Navetanes : Matam accueillera les phases nationales 2024

La région de Matam, située dans le nord du Sénégal, se prépare à accueillir les phases nationales des Navetanes cette année. Les activités se dérouleront dans plusieurs communes de la région, dont Matam, Ourossogui, Thilogne, Bokidiawé, Agnam, Kanel et Ranérou. Avec la participation de 40 équipes en catégorie seniors, 24 en cadets et 14 troupes théâtrales, ces phases nationales promettent d’être un événement majeur dans le calendrier sportif et culturel du pays.

Au cœur de cet événement se trouveront des activités sportives telles que la lutte traditionnelle et l’athlétisme, ainsi que des activités récréatives qui renforceront les liens sociaux et culturels entre les différentes communautés. La 37e édition des phases nationales de l’Organisme national de coordination des activités de vacances (ONCAV), prévue du 29 août au 14 septembre, sera placée sous le thème inspirant : « Les ASC, socle du développement économique et social ».

Un budget de 204 065 000 F CFA a été alloué pour cet événement, avec une contribution majoritaire de 70 % des collectivités territoriales, le reste étant pris en charge par l’ONCAV. Ce financement couvrira divers aspects, notamment les activités sportives, culturelles et scientifiques, le transport, la restauration des délégations et des officiels, ainsi que la sécurité et l’hébergement des délégations et des agents de sécurité.

Lors du comité régional de développement (CRD) consacré aux préparatifs, présidé par le gouverneur de la région, les différents acteurs ont exprimé leur engagement à relever les défis logistiques et organisationnels. Parmi les priorités figurent notamment la garantie d’un hébergement de qualité, la mise en place de dispositifs de sécurité efficaces, ainsi que des mesures sanitaires et hygiéniques adéquates pour assurer le bien-être de tous les participants et spectateurs.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par la population locale, qui voit dans cet événement une occasion de célébrer le sport, la culture et le vivre-ensemble. Les Navetanes sont bien plus qu’un simple tournoi sportif ; ils représentent un moment de rassemblement et de communion autour des valeurs de solidarité, de fair-play et d’unité nationale.

La Juventus Turin soulève la 15e Coupe d’Italie : Un triomphe salvateur dans une saison mitigée

La Juventus Turin a ajouté une page glorieuse à son histoire en remportant la Coupe d’Italie pour la 15e fois de son existence, marquant ainsi un moment de triomphe dans une saison autrement difficile. Dans une finale tendue et disputée, la Juve a triomphé sur l’Atalanta Bergame avec un score étriqué de 1 à 0, s’offrant ainsi un retour tant espéré sur le chemin de la gloire.

Le Stade olympique de Rome, théâtre de cette confrontation intense, a été le témoin privilégié de la renaissance de la Juventus dans cette compétition prestigieuse. Alors que le club piémontais connaissait des turbulences en championnat, se classant au quatrième rang après une série de résultats décevants, cette victoire en Coupe d’Italie a apporté un baume au cœur des supporters et a redonné espoir aux joueurs.

Cette 15e conquête de la Coupe d’Italie représente bien plus qu’un simple trophée pour la Juventus. Elle symbolise la ténacité, la résilience et la détermination d’un club à maintenir sa suprématie, même dans les moments les plus difficiles. Pour une équipe habituée aux sommets du football italien et européen, cette saison a été parsemée de défis inattendus, mais la Juve a su puiser dans son héritage prestigieux pour retrouver sa place sur le podium.

Le chemin vers ce triomphe n’a pas été facile. Tout au long de la compétition, la Juventus a dû affronter des adversaires coriaces, mais elle a su relever le défi avec courage et détermination. En atteignant la finale et en s’imposant face à l’Atalanta Bergame, la Juve a démontré sa capacité à briller même dans les moments de doute et d’incertitude.

Cette victoire revêt également une signification particulière pour les joueurs et le staff de la Juventus. Après une période de transition et de remaniement de l’équipe, cette Coupe d’Italie représente un premier pas vers la reconstruction et la consolidation. Elle offre un moment de répit dans une saison tumultueuse et rappelle à tous les acteurs du club la grandeur et la fierté qui accompagnent le maillot bianconero.

Au-delà de l’aspect sportif, cette victoire en Coupe d’Italie a également des implications stratégiques pour la Juventus. Elle renforce la position du club sur la scène nationale et internationale, ravivant ainsi les ambitions et les aspirations des supporters et des dirigeants. Elle offre également une plateforme pour bâtir sur ce succès et poursuivre la quête de nouveaux triomphes dans les compétitions à venir.

En conclusion, la Juventus Turin peut savourer sa victoire dans cette 15e édition de la Coupe d’Italie avec un sentiment de satisfaction et de soulagement. Dans une saison marquée par les hauts et les bas, cette conquête symbolise la résilience et la détermination d’un club à maintenir sa position parmi les grands. Alors que les projecteurs se tournent vers l’avenir, la Juventus peut se targuer d’avoir ajouté un nouveau chapitre glorieux à son histoire légendaire.

Défi financier pour la 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis : Seul 1 % du budget est disponible, lance le président du comité d’organisation

La 24e édition du prestigieux tournoi international de judo de Saint-Louis se tiendra du 18 au 19 mai 2024 dans la ville tricentenaire. Malgré les défis rencontrés dans sa préparation, cet événement sportif d’envergure promet de réunir des judokas venus de six pays différents. Cependant, le président du comité d’organisation, Ngor Faye, a mis en lumière les difficultés financières auxquelles est confrontée l’organisation, avec seulement 1 % du budget disponible à ce jour.

Lors d’une conférence de presse mercredi, Ngor Faye a évoqué les nombreux défis rencontrés dans la préparation de ce tournoi international. Parmi eux, le principal obstacle est le manque de soutien financier, notamment en raison du départ de certaines personnes qui appuyaient précédemment l’événement et qui ne sont plus en poste.

Face à cette situation délicate, Ngor Faye a lancé un appel pressant aux nouvelles autorités pour obtenir leur soutien dans l’organisation de cet événement sportif majeur. Il a également sollicité la présence de la ministre des Sports à l’ouverture de la compétition, prévue le 18 mai au complexe Didier Marie de Sindoné. En outre, le comité d’organisation cherche à obtenir des fonds des partenaires pour compléter le budget total de 37 millions de francs.

Malgré ces défis, la 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis s’annonce comme un rendez-vous incontournable pour les passionnés de ce sport. Six pays seront représentés, en plus des clubs sénégalais, offrant ainsi une compétition de haut niveau dans laquelle s’affronteront des judokas de la sous-région et au-delà.

La 24e édition du tournoi international de judo de Saint-Louis est un événement attendu qui fait face à des défis financiers importants. L’appel lancé par Ngor Faye pour obtenir le soutien des autorités et des partenaires revêt donc une importance cruciale pour la réussite de cette compétition sportive de renommée internationale.

Communique du conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 15 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a mis l’accent sur le secteur de l’artisanat qui est un des moteurs de la vie économique et sociale du Sénégal.

Le Chef de l’Etat a indiqué que l’artisanat contribue au développement de l’apprentissage des jeunes et à la vulgarisation d’un savoir-faire national. Dès lors, le Président de la République a demandé au Gouvernement d’accélérer les réformes juridiques et financières nécessaires pour inscrire l’artisanat dans la dynamique d’une croissance économique endogène et d’un entreprenariat national porteur de progrès social.

Pour le Président de la République, les politiques de l’Etat dans le secteur de l’artisanat et la stratégie industrielle qui en découlent devront s’inscrire harmonieusement dans le PROJET d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il recevra, prochainement, avec le Premier Ministre et le Ministre en charge de l’artisanat, les présidents des quatorze (14) Chambres des métiers du Sénégal.

Evoquant la question de la valorisation économique et sociale de notre patrimoine culturel, le Chef de l’Etat a relevé que celle-ci passe d’abord par la promotion de nos langues nationales, nos valeurs culturelles, ainsi que la création littéraire et artistique.

Le Président de la République a d’ailleurs magnifié l’apport de tous nos artistes, hommes et femmes de culture dans la stabilité sociale et le rayonnement international du Sénégal.

Le Chef de l’Etat, premier Protecteur des Arts et des Lettres du Sénégal au vu de la Constitution, a ainsi demandé au Gouvernement d’accorder une attention particulière aux aspirations des acteurs du secteur de la culture dans toutes ses composantes mais également de veiller à la capitalisation et au développement de l’expression littéraire, culturelle et artistique sur l’étendue du territoire national.

Il a invité à la définition consensuelle avec les acteurs, d’un agenda culturel national cohérent et maitrisé capable de positionner le Sénégal en un véritable hub culturel international. 

Le Président de la République est aussi revenu sur l’impératif de sauvegarder les bâtiments, édifices et sites historiques sur l’ensemble du territoire national par la mise en place d’un nouveau dispositif de préservation du Patrimoine historique dont le classement doit être actualisé et vulgarisé.

Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a rappelé la visite d’amitié et de travail que Son Excellence Monsieur Paul Kagamé, Président du Rwanda a effectuée au Sénégal du 11 au 13 mai 2024.

Ce séjour a été ponctué par des échanges fructueux sur la coopération entre les deux pays. Enfin, le Président de la République a informé le Conseil qu’il effectuera une visite d’amitié et de travail au Nigéria et au Ghana, respectivement les 16 et 17 mai 2024.

Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part des mesures envisageables pour la baisse du coût de la vie, après consultation des représentants des producteurs, des commerçants, des transporteurs ainsi que des associations consuméristes. Les denrées visées sont le riz brisé non parfumé, le pain, le sucre cristallisé et l’huile.

A la fin de ces concertations, le Premier Ministre remettra un rapport avec des propositions précises à Monsieur le Président de la République.

Le Premier Ministre a également informé le Conseil de la finalisation, par les départements ministériels, de leurs plans d’action d’urgence.

Le Président de la République a invité les Ministres à en assurer l’exécution diligente, sur la base des ressources disponibles qui leur seront notifiées par le Ministre des Finances et du Budget.

Le Premier Ministre a, par ailleurs, rendu compte des principales décisions issues de la réunion interministérielle sur l’évaluation de la préparation du Pèlerinage à La Mecque, édition 2024 et du Conseil interministériel consacré aux préparatifs de la Tabaski 2024.

Il a, en outre, fait part des conseils interministériels programmés les jeudi 16 et samedi 18 mai 2024, relatifs respectivement à la prévention et à la gestion des inondations ainsi qu’à la préparation des examens et concours 2024. Enfin, le Premier Ministre a évoqué les préparatifs de sa Déclaration de Politique Générale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

 le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait une communication sur la situation internationale; 

le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a fait une communication sur le traitement judiciaire du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des fonds COVID; 

Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait une communication sur la plateforme de gestion des offres d’emploi de l’administration ; 

le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication sur le personnel des collectivités territoriales ;

 le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne de production agricole 2024 et le suivi des exportations de produits horticoles.

Arrestation du fils d’Idrissa Seck pour trafic de drogue : Un coup dur pour la famille et la politique sénégalaise

L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’éminent homme politique sénégalais Idrissa Seck, pour trafic international de drogue, a secoué le pays et révélé les profondes ramifications de la criminalité dans la société sénégalaise. Cette affaire, qui a éclaté avec fracas, met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités dans leur lutte contre le trafic de drogue et d’autres activités criminelles.

La nouvelle de l’arrestation d’Abdoulaye Seck a été accueillie avec stupéfaction et consternation par l’opinion publique sénégalaise. En tant que fils d’une figure politique influente, son implication présumée dans un réseau de trafic de drogue a ébranlé les fondements de la confiance du public dans les élites politiques et sociales du pays.

Selon les informations rapportées par les médias locaux, Abdoulaye Seck aurait été appréhendé en possession de 18 kg de cocaïne lors d’une opération conjointe menée par l’Ocrtis et les forces de sécurité dans plusieurs régions du pays, notamment Dakar, Kaolack et Mbour. Cette saisie spectaculaire a mis en lumière l’ampleur du trafic de drogue et la sophistication des réseaux criminels qui opèrent au Sénégal.

L’arrestation d’Abdoulaye Seck risque de porter préjudice à la réputation politique d’Idrissa Seck et de son parti, Rewmi. En effet, cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques dans la préservation de l’intégrité de leur famille et dans la lutte contre la criminalité. Elle soulève également des questions sur la responsabilité et la transparence des élites politiques dans la gestion des affaires publiques.

Cette affaire rappelle l’urgence pour les autorités sénégalaises de redoubler d’efforts dans la lutte contre le trafic de drogue et autres formes de criminalité. Il est impératif de renforcer les capacités des forces de sécurité, d’améliorer la coordination entre les différentes agences chargées de l’application de la loi et de garantir un système judiciaire efficace et équitable pour tous les citoyens.

L’arrestation d’Abdoulaye Seck pour trafic de drogue représente un moment de vérité pour la société sénégalaise. Elle met en lumière les défis auxquels sont confrontées les autorités dans la lutte contre la criminalité et souligne l’importance de l’intégrité et de la responsabilité des élites politiques dans la préservation de la sécurité et de la stabilité du pays.

Nominations en conseil des ministres du Mercredi 15 Mai 2024

Monsieur Mamadou DIOP, Magistrat, matricule de solde numéro 603 274/J, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Justice ;

Monsieur Alioune Aïdara NIANG, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 569/D, est nommé Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

Monsieur Cheikh NIANE, Ingénieur énergéticien, matricule de solde numéro 744 291/M, est nommé Secrétaire général du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ;

Monsieur Serigne Ahmadou Bamba SY, Ingénieur centralien et géomaticien, Expert en sûreté et en management des projets, matricule de solde numéro 751 991/B, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

Monsieur Fodé FALL, Administrateur civil, matricule de solde numéro 616 290/R, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et de la Transition écologique ;

Monsieur Mamadou Camara FALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, matricule de solde numéro 515 710/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Formation professionnelle ;

Monsieur Baboucar Mboundor NGOM, Administrateur civil, matricule de solde numéro 661 345/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

Madame Fatou Bintou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 616 187/K, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

Monsieur Fary SEYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 510 493/F, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

Monsieur Makhtar LAKH, Commissaire aux enquêtes économiques principal, matricule de solde numéro 604 656/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Industrie et du Commerce ;

Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, Magistrat, matricule de solde numéro 513 972/C, est nommé Secrétaire général du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

Monsieur Ndiogou DIOUF, Economiste, matricule de solde numéro 653 779/E, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Famille et des Solidarités ;

Monsieur Abdoulaye GUEYE, Conseiller en Planification de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 602 820/B, est nommé Secrétaire général du Ministère Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

Madame Mame Sané NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 624 552/F, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires ;

Madame Khady Diop MBODJI, Inspecteur principal de l’Enseignement élémentaire de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 515 822/A, est nommée Secrétaire général du Ministère de l’Education nationale ;

Monsieur Serigne MBAYE, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 516 909/H, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Santé et de l’Action sociale ;

Madame Thioro Mbaye SALL, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale de classe exceptionnelle, matricule de solde numéro 604 145/H, est nommée Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

Monsieur Moussa DIAGNE, Administrateur civil, matricule de solde numéro 518 911/C, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

Monsieur Ousmane MBAYE, Commissaire principal aux enquêtes économiques, matricule de solde numéro 606 932/D, est nommé Secrétaire général du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

Monsieur Gorgui NDIAYE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 606 940/G, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Microfinance, de l’Economie sociale et solidaire ;

Monsieur Mouhamadou Moustapha THIOUNE, Administrateur civil principal, matricule de solde numéro 608 875/H, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat ;

Madame Aïssatou MBODJ, Docteur en gouvernance territoriale, est nommée Déléguée générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), en remplacement de Madame Mame Aby SEYE ;

Monsieur Amadou Mbaye GUISSE, Magistrat, est nommé Agent Judiciaire de l’Etat, en remplacement de Monsieur Yoro Moussa DIALLO ;

Monsieur Habib SY, Commissaire aux Enquêtes économiques à la retraite, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société nationale d’Electricité (SENELEC), en remplacement de Monsieur Serigne Mbaye DIA ;

Monsieur Elimane POUYE, Inspecteur des Impôts et des Domaines, est nommé Directeur général de la Société de Gestion et d’Exploitation du Patrimoine Bâti de l’Etat (SOGEPA SN), en remplacement de Monsieur Yaya Abdoul KANE ;

Monsieur Babo Amadou BA, titulaire d’un Doctorat en Sciences de Gestion, est nommé Directeur général du Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique (3FPT), en remplacement de Madame Sophie DIALLO ;

Monsieur Ndane DIAGNE, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de Gestion, est nommé Directeur de la Société nationale de Commercialisation des Oléagineux du Sénégal (SONACOS SA), en remplacement de Monsieur Kibily TOURE ;

Monsieur Abdou DIOUF, ingénieur statisticien, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), en remplacement de Monsieur Aboubacar Sédikh BEYE ; 

Monsieur Isidore DIOUF, Expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société Sénégal Numérique SA, en remplacement de Monsieur Cheikh BAKHOUM ;

Monsieur Lamine NIANG, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures (DESS) en Technologie éducative, est nommé Directeur général de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication Le Soleil, en remplacement de Monsieur Yakham MBAYE ;

Monsieur Dame MBODJ, titulaire d’une Maitrise en Anglais, est nommé Directeur général de la Société de Gestion des Infrastructures Publiques dans les Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (SOGIP SA), en remplacement de Monsieur Mamadou FAYE ;

Monsieur Lamine Barra LO, Docteur d’Etat en Science politique et Sécurité, est nommé Directeur général de l’Office National de Formation Professionnelle (ONFP), en remplacement de Monsieur Souleymane SOUMARE ;

Monsieur Toussaint MANGA, Médecin, est nommé Directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE), en remplacement de Monsieur Abdourahmane BALDE ;

Monsieur Diouma KOBOR, Professeur titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence nationale pour les Energies Renouvelables (ANER), en remplacement de Monsieur Tamsir NDIAYE ;

Monsieur Serigne Fall GUEYE, Titulaire d’un Master 2 en Communication, est nommé Directeur général du Grand Théâtre national, en remplacement de Monsieur Ansoumane SANE ;

Monsieur Adama NDIAYE, Maitre de Conférences titulaire des Universités, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion Touristique (ASPT), en remplacement de Monsieur Papa Mahawa DIOUF ;

Monsieur Babacar NDIAYE, Avocat, est nommé Directeur général de la Société nationale de Recouvrement (SNR), en remplacement de Monsieur Bassirou NGOM ;

Monsieur Cheikh Ibrahima NDIAYE, Ingénieur des Ponts et Chaussées, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER SA), en remplacement de Monsieur Abdou Ndéné SALL ;

Monsieur Seydina Oumar TOURE, Titulaire d’un Master 2 en Droit Public, est nommé Directeur général de l’Agence d’Assistance à la Sécurité de Proximité (ASP), en remplacement de Monsieur Mamadou Salif SOW ;

Monsieur Ndiaga BASSE, Titulaire d’un Doctorat en Management des Affaires, est nommé Directeur général Agence nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie (ANACIM), en remplacement de Monsieur Sidy GUEYE ;

Monsieur Samba KA, Maitre de conférences titulaire à l’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima NIASS, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA), en remplacement de Madame Tening SENE ;

Madame Fatima MBENGUE, titulaire d’un Master 2 en Marketing social, est nommée Directeur général de l’Office national des Pupilles de la Nation (ONPN), en remplacement de Monsieur Alpha KOUNTA ;

Monsieur Diamé SIGNATE, titulaire d’un Master 2 en Droit et Administration des Collectivités locales, est nommé Directeur général de l’Agence de Développement Local (ADL), en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDAO ;

Madame Soukèye DIOP, Ingénieur en Bâtiment et Travaux publics (BTP), est nommée Directeur général du Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA), en remplacement de Monsieur Papa Ibrahima FAYE ;

Madame Sinna Amadou GAYE, titulaire d’un Master 2 en Gestion de Projets, est nommée Directeur de l’Agence nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), en remplacement de Monsieur Tamsir FAYE ;

Madame Marième Soda NDIAYE, titulaire d’un Master 2 en Santé et Environnement, est nommée Directeur général du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIAO ;

Monsieur Babacar DIOP, Docteur en Sciences de l’Education, est nommé Directeur du Centre Régional des Œuvres Universitaires de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, en remplacement de Monsieur Ahmadou Bamba KA ;

Monsieur Ibba SANE, Ingénieur en Planification Economique et Gestion des Organisations, est nommé Directeur général de l’Agence nationale de Relance des Activités Economiques et Sociales en Casamance (ANRAC), en remplacement de Monsieur Ansou SANE ;

Monsieur Modou Mbéne DIOP, titulaire d’une Maitrise en Langue Etrangère Appliquée option Affaires et commerce international, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Zahra Iyane THIAM ;

Monsieur Bassirou DIOUF, Ingénieur en électrotechnique, est nommé Directeur général du Centre national de Qualification Professionnelle (CNQP), en remplacement de Monsieur Augustin NDIAYE ;

Madame Diarra SOW, titulaire d’un Master 2 en Géographie, option gestion intégrée de l’Eau, est nommée Directeur général de l’Office des Lacs et Cours d’eau, en remplacement de Monsieur Alioune Badara DIOP ;

Monsieur Cheikh Ahmet Bassirou SANE, titulaire d’un Doctorat en Ecologie et Gestion des Ecosystèmes, est nommé Directeur de l’Horticulture, en remplacement de Monsieur Macoumba DIOUF.

Nécrologie – Notre confrère Nouah Biaye. endeuillé… Sa grande soeur Mariama Mané n’est plus !

C’est avec regret que nous avons appris la disparition de la grande sœur notre confrère Nouah Biaye . Survenu ce mercredi à Kaour dans le département de Goudomp.
En effet, Mariama Mané puisqu’il s’agit d’elle est âgée de 62 ans.
Elle a été inhumé ce mercredi au cimetière de son village natal
Toute la rédaction de Le Dakarois le quotidien compatit et présente ses condoléances émues à notre confrère Nouah Biaye et à sa famille éplorée, Que Dieu accueille la disparue dans son paradis céleste au même titre que toute la Oumah Islamique

Révolution BRT : Dakar inaugure un réseau de bus électriques pour une mobilité transformée

Dakar, la métropole animée du Sénégal, a franchi une étape importante dans la transformation de sa mobilité avec la mise en service d’un réseau de bus 100% électriques, appelé Bus Rapid Transit (BRT), le mercredi 15 mai. Cet ambitieux projet vise à résoudre les problèmes de congestion dans la ville en offrant un système de transport rapide, confortable et respectueux de l’environnement.

Dirigé par Stéphane Volant, président de l’exploitant Dakar Mobilité, le BRT représente une innovation majeure en Afrique. Avec ses bus électriques circulant sur des voies réservées, il offre une solution efficace aux embouteillages qui paralysent souvent la métropole sénégalaise.

Les premiers passagers ont exprimé leur satisfaction quant au confort et à la rapidité du service. Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, a souligné le caractère spacieux et climatisé des nouveaux bus, tandis que Moctar Sadio, professeur d’université de 50 ans, a salué la sécurité et la rapidité du trajet jusqu’au centre-ville.

La région de Dakar, avec sa population en constante augmentation, est confrontée à une pression croissante sur ses infrastructures de transport. Le BRT s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du transport de masse, déjà initiée par l’inauguration récente du train rapide (TER) reliant Dakar à la ville nouvelle de Diamniadio.

Le projet, d’un coût total de 420 milliards de francs CFA, bénéficie d’un soutien financier international, notamment de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat de l’ONU. Il est géré par Dakar Mobilité, en partenariat avec des investisseurs français et sénégalais, et soutenu par des technologies de pointe fournies par la société chinoise CRRC.

Avec une capacité prévue de 300 000 passagers par jour, le BRT devrait contribuer de manière significative à la réduction des émissions de CO2 dans la région. Grâce à ses bus électriques et à ses voies dédiées, il représente une avancée majeure vers une mobilité urbaine plus durable et efficace pour les habitants de Dakar.

Tabaski : Les 15 mesures de Ousmane Sonko pour garantir l’approvisionnement et la sécurité des fêtes

Le gouvernement sénégalais a dévoilé, lors d’un Conseil interministériel à Diamniadio, 15 mesures visant à assurer un approvisionnement adéquat du marché en moutons et en denrées alimentaires à des prix raisonnables pour la célébration de la fête de Tabaski.

À la suite de cette réunion stratégique, le Premier ministre Ousmane Sonko a pris des engagements concrets pour garantir le bon déroulement de cette importante célébration musulmane. Voici un aperçu des mesures annoncées :

  1. Assouplissement du contrôle des camions et véhicules transportant des moutons vers le Sénégal.
  2. Identification, aménagement et sécurisation des points de vente par les gouverneurs.
  3. Facilitation de l’importation de moutons en provenance de Mauritanie et du Mali, ainsi que le transit du bétail depuis la Gambie vers les régions sud du Sénégal.
  4. Application stricte des mesures d’exonération des droits et taxes sur les moutons à l’entrée du Sénégal.
  5. Respect de la tarification consensuelle pour le convoyage des animaux afin d’éviter la surenchère.
  6. Facilitation de l’accès aux aliments usinés pour les opérateurs, notamment par l’installation de stocks rapprochés au niveau des points de vente autorisés.
  7. Approvisionnement correct du marché en denrées de grande consommation et lutte contre la spéculation.
  8. Aménagement de points de vente autorisés avec fourniture d’électricité, d’eau et d’installations sanitaires adéquates.
  9. Mise en place de points sanitaires rapprochés et bien équipés au niveau des foirails et des points de vente.
  10. Désencombrement des sites et nettoyage des lieux de célébration.
  11. Ramassage général des ordures ménagères liées à la célébration de la Tabaski.
  12. Désencombrement du parking du stade Léopold Sédar Senghor et nettoyage du tunnel donnant accès au Foirail des petits ruminants de SOTIBA à Dakar.
  13. Assurer la mise à disposition des ressources pour l’achat d’aliments pour le bétail subventionnés.
  14. Analyser la problématique des créances impayées des acteurs de l’élevage et des retards de décaissements des fonds de refinancement étatiques.
  15. Assurer la disponibilité de mécanismes de financement d’opérations Tabaski sur des durées supérieures à un an.

