur pays d’origine et à ses dirigeants.
Au State House, le Président Faye et son homologue sierra-léonais ont conduit des entretiens fructueux accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal de ces discussions était de revisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Les deux chefs d’État ont exploré diverses pistes pour intensifier les échanges et les collaborations dans plusieurs secteurs stratégiques.
Les présidents ont également abordé des sujets d’intérêt commun, notamment l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. Ils ont discuté des défis et des opportunités liés à l’intégration économique et politique de la région, ainsi que des initiatives communes pour promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable. Les discussions ont mis en lumière la volonté des deux pays de travailler ensemble pour relever les défis régionaux et exploiter les opportunités de croissance et de développement.
Cette visite d’amitié et de travail marque une étape cruciale dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle ouvre la voie à une coopération plus étroite et à des partenariats renforcés dans divers domaines d’intérêt mutuel, notamment l’économie, l’éducation, la santé, et les infrastructures. Les entretiens au State House témoignent de l’engagement des deux nations à collaborer pour le bien-être de leurs peuples.
En conclusion, la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown s’inscrit dans une dynamique positive de rapprochement et de collaboration entre le Sénégal et la Sierra Leone. Elle promet un avenir prometteur pour les relations bilatérales, renforçant ainsi les liens historiques et fraternels entre les deux nations et ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de coopération.
El Hadji Malick Mbaye, connu sous le nom de Mawdo, a démissionné de son poste de Directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo). Dans une lettre datée du lundi 12 juin 2024, adressée par voie hiérarchique au chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Mawdo Malick Mbaye a annoncé sa décision de quitter ses fonctions.
Ce responsable de Benno Bokk Yakaar (Bby) a également restitué son passeport diplomatique. Dans une note que nous vous livrons intégralement, Mawdo Malick Mbaye a exprimé sa gratitude envers le Président sortant, Macky Sall, pour la confiance placée en lui tout au long de son mandat.
Chers amis , parents et concitoyens
– Démission du poste de DG de l’ANAMO – Remise de mon passeport diplomatique au MAE – Reconnaissance au Président Macky Sall – Vœux de succès au Président BDF , le PM et son gouvernement – Cap sur la médiation au Sénégal et en Afrique avec le GIMA – Groupe D’Initiatives Pour Une Médiation A L’Africaine J’ai le privilège de vous informer que je me suis volontairement déchargé de mes fonctions de Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil (ANAMO), par courrier n° 00002 /ANAMO/DG/Conf/ en date du lundi 12 juin 2024 adressée sous couvert de la voie hiérarchique à son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye Président de la République du Senegal. Dans la même foulée, je rendrai dés demain mon passeport diplomatique au Ministère des Affaires Étrangères.
Je rappelle que depuis le 31 mai 2012, le Président Macky Sall m’avait investi de sa confiance en me plaçant à la tête de l’ANAMO , m’offrant ainsi l’occasion de servir mon pays dans un domaine aussi prioritaire que l’insertion socioprofessionnelle de mes concitoyens . Je lui réitère ,ici , mes sincères remerciements pour sa confiance renouvelée et son soutien constant. En cet instant précis , mes pensées de gratitude se tournent vers ma famille mais aussi mes anciens collaborateurs et collaboratrices qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour m’épauler dans l’exercice de mes responsabilités. Mon ultime remerciement s’adresse au Conseil de Surveillance de l’ANAMO et à ses successifs Présidents .
J’ai aussi le souci de magnifier la pertinence de l’ANAMO comme instrument d’encadrement, de formation et d’insertion des jeunes et des femmes . À ce propos il m’est agréable de souligner que durant mon passage à la tête de la structure les maisons de l’outil sont passées de deux(02) à quinze (15) avec plus de douze (12) milles jeunes et femmes formés dans divers corps de métiers.
Aujourd’hui mon vœu le plus ardent est de me consacrer aux tâches de méditation en Afrique qui me sont confiées par le Groupe d’initiatives pour une Médiation à l’Africaine ( GIMA) basé à Rabat et dont j’ai l’honneur d’être le Président.
Mon engagement dans la quête de la reconciliation et de la stabilité sur le continent ne pourrait m’éloigner de mon pays pour lequel ma disponibilité reste entière notamment dans le sillage du Dialogue et de la concertation qui figurent en bonne place dans le programme de gouvernance des nouvelles autorités. J’anticipe mes remerciements et formule les vœux de succès pour le Président de la République, son Premier Ministre et l’ensemble du gouvernement suite à l’élection présidentielle 24 Mars dernier chargée d’espoirs pour le peuple sénégalais.
El hadji Malick Mbaye Ex Directeur Général de l’Agence Nationale de la Maison de l’Outil ( ANAMO )
Une onde de choc traverse la communauté de Kolda après le décès tragique d’une élève de CM1 de l’école élémentaire du quartier Sinthiang Idrissa. La jeune fille, âgée de dix ans, est tombée dans le puits de l’école alors qu’elle jouait avec ses camarades.
L’incident s’est produit au moment où les enfants se trouvaient près du puits pour chercher de l’eau afin d’effacer les tableaux. Selon un enseignant de l’école, l’administration avait pourtant pris des mesures de sécurité en construisant une margelle autour du puits et en le couvrant avec deux couvercles. Malheureusement, l’un des couvercles était ouvert pour permettre aux élèves de puiser de l’eau, ce qui a conduit à cet accident tragique.
Malgré la rapidité de l’intervention des sapeurs-pompiers, qui ont été alertés et se sont rendus sur les lieux pour repêcher le corps sans vie de la fillette, il était déjà trop tard. La nouvelle de sa mort a plongé la communauté scolaire et le quartier Sinthiang Idrissa dans une profonde tristesse et consternation.
Les funérailles de la jeune élève ont eu lieu ce jeudi en présence de ses parents, enseignants, et camarades de classe. La cérémonie a été marquée par des scènes de deuil intense, reflétant l’impact profond de cette perte sur la communauté.
À quelques semaines de la fin de l’année scolaire, cet événement tragique laisse un vide immense. Les élèves, en particulier ceux de sa classe, sont en état de choc et de tristesse, tandis que sa famille tente de faire face à cette épreuve insurmontable.
Cet incident rappelle douloureusement l’importance des mesures de sécurité dans les établissements scolaires et la nécessité de rester vigilants pour éviter de telles tragédies à l’avenir.
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a entamé une visite d’amitié et de travail à Freetown, capitale de la Sierra Leone, sous les auspices d’une atmosphère empreinte de cordialité. Dès son arrivée à l’Aéroport international de Lungi, il a été accueilli avec chaleur et fraternité. La communauté sénégalaise, mobilisée à son débarquement du ferry, a également exprimé son soutien et son enthousiasme.
Au State House, lieu symbolique de la diplomatie, les deux Chefs d’État ont tenu des discussions substantielles, accompagnés de leurs délégations respectives. L’objectif principal était de révisiter et de renforcer la coopération bilatérale entre le Sénégal et la Sierra Leone. Parmi les sujets évoqués, l’intégration en région ouest-africaine a occupé une place de choix, démontrant la volonté commune de promouvoir le développement régional et la solidarité entre les nations de la sous-région.
Cette visite marque une étape importante dans les relations entre les deux pays, illustrant leur engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès économique dans la région ouest-africaine.
« La Direction Générale regrette de ne pouvoir mettre à la disposition du personnel une avance Tabaski en raison des difficultés que traverse l’entreprise en ce moment. Celles-ci tiennent à la délicatesse de la situation marquée par la rareté de la ressource, les aléas du recouvrement et l’affaiblissement de nos marges opérationnelles.
Ces facteurs obèrent nos efforts de mobilisation financière et impactent négativement notre capacité de mise à disposition de cet acompte. La Direction Générale vous remercie de votre compréhension et espère une rapide inversion des circonstances » lit-on dans une note du groupe E-Média Invest.
Cette décision intervient dans un contexte économique difficile pour de nombreuses entreprises de médias, confrontées à des défis financiers exacerbés par la conjoncture actuelle. Les salariés de E-Média Invest, comme ceux de Walfadjri, devront faire face à cette situation sans l’avance de Tabaski habituellement accordée, une aide précieuse en cette période festive.
La situation souligne une fois de plus la fragilité économique des entreprises de médias et l’impact direct sur leurs employés. La Direction Générale exprime l’espoir d’une amélioration rapide des conditions économiques, permettant ainsi de rétablir les avantages sociaux pour le personnel à l’avenir.
Chose promise, chose (presque) faite ! Le gouvernement a annoncé, ce jeudi 13 juin 2024, une baisse des prix sur plusieurs denrées alimentaires ainsi que d’autres produits et services. L’effectivité de ces mesures sera déterminée à l’issue de la réunion du Conseil national de la consommation, prévue la semaine prochaine.
Cependant, l’État, qui fait un effort de 53,4 milliards de FCFA pour soulager les Sénégalais sans bouleverser les équilibres des finances publiques, entend « désormais » procéder par « ciblage ».
Selon le ministre, secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Al Aminou Lo, ces mesures de subventions et de baisses de prix doivent bénéficier uniquement à ceux qui ont réellement besoin d’une assistance de l’État.
« Nous ferons désormais en sorte que les mesures de subvention et de baisse de prix soient des mesures ciblées. Je donne juste un exemple : aujourd’hui, le pétrole, l’essence et le gasoil sont subventionnés. Est-ce qu’il est normal que le ministre que je suis puisse bénéficier de cette subvention ? Est-ce qu’il est normal que les directeurs généraux de sociétés privées, de la Sonatel, les représentants du Fonds monétaire international, les diplomates accrédités à Dakar, bénéficient tous de cette subvention ? » s’interroge-t-il.
« Désormais, nous allons travailler vers un ciblage des subventions. C’est cela qui correspond à la nouvelle gouvernance d’un Sénégal souverain, juste et prospère. Nous devrons faire en sorte que seules les personnes qui ont réellement besoin d’assistance en bénéficient », a déclaré Al Aminou Lo.
Toutefois, le ministre ne s’est pas prononcé sur les moyens et méthodes qui seront mis en œuvre pour procéder à un ciblage optimal.
Le Gouvernement du Sénégal a annoncé une série de mesures destinées à baisser les prix de certains produits et services de consommation courante. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse ce jeudi 13 juin, en présence du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et du ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo.
Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a souligné les difficultés financières actuelles de l’État. « Les caisses de l’État sont stressées », a-t-il déclaré, en faisant référence au lourd fardeau des subventions dans les budgets. « Les subventions pour les finances publiques sont comme ce que le cancer peut représenter dans le corps humain. Si on n’y prend pas garde, cela va détruire beaucoup de choses. Il faut qu’on le règle définitivement », a-t-il ajouté.
Pour répondre à la hausse des coûts de la vie, l’État a débloqué une somme importante de 53,4 milliards de FCFA. Cette enveloppe est destinée à réduire le coût de la vie en renonçant à des recettes douanières. « L’enveloppe qui est dégagée pour ces mesures relatives à la baisse du coût de la vie s’élève à 53,4 milliards, ce qui se traduit en termes de renonciation de recettes douanières », a révélé Cheikh Diba.
Le ministre secrétaire général du gouvernement, Ahmadou Aminou Lo, a précisé que les mesures annoncées ne seront pas mises en œuvre immédiatement. « Il va falloir une réunion du Conseil national de consommation le mardi 18 juin pour annoncer son entrée en vigueur », a-t-il fait savoir. Cette réunion sera cruciale pour finaliser les modalités de mise en œuvre et assurer une application efficace des mesures décidées.
Ces décisions interviennent dans un contexte où de nombreux Sénégalais sont confrontés à une augmentation significative des prix des biens et services de première nécessité. L’engagement du gouvernement à débloquer une telle somme montre une volonté de soulager les ménages et de stabiliser l’économie. Toutefois, la mise en garde du ministre des Finances souligne également la nécessité de gérer rigoureusement les subventions pour éviter des déséquilibres financiers à long terme.
Avec plus de 53 milliards de FCFA débloqués pour lutter contre la cherté de la vie, le gouvernement du Sénégal montre sa détermination à améliorer les conditions de vie des citoyens. Les prochaines étapes, notamment la réunion du Conseil national de consommation, seront déterminantes pour la mise en œuvre de ces mesures et leur impact sur le quotidien des Sénégalais.
C’est dans la station balnéaire du Cap Skiring dans la commune de Djembéring dans le département d’Oussouye, que les acteurs se sont réunis pour voir comment gérer au mieux nos frontières, celles sénégalaise.
Cet atelier, va ressortir toute la problématique relative à la gouvernance des frontières en vue de prendre en compte tous les enjeux et défis pour une gestion efficace et durable des frontières….cette dynamique marque le début d’une série d’ateliers qui se veulent participative et inclusives.Les transfrontaliers sont caractérisés par leurs grandes étendues et la vulnérabilité des ménages et leur manque de résilience a expliqué le colonel Siaka Tamba, secrétaire exécutif par intérim de la Commission nationale de gestion des frontières (CNGF)
Toutefois il précise que ”La réalisation de la politique nationale de la gouvernance des frontières nécessite dès lors un diagnostic des espaces frontaliers en faisant la situation exhaustive dans les domaines de la délimitation démarcation, la sécurité, la coopération transfrontalière, le développement socio-économique, la santé, la migration, l’exploitation des ressources naturelles transfrontalières et la gouvernance des zones frontalières »
Selon lui, « C’est fort de ce constat que l’État du Sénégal a décidé conformément au décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission nationale de la gestion des frontières d’engager le processus d’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières qui doit traduire l’importance primordiale accordée par les pouvoirs publics à la sécurisation des espaces frontaliers et à l’amélioration notable des conditions de vie des populations qui y résident. »
Selon lui, “en plus de renforcer le sentiment d’appartenance à la nation, la politique nationale de la gouvernance des frontières ambitionne de renforcer la souveraineté dont la mise en œuvre a durablement conforté l’assise étatique dans ces espaces frontaliers. S’inscrivant dans la stratégie de l’Union africaine sur la gouvernance des frontières et des orientations politiques nationales, elle vise à renforcer l’offre de service public, la valorisation des opportunités économiques et la mise en place d’une sécurité durable”, a-t-il fait savoir.
L’adjoint au gouverneur de Ziguinchor, chargé des affaires administratives, Sidy Guissé Diongue affirme que ”Cet état des lieux se fait dans les domaines de la sécurité, des ressources naturelles, de la délimitation démarcation des frontières et des questions socioéconomiques. Tous ces domaines seront examinés aujourd’hui dans cet atelier. La finalité c’est de promouvoir un développement économique, social, harmonieux dans les territoires frontaliers”
Il a saisi l’occasion pour féliciter les forces de défense et de sécurité pour le travail remarquable qu’elles font pour la sécurisation de nos frontières, des populations et de leurs biens mais aussi pour la sécurisation des ressources naturelles.
Pour lui la région de Ziguinchor est confrontée au trafic de chanvre indien, à la fraude douanière, à la coupe illicite de bois, aux feux de brousse et à l’exploitation des minerais”. Il y a également des contraintes socioéconomiques liées à l’insuffisance d’infrastructures de base, a-t-il dit.
Visiblement des membres de la société civile, des autorités administratives, locales et des chefs de service…, ont pris part à cet atelier régional de l’élaboration de la politique nationale de gouvernance des frontières (CNGF). AS Le Dakarois Ziguinchor
En tournée dans la région méridionale, Cheikh Mbow, directeur exécutif de la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), s’est rendu au lycée Peyrissac de Ziguinchor, un établissement sévèrement touché par les récentes crises sociopolitiques au Sénégal.
« Nous ne pouvions pas venir à Ziguinchor sans visiter ce lycée qui a été fortement impacté par la crise sociopolitique que nous avons traversée », a déclaré Cheikh Mbow. Cette visite s’inscrit dans le cadre du programme d’intervention sur l’éducation en situation d’urgence, de crise ou de post-crise, visant à évaluer et à améliorer les conditions de l’enseignement dans des contextes difficiles.
Cheikh Mbow a souligné l’importance d’élargir le réseau scolaire chaque année pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les lycées et autres lieux d’apprentissage. « Il est crucial que chaque année, nous puissions élargir notre réseau scolaire. Il faut remplacer les abris provisoires, réhabiliter les lycées et les autres lieux d’apprentissage », a-t-il insisté.
Le proviseur du lycée Peyrissac, Boubacar Foune, a également exprimé ses préoccupations et a sensibilisé les autorités ainsi que la communauté scolaire sur les défis auxquels son établissement est confronté. « Nous souhaitons vivement que le plus rapidement possible, les autorités nous aident à réhabiliter cet établissement, pour permettre de créer les meilleures conditions possibles d’enseignement-apprentissage », a plaidé M. Foune.
Pour améliorer les conditions d’enseignement, le proviseur a souligné la nécessité d’acquérir un laboratoire, une salle de conférence, une infirmerie et d’autres infrastructures essentielles. « L’acquisition de ces infrastructures est vitale pour offrir une éducation de qualité à nos élèves », a-t-il ajouté.
La visite du directeur exécutif de la COSYDEP au lycée Peyrissac met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux établissements scolaires au Sénégal, en particulier dans les régions touchées par des crises. L’appel à l’action pour remplacer les abris provisoires par des structures permanentes et réhabiliter les infrastructures existantes est un pas crucial vers l’amélioration de l’éducation publique dans le pays. La COSYDEP, par cette initiative, espère mobiliser les autorités et la communauté pour créer un environnement d’apprentissage sûr et adéquat pour tous les élèves.
Le 11 juin 2024 restera une date marquante dans l’histoire économique du Sénégal. En effet, en ce jour, la compagnie australienne Woodside a extrait le premier baril de pétrole du champ offshore de Sangomar, propulsant ainsi notre pays dans le cercle restreint des producteurs d’hydrocarbures. Cet événement est le fruit de décennies d’efforts et d’investissements stratégiques, notamment sous la houlette de l’ancien président Macky Sall, ingénieur géologue, dont la vision et l’engagement ont été déterminants pour cette réussite.
Les Enjeux de l’Exploitation Pétrolière pour le Sénégal L’exploitation du champ pétrolier de Sangomar ouvre une nouvelle ère pour le Sénégal, avec des perspectives économiques prometteuses, dont entre autres : 1. Le développement Économique : L’extraction de pétrole devrait générer un revenu estimé à un milliard de dollars par an pour les trente prochaines années. Ces revenus permettront de financer des projets d’infrastructure, de santé, et d’éducation, renforçant ainsi le développement économique du pays et amorçant son entrée irrémédiable dans l’émergence bien avant même l’échéance qui était fixée l’horizon 2035. 2. Création d’Emplois : Le secteur pétrolier est un puissant moteur de création d’emplois. De l’exploration à la production, en passant par la gestion et la maintenance, des milliers d’emplois directs et indirects seront créés, contribuant à la réduction du chômage endémique de notre pays. 3. Renforcement de la Souveraineté Énergétique : L’exploitation des ressources pétrolières et gazières locales réduit la dépendance du Sénégal aux importations énergétiques. Cela permet d’assurer une meilleure stabilité des prix de l’énergie et de sécuriser l’approvisionnement des industries et des ménages. 4. Attraction des Investissements Étrangers : Le succès de l’exploration pétrolière attire les investisseurs étrangers, stimulant ainsi l’économie locale et ouvrant des opportunités pour de nouvelles industries et de nouveaux partenariats. 5. Développement Durable et Environnement : Bien que l’exploitation pétrolière présente des défis environnementaux, le Sénégal peut s’inspirer des meilleures pratiques internationales pour minimiser l’impact écologique et promouvoir un développement durable. L’aboutissement de ce projet majeur ne serait pas possible sans la vision et la détermination de l’ancien président Macky Sall. Géologue de formation, Macky Sall a su reconnaître le potentiel des ressources naturelles du Sénégal et a pris des mesures audacieuses pour leur exploitation. • Vision Stratégique : Dès le début de son mandat, Macky Sall a mis l’accent sur l’exploration des hydrocarbures, convaincu que ces ressources pouvaient transformer l’économie nationale. Son expertise en tant qu’ingénieur géologue a été cruciale dans la prise de décisions éclairées et stratégiques. C’est ainsi qu’il amis en place le COS PETROGAZ, une structure chargée du pilotage, de la coordination et du suivi des projets pétroliers et gaziers pour une meilleure mise en œuvre de la gestion de ces ressources énergétiques nationales. Il a aussi créé l’Institut National du Pétrole du Gaz qui pour objectif de développer l’expertise nationale et de favoriser l’emploi des Sénégalais dans les secteurs pétrolier et gazier. • Investissements Audacieux : Sous sa présidence, le Sénégal a investi des sommes considérables dans la recherche et l’exploration pétrolière, malgré les risques inhérents au secteur. • Ces investissements ont porté leurs fruits, comme en témoigne la découverte et l’exploitation, depuis ce 11 juin, du champ de Sangomar. • Leadership et Diplomatie : Macky Sall a également joué un rôle clé dans l’établissement de partenariats internationaux solides, notamment avec Woodside, pour assurer une exploitation efficace et bénéfique des ressources pétrolières. En définitive, l’extraction du premier baril de pétrole par Woodside marque un tournant décisif pour le Sénégal. Les bénéfices économiques attendus sont immenses et promettent de transformer le pays. Ce succès est également l’occasion de rendre un hommage appuyé à Macky Sall, dont la vision et les efforts ont été essentiels pour atteindre ce jalon historique. Grâce à son leadership, le Sénégal entre dans une nouvelle ère de prospérité et de développement durable. Alors, chères autorités du Sénégal, il faut rendre à César ce qui est à César et au président Macky Sall ce qui lui revient de droit, c’est-à-dire des félicitations et des hommages appuyés pour avoir mis notre pays sur la rampe de l’émergence, voire du développement économique et social. En tout cas du Président Macky sall, le peuple sénégalais se souviendra et pour toujours ! Ibrahima Baba SALL Premier Vice-président à l’Assemblée nationale Député Maire de Bakel
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a exprimé une opposition ferme aux recommandations issues du séminaire de Saly, organisé par le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdourahmane Diouf. Lors d’une assemblée générale, la coordination de Dakar a jugé que les propositions du ministère constituaient une violation de l’autonomie des universités et des textes régissant l’enseignement supérieur.
Le SAES-UCAD a critiqué la démarche du ministre comme étant prématurée et menée sans une réflexion inclusive et approfondie. Selon le syndicat, le réaménagement du calendrier universitaire proposé est « utopique » et ne tient pas compte des réalités du terrain. « L’assemblée préconise un rejet des recommandations ressorties du séminaire de Saly », a déclaré un porte-parole du syndicat.
Le syndicat a souligné que la prise de décision par le ministère constituait une atteinte injustifiée à l’autonomie des universités. Le SAES-UCAD insiste sur le fait que les réformes doivent être discutées dans un cadre plus inclusif et propose l’organisation de « véritables assises de l’enseignement supérieur ».
Concernant l’impact financier du chevauchement des années universitaires, le SAES-UCAD a rappelé que l’État n’a pas respecté les mesures d’accompagnement nécessaires. Le syndicat a demandé une évaluation de l’absence d’un budget adéquat et des conséquences sur la santé des enseignants.
Sur la question de l’orientation des bacheliers, le syndicat exige le respect de l’autonomie des universités et critique le ministère pour sa volonté perçue de favoriser les établissements privés au détriment des universités publiques. Le SAES-UCAD s’inquiète d’une « privatisation galopante des universités publiques » et déplore le manque de clarté sur les modalités d’orientation des nouveaux bacheliers dans le privé.
Le SAES-UCAD a rejeté en bloc les réformes proposées sur les Masters, qualifiant les propositions de non chiffrées et accusant le ministère de s’immiscer dans la pédagogie. Le syndicat parle de « prise en otage du pédagogique par le politique » et rejette totalement l’atelier de Saly.
Le ministre Abdourahmane Diouf est sommé de revoir sa copie pour espérer convaincre le jury de Dakar. Le SAES-UCAD reste ouvert au dialogue mais exige que les réformes soient menées dans le respect de l’autonomie universitaire et de manière inclusive.
En résumé, les enseignants de l’UCAD, par la voix du SAES, ont clairement exprimé leur désaccord avec les propositions du ministère de l’Enseignement supérieur. Ils appellent à une réévaluation des réformes dans un cadre plus participatif et respectueux de l’autonomie des institutions universitaires.
Le président du mouvement Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye, a récemment exprimé ses doutes quant à la capacité du duo Ousmane Sonko-Bassirou Diomaye Faye à diriger efficacement le Sénégal. Cette déclaration intervient après une réplique acerbe au leader de Pastef, Ousmane Sonko, et renforce sa position critique envers les deux figures politiques.
Dans une vidéo diffusée en ligne, Bougane Guèye a exprimé sans équivoque ses réserves concernant le tandem Sonko-Faye. « Tous ces politiciens n’ont jamais rien réalisé dans le pays. Ce ne sont pas ces gens-là qui vont changer le Sénégal, » a-t-il affirmé, mettant en doute leur capacité à apporter des changements significatifs.
Bougane Guèye a souligné ce qu’il considère comme un manque de réalisations concrètes de la part d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour lui, ces leaders n’ont pas encore démontré les compétences nécessaires pour transformer le pays. « Le Sénégal a besoin de dirigeants qui ont déjà prouvé leur capacité à mettre en œuvre des projets tangibles et bénéfiques pour la population, » a-t-il ajouté.
Cette critique survient dans un contexte politique particulièrement tendu au Sénégal, où alliances et rivalités façonnent le paysage électoral. Ousmane Sonko, une figure charismatique mais controversée, et Bassirou Diomaye Faye, actuel président de la République, cherchent à renforcer leur influence politique.
En tant que leader de Gueum Sa Bopp, Bougane Guèye se positionne comme une alternative critique face aux figures politiques traditionnelles. Ses déclarations visent à galvaniser son propre mouvement tout en semant le doute sur la viabilité des projets de ses adversaires.
Alors que les élections se profilent à l’horizon, la question demeure de savoir si les prédictions de Bougane Guèye se réaliseront. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devront répondre à ces critiques en démontrant leur capacité à apporter des changements concrets. Les électeurs sénégalais auront à choisir quel leader ou quel duo est le mieux placé pour répondre à leurs aspirations et aux défis du pays.
Bougane Guèye, par ses déclarations percutantes, rappelle l’importance d’évaluer les politiciens sur la base de leurs réalisations passées plutôt que sur leurs promesses. Que ses prédictions s’avèrent justes ou non, elles ajoutent une dimension supplémentaire au débat politique et encouragent une réflexion plus profonde sur le leadership et le développement du Sénégal.
Hier, lors du Conseil des ministres, le Premier ministre Ousmane Sonko a dévoilé les nouvelles mesures visant à alléger le fardeau financier des ménages les plus vulnérables. Ces mesures, conçues pour assurer la soutenabilité budgétaire, ont été présentées lors d’une conférence de presse animée par le ministre secrétaire général du gouvernement Ahmadou Al Aminou Lo, le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, et leur collègue de l’Agriculture Mabouba Diagne.
Les réductions de prix touchent plusieurs denrées alimentaires de première nécessité ainsi que des produits et services à forte demande. Le sucre cristallisé homologué voit son prix diminuer de 50 F CFA, passant à 600 F CFA. De même, le riz brisé non parfumé bénéficie d’une réduction de 40 F CFA, tandis que le riz indien sera disponible à moins de 400 F CFA dès le mois d’août. L’huile raffinée enregistre une baisse significative de 100 F CFA.
Concernant le pain, une diminution de 15 F CFA a été retenue, en attendant la conclusion des discussions en cours. De plus, le gouvernement a pris la décision de suspendre la taxe de 2 000 F CFA sur le ciment.
Ces mesures devraient apporter un soulagement financier aux ménages les plus touchés par les hausses de prix récentes, tout en contribuant à la stabilité économique du pays.
Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a entamé ce matin une visite d’amitié et de travail de 24 heures à Freetown, en Sierra Leone. Accompagné d’une délégation officielle, le Chef de l’État s’est envolé depuis Dakar pour rencontrer son homologue, Julius Maada Wonie Bio, dans le cadre de discussions visant à renforcer les liens bilatéraux entre les deux nations.
Au cours de cette rencontre diplomatique, les deux dirigeants aborderont une série de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, les échanges commerciaux, et la collaboration dans les domaines de la sécurité et du développement régional. Cette visite marque une étape importante dans les relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, soulignant l’engagement mutuel à approfondir la coopération et à promouvoir la stabilité dans la région ouest-africaine.
La Présidence de la République a exprimé sa volonté de consolider les liens historiques et culturels qui unissent les deux pays, tout en explorant de nouvelles opportunités de partenariat dans divers secteurs. Cette visite diplomatique témoigne de l’importance que les deux nations accordent à la diplomatie régionale et à la promotion de la paix et de la prospérité en Afrique de l’Ouest.
La délégation présidentielle comprend également des représentants des secteurs clés tels que le commerce, l’agriculture, et la santé, témoignant de l’engagement du Sénégal à explorer des avenues de coopération dans des domaines variés. Cette visite renforce ainsi les liens historiques et culturels entre les deux nations et ouvre la voie à une collaboration fructueuse pour le bénéfice mutuel de leurs citoyens.
La visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Freetown revêt une importance particulière dans le contexte actuel de dynamisme diplomatique en Afrique de l’Ouest, soulignant l’engagement du Sénégal à jouer un rôle constructif dans la promotion de la paix, de la stabilité et du développement dans la région.
L’air était lourd d’attente ces derniers jours par rapport à l’une des promesses électorales du tandem Diomaye-Sonko concernant la diminution de la cherté de la vie dès victoire à la présidentielle de février 2024. Rien de concret n’avait été fait et les spéculations allaient bon train jusqu’au Conseil des ministres d’hier, mercredi, où le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé des mesures prochaines. C’est pourquoi il est pertinent de se demander si les récents défis socio-économiques auraient enfin poussé le gouvernement à agir pour soulager la pression financière des ménages, juste avant la Tabaski. Dans un pays où le coût de la vie pèse lourdement sur les épaules des familles, le président de la République a souligné la nécessité d’une réponse concertée et réfléchie. Depuis le 2 avril 2024, le gouvernement, sous la direction du Premier ministre,Ousmane Sonko, s’est attelé à cette tâche, collaborant étroitement avec les acteurs économiques et sociaux concernés. C’est ainsi que le chef de l’État a reconnu les efforts déployés et a chargé le Premier ministre de présenter rapidement des mesures concrètes pour réduire les prix de certains produits et services essentiels. Il a également insisté sur l’importance cruciale de l’application rigoureuse des prix homologués qui seront annoncés. À son tour, le chef du gouvernement a exposé les résultats des consultations menées avec les différentes parties prenantes. Ces mesures, axées sur la réduction du coût de la vie, visent à soulager le fardeau financier des ménages les plus vulnérables tout en garantissant la stabilité budgétaire. Elles englobent divers aspects, tels que la baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité, des produits et services de grande consommation, ainsi que des initiatives visant à faciliter l’accès au logement. Cette annonce, prévue pour le jeudi 13 juin 2024, est attendue avec impatience par les citoyens, qui espèrent qu’elle apportera un soulagement bien nécessaire à leurs finances et à leur quotidien, surtout en cette période de Tabaski où les moutons et autres denrées sont hors de prix.
Le Sénégal est confronté depuis plusieurs années à une augmentation significative des précipitations, entraînant des inondations récurrentes qui affectent gravement les zones urbaines. La ville de Kaolack, située au cœur du pays, est particulièrement vulnérable à ce phénomène. En raison de son importance socioéconomique, les inondations y causent des impacts négatifs multiples, tels que la dégradation du cadre de vie, des risques sanitaires, le ralentissement des activités économiques et la dégradation de l’environnement.
Pour faire face à cette problématique, le ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a pris des mesures concrètes. Le mercredi 12 juin 2024, il a présidé un atelier à la gouvernance de Kaolack, consacré à la présentation de l’inventaire cartographique des zones inondables et à risque. Cet événement s’inscrit dans le cadre du Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS), une initiative cruciale pour améliorer la prévention et la gestion des inondations dans le pays.
L’atelier a permis de mettre en lumière les résultats de l’inventaire cartographique, identifiant les zones les plus vulnérables de Kaolack. Parmi celles-ci, les quartiers de Sam, Médina Mbaba, Fass Cheikh Tidiane, et d’autres sont particulièrement exposés aux inondations pluviales. Les participants, comprenant des experts, des responsables locaux et des membres de la communauté, ont discuté des meilleures stratégies pour prévenir et gérer les risques associés.
Après l’atelier, le ministre et sa délégation ont visité plusieurs zones inondables de la région pour constater de visu les défis à relever. Ils se sont rendus à la bande de « Aouzou » située à Médina Mbaba, au canal Pie 12 dans le quartier Bongré, sur la route nationale devant le projet de construction du marché d’intérêt sous-régional, et aux Parcelles Assainies. Ces visites ont permis de recueillir des informations essentielles pour la mise en œuvre de mesures adaptées.
Suite à ces visites, Dr Cheikh Tidiane Dièye a donné des instructions claires pour accélérer les travaux de gestion des inondations. Il a insisté sur la nécessité de mutualiser les ressources et les moyens afin d’accroître l’efficacité des interventions. Le ministre a souligné l’importance de la coopération entre les différentes équipes et les parties prenantes pour une gestion optimale des ressources disponibles.
Le ministre a également exprimé son engagement à poursuivre ses tournées à travers le pays pour dialoguer avec les populations et suivre la mise en œuvre des plans d’action de lutte contre les inondations. Il a rappelé que la mobilisation collective et la vigilance sont essentielles pour prévenir les impacts des inondations et protéger les communautés locales.
Dans son discours, Dr Cheikh Tidiane Dièye a mis en avant l’importance de la prévention et de la gestion proactive des inondations. Il a souligné que la pérennisation des actions entreprises devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une meilleure résilience face aux catastrophes naturelles. Il a également insisté sur la nécessité de créer des synergies entre l’école, les secteurs privés, la société civile et les acteurs communautaires pour une approche intégrée et durable.
Le Programme de Gestion Intégrée des Inondations au Sénégal (PGIIS) comprend plusieurs actions phares, telles que la réhabilitation des infrastructures, l’investissement humain « Setal sunu ekol » (Nettoyons notre école), et l’aménagement d’espaces verts et le reboisement autour du thème « Un élève, un arbre ; Une école, un jardin scolaire ». Ces initiatives visent non seulement à prévenir les inondations, mais aussi à améliorer la qualité de vie et à sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène.
En conclusion, cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive de la part des autorités sénégalaises pour anticiper les risques d’inondation et protéger les zones vulnérables, avec un accent particulier sur la ville stratégique de Kaolack. Grâce à l’engagement du ministre de l’Assainissement et de l’Hydraulique, Dr Cheikh Tidiane Dièye, et à la mobilisation des acteurs locaux, le Sénégal espère réduire les impacts des inondations et renforcer la résilience de ses communautés.
Le Premier Ministre Ousmane Sonko a annoncé une initiative révolutionnaire pour la gestion des ressources pétrolières du Sénégal, mettant en avant l’usage de l’Intelligence Artificielle (IA). Cette déclaration a été faite lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi au Palais de la République, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays.
L’Intelligence Artificielle, technologie déjà bien implantée dans des nations comme les États-Unis et la Chine, va désormais jouer un rôle central dans l’exploitation des ressources pétrolières du Sénégal. Cette initiative coïncide avec l’extraction imminente des premiers barils de pétrole du champ de Sangomar, événement historique pour le pays. « Le Premier Ministre a souligné l’importance cruciale de cette phase pour le Sénégal, rappelant que les ressources naturelles appartiennent au peuple conformément à la Constitution, et qu’elles doivent être exploitées pour améliorer les conditions de vie des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué officiel. Le gouvernement met en place des mesures pour assurer une transition juste et durable sur les plans socio-économique et environnemental. L’Intelligence Artificielle jouera un rôle crucial dans plusieurs domaines clés :
Surveillance Quantitative : Grâce à l’IA, le Sénégal pourra surveiller en temps réel les quantités de pétrole extraites, assurant ainsi une gestion précise et transparente des ressources. Sécurisation de la Production : Les technologies de l’IA permettront de sécuriser les processus de production, réduisant les risques de vols, de fuites et d’autres incidents susceptibles de perturber la production. Prévention des Risques Environnementaux : L’IA aidera à identifier et prévenir les risques environnementaux liés à l’exploitation pétrolière, protégeant ainsi les écosystèmes locaux et les communautés avoisinantes.
Ousmane Sonko a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue dans la gestion de ces ressources. Le gouvernement examinera les perspectives offertes par cette transition technologique ainsi que les défis à relever pour garantir son succès. L’objectif est de favoriser un développement durable et inclusif, aligné avec les priorités socio-économiques et environnementales du pays. « Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’Intelligence Artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux », souligne le communiqué. L’initiative annoncée par Ousmane Sonko représente un tournant décisif dans la gestion des ressources pétrolières du Sénégal. En intégrant l’Intelligence Artificielle dans ses stratégies, le pays se positionne à l’avant-garde des technologies modernes pour maximiser les bénéfices de ses ressources naturelles tout en minimisant les risques et en assurant un développement équitable pour tous ses citoyens. Cette démarche promet de transformer positivement le paysage économique et environnemental du Sénégal, ouvrant la voie à une gestion plus efficace et responsable de ses richesses naturelles.
Pour assurer une gestion transparente des ressources, une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ) sera organisée, révisant sa composition pour des soucis de transparence, selon le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le Sénégal connaît un tournant historique avec le début de l’exploitation de l’or noir sénégalais. L’objet du Conseil des ministres de ce mercredi, présidé par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, était la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, marquant l’entrée officielle du Sénégal dans le cercle restreint des producteurs de pétrole depuis le 11 juin 2024.
Dans un souci de transparence et de gestion responsable des ressources minières du pays, le président de la République a annoncé la tenue prochaine d’une session du Comité d’orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ). Cette instance, dont la composition sera révisée, a pour mission d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Elle veillera également à garantir une répartition éqitable et une gestion encadrée des recettes générées par l’exploitation des hydrocarbures.
Jusqu’ici, le COS-PETROGAZ, présidé par le Président de la République lui-même, rassemble une pléiade de membres gouvernementaux, conformément au décret n°2016-1542 du 3 octobre 2016. Parmi eux figurent le Premier ministre, le ministre auprès du Président de la République chargé du suivi du Plan Sénégal Emergent, ainsi que les ministres des Forces Armées, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, de l’Économie, des Finances et du Plan, de l’Énergie et du Développement des Énergies renouvelables, de l’Industrie et des Mines, des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de l’Environnement et du Développement durable, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de la Pêche et de l’Économie Maritime, ainsi que de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Téléservices de l’État.
Dans cette instance, siègent également le président du Comité national de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), l’Agent judiciaire de l’État, le Secrétaire permanent du Conseil national de l’Énergie (CNE), le Secrétaire permanent du Comité national des Hydrocarbures (CNH), les Directeurs généraux de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN), de la Société africaine de Raffinage (SAR), de la Société nationale d’Électricité (SENELEC), de l’Agence nationale chargée de la Promotion des Investissements et des Grands travaux (APIX-SA), ainsi que du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’Assemblée nationale, le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Conseil économique, social et environnemental (CESE) ne comptent qu’un seul représentant chacun dans cet organe.
D’autre part, le financement du COS-PETROGAZ est intégré au budget de la Présidence de la République. Cette situation pourrait être la raison pour laquelle Diomaye a demandé la révision de sa composition.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame une visite officielle à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, ce jeudi 13 juin 2024. Cette rencontre revêt une importance majeure dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations.
Au cœur des discussions entre le Président Faye et son homologue Julius Maada Bio, figurent la définition de nouveaux axes de coopération. Des secteurs clés tels que les mines, la souveraineté alimentaire et énergétique seront au centre des échanges, reflétant ainsi la volonté commune de dynamiser les relations économiques et politiques entre les deux pays.
Cette visite fait suite aux récentes rencontres entre les dirigeants des deux nations, dont la réception du Vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh, par le Premier ministre Ousmane Sonko en avril dernier. La consolidation des acquis et la réactivation des commissions mixtes ont été évoquées lors de cette réunion, soulignant l’engagement continu à renforcer les liens entre les deux États.
La présence du Président Faye en Sierra Leone témoigne de la volonté partagée de promouvoir la paix, la coopération et le développement régional. Cette visite marque ainsi une étape significative dans l’approfondissement des relations entre le Sénégal et la Sierra Leone, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités de collaboration et de progrès mutuel.
L’équipe de Férus Foot de Louga, évoluant en 5e division sénégalaise, a réalisé un exploit sans précédent en se qualifiant pour la finale de la Coupe du Sénégal. Le club lougatois a éliminé en demi-finales le tenant du titre, le Jaraaf, lors d’une séance de tirs au but dramatique.
Le Jaraaf de la Médina, largement favori, n’a pas réussi à percer la défense de Férus Foot au cours des 120 minutes de jeu, le match se terminant sur un score de 0-0. La performance héroïque de Mandiaye Mbengue, le gardien de but de Férus Foot, a été déterminante. Lors de la séance de tirs au but, Mbengue a réalisé des arrêts décisifs, permettant à son équipe de s’imposer 5-3.
C’est la première fois dans l’histoire de la Coupe du Sénégal qu’une équipe de division régionale accède à la finale. Ce parcours extraordinaire de Férus Foot inspire et démontre que tout est possible dans le football, peu importe la division dans laquelle une équipe évolue.
En finale, Férus Foot affrontera le vainqueur du match opposant Mbour PC à la Jeanne d’Arc (JA), qui se tiendra demain jeudi au stade Amadou Barry. Quelle que soit l’issue de cette rencontre, Férus Foot a déjà marqué les esprits et prouvé que la détermination et le travail acharné peuvent mener à des accomplissements remarquables.
Les supporters et les habitants de Louga sont en effervescence après cette victoire historique. Le président de Férus Foot a exprimé sa fierté et son enthousiasme pour l’avenir de l’équipe : « Nous avons montré que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs. Cette qualification en finale est une récompense pour le travail acharné de nos joueurs et de notre staff. Nous allons continuer à nous battre et à rêver grand. »
L’exploit de Férus Foot de Louga restera gravé dans les annales du football sénégalais. En se qualifiant pour la finale de la Coupe du Sénégal, l’équipe de la 5e division a démontré que la passion, l’engagement et la persévérance peuvent transcender les barrières et ouvrir les portes de la gloire. Tous les regards seront tournés vers la finale, où Férus Foot cherchera à couronner son parcours exceptionnel par un triomphe historique.
L’Académie Guelwar de Fatick, bien que créée il y a seulement trois ans, se fraye déjà un chemin vers le football professionnel sénégalais et au-delà. Récemment couronné champion du National 2, le club de Fatick se prépare à évoluer en National 1 la saison prochaine, tout en attirant l’attention des clubs européens.
Deux de ses talents prometteurs, les milieux de terrain Abdoulaye Baldé et Cheikh Tidiane Camara, ont signé avec le Stade Malherbe de Caen, évoluant en Ligue 2 française. Baldé, âgé de 17 ans, a obtenu un contrat de stagiaire professionnel avec le club français. Son coéquipier Camara, âgé de 14 ans, signera officiellement un contrat dès qu’il atteindra la majorité.
Ces signatures marquent le début d’un partenariat significatif entre l’Académie Guelwar et le SM Caen, soulignant l’efficacité du programme de développement des talents de Guelwar. Mamadou Ngom Niang, fondateur de l’académie, aspire à faire de Guelwar une pépinière de talents pour l’équipe nationale sénégalaise, suivant les traces de références telles que Génération Foot et Diambars.
Mamadou Ngom Niang a déclaré : « Depuis trois ans, nous travaillons dans l’ombre. Nous avons décidé maintenant de sortir de l’ombre pour afficher nos ambitions. Nous voulons être un grand club. Nos références sont Diambars et Génération Foot. Nous voulons avoir de grands joueurs dans l’équipe nationale. »
L’ambition du club ne s’arrête pas là. Niang a exprimé son désir de voir Guelwar monter en Ligue 2 la saison prochaine. Sur le plan international, l’académie compte déjà deux joueurs à Amiens, et les récentes signatures avec Caen témoignent de son succès croissant. Niang a choisi Caen pour son excellence en formation de jeunes talents.
L’Académie Guelwar de Fatick se distingue par son engagement envers le développement de jeunes talents locaux, les préparant pour les scènes nationale et internationale. Inspirée par le succès de Génération Foot et Diambars, Guelwar vise à devenir un acteur majeur dans le paysage footballistique sénégalais et un contributeur clé pour l’équipe nationale.
Avec une montée rapide dans les rangs du football sénégalais et la reconnaissance croissante de ses talents par les clubs européens, l’Académie Guelwar se positionne pour un avenir prometteur. Les signatures d’Abdoulaye Baldé et Cheikh Tidiane Camara au Stade Malherbe de Caen marquent une étape significative dans la réalisation de cette vision ambitieuse.
L’Académie Guelwar de Fatick, avec ses récents succès et ses partenariats internationaux, démontre sa capacité à former des talents de haut niveau. En signant avec le SM Caen, elle illustre son potentiel et sa détermination à devenir une référence dans le football sénégalais et au-delà. Le futur s’annonce brillant pour cette jeune académie, avec des ambitions claires de développement et de succès sur la scène internationale.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil, matricule de solde n° 513722/Z, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement, en remplacement de Monsieur Alyoune Badara DIOP appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Cheikh DIENG, Magistrat, matricule de solde n° 616-151/N, est nommé Secrétaire Général adjoint du Gouvernement ;
Monsieur Alioune Palla MBAYE, Juriste-Conseil, matricule de solde n° 747541/H, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en remplacement de Madame Ramatoulaye DIENG appelée à d’autres fonctions ;
Monsieur Idrissa Samba SALL, titulaire d’un Master en Finances et Gestion publique, matricule de solde n° 640 925/J, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, en remplacement de Monsieur Mouhamadou SENE appelé à d’autres fonctions ;
Madame Ramatoulaye DIENG, Administrateur civil, matricule de solde n°608 865/G, est nommée Inspecteur de l’Administration centrale et territoriale au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;
Monsieur Cheikh BA, Spécialiste en sécurité d’Etat, précédemment Inspecteur technique au Ministère en charge de l’Artisanat, est nommé inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, en remplacement de Madame Aïssatou Alima SAMBOU, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Pétrole et des Energies et de Madame Fatou SARR SOUMARE, Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Mines et de la Géologie ;
Madame Coumba SOW, Juriste, matricule de solde n° 620 268/Z, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, en remplacement de Madame Maguette DIOP, admise à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Madame Marième DIAGNE TALLA, Juriste, matricule de solde n° 604 979/A, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Mamadou GOUDIABY, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Nafissatou FALL NDIAYE, Professeur d’Enseignement secondaire, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 519 031/O, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Famille et des Solidarités ;
Monsieur Modou MBAYE, Ingénieur de Conception en Génie civil, de classe exceptionnelle, matricule de solde n° 515 420/G, est nommé Inspecteur technique au Ministère de la Famille et des Solidarités ;
Monsieur Lazard SARR, Inspecteur de l’Education populaire, de la Jeunesse et des Sports, matricule de solde n° 632 054/F, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;
Monsieur Baba NDOYE, Cadre en Tourisme, matricule de solde n° 611 817/H, est nommé Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;
Madame Paule Marie Antoinette SAGNA, Ingénieur Electricien est nommée Secrétaire exécutif de la Commission de Régulation du secteur de l’Energie.
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 12 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République. Le Président de la République a entamé sa communication sur l’annonce de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar faisant du Sénégal un pays producteur de pétrole depuis le 11 juin 2024. Pour le Chef de l’Etat, c’est un moment historique et un pas important qui vient d’être franchi par notre pays dans sa quête de souveraineté énergétique. Le Président de la République a félicité le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines mais également le groupe PETROSEN, le partenaire Woodside Energy et tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet entamé en 2020. Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble du Gouvernement de veiller à l’exploitation optimale et transparente des ressources nationales pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures. Dans la foulée, le Président de la République a annoncé la tenue prochaine d’une session du Comité d’Orientation stratégique du Pétrole et du Gaz (COS- PETROGAZ) dont la composition sera révisée. L’objectif de cette session sera d’actualiser la stratégie nationale de développement et d’exploitation des ressources pétrolières et gazières tout en veillant à la bonne répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures. Sur un autre registre, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la cherté du coût de la vie demeure une préoccupation majeure de nos compatriotes. Il a salué le travail méthodique et serein entrepris, depuis le 02 avril 2024, par le Gouvernement sous la direction du Premier Ministre avec tous les acteurs économiques et sociaux concernés afin de trouver des solutions rapides, soutenables et durables pour alléger le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages. A cet égard, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de procéder, dans les meilleurs délais, à l’annonce des décisions prises par le Gouvernement pour baisser les prix de certains produits et services de consommation courante. Il a également invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour l’application effective des prix homologués qui seront annoncés.
Evoquant la célébration proche de la fête de la Tabaski, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour adresser d’avance ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oummah islamique et à la communauté musulmane du Sénégal en particulier. Il a appelé l’ensemble de la Nation à prier pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité dans la solidarité. Le Président de la République a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les dispositions pour la bonne organisation des cérémonies de prières sur l’étendue du territoire national. Il a informé le Conseil qu’il participera à la prière de la Tabaski à la Grande Mosquée de Dakar. Abordant la question de la souveraineté numérique du Sénégal, le Président de la République a demandé au Gouvernement de procéder à l’actualisation du cadre juridique du secteur des télécommunications et du Numérique et au renforcement de l’aménagement numérique du territoire favorisant l’accès universel à la téléphonie et à l’internet de qualité sur l’ensemble du territoire national. Il a rappelé, à cet effet, l’urgence de la relance des activités et du suivi de la gouvernance du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUT). Le Chef de l’Etat a également demandé au Gouvernement d’œuvrer pour une bonne maitrise du patrimoine numérique du Sénégal et de mettre en place un modèle de gouvernance adapté des infrastructures numériques publiques ainsi que des Données. A ce titre, il a demandé au Ministre en charge du Numérique de finaliser le nouveau cadre législatif relatif aux données personnelles et à l’encadrement de l’hébergement des données nationales. Le Président de la République a, par ailleurs, invité le Premier Ministre et le Ministre en charge des Télécommunications et du Numérique à accélérer la digitalisation intégrale des administrations et la définition d’une stratégie nationale avancée de Cyber sécurité afin de renforcer la confiance dans le secteur numérique. Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Gouvernement, d’accompagner davantage les entreprises privées du secteur du Numérique en vue de développer l’entreprenariat numérique, les Start up en particulier, source d’innovations et de créations massives d’emplois nouveaux dans plusieurs branches d’activité. Le Président de la République a aussi exhorté le Premier Ministre à réhabiliter le Conseil national du Numérique, cadre institutionnel majeur de partenariat public/privé, pour accentuer le développement de l’économie numérique et la souveraineté numérique du Sénégal. Parlant de la gestion du patrimoine des archives nationales, le Chef de l’Etat a indiqué la nécessité pour le Gouvernement, de réfléchir à la mise en œuvre, dès cette année, d’un programme national pour assurer la conservation optimale et le développement des archives du Sénégal. Ce programme d’envergure doit accorder une place primordiale à l’édification d’une bibliothèque nationale, de bibliothèques régionales et départementales, de même qu’au recrutement maitrisé d’archivistes et documentalistes professionnels dans les ministères et autres entités publiques et parapubliques.
A l’entame de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la nouvelle ère qui s’ouvre pour le Sénégal avec l’extraction des premiers barils du champ pétrolier de Sangomar. A cet égard, il a rappelé que conformément aux dispositions de la Constitution du Sénégal, les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent être utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. Sous ce rapport, le Gouvernement procédera à l’examen des perspectives et des défis que comporte une transition juste qui favoriserait le développement durable et inclusif, aux plans socioéconomique et environnemental. Le Premier Ministre a indiqué que la vigilance devra être de mise. Dans ce cadre, l’Intelligence artificielle sera mise à contribution pour l’amélioration de la gestion de ces ressources, notamment en matière de surveillance quantitative, de sécurisation de la production et de prévention des risques environnementaux. Abordant les mesures de baisse du coût de la vie, le Premier Ministre a présenté au Conseil les résultats des concertations organisées avec l’ensemble des parties prenantes, dans l’objectif de soulager le budget des ménages les plus défavorisés tout en veillant à la soutenabilité budgétaire. Ces mesures qui portent sur certaines denrées de première nécessité, des produits et services de grande consommation et la facilitation de l’accès au logement seront rendues publiques ce jeudi 13 juin 2024. Pour clore sa communication, le Premier Ministre a fait part de la programmation de la première réunion du Comité interministériel sur la prévention et la sécurité routière ainsi que de la tenue des réunions préparatoires des Conseils interministériels consacrés respectivement à la situation des projets hydrauliques et aux infrastructures portuaires et maritimes.
Le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah, a décliné mercredi tout engagement formel quant au retour des civils au pouvoir en 2025, alors que le départ des militaires, initialement prévu d’ici la fin de l’année, a déjà été repoussé.
Bah a souligné la nécessité de mettre en place un fichier électoral « incontestable », source de litiges par le passé, et d’organiser un référendum constitutionnel d’ici fin 2024, conformément à l’engagement du chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya.
Cependant, il a évité de garantir catégoriquement la tenue d’élections en 2025, restant prudent sur ce point.
Amadou Oury Bah, quasi-unique porte-parole sur ces questions, a admis en mars dernier que les militaires ne respecteraient pas leur engagement de céder le pouvoir aux civils avant fin 2024, sous la pression internationale.
Il s’est également opposé à la levée de l’interdiction de six médias imposée par la junte en mai, malgré les critiques suscitées par cette mesure.
Sur les tensions entre la Cedeao et les membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), dirigés par des militaires, Bah a estimé que l’existence de l’AES et son intégration dans la Cedeao ne sont pas contradictoires et peuvent même être complémentaires.
Le chef du gouvernement, nommé par la junte au pouvoir depuis le putsch de 2021, demeure ainsi au centre des débats sur l’avenir politique de la Guinée, alors que la situation reste tendue dans le pays.
Premier Ministre Ousmane SONKO a récemment reçu un échantillon de la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, soulignant ainsi un premier pas sur le chemin vers l’exploitation des ressources naturelles du Sénégal. Cependant, il est clair que la satisfaction ne sera complète que lorsque toutes ces ressources seront bénéfiques de manière équitable pour le peuple sénégalais, conformément à l’article 25-1 de la Constitution qui stipule que les ressources naturelles appartiennent au peuple et doivent être utilisées pour améliorer ses conditions de vie. Cet engagement envers le peuple sénégalais est primordial et doit être poursuivi avec détermination et transparence pour garantir le bien-être de tous les citoyens.
Mardi dernier, Mousbila Sankara, ancien diplomate et oncle de Thomas Sankara, figure emblématique de la révolution burkinabè, a été enlevé à son domicile à Ouagadougou. Des individus se réclamant des services de renseignement sont responsables de cet acte, selon un proche de la victime qui a préféré rester anonyme. Âgé de 74 ans, Mousbila Sankara a été arrêté alors qu’il revenait de la prière matinale, et depuis lors, sa famille est sans nouvelles de lui, dénonçant fermement cet enlèvement.
Ce kidnapping survient dans un contexte de tensions politiques au Burkina Faso, où le régime militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré est accusé par certains d’entraver les droits fondamentaux et la liberté d’expression. Mousbila Sankara lui-même avait exprimé des inquiétudes quant à la conduite du régime dans une lettre ouverte publiée mi-mai, appelant à préserver les acquis des travailleurs et à garantir l’espace public pour l’expression citoyenne.
Ce n’est malheureusement pas un cas isolé, plusieurs personnalités considérées comme opposantes au régime ont été victimes d’enlèvements ces derniers mois à Ouagadougou. Parmi eux, l’avocat et leader de la société civile, Guy Hervé Kam, arrêté en janvier pour « complot contre la sûreté de l’Etat », a été libéré avant d’être à nouveau enlevé et incarcéré à la prison militaire. De même, l’ex-chef de corps militaire, le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana, a été enlevé peu après sa remise en liberté provisoire.
Ces événements soulèvent de vives préoccupations quant à la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Burkina Faso, et appellent à une action urgente pour garantir la sécurité et la liberté de tous les citoyens, ainsi que le respect de l’État de droit.
Ce jour restera gravé dans l’histoire du Sénégal. Le Premier Ministre, Ousmane Sonko, a reçu des mains du ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, le premier échantillon de pétrole extrait du champ de Sangomar. Cet événement symbolique marque le début d’une nouvelle ère pour l’exploitation des ressources naturelles du pays.
En recevant cet échantillon, Ousmane Sonko a souligné qu’il s’agit d’un petit pas sur le long chemin qui reste à parcourir. Il a réitéré l’engagement de son gouvernement à faire en sorte que les ressources naturelles du Sénégal profitent équitablement à tous les citoyens.
« Notre satisfaction ne sera complète que lorsque toutes les ressources du Sénégal seront équitablement profitables au peuple sénégalais, » a déclaré le Premier Ministre.
Le Premier Ministre a rappelé l’article 25-1 de la Constitution sénégalaise, qui stipule que « Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. » Cet article est la boussole qui guide les actions du gouvernement en matière d’exploitation des ressources naturelles.
Ousmane Sonko a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à respecter cette disposition constitutionnelle et à travailler sans relâche pour que les richesses naturelles du Sénégal soient une bénédiction pour tous ses citoyens. « Nous nous y sommes engagés, nous y travaillons et nous le ferons, » a-t-il affirmé avec conviction.
La réception de cet échantillon de pétrole n’est que le début. Le gouvernement sénégalais est déterminé à transformer cette ressource naturelle en une source de prospérité pour tous. Des politiques transparentes et équitables seront mises en place pour s’assurer que les bénéfices de l’exploitation pétrolière améliorent réellement les conditions de vie des Sénégalais.
En avant pour un Sénégal prospère et équitable, où chaque citoyen pourra bénéficier des richesses de son pays.
Le Groupe Walfadjri, l’un des piliers médiatiques du Sénégal, se trouve dans une situation difficile cette année. En raison d’une décision des autorités fiscales, la direction a annoncé qu’elle ne pourra pas accorder la traditionnelle avance Tabaski à ses employés pour l’année 2024.
Le blocage des comptes bancaires du groupe résulte d’un Avis à tiers détenteur (ATD) émis par la Direction générale des impôts et domaines. Cet ATD vise à recouvrer des impôts dus pour les années 2016 à 2018, période correspondant à la gestion de feu Sidy Lamine Niass, fondateur du Groupe Walfadjri, décédé en 2018. La direction actuelle souligne qu’il est regrettable que l’État attaque la gestion d’une personne qui n’est plus là pour se défendre.
La décision de bloquer les comptes a un impact direct et immédiat sur les employés, privant ceux qui le souhaitaient de l’avance Tabaski, une aide financière précieuse en cette période de l’année. La direction du groupe a exprimé ses regrets face à cette situation et a assuré le personnel de son soutien, tout en les invitant à contacter le service des ressources humaines pour toute information complémentaire.
Cette mesure a provoqué une onde de choc parmi les employés et suscite des interrogations sur les motivations et le timing de l’action fiscale. Pour de nombreux observateurs, elle semble viser à régler des comptes historiques qui auraient pu être abordés différemment.
La direction de Walfadjri, bien consciente de l’impact de cette situation sur le moral et les finances de son personnel, continue de plaider pour une solution rapide et équitable. Elle espère que les autorités fiscales comprendront la nécessité de soutenir les entreprises locales et leur personnel, particulièrement dans des périodes économiquement difficiles. Le Groupe Walfadjri traverse une période de turbulence financière majeure en raison d’un litige fiscal datant de la gestion de Sidy Lamine Niass. La décision des autorités fiscales de bloquer les comptes du groupe prive les employés de leur avance Tabaski, créant un climat d’incertitude et de frustration. La direction reste mobilisée pour trouver une solution et soutenir ses employés en ces temps difficiles.
L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans l’enceinte des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall.
L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, torturé par des ressortissants chinois dans le périmètre des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) – Taïba, connaît de nouveaux rebondissements. Ce mardi, la Gendarmerie nationale a appréhendé deux Chinois et leur complice sénégalais. Après leur déferrement au parquet, ils ont été placés sous mandat de dépôt pour torture sur la personne d’Ibrahima Fall. Les faits remontent à une altercation au sein de l’entreprise Diyan Exploitation où Ibrahima Fall, chauffeur de camion, aurait été soumis à des actes de torture par ses deux patrons chinois, assistés par leur interprète sénégalais. Les détails de cette affaire ont rapidement suscité l’indignation de la communauté locale et attiré l’attention des autorités judiciaires. Les accusés, désormais sous les verrous, attendent leur face-à-face avec le juge, fixé au 26 juin prochain. Ce rendez-vous crucial déterminera les suites judiciaires de cette affaire qui a choqué l’opinion publique. Cependant, les ICS tiennent à préciser que même si l’entreprise chinoise d’exploitation de silex se trouve dans son cadre, elle est complètement indépendante de sa gestion. En effet, selon les ICS, le chauffeur de camion n’est en aucun moment sous leur responsabilité étant donné que les carrières se trouvant dans le rayon des ICS sont autonomes. Par conséquent, elles gèrent elles-mêmes leurs ressources humaines et leurs matériels. L’affaire Ibrahima Fall met en lumière les tensions latentes et les conditions de travail difficiles que peuvent rencontrer les travailleurs locaux au sein de certaines entreprises. Les carrières sont sous le feu des projecteurs pour leur gestion des relations entre employés sénégalais et expatriés chinois. La mise sous mandat de dépôt des accusés a été accueillie avec un mélange de soulagement et d’attente par la communauté de Darou Khoudoss. Les proches d’Ibrahima Fall espèrent que justice sera rendue, tandis que les syndicats et les organisations de défense des droits des travailleurs appellent à une révision des pratiques managériales et à une meilleure protection des travailleurs locaux. Cette affaire pourrait également avoir des répercussions diplomatiques, étant donné l’implication de ressortissants chinois. Il est probable que les autorités sénégalaises et chinoises suivront de près le déroulement du procès. Le 26 juin, jour d’audience, sera une date clé aussi bien pour les accusés que pour la victime présumée, brahima Fall. Le juge examinera les preuves et les témoignages pour décider des suites à donner à cette affaire. En attendant, les accusés resteront en détention, et l’affaire continuera de susciter l’attention et les débats au sein de la société sénégalaise.
Le paysage commercial de Touba vient de s’enrichir d’une nouvelle grande surface avec l’ouverture du supermarché « Lekku Fii ». Fondé par l’homme d’affaires sénégalais Khadim Kébé, ce supermarché représente un investissement de 4 milliards de FCFA, destiné à révolutionner l’expérience d’achat dans la région.
« Lekku Fii », qui se traduit par « Notre Place », est plus qu’un simple supermarché. Il se distingue par son engagement à promouvoir la consommation de produits locaux. Khadim Kébé, conscient des richesses du terroir sénégalais, a fait le choix de mettre en avant les produits du terroir dans les rayons de son établissement.
Khadim Kébé a déclaré lors de l’inauguration :
« Nous avons une richesse immense dans notre pays, que ce soit en agriculture, en artisanat ou en produits alimentaires transformés localement. ‘Lekku Fii’ est un hommage à cette richesse et un outil pour encourager les consommateurs à valoriser ce que nous produisons ici. »
L’ouverture de « Lekku Fii » s’inscrit également dans une perspective de développement économique et social pour la ville de Touba. En mettant l’accent sur les produits locaux, le supermarché contribue à soutenir les producteurs et artisans sénégalais, créant ainsi des opportunités d’emploi et stimulant l’économie locale.
La grande surface propose une large gamme de produits, allant des fruits et légumes frais aux produits laitiers, en passant par les articles d’artisanat et les produits de transformation locale. Cette diversité vise à répondre aux besoins des consommateurs tout en offrant une plateforme de visibilité et de vente pour les producteurs locaux.
« Lekku Fii » aspire à devenir un lieu de rencontre et de convivialité pour les habitants de Touba. En plus des courses quotidiennes, le supermarché prévoit d’organiser régulièrement des événements tels que des dégustations de produits locaux, des ateliers de cuisine et des rencontres avec les producteurs. Ces initiatives visent à renforcer les liens entre les consommateurs et les producteurs, tout en éduquant le public sur les bienfaits de la consommation locale.
L’ouverture de « Lekku Fii » est une étape importante dans le développement du commerce de détail à Touba. Khadim Kébé envisage déjà d’étendre ce concept à d’autres villes du Sénégal, avec l’objectif de créer un réseau de supermarchés qui met en valeur les produits locaux et soutient l’économie nationale.
En conclusion, l’ouverture du supermarché « Lekku Fii » à Touba est une initiative audacieuse et prometteuse qui marque une nouvelle ère dans le commerce de détail sénégalais. En encourageant la consommation locale et en soutenant les producteurs du terroir, Khadim Kébé et son équipe offrent une nouvelle perspective de développement économique et social pour la région et au-delà.
L’enquête sur la disparition de 100 véhicules appartenant à la présidence de la République s’intensifie, révélant des implications surprenantes parmi les élites sénégalaises. Dans une tournure inattendue, Dr Nafissatou Diouf, ancienne directrice générale de la Société de Télédiffusion du Sénégal (TDS), a été convoquée par la gendarmerie dans le cadre de cette investigation.
Selon le quotidien Libération, cette affaire n’est que la partie émergée de l’iceberg. La présidence de la République a alerté le haut commandement de la gendarmerie pour récupérer les véhicules disparus de son parc automobile. En réponse, le commandement a déployé la Légion ouest et la Section de recherches (SR), qui ont déjà récupéré une vingtaine de véhicules. Cependant, la traque continue, ciblant divers détenteurs présumés de ces véhicules.
Les détenteurs présumés de ces véhicules incluent des personnalités influentes, telles que des généraux, des anciens ministres, des députés, et des anciens chargés de mission et conseillers à la présidence. Fait notable, des personnes extérieures, y compris des marabouts, sont également visées par cette enquête. Cette large implication montre l’ampleur et la complexité de l’affaire, soulignant des failles potentielles dans la gestion des ressources de l’État.
Bien que prête à coopérer pleinement avec les autorités pour faire la lumière sur cette affaire, Dr Nafissatou Diouf a précisé qu’elle n’a jamais reçu ni conduit l’un de ces véhicules. Sa convocation met en lumière l’étendue des investigations en cours et l’engagement des autorités à récupérer les biens publics.
Cette affaire soulève des questions cruciales sur la gestion et la supervision des biens de l’État. L’implication de hauts responsables et de figures influentes accentue la gravité de la situation, appelant à une transparence accrue et à une responsabilisation rigoureuse.
La révélation de cette enquête a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Beaucoup voient cette traque comme une étape nécessaire pour restaurer la confiance dans les institutions publiques et assurer une gestion responsable des ressources nationales. D’autres, cependant, expriment des inquiétudes sur l’impact potentiel de cette enquête sur les relations entre le gouvernement et les figures influentes de la société sénégalaise.
Alors que l’enquête se poursuit, la récupération des véhicules manquants demeure une priorité pour la présidence et les forces de sécurité. Cette affaire pourrait marquer un tournant dans la gestion des biens publics et la lutte contre l’impunité au Sénégal. Les prochaines étapes de l’enquête seront cruciales pour déterminer l’étendue des responsabilités et pour établir des mesures visant à prévenir de telles situations à l’avenir.
La situation reste en développement, et l’opinion publique ainsi que les observateurs politiques continueront de suivre de près les avancées de cette enquête majeure.
L’affaire judiciaire impliquant Cheikh Bara Ndiaye et Thérèse Faye a atteint une nouvelle étape. La Division des investigations criminelles (DIC) a terminé son enquête et transmis le dossier au parquet de Dakar sous forme de renseignement judiciaire, selon des informations exclusives de Seneweb. Désormais, le sort du chroniqueur de Walf TV, Cheikh Bara Ndiaye, dépend du procureur de la République, Abdou Karim Diop.
Cheikh Bara Ndiaye, un chroniqueur renommé de Walf TV, avait publiquement accusé Thérèse Faye, ancienne ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, de s’être enrichie de manière illicite. Ces allégations ont porté atteinte à la réputation de l’ex-ministre, qui a décidé de porter plainte pour diffamation afin de défendre son honneur.
Le procureur de la République a confié l’enquête au commissaire principal Adramé Sarr, chef de la DIC. Durant l’enquête, Cheikh Bara Ndiaye a été convoqué et interrogé sur procès-verbal. Cependant, il n’a pas été en mesure de fournir des preuves concrètes pour soutenir ses accusations contre Thérèse Faye. La DIC a donc conclu son enquête et remis le dossier au procureur.
Le procureur Abdou Karim Diop doit maintenant décider de la suite à donner à cette affaire. Plusieurs options s’offrent à lui : il pourrait décider de classer l’affaire sans suite, de poursuivre Cheikh Bara Ndiaye pour diffamation, ou d’ordonner des investigations supplémentaires si nécessaire. Cette décision sera déterminante pour l’avenir du chroniqueur et pour la réputation de Thérèse Faye.
L’affaire a suscité de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique. Les partisans de Thérèse Faye considèrent cette plainte comme une démarche légitime pour protéger son intégrité et sa réputation. De l’autre côté, les soutiens de Cheikh Bara Ndiaye dénoncent une tentative d’intimidation et une atteinte à la liberté d’expression.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes et chroniqueurs dans l’exercice de leur métier, en particulier lorsqu’ils abordent des sujets sensibles impliquant des personnalités politiques. Elle soulève également des questions sur la transparence et la responsabilité des dirigeants publics.
Le sort de Cheikh Bara Ndiaye repose désormais sur la décision du procureur de la République. Quelle que soit l’issue, cette affaire restera un cas emblématique des tensions entre la liberté de la presse et les droits à la réputation des personnalités publiques au Sénégal. Les prochains jours seront décisifs pour déterminer les conséquences judiciaires et médiatiques de cette confrontation.
En attendant, l’opinion publique et les acteurs du secteur médiatique suivront de près les développements de ce dossier, qui pourrait avoir des répercussions importantes sur le paysage médiatique et politique sénégalais.
Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a dévoilé trois mesures majeures destinées à transformer et améliorer le système éducatif sénégalais. Ces initiatives, développées en collaboration avec divers acteurs de l’éducation, visent à réhabiliter les infrastructures scolaires, à promouvoir un investissement humain dans la propreté des écoles, et à intégrer des pratiques environnementales durables.
Trois mesures clés pour l’Éducation
Dans une note reçue par Seneweb, le ministre a précisé les trois mesures phares :
Réhabilitation des infrastructures et des tables-bancs : Le ministère de l’Éducation nationale s’engage à restaurer et améliorer les installations scolaires ainsi que le mobilier, assurant ainsi un environnement de travail adéquat pour les élèves et les enseignants.
Investissement humain « Setal Sunu Ekol » : Cette initiative vise à impliquer directement les élèves, enseignants et membres de la communauté dans des activités de nettoyage et d’entretien des établissements scolaires. Elle s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale « Setal Sunu Reew » lancée par le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Aménagement d’espaces verts et reboisement autour du thème « Un élève, un arbre », « Une école, un jardin scolaire » : Cette mesure encourage la création de jardins scolaires et la plantation d’arbres, avec l’objectif de sensibiliser les élèves à l’importance de l’environnement et de la durabilité.
Le communiqué du ministre Moustapha Guirassy met en lumière l’engagement du gouvernement à promouvoir une éducation environnementale de qualité. En collaboration avec les ministères des Forces armées, de la Jeunesse et de l’Environnement, le ministère de l’Éducation nationale souhaite sensibiliser la communauté à l’importance de la propreté et de l’hygiène dans les écoles. Ces actions visent à créer des synergies entre l’école et les autres secteurs de la société, notamment le secteur privé, la société civile et les acteurs communautaires.
Afin de pérenniser ces actions et d’encourager les bonnes pratiques, le ministre Guirassy propose d’intégrer ces initiatives dans l’évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires. Cela vise à créer une culture de responsabilité et de respect de l’environnement parmi les jeunes générations.
