Communique du RESTIC : Le RESTIC exige une restructuration urgente du FDSUT

Le RESTIC signale aux nouvelles autorités l’urgence d’une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal avec le lancement des offres 5G en milieu urbain par les  operateurs.

La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et Sud du pays malgré le taux de pénétration – plus de 90% –  très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique – 65% pour l’accès universel électrique-.

L’accès à internet et aux données n’est pas uniforme surtout le territoire et c’est handicap majeur pour le déploiement des startup et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e – santé et l’e- administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor , à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou.

Ainsi le RESTIC voudrait une restructuration urgente et en profondeur du FDSUT après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. . C’est un fond sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique.

Aussi le RESTIC exige du Ministère de l’économie numérique la même évaluation des licences de téléphonie rurale – la seule qui existe à Matam – et d’accélérer la mise en place ici dans notre pays des operateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissement en capital et technologie dans le secteur globalement.

 Juin 02, 2023
Le Bureau exécutif

FDSUTTélécharger

Nécrologie : Décès d’Adja Daro Mbaye, Mère de Mbaye Dieye Faye

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès d’Adja Daro Mbaye, mère de Mbaye Dieye Faye. Toute l’équipe du groupe Le Dakarois exprime ses plus sincères condoléances à la famille en deuil. Nos pensées et prières accompagnent Mbaye Dieye Faye et ses proches en cette période difficile.

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°186 – du 28/05/2024

🔴 ACCUSANT SONKO DE TROMPERIE SUR SON PATRIMOINE : BAH DIAKHATÉ BRANDIT UN ACTE DE PROPRIÉTÉ DE 100 MILLIONS F CFA
🔴 Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie

Alors que les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 battent leur plein, l’équipe nationale du Sénégal, surnommée les Lions, se prépare avec détermination pour affronter la RD Congo et la Mauritanie dans le cadre de ces qualifications cruciales. Sous la direction du sélectionneur national Aliou Cissé, les Lions ont entamé leur préparation avec une première séance au terrain annexe de Diamniadio.

Sur les 26 joueurs initialement convoqués, 19 étaient présents à cette première séance, montrant ainsi leur engagement envers l’équipe nationale et leur détermination à représenter dignement leur pays sur la scène internationale. Parmi les joueurs présents figuraient des noms bien connus tels que Seny Dieng, Mory Diaw, et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, ce dernier remplaçant Seydou Sano pour ces rencontres à venir.

Cependant, l’équipe compte encore l’absence de sept joueurs qui sont attendus dans les prochains jours. Parmi eux, des figures clés de l’équipe tels qu’Édouard Mendy, Habib Diallo, Sadio Mané, et Kalidou Koulibaly, qui achèvent leur saison en Arabie Saoudite avant de rejoindre leurs coéquipiers. Pape Matar Sarr et Lamine Camara devraient également rejoindre le reste de l’équipe pour compléter l’effectif.

Cette séance d’entraînement marque le début d’une période cruciale pour l’équipe nationale du Sénégal, qui vise à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026. Actuellement en tête de leur groupe avec 4 points, les Lions sont déterminés à poursuivre leur parcours avec succès. Leur premier défi sera contre la RD Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un match contre la Mauritanie trois jours plus tard à Nouakchott.

Au-delà de l’aspect sportif, ces éliminatoires sont l’occasion pour les Lions de porter haut les couleurs du Sénégal et de rassembler toute une nation derrière eux. Les supporters sénégalais attendent avec impatience ces rencontres décisives, prêts à soutenir leur équipe dans leur quête pour la qualification à la plus prestigieuse des compétitions de football : la Coupe du Monde.

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Éliminatoires Mondial-2026 : Seydou Sano forfait, Niakhaté Ndiaye rappelé

Le défenseur sénégalais Seydou Sano, qui évolue au Qatar, a été contraint de déclarer forfait pour les deux prochaines rencontres des Lions de la Teranga contre la RDC et la Mauritanie, comptant pour les éliminatoires du Mondial-2026.

Seydou Sano, initialement convoqué par le sélectionneur national pour renforcer la défense sénégalaise, ne pourra finalement pas participer aux matchs décisifs contre la République Démocratique du Congo et la Mauritanie. La cellule de communication de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé la nouvelle de son forfait, bien que les détails de sa blessure n’aient pas été divulgués.

Pour combler cette absence, le sélectionneur national a rappelé Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ce dernier, qui a déjà fait ses preuves avec l’équipe nationale, a immédiatement rejoint le groupe et a participé à la séance d’entraînement de ce lundi. Niakhaté Ndiaye a été un élément important de l’équipe lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, et son intégration rapide est perçue comme une solution efficace pour maintenir la solidité défensive des Lions.

La perte de Seydou Sano représente un défi pour l’équipe sénégalaise, mais la présence de Niakhaté Ndiaye pourrait aider à stabiliser la défense. Les matchs contre la RDC et la Mauritanie sont cruciaux pour la qualification du Sénégal au Mondial-2026, et l’équipe doit rester concentrée et adaptable pour surmonter les obstacles.

Les Lions de la Teranga continuent leurs préparations avec intensité et détermination. L’intégration de Niakhaté Ndiaye dès le début des entraînements montre l’engagement de l’équipe à maintenir une performance élevée, malgré les changements de dernière minute. Le groupe travaille dur pour s’assurer qu’ils sont prêts à affronter leurs adversaires et à obtenir les résultats nécessaires pour avancer vers le Mondial-2026.

Ces deux rencontres à venir sont des étapes déterminantes pour le Sénégal dans leur campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les supporters sénégalais espèrent que leur équipe nationale, forte de son talent et de son esprit combatif, saura faire face aux défis et continuer son parcours victorieux.

Le forfait de Seydou Sano est un revers pour les Lions de la Teranga, mais le rappel de Niakhaté Ndiaye témoigne de la profondeur et de la résilience de l’équipe sénégalaise. Avec leur détermination et leur cohésion, les Lions sont prêts à relever le défi et à se battre pour leur place sur la scène mondiale.

UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

L’équipe nationale féminine U20 du Sénégal a démontré sa suprématie dans le tournoi UFOA-A en se qualifiant pour la finale après avoir infligé une défaite écrasante à la Guinée. La rencontre, qui s’est déroulée ce lundi au stade Lat Dior, a été marquée par une performance exceptionnelle des Lioncelles, qui ont dominé leurs adversaires avec un score sans appel de 4-0.

Dès le coup d’envoi, les Lioncelles ont montré leur détermination à prendre le contrôle du match. Leur stratégie offensive a rapidement porté ses fruits lorsque Sokhna Pène a ouvert le score à la 11ème minute. Cette première réalisation a mis les Sénégalaises en confiance et leur a permis de dicter le rythme du jeu.

Les protégées de Mbayang Thiam ont continué à exercer une pression constante sur la défense guinéenne. Leur persévérance a payé une deuxième fois à la 38ème minute, lorsque Adji Ndiaye a inscrit le deuxième but, donnant au Sénégal un avantage confortable juste avant la mi-temps. Ce but a non seulement consolidé leur avance mais a également découragé l’équipe guinéenne, qui peinait à contenir les attaques sénégalaises.

De retour des vestiaires, les Lioncelles n’ont pas relâché leur emprise sur le match. Leur domination s’est accentuée, et à l’heure de jeu, Wolimata Ndiaye a marqué le troisième but, éliminant tout espoir de retour pour la Guinée. Cette troisième réalisation a confirmé la supériorité technique et tactique du Sénégal, qui maîtrisait parfaitement le déroulement du jeu.

Alors que la fin du match approchait, Marie-Louise Sarr a ajouté une touche finale au festival offensif des Lioncelles en marquant le quatrième but à la 82ème minute. Cette ultime réalisation a scellé le sort de la rencontre et a permis aux Sénégalaises de savourer une victoire éclatante, symbolisant leur parcours sans faute dans le tournoi jusqu’à présent.

En plus de leur efficacité offensive, les Lioncelles ont également brillé par leur solidité défensive. Elles n’ont encaissé aucun but depuis le début de la compétition, soulignant ainsi la rigueur et l’organisation de leur arrière-garde. Cette performance défensive est le reflet d’un travail collectif remarquable et d’une discipline tactique exemplaire.

Avec cette victoire éclatante, le Sénégal se qualifie pour la finale du tournoi UFOA-A, affichant des statistiques impressionnantes et une forme éblouissante. Les Lioncelles aborderont la finale avec une confiance renouvelée, conscientes de leur potentiel et déterminées à décrocher le titre. Leur parcours jusqu’à présent laisse présager une dernière rencontre palpitante et prometteuse.

Le parcours remarquable des Lioncelles dans ce tournoi est une source de fierté pour tout le Sénégal. Leur qualification pour la finale témoigne de l’engagement et du talent des jeunes joueuses, ainsi que de l’efficacité de l’encadrement technique. Les supporters sénégalais attendent désormais avec impatience la finale, espérant voir leurs héroïnes soulever le trophée et inscrire une nouvelle page glorieuse dans l’histoire du football féminin sénégalais.

La qualification du Sénégal pour la finale du tournoi UFOA-A, grâce à une victoire éclatante contre la Guinée, est le fruit d’une performance collective exceptionnelle. Les Lioncelles, dirigées par Mbayang Thiam, ont montré qu’elles étaient prêtes à relever tous les défis pour décrocher le titre. Leur parcours sans faute et leur domination sur le terrain laissent entrevoir une finale palpitante, où elles tenteront de couronner leurs efforts par un triomphe mémorable.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : l’audience est suspendue jusqu’à 15h

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été suspendu ce mardi matin. La suspension a été décidée afin de permettre aux avocats de préparer leurs plaidoyers, qui débuteront à 15h.

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : Passe d’armes entre Me El Hadj Diouf et le procureur

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été marqué par des échanges houleux entre Me El Hadj Diouf, avocat de la défense, et le procureur. Ces échanges ont eu lieu lors de l’interrogatoire de l’imam Ndao au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Me El Hadj Diouf a attiré l’attention sur le caractère récent du délit d’offense au chef de l’État, affirmant que les arrestations de ses clients étaient motivées par une volonté de faire taire ceux qui s’expriment sur des sujets sensibles comme l’homosexualité. « Ces deux personnes ont été arrêtées simplement parce qu’il s’agit d’une tentative de faire taire tous ceux qui ont tenté ou à l’avenir comptent parler de l’homosexualité », a-t-il déclaré.

Cette déclaration n’a pas été bien accueillie par le parquet. Le procureur a demandé à Me Diouf de retirer ses propos, arguant que le parquet se sentait directement visé par ces accusations. En réponse, Me Diouf a maintenu que ses remarques ne concernaient pas le parquet spécifiquement.

Le procureur a insisté sur le fait qu’il s’était autosaisi de cette affaire, rappelant à l’avocat que son rôle était de garantir l’application de la loi et de protéger l’intégrité des institutions étatiques. Ce rappel visait à recentrer les débats sur les aspects juridiques et à éviter que le procès ne se transforme en tribune politique.

L’affaire Bah Diakhaté et imam Ndao repose sur des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État. Les avocats de la défense contestent ces accusations, arguant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression sur des sujets d’intérêt public. Bah Diakhaté, en particulier, a affirmé que l’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie, ce qui soulève des questions sur la pertinence de certaines preuves présentées.

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao continue de susciter des débats passionnés, tant sur le plan juridique que politique. Les échanges vifs entre Me El Hadj Diouf et le procureur mettent en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la protection des institutions. La décision finale du tribunal sera scrutée de près, car elle pourrait avoir des implications importantes pour la jurisprudence en matière de délit d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles au Sénégal.

Me Amadou Sall : « Il faut retirer les faits pris en compte par la loi d’amnistie »

Dans l’affaire opposant Bah Diakhaté et Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, de nouveaux éléments ont été mis en lumière concernant des faits antérieurs à la loi d’amnistie. Les accusés, qui comparaissent devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ont affirmé que certains faits remontent à une période antérieure à l’amnistie.

L’avocat de la défense, Me Amadou Sall, a fait une déclaration importante concernant ces faits. « Du point de vue de la morale publique, il faut retirer les faits amnistiés des débats. Ousmane Sonko, qui est la partie civile dans cette affaire, et actuel Premier ministre, ainsi que le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont bénéficié de la loi au même titre que tous les citoyens », a-t-il souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’amnistie accordée doit s’appliquer de manière égale et juste à tous les concernés.

Bah Diakhaté, l’un des accusés, a précisé à la barre qu’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant la promulgation de la loi d’amnistie. Me Amadou Sall a insisté sur le fait que ces vidéos, étant antérieures à la loi, ne devraient pas être prises en compte dans le cadre du procès actuel.

Me Amadou Sall a argumenté que l’application de la loi d’amnistie doit être stricte et respectueuse des principes juridiques en vigueur. « Il est essentiel de garantir que les faits antérieurs à l’amnistie soient exclus des procédures judiciaires actuelles, afin de respecter l’esprit et la lettre de la loi », a-t-il affirmé. Cette position vise à assurer une application équitable de la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur implication dans des affaires antérieures.

Pour rappel, la loi d’amnistie a été promulguée dans un contexte de réconciliation nationale et de pacification du climat politique. Elle vise à effacer les faits passés afin de permettre une nouvelle dynamique sociale et politique. Cette amnistie a bénéficié à de nombreuses personnalités, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans le gouvernement.

L’intervention de Me Amadou Sall met en lumière une question cruciale de justice et d’équité dans le traitement des affaires judiciaires. En demandant le retrait des faits amnistiés des débats, il appelle à un respect rigoureux des principes de la loi d’amnistie, garantissant ainsi une justice équitable pour tous. La décision du tribunal sur cette question pourrait avoir des implications significatives pour la suite du procès et pour l’application future des lois d’amnistie au Sénégal.

Assises de la justice : Birahime Seck réplique aux critiques sur la « perte de temps »

Face aux critiques concernant la tenue des assises sur la justice, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, défend vigoureusement l’importance de ces débats. En réponse à ceux qui jugent ces assises inutiles, il s’interroge : « En quoi le fait de reposer le débat avec d’autres acteurs dans de nouvelles conditions serait-il une perte de temps ? »

Birahime Seck souligne que la simple existence de rapports antérieurs ne justifie pas l’absence de nouvelles discussions sur les réformes judiciaires. Il remet en question la solidité de l’argument qui prétend que les débats actuels seraient redondants à cause du rapport de 2018 sur la modernisation de la justice. « L’argument utilisé pour convaincre du gain de temps du fait du rapport de 2018 relatif à la concertation sur la modernisation de la justice ne me semble pas solide », explique-t-il. En effet, malgré la disponibilité de ce rapport, d’autres domaines tels que le foncier (CNRF) et les institutions (CNRI) ont continué à faire l’objet de débats publics, notamment lors du dialogue convoqué par le président Macky Sall en 2019.

Birahime Seck rappelle que les débats et les concertations passés n’ont fait qu’enrichir et rafraîchir les réflexions existantes. Il cite notamment une concertation organisée par l’Union des magistrats sénégalais (UMS) le 25 mars 2021 à l’hôtel Radisson Blu Dakar, sous la présidence de Teliko, qui portait sur le thème : « État de droit et indépendance de la justice – Enjeux et perspectives de réformes ». Cet événement montre que les discussions sur la justice sont toujours pertinentes et nécessaires.

Pour Birahime Seck, il est essentiel de débattre constamment de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice. Il met en garde contre la démagogie et le déni, appelant à utiliser les réflexions disponibles comme point de départ pour de nouvelles discussions. « Il faut débattre, tout le temps, de l’organisation, du fonctionnement et du rôle du service public de la justice rendue au nom du peuple », insiste-t-il.

Birahime Seck défend fermement la nécessité des assises sur la justice, rejetant les critiques qui les considèrent comme une perte de temps. Pour lui, ces débats sont cruciaux pour enrichir les réflexions et assurer que la justice au Sénégal continue de progresser dans le sens de l’indépendance et de l’efficacité. Les discussions actuelles, loin d’être redondantes, sont une opportunité de renforcer et d’actualiser les perspectives de réformes indispensables pour le bon fonctionnement du système judiciaire.

Procès : Discorde entre Bah Diakhaté et l’Imam Ndao à la barre

Le Tribunal des flagrants délits de Dakar a été le théâtre d’une vive confrontation ce mardi, où Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, tous deux co-accusés, ont échangé des accusations et des démentis concernant des propos controversés.

Bah Diakhaté a fermement nié les allégations portées contre lui, déclarant : « Je n’ai pas accusé Ousmane Sonko comme le prétend l’Imam Ndao ». Cette déclaration est intervenue en réponse à une question du juge qui lui a présenté un enregistrement sonore dans lequel il est cité par l’Imam Ndao. Dans cet enregistrement de 7 minutes, l’Imam Ndao affirme que Bah Diakhaté a déclaré que « les premières personnalités reçues par Sonko élu maire de Ziguinchor ainsi que Bassirou Diomaye Faye sont des homosexuels ».

Face à cet enregistrement, Cheikh Ahmed Tidiane Ndao a reconnu en être l’auteur, mais a insisté sur le fait qu’il avait été tronqué. Il a également dénoncé les conditions dans lesquelles il avait été entendu par la police, affirmant qu’il avait été contraint de signer un procès-verbal sans la présence de son avocat. « On m’a dit qu’il y a des insultes et en tant qu’homme religieux, je ne peux insulter », a-t-il déclaré.

L’Imam Ndao a tenu à clarifier ses propos en affirmant : « J’ai dit que Sonko est une bonne personne avec des valeurs, très adulé par les jeunes. Compte tenu de tout cela et de tout ce qui se raconte, on a l’impression que le Pastef est favorable à l’homosexualité. Et donc je demande à Ousmane Sonko de prendre une décision radicale à l’encontre de cette pratique ». Il a ajouté : « Quand j’ai parlé d’homosexualité, j’ai cité Bah Diakhaté. Mais je ne peux rien contre un gaillard qui fait face à la Lune et affirme ne l’avoir pas vu ».

Pour rappel, Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont jugés pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal. Cette affaire, qui mêle accusations de manipulation, contestations de preuves et revendications de droits, continue de captiver l’attention publique.

Alors que le procès se poursuit, le tribunal devra démêler les faits de cette affaire complexe, où les questions de crédibilité, de justice et de vérité sont au cœur des débats. Les prochains jours s’annoncent décisifs pour Bah Diakhaté et l’Imam Ndao, dont les destins judiciaires sont désormais entre les mains de la cour.

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »

Dans un paysage politique où les intérêts partisans et les luttes de pouvoir peuvent parfois éclipser les préoccupations véritables du peuple, une voix émerge comme un phare dans la tempête : celle du Grand Serigne de Dakar, Abdoulaye Makhtar Diop. Son intervention lors de l’émission « Grand Jury » de la radio privée RFM, le dimanche 26 mai 2024, a marqué un tournant dans le débat politique sénégalais, révélant un homme déterminé à défendre les principes de gouvernance responsable et de justice sociale.

Abdoulaye Makhtar Diop n’a pas mâché ses mots envers l’ancien président Macky Sall. Accusant ce dernier d’avoir « perdu le sens de l’État », le Grand Serigne a souligné les actions pernicieuses qui ont émaillé la présidence de Sall, notamment ses tentatives de manipuler le processus électoral pour reporter l’élection présidentielle. Cette critique cinglante, bien que courageuse, reflète le profond désir de M. Diop de défendre les institutions démocratiques du Sénégal contre toute forme d’ingérence ou de manipulation politique.


Mais l’intervention d’Abdoulaye Makhtar Diop ne s’est pas limitée à la critique de l’ancien président. Elle a également comporté une mise en garde ferme envers le nouveau régime dirigé par Bassirou Diomaye Faye. L’appel pressant du Grand Serigne à une gouvernance responsable et à une approche pragmatique des affaires de l’État témoigne de sa volonté de voir le Sénégal progresser sur la voie du développement et de la prospérité pour tous ses citoyens.


Au-delà des mots, Abdoulaye Makhtar Diop a également formulé des recommandations concrètes pour améliorer la gouvernance du pays. Il a insisté sur l’importance pour le nouveau gouvernement de faire preuve de transparence et d’intégrité dans la gestion des finances publiques, mettant en lumière les scandales de corruption qui ont ébranlé la confiance du peuple sénégalais dans ses dirigeants.


Mais ce qui distingue véritablement Abdoulaye Makhtar Diop, c’est son engagement envers les plus démunis de la société. En tant que principale autorité coutumière de Dakar, le Grand Serigne a toujours été un défenseur infatigable des droits des citoyens ordinaires. Sa réclamation d’une réforme foncière urgente pour mettre fin à l’accaparement des terres par une élite privilégiée témoigne de son engagement envers la justice sociale et l’égalité des chances pour tous.


Dans un paysage politique souvent marqué par la polarisation et les intérêts partisans, Abdoulaye Makhtar Diop émerge comme une figure inspirante de la conscience politique. Sa critique courageuse et ses appels à une gouvernance responsable résonnent comme un appel à l’action pour un Sénégal plus juste, plus transparent et plus prospère pour tous ses citoyens. En cette période de défis et d’incertitudes, la voix du Grand Serigne de Dakar résonne comme un phare dans l’obscurité, guidant le peuple sénégalais vers un avenir meilleur.


LEDAKAROIS

Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

Teungueth FC a été sacré champion du Sénégal à l’issue de la 25e et avant-dernière journée jouée ce dimanche. Le club rufisquois, qui avait besoin d’une victoire pour remporter le titre, a battu Génération Foot (1-0) dans un match crucial.

Le match décisif a vu Teungueth FC s’imposer grâce à un but marqué par le défenseur central Sidy Sow à la 47e minute. Cette victoire a permis à Teungueth FC de s’assurer le titre avant même la dernière journée du championnat.


Ce titre est le deuxième dans l’histoire de Teungueth FC, après celui remporté en 2021. Le club a montré une grande régularité et une performance impressionnante tout au long de la saison, se distinguant par une défense solide et une attaque efficace.


Le match contre Génération Foot était particulièrement tendu, avec les deux équipes se battant ardemment pour chaque balle. Teungueth FC a su gérer la pression et maintenir son avantage jusqu’au coup de sifflet final, assurant ainsi leur victoire et le titre de champion.


Cette victoire est non seulement un accomplissement pour les joueurs et le staff de Teungueth FC, mais aussi une fierté pour les supporters et la ville de Rufisque. Elle confirme également la place de Teungueth FC comme l’une des équipes dominantes du football sénégalais.


Après le match, l’entraîneur de Teungueth FC a exprimé sa satisfaction et sa fierté pour l’équipe : « Nous avons travaillé dur toute la saison et cette victoire est le résultat de l’engagement et de la détermination de chacun des joueurs. Nous sommes fiers de ramener ce titre à Rufisque. »

Le capitaine de l’équipe a également partagé son enthousiasme : « C’est un moment incroyable pour nous tous. Nous avons donné le meilleur de nous-mêmes et nous sommes récompensés. Nous remercions nos supporters pour leur soutien inconditionnel. »


La victoire a été célébrée avec enthousiasme par les supporters de Teungueth FC, qui ont envahi les rues de Rufisque pour fêter le succès de leur équipe. Des scènes de joie et de fête ont été observées, témoignant de l’importance de ce titre pour la communauté locale.


Avec ce deuxième titre, Teungueth FC consolide sa position de force dans le football sénégalais. L’équipe cherchera à maintenir cette dynamique et à se préparer pour les futurs défis, y compris les compétitions continentales où elle espère également briller.


Teungueth FC a démontré une fois de plus sa capacité à se hisser au sommet du football sénégalais. Ce titre de champion, acquis grâce à une saison remarquable, est le reflet de l’engagement et du talent de l’équipe. Félicitations à Teungueth FC pour cette victoire bien méritée et bonne chance pour les futurs défis.

ledakarois.sn

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°185 – du 27/05/2024

🔴 ABDOULAYE MAKHTAR DIOP SANS GANT SUR L’ATTITUDE REVANCHARDE DE MACKY SALL : « IL A PERDU LE SENS DE L’ÉTAT »
🔴 ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop


🔴 BAL 2024 : L’AS Douanes se qualifie pour les Quarts de Finale
🔴 Ligue 1 : Teungueth FC Sacré Champion

ÉVICTION DE THIÈS DU 44e CONGRÈS DE L’AIMF : Réaction ferme du Dr Babacar Diop

La récente exclusion de la Ville de Thiès du 44ème Congrès de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à Lausanne a suscité une vive réaction de la part de ses représentants. Le maire de Thiès, Babacar Diop, a vigoureusement dénoncé cette exclusion, la qualifiant d’une insulte à l’histoire et à l’héritage de la ville dans la Francophonie. Cette réaction soulève des questions essentielles sur l’équité et la représentation au sein des organisations francophones internationales.

Pour le maire Babacar Diop, la non invitation de la ville de Thiès à cet événement est ressentie comme un affront. Thiès, une ville emblématique du Sénégal, a une histoire riche et prestigieuse dans la Francophonie. Elle est notamment connue pour avoir été le lieu où le regretté Léopold Sédar Senghor, premier maire de la ville et Père fondateur de la Francophonie, a débuté son engagement politique. L’omission de Thiès de cet événement majeur a été perçue comme une négation de son importance et de sa contribution à la Francophonie.


La réaction de l’édile de la vie met en lumière des questions profondes sur le fonctionnement de l’AIMF. Cette organisation, dont l’objectif est de promouvoir la coopération entre les villes francophones, est-elle réellement inclusive ? Les critères de participation et de représentation reflètent-ils fidèlement la diversité et la richesse des villes francophones à travers le monde ?, se demande Dr Babacar Diop. Il a souligné que certaines villes sont perçues comme étant de « première classe », tandis que d’autres sont reléguées au second plan. Cette hiérarchisation des villes francophones selon des critères souvent hérités de l’époque coloniale est profondément injuste et incompatible avec les valeurs de dignité et d’égalité prônées par la Francophonie moderne.


Face à cette exclusion et à ces inégalités persistantes, Babacar Diop a appelé à une réforme urgente de l’AIMF. Il a précisé l’importance de reconnaître et de valoriser toutes les villes francophones, quel que soit leur statut ou leur taille. « Le moment est venu de repenser le fonctionnement de l’AIMF, » a-t-il déclaré avec détermination. « Si aucun changement n’est opéré, la Ville de Thiès n’hésitera pas à quitter cette organisation. »


Malgré cette exclusion et ces défis, Thiès reste déterminée à défendre ses intérêts et à promouvoir son rayonnement dans la Francophonie. Babacar Diop a affirmé qu’il ne resterait pas silencieux face à une telle injustice et qu’il continuerait à se battre pour que la voix de Thiès soit entendue et respectée. Il a également appelé à la solidarité de toutes les villes francophones qui partagent ses préoccupations et son désir de réforme.


La réaction de Thiès à son exclusion de l’AIMF met en lumière les défis auxquels sont confrontées de nombreuses villes francophones dans leur quête de reconnaissance et de représentation équitables. C’est une lutte pour l’émancipation et la dignité des villes francophones, une lutte qui transcende les frontières nationales et qui incarne les valeurs fondamentales de la Francophonie. En répondant avec fermeté et détermination, Thiès ouvre la voie à un dialogue plus profond et à une action concertée pour un avenir plus juste et plus inclusif pour toutes les villes francophones.


 Le Dakarois

Partenariat : les nouveaux cheveaux de Troie de Paris

En 1962, juste après la conspiration pour écarter et neutraliser le Président du Conseil et Chef du gouvernement Mamadou Dia, la France contrôlait presque 80% de l’économie du Sénégal, alors agraire et primaire…établissement de commerce, banques, assurances, port, aéroport, produits pétroliers, industries et services la métropole contrôlait et dominait, l’arrimage et la garantie du F cfa permettait un flux unidirectionnel des ex- colonies  à la France. 

Après 60 ans d’indépendance  le capitalisme néo – colonial qui fait main basse sur notre pays s’est consolidé voire même étendu, il est  soutenu et entretenu par une élite politique et économique installée aux affaires,  formée à l’école f et aux universités françaises qui pérennise la tutelle de Paris dans tous les pays de l’AOF avec Dakar et Abidjan en têtes de pont.  

 

Entre temps pour mieux brouiller les esprits le Conseil des Investisseurs Français au Sénégal – le fameux CIFAS-  de loin le lobby d’affaires le plus puissant du Sénégal contrôle 60 % du PIB  avec la plus grande entreprise du pays Total Sénégal comme membre, s’est mué  en Conseil des Investisseurs européens au Sénégal ou  CIES (Conseil des Investisseurs Européens au Sénégal).   Désormais il faut travailler en rangs serrés  en  y allant avec les alliés au sein de l’UE. Le CIES pèse 5 fois le CNP et la CNES tous réunis….. même la CSS et Eiffage Sénégal y sont membres. Que pèse la chambre de commerce et d’industrie de Dakar devant le CIES ?

 

Total Sénégal avec un chiffre d’affaires de 500 milliards de Fcfa, la Compagnie Sucrière Sénégalaise avec 110 milliards de Chiffre et Eiffage Sénégal dopé par les méga- chantiers du pétrole, du gaz et de l’électricité frôle 400 milliards de Fcfa. Tous membres éminents du CIES. Ou est le capitalisme endogène ou le patronat local. 

 

Pour les besoins de mise en œuvre du TER et BRT, Paris est mieux et plus servi que tout le monde, les rames, locomotives, et wagons du TER et le circuit électrique, guidage et l’exploitation sont facturés à 1 milliards d’Euros avec la majorité dans les sociétés d’exploitation du train de 35 km qui revient par endettement à presque 800 milliards. 

 

Meridiam lui avec le BRT a fourni avec notre garantie et lettre de crédit – le candidat BBY et ex ministre des finances fut trop généreux à leur endroit –  les bus et technologies d’exploitation soit 70% des recettes du BRT. 

 

Mais aujourd’hui c’est un nouveau visage de ce capitalisme envahissant qui prend forme avec de nouveaux relais. Trois sociétés de négoce et montage financier, en effet Ellipse project, Matière S.A et Teranga Surete’ ne sont des entreprises classiques c’est d’abord des courtiers et négociants de haut vol qui s’appuie sur la signature de nos pays, lève des fonds et lignes de crédit dans les banques françaises en Afrique ou nos etats gardent leur peu d’épargne, avec la lettre de garanties de nos ministres finance les équipements et infrastructures avec souvent les entreprises chinoises turques ou marocaines. Pour contourner nos législations sur les marchés publics, il s’arrange dans un pays comme le Sénégal d’affaiblir ses institutions en y installant des DGs au mandat illimix – donc illégal –  qui trouve les pirouettes juridiques pour leur permettre d’opérer. L’essentiel est de nous narguer tout en gardant son marocain en sacrifiant l’intérêt du Sénégal. 

 

Ainsi ce trio au Sénégal construit auto- ponts, hôpitaux et fournit  technologie aéroportuaire pour au moins de 2 000 milliards par année  à travers  des contrats et autour de  clauses que personne ne peut pénétrer même notre administration des impôts. Hormis les expatriés, ces trois entreprises n’emploient pas plus de  100 personnes et n’ont pas pignon sur rue à Dakar en tout cas. 

 

C’est ce schéma illégal et opaque  qu’Envol Immobilier avec d’ex – cadres de la banque mondiale et de l’Apix à duplique’ pour les sphères de Diamnadio. Pour leurs projets, c’est une banque burkinabè qui lève les fonds et assure le financement.

 

C’est donc  un endettement à très haute fréquence pour nos états ou un hôpital, un autopont, un stade, un building pour l’administration ou les Nations Unies  est surfacture’ à hauteur de 600 % car supportant le prêt et les services de ses prêts et bien sur les marges et profits pour eux et leurs affidés à Paris et Dakar.  Un vrai schéma de blanchiment et de transfert illicite avec bien sur la complicité de notre Banque Centrale.    

 

Avec ce modus – operandi notre secteur du BTP à perdu  18 000 milliards de Chiffre d’affaires et presque 750 000 postes de travail sur la période 2012 à 2024  tant français, chinois, turques, indiens , marocains, tunisiens et même ivoiriens sont venus s’arroger des parts de marché de travaux et fournitures qui revenaient de droit  aux  entreprises authentiquement sénégalaises avec surtout une main d’œuvre locale. C’est toujours le prétexte de l’endettement adossé à un pays tiers avec bien sûr la garantie de notre trésor public peu adamant pour les étrangers. 

 

Ces  chevaux  de troie du capitalisme rampant parisien : Elipse, Matière, et Teranga sureté  dérouleront à coup sur le tapis à notre Président le 20 Juin à Paris, espérons seulement, comme à son habitude Son Excellence BDF puisse  leur  rétorquer que désormais les paradigmes ont change’ : Senegal comes first…………..

 

Ceux qui nous font croire que Paris s’intéresse plus à l’Angola, l’Egypte Nigeria, et Afrique du Sud etc… Elysée lui piaffe d’impatience de recevoir BDF. Nos politiciens dont cet ex- parlementaire chômeur n’ont pas le niveau pour comprendre la mutation en cours dans les relations complexes  franco – africaines surtout dans ses aspects financiers et commerciaux. Si nos pays n’ont plus d’intérêt pour PARIS que le trésor français la lâche la bride monétaire et nos avoirs en or..

 

Moustapha DIAKHATE 

Expert en Infrastructure et Énergie

Stratégies pour la baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal.Par (Aly Tounkara , ingénieur polytechnicien en génie civil)

La baisse des prix des denrées alimentaires au Sénégal est une priorité nationale pour améliorer la sécurité alimentaire et le bien – être économique. Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil projette quelques stratégies axées sur la production agricole, la valorisation de l’espace foncier , le renforcement des sites industriels, la réalisation des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques, la promotion de l’agriculture de contre – saison et la sensibilisation des jeunes à l’agriculture.
1/ Production Agricole
 » Son objectif est d’augmenter la production agricole pour répondre à la demande intérieure et réduire la dépendance aux importations. Pour se faire il est impérativement qu’il y ait des actions telles que : la formation et encadrement des agriculteurs en mettant en place des programmes de formation pour les agriculteurs sur les techniques modernes de culture, la gestion durable des terres et l’utilisation efficace des intrants. Fournir des subventions pour l’achat de semences améliorées, d’engrais et de matériels agricole , faciliter l’accès au crédit à des taux préférentiels pour les agriculteurs  » a indiqué M. Tounkara. Investir dans la recherche agricole pour développer des variétés de culture adaptées au climat et au sols locaux.
2/ Valorisation de l’espace foncier des terres à usage agricole. Optimiser l’utilisation des terres agricoles disponibles pour maximiser la production. Là il va falloir faire la cartographie et cadastre agricole pour réduire une cartographie détaillée des terres agricoles et créer un cadastre pour une gestion efficace des terres. Concernant l’aménagement et irrigation, cet ingénieur polytechnicien en génie civil estime qu’il est nécessaire de développer des projets d’aménagement agricole et des systèmes d’irrigation pour les terres non cultivées ou sous – utilisées . Il a aussi mis des accents sur la réglementation et sécurisation foncière en renforçant les politiques de sécurisation foncière pour encourager les investissements à long terme des agriculteurs a plaidé Aly Tounkara.
3/ Renforcement des sites industriels.
 » Là, il sera nécessaire d’accroître la capacité de transformation et de conservation des produits agricoles pour ajouter de la valeur et réduire les pertes post – récolte. à travers des actions de création de zones Agro- industrielles en établissant des zones dédiées à l’agro- industriels avec des infrastructures appropriées ( électricité, eau , routes …) Des infrastructures de stockage et de transformation, en construisant des entrepôts de stockage et des unités de transformation modernes pour les produits agricoles. Encourager les partenaires entre le secteur public et privé pour financer et gérer les sites industriels.
4/ Réalisations des infrastructures hydrauliques et hydrogéologiques ; à travers la construction de barrages et réservoirs en mettant en place des infrastructures pour la collecte des systèmes de l’ eau. La construction des forages de puits et développement de systèmes d’irrigation, gestion intégrée des ressources en eau.
5/ Boostage de l’agriculture ( culture de contre – saison) par la promotion des cultures de contre – saison, assistance technique, amélioration des infrastructures d’irrigation.
6/ Sensibilisation et orientation des jeunes dans l’agriculture. En les encourageant à s’engager dans l’agriculture pour assurer la relève générationnelle et l’innovation dans le secteur par un programme de formation et d’apprentissage qui sera accompagné par des programmes éducatifs et des stages pratiques en agriculture pour les jeunes  » a t-il fait savoir .

Aly Tounkara ingénieur polytechnicien en génie civil, coordonnateur national du mouvement convergence citoyenne Tabax sa Réw ; membre de la conférence des leaders de la coalition Diomaye président.

Correction des Copies des Examens : Moustapha Guirassy Reprécise ses Propos

L’allusion faite aux enseignants qui corrigent des copies d’élèves en temps record est loin d’être une stigmatisation du comportement de ces enseignants. Je ne faisais que partager par empathie un message d’un enseignant relatant un épisode de sa vie de correcteur qu’il avait par la suite beaucoup regretté. Et par honnêteté intellectuelle, et pour son respect pour l’élève et l’école, il avait jugé opportun de partager ce message avec le ministre de l’Education que je suis.


Il déplorait dans ce message la charge excessive de correction de copies dans des délais extrêmement courts. Sous une aussi forte pression de temps, il ne pouvait dès lors garantir la rigueur, l’équité, la justice et l’impartialité dans l’exécution de la tâche de correcteur. Il craignait fort d’avoir ainsi causé du tort à certains élèves indépendamment de sa volonté.


Pour ma part, je n’ai aucun doute sur la conscience élevée des enseignants dans l’exercice du métier dont les contraintes et les exigences sont connues et reconnues par tous. Pour être du secteur, j’ai plusieurs fois eu la preuve que les enseignants dans leur écrasante majorité remplissaient en toutes circonstances, leurs obligations professionnelles. Ces enseignants travaillent dans des conditions difficiles et s’acquittent, sans broncher, de leurs obligations professionnelles. C’est justement pour faire le plaidoyer de ces agents de l’ombre, que j’ai évoqué dans une haute instance telle que celle du Conseil interministériel présidée par le PM, cet exemple donné par un enseignant lui-même et relatant les conditions précaires dans lesquelles il se trouvait pour corriger un nombre de copies énorme en peu de temps. Cela signifie tout simplement pour le ministre que je suis, que le déficit criard d’enseignants pourrait expliquer cette situation.


Par conséquent, il ne s’agit pas d’une stigmatisation, mais plutôt d’une plaidoirie pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. Une mauvaise interprétation a donc amené certains à considérer que les enseignants sont responsables de cet état de fait. Mais mon rôle est de corriger en améliorant leurs conditions de travail qui passe par l’augmentation du nombre d’enseignants et de correcteurs aux examens. La justice et l’équité passent aussi par cette amélioration des conditions de travail.


Si nous voulons changer le système, aucun sujet ne doit être tabou. Discutons de tout dans un esprit positif et constructif pour progresser.


Chers enseignants, vous êtes au cœur de l’école et de sa transformation. Je suis avec vous. Nous sommes ensemble.

Mamadou Moustapha Mamba GUIRASSY
Ministre de l’Éducation nationale

Visite en Guinée : Le Président Bassirou Diomaye Faye et Le Général Mamadi Doumbouya rétablissent la grande commission mixte de Coopération

Lors de sa visite officielle en Guinée, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a rencontré son homologue, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya, président de la République de Guinée. Cette rencontre, marquée par des échanges approfondis, a abouti à une décision significative : le rétablissement de la Grande Commission Mixte de Coopération entre les deux pays

Au cours de leurs entretiens, les deux chefs d’État ont examiné plusieurs questions d’intérêt commun, couvrant les domaines bilatéraux, sous-régionaux, régionaux et internationaux. Ils ont exprimé leurs regrets concernant la non-tenue des sessions de la Grande Commission Mixte de Coopération depuis 2008. En réponse, ils ont décidé d’organiser la 6e session de cette commission à Conakry en novembre 2024.

Pour assurer le succès de cette initiative, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ont donné des instructions claires à leurs ministres chargés des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine. Ces derniers sont désormais responsables de prendre toutes les dispositions nécessaires pour organiser cette session historique.

Les deux présidents ont également mandaté leurs gouvernements pour établir un partenariat stratégique visant à renforcer les relations économiques et commerciales entre leurs nations. Ce partenariat stratégique comprendra la collaboration avec leurs pairs pour la réalisation de projets et programmes au sein de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

En outre, les deux dirigeants ont souligné l’importance de promouvoir les échanges d’expériences et les bonnes pratiques dans divers domaines. Ceux-ci incluent la recherche et l’exploration des ressources naturelles, la gestion du cadastre minier, la gouvernance minière, les transports, l’agriculture, l’industrie, le contenu local et la formation.

Cette visite en Guinée marque une étape cruciale dans la revitalisation des relations entre le Sénégal et la Guinée. En rétablissant la Grande Commission Mixte de Coopération, Bassirou Diomaye Faye et Mamadi Doumbouya ouvrent la voie à une collaboration renforcée et mutuellement bénéfique, tout en posant les bases pour un avenir de développement durable et de prospérité partagée pour leurs nations respectives.

Importance Stratégique du Transport Aérien

Le transport aérien est une activité économique et stratégique essentielle. Son importance est indéniable, car un système de transport aérien prospère peut stimuler l’économie d’un pays comme le Sénégal, comme ce fut observé dans de nombreuses autres économies.

Contexte et Défis du Transport Aérien à Dakar
Actuellement, la plateforme de Dakar est en forte compétition avec ses concurrents, qui cherchent à rattraper leur retard. Grâce à sa position géographique excentrée, située à mi-chemin entre l’Europe, l’Amérique et le Moyen-Orient, et avec plus de 90 % de son trafic provenant de l’international, Dakar est prédestinée à devenir un hub international plutôt qu’un hub régional.

Le trafic aérien régional connaît une croissance attractive, avec le Sénégal comme un des piliers de la zone. Cependant, cette croissance reste insuffisante pour rentabiliser le secteur. La région souffre de coûts opérationnels élevés, d’un marché étroit et fragmenté, et d’une multitude d’opérateurs qui créent une surcapacité. Cette situation pèse sur les finances des acteurs comme Air Sénégal, menant parfois à des faillites.

Par ailleurs, la structuration du trafic régional favorise deux hubs concurrents de Dakar, ABJ (Air Côte d’Ivoire) et LFW (Asky), ainsi qu’ACC, soutenu par le tourisme américain, et la proximité du hub de CMN (RAM), ce qui entraîne une forte concurrence. Cela incite le Sénégal à adopter une nouvelle stratégie et à se repositionner.

➔ Nouvelle Stratégie pour le Sénégal
Le moment est venu pour le Sénégal de faire du secteur des transports aériens un moteur essentiel de la croissance économique et de la création d’emplois. Il s’agit de tirer le meilleur parti du transport aérien et d’impulser une nouvelle dynamique dans le cadre du « Projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » porté par les nouvelles autorités. Les enjeux clés à aborder sont :

Quel avenir pour le transport aérien national après la crise ?

  • Redéfinir son rôle, ses objectifs et les stratégies associées.
  • Quelle vision et quel rôle stratégique et économique pour l’ensemble du secteur aérien ?
  • Quelle place et quel rôle pour la compagnie nationale ?
  • Quel modèle économique pour les aéroports ?

➔Anticiper les Ralentisseurs de Croissance
Pour anticiper les obstacles à la croissance du secteur aérien, il est nécessaire d’évaluer la lettre de politique sectorielle, de procéder à un état des lieux (audit opérationnel), et de définir et d’adopter une vision stratégique pour le secteur aérien, incarnée par les nouvelles autorités.

➔ Situation Critique d’Air Sénégal
Selon Aviator News, Air Sénégal est en danger de dépôt de bilan avec une dette de 113 millions de dollars. KPMG recommande une injection de 169 millions de dollars pour relancer la compagnie. Air Sénégal a connu une forte croissance initiale, jouant un rôle stratégique et économique crucial en reliant Dakar et le Sénégal à leurs principaux partenaires économiques et en stimulant certains marchés comme l’Amérique du Nord pour renforcer les liens économiques et politiques.

➔Diagnostic et Recommandations pour Air Sénégal
Retenir la nécessité d’opérer un diagnostic opérationnel de la compagnie pour identifier des opportunités d’amélioration du revenu unitaire, identifier des recommandations d’amélioration du réseau et de la flotte, identifier des opportunités de réduction des coûts opérationnels ; opérer une revue du diagnostic financier de KPMG et de la situation financière d’Air Sénégal pour définir une stratégie de restructuration de la dette et le besoin de refinancement ; définir une stratégie de restructuration financière à lier au potentiel de refinancement par le gouvernement.

➔ Les enjeux commerciaux majeurs pour Air Sénégal
sont d’améliorer ses services, son image et sa rentabilité, en dehors de toutes considérations d’ordre Organisationnel, fonctionnel ou de gouvernance, il s’agit de résoudre l’insatisfaction croissante de sa clientèle, rétablir les niveaux de performance, reflétés par des coûts élevés qui aggravent son déficit.
Air Sénégal aujourd’hui a des atouts notamment, le soutien de l’État, un réseau étendu à optimiser, une Flotte dédiée jeune & moderne, appropriée.
La compagnie a besoin d’un nouveau positionnement dont il s’agit pour parfaire l’expérience passager, (par un département de gestion clientèle), l’efficacité opérationnelle et la responsabilité sociale.

M. Mamadou Lamine Sow
Ancien DG Aviation Civile
Ancien DG Air Sénégal SA
Administrateur AVIA TECH

Consultation Gratuite à Guédiawaye : L’Association RADIS au Service des Populations

L’association RADIS a organisé une consultation médicale gratuite à Guédiawaye, offrant des soins de santé essentiels aux populations locales. Cette initiative vise à améliorer l’accès aux services de santé pour les communautés défavorisées, en leur fournissant des consultations médicales, des diagnostics et des traitements sans frais. Cette action s’inscrit dans le cadre des efforts continus de RADIS pour promouvoir la santé et le bien-être des citoyens.

Consultation Gratuite à Guédiawaye : L'Association RADIS au Service des Populations

Arrêt des Bus Dakar Dem Dik en Banlieue : Les Syndicalistes pointent du doigt les Autorités et menacent de paralysie

Très remontée, la coordination des syndicats de la société nationale Dakar Dem Dik a tenu une conférence de presse ce vendredi 24 mai 2024, au siège de l’Organisation générale des travailleurs du Sénégal. Ils ont vivement dénoncé l’arrêt de la circulation des bus Dakar Dem Dik en banlieue sur l’itinéraire du Bus Rapid Transit (BRT).

Marc Fodé Tendeng et ses collègues ont exprimé leur ferme opposition à cette décision, accusant le Cetus et certains décideurs au sein de la société nationale DDD de vouloir neutraliser Dakar Dem Dik au profit d’un exploitant privé. Ils menacent de paralyser le système de transport si la situation ne revient pas à la normale dans les prochains jours.

« Nous sommes dans l’ère du transport multimodal, offrant plusieurs options aux voyageurs, selon leurs capacités financières et destinations. Comment compenser le désarroi de ces milliers de Sénégalais vivant au jour le jour, incapables de prendre le BRT ? Rien ne peut justifier la suppression de ces lignes sous prétexte d’une compensation financière qui ne peut combler les préjudices financiers et sociaux, » a déclaré Marc Fodé Tendeng, porte-parole de la coordination des syndicats.

La coordination des syndicats de DDD rappelle que la politique du nouveau régime vise un Sénégal souverain, juste et prospère. Supprimer ces lignes violerait le droit d’accès au service public de milliers de Sénégalais. Conformément aux recommandations du chef de l’État, ils demandent un audit rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport, de Dakar Dem Dik, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale.

Ils dénoncent également une tentative de liquidation minutieuse de la société nationale de transport, DDD, par la suppression de plusieurs de ses lignes au profit du BRT, en violation totale de la convention de concession. Ce contrat devait améliorer le service et offrir plus d’options aux voyageurs, mais a été saboté par le Cetus et certains décideurs de DDD, selon Marc Fodé Tendeng.

Pour rappel, Dakar Dem Dik traverse de réelles difficultés matérielles et financières en raison d’un management décrié par les travailleurs. Cette situation a déclenché un mouvement de grève spontané le 29 avril dernier, conduisant à l’arrêt total du transport urbain et interurbain. Le ministre des Transports s’était alors déplacé pour s’enquérir de la situation et avait pris des engagements fermes pour résoudre les contentieux. Suite à cela, le mot d’ordre de grève a été levé et le service rétabli le 30 avril 2024.

Enfin, la coordination des syndicats appelle le ministre de tutelle à veiller à l’application de ces mesures pour éviter toute forme de mouvement de grève future pouvant affecter le bon déroulement du service. « Nous interpellons solennellement le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et notre ministre de tutelle El Malick Ndiaye à ne pas laisser passer ces forfaitures, pour l’équité et la justice pour tous les Sénégalais, » a conclu Marc Fodé Tendeng.

« Burkina Faso : Prolongation de la transition adoptée lors des assises nationales pour 5 Ans »

Les Assises nationales du Burkina Faso, réunissant toutes les forces vives de la nation, ont marqué une étape décisive ce 25 mai 2024 à Ouagadougou. Au cœur des délibérations, une décision historique a été prise : prolonger la transition pour une durée de cinq ans supplémentaires, soit 60 mois. Cette initiative reflète la volonté collective de consolider les fondements démocratiques et de favoriser une transition politique stable dans le pays.

Outre cette mesure phare, plusieurs autres décisions ont émergé de ces assises. Notamment, les dirigeants actuels, à savoir le président du Faso, le président de l’Assemblée législative de la transition (ALT) et le Premier ministre, seront désormais éligibles aux élections à venir. Cette ouverture démocratique vise à garantir une transition transparente et inclusive, où chaque citoyen a voix au chapitre.

Le capitaine Ibrahim Traoré, qui assume la présidence de la transition depuis le putsch de 2022, a apposé sa signature sur la nouvelle charte de la transition, actant ainsi l’engagement des autorités en faveur de ces mesures. Cette étape marque un pas significatif vers l’établissement d’institutions stables et légitimes, enracinées dans les aspirations démocratiques du peuple burkinabé.

Cette décision audacieuse ouvre la voie à une nouvelle ère de gouvernance participative et responsable, où la voix de chaque citoyen compte et où la stabilité politique est primordiale pour assurer le développement durable et l’épanouissement de la nation.

« Rencontre historique entre le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye : Renforcement de la lutte contre le terrorisme et promotion de l’intégration sous-régionale »

Le président Bassirou Diomaye Faye, après sa récente visite au Cap-Vert, a été chaleureusement accueilli par le président de la transition en Guinée, le Général de Corps d’Armée Mamadi Doumbouya. Leur rencontre a abouti à une communication conjointe, mettant en lumière plusieurs sujets cruciaux, notamment la lutte contre le terrorisme.

Au niveau sous-régional, les deux chefs d’État ont échangé des points de vue approfondis sur la situation sécuritaire et les défis actuels. Ils ont souligné l’impératif d’une coordination renforcée pour faire face à la menace persistante des groupes terroristes, ainsi qu’à la circulation illicite des armes légères, des trafics divers et de la criminalité transnationale organisée. Dans cette optique, ils ont convenu de mutualiser leurs efforts en renforçant les patrouilles mixtes le long de leurs frontières communes.

Par ailleurs, le Général Mamadi Doumbouya et le président Bassirou Diomaye Faye partagent une vision commune axée sur la promotion du panafricanisme et de l’intégration sous-régionale. Cette convergence de vues souligne leur engagement en faveur de la coopération régionale et de la solidarité entre les nations africaines.

Cette rencontre marque ainsi une étape importante dans la consolidation des relations bilatérales entre la Guinée et le Cap-Vert, mais surtout dans la lutte collective contre le terrorisme et les menaces transnationales qui entravent la paix et la stabilité dans la région.

Renforcement des liens entre le Sénégal et le Cap-Vert : Diomaye Faye annonce la réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a récemment effectué une visite au Cap-Vert, marquant ainsi une étape importante dans les relations entre les deux pays. Lors de sa rencontre avec son homologue cap-verdien, José Maria Pereira Neves, les deux dirigeants ont convenu de réactiver la ligne maritime entre Dakar et Praia.

Cette décision reflète la profondeur des liens historiques, géographiques et culturels qui unissent le Sénégal et le Cap-Vert. Avec seulement 600 kilomètres les séparant, ces deux nations voisines ont un potentiel immense pour renforcer leur coopération dans divers domaines.

Le président Faye a souligné l’importance de cette liaison maritime pour intensifier les échanges commerciaux, touristiques et culturels entre les deux pays. Il a également exprimé sa conviction que cette initiative renforcera davantage les relations bilatérales et ouvrira de nouvelles opportunités de collaboration.

La réactivation de la ligne maritime Dakar-Praia est donc un pas significatif vers une coopération plus étroite et mutuellement bénéfique entre le Sénégal et le Cap-Vert. Elle témoigne de l’engagement des deux gouvernements à explorer de nouvelles avenues pour renforcer leur partenariat et favoriser le développement régional.

Forum Mondial pour l’Éducation 2024 : Le Sénégal à l’honneur pour son engagement en matière d’IA et de Développement Durable

Londres a accueilli la 20e édition du Forum Mondial sur l’Éducation, le plus grand rassemblement international d’acteurs de haut niveau de l’Éducation et de la Formation. Parmi les participants, le ministre de l’Éducation nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a représenté le pays aux côtés de 120 homologues venus de 110 pays différents. Cet événement, axé sur le thème « Encourager la compréhension de l’IA, renforcer les relations humaines et la résilience, et accélérer l’action climatique », a été une opportunité unique pour le Sénégal de mettre en avant ses initiatives et sa vision éducative.

La présence de la délégation sénégalaise à ce forum témoigne de l’engagement du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, à redonner une place centrale aux politiques éducatives dans la quête de souveraineté économique, agricole, industrielle et socioculturelle du pays. « Prendre part aux rencontres internationales qui redéfinissent les politiques éducatives est nécessaire et stratégique pour notre pays », a déclaré le ministre Guirassy. Cette participation permet au Sénégal de partager sa vision d’une société éducative inclusive et efficace, visant à former une nouvelle génération de citoyens prêts à relever les défis du développement durable, des sciences, des technologies, du numérique et de l’intelligence artificielle (IA).

Le forum a été une plateforme d’échanges fructueux sur des sujets cruciaux pour l’avenir de l’éducation. Le ministre Guirassy a rencontré plusieurs personnalités influentes, dont l’envoyé spécial du Premier ministre britannique en matière d’éducation et le directeur général du British Council. Les discussions ont porté sur l’intégration de l’IA dans l’éducation, les enjeux climatiques et le développement durable. Le ministre a souligné l’importance de l’innovation et la centralité des enseignants dans le contexte de transformation systémique. « Les enseignants doivent être au cœur des défis de transformation. Ils doivent non seulement comprendre et être formés aux enjeux actuels, mais aussi savoir les transmettre », a-t-il affirmé.

En marge du forum, la délégation sénégalaise a également rencontré la délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO). Lors de cette intervention, le ministre Guirassy a mis en avant la tragédie vécue par les enfants de Palestine, appelant les pays membres de l’ICESCO à adopter une résolution pour soutenir ces enfants et la Palestine.

Fidèle à ses engagements d’associer les syndicats dans ses initiatives, le ministre Guirassy avait invité le syndicat G7 à faire partie de la délégation. Monsieur Dame Mbodj a ainsi participé à cette première sortie internationale. « Ce n’est pas un engagement concerté, mais une initiative que j’ai prise librement pour faciliter le partage d’expériences et montrer que nous appartenons à un secteur commun et que nous sommes tous des acteurs essentiels », a précisé le ministre.

Le Forum Mondial pour l’Éducation 2024 a permis au Sénégal de se positionner comme un acteur clé dans les débats internationaux sur l’éducation, l’IA et le développement durable. En partageant sa vision et en nouant des partenariats stratégiques, le Sénégal réaffirme son engagement à transformer son système éducatif pour mieux répondre aux défis du futur. Cette participation marque une étape importante dans la quête d’un avenir meilleur pour l’éducation au Sénégal et au-delà.

Le Dakarois Quotidien N°184 – du 25 ET 26/05/2024

🔴 ÉNIÈME SAISIE RECORD : LES DOUANES INTERCEPTENT 264 KILOS DE COCAÏNE
🔴 FORUM MONDIAL DE L’ÉDUCATION : MOUSTAPHA GUIRASSY MISE SUR UNE POLITIQUE ÉDUCATIVE ÉMANCIPATRICE

🔴 Éliminatoires Mondial 2026 : 26 Lions prêts à rugir pour affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 Judo, Mondiaux d’Abu Dhabi : Mbagnick et Monica sortis d’entrée

SOMISEN : Ngagne Demba Touré prend les rênes avec une vision de transparence et d’inclusivité

Le vendredi 24 mai 2024, Me Ngagne Demba Touré a officiellement pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), succédant à Ousmane Cissé. Dans son discours d’investiture, Touré a mis en avant son engagement pour une gestion transparente et inclusive, en phase avec les objectifs de développement durable du secteur minier sénégalais.

Ngagne Demba Touré a souligné sa volonté d’adopter un style de management participatif. Il souhaite fédérer l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune et partagée. « J’entends adopter un style de management participatif qui fédère l’ensemble des collaborateurs autour d’une vision commune, partagée. Dans un esprit d’équipe, je m’engage à gérer dans l’inclusivité et la transparence », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la rigueur, la franchise, et l’éthique dans sa gestion, promettant une approche axée sur les résultats et la créativité. Touré aspire à faire de SOMISEN un exemple de gouvernance dans le secteur parapublic, contribuant significativement à l’économie nationale et à l’exploitation durable des ressources naturelles.

Touré a exprimé son intention de s’aligner sur la vision de rupture du nouveau régime, qui vise une réappropriation des ressources naturelles du Sénégal. Il a souligné l’importance de transformer localement les minerais extraits, plutôt que de les exporter bruts, afin de soutenir l’industrie locale et de créer de la valeur ajoutée.

« Le gouvernement de la République se positionne en solution pour une réappropriation des ressources naturelles en vue d’un développement économique qui repose sur un modèle économique endogène d’industrialisation par substitution aux importations », a-t-il affirmé. Touré souhaite que les ressources minières favorisent l’essor d’une industrie dynamique et compétitive, capable de générer une croissance durable et inclusive.

Touré a détaillé ses ambitions pour la SOMISEN, incluant un programme ambitieux de transformation des substances minérales et la mobilisation des ressources endogènes pour le financement des politiques publiques. Il envisage la SOMISEN comme un acteur clé de l’économie sénégalaise, jouant un rôle crucial dans l’exploitation et la transformation des ressources minières du pays.

« Notre pays ne doit plus exporter tous les minerais extraits de son sous-sol, pour ensuite importer des produits finis. À ce niveau, la SOMISEN doit jouer un rôle en aval en mettant un focus sur un ambitieux programme de transformation des substances minérales », a-t-il ajouté.

Avec cette nouvelle direction, la SOMISEN est sur le point de devenir un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, soutenant l’État dans ses efforts pour une exploitation plus durable et bénéfique des ressources naturelles. Ngagne Demba Touré a clairement défini une feuille de route ambitieuse pour transformer la société en un modèle de gestion transparente et inclusive, tout en maximisant l’impact économique des ressources minières du Sénégal. Les défis sont nombreux, mais avec une vision claire et un engagement fort, SOMISEN pourrait bien devenir le fleuron de l’économie nationale qu’il aspire à être.

Éliminatoires Mondial 2026 : Aliou Cissé sélectionne 26 Lions pour affronter la RD Congo et la Mauritanie

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a dévoilé ce vendredi 24 mai 2024, la liste des joueurs retenus pour les prochains matchs de qualification à la Coupe du Monde 2026. Pour ces deux rencontres cruciales, le Sénégal affrontera la République Démocratique du Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade et la Mauritanie le 9 juin. Contrairement à la précédente sélection de mars, qui comptait 31 joueurs pour les matchs amicaux contre le Gabon et le Niger, Cissé a cette fois-ci réduit sa liste à 26 joueurs.

Les absences notables dans cette sélection ont suscité des discussions parmi les fans et les experts. Cheikhou Kouyaté, vétéran de 34 ans et pilier du milieu de terrain sénégalais, ne figure pas sur la liste. En fin de contrat avec Nottingham Forest, Kouyaté a été un acteur clé pour les Lions de la Teranga pendant de nombreuses années. Son absence marque peut-être le début d’une transition vers une nouvelle génération de joueurs.

Ismail Jacobs est également absent en raison d’une blessure. Jacobs, qui avait été un atout précieux lors des dernières rencontres, sera manqué par l’équipe. D’autres joueurs comme Boulaye Dia, Amara Diouf, Bamba Dieng, Ballo-Touré, et Mamadou Lamine Camara, qui avaient participé au dernier rassemblement, ne font pas partie de cette sélection.

Une des grandes surprises de cette liste est la convocation de Cherif Ndiaye, attaquant de 28 ans évoluant à l’Étoile Rouge de Belgrade. Ndiaye a impressionné par ses performances cette saison, avec 47 matchs, 20 buts et 6 passes décisives en toutes compétitions confondues. Sa sélection est vue comme une reconnaissance de ses efforts constants et de son efficacité devant le but.

Par ailleurs, Aliou Cissé a confirmé la présence de trois joueurs ayant fait leurs débuts en sélection lors du dernier stage : Seydou Sano, Arouna Sanganté, et Habib Diarra. Leur maintien dans l’équipe démontre la confiance que Cissé place en eux et l’importance de la jeunesse dans le renouvellement de l’effectif.

Gardiens :

  • Edouard Mendy (Al-Ahli) : Mendy reste le gardien numéro un malgré son transfert en Arabie Saoudite. Son expérience et ses capacités de leadership sont cruciales pour l’équipe.
  • Seny Dieng (Middlesbrough) : Dieng, évoluant en Angleterre, continue d’être une option fiable en tant que gardien de but.
  • Mory Diaw (Clermont) : Diaw, avec ses bonnes performances en Ligue 1, assure une solide troisième option.

Défenseurs :

  • Kalidou Koulibaly (Al-Hilal) : Le capitaine de l’équipe est incontournable, apportant robustesse et expérience à la défense.
  • Abdou Diallo (Al-Arabi) : Diallo, versatile et capable de jouer à plusieurs positions défensives, est un atout important.
  • Moussa Niakhaté (Nottingham Forest) : Niakhaté continue de se développer en Premier League, apportant sa solidité et son intelligence de jeu.
  • Abdoulaye Seck (Maccabi Haifa) : Seck, avec ses performances en Europe, offre une alternative défensive de qualité.
  • Arouna Sanganté (Le Havre AC) : Sanganté, jeune et prometteur, est un ajout dynamique à la ligne défensive.
  • Formose Mendy (FC Lorient) : Sa capacité à défendre solidement tout en contribuant à l’attaque en fait une sélection logique.
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye (ESTAC Troyes) : Jeune et talentueux, il représente l’avenir de la défense sénégalaise.
  • Seydou Sano (Al-Gharafa) : Son inclusion reflète sa montée en puissance et ses performances solides en club.

Milieux de terrain :

  • Nampalys Mendy (RC Lens) : Avec son expérience et sa capacité à dicter le tempo du jeu, il est indispensable.
  • Pathé Ciss (Rayo Vallecano) : Son rôle crucial en club se traduit par une place de choix en sélection.
  • Lamine Camara (FC Metz) : Jeune et dynamique, il apporte de l’énergie au milieu de terrain.
  • Pape Matar Sarr (Tottenham) : Sa polyvalence et son talent brut en font un joueur clé pour le Sénégal.
  • Pape Gueye (OM) : Connu pour sa robustesse et son intelligence de jeu, Gueye est un milieu de terrain fiable.
  • Dion Lopy (Almeria) : Sa progression en Liga démontre son potentiel et sa capacité à performer à haut niveau.
  • Habib Diarra (Strasbourg) : Diarra, jeune talent, continue de montrer pourquoi il mérite sa place.
  • Idrissa Gana Gueye (Everton) : Le vétéran du milieu de terrain apporte son expérience inestimable et son leadership.

Attaquants :

  • Sadio Mané (Al-Nassr) : La star sénégalaise reste un élément central de l’attaque, apportant créativité et menace offensive.
  • Ismaila Sarr (OM) : Avec sa vitesse et son habileté, Sarr est un atout majeur pour déstabiliser les défenses adverses.
  • Habib Diallo (Al-Shabab) : Diallo, avec son flair pour le but, continue d’être un atout offensif crucial.
  • Iliman Ndiaye (OM) : Sa capacité à jouer dans plusieurs positions offensives le rend indispensable.
  • Nicolas Jackson (Chelsea) : Jackson, en constante progression, apporte une option dynamique à l’attaque.
  • Cherif Ndiaye (Étoile Rouge de Belgrade) : Sa première convocation récompense sa saison prolifique et son efficacité devant le but.
  • Abdallah Sima (Rangers) : De retour en sélection, Sima apporte sa vitesse et sa capacité de finition.

Les deux prochains matchs contre la RD Congo et la Mauritanie sont décisifs pour les ambitions du Sénégal dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Une victoire dans ces matchs renforcerait la position du Sénégal en tête de leur groupe de qualification. Le sélectionneur, Aliou Cissé, a exprimé sa confiance dans l’équipe et dans les joueurs sélectionnés pour accomplir cette tâche.

L’objectif principal est évidemment la qualification pour la Coupe du Monde 2026, mais ces matchs servent également à préparer la prochaine génération de joueurs sénégalais. Avec un mélange d’expérience et de jeunesse, Cissé espère trouver le bon équilibre pour maximiser les performances de l’équipe.

Les supporters sénégalais, connus pour leur passion et leur soutien indéfectible, attendent avec impatience de voir leurs Lions de la Teranga en action. Le Sénégal, avec ses talents individuels et son jeu collectif solide, a toutes les cartes en main pour continuer à briller sur la scène internationale.

Cette sélection marque un moment crucial pour le football sénégalais, alliant continuité et renouvellement, alors que l’équipe nationale se prépare à affronter les défis des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Accident mortel sur l’Autoroute de l’Avenir : Un véhicule « Allo Dakar » se renverse

Un tragique accident de la route s’est produit ce matin sur l’autoroute de l’Avenir, entre Khombole et Thiès, impliquant un véhicule « Allo Dakar » en provenance de Touba pour Dakar. Le bilan de l’accident est lourd, avec un mort et trois blessés graves.

L’accident s’est produit vers 6 heures du matin, lorsque le véhicule transportant quatre passagers s’est renversé. Les premiers secours, arrivés rapidement sur les lieux, ont constaté le décès d’une personne sur place. Les trois autres passagers, grièvement blessés, ont été évacués vers l’hôpital régional de Thiès par les sapeurs-pompiers.

Selon les premières informations recueillies, l’éclatement d’une des roues du véhicule serait à l’origine du drame. Cette défaillance mécanique a causé la perte de contrôle du véhicule, entraînant son renversement sur la chaussée.

Les autorités ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. La police a également lancé un appel à témoins pour recueillir toute information pouvant aider à comprendre les causes de cette tragédie.

Cet incident tragique rappelle une fois de plus l’importance de l’entretien régulier des véhicules, en particulier pour ceux qui parcourent de longues distances et transportent des passagers. Les autorités routières appellent les conducteurs à redoubler de vigilance et à vérifier systématiquement l’état de leurs véhicules avant de prendre la route.

La communauté locale est en deuil, et les proches des victimes attendent avec impatience les résultats de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident tragique. Les autorités locales ont exprimé leurs condoléances aux familles des victimes et ont promis de renforcer les contrôles routiers pour éviter de tels drames à l’avenir.

Saisie record de 264 kg de Cocaïne à Koumpentoum : Les Douanes Sénégalaises en État d’alerte

Les forces douanières du Sénégal intensifient leur lutte contre le trafic de drogue sur les principaux axes de transport. Une récente opération menée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum a abouti à la saisie de 264 kilogrammes de cocaïne, d’une valeur estimée à plus de 21 milliards de francs CFA.

La saisie a eu lieu tard dans la nuit du jeudi 23 mai 2024, vers 23h45, lors d’un contrôle routier ciblé. Le camion frigorifique, immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin, a attiré l’attention des agents douaniers en raison de plusieurs éléments suspects. Après une inspection minutieuse, les agents ont découvert que la drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme de réservoir de carburant.

Les trafiquants avaient conçu un compartiment spécial pour cacher les 228 plaquettes de cocaïne. Toutefois, la vigilance et l’expertise des douaniers ont permis de déjouer ce stratagème sophistiqué.

Deux individus ont été arrêtés lors de l’opération :

  • Un ressortissant d’un pays de la sous-région.
  • Un ressortissant d’un pays nord-africain.

Ces arrestations sont cruciales pour démanteler le réseau de trafic et pour poursuivre les enquêtes sur les voies de transit utilisées par les trafiquants.

Cette saisie est la deuxième réalisée en deux mois par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum. Une précédente opération, le 31 mars 2024, avait permis de saisir 91,84 kg de cocaïne.

Les autorités douanières du Sénégal sont résolues à intensifier leurs efforts pour lutter contre le trafic de drogue et protéger le territoire. La Division de la Communication et des Relations publiques a déclaré : « Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier. »

Cette opération témoigne de l’engagement continu des Douanes et de leur capacité à répondre efficacement aux menaces posées par les réseaux criminels. Les efforts de ciblage et d’investigation se poursuivront sans relâche pour sécuriser les frontières et assurer la stabilité du pays.

Les autorités douanières ont souligné l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Elles appellent également à une vigilance accrue de la part des citoyens pour signaler toute activité suspecte.

En conclusion, cette saisie record à Koumpentoum marque une victoire significative dans la guerre contre le trafic de drogue au Sénégal, mais rappelle également la nécessité d’une vigilance constante et de mesures de sécurité renforcées pour protéger la population et maintenir l’intégrité des frontières.

Dakar, le 24 mai 2024
COMMUNIQUÉ


Nouvelle saisie de cocaïne à Koumpentoum
Les opérations de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels opérant sur les grands corridors s’intensifient sur l’étendue du territoire douanier. L’une des dernières opérations en date a permis aux agents de la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum, Subdivision de Tambacounda, Région douanière du Sud-est de réaliser une nouvelle saisie de cocaïne d’un poids total de 264 kilogrammes.
La saisie a eu lieu ce jeudi 23 Mai 2024, vers 23h 45mn, lors d’un contrôle routier portant sur un camion frigorifique immatriculé à l’étranger et en provenance d’un pays voisin. Ledit camion a fait l’objet d’un ciblage sur la base d’éléments pertinents. La drogue était dissimulée dans une cachette aménagée sous forme d’un réservoir de carburant. Mais ce subterfuge n’a pas échappé à la vigilance des agents des Douanes. Ainsi, deux cent vingt-huit (228) plaquettes de cocaïne ont été découvertes dans le faux réservoir pour un poids total de 264 kilogrammes.


La contrevaleur de la drogue saisie est estimée à plus 21 milliards de francs CFA. Deux personnes dont un ressortissant d’un pays de la sous-région et un autre d’un pays nord-africain ont été arrêtées au cours de l’opération.


C’est la deuxième saisie de cocaïne effectuée par la Brigade mobile des Douanes de Koumpentoum sur l’axe Tambacounda-Koumpentoum en deux mois après celle du 31 mars 2024 portant sur 91,84 kg.
Les Douanes sénégalaises sont plus que jamais déterminées à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et restent mobilisées en vue de la sanctuarisation du territoire douanier.

La Division de la Communication et des Relations publiques

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

Les enseignants du G7 manifestent à Thiès suite à l’agression mortelle de leur collègue

Les enseignants membres du G7 ont tenu un sit-in ce matin devant les locaux de l’Inspection d’Académie (IA) de Thiès, exprimant leur solidarité et leur détermination à faire face à l’insécurité croissante menaçant le secteur éducatif suite à l’agression mortelle de leur collègue Alain Kaly.

Dans un moment chargé d’émotion, les enseignants ont exigé justice pour leur collègue décédé. Ils ont lancé une souscription volontaire par enseignant pour une action symbolique visant à exprimer leur soutien et leur solidarité envers la famille de feu Kaly. Une journée de deuil sera observée à Thiès, coïncidant avec la levée du corps, actuellement à Dakar pour les besoins de l’autopsie.

Ibrahima Koumbassa, secrétaire général du Cusems à Thiès, a souligné l’importance de cette mobilisation et la nécessité d’une réponse forte face à de tels actes de violence.

L’inspecteur d’académie de Thiès a présenté ses condoléances à la famille du défunt et s’est engagé à se joindre à l’élan de solidarité. Il a également annoncé que le ministre de l’Éducation nationale a dépêché une délégation chez le disparu pour présenter ses condoléances et remettre une enveloppe d’1 million de Fcfa à la famille, témoignant ainsi de l’importance accordée à cette tragédie.

Cet événement rappelle la nécessité urgente de prendre des mesures pour assurer la sécurité des enseignants et du personnel éducatif, afin de garantir un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement des élèves.

Guy Marius Sagna nommé président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a été nommé président de la commission « Comptes publics et audits » du Parlement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a partagé cette nouvelle sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cette position et les responsabilités qui y sont associées.

Les responsabilités de la commission « Comptes publics et audits »

La commission « Comptes publics et audits » joue un rôle crucial au sein du Parlement de la CEDEAO. Ses responsabilités incluent :

Audit annuel : Examen des rapports d’audit des organes et institutions de la communauté.

Coopération avec le GIABA : Collaboration avec le Groupe d’action intergouvernemental contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest pour superviser son mandat.

Collaboration avec le Comité d’Audit de la CEDEAO : Travail conjoint pour garantir la transparence et l’efficacité des audits internes.

Règlement financier : Mise en œuvre et suivi du Règlement Financier de la CEDEAO, notamment en ce qui concerne le budget annuel et les comptes de la Communauté.

Contrôle budgétaire : Surveillance de l’exécution du budget du Parlement de la CEDEAO.

Vérification des comptes : Audit des comptes et bilans relatifs aux décisions sur la clôture, la présentation et l’audit des ressources et dépenses du Parlement, ainsi que la mise en œuvre des mesures nécessaires.

Dans son message, Guy Marius Sagna a exprimé sa gratitude envers ses collègues députés sénégalais de la CEDEAO pour leur soutien. Il a particulièrement salué la courtoisie républicaine de l’honorable député Souleymane Ndoye et des autres membres de la délégation sénégalaise, qui auraient pu s’attribuer ces postes en raison de leur nombre et de leur présidence au sein de la délégation.

Sagna a promis de servir les peuples des pays membres de la CEDEAO avec dévouement à ce poste. Il a également appelé ses électeurs à rester vigilants et à l’interpeller régulièrement sur l’utilisation de son mandat pour s’assurer qu’il demeure fidèle à ses engagements envers eux.

La nomination de Guy Marius Sagna à la tête de cette commission est significative, car elle place un parlementaire sénégalais à un poste clé de surveillance financière au sein de la CEDEAO. Ce rôle est essentiel pour assurer la transparence et la bonne gouvernance financière dans l’organisation régionale, ce qui peut avoir des répercussions positives sur l’ensemble de la région ouest-africaine.

En résumé, la nomination de Guy Marius Sagna en tant que président de la commission « Comptes publics et audits » de la CEDEAO marque une étape importante dans sa carrière politique et renforce la représentation sénégalaise au sein de l’organisation régionale.

Le Président sénégalais entame une mission diplomatique au Cabo Verde et en Guinée

Ce matin, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal, a pris son envol depuis Dakar pour une série de visites diplomatiques cruciales au Cabo Verde et en Guinée. Ces voyages, prévus les 24 et 25 mai 2024, sont destinés à renforcer les liens d’amitié et à promouvoir la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses partenaires africains.

Le Cabo Verde et la Guinée, deux nations africaines dynamiques et influentes, jouent un rôle vital dans la région ouest-africaine et sur le continent dans son ensemble. La visite du Président Faye revêt donc une importance stratégique, tant sur le plan politique que sur le plan économique.

Au cours de ces rencontres, le Président Faye s’entretiendra avec ses homologues sur une série de questions d’intérêt mutuel, allant de la coopération économique à la sécurité régionale. Ces discussions visent à consolider les relations existantes et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que le commerce, l’investissement et la lutte contre les défis communs tels que le changement climatique et la sécurité alimentaire.

La présence du Président Faye témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie active et constructive, visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement sur le continent africain. En renforçant les liens avec le Cabo Verde et la Guinée, le Sénégal consolide sa position en tant qu’acteur clé dans la région ouest-africaine et contribue à façonner un avenir prospère pour l’Afrique dans son ensemble.

Révélations sur le financement de Bah Diakhaté : Les liens avec les anciens dignitaires mis en lumière

Dans le cadre d’une enquête récente, des transactions financières d’un total de 10 millions de Fcfa ont été découvertes sur le compte Wave de l’activiste Bah Diakhaté, marquant un tournant crucial dans la compréhension de ses sources de financement.

Les enquêteurs ont pu identifier les noms des personnes ayant effectué ces dépôts, parmi lesquels figurent Mamadou Gueye, Abdoulaye Timbo, Birame Faye, Alassane Djiba, et d’autres encore. Cette révélation a conduit les agents de la Direction des Investigations Criminelles (Dic) à établir un lien direct entre les activités de Bah Diakhaté et des dignitaires de l’ancien régime.

Ces découvertes soulèvent des questions importantes sur l’indépendance financière et la transparence des sources de financement de l’activiste. Alors que Bah Diakhaté est connu pour son engagement en faveur de la justice sociale et de la lutte contre la corruption, ces révélations mettent en lumière un aspect plus complexe de son financement, soulevant des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts ou influences extérieures.

Les implications de cette découverte pourraient être significatives, non seulement pour Bah Diakhaté lui-même, mais aussi pour le mouvement qu’il représente. Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la transparence et l’intégrité des activités des lanceurs d’alerte, afin de préserver la confiance du public dans leur travail.

Le Dakarois Quotidien N°183 – du 24/05/2024

🔴 LANCEMENT DE LA PLATEFORME « JUBBANTI » : DIOMAYE PROMET AUX SÉNÉGALAIS UNE « IMPARTIALITÉ » DE LA JUSTICE
🔴 JUGÉ LUNDI PROCHAIN EN FLAGRANT DÉLIT : BAH DIAKHATÉ ÉPROUVÉ PAR UNE NOUVELLE PLAINTE

Lutte contre l’inflation : la BCEAO s’active pour maintenir la stabilité financière en Afrique de l’Ouest

Le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Jean-Claude Kassi Brou, a détaillé jeudi à Dakar les mesures mises en place depuis juin 2022 pour lutter contre la hausse des prix. Parmi ces mesures, la BCEAO a procédé à plusieurs augmentations de ses taux directeurs afin de resserrer sa politique monétaire.

Lors de la deuxième journée de la conférence sur la stabilité financière organisée par le Groupe consultatif régional du conseil de stabilité financière pour l’Afrique subsaharienne, Jean-Claude Kassi Brou a rappelé les actions entreprises pour renforcer le secteur bancaire. Depuis 2022, la BCEAO a augmenté ses taux directeurs pour freiner l’inflation, une mesure cruciale dans un contexte de hausse généralisée des prix.

En 2023, plusieurs lois ont été adoptées pour renforcer le secteur bancaire de la région. Ces lois incluent des réglementations sur la microfinance, la lutte contre le blanchiment d’argent et des réformes bancaires. Ces réformes visent à harmoniser le cadre juridique avec les normes internationales tout en prenant en compte les vulnérabilités et les opportunités spécifiques à la région.

Pour renforcer la solidité des banques et leur capacité de financement des économies des États membres de l’UEMOA, le capital social minimum des banques a été doublé à 20 milliards de FCFA. Le gouverneur a également souligné le renforcement des pouvoirs de supervision et de résolution bancaire de l’autorité de contrôle.

La BCEAO s’engage également dans la digitalisation des économies, avec la mise en place prévue en 2024 d’une plateforme pour les paiements instantanés au sein de l’UEMOA. Cette initiative est vue comme un moyen d’améliorer l’efficacité et l’inclusivité des systèmes financiers.

Ces initiatives ont porté leurs fruits, contribuant à une croissance économique de 5,3 % en 2023 et une baisse du taux d’inflation à 3,7 %, contre près de 9 % en août 2021.

Malgré ces améliorations, Jean-Claude Kassi Brou a mis en garde contre les vulnérabilités économiques et financières mondiales persistantes, qui affectent également l’UEMOA. Il a insisté sur la nécessité pour la BCEAO et les États membres de continuer leurs efforts pour stimuler la croissance, réduire les pressions inflationnistes et maintenir la stabilité financière.

En conclusion, bien que les risques pour la stabilité financière mondiale se soient quelque peu atténués grâce à une reprise économique, une baisse relative de l’inflation et un optimisme des marchés financiers, des défis subsistent. La BCEAO et les gouvernements de la région devront continuer à surveiller de près les évolutions économiques mondiales et à adapter leurs politiques pour assurer une croissance durable et une stabilité financière à long terme.

Mise en ligne de la plateforme «JUBBANTI» : Le président Diomaye lance un appel aux Sénégalais

Dans le but d’accompagner le dialogue national du 28 mai prochain consacré à «La réforme et la modernisation de la justice», la présidence de la République a procédé, ce jeudi, à la mise en ligne d’une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti » ( redresser/rectifier/corriger). Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour «une justice plus juste et plus humaine». Ainsi dans ce message ci-après, le chef de l’État invite les Sénégalais à se l’approprier.

Voici l’intégralité de son message.Mot du Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la mise en ligne de la plateforme citoyenne nommée « JUBBANTI ».

Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Avec une profonde conviction et un immense espoir, je vous adresse ce message pour le lancement de notre plateforme citoyenne « JUBANTI » et sa première initiative, « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon ».
Cette démarche s’inscrit dans notre engagement commun pour une justice plus transparente, efficace et accessible à toutes et à tous.
La justice est le socle de notre société, incarnant nos valeurs d’équité, d’impartialité et de protection des droits. Pour qu’elle soit pleinement réalisée, elle doit évoluer constamment, s’adapter aux besoins de la société et répondre aux attentes des citoyens.
Justement, c’est parce que la justice est rendue au nom du peuple que la plateforme « Sa Gis-Gis ci Doxalinu Yoon » est dédiée au citoyen lambda.
Plus qu’un outil de communication donc, elle apparaît comme un espace d’expression où chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais peut partager ses expériences, préoccupations et suggestions.
En participant activement, vous contribuez à façonner une justice qui reflète les aspirations de notre peuple.
Votre expérience, vos témoignages et recommandations seront essentiels pour guider les réformes à entreprendre, notamment dans le cadre du Dialogue national sur la réforme et la modernisation de la justice que nous organiserons le 28 mai 2024.
Ensemble, nous identifierons les défis, proposerons des solutions concrètes et tracerons les voies d’une justice plus juste et plus humaine.
Je vous invite à utiliser cette plateforme avec sincérité et dans un esprit constructif. Vos contributions sont indispensables pour bâtir un système judiciaire digne de notre ambition nationale, fondé sur l’équité, la transparence et la responsabilité.
Engageons-nous ensemble dans cette démarche participative et démocratique, pour que chaque voix compte et que chaque opinion soit entendue. Et, ensemble, façonnons l’avenir de notre justice et celui de notre nation.
Avec tout mon engagement pour un Sénégal souverain, uni, juste et prospère.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye
Président de la République du Sénégal

Revue des Finances Publiques annoncée par Sonko : Madiambal Diagne répond

Alors que le Premier ministre, Ousmane Sonko, a récemment annoncé une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024, Madiambal Diagne, président du groupe Avenir Communication et directeur de publication du journal « Quotidien », a rappelé que les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 ont déjà été élaborés et adoptés par l’Assemblée nationale.

Madiambal Diagne a précisé sur le réseau social X que les documents financiers pour les années 2019 à 2021 ont reçu l’approbation nécessaire : « Les lois de règlement et les rapports d’exécution des lois de finances de 2019 à 2021 sont faits et adoptés par l’Assemblée nationale. Quitus a été donné au gouvernement pour ces gestions. »

En ce qui concerne les documents plus récents, Diagne a ajouté : « Pour 2022, la loi de règlement est faite et le rapport d’exécution de la loi des finances 2022 est déposé à l’Assemblée nationale. Pour 2023, le projet de loi de règlement doit être préparé et adopté en Conseil des ministres et transmis à la Cour des comptes avant le 30 juin 2024. »

Cette déclaration intervient en réponse à l’annonce du Premier ministre Sonko qui avait mis l’accent sur la nécessité d’une revue approfondie des finances publiques. Sonko avait évoqué l’importance d’examiner les finances publiques pour assurer la transparence et la responsabilité gouvernementale, une démarche qui s’inscrit dans son « PROJET » de gouvernance.

La réponse de Madiambal Diagne souligne que des mécanismes de vérification des finances publiques sont déjà en place et fonctionnels. Toutefois, la déclaration de Sonko peut être vue comme une volonté de renforcer ces mécanismes ou de réexaminer des périodes spécifiques de gestion financière pour des raisons de transparence accrue.

Cette situation met en lumière les différents points de vue sur la gestion des finances publiques et la nécessité continue de maintenir la transparence et la responsabilité dans les opérations gouvernementales. Le débat entre les partisans de Sonko et ceux qui estiment que les mécanismes actuels sont suffisants pourrait conduire à des réformes ou des ajustements dans les procédures de revue financière.

669 Interpellations en une nuit : La police intensifie sa lutte contre la délinquance

Sous la supervision de la Direction de la sécurité publique, la police sénégalaise a mené une vaste opération de sécurisation à travers le pays. Cette initiative vise à lutter efficacement contre la délinquance et la criminalité qui sévissent dans les zones criminogènes.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, de 21 h à 6 h, plus de 800 agents, en tenue et en civil, ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Leur mission : ratisser les quartiers sensibles et procéder à des interpellations pour maintenir l’ordre et la sécurité publique.

Selon des sources de Seneweb, cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 669 personnes pour divers motifs :

  • Vérification d’identité : 352 individus
  • Ivresse publique et manifeste : 98 individus
  • Nécessité d’enquête : 32 individus
  • Vol : 13 individus
  • Vagabondage : 7 individus
  • Tentative de vol : 3 individus
  • Flagrant délit de vol : 1 individu
  • Détention d’arme blanche : 3 individus
  • Vol en réunion : 5 individus
  • Association de malfaiteurs : 5 individus
  • Trafic de drogue : 1 individu
  • Détention et usage de chanvre indien : 16 individus
  • Offre ou cession de chanvre indien : 4 individus
  • Usage collectif de chanvre indien : 3 individus
  • Usage de produits cellulosiques : 6 individus
  • Rixe sur la voie publique : 3 individus
  • Coups et blessures volontaires : 3 individus
  • Racolage : 5 individus
  • Escroquerie : 1 individu
  • Détournement de mineure : 1 individu
  • Conduite en état d’ébriété : 1 individu
  • Homicide involontaire par accident de la circulation routière : 2 individus
  • Abus de confiance : 3 individus
  • Conduite sans permis : 1 individu

Cette opération s’inscrit dans une série d’actions menées par la police pour renforcer la sécurité publique et rassurer les citoyens. En ciblant les zones criminogènes et en procédant à des interpellations massives, les forces de l’ordre envoient un message clair aux délinquants et criminels : l’impunité ne sera pas tolérée.

La police sénégalaise, sous la direction de la sécurité publique, continue de déployer des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et maintenir l’ordre. Les résultats de cette opération montrent la détermination des forces de l’ordre à combattre la criminalité sous toutes ses formes. Les autorités invitent la population à collaborer avec les services de sécurité pour un Sénégal plus sûr.

Retard dans la Passation de Service à la tête de Dakar Dem Dikk : Les travailleurs expriment leur Ras-le-bol

Les travailleurs de Dakar Dem Dikk, la société de transport public sénégalaise, sont à bout de patience. Depuis plus de trois semaines, les activités administratives de l’entreprise fonctionnent au ralenti, en raison du retard dans la passation de service entre l’ancien et le nouveau directeur général. Cette situation alarmante a poussé les travailleurs à tirer la sonnette d’alarme.

Le 2 mai dernier, lors du Conseil des ministres, Assane Mbengue a été nommé à la tête de Dakar Dem Dikk, succédant à Ousmane Sylla. Cependant, jusqu’à présent, la passation de service n’a pas eu lieu, laissant l’entreprise dans une situation administrative précaire.

Massaer Ndiaye, secrétaire général du Syndicat nouveau des travailleurs de Dakar Dem Dikk, a exprimé le ras-le-bol des employés sur les ondes de la RFM. « Le nouveau directeur général n’a pas encore pris service. Il n’y a pas encore de passation de service entre lui et le directeur sortant, M. Ousmane Sylla. C’est une situation que nous déplorons, parce qu’aujourd’hui, les problèmes sont là. Tout est urgent à Dakar Dem Dikk », a-t-il déclaré.

Face à cette situation critique, Massaer Ndiaye a lancé un appel pressant aux autorités compétentes. « Il est urgent que M. Assane Mbengue prenne service afin de régler les problèmes des travailleurs de Dakar Dem Dikk. Nous faisons face à des problèmes qui s’accumulent de jour en jour. Nous lançons ce cri du cœur pour que la passation de service se fasse dans les plus brefs délais. Nous interpellons le président Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre et le ministre des Transports », a-t-il ajouté.

Le retard dans la passation de service a des répercussions graves sur le fonctionnement de Dakar Dem Dikk. Les travailleurs s’inquiètent de l’inaction administrative qui empêche de répondre efficacement aux besoins urgents de l’entreprise. Cette situation pourrait également impacter la qualité des services de transport offerts aux citoyens.

La situation à Dakar Dem Dikk nécessite une intervention rapide des autorités pour permettre une transition en douceur et assurer la continuité des opérations. Les travailleurs de l’entreprise espèrent que leur appel sera entendu et que des mesures seront prises pour résoudre cette crise administrative dans les plus brefs délais.

Dahra Djoloff : Un garçon de 3 ans fauche mortellement par un véhicule 4×4

Un tragique accident de la route a coûté la vie à un jeune enfant ce jeudi matin à Dahra Djoloff. Un véhicule 4×4 de marque Mitsubishi, immatriculé DK9752-P, a mortellement percuté Ablaye Ndiaye, un garçon de 3 ans, alors qu’il tentait de traverser la chaussée.

L’incident s’est produit vers 12 h sur la piste de production qui traverse le quartier Book Jom, à proximité de l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye. Selon les témoignages recueillis, le petit Ablaye Ndiaye traversait la route lorsque le véhicule l’a percuté, le tuant sur le coup.

Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus pour transporter la dépouille mortelle à la morgue du centre de santé Élisabeth Diouf de Dahra. Le conducteur du véhicule impliqué dans l’accident a été arrêté par les autorités locales et placé en garde à vue pour homicide involontaire.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers persistants sur les routes, particulièrement dans les zones résidentielles et à proximité des écoles. Les résidents de Dahra Djoloff appellent à une vigilance accrue de la part des conducteurs et à la mise en place de mesures de sécurité routière renforcées pour protéger les piétons, notamment les enfants.

Les autorités locales et les associations de sécurité routière devraient se pencher sur cette question urgente pour éviter de futurs drames similaires. Une sensibilisation accrue et des infrastructures adaptées, comme des passages pour piétons et des ralentisseurs, pourraient grandement contribuer à améliorer la sécurité dans ces zones à haut risque.

La communauté de Dahra Djoloff est en deuil après la perte tragique du jeune Ablaye Ndiaye. Alors que les enquêtes se poursuivent, cet incident rappelle l’importance de la prudence sur les routes et de la nécessité de mesures préventives pour protéger les vies innocentes.

Bah Diakhaté sous le coup d’une nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles

L’activiste républicain Bah Diakhaté, déjà placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Ababacar Mboup a déposé ce jeudi une plainte contre lui, l’accusant de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup accuse Bah Diakhaté d’avoir publié des informations diffamatoires sur sa page Facebook le 2 février 2022. Dans ce post, Diakhaté aurait affirmé, en utilisant le conditionnel, qu’Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie par un proche parent à plusieurs reprises, ce qui lui aurait causé un traumatisme profond. Selon Mboup, ces déclarations sont non seulement fausses, mais aussi extrêmement préjudiciables à son honneur et à sa réputation.

Voici un extrait du post incriminé :

« De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : « Je reviendrais dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi ». »

Mboup affirme que ces propos relèvent de la diffamation et de la diffusion de fausses nouvelles, des infractions punies respectivement par les articles 258 et 255 du Code pénal sénégalais.

La diffusion de fausses nouvelles est définie comme l’acte de répandre des informations fausses ou trompeuses dans le public, et elle est punie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Quant à la diffamation, elle est définie à l’article 258 du Code pénal comme « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ».

Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, tous deux placés sous mandat de dépôt pour des accusations distinctes de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République, doivent déjà faire face à un procès en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette nouvelle plainte ajoute un autre niveau de complexité à la situation juridique de Bah Diakhaté.

L’arrestation et les nouvelles accusations contre Bah Diakhaté suscitent de vives réactions parmi ses partisans et les défenseurs de la liberté d’expression, qui voient en ces procédures une tentative de répression des voix dissidentes.

L’affaire Bah Diakhaté continue de prendre de l’ampleur avec cette nouvelle plainte pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles déposée par Ababacar Mboup. Le procès à venir et les nouvelles accusations seront des tests cruciaux pour le système judiciaire sénégalais, sous les regards attentifs des observateurs nationaux et internationaux.

Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao placés sous mandat de dépôt : Jugement prévu le 27 Mai

L’activiste républicain Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao ont été placés sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision marque une étape cruciale dans les procédures judiciaires en cours contre eux. Selon les avocats des deux hommes, ils passeront leur première nuit en prison avant leur procès imminent.

Les deux hommes ont été arrêtés par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour des accusations graves. Ils sont inculpés pour diffusion de fausses nouvelles, conformément à l’article 255 du Code pénal, ainsi que pour offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, en vertu de l’article 254 alinéa 2 du Code pénal.

La mise en détention des deux hommes a été ordonnée en attendant leur procès, qui se tiendra en flagrant délit le lundi 27 mai prochain. Cette procédure accélérée vise à traiter rapidement les infractions jugées manifestes et à apporter une réponse judiciaire rapide.

Les arrestations de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao s’inscrivent dans un contexte de tensions politiques et sociales. Les accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à l’égard du président de la République sont particulièrement sensibles, car elles touchent à des questions de liberté d’expression et de respect des institutions.

Ce cas soulève des questions importantes sur les limites de la liberté d’expression et la protection des institutions politiques au Sénégal. Les procédures en cours et le jugement à venir seront scrutés de près, tant par les défenseurs des droits de l’homme que par les observateurs politiques. Les décisions rendues pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et la perception de la justice au Sénégal.

Le jugement prévu le 27 mai sera un moment clé pour Bah Diakhaté et l’imam Cheikh Tidiane Ndao, ainsi que pour le système judiciaire sénégalais. L’issue de ce procès en flagrant délit pourrait influencer de manière significative le débat sur la liberté d’expression et la gouvernance dans le pays. Les regards seront tournés vers le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, où se jouera une partie importante de cette affaire médiatisée.

Vers une Réforme Profonde du Système Judiciaire : Le Sénégal engage le dialogue National et lance la plateforme Jubbanti

Le Sénégal se prépare à organiser la 4e édition de la Journée du Dialogue National le 28 mai 2024, axée cette année sur « La réforme et la modernisation de la justice ». Ce dialogue offre une opportunité unique d’examiner les forces et faiblesses du système judiciaire sénégalais, d’identifier les améliorations nécessaires des dispositions légales et réglementaires, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions proposées. Cette initiative vise à restaurer la confiance des citoyens dans cette institution clé.

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a réitéré son engagement à transformer le Sénégal en un « pays d’espérance, apaisé, avec une justice indépendante et une démocratie renforcée » lors de son discours d’investiture le 2 avril 2024. Le ministre conseiller Ousseynou Ly a souligné la nécessité d’une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte. Il a également affirmé que le dialogue national examinera les forces et faiblesses du système judiciaire et proposera des solutions concrètes pour améliorer les mécanismes institutionnels existants.

Plusieurs thématiques cruciales seront abordées lors du dialogue national pour améliorer l’efficacité et l’équité du système judiciaire. Selon Alassane Ndiaye, il est impératif de réévaluer le statut des magistrats et d’optimiser l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature pour garantir leur indépendance. La dématérialisation du service public de la justice, la gestion du temps des procès pénaux, et le renforcement du cadre juridique et institutionnel de l’Administration pénitentiaire seront également des points essentiels. La prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi sera améliorée pour garantir leur protection et leur réhabilitation.

Pour garantir un dialogue fructueux, plusieurs dispositifs seront mis en place : des commissions de travail spécialisées dans la réforme et la modernisation, une commission scientifique chargée de la synthèse et du rapport des actes du dialogue, et des discussions et débats ouverts sous la supervision des ministères de l’Intérieur, des Forces armées et de la Justice.

Pour accompagner ce dialogue, une plateforme citoyenne dénommée « Jubbanti », signifiant redresser, rectifier ou corriger, a été lancée le 23 mai 2024. Souhaitée par le Président de la République, cette plateforme permettra aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations sur des thématiques importantes ayant des implications directes sur leur vie quotidienne.

Le dialogue vise à obtenir des résultats concrets et mesurables, notamment un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion plus transparente de la carrière des magistrats et des procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence.

Koungheul : Un Ouvrier Tué par une Machine de l’Entreprise « AREZKI » sur la Route de Lour

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce mercredi 22 mai 2024, à neuf kilomètres de la RN1 sur la piste latéritique menant vers Touba Ali Mbenda, dans la commune de Lour Escale. Un ouvrier de l’entreprise « AREZKI », M.D. Diallo, a été violemment touché par un niveleur de marque Sany. La victime a succombé à ses blessures après avoir été évacuée à l’hôpital régional de Kaffrine.

Selon nos sources, l’accident est survenu aux environs de 17 heures. L’engin niveleur effectuait des travaux sur la piste lorsqu’une erreur de manœuvre du conducteur a conduit à la tragédie. Le conducteur, croyant que le passage était libre, a démarré le niveleur et, en tentant de se frayer un passage, a accidentellement heurté M.D. Diallo.

Les éléments de la brigade de Koungheul ont été immédiatement avisés et se sont rendus sur les lieux pour effectuer les constatations nécessaires. Les circonstances exactes de l’accident font l’objet d’une enquête afin de déterminer les responsabilités et de prévenir de tels incidents à l’avenir.

Cet accident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les ouvriers sur les chantiers de construction, soulignant la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les travailleurs.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Le 21 mai, l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Michael Raynor, a rencontré le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, pour une discussion chaleureuse et productive. Cette rencontre marque une étape importante dans les efforts continus visant à renforcer le partenariat entre les deux nations.

Lors de cette rencontre, les deux parties ont exploré diverses avenues pour approfondir leur coopération bilatérale. Les discussions ont porté sur des questions clés telles que l’augmentation de la prospérité économique, le renforcement de la sécurité et la promotion d’un avenir radieux pour les peuples sénégalais et américain.

L’ambassadeur Raynor a réaffirmé l’engagement des États-Unis à travailler en étroite collaboration avec le Sénégal. « Nous restons déterminés à soutenir nos partenaires sénégalais dans leurs efforts pour accroître la prospérité, renforcer la sécurité et assurer un avenir brillant pour tous, » a-t-il déclaré.

De son côté, le Premier ministre Ousmane Sonko a exprimé son appréciation pour le soutien constant des États-Unis et a souligné l’importance de cette relation stratégique pour le développement du Sénégal. Il a également partagé sa vision pour un partenariat encore plus solide et mutuellement bénéfique.

Cette rencontre témoigne de la volonté commune des deux nations de renforcer leur collaboration dans divers domaines, notamment économique, sécuritaire et social. Elle ouvre également la voie à de nouvelles initiatives qui bénéficieront directement aux populations des deux pays.

Les États-Unis et le Sénégal continuent de démontrer, par des actions concrètes, leur engagement à construire un partenariat solide et durable, en faveur de la paix, de la stabilité et du développement.

Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko
Renforcement des Relations Sénégal-États-Unis : Rencontre entre l’Ambassadeur Raynor et le Premier ministre Ousmane Sonko

Ousmane Sonko et la Gestion de ses « Priorités Gouvernementales »

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, continue de concentrer ses efforts sur les priorités définies dans son « PROJET ». Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, il a réitéré les axes principaux de son programme gouvernemental, mettant en avant des mesures cruciales pour la gestion de l’État et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Sonko a insisté sur la nécessité de réduire le train de vie de l’État. Il a donné des instructions précises aux ministres concernés pour récupérer le patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions jugées irrégulières. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques, notamment en diminuant la dépendance des services administratifs aux locations coûteuses.

Le Premier ministre a souligné l’importance des programmes de construction de logements sociaux. Il a demandé que ces programmes soient recentrés conformément aux nouvelles orientations du Gouvernement, afin de répondre plus efficacement aux besoins des citoyens. En outre, un traitement particulier sera accordé aux prêts à la Direction de la Monnaie et du Crédit (DMC), afin de faciliter l’accès au logement pour les familles à revenus modestes.

Sonko a également abordé la question du réexamen de certaines conventions, notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et halieutiques. Ce réexamen vise à garantir que les ressources naturelles du pays soient exploitées de manière transparente et bénéfique pour l’économie nationale. De plus, une revue des finances publiques couvrant la période du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024 sera réalisée pour assurer une gestion rigoureuse et transparente des fonds publics.

Le programme des prochaines rencontres interministérielles a été annoncé, portant sur des secteurs clés tels que l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires, ainsi que la prévention et la sécurité routière. Ces rencontres viseront à coordonner les actions gouvernementales pour améliorer les infrastructures et renforcer la sécurité des citoyens.

Sonko a demandé aux ministres et secrétaires d’État de proposer des mesures et ajustements nécessaires après avoir réalisé un état des lieux des programmes et projets en cours, du capital humain et des ressources budgétaires dans leurs ministères respectifs. Cette démarche vise à optimiser l’utilisation des ressources disponibles et à aligner les actions ministérielles avec les priorités du Gouvernement.

Le Premier ministre a présenté les premiers résultats des concertations en cours sur la réduction du coût de la vie, notamment pour les produits de première nécessité et les services de connexion à Internet. Il a également partagé les conclusions des conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations, ainsi qu’à la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2024.

Enfin, Ousmane Sonko a exposé les orientations qu’il souhaite donner à la relance du Service civique national, une initiative visant à renforcer l’engagement citoyen et à offrir des opportunités de développement personnel et professionnel aux jeunes Sénégalais.

En réaffirmant ces priorités, le Premier ministre Ousmane Sonko démontre son engagement à mettre en œuvre des réformes structurelles pour une gouvernance efficace et une amélioration tangible des conditions de vie des citoyens.

Conseil des ministres : BDF déterminé à stimuler l’autonomisation économique durable des femmes

Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres tenue ce mercredi au Palais de la République, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a réaffirmé son engagement à promouvoir l’autonomisation et l’amélioration économique des femmes. Ce thème a été au cœur des discussions, avec l’annonce prochaine d’une loi d’orientation dédiée à cette cause.

Le Chef de l’État a souligné l’importance de renforcer l’autonomie économique des femmes en demandant au Gouvernement de réaliser un audit des mécanismes et instruments actuels de promotion économique et sociale des femmes. Cet audit permettra de mettre à jour les plans, stratégies et actions existants pour mieux répondre aux besoins actuels.

Pour formaliser cet engagement, le Président a invité le Gouvernement à élaborer, en concertation avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Cette loi visera à consolider les efforts pour intégrer les femmes de manière plus significative dans le tissu économique du pays.

Rappelant son ambition d’un Sénégal souverain, juste et prospère, le Président Diakhar Faye a insisté sur l’importance primordiale des femmes. Il a souligné leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, le développement économique et le renforcement des solidarités au sein de la société. « Les femmes sont le pilier de notre société et leur contribution est essentielle pour un Sénégal prospère et équitable, » a-t-il déclaré.

Profitant de cette rencontre, le Président a magnifié la contribution significative des femmes au développement du Sénégal. Il a rappelé que les femmes, par leur engagement et leur travail, jouent un rôle crucial dans la réalisation des objectifs nationaux de prospérité et de justice sociale.

Le Gouvernement est désormais chargé de travailler sur ce projet de loi d’orientation et de s’assurer qu’il reflète les aspirations et les besoins des femmes sénégalaises. Les organisations féminines seront consultées pour garantir que la loi réponde effectivement aux défis et opportunités présents.

Cette initiative marque une étape importante dans la reconnaissance et la valorisation du rôle des femmes dans le développement économique et social du Sénégal. Elle témoigne de la volonté du Président et de son Gouvernement de créer un environnement propice à l’épanouissement et à l’autonomisation des femmes, assurant ainsi un développement durable et inclusif pour le pays.

Louga : Un conducteur de moto « Jakarta » mortellement touché par des barres de fer tombées d’un camion

Une tragédie s’est déroulée mercredi à Louga, dans le nord du Sénégal, lorsqu’un conducteur de moto « Jakarta » a été mortellement touché par des barres de fer à béton tombées d’un camion en stationnement. L’incident a eu lieu vers 11h45 près de « Keur Thierno Mountaga Tall », la résidence du khalife général de la famille Omarienne, rapporte l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Selon des témoins, les barres de fer se sont échappées du camion, causant immédiatement la mort du conducteur de la moto. Les sapeurs-pompiers de Louga ont rapidement acheminé la dépouille mortelle à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour les procédures d’usage.

Cet incident dramatique s’ajoute à une série d’accidents récents dans la région de Louga, portant à trois le nombre total de victimes. La veille, dans la nuit de mardi à mercredi, une autre collision impliquant deux conducteurs de motos « Jakarta » a également causé des pertes humaines.

Les résidents de Louga expriment leur inquiétude face à l’augmentation des accidents de la route, en particulier ceux impliquant les motos « Jakarta », qui sont très populaires pour le transport rapide et économique mais souvent critiquées pour leur dangerosité et le manque de respect des règles de sécurité.

Face à cette situation alarmante, les autorités locales sont appelées à renforcer les mesures de sécurité routière. Cela inclut la régulation stricte du chargement et du stationnement des camions, ainsi que des campagnes de sensibilisation sur la conduite sécurisée pour les conducteurs de motos « Jakarta ».

La communauté de Louga est en deuil, et des hommages sont rendus aux victimes de ces tragédies. Les familles des défunts reçoivent le soutien des autorités locales et de la population.

Cette série d’accidents rappelle l’importance cruciale de la vigilance et du respect des règles de sécurité routière pour éviter de telles pertes de vies humaines à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien N°182 – du 23/05/2024

🔴 CONSEIL DES MINISTRES : DIOMAYE FAYE TRAQUE LES VOLEURS DE BÉTAIL
🔴 PASSATION DE SERVICE À L’ANAT : TIDIANE SIDIBÉ PLÉBISCITE SON PRÉDÉCESSEUR, MAMADOU DJIGO

Nouveau Directeur Général de l’ANAT, Tijane Sidibé : Une vision pour un Aménagement Territorial Cohérent et Inclusif au Sénégal

Lors de la cérémonie de passation de service à l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), Monsieur Tijane Sidibé, le nouveau Directeur général, a exprimé sa gratitude et ses ambitions pour l’avenir de l’aménagement territorial du Sénégal. Entouré de hauts responsables et de collaborateurs, il a livré un discours marqué par la reconnaissance et la détermination.

Monsieur Sidibé a commencé son discours en adressant ses remerciements au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko, et au ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Balla Moussa Fofana. Il a souligné la confiance placée en lui pour diriger l’ANAT et s’est engagé à travailler avec diligence pour mériter cette confiance.

« Permettez-moi avant tout de remercier Monsieur le Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, son Premier ministre Monsieur Ousmane Sonko, et le ministre de l’Urbanisme et des Collectivités Territoriales, Monsieur Balla Moussa Fofana, pour la confiance qu’ils ont placée en ma modeste personne, » a-t-il déclaré.

Monsieur Sidibé a également rendu hommage à son prédécesseur, Mamadou Djigo, pour son travail acharné et les réalisations accomplies durant son mandat. Il a exprimé sa gratitude pour l’accompagnement de Djigo et sa disponibilité à soutenir l’ANAT dans ses futures missions.

« Monsieur le Directeur général sortant, je voudrais vous remercier très sincèrement au-delà des discours habituels. Les témoignages qui ont été faits et le travail que vous avez accompli sont éloquents, » a-t-il affirmé.

Le nouveau Directeur général a présenté sa vision pour l’aménagement du territoire, en soulignant l’importance de résoudre les incohérences territoriales présentes dans le pays. Il a expliqué que le projet actuel, soutenu par les populations lors des élections du 24 mars 2024, vise à corriger ces disparités.

« Le projet qui a été plébiscité par les populations sénégalaises le 24 mars 2024 avait déjà conduit à une analyse approfondie de la situation actuelle du territoire sénégalais. Les constats révélés sans conteste montrent des incohérences territoriales se présentant sous plusieurs formes et à différents niveaux, » a-t-il détaillé.

Monsieur Sidibé a évoqué les défis spécifiques du centre du pays, caractérisé par un maillage territorial serré avec des communes de petite taille et des densités démographiques élevées, contrastant avec l’Est et le Sud-Est, où les communes sont vastes mais peu peuplées. Il a souligné que cette disparité entrave le développement harmonieux.