Ces mesures, qui couvrent divers aspects de l’approvisionnement et de la logistique, reflètent l’engagement du gouvernement à garantir des festivités de Tabaski sécurisées et satisfaisantes pour tous les citoyens.

Diplomatie : Visite officielle du Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert au Sénégal

Le Président de l’Assemblée nationale du Cap-Vert, M. Austélino Tavares CORREIA, a été chaleureusement accueilli ce mercredi 15 mai à l’Aéroport International Blaise DIAGNE par son homologue sénégalais, le Président Amadou Mame DIOP, marquant ainsi le début d’une visite officielle de quatre jours au Sénégal.

Dans le cadre de cette visite, le Président Austélino Tavares CORREIA, accompagné d’une délégation composée de députés de divers horizons politiques, sera reçu cet après-midi au Palais de la République par le Chef de l’État Bassirou Diomaye FAYE.

Le jeudi 16 mai, une séance de travail est prévue à l’Assemblée nationale, où la délégation cap-verdienne échangera avec le Président Amadou Mame DIOP sur des sujets d’intérêt commun.

Au-delà des rencontres officielles, le Président Austélino Tavares CORREIA profitera de son séjour pour découvrir quelques sites culturels emblématiques du Sénégal et rencontrer la communauté cap-verdienne établie dans le pays.

Cette visite revêt une importance particulière dans le contexte de la coopération bilatérale entre le Cap-Vert et le Sénégal, illustrant l’engagement des deux assemblées nationales à renforcer les liens et la collaboration parlementaire entre les deux pays.

LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

RAPPORT DEFINITIF DE LA COUR DES COMPTES SUR LE CONTROLE DE LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR 2015 – 2018, ENTRE INTERPRETATIONS ABUSIVES ET TENTATIVES DE DISCREDITATION 

 

LES CONTRE-VERITES PERNICIEUSES VEHICULEES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTE RELATIF A LA GESTION DE LA COMMUNE DE ZIGUINCHOR (2015 – 2018)

En lisant les unes de certains quotidiens d’information, les titres d’une certaine presse en ligne et certains agissements de politiciens masqués sur les réseaux sociaux, un sentiment de regret m’a envahi en constatant que ce rapport soit exploité pour servir des intérêts partisans au lieu d’une lecture sereine et d’une interprétation rigoureuse et honnête des conclusions.

Faudra-t-il rappeler que le rapport provisoire de la Cour des Comptes, qui avait été transmis à la commune de Ziguinchor, contenait soixante-trois (63) observations et que le rapport définitif ne contient que trois (03) conclusions ?

Dans la première conclusion relative au mode de passation du marché d’achat de matériel d’éclairage public et de celui portant sur la fourniture de denrées alimentaires, la cour ne relève que le fait d’avoir passé ces marchés en DRP restreinte au lieu d’une DRP ouverte, tenant compte du montant des marchés concernés. Il ne s’agit donc ni d’un marché fictif ni d’un détournement des fonds destinés à l’achat du matériel d’éclairage public ou de la fourniture de denrées alimentaires. Mieux, en amont de cette conclusion, la Cour des Comptes a exposé les réponses apportées par la commune sur l’option de DRP ouverte mais, hélas, la recherche du sensationnalisme limite souvent nos capacités intellectuelles qui auraient dû nous conduire à une analyse plus responsable et plus sereine.

Pour la deuxième conclusion, la cour a estimé que les réponses apportées par la commune de Ziguinchor pour justifier la consommation de carburant à hauteur de 367 401 864 F CFA en quatre (04) ans (2015, 2016, 2017 et 2018) n’étaient pas suffisantes. Il faut noter également que, sur ce point, la Cour des Comptes n’a fait que relever ce qu’elle considère comme un gaspillage, et non un détournement des fonds destinés à l’achat de carburant. Mieux, la Cour des Comptes indique avoir tiré ces chiffres du compte administratif de la commune. Il est donc clair que chaque montant dépensé en carburant a fait l’objet d’une autorisation du conseil municipal à travers le vote du budget et, plus tard, d’un contrôle de validation à travers le vote du compte administratif.

Au demeurant, il faut rappeler, comme indiqué à la Cour des Comptes, que les années 2015 à 2018 ont été des années charnières pour la commune de Ziguinchor en termes de défis à relever pour la gestion de l’insalubrité, la lutte contre les inondations, et la lutte contre les occupations anarchiques de la voie publique, entre autres. Lorsque la commune loue des motopompes pour soulager les quartiers inondés, prend en location des camions pour mener des opérations coup de poing dans le but d’éradiquer les dépôts sauvages d’ordures dans les quartiers, ou encore pour mener des opérations de déguerpissement des occupations irrégulières de la voie publique, il faut naturellement mettre du carburant dans ces gros engins utilisés pour ces opérations. De même, pendant des mois, la commune a régulièrement appuyé l’Unité de Gestion des Déchets (UGD), qui venait souvent à arrêter ses opérations de ramassage des ordures pour défaut de carburant. La commune a, à plusieurs reprises, pris en charge le carburant des bulldozers mis à sa disposition pour l’entretien de la décharge de MAMATORO afin d’assurer la poursuite des opérations de ramassage d’ordures, de même que pour l’entretien des équipements marchands de la commune. À ces grosses dépenses en carburant destinées à soulager les populations ou à améliorer leurs conditions de vie, s’ajoutent les appuis ponctuels aux services tels que la police, les sapeurs-pompiers et le service d’hygiène pour diverses opérations dans le périmètre communal. Cela, sans compter les dotations aux différents services à compétences transférées et aux services de la commune, entre autres.

En fin de compte, que représentent 367 millions de consommation de carburant sur quatre ans pour une commune de plus de 300 000 habitants ? Vouloir limiter la consommation de carburant pour une commune à son seul parc automobile relève, à la limite, d’une méconnaissance des compétences spécifiques et générales, et surtout des missions essentielles d’assistance aux populations assignées aux collectivités territoriales.

Vouloir contrôler l’utilisation du carburant dans une commune de plus de 300 000 habitants avec les prismes d’une petite administration, qui en l’espèce ne renseigne pas toujours la réalité, ne peut être perçu que comme une volonté acharnée de trouver des cafards pour ternir l’image d’honnêtes serviteurs de l’État.

Que la cour n’ait pas tenu compte de l’ensemble de ces éléments probants nous a semblé étonnant, surtout quand elle a cherché à se substituer à la commune dans ses prérogatives de juger de l’opportunité de ses dépenses en estimant que cet argent pouvait servir à d’autres investissements. La Cour des Comptes connaît-elle mieux que le maire et son conseil municipal les priorités de la commune ? On estime que non !

C’est d’ailleurs le même constat que nous faisons de la troisième et dernière conclusion de ce rapport, relativement à l’attribution à titre gratuit d’une parcelle à la station-service « ELTON ». La cour soutient dans son rapport que « la commune avait la possibilité d’appliquer le décret n° 2010-439 du 6 avril 2010 fixant le barème du prix des terrains nus et des terrains bâtis, applicable en matière de loyer », dans la mesure où « l’article 195 (7-a) du CGCT identifie le produit de l’exploitation du domaine, notamment la “location (…) de terrains communaux”, comme faisant partie des recettes de fonctionnement ». Une possibilité n’est, à notre sens, pas une obligation, et l’option de ce mode d’attribution était justifiée par l’offre faite à la commune de faire travailler des jeunes de la commune, et ce qui fut fait.  

À ces politiciens masqués qui envahissent les réseaux sociaux en quête désespérée d’un agneau du sacrifice, prenez votre mal en patience. Abdoulaye Baldé a consacré près de quarante (40) ans de sa vie à servir l’État du Sénégal, et jamais un rapport ne l’a épinglé. Bien au contraire, le premier rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) avait révélé que la commune de Ziguinchor devait de l’argent à Abdoulaye Baldé pour du matériel dont il a pris en charge le coût d’acheminement à Ziguinchor au profit de la commune ainsi que les frais de missions qu’il n’avait jamais perçus. Ce n’est pas cet homme que vous réussirez à ternir l’image de marque.

En fin, nous rappelons à la cour des comptes, qu’en violant son obligation de notifier son rapport aux personnes concernées qui l’on découvert en même temps les sénégalais sur les réseaux sociaux, elle a flagramment manqué d’élégance républicaine et que cela ne contribue pas soigner son image.

 

                                             Mamadou Lamine DIA

Ancien Directeur de Cabinet du Maire Abdoulaye BALDE

 

Discours de Clôture du Secrétaire Général du Gouvernement lors du Conseil interministériel pour la Fête de la Tabaski

Le Secrétaire Général du gouvernement présente les mesures stratégiques et les orientations cruciales discutées lors du Conseil interministériel visant à garantir une Tabaski sûre, harmonieuse et mémorable pour tous les citoyens. Découvrez les principaux points abordés dans son discours de clôture

Conseil interministériel/Tabaski : le discours de clôture du SG du gouvernement.

Toubacouta/ Fatick : Mission de la CEDEAO un détachement de 153 militaires dont 6 femmes envoyé en Guinée Bissau.

Un nouveau contingent de l’armée sénégalaise, fort de 153 soldats, dont six femmes, a été dépêché en Guinée-Bissau dans le cadre d’une mission de la CEDEAO. La cérémonie officielle de départ s’est déroulée ce mardi 14 mai 2024 à Toubacouta, sous la présidence du Général Souleymane Kandé, chef d’état-major de l’armée de terre.

En présence du Colonel Diouma Sow, commandant de la zone militaire N°3, ainsi que des autorités administratives et territoriales des régions de Fatick et de Kaolack, le détachement a reçu le drapeau national, symbole de leur mission de soutien à la stabilité de la Guinée-Bissau.

Le Colonel Mamadou Diagne Ndoye dirigera cette importante mission, soulignant l’importance cruciale de cette assistance pour garantir la continuité des institutions et la stabilité dans notre pays voisin. « Cette mission s’inscrit dans le cadre de notre engagement envers nos voisins et frères. La stabilité de la Guinée-Bissau est essentielle pour la stabilité de toute la sous-région », a déclaré le Colonel Diagne Ndoye lors de la cérémonie.

Cette initiative renforce les liens de coopération régionale et démontre l’engagement du Sénégal en faveur de la sécurité et de la prospérité dans la région ouest-africaine. Le détachement sénégalais, formé de soldats aguerris, est prêt à relever les défis et à contribuer à la préservation de la paix et de la stabilité en Guinée-Bissau.

Fatick : Les autorités administratives à l’école de la meilleure gestion du foncier

Dans le cadre d’une initiative visant à renforcer les compétences des acteurs impliqués dans la gestion du foncier, les autorités administratives de la région de Fatick ont participé à une formation essentielle initiée par le Projet Cadastre et Sécurisation Foncière (PROCASEF). Cette séance de formation, dirigée par le gouverneur régional, Madame Seynabou Guèye, s’est avérée cruciale pour anticiper les défis potentiels liés à la gestion des ressources foncières dans la région.

Madame Guèye a souligné l’importance vitale de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie sénégalaise, soulignant que le foncier est un pilier essentiel pour ces secteurs clés. Dans ce contexte, une connaissance approfondie de la réglementation foncière est impérative pour une planification territoriale efficace et une anticipation des éventuels problèmes liés à la gestion des terres.


La formation, qui a rassemblé des autorités administratives, territoriales et des services techniques de la région, a mis l’accent sur la nécessité de développer des outils modernes de gouvernance et de sécurisation foncière. Cela permettra à l’administration territoriale de disposer des compétences et des ressources nécessaires pour répondre aux besoins changeants du secteur foncier.


Madame Guèye a également souligné la pression croissante exercée sur le foncier, non seulement en termes d’habitation, mais aussi en ce qui concerne l’agriculture, l’élevage et les forêts. Cette réalité nécessite une approche proactive dans la gestion du foncier, en tenant compte des besoins actuels et futurs de la population.


En ce sens, la formation a permis aux participants de mieux comprendre la réglementation foncière en vigueur et d’explorer des stratégies pour une gestion plus efficace des ressources foncières. Madame Guèye a souligné l’importance d’harmoniser les actions sur la question du foncier, en tenant compte de la croissance démographique et des défis environnementaux.


Cette initiative de formation représente un pas important vers une meilleure planification territoriale et une gestion durable des ressources foncières dans la région de Fatick. Elle démontre l’engagement des autorités locales à anticiper les défis futurs et à créer un environnement propice au développement économique et social de la région.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Allocution de Clôture d’Ousmane Sonko : Les Sénégalais ressentiront les fruits du changement d’ici 2 ans

Chapeau : « Dans son discours de clôture, Ousmane Sonko exprime sa confiance en l’avenir en affirmant que les Sénégalais verront les résultats tangibles du changement dans un délai de deux ans. Découvrez ses perspectives et ses engagements pour un avenir meilleur.

Allocution de clôture d'Ousmane SONKO"d'ici 2ans les Sénégalais vont ressentir les fruits du chang..

Tragédie à Nder Peulh : 3 membres d’une famille emportés suite à une intervention des Gendarmes

La petite localité de Nder Peulh, nichée dans la commune de Darou Mouhty, est secouée par une tragédie qui a coûté la vie à trois membres d’une même famille, les jeudi 9 et vendredi 10 mai 2024. En l’espace de deux jours, cette communauté a été endeuillée par une série d’événements tragiques, survenus à la suite d’une intervention musclée des forces de gendarmerie pour appréhender un jeune du village.

Tout a débuté le jeudi 9 mai vers 14 heures, lorsque des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty ont procédé à une descente impromptue dans le village afin d’interpeller un jeune nommé Ousmane Sow, soupçonné d’être impliqué dans un vol présumé de cheval.

Cette arrestation a tourné au drame lorsque son homonyme, Ousmane Sow âgé de 93 ans, a été victime d’une crise cardiaque, décédant quelques instants plus tard. Son décès a été constaté au centre de santé de Mbacké Cadior, où un certificat médical a confirmé une mort par arrêt cardiaque consécutif à un malaise.

Le lendemain, le 10 mai, un autre drame a frappé la communauté après les funérailles de l’octogénaire. Son petit-fils, Abdou Aziz Sow âgé de 16 ans, est décédé après s’être infligé des coups de couteau alors qu’il était en état de transe.

Le malheur ne s’arrête pas là, car une femme enceinte de 4 mois, épouse de l’un des petits-fils du défunt Ousmane Sow, a fait une fausse couche le même jour, suite au décès du jeune Abdou Aziz Sow.

La famille éprouvée attribue ces tragédies à l’intervention des gendarmes de la brigade de Darou Moukhty, qu’elle accuse d’être responsables du drame. Trois individus de Nder Peulh, dont le jeune Ousmane Sow, ont été présentés au parquet de Louga et placés sous contrôle judiciaire après leur audition devant le juge du deuxième cabinet du Tribunal de Grande Instance de Louga.

La communauté de Nder Peulh est plongée dans le deuil et la consternation, tandis que les habitants envisagent des mesures juridiques pour demander des comptes aux forces de gendarmerie impliquées dans cette affaire tragique.

« Affaire Ismaïla Madior Fall » : Des enseignants chercheurs se « désolidarisent » du communiqué du SAES

Au cœur d’une polémique, l’ancien ministre des affaires étrangères vient de recevoir un soutien de taille. Ayant soumis une demande d’affectation à l’IFAN, Ismaila Madior Fall s’est attiré les foudres du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (SAES) qui a exprimé sa désapprobation quant à une éventuelle venue du professeur à l’UCAD. Ce 14 mai, des enseignants-chercheurs de l’IFAN, de la FST, de la FSJP, de la FASEG, de l’ESP et de la FLSH ont critiqué la note de coordination du SAES dans un communiqué conjoint.

Le communiqué :


« Affaire Ismaïla Madior Fall »: le communiqué de la Coordination du SAES détonne et étonne de par ses partis pris
Le professeur Ismaïla Madior Fall a admis avoir « introduit une demande auprès du recteur » de l’UCAD, le professeur Ahmadou Aly Mbaye pour son affectation à l’IFAN Cheikh Anta Diop. Le professeur Fall a par ailleurs ajouté à cela que le recteur « ne peut que soumettre sa demande aux instances délibérantes des deux institutions (IFAN et FSJP) pour avis avant de prendre une décision ». Avant lui, le porte-parole du recteur, professeur Mbaye Thiam, avait soutenu à travers un communiqué : « si jamais son département d’origine ne veut pas le libérer ou que le département de l’IFAN visé ne veut pas l’accueillir, le Recteur ne pourra nullement l’y affecter ».
Ainsi donc, de l’aveu même du rectorat et du requérant, le recteur n’est en rien souverain en matière d’affectation des personnels d’enseignement et de recherche à l’IFAN Ch. A. Diop. Cette absence de souveraineté du recteur en la matière est même codifiée par le décret 84-1184 qui régit l’Institut puisque celui-ci dispose que la décision d’affectation non seulement échoit au comité scientifique de l’IFAN Ch. A. Diop mais qu’au cas où le recteur venait à assister aux délibérations de cette instance: « il les préside mais ne prend pas part aux votes » (article 8).
Pourquoi, le recteur de l’UCAD a-t-il tenu à « consulter» le directeur de l’IFAN sur une « affectation » du professeur Fall sans que le comité scientifique de l’Institut n’ait été saisi ?
Pourquoi le directeur de l’IFAN a tenu à faire part de cette « information » relative à « une consultation pour affectation », lors de l’Assemblée de l’IFAN du 30 avril 2024 alors que le département d’origine du requérant à la FSJP n’a pas délibéré sur la question, ni du reste le comité scientifique de l’IFAN ? Pourquoi nulle part dans les communiqués du professeur Fall et du professeur Thiam, porte-parole du recteur, il n’est curieusement pas fait mention d’une autre condition sine qua non à toute affectation: « un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur » qui doit nécessairement survenir « après avis de l’Assemblée de l’Université » (article 24) ? Face à autant de questions sans réponses, face à autant de violations patentes du décret 84-1184, nombreux ont été les acteurs du monde académique à se réjouir du communiqué d’un syndicat qui a jugé utile d’alerter contre toute velléité d’affectation irrégulière. Tout aussi nombreux ont-ils été à se demander pourquoi la Coordination SAES du campus de Dakar a manqué d’être à l’avant-garde d’un combat pour le respect du décret sur la mobilité des PER à l’IFAN, dans un contexte de violations récurrentes des règles de fonctionnement de l’institution universitaire par l’autorité.
C’est pourquoi, la surprise a été grande de voir la Coordination SAES du Campus de Dakar rendre public un communiqué dans lequel elle allègue de « rumeurs persistantes », « d’informations non fondées » et pis, elle crie son « indignation » avant de dénoncer des « délits d’opinion ». Ladite Coordination va même jusqu’à reprendre la rhétorique du professeur Fall qui parle de « règlement de compte » à son encontre. Pourquoi de tels parti pris? A la faveur de qui se font ces petits arrangements avec les faits qui demeurent pourtant implacables et irréfutables ?
En conséquence, nous, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’UCAD, tous membres réguliers du Syndicat Autonome de l’Enseignement supérieur (SAES), portons à la connaissance de la communauté scientifique et de l’opinion publique que :

  • ?nous nous désolidarisons du communiqué n°8, indigent par la forme et indigne par son contenu, publié le 10 mai 2024 par la Coordination SAES du Campus de Dakar ;
  • ?nous demandons au Bureau national du SAES de mener une enquête sur la délibération qui a entouré ce dérapage ;
  • ?nous exigeons du bureau du SAES de la Coordination du Campus de Dakar de convoquer dans les plus brefs délais une Assemblée générale et d’inscrire à l’ordre du jour « l’affaire de l’affectation du professeur Ismaïla Madior Fall à l’IFAN Ch. A. Diop » afin de donner à la base la possibilité de se faire entendre sur cette affaire.

Fait à Dakar le 14 mai 2024

  • Mouhamed Abdallah Ly (IFAN)
  • Anna Marie Diagne (IFAN)
  • Ibrahima Thiaw (IFAN)
  • Doudou Diop (IFAN)
  • Maurice Ndèye (IFAN)
  • El Hadj Samba Ndiaye (FSJP)
  • Mouhamed Badji (FASEG)|
  • Alioune Gueye (FASEG)
  • Moshe Léopold Tendeng (FASEG)
  • Abdoulaye Mbaye (ESP)
  • Aliou Ndiaye (FST)
  • Mamecor Faye (FST)
  • Bacary Manga (FST)
  • Yankoba Seydi (FLSH)
  • Serigne Sèye (FLSH)
  • Moussa Sagna (FLSH)
  • Mame Sémou Ndiaye (FLSH)|
  • Lamine Bodian (FLSH)
  • Ibrahima Niang (FLSH)
  • Pape Chérif Bertrand Bassène (FLSH)
  • Mamadou Thior (FLSH)

POLITIQUE ENERGETIQUE DU PRESIDENT BASSIROU DIOMAYE FAYE : ANALYSE CRITIQUE ET PROPOSITIONS (Par Mbaye HADJ)

Exploration et Exploitation des hydrocarbures au Sénégal
La recherche pétrolière au Sénégal a débuté bien plus longtemps que les Sénégalais ne le l’imaginent. C’est en 1996 que le premier puits onshore de Gadiaga2 a été foré par Pétrosen à proximité du village éponyme situé dans le bloc de Thiès pour y découvrir du gaz naturel.

N’eût été l’histoire de l’incendie qui a duré plus d’un mois en 2021, beaucoup  de sénégalais ne seraient jamais informés de l’exploitation de puits de gaz à Gadiaga dont les réserves étaient estimées à 387 millions de mètres cubes  (cf Pétrole  et Gaz au Sénégal d’Ousmane Sonko).
C’est Pétrosen la société sénégalaise équivalente de la toute puissante Sonatrach d’Algérie qui a découvert le gaz naturel avant que le Sénégal ne signe avec Fortesa un contrat de partage de production et la poursuite de l’exploration par décret 2004 – 851 du 5 juillet 2004 moyennant 70% pour Fortesa et 30% pour le Sénégal.
Selon les rapports de l’ITE Fortesa a produit environ 217 millions de mètres cube  ( m3  ) entre 2009 et 2014. (ibidem)

Nous reviendrons sur le potentiel gazier du Sénégal et son utilisation en anticipant sur les enjeux géostratégiques liés à l’énergie.
La découverte du gaz au Sénégal à cette époque des années 1996 à 2000 devrait impulser sans délai la création d’un Institut Sénégalais du Gaz et du Pétrole qui nous aurait permis dans les années 2000 de former et préparer nos jeunes aux métiers du gaz et du pétrole à l’image de l’Institut Algérien du Pétrole  et l’Institut National des Hydrocarbures, lesquels instituts ont formé in situ les jeunes Algériens aux nouvelles technologies d’exploration, d’exploitation et de transformations des hydrocarbures . Cette démarche a permis à l’Algérie de  rester  maître et propriétaire de ses ressources dans la recherche et l’exploitation des hydrocarbures.
Par contre, le Sénégal sous Macky Sall a commis l’erreur stratégique de signer dans l’euphorie des contrats de recherche et d’exploitation de nos blocs, qu’il sera difficile de renégocier.
Des blocs gaziers ont été signés sous Wade et Macky Sall et les réserves de gaz estimées pour le Sénégal s’élèvent à 1 000 Milliards de mètres cube de gaz selon le Directeur de Pétrosen Production / Exploitation Mr Thierno Seydou Ly.

S’agissant du pétrole, les derniers contrats de production et de partage signés l’ont été en 2017 et 2018 avec Total moyennant 10% pour le Sénégal et 90 % pour Total.
La renégociation des contrats sera plus facile à dire qu’à faire. Mais on verra ce que l’avenir nous réserve.

Par ailleurs, il  est urgent pour le Sénégal de connaître et maîtriser  la capacité de ses réserves en pétrole et gaz, de faire le point  sur les blocs de gaz et pétrole distribués et ceux encore libres, mais aussi les zones d’exploration encore possibles.

Analyse Critique Politique Energétique du Président Diomaye
Dans ce contexte, quid du programme Energie du Président Diomaye ?
Le programme Energie de Diomaye dans le livre Projet est divisé en deux parties : hydrocarbures et électricité.
 Autant la partie Hydrocarbures présente une excellente vision, autant celle relative à l’Electricité présente des insuffisances et des incohérences qu’il sied de marquer.

–    Sur la partie Hydrocarbures, il convient de noter l’excellente vision de renforcer la société Pétrosen (à l’image de Sonatrach en Algérie), la création d’une deuxième raffinerie à Foundiougne aux conséquences insoupçonnées dans la création d’emplois et l’impact positif sur notre économie.
Il nous plaît de signaler par exemple qu’un des aspects extrêmement positifs de la seconde Raffinerie de Foundiougne réside dans la production suffisante et très bon marché de Kérosène pour Air Sénégal qui pourrait voir sa lourde charge d’exploitation Kérosène le placer parmi les firmes les plus compétitives au monde et profiter de sa situation géostratégique à l’image des puissantes compagnies dans les pays petro dollar ( Emirates, Etihad, Qatar Airway) qui ont le même un dénominateur commun : un coût très compétitif du Kérosène.

–    Sur la partie Electricité, par contre, grande a été ma surprise de voir dans le programme des objectifs, pour le moins très modestes, de capacité électrique de           3 000 Mégawatts ( Mw ) d’ici 2030 et 4 000 Mégawatts d’ici 2040 avec une part des énergies renouvelables de 40% à atteindre. Il faut rappeler que le Sénégal présente une capacité globale de 1 600 Mégawatts  en 2023.  Selon Charles Gave, « L’économie est de l’énergie transformée ». Autrement dit, lorsque l’énergie est utilisée efficacement, elle se transforme en valeur économique. Dès lors,  vouloir faire du Sénégal un pays agricole et industriel  requiert beaucoup d’énergie à produire. Ce sont justement les  ministères en charge de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrie et même des transports qui devront définir leurs programmes, feuilles de route et plans d’action opérationnels pour un Sénégal agricole et majoritairement industriel; et si les besoins de ces ministères dépassent les 3 000 ou 4 000 Mégawatts cela risque à coup sûr de brider notre élan de développement avec une part d’énergie renouvelable de 40% que nous estimons  représenter  une menace sur nos terres cultivables au profit de centrales solaires au sol gourmands en surface que nous développerons dans le paragraphe « Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ? ».

S’agissant de l’usage de notre gaz, il convient de noter un point de vigilance : le Sénégal est actuellement courtisé par tous les pays occidentaux initialement dépendants du gaz russe et impactés par la nouvelle situation géopolitique du monde. Rappelons que les réserves annoncées par le DG de Pétrosen sont de 1 000 milliards de mètres cube . Qu’il nous soit permis de  procéder à des simulations chiffrées pour comprendre la meilleure stratégie pour le Sénégal en matière d’exploitation de gaz. Par exemple, les seuls besoins annuels de la France, du reste très liée au  Sénégal du fait d’un passé historique, sont de 50 milliards de mètres cube de gaz par .an. Si le Sénégal vendait la totalité de son gaz à la France, la totalité de nos  1000 milliards de mètres cube  seraient épuisés  en 20 ans !!!. Ces observations, du reste insolites, soutiennent l’hypothèse du danger que courrait le Sénégal s’il lui arrivait de vendre notre gaz en brut,  même en proportion.
Qu’il nous soit encore permis de formuler une recommandation forte sur  l’usage de notre gaz pour faire du Sénégal un pays émergent, souverain et prospère :
Il convient d’abord de noter, pour votre information, qu’un  coefficient de  conversion utilisé pour transformer le gaz en électricité est en moyenne de 1 mètre cube ( m3 ) pour 10 Kilowatts heure ( Kwh ) d’électricité. De même,  la consommation actuelle d’électricité  du Sénégal s’élève  à  4 Térawatts heure ( Twh ) selon une capacité électrique installée de 1 600 Mégawatts. Avec nos réserves actuelles, si le Sénégal se projette et décide de multiplier sa capacité par 10  c’est-à-dire de disposer de 16 000 Mégawatts, cette option le placerait à coup sûr parmi les pays industriels  ( loin des
4 000 Mégawatts annoncés pour 2040 dans le livre programme de Diomaye président).  La production annuelle serait alors mécaniquement estimée à 40 Térawatts heure.
A titre illustratif, en utilisant seulement 50% de nos réserves pour les transformer en électricité (Gaz To Power), 500 milliards de mètres cube  produisent 5 000 Térawatts heure (en utilisant le coefficient de conversion mètre cube  gaz en électricité). 5 000 Térawatts heure sur une production annuelle de 40 Térawatts heure ( avec une capacité électrique  multipliée par 10) représente 125 ans d’exploitation de 50% de notre gaz actuel !!!….. Les 50% restants pourraient servir à nos besoins domestiques et à financer nos investissements en plaçant le Sénégal dans une orbite de puissance sous régionale et hub électrique.
Ceci illustre en substance le choix stratégique à mettre en place pour anticiper sur le devenir du Sénégal, futur producteur de gaz.
Néanmoins, pour arriver à un modèle de développement « endogénéisé », il faudrait des orientations stratégiques souveraines en matière de gouvernance des hydrocarbures et s’éloigner des pratiques jusqu’ici marquées par une nette  préférence pour les contrats de service avec un recours permanent au procédé du contrat de recherche et de partage de production (CRPP). Inutile d’aller benchmarker des modèles de gestion venus de Norvège ou autre, il faut miser sur une société nationale forte en développant la formation et en mettant en place une politique de réappropriation des richesses nationales.

Quelle part d’Energie Renouvelable au Sénégal ?
S’agissant de l’objectif de 40% de part de renouvelable à atteindre, il est urgent de rappeler au nouveau régime le danger de cet objectif pour le Sénégal qui est un pays plus ensoleillé que venteux.
Mis à part le potentiel hydroélectrique des fleuves que nous partageons avec nos voisins, viser une capacité de 40 % nous placerait parmi les pays qui vont développer le solaire boulimique en surface et qui peut, à l’évidence, poser des problèmes fonciers encore plus ardus pour un pays aussi peu étendu comme le Sénégal. Pour votre information, moins de 1000 hectares ( ha ) répartis aux abords des points de production gazière sont suffisants pour produire 16 000 Mégawatts contre au moins 32 000 hectares à sacrifier pour développer des centrales électriques solaires au sol  sans compter les problèmes d’intermittence que génèrent les centrales d’énergie renouvelable sans stockage. Le solaire reste la solution idéale pour le rural complètement off Grid dont les besoins énergétiques restent relativement faibles, les résidences urbaines pour baisser les factures d’électricité, pareil pour les sièges sociaux des entreprises, ainsi que son usage dans le pompage pour l’agriculture.  Le solaire s’arrête là. Dès lors, il nous faut hic et nunc un mix énergétique à dominante fossile pour nous extirper enfin et définitivement de notre pauvreté économique conséquence de notre pauvreté énergétique. Autrement dit, notre taux de mix énergétique avec la part d’énergie renouvelable ne doit pas nous être imposé mais réfléchi et établi par des Sénégalais en fonction de notre trajectoire de développement. A titre d’exemple, les USA malgré leur potentiel solaire et éolien sont à moins de 5% d’utilisation de ces énergies renouvelables dans leur réseau. Pourquoi vouloir figurer comme bon élève sur des recommandations pour le moins captieuses des nations riches?

JETP Sénégalais : des interrogations ?
Nous ne saurions terminer  ce chapitre énergie solaire sans évoquer le fumeux JETP (Just Energy Transition Partnership*) dont le Sénégal vient de bénéficier d’un important financement. Le JETP est un partenariat établi entre le G7 et les pays pollueurs dont le dénominateur commun est la dépendance au charbon.
Contrairement aux JETP déjà convenus avec l’Afrique du Sud, l’Indonésie et le Vietnam qui dépendent principalement du charbon pour leur approvisionnement énergétique,  notre pays est le seul  qui se démarque du critère d’éligibilité par rapport aux autres. Le Sénégal nouveau producteur de gaz, éligible au JETP ? Un tel choix, insolite de surcroît, suscite beaucoup de questions.  
L’ancien régime a accepté de bénéficier de ce financement dont on est loin de connaître la forme (crédit ? subvention ? don?).  Il ne faudrait surtout pas que le G7, par des subterfuges de contournement, veuille astreindre le Sénégal à l’utilisation prédominante voire exclusive des énergies propres pour s’accaparer de notre gaz en raison du nouveau contexte géopolitique lié à la crise Russo-Ukrainienne.  

Efficacité Energétique
La dernière composante de l’énergie, et non des moindres, ne figurant pas dans le livre programme de Diomaye Président réside dans la non prise en compte de l’objectif de réduction de notre consommation d’énergie. Cette dimension occupe une place importante dans toutes les politiques énergétiques pour bien amorcer la transition.
Les pays occidentaux ont pris conscience des bonnes pratiques d’usage sobre de l’énergie depuis les chocs pétroliers des années 1973 et 1984. Ces pays les ont toujours intégrées dans leur politique énergétique et identifiées comme puissant levier de lutte contre les émissions de dioxyde de carbone ( CO2 ). Lors de la dernière COP28 de Dubaï, il avait été retenu de doubler les efforts d’efficacité énergétique d’ici 2030. La France, à l’image des pays occidentaux, elle aussi prise au piège par la guerre Russo-Ukrainienne, a réalisé en 2023 sur une réduction de 10% de sa consommation d’énergie ; chiffre de 10% d’économie qui représente plus de10 fois la consommation du Sénégal.

Autrement dit, l’intégration de l’efficacité énergétique et les bonnes pratiques d’usage de l’énergie permettent de mettre à l’arrêt volontaire des unités de production générant des économies d’énergie pour les Sociétés de production d’électricité dépendantes des énergies fossiles ou de redistribuer de l’énergie dans le réseau électrique sans production d’électricité supplémentaire en plus des impacts positifs sur la préservation de l’environnement. Au demeurant, il existe beaucoup de crédits disponibles pour accompagner les pays qui s’y lancent au même titre que  ceux consacrés aux énergies propres comme le solaire.
(Just Energy Transition Partnership*) en français (Partenariat pour une Transition Energétique Juste)

Mbaye HADJ
Ingénieur en Génie Electrique, Manager en Ressources Energétiques
Ancien Etudiant en Algérie promo 1987 Setif , membre de l’AAESSA
Auteur du livre « Changement Climatique : La Lourde Menace sur l’Afrique »
Paru en 2023 aux Editions Elma <70>mbaye.ind@gmail.com

Insécurité nationale, international : Le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale, Martin Faye, présente un plan d’action

Le général de division Martin Faye a été officiellement installé comme Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale lors d’une cérémonie tenue ce mardi 14 mai 2024, à la caserne Samba Diéry Diallo, en présence du ministre des Forces Armées, le général Birame Diop. Une occasion pour Birame Diop, le ministre des Forces armées de remettre en propre le fanion de commandement au nouveau haut commandant, de la gendarmerie nationale. Lors de son premier discours officiel, le général Martin Faye a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République : « J’exprime ma profonde gratitude et ma loyauté au président de la République qui a porté son choix sur ma personne…» a-t-il décliné.

Face aux nombreux menaces d’insécurité nationales et internationales qui sont de plus en plus complexes, le ministre des Forces armées Birame Diop engage le nouveau haut commandant de la gendarmerie nationale à faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.


Face aux défis de la sécurité routière, le nouveau Haut Commandant a annoncé une politique de tolérance zéro. Il a prévu de mettre en place des mesures strictes dans les prochains jours, notamment le déploiement d’unités spéciales de prévention routière sur l’ensemble du territoire national.


 » Lors de son investiture le 3 avril dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar faye a fait état de son engagement solennel à œuvrer pour la préservation de la paix et à la cohésion nationale dans un Sénégal mieux sécurisé et plus juste, dans une démocratie renforcée… » A décliné le général Faye. En effet, pour concrétiser sa vision, le chef de l’État a mis à contribution le nouveau Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Martin Faye. « Aujourd’hui, il s’agira pour moi d’inscrire en priorité la satisfaction des attentes des populations au cœur de la gendarmerie nationale et de garantir à la nation sénégalaise une sécurité et une défense qu’elle mérite », déclare le général Martin Faye, nouveau Haut Commandant de la gendarmerie nationale, directeur de la justice militaire. Avant d’ajouter que, d’abord, en tant que force de souveraineté, Notre institution consolidera son engagement à contribuer à la sécurité ainsi qu’à l’intégrité du territoire pour mieux garantir le fonctionnement normal de l’État en toute circonstance et contre toute forme de menaces. Ensuite, en tant que force de sécurité,  » Nous mettrons tout en œuvre pour protéger les populations, préserver l’exercice des droits humains et des libertés fondamentales et participer à la sauvegarde de l’unité et à la cohésion nationale  » , a réitéré le général Faye, DG de la justice militaire. Enfin, en tant que force humaine, dit-il,  » la gendarmerie s’engage à prêter une meilleure attention aux victimes et aux couches vulnérables, en apportant des réponses adaptées et efficaces aux sollicitations des justiciables qui seront traités avec toute la célérité requise… »


Pour rappel le général Martin Faye a été nommé à la tête de la gendarmerie nationale dans un contexte tendu, marqué par des critiques sur la gestion des manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, qui ont fait plusieurs morts parmi les manifestants. La précédente administration avait également été critiquée pour ses décisions de suspension et de radiation de membres de la gendarmerie.


M. COLY

Le Dakarois Quotidien N°176 – du 15/05/2024

🔴 Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : Une Menace pour l’Opposition
🔴 Sécurité renforcée : le plan d’action du haut commandant de la gendarmerie 

Discours d’Ouverture du Premier Ministre Ousmane Sonko lors du Conseil Interministériel pour la Tabaski

Le Premier Ministre Ousmane Sonko lance officiellement le Conseil Interministériel dédié à la préparation de la fête de la Tabaski. Dans son discours d’ouverture, il expose les objectifs, les priorités et les mesures envisagées pour assurer le bon déroulement de cette célébration religieuse emblématique au Sénégal.

conseil interministériel/Tabaski: le discours d'ouverture du PM Ousmane SONKO.

Démantèlement d’un réseau de trafic international de Drogue : Saisie de 18 kg de Cocaïne et arrestation de 8 dealers

Une opération d’envergure menée par la Direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a abouti au démantèlement d’un vaste réseau de trafic international de drogue. Huit individus ont été appréhendés en possession de 18 kg de cocaïne, dans le cadre d’une enquête coordonnée entre les unités de Dakar, Mbour et Kaolack.

Selon les informations fournies par le commissaire Mouhamed Guèye, chef du Bureau des relations publiques de la police, cette opération a été le fruit d’une surveillance minutieuse menée sur une période de plusieurs mois, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux. Les résultats ont été fructueux, avec l’arrestation du chef présumé d’un réseau d’importation de cocaïne de la sous-région, ainsi que de six autres individus impliqués dans ces activités illicites.

En plus de la saisie de la drogue, les autorités ont également récupéré quatre véhicules, des documents administratifs, du haschich, du matériel de consommation de skunk, une arme à feu, des munitions, des titres de propriété foncière, du matériel de télécommunication, ainsi qu’une importante somme d’argent en francs CFA et en devises étrangères (dollars et livres sterling).

Les suspects ont été placés en garde à vue alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier d’autres individus impliqués dans ces activités criminelles. La police nationale réaffirme son engagement ferme dans la lutte contre le trafic de drogue sous toutes ses formes et appelle à une collaboration continue de la part de la population pour combattre efficacement la criminalité.

L’ampleur de ce réseau de trafic de drogue international souligne la complexité des défis auxquels les forces de l’ordre sont confrontées dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les trafiquants utilisent souvent des méthodes sophistiquées pour dissimuler leurs activités, nécessitant une surveillance constante et une coopération internationale étroite pour les contrer.

Dans le cadre de cette opération, les autorités ont mis en œuvre des techniques de renseignement avancées pour identifier les membres du réseau et suivre leurs mouvements. Cette approche stratégique a permis de rassembler des preuves solides et de coordonner des actions efficaces pour démanteler le réseau et appréhender les suspects.

Le succès de cette opération témoigne de l’engagement et de la compétence des forces de l’ordre sénégalaises dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, il souligne également l’importance d’une approche intégrée impliquant une coopération internationale étroite, des ressources suffisantes et des efforts continus pour lutter contre ce fléau.

Le démantèlement de ce réseau de trafic de drogue aura un impact significatif sur la sécurité publique, tant au niveau national qu’international. La cocaïne saisie aurait pu alimenter le marché illicite de la drogue, entraînant des conséquences dévastatrices pour les communautés et les individus touchés par son utilisation.

En mettant un terme aux activités de ce réseau, les autorités ont contribué à protéger la santé et le bien-être de la population, tout en renforçant la confiance dans le système judiciaire et en dissuadant les trafiquants de drogue de poursuivre leurs activités criminelles. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer complètement le trafic de drogue et ses conséquences néfastes sur la société.

Cher Président élu : notre Rendez -Vous avec l’X

Paris en 1951 , vingt ans après l’exposition coloniale de 1931 le quartier latin, l’establishment élitiste de la métropole est abasourdi, un jeune étudiant ne’ dans un patelin lointain au milieu du toro au sein d’une lignée d’érudits et d’exégètes, vient de passer haut la main le très  sélectif  concours d’entrée  aux grandes écoles d’ingénieurs de Paris : le plafond de verre est brise’ par le très jeune  mais brillantissime élève dakarois  Abdoul Aziz WANE, il entre en 1951 à la très prestigieuse école Centrale de Paris c’est le premier ouest – africain.

 Centrale Paris qui accueillit Abdoul Aziz WANE est déjà centenaire, créée par un décret de Napoleon en 1829  pour constituer un pont entre les sciences pures et l’industrie autour des arts et manufactures.

Sans relâche apres les independances, le Président SENGHOR décida d’entretenir  la flamme d’excellence allumée  par Aziz WANE, a force d’abnégation, d’investissement massif dans l’éducation et la formation, de suivi méticuleux du cursus des meilleurs élèves, le Sénégal obtint enfin  un succès en 1976 :  – presque un rêve à l’epoque –  la première femme africaine admise à l’X Polytechnique Paris avec Rose Dieng, une lycéenne issue de Van Vo de famille modeste de la Sicap qui pulvérisa tous les records aux concours général, un bac  scientifique avec mention,  puis  les classes préparatoires du lycée Fénelon à Paris. Elle intègre l’École polytechnique. Elle est une précurseur de l’intelligence artificielle avec ses recherches à l’INRIA. Rose DIENG   fut une consécration scientifique  pour tout un continent. L’Union Africaine doit d’ailleurs  rendre hommage à la compatriote.

L’X  ou Ecole Polytechnique, bicentenaire, est née  de la Révolution et du siècle des Lumières. C’est la pépinière de l’élite  française  dans tous les domaines des sciences et techniques et ses alumni ont hissé la France au rang de la 7eme économie du monde. L’ X compte déjà  cinq prix Nobels depuis 1794.

Ce mois de Mai 2024, nos classes préparatoires inaugurées à Thiès en 2022 présenteront nos premiers candidats aux concours d’entrées aux grandes écoles d’ingénieurs dont l’X,  Centrale Paris et autres écoles ou instituts d’élite.

 Un  test majeur pour  notre système de formation et sa capacité à se hisser au rang et standard de pays comme le Maroc qui compte le plus d’admis étrangers dans les écoles d’ingénieurs de l’hexagone. En 2023,  42 étudiants marocains ont été admis  dans le cycle ingénieur de l’École Polytechnique de Paris et plus de 7 000 marocains suivent des formations scientifiques et techniques dans les écoles d’ingénieurs de toutes catégories en France.

 L’option de classes prépas  au Sénégal au lieu de les inscrire en France est un choix souverain et courageux  qu’il faut saluer, c’est un défi  de taille pour notre système d’éducation et de formation, les résultats issus des concours 2024-2025 d’X et autres  seront un baromètre. Il faut impérativement que les CGPE de THIÈS soient une priorité de l’agenda présidentiel de Son Excellence BDF. Il faut perpétuer le prestigieux héritage d’Abdoul Aziz Wane et de Rose Dieng. 

Ainsi sera la flamme qui illumine l’étoile.

Moustapha DIAKHATE

Ex Cons. Spécial Premier Ministre

Expert Infrastructure et Pol.Energie

Kalidou Koulibaly devient le Nouveau Propriétaire du Club Français CS Sedan Ardennes

Une nouvelle passionnante secoue le monde du football français avec l’annonce selon laquelle Kalidou Koulibaly, le capitaine des Lions du Sénégal, est le nouvel acquéreur du club français de Régional 2, le CS Sedan Ardennes. Cette acquisition marque un tournant significatif dans la carrière du joueur, démontrant son engagement envers le sport et sa volonté de contribuer au développement du football.

L’annonce de cette acquisition a été précédée par une visite de Kalidou Koulibaly au club le 13 mai, où il a eu l’occasion de rencontrer les membres de l’équipe et de s’immerger dans l’atmosphère unique du CS Sedan Ardennes. Sa décision d’investir dans le club a été influencée en partie par Teddy Pellerin, ancien entraîneur adjoint du CS Sedan Ardennes et membre du staff des Lions du Sénégal, qui a également rejoint le club.

Cette nouvelle initiative de Kalidou Koulibaly est saluée comme un exemple de l’engagement des joueurs de football envers le développement du sport à tous les niveaux. En tant que propriétaire du CS Sedan Ardennes, Koulibaly apportera sans aucun doute son expertise, sa passion et son leadership pour aider le club à atteindre de nouveaux sommets et à inspirer une nouvelle génération de joueurs.

Le CS Sedan Ardennes, riche d’une longue histoire et d’un héritage footballistique, est maintenant entre les mains d’un nouveau propriétaire déterminé à faire progresser le club vers un avenir prometteur. Les supporters et les membres du club attendent avec impatience de voir les fruits de cette collaboration passionnante entre Kalidou Koulibaly et le CS Sedan Ardennes dans les années à venir.

Manchester City reprend la tête de la premier League avant la dernière journée

Manchester City a repris la première place de la Premier League après sa victoire face à Tottenham (2-0) lors d’un match en retard disputé mardi. Cette victoire a permis à Manchester City de dépasser Arsenal au classement, à l’approche de l’ultime journée du championnat, et de se rapprocher un peu plus de son rêve d’un quatrième titre consécutif, une performance historique en Angleterre.

Menée par Erling Haaland, auteur de deux buts lors de cette rencontre (à la 51e minute et dans le temps additionnel sur penalty), Manchester City compte désormais 88 points au classement, soit deux de plus qu’Arsenal. Cette victoire cruciale place Manchester City en pole position avant la 38e et dernière journée qui se déroulera ce dimanche.

La lutte pour le titre s’annonce intense alors que Manchester City et Arsenal se disputent la première place du championnat. Avec seulement deux points d’écart, chaque équipe devra donner le meilleur d’elle-même lors de la dernière journée pour décrocher le titre tant convoité.

Pour Manchester City, la perspective d’un quatrième titre consécutif représente un objectif majeur, confirmant ainsi sa domination sur le football anglais ces dernières années. Avec une équipe talentueuse et déterminée, Manchester City est prêt à relever le défi et à écrire une nouvelle page d’histoire dans le monde du football anglais.

La dernière journée de la Premier League promet des rebondissements et des émotions fortes alors que Manchester City et Arsenal se battent pour la gloire. Les supporters des deux équipes peuvent s’attendre à une journée de football palpitante, avec le sort du championnat qui pourrait se décider dans les derniers instants du match.

Étoile Lusitana décroche la Promotion en Ligue 2 après une Victoire Cruciale en National 1

L’Étoile Lusitana a réussi un exploit majeur en obtenant sa promotion en Ligue 2 à la suite d’une victoire décisive lors de la 21e journée du National 1. Lors de ce match disputé ce mardi, le club a triomphé face à Africa Promo Foot sur un score de 3-1, assurant ainsi sa place parmi les trois premiers du classement, synonyme de montée en Ligue 2.

Grâce à cette performance remarquable, les Académiciens de Lusitana, actuellement en tête du classement avec 39 points, ont assuré leur position parmi les équipes promues. Cette accession en Ligue 2 représente un accomplissement majeur pour le club et ses supporters, témoignant de leur détermination et de leur engagement tout au long de la saison.

La dernière journée du championnat National 1 s’annonce palpitante, alors que les deux dernières places pour la Ligue 2 seront disputées entre l’AS Saloum, l’AS Bambey et l’Université Sporting Club de Saint-Louis. Avec seulement un point les séparant, la compétition promet d’être intense jusqu’au dernier coup de sifflet.

Pour l’Étoile Lusitana, cette promotion représente un moment de fierté et de célébration, mais aussi le début d’un nouveau chapitre dans leur histoire sportive. En accédant à un niveau supérieur de compétition, le club aura l’opportunité de relever de nouveaux défis et de continuer à représenter avec honneur les couleurs et les valeurs qui lui sont chères.

Alors que la saison touche à sa fin, les supporters de l’Étoile Lusitana peuvent se réjouir de cette réussite et se préparer à soutenir leur équipe avec encore plus de passion et d’enthousiasme dans les défis à venir en Ligue 2.

Mort d’un Jakartaman à l’hôpital de Tivaouane : Défense du personnel de santé mis en Cause

L’hôpital Abdoul Aziz Sy de Tivaouane se trouve au cœur d’une polémique après la mort tragique de Mame Abdou Kane Guèye, également connu sous le nom d' »Al Amide », un conducteur de moto-Jakarta âgé d’une trentaine d’années. Les allégations de négligence formulées à l’encontre du personnel de santé ont suscité une réaction vive, avec le personnel de l’hôpital se défendant vigoureusement contre ces accusations.

Selon les informations disponibles, la victime a été admise à l’hôpital après avoir été victime d’un accident de la circulation. Bien que ses blessures aient nécessité une opération chirurgicale, celle-ci a été réalisée seulement 15 jours plus tard, provoquant la colère des habitants du quartier Kogne Diaka et des conducteurs de Jakarta qui ont exprimé leur frustration et leur mécontentement.