Ces mesures phares annoncées par le ministre Moustapha Guirassy représentent un pas significatif vers une transformation positive du système éducatif sénégalais. En mettant l’accent sur la réhabilitation des infrastructures, l’engagement communautaire dans la propreté et l’hygiène, ainsi que la promotion de pratiques environnementales durables, le ministère de l’Éducation nationale s’engage à offrir aux élèves un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement.
Ces initiatives sont également en ligne avec les efforts nationaux pour une éducation plus inclusive et durable, contribuant ainsi à la construction d’un avenir meilleur pour les générations futures au Sénégal.
En cette veille de la fête de Tabaski, les femmes leaders affiliées au Président honoraire du conseil départemental de Kaolack, Baba Ndiaye, ont renouvelé leur engagement envers leur communauté en distribuant plus de 500 kits alimentaires. Ce geste, qui s’inscrit dans une tradition bien établie, vise à soutenir les familles démunies pendant cette période festive.
Sous la direction de Mme Sophie Ndoye, présidente des femmes leaders, l’initiative a vu la distribution de kits comprenant des pommes de terre, des oignons et des tablettes de cuisson aux groupements de femmes de 45 quartiers de la commune de Kaolack. Mme Ndoye a souligné que ce n’est pas la première fois que Baba Ndiaye, président du Conseil de surveillance de l’Agence de Construction de Bâtiments et Édifices publics (ACBEP), se montre généreux. « Depuis que nous le connaissons, non seulement il a autonomisé les femmes par des financements, mais il nous appuie lors de chaque fête, que ce soit le mois de Ramadan, la Korité ou la Tabaski, il met toujours la main à la poche mais de manière discrète », a-t-elle déclaré. Ce qui distingue cette initiative, c’est son approche inclusive. Selon Mme Ndoye, « Nous ne faisons pas le distinguo entre militants du président Baba Ndiaye ou ceux des autres leaders, l’essentiel pour notre leader est de mettre sur la table ses moyens pour partager avec les démunis. Telle est la philosophie de cet acte qui n’a rien de politique. » Cette démarche démontre un engagement envers la communauté qui transcende les affiliations politiques et met l’accent sur l’humanité et le partage. Les bénéficiaires de ces kits alimentaires sont des familles qui, sans cette aide, auraient eu du mal à célébrer la Tabaski de manière digne. En période de fête, où les dépenses augmentent, cette assistance est cruciale pour alléger le fardeau financier de nombreuses familles. La joie et la reconnaissance étaient palpables parmi les bénéficiaires, soulignant l’impact positif de cette initiative sur la communauté. Depuis la fin de la présidentielle, rares sont les leaders de la mouvance Benno Bokk Yaakar qui sont restés actifs sur le terrain. Cette action de Baba Ndiaye pourrait bien inciter d’autres leaders à suivre son exemple et à redoubler d’efforts pour soutenir leurs communautés. En cette période de préparation pour la Tabaski, l’initiative de Baba Ndiaye rappelle l’importance de la solidarité et de l’entraide, valeurs fondamentales de la société sénégalaise. L’initiative des femmes leaders de Baba Ndiaye, symbolisée par la distribution de 500 kits alimentaires, est un exemple puissant de solidarité et de soutien communautaire. En s’engageant de manière continue et discrète, Baba Ndiaye et ses collaborateurs démontrent que le leadership ne se limite pas à la politique, mais s’étend à des actions concrètes qui améliorent la vie des gens. Alors que la Tabaski approche, cette initiative renforce les liens communautaires et apporte un soulagement bienvenu à de nombreuses familles, incarnant ainsi les valeurs de partage et de compassion.
Après une longue attente, les contractuels de la mairie de Diourbel ont enfin perçu leurs salaires ce lundi 10 juin. Les agents ont reçu quatre mois d’arriérés ainsi que le salaire du mois de mai, juste à temps pour la fête de Tabaski.
Cette situation avait plongé de nombreuses familles dans une grande précarité, créant une atmosphère de vulnérabilité parmi les employés contractuels. Un contractuel, souhaitant rester anonyme, a partagé son soulagement : « Rien n’est plus dur pour un père de famille de rester des mois sans percevoir de salaires car les responsabilités n’attendent pas. » La régularisation des salaires a apporté une grande joie aux contractuels de la mairie, particulièrement en cette période de préparation de la Tabaski. Les agents, qui ne savaient plus à quel saint se vouer, ont exprimé leur soulagement et leur gratitude en voyant leurs salaires versés. Le maire de la commune, Malick Fall, a exprimé ses regrets concernant les retards de paiement, soulignant que la situation était indépendante de la volonté de son équipe et de la municipalité. « Nous regrettons amèrement les arriérés de salaires. C’est une situation qui est indépendante de notre volonté. Toutefois, nous sommes à pied d’œuvre pour que ces genres de situations ne se répètent plus, » a-t-il déclaré. Les contractuels se réjouissent de cette délivrance qui, selon eux, vient à son heure avec la Tabaski qui approche. Cependant, ils espèrent que ce genre de situation ne se reproduira plus, afin d’éviter d’être exposés à la vulnérabilité financière. Cette initiative de la mairie de Diourbel montre une volonté de soutenir ses employés et de garantir leur bien-être, particulièrement en cette période de festivités. Le maire et son équipe s’engagent à mettre en place des mesures pour prévenir de tels retards à l’avenir, assurant ainsi la stabilité financière des contractuels de la commune. Cette action en faveur des contractuels est également perçue comme un signe de bonne gouvernance et de respect des droits des travailleurs, ce qui est essentiel pour le développement harmonieux de la commune de Diourbel.
Le Sénégal célèbre un moment historique avec le démarrage de la production de pétrole au champ Sangomar, marquant ainsi une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays. Annoncée par la compagnie australienne Woodside Energy via un communiqué, cette réalisation est le fruit de plusieurs années de développement et d’investissement.
Situé à 100 km au sud de Dakar, le champ Sangomar renferme à la fois du pétrole et du gaz, offrant ainsi des perspectives économiques importantes pour le Sénégal. Les travaux de développement du champ ont débuté en 2020 et ont abouti à la mise en service en toute sécurité de l’unité flottante de production, de stockage et de déchargement (FPSO), avec une capacité de production estimée à cent mille (100 000) barils par jour pour cette première phase.
Meg O’Neill, PDG de Woodside, exprime l’importance de ce jalon pour le Sénégal et pour son entreprise, soulignant que le projet Sangomar devrait générer de la valeur pour les actionnaires conformément aux termes du contrat de Recherche et de Partage de production. Cette étape marque ainsi la concrétisation de la stratégie de Woodside dans la région.
Pour Petrosen, l’entreprise d’État sénégalaise détentrice de 18% dans le projet, le démarrage de la production de pétrole à Sangomar ouvre une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière du pays ainsi que pour son économie et ses populations.
La première phase de développement du champ comprend 23 puits et représente un investissement estimé entre 4,9 et 5,2 milliards USD. Cette phase devrait permettre une production de gaz naturel liquéfié de 10 millions de tonnes par an avec les phases 2 et 3 à venir.
Un autre projet minier majeur pour le Sénégal est le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA), partagé avec la Mauritanie et développé par British Petroleum et Kosmos Energy. Il est prévu que sa production de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an démarre d’ici la fin de l’année, consolidant ainsi la position énergétique régionale du Sénégal. En somme, le début de la production de pétrole au champ Sangomar marque une progression significative pour le pays, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et attestant de son potentiel dans le domaine de l’énergie. Ce succès met en relief l’importance de la coopération internationale et de l’investissement dans la durabilité des ressources énergétiques nationales.
La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a annoncé le lancement imminent d’un programme ambitieux visant à instaurer des fermes agricoles citoyennes dans chaque commune du Sénégal. Ce programme s’inscrit dans une démarche de souveraineté agricole et vise à inclure les jeunes à différents niveaux de compétences et de formation.
Khady Diène Gaye a déclaré : « Nous voulons une agriculture de souveraineté », soulignant l’importance de ce programme pour l’autosuffisance alimentaire du pays. Elle a précisé que le programme débutera par une campagne de sensibilisation et mettra la digitalisation au cœur de ses actions, permettant aux jeunes de s’insérer à différentes étapes du processus agricole en fonction de leurs compétences.
Cette annonce a été faite lors de la cérémonie de lancement de la première Consultation nationale sur la Résolution 2250 (2015) concernant la jeunesse, la paix et la sécurité au Sénégal. L’événement, co-organisé avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a réuni le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, des représentants de jeunes des quatorze régions du Sénégal et des élus locaux.
Le programme cible une large tranche de la jeunesse, y compris ceux ayant suivi une formation académique, technique et professionnelle, ainsi que ceux qui n’ont pas eu cette opportunité ou qui ont bénéficié d’une éducation populaire. « Nous avons le devoir de mettre l’accent sur l’inclusion sociale. Nous voulons donner la chance à tous les jeunes du Sénégal où qu’ils puissent se trouver », a-t-elle ajouté.
Khady Diène Gaye a insisté sur le fait que le développement économique du Sénégal passe par une amélioration du secteur agricole. « Pour parler d’essor économique, il faut un processus. Au Sénégal, nous sommes au stade primaire de ce processus. Pour que nous puissions parler d’autres étapes de développement, il nous faut impérativement mettre l’accent sur le développement du secteur agricole », a-t-elle souligné.
Le programme sera mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire et celui des Collectivités territoriales, facilitant ainsi la libération des terrains nécessaires pour les fermes agricoles citoyennes.
La Résolution 2250 du Conseil des Nations Unies, adoptée le 9 décembre 2015, encourage l’inclusion des jeunes dans les processus décisionnels pour prévenir les crises et promouvoir la paix et la sécurité. Le Sénégal vise à adopter, ratifier et intégrer cette résolution dans son cadre juridique national.
Luc Gonlonfoun, représentant du PNUD, a précisé que cette consultation nationale vise à développer un Plan d’action national provisoire pour les cinq prochaines années. Le PNUD soutient également un projet d’autonomisation des jeunes pour qu’ils contribuent pleinement au développement du Sénégal, éloignant ainsi les jeunes des vices et des conflits.
En conclusion, le programme de fermes agricoles citoyennes représente une initiative prometteuse pour l’avenir agricole et économique du Sénégal, en mettant l’accent sur l’inclusion sociale et le développement des jeunes à travers des opportunités économiques durables.
L’affaire du chauffeur Ibrahima Fall, victime de tortures infligées par des ressortissants chinois et des collègues sénégalais aux Industries Chimiques du Sénégal (ICS) de Taïba, connaît un développement significatif. Suite à la diffusion des informations et des preuves vidéo, la Gendarmerie nationale a pris des mesures décisives en intervenant sur les lieux.
Des sources fiables sur place confirment que la Gendarmerie nationale a procédé à l’interpellation des présumés tortionnaires. Cette action marque une étape cruciale dans la quête de justice pour Ibrahima Fall, dont l’agression avait soulevé une vague d’indignation au sein de la communauté locale et parmi les défenseurs des droits de l’homme.
Ibrahima Fall, chauffeur pour l’entreprise chinoise DIYAN, opérant aux ICS de Taïba, avait refusé de signer une fiche de paie comportant des déductions salariales injustifiées. En représailles, deux Chinois et deux Sénégalais l’avaient immobilisé au sol, genoux sur le cou, rappelant tristement les circonstances de la mort de George Floyd. Un collègue de Fall avait réussi à filmer la scène, ce qui a joué un rôle crucial dans l’intervention des autorités.
L’interpellation des suspects par la Gendarmerie a été largement saluée par les travailleurs, les syndicats, et les militants des droits humains. Ils espèrent que cette action rapide et décisive mènera à une enquête approfondie et à des poursuites judiciaires appropriées contre les responsables de cette agression.
Cette affaire met en lumière les conditions de travail difficiles et parfois abusives au sein des entreprises étrangères opérant au Sénégal. Elle souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part des autorités et d’une réforme des politiques de travail pour garantir la protection des droits des travailleurs.
L’intervention de la Gendarmerie marque le début d’un processus judiciaire qui devra être mené avec rigueur et transparence. Les autorités doivent s’assurer que justice soit rendue à Ibrahima Fall et que de tels abus ne se reproduisent plus.
L’affaire du chauffeur de Taïba est un rappel poignant des défis auxquels sont confrontés les travailleurs, notamment ceux employés par des entreprises étrangères. L’intervention de la Gendarmerie nationale constitue un pas important vers la justice et la protection des droits des travailleurs au Sénégal. Les actions à venir détermineront l’impact de cette affaire sur les politiques de travail et les relations industrielles dans le pays.
Le championnat de la Ligue 1 sénégalaise s’est terminé le samedi passé. Le Teungueth FC a été sacré champion à l’issue d’une saison passionnante marquée par les performances de plusieurs jeunes joueurs. Seneweb, qui a suivi le championnat de bout en bout, vous livre son onze préféré.
Marc Philippe Arouna Diouf, gardien de but (Teungueth FC)
Sacré champion du Sénégal, Marc Philippe Arouna Diouf a réussi une excellente saison dans les cages du club rufisquois. Auteur de 17 clean sheet et d’une passe décisive, l’imposant gardien (1m86) formé à l’AJEL de Rufisque a également arrêté deux penalties. Des performances qui ont beaucoup contribué au sacre de Teungueth FC. Cette année, il a été incontestablement le meilleur gardien du championnat.
Cheikh Sarr, latéral droit (Teungueth FC)
Meilleur latéral droit de Ligue 2 la saison dernière sous les couleurs du Jamono Fatick, Cheikh Sarr a confirmé sa montée en puissance cette saison. Pour sa première année avec Teungueth FC, il a fortement participé au sacre en distillant quatre passes décisives à ses attaquants. Aussi bon offensivement que défensivement, l’ancien capitaine du Jamono Fatick a réalisé une belle saison.
Nouha Coly, défenseur central (Sonacos)
Formé au Casa Sports, Nouha Coly a quitté la capitale du Sud pour rejoindre la Sonacos qui venait de revenir dans l’élite. Un challenge réussi par le puissant défenseur central qui a réalisé une belle saison. Défenseur très technique doté d’une bonne relance, Nouha Coly a été cette saison l’un des meilleurs éléments de la formation diourbellois.
Aliou Souané, défenseur central (Jaraaf)
Avec 23 matchs disputés pour un but marqué, Aliou Souané a joué un rôle important dans les performances de l’ASC Jaraaf. Défenseur technique et très solide dans les duels, le roc (1m86) formé à l’AS Darou Salam des HLM Grand-Yoff a réalisé une bonne saison. Avec son calme, sa sobriété et sa régularité dans les performances, il a été l’homme fort de la défense du club de la Médina.
Joseph Layouss Samb, latéral gauche (Teungueth FC)
Latéral gauche très offensif, Joseph Layouss Samb a marqué la saison par de belles performances. Auteur de quatre buts et de six passes décisives, le défenseur de Teungueth FC a fait mieux que certains attaquants du championnat. Très régulier dans ses performances, le gaucher formé à Génération Foot a été l’un des hommes forts du sacre du club rufisquois.
Ahmed Ben Makha Ba, milieu de terrain (Linguère)
La Linguère a disputé une saison plutôt moyenne, mais un joueur est sorti du lot : Ahmed Ben Makha Ba. Auteur de trois buts, le milieu de terrain défensif a été incontestablement le meilleur joueur de la Linguère cette saison. Régulier dans la performance et capable de jouer à plusieurs postes, le capitaine de la Linguère, qui a disputé les 26 journées du championnat, a été l’élément incontournable de son équipe.
Mame Saër Guèye, milieu de terrain (Stade de Mbour)
Il est très rare de voir un milieu de terrain marquer plus de quatre buts dans notre championnat où même les attaquants ne marquent pas beaucoup. Pourtant, Mame Saër Guèye a réussi à planter six buts. Une belle performance pour un milieu de terrain défensif. Même si la saison a été très difficile pour le Stade de Mbour, le capitaine des piroguiers a incontestablement marqué le championnat par ses performances.
Aimé Tendeng, milieu de terrain (Jaraaf)
Meneur de jeu très technique et doté d’une bonne vision de jeu, Aimé Tendeng a incontestablement franchi un palier en rejoignant le Jaraaf. Même s’il n’a pas marqué cette saison, il a été l’inspirateur du jeu du Jaraaf avec six passes décisives. Avec ce qu’il a montré cette saison, le Jaraaf aura du mal à le garder dans son effectif, la saison prochaine.
Naby Laye Soumah, milieu de terrain (Jamono Fatick)
Capitaine et meneur de jeu du Jamono Fatick, Naby Laye Soumah, a joué un rôle déterminant dans le maintien du club du Sine. Auteur de quatre buts et d’une passe décisive, le Guinéen a livré une belle saison. Outre ses buts, ses qualités techniques, son comportement irréprochable et son charisme ont été bénéfiques au club fatickois.
Souleymane Cissé, attaquant (Jaraaf)
La saison dernière, Souleymane Cissé avait brillé avec la Linguère de Saint-Louis en marquant sept buts et en délivrant six passes décisives. Cette saison encore, le joueur natif de Tambacounda, qui a rejoint le Jaraaf, a montré qu’il reste une valeur sûre du championnat. Auteur de neuf buts, il a été le joueur du Jaraaf le plus décisif de la saison. Des performances qui lui ont valu une invitation du sélectionneur national Aliou Cissé.
Abdoulie Kassama, attaquant (Guédiawaye FC)
Meilleur buteur la saison dernière sous les couleurs du Casa Sports (12 buts), Abdoulie Kassama a rejoint cette saison le Guédiawaye FC. Mais malgré ce changement de club, l’attaquant gambien n’a rien perdu de ses qualités de buteur. Pour preuve, le jeune avant-centre a inscrit sept buts et délivré quatre passes décisives. Une grosse performance pour l’ancien du Casa Sports, qui n’a manqué que quatre matchs de championnat.
Le transfert de Sadio Mané vers le club saoudien Al Qadisiyah, récemment promu en première division, semble sur le point d’échouer. Selon les informations rapportées par le journaliste sportif Falah Al-Qahtani, les négociations entre les représentants de Mané et le club n’ont pas abouti à un accord satisfaisant pour les deux parties.
Sadio Mané, qui a marqué 19 buts et délivré 11 passes décisives en 46 matchs avec Al-Nassr, est pourtant considéré comme un flop par certains observateurs. Son club actuel, Al-Nassr, souhaiterait se séparer de lui lors de ce mercato estival, malgré ses contributions significatives sur le terrain.
Al Qadisiyah, champion de la deuxième division saoudienne, a des ambitions élevées pour la saison prochaine et souhaite renforcer son effectif en recrutant des joueurs de renom comme Sadio Mané. Cependant, les négociations autour du salaire proposé n’ont pas abouti. Le club promu semble incapable de satisfaire les exigences financières de Mané et de ses agents, ce qui compromet sérieusement la conclusion du transfert.
Parallèlement, Sadio Mané suscite l’intérêt d’autres clubs, notamment Gérone en Espagne, qui jouera la Ligue des champions la saison prochaine et cherche à remplacer son meilleur joueur, Savio. Ce développement pourrait indiquer un possible retour en Europe pour la star sénégalaise, où il pourrait retrouver un environnement plus familier et compétitif.
Le désaccord sur les termes financiers est un facteur crucial dans ce transfert avorté. Al Qadisiyah, malgré ses ambitions, doit respecter ses contraintes budgétaires, tandis que Sadio Mané, ayant déjà atteint un niveau de performance élevé, cherche une rémunération à la hauteur de sa valeur sur le marché.
À moins d’un revirement de situation inattendu, le transfert de Sadio Mané à Al Qadisiyah semble voué à l’échec. L’attaquant sénégalais pourrait donc explorer d’autres options, notamment un retour en Europe, où des clubs comme Gérone pourraient lui offrir non seulement une place en Ligue des champions, mais aussi des conditions salariales plus attrayantes.
Cette situation souligne l’importance des négociations contractuelles dans les transferts de football, où les aspects financiers et les aspirations personnelles des joueurs jouent un rôle déterminant. Pour Sadio Mané, la décision finale sera cruciale pour la suite de sa carrière, tant au niveau sportif que financier.
La 4e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 en Afrique a offert son lot de surprises et de confirmations. Plusieurs équipes ont su tirer leur épingle du jeu, que ce soit à domicile ou en déplacement.
Groupe I : Les Comores En Tête
Les Comores ont réalisé une belle opération en allant s’imposer 2-0 au Tchad. Cette victoire, la troisième en quatre matchs, place les Comores en tête du groupe avec 9 points, devant le Ghana qui compte également 9 points mais une différence de buts inférieure (+4 contre +2). Dans ce même groupe, Madagascar et le Mali ont fait match nul 0-0. Les Malgaches, avec ce point gagné, se positionnent à la 3e place avec 7 points, tandis que le Mali, avec 5 points, est en 4e position, déjà distancé par le Ghana et les Comores.
Groupe C : Le Rwanda Prend La Tête
Le Rwanda a créé la surprise en battant le Lesotho 1-0 à l’extérieur. Ce succès permet aux Rwandais de prendre la tête du groupe avec 7 points, devançant l’Afrique du Sud à la différence de buts. L’Afrique du Sud, quant à elle, a assuré à domicile en dominant le Zimbabwe 3-1, se maintenant ainsi à la 2e place du groupe avec également 7 points.
Groupe D : Le Cap-Vert Se Relance
Après avoir été battu par le Cameroun, le Cap-Vert a rebondi en s’imposant 1-0 contre la Libye. Cette victoire permet aux Requins Bleus de rejoindre le Cameroun en tête du groupe avec 7 points chacun. Cependant, le Cameroun reste leader à la différence de buts et doit affronter l’Angola lors de la prochaine journée. Dans ce groupe, l’île Maurice a infligé une quatrième défaite consécutive à l’Eswatini, leur permettant de grimper à la 5e place avec 4 points.
Groupe E : La Tanzanie S’impose En Zambie
La Tanzanie a réalisé une belle performance en s’imposant 1-0 en Zambie. Cette victoire cruciale permet aux Tanzaniens de prendre la 2e place du groupe avec 6 points, mettant la pression sur le Maroc, qui affronte le Congo plus tard dans la journée.
Groupe F : La Côte d’Ivoire Accrochée Par Le Kenya
Championne d’Afrique en titre, la Côte d’Ivoire a été tenue en échec par le Kenya avec un score nul de 0-0. Malgré ce résultat, les Ivoiriens restent en tête du groupe F avec 10 points, continuant à viser une qualification directe pour la Coupe du Monde 2026.
Cette journée a vu des équipes comme les Comores et le Rwanda prendre des positions avantageuses dans leurs groupes respectifs. La lutte pour la qualification reste ouverte avec plusieurs équipes en position de force pour la suite des éliminatoires. Les prochains matchs seront décisifs pour confirmer ces tendances et déterminer les équipes qui continueront leur route vers le Mondial 2026.
Les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 continuent de surprendre et de bousculer les pronostics. Dans le groupe B, le Soudan a pris les commandes du classement, tandis que la Côte d’Ivoire et le Mali ont déçu leurs supporters avec des performances mitigées.
Groupe B : Le Soudan Surprend le Sénégal
Dans un match crucial pour la qualification, le Soudan a brillamment battu son voisin et rival, le Soudan du Sud, sur un score sans appel de 3-0. Cette victoire permet au Soudan de totaliser 10 points, deux de plus que le Sénégal, qui se retrouve maintenant à la deuxième place du groupe. Les Soudanais ont montré une solide performance, confirmant leur ambition de se qualifier pour le mondial 2026.
Groupe I : Le Mali Patauge Contre Madagascar
Le Mali continue de décevoir dans les qualifications, ne parvenant qu’à décrocher un match nul 0-0 contre Madagascar, malgré une supériorité numérique pendant une grande partie du match. Cette contre-performance place le Mali à la 4e position du groupe avec seulement 5 points. Les supporters maliens espéraient une victoire qui aurait relancé leurs espoirs de qualification, mais l’équipe n’a pas su capitaliser sur ses opportunités.
Groupe F : La Côte d’Ivoire Freinée par le Kenya
Dans le groupe F, la Côte d’Ivoire a connu un coup d’arrêt en ne parvenant pas à battre le Kenya. Le match s’est terminé sur un score nul de 0-0. Malgré ce résultat, les Ivoiriens conservent la tête du groupe avec 10 points. Toutefois, ce match nul pourrait coûter cher si leurs poursuivants immédiats parviennent à rattraper leur retard dans les prochaines rencontres.
Les prochaines journées des éliminatoires s’annoncent décisives pour ces équipes. Le Soudan, en tête de son groupe, doit maintenir son rythme pour sécuriser sa place pour le mondial. Le Sénégal, de son côté, devra impérativement gagner ses prochains matchs pour reprendre la tête du groupe B.
Pour le Mali, les espoirs de qualification s’amenuisent, et l’équipe devra montrer un visage différent dans les prochains matchs pour espérer se hisser parmi les meilleurs. Quant à la Côte d’Ivoire, elle doit rapidement retrouver le chemin de la victoire pour éviter toute mauvaise surprise.
Ces résultats montrent à quel point les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 sont imprévisibles et pleins de rebondissements. Les équipes doivent rester concentrées et performantes pour atteindre leur objectif de qualification.
Ce lundi 10 Juin 2024 au Maroc, le Prince héritier Moulay El’Hassan prend date avec ses sujets en lançant la plus grande usine de dessalement de l’Afrique d’une capacité annuelle de 300 millions de m3 d’eau pour couvrir les besoins de 8 000 000 de marocains autour de la grande agglomération de CASABLANCA.
La puissance économique de l’Afrique, presque six fois le PIB du Sénégal, le royaume anticipe ainsi l’urbanisation exponentielle et surtout les changements climatiques qui affectent les ressources en surface et sous surface du territoire chérifien.
La méga – station de 50 HA fonctionnant au renouvelable, a nécessité un investissement de 650 millions d’euros en partenariat public-privé structuré en deux phases. La première phase opérationnelle en 2026 avec une capacité de 548.000 m3 par jour. La seconde phase, pour mi-2028 atteindra un pic autour de 822.000 m3 par jour, ajoutant ainsi 100 millions de m3 annuels supplémentaires, dont 50 millions seront destinés à l’agriculture. C’est inédit, un vrai signe d’émergence. L’optimisation financière et technologique du projet permet de baisser le coût de du m3 à 280 F cfa…Deux sociétés marocaines et leur partenaire espagnol sélectionnés à l’issu d’un appel d’offre international transparent vont assurer la mise en œuvre de l’usine de dessalement dernier cri.
Au Sénégal avec 50 millions d’euros – soit 40 milliards de plus que le Maroc nous aurons 200 000 m3/jour avec l’usine de dessalement de la Grande Côte qui lie en PPP la société nationale SONES et l’opérateur -financeur saoudien ACWA Power. Previsionellement en deux phases comme au maroc avec 200 000 m3/jour en 2027 et un autre 200 000 m3/jour en 2030 le tout pour 459 milliards FCFA..
Notre pays à de loin les meilleurs corpus de texte sur les PPP que le Maroc malheureusement pour le contrat SONES – ACWA aucune règle , aucune diligence, même environnementale n’a été respectée.
L’unité nationale d’appui aux PPP, l’ARMP – ARCOQ et la DCMP sont absents du dossier, aucune clause et aucune obligation en conformité avec Loi n°2021-23 du 02 mars 2021 sur les PPP n’a été respectés, le secteur prive’ national complètement mis sur la touche.
Avec 400 milliards FCFA le Maroc obtient 548 000 m3 par jour, alors que le Sénégal pour 459 milliards obtient seulement 200 000 m3 par jour avec des conditions physiques nettement plus favorables ici au Sénégal. Même le profil de risque du Sénégal n’explique pas les surfacturations d’Acwa Power.
C’est juste des dirigeants – ministres et DG – sans fibre patriotique pour leur pays. C’est un fiasco honteux pour notre système de surveillance et de régulation des marchés – ARCOQ et DCMP – avec des directeurs aux mandats expirés depuis…..
Probablement beaucoup de commissions et rétro- commissions ont été distribuées pour obtenir une signature in extrémis d’un contrat aussi illégal sans aucun intérêt pour le Sénégal. L’optimisation du maastrichtien sénégalais permet même de se passer du dessalement de l’eau de mer surtout dans une zone où l’écosystème est si fragile comme la petite côte.
Toutes les parties prenantes du contrat SONES – ACWA ont trahi nos intérêts et les intérêts supérieurs du Sénégal et sont passibles de haute trahison, un crime qui doit s’ajouter à notre code pénal.
Moustapha DIAKHATE Expert en Infrastructures et Politique Énergie
Ce matin, les élèves de l’école Keur Mame Diarra de Pikine Aynoumadi 3 ont eu l’opportunité unique de visiter le Palais de la République. Lors de leur visite, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, bien que plongé dans ses dossiers, a pris quelques minutes pour les rencontrer et échanger avec eux sur des sujets importants.
Le Président a profité de cette rencontre pour rappeler aux jeunes l’importance de prendre soin de notre environnement. Il a insisté sur la nécessité de planter et d’entretenir des arbres, soulignant que chaque geste compte pour préserver notre planète. « Les arbres sont essentiels pour notre survie, et c’est à vous, les jeunes, de continuer à protéger et embellir notre environnement », a-t-il déclaré.
Dans un contexte marqué par l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes sénégalaises, le Président Faye a également abordé des questions cruciales concernant les ressources naturelles du pays. Il a exprimé son engagement à sauvegarder les intérêts intergénérationnels et à assurer une gestion transparente et équitable des richesses provenant de ces ressources. « Notre avenir dépend de la manière dont nous gérons nos richesses aujourd’hui. Je m’engage à veiller à ce que ces ressources profitent à tous, maintenant et pour les générations futures », a-t-il affirmé.
Cette visite au Palais de la République a été une expérience enrichissante pour les élèves de l’école Keur Mame Diarra. Non seulement ils ont eu l’occasion de découvrir un lieu symbolique de leur pays, mais ils ont également reçu des messages inspirants de la part du Chef de l’État.
La visite des élèves de l’école Keur Mame Diarra au Palais de la République, marquée par les échanges avec le Président Bassirou Diomaye Faye, a été un moment fort. Le Président a su transmettre des valeurs essentielles concernant la protection de l’environnement et la gestion responsable des ressources naturelles, inspirant ainsi les jeunes à jouer un rôle actif dans la construction d’un avenir durable pour le Sénégal.
Mr Ousmane Sonko, le temps vous est compté Les sénégalais attendent impatiemment la réalisation de vos promesses electorales. Vous ne pouvez pas l’oublier et vous ne devez pas oublier comment les sénégalais se sont appropriés le projet pastef depuis sa création. Un projet qui fut et est toujours synonyme d’espoir car bâti sur une demande sociale < la rupture systémique>. Vous l’avez dit et vous l’avez redit < on doit rompre avec ceux qui se faisaient et surtout soulager les maux des sénégalais >, voilà vos dires avant les élections présidentielles de 2024 et voilà sans doute pourquoi les sénégalais ont adhéré massivement au projet pastef, votre score 54% lors des élections, une chose inédite en matière électorale montre à quel point les sénégalais compte sur votre personne
Mais après tout juste 2 mois , on est pas rassuré de vos faits et gestes. Certes vous avez initié des actes forts ( suspension des licences de pêche , arrêts des travaux sur le littoral, Audits ) mais on attend de voir la suite. L’image que vous véhiculez me laisse perplexe, nous attendons que vous fassiez la part des choses désormais vous avez les reines de l’état, vous avez les commandes, vous devez dérouler. Mais les faits montrent que vous avez du mal à démarrer la machine, le projet pastef est devenu d’un coup flou et votre gouvernement semble tâtonner, dépassé par les événements. Les sénégalais continuent de souffrir en silence car si vous êtes toujours dans l’état de grâce, les maux des sénégalais restent entiers. Vous nous aviez promis la réduction du coût de la vie, mais rien toujours, l’ultimatum du 15 mai est dépassé largement. Le chômage et les conditions de travail dramatiques sont toujours là , votre sortie du dimanche sur le thème < la place de la jeunesse dans le projet > s’est soldée par des déballages, intimidations et menaces. La presse n’est pas votre cible, elle a joué pleinement son rôle dans la légitimation de votre combat auprès du Grand public, Mr le PM concentrez vous sur les priorités.
Ressaisissez vous Mr le premier Ministre, nous attendons une autre version de vous pas celle d’avant les élections en tant qu’opposant. Nous voulons que vous vous comportiez comme un digne chef du gouvernement avec de la hauteur et d’être au dessus de la mêlée. Désormais c’est votre rôle de réconcilier le peuple sénégalais en créant un environnement propice à la cohésion sociale et au développement économique et social.
Dans le paysage évolutif des puissances militaires en Afrique, le Sénégal se retrouve désormais à la 30e place sur 38 pays, selon le dernier classement établi par Global Fire Power (GFP), un site américain spécialisé dans l’évaluation de l’armement des nations. Cette position met le Sénégal derrière des pays tels que le Burkina Faso, le Mali et le Niger, membres de l’alliance des États du Sahel (AES).
Le classement, basé sur le Power Index (PwrIndx) de GFP, prend en compte une multitude de critères, dont la diversité des armes, l’effectif militaire, les ressources naturelles essentielles comme le pétrole, le budget militaire et la logistique. Pour le Sénégal, cette baisse dans le classement met en lumière la nécessité d’une réévaluation stratégique de son arsenal et de ses forces armées.
L’Égypte maintient sa position de leader incontesté dans ce classement africain, avec un PwrIndx de 0.2283, suivi de près par l’Algérie et l’Afrique du Sud. La présence remarquée de pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger en tête du classement souligne l’importance croissante de la coopération régionale et de la réorganisation des forces militaires face aux menaces actuelles.
Malgré cette nouvelle donne, le Sénégal continue de jouer un rôle significatif dans la stabilité régionale et dans les opérations de maintien de la paix, notamment à travers sa participation aux missions de l’ONU et de l’Union africaine. Toutefois, cette position dans le classement soulève des questions quant à la capacité du pays à répondre efficacement à d’éventuelles menaces sécuritaires et à maintenir sa position dans un environnement géopolitique en évolution constante.
La compagnie australienne Woodside Energy a annoncé aujourd’hui avoir commencé à extraire du pétrole du champ de Sangomar, situé au large des côtes du Sénégal. Cette étape marque un jalon significatif dans le développement du premier projet pétrolier offshore du pays.
Woodside Energy, en partenariat avec la Société des pétroles du Sénégal, a achevé avec succès la première extraction de pétrole du champ de Sangomar, confirmant ainsi le potentiel de cette région en matière de production énergétique.
Situé à environ 100 km au sud de Dakar, le champ de Sangomar est riche en pétrole et en gaz, et le projet vise à atteindre une production quotidienne de 100 000 barils. Cette initiative ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le Sénégal et renforce sa position en tant qu’acteur majeur dans le secteur énergétique régional.
Le lancement de l’extraction de pétrole au Sénégal représente un progrès significatif dans le développement de l’industrie pétrolière et gazière du pays, tout en soulignant l’engagement de Woodside Energy à contribuer à la croissance économique et au développement durable de la nation sénégalaise.
I. Fall a sans doute était plus chanceux que George Floyd. Le chauffeur de camion, victime d’étranglement par ses supérieurs chinois à l’entreprise minière Diyan Exploitation Minière SUARL des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) Taïba, a frôlé la mort.
Si ce n’était l’intervention d’un de ses collègues, I. Fall aurait pu mourir de l’étranglement sanguin dont il a été victime, ce lundi, en début d’après-midi midi, aux abords de 14 heures. Le collègue de ce chauffeur de camion qui a entendu des cris atroces, a eu le réflexe de sortir son téléphone et de filmer la scène horrible jusqu’à ce qu’il arrive à hauteur de la violente altercation. Sur les images, apparaît I. Fall, officiant à l’entreprise minière de silex, Diyan Exploitation Minière SUARL des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) Taïba, suffocant et haletant. En effet, il a été maîtrisé au sol par strangulation, un genou à son cou, par trois hommes – eux Chinois et un Sénégalais – pendant qu’un autre Chinois, insensible à la scène, regardait sans intervenir. Quand les agresseurs présumés du chauffeur de camion se sont rendus compte qu’il y avait un témoin, ils se sont dépêchés d’arrêter leur supplice.
Après cet incident, I. Fall s’est immédiatement rendu au cabinet médical de Darou Khoudouss où il a été soigné. Muni d’un certificat d’Incapacité Totale de Travail (ITT) de sept (7) jours, le trentenaire a porté plainte contre ses patrons chinois à la Brigade de gendarmerie de Mboro. Après s’être acquitté de cette procédure légale, la victime présumée a fait un audio WhatsApp transmis à la rédaction du Dakarois pour expliquer la maltraitance subie.
MISE À PIED
I. Fall explique que suite à l’éraflure du pare-brise du camion qu’il conduit, sa hiérarchie a décidé de lui imputer l’accident avec une mise à pied de deux (2) jours. Il a alors rétorqué que c’est injuste. Ceci a déplu, selon lui, à ses patrons chinois qui lui ont indiqué qu’il n’a point son mot à dire. C’est ainsi qu’il lui rajoute sept (7) jours de mise à pied. Le père de famille, en désarroi, surtout avec l’approche de la Tabaski, leur a demandé de lui remettre une pièce justificative d’une telle décision afin qu’il se rende à l’Inspection du travail de Thiès. Ce que ses patrons ont refusé d’entendre. Toutefois, cela n’empêche pas à I. Fall de s’y rendre. D’après lui, les inspecteurs lui ont dit qu’il peut se rendre à son lieu de travail car cette mise à pied est « irrégulière ». « Donc, je suis retourné travailler. Chaque jour, ils procédé au pointage. À la fin du mois, je leur demande mon salaire, ils ont refusé. Aujourd’hui, 10 juin 2024, ils m’ont remis un papier avec une somme d’argent, et m’ont demandé d’émarger avant de compter l’argent. Ce que j’ai refusé. C’est ainsi qu’il m’ont attrapé et torturé », regrette-t-il.
Endormi à cause des médicaments prescrits par le corps médical, le Dakarois Quotidien n’a pas pu parler de vive voix avec I. Fall mais la rédaction s’est entretenu au téléphone avec son grand frère, S. Fall. Contacté par les collègues d’I. Fall alors qu’il réglait les derniers détails des funérailles de leur grand frère décédé dimanche dernier, ce dernier a confirmé les allégations de son cadet. Il a précisé que si les Chinois ont refusé que son petit frère compte l’argent remis, c’est parce que son salaire total ne lui a pas été payé. Ils ont défalqué un montant. Il a avancé, en outre, qu’I. Fall n’est pas à l’origine des dégâts sur le pare-brise du camion puisqu’il y a un autre chauffeur qui le relève et utilise le même véhicule. S. Fall demande ainsi que justice soit faite car c’est un « acte de barbarie ».
Mohamed Tidiane Ndiaye, un joueur de football sénégalais, a débuté sa carrière professionnelle en 2015 avec Teungueth FC. Sa passion pour le football et ses compétences exceptionnelles l’ont rapidement propulsé à travers différents clubs et niveaux de compétition au Sénégal.
En 2015, Mohamed a commencé à jouer pour Teungueth FC, où il a immédiatement montré son potentiel. Sa performance remarquable lui a permis de se faire un nom dans le milieu du football sénégalais. Après Teungueth FC, il a rejoint l’AS Port, puis Jamono de Kaolack. C’est à cette période, marquée par l’épidémie de COVID-19 en 2022, qu’il a été sacré meilleur buteur en National 1 ; un exploit exceptionnel pour un latéral gauche.Mohamed a ensuite continué son parcours en rejoignant Port FC, où il a passé une période significative avant de signer avec l’Ajel de Rufisque l’année dernière. Sa carrière a pris un nouveau tournant lorsqu’il a signé avec Guédiawaye FC, son club actuel. À son arrivée, le club évoluait en Ligue 2, mais grâce à son dévouement et à son travail acharné, il a contribué à la montée du Guédiawaye FC en Ligue 1.
Tout au long de sa carrière, Mohamed Tidiane Ndiaye a accumulé des réalisations impressionnantes. À Jamono de Fatick, il a été nommé meilleur joueur du championnat, et avec Tegueh FC, il a atteint la demi-finale de la Coupe du Sénégal contre le Casa Sports. Dans son quartier, avec l’ASC Téranga, il a remporté de nombreux trophées, étant souvent nommé meilleur joueur et meilleur buteur en catégories cadet et sénior. D’après Mohamed, le niveau en Ligue 1 sénégalaise est désormais très élevé. La compétition est féroce, et il faut être prêt physiquement et moralement pour y évoluer. Les coachs et préparateurs physiques sont bien formés, ce qui contribue à l’augmentation du professionnalisme dans la ligue.
Cependant, Mohamed tient à souligner les défis financiers auxquels les joueurs sont confrontés. Les salaires sont souvent insuffisants pour couvrir leurs besoins. En outre, les joueurs restent trois mois sans salaire quand la saison est clôturée. « Les joueurs ne perçoivent plus de salaire dès la fin de saison. Les clubs ne paient plus les mois de juin, juillet et août. C’est une situation très difficile. Parfois, j’ai même des problèmes de budget pour le transport. Quand je dois aller à l’entraînement, rien que pour le TER, je paie deux mille (2000) F CFA la journée. Il faut également compter la somme que je dois débourser pour la voiture que je dois prendre quand je descends du train pour rallier Guédiawaye », explique le joueur. Ceci, dit-il, oblige de nombreux joueurs à chercher des revenus supplémentaires à travers d’autres activités. Malgré sa passion pour le football, Mohamed n’hésiterait pas à saisir une opportunité à l’étranger où les conditions financières seraient meilleures.
Par ailleurs, cette année, le jeune athlète n’était initialement pas prévu pour jouer avec Guédiawaye FC, mais il a été rappelé par le club et a répondu présent. En dépit des difficultés qui ont laissé l’équipe en bas du tableau, il reste déterminé. C’est pourquoi, il insiste sur la nécessité de revoir son contrat pour continuer avec son équipe, sinon il envisagera de nouvelles opportunités.
Mohamed Tidiane Ndiaye est un exemple de dévouement et de résilience dans le football sénégalais. Sa carrière atteste de son talent et de sa détermination, et il continue d’inspirer de nombreux jeunes joueurs à poursuivre leurs rêves dans ce sport passionnant.
L’Association Jokko Sénégal-Deutschland a récemment fait un geste significatif en offrant deux nouvelles salles de classe au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Daga Diakhaté, une localité de la commune de Ngathie Nawdé, dans le département de Guinguinéo. La cérémonie de réception s’est tenue le samedi 8 juin 2024, en présence de Vieux Guédel Mbodji, président de l’association, ainsi que des autorités académiques locales, du facilitateur Dialigué Faye et de nombreux dignitaires de la région.
Lors de la cérémonie, Vieux Guédel Mbodji a souligné l’importance de l’investissement dans l’éducation. « Jokko Sénégal-Deutschland intervient dans ce domaine depuis plusieurs années. Nous nous sommes dit que lorsque vous voulez aider un environnement, une commune, etc., il faut investir dans la santé et l’éducation, particulièrement l’éducation, car c’est la base d’une société. C’est pourquoi, par l’entremise de Dialigué et malgré la forte demande, nous avons fait une discrimination positive pour offrir ces deux salles de classe au CEM de Daga, » a-t-il déclaré.
Mbodji a également encouragé les élèves à se concentrer sur leurs études, les qualifiant d’avenir du pays. Il a profité de l’occasion pour rendre hommage au défunt président de l’association, M. Helmut Buschmeyer, qui a investi près de 400 millions de francs CFA au Sénégal.
Mamadou Kane, principal du CEM de Daga Diakhaté, a profité de l’occasion pour évoquer les besoins urgents de l’école. « Qui dit nouvelles salles de classe dit l’affectation de nouveaux enseignants. Ici au CEM de Daga Diakhaté, nous avons un manque criard de professeurs. Malgré tout, nous continuons à enregistrer de bons résultats aux examens. Nous demandons l’accompagnement des autorités éducatives et territoriales afin d’instaurer l’excellence et la performance, » a-t-il déclaré.
Kane a également mentionné le besoin de tables-bancs, de photocopieuses, d’imprimantes, et de solutions pour les vols répétitifs de matériels didactiques. Il a plaidé pour l’affectation d’un vigile et a demandé que Daga Diakhaté soit reconnu comme centre secondaire pour les épreuves du BFEM, qui coïncident souvent avec la saison des pluies.
Dialigné Faye, facilitateur du projet de construction, a souligné l’engagement continu de Jokko Sénégal-Deutschland dans la réduction des abris provisoires à travers le pays. « L’association accompagne le gouvernement du Sénégal dans le domaine de la santé, du sport et surtout de l’assistance aux personnes handicapées en leur offrant des bourses d’études, des kits scolaires et même des frais d’inscription, » a-t-il précisé.
Faye a exprimé l’espoir que ces nouvelles salles de classe amélioreraient les conditions de travail des élèves du CEM de Daga Diakhaté. Il a également rendu hommage à la Fondation Caritas Osnabrück Allemagne et au président national de l’association, Guédel Mbodji, pour leur soutien.
La donation de Jokko Sénégal-Deutschland vient comme une bouffée d’air frais pour le CEM de Daga Diakhaté, apportant non seulement des infrastructures cruciales mais aussi une lueur d’espoir pour un avenir meilleur. Les élèves, les enseignants et toute la communauté de Daga Diakhaté peuvent maintenant envisager des conditions d’apprentissage et d’enseignement améliorées, grâce à cet acte de générosité et de solidarité internationale.
L’AS Douanes continue de dominer le tournoi du Final 8 du National 1 Masculin de basket. Lors de la troisième et dernière journée de la phase aller des play-offs, les Gabelous ont confirmé leur supériorité en battant l’UGB avec un score impressionnant de 63-34 au stadium Marius Ndiaye ce lundi 10 juin.
L’AS Douanes, sous la direction de Mamadou Gueye Pabi, a une fois de plus démontré pourquoi elle est considérée comme l’une des meilleures équipes de la compétition. Dès le début du match, les Douaniers ont imposé leur rythme et leur stratégie, ne laissant que peu de chances à l’UGB de prendre l’avantage. À la mi-temps, l’AS Douanes menait déjà avec un score de 24-16, établissant une base solide pour la seconde moitié du match.
À la reprise, l’équipe a continué à exercer une pression constante sur l’UGB. Grâce à une défense solide et une attaque efficace, les Douaniers ont nettement dominé la seconde mi-temps, ajoutant 39 points supplémentaires contre seulement 18 pour leurs adversaires. Ce niveau de jeu a permis à l’AS Douanes de sécuriser une victoire confortable et de se rapprocher encore plus de la qualification pour le Final 4. Cette victoire marque la troisième consécutive pour l’AS Douanes dans cette phase aller des play-offs, renforçant leur position en tête du classement. L’équipe est désormais bien placée pour se qualifier pour le Final 4, confirmant ainsi les attentes élevées placées en elle depuis le début de la saison. Les performances constantes et les stratégies bien exécutées de Mamadou Gueye Pabi et de ses joueurs ont été déterminantes dans leur parcours jusqu’à présent.
Pour l’UGB, cette défaite complique leur parcours vers la qualification pour le prochain tour. Avec deux défaites en trois matchs, l’équipe doit maintenant faire face à des défis importants pour maintenir ses espoirs de progression. Le match contre l’AS Douanes a révélé des faiblesses que l’UGB devra corriger rapidement pour rester compétitive dans les phases retour.
Le Final 8 du N1 Masculin de basket continue de montrer un niveau de compétition élevé avec des équipes déterminées à se qualifier pour le Final 4. L’AS Douanes, avec ses performances impressionnantes, se distingue comme un prétendant sérieux au titre. Cependant, les prochains matchs seront cruciaux pour toutes les équipes, car chaque victoire compte dans cette compétition serrée.
Pour l’AS Douanes, l’objectif est clair : maintenir cette dynamique victorieuse et se préparer pour les phases finales avec la même détermination et la même efficacité. Pour l’UGB, il est temps de revenir à la planche à dessin, d’analyser les erreurs et de renforcer leurs stratégies pour les matchs à venir. La capacité à s’adapter et à surmonter les défis sera essentielle pour toutes les équipes dans cette compétition intense.
En conclusion, la victoire écrasante de l’AS Douanes contre l’UGB est un témoignage de leur force et de leur préparation. Tandis que l’AS Douanes se rapproche de la qualification pour le Final 4, l’UGB devra redoubler d’efforts pour rester dans la course. Les prochains matchs promettent d’être passionnants alors que les équipes se battent pour une place dans le Final 4.
Le Chef de l’État, accompagné du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, a effectué une visite significative au village artisanal de Soumbédioune et à la bergerie GALOYA. Cette visite, riche en symboles, a permis de réaffirmer son engagement en faveur de l’artisanat sénégalais et de la promotion du « Made in Sénégal ».
Lors de cette visite, le Chef de l’État a rencontré des artisans locaux et observé de près leurs techniques de travail et leurs créations. Il a souligné l’importance de l’artisanat comme vecteur de développement économique et de préservation des traditions culturelles du Sénégal. En dialoguant avec les artisans, il a promis de renforcer les mesures de soutien pour favoriser leur croissance et leur visibilité sur les marchés nationaux et internationaux.
Promotion du « Made in Sénégal »
Le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de promouvoir les produits fabriqués au Sénégal. Il a mis en avant le label « Made in Sénégal » comme un gage de qualité et d’authenticité qui doit être valorisé et soutenu par tous les acteurs économiques. « Nous devons encourager la consommation locale et montrer au monde entier la richesse de notre artisanat », a-t-il déclaré.
Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, présent lors de cette visite, a rappelé les initiatives déjà en place pour soutenir les artisans, notamment les programmes de formation, les subventions et les projets d’infrastructure. Il a également évoqué de nouvelles mesures en préparation pour renforcer encore davantage ce secteur crucial pour l’économie nationale.
Cette visite s’inscrit dans une stratégie plus large de développement économique et culturel. Le Chef de l’État a réitéré sa vision d’un Sénégal où l’artisanat joue un rôle central dans le développement durable, en créant des emplois et en préservant le patrimoine culturel du pays. Il a appelé à une collaboration accrue entre les secteurs public et privé pour atteindre ces objectifs.
La visite du Chef de l’État au village artisanal de Soumbédioune et à la bergerie GALOYA témoigne de son engagement à soutenir et promouvoir l’artisanat sénégalais. En mettant l’accent sur le « Made in Sénégal », il encourage une plus grande appréciation et consommation des produits locaux, tout en renforçant l’économie nationale. Cette initiative souligne l’importance de l’artisanat comme pilier de développement économique et culturel pour le Sénégal.
Ce lundi 10 juin 2024, au Cedeps de Ziguinchor, une cérémonie marquante a eu lieu en présence de nombreuses femmes, du gouverneur de région Mor Talla Tine, et du coordonnateur du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), Moussa Sow. Maimouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, a officiellement remis 35 moulins à mil et deux ambulances médicalisées aux femmes de la région de Ziguinchor.
« Ces équipements, offerts aux femmes de la région de Ziguinchor, vont sans doute alléger leurs conditions d’existence en favorisant leur autonomisation et l’accès des ménages à des activités génératrices de revenus, » a souligné Maimouna Dièye lors de la cérémonie. Les moulins à mil sont destinés à faciliter les travaux domestiques des femmes, leur permettant ainsi de consacrer plus de temps à des activités économiques et sociales.
Les deux ambulances médicalisées viennent compléter le dispositif de santé existant dans la région. Elles s’ajoutent à un bateau ambulance et à dix autres ambulances déjà livrées à Elinkine par le PUMA. « Ces ambulances faciliteront les évacuations sanitaires en améliorant le plateau médical, » a précisé la ministre.
Selon Maimouna Dièye, cette dotation témoigne de l’importance particulière que les autorités étatiques accordent à la région de Ziguinchor. « Le chef de l’État, dans sa volonté d’améliorer sensiblement les conditions de vie des populations sénégalaises, a mis en place un projet de transformation systémique visant à corriger les disparités et à promouvoir le développement économique et social du Sénégal, » a-t-elle déclaré. Une place importante est réservée à l’épanouissement des femmes dans la famille et au renforcement de la solidarité pour un Sénégal prospère, juste et souverain.
La ministre a rassuré les femmes de Ziguinchor de l’engagement des autorités à développer les infrastructures socioéconomiques de base et de sécurité. « Les nombreux investissements du PUMA dans la région de Ziguinchor portent sur plusieurs secteurs : éducation, santé, électrification, jeunesse, promotion d’activités économiques, désenclavement, sécurité terrestre et appui à l’installation des populations déplacées, » a-t-elle énuméré.
Maimouna Dièye a ajouté que ces investissements seront renforcés conformément aux instructions du chef de l’État et de son Premier ministre, visant à promouvoir le développement économique intégré de la région naturelle de la Casamance. Cette initiative s’inscrit dans un cadre global de soutien et de développement pour les zones frontalières et enclavées, répondant ainsi concrètement aux aspirations des populations locales.
La cérémonie s’est clôturée avec des applaudissements nourris, symbolisant l’espoir et la reconnaissance des bénéficiaires envers les efforts continus du gouvernement pour améliorer leurs conditions de vie et promouvoir leur autonomisation économique.
La conférence politique tenue par le Premier ministre et leader de Pastef, Ousmane Sonko, ce dimanche au Grand Théâtre, a suscité de vives réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Parmi les critiques les plus marquées, celle de Babacar Fall, journaliste à la Radio Futurs Médias (RFM), se distingue. Lors de son émission « RFM Matin » ce lundi 10 juin, où il recevait Adama Gaye, Babacar Fall n’a pas mâché ses mots.
Selon Babacar Fall, Ousmane Sonko a démontré une arrogance palpable lors de sa prise de parole. « C’est Ousmane Sonko l’arrogant qui parlait là, il y a de l’arrogance dans ce qu’il a fait hier », a-t-il affirmé, soulignant le ton et le contenu de l’intervention du Premier ministre.