« C’est pourquoi nous chercherons ensemble, dans les choix d’aménagement du projet, à rétablir la cohérence territoriale en adoptant des approches systémiques et en promouvant la prospective dans l’organisation, » a-t-il ajouté.

En conclusion, le nouveau Directeur général a réaffirmé son engagement à travailler avec toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs de développement territorial du Sénégal. Il a insisté sur l’importance de la planification territoriale pour assurer un avenir prospère et équitable pour tous les citoyens.

« En investissant dans une planification territoriale cohérente et inclusive, nous jetterons les bases d’un développement harmonieux et durable pour notre pays, » a-t-il conclu.

Le discours de Monsieur Tijane Sidibé a été bien accueilli, marquant le début d’une nouvelle étape pour l’ANAT et renforçant l’engagement de l’agence à travailler pour un aménagement territorial équilibré et efficace au Sénégal.

Mamadou Djigo, Directeur Général sortant de l’ANAT : Un bilan positif et des innovations remarquables

Lors de la cérémonie de passation de service, Mamadou Djigo, le directeur général sortant de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé sa satisfaction quant au travail accompli pendant son mandat. « Je quitte à la tête de la direction avec une tête tranquille, » a-t-il affirmé, soulignant les nombreuses réalisations et innovations introduites au sein de l’agence.

Djigo a expliqué qu’il a redonné vie à l’ANAT grâce à une série d’innovations mises en place avec son équipe. « J’ai une équipe d’ingénieurs aménageurs et de développeurs de territoire qui a fait que nous avons réussi le pari de mettre en œuvre la vision de M. le Président de la République en matière d’aménagement du territoire, » a-t-il déclaré. Cette vision a été traduite en actions concrètes, contribuant à la restauration de l’équité et à l’aide à la prise de décisions politiques.

L’un des principaux accomplissements de son mandat a été l’élaboration d’un plan détaillé identifiant toutes les zones à risques, telles que les zones sujettes aux inondations, aux risques technologiques et à l’érosion côtière. Ce travail est essentiel pour la planification et la prévention des catastrophes, permettant ainsi une gestion plus efficace et proactive des territoires à risques.

Djigo a également mis en avant l’importance de cette cartographie pour l’aide à la décision politique, permettant une meilleure allocation des ressources et une intervention plus ciblée dans les zones vulnérables. « Quand on a fini d’élaborer le plan, nous avons identifié toutes les zones à risques et toutes les autres zones sans risques, » a-t-il expliqué, mettant en lumière la précision et la rigueur de ce travail.

En quittant ses fonctions, Mamadou Djigo laisse derrière lui une ANAT renforcée et modernisée, prête à continuer à jouer un rôle crucial dans l’aménagement du territoire au Sénégal. Son successeur héritera d’une agence dotée de nouveaux outils et d’une vision claire pour le futur, grâce aux efforts et aux innovations de Djigo et de son équipe.

Élevage : Bassirou Diomaye Faye dévoile de nouvelles directives stratégiques

Après avoir abordé les secteurs clés comme l’agriculture et la pêche, le Président de la République a mis en lumière l’importance stratégique du secteur de l’élevage pour atteindre la souveraineté alimentaire. Lors du Conseil des ministres du mercredi 22 mai, Bassirou Diomaye Faye a émis de nouvelles directives pour le développement de ce secteur vital.

Bassirou Diomaye Faye a félicité les éleveurs, les opérateurs privés, et les services de l’État pour leurs efforts constants dans l’autonomisation du Sénégal en matière de moutons, le développement du cheptel, la santé animale, et la valorisation des produits d’élevage sur les marchés nationaux et internationaux.

Le Président a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Élevage d’actualiser le Programme national de production fourragère. Il a insisté sur la nécessité de maîtriser les prix de l’aliment de bétail et de mettre en place une stratégie efficace contre les feux de brousse. Un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et des espaces de pâturage, notamment dans la zone sylvopastorale, doit être mis en œuvre sans délai.

Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance d’un recensement national régulier et d’une identification précise du cheptel. Cette démarche permettra d’optimiser l’allocation des ressources et les interventions de l’État.

Il a exhorté le Ministre des Forces armées et le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à intensifier les actions préventives conjointes contre le vol de bétail, un fléau qui affecte gravement les éleveurs.

Le Président a demandé un recensement général des infrastructures d’élevage et des équipements pastoraux réalisés par l’État. Une réflexion stratégique sur leur exploitation et entretien au profit des acteurs du secteur est également sollicitée.

En liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Ministre de l’Élevage est invité à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait, et à promouvoir la consommation des productions animales nationales. Le cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) sera révisé pour évaluer et réorienter ses dotations financières et critères d’attribution.

Le gouvernement est appelé à renforcer les ressources humaines spécialisées dans le secteur de l’élevage. Les campagnes nationales de vaccination du cheptel et les actions de promotion de la santé animale doivent se poursuivre sans relâche. La recherche en matière d’amélioration des races bovines doit également être intensifiée.

Ces directives témoignent de l’engagement du gouvernement à dynamiser le secteur de l’élevage et à garantir la sécurité alimentaire du pays. Le développement de ce secteur est crucial pour l’économie nationale et la souveraineté alimentaire du Sénégal. Les nouvelles mesures annoncées devraient permettre de relever les nombreux défis auxquels sont confrontés les acteurs de l’élevage.

Louga : Un Gendarme perd la vie dans un tragique accident de la circulation

En service à la brigade de proximité de Potou, le gendarme D. K. Sané a tragiquement perdu la vie dans un accident de la circulation survenu le 21 mai 2024. Cet événement douloureux a été rapporté par son camarade et frère d’armes, El Hadj Mody Diallo, qui a partagé son témoignage émouvant.

« Je regrette d’annoncer le rappel à Dieu du gendarme D. K. Sané, survenu accidentellement le 21 mai 2024. La nouvelle m’est parvenue depuis la cité Gendarmerie de Diakhaye. La levée de corps a eu lieu le 22 mai à l’hôpital régional de Louga, et l’inhumation se tiendra à Djimakakor, situé dans la communauté rurale de Tenghory, département de Bignona. Prions pour le repos de son âme. Amen », a déclaré El Hadj Mody Diallo.

Le défunt, issu de la 49e promotion des élèves gendarmes, sortie le 5 octobre 2017, était un serviteur dévoué de sa patrie. Il était en service à la brigade de Potou, dans la compagnie de Louga, et avait rendu de nombreux services à son pays durant sa courte mais significative carrière.

El Hadj Mody Diallo a également présenté ses condoléances les plus émues à l’ensemble de la gendarmerie nationale, y compris le personnel retraité, ses camarades de promotion, sa famille, ses parents, ses proches et connaissances, ainsi qu’aux populations de Djimakakor, de Sébikhotane et à l’ensemble de la grande famille des forces de défense et de sécurité.

« Je m’incline pieusement devant la mémoire de ce grand serviteur très tôt arraché à notre affection. Cher frère de valeur, sois fier d’avoir dignement et honorablement servi ta mère patrie. Prions afin que sa famille puisse supporter cette indicible et terrible épreuve de la vie. Terre de ses ancêtres, sois légère sur lui ! Longue vie à nous. »

La perte du gendarme D. K. Sané est une grande douleur pour ses proches et pour toute la communauté de la gendarmerie. Son dévouement et son service à la nation resteront gravés dans les mémoires. La rédaction de Ledakarois.sn présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui l’ont connu. Puisse-t-il reposer en paix.

La Fédération Malienne de Football soutient Mohamed Camara accusé d’Homophobie

La Fédération malienne de football a officiellement exprimé son soutien à Mohamed Camara, joueur de l’AS Monaco, suite aux accusations d’homophobie portées contre lui après un match de Ligue 1 dimanche dernier. Dans un communiqué publié mercredi, la Fédération a défendu le droit du joueur à la liberté d’expression.

« La Fédération malienne de football soutient Mohamed Camara dans l’exercice de sa liberté d’expression et son corollaire, (celle) de ne pas s’exprimer« , a-t-elle déclaré. Elle a souligné que les joueurs, en tant que citoyens, doivent voir leurs droits fondamentaux protégés en toutes circonstances.

Mohamed Camara a été critiqué pour avoir masqué le logo contre l’homophobie floqué sur son maillot lors du dernier match du Championnat de France. Cette initiative faisait partie d’une campagne de lutte contre les discriminations, organisée par la Ligue de football professionnel (LFP). Le geste du milieu de terrain a suscité une vive réaction, notamment de la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, qui a qualifié ce comportement d’inadmissible et a appelé à des sanctions sévères contre le joueur et son club.

Au Mali, où 95% de la population est musulmane selon le rapport 2022 du département d’État américain sur la liberté de religion dans le monde, les réactions ont été majoritairement en faveur de Mohamed Camara. De nombreuses personnalités et compatriotes maliens ont exprimé leur soutien sur les réseaux sociaux, invoquant le respect des convictions personnelles et religieuses du joueur.

Le Mali, bien qu’il n’ait pas de sanctions pénales en vigueur contre l’homosexualité, est un pays où les valeurs religieuses et traditionnelles jouent un rôle crucial. Ces valeurs ne tolèrent généralement pas la pratique de l’homosexualité, créant ainsi un terrain complexe pour les discussions sur les droits LGBTQ+ et les initiatives de lutte contre l’homophobie.

La situation de Mohamed Camara illustre les défis auxquels sont confrontés les athlètes pris entre les exigences de campagnes internationales contre les discriminations et les attentes culturelles et religieuses de leur pays d’origine. La Fédération malienne de football, en soutenant Camara, rappelle l’importance du respect des libertés individuelles dans un contexte de pluralité d’opinions et de croyances.

Litige Foncier : Arrestation du Maire de Sindia, Thierno Diagne

Le maire de Sindia, une commune située dans le département de Mbour, Thierno Diagne, a été arrêté ce mercredi. Cette arrestation est liée à une affaire de litige foncier qui a suscité beaucoup d’attention ces derniers temps. Après son arrestation, Thierno Diagne a été déféré au parquet de Mbour.

Les détails précis concernant les accusations portées contre le maire ne sont pas encore entièrement disponibles, mais son arrestation intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de la gestion des terres et des transactions foncières dans la région.

Les litiges fonciers sont fréquents au Sénégal, souvent en raison de la forte demande de terres pour des projets de développement, ce qui entraîne des conflits entre les autorités locales, les promoteurs immobiliers et les communautés locales.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Retour de Parquet pour Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao

Déférés ce mercredi matin par la Division des Investigations Criminelles (DIC) sous l’escorte de la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP), Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont fait l’objet d’un retour de parquet. Cette information a été confirmée par Me Amadou Sall.

Bah Diakhaté, activiste républicain, et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, célèbre prêcheur, pourraient être présentés au procureur dès demain, jeudi. Les deux hommes sont actuellement détenus pour des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense contre une personne exerçant les prérogatives du président de la République.

Les motifs de l’arrestation de l’Imam Ndao incluent des déclarations offensantes concernant le patrimoine foncier du chef de l’État et des liens présumés entre l’activité du parti politique Pastef et des lobbies LGBTQ à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Quant à Bah Diakhaté, il est accusé de diffusion de fausses nouvelles en vertu de l’article 255 du Code pénal et d’offense contre le président de la République en vertu de l’article 254 alinéa 2.

Ces arrestations ont suscité de vives réactions et des débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. La suite des événements et les décisions à venir du procureur seront suivies de près par l’opinion publique et les observateurs des droits de l’homme.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette affaire.

Guinée : Le régime de Doumbouya interdit plusieurs radios et une TV privées

Le gouvernement guinéen, dominé par les militaires, a récemment pris la décision d’interdire quatre radios et une télévision privées, toutes très suivies dans le pays. Cette information a été communiquée par le ministère de l’Information mercredi dernier.

Les médias touchés par cette interdiction sont les radios FIM FM, Radio Espace FM, Sweet FM, Djoma FM, ainsi que la télévision Djoma TV. Selon l’arrêté ministériel, ces médias ont vu leurs agréments d’exploitation retirés en raison d’un « non-respect du contenu des cahiers des charges ». Cependant, le communiqué n’a pas fourni de précisions supplémentaires sur les manquements exacts reprochés.

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte de sévères restrictions imposées aux médias depuis la prise de pouvoir par la junte militaire en 2021. L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a vivement réagi sur X (anciennement Twitter), appelant à la fin de la répression des médias et rappelant que les autorités s’étaient engagées à améliorer une situation déjà difficile pour la presse.

RSF souligne que depuis novembre 2023, quatre stations de radio privées subissent un brouillage constant, rendant leur diffusion quasi impossible. De plus, trois chaînes de télévision privées sont pratiquement inaccessibles, et plusieurs sites d’information ont été bloqués sans explication pendant des semaines en 2023. Les restrictions ne s’arrêtent pas là : fin 2023 et début 2024, les autorités ont également imposé des limitations d’accès à Internet et ont détenu un responsable syndical de la presse pendant plus d’un mois, ce qui a déclenché une grève générale.

La situation de la liberté de la presse en Guinée est préoccupante. Le pays est classé 78e sur 180 dans le classement 2024 de RSF pour la liberté de la presse. Ce classement reflète les défis persistants auxquels sont confrontés les médias guinéens dans un climat de répression et de censure imposé par le régime en place.

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 22 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 22 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fait part de l’importance particulière qu’il accorde au développement du secteur de l’élevage et des productions animales dans notre quête de souveraineté alimentaire.
Le Chef de l’Etat a félicité les éleveurs, les opérateurs privés du secteur et les services de l’Etat pour leurs actions résolues et engagées dans l’autonomisation du Sénégal en moutons, le développement du cheptel, la santé animale et la valorisation des produits d’élevage et dérivés sur les marchés nationaux et internationaux.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Elevage de parachever l’actualisation du Programme national de production fourragère en corrélation avec une bonne maîtrise des prix de l’aliment de bétail et une stratégie avancée de lutte contre les feux de brousse. Dans le même sillage, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’engager, sans délai, la mise en œuvre d’un plan d’aménagement consensuel des parcours du bétail et espaces de pâturage notamment dans la zone sylvopastorale.
En outre, le Président de la République a souligné la nécessité d’un recensement national régulier et d’une identification nationale précise du cheptel afin de mieux orienter les ressources et les interventions de l’Etat dans le secteur.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Forces armées et au Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique d’intensifier les actions préventives conjointes de lutte contre le vol de bétail.
Il a également fait valoir l’urgence d’un recensement général des infrastructures d’élevage et équipements pastoraux réalisés par l’Etat et appelé à une réflexion stratégique sur leur mode d’exploitation et d’entretien au profit des acteurs du secteur.
Le Président de la République a invité le Ministre en charge de l’Elevage en liaison avec le Ministre de l’Industrie et du Commerce à soutenir le développement des filières avicole, viande et lait de notre pays et favoriser la consommation des productions animales nationales.
Dans cet esprit, il a sollicité la révision du cadre d’intervention du Fonds de Stabulation (FONSTAB) dont les dotations financières et les critères d’attribution doivent être évalués et réorientés.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé au Gouvernement de veiller au renforcement des ressources humaines spécialisées du secteur de l’élevage et de poursuivre, sans relâche, les campagnes nationales de vaccination du cheptel, les actions de promotion de la santé animale et la recherche en matière d’amélioration des races bovines.
Evoquant l’autonomisation et la promotion économiques des femmes, le Président de la République a rappelé que le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère accorde une importance primordiale aux femmes et à leur rôle déterminant dans la consolidation de la famille, du développement économique et du renforcement des solidarités dans notre société.
Il a saisi l’occasion de ce Conseil, pour magnifier la contribution significative des femmes pour un Sénégal prospère dans la justice sociale.
Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de procéder à un audit des mécanismes et instruments de promotion économique et sociale des femmes et l’actualisation des plans, stratégies et actions destinés au renforcement de leur autonomie.
Dans cette dynamique, le Président de la République a invité le Gouvernement à préparer, en accord avec l’ensemble des organisations féminines du Sénégal, un projet de loi d’orientation sur l’autonomisation économique durable des femmes. Enfin, au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur les visites d’amitié et de travail qu’il a effectuées au Nigéria et au Ghana respectivement les 16 et 17 mai 2024.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre est revenu sur les priorités gouvernementales. À cet égard, il a donné aux ministres concernés des orientations en vue de la réduction du train de vie de l’Etat, avec notamment les démarches à entreprendre pour la récupération de son patrimoine foncier et bâti cédé à des privés dans des conditions irrégulières, alors que des services administratifs font recours à la location.
Il a également indiqué la nécessité d’accorder une attention urgente aux programmes de construction de logements sociaux recentrés sur les nouvelles orientations du Gouvernement et de consacrer un traitement particulier aux prêts DMC.
Le Premier Ministre a, en outre, évoqué les diligences relatives au réexamen de certaines conventions notamment dans les secteurs miniers, pétroliers et 3 halieutiques ainsi que la revue des finances publiques sur la période allant du 1er janvier 2019 au 31 mars 2024.
Il a rendu compte au Conseil des premiers résultats des concertations en cours avec les parties prenantes, sur la réduction du coût de la vie pour les produits de première nécessité et les services de connexion à l’Internet.
Le Premier Ministre a fait part des conclusions des Conseils interministériels consacrés à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours au titre de l’année scolaire 2024.
Il a également annoncé le programme des prochaines rencontres interministérielles sur le secteur de l’hydraulique, les infrastructures maritimes et portuaires ainsi que sur la prévention et la sécurité routière. Le Premier Ministre a demandé aux ministres et secrétaires d’Etat de proposer les mesures et ajustements à envisager à l’issue de la réalisation de l’état des lieux des programmes et projets, du capital humain et des ressources budgétaires trouvés dans leurs ministères respectifs à leur prise de fonction.
Enfin, le Premier Ministre a partagé avec le Conseil les orientations qu’il compte imprimer à la relance du Service civique national.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait une communication sur l’état d’avancement des projets pétroliers et gaziers d’une part, et d’autre part, sur l’exploitation des phosphates de Ndendory-Ouali Diala ; 
  • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait une communication sur la situation du programme Xeyu ndaw yi et sur l’état de construction des Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté ;
  • Le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan a fait une communication sur la préparation de la campagne de production agricole 2024.

Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement

Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Le Ministère de la Santé soulage 20 patients par la confection de Fistules Artério-Veineuses

Le Ministère de la Santé du Sénégal, par le biais de la Division de Lutte des Maladies Non Transmissibles (DLMNT), a organisé un camp de confection de fistules artério-veineuses pour les patients des régions de Kaolack, Fatick, et Kaffrine. Cette initiative a été accueillie avec enthousiasme, notamment par les patients et les professionnels de santé locaux.

Le Dr Ousmane Guèye, directeur du centre hospitalier régional El Hadj Ibrahima Niass, a exprimé sa satisfaction quant à cette opération : « Nous sommes vraiment comblés par l’organisation de ce camp car nous avions sollicité cette action du Ministère de la Santé. À Kaolack, nous avons 43 patients qui attendaient ce camp pour pouvoir bénéficier de ces opérations. Mais aussi notre personnel soignant, comme les chirurgiens et les infirmiers, vont profiter de ces journées pour être à niveau et assurer la pérennité de ces soins. »


Le Professeur Magueye Guèye, chirurgien vasculaire du centre hospitalier Abass Ndao, a rappelé l’importance de cette initiative : « Au Sénégal, l’hémodialyse et la dialyse péritonéale sont les deux options de prise en charge des patients. En effet, plus de 90% de ces patients sont enrôlés pour faire l’hémodialyse. Pour que l’hémodialyse soit possible et efficace, il faut un bon débit sanguin. Actuellement, tous les malades sont orientés vers le centre hospitalier national universitaire (CHNU) de Fann pour la confection de fistules artério-veineuses afin de faciliter l’accès au traitement. »


La maladie rénale est une problématique mondiale majeure de santé publique, en raison de sa mortalité et de son coût économique important. Elle touche des personnes de tous âges, ce qui a poussé l’État sénégalais à en faire une priorité. Ainsi, le nombre de centres de dialyse publique est passé de 2 en 2010 à 25 en 2022.


Dr Malick Hann, Chef de la Division de Lutte contre les Maladies Non Transmissibles, a détaillé l’objectif du ministère : « C’est dans cet optique que le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) à travers la DLMNT, compte organiser un camp de confection de fistules artério-veineuses et former deux chirurgiens locaux au niveau de chaque axe pour assurer la décentralisation de ces camps, en collaboration avec le service de chirurgie cardiovasculaire du CHNU de Fann, de l’Agence Nationale de la Couverture Maladie Universelle (ANACMU) et la Fondation BOA. »


F. Diaw, une patiente bénéficiaire de la confection de fistule artério-veineuse, a exprimé sa gratitude : « Nous avions l’habitude de faire la navette entre Diourbel et Thiès pour nos séances de dialyse. Le fait de l’avoir sur place constitue une énorme satisfaction. Après l’opération, nous nous sentons mieux, les difficultés qu’on avait avec les vomissements et autres vertiges se sont dissipées. La preuve, nous avons bien mangé aujourd’hui. »


Le camp, qui a démarré le 19 mai et s’achèvera le 26 mai, vise à confectionner des fistules artério-veineuses pour les patients hémodialysés inscrits sur la liste nationale, et à former deux chirurgiens locaux sur chaque axe pour assurer la continuité de ces soins essentiels. Plus de 1000 patients hémodialysés sont répertoriés au Sénégal, et ce camp représente une avancée significative pour leur prise en charge.


Grâce à cette initiative, le Ministère de la Santé s’efforce non seulement de soulager les souffrances des patients mais aussi de renforcer les capacités locales en matière de soins de santé, démontrant ainsi son engagement à améliorer la qualité de vie des Sénégalais.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Kaolack : Les indemnisations des impactés de l’Aéroport de Kahone en question

La controverse sur les indemnisations des impactés par le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone prend une nouvelle tournure. Pape Simakha, coordonnateur de la plateforme Nay Leer Sénégal, a tenu une conférence de presse ce mardi pour dénoncer l’attitude de certains individus et clarifier la situation des paiements effectués par le Trésor public.