Sidy Lamine Ndoye, représentant du personnel au Conseil d’administration de l’hôpital Abdoul Aziz Sy et secrétaire général de la section Sutsas à Tivaouane, a contesté les allégations de négligence. Il a souligné l’existence de fiches de traitement et de dossiers d’hospitalisation attestant des soins prodigués à la victime pendant son séjour à l’hôpital.

M. Ndoye a également souligné que la mort de la victime est survenue au bloc opératoire, et a appelé à entendre la version des personnes impliquées dans cette phase du traitement.

Quant aux difficultés rencontrées par l’hôpital Abdoul Aziz Sy, M. Ndoye a mis en avant le besoin d’une augmentation de la subvention afin de permettre à l’établissement de fonctionner à un niveau optimal.

La disparition tragique de Mame Abdou Kane Guèye a plongé la communauté de Tivaouane dans la consternation et la tristesse. Il était considéré comme un membre actif et dévoué de la société, incarnant les valeurs de travail et d’engagement.

Alors que l’enquête sur les circonstances de sa mort se poursuit, il est impératif que toutes les parties prenantes fassent preuve de prudence et de respect, afin de garantir que justice soit rendue et que des mesures appropriées soient prises pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur

Chaque année, le Sénégal fait face à un nombre alarmant d’accidents de la route, et les derniers mois n’ont malheureusement pas dérogé à cette tendance sombre. Au cours des dernières semaines, plusieurs incidents ont coûté la vie à de nombreuses personnes et ont laissé de nombreuses autres blessées, mettant en lumière la nécessité de renforcer la sécurité routière dans le pays.

En février, un accident dévastateur s’est produit sur la route nationale numéro trois (RN3), près de Ndoulo (Diourbel), faisant six morts et dix blessés. Ce tragique événement a laissé une marque indélébile dans la région et a mobilisé les autorités locales pour prendre des mesures préventives.
Moins d’un mois plus tard, en mars, un autre accident meurtrier a frappé la région de Kédougou, au sud-est du pays, entraînant le décès de sept personnes. La communauté a été profondément affectée par cette perte tragique, soulignant l’urgence d’améliorer les infrastructures routières et la sensibilisation à la sécurité.


Plus récemment, un autre accident grave s’est produit dans la localité de Yamong, dans le département de Koungueul, à environ 380 km à l’est de Dakar. Un bus transportant des passagers a dérapé après l’éclatement d’un pneu, se renversant et causant des pertes humaines importantes. Cette série d’accidents met en évidence la nécessité cruciale de renforcer les mesures de sécurité des véhicules et d’améliorer la maintenance des routes.


Enfin, le dernier incident en date s’est déroulé hier, près du Hyper marché Exclusif sur la Voie de Dégagement Nord (VDN), impliquant un bus Tata de la Ligne 44 et une moto avec deux personnes à bord. Cette collision tragique a entraîné la perte de deux vies et a laissé deux autres personnes grièvement blessées, soulignant une fois de plus l’urgence d’une action décisive pour prévenir de telles tragédies.
Ces drames ne représentent qu’une fraction des nombreux accidents qui se produisent chaque année au Sénégal. Ils appellent à une action concertée des autorités gouvernementales, des forces de l’ordre, des organismes de sécurité routière et de la société civile pour mettre en œuvre des mesures efficaces visant à améliorer la sécurité sur les routes du pays et à protéger la vie de ses citoyens.

LEDAKAROIS

Bignona : Drame après la découverte du corps d’un enfant de 5 ans dans un véhicule abandonné

Une tragédie a frappé la commune de Bignona avec la découverte du corps sans vie d’un enfant âgé de 5 ans dans un véhicule abandonné, situé à Tenghory, dans un atelier mécanique. Selon des sources sécuritaires, le petit garçon avait été porté disparu depuis la veille, suscitant une inquiétude grandissante au sein de la communauté.

Les autorités locales ont été alertées de cette découverte macabre, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et les gendarmes sur les lieux afin de procéder aux constats d’usage. L’atmosphère dans la localité est imprégnée d’une profonde tristesse et d’une émotion palpable alors que les habitants absorbent le choc de cet événement tragique.

Le corps de l’enfant a été transporté à la morgue du district sanitaire de Bignona, en vue d’une autopsie qui devrait être effectuée à l’hôpital régional de Ziguinchor. Cette démarche vise à éclaircir les circonstances entourant le décès de l’enfant et à déterminer les causes exactes de son décès.

Cet incident a plongé la communauté de Bignona dans une profonde consternation, rappelant la nécessité d’une vigilance accrue en matière de sécurité des enfants. Les autorités locales et les organismes compétents devront mener une enquête approfondie pour comprendre les circonstances de ce tragique événement et prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.

En attendant les résultats de l’autopsie et le déroulement de l’enquête, la communauté se rassemble dans le deuil et exprime sa solidarité envers la famille endeuillée, alors qu’elle tente de surmonter cette épreuve déchirante.

RFM : Sidaty Thioune suspendu pour ses commentaires sur l’administration du Président Diomaye

Une controverse secoue actuellement la Radio Futurs Médias (RFM) suite à la suspension de Sidaty Thioune, l’un de ses animateurs, par El Hadj Assane Gueye, directeur de la station. Cette suspension fait suite à des commentaires faits par Thioune concernant ses analyses depuis que le Pr Diomaye est au pouvoir.

Sidaty Thioune, connu pour ses interventions pointues et parfois critiques sur les affaires politiques, a récemment exprimé son point de vue sur l’administration du Pr Diomaye, ce qui aurait provoqué une réaction de la part de la direction de la RFM.

Selon des sources internes à la station, la suspension de Thioune a été décidée par El Hadj Assane Gueye en raison de la nature de ses commentaires, jugés inappropriés ou dérangeants par la direction. Cependant, certains membres du personnel de la RFM et des auditeurs ont exprimé leur désaccord avec cette décision, soulignant l’importance de la liberté d’expression et de la diversité des opinions dans les médias.

Cette affaire soulève des questions sur la liberté des médias au Sénégal et sur le rôle des journalistes et des animateurs dans la société. Alors que certains estiment que la suspension de Thioune constitue une tentative de museler la critique et de restreindre la liberté d’expression, d’autres soutiennent que les médias ont le devoir de maintenir des normes éthiques et professionnelles, notamment en ce qui concerne la couverture politique.

Il est important de noter que la RFM n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant cette affaire, et les détails précis de la suspension de Thioune restent encore flous. Cependant, cette controverse met en lumière les tensions potentielles entre la liberté d’expression et la responsabilité éditoriale dans le contexte des médias sénégalais.

En attendant, les réactions à la suspension de Sidaty Thioune continuent d’affluer, reflétant les préoccupations croissantes quant à l’indépendance et à l’intégrité des médias dans le pays.

Déclaration dangereuse de Waly Diouf Bodian (PASTEF) : « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres »

La récente déclaration de Waly Diouf Bodian, membre du parti PASTEF et nouveau directeur général du Port Autonome de Dakar, selon laquelle « Nous ne pouvons pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires libres », a suscité une vague de préoccupations quant à son impact sur le paysage politique et démocratique du Sénégal.

Cette déclaration, jugée dangereuse par de nombreux observateurs, remet en question le principe fondamental de la liberté d’expression et de participation politique dans une société démocratique. Suggérer que la richesse d’un individu devrait être un critère déterminant dans sa capacité à exprimer des opinions politiques ou à jouer un rôle dans la gouvernance va à l’encontre des valeurs démocratiques et de l’égalité des droits pour tous les citoyens.

En tant que directeur général d’une institution aussi importante que le Port Autonome de Dakar, il est impératif que Bodian agisse de manière impartiale et respecte les principes démocratiques qui sous-tendent le fonctionnement de l’État. Les responsables gouvernementaux doivent servir l’intérêt public et agir dans le respect des droits démocratiques de tous les citoyens, quelle que soit leur affiliation politique ou leur statut financier.

Cette déclaration soulève également des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des institutions publiques au Sénégal. Il est crucial que les responsables gouvernementaux et les dirigeants politiques s’engagent à préserver la séparation des pouvoirs et à garantir que les institutions publiques restent libres de toute ingérence politique.

En conclusion, la déclaration de Waly Diouf Bodian met en lumière l’importance cruciale de préserver et de renforcer les principes démocratiques au Sénégal. La liberté d’expression, la participation politique équitable et le respect des droits de l’homme doivent être défendus et protégés en toutes circonstances pour assurer un avenir démocratique et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Série d’accidents mortels : L’AFTU annonce le remplacement des bus Tata pour renforcer la sécurité routière

Une série d’accidents tragiques impliquant des bus Tata opérés par la société de transport AFTU a suscité une profonde préoccupation quant à la sécurité routière au sein de la population. Hier, un nouveau drame s’est déroulé lorsque l’un des véhicules de la ligne 44 a perdu le contrôle de ses freins, entraînant la perte de trois vies humaines. Cette tragédie a été le déclencheur d’une réaction urgente de la part des responsables de l’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (AFTU), qui ont annoncé leur intention de remplacer tous les bus Tata d’ici la fin de l’année.

L’AFTU, en tant que propriétaire et exploitant de ces bus, a reconnu la nécessité impérieuse d’agir pour prévenir de futures pertes de vies et assurer la sécurité des passagers et des piétons. Djiby Ndiaye, membre du conseil d’administration de l’AFTU, a souligné que malgré les contrôles réguliers effectués au niveau des centres de visites techniques, les défaillances mécaniques peuvent survenir à tout moment, mettant ainsi en danger la vie de nombreux usagers de la route.

Selon Ndiaye, l’initiative de remplacer les bus Tata ne découle pas seulement de leur âge ou de leur qualité, mais surtout de la volonté de l’AFTU de garantir la sécurité et le bien-être de tous ceux qui utilisent leurs services de transport. Il a également noté que des centaines de véhicules sont actuellement en cours de changement, marquant ainsi un engagement concret envers la sécurité routière.

Bien que ces minibus aient été acquis depuis 2010, des questions subsistent quant à leur adéquation à l’utilisation urbaine, comme l’ont souligné certains experts. Cependant, l’AFTU s’est engagée à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que seuls des véhicules sûrs et fiables soient mis en circulation, contribuant ainsi à rétablir la confiance du public dans le transport en commun.

En conclusion, l’annonce du remplacement des bus Tata par l’AFTU marque un tournant crucial dans la quête de sécurité routière et de protection des usagers des transports en commun. Cette décision témoigne de la volonté de l’AFTU d’assumer sa responsabilité envers la société et de garantir que chaque voyage soit effectué en toute sécurité.

Jean-Luc Mélenchon explique les dessous de sa visite à Dakar : Renforcement des liens avec le Pastef et la Gauche Radicale

Le député français et leader de La France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’apprête à effectuer une visite au Sénégal du 14 au 18 mai, en réponse à l’invitation du Premier ministre sénégalais. Cette démarche intervient dans un contexte où Mélenchon cherche à consolider les liens entre le mouvement politique sénégalais « Pastef-Les Patriotes » et la gauche radicale de son pays, qui a soutenu vigoureusement le Pastef dans sa lutte contre les autorités en place.

Dans une note officielle, Mélenchon souligne que l’objectif principal de sa visite est de renforcer les relations entre le Pastef et les forces de gauche en France, qui ont apporté un soutien indéfectible au mouvement sénégalais tout au long de son combat judiciaire contre les autorités précédentes.

En plus des rencontres politiques, Mélenchon prévoit d’animer des conférences durant son séjour, abordant des sujets tels que « l’instrumentation de la justice ». Il profitera également de l’occasion pour présenter ses publications, dont « Faites mieux » et « L’Ère du Peuple », offrant ainsi un espace d’échange et de réflexion sur les enjeux sociaux et politiques contemporains.

Cette visite de Mélenchon au Sénégal revêt donc une double dimension : d’une part, elle symbolise le soutien continu de la gauche radicale française au Pastef et à ses luttes, et d’autre part, elle témoigne de la volonté de renforcer les liens entre les mouvements progressistes en France et en Afrique.

Au-delà des aspects politiques, cette initiative contribuera à promouvoir le dialogue et la coopération entre les acteurs sociaux et politiques des deux pays, dans un esprit de solidarité et de lutte commune pour la justice sociale et la démocratie.

Voici l’intégralité de son texte

« Du 14 au 19 mai, je séjourne au Sénégal, à l’invitation du chef du gouvernement et président du Pastef, monsieur Ousmane Sonko, et de l’École supérieure de commerce de Dakar (SUPDECO). Depuis, une université publique nous fait aussi l’honneur de nous recevoir pour une conférence avec Ousmane Sonko. 

Les deux premiers m’avaient invité depuis plusieurs mois. Nous étions dans le feu de la première phase de l’insurrection. D’abord poursuivi, dans un pur lawfare(coup monté judiciaire à finalité politique), Ousmane Sonko avait été emprisonné. On retrouva là le scénario traditionnel qui a frappé au Brésil, en Mauritanie, aux Philippines, en France (contre moi et mes proches), et récemment en Espagne, d’abord contre Podemos, puis contre Pedro Sánchez du PSOE : lancement d’une campagne médiatique prétexte à « autosaisine » judiciaire. 

Contre Sonko, la persécution politique judiciaire ne se cacha pas longtemps. Diffamatrice dans les motifs qu’elle affichait pour salir son accusé (comme l’accusation de viol), elle se ridiculisa en invoquant le motif de condamnation de Socrate : « corruption de la jeunesse » ! (Mon intervention à l’occasion du rassemblement en solidarité avec le Sénégal le 17 février 2024 à Paris).

Divers agents d’influence nous approchèrent en vain pour nous alerter sur « le cas Sonko » et des « graves révélations » qui devaient intervenir. Dans le contexte de manifestations et de répression ultra-violente, l’École supérieure de commerce avait accepté de reporter son invitation à tenir ma conférence de sciences politiques. Mais, tout au long des évènements, les Insoumis avaient soutenu de toute leur force Ousmane Sonko et ses camarades dans leur combat pour la démocratie. Nous avons d’ailleurs tenu une conférence Skype, Arnaud Le Gall et moi avec Sonko et son équipe pour faire le point. 

Depuis, le peuple a eu le dernier mot au Sénégal. Le prisonnier politique Ousmane Sonko est devenu Premier ministre, son parti et son candidat ont gagné l’élection présidentielle. Le pays s’est apaisé en s’engageant vers un tout nouvel horizon. De la sorte, les établissements d’enseignement supérieur, gardiens de la liberté d’esprit, sont en excellente situation pour m’accueillir en toute liberté. Heureuse différence d’attitude avec la France, où j’ai déjà été interdit de conférence par les universités de Bordeaux, Rennes et Lille, à la demande de groupes racistes ou de personnalités de la droite et de la macronie, universitaires ou pas.

Mon objectif était d’abord de présenter mon livre Faites mieux, comme j’avais prévu de le faire dans les universités francophones. J’avais commencé au Maroc, à Casablanca, et continué à Kinshasa. Très récemment, j’étais en Arménie à Erevan, dans le même but. Mon premier projet était d’enchaîner la conférence de Casablanca et celle de Dakar. Je voulais m’adresser aux intellectuels et universitaires sénégalais qui souhaiteraient connaître les nouveaux paradigmes d’analyse de notre époque que je propose depuis la publication de L’Ère du peuple et mes trois candidatures pour la campagne présidentielle. Mais vite, nous en fûmes au début de la mobilisation populaire. Rien n’aurait été plus contre-performant pour chacun que de donner l’impression d’une ingérence de ma part.  

L’instrumentalisation de la justice contre Ousmane Sonko et ses amis, les violences gouvernementales qui ont suivi ont fait craindre la fin de la démocratie au Sénégal. On a vu alors la magnifique mobilisation engagée par le peuple mobilisé. Elle a non seulement permis d’éviter le pire, mais surtout ouvert de toutes nouvelles perspectives pour le Sénégal. Ce dénouement, autant que ses prémices, sont un cas concret de révolution citoyenne. Et il aura conduit ses porte-paroles au pouvoir. Leur rude tâche est dorénavant d’assurer la mise en œuvre du programme des attentes populaires. Ce processus nous intéresse au plus haut point. Le moment est favorable pour l’étudier auprès de ceux qui en ont été les principaux porte-paroles.   

Mon séjour et celui de ma délégation prévoient un ensemble d’activités partagées. Nous aurons donc deux conférences et diverses interventions retransmises sur ma chaîne YouTube et celle de l’Insoumission  des rencontres avec les hautes autorités de l’État, des temps symboliques, des rencontres avec le monde politique et associatif. Notre thème commun sera l’étude des causes ayant provoqué l’insurrection populaire et des méthodes ayant permis la victoire électorale contre le régime libéral de Macky Sall devenu autoritaire.

Comme d’habitude, nous formons une délégation très organisée. Elle forme une équipe de travail. Elle est coordonnée par Lise Maillard. Elle est composée à notre mode demi-institutionnel, demi-militant de Nadège Abomangoli, députée insoumise de Seine-Saint-Denis, secrétaire de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, Arnaud Le Gall, député insoumis du Val-d’Oise, coordinateur du livret international de LFI, Manuel Bompard, député insoumis des Bouches-du-Rhône, coordinateur général de LFI.  Paola Collado assurera la chronique pour notre site d’info « l’Insoumission » et notre site international « le Monde en commun » ainsi que le compte rendu pour le laboratoire Révolution citoyenne de l’Institut La Boétie qui assure la documentation technique de la délégation. Se joint à nous Aurélien Taché, député du Val-d’Oise, membre du groupe parlementaire EELV, en charge d’un rapport pour l’Assemblée nationale sur l’avenir de la Francophonie ».

Le Président Faye annule les salaires exorbitants des anciens Ministres : Une mesure de sobriété budgétaire

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une décision forte dès le début de son mandat en annulant un décret controversé de son prédécesseur, Macky Sall. Ce décret, émis à la dernière minute, octroyait des salaires considérables allant de 1,5 à 2,8 millions de francs CFA aux anciens ministres.

Cette mesure, prise dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et budgétaires, témoigne de la volonté du Président Faye de promouvoir la sobriété et la responsabilité financière au sein du gouvernement. En annulant ces salaires exorbitants, le président envoie un signal fort quant à sa détermination à rationaliser les dépenses publiques et à garantir une utilisation efficace des ressources de l’État.

Cette décision, bien que susceptible de déplaire à certains anciens ministres, est largement saluée par la population et la société civile qui appellent depuis longtemps à une gestion plus transparente et équitable des finances publiques. Elle s’inscrit également dans la lignée des actions entreprises par le président Faye depuis son investiture, notamment l’annulation de nombreux décrets de nominations dans la magistrature, visant à promouvoir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire.

En mettant fin à cette pratique de salaires excessifs pour les anciens ministres, le président Faye envoie un message clair : la gouvernance responsable et la gestion prudente des fonds publics seront des piliers de son mandat. Cette décision marque le début d’une nouvelle ère de rigueur budgétaire et de transparence dans la gestion des affaires de l’État, répondant ainsi aux attentes et aux aspirations du peuple sénégalais pour un gouvernement responsable et soucieux de l’intérêt général.

À l’heure où le pays doit relever de nombreux défis économiques et sociaux, cette mesure démontre la détermination du Président Faye à mettre en œuvre des politiques qui favorisent le développement durable et inclusif du Sénégal, tout en préservant l’intégrité et la crédibilité de ses institutions.

Analyse approfondie du premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’Année 2024

La gestion budgétaire d’une municipalité est un processus complexe qui nécessite une planification minutieuse et des ajustements réguliers pour répondre aux besoins changeants de la communauté. Le premier virement de crédits de l’exercice budgétaire de la Ville de Rufisque pour l’année 2024 est un exemple concret de cette dynamique. Ce rapport propose une analyse détaillée des principaux aspects de ce virement, mettant en lumière les raisons sous-jacentes, les implications financières et les objectifs stratégiques.

La Ville de Rufisque, située dans la région de Dakar, au Sénégal, est l’une des municipalités les plus importantes du pays en termes de population et d’activités économiques. Comme toutes les entités administratives, elle établit un budget annuel pour planifier ses dépenses et ses recettes. Le budget primitif de l’année 2024 a été voté le 23 décembre 2023, fixant les dépenses et les recettes à un total de six milliards huit cent quarante millions neuf cent soixante-onze mille neuf cent soixante-dix-huit (6 840 971 978) FCFA. Ce budget, composé de sections fonctionnement et investissement, est le résultat d’un processus de planification impliquant une évaluation minutieuse des priorités municipales et des ressources disponibles.

Motifs du Virement de Crédits

Application du Décret sur les Indemnités Municipales : En début d’année 2024, un nouveau décret fixant les taux des indemnités pour les responsables municipaux et les conseillers municipaux est entré en vigueur. Pour se conformer à cette réglementation, des ajustements budgétaires sont nécessaires pour garantir le versement des indemnités prévues.

Régularisation des Avancements du Personnel : La régularisation des avancements automatiques du personnel municipal est un impératif légal et un engagement envers les employés municipaux. Ces ajustements salariaux doivent être budgétisés pour assurer la stabilité financière et la motivation du personnel.

Recrutement de Personnel Contractuel : Face à des défis opérationnels tels que l’occupation anarchique de la voie publique, la municipalité a décidé de recruter du personnel contractuel pour renforcer les effectifs municipaux. Cette décision nécessite des fonds supplémentaires pour les salaires et les avantages sociaux.

Entretien des Infrastructures : L’amélioration de l’entretien des infrastructures municipales, notamment la voirie et le réseau d’éclairage public, est cruciale pour assurer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Des investissements supplémentaires sont nécessaires pour répondre à ces besoins urgents.

Acquisition de Matériels : L’acquisition d’une machine de production de pavés est une initiative stratégique visant à renforcer les capacités opérationnelles de la municipalité dans le domaine de la construction et de la réhabilitation des infrastructures. Cette acquisition nécessite des fonds supplémentaires pour son financement.

    Implications Financières

    Le premier virement de crédits de l’exercice 2024 se traduit par des ajustements significatifs dans le budget de la Ville de Rufisque. Les dépenses supplémentaires engendrées par les nouvelles allocations d’indemnités, la régularisation des avancements du personnel, le recrutement de personnel contractuel, l’entretien des infrastructures et l’acquisition de matériel représentent un défi financier important pour la municipalité.

    Le premier virement de crédits de l’année 2024 pour la Ville de Rufisque reflète les défis et les opportunités auxquels est confrontée la gestion municipale. En ajustant le budget pour répondre aux nouvelles exigences réglementaires et aux besoins opérationnels, la municipalité cherche à garantir une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. Toutefois, ces ajustements nécessitent une planification minutieuse et une gestion prudente pour assurer la viabilité financière à long terme de la Ville de Rufisque et répondre aux attentes de ses citoyens. Il est impératif que la municipalité surveille attentivement l’exécution de ces dépenses supplémentaires et évalue régulièrement leur impact sur les finances municipales et sur la qualité des services fournis à la communauté.

    Situation Alarmante à Kaolack : Les Eaux usées de l’Onas envahissent les routes principales de Médina – Mbadakhoun

    Depuis maintenant trois semaines, un problème d’assainissement majeur paralyse la région de Kaolack, plus précisément les routes principales reliant Médina Baye à Mbadakhoun. Les eaux usées du réseau d’assainissement de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas) se déversent continuellement sur ces voies, créant un véritable désastre environnemental et humain.

    Les conséquences de cette crise sont dévastatrices. Les habitants de la région sont confrontés à une situation d’urgence, où les eaux usées s’infiltrent dans les habitations, les commerces et les ateliers, causant des dommages matériels considérables. De plus, l’odeur nauséabonde qui se dégage de ces eaux stagnantes rend l’endroit insupportable pour toute la communauté locale.


    Outre les problèmes d’odeurs et d’esthétique, la présence prolongée d’eaux usées sur les routes principales pose un grave risque pour la santé publique. Les résidents, en particulier les enfants, sont exposés à des maladies et à des infections potentielles en raison de la contamination de l’eau et de l’environnement. De plus, les confrontations fréquentes entre les piétons et les conducteurs de taxis-motos ajoutent une couche de danger supplémentaire à la situation déjà critique.
    Face à cette crise humanitaire imminente, les résidents de la région lancent un appel désespéré aux autorités municipales de Kaolack et à l’Onas pour qu’elles agissent rapidement. Ils demandent instamment que les canaux d’assainissement soient curés dans les plus brefs délais afin de résoudre ce problème urgent.


    De plus, les habitants exhortent le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre Ousmane Sonko à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. Ils demandent une révision complète du fonctionnement de l’Onas et des mesures concrètes pour garantir la santé, la sécurité et le bien-être de la population de la région de Kaolack.
    La situation actuelle à Kaolack est intenable et requiert une action immédiate et décisive des autorités compétentes. Les habitants de la région sont confrontés à des conditions de vie insupportables et méritent une réponse rapide et efficace de la part des responsables gouvernementaux.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Projet Urée-SEFCO : Un investissement de 1,2 milliard de livres sterling vise à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie.

    Appuyé par Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni, PETROSEN Trading & Services a tenu ce lundi 13 mai 2024, à l’hôtel Radisson, une session de restitution portant sur deux études relatives à son projet de construction d’une usine d’urée, un engrais azoté entièrement importé au Sénégal à raison d’environ 100 000 tonnes par an. Thierno Seydou Ly, Directeur Général de Petrosen E&P affirme qu’il s’agit, dans le détail, d’une étude de marché et d’une étude qui examine le potentiel de captage du carbone de cette usine dont la mise en service pourrait intervenir en 2029. Ce projet, dénomme Senegal Fertilizer Company (SEFCO).

    « Vise à valoriser localement le gaz découvert au large du Sénégal afin d’atteindre l’autosuffisance en urée et de mieux valoriser son phosphate, à travers notamment la formulation d’engrais de mélange NPK. Ces études ont été réalisées avec le soutien et l’expertise du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement du Royaume-Uni », a-t-il déclaré avant d’avancer que les deux études présentées ce 13 mai 2024 confirment l’ambition du Groupe PETROSEN d’inverser la balance commerciale du Sénégal en ce qui concerne le commerce de Curée et des engrais NPK. L’étude de marché a notamment permis de confirmer la compétitivité de la future usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée PETROSEN approvisionnera notamment les marchés de la sous-région ouest africaine (Mali, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana, ceux de l’Europe mais aussi les Etats-Unis et le Brésil, deux des plus gros importateurs d’urée dans le monde. Confirmant l’approche durable qui guide à la réalisation du projet Urée-SEFCO, la deuxième étude a permis d’évaluer que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine. Le CO2 capté grâce à des technologies de rang mondial pourrait être réutilisé dans la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire (froid, brasserie) ou encore la construction. Cette approche durable pourrait permettre au Sénégal de mobiliser des financements verts et de produire une urée décarbonée. Celle-ci pourra créer un avantage concurrentiel et lui permettre de franchir les barrières de relaxation carbone qui se mettent progressivement en place dans le monde.

    A la suite des importantes découvertes d’hydrocarbures au large des côtes sénégalaises, l’Etat du Sénégal a procédé à la restructuration de la Société nationale des pétroles du Sénégal PETROSEN), et mené à la création en fin 2019 de PETROSEN Trading & Services. Cette dernière a pour objet d’être l’instrument d’application de la politique du Sénégal dans l’Aval pétrolier et gazier. A cet effet, elle assure au Sénégal ainsi qu’à l’étranger, le trading, la pétrochimie, le stockage, le traitement, le transport, et la commercialisation des produits pétroliers semi-finis et minis ainsi que le raffinage d’hydrocarbures bruts.

    Juliette John, Ambassade du Royaume-Uni et le Consortium Manufacturing Africa se félicitent de leur collaboration fructueuse ayant permis la réalisation de ces deux études. Elle indique que ce projet confirme l’ambition du Sénégal de se deter d’une industrie moderne, de redresser sa balance commerciale, et de faire un pas supplémentaire vers la souveraineté alimentaire durable.  » Manufacturing Africa est un programme financé par le Royaume-Uni qui vise à attirer 1,2 milliard de livres sterling d’investissements directs étrangers (IDE) et à créer 90 000 emplois dans le secteur industriel au Sénégal, en Ethiopie, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda et en Tanzanie. Le programme fournit aux entre- prises manufacturières et aux investisseurs un soutien au développement de projets ainsi qu’une assis- tance technique aux gouvernements et autres acteurs publics afin d’attirer des IDE et contribuer à une transformation économique inclusive. Ce soutien vise à promouvoir de meilleures pratiques commerciates, à encourager des normes de travail plus élevées, à renforcer la protection de l’environnement, à favoriser l’impact positif sur l’égalité des sexes et à assurer l’inclusion sociale des jeunes… » a-t-il précisé.

    M.COLY

    Sédhiou : Le Khalife de Sibicouroto Chérifcounda Appelle aux Autorités pour le Développement

    Le Gamou annuel du foyer chérifien de Darou Salam, plus connu sous le nom de Sibicouroto Chérifcounda, a été célébré le 10 mai dernier. À cette occasion, le Khalife, Chérif Moulaye Aboubacar Aïdara, a adressé un appel pressant aux autorités pour la réalisation d’infrastructures sociales de base et le désenclavement de la zone.

    Dans son discours, Chérif Bachir Aïdara, porte-parole de la famille, a mis en lumière les défis auxquels sont confrontés les habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des autres foyers religieux de la Casamance. L’absence de services sociaux de base, tels que l’eau potable et l’électricité, ainsi que le mauvais état des routes, sont des préoccupations majeures pour ces communautés.

    « Dans notre village de Darou Salam (Sibicouroto Chérifcounda), nous manquons de tout. C’est une injustice totale envers les cités religieuses de la Casamance. Nous lançons un appel urgent aux nouvelles autorités du pays pour qu’elles accordent davantage d’attention à ces régions négligées », a déclaré Chérif Bachir Aïdara. Il a particulièrement souligné les difficultés rencontrées pendant le Gamou annuel, où l’accès à l’eau potable est un défi majeur.

    Le manque d’eau potable est un problème urgent qui nécessite une solution immédiate. « Le forage dont nous disposons actuellement est insuffisant et souvent en panne. Nous appelons à la construction d’un nouveau forage pour résoudre définitivement ce problème », a-t-il ajouté.

    Chérif Bachir Aïdara a également évoqué le besoin urgent en électricité et l’état précaire des routes dans la région. Il a exhorté les autorités à prendre des mesures concrètes pour améliorer les conditions de vie des habitants de Sibicouroto Chérifcounda et des localités environnantes.

    En conclusion, le Khalife de Darou Salam Sibicouroto Chérifcounda a formulé des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité, tout en espérant que les autorités répondront favorablement à leurs appels pour le développement de leur communauté.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack.

    Le Dakarois Quotidien N°175 – du 14/05/2024

    🔴 SÉRIE D’ACCIDENTS AU SÉNÉGAL : Les chiffres de l’horreur
    🔴 PARTI DIGÉRÉ SA DÉFAITE HORS DE NOS FRONTIÈRES : Amadou BA rentre au bercail 

    Vidéo : Retour triomphal de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ à Dakar

    Après une absence de quelques semaines, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a fait son retour dans la capitale sénégalaise, Dakar, sous les acclamations de ses partisans. Son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a été marquée par un accueil chaleureux et enthousiaste de la part de ses fidèles soutiens.

    Accompagné par une foule de partisans impatients de le revoir, Amadou Bâ a été accueilli au salon d’honneur de l’aéroport, où des moments d’émotion et de joie ont marqué ses retrouvailles avec ses inconditionnels. Les salutations chaleureuses et les encouragements fusent de toutes parts, témoignant de l’affection et du soutien indéfectible dont jouit l’ancien Premier ministre auprès de sa base politique.

    Ce retour remarqué de l’ancien Premier ministre suscite des discussions animées dans les cercles politiques du pays. En tant que candidat à la dernière présidentielle, Amadou Bâ demeure une figure centrale de la scène politique sénégalaise, et son retour à Dakar soulève des questions sur ses ambitions et son rôle futur dans le paysage politique du Sénégal.

    Dans les jours à venir, Amadou Bâ devrait partager ses perspectives et ses projets avec ses partisans et le public sénégalais. Son retour à Dakar marque ainsi le début d’une nouvelle phase de son engagement politique et de son interaction avec la société sénégalaise, alimentant les spéculations sur les développements à venir dans la politique nationale

    YouTube video player

    Drame à Thiamène Tattaguine : Un jeune homme de 20 Ans tue son petit frère lors d’une altercation familiale

    Le village de Thiamène Tattaguine, dans la région de Fatick, est le théâtre d’un tragique événement familial survenu le 10 mai 2024. Selon les informations recueillies, un jeune homme âgé de 20 ans, identifié sous le nom de Ch. Diop, aurait mortellement frappé son petit frère, L. Diop, âgé de 17 ans, lors d’une altercation.

    L’incident aurait été déclenché lorsque Ch. Diop aurait empêché son jeune frère de se rendre au verger pour prendre son petit déjeuner. Une dispute aurait alors éclaté entre les deux frères, menant finalement à un geste tragique de la part de Ch. Diop, qui aurait asséné un coup de bâton à la tête de son petit frère.

    Malheureusement, les blessures infligées à L. Diop se sont avérées fatales, et malgré son évacuation vers une structure sanitaire, il a succombé à ses blessures. Ses funérailles ont eu lieu le 11 mai au cimetière de Thiamène Tattaguine.

    Suite à cet événement tragique, Ch. Diop a été appréhendé par la gendarmerie de Fatick et placé en garde à vue. L’enquête sur cet acte de violence intrafamiliale est en cours, et les autorités locales suivent de près cette affaire.

    Ce drame bouleverse profondément la communauté de Thiamène Tattaguine et met en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits au sein des familles. Les autorités locales et les services de sécurité appellent à la vigilance et à la prévention des tensions familiales pour éviter de tels incidents à l’avenir.

    Mariama Massaly
    Correspondante à kaolack
    .

    Interception d’une Pirogue avec 252 Personnes à Bord au Large des Côtes de Dakar

    Une opération maritime coordonnée par le « PHM Niani » a permis d’intercepter une pirogue transportant 252 personnes à environ 30 km des côtes de Dakar. L’embarcation, partie de Bargny, a été arraisonnée lors de cette opération de sauvetage.

    Les personnes secourues, originaires du Sénégal et de la sous-région, ont été remises aux services compétents pour prendre en charge leur situation. Cette intervention démontre une fois de plus les efforts concertés des autorités pour assurer la sécurité en mer et venir en aide aux migrants en détresse.

    Cette interception souligne également les défis persistants liés à la migration irrégulière dans la région, mettant en lumière l’importance de renforcer la coopération régionale et internationale pour aborder cette question de manière holistique et humaine.

    Préparatifs du Grand Magal de Touba : Un Comité Local de Développement se penche sur les enjeux essentiels

    Ce lundi, un Comité Local de Développement (CLD) préparatoire du Grand Magal a été organisé à Touba, mettant en lumière les principaux défis à relever pour assurer le bon déroulement de cet événement majeur. Parmi les points abordés, l’approvisionnement en eau et en électricité a été au centre des préoccupations.

    Le Sous-Préfet de Ndame a rapporté une amélioration notable dans l’approvisionnement en eau, offrant ainsi un soulagement aux habitants et aux pèlerins. De plus, la Senelec a assuré que Touba et Mbacké seront exemptées de tout délestage pendant cette période, et les demandes d’électricité seront traitées avec célérité.

    Concernant l’assainissement, l’entreprise responsable des travaux reprendra ses activités après des discussions fructueuses avec les autorités étatiques. De même, un représentant de l’Ageroute effectuera une mission de reconnaissance sur le terrain pour évaluer les besoins en termes d’infrastructures routières.

    En matière de santé, des mesures ont été prises pour garantir une couverture sanitaire adéquate pendant le Magal, assurant ainsi la sécurité et le bien-être des participants.

    Le Sous-Préfet de Ndame, Abdoulaye Kharma, a souligné l’engagement des services de l’État à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer le succès de l’organisation du Grand Magal.

    Le coordinateur du comité d’organisation, Serigne Ousmane Mbacké Gaïndé, s’est félicité de la tenue du CLD, affirmant que tous les aspects essentiels ont été passés en revue pour garantir le bon déroulement de l’événement. Il exprime également l’espoir que le nouveau gouvernement apportera sa contribution significative à cette organisation emblématique.

    Un hommage aux efforts du Directeur Général sortant de l’ONAS : Ibrahima Agne salue l’engagement de Mamadou Mamour Diallo

    Lors de la cérémonie de passation de service à l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS), Monsieur Ibrahima Agne, Président du Conseil d’administration de l’organisme, a tenu à rendre hommage aux réalisations et aux avancées réalisées sous la direction de Mamadou Mamour Diallo, le Directeur Général sortant.

    Agne a souligné les efforts remarquables déployés par Diallo pour améliorer les conditions de travail des employés de l’ONAS. Il a particulièrement salué le rôle de Diallo dans la négociation et la signature de l’accord d’établissement, un acte crucial qui a permis d’instaurer des avantages sociaux significatifs pour les travailleurs. Grâce à ces efforts, le versement systématique du 13ème mois est devenu une réalité pour les employés de l’ONAS.

    En outre, Agne a appelé à une attention particulière sur l’importance de respecter les contrats de performance signés avec l’État. Tout en reconnaissant cette nécessité, il a souligné que l’augmentation de la redevance versée à l’ONAS devrait figurer parmi les priorités du nouveau Directeur Général, Dr Cheikh Dieng. Cette augmentation de la redevance pourrait jouer un rôle crucial dans le renforcement des ressources de l’ONAS et dans le soutien continu de ses initiatives en matière d’assainissement à travers le pays.

    Cette déclaration met en lumière l’engagement indéfectible de l’ONAS envers ses employés et sa mission de fournir des services d’assainissement de qualité à l’échelle nationale. Elle témoigne également de la reconnaissance des efforts exceptionnels déployés par Mamadou Mamour Diallo pour faire avancer la cause de l’assainissement au Sénégal.

    Un différend amoureux dégénère en violence aux HLM Montagne de Dakar : un jeune poignardé

    Une histoire d’amour a dégénéré en drame aux HLM Montagne de Dakar lorsque deux jeunes hommes, C. Diouf (22 ans) et B. Sène (20 ans), se sont affrontés violemment à cause d’une fille. La querelle entre les prétendants a culminé lorsque Diouf a poignardé Sène au ventre, mettant ainsi fin à une dispute passionnelle.

    L’incident a été rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre du commissariat de Biscuiterie-HLM, qui ont rapidement arrêté Diouf sur les lieux du crime. Pendant ce temps, Sène a été retrouvé gisant au sol, gravement blessé au ventre.

    Les premiers secours ont été prodigués sur place avant que Sène ne soit transporté à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers pour recevoir des soins médicaux urgents. Pendant ce temps, Diouf a été placé en garde à vue dans les locaux de la police pour répondre de ses actes.

    Cet incident tragique met en lumière les tensions souvent présentes dans les relations amoureuses, qui peuvent parfois dégénérer en violence extrême. Les autorités policières enquêtent sur l’affaire pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la justice pour toutes les personnes impliquées.

    Réaction vive des supporters du Stade de Mbour après leur défaite face au Jaraaf de Dakar

    La rencontre opposant le Stade de Mbour au Jaraaf de Dakar a pris une tournure tumultueuse lorsque les supporters du club mbourois ont exprimé leur mécontentement après la défaite de leur équipe. Alors que le Jaraaf s’imposait 2-0 sur le terrain du stade Caroline, les supporters ont manifesté leur frustration de manière violente, jetant des pierres et lançant des insultes envers le corps arbitral.

    Cette réaction agressive a conduit à des scènes de confusion et a mis en lumière les tensions qui règnent dans le monde du football sénégalais, où les résultats des matchs ont souvent des répercussions émotionnelles profondes sur les supporters.

    Face à cette situation, Saliou Samb, ancien président du Stade de Mbour, a pris la parole pour appeler à l’unité et au soutien envers le club. Malgré sa démission de ses fonctions, Samb a exprimé son soutien au président actuel, Ass Wade, et à son équipe dirigeante, saluant leur engagement envers le club malgré les défis rencontrés.

    Samb a souligné l’importance du soutien des supporters dans les moments difficiles et a exhorté les fans à se rallier derrière leur équipe pour surmonter les obstacles. Il a également promis d’examiner attentivement les préoccupations des supporters et de travailler avec les parties concernées pour aider le Stade de Mbour à retrouver son succès passé.

    Cette réaction souligne la passion intense qui entoure le football au Sénégal et met en lumière l’importance du soutien des supporters pour le succès à long terme des clubs. Dans un geste de réconciliation et de solidarité, Saliou Samb a offert un message d’unité et d’engagement envers le Stade de Mbour, appelant à un retour à l’harmonie et à la coopération au sein du club.

    Naufrage au large des îles Canaries : Neuf survivants identifiés parmi les passagers de la pirogue

    Dans le sillage du tragique naufrage survenu au large des côtes des îles Canaries, des informations émergeant de Seneweb apportent un éclairage sur les circonstances entourant cet événement dévastateur. Parmi les 60 passagers qui étaient à bord de la pirogue en provenance du quartier Téfess de Mbour, neuf personnes ont réussi à échapper au drame.

    Sept des neuf survivants ont été identifiés jusqu’à présent, leurs noms étant : Faye Papa, Yakate Cheick, Kébé Mamadou, Ndaye Khalifa, Diop Bara, Mor Abdoul et Amy Lamine. Il est à noter qu’une certaine incertitude persiste quant à l’orthographe exacte de ces noms, qui ne sont pas courants en Espagne où ils se trouvent actuellement.

    Les rescapés, après avoir été secourus le 29 avril 2024, étaient initialement sur l’île d’El Hierro. Cependant, ils ont depuis été transférés, soit à Tenerife, soit à Gran Canaria. Leur survie a été le fruit de leur ténacité, ayant réussi à rester en sécurité à environ 100 milles des côtes des îles Canaries après avoir été jetés à la mer lors du naufrage. Malheureusement, aucune trace des 51 autres passagers de la pirogue n’a été retrouvée, que ce soit dans l’épave de l’embarcation ou dans les environs.

    Les équipes de sauvetage de Salvamento Marítimo ont été confrontées à des défis considérables, notamment l’impossibilité de remorquer le bateau naufragé, dont une partie avait sombré dans la zone de l’accident.

    Cet événement tragique soulève une fois de plus les questions de sécurité maritime et de migration irrégulière en provenance d’Afrique vers l’Europe, mettant en lumière les risques encourus par les migrants cherchant une vie meilleure au péril de leur propre sécurité en mer.

    Sénégal, 2 à 3% de la population est en situation de crise alimentaire

    Invité de l’émission objection sur Sud FM, animée par Baye Oumar Guèye ce dimanche 12 mai 2024, le secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire Jean-Pierre Senghor, précise que seulement que 2 à 3 % de la population sénégalaise est en situation de crise alimentaire. Ce qui signifie que le Sénégal n’est pas en situation de sécurité alimentaire, par ce que n’a pas atteint le seuil de 20 % de la population. Néanmoins, deux départements sortent du lot, ils ont atteint le seuil de 20 % de ses populations. Il s’agit de Goudiry et de Salémata où il faut agir urgemment.

    « Nous avons deux analyses par an, la dernière analyse, nous donne deux zones, c’est Goudiry et Salémata, qui ne sont pas encore en crise, qui risquent de tomber en phase de crise si rien n’est fait. »A-t-il dit ?

    Il précise tout de même que, « Le pays a des récurrentes de sécurité alimentaire, on peut considérer que la zone nord revient souvent de façon récurrente, c’est Podor, Ranérou, Matam, etc. Voilà les zones où depuis quelques années sont répertoriées zones rouges. Mais depuis quelque temps, ces départements-là, ne sont pas dans nos analyses »

    Toutefois, il y a des poches dans certaines zones du territoire national, c’est le cas à Dakar par exemple même si elles ne sont pas répertoriées zone à risques. Elles n’ont pas atteint le seuil de 20 %.

    « Dakar n’est pas en crise, Pikine n’est en crise, Guédiéwaye n’est pas en crise.
    Si vous prenez Dakar, vous avez vingt-trois mille personnes qui sont répertoriées crise et pourtant, nous sommes à Dakar. Vous prenez Guédiéwaye, il y a onze mille personnes qui sont répertoriées crise, Rufisque huit mille personnes. Pourtant, le département apparaît en l’air, ça veut dire que les seuils ne sont pas atteints, les seuils de 20 % pour pouvoir déclassifiés. »

    L’analyse situationnelle a été faite ce qui permet d’avoir une cartographie de la situation alimentaire du pays, a tenu à expliquer Jean-Pierre Senghor, « nous savons aujourd’hui là où il faut agir, avec qui agir et comment. Sur ce plan, on a élaboré un plan de riposte, dont le document est là. Et ce plan permet d’intervenir rapidement.

    Selon Jean-Pierre Senghor secrétaire exécutif à la sécurité alimentaire, même si le Sénégal n’est pas en situation de crise alimentaire, cela ne veut pas dire que tout va bien. Il y a des gens qu’il faut accompagner et il faut travailler pour que la question d’insécurité alimentaire soit derrière nous. Fort heureusement qu’au Sénégal nous avons un fond national de solidarité, il participe au cadre harmonisé. Et là l’issue du cadre harmonisé, il prend aujourd’hui la riposte pour accompagner les populations en crise.
    Et c’est pourquoi-là, là, là, à partir de ce mois, le fond national va accompagner les populations qui sont répertoriées en crises au-delà même des deux départements avant juin. Le fond va s’en occuper et le programme alimentaire mondial va accompagner le Sénégal. Ça ne suffit pas, ce qu’il faut maintenant, c’est comment apporter une réponse structurelle à cette question. Il faut qu’on règle une fois pour toutes ces questions d’insécurité alimentaire. C’est pour cela dans le PNASAR, nous avons ce qu’in les nouveaux terroirs résilient, qui résiste au choc alimentaire, économique, exogène et endogène. Et nous avons démarré. »

                                                     AS
                               Le Dakarois Ziguinchor

    Avis de recherche : Disparition de Khadim Niang

    La famille de Khadim Niang lance un appel à témoins suite à sa disparition depuis ce dimanche 12 mai. Il était parti à la mer avec des amis pour une séance de baignade, mais depuis lors, il est introuvable.

    Si vous avez des informations concernant Khadim Niang ou si vous l’avez vu depuis dimanche, veuillez contacter sa famille aux numéros suivants : 776475253 / 779542095.

    Toute information peut être cruciale pour aider à retrouver Khadim et rassurer sa famille. Merci de votre collaboration.

    Le Gouvernement Sénégalais Prône l’Indépendance de la Justice dans les Affaires de Corruption

    Face aux appels croissants de la population à des poursuites judiciaires immédiates à l’encontre des personnes impliquées dans les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes, le porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, a tenu à souligner la nécessité de ne pas exercer de pression sur le système judiciaire.

    Dans une déclaration sur les ondes de Rfm, Moustapha Sarré a affirmé que le gouvernement s’engage à laisser la justice faire son travail en toute indépendance. Il a souligné le principe de la séparation des pouvoirs, indiquant que le rôle de l’exécutif se limite à commander des audits et à fournir les informations nécessaires à la justice pour mener à bien ses enquêtes.

    Interrogé sur d’éventuelles instructions de poursuites à l’encontre des personnes épinglées dans les rapports, M. Sarré a précisé qu’aucun ordre de poursuite n’avait été donné jusqu’à présent. Il a toutefois assuré que si le procureur considère qu’il existe des motifs suffisants pour engager des poursuites pour faute grave, il le fera en toute indépendance.

    M. Sarré a également tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y aura aucune entrave au fonctionnement de la justice. Il a affirmé que si la justice décide de poursuivre des personnes citées dans la gestion des deniers publics, cela sera fait sans interférence extérieure.

    Cette déclaration intervient dans un contexte où les Sénégalais réclament avec insistance des mesures concrètes contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics, comme le révèlent les rapports de l’OFNAC et de la Cour des comptes.

    Me Juan Branco Poursuit sa Quête de Justice pour les Victimes des Manifestations au Sénégal

    Malgré le changement de régime politique au Sénégal avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, l’avocat franco-espagnol Me Juan Branco, représentant Ousmane Sonko, maintient son engagement à obtenir justice pour les familles des victimes des manifestations ayant eu lieu entre 2021 et 2023.

    Ce lundi, Me Branco a annoncé avoir déposé quinze nouvelles constitutions de parties civiles de victimes, concernant la répression violente des manifestations survenues au Sénégal depuis mars 2021. Son objectif demeure la poursuite en justice des principaux responsables de cette répression meurtrière, dans le but d’assurer que les droits des victimes soient respectés et que les coupables soient tenus responsables de leurs actes.

    Rappelons que Me Branco avait précédemment déposé des plaintes devant la Cour pénale internationale (CPI), accompagnées de preuves tangibles, visant à traduire en justice plusieurs généraux et responsables des forces de l’ordre impliqués dans la répression des manifestations, notamment à Dakar et dans ses environs. Ces démarches judiciaires visent à garantir que les victimes et leurs familles obtiennent réparation et que les responsables de violations des droits de l’homme répondent de leurs actes devant les tribunaux.

    Malgré les défis et les obstacles rencontrés dans la quête de justice, Me Juan Branco continue de faire entendre la voix des victimes et de plaider en faveur de la vérité et de la justice pour tous ceux qui ont souffert des conséquences des manifestations au Sénégal.

    Tirage au Sort des 8es de Finale de la Coupe du Sénégal : Affiches Principales Révélées

    La Fédération sénégalaise de football (FSF) a révélé ce lundi les affiches des 8es de finale de la Coupe du Sénégal, suscitant l’enthousiasme des supporters à travers le pays. Parmi les duels les plus attendus, on retrouve Casa Sports contre l’AS Pikine et Dakar Sacré-Cœur contre Jaraaf.

    Parmi les autres rencontres prévues, le petit poucet de la compétition, Férus de Foot de Louga, qui évolue en Division régionale, se mesurera à l’AS Douanes. Le leader de la Ligue 1, Teungueth FC, devra affronter le CNEPS Excellence de Thiès.

    Dans d’autres duels intéressants, le dernier de la Ligue 1, Jamono Fatick, croisera le fer avec HLM de Dakar, tandis que l’AS Kaffrine se mesurera à Mbour PC pour un duel de National 1. Le Wallydaan, premier de la Ligue 2, sera opposé au Dial Diop Sporting Club de Dakar. Enfin, la Jeanne d’Arc, plusieurs fois vainqueur de la Coupe du Sénégal, affrontera Keur Madior.