Adama Gaye, invité de l’émission et journaliste de renom, a partagé cet avis. De retour au Sénégal après cinq ans d’exil en Égypte, Gaye a analysé la symbolique de l’action de Sonko. « On semble voir dans la symbolique de son action qu’il veut occuper l’espace du leadership politique », a-t-il déclaré. Il a également fait un parallèle troublant avec les mouvements de foules qui ont conduit aux dictatures en Europe et en Amérique latine, suggérant que les méthodes de Sonko pourraient être perçues comme inquiétantes.
Ces critiques interviennent dans un contexte où Ousmane Sonko, depuis son élection, tente de consolider son pouvoir et d’imposer sa vision pour le Sénégal. Cependant, ses discours et actions semblent diviser profondément la classe politique et l’opinion publique, provoquant des débats intenses sur la direction que prend le pays.
La conférence du Grand Théâtre, qui visait à exposer les grandes lignes du projet politique de Sonko, a donc plutôt exacerbé les tensions. La communauté politique et les citoyens sénégalais restent attentifs aux prochaines actions et déclarations du Premier ministre, alors que les critiques se multiplient et que le débat politique s’enflamme.
En préparation de la fête de la Tabaski, le commissariat de Thiaroye a mené des opérations intensives ce week-end pour renforcer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Ces efforts ont permis l’interpellation de 51 individus pour divers délits.
Selon les sources de Seneweb, cette initiative de la police visait principalement à lutter contre les vols qualifiés. Au cours de ces opérations, trois individus ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, vol de bélier et recel. De plus, deux personnes ont été appréhendées en flagrant délit de vol en réunion, commis avec des motos.
Les forces de l’ordre ont également capturé deux suspects pour association de malfaiteurs et vol en réunion avec violence, perpétré de nuit. Un autre individu a été arrêté pour trafic de drogue, portant sur 53 cornets de Kush et du vrac. Un suspect a été pris en flagrant délit de vol, tandis que deux autres ont été arrêtés pour association de malfaiteurs, détention et trafic de drogue, incluant 9 comprimés de Valium. Ils étaient également en possession d’une machette. Enfin, neuf personnes ont été interpellées pour ivresse publique manifeste.
Ces opérations illustrent la détermination des forces de l’ordre à maintenir la sécurité à Thiaroye, particulièrement à l’approche de la Tabaski, période souvent marquée par une augmentation des activités criminelles. Les autorités locales espèrent dissuader les délinquants et rassurer la population quant à leur sécurité.
La police de Thiaroye réaffirme son engagement à protéger les citoyens et à maintenir l’ordre public. Elle appelle la population à rester vigilante et à coopérer avec les forces de l’ordre pour garantir une Tabaski paisible et sécurisée.
Un drame suscite une vive émotion dans la commune de Paroumba, située dans le département de Vélingara. Gnaly Gnabaly, un jeune homme, aurait été tabassé et torturé à mort dans le camp militaire de Dialadiang. L’incident, rapporté par la société civile de Vélingara, soulève des questions graves sur les pratiques au sein de cette installation militaire.
Le corps sans vie de Gnaly Gnabaly a été transporté au centre de santé de Vélingara, où des signes de blessures et de torture ont été constatés. Une autopsie doit être réalisée à Kolda pour déterminer les circonstances exactes de sa mort.
La société civile de Vélingara, dans un communiqué publié ce lundi 10 juin 2024, détaille les mesures prises suite à cet incident. Informés de la situation, ses membres se sont rendus au centre de santé de Vélingara pour vérifier les faits. Ils ont ensuite rencontré le préfet de Vélingara, avant que le dossier ne soit transféré au sous-préfet de Pakour.
Face à cette situation, la société civile de Vélingara exige l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire toute la lumière sur ce drame. « Compte tenu de tout ce qui a été raconté par la famille de la victime, les tortures et blessures notées, nous exigeons que justice soit faite, » déclare le communiqué. Ils appellent également tous les mouvements de la société civile du département de Vélingara et toutes les populations locales éprises de justice à se mobiliser.
Cet incident soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques au sein du camp militaire de Dialadiang et appelle à une transparence totale dans l’enquête. Les habitants de la région et les défenseurs des droits humains insistent sur la nécessité de justice pour Gnaly Gnabaly et de garanties que de tels actes ne se reproduiront plus.
L’appel à l’action lancé par la société civile de Vélingara est un signal fort pour les autorités, indiquant que la population ne tolérera pas l’impunité dans de tels cas de violence et de violations des droits humains. La communauté attend désormais avec impatience les résultats de l’enquête judiciaire et les mesures qui seront prises pour prévenir de futures atrocités.
La réputation de Sadio Mané, star internationale du football et originaire de Bambali, dépasse désormais largement les frontières du Sénégal. Connu non seulement pour ses prouesses sur le terrain, mais aussi pour ses actions philanthropiques, Mané continue d’inspirer des milliers de personnes à travers le monde. En 2022, il a été honoré du prix Socrates pour ses nombreuses réalisations sociales.
Récemment, au Maroc, la reconnaissance de Sadio Mané a pris une tournure éducative. Lors des épreuves du baccalauréat, un sujet d’anglais a mis en lumière le parcours impressionnant du double Ballon d’Or africain ainsi que ses gestes bénévoles. Ce sujet a été partagé sur le compte X du média « Taggat », soulignant l’influence positive de Mané sur la jeunesse et l’éducation.
Cette inclusion dans un examen national illustre non seulement la portée mondiale de l’impact de Mané mais aussi l’importance accordée à ses contributions sociales et humanitaires. Il est clair que les actions de Mané, allant de la construction d’écoles et d’hôpitaux dans son village natal à ses divers dons pour des causes humanitaires, résonnent fortement avec les valeurs éducatives et sociales que les systèmes scolaires cherchent à inculquer.
Sadio Mané n’est pas seulement un athlète d’élite, il est également un modèle de générosité et d’engagement communautaire. Parmi ses réalisations notables, on compte :
La construction d’une école dans son village natal de Bambali, permettant à de nombreux enfants d’accéder à une éducation de qualité.
La construction d’un hôpital pour améliorer les soins de santé dans une région sous-desservie.
Des dons réguliers à des œuvres caritatives et des initiatives locales visant à améliorer la vie des habitants de sa communauté.
L’inclusion de Sadio Mané dans un sujet d’examen au Maroc est une reconnaissance méritée de son impact global. Cela montre comment les figures sportives peuvent transcender leurs disciplines et devenir des symboles d’espoir et de changement positif. Pour les étudiants marocains, et pour les jeunes du monde entier, Mané représente la concrétisation du potentiel humain lorsque talent et altruisme se combinent.
En mettant en avant Sadio Mané dans un sujet du baccalauréat, le Maroc souligne l’importance des valeurs de solidarité, d’engagement communautaire et d’inspiration. Mané continue de montrer qu’au-delà des succès sportifs, ce sont les actions humanitaires et sociales qui laissent une empreinte durable sur le monde. Son exemple illustre parfaitement le pouvoir du sport pour influencer positivement les sociétés et inspirer les jeunes générations à suivre ses pas, non seulement sur le terrain, mais aussi dans la vie.
Ousmane Sonko est l’homme politique qui fait et défait l’actualité. Il inspire une grande partie de la population, notamment la jeunesse avec qui, il a un lien particulier. Homme résilient, il a balayé tout un système et est très envié, surtout par la classe politique de sa génération. Contrairement à ces politiciens de circonstance, à ces mannequins ou « opposants de salon » qui n’ont jamais eu le courage d’affronter le terrain politique et qui se contentent de parcourir les médias pour parler des discours de Sonko au lieu de se concentrer sur leurs propres mouvements, insignifiants du reste sur la scène politique sénégalaise. Votre amertume est compréhensible chers « politiciens ». Ousmane Sonko incarne tout ce que vous souhaiteriez être en tant que jeunes politiciens, mais vous n’atteindrez jamais son niveau : vous manquez de cran, de courage et de créativité pour accomplir ce qu’il a réussi. Il n’est en rien responsable de votre déception face à votre quasi-inexistence ou à vos défaites successives lors des différentes échéances électorales. Connaissez-vous la volonté divine ? Que pensez-vous des efforts consentis et des sacrifices faits depuis une décennie ? Et son parcours professionnel avant même d’entrer en politique ? Sans oublier son passage à l’Assemblée en tant que député « du plus fort reste ». Vous avez souffert en le voyant dominer la scène, et vous souffrirez encore de le voir triompher dès le premier tour des élections, en tant que président d’un parti autrefois dissous. Quant à ce petit politicien pleurnichard, limité, président d’un mouvement qui n’a jamais dépassé le stade des parrainages et toujours en attente de deuxième tour, il est en crise d’oubli. Ousmane est un leader qui réussit, contrairement à ces soi-disant leaders frappés par leur inculture et leur manque criant de vision politique. Retournez dans l’ombre, le fisc est à votre recherche. De plus, nous n’accordons aucune importance à ces hommes et femmes qui se cherchent et se croient être la relève. Allez vous former, vous avez encore du chemin à parcourir avant de pouvoir prétendre « faire du Sonko ». Enfin, nous nous réjouissons du succès de cette conférence politique qui a même offert de la matière à des délinquants fiscaux préoccupés par leur avenir de voleurs. Nous sommes très heureux d’avoir accueilli et écouté notre président de parti, qui nous encourage encore une fois à des actions citoyennes et à une participation active aux politiques publiques à venir, en tant que jeunes fer de lance d’un Sénégal juste, souverain et prospère.
Salimata Dieng, Secrétaire Générale Adjointe, JPS nationale
Le Premier Ministre et leader du Pastef, Ousmane Sonko, subit actuellement une vague de critiques de la part de presque toute la classe politique après sa conférence au Grand Théâtre ce dimanche. Amadou Ba, membre influent du Pastef et mandataire de Bassirou Diomaye Faye lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a réagi vivement sur sa page Facebook, défendant Sonko et son projet politique. Voici un aperçu de sa réponse.
Attaques tous azimuts contre Diomaye, Sonko et le PROJET ou comment remettre en cause le suffrage universel…
« En réalité, ceux qui feulent de rage contre Diomaye, Sonko et le PROJET en veulent réellement au PEUPLE sénégalais dont pensent-ils, l’immaturité politique et l’indigence intellectuelle auraient porté ces trublions et le parti Pastef au Pouvoir. »
Amadou Ba commence par souligner que les critiques adressées à Sonko et Diomaye sont en fait des attaques déguisées contre le peuple sénégalais, qu’il accuse les opposants de considérer comme politiquement immature et intellectuellement indigent. Selon lui, cette vision méprisante des électeurs sert à discréditer la légitimité du Pastef.
« Mais ne nous y trompons guère, ces tire-au-flanc qui poussent des cris d’orfraie à chaque bruissement de Sonko, sont les mêmes qui hier le critiquaient déjà dans ses habits d’opposants, houspillaient son manque de raffinement langagier, dénonçaient les hordes de jeunes inconscients et désœuvrés qui lui servaient de bouclier, se gaussaient de son plus fort reste qui l’avait catapultait à l’assemblée nationale et appelaient ouvertement Macky Sall à user de la force illégitime pour sauver la République contre Pastef. »
Il rappelle que ceux qui critiquent Sonko aujourd’hui sont les mêmes qui l’ont attaqué lorsqu’il était dans l’opposition. Ba accuse ces détracteurs d’être hypocrites et opportunistes, ne cherchant qu’à maintenir le statu quo.
« Qu’ils vous sortent un post, vidéo ou article dans lesquels ils exigeaient des enquêtes sur la disparition de Didier Badji et Fulbert Sambou, une pensée à leur familles éplorées, une attention à leurs enfants désespérés. »
Amadou Ba défie les critiques de prouver leur cohérence en montrant qu’ils ont déjà exigé des enquêtes sur des affaires importantes, comme les disparitions de Didier Badji et Fulbert Sambou, insinuant ainsi qu’ils ne sont intéressés que par l’attaque de Sonko.
« Que n’avaient ils montré de colère lorsque le Président Macky Sall enchaînait les consultations à domicile immédiatement après la réunion du Conseil supérieur de la magistrature pour réaffecter des magistrats en fonction de l’agenda judiciaire contre la candidature de Ousmane Sonko? »
Il accuse également ces critiques d’être silencieux face aux manœuvres politiques de Macky Sall, suggérant que leur indignation actuelle est sélective et politiquement motivée.
Amadou Ba conclut en affirmant que les critiques envers Sonko et Diomaye sont en réalité des tentatives de remettre en question la volonté du peuple sénégalais, exprimée par le suffrage universel. Il insiste sur le fait que le projet de Sonko est légitime et soutenu par une majorité de Sénégalais. Ba appelle à une refonte de la presse pour garantir son indépendance financière, et défend la nécessité de maintenir une justice impartiale et une presse libre.
En somme, cette réponse de Amadou Ba met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et reflète les profondes divisions entre le gouvernement et ses opposants. Elle témoigne également de la détermination du Pastef à défendre son programme et ses leaders contre toute tentative de discréditation.
Depuis sa nomination à la tête de la Radio Télévision Sénégal (RTS), Pape Alé Niang n’a pas tardé à imprimer sa marque sur l’institution en effectuant un premier recrutement significatif. En engageant Momo Wade, ancien animateur vedette de la Sentv, Pape Alé Niang envoie un signal fort sur ses intentions pour le futur de la RTS.
Momo Wade est bien connu dans le paysage médiatique sénégalais. Avec une carrière solide à la Sentv, il a su captiver un large public grâce à son charisme, son professionnalisme et sa capacité à aborder des sujets divers avec profondeur et pertinence. Son passage à la RTS est perçu comme un mouvement stratégique visant à renforcer l’équipe de la chaîne publique et à rehausser son image.
Le recrutement de Momo Wade est aligné avec les objectifs déclarés de Pape Alé Niang pour la RTS : moderniser la chaîne, attirer une audience plus large et diversifiée, et renforcer la crédibilité et la qualité du contenu. En intégrant une personnalité aussi dynamique que Momo Wade, Pape Alé Niang montre sa détermination à transformer la RTS en un média de référence.
La nomination de Pape Alé Niang en tant que directeur de la RTS a été accueillie avec un mélange d’anticipation et de scepticisme. Son parcours et sa réputation dans le journalisme d’investigation suggèrent qu’il apportera une nouvelle rigueur et une nouvelle vision à l’organisation. Le recrutement de Momo Wade est la première étape visible de ce vent de changement.
Momo Wade, avec son expérience et son style distinctif, est bien placé pour apporter une nouvelle dynamique à la RTS. Son expertise en animation et son sens de l’engagement envers les téléspectateurs sont des atouts précieux qui devraient aider la chaîne à améliorer son offre de programmes et à engager davantage le public.
Les réactions à ce recrutement sont largement positives. Les collègues de Momo Wade et les observateurs de l’industrie médiatique voient en ce mouvement une indication claire des ambitions de Pape Alé Niang pour la RTS. Ils estiment que cette nomination pourrait être le début d’une série de changements destinés à redéfinir le rôle de la chaîne dans le paysage médiatique sénégalais.
Cependant, certains expriment des réserves, soulignant que la réussite de cette initiative dépendra de la capacité de Pape Alé Niang à naviguer les défis institutionnels et à obtenir le soutien nécessaire pour ses réformes.
Avec l’arrivée de Momo Wade, la RTS semble prête à entrer dans une nouvelle ère sous la direction de Pape Alé Niang. Ce recrutement, à la fois symbolique et stratégique, marque le début d’une période de transformation pour la chaîne. Il reste à voir comment ces changements se matérialiseront et quels seront leurs impacts sur le paysage médiatique sénégalais.
Le public, de son côté, attend avec impatience de voir comment ces nouvelles énergies seront canalisées pour offrir un contenu de qualité qui répondra mieux à leurs attentes et besoins.
Les propos du Premier ministre Ousmane Sonko, proférés lors d’une conférence politique ce dimanche, ont suscité une vive réaction de la part du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Sonko a été accusé de menacer la presse, ce qui a immédiatement déclenché des critiques.
Maguette Ndong, chargé de communication du Synpics, a exprimé son mécontentement face aux déclarations de Sonko. « Nous avons suivi comme tous les Sénégalais la conférence publique d’Ousmane Sonko au Grand Théâtre. Mais ce qui nous a le plus surpris, c’est qu’il semble pointer du doigt la presse sénégalaise, en tout cas les journalistes de manière générale. Il profère, malheureusement, des menaces à l’encontre des journalistes, » a-t-il déclaré.
Ndong a rappelé que les journalistes sont tenus de respecter les principes de leur métier et que ce n’est pas à Sonko de les menacer. Il a reconnu qu’il peut y avoir des « brebis galeuses » dans toute corporation, y compris la presse, mais cela ne justifie pas des menaces généralisées contre les journalistes.
« Nous rappelons tout simplement à M. Sonko que les responsables de Pastef étaient avec nous quand ils étaient dans l’opposition. Quand on faisait des manifestations ou des sit-in pour défendre la liberté de la presse, » a ajouté Ndong, soulignant l’importance de la liberté de la presse et la nécessité de la défendre constamment.
Les propos menaçants d’Ousmane Sonko à l’égard de la presse ont été vivement critiqués par le Synpics, qui a rappelé l’importance de respecter le travail des journalistes. Le syndicat a souligné que la critique constructive est bienvenue, mais que les menaces sont inacceptables et nuisent à la liberté de la presse.
Les unités de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) de Thiès et de Kaolack ont réalisé une saisie majeure ce week-end, interceptant 326 kg de chanvre indien. Cette opération résulte de vastes investigations menées par cette unité spécialisée de la police dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.
À Ngousse, près de Palmarin Joal, la brigade régionale des stupéfiants de Thiès a arrêté un dealer en possession de 41 kg de drogue. Parallèlement, à Latmingué, les agents de l’OCRTIS de Kaolack ont appréhendé un trafiquant avec 285 kg de chanvre indien dans la forêt du village de Hanene.
Ces arrestations marquent un succès significatif dans la lutte contre le trafic de drogue, démontrant l’efficacité et la vigilance des forces de l’ordre. L’OCRTIS continue de jouer un rôle crucial dans la protection de la société contre les ravages des stupéfiants.