Le projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, lancé pour moderniser les infrastructures et améliorer la connectivité aérienne de la région, a entraîné l’expropriation de plusieurs habitants. Depuis le début du projet, 280 personnes ont été identifiées comme impactées et éligibles à une indemnisation totale de 1.376.091.323 FCFA. Ce montant a été déterminé après une évaluation minutieuse des impenses par les autorités compétentes.


Pape Simakha a affirmé que la majorité des indemnisations ont déjà été versées. « Depuis avril 2022, le Gouverneur de la région de Kaolack a transmis au Ministre des Finances et du Budget le rapport complémentaire de l’évaluation des impenses du projet de réhabilitation et d’extension de l’aéroport de Kahone, en vue de son règlement, » a-t-il déclaré. Jusqu’à présent, 1.268.347.370 FCFA ont été versés, laissant 23 personnes à indemniser pour un montant de 107.743.953 FCFA.


Simakha a souligné que ces paiements ont été effectués conformément aux directives présidentielles, et que l’autorité administrative régionale a respecté ses obligations. Il a ajouté que les réunions entre les différentes parties prenantes se sont poursuivies pour garantir que les indemnisations restantes soient également versées rapidement.


Malgré les efforts de transparence, certains individus manifestent leur mécontentement. Parmi eux, Tidiane Ba, Cheikh Cissé (résidant en France) et Ousmane Kébé (vivant en Angleterre) se sont distingués par leurs critiques virulentes et, selon Simakha, des menaces de mort contre les membres de la commission d’évaluation. « Certains individus affectés par le projet, manifestement frustrés, ont commencé à proférer des insultes et des menaces de mort à l’encontre des membres de la commission d’évaluation, » a-t-il déclaré.


Simakha a expliqué que ces individus ne possédaient ni titres de propriété ni autorisations de construire, et que leur inclusion dans le processus d’indemnisation avait été une exception basée sur des considérations sociales. « Aujourd’hui, si on se basait sur la réglementation du Sénégal en matière de paiement de recensement et de paiement des impenses, ils ne peuvent pas bénéficier d’une quelconque indemnité. Au contraire, ils devaient être poursuivis pour occupation illégale d’un site appartenant à autrui, » a-t-il ajouté.


Pape Simakha a détaillé la procédure de paiement, insistant sur son caractère rigoureux et transparent. Les paiements sont effectués par chèque du Trésor et chaque bénéficiaire doit signer un acte d’acquiescement avant de recevoir son chèque. « Aucune personne autre que les impactés dûment recensés sur le terrain avec leur nom exact sur leur carte nationale d’identité ne peut recevoir de paiement, » a-t-il précisé. Il a ajouté que tous les impactés sont identifiés par leur numéro de carte d’identité nationale et leur numéro de téléphone, garantissant ainsi la traçabilité des transactions.


En conclusion, Pape Simakha a exhorté les autorités à maintenir la transparence et la rigueur dans le processus d’indemnisation pour garantir la justice et le respect des droits de toutes les personnes impactées. Il a également appelé les individus mécontents à respecter les procédures établies et à cesser les menaces et les insultes. « Les impôts et domaines de Kaolack n’ont pas vu la couleur de l’argent des indemnisations, ce qui réfute toute allégation de malversation, » a-t-il conclu.


Cette clarification vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance du respect des procédures établies pour le bien de tous les acteurs impliqués dans ce projet crucial pour le développement de la région de Kaolack. La balle est maintenant dans le camp des autorités pour finaliser le processus et garantir que toutes les parties soient satisfaites et respectées dans leurs droits.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER

Boubacar Seye, chercheur et consultant en migrations internationales, a lancé un cri d’alarme mardi dernier, révélant une situation tragique impliquant plus de 150 Sénégalais pris au piège dans le désert du Niger. Les rapports font état de décès parmi ces migrants en détresse. À la tête de l’ONG Horizon Sans Frontières (HSF), Seye a exhorté les autorités sénégalaises à intervenir de toute urgence pour secourir ces personnes en danger.

Selon les informations recueillies, ces migrants, tous candidats à l’émigration clandestine, se retrouvent dans une situation critique depuis près de trois mois, éparpillés dans des zones telles qu’Assamaka, Arlide, Agadez et le Niger. Le porte-parole du groupe, M. M. Thiam, un étudiant en licence 3 à l’université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal, a témoigné des conditions terribles auxquelles ils sont confrontés.


« Ils ont été soumis à la torture, maltraités avant d’être abandonnés en plein désert », a déclaré M. Thiam. « Nous sommes sans eau, sans nourriture, exposés à une chaleur extrême, et certains parmi nous ont perdu la vie entre la frontière algérienne et nigérienne. »


L’appel pressant de l’HSF soulève des préoccupations quant à la sécurité et au bien-être de ces migrants pris au piège dans des conditions inhumaines. Alors que la communauté internationale se mobilise pour atténuer les souffrances des migrants et trouver des solutions durables à la crise migratoire, cette situation met en lumière l’urgence d’une action concertée pour sauver des vies humaines et prévenir de nouvelles tragédies dans le désert.


Les autorités sénégalaises sont appelées à agir rapidement en collaboration avec d’autres organisations internationales pour organiser des opérations de sauvetage et fournir une assistance humanitaire indispensable à ces personnes en détresse. La mobilisation collective est essentielle pour répondre à cette crise humanitaire et garantir la protection des droits fondamentaux de tous, indépendamment de leur statut migratoire.


LEDAKAROIS

Keur Maba – Santhie Makha : Inondations et manque d’électricité, les habitants crient leur désarroi

Le village de Santhie Makha, situé dans la commune de Keur Maba Diakhou Ba, région de Kaolack, fait face à une situation critique chaque année pendant la saison des pluies. Les 2000 habitants de cette localité vivent un véritable calvaire, pris au piège entre inondations, absence d’électricité et routes impraticables. Les autorités semblent sourdes à leurs cris de détresse, laissant les villageois lutter seuls contre des conditions de vie déplorables.

Lansana Coulibaly Fall, chef du village de Santhie Makha, exprime le désespoir de ses concitoyens face aux inondations qui submergent leur village chaque année en période d’hivernage. « Depuis des années, nous vivons des difficultés en saison des pluies liées aux inondations. Difficile pour les populations de vaquer à leurs occupations. Personne ne peut aller nulle part. Nous voulons que les autorités nous viennent en aide, on n’en peut plus, » confie-t-il, visiblement épuisé par cette situation.


Ces inondations récurrentes empêchent les villageois de mener leurs activités quotidiennes, perturbant gravement leur mode de vie et leur subsistance. Les eaux stagnantes favorisent également la prolifération de maladies, mettant en danger la santé publique du village.


En plus des inondations, Santhie Makha souffre d’un manque crucial d’électricité. Depuis l’indépendance, le village n’a jamais été connecté au réseau électrique haute tension. Cette absence d’électricité complique davantage les conditions de vie, notamment en période de canicule où les températures deviennent insupportables.


« Ce village n’a jamais connu le courant à haute tension connecté au réseau depuis l’indépendance. Nous sommes très fatigués par les fausses promesses. Cette situation est difficile par ces temps de canicule. L’électricité est une nécessité pour notre village très éloigné de Keur Maba Diakhou Ba, chef-lieu de la commune, avec des routes impraticables, » déclare Lansana Coulibaly Fall.


Sans électricité, les habitants ne peuvent pas stocker correctement leurs denrées alimentaires, accéder à des informations cruciales via les médias, ou même bénéficier d’un éclairage adéquat pour les activités nocturnes. Cette situation maintient Santhie Makha dans un état de sous-développement chronique.
Les routes menant à Santhie Makha sont dans un état de délabrement avancé, rendant les déplacements difficiles, voire impossibles. Cette situation isole davantage le village, compliquant l’accès aux services essentiels situés à Keur Maba Diakhou Ba, le chef-lieu de la commune.


L’école publique élémentaire de Santhie Makha n’est pas clôturée, ce qui pose de sérieux problèmes de sécurité pour les élèves. « Nous demandons à ce que l’école soit clôturée pour le bien-être des élèves, » plaide Lansana Coulibaly Fall. Sans clôture, les enfants sont exposés à divers dangers extérieurs, et l’école peine à offrir un environnement d’apprentissage sûr et propice.


Les habitants de Santhie Makha lancent un appel pressant aux autorités locales et nationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes et immédiates afin de remédier à ces problèmes persistants. Ils réclament une intervention d’urgence pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en construisant des infrastructures de drainage pour prévenir les inondations, en connectant le village au réseau électrique, en réhabilitant les routes, et en sécurisant l’école.


Les autorités doivent répondre à cet appel au secours pour éviter que la situation de Santhie Makha ne continue de se détériorer. Il est crucial que des actions concrètes soient entreprises pour garantir aux habitants de cette localité une vie digne et sécurisée. En attendant, les villageois de Santhie Makha continuent de lutter courageusement, dans l’espoir que leurs voix seront enfin entendues.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Les premiers barils de pétrole de Sangomar attendus dans les prochains jours, annonce Petrosen

Les Sénégalais peuvent espérer un avenir prometteur alors que les premières gouttes de pétrole du gisement de Sangomar, en mer au large de Dakar, sont sur le point d’être extraites. En effet, Woodside Energy, responsable de l’exploitation du site, s’apprête à amorcer la production pétrolière dans les prochains jours.

Lors du forum « Investir dans l’énergie en Afrique » à Paris, organisé par la Chambre africaine de l’énergie (AEC), Thierno Seydou Ly, directeur général d’exploration et de production de Petrosen, a révélé que le projet Sangomar avait atteint un taux d’achèvement de 97 % à la fin du mois d’avril. Il a ajouté que les premiers barils de pétrole étaient attendus dans un avenir très proche, confirmant ainsi les attentes des observateurs.

Initialement prévu pour 2023, le début de la production avait été reporté en raison de contraintes logistiques liées au navire flottant de stockage et de déchargement de la production (FPSO). Toutefois, ce retard devrait être comblé avant le 30 juin, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pétrolière sénégalaise.

Malgré ce retard, le gisement de Sangomar demeure un projet d’une importance capitale pour le Sénégal. Avec une production attendue de 100 000 barils de pétrole par jour, selon les estimations de Dakar, il promet d’apporter des retombées économiques significatives pour le pays. Détenue principalement par Woodside Energy (82 %) en partenariat avec Petrosen (18 %), cette ressource devrait jouer un rôle crucial dans le développement futur du pays, avec des investissements envisagés dans des secteurs essentiels tels que l’éducation, la santé, l’énergie et l’industrie.

Ousmane Sonko rencontre l’ambassadrice de France au Sénégal pour renforcer les liens bilatéraux

Dans un contexte marqué par la controverse suscitée par la visite de Jean Luc Mélenchon à Dakar, Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a reçu l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

La diplomate a rendu publique cette rencontre via son compte officiel. Elle a exprimé son honneur d’avoir eu l’opportunité de rencontrer pour la première fois le Premier Ministre sénégalais. Christine Fages a déclaré que cette réunion a été caractérisée par un échange constructif et prometteur, visant à renforcer et à revitaliser le partenariat entre le Sénégal et la France.

Cette rencontre entre Ousmane Sonko et l’ambassadrice de France souligne l’importance du dialogue et de la coopération entre les deux pays malgré les tensions récentes. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités de collaboration dans divers domaines d’intérêt mutuel.

Conditions précaires à l’UADB : Les étudiants de Koungheul lancent un appel aux autorités

Dans un communiqué publié récemment, les étudiants originaires de Koungheul inscrits à l’Université de Bambey ont exprimé leur indignation face aux difficultés auxquelles ils sont confrontés. Avec un effectif dépassant la centaine, ces étudiants se retrouvent contraints de chercher un abri en dehors du campus. Ils lancent un appel pressant aux autorités départementales pour une amélioration de leur situation précaire.

Les étudiants soulignent les multiples obstacles auxquels ils font face, notamment le coût élevé des logements et l’insécurité alimentaire. Ils expliquent que l’Université de Bambey dispose seulement de quatre pavillons, ce qui ne suffit pas à accueillir tous les étudiants. Par conséquent, les étudiants de Koungheul sont contraints de se regrouper dans une seule maison pour y vivre ensemble.

Cette situation pénible pousse les étudiants à solliciter l’aide des autorités. Ils alertent sur l’urgence de la situation, mettant en garde contre une possible expulsion des logements faute de ressources financières suffisantes pour payer les loyers. Les étudiants appellent les autorités à reconnaître et à remédier aux conditions de vie déplorables auxquelles ils sont confrontés.

Cet appel des étudiants de Koungheul à l’UADB met en lumière la nécessité pour les autorités de prendre des mesures urgentes pour améliorer les conditions de vie des étudiants et garantir leur bien-être sur le campus universitaire.

Thiès-Nord sous le choc : Un enseignant poignardé mortellement dans une agression tragique

La communauté de Thiès-Nord est plongée dans le deuil et le choc suite au meurtre tragique d’un jeune enseignant, Alain Kali, âgé d’une trentaine d’années. Originaire de la verte Casamance, Alain était marié à Lélliane et travaillait à l’école élémentaire de Keur Modou Ndiaye.

L’incident s’est produit ce mardi 21 mai 2024, entre les villages de Keur Modou Ndiaye et Diassap, à la sortie de la commune de Thiès-Nord, sur la route de Tivaouane. Selon les premiers rapports, Alain aurait été mortellement agressé, poignardé alors qu’il rentrait chez lui après avoir quitté son établissement scolaire.

Le jeune enseignant, apprécié de ses collègues et de ses élèves, a succombé à ses blessures vers 18 heures, laissant derrière lui une communauté en état de choc et de profonde tristesse.

Cet acte de violence odieux a choqué la population locale et a suscité une vive émotion dans toute la région. Les autorités locales ont été appelées à agir rapidement pour traduire en justice l’auteur de cette agression brutale et pour renforcer la sécurité dans la région.

En cette période de deuil, la communauté de Thiès-Nord se rassemble pour soutenir la famille et les proches d’Alain Kali et pour exiger que justice soit rendue. Cet incident tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité de tous les membres de la société et de lutter contre la violence sous toutes ses formes.

Le Dakarois Quotidien N°181 – du 22/05/2024

🔴 BLOQUÉS DANS LE DÉSERT : 150 SÉNÉGALAIS LANCENT UN SOS DEPUIS LE NIGER
🔴 Arrestations de Bah Diakhaté et de l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers développements de l’Enquête

CDC et FONSIS : nos ‘fers de lance’ à la BRVM

A la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières, Ce Vendredi 17 Mai, l’euphorie se lit sur tous les visages, la Société National des Télécommunications du Sénégal : l’opérateur historique des réseaux de notre pays va distribuer 160 milliards de dividendes sur un bénéfice net de plus de 330 milliards aux titres de l’exercice 2023.

C’est la première capitalisation boursière de la BRVM avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 1 600 milliards de FCFA  dans les cinq pays ou l’opérateur senegalais exerce ses activités, c’est le titre le plus actif à Abidjan. Le Sénégal est la seconde économie de l’UEMOA avec 30 milliards de dollars US de PIB derrière la Côte d’ivoire qui approche 80 milliards de dollars, mais notre pays porte le titre phare de l’économie de notre sous région avec l’opérateur des télécoms.

Malheureusement, c’est juste l’arbre qui cache la forêt, notre présence à la bourse d’Abidjan n’ a pas évolué depuis l’introduction en bourse de Sonatel en 1998,  entre – temps il est vrai BOA Sénégal, filiale sénégalaise  du groupe bancaire est aussi présent  à la BRVM.

C’est le décor triste du secteur productif sénégalais sous – capitalisé, peu productif, au management tatillon – public comme prive’ – presque marginal face à la côte d’ivoire et même le Burkina Faso. Le  Burkina Faso compte plus de sociétés présentes à la BRVM que le Sénégal, heureusement d’ailleurs que la BICIS à été rachetée in extremis par le groupe franco- sénégalais SUNU devant la convoitise agressive d’un tycoon burkinabé. Un baroud d’honneur à l’actif de l’ex Président, aucune banque, aucune société d’assurance , aucune société de crédit, même Senelec, la SAR, PETROSEN n’ont ose’ franchir le rubicond , tant nos entreprises fonctionnement avec un logiciel d’une autre époque, et il y’a lieu de penser qu’il sera ainsi avec les premières vagues de nomination dans les entreprises publiques ou même les choix de certains  directeurs généraux.

C’est vrai nous avons très peur de la transparence et de la rigueur qu’imposent la bourse et les marchés financiers. Et pourtant c’est toute l’épargne de la sous – région qui est disponible pour permettre aux entreprises de financer leur développement et leur expansion.  

Le Sénégal reste malheureusement une référence démocratique qui continue d’incuber la pauvreté avec plus de 54% de la population qui vit sous le seuil des minima sociaux selon les critères de la banque mondiale.  Notre économie ne crée ni richesse ni valeur ajoutée bien que nous sachions faire des élections et des alternances. L’état reste le grand employeur avec plus 170 000 fonctionnaires, et après vous ne comptez aucune entreprise sénégalaise de plus de 5 000 emplois permanents même l’opérateur des télécoms avec son niveau effarant de chiffre d’affaires.

Notre structure productive est  structurellement pauvre en capital humain et en capital financier, combinée au manque d’innovation et de  management efficace, voici le lit de la  pauvreté qui empêche l’éclosion d’une classe moyenne, c’est la quadrature du cercle.

La Caisse des Dépôts et des Consignations et le Fonds Souverain d’investissement stratégique, deux entités publiques de prise de participation dans les entreprises sénégalaises tardent jusqu’à présent à faire émerger de vrais champions nationaux d’envergure africaines  comme la SIFCA ou la SMB de cote d’ivoire.

Petrosen doit être recapitalisé à hauteur des plus de 500 milliards, la SONACOS à hauteur de 100 milliards, la SAR à hauteur de 250 milliards etc.. sans oublier nos PME et PMI dont les besoins de financement annuels se chiffrent à plus de 700 milliards, malheureusement  la CDC et le FONSIS fuient leur mission et responsabilités de bras techniques et financiers de l’état pour la restructuration et la recapitalisation de toutes ses entreprises du public, en lieu et place ces deux super – entités préfèrent la construction d’hôpitaux pour l’un et les programmes d’habitat  pour l’autre dans un tâtonnement et une opacité totale.  C’est une confusion totale c’est tout l’ordonnancement économique de ce pays que l’ex régime a dévoyé et qui malheureusement risque de continuer voire même de perdurer pendant que 300 000 jeunes rejoignent chaque année le marchée du travail dans un pays qui refuse les réformes, ou qui les repousse toujours à plus tard le cas échéant.  Notre économie ne produit ni emplois ni richesse depuis deux trois décennies, si vous y ajoutez la forte croissance démographique, c’est la fabrique de pauvreté qui s’accélère.

Où en sommes-nous avec la relance de la seule unité de fabrication de médicaments MEDIS ………… ?

Même un financement correct du contenu local dans les hydrocarbures  est problématique alors que nos ressources pétrolières et gazières surtout peuvent absorber annuellement 60 000 travailleurs dans la phase d’exploitation, ou  encore plus durant les pics de production dans trois à cinq ans.

En  attendant de connaître le contenu et les contours du nouveau schéma l’endogénéisation de l’économie promis, utilisons au moins la CDC et le FONSIS comme les fers de lance au profit des entreprises du secteur  privé et public du Sénégal, en Côte d’Ivoire ivoire les entreprises privées  génèrent 70% du PIB, ici chez nous   c’est l’état et la dépense publique qui en génèrent 60% avec les grands travaux exécutés par les entreprises étrangères, en même temps la cause de notre surendettement. Les importations  de tout et en tout  on remplace’ le tissu productif sénégalais, même le sucre s’importe en partie.

 Si vous jouez avec le travail, la pauvreté jouera avec vous dixit Tchitembo Tchissafou , voici le vrai débat qui vaille…

Moustapha DIAKHATE

Expert Infrastructure et Politique Énergie

Arrestations de Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao : Derniers Développements de l’Enquête

L’activiste Bah Diakhaté ne sera pas déféré ce mardi au parquet. Après avoir passé la nuit dernière dans les locaux du commissariat du Plateau, il a été conduit ce matin, vers 11 heures, à la Division des Investigations Criminelles (DIC).

Selon des sources proches de l’enquête, Bah Diakhaté sera présenté au procureur demain mercredi, sauf changement de programme. Il est actuellement placé en garde à vue pour diffusion de fausses nouvelles (article 255 du Code pénal) et offense contre une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République (article 254 alinéa 2 du Code pénal).

L’affaire a pris une nouvelle tournure avec l’arrestation de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, qui est également gardé à vue pour les mêmes chefs d’accusation. Les agents de la DIC ont procédé à son arrestation tôt ce matin.

Les motifs de l’arrestation de l’imam Ndao incluent une offense au Chef de l’État concernant son patrimoine foncier et la diffusion de fausses nouvelles, notamment ses déclarations liant l’activité de Pastef à l’UCAD aux lobbies LGBTQ.

Ces arrestations ont déclenché une vague de réactions et de débats sur la liberté d’expression et la gestion des critiques envers les autorités au Sénégal. L’enquête en cours et les décisions à venir du procureur seront suivies de près, alors que l’opinion publique reste en attente de plus amples informations sur cette affaire.

Nous continuerons à vous tenir informés des développements de cette enquête.

Procès de Lac de Guiers 2 : Date encore incertaine selon son avocat

Selon Me Famara Faty, l’avocat de Lac de Guiers 2, le dossier de son client est encore en cours d’instruction. Les 17 plaignants ainsi que le lutteur sénégalais Papiss Cissé, alias Lac de Guiers 2, doivent encore être entendus sur le fond du dossier.

Après la phase d’instruction, le juge rendra une ordonnance pour décider de la suite de l’affaire. Il pourra soit prononcer un renvoi devant une juridiction compétente pour que l’affaire soit jugée, soit prononcer un non-lieu si les conclusions de l’enquête le justifient.

Par conséquent, la date du mercredi 22 mai initialement annoncée pour la tenue du procès n’est pas encore confirmée. Rappelons qu’il s’agit d’une affaire portant sur une présumée escroquerie au visa, impliquant plusieurs millions de francs CFA. Le lutteur Lac de Guiers 2 a été arrêté puis finalement placé sous mandat de dépôt le 17 mai dernier.

Tensions autour des déclarations de Jean Luc Mélenchon : Cheikh I Diallo défend Ousmane Sonko

Les récentes déclarations du parlementaire français Jean Luc Mélenchon sur des sujets sensibles comme la légalisation de l’homosexualité et le rejet de la polygamie ont secoué le paysage médiatique sénégalais. Dans ce contexte, le secrétaire général du parti Justice et Développement (PJD), M. Cheikh Ibrahima Diallo, a pris la parole lors d’une conférence de presse ce lundi pour défendre vigoureusement le Président Ousmane Sonko.

Pour Cheikh Ibrahima Diallo, ces déclarations étrangères visent à imposer des normes sociales qui vont à l’encontre des valeurs culturelles et religieuses du Sénégal. Il a souligné l’importance de préserver les principes fondamentaux de la religion musulmane tout en reconnaissant le respect des croyances différentes.


Selon le leader politique et guide religieux, les préoccupations réelles des citoyens musulmans se situent ailleurs, notamment dans la préservation de leur identité culturelle et religieuse face à l’influence occidentale. Il a critiqué l’adoption de la laïcité républicaine et la négligence de la langue arabe par les autorités sénégalaises, soulignant que ces éléments menacent les valeurs traditionnelles du pays.
Cheikh Ibrahima Diallo a qualifié ceux qui critiquent le Premier ministre Ousmane Sonko de « maîtres chanteurs », accusant ces acteurs de poursuivre des agendas cachés et de ne pas être véritablement préoccupés par les questions religieuses.


Cette prise de position intervient dans un contexte où les débats sur les droits des minorités et les libertés individuelles suscitent des tensions croissantes au Sénégal. Elle met en lumière les divergences d’opinion au sein de la société sénégalaise et soulève des questions importantes sur l’équilibre entre les valeurs traditionnelles et les influences extérieures.


Alors que le Sénégal continue de naviguer dans ces eaux tumultueuses, il est clair que le débat sur ces questions sensibles est loin d’être clos et continuera probablement à animer les discussions politiques et sociales dans les semaines à venir.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Préparation au Pèlerinage à la Mecque 2024 : Les voyagistes privés mobilisent pour un Hadj simple et symbolique

À l’approche des départs pour le pèlerinage à la Mecque, les voyagistes privés se sont réunis ce dimanche 19 mai 2024 pour une dernière formation et un moment de communion avec les pèlerins. Cette réunion a été l’occasion de mettre en place des interrogatoires et des répétitions afin de s’assurer que les pèlerins maîtrisent parfaitement les enseignements religieux qu’ils ont reçus pendant leur formation.

« Les pèlerins peuvent être stressés ou inquiets à l’approche du pèlerinage, mais nous veillons à ce qu’ils soient décontractés et bien préparés pour leur voyage. Nous nous assurons également qu’ils possèdent une connaissance approfondie des aspects religieux de leur séjour », a déclaré Houreye Thiam Preira, porte-parole des voyagistes.


Cette formation vise à préparer les pèlerins sur les plans psychologique, spirituel, mental et social, afin qu’ils puissent vivre leur séjour en harmonie avec le groupe. « Nous souhaitons que les Sénégalais soient considérés comme des pèlerins modèles en Arabie saoudite. Nous avons lancé une application pour la digitalisation de l’inscription au pèlerinage, facilitant ainsi le processus pour les pèlerins », a ajouté M. Preira.


Cette application permet aux pèlerins de réserver leur voyage et de verser des paiements échelonnés sur deux ou trois ans, facilitant ainsi l’accès au pèlerinage pour ceux qui ne peuvent pas se permettre un paiement unique. Les fonds versés sont sécurisés dans une cagnotte, permettant aux pèlerins de constituer progressivement le montant nécessaire pour leur voyage.


En outre, les voyagistes privés ont insisté sur le respect des horaires de départ, tout en exprimant leur espoir que le gouvernement soutienne davantage leur secteur. « Certains voyagistes ont un quota limité de pèlerins, mais nous espérons que le président de la République révisera cette politique pour assurer un accompagnement transparent et équitable », a conclu M. Preira.


Cette mobilisation des voyagistes privés témoigne de leur engagement à garantir un pèlerinage fluide et sécurisé pour les Sénégalais, tout en plaidant pour une meilleure reconnaissance de leur rôle par les autorités.


M. COLY

Affaire Keur Yeurmandé : Les Auditions Bouclées

L’enquête avance rapidement concernant l’affaire de la pouponnière « Keur Yeurmandé ». Selon le quotidien Les Échos, le dossier est presque clos. Toutes les personnes inculpées ainsi que celles susceptibles d’éclairer l’enquête ont été entendues par le juge d’instruction.

Ndella Madior Diouf, la principale mise en cause, a déposé une nouvelle demande de mise en liberté provisoire, sa deuxième dans ce dossier. Sa première demande ayant été rejetée, elle a attendu la fin des auditions pour se signaler à nouveau au magistrat instructeur, qui rendra son ordonnance après l’avis du Procureur.

Ndella Madior Diouf, placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, est poursuivie pour des chefs d’accusation graves, dont homicide involontaire, complicité dudit chef, exercice illégal de la médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, et obtention illicite de certificats d’inhumation. Ces accusations font suite à des vidéos filmées dans sa pouponnière montrant des bébés victimes de maltraitance.

Son assistant, Cheikh Tidiane Ndiaye, son gardien, Djiby Sow, et un animateur, El Hadji Sène, ont également été inculpés et envoyés en prison pour avoir clandestinement enterré des bébés décédés dans la pouponnière.

L’affaire Keur Yeurmandé a soulevé une vive indignation et une grande attention médiatique au Sénégal, mettant en lumière des pratiques inacceptables et des violations graves des droits des enfants. Le juge d’instruction, après avoir entendu toutes les parties, va bientôt prendre une décision sur la demande de mise en liberté provisoire de Ndella Madior Diouf, marquant une étape importante dans ce dossier complexe et sensible.

Sénégal-RDC : « 50% des Tickets seront vendus en Ligne », annonce la FSF

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a annoncé que 50% des tickets pour le match opposant le Sénégal à la République Démocratique du Congo (RDC) seront vendus en ligne. Ce match, crucial pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, se déroulera dans un contexte de modernisation et de digitalisation des procédures de vente de billets.

Chamsidine Diatta, président de la commission d’organisation de la FSF, a partagé cette information lors de son intervention sur Sports à la source sur Sourceatv.sn. « On avait tenté, une fois, la vente de tickets en ligne avec beaucoup de difficultés, il faut le reconnaître, mais les problèmes ne doivent pas nous pousser à renoncer. On est dans de nouvelles donnes, on est dans le digital. Ce match, même si ce ne sera pas totalement E-ticket, 50% des tickets seront vendus en ligne », a-t-il expliqué.

L’objectif principal de cette initiative est de garantir une égalité des chances pour tous les fans de football désirant assister au match. « Dans le passé, il y avait des quotas qu’on donnait… Et moi, je suis contre et le plus souvent les jeunes à qui on donne gratuitement les billets, c’est eux qui créent la violence. Souvent, c’est des jeunes qui ne savent rien dans le sport, mais celui qui paye son billet, c’est généralement des amoureux, des supporters authentiques. Qu’il neige ou qu’il pleuve, ils viennent toujours au stade », a ajouté Diatta.

La FSF multiplie les réunions de préparation pour assurer une organisation sans faille. Diatta a souligné que cette démarche vise à améliorer l’expérience des supporters et à réduire les incidents de violence lors des matchs. La transition vers la vente en ligne est également perçue comme une étape importante vers la modernisation des infrastructures sportives et la gestion des événements au Sénégal.

En s’adaptant aux nouvelles technologies, la FSF souhaite offrir un accès plus équitable aux billets et encourager un environnement plus sécurisé et passionné pour les supporters de football.

Scandale foncier à Kahone : Les victimes réclament justice et réparation

Le collectif des victimes d’injustice de Kahone 1 Extension a donné une conférence de presse ce dimanche pour dénoncer une situation qui perdure depuis des années. Ces habitants ont été contraints de voir leurs maisons démolies en raison de l’élargissement de l’aérodrome de Kanda, mais peinent encore à obtenir réparation.

Le président du collectif, Boubacar Bocoum, a rappelé les circonstances de ce « drame social ». Les habitations, pourtant légalement acquises avec des documents délivrés par la municipalité, ont été détruites en 2020 pour céder la place à l’expansion de l’aérodrome. Suite à cela, le collectif a sollicité des dédommagements de l’État, obtenus en partie grâce à l’intervention du président Macky Sall.


Cependant, la réalité est loin des promesses. Sur les 135 personnes censées bénéficier de terrains depuis octobre 2021, aucune n’a encore vu son terrain attribué. De plus, vingt-trois personnes attendent toujours leurs dédommagements, plongeant ces familles dans une situation précaire et injuste.


Parmi les victimes, Adjaratou Fary Mboup, veuve et mère de famille, a partagé son calvaire. Ayant investi toutes ses économies dans la construction de sa maison, elle se retrouve aujourd’hui sans toit, sans explication ni assistance des autorités. Depuis 2020, elle lutte pour obtenir justice et réparation, appelant à l’intervention des nouvelles autorités pour faire valoir leurs droits légitimes.


Ce scandale foncier à Kahone met en lumière les lacunes du système de réparation des injustices, où les victimes se retrouvent abandonnées à leur sort malgré les promesses faites par les gouvernements successifs. Face à cette situation, le collectif des victimes espère que leurs voix seront enfin entendues et que des mesures concrètes seront prises pour leur rendre justice et leur permettre de reconstruire leur vie.


Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Bah Diakhaté : Les détails de son audition pour diffusion de fausses nouvelles et offense au Chef de l’État

Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a été placé en garde à vue par la Division des Investigations Criminelles (DIC) après son audition. Selon les informations de Seneweb, il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l’État.

Les enquêteurs ont présenté à Bah Diakhaté deux vidéos pour l’interroger. La première vidéo date de 2022 et la seconde est un live qu’il a tenu récemment sur sa chaîne YouTube. En présence de ses avocats, Diakhaté a assumé ses propos après avoir visionné les vidéos.

1 Vidéo de 2022: Dans cette vidéo, Diakhaté affirme que Bassirou Diomaye Faye avait vendu un terrain à Cheikh Diba. Diakhaté a précisé aux enquêteurs que cette vidéo a été republiée récemment par des personnes mal intentionnées. Il a soutenu que ses propos sont véridiques, en fournissant des documents comme preuve. Diakhaté a contesté l’accusation d’offense au chef de l’État en expliquant que Bassirou Diomaye Faye n’était pas encore président de la République à l’époque des faits.

2 Vidéo Récente: Dans cette vidéo, Diakhaté s’en prend au Premier ministre Ousmane Sonko. Il a repris les propos du parlementaire français Jean Luc Mélenchon, affirmant que Sonko défend la cause des LGBT en l’invitant au Sénégal. Diakhaté a soutenu que Sonko partage les positions de Mélenchon sur la question de l’homosexualité.

    Accusations Contre le Colonel Abdourahim Kébé

    Diakhaté a également reconnu avoir tenu des propos sur le Colonel Abdourahim Kébé, affirmant que ce dernier « a fait l’objet de 45 jours d’arrêt de rigueur pour une histoire de mœurs avec des hommes ».

    Bah Diakhaté sera présenté devant le procureur de la République près du tribunal de Dakar dans les prochaines heures. Le procureur a demandé son arrestation, et Diakhaté pourrait être déféré dès que son audition sera terminée.

    Cette affaire suscite beaucoup d’attention en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. Les propos de Diakhaté et sa défense devant les enquêteurs pourraient avoir des répercussions significatives sur le climat politique et judiciaire du pays.

    Kaolack : Les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 exhortent les autorités à agir face à leurs revendications

    Dans la ville de Kaolack, la frustration et le mécontentement grondent dans les quartiers de Thioffack Forage et de Médina 2. Réunis autour d’une association pour le développement, les habitants ont organisé une mobilisation sans précédent ce dimanche pour exprimer leur désarroi face à une situation qui perdure depuis trop longtemps.

    Au cœur des doléances de ces quartiers, l’eau se fait rare, devenant une ressource précieuse difficilement accessible. Avec un seul robinet public pour l’ensemble des habitants, les familles doivent faire face à des files d’attente interminables, souvent source de tensions et de querelles. Cette pénurie d’eau rend la vie quotidienne particulièrement difficile, aggravant la précarité déjà existante dans ces quartiers.
    En parallèle, le problème du lotissement alimente la frustration des résidents. Depuis près de vingt ans, des promesses ont été faites par les autorités locales, mais aucune action concrète n’a été entreprise pour fournir des parcelles de terrain aux habitants. Malgré l’inscription de plus de 500 ménages dans un programme de lotissement, ces derniers restent dans l’attente, confrontés à un avenir incertain quant à leur logement.


    De plus, les infrastructures de base font cruellement défaut dans ces quartiers. Les routes sont délabrées, rendant difficile l’accès aux habitations, surtout pendant la saison des pluies. L’éclairage public est insuffisant, plongeant les rues dans l’obscurité chaque nuit et alimentant un sentiment d’insécurité parmi les résidents.


    Face à cette situation alarmante, les habitants de Thioffack Forage et de Médina 2 appellent les autorités locales et nationales à prendre des mesures immédiates pour répondre à leurs besoins fondamentaux. Ils réclament un accès à l’eau potable, des solutions de lotissement pour fournir des logements décents à leurs familles, et des améliorations des infrastructures routières et d’éclairage public.


    Cette mobilisation témoigne de la détermination des habitants à faire entendre leur voix et à obtenir des réponses concrètes à leurs revendications légitimes. En l’absence d’actions rapides et significatives de la part des autorités, ces quartiers resteront plongés dans l’oubli et la précarité, privés des services essentiels nécessaires à leur épanouissement et à leur bien-être.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Affaire Bah Diakhaté : Ce que l’activiste a révélé aux enquêteurs

    L’activiste Bah Diakhaté, récemment interpellé par la Division des investigations criminelles (DIC), a finalement décidé de parler aux enquêteurs après avoir initialement déclaré qu’il garderait le silence. Cette déclaration initiale avait été faite juste après son interpellation, mais Diakhaté a changé d’avis et a accepté de s’exprimer sur procès-verbal en présence de ses avocats.

    Selon des informations obtenues par Seneweb, Bah Diakhaté a affirmé aux policiers qu’il ne dévoilerait les preuves de ses accusations que devant le tribunal. Il a expliqué que ses propos, jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko, étaient extraits d’une vidéo datant de 2022. Diakhaté a soutenu que ces faits politiques entrent dans le champ d’application de la loi d’amnistie, ce qui justifie, selon lui, son choix de ne pas répondre à certaines questions posées par les enquêteurs.

    Diakhaté, proche de l’ancien régime du président Macky Sall, a préféré réserver certaines de ses déclarations pour le tribunal. Cette stratégie vise probablement à garantir que ses arguments soient entendus dans un cadre formel et judiciaire, plutôt que lors de l’interrogatoire initial.

    L’activiste est susceptible d’être déféré ce mardi au parquet, à moins qu’il n’y ait un changement de programme. Cette affaire suscite une attention particulière en raison des tensions politiques et des débats sur la liberté d’expression au Sénégal. La décision de Diakhaté de parler uniquement devant le tribunal pourrait influencer la suite des événements et la perception publique de cette affaire.

    La situation reste évolutive et les prochains développements seront scrutés de près par les observateurs nationaux et internationaux, en raison de leurs implications potentielles sur le climat politique et juridique du pays.

    Affaire Bah Diakhaté : la DIC recherche un Imam après des propos controversés

    La Division des investigations criminelles (DIC) du Sénégal est au cœur d’une nouvelle controverse. L’interpellation de Bah Diakhaté, membre de l’Alliance pour la République (APR), a déclenché une série d’événements qui secouent le paysage politique et religieux du pays. Bah Diakhaté a été placé en garde à vue ce lundi, accusé d’avoir tenu des propos jugés outrageants à l’encontre du Premier ministre Ousmane Sonko.

    Selon le quotidien Les Échos, les enquêteurs de la DIC ont intensifié leurs investigations en effectuant une descente dans les locaux d’une chaîne YouTube située dans la zone de captage. L’objectif de cette opération était de mettre la main sur un animateur-présentateur d’une émission religieuse diffusée sur cette plateforme.

    D’après les informations disponibles, cet animateur n’est autre que l’Imam Cheikh Tidiane Ndao. Il est suspecté d’avoir « rebondi sur les propos jugés outrageants contre Sonko de Bah Diakhaté ». Les autorités semblent déterminées à retrouver l’Imam, mais il demeure introuvable, ce qui a lancé une véritable chasse à l’homme.

    Cette situation complexe soulève plusieurs questions sur la liberté d’expression et la dynamique entre les pouvoirs religieux et politiques au Sénégal. Les critiques à l’encontre du Premier ministre Sonko, connu pour ses prises de position fermes et souvent controversées, semblent avoir pris une tournure inattendue et préoccupante pour les défenseurs des droits de l’homme.

    La mise en garde à vue de Bah Diakhaté, combinée à la traque de l’Imam Ndao, met en lumière les tensions croissantes autour des discours politiques et religieux dans le pays. Le Sénégal, reconnu pour sa stabilité relative et son respect des libertés individuelles, traverse actuellement une période de turbulences qui pourrait avoir des répercussions significatives sur son tissu social et politique.

    Alors que la chasse à l’Imam Ndao se poursuit, l’opinion publique reste divisée. Certains soutiennent les actions des autorités en vue de préserver l’ordre public et le respect des institutions, tandis que d’autres craignent une dérive autoritaire et une atteinte à la liberté d’expression.

    L’affaire Bah Diakhaté et l’Imam Ndao sont suivies de près par les observateurs nationaux et internationaux, qui attendent de voir comment cette situation évoluera et quelles seront les implications pour la démocratie sénégalaise.

    Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni : Pour le Respect et l’Unité au Sénégal

    Lors d’une conférence de presse tenue à Dakar ce samedi à l’hôtel Fleurs de Lys, Serigne Modou Bara Dolly Mbacké et ses collègues ont annoncé le renouvellement de leur bureau et le lancement de leur expansion dans les 46 départements du Sénégal ainsi qu’à la diaspora. Cette occasion a également été marquée par le lancement des cartes de la convergence.

    Le nouveau président de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni a rappelé la mission principale de leur mouvement : préserver l’héritage de nos chefs religieux qui ont toujours œuvré pour la paix dans le pays. Il a souligné l’importance de ces leaders religieux dans la stabilité et la cohésion sociale du Sénégal.
    « Nous avons constaté des propos irrespectueux à leur encontre et nous devons réagir… Nous envisageons même d’ériger des statues en leur honneur pour saluer leur contribution à la paix et à la stabilité du pays… Le débat sur les confréries et les ethnies est une menace pour la paix et la religion. Il est urgent d’y faire face et de mettre en place cette convergence pour lutter contre ce phénomène », a déclaré Serigne Modou Mbacké Bara Dolly.


    Il a également souligné que la Convergence participera activement à toutes les instances de décision du pays pour défendre les intérêts de la population.


    Le secrétaire général, Amadou Moustapha Gaye, a ajouté que le pays se trouve à un carrefour et que la mobilisation de tous est nécessaire pour préserver l’héritage de nos ancêtres religieux. « Nous devons défendre cet héritage menacé de toutes parts. Aujourd’hui, nous constatons des attaques contre nos chefs religieux. Il est essentiel de parer à toute déviation qui pourrait égarer la jeunesse sénégalaise », a-t-il affirmé.


    Enfin, Serigne Mbacké Bara Dolly a appelé le président de la République et son gouvernement à respecter et à collaborer avec les chefs religieux. Il a souligné que ces derniers jouent un rôle central dans la société sénégalaise et que tout régime politique doit travailler en harmonie avec eux pour assurer la stabilité et le bien-être du pays.


    Cette mobilisation de la Convergence Taxawu Ndonoy Mag Ni met en lumière l’importance du respect, de la considération et de l’unité pour garantir un Sénégal de paix et de prospérité.


    M. COLY

    Le Dakarois Quotidien N°180 – du 21/05/2024

    🔴 ARRESTATION DE BAH DIAKHATÉ : LES LOBBIES LGBT SERAIENT-ILS À L’ORIGINE ?
    🔴 Pèlerinage Marial de Popenguine : Mgr Benjamin Ndiaye invite les Gouvernants à redonner espoir à la jeunesse désorientée

    Tensions devant la DIC : Des soutiens de Bah Diakhaté gazés par la police

    Des scènes de tension ont éclaté devant la Division des investigations criminelles (DIC) à Dakar, où des partisans de l’activiste Bah Diakhaté se sont rassemblés pour exprimer leur solidarité après son arrestation. La situation a rapidement dégénéré lorsque la police a utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser la foule.

    Parmi les personnes présentes devant la DIC se trouvaient des responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), notamment d’anciens ministres, des directeurs généraux et des militants. Le président du groupe parlementaire de BBY, Abdou Mbow, l’ancien porte-parole du gouvernement Seydou Guèye, l’ancien ministre Pape Malick Ndour, l’ancien député Moustapha Diakhaté, ainsi que d’autres personnalités politiques, étaient présents pour exprimer leur soutien à Bah Diakhaté.

    L’arrestation de Bah Diakhaté a suscité une vive réaction de la part de ses partisans, qui voient en cette action une tentative d’intimidation visant à réduire au silence les voix dissidentes. Les affrontements avec la police devant la DIC soulignent les tensions croissantes autour de la liberté d’expression et des droits de l’homme au Sénégal.

    Cette situation tendue met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie sénégalaise, ainsi que la nécessité de protéger les libertés fondamentales de tous les citoyens, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique.

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