    Le programme des 8es de finale est le suivant :

    • Dakar Sacré-Cœur contre Jaraaf
    • Teungueth FC contre CNEPS Excellence
    • Férus de Foot de Louga contre AS Douanes
    • Mbour PC contre AS Kaffrine
    • Casa Sports contre AS Pikine
    • Dial Diop SC contre Wallydaan
    • Keur Madior contre Jeanne d’Arc
    • Jamono Fatick contre HLM Dakar

    Ces affiches promettent des rencontres passionnantes et des moments de football palpitants pour les supporters sénégalais. Les équipes se préparent à livrer des performances remarquables dans l’espoir de franchir cette étape cruciale de la compétition et de se rapprocher un peu plus du prestigieux trophée de la Coupe du Sénégal.

    La Senelec Exporte Son Excédent d’Électricité vers la Guinée et d’Autres Voisins

    Depuis deux semaines, la Senelec, société nationale sénégalaise d’électricité, contribue à l’alimentation en électricité de la Guinée en cédant 120 mégawatts (MW) à son homologue guinéenne. Cette coopération énergétique entre le Sénégal et ses voisins vise à pallier les difficultés d’alimentation électrique rencontrées par la Guinée, limitant ainsi les délestages auxquels sa population est confrontée depuis plusieurs mois.

    Selon les informations rapportées par Wal Fadjri, ce partenariat permet à la Senelec de générer un chiffre d’affaires annuel de deux milliards de francs CFA. Il souligne également que cette initiative n’est pas nouvelle pour la Senelec, qui avait déjà conclu des accords similaires avec d’autres pays voisins. En 2023, la Gambie a ainsi bénéficié de 60 mégawatts d’électricité pour un montant de 31 milliards de francs CFA, dont une partie a été allouée à un contrat de gestion pour l’exploitation et la maintenance de son réseau électrique.

    De plus, des négociations étaient en cours pour la vente de 60 mégawatts au Mali et de 40 mégawatts à la Mauritanie. Ces accords témoignent de l’excédent d’électricité produit par la Senelec au cours des dernières années, passant de 500 à 1890 MW entre 2012 et 2024.

    Cette exportation d’électricité bénéficie non seulement aux pays voisins en améliorant leur accès à l’électricité, mais elle constitue également une source de revenus supplémentaires pour la Senelec. Cependant, elle soulève également des questions sur la capacité de la Senelec à répondre à la demande croissante en électricité sur le marché intérieur, et sur la durabilité de cette stratégie à long terme.

    En fin de compte, cette coopération régionale dans le domaine de l’énergie illustre les opportunités de collaboration entre les pays africains pour répondre aux défis énergétiques communs et favoriser le développement économique et social de la région.

    Opération de Sécurisation Nationale : Un Coup de Filet Majeur Contre la Délinquance

    Dans la nuit du 12 mai 2024, les forces de l’ordre ont déployé une vaste opération de sécurisation à travers tout le territoire national dans le cadre de la lutte contre la délinquance et la criminalité. Ce ratissage minutieux, s’étendant dans chaque coin et recoin du pays, a conduit à l’interpellation de 599 individus, selon des informations obtenues par Seneweb.

    Parmi les personnes appréhendées, 384 ont été arrêtées pour vérification d’identité, tandis que 109 ont été prises en flagrant délit d’ivresse publique et manifeste. Les autorités ont également procédé à l’arrestation de 24 individus pour des nécessités d’enquête en cours, ainsi que pour une série d’autres infractions telles que la détention et l’usage de chanvre indien, la possession illégale d’armes blanches, et diverses formes de violences et de délits.

    En ce qui concerne les infractions routières, 54 véhicules ont été mis en fourrière et 77 motos ont été immobilisées. De plus, les forces de l’ordre ont saisi 76 cornets et six joints de chanvre indien au cours de cette opération.

    Cette opération de sécurisation démontre l’engagement ferme des autorités à maintenir l’ordre et la sécurité publique à travers le pays. Elle vise à dissuader les actes de délinquance et à assurer la protection des citoyens, tout en renforçant l’application de la loi et en punissant les contrevenants.

    Les chiffres impressionnants issus de cette opération soulignent l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre à faire respecter la loi et à lutter contre toutes les formes de criminalité, contribuant ainsi à promouvoir un environnement sûr et sécurisé pour tous les citoyens.

    Tentative d’Homicide à Dakar : Confrontation de Témoignages au Tribunal

    Une affaire délicate de tentative d’homicide volontaire opposant le tailleur L. D. à la dame de 75 ans A. Nd a retenu l’attention de la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Après trois heures d’audience, la cour se prépare à rendre son verdict le 21 mai prochain, mettant ainsi fin à un chapitre controversé qui a secoué la communauté.

    Les événements présumés remontent au 3 février 2021, lorsque A. Nd accuse L. D. d’être venu chez elle pour régler des cotisations en retard pour une tontine, avant de l’agresser violemment avec un couteau et de lui dérober de l’argent. Les blessures infligées ont conduit A. Nd à une incapacité temporaire de travail.

    Cependant, les versions des événements divergent radicalement. Alors qu’A. Nd affirme avoir été attaquée sans provocation après avoir simplement demandé l’argent dû, L. D. soutient que son geste était une réponse à des avances sexuelles non désirées de la part de la plaignante.

    La complexité de l’affaire réside dans le fait qu’il s’agit essentiellement d’un témoignage contre un autre, sans preuves tangibles pour étayer les allégations de l’une ou l’autre des parties. Le procureur a requis une requalification des faits en coups et blessures volontaires, mais a également souligné qu’il serait difficile de prouver une tentative d’homicide volontaire sans intention manifeste de tuer.

    L. D. risque une peine de cinq ans de prison ferme, bien que le procureur ait admis que la situation aurait pu être bien pire si l’accusé avait réellement eu l’intention de tuer. Cette reconnaissance soulève des questions sur la crédibilité des témoignages et la véritable nature des événements qui se sont déroulés ce jour-là.

    La décision finale de la cour le 21 mai prochain apportera des réponses cruciales à ces questions et déterminera le sort de L. D., tout en offrant un éclairage sur les circonstances exactes de cet incident troublant qui a ébranlé la communauté de Dakar.

    Lundi Judiciaire à Dakar : Trois Affaires Impliquant des Célébrités à la Cour d’Appel

    Ce lundi, la Cour d’appel de Dakar sera le théâtre de plusieurs affaires mettant en scène des personnalités publiques, selon des informations rapportées par Les Échos et relayées par Seneweb.

    La première affaire qui retient l’attention concerne une Range Rover au cœur d’une polémique impliquant le chanteur Wally Seck et l’ancien footballeur international Ibou Touré, entre autres. Après avoir bénéficié de l’abandon des poursuites en première instance en raison d’un vice de procédure, les deux hommes devront de nouveau se présenter devant le tribunal. La partie civile, Lamarana Diallo, ayant fait appel du verdict initial.

    Une autre affaire à suivre oppose le militant Guy Marius Sagna à la gendarmerie et au général Moussa Fall, son ancien supérieur hiérarchique. Le député Yewwi Askan Wi a été reconnu coupable de diffamation à l’encontre de la gendarmerie et condamné à trois ans avec sursis en octobre 2021. Sagna a fait appel de cette décision rendue par le tribunal des flagrants délits de Dakar.

    Enfin, la troisième affaire à être évoquée concerne la chaîne de télévision TFM et Bouba Ndour, condamnés solidairement à payer 10 millions de francs CFA au rappeur Bril pour violation des droits d’auteur. En plus de l’amende financière, le directeur des programmes de TFM a également écopé de trois mois de prison avec sursis et d’une amende supplémentaire d’un million de francs CFA. Les mis en cause ont fait appel de cette décision.

    Ces affaires judiciaires promettent d’attirer l’attention du public alors que les parties concernées cherchent à obtenir justice ou à faire appel des décisions antérieures. La Cour d’appel de Dakar sera le théâtre où se jouera le prochain acte de ces affaires médiatisées.

    Deux hommes condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre d’un jeune berger à Louga

    La chambre criminelle de Louga a prononcé une sentence sévère à l’encontre de MM. Adama Ba et Gorgui Sow, les condamnant à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre du jeune berger Birame Sow, âgé de 25 ans. En plus de cette peine, ils ont été condamnés à verser une amende de dix millions de francs chacun à la partie civile, représentée par le père de la victime.

    Les faits tragiques se sont déroulés dans la nuit du mercredi 18 au jeudi 19 août 2021, au village de Loumeul Doki, situé dans la commune de Boulal, département de Linguère. Birame Sow a été sauvagement agressé à coups de coupe-coupe par les deux bergers, Adama Ba et Gorgui Sow, alors qu’il se trouvait dans sa chambre en compagnie de sa femme et de ses enfants.

    Grièvement blessé à la tête, au ventre et à la cuisse, Birame Sow a été transporté en urgence à l’hôpital Magatte Lô de Linguère, mais ses blessures se sont avérées mortelles, et il est décédé peu de temps après son admission. Avant de rendre l’âme, il aurait identifié ses agresseurs aux enquêteurs, ce qui a conduit à leur arrestation et à leur placement en garde à vue à la brigade de Dahra.

    Les accusés ont comparu devant le parquet de Louga le samedi 21 août, où ils ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés. Cependant, ils ont plaidé qu’ils n’avaient pas eu l’intention de tuer la victime. Malgré leurs déclarations, la justice a rendu son verdict, considérant la gravité des actes commis et la perte tragique de la vie de Birame Sow.

    Compétition sur l’accès aux données du secteur extractif au Sénégal : Renforcer la transparence et la participation citoyenne

    Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième plan de travail annuel du programme TRACES, une compétition sur l’accès aux données du secteur extractif a été organisée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Cette initiative vise à sensibiliser et impliquer les étudiants, les universitaires, les jeunes et les femmes dans les questions cruciales de gouvernance des industries extractives au Sénégal.

    Le Natural Resource Governance Institute (NRGI), en consortium avec l’ONG 3D et le Forum Civil, a lancé cette compétition dans le but de renforcer les mécanismes de transparence et de redevabilité dans les secteurs minier, pétrolier et gazier. L’objectif est d’améliorer la gestion et la distribution des revenus de ces industries pour bénéficier à tous les citoyens sénégalais.

    Selon Mamadou Yero Baldé, responsable du programme de l’USAID-Traces au Sénégal, cette compétition offre aux étudiants l’opportunité d’accéder à des données et à des informations fiables. « L’accès à l’information dans le secteur extractif est crucial pour que les populations, en particulier les étudiants, puissent suivre les obligations légales et contractuelles des entreprises, ainsi que pour participer à la gouvernance de ces secteurs », a-t-il déclaré.

    Le Professeur Saliou Diouf, représentant le recteur de l’UGB, a souligné l’importance de poser les bonnes questions pour obtenir les bonnes réponses concernant les ressources extractives. « Les ressources extractives sont cruciales pour le devenir du Sénégal, mais nous devons nous assurer d’avoir les bonnes informations », a-t-il affirmé.

    Cette compétition s’inscrit dans une démarche visant à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans la gouvernance des industries extractives, permettant ainsi aux étudiants et à la société civile de jouer un rôle actif dans la gestion responsable de ces ressources.

    L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

    L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

    Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

    Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

    Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

    Révélations sur le Prodac : Vers une réouverture du procès Sonko-Niang ?

    Les révélations de la Cour des comptes concernant le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) pourraient bien bouleverser le paysage politique sénégalais. Un rapport définitif de la Cour des comptes met en lumière une mission de vérification du contrat liant l’État du Sénégal à l’entreprise israélienne Green 2000, réalisatrice des Domaines agricoles communautaires de la première phase. Cette mission, effectuée en 2017 par l’Inspection générale des Finances (IGF), soulève de nouveaux éléments concernant l’affaire qui avait opposé l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, à l’actuel Premier ministre, Ousmane Sonko.

    En effet, cette révélation remet en question la thèse selon laquelle l’absence du rapport de l’Inspection générale des Finances sur le Prodac aurait été à l’origine de la condamnation de Ousmane Sonko. Cette affaire avait abouti à la condamnation de Sonko à six mois de prison avec sursis et au paiement de 200 millions de dommages et intérêts, rendant ainsi Sonko inéligible à la dernière élection présidentielle.

    La Cour des comptes déplore également le non-respect de la procédure d’appel d’offres dans le cadre de l’exécution de la première phase du Prodac confiée à l’entreprise Green 2000. Cette précision apportée par la Cour des comptes met en lumière des aspects jusque-là négligés de cette affaire qui avait défrayé la chronique politique.

    Ces nouvelles révélations pourraient ouvrir la voie à une réouverture ou une révision du procès en diffamation opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. En effet, l’article 251 du Code de procédure pénale prévoit la possibilité de réouvrir une instruction si de nouveaux éléments sont révélés depuis sa clôture.

    Il est à noter que cette affaire avait suscité de vives tensions politiques et des manifestations dans les rues de Dakar, causant des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels. Les révélations de la Cour des comptes pourraient donc avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais et remettre en question certains jugements rendus dans le cadre de cette affaire.

    Affaire de chantage : Arrestation de A. Fatty à la frontière sénégalo-gambienne

    Une affaire de chantage qui avait défrayé la chronique en juillet 2023 connaît un nouveau développement avec l’arrestation de A. Fatty, ressortissante gambienne, à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang. Cette arrestation intervient dans le cadre d’une affaire impliquant A. Thiam, expert-comptable sénégalais, qui avait déposé plainte pour chantage et tentative d’extorsion de fonds contre son ex-compagne.

    Selon les informations rapportées par le journal Les Échos, A. Fatty aurait détenu des captures de vidéos compromettantes mettant en scène M. Thiam. L’affaire remonte à février 2021, lorsque les deux individus se sont rencontrés au Sénégal. Une relation amoureuse s’est développée entre eux, malgré la distance, avec des échanges par appels vidéo parfois intimes.

    Cependant, ce que M. Thiam ignorait, c’est que A. Fatty enregistrait secrètement des captures vidéos des échanges, dans le but ultérieur de faire du chantage. Utilisant ces enregistrements compromettants, A. Fatty aurait menacé M. Thiam de divulguer ces vidéos sur les réseaux sociaux, le forçant ainsi à céder à ses exigences.

    Face à ces menaces, M. Thiam a décidé de porter plainte auprès de la Division spéciale de la cybersécurité (Dsc), dénonçant le chantage et la tentative d’extorsion de fonds de la part de son ex-compagne.

    Depuis lors, A. Fatty était activement recherchée, jusqu’à son arrestation à la frontière sénégalo-gambienne, à Karang.

    Cette affaire met en lumière les dangers potentiels associés à l’utilisation abusive des réseaux sociaux et souligne l’importance pour les utilisateurs de rester vigilants et prudents dans leurs interactions en ligne.

    Cheikh Abiboulaye Dièye prend ses fonctions à la tête de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa)

    La transition à la direction générale de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd Sa) a été marquée par l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye, succédant ainsi à Abdoulaye Dièye après 18 mois de service. Cette passation de pouvoir s’accompagne d’un engagement clair en faveur d’une gestion transparente et équitable, visant à propulser l’aéroport vers un niveau de performance exceptionnel.

    Dans son discours inaugural, M. Dièye a souligné son intention de rectifier d’éventuelles injustices et d’optimiser les performances de l’Aibd Sa. Il a également mis en avant ses projets futurs, notamment l’amélioration des services et des infrastructures pour offrir une expérience optimale aux utilisateurs et aux partenaires de l’aéroport. De son côté, Abdoulaye Dièye, le directeur sortant, a rappelé les réussites notables de son mandat, telles que l’homologation réussie de l’aéroport de Saint-Louis et les améliorations significatives de la certification de Cap-Skiring.

    Malgré les défis inhérents à son nouveau rôle, le nouveau directeur général bénéficie de perspectives de développement prometteuses. En effet, les récentes certifications obtenues placent le Sénégal dans une position avantageuse en matière de sécurité de l’aviation civile en Afrique. De plus, les efforts de décentralisation, illustrés par les réhabilitations des pistes régionales, témoignent de la vision à long terme pour le secteur aéronautique du pays.

    En somme, l’arrivée de Cheikh Abiboulaye Dièye à la tête de l’Aibd Sa marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par un leadership dynamique et axé sur l’excellence, au service du développement et de la prospérité du transport aérien au Sénégal.

    Accident Mortel à Sinthiou Yoro Sadio : Les Habitants Réclament des Mesures de Sécurité

    Le village paisible de Sinthiou Yoro Sadio, surnommé « Peulh-ga », dans la zone périphérique de la commune Thiès-Nord, est plongé dans la tristesse à la suite d’un tragique accident survenu ce dimanche 12 mai 2024. Un véhicule a mortellement fauché un garçon âgé de cinq ans alors qu’il se rendait à une cérémonie familiale. Selon les témoins, l’enfant était accompagné de sa mère, de ses frères et sœurs, ainsi que d’autres membres de sa famille.

    Cet accident a provoqué la colère des habitants, qui sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation. Ils ont brûlé des pneus et barré la route pour dénoncer la récurrence des accidents dans la zone. De plus, ils ont exigé des mesures de sécurité, notamment l’érection d’une passerelle et l’installation de ralentisseurs sur cette route accidentogène.

    Cet incident tragique met en lumière le besoin urgent de prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Sinthiou Yoro Sadio et de toutes les zones à risque similaire. Il souligne également l’importance d’une sensibilisation continue sur la sécurité routière pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

    Diambars en danger : Vers une relégation en Ligue 2

    La situation se complique pour l’académie de football de Diambars qui semble inexorablement se diriger vers la relégation en Ligue 2. Lors de son récent déplacement à Saint-Louis, l’équipe de Diambars a subi une défaite cruciale face à la Linguère sur un score de 1-0.

    Malgré une domination en termes de possession de balle, les joueurs de Diambars n’ont pas réussi à concrétiser leurs opportunités en buts. Le tournant du match est survenu avec une grossière erreur du gardien Cheikh Bamba Fall, offrant ainsi à l’attaquant saint-louisien Amadou Tidiane Kébé l’occasion de marquer dans une cage vide.

    Cette défaite plonge Diambars au dernier rang du classement avec seulement 18 points, soit quatre points de retard sur le premier relégable, Jamono. Avec trois journées de championnat restantes, la situation devient de plus en plus critique pour Diambars, qui risque sérieusement de descendre en Ligue 2 à moins d’un revirement spectaculaire de situation.

    De son côté, la Linguère, en remportant cette victoire, s’éloigne de la zone de relégation et consolide sa position en milieu de tableau, avec 27 points à son actif.

    Le Dakarois Quotidien N°174 – du 13/05/2024

    🔴 ARRIVÉE DE L’UNITÉ FLOTTANTE GAZIÈRE DE GTA : UN BOND EN AVANT POUR L’INDUSTRIE MINIÈRE
    🔴 SAISIE DE 500 GRAMMES D’AMPHÉTAMINE À L’AIBD : QUATRE INDIVIDUS INTERPELLÉS

    Mise au point du CETUD : Le lancement du BRT reporté au 15 mai 2024

    Le Conseil exécutif des Transports urbains durables (CETUD) a publié un communiqué pour clarifier certaines informations erronées circulant sur les réseaux sociaux concernant la mise en service du Bus rapid transit (BRT).

    Dans ce communiqué, le CETUD a démenti les rumeurs selon lesquelles le BRT serait mis en service dès le lundi 13 mai 2024. Au contraire, les responsables du CETUD ont précisé que la mise en service progressive du BRT sera lancée par Malick Ndiaye, Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens (MITTA), le mercredi 15 mai 2024.

    Le CETUD, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité urbaine, a également souligné que toutes les informations officielles concernant le BRT sont disponibles sur leurs canaux de communication officiels. Ils ont encouragé les usagers et les futurs clients du BRT à se référer à ces canaux pour obtenir des informations précises et à jour sur le lancement du service.

    Cette mise au point vise à dissiper toute confusion et à assurer une communication transparente et précise concernant le déploiement du BRT, un projet majeur destiné à améliorer les transports urbains durables dans la région.

    Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

    Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

    Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

    « J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

    Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

    En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

    Teungueth FC en route vers le titre, Dakar Sacré-Cœur écrase Guédiawaye

    La 23e journée de la Ligue 1 sénégalaise a été marquée par des résultats significatifs, confirmant les positions des équipes en tête du classement et dessinant les contours de la lutte pour le maintien.

    En tête du classement, Teungueth FC a consolidé sa position de leader en battant le Casa Sports sur le score de 1-0. Cette victoire leur offre une avance confortable de huit points sur leur poursuivant le plus proche, le Jaraaf. Avec 46 points au compteur, Teungueth FC est plus que jamais bien parti pour décrocher le titre de champion cette saison.

    De son côté, Guédiawaye FC, qui aurait pu maintenir le suspense dans la course au titre, a subi une défaite cuisante à domicile contre Dakar Sacré-Cœur, sur le score de 0-4. Cette défaite éloigne définitivement Guédiawaye de la course au titre, avec désormais 10 points de retard sur Teungueth FC.

    Dans la lutte pour le maintien, l’US Ouakam et la Linguère ont réalisé de bonnes performances en remportant leurs matchs respectifs contre l’US Gorée (1-0) et Diambars (1-0). En revanche, Diambars, avec cette nouvelle défaite, voit ses chances de maintien se réduire davantage.

    En bas de tableau, Jamono Fatick a pris une importante victoire face au Sonacos (1-0), se rapprochant ainsi du premier non-relégable, le Casa Sports.

    Les résultats complets de la 23e journée sont les suivants :

    • Teungueth FC 1-0 Casa Sports
    • Guédiawaye FC 0-4 Dakar Sacré-Cœur
    • US Ouakam 1-0 US Gorée
    • Linguère 1-0 Diambars
    • Jamono Fatick 1-0 Sonacos

    La journée se clôturera lundi avec les matchs entre le Stade de Mbour et le Jaraaf, ainsi que Génération Foot et l’AS Pikine.

    Des États Généraux du Transport Routier au Sénégal : Vers une Modernisation du Secteur

    Le secteur du transport routier au Sénégal s’apprête à vivre un moment décisif avec l’annonce des États Généraux des Transports. Cette initiative, lancée par le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, M. Malick Ndiaye, vise à réunir l’ensemble des acteurs du secteur pour débattre des enjeux majeurs et proposer des solutions concertées.

    Lors d’une première rencontre avec les responsables des syndicats du transport routier, le Ministre Ndiaye a annoncé la tenue imminente de ces assises, prévues avant la fin du mois de juillet. Ces États Généraux sont destinés à être un moment clé de réflexion, de concertation et de partage d’idées sur l’avenir du transport public au Sénégal.

    Ces États Généraux s’inscrivent dans une perspective de transformation rapide et intégrale du transport public, conformément aux instructions du Président de la République, M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. L’objectif est de bâtir un système de transport moderne, sûr, rentable et respectueux de l’environnement.

    Le Ministre Ndiaye a souligné l’importance de la participation de toutes les parties prenantes du secteur, y compris les syndicats, les opérateurs privés, les institutions publiques et la société civile. Ces États Généraux seront l’occasion de débattre des défis actuels du transport routier, tels que la sécurité routière, la qualité des infrastructures, la réglementation et la gouvernance du secteur.

    Cette annonce témoigne de l’engagement du Gouvernement sénégalais à moderniser le secteur du transport routier et à répondre aux besoins des citoyens en matière de déplacement. Les États Généraux des Transports s’annoncent ainsi comme une étape cruciale dans cette démarche de transformation et d’amélioration continue du transport public au Sénégal.

    Ces États Généraux offrent une opportunité unique de mobiliser les énergies et les idées pour construire un avenir meilleur pour le transport routier au Sénégal. Ils constituent une démarche participative et inclusive visant à élaborer des solutions innovantes et durables pour répondre aux besoins de la population en matière de déplacement.

    Polémique foncière à Fandène : Les conseillers municipaux réclament la restitution de 9 hectares

    La commune de Fandène, sous la direction du ministre-maire Dr Augustin Tine, se retrouve au cœur d’une controverse foncière concernant une bande de terre d’une superficie d’au moins neuf hectares. Cette parcelle serait indûment incluse dans les lotissements de la Nouvelle Ville de Thiès, à Mbour 4, suscitant l’indignation des conseillers municipaux de Fandène.

    Lors d’un point de presse, ces conseillers municipaux ont vigoureusement réclamé la restitution de cette superficie, affirmant que son attribution à certaines personnalités suscitait une vive polémique. Le porte-parole de cette initiative, Cheikh Diop, conseiller municipal à Fandène, a déclaré que les aménagements effectués dans la forêt classée pour la Nouvelle Ville de Thiès ont eu un impact significatif sur la commune, avec une perte de plus de neuf hectares de terre.

    Selon lui, le droit de propriété de la commune de Fandène sur cette bande de terre avait été confirmé par l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT). Il a rappelé que la commune avait initialement demandé et obtenu du Président de la République de l’époque, Macky Sall, l’exclusion de cette surface du lotissement de Mbour 4, suite à l’annonce du déclassement de cette partie de la forêt du Plateau de Thiès pour répondre à la demande foncière.

    Cependant, les conseillers municipaux ont été surpris de constater que cette partie de la commune était incluse dans le lotissement de Mbour 4 lors de sa publication. Ils ont immédiatement réagi en adressant des réclamations au Gouverneur de Thiès, ainsi qu’au ministre-maire de Fandène, Dr Augustin Tine, afin de défendre les droits de leur collectivité territoriale et de sa population.

    Face à cette situation préoccupante, les conseillers municipaux demandent désormais l’arbitrage du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, pour résoudre cette polémique foncière et garantir les droits légitimes de la commune de Fandène.

    L’AS Douanes renverse la situation lors d’un match décisif

    Dans le monde du sport sénégalais, l’AS Douanes se distingue par sa combativité et son engagement. Récemment, lors d’un match crucial, l’équipe a démontré toute sa détermination en renversant une situation délicate pour finalement l’emporter avec brio.

    Avant ce match décisif, l’AS Douanes était confrontée à une pression intense. Avec des enjeux importants en jeu, chaque joueur savait qu’une performance exceptionnelle était nécessaire pour espérer une victoire. Dans cette atmosphère tendue, l’équipe a su trouver les ressources nécessaires pour relever le défi.

    Dès le coup d’envoi, l’AS Douanes a affiché une détermination sans faille. Les joueurs ont pris le contrôle du jeu dès les premiers instants, imposant leur rythme et mettant une pression constante sur leurs adversaires. Avec une défense solide et des attaques percutantes, l’équipe a rapidement pris l’avantage sur le terrain.

    Malgré les obstacles et les défis rencontrés, l’AS Douanes n’a jamais baissé les bras. Chaque joueur a donné le meilleur de lui-même, faisant preuve de courage et de résilience. Cette attitude exemplaire a galvanisé l’équipe et a permis de renverser la situation en sa faveur.

    Finalement, l’AS Douanes a remporté une victoire éclatante, démontrant son talent et sa détermination sur le terrain. Cette performance remarquable témoigne du caractère exceptionnel de l’équipe et de son aptitude à surmonter les obstacles.

    Cette victoire revêt une importance particulière pour l’AS Douanes et ses supporters. Elle montre que l’équipe est capable de relever les défis les plus difficiles et de triompher dans les moments cruciaux. C’est un moment de fierté pour tous ceux qui soutiennent l’AS Douanes et une source d’inspiration pour les générations futures.

    La victoire de l’AS Douanes lors de ce match décisif restera gravée dans les mémoires comme un exemple de détermination et de courage. C’est une victoire qui témoigne de la force et du talent de l’équipe, et qui inspire l’admiration de tous ceux qui suivent le sport sénégalais.

    Présidence: Fatou Kiné-Diakhaté, nommée DC-adjoint du Président.

    Son remarquable parcours, à la croisée des chemins entre finance et politique, témoigne de sa grande détermination, de son expertise technique et de son dévouement aux idéaux et valeurs de PASTEF. Fatou-Kiné Diakhaté a choisi de répondre à l’appel aux patriotes, depuis 2018, par la politique par l’exemple, l’engagement par l’action.

    Cadre de PASTEF, elle a toujours fait don de son temps, de son savoir et de son énergie, sans compter.
    Sa nomination à ce poste d’une haute importance est donc la consécration du travail acharnée, de l’éthique incarnée, de l’engagement sincère et désintéressé au service du Sénégal. Elle est aussi le couronnement d’une carrière remarquable, construite sur une formation académique solide et des expériences professionnelles toutes aussi variées qu’enrichissantes.

    Fatou-Kiné Diakhaté a commencé son parcours académique avec un baccalauréat scientifique au Groupe scolaire Marie Dior Sarr, démontrant dès le début une affinité pour les disciplines analytiques. Elle a poursuivi ses études en obtenant un Brevet de technicien supérieur en banque finance assurance au Groupe ICOGES Paris. Fortement animée par un désir de toujours approfondir ses connaissances, elle s’est dirigée vers l’Université Sorbonne Paris Nord, où elle a décroché une Licence professionnelle en banque finance assurance, avant de compléter une Licence 3 en économie et finance à l’Université Paris 8 Vincennes. Elle a poursuivi ses études universitaires avec un Master 1 en économie internationale et régulation et un Master 2 en banque finance gestion des risques, tous deux à l’Université Sorbonne Paris Nord.

    Sur le plan professionnel, Fatou-Kiné Diakhaté a connu une progression linéaire constante, en occupant des postes de plus en plus responsabilisants. Elle a débuté comme conseillère clientèle à la Banque Postale et à la Société Générale à Paris. Son parcours l’a ensuite conduite chez Credit Agricole Corporate & Investment Bank en tant que gestionnaire middle office en titrisation. Elle a ensuite rejoint l’Agence Française de Développement (AFD) Paris, où elle a gravi les échelons : de chargée de gestion des concours financiers à responsable contrôle et qualité au département Gestion Financière des Concours (GFC), puis à chargée de mission innovation financière. Ces responsabilités ont façonné son expertise en matière de gestion des risques financiers et de contrôle de qualité.
    Mais ce qui distingue véritablement Fatou-Kiné Diakhaté, c’est son engagement politique.

    Secrétaire exécutif en 2020 puis Coordonnatrice du Mouvement National des Cadres Patriotes section diaspora depuis 2021, elle s’est toujours employée à faire assumer au mouvement des cadres son rôle de laboratoire intellectuel de PASTEF. Elle a joué un rôle clé au sein du MONCAP Diaspora qu’elle a piloté de main de maître, coordonnant avec succès des équipes et des centaines de cadres à travers le monde, pour accompagner le parti dans l’élaboration des politiques, projets et programmes de gouvernance. Fatou-Kiné Diakhaté a également co-coordonné les travaux du programme présidentiel « Le projet pour un Sénégal souverain, juste et prospère » du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, démontrant sa rigueur, sa grande capacité managériale, d’organisation, d’animation et de résilience.

    Membre du Bureau Politique de PASTEF en sa qualité de secrétaire nationale adjointe en charge de la diaspora, elle a supervisé des coordinations réparties sur quatre continents, orchestrant des activités destinées à installer et à massifier le parti, à défendre les libertés, la démocratie et l’État de droit au Sénégal.

    Cette nomination historique de Fatou-Kiné Diakhaté en tant que Directrice adjointe de Cabinet du Président de la République du Sénégal souligne son leadership et son engagement à promouvoir un changement positif.

    Ciblage et contrôle des colis suspects : saisie d’amphétamine (un hallucinogène stupéfiant) à l’AIBD

    Je Les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise DIAGNE (AIBD) ont saisi un bocal contenant près de cinq cent (500) grammes d’amphétamine.
    La drogue a été découverte dans un colis « express » en provenance d’un pays asiatique. Le produit était conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé dans le reste du contenu dudit colis.
    La saisie fait suite au ciblage du colis sur la base d’éléments pertinents. Le produit a été d’abord testé positif à l’amphétamine par le kit de détection des Douanes et confirmé par le Laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS).
    Une opération de livraison surveillée a permis d’appréhender quatre (04) individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un sénégalais. Tous les quatre ont été déférés au parquet de Mbour.
    Cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels. Il s’agit, pour les frontières aériennes, du renforcement des moyens de contrôle des marchandises par voie « express », qui servent souvent de couloir de distribution de produits prohibés ou à double usage.
    L’Administration des Douanes réaffirme sa détermination à lutter contre le trafic illicite et la criminalité transnationale organisée.

    La Division de la Communication et des Relations publiques

    AGEROUTE accélère les travaux sur l’axe Kidira-Bakel avant l’hivernage

    L’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) intensifie ses efforts sur l’axe Kidira-Bakel, long de 65 kilomètres, à moins de deux mois du début de la saison des pluies. Cet axe est réputé pour sa sensibilité en raison des grands cours d’eau qu’il traverse, ce qui en fait une priorité en matière d’entretien routier.

    Les travaux avancent à un rythme soutenu, avec un taux d’exécution très élevé, et sont presque achevés. Ingénieurs, conducteurs de chantier, techniciens et ouvriers travaillent sans relâche, de jour comme de nuit, y compris les week-ends, pour garantir la qualité et la rapidité des travaux. Cette initiative réjouit particulièrement les populations de la région orientale du Sénégal.

    Plusieurs anciens ponts et dalots ont été démolis et reconstruits selon les normes requises par le projet. Au total, 109 ouvrages ont été rénovés, dont 11 grands ponts, tandis que la chaussée a été élargie pour répondre aux normes de gabarit.

    Ce dimanche 12 mai 2024, malgré des conditions météorologiques difficiles avec une température atteignant les 47 degrés Celsius, le chef de projet, Massamba Diop, a effectué une visite surprise pour évaluer l’avancement des travaux. Plusieurs ponts ont été inspectés, notamment celui de Béma, crucial pour relier la commune de Gabou à la ville de Bakel.

    Les populations locales et les conducteurs de transport en commun expriment déjà leur satisfaction quant à ces réalisations, qui amélioreront la sécurité et la qualité des infrastructures routières dans la région.

    Accident sur la RN4 : 8 Blessés dont 3 dans un État Grave

    Ce dimanche, un accident grave a secoué la Route nationale 4 (RN4) près de Teubi, dans le département de Bignona. Un véhicule de transport en commun, communément appelé mini-car, en provenance de Ziguinchor, s’est renversé, faisant état de huit blessés, dont trois dans un état grave.

    Selon les informations recueillies, l’accident est survenu après l’explosion d’un des pneus du véhicule, entraînant sa chute avec plusieurs passagers à son bord. La scène a rapidement été le théâtre d’une intervention d’urgence pour venir en aide aux victimes.

    La gravité de l’accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière sur nos routes nationales. Les autorités locales et les services de secours ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés et sécuriser la zone.

    Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et éventuellement prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir. En attendant, nos pensées vont aux victimes de cet accident, en espérant un rétablissement rapide pour ceux qui sont blessés dans cet incident tragique.

    Célébration de la Journée mondiale de la Croix-Rouge à Koungheul et Kaffrine : Un Plaidoyer pour le Renforcement des Moyens

    Hier, la Journée mondiale de la Croix-Rouge a été célébrée à Koungheul et à Kaffrine, offrant aux agents de l’organisation l’occasion de plaider en faveur du renforcement du personnel et des moyens mis à leur disposition. Leur objectif : avoir un membre de la Croix-Rouge dans chaque maison du département de Koungheul.

    Les volontaires au service de l’humanité ont souligné que les moyens nécessaires ne sont pas toujours disponibles. Momar Dieng, membre de l’équipe de la Croix-Rouge de Kaffrine, a déclaré : « Nous déployons beaucoup d’efforts, mais parfois les moyens font défaut. Pourtant, chaque fois qu’un accident survient, comme lors des drames à Sikilo et à Yamong, nous sommes mobilisés. C’est pourquoi nous sollicitons des subventions de la part de la mairie et des autorités, car la mobilisation des volontaires nécessite des moyens suffisants ».

    En tant que responsable moral de cette association d’aide humanitaire dans le département de Koungheul, et également porte-parole du président Yankhoba Ndiaye, il a lancé un appel aux bonnes volontés pour un soutien financier.

    Profitant de l’occasion, un des membres, Babacar Diallo, a souligné que cette journée était une opportunité de montrer aux populations en quoi consistait leur travail. « Nous sommes réunis aujourd’hui pour une simulation afin de mieux faire comprendre l’importance de notre mission dans la société, mais également pour rendre hommage à l’initiateur de la Croix-Rouge, Henry Dunant », a-t-il déclaré.

    Cette célébration a mis en lumière le dévouement des volontaires de la Croix-Rouge, tout en mettant en évidence la nécessité cruciale de soutenir leur travail par des moyens adéquats.

    Les Présidents Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé assistent à la finale de la conférence Sahara de la BAL

    Les figures politiques de premier plan, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, se sont joints aux amateurs de basketball à Dakar Arena pour assister à la dernière journée de la conférence Sahara de la saison 4 de la Basketball Africa League (BAL).

    La présence des deux chefs d’État a ajouté une dimension politique à cet événement sportif majeur, soulignant l’importance du basketball comme vecteur d’unité et de coopération entre les nations africaines.

    Accueillis avec enthousiasme à leur arrivée dans la salle, les Présidents Faye et Kagamé ont été chaleureusement applaudis par les supporters présents.

    La journée finale de la conférence Sahara a présenté deux matchs palpitants : Rivers Hoopers du Nigeria contre l’Us Monastir, et Apr du Rwanda contre l’As Douanes. Ces rencontres ont offert aux spectateurs des moments de suspense et d’excitation alors que les équipes rivalisaient pour remporter le titre de champion de la conférence.

    L’engagement des Présidents Faye et Kagamé envers le basketball africain témoigne de leur soutien à l’émergence du sport sur le continent et de leur volonté de promouvoir les échanges sportifs et culturels entre les pays africains.

    Cette journée à Dakar Arena restera gravée dans les mémoires comme un moment où le sport a uni les nations et où les dirigeants africains ont célébré l’excellence athlétique sur le continent.

    Nouveau Corps de Volontaires pour la Surveillance Urbaine à Thiès

    Un contingent de 60 volontaires, comprenant 35 garçons et 25 filles, a récemment été formé au Camp du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) de Thiès. Leur mission principale : assurer la surveillance urbaine dans divers espaces publics de la ville.

    Le maire de la ville, Dr Babacar Diop, a souligné l’importance de cette nouvelle équipe en déclarant : « Ces agents seront déployés pour surveiller les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, ainsi que les services publics du centre-ville. Ils seront également chargés d’assister les personnes âgées, les malvoyants, les personnes à mobilité réduite, les élèves et les résidents de Thiès en général dans la traversée des chaussées ».

    En outre, ces volontaires seront positionnés devant les écoles situées le long des axes routiers à forte circulation, notamment l’école élémentaire Iba Katy Bâ, le lycée El Hadji Malick Sy, l’école GMI, et le Rond-point du Champ de Course, entre autres.

    Leurs missions incluront également la surveillance de la salubrité publique, la fourniture des premiers soins aux victimes d’accidents de la circulation, la lutte contre les affichages sauvages sur les murs des bâtiments publics et l’occupation anarchique des trottoirs. En collaboration avec les agents de la police routière, ils seront également responsables de la gestion du trafic aux heures de pointe.

    Le recrutement de ces jeunes volontaires s’est fait à la suite d’un appel à candidatures afin de garantir une sélection objective et de dépolitiser leur enrôlement, a précisé le maire Dr Babacar Diop.

    Cette initiative vise à renforcer la sécurité et la qualité de vie des habitants de Thiès tout en encourageant l’implication citoyenne dans la préservation de l’ordre public et du bien-être urbain.

    Arrivée de l’Unité Flottante de Production de Gaz sur le Champ Gta : Une Étape Majeure pour le Projet Gazier Sénégalo-Mauritanien

    L’Unité flottante de production et de stockage de gaz (Fpso) a récemment atteint le champ Gta (Grande Tortue Ahmeyim), situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, marquant ainsi une étape cruciale dans la mise en œuvre du projet gazier dans la région. Cette annonce a été faite par Petrosen Holding, soulignant l’importance de cet événement pour le développement du secteur énergétique dans la région.

    Après un voyage de six jours depuis les îles Canaries de Las Palmas (Tenerife), le Fpso a accosté sur le champ Gta, confirmant ainsi son rôle essentiel dans la production de gaz pour le projet Gta. La présence de cette unité flottante est considérée comme une pièce maîtresse dans l’infrastructure nécessaire à la réalisation du projet gazier.

    La construction du Fpso, entamée en 2019 en Chine, a rencontré des obstacles dus à la pandémie de Covid-19. Après avoir quitté les chantiers de Cosco en janvier 2023, le Fpso a subi des travaux supplémentaires dans les chantiers de Sembcorp à Singapour. Une escale technique au Yard d’Hidramar de Tenerife a également été nécessaire pour compléter certains travaux, assurant ainsi la sécurité et la fonctionnalité de l’unité flottante.

    Actuellement achevé à 92,5 %, le Fpso finalisera le reste de ses activités dans les eaux sénégalo-mauritaniennes. Cette phase comprendra notamment l’interconnexion avec les équipements sous-marins avant le démarrage effectif de l’usine flottante pour la production de gaz.

    Le Fpso jouera un rôle crucial dans le processus de production de gaz en effectuant un premier traitement pour séparer le gaz des autres éléments qui l’accompagnent, tels que l’eau et le condensat. Ce prétraitement garantira la conformité du produit aux normes et spécifications d’exportation vers le hub-terminal.

    L’arrivée du Fpso sur le champ Gta représente donc une avancée significative dans le développement du projet gazier sénégalo-mauritanien, ouvrant la voie à une exploitation efficace des ressources énergétiques de la région et contribuant ainsi à la croissance économique et au développement durable.

    Moustapha Diakhaté appelle à la transparence sur la propriété foncière et propose des réformes pour lutter contre la prédation

    Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.

    Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.

    L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.

    Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.

    Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.

    En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.

    Boubacar Camara évoque son silence post-électoral et commente le scrutin présidentiel

    Depuis le scrutin présidentiel du 24 mars, Boubacar Camara, candidat malheureux à l’élection présidentielle, était resté discret jusqu’à présent. Dans une récente intervention sur l’émission « Le Jury Du Dimanche » sur I Radio, il a expliqué les raisons de son silence, évoquant notamment la fatigue due au processus électoral qu’il qualifie de « bizarre » et les tentatives de sabotage dont il se dit victime de la part de l’ancien chef de l’État Macky Sall.

    Pour sa première participation à l’élection présidentielle, le président du Parti de la Construction et de la Solidarité Jengu Tabakh a obtenu 0,52% des voix, un score qu’il estime satisfaisant compte tenu du contexte politique marqué par une lutte intense entre la rupture et la continuité.

    Camara considère que ce scrutin était à la fois un référendum et une élection, marqué par un ras-le-bol des populations confrontées à des conditions de vie extrêmement difficiles. Il dénonce également la férocité du régime en place pour éliminer de nombreux candidats à travers un système de parrainage jugé unique et contestable.

    Cependant, malgré les obstacles rencontrés, il se réjouit de la conclusion du scrutin avec la victoire d’un candidat de l’opposition, Bassirou Diomaye Faye. Pour Camara, cette victoire est le résultat d’une lutte de longue haleine pour le départ de Macky Sall et pour une rupture systémique. Il exprime ainsi son contentement face au changement de pouvoir et pose la question cruciale de la traduction de cette rupture en bénéfices concrets pour les populations.

    Boubacar Camara réapparaît donc sur la scène politique pour exprimer ses réflexions sur le récent scrutin présidentiel, soulignant l’importance d’une gouvernance qui réponde aux attentes et aux besoins des citoyens.

    Moustapha Diakhaté critique la politique de bonne gouvernance de Macky Sall

    Lors de son intervention dans le Grand Jury ce dimanche 12 mai 2024, Moustapha Diakhaté, ancien Président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, a sévèrement critiqué la politique de bonne gouvernance du président Macky Sall. Diakhaté a exprimé des réserves quant aux résultats obtenus malgré les engagements électoraux du président en faveur de la transparence et de la lutte contre la corruption.

    Diakhaté a souligné que, malgré les promesses de Macky Sall en campagne électorale, les actions concrètes entreprises n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés en matière de bonne gouvernance. Il a notamment mentionné la réactivation de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), la réforme de la Cour des Comptes, la création de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac) et l’extension de la déclaration de patrimoine à un plus grand nombre de fonctionnaires.

    Cependant, selon Diakhaté, ces initiatives n’ont pas abouti aux résultats escomptés après 12 ans de mandat présidentiel. Il a souligné que seules deux personnes, Karim Wade et Khalifa Sall, ont été condamnées pour mal gouvernance, ce qui, selon lui, ne suffit pas à instaurer une culture de responsabilité et de reddition de comptes au sein du gouvernement.

    En tant qu’acteur impliqué dans la création de l’Ofnac, Diakhaté a salué la publication des rapports de la Cour des comptes et de l’Ofnac, mais a critiqué le fait que cela ait nécessité une injonction du président de la République. Il estime que ces rapports auraient dû être publiés plus tôt, conformément à la loi qui régit ces institutions.

    Diakhaté a également souligné l’importance de lutter contre la corruption et les détournements de fonds publics, qu’il considère comme des obstacles majeurs au développement de l’Afrique. Il encourage la sanction des responsables fautifs après la publication des rapports des organes de contrôle, et appelle à une mobilisation de tous les citoyens pour veiller à une utilisation transparente et efficace des fonds publics.

    En résumé, les propos de Moustapha Diakhaté mettent en lumière les lacunes de la politique de bonne gouvernance de Macky Sall et appellent à une plus grande responsabilité et transparence dans la gestion des affaires publiques au Sénégal.

    Réunion urgente pour résoudre les défis de la filière avicole au Sénégal

    Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé samedi à Thiès la convocation prochaine d’une réunion regroupant l’ensemble des acteurs de la filière avicole. Cette rencontre vise à trouver des solutions aux problèmes urgents de la cherté des aliments pour volaille, des poussins et des importations frauduleuses de produits avicoles.

    M. Diagne s’est engagé à réunir rapidement les provendiers, les producteurs, les membres du gouvernement et les producteurs de maïs pour discuter de manière collaborative des défis actuels de la filière avicole. Lors de son intervention à l’assemblée générale constitutive de la Société coopérative de l’Association des aviculteurs du Sénégal (SOCOPAAVIS), le ministre a répondu aux préoccupations exprimées par le président de cette organisation, Fallou Samb, concernant la hausse des coûts des intrants avicoles et les pratiques d’importation frauduleuses.

    M. Samb a souligné la nécessité d’intervenir rapidement pour soutenir les aviculteurs qui font face à des difficultés financières importantes, causées en partie par la cherté des aliments pour volaille et des poussins, ainsi que par la concurrence déloyale résultant des importations frauduleuses.

    Le ministre, tout en reconnaissant la complexité de la situation, a exprimé sa conviction que des solutions peuvent être trouvées en collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a assuré que la réunion à venir, qui impliquera également le ministère du Commerce et les douanes, permettra de progresser vers des solutions concrètes pour réduire les coûts des intrants avicoles et lutter contre les pratiques d’importation illégales.

    Cette initiative du ministère de l’Agriculture illustre l’engagement du gouvernement sénégalais à soutenir le secteur avicole et à garantir sa viabilité économique dans un contexte où il joue un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire et la création d’emplois.

    Le Massachusetts General Hospital pleure la perte de Rick Slayman, pionnier de la xénotransplantation

    C’est avec une profonde tristesse que le Massachusetts General Hospital (MGH) à Boston a annoncé le décès de M. Rick Slayman, survenu de manière soudaine. M. Slayman, âgé de 62 ans, avait récemment été au cœur d’une avancée médicale révolutionnaire : une transplantation de rein de porc génétiquement modifié.

    En mars dernier, les chirurgiens du MGH avaient réalisé une prouesse médicale en transplantant un rein de porc spécialement modifié à M. Slayman, qui souffrait d’une maladie rénale en phase terminale. Cette intervention, première mondiale dans le domaine de la xénotransplantation, avait suscité l’espoir pour de nombreux patients en attente de greffe d’organe.

    M. Slayman, déjà confronté à des problèmes de santé tels que le diabète de type 2 et l’hypertension, avait précédemment reçu une greffe de rein humain en 2018. Cependant, après cinq ans, cet organe avait commencé à dysfonctionner, contraignant M. Slayman à recourir à la dialyse en attendant une solution.

    Son cas avait alors été sélectionné pour cette tentative de transplantation de rein de porc, fruit de la collaboration entre le MGH et la société de biotechnologie eGenesis. Cette transplantation, réalisée avec succès, avait ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine de la médecine régénérative et de la lutte contre la pénurie d’organes.

    Le décès soudain de M. Slayman, intervenu après cette avancée majeure, a plongé le MGH dans une profonde consternation. L’hôpital a tenu à exprimer sa gratitude envers M. Slayman pour sa confiance et son engagement en faveur de la science médicale. Sa transplantation restera un symbole d’espoir pour les patients en attente de greffe d’organe à travers le monde.

    La communauté médicale rend hommage à Rick Slayman pour son courage et sa contribution à l’avancement de la recherche médicale. Son héritage perdurera, marquant une étape significative dans l’histoire de la xénotransplantation et de la médecine régénérative.

    Une élève de 19 ans condamnée pour interruption clandestine de grossesse

    Dans la ville de Diawara, une affaire de mœurs a secoué la communauté, suscitant l’indignation des habitants. Une élève âgée de 19 ans, fréquentant le lycée local, a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis pour avoir interrompu clandestinement une grossesse de 14 semaines.

    Les faits remontent à la semaine dernière, lorsque M. S, une élève en classe de seconde, fiancée à un émigré, a mis fin à sa grossesse engendrée par son petit ami. Incapable de supporter le poids de cette situation, la jeune fille a pris la décision de mettre un terme à sa grossesse. Cependant, des complications médicales ont conduit à sa découverte alors qu’elle était admise dans un établissement de santé local en proie à d’intenses douleurs.

    Alertés, les gendarmes locaux ont immédiatement ouvert une enquête sur l’affaire. Suite à leurs investigations, M. S a été appréhendée et interrogée. Au cours de l’interrogatoire, elle a avoué les faits, expliquant qu’elle était fiancée à un émigré et que la grossesse résultait de sa relation avec son petit ami. Ce dernier, cependant, a refusé de reconnaître la paternité, suggérant que la jeune fille ne lui avait pas été fidèle.

    Après son arrestation, la jeune fille a été placée en détention, puis traduite en justice devant le tribunal de grande instance de Tambacounda. Jugée coupable des faits qui lui sont reprochés, elle a été condamnée à une peine d’un mois avec sursis.

    Cette affaire a suscité de vives réactions au sein de la communauté, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les conséquences sociales et légales des interruptions clandestines de grossesse dans la région.

    Bassirou Diomaye Faye et Paul Kagamé en Guest stars à la Basketball Africa League (BAL)

    Ce dimanche, un événement exceptionnel est prévu à la Basketball Africa League (BAL), alors que deux invités de marque, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé, assisteront au match de clôture de la conférence Sahara.

    L’AS Douanes du Sénégal affrontera l’APR du Rwanda dans un match crucial de la dernière journée de la phase de groupe de la BAL. Cette information a été confirmée lors du journal télévisé de 20 heures sur la RTS, ajoutant une dimension politique à cet événement sportif majeur.

    La conférence Sahara marque la fin de la phase de groupe de la Basketball Africa League, et la prochaine étape sera la phase finale, également connue sous le nom de Final 8, qui se tiendra à Kigali.

    L’arrivée du président rwandais, Paul Kagamé, à Dakar samedi pour une visite de travail de 48 heures a précédé cet événement. Pendant son séjour, les deux chefs d’État auront plusieurs entretiens, y compris un déjeuner privé, comme l’ont indiqué les services de communication de la présidence sénégalaise.

    Cette présence de haut niveau à la BAL témoigne de l’importance croissante du basketball en Afrique et de la capacité du sport à rassembler les nations et à renforcer les liens entre les pays du continent.

    Mogadiscio demande à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie

    Les autorités de Mogadiscio ont officiellement demandé à l’ONU de mettre fin à sa mission politique en Somalie, connue sous le nom de Manusom (Mission d’assistance des Nations unies en Somalie), avant l’expiration de son mandat en octobre prochain. Cette demande a été formulée dans une correspondance adressée au Conseil de sécurité et au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, selon le site ‘africanews’.

    Dans cette lettre, le ministre somalien des Affaires étrangères, Ahmed Moallim Fiqi, a indiqué que cette décision faisait suite à un examen approfondi des priorités stratégiques du pays. Il a appelé à une conclusion rapide des procédures nécessaires pour mettre fin à la mission avant la fin du mandat actuel de la Manusom, prévue pour le 31 octobre.

    La mission politique de l’ONU en Somalie a été établie en juin 2013 par le Conseil de sécurité pour soutenir les autorités somaliennes dans la transition vers la démocratie, après plus de 20 ans de guerre civile. Elle a travaillé en collaboration avec les soldats de maintien de la paix de l’Union africaine, dont la mission de transition ATMIS, et a progressivement réduit sa présence en vue de déléguer les responsabilités en matière de sécurité aux forces somaliennes.

    En novembre dernier, le Conseil de sécurité avait suspendu le retrait des troupes de l’Union africaine pendant trois mois à la demande de Mogadiscio, en raison des combats persistants avec le groupe rebelle al-Shabab. Cette nouvelle demande de retrait de la mission politique de l’ONU soulève des questions sur l’avenir de la stabilisation et de la transition politique en Somalie, ainsi que sur le rôle de la communauté internationale dans ce processus.

    Préparation de l’Eid el Kebir : Appel à l’approvisionnement en moutons dans la région de Kaffrine

    À l’approche de la célébration de l’Eid el Kebir, communément appelée Tabaski, prévue pour le 16 juin, Mabouba Diagne, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage du Sénégal, a lancé un appel aux éleveurs et vendeurs de moutons pour qu’ils veillent à bien approvisionner le marché.

    Selon les estimations du chef du Service de l’Elevage et des Productions animales, Moustapha Dione, les besoins en moutons pour la fête de la Tabaski sont évalués à 80 000 têtes dans la région de Kaffrine. Cette estimation représente une augmentation par rapport à l’année précédente, où les besoins étaient de 73 700 têtes.

    Kaffrine, région d’élevage par excellence, est particulièrement sollicitée pour répondre à cette demande croissante en moutons pour la fête religieuse. En effet, le département est frontalier de la zone de Dahra, réputée pour être une zone d’élevage.

    Cet appel du ministre vise à garantir que les populations puissent trouver les moutons nécessaires pour célébrer l’Eid el Kebir dans les meilleures conditions. Il souligne également l’importance de la collaboration entre les éleveurs et les autorités pour assurer une offre adéquate sur le marché et répondre aux besoins des fidèles pour cette fête religieuse majeure.

    Effondrement d’une partie du pont à Simal : la communauté implore une action immédiate des autorités

    Ce mardi matin, une tragédie a frappé le village de Simal, situé dans l’arrondissement de Fimela à Fatick, avec l’effondrement d’une partie du pont reliant la communauté au reste de la région. Cet incident a plongé les habitants dans un état de choc et de désarroi, alors qu’ils sont confrontés à un grave problème d’accessibilité.

    Selon les informations rapportées par la RTS, le pont s’est effondré tôt ce matin, mettant en lumière les conséquences désastreuses pour la communauté. Cheikh Sadibou Ndong et Abdou Diamé, résidents de la localité, ont exprimé leurs inquiétudes, soulignant les dangers imminents et les risques pour leur sécurité.

    « Nous sommes en danger constant. Nous en appelons aux autorités. Si la marée monte, le sable va s’effacer et nous risquons de rester bloqués. Nos moyens de subsistance sont menacés, surtout en cette période pré-hivernale », a déclaré Cheikh Sadibou Ndong.

    La situation est d’autant plus critique que ce pont a été construit avant l’adoption de l’acte 3 de la décentralisation, laissant la communauté dans une situation de vulnérabilité sans accès adéquat à l’éducation, aux soins de santé et aux services de base.

    Face à cette crise imminente, la population implore les autorités étatiques d’intervenir de toute urgence pour restaurer l’accès vital à leur village et assurer la sécurité de tous les résidents. Des mesures immédiates sont indispensables pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation et garantir le bien-être des habitants de Simal.

    Le Ministre de la Santé visite l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque

    Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Ibrahima Sy, a effectué ce samedi matin une visite inopinée à l’hôpital Youssou Mbargane de Rufisque. Cette visite surprise s’inscrit dans le cadre d’une démarche visant à évaluer les conditions de travail et d’accueil au sein de cet établissement hospitalier.

    Au cours de sa visite, le ministre a pu inspecter différents services de l’hôpital, notamment ceux des urgences, de la maternité et de la chirurgie. Son objectif était de se familiariser avec le fonctionnement de l’hôpital, de prendre connaissance des défis rencontrés par le personnel médical et de s’assurer que les patients bénéficient des meilleurs soins possibles.

    Dans un communiqué émis par le ministère de la Santé, il est rapporté que le Dr Ibrahima Sy a trouvé un personnel de santé dévoué et engagé, travaillant souvent dans des conditions difficiles. Malgré ces défis, le personnel a démontré un professionnalisme louable et un dévouement sans faille envers les patients.

    Le ministre a saisi cette occasion pour adresser des encouragements chaleureux au personnel de santé de l’hôpital Youssou Mbargane, saluant leur engagement et leur détermination à fournir des soins de qualité à la population. Sa visite a également permis de mettre en lumière les défis auxquels l’hôpital est confronté, ouvrant ainsi la voie à d’éventuelles mesures d’amélioration à venir.

    Cette initiative souligne l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la qualité des soins de santé et à la reconnaissance du travail acharné du personnel médical. En continuant à soutenir et à investir dans le secteur de la santé, le gouvernement espère garantir l’accès aux soins de santé de qualité pour tous les citoyens.

    Un jeune grièvement blessé après une attaque d’hippopotame à Sékhoto

    Hier, aux alentours de 17 heures, un incident tragique a frappé la localité de Sékhoto, dans la région de Kédougou, au Sénégal. Un jeune garçon âgé d’environ quatorze ans a été grièvement blessé lors d’une attaque d’hippopotame alors qu’il se rendait au fleuve pour chercher de l’eau.

    L’hippopotame, un animal massif et puissant, a soudainement surgi et attaqué le jeune garçon, le laissant dans un état critique. Ses blessures ont été si graves qu’il a fallu une intervention d’urgence pour le stabiliser avant de l’acheminer vers l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou pour recevoir les soins médicaux nécessaires.

    Cette attaque met en lumière les dangers potentiels auxquels sont confrontées les populations riveraines vivant près des cours d’eau où les hippopotames évoluent. Bien que ces créatures aquatiques puissent paraître paisibles, elles peuvent devenir extrêmement agressives si elles se sentent menacées ou surprises, mettant ainsi en péril la vie des personnes se trouvant à proximité.

    Cet incident souligne l’importance cruciale de sensibiliser les communautés locales sur les mesures de sécurité à prendre lorsqu’elles interagissent avec la faune sauvage, en particulier dans les régions où les rencontres avec des animaux dangereux sont fréquentes. Il est également crucial que les autorités locales mettent en œuvre des stratégies de prévention pour minimiser les risques d’attaques d’hippopotames et protéger la vie des résidents locaux.

    Cet événement tragique rappelle la nécessité constante de cohabiter harmonieusement avec la faune sauvage et de prendre des précautions adéquates pour assurer la sécurité des individus et des communautés vivant dans des zones où la vie sauvage est présente.

    Indignation du Guédiawaye FC face aux décisions arbitrales et sanctions de la Ligue Professionnelle

    Le Guédiawaye FC a récemment exprimé son indignation vis-à-vis de ce qu’il considère comme un comportement incompréhensible, irresponsable et partial de la part de l’arbitrage lors de ses récentes rencontres. Dans un courrier daté du 13 novembre 2023 adressé à la Ligue Professionnelle, le club a protesté contre les décisions arbitrales défavorables qu’il a rencontrées.

    Lors de la séance du 23 novembre 2023, le bureau de la ligue a examiné cette lettre de protestation. Bien qu’il ait pris acte des faits rapportés par le Guédiawaye FC, le bureau a renvoyé le club à des réclamations sur les questions techniques d’arbitrage. Cette réponse a été interprétée par le Guédiawaye FC comme une tentative de la ligue de remplir ses caisses grâce aux sanctions pécuniaires infligées aux clubs.

    Dans un communiqué officiel, le club a révélé les montants des sanctions financières qui lui ont été imposées suite à des incidents survenus lors de ses matchs contre différentes équipes, notamment Jamono FTK, Stade Mbour, Jaraaf et AS Pikine. Le Guédiawaye FC a exprimé son mécontentement envers la ligue, déplorant son manque de préoccupation pour les sources de violence et accusant la ligue de chercher à remplir ses caisses grâce à ces sanctions.

    Face à cette situation, le Guédiawaye FC a pris une position ferme, affirmant qu’il fera face à toutes formes de déstabilisation ou de sabotage de ses rencontres. Le club se dit prêt à assumer ses responsabilités et invite le corps arbitral ainsi que la ligue à faire de même, en garantissant un arbitrage impartial et équitable lors de ses matchs à venir.

    Visite officielle du Président rwandais Paul Kagame au Sénégal

    Le président de la République du Rwanda, Son Excellence Paul Kagame, a entamé une visite de travail au Sénégal ce samedi. Accueilli avec tous les honneurs militaires à son arrivée à l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Yoff, le président Kagame a été chaleureusement reçu par son homologue sénégalais, le Président Bassirou Diomaye Faye.

    Cette visite, d’une durée de 48 heures, revêt une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre le Rwanda et le Sénégal. Au cours de son séjour, le Président Kagame tiendra des entretiens avec le Chef de l’État sénégalais, axés sur les moyens de consolider les liens d’amitié fraternelle et de coopération conviviale entre les deux nations.

    Cette rencontre diplomatique revêt une signification spéciale, démontrant l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et à explorer de nouvelles opportunités de partenariat dans divers domaines, tels que l’économie, la culture, l’éducation et bien d’autres.

    Le Sénégal et le Rwanda partagent des valeurs communes de démocratie, de développement durable et de promotion de la paix en Afrique. Cette visite illustre ainsi la volonté des deux pays de consolider leur collaboration dans le but de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région et du continent dans son ensemble.

    Violent accident sur la route Linguère-Matam : 14 blessés

    Hier, vendredi 10 mai, aux environs de dix heures du matin, un violent accident a secoué la route Linguère-Matam, à proximité du croisement de Barkedji, situé à environ 30 kilomètres de la ville de Linguère.

    Un « wopouya », un véhicule de transport en commun typique de la région, en provenance de la commune de Thiél et transportant des marchands de bétail se rendant au marché hebdomadaire de Linguère, a été impliqué dans l’accident. Le véhicule s’est renversé après que la roue arrière droite ait éclaté de manière soudaine.

    Le bilan de cet accident tragique fait état de 14 blessés, tous les passagers du véhicule ayant été touchés par le renversement. Fort heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été signalée. Les blessés ont été rapidement pris en charge par les services de secours et évacués vers l’hôpital Magatte Lo de Linguère par les sapeurs-pompiers présents sur les lieux.

    La gendarmerie a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Les autorités locales ont également lancé un appel à la prudence sur les routes et rappelé l’importance du respect des règles de sécurité routière pour éviter de tels drames à l’avenir.

    Communiqué du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais suite à l’accident du Boeing 737 à l’Aéroport international Blaise Diagne

    Le Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais (SPLS) adresse ses pensées aux victimes de l’accident impliquant un Boeing 737 immatriculé 6V-AJE survenu ce jeudi 09 Mai 2024 à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (DSS). Nos prières vont également vers les blessés, auxquels nous souhaitons un prompt rétablissement.

    Le SPLS suit de près l’évolution de la situation et reste en contact étroit avec les autorités compétentes pour obtenir toutes les informations nécessaires sur les circonstances de cet événement tragique.

    Nous tenons à exprimer notre profonde reconnaissance envers les services de secours, les membres d’équipage technique et de cabine qui ont agi avec professionnalisme et détermination pour évacuer tous les passagers et maîtriser la situation dans des circonstances difficiles.

    À ce stade, le SPLS recommande à tous de s’abstenir de spéculations et d’attendre les résultats de l’enquête officielle, qui sera menée conformément aux normes de l’Annexe 13 de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Cette enquête permettra de fournir des éclaircissements sur les causes de l’accident au fur et à mesure de son avancement.

    En tant que syndicat représentant les pilotes de ligne sénégalais, le SPLS reste disponible pour fournir toute assistance et expertise nécessaires à toutes les parties prenantes dans le cadre de cette enquête. Notre priorité absolue demeure la sécurité et le bien-être des passagers et de l’ensemble des acteurs de l’aviation civile.

    Nous réaffirmons notre engagement à travailler en étroite collaboration avec les autorités compétentes et les acteurs de l’aviation pour garantir que de telles situations puissent être évitées à l’avenir et que les normes les plus strictes de sécurité soient respectées en tout temps.

    Fait à Dakar, le 10 Mai 2024

    Le Bureau du Syndicat des Pilotes de Ligne Sénégalais

    Ousmane Sonko en Visite Privée chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké : Un Pas vers le Dialogue Intercommunautaire

    Ce samedi, une rencontre peu commune a eu lieu dans les coulisses de la scène politique sénégalaise. Ousmane Sonko, leader du parti Pastef Les Patriotes, s’est rendu en visite privée auprès du Khalife de Serigne Saliou Mbacké, Serigne Cheikh Saliou Mbacké. Cette rencontre, bien que discrète, a attiré l’attention de nombreux observateurs politiques et religieux.

    Le leader de l’opposition a été accueilli par le Khalife pour des discussions à huis clos, dont le contenu demeure confidentiel. Cependant, cette rencontre entre Ousmane Sonko et le Khalife revêt une importance particulière dans le contexte politique actuel du Sénégal.

    Premièrement, elle souligne l’importance du dialogue et de la concertation entre les différents acteurs politiques et religieux du pays. Dans une société sénégalaise où la cohabitation entre les communautés religieuses est essentielle, ces échanges témoignent de la volonté de Sonko de renforcer les relations intercommunautaires et de favoriser la compréhension mutuelle.

    Deuxièmement, cette visite met en lumière la reconnaissance de l’influence et du rôle des autorités religieuses dans la vie politique et sociale du pays. Les Khalifes, en tant que figures respectées et écoutées au sein de leurs communautés, ont souvent joué un rôle crucial dans la médiation des conflits et la promotion de la paix sociale.

    Enfin, cette rencontre peut être interprétée comme un signe de la volonté d’Ousmane Sonko de s’ouvrir au dialogue et à la collaboration avec différentes sphères de la société sénégalaise. Dans un pays où la stabilité politique est étroitement liée à la cohésion sociale, cette démarche peut contribuer à apaiser les tensions et à promouvoir un climat de confiance et de compréhension mutuelle.

    En résumé, la visite privée d’Ousmane Sonko chez le Khalife de Serigne Saliou Mbacké marque un pas significatif vers le renforcement du dialogue intercommunautaire au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du leader politique de promouvoir la paix, la stabilité et l’unité nationale dans un contexte politique marqué par la diversité et la pluralité des opinions.

    Contentieux autour des phosphates de Matam : Entre enjeux économiques et préoccupations sociales

    Le différend concernant les indemnités entre les propriétaires terriens et la Société minière de la vallée (SOMIVA), chargée de l’exploitation des phosphates, suscite de vives inquiétudes. Cet imbroglio soulève des questions sur la relation des populations à leur territoire face à l’expansion de la mine prévue par la société exploitante. Retour sur une situation complexe qui s’inscrit dans l’histoire de l’exploitation des phosphates de Matam, dans le département de Kanel, au nord du Sénégal, où les travaux sont en suspens depuis près de 18 mois en raison d’un désaccord concernant l’extension d’une zone d’exploitation de 193 hectares.

    Le gisement de Dendori et Wali Diala, situé à 65 km au sud-est de la ville de Matam, est reconnu pour ses importantes réserves de phosphate. Découvert en 1984, ce gisement a attiré l’attention des autorités sénégalaises, notamment dans le cadre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) lancée par le président Abdoulaye Wade en vue d’augmenter la production agricole nationale. Avec une réserve géologique de plus de 40,5 millions de tonnes de phosphate de qualité, le potentiel économique de cette région était considérable.

    La mise en exploitation du gisement a été officiellement lancée en 2008, avec pour objectif la transformation de près de 3 millions de tonnes de minerais bruts en granulés de phosphates. Ce projet ambitieux visait à dynamiser le secteur agricole sénégalais et à renforcer la sécurité alimentaire du pays. Pour le président Wade, les phosphates de Matam représentaient une ressource stratégique susceptible de transformer la région et le Sénégal dans son ensemble.

    Cependant, depuis l’arrivée de la Société minière de la vallée du fleuve (SOMIVA) en 2014, les tensions se sont intensifiées. Cette société, composée d’un consortium d’entreprises étrangères, a investi des milliards dans l’exploitation des phosphates de Matam, avec pour objectif de produire plus d’un million de tonnes de phosphate par jour. Cette expansion a entraîné des changements significatifs dans l’occupation de l’espace, notamment pour les agriculteurs et les éleveurs des zones concernées.

    Les populations riveraines, notamment dans les communes de Ndendori, Ounaré et Orkadiéré, dénoncent la perte de leurs terres et de leurs moyens de subsistance traditionnels. Elles réclament une indemnisation conséquente en compensation des pertes économiques subies. Ces revendications sont soutenues par plusieurs regroupements de défense des intérêts des populations, qui appellent également à prendre en compte des préoccupations environnementales, sanitaires et sociales.

    Face à cette situation complexe, le gouvernement sénégalais et les autorités locales sont interpellés pour trouver une solution équilibrée qui garantisse à la fois le développement économique de la région et le respect des droits et des intérêts des populations locales.

    Investissement humain et citoyenneté : L’Aseef s’engage pour un Koungheul meilleur

    Dans le cadre des 48 heures des fulbés du département, l’Association des Élèves et Étudiants Fulbés du Département de Koungheul (Aseef) a initié une journée d’investissement humain au centre de santé de Koungheul. Sous la direction des membres fondateurs de l’Aseef, cette initiative vise à promouvoir la citoyenneté active et le respect de l’environnement.

    Jeudi dernier, une journée set setal a été organisée au centre de santé. Les élèves et étudiants membres de l’association ont pris part au nettoyage des lieux. Munis de balais, de râteaux, de fourches, de coupe-coupes et de brouettes, les participants ont œuvré au désherbage de la cour et des alentours de l’hôpital. Grâce à leurs efforts, le centre de santé est devenu un espace propre, et les membres ont pris conscience de l’importance de prendre soin de leur environnement.

    Ce programme de l’Aseef s’inscrit dans la durée à travers quatre volets. En plus des actions citoyennes telles que le nettoyage (Set-Setal) et les dons de sang, des consultations gratuites ont été organisées. La sensibilisation et la valorisation de la culture fulbe ont également été promues à travers des conférences, des nuits culturelles et des animations diverses. Par ailleurs, des rencontres et des échanges avec les autorités locales ont été organisés dans le cadre des relations publiques de l’association.

    Le président de l’Aseef, Ousmane Bâ, souligne que l’objectif de l’association est d’accompagner les étudiants dans leur réussite scolaire tout en préservant leur tradition et leurs valeurs culturelles. Avec le succès de la journée set setal, le président de l’association et le président du comité d’organisation, Hadji Ba, invitent les habitants de Koungheul à participer aux prochaines journées culturelles de l’Aseef.

    Ousmane Bâ insiste sur l’importance de préserver les valeurs traditionnelles du peuple pulaar dans un contexte de mondialisation. Il cite à cet égard le président Léopold Sédar Senghor, pour qui « l’enracinement et l’ouverture » sont essentiels. En encourageant l’engagement citoyen et la préservation de la culture locale, l’Aseef contribue ainsi à la construction d’un Koungheul meilleur et plus solidaire.

    Les défis du foncier au Sénégal : Analyse des propos d’Ibrahima Bathily

    Ibrahima Bathily, ancien directeur de la piscine olympique de Dakar et actuel président de l’Alliance pour la Démocratie, le Patriotisme, le Travail et l’Ethique (ADEPTE), s’est récemment exprimé sur les problèmes fonciers au Sénégal lors d’une intervention médiatique. Ses remarques offrent un éclairage intéressant sur une question cruciale qui affecte le pays.

    Dans le cadre de l’émission « Midikeng » sur Flash Xibaar de PressAfrik, Bathily a abordé la question de la gestion du foncier au Sénégal, affirmant qu’il serait injuste d’imputer la responsabilité des défauts de gestion du foncier au seul régime sortant. Il a souligné qu’il s’agit d’une responsabilité collective et a appelé à des enquêtes pour clarifier les responsabilités.

    En ce qui concerne les récentes déclarations de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Seydou Sow, sur le foncier de Mbour 4, Bathily a exprimé son scepticisme quant à la crédibilité des explications fournies. Il a souligné que ces déclarations reflètent le malaise persistant dans le domaine foncier au Sénégal. Il a également exprimé des préoccupations concernant l’accès aux plages de la Corniche, qui était autrefois gratuit mais est devenu plus difficile, ainsi que sur le manque de politique sanitaire dans la région de Thiès.

    Sur le plan de la politique du logement, Bathily a noté que le décret sur la baisse du coût des loyers n’a pas eu l’impact escompté. Il a appelé à une révision de la politique des logements sociaux, soulignant que dans d’autres pays, on observe une multiplication de ce type de logements, ce qui est également réalisable au Sénégal.

    Les remarques d’Ibrahima Bathily mettent en lumière les défis complexes auxquels le Sénégal est confronté en matière de foncier. Elles soulignent également l’importance d’une approche collective et inclusive pour résoudre ces problèmes et pour élaborer des politiques efficaces qui répondent aux besoins de la population.

    Témoignages poignants des survivants après l’accident de l’avion affrété par Air Sénégal

    Dans la nuit de mercredi à jeudi, un vol affrété par Air Sénégal à destination de Bamako, au Mali, a vécu un moment de terreur lorsque l’appareil a effectué une sortie de piste à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Dakar. L’accident a été suivi d’un incendie au niveau d’un des réacteurs. Parmi les plus de 70 passagers à bord, onze personnes ont été blessées. Voici les témoignages de cinq survivants qui ont vécu cette mésaventure tragique.

    Mounirou Konaré, 68 ans, retraité malien : Mounirou Konaré décrit l’accident comme un crash, expliquant que les pneus ont éclaté au moment où l’avion a tenté de décoller. Il raconte l’atmosphère de panique et de peur dans l’obscurité, soulignant la rapidité avec laquelle les sapeurs-pompiers sont intervenus pour circonscrire le feu.

    Daouda Cissokho, 69 ans, chef d’entreprise malien : Pour Daouda Cissokho, l’accident aurait pu être évité si le pilote avait agi avec prudence après le premier essai de décollage. Il exprime sa gratitude d’avoir échappé à la mort, mais critique le choix du pilote de forcer un deuxième décollage malgré les signes précurseurs d’un problème technique.

    Aïssata Wane, 50 ans, femme d’affaires sénégalaise : Aïssata Wane exprime son choc après avoir été informée par Air Sénégal qu’elle serait transférée sur un vol Transair sans préavis. Elle décrit la scène d’horreur lorsque l’avion a pris feu et s’est écrasé dans la brousse. Elle souligne également l’acte héroïque d’un passager qui a ouvert une issue de secours pour permettre aux autres de s’échapper.

    A. N. D, 36 ans, agent commercial sénégalais : A.N.D relate le moment de tension à bord de l’avion, depuis le premier essai de décollage jusqu’à l’atterrissage d’urgence. Il décrit la panique générale et le sentiment de soulagement lorsqu’il a pu évacuer l’avion par une issue de secours.

    Ibrahima Diallo, 19 ans, footballeur malien : Ibrahima Diallo blâme le pilote pour l’accident, affirmant que celui-ci aurait dû signaler les problèmes techniques dès le premier essai de décollage. Il exprime sa reconnaissance envers le destin pour lui avoir épargné la mort dans cette tragédie.

    Ces témoignages poignants illustrent la gravité de l’accident et la chance qu’ont eue les survivants d’échapper à une issue plus dramatique. Ils soulignent également la nécessité d’une enquête approfondie pour déterminer les causes de l’accident et garantir la sécurité des passagers à l’avenir.

    Quitter la version mobile