Promotion de l’art contemporain africain sur la scène internationale : l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar initie « Afrique Art Up » pour l’épanouissement des artistes

À l’occasion de la 15e édition de la Biennale de Dakar, l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, en collaboration avec l’Association Afrique Art Up et le cabinet Éthique Art Conseils, est fière de présenter l’initiative « Afrique Art Up ». Cette plateforme novatrice vise à promouvoir et à soutenir l’art contemporain africain sur la scène internationale. Dans ce cadre, l’exposition “Connexions Culturelles” se tiendra à l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, du 9 novembre au 7 décembre 2024, en tant qu’événement OFF de la Biennale. L’exposition mettra en lumière une sélection d’artistes dont les œuvres incarnent la richesse, la diversité et la créativité de l’art africain.

Cet événement célèbre l’art en tant que moyen d’expression et de dialogue, renforçant ainsi les liens culturels entre l’Afrique et le reste du monde. L’artiste photographe Ly Lagazelle y participe avec une œuvre axée sur trois thématiques principales : la discrimination liée au genre, le lien entre l’homme et la terre, et les questions d’identité. Selon elle, le thème de cette édition, l’Éveil, est une opportunité pour aborder des problématiques sociales et culturelles cruciales.

Ly Lagazelle explique que dans son art, elle aborde la violence sous toutes ses formes, qu’elle soit physique, psychologique ou morale. Elle s’attaque notamment aux stéréotypes liés aux métiers. « Je présente des femmes qui exercent des métiers traditionnellement perçus comme étant réservés aux hommes. C’est une forme de violence psychologique, car il n’y a pas de « métier d’homme », il n’y a que des métiers », affirme-t-elle. Elle aborde également la question de la violence dans les relations de couple et les abus subis par les enfants, des réalités souvent tues dans nos sociétés.

En ce qui concerne le développement de la photographie en Afrique, l’artiste observe une évolution positive. « La photographie a toujours occupé une place importante en Afrique, mais elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt. Il y a une nouvelle vague d’engouement, et c’est ce qui est encourageant », déclare Ly Lagazelle.

Le professeur Assane Thiam, représentant du ministre de la Culture de Côte d’Ivoire, souligne l’importance de la participation ivoirienne à cette 15e édition de la Biennale de Dakar. « Nous avons voulu montrer l’importance des relations culturelles qui unissent la Côte d’Ivoire et le Sénégal depuis longtemps. La culture est universelle, et cette exposition en est une preuve éclatante », explique-t-il. Il rappelle également que la Côte d’Ivoire était invitée d’honneur lors de l’édition précédente, ce qui témoigne de la continuité de l’engagement ivoirien dans le domaine artistique au Sénégal.

Le financement des artistes reste un défi majeur. M. Thiam déplore le fait que de nombreux artistes continuent de dépendre des subventions, au lieu de se structurer comme des entreprises pour accéder à des financements bancaires. Elle mentionne le fonds UMA mis en place par l’Africaine Bank, qui prévoit d’investir entre 20 et 200 milliards FCFA d’ici 3 à 4 ans. Ce type d’initiative vise à offrir aux artistes africains un soutien financier durable.

M. Thiam lance un appel aux autorités africaines pour un soutien accru aux artistes. « J’ai beaucoup apprécié le discours du président du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a su toucher des points essentiels pour nous, artistes. Il est temps que l’Afrique accompagne ses créateurs », conclut-elle.

Injures contre Amina Poté : Le Tik-Tokeur « Le juge du désert » arrêté par la Cybersécurité

La Division spéciale de cybersécurité (DSC) a récemment interpellé Ibrahima Mbodj, administrateur principal du compte Tik-Tok « Le juge du désert », pour des accusations d’injures, de diffamation et de diffusion d’images à caractère personnel. Ce lundi 11 novembre, Mbodj a été déféré au tribunal de grande instance de Dakar suite à une plainte déposée par Amina Poté, ancienne animatrice de la Tfm, par procuration.

Le dossier révèle que Ibrahima Mbodj aurait tenu, dans des vidéos publiées sur Tik-Tok, des propos jugés obscènes visant la mère et la grand-mère de l’animatrice. Des sources proches du parquet rapportent que ces diffamations répétées ont poussé Amina Poté à recourir à la justice pour faire cesser les attaques.

Depuis plusieurs semaines, la DSC était sur les traces de Mbodj. Après de multiples recherches, il a finalement été localisé aux Almadies, où il a été arrêté par des policiers en civil lors d’une soirée dansante aux alentours de 3 h du matin.

Ce cas met en lumière l’importance grandissante de la cybersécurité dans la lutte contre les contenus diffamatoires en ligne. Le tribunal devra désormais se prononcer sur cette affaire qui soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux et sur la protection des individus contre les atteintes à leur dignité et à leur vie privée.

Décès de Moustapha Ba : Vers une possible troisième expertise médicale

L’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Ba pourrait connaître une nouvelle étape avec une potentielle troisième expertise. Le Dr Mamadou Sow, médecin légiste en charge de l’autopsie, a indiqué sur les ondes de la Rfm que la décision de poursuivre les investigations dépend du procureur, qui peut estimer qu’il est nécessaire de recueillir davantage d’informations avant d’autoriser l’inhumation.

Le Dr Sow a expliqué que, bien que les prélèvements nécessaires aient été effectués, une nouvelle expertise pourrait être envisagée en raison des zones d’ombre persistantes dans cette affaire. « Tant qu’il n’y a pas de certitude sur les circonstances du décès, il est compréhensible de conserver le corps en attendant des éléments plus précis », a-t-il déclaré.

Ce maintien du corps pourrait prolonger la période d’attente pour la famille et les proches de Moustapha Ba, qui espèrent que la lumière sera faite au plus vite. La démarche, bien que difficile pour l’entourage du défunt, vise à garantir que toutes les pistes soient minutieusement explorées. Une troisième expertise pourrait ainsi apporter des réponses définitives aux nombreux questionnements.

En attendant, les autorités judiciaires restent prudentes et pourraient décider de cette troisième expertise si elles jugent nécessaire de disposer de davantage de preuves pour élucider cette affaire.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Son épouse Yacine Sall entendue par la DIC

Le décès de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, continue de soulever des interrogations. Alors que son inhumation a été reportée pour permettre des investigations approfondies, une nouvelle étape dans l’enquête vient d’être franchie. Yacine Sall Ba, l’épouse du défunt, a été convoquée par la Division des investigations criminelles (DIC) où elle est actuellement entendue, selon des informations obtenues par Dakaractu.

Cette convocation intervient dans un contexte marqué par des soupçons autour des circonstances du décès de l’ancien ministre. Les enquêteurs espèrent que l’interrogatoire de Yacine Sall Ba pourrait fournir des éléments cruciaux pour déterminer les causes réelles de la mort de Mamadou Moustapha Ba, un homme respecté pour ses contributions au secteur financier sénégalais.

Les autorités judiciaires ont pris des mesures rigoureuses pour faire toute la lumière sur cette affaire. Depuis l’annonce du report de l’inhumation, la tension ne cesse de monter autour de cette disparition inattendue, suscitant des réactions diverses au sein de l’opinion publique. En effet, le défunt, qui avait occupé plusieurs postes de haut rang dans l’administration sénégalaise, jouissait d’une grande estime auprès de ses concitoyens, et les circonstances entourant son décès demeurent floues.

Cette enquête en cours témoigne de la détermination des autorités à élucider les zones d’ombre. Par ailleurs, la Division des investigations criminelles pourrait élargir ses auditions aux proches et aux collaborateurs de Mamadou Moustapha Ba dans le cadre de cette procédure.

L’issue de cette enquête est attendue avec beaucoup d’intérêt par le public, qui espère obtenir des réponses claires concernant les causes de cette perte. Les autorités judiciaires ont, de leur côté, assuré qu’aucune piste ne serait négligée, dans le but de rendre justice à l’ancien ministre et d’apporter la vérité à sa famille et à la nation entière.

Sommet arabo-islamique extraordinaire à Riyad : Le Président Bassirou Diomaye Faye dénonce les violences à Gaza

Le Président Bassirou Diomaye Faye a pris la parole aujourd’hui lors du Sommet arabo-islamique extraordinaire, consacré à la situation dramatique en Palestine et au Liban. Ce sommet, qui s’est tenu à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, a réuni de nombreux chefs d’État et dirigeants pour discuter des crises humanitaires et des violences récentes dans la région.

Dans son discours, le Président Faye a fermement dénoncé l’escalade de la violence à Gaza, où les bombardements israéliens continuent de causer des pertes humaines massives. « Le peuple palestinien est exposé à un meurtre de masse et à une violence sans précédent. Ces actes inhumains se passent sous nos yeux et nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice », a-t-il déclaré, appelant à une prise de conscience internationale face à la situation.

Le chef de l’État sénégalais a également critiqué l’inaction du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’il a accusé de perdre sa crédibilité en ne réagissant pas aux événements tragiques en cours. « Nous percevons l’inaction du Conseil de sécurité qui, par son silence, perd de sa légitimité face à ces violations flagrantes des droits humains », a-t-il ajouté.

Les propos du Président Faye interviennent alors que la situation sur le terrain reste désastreuse. Selon les derniers chiffres communiqués par le ministère palestinien de la Santé, 43 603 personnes ont perdu la vie dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes, le 7 octobre 2023. Au Liban, le bilan des frappes s’élève à 3 200 morts, témoignant de l’intensité des affrontements dans la région.

Le discours du président sénégalais reflète une position de plus en plus critique des pays musulmans face à l’offensive israélienne et souligne l’urgence d’une intervention internationale pour mettre fin à ces violences. Le sommet de Riyad, organisé dans un contexte d’escalade continue, vise à unir les nations arabo-islamiques pour formuler une réponse commune à cette crise.

Dans son appel, Bassirou Diomaye Faye a exhorté les leaders mondiaux à prendre des mesures concrètes pour mettre fin aux hostilités et garantir la protection des civils. « Il est de notre devoir collectif de ne pas fermer les yeux sur cette catastrophe humanitaire. L’histoire nous jugera sur notre capacité à réagir face à une telle injustice », a conclu le président.

Ce sommet pourrait marquer un tournant dans la position des pays arabo-islamiques face au conflit israélo-palestinien, avec des appels croissants pour une action internationale renforcée. Les participants espèrent que leurs voix unies pourront faire pression sur les grandes puissances pour qu’elles jouent un rôle plus actif dans la résolution de cette crise.

En attendant, la population civile de Gaza et du Liban continue de souffrir, dans l’attente désespérée d’une aide humanitaire et d’un cessez-le-feu durable.

Sommet extraordinaire de l’OCI : Le Président Bassirou Diomaye Faye rencontre son homologue mauritanien pour renforcer la coopération bilatérale

En marge du sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI) qui se tient à Riyadh, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a eu un entretien fructueux avec le Président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Cette rencontre a été marquée par une volonté commune de renforcer les liens de coopération entre les deux pays, dans un contexte où la stabilité et le développement régional sont des priorités.

Lors de cet entretien, les deux chefs d’État ont réaffirmé leur engagement à renforcer les relations fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie. Ils ont souligné l’importance d’une collaboration étroite pour faire face aux défis communs, notamment dans les domaines de la sécurité, de l’économie et de l’énergie.

Le Président Faye et son homologue mauritanien ont exprimé leur détermination à travailler ensemble pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région du Sahel, où les deux nations jouent un rôle stratégique. En effet, la Mauritanie et le Sénégal partagent des frontières et des intérêts communs, en particulier dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions économiques, en mettant l’accent sur la coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures et du commerce. Ils ont convenu d’explorer de nouvelles opportunités pour dynamiser les échanges bilatéraux, notamment à travers des projets conjoints dans le domaine des énergies renouvelables et des infrastructures de transport.

Le Président Faye a salué les efforts du gouvernement mauritanien pour renforcer la coopération régionale, tout en exprimant sa volonté de consolider davantage les relations avec la Mauritanie. De son côté, le Président Ghazouani a souligné l’importance de cette collaboration pour le développement durable des deux nations.

Cette rencontre intervient à un moment crucial où la région du Sahel fait face à de nombreux défis sécuritaires. Les deux pays ont convenu de renforcer leur collaboration dans la lutte contre le terrorisme, le trafic illicite et les autres menaces transfrontalières. Ils ont également souligné l’importance de soutenir les efforts de médiation et de dialogue pour résoudre pacifiquement les conflits régionaux.

Le sommet extraordinaire de l’OCI, dédié aux questions de paix en Palestine et au Liban, offre aux pays participants une plateforme pour discuter de la coopération et de la solidarité islamiques. La rencontre entre le Président Faye et le Président Ghazouani reflète cet esprit de collaboration et de soutien mutuel entre les nations musulmanes.

Cette rencontre bilatérale augure de nouvelles perspectives pour la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté de continuer à renforcer les relations bilatérales à travers des projets concrets qui bénéficieront aux populations des deux pays.

En conclusion, la rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani témoigne d’un engagement renouvelé à promouvoir une coopération fraternelle, fondée sur le respect mutuel et l’intérêt commun. Les deux pays entendent ainsi jouer un rôle clé dans la promotion de la stabilité et du développement en Afrique de l’Ouest et au-delà.

ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : Jean-Baptiste Tine, artisan d’un dispositif rigoureux

Le Forum civil a publié son troisième rapport d’observation à long terme (OLT) sur la campagne des élections législatives anticipées, couvrant la période du 27 octobre au 6 novembre. Le document met en avant les efforts remarquables déployés dans la gestion des préparatifs électoraux, sous la houlette de Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur. Selon le rapport, ces préparatifs sont d’une intégrité incontestable, avec des actions menées de manière transparente et rigoureuse.
Les observateurs déployés sur le terrain à l’échelle départementale ont constaté une grande fluidité dans la communication et la diffusion des informations électorales. L’Organisation Générale des Élections (OGE), en coordination avec les services du ministère de l’Intérieur, a veillé à une large diffusion du calendrier électoral et des informations essentielles pour chaque étape du processus. Cela a été facilité par la mise à disposition de liens utiles et l’accessibilité des informations via le site du ministère de l’Intérieur et de la Direction Générale des Élections (DGE).
Le rapport précise également que le principe fondamental de liberté de manifestation et de mobilisation des candidats a été scrupuleusement respecté.
En outre, les autorités ont assuré la sécurisation des événements électoraux, y compris les rencontres et caravanes des partis politiques, bien que le Forum civil recommande un renforcement du dispositif sécuritaire pour garantir un climat plus serein et sécurisé tout au long de la campagne.
Cependant, malgré ces avancées notables, le Forum civil relève un point crucial : la sensibilisation des populations sur le retrait des cartes d’électeurs et les techniques de vote reste insuffisante. Le rapport fait état d’une faible mobilisation des électeurs pour le retrait de leurs cartes, un facteur clé pour garantir une participation électorale massive. Même si les Commissions de distribution des cartes électorales fonctionnent sur l’ensemble du territoire national, le Forum civil appelle à renforcer les efforts de communication pour encourager un retrait plus large et une meilleure préparation des citoyens aux modalités de vote.
Alors que les préparatifs montrent un bilan positif, avec un processus géré de manière transparente et sécurisée, des efforts supplémentaires sont nécessaires afin de garantir que tous les électeurs soient bien informés et prêts à participer à ces élections décisifs pour l’avenir du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°319 – du 11/11/2024

🔴 RAPPORT OLT DU FORUM CIVIL SUR L’ORGANISATION DES LÉGISLATIVES 2024 : UNE ORGANISATION EMPREINTE DE RIGUEUR MILITAIRE
🔴 CITÉ TOBAGO : LES IMPACTÉS ENTRETIENNENT L’ESPOIR D’UNE RÉPARATION

🔴 CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS ONE CHAMPIONSHIP : REUG REUG PORTE HAUT LES COULEURS DU SÉNÉGAL
🔴 CAN FÉMININE DE RUGBY À XVII / QUART DE FINALE : LE SÉNÉGAL LOURDEMENT DÉFAIT PAR L’AFRIQUE DU SUD (0-50)

Affaire Moustapha Ba : Le procureur confie l’enquête à la DIC

Dans le cadre de l’enquête sur le décès de l’ancien ministre des Finances Moustapha Ba, le procureur de la République a pris des mesures décisives en confiant l’affaire à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Cette unité spécialisée de la Police nationale est désormais chargée de faire la lumière sur les circonstances entourant la mort de l’ex-ministre.

D’après des informations exclusives de Seneweb, cette décision intervient suite aux premiers résultats de l’autopsie ordonnée par le parquet. Le rapport de l’autopsie a révélé des éléments laissant penser que la mort de Moustapha Ba pourrait ne pas être de cause naturelle, ouvrant ainsi la voie à une enquête approfondie sur les circonstances du décès.

Les enquêteurs de la DIC sont actuellement mobilisés pour collecter toutes les informations nécessaires et analyser chaque détail lié à cette affaire, qui suscite un vif intérêt au Sénégal. Le décès de Moustapha Ba, survenu le 4 novembre dernier à Paris, a rapidement soulevé des questions, conduisant le procureur à ordonner une autopsie et à déclencher cette investigation criminelle.

Cette démarche illustre la volonté des autorités judiciaires de garantir une enquête rigoureuse et impartiale, dans le but d’établir les faits avec précision.

Accusations de coup d’État avorté : le général Kandé porte plainte contre le caporal Fall

Une polémique secoue l’actualité sénégalaise, suite aux récentes déclarations du caporal Fall, un chroniqueur qui, dans une vidéo devenue virale, a insinué l’existence d’un coup d’État avorté sous l’ancien régime du président Macky Sall. Fall a pointé du doigt plusieurs hauts gradés de l’armée sénégalaise, incluant le général Kandé, désormais en poste à l’ambassade du Sénégal à New Delhi, en Inde.

Face à ces accusations graves, le général Kandé a décidé de riposter sur le plan judiciaire. Selon des informations rapportées par Seneweb, il a déposé une plainte contre le caporal Fall, contestant fermement les propos tenus à son égard et rejetant toute implication dans un prétendu complot de coup d’État.

Les propos du caporal Fall ont suscité un vif débat dans le pays, notamment autour de la question de la responsabilité des militaires en dehors de leur rôle au sein de l’armée. Tandis que certaines voix s’inquiètent de l’impact potentiel de ces allégations sur la réputation des forces armées sénégalaises, d’autres soulignent le besoin de vigilance et de prudence dans la diffusion d’informations sensibles.

La plainte du général Kandé marque un pas vers un traitement judiciaire de cette affaire, qui pourrait lever le voile sur les motivations derrière ces déclarations. Ce rebondissement attire l’attention sur les relations entre l’armée et la vie politique sénégalaise, un sujet souvent sensible dans un pays qui a réussi, jusqu’ici, à préserver la stabilité de ses institutions.

Le Président Bassirou Diomaye Faye en route pour Riyadh : Participation au Sommet extraordinaire de l’OCI sur la Palestine et le Liban

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour se rendre à Riyadh, en Arabie Saoudite, où il participera au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Ce sommet, prévu pour le 11 novembre, se concentre sur la situation en Palestine et au Liban, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.

Le sommet extraordinaire de l’OCI réunira les dirigeants des pays membres afin de discuter des moyens d’apporter un soutien accru aux populations palestinienne et libanaise. Cette rencontre a pour objectif de consolider la solidarité de la Oumma islamique face aux défis humanitaires et politiques auxquels ces nations sont confrontées.

Le Président Bassirou Diomaye Faye, connu pour son engagement en faveur des causes internationales, notamment celles concernant la solidarité entre les nations musulmanes, réaffirme ainsi la position du Sénégal en faveur de la paix et de la justice dans cette région troublée.

Le sommet se tient dans un contexte de crise prolongée, marqué par des conflits récurrents et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Les discussions porteront sur des initiatives concrètes pour soutenir les efforts de paix, protéger les droits des Palestiniens et promouvoir la stabilité au Liban, qui fait face à des défis économiques et politiques majeurs.

L’agenda inclura des consultations sur les moyens de coordonner les actions des pays membres de l’OCI afin de peser sur la scène internationale pour une résolution pacifique des conflits, en accord avec les résolutions des Nations Unies.

Le déplacement du Président Faye à Riyadh souligne l’importance que le Sénégal accorde aux questions de solidarité islamique et à la défense des droits des peuples opprimés. Le Sénégal, en tant que membre influent de l’OCI, a toujours soutenu les initiatives visant à apporter une solution juste et durable aux conflits dans le monde musulman.

En marge du sommet, le Président Faye pourrait tenir des rencontres bilatérales avec d’autres chefs d’État, dans le but de renforcer les relations diplomatiques et de discuter de questions d’intérêt commun, notamment la coopération économique et le développement durable.

Le sommet de Riyadh constitue une opportunité pour les pays membres de l’OCI de réaffirmer leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité au Moyen-Orient. La participation active du Sénégal à cet événement témoigne de son attachement aux principes de justice, de paix et de solidarité internationale.

Décès de l’ancien ministre Moustapha Bâ : Un certificat médical confirme une mort naturelle

Le Sénégal est en deuil suite au décès de l’ancien ministre Moustapha Bâ. L’homme politique a rendu l’âme en France après plusieurs jours de coma. Selon les informations recueillies par Dakaractu, le certificat de genre de mort, établi par un médecin français, confirme que Moustapha Bâ est décédé de causes naturelles.

L’ancien ministre était hospitalisé en France, où il a passé plusieurs jours dans le coma avant de succomber. Le certificat médical délivré sur place a permis de lever toute ambiguïté sur les circonstances de son décès. La famille du défunt, munie de ce document officiel, a pu organiser le rapatriement du corps vers Dakar, où il sera inhumé.

Ce décès survient alors que Moustapha Bâ avait, ces dernières années, adopté un profil plus discret après une carrière marquée par un engagement fort au sein du gouvernement sénégalais. Bien que les détails sur l’origine de son coma n’aient pas été communiqués, la confirmation d’une mort naturelle écarte toute spéculation autour des causes de sa disparition.

Moustapha Bâ a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du gouvernement sénégalais. Reconnu pour son expertise et son engagement, il a contribué à des réformes importantes dans les secteurs qu’il a dirigés. Son décès laisse un vide au sein de la classe politique sénégalaise, où il était respecté tant pour ses compétences que pour son intégrité.

À l’annonce de son décès, de nombreuses personnalités politiques et civiles ont exprimé leur tristesse et leurs condoléances à sa famille. Des hommages ont afflué sur les réseaux sociaux, rappelant son dévouement au service du pays et son impact sur la vie publique sénégalaise.

Un proche collaborateur de Moustapha Bâ, sous couvert d’anonymat, a déclaré : « C’était un homme d’une grande rigueur, doté d’une vision claire pour le développement de notre nation. Son départ est une perte immense pour le Sénégal. »

La dépouille de Moustapha Bâ est attendue à Dakar dans les prochains jours, où des funérailles nationales pourraient être organisées pour honorer sa mémoire. De nombreuses personnalités politiques et membres du gouvernement devraient être présents pour rendre un dernier hommage à cet homme qui a marqué son époque.

Pour l’heure, la famille du défunt demande le respect de son intimité durant cette période difficile. Les détails sur les funérailles seront communiqués ultérieurement.

Le décès de Moustapha Bâ rappelle à quel point sa contribution à la scène politique sénégalaise a été significative. Son engagement en faveur du développement et de la modernisation du pays restera gravé dans les mémoires.

Alors que le Sénégal se prépare à lui rendre un dernier hommage, nombreux sont ceux qui se souviendront de Moustapha Bâ comme d’un homme d’État dévoué, ayant œuvré pour le bien-être de ses concitoyens.

Interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD : Le CUD dénonce une atteinte à la liberté d’expression

Le Collectif des Universitaires pour la Démocratie (CUD) a exprimé sa profonde indignation suite à la décision du Directeur du Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) d’interdire la tenue des rencontres citoyennes prévues du 11 au 15 novembre sur le campus de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Ces rencontres, organisées par l’Observatoire État de droit du CUD en collaboration avec la Direction générale des élections (DGE), avaient pour objectif d’informer et de sensibiliser les étudiants aux enjeux de la citoyenneté électorale à l’approche des élections législatives.

Selon la direction du COUD, cette interdiction se fonde sur des préoccupations de sécurité. Toutefois, le CUD considère cette explication comme « fallacieuse » et l’associe à une « rhétorique de censure » visant à restreindre la liberté d’expression dans le milieu universitaire. Le collectif déplore que cet argument soit utilisé pour limiter l’accès à l’information citoyenne, qualifiant cette interdiction de véritable obstacle à la démocratie sur le campus.

Les rencontres prévues visaient à promouvoir la participation des étudiants au processus électoral et à encourager une réflexion citoyenne sur des sujets cruciaux, comme les différents modes de scrutin, la faible représentativité des étudiants dans le fichier électoral et les droits électoraux des jeunes. Le programme incluait la distribution de documents informatifs, y compris des exemplaires du code électoral, et des débats sur des thématiques clés pour renforcer l’engagement des étudiants.

Pour le CUD, cette interdiction constitue une atteinte grave à la liberté d’expression et au droit d’accès à l’information, droits fondamentaux garantis dans un espace universitaire qui devrait être un lieu d’ouverture et de débat. Le collectif dénonce cette décision comme un obstacle au développement d’une conscience citoyenne chez les étudiants, particulièrement importante en période électorale. Il souligne que la participation active des jeunes au processus démocratique est cruciale pour un avenir politique plus inclusif et engagé.

Le CUD exhorte les autorités universitaires et les responsables nationaux à promouvoir un climat de tolérance et de transparence dans les établissements publics. Le collectif appelle les dirigeants à éviter toute mesure susceptible d’« aggraver le traumatisme » de la population étudiante, rappelant que le respect des droits et libertés est au cœur d’une démocratie saine et stable. Il réaffirme que les campus universitaires doivent demeurer des espaces de dialogue où les jeunes peuvent exercer pleinement leurs droits démocratiques.

En conclusion, cette interdiction des rencontres citoyennes à l’UCAD soulève des questions sur la place de la liberté d’expression et du débat démocratique au sein des établissements d’enseignement supérieur. Le CUD plaide pour un retour au dialogue et à la transparence, afin de permettre aux étudiants de s’informer et de participer activement à la vie citoyenne, contribuant ainsi à un Sénégal démocratique et respectueux des droits fondamentaux.

Autopsie ordonnée sur la dépouille de Mamadou Moustapha Ba : L’Article 66 du Code de procédure pénale en question

La mort de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenue ce lundi 4 novembre 2024 à Paris, suscite des interrogations. Alors que son décès avait été attribué à une maladie, le procureur de la République a décidé d’ordonner une enquête et une autopsie, en se basant sur l’Article 66 du Code de procédure pénale.

L’Article 66 du Code de procédure pénale donne un cadre pour les investigations en cas de découverte d’un cadavre dont la cause de décès est « inconnue ou suspecte ». Le texte précise qu’en pareil cas, l’officier de police judiciaire (OPJ) doit en aviser le procureur et se rendre sur les lieux pour procéder aux premières constatations. Si nécessaire, le procureur peut également se déplacer et s’entourer de personnes compétentes pour évaluer les circonstances du décès.

Ce cadre légal permet d’envisager l’autopsie comme une mesure d’éclaircissement lorsqu’une mort n’est pas clairement attribuable à des causes naturelles, ou qu’elle présente des aspects inquiétants. Il donne aussi au procureur la possibilité de demander des informations complémentaires pour déterminer les raisons exactes de la mort.

La décision du procureur d’invoquer l’Article 66 a provoqué de multiples questionnements autour des circonstances de la mort de Mamadou Moustapha Ba. Les informations initiales faisaient état d’une « courte maladie », mais l’ouverture d’une enquête et la demande d’autopsie soulèvent des interrogations :

La cause du décès est-elle suspecte ?
Bien que la version initiale indique une maladie, la décision du procureur laisse planer un doute. Il est possible que certaines observations aient suscité des questions, incitant les autorités à rechercher plus de clarté.

Y a-t-il des zones d’ombre ?
L’enquête et l’autopsie ordonnées indiquent un besoin de lever toute ambiguïté. En effet, une analyse approfondie des causes du décès pourrait apporter des réponses aux proches du défunt et à l’opinion publique.

Le déroulement de l’enquête et les conclusions de l’autopsie fourniront des éléments de réponse sur les circonstances de ce décès. Le procureur a le pouvoir de désigner un médecin légiste pour l’autopsie, qui pourrait révéler des éléments cruciaux. En attendant, cette démarche renforce la transparence judiciaire autour de ce décès et témoigne de la volonté des autorités de clarifier les faits.

Crise au Liban et en Palestine : Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite pour le sommet extraordinaire de l’OCI

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, se rendra à Riyadh, en Arabie Saoudite, du 10 au 12 novembre 2024, pour participer au sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI). Prévu le 11 novembre, ce sommet arabo-islamique réunit les chefs d’État et de gouvernement des pays membres autour des crises qui secouent actuellement la Palestine et le Liban, dans le but de renforcer la solidarité de la Oumma islamique et de trouver des solutions à ces conflits prolongés.

La tenue de ce sommet intervient dans un contexte de tensions accrues dans les territoires palestiniens et de crise socio-politique au Liban, avec des impacts humanitaires et sécuritaires majeurs. Les dirigeants de l’OCI, conscients des défis auxquels font face ces deux nations, entendent exprimer leur soutien indéfectible et proposer des initiatives pour promouvoir une paix durable dans la région. Cette rencontre exceptionnelle reflète la volonté collective des pays membres de renforcer leur engagement en faveur de la justice et de la stabilité au Moyen-Orient.

La présence du président Bassirou Diomaye Faye à ce sommet s’inscrit dans une tradition sénégalaise de participation active aux initiatives internationales pour la paix et la coopération. En tant que pays à majorité musulmane, le Sénégal a toujours exprimé son soutien aux droits du peuple palestinien à disposer de son propre État et a manifesté sa solidarité envers le Liban, en proie à des crises politiques et économiques persistantes. La participation du Sénégal témoigne de l’importance que le pays accorde aux questions de paix, de sécurité et de solidarité au sein de la Oumma islamique.

Lors de ce sommet, les chefs d’État et de gouvernement vont aborder plusieurs aspects cruciaux de la situation en Palestine et au Liban, notamment la protection des civils, la reconstruction des infrastructures endommagées par les conflits, et le renforcement des mécanismes diplomatiques pour éviter une escalade des tensions. Les représentants de l’OCI, sous l’égide de l’Arabie Saoudite, hôte de ce sommet, devraient également explorer des actions conjointes pour soutenir les efforts de médiation et les initiatives humanitaires.

Ce sommet de l’OCI est également une occasion pour ses membres de rappeler leur attachement à une Oumma solidaire et mobilisée pour la paix. En renforçant les liens et la coopération entre les pays islamiques, l’organisation espère non seulement adresser les crises actuelles, mais aussi poser les bases pour une stabilité durable dans toute la région. Les résolutions et engagements issus de ce sommet seront essentiels pour dessiner les contours d’une action collective en faveur des populations palestiniennes et libanaises, confrontées à des défis quotidiens.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : Ouverture d’une enquête pour éclaircir les circonstances

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu récemment en France, a suscité des interrogations et conduit les autorités sénégalaises à ouvrir une enquête. En effet, le procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar a annoncé l’ouverture d’une procédure pour déterminer les causes exactes de ce décès, jugé suspect ou inexpliqué.

Suite aux informations communiquées par les autorités françaises, des éléments troublants ont été relevés, nécessitant une investigation approfondie. Conformément à l’article 66 du Code de procédure pénale sénégalais, une autopsie a été ordonnée par le procureur. Cette décision vise à lever les zones d’ombre entourant le décès de Mamadou Moustapha Ba, en permettant aux experts médicaux de procéder à un examen approfondi afin de déterminer les causes potentielles, qu’elles soient médicales ou accidentelles.

L’autopsie constitue une étape essentielle dans ce type d’enquête, car elle fournira des indications précises sur les circonstances de la mort. Les résultats permettront ainsi aux autorités judiciaires de prendre les mesures adéquates pour éclaircir cette disparition subite.

Mamadou Moustapha Ba était une figure respectée et influente de l’administration publique sénégalaise. En tant que ministre des Finances et du Budget, il a joué un rôle crucial dans la gestion économique du pays, notamment à travers la mise en œuvre de réformes financières majeures. Sa rigueur, son intégrité et son engagement envers le développement du Sénégal ont marqué de nombreuses générations de fonctionnaires et de décideurs.

Sa disparition soudaine a plongé le Sénégal dans le deuil, suscitant une vague d’émotion au sein de la population et des autorités. De nombreux témoignages de sympathie et de respect affluent, saluant la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie au service public.

Le décès de Mamadou Moustapha Ba intervient dans un contexte où le Sénégal traverse des moments sensibles sur le plan politique et économique. Les autorités sénégalaises, tout en exprimant leur tristesse, ont insisté sur la nécessité de mener une enquête transparente et impartiale. Le ministère de la Justice a réaffirmé son engagement à suivre de près l’évolution de cette affaire.

En attendant les résultats de l’autopsie, la famille de Mamadou Moustapha Ba appelle au respect de la mémoire de l’ancien ministre et invite le public à la patience. Une cérémonie en hommage pourrait être organisée dès le rapatriement du corps au Sénégal, permettant ainsi aux citoyens de lui rendre un dernier hommage.

La disparition de Mamadou Moustapha Ba représente une perte considérable pour le Sénégal. Sa carrière exemplaire et ses contributions significatives à l’administration resteront gravées dans la mémoire collective.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°318 – du 09 ET 10/11/2024

🔴 CONSÉQUENCES DE LA CRUE DU FLEUVE SÉNÉGAL AU NORD : LES « FOUTANKÉS » DORMENT À LA BELLE ÉTOILE
🔴 VIOLENCES ÉLECTORALES À DIOURBEL – ANTA BABACAR VS SONKO : LA GUERRE DES PLAINTES

🔴 MMA : TRUMP SUGGÈRE DE CRÉER UNE « LIGUE DES MIGRANTS » À L’UFC
🔴 GHANA – CHAMPIONNAT D’AFRIQUE FÉMININ DE RUGBY À VII : « ON VISE LE TOP 3 », RUGIT LE COACH DES « LIONNES »

Signature d’un protocole entre le Sénégal et ISEVEM : 35 milliards de FCFA pour établir une industrie de défense à Mbacké

Le gouvernement sénégalais et la société Industrie Sénégal de Véhicules Militaires (ISEVEM) ont signé, ce jeudi, un protocole pour lancer une industrie de défense dans le département de Mbacké, situé dans la région de Diourbel. Cette initiative, qui nécessitera un investissement de 35 milliards de FCFA, s’inscrit dans le cadre d’un renforcement de l’autonomie et de la souveraineté technologique du Sénégal.

La cérémonie de signature, présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, a réuni le ministre des Forces Armées, le général Birame Diop, l’ambassadeur de la Corée du Sud au Sénégal, et le président d’ISEVEM. Cette société, spécialisée dans la production de véhicules militaires, jouera un rôle central dans le développement de ce projet.

Selon le ministre de l’Industrie et du Commerce, cette usine d’assemblage de véhicules militaires s’aligne avec les ambitions nationales, en mettant l’accent sur l’industrialisation et la sécurité nationale. Le ministre a également souligné que ce projet contribuera à la création de zones industrielles dans tout le pays. « Ce partenariat est un pas vers une économie autonome et capable de répondre aux défis futurs. Nous visons à créer, à terme, 8 pôles industriels dans les 46 départements du Sénégal », a déclaré Serigne Gueye Diop.

Ce projet permettra d’intégrer les entreprises locales en tant que sous-traitantes, dynamisant ainsi les PME et PMI sénégalaises, qui pourront croître et se spécialiser dans des secteurs liés à l’industrie automobile.

Le général Birame Diop a déclaré que ce protocole marque une première étape vers la création d’une industrie de défense capable de répondre aux besoins de sécurité du Sénégal, tout en favorisant l’indépendance stratégique du pays. Selon lui, ce projet est plus qu’un investissement industriel : il constitue un levier essentiel pour renforcer la souveraineté et l’attractivité du pays.

L’ambassadeur de Corée du Sud, également présent lors de la signature, a confirmé l’arrivée prochaine de véhicules militaires au Sénégal, annonçant que le projet offrirait des emplois aux jeunes dans un environnement propice au développement socio-économique.

Cette future usine, d’une superficie de 200 m², sera progressivement mise en place pour atteindre une capacité de production de mille véhicules militaires par an. Outre l’assemblage de véhicules, cette industrie de défense aura un impact social important en créant de nouveaux emplois et en favorisant l’émergence de nouveaux métiers autour de l’automobile et des chaînes de valeur associées.

Le projet, qui s’inscrit dans la vision du Sénégal 2050, vise à faire de l’industrie de défense un outil stratégique de souveraineté et de développement économique.

Législatives à Guédiawaye : la coalition Takku Wallu Sénégal clarifie sa position et rejette toute alliance avec Jam Ak Jariñ

Dans un communiqué transmis à la presse, la coalition Takku Wallu Sénégal a informé les militants, sympathisants, et populations du département de Guédiawaye qu’elle n’est associée à aucune autre coalition pour les élections législatives de novembre 2024. Elle insiste ainsi sur le fait qu’il n’existe aucune intercoalition avec une autre liste dans cette circonscription. La coalition a notamment appelé les électeurs à soutenir et voter pour sa liste nationale, dirigée par Macky Sall, en leur demandant de rester fidèles et mobilisés autour de cette orientation.

Cette clarification intervient en réaction à ce que Takku Wallu Sénégal décrit comme des tentatives de certains groupes politiques de « détourner les intentions de vote » des partisans de sa coalition. L’organisation exhorte donc ses membres et militants de Guédiawaye à faire preuve de vigilance et de rester mobilisés pour soutenir sa liste nationale lors des élections du 17 novembre 2024.

Ce message répond indirectement aux propos de Nene Fatoumata Tall, qui, dans une récente déclaration, a encouragé les alliés de l’inter-coalition à voter pour la liste Jam Ak Jariñ, dirigée par Amadou Bâ. Takku Wallu Sénégal se démarque donc clairement de cette intercoalition et maintient son appel au soutien exclusif de sa propre liste.

Libération de Nabou Lèye : Me Khoureyssi Ba dénonce une « offense à la justice » et interpelle le Procureur Général

La libération provisoire de Nabou Lèye, mise en cause dans le double meurtre de Pikine, continue de susciter une vive réaction. Me Cheikh Khoureyssi Ba, avocat des familles des victimes, Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano, s’est exprimé en des termes forts, qualifiant cette décision de « véritable offense à la justice ». Il a ainsi interpellé le Procureur Général, lui demandant d’agir dans le cadre de ses fonctions pour rectifier ce qu’il considère comme une atteinte à l’intégrité du processus judiciaire.

Dans une déclaration relayée sur les réseaux sociaux, Me Ba a écrit : « Les familles de Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano supplient le Procureur Général, en tant que responsable de l’application de la loi dans le ressort de la Cour d’Appel de Dakar, d’user de ses pouvoirs. La libération prématurée de Nabou Lèye est une offense à la justice. » Ces propos traduisent la frustration des familles, qui estiment que cette décision remet en question la transparence et l’équité dans le traitement de l’affaire.

Selon son propre avocat, Nabou Lèye a quitté la prison hier, une libération qui semble prématurée pour les proches des victimes, d’autant plus que l’enquête n’est pas encore complète. Pour les familles et leur défenseur, cette libération provisoire risque de compromettre la recherche de la vérité, et elles espèrent que le Procureur Général interviendra pour rétablir la justice.

Ce développement dans l’affaire du double meurtre de Pikine soulève des interrogations sur l’application des procédures judiciaires, et les familles des victimes réclament une transparence totale dans le processus.

Double meurtre de Pikine : Les familles de Aziz et Waly protestent contre la libération de Nabou Lèye

La récente libération provisoire de Marème Lèye, connue sous le nom de Nabou Lèye, dans le cadre de l’affaire du double meurtre de Pikine, suscite une vive indignation de la part des familles des victimes, Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano, alias Waly. Par l’intermédiaire de leur avocat, Me Cheikh Khoureyssi Ba, elles réclament des explications et demandent que la lumière soit faite sur cette décision judiciaire qui, selon elles, manque de fondements transparents.

Me Ba a exprimé sa désapprobation quant à la libération provisoire accordée à Nabou Lèye par le juge d’instruction. Sur sa page Facebook, il a écrit : « Les familles de Aziz Bâ Dabala et Boubacar Gano exigent toute la lumière. Comment Marème alias Nabou Lèye a-t-elle pu jouir de la liberté provisoire dans un dossier sans juge, remis à un intérimaire, non encore ouvert, sans un seul acte de procédure pour le moment ? »

Pour les familles, cette libération provisoire est incompréhensible et injustifiable, d’autant plus que l’affaire n’a pas encore été instruite de manière exhaustive. Elles estiment qu’un tel acte pourrait entraver la justice et soulignent leur volonté de voir l’enquête aboutir, avec des réponses concrètes sur les circonstances du double meurtre.

Cette affaire continue de susciter des débats au sein de la communauté, particulièrement à Pikine, où les habitants suivent de près le déroulement des événements.

Émigration irrégulière : Bapalel en deuil après la mort de 17 jeunes candidats à l’exil

Le fléau de l’émigration clandestine continue d’endeuiller de nombreuses localités au Sénégal. Après les tragédies vécues à Saint-Louis, Mbour et Joal, c’est désormais le village de Bapalel, situé dans la région de Kanel, qui est frappé de plein fouet. Dix-sept jeunes, tous originaires de ce village, ont été déclarés morts en mer, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe.

Depuis plus d’une semaine, les familles de ces jeunes gens vivaient dans l’angoisse, espérant un signe de vie de leurs proches partis de Nouadhibou, en Mauritanie, pour rallier l’Espagne. Mais ce jeudi, l’espoir s’est effondré. Aux alentours de 17 heures, des pleurs ont retenti dans le village, déclenchés par une information venant de Gouriky, un village voisin, annonçant la perte de tous les jeunes partis pour ce périlleux voyage.

Selon le chef de village, Mamoudou Ba, la confirmation de cette tragédie est arrivée par un survivant, Amadou Demba, qui a réussi à joindre sa famille pour leur partager la douloureuse nouvelle. Ce rescapé a expliqué que tous ses compagnons ont péri en mer.

Les familles Ndiaye, Gaye, Sow, Sarr, Niang, Diop, Diacko, Sall, Keita et Wane, toutes endeuillées, vivent un choc indescriptible. Ces habitants, qui luttent déjà contre les crues du fleuve Sénégal et les difficultés agricoles, sont aujourd’hui confrontés à une douleur encore plus profonde.

Pour apporter son soutien aux familles endeuillées, le préfet de Kanel, Cheikh Ndoye, accompagné du sous-préfet de l’arrondissement de Wouro Sidi et du commandant de la brigade de gendarmerie, s’est rendu sur place ce matin. Les autorités locales, au nom de l’État du Sénégal, sont venues exprimer leurs condoléances et leur compassion dans ce moment de deuil et de désespoir.

Cette tragédie souligne une fois de plus la dure réalité de l’émigration clandestine, qui pousse de nombreux jeunes à entreprendre des voyages périlleux au péril de leur vie, dans l’espoir d’un avenir meilleur.

Ngor-Almadies : arrestation de A. Bill par l’OCRTIS avec cocaïne et autres stupéfiants

L’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), sous la direction du commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Alassane Niane, a mené une opération réussie hier soir à Ngor-Almadies. Les agents ont appréhendé A. Ndiaye, alias A. Bill, un dealer bien connu, en possession de diverses substances illégales.

Au cours de cette intervention, effectuée vers 19h, l’OCRTIS a saisi une plaquette de 100 grammes de haschich, 2,5 grammes de cocaïne et 10 grammes de skunk. Cette arrestation marque un nouveau succès pour la division opérationnelle de l’OCRTIS, qui poursuit sa lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal.

Décès de Mamadou Moustapha Ba : hommage ému du chef de mission du FMI

Le chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Sénégal, Eddy Gemayel, a exprimé sa profonde tristesse suite au décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal. Dans un message publié sur LinkedIn, Gemayel a salué la mémoire d’un homme qu’il considère comme « un interlocuteur de grande sagesse ».

Gemayel a décrit la relation qu’il entretenait avec Moustapha Ba comme allant au-delà des échanges professionnels. « Plus qu’un ami, il était un interlocuteur de grande sagesse et un homme de valeur, dévoué à son pays », a-t-il écrit, mettant en lumière les qualités humaines et professionnelles de l’ancien ministre.

Le chef de mission du FMI a rendu hommage à l’engagement de Moustapha Ba envers le Sénégal : « Le Sénégal perd un cadre exceptionnel, dont l’engagement restera gravé dans les mémoires. En cette période de deuil, mes pensées les plus sincères accompagnent sa famille et ses proches. »

L’ancien ministre Mamadou Moustapha Ba est décédé le lundi 4 novembre 2024, à l’âge de 59 ans. Sa disparition laisse un grand vide, tant pour ses proches que pour le pays, où il aura marqué de nombreux esprits par son dévouement et sa contribution à la gestion économique du Sénégal.

Plainte d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne : les précisions du juriste Abdourahmane Maïga

Le juriste Abdourahmane Maïga a apporté des éclaircissements sur la plainte présumée d’Ousmane Sonko contre Madiambal Diagne. Selon Maïga, les propos tenus lors d’une campagne électorale ne sont pas susceptibles de conduire un candidat devant la justice, car les candidats bénéficient d’une forme d’immunité pendant la période électorale.

Il explique : « Les propos de campagne ne peuvent en aucun cas mener quelqu’un devant l’autorité judiciaire si la personne mise en cause est investie dans une liste de coalition ou de parti politique. Les candidats inscrits sur les listes électorales sont protégés et bénéficient d’une immunité qui les met à l’abri de poursuites judiciaires. Il ne revient donc pas à Ousmane Sonko d’engager des poursuites à l’encontre d’un candidat. Cela relève de la compétence du procureur de la République, qui est le seul maître des poursuites. »

Le juriste précise cependant qu’une exception peut être faite si un candidat commet un délit de droit commun, comme un détournement de fonds prouvé par des documents irréfutables. Dans ce cas, des poursuites judiciaires pourraient être envisagées, mais les propos de campagne ne sont pas en soi suffisants pour déclencher une action judiciaire contre un candidat investi dans une liste.

Ces précisions apportées par Abdourahmane Maïga offrent une perspective légale sur les limites des actions en justice en période électorale, soulignant l’importance de l’immunité pour préserver la liberté d’expression des candidats.

Barthélémy Dias et la coalition SAMM Sa Kàddu mobilisent les populations des Niayes

La caravane électorale de Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition SAMM Sa Kàddu, a traversé les localités de Tivaouane, Mboro et Taïba Ndiaye, dans la région des Niayes, pour mobiliser les électeurs à l’approche des législatives de novembre. Accueillie avec enthousiasme par les populations locales, cette tournée a permis à la coalition de réaffirmer son engagement en faveur des préoccupations des habitants des Niayes, où l’accès à l’eau pour l’agriculture, la préservation des terres fertiles et le développement des infrastructures sont des priorités.

Au cœur de la campagne, Barthélémy Dias a pris le temps d’écouter les besoins de la population, consolidant l’image de SAMM Sa Kàddu comme une coalition proche des préoccupations locales. Cette tournée a également été marquée par une rencontre fortuite avec Amadou Ba, leader de la coalition Jamm ak Jarign, qui menait lui aussi sa campagne dans la région. En dépit de leurs appartenances politiques différentes, Amadou Ba a exprimé son soutien à SAMM Sa Kàddu pour les élections dans la capitale, un geste qui témoigne de l’importance de la coalition de Dias dans le paysage politique dakarois.

Ce soutien inattendu d’Amadou Ba a été salué par Barthélémy Dias, qui y voit un exemple de collaboration positive au service des citoyens. Ce périple dans les Niayes renforce ainsi la dynamique de campagne de SAMM Sa Kàddu, qui gagne un nombre croissant de sympathisants déterminés à soutenir ses idéaux de progrès et de solidarité pour une représentation engagée au sein de l’Assemblée nationale

Célébration de la Journée des Forces armées sénégalaises : un cap vers la souveraineté technologique et industrielle

Ce vendredi 8 novembre 2024, la nation sénégalaise a célébré avec fierté la Journée dédiée aux Forces armées. Cette année, la cérémonie, placée sous le thème « Vers la souveraineté technologique et industrielle des Forces armées », a mis en lumière les ambitions du Sénégal en matière d’autonomie stratégique. Le thème retenu s’inscrit en parfaite adéquation avec le quatrième axe du référentiel de développement « Sénégal 2050 », qui vise à renforcer la résilience et la souveraineté nationale, en particulier dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe.

La cérémonie officielle s’est déroulée au quartier Dial Diop, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Président de la République et Chef suprême des Armées. L’événement a été marqué par une prise d’armes symbolique, le dépôt d’une gerbe de fleurs au Mémorial du Souvenir en hommage aux militaires tombés pour la patrie, ainsi que le baptême des promotions de l’École militaire de santé (EMS) et de l’École nationale des officiers d’active (ENOA).

Le public a également eu l’opportunité de découvrir une exposition d’équipements militaires modernes, témoignant des progrès réalisés par le Sénégal dans le domaine de la défense.

Dans son discours, le Président Bassirou Diomaye Faye a rendu un vibrant hommage aux « diambars » (soldats sénégalais), louant leur engagement et leur posture républicaine exemplaire. « Les Forces armées sénégalaises ont toujours honoré la nation, incarnant la diversité du Sénégal et jouant un rôle central dans la construction de notre cohésion nationale », a-t-il déclaré. Le Chef suprême des Armées a salué la contribution de ces hommes et femmes au renforcement de notre souveraineté, affirmant que celle-ci dépasse le simple slogan pour devenir le « souffle vital » d’une nation aspirant à asseoir son autonomie et sa liberté.

L’une des annonces phares de cette journée a été la création du Prix spécial du Président de la République, qui sera décerné dès 2025. Ce prix récompensera la meilleure innovation technologique et industrielle à vocation militaire et paramilitaire. Cette initiative vise à encourager la recherche et le développement de solutions locales, alignées avec les ambitions de souveraineté technologique du pays.

Le Président Faye a également profité de cette tribune pour évoquer les grandes réformes à venir dans le domaine de la défense. Après l’installation de la prochaine Assemblée nationale, un projet de loi sur la défense et la sécurité nationale sera soumis pour examen. Cette nouvelle loi de programmation couvrira la période 2025-2029 et définira les grandes orientations stratégiques du Sénégal, permettant de dépasser le cadre budgétaire annuel pour mieux répondre aux défis nationaux et internationaux.

« Cette loi marquera une étape décisive dans la modernisation de notre architecture de défense, en dotant notre pays des moyens nécessaires pour s’adapter aux nouvelles menaces », a souligné le Chef de l’État. L’objectif est clair : faire du Sénégal un acteur résilient et autonome face aux enjeux sécuritaires actuels.

La Journée des Forces armées de cette année aura été l’occasion de réaffirmer la volonté du Sénégal de prendre un tournant décisif vers la souveraineté technologique et industrielle. Face aux défis sécuritaires globaux, marqués par une montée en puissance des conflits asymétriques et des cybermenaces, le Sénégal entend renforcer ses capacités d’autodéfense en misant sur l’innovation et le développement de compétences locales.

En plaçant la souveraineté au cœur de ses priorités, le Sénégal s’inscrit dans une dynamique ambitieuse qui devrait, à terme, consolider son rôle de leader régional en matière de sécurité et de stabilité. La cérémonie de ce 8 novembre 2024 restera ainsi gravée comme un symbole de la détermination du pays à affirmer sa souveraineté et à protéger ses intérêts stratégiques.

Avec cette nouvelle impulsion, les Forces armées sénégalaises se positionnent résolument vers l’avenir, prêtes à relever les défis de demain avec résilience et ingéniosité.

LA DÉMARCHE DE JEAN BAPTISTE TINE QUI RASSURE LES ACTEURS POLITIQUES : Une gouvernance électorale innovante

Depuis son arrivée à la tête du Ministre de l’Intérieur Jean-Baptiste Tine, une nouvelle démarche a été imprimée dans la gouvernance électorale. Cette gestion innovante de la chose électorale rassure les acteurs politiques malgré quelques agissements politiciens d’un groupe isolé de l’Opposition.

Le 21 Septembre 2024, le Ministre de l’Intérieur a lancé des concertations avec les formations de l’opposition dont une coalition dénommée «ATEL ». Devant les acteurs politiques, il a dit : «J’appelle fraternellement tous les cadres politiques à rejoindre l’attelage électoral ».

Devant les participants, il a déclaré : «J’ai été chargé d’initier des concertations avec toutes les parties prenantes du processus électoral des législatives anticipées du 17 novembre 2024 ».

Le Ministre de l’Intérieur a rappelé lors de cette rencontre «qu’aujourd’hui, dans le cadre de cette initiative, nous avons accueilli 123 formations politiques ainsi que les principaux acteurs de la société civile. L’objectif est de construire des consensus solides afin d’assurer des élections transparentes, démocratiques et inclusives ».

Le Ministre avait regretté «qu’une partie d’un cadre politique ait choisi de quitter la réunion après avoir tenté, sans succès, de bloquer les travaux ». De l’avis du chef des flics, «il est impossible d’entamer des discussions en imposant des conditions préalables, comme retirer des décrets et arrêtés avant même de dialoguer. L’histoire prouve que le boycott n’a jamais été une stratégie politique constructiveJ’invite fraternellement Atel à rejoindre ce processus électoral avant qu’il ne soit trop tard ». Cette posture responsable du Ministre de l’Intérieur avait séduit tous les observateurs surtout la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre de l’Intérieur avait procédé à la remise des clés de 59 véhicules, dont 13 destinés aux membres du bureau de la CENA et 46 pour les Présidents des Commissions Électorales Départementales Autonomes (CEDA). Cet acte s’inscrit pleinement dans les préparatifs des élections législatives du 17 novembre 2024.

«Ces nouveaux véhicules permettront d’assurer une mobilité fluide et intelligente, essentielle pour garantir une organisation électorale optimale. Je tiens à rappeler que la dernière dotation en véhicules pour la CENA remonte à 2012. Cet investissement traduit donc clairement mon engagement à assurer la transparence, la sécurité et l’efficacité des processus électoraux dans tout le pays » a déclaré le Ministre de l’Intérieur.

Je reste déterminé à mettre en place toutes les conditions matérielles nécessaires pour que chaque étape des élections se déroule dans les meilleures conditions, au bénéfice de l’ensemble des électeurs. Je souhaite un plein succès à la CENA dans ses missions, et j’exhorte ses membres à faire bon usage de ces véhicules.

Le Ministre de l’Intérieur, après avoir remercié «tous les acteurs impliqués dans ce processus, qui veillent à la bonne marche de notre démocratie », a rappelé que «lors de ma rencontre de ce samedi 28 septembre avec les représentants des organisations politiques et de la société civile, j’ai tenu à saluer le climat de sérénité et l’esprit de dialogue constructif qui ont marqué nos échanges ».

«Ensemble, nous avons abordé plusieurs points essentiels pour garantir le bon déroulement des élections législatives à venir : la date de dépôt des candidatures, les critères du casier judiciaire et le format du bulletin de vote » avait rappelé le Ministre.

Ce dernier a tenu à préciser «qu’en ce qui concerne les critères liés au casier judiciaire et au format du bulletin, ces questions relèvent du pouvoir réglementaire. C’est pourquoi je me tournerai vers le Président de la République et le Premier ministre, qui auront à se prononcer sur la réponse à apporter ».

Le Ministre a remercié «tous les acteurs politiques et la société civile pour leur engagement et leur contribution au maintien d’élections transparentes et inclusives. L’intérêt supérieur du Sénégal reste au cœur de nos préoccupations ».

A propos du bulletin de vote, le Général Jean-Baptiste Tine avait été précis. Aux acteurs politiques, il a dit sans ambages : «Nous restons définitivement sur le format du bulletin de vote traditionnel ».

Ce lundi 08 octobre 2024, le Ministre de l’intérieur a présidé, pour la troisième fois, une rencontre avec les acteurs politiques et la société civile dans le cadre des préparatifs des législatives anticipées du 17 novembre. C’est là qu’il avait décidé de maintenir le bulletin de vote traditionnel, «en raison de l’absence de consensus sur une révision du format. Cela permettra de garantir la clarté et la continuité du processus électoral ».

Il a rappelé que «sur les 46 listes déposées, 41 ont été jugées recevables, témoignant d’une participation active et dynamique ».

«Je tiens également à rappeler que la distribution des cartes d’électeurs se poursuivra jusqu’à la veille des élections, soit le samedi 16 novembre à minuit, et pour les électeurs à l’étranger, jusqu’au jour du vote. Cette mesure vise à permettre à tous les Sénégalais de voter massivement » s’est engagé le Ministre.

Une autre initiative innovante dénommée « SEN XALAAT » a été prise. Cela pour permettre «de recueillir vos alertes, avis et suggestions pour améliorer nos services. Votre participation est essentielle pour construire ensemble un environnement plus sûr et plus efficace ».

Le Ministère a demandé aux citoyens de «participez activement en envoyant vos messages, faites entendre votre voix et contribuez à l’évolution de nos services toujours dans la dynamique de JUB, JUBAL, JUBANTI ». «Ensemble, faisons de la sécurité publique et de la gouvernance une responsabilité partagée. En attendant le lancement prochain du nouveau site internet et des plateformes digitales du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, nous vous invitons à nous envoyer vos messages directement en inbox » lit-on sur la page tweeter du Ministre.

Concernant la violence constatée au début de la campagne électorale, le ministère de l’Intérieur a réagi. Il a appelé  l’ensemble des leaders de partis politiques et coalitions de partis à faire preuve de calme, de responsabilité et de retenue.

«Le respect des valeurs démocratiques et du vivre-ensemble est essentiel pour garantir un processus électoral pacifique et respectueux des droits de tout un chacun», a indiqué le Ministère de l’Intérieur dans un communiqué de presse.

Le  Ministère a réaffirmé «son engagement à veiller à la sécurité de chaque citoyen tout au long de cette période. Il signale même que des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique ».

Le ministère a exhorté «toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, pour contribuer à une campagne digne et exemplaire, gage de notre engagement commun envers une démocratie stable et respectée ».

PRESSION FISCALE À 19% : Le Sénégal bat tous les records de la  zone UEMOA

En 2023, le Sénégal a enregistré une pression fiscale de 19 %, un chiffre supérieur à la moyenne de 14 % dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ce taux élevé, révélé par le rapport annuel de l’UEMOA 2023, s’explique par l’éventail large de prélèvements fiscaux imposés aux entreprises, malgré la prédominance d’un secteur informel représentant environ 97 % des unités économiques du pays, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).
Cette pression fiscale résulte des multiples politiques et réformes fiscales mises en place ces dernières années. Celles-ci visent à renforcer les performances économiques globales et à améliorer l’environnement des affaires, contribuant ainsi à attirer les investissements. Des évolutions notables ont eu lieu dans le système fiscal et douanier sénégalais, notamment à travers des efforts de digitalisation et d’interconnexion des systèmes d’information, permettant une meilleure collecte des recettes fiscales. Grâce à ces avancées, le Sénégal a atteint un niveau de pression fiscale record de 19 %, le plus élevé parmi les huit pays de l’UEMOA. À titre de comparaison, la Côte d’Ivoire affiche un taux de 14 %, ce qui la place au quatrième rang.
Malgré les progrès accomplis, la fiscalité au Sénégal est encore perçue comme complexe par de nombreuses entreprises, en particulier celles du secteur privé. Le rapport Doing Business 2020 de la Banque mondiale souligne qu’une entreprise sénégalaise doit en moyenne gérer 53 taxes, contre une moyenne de 36 en Afrique subsaharienne, 25 en Côte d’Ivoire et seulement 6 au Maroc. Cette multiplicité des taxes contribue à la perception d’une fiscalité agressive et reste un défi pour les entreprises opérant dans le pays.
Bien que les réformes fiscales aient permis d’augmenter les recettes de l’État et de favoriser l’attractivité économique du Sénégal, des efforts de simplification du système fiscal semblent nécessaires pour faciliter l’accès des entreprises à un environnement fiscal moins contraignant. Simplifier et rationaliser le système fiscal pourrait permettre non seulement de soulager les entreprises, mais également d’encourager davantage de structures informelles à se formaliser, contribuant ainsi à une assiette fiscale plus large et équilibrée.
La performance fiscale du Sénégal en 2023 témoigne d’une volonté de mobiliser des ressources pour financer son développement, mais cette politique fiscale devra s’accompagner de mesures permettant de soutenir les entreprises, afin de ne pas compromettre l’essor du secteur privé dans un pays en quête de croissance inclusive et durable.

Projet de Transfert d’Eau : SINOHYDRO poursuivie par OTD Investissement pour impayés de commission

La société chinoise SINOHYDRO, filiale de POWERCHINA, partenaire du Ministère de l’Hydraulique dans le cadre du Projet de Grand Transfert de l’Eau (GTE), est impliquée dans une bataille juridique avec la société sénégalaise OTD Investissement, représentée par Ousmane Thioye Diène. Ce dernier accuse SINOHYDRO de n’avoir versé qu’une infime partie des commissions qui lui étaient dues pour son rôle d’intermédiaire dans plusieurs contrats, notamment pour des projets stratégiques tels que FELOU, GOUINA, et KOUKOUTAMBA.

Ousmane Thioye Diène, intermédiaire depuis 2012 entre SINOHYDRO (sous POWERCHINA) et divers projets au Sénégal et en Afrique de l’Ouest, affirme n’avoir reçu que 11,8 millions de FCFA en commissions, sur un montant initialement convenu de 10 milliards de FCFA. Selon Diène, un accord avait été signé avec Ju Hunde, alors Directeur Général des Affaires d’Outremer de Power China, pour garantir ses droits à commission en échange d’informations stratégiques fournies sur les projets en cours.
Face au non-paiement de la majeure partie de ses commissions, M. Diène a porté l’affaire devant la justice sénégalaise, et le jugement est prévu pour le 6 décembre 2024. Il a exprimé son espoir d’un règlement amiable, laissant à la société chinoise jusqu’à la date de délibération pour trouver une solution.
L’affaire, déjà complexe, s’accompagne d’un rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) n° 12/2014, rédigé par l’inspecteur d’État Mamadou Diop. Ce document fait suite à des dénonciations d’Ousmane Thioye Diène auprès de la Banque Mondiale et de la Banque Européenne d’Investissement. Selon le plaignant, l’ambassadeur de Chine au Sénégal avait également été entendu dans le cadre de cette enquête en 2014.
Pour Diène, le comportement de SINOHYDRO porte atteinte à l’image de la République Populaire de Chine. Il envisage ainsi de saisir le pool judiciaire financier et a adressé une copie de la plainte aux plus hautes autorités sénégalaises, incluant le Président de la République, le Premier Ministre, et plusieurs ministres concernés. Le FONSIS, partenaire stratégique du projet GTE, a également été informé.
Dans sa lettre d’assignation, Diène n’exclut pas d’informer les autorités chinoises sur la conduite de SINOHYDRO, qu’il considère contraire aux valeurs promues par la Chine en Afrique. À l’heure où les relations sino-sénégalaises sont au cœur de projets d’envergure dans divers secteurs, cette affaire risque de soulever des questions sur la transparence et la responsabilité des entreprises chinoises dans leurs opérations internationales.

Dak’Art 2024 : Diomaye Faye lance les festivités de la 15ème édition

Le Chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye a procédé hier au lancement du Dak’Art 2024. Une occasion pour lui de rappeler l’importance de l’économie culturelle soulignant le rôle essentiel du patrimoine culturel.

Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a présidé ce jeudi la cérémonie d’ouverture de la 15e édition de la Biennale de l’Art africain contemporain au Grand Théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose de Dakar. Dans son discours, le chef de L’Etat a dit son enthousiasme de retrouver les acteurs de la culture à l’occasion de cet événement phare de l’art contemporain africain: « je tiens à exprimer toute ma satisfaction et le plaisir de retrouver aujourd’hui la grande famille de la culture à l’occasion de l’ouverture officielle de la 15e édition de la Biennale de l’art africain contemporain », a-t-il déclaré rappelant que pendant un mois, « Dakar et le Sénégal seront le centre d’un rayonnement artistique intense ».
Bassirou Diomaye Faye a, par la suite rappelé l’importance de la vulgarisation de l’économie de la culture: « le patrimoine culturel nourrit nos imaginaires et assure par sa transmission aux générations futures la survivance de notre culture. A cet égard, j’accorde un intérêt particulier aux volets suivants: l’économie de la culture pour soutenir toutes les filières et favoriser l’essor d’entreprise et d’industries culturelles créatives », a-t-il fait savoir. Il n’a pas manquer de rappeler son engagement pour la valorisation de l’éthique: » depuis mon accession à la magistrature suprême, j’ai invité mes compatriotes à cultiver l’éthique dans leurs attitudes et leurs actions. En exprimant ce souhait, j’ai à cœur de façonner une conscience collective orientée vers la mobilisation des énergies et des intelligences, afin que nous puissions affronter les immenses défis du présent et de l’avenir dans les meilleures conditions, en puisant dans les inépuisables ressources morales et culturelles de notre peuple », C’est pourquoi le gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko inscrit les valeurs de Jubb Jubbal et jubanti au cœur de nos actions. Ces mots peuvent être traduits par substance, rectitude, droiture par l’exemple. Ils impliquent la rectification des torts causés à autrui et à la communauté. Tels sont les principes à mettre en œuvre à tous les niveaux, par chacun d’entre nous, et plus particulièrement par ceux qui exercent une part de pouvoir public », a dit le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.

A.S

LÉGISLATIVES 2024 : Le mouvement « JËF – Citoyens d’Action » soutient la liste « Pastef »

Le Mouvement « JËF – Citoyens d’Action », après concertation de ses instances, a pris la décision de soutenir la liste du parti Pastef pour les élections législatives du 17 novembre 2024.
Pour le leader dudit Mouvement, M. Ousseynou DIALLO, donner la majorité à l’opposition créerait un précédent dangereux et irréparable qui génèrerait, sans nul doute, un important effet de blocage dans la gestion future du pays.
« Nous sommes soucieux de confier l’Hémicycle à une majorité qui répondra aux attentes légitimes de la jeunesse et de l’ensemble des citoyens. Pour cette raison, nous avons décidé d’unir nos forces et d’œuvrer ensemble pour le triomphe de la liste de Pastef », affirme M. Ousseynou DIALLO.
Comme en témoignent les propos de certains leaders de l’opposition, s’ils obtiennent la majorité des députés, le pays risque de connaître une paralysie totale dans des domaines névralgiques et de sombrer dans un arrêt voire même une régression de l’activité économique et commerciale.
D’ailleurs dans un passé récent, la majorité des députés, qui sont de l’opposition, ont voté contre la suppression voulue par le Président Bassirou Diomaye Faye d’institutions jugées budgétivores telles le Conseil économique social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT).
Ces mêmes députés, qui avaient d’ailleurs annoncé le dépôt d’une motion de censure pour faire tomber le nouveau gouvernement, ont nettement démontré qu’ils étaient peu enclins à prendre en charge les véritables préoccupations des sénégalais qui se sont massivement exprimées lors de l’élection présidentielle du 24 mars 2024.
En soutenant le Pastef, le Mouvement JËF – Citoyens d’Action entend participer à la construction d’une nation souveraine, juste et prospère, à travers la mise en œuvre du nouveau plan « Sénégal 2050 » destiné à rompre avec le sous-développement, la dépendance et le surendettement du Sénégal.
Avec une base politique fortement ancrée à Hann Bel-Air, le Mouvement JËF – Citoyens s’articule autour d’une forte mobilisation de jeunes et de femmes déterminés à jouer un rôle crucial dans le choix de la prochaine législature.
JËF – Citoyens d’Action apporte des solutions aux problèmes liés à l’employabilité des jeunes dans le but de contrer l’émigration irrégulière et se distingue dans les actions sociales en se consacrant également à la prise en charge des besoins des femmes et des ménages en général.
JËF – Citoyens d’Action, qui se félicite de la main tendue d’Abass Fall, de Djamil Sané et de Justin Correa, invite tous ses membres et sympathisants, au Sénégal et dans la diaspora, à voter massivement la liste du parti Pastef pour une majorité écrasante le 17 novembre prochain.

       La Cellule de communication    
               Mouvement JËF – Citoyens d’Action 

CEREMONIE DE CLÔTURE DES VACANCES TECHNOLOGIQUES : L’ARTP honore les jeunes talents de Matam

Le Directeur général de l’ARTP, Monsieur Dahirou THIAM a présidé, dans une ambiance bon enfant, la cérémonie de clôture des Vacances Technologiques 2024 à Matam, une formation dédiée aux élèves des écoles élémentaires et des Daaras de la région. Ce programme visait à initier les jeunes aux concepts de base de la programmation (algorithmes, boucles, conditions) et comprenait également la modélisation et l’exploration de la robotique, avec la fabrication de voitures autonomes, de poubelles intelligentes et d’autres objets technologiques.


Pour rappel, la formation s’est déroulée sur dix jours, avec trois modules. Elle a bénéficié à une centaine d’enfants. Les élèves ont reçu des attestations en récompense de leur assiduité. Selon Dahirou Thiam, « cette formation s’inscrit dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Par cette action, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes marque pleinement son engagement dans la promotion de l’éducation numérique et le développement des compétences de demain. »
Cette initiative est un exemple concret de la volonté de l’ARTP de soutenir l’éducation des jeunes sénégalais dans un monde en constante évolution, notamment par le biais de la robotique et du codage. Ce programme fait suite à une première édition lancée à Dakar, où 200 enfants de la région avaient été formés dans les domaines de l’informatique, de la programmation et de la robotique, sur les sites de Mbao et Ouakam, en partenariat avec Xalé Codage.


Le DG de l’ARTP reste convaincu que ce type de formation qui s’inscrit dans la vision éclairée des autorités du pays au premier rang Son Excellence, Monsieur le Président de la République, « transforme des vies, ouvre de nouveaux horizons et contribue à rétablir des inégalités en donnant accès à un droit fondamental : l’éducation et l’information ».
A cette occasion, Monsieur THIAM a félicité les jeunes participants pour leur engagement, leur enthousiasme et leur assiduité tout au long de la formation.
 

ARTP

PROLONGATION DE L’INTERDICTION DES OPÉRATIONS FONCIÈRES : Diaraf Alassane Ndao signale plus de 8 000 salariés en arrêt de travail

La récente prolongation pour 45 jours supplémentaires de l’interdiction des opérations foncières sur le littoral sénégalais plonge le secteur du BTP dans une crise profonde. Cette mesure prise par les nouvelles autorités n’est pas sans conséquences : elle met en péril l’emploi de milliers de travailleurs et freine l’activité économique dans un secteur crucial pour le développement du pays. Diaraf Alassane Ndao, secrétaire général du syndicat des travailleurs du BTP, a récemment tiré la sonnette d’alarme, qualifiant cette décision de « véritable désastre » pour le secteur.

La suspension des projets de construction a eu un effet immédiat et massif sur les travailleurs. En seulement quelques jours, plus de 8 000 employés du secteur formel se sont retrouvés en arrêt, et de nombreux autres dans le secteur informel subissent également les effets de cette interruption des activités. Diaraf Alassane Ndao explique la situation en des termes sans équivoque : « Le secteur du BTP traverse des moments très difficiles. Nous interpellons les autorités pour qu’elles examinent de près ce qui se passe sur les chantiers. Aujourd’hui, plusieurs grandes entreprises n’ont eu d’autre choix que de réduire leur effectif. »
Le secteur informel, qui joue un rôle considérable en absorbant une main-d’œuvre nombreuse, est lui aussi durement touché. Ce blocage des projets de construction met en péril l’économie de milliers de familles dépendantes des activités liées au BTP, allant des ouvriers de chantier aux fournisseurs de matériaux.
Au-delà de la suspension des projets fonciers, Diaraf Alassane Ndao a également abordé le problème persistant de la dette intérieure. Pour lui, cette dette affecte gravement la viabilité économique du secteur. « L’apurement de la dette intérieure reste un problème constant », déclare-t-il. « Ce n’est pas là où on attendait le gouvernement. On l’attendait pour la création d’emplois, pas pour mettre le secteur du BTP sens dessus dessous. »
Les entreprises du secteur peinent depuis des années à obtenir des paiements pour les services rendus et les projets achevés, créant ainsi une situation de tension financière pour les employeurs. Cette impasse compromet la solvabilité des entreprises et limite leur capacité à maintenir ou créer de nouveaux emplois. En réponse, le syndicat des travailleurs appelle les autorités à trouver des solutions pour assainir le secteur, en commençant par honorer les engagements financiers de l’État.
La crise actuelle dans le secteur du BTP est d’autant plus inquiétante qu’elle se répercute sur l’ensemble de l’économie nationale. En tant que moteur de croissance, le BTP contribue de manière significative au produit intérieur brut (PIB) du Sénégal. De plus, il joue un rôle stratégique dans la mise en œuvre de grands projets d’infrastructure, d’habitat, de transport, et d’équipements publics, tous essentiels pour le développement du pays.
Diaraf Alassane Ndao déplore cette situation en soulignant l’ampleur des dégâts économiques. « C’est dramatique et inquiétant pour l’avenir du pays. Rien n’avance car tout est bloqué, uniquement en raison des récentes décisions des nouvelles autorités », s’alarme-t-il. Selon lui, cette crise pourrait ralentir l’essor économique du Sénégal, avec des effets en cascade sur d’autres secteurs tels que le commerce, l’immobilier et l’artisanat.
Dans un contexte économique où les attentes étaient élevées pour la création d’emplois et la relance des investissements, la suspension prolongée des projets fonciers sur le littoral représente un coup dur pour les travailleurs et les entreprises du secteur. Les entreprises de BTP, déjà sous pression en raison de l’incertitude économique, espéraient un soutien des nouvelles autorités pour stimuler leur activité et stabiliser l’emploi.
Face à cette situation, les travailleurs du BTP lancent un appel urgent aux nouvelles autorités pour trouver des solutions pérennes. Ils demandent la reprise des opérations foncières afin de garantir la pérennité des emplois et des activités économiques dans le secteur. Diaraf Alassane Ndao appelle également à la mise en œuvre de politiques de soutien, notamment un allègement fiscal pour les entreprises du BTP et un accompagnement financier pour surmonter les impacts de la crise.
Depuis plusieurs années, le Sénégal s’est engagé dans une politique ambitieuse de développement des infrastructures, avec des projets comme le Train Express Régional (TER), l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), et le Plan Sénégal Émergent (PSE), qui mettent le secteur du BTP en avant comme un pilier de la croissance économique. Ce secteur est également porteur de potentialités importantes pour l’emploi des jeunes et des femmes, contribuant ainsi à la lutte contre le chômage.
Toutefois, cette crise révèle les fragilités structurelles du secteur, qui dépend fortement des décisions étatiques et du soutien public. Diaraf Alassane Ndao insiste sur la nécessité d’une réforme en profondeur pour rendre le secteur moins vulnérable aux interruptions des financements et aux décisions politiques. Pour lui, la solution passe par un partenariat renforcé entre le secteur privé et l’État, afin de garantir la stabilité et la croissance du secteur à long terme.
La prolongation de l’interdiction des opérations foncières et le retard dans le règlement de la dette intérieure mettent en lumière les défis auxquels le secteur du BTP est confronté. Alors que le pays se prépare pour de nouvelles élections, les travailleurs du secteur espèrent que la situation changera, avec une priorité accordée à la relance de l’économie et à la création d’emplois.
Les autorités doivent maintenant écouter le cri d’alarme lancé par les travailleurs et les syndicats, pour éviter un effondrement du secteur du BTP. Le Sénégal, en pleine mutation, a besoin d’infrastructures pour soutenir sa croissance et assurer le bien-être de ses citoyens. Le secteur du BTP, en tant qu’acteur clé de cette transformation, ne peut être négligé sans conséquences pour l’avenir économique du pays.
Le secteur du BTP est aujourd’hui à un tournant décisif. La reprise des opérations foncières et l’apurement de la dette intérieure sont essentiels pour garantir la viabilité et la stabilité du secteur. Si les autorités répondent favorablement aux attentes des travailleurs et des entreprises, le BTP pourrait retrouver son dynamisme et continuer de jouer un rôle majeur dans le développement du Sénégal.

AFFRONTEMENTS VIOLENTS À L’UCAD ENTRE FDS ET ÉTUDIANTS : Des blessés dans le désarroi

L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) est en proie à une montée de tension extrême ce matin, avec des affrontements violents entre étudiants et forces de l’ordre. La situation a dégénéré lorsque des grenades lacrymogènes ont été lancées, plongeant le campus dans un climat de chaos et laissant plusieurs étudiants blessés sans accès immédiat à des soins adéquats.

Face à une situation de plus en plus alarmante, le Collectif des amicales de l’UCAD a formulé des demandes pressantes. Leur première exigence porte sur l’ouverture de tous les restaurants universitaires, un service crucial pour garantir des repas aux milliers d’étudiants résidents. En effet, la fermeture de certains points de restauration rend difficile l’accès à une alimentation suffisante pour les jeunes, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.
La question de la santé des étudiants est également au cœur des revendications. Le manque de médicaments d’urgence dans le service médical universitaire est dénoncé comme une carence grave, surtout dans le contexte actuel d’affrontements où les risques de blessures augmentent. Le collectif exige des mesures immédiates pour doter les services de santé d’équipements et de médicaments essentiels.
Les infrastructures sportives de l’université sont un autre point de crispation. Les étudiants réclament la réhabilitation du terrain de football, un espace central pour leurs activités sportives et de détente. À leurs yeux, la dégradation de ce terrain est symptomatique d’un désintérêt des autorités pour leur bien-être.
Par ailleurs, les étudiants de l’Université Amadou Mahtar Mbow (UAM), située à une certaine distance, réclament la mise à disposition de bus pour faciliter leurs déplacements quotidiens. Ce problème de transport, qui persiste depuis des mois, aggrave la précarité des conditions de vie des étudiants résidant loin de l’UCAD.
Ces revendications non satisfaites ont créé un profond malaise au sein de l’UCAD. Les étudiants, se sentant ignorés, voient dans ces affrontements l’expression d’une frustration accumulée, alimentée par des années de blocage et de promesses non tenues. La situation menace de s’aggraver si les autorités ne répondent pas rapidement et concrètement aux besoins exprimés.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°317 – du 08/11/2024

🔴 PRESSION FISCALE À 19% : LE SÉNÉGAL SUR LE TOIT DE L’UEMOA
🔴 PLUS DE 8 000 SALARIÉS EN ARRÊT DE LA TRAVAIL : SAIGNÉE DU SECTEUR DU BTP

🔴 MMA / FACE À L’INVINCIBLE CHAMPION DU MONDE DES POIDS LOURDS : REUG REUG DÉTERMINÉ À DÉTRÔNER MALYKHIN
🔴 MATCHS CONTRE LE BURKINA FASO ET LE BURUNDI : CHEIKH SABALY ET IBRAHIMA SECK REJOIGNENT LA TANIÈRE

Biennale de Dakar : Le président Diomaye Faye s’engage à renforcer le soutien à la culture

Ce jeudi 7 novembre 2024, le Président Bassirou Diomaye Faye a inauguré la 15e édition de la Biennale de Dakar, un événement majeur de la scène artistique africaine, au Grand Théâtre National Daniel Sorano. S’adressant au public, il a exprimé son admiration pour cette manifestation culturelle qui contribue à renforcer l’identité et la souveraineté du Sénégal.

« C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai pris part à l’ouverture de cette 15e Biennale de Dakar, un rendez-vous qui rappelle l’importance cruciale de l’art et de la culture dans la construction nationale, » a-t-il déclaré. Le thème choisi cette année, « The wake, l’éveil, le sillage, Xàll wi, » incarne selon lui un message porteur d’un Sénégal plus souverain, juste, et prospère.

Le président Faye a aussi souligné que le Sénégal, grâce à cette Biennale, s’impose comme un centre créatif de premier plan en Afrique. « À travers cet événement, notre pays se positionne comme un hub de créativité en Afrique, un espace où les talents s’expriment librement, » a-t-il ajouté.

Le Président de la République a réaffirmé son engagement envers le secteur culturel, promettant de renforcer le soutien aux initiatives qui valorisent l’art et contribuent à la construction des identités culturelles du Sénégal. « La culture est un pilier de notre société, et je m’engage à ce que notre pays continue d’investir dans ce domaine qui façonne notre identité, » a-t-il conclu.

La Biennale de Dakar, depuis sa création, est devenue un rendez-vous international incontournable qui attire des artistes, critiques et amateurs d’art de tous horizons, et cette 15e édition promet de consolider davantage cette réputation.

Dakar-Rufisque : Arrestation de quatre dealers avec une saisie record de 301 kg de chanvre indien

La police nationale a mené une série d’opérations de lutte contre le trafic de drogue dans la région de Dakar, conduisant à l’arrestation de quatre personnes en possession de 301 kg de chanvre indien, communément appelé « yamba ». Ces actions s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité menée par la Direction de la sécurité publique, dirigée par le commissaire Mouhamed Guèye.

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 2024, une opération conjointe des brigades de recherches des commissariats de la Médina, de Rufisque, et du Point E a permis d’intercepter deux individus, Ch. S. Barry et A. Diarra, en possession de 170 kg de chanvre indien. Cette importante saisie a eu lieu lors d’un ratissage dans la zone de Soumbédioune, visant à renforcer la sécurité des biens et des personnes.

À Rufisque, les équipes du commissaire central Demba Ngagne Tine ont également frappé fort en arrêtant deux trafiquants, A. Lo et M. Guèye, surpris avec trois sacs contenant un total de 100 kg de chanvre indien sur la plage de Diokoul.

Lors de la même opération, un sac de 31 kg de chanvre indien a été retrouvé abandonné sur la corniche-Ouest, abandonné par un véhicule déjà identifié par la police. Ce chargement a été consigné en attendant la fin des enquêtes qui visent à démanteler les réseaux de distribution impliqués.

Les quatre personnes interpellées lors de ces différentes interventions ont été placées en garde à vue et seront déférées devant la justice. La police continue son enquête pour identifier d’éventuelles connexions avec des réseaux de trafic de drogue dans la région de Dakar et ses environs.

Ces opérations témoignent de la détermination des forces de sécurité sénégalaises à lutter contre le fléau du trafic de drogue dans le pays, afin de préserver la sécurité publique et d’assurer la tranquillité des citoyens.

Kolda : Un bus de militants de Takku Wallu prend feu, aucun blessé à déplorer

Le pire a été évité sur l’axe Kolda-Salikégné, dans la commune rurale de Guiro Yoro Bocar, où un bus transportant des militants de la coalition Takku Wallu a pris feu. Le véhicule ramenait au bercail des militants venus accueillir la caravane électorale de la coalition, dirigée par Sidiki Kaba, en campagne pour les Législatives anticipées du 17 novembre.

L’incident, survenu sur le chemin du retour, aurait été causé par une défaillance électrique, selon les premiers éléments recueillis. Heureusement, le chauffeur a réussi à immobiliser le bus à temps, permettant à tous les passagers de sortir indemnes. Si aucun blessé n’est à déplorer, le bus a, en revanche, été complètement détruit par les flammes.

Les militants présents dans le bus étaient issus des communes de Guiro Yoro Bocar et de Salikégné. Leur mobilisation pour accueillir Sidiki Kaba reflète l’engagement des populations rurales envers la coalition Takku Wallu et son candidat local, le professeur Moussa Baldé, tête de liste départementale. Ancien directeur général de la SODAGRI et ex-ministre de l’Agriculture, Moussa Baldé jouit d’un fort soutien dans ces zones rurales qu’il a longtemps servies.

Cette mobilisation démontre l’importance du monde rural dans la stratégie électorale de Takku Wallu. Les militants, malgré l’incident, restent solidaires et engagés en faveur de la coalition et de son projet pour le département de Kolda.

ABSENCE DE SONKO DU CONSEIL DES MINISTRES : Le parti avant la patrie ?

La-non participation d’Ousmane Sonko au Conseil des ministres, en raison de son implication dans la campagne électorale, mérite des interrogations sur la séparation entre les fonctions d’État et les engagements partisans au Sénégal. Ce phénomène, qui touche également d’autres dirigeants politiques, montre les difficultés d’une gouvernance désintéressée, dévouée uniquement à l’intérêt national.

Depuis le début de la campagne législative, le Premier ministre, Ousmane Sonko, n’a pas participé au Conseil des ministres, consacrant son temps à sillonner le pays pour mobiliser l’électorat. Contrairement à lui, ses prédécesseurs au poste de PM, même en campagne, suspendaient leur tournée pour remplir leurs charges républicaines. Ce choix met en exergue une problématique ancienne : les dirigeants, une fois élus au sommet de l’État, peuvent-ils se soustraire aux enjeux partisans pour se consacrer exclusivement à l’intérêt national ? Au Sénégal, cette séparation reste un défi. En effet, depuis l’indépendance, les chefs d’État ont tous maintenu des liens étroits avec leurs formations politiques, confondant souvent fonctions d’État et engagements partisans.

LE CONCEPT DE « PARTI-ÉTAT »

L’ancien président de la République, Macky Sall, par exemple, a été accusé d’avoir instauré un « parti-État », sous couvert de la devise « la patrie avant le parti ». En 2014, Bacary Domingo Mané dénonçait cette politisation de l’administration en évoquant une directive du président Sall demandant aux directeurs généraux de ses structures affiliées de « garantir des victoires électorales dans leurs localités sous peine de perdre leurs postes ». Selon Mané, « l’incantation ne suffira pas pour un changement de paradigme » ; la politisation de l’administration ne cessera que si l’État se dissocie véritablement des intérêts partisans.
En février 2024, Dialo Diop, membre de la coalition « Diomaye Président », a reproché la même pratique au leader de l’Alliance pour la République (APR).
L’élection du « Pastef » aux affaires avait pourtant suscité un espoir de rupture. À l’annonce de leur victoire, Bassirou Diomaye Faye, président de la République, déclarait sa démission de son poste de secrétaire général du parti, expliquant qu’il voulait être le « président de tous les Sénégalais ». Ce geste semblait incarner la volonté d’un engagement national au-dessus des clivages partisans. Pourtant, cette tentative de neutralité paraît montrer ses limites. Lors d’un giga-meeting, Sonko a conféré à Diomaye Faye le titre de « président d’honneur » du Pastef. « Nos chartes du parti interdisent d’être membre d’un parti et président. Mais ces chartes n’interdisent pas d’être militant, et le Président est le premier militant de Pastef », a-t-il expliqué. Un statut officiellement symbolique mais qui pourrait maintenir dans le futur une relation entre la présidence et le parti même si dans la pratique, le chef de l’État a l’air, pour le moment, avoir pris ses distances du parti.

LE MÉLANGE DES RÔLES

Cette situation relance le débat autour du patriotisme, vu par certains comme un détachement de toute allégeance politique pour se consacrer uniquement à l’intérêt de la nation. Madère Fall, dans une tribune récente, rappelait cette exigence : « Si besoin, laissez moi vous rappeler que le vrai patriote est indépendant de toute allégeance politique et ne prêterait serment de fidélité et de loyauté qu’à sa patrie. Loin des patriotards qui émergent opportunément partout, le seul esprit de parti qui importe pour l’authentique patriote c’est un attachement sans concession à notre cher Sénégal. C’est cela un vrai patriote ! Ousmane Sonko n’est pas un bon patriote puisqu’il est partisan ! », écrivait-il. Pourtant, au Sénégal, les membres du Gouvernement en général peinent à rompre avec leurs attaches partisanes, entretenant ainsi une perception de l’État comme instrument de pouvoir plus que comme un service impartial. Les sorties polémiques de Sonko prouvent à suffisance ce fait.
En effet, Sonko a tendance à parfois mélanger ses étoffes de Premier ministre et de président de parti avec ses « révélations abracadabrantesques », pour reprendre les mots de la UNE de nos confrères de « Walf Quotidien » de ce mercredi 06 novembre. Lors de son passage à Ziguinchor à l’occasion de la campagne électorale, par exemple, le chef du Gouvernement a tenu à éclaircir l’affaire de l’affectation du général Kand. Dans ses propos, Sonko a dénoncé les tentatives d’instrumentalisation de cette décision militaire pour des fins politiques, tout en adressant un avertissement clair à ceux qu’il qualifie d’« apprentis politiciens » exploitant la question casamançaise. « Personne n’a jamais été sanctionné pour avoir combattu la rébellion en Casamance », a-t-il affirmé, rejetant toute allégation selon laquelle l’affectation du général Kandé serait liée à ses actions dans le conflit casamançais. « Les décisions prises n’ont rien à voir avec ce conflit. Elles sont motivées par des éléments concrets, impliquant des individus qui cherchaient à perturber le processus électoral ou à s’opposer à la candidature de Diomaye », a-t-il précisé, évoquant un “rapport” qui aurait motivé les mesures prises par le gouvernement. Ce sujet a suscité de nombreuses spéculations.
Le même jour, Ousmane Sonko a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». Une déclaration qui n’est pas passée inaperçue chez Abdoul Mbaye. L’ancien premier ministre a répondu ceci : « S’il vous plaît Monsieur le PM Sonko, si le Sénégal est encore une République et non une dictature, au risque de me répéter, prenez enfin conscience que vous n’êtes ni procureur ni juge de siège, et que vous ne pouvez décider d’envoyer quelqu’un « pourrir à Rebeuss » ». De même, Cheikh Yérim Seck, se sentant visé par les déclarations du PM vu son alerte sur la situation en Casamance, quelques jours plus tôt, a réagi. Le journaliste a déclaré : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss ». L’ancien Premier ministre, Amadou Ba, est également entré dans la danse, rappelant que le PM ne doit pas intervenir dans certains domaines. « Il doit respecter les institutions de la République et savoir que seul le Président Bassirou Diomaye Faye détient les prérogatives de la défense selon notre Constitution », déclare-t-il lors d’un meeting.
Aujourd’hui, une réforme visant à obliger les responsables politiques à abandonner leur leadership partisan pendant leur mandat semble essentielle pour garantir une gouvernance axée sur l’intérêt général. Tant que l’implication partisane des dirigeants persistera, l’idée d’un chef d’État impartial et engagé pour tous les Sénégalais restera irréaliste.

La Dakaroise

CONVOCATION DU DIRECTEUR DE PUBLICATION DE « POINT ACTU » : Le journal brise le silence

Le 5 novembre 2024, Lanssana DIANDY, directeur de publication du journal Point Actu, a été entendu pendant plusieurs heures par la Direction de la Cybercriminalité (DSC), à la suite de la plainte déposée par le Ministère de la Santé, en rapport avec des articles publiés sur l’attribution d’un marché de 71 milliards de francs CFA à la société ACD.

Les articles publiés par Point Actu se sont intéressés à l’attribution d’un marché juteux par le Ministère de la Santé à une société privée, ACD, dans des conditions qui, selon le journal, méritaient un éclairage plus approfondi. Dans le cadre de ses fonctions, M. DIANDY a fait un travail journalistique de vérification des faits, en se basant sur des sources judiciaires et des décisions de justice déjà publiques. Cela est d’autant plus important dans le cadre de la liberté de la presse, où les journalistes ont la responsabilité de tenir l’information publique sur des sujets d’intérêt général, notamment ceux relatifs à la gestion des finances publiques.
Cependant, après la publication de ces articles, le ministre de la Santé a déposé une plainte, conduisant à l’audition du journaliste par la DSC, une institution chargée de traiter les infractions liées à l’usage de l’internet, la cybercriminalité, et les atteintes à l’image des institutions publiques.
L’audition de M. DIANDY, sans la présence de son avocat, suscite des interrogations sur la manière dont l’État peut réagir face à des articles qu’il considère comme nuisibles ou diffamatoires. Bien que le journaliste se soit présenté en toute coopération, respectant les procédures établies, il est légitime de se demander si cette situation n’est pas une forme de pression sur le journalisme d’investigation au Sénégal.
Le rôle de la presse est de s’assurer que les décisions prises par les autorités, qu’elles soient politiques ou économiques, soient non seulement légales, mais aussi transparentes et dans le meilleur intérêt du public. L’éventuelle utilisation de la justice à des fins de pression sur les journalistes pourrait avoir des conséquences graves sur l’indépendance et la liberté de la presse dans le pays.
Dans le cadre de ce dossier, Point Actu a pris soin de solliciter à plusieurs reprises la version de la partie plaignante avant la publication des articles. Ces demandes sont restées sans réponse, ce qui soulève la question du manque de dialogue entre les journalistes et les institutions publiques sur des sujets sensibles. Cette absence de communication n’est pas rare, et elle montre parfois une réticence des autorités à répondre aux questions des médias, surtout lorsqu’il s’agit de questions financières ou de gestion publique.
La décision de Point Actu d’ouvrir ses colonnes à la plaignante, malgré la plainte, est un geste de transparence et de volonté de maintenir un espace de dialogue. Toutefois, il est essentiel de noter que la responsabilité d’un journaliste ne se limite pas à obtenir une version officielle, mais à rendre compte des faits dans leur totalité, surtout lorsque ceux-ci ont un impact sur l’intérêt public.
Cet incident soulève également la question de la protection des journalistes dans l’exercice de leur profession. La pression judiciaire, lorsqu’elle est utilisée pour contraindre les journalistes à se conformer aux intérêts politiques ou économiques, peut sérieusement compromettre la liberté de la presse et de l’expression. Les journalistes doivent pouvoir enquêter et rapporter des faits sans crainte de représailles judiciaires ou de pressions extérieures.
Le cas de Lanssana DIANDY doit inciter à une réflexion plus large sur la place de la presse dans le contrôle de l’action publique. Il ne doit pas non plus être considéré comme un précédent qui pourrait intimider d’autres journalistes dans leur démarche d’investigation.
L’audition de Lanssana DIANDY par la Direction de la cybercriminalité, suite à une plainte émanant du Ministère de la Santé, met en lumière un dilemme qui touche à la liberté d’expression, à la transparence et à la responsabilité de l’État envers ses citoyens. Si la presse doit veiller à l’équilibre entre son rôle de dénonciation et de respect de la loi, elle doit aussi pouvoir opérer dans un environnement où elle est protégée contre toute forme de pression ou de censure.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°316 – du 07/11/2024

🔴 ABSENCE D’OUSMANE SONKO AU CONSEIL DES MINISTRES : LE PARTI AVANT LA PATRIE ?
🔴 SUSPENSION DES EXPORTATIONS DE LA GRAINE D’ARACHIDE : LES AGRICULTEURS METTENT LEUR VÉTO

🔴 PARIS – AFFAIRE DU DOPAGE DES ATHLÈTES RUSSES : LA COUR DE CASSATION LAVE PARTIELLEMENT PAPA MASSATA DIACK
🔴 HOMOLOGATION DU STADE DJIBRIL DIAGNE PAR LA CAF : GÉNÉRATION FOOT ENVISAGE DE RETROUVER SA TANIÈRE

Ousmane Sonko promet un tournant décisif lors des législatives à Agnam

Dans un discours vibrant et sans concession, Ousmane Sonko, tête de liste de Pastef et Premier ministre du Sénégal, a adressé un message clair aux électeurs d’Agnam lors de sa campagne électorale ce mercredi. Ces élections législatives prévues le 17 novembre prochain s’annoncent déterminantes, marquant potentiellement la fin de la carrière politique de certaines figures controversées.

Le chef de file de Pastef a pris pour cible un leader politique influent qu’il accuse de corruption et d’abus de pouvoir. Selon Sonko, cet homme, qu’il n’a pas nommé directement mais que beaucoup identifient comme Farba Ngom, utilise des moyens financiers démesurés pour influencer le vote, distribuant entre 50 et 80 millions de francs CFA pour acheter des voix. « Mais je vous garantis que c’est la dernière élection à laquelle il prend part en tant que candidat et à fortiori en tant que distributeur automatique d’argent », a martelé Ousmane Sonko, devant une foule rassemblée à Agnam.

Dans un discours empreint de détermination, Sonko a rappelé l’ascension fulgurante de cet adversaire qu’il décrit comme un produit du favoritisme politique et de la corruption. « Agnam mérite autre chose que cette image d’un homme qui n’a pas le niveau intellectuel requis, qui n’a pas fait les études pour et qui a trempé dans toutes les mafias foncières et financières ayant incliné ce pays », a-t-il ajouté, soulignant le contraste entre la dignité des habitants d’Agnam et la réputation de leur représentant actuel.

Les mots de Sonko ont été reçus avec enthousiasme par la foule, qu’il a félicitée pour son engagement. « Durant toutes ces années, vous avez souffert, confrontées à des pressions sociales et culturelles. Nous savions que vous étiez déterminés et engagés mais pas au point de braver si courageusement le soleil pour nous attendre. Je vous décerne une mention spéciale », a-t-il déclaré, mettant en avant la résilience des militants de Pastef dans des contextes souvent difficiles.

Le Premier ministre a conclu sur une note d’espoir, confiant que la ville d’Agnam, ainsi que l’ensemble du Sénégal, est prête pour le changement. « Je ne me fais aucun doute que vous vous faites ce défi de remporter les élections ici de manière spectaculaire. Ne touchez pas l’argent que des gens vous apporteront. Agnam ne doit pas être à la traîne, car le 17 novembre sera le dernier épisode pour annihiler les voleurs détourneurs de la République », a-t-il prévenu, réaffirmant sa volonté de mettre un terme aux pratiques de corruption et de détournement des fonds publics.

La campagne législative se poursuit dans un climat tendu, où les accusations de corruption et les enjeux de pouvoir soulignent la soif de changement d’une grande partie de la population sénégalaise. Ces élections pourraient marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du pays.

Bassirou Diomaye Faye félicite Donald Trump pour sa victoire à la présidence américaine

Le président sénégalais s’engage à renforcer la coopération bilatérale et à œuvrer pour des valeurs partagées après l’élection de Trump face à Kamala Harris.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a félicité Donald Trump pour sa victoire à l’élection présidentielle américaine du 5 novembre 2024. Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), Faye a exprimé son souhait de renforcer la coopération entre le Sénégal et les États-Unis et de promouvoir ensemble des valeurs communes telles que la paix et la prospérité. Trump, ancien président des États-Unis de 2017 à 2021, a remporté l’élection contre la vice-présidente sortante Kamala Harris

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°315 – du 06/11/2024

🔴 CAMPAGNE ÉLECTORALE – ACCIDENT TRAGIQUE À MBACKÉ : LA FAUCHEUSE FRAPPE « PASTEF »
🔴 53% DES DÉCÈS LIÉS AUX MALADIES NON TRANSMISSIBLES : LE CANCER, LES AVC ET LE DIABÈTE FONT DES RAVAGES !

🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – PROCÈS SUR LES VIOLENCES APRÈS LE MATCH CONTRE L’ASC JAMONO : LES JEUNES DE L’ASC MANKOO RELAXÉS
🔴 ÉQUIPE NATIONALE – PAS DE CONFÉRENCE DE PRESSE : LA FSF ROMPT AVEC LA TRADITION

Drame en campagne électorale à Mbacké : Un accident tragique endeuille la caravane de Pastef

La campagne électorale dans le département de Mbacké a pris une tournure tragique hier, lorsque l’un des véhicules de la caravane de Pastef, parti en direction de la commune de Darou Nahim, a été impliqué dans un accident. Un pick-up transportant une dizaine de militants a fait des tonneaux, causant la mort d’un jeune responsable politique, Modou Tall, et blessant au moins 14 autres personnes.

L’accident est survenu en début d’après-midi, alors que la caravane de Pastef – Mbacké, dirigée par les leaders Cheikh Thioro Mbacké et Cherif Diop, se dirigeait vers Darou Nahim. Selon des témoins, le chauffeur du véhicule impliqué a tenté de devancer le cortège, mais le pick-up, chargé de 16 passagers à l’arrière, a perdu le contrôle avant de se renverser à plusieurs reprises. Les autorités locales, dont les gendarmes de la Brigade de Mbacké, ont rapidement été dépêchées sur les lieux pour procéder aux constats nécessaires.

Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, où certains sont dans un état critique nécessitant des transfusions sanguines. Un appel au don de sang a été lancé sur les plateformes de Pastef, mobilisant de nombreux volontaires venus soutenir les blessés.

L’accident a plongé les militants et les sympathisants de Pastef dans l’émoi. Les leaders locaux, Cheikh Thioro Mbacké et Cherif Diop, ont activé tous les réseaux et levé toutes les ressources disponibles pour assurer que les blessés reçoivent les soins nécessaires. « Nous mettons tout en œuvre pour sauver des vies et assister les familles dans cette épreuve », ont-ils affirmé, visiblement affectés par ce drame.

Le décès de Modou Tall, jeune leader politique local, et les blessures de plusieurs autres militants ont suscité une grande vague de compassion à travers le pays. Sur les réseaux sociaux, des messages de soutien et de solidarité ont afflué, même des coalitions concurrentes, telles que « Pôle 3ème Voie, Kiiray Ak Natange » de Birima Mangara, « Njam Ak Njariñ » d’Amadou Bâ, et « Sénégal Kese » de Thierno Alassane Sall, qui ont exprimé leurs condoléances aux familles et leur soutien aux blessés.

Cet accident tragique, bien qu’ayant endeuillé la caravane de Pastef, souligne également l’esprit de solidarité qui règne dans le paysage politique sénégalais. Des figures de différents partis et de diverses coalitions ont mis de côté leurs différends pour exprimer leur sympathie, démontrant ainsi que, dans les moments difficiles, l’humanité transcende la compétition politique.

Ce drame rappelle la nécessité d’assurer la sécurité des militants et des sympathisants lors des déplacements en caravane pendant les campagnes électorales, afin d’éviter que de tels accidents ne se reproduisent.

Nécrologie: Décès de l’actrice Yado

La scène culturelle sénégalaise est en deuil après le décès de l’actrice Yado, survenu ce mardi. Clouée au lit depuis plusieurs mois en raison de graves problèmes de santé, son état avait ému de nombreux Sénégalais, qui s’étaient mobilisés pour collecter des fonds afin de lui apporter un soutien.

Malgré cet élan de solidarité, Yado a finalement rendu l’âme, laissant derrière elle une carrière marquée par son talent et sa passion pour la comédie. Son décès suscite une grande tristesse dans le pays, tant elle était aimée et respectée.

L’équipe de Ledakarois adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches, ainsi qu’à tous ceux qui ont admiré et soutenu l’artiste durant cette épreuve. Le souvenir de Yado restera gravé dans le cœur des Sénégalais.

Le Fonsis s’associe à Sinohydro pour le projet GTE : un choix controversé en raison d’antécédents de fraude

Le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal (Fonsis) fait face à une controverse suite à son récent partenariat avec l’entreprise chinoise Sinohydro pour la réalisation des études du projet de Grand transfert d’eau (GTE). Cette décision a suscité des inquiétudes, notamment en raison des antécédents de Sinohydro, accusée à plusieurs reprises de pratiques frauduleuses par des institutions financières internationales, comme l’a rapporté Libération.

Pour justifier cette collaboration, le Fonsis met en avant « l’expertise » de Sinohydro. Cependant, plusieurs voix, dont celle de Birahime Seck, membre influent de la société civile, s’interrogent sur la pertinence de ce choix. Sinohydro traîne en effet un passé marqué par des fraudes reconnues dans divers projets internationaux, soulevant des doutes quant à la fiabilité de l’entreprise.

En septembre 2023, la Banque européenne d’investissement (BEI) a conclu un « accord de règlement » avec Sinohydro après avoir découvert des irrégularités dans cinq projets menés par l’entreprise en Afrique et en Europe. Cet accord contraint Sinohydro à investir 1 million d’euros dans des initiatives en matière d’intégrité et de durabilité et l’exclut des projets financés par la BEI pendant une année.

Ce n’est pas la première fois que Sinohydro est épinglée. En 2018, la Banque africaine de développement (BAD) avait également relevé des irrégularités dans un projet routier en Ouganda. Des enquêtes avaient révélé que l’entreprise avait fourni des informations erronées concernant des références de projets inachevés. Pour ces infractions, la BAD avait imposé une période de probation de trente-six mois, exigeant que Sinohydro respecte des standards stricts en matière de conformité.

La décision du Fonsis de confier le projet de GTE à une entreprise au passé controversé suscite ainsi des questionnements sur la transparence et la gestion des projets stratégiques au Sénégal. Certains estiment que ce choix pourrait nuire à la réputation du Fonsis et compromettre la confiance des citoyens et des partenaires internationaux.

Pour répondre aux préoccupations croissantes, les parties prenantes attendent des explications claires sur les motivations du Fonsis dans cette collaboration, ainsi qu’une garantie que les critères de transparence et d’intégrité seront scrupuleusement respectés. Ce projet d’envergure est crucial pour le développement du pays, et les Sénégalais espèrent voir s’établir des partenariats basés sur des standards irréprochables.

Présidence du CNG : Doudou Ndiaye Diecko démissionne et accuse la ministre des Sports

Un vent de contestation souffle autour de la présidence du Comité national de gestion (CNG) de la lutte au Sénégal. Doudou Ndiaye Diecko, récemment nommé conseiller du nouveau président du CNG, a décliné l’offre et annoncé sa démission. Il a expliqué les raisons de cette décision au journal L’Observateur, formulant de vives critiques à l’encontre de la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, qu’il accuse de manquer de considération pour le monde de la lutte.

Selon Diecko, la ministre a tardé à informer les acteurs de la lutte de leur convocation, envoyant l’invitation la veille d’une rencontre prévue pour le lendemain. « C’est le lundi qu’elle nous a envoyé l’invitation pour une rencontre qui devait se tenir le mardi à 10h. Elle pouvait au moins nous envoyer cette invitation 48 heures avant. Ce n’était pas possible de convoquer tous les acteurs de la lutte en moins de 24 heures », déplore-t-il, affirmant que cette gestion de l’événement a motivé sa décision de quitter le poste.

Doudou Ndiaye Diecko critique aussi la manière dont la ministre a impliqué les lutteurs dans le choix du président du CNG, estimant qu’ils ne devraient pas avoir de voix dans cette sélection, au même titre que les footballeurs ne participent pas au choix du président de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

Mais ses accusations les plus graves portent sur la nomination de Malick Ngom comme arbitre, qu’il associe à des considérations politiques. Selon lui, Bira Sène, l’ancien président du CNG, avait devancé Malick Ngom lors des votes, mais la ministre aurait préféré ce dernier en raison de ses affiliations politiques avec le parti Pastef.

Ces révélations soulèvent des interrogations sur les critères de nomination au sein du CNG et la relation entre le monde de la lutte et le ministère des Sports. Le climat tendu laisse présager des défis pour la gouvernance de la lutte sénégalaise, un sport central dans la culture et la société du pays.

Affaire Baltasar Ebang Engonga : Un scandale politico-social qui secoue la Guinée Équatoriale

En Guinée équatoriale, une affaire de mœurs éclate avec fracas, secouant les hautes sphères de l’État et résonnant bien au-delà des frontières nationales. Baltasar Ebang Engonga, directeur de l’administration fiscale, est accusé d’avoir filmé et entretenu des relations intimes avec plus de 400 femmes dans son bureau. Ce scandale sexuel prend une ampleur inédite, d’autant plus que plusieurs des femmes impliquées seraient les épouses de hauts dignitaires du gouvernement équato-guinéen.

Selon les sources rapportées par le média Jeune Afrique, parmi les victimes présumées figureraient l’épouse de Jesús Edu Moto Mangue, superviseur de la sécurité présidentielle, et celle d’Antonio Oburu Ondo, ministre et figure influente de l’appareil gouvernemental. Les ramifications vont plus loin encore, touchant même des proches du ministre de la Sécurité publique, Nicolás Obama Nchama, et des membres de la famille du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue, fils du président et communément appelé « Teodorín », a rapidement convoqué une réunion de crise pour gérer la situation. Selon les informations relayées par des sources proches du pouvoir, cette affaire pourrait être l’occasion pour le vice-président de réorganiser l’administration et de renforcer son emprise en éliminant d’éventuels rivaux, tels que Baltasar Ebang Engonga et son père.

Ce scandale met en lumière la fragilité des institutions équato-guinéennes, où le pouvoir et les privilèges s’entrelacent souvent avec des affaires privées, au détriment des normes éthiques et de la confiance publique. L’implication de figures liées à la famille présidentielle et au Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) rend la gestion de la crise particulièrement délicate.

Des analystes politiques prévoient des conséquences multiples, allant d’une répression accrue envers les opposants et les figures contestataires à une éventuelle refonte des postes clés dans l’administration. La manière dont cette affaire sera résolue pourrait déterminer l’équilibre des forces au sein du pouvoir pour les années à venir.

Au-delà des frontières équato-guinéennes, l’affaire Baltasar Ebang Engonga suscite un vif intérêt et relance le débat sur la moralité au sein des gouvernements africains. L’opinion publique et les réseaux sociaux en Afrique se font l’écho de cette affaire, soulevant des questions sur l’état de la transparence et de la justice dans les régimes autoritaires du continent.

En résumé, l’affaire Baltasar Ebang Engonga n’est pas seulement un scandale de mœurs : elle devient un révélateur des luttes internes pour le pouvoir et de la complexité des relations entre politique et vie privée dans l’une des nations les plus fermées d’Afrique. Les prochains jours s’annoncent cruciaux pour comprendre les répercussions de cette affaire au sein du gouvernement équato-guinéen et au-delà.

AFFAIBLISSEMENT DE L’OPPOSITIONBougane Gueye Dany ou le « dernier des Mohicans » face à Sonko

Dans un contexte pré-électoral marqué par une opposition qui s’étiole, en raison des menaces, tentatives de musellement et vagues de transhumance – pour les législatives -, Bougane Gueye Dany se distingue comme l’un des rares opposants, voire le seul à oser affronter frontalement le mastodonte Ousmane Sonko.


Après avoir été placé en garde à vue pour avoir contesté les chiffres présentés par le Premier ministre concernant les finances publiques, puis incarcéré à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Tambacounda pour « rébellion et refus d’obtempérer », le leader du mouvement « Gueum Sa Bopp » s’attaque à nouveau aux déclarations retentissantes du président de « Pastef ». Lors d’un point de presse tenu hier, lundi, il a exprimé son indignation face à la situation économique du pays : « Le Premier ministre doit cesser de s’exprimer sur des sujets relevant de la sécurité publique lors de ses meetings. C’est de l’irresponsabilité ! Il est impératif de souligner qu’aucun rapport n’incrimine un général de l’armée, ni n’existe de compte bancaire contenant 1 000 milliards de FCFA. Ces affirmations sont totalement infondées. Ousmane Sonko met notre pays en danger. Notre économie s’est effondrée, nos institutions sont fragilisées et l’image de la justice est ternie. Le Sénégal touche le fond ! Face à cette crise, le président de la République doit assumer ses responsabilités. Le 17 novembre 2024, le peuple sénégalais doit conférer la majorité à la coalition « Samm Sa Kaddu » pour rectifier l’erreur du 24 mars 2024. »
Bougane Gueye Dany a également abordé son incarcération survenue alors qu’il se rendait à Bakel pour venir en aide aux sinistrés : « Il n’y a ni vainqueur ni vaincu dans le procès de mercredi dernier à Tamba. La justice a simplement prouvé qu’elle demeure le dernier rempart pour la protection de nos libertés individuelles, souvent menacées par des initiatives politiciennes. Je serai une sentinelle contre l’arbitraire incarné par ce revanchard de la scène politique et ses partisans. Ousmane Sonko confond ses rôles de Premier ministre et de chef de parti. Sa position actuelle lui donne accès à des dossiers d’État qu’il tente de manipuler de manière dangereuse. »

ANNONCE D’UNE PLAINTE CONTRE LA GENDARMERIE ET D’UN COMBAT À L’INTERNATIONAL

En moins d’un mois, Bougane a subi deux arrestations qu’il interprète comme une persécution orchestrée par Ousmane Sonko et son parti. « Ils tentent en vain de m’empêcher d’exercer pleinement mes droits en tant qu’opposant. J’ai été victime d’arrestations illégales et de détentions arbitraires. La restriction qui m’a été imposée repose uniquement sur la volonté de l’autorité politique, et non sur la loi. Cet acte était disproportionné par rapport à la nature humanitaire de ma mission visant à secourir près de 60 000 sinistrés à Bakel. »
Ainsi, a-t-il décrit comment, à Bakel, le ministre de l’Intérieur, le patron de la Gendarmerie et le procureur de Tambacouna ont déployé tous leurs efforts pour appliquer une décision politique « illégale » à son encontre. « Ils ont agi comme de véritables militants de Pastef pour me mettre en prison. Le communiqué sanctionnant mon arrestation regorge de contrevérités, et toutes les vidéos le démontrent. Je n’exclus pas d’intenter une action en justice contre la gendarmerie. »
Bougane a aussi rappelé son engagement humanitaire, dénonçant Ousmane Sonko en ces termes : « Où était-il, en 2012, lorsque j’ai mobilisé 500 millions pour secourir les populations touchées par les inondations ? Il était occupé par les affaires foncières obscures de son ancien mentor, poursuivi pour 8 milliards par la CREI. Je ne cherche pas, par le mensonge ou la manipulation, à verser le sang de la jeunesse pour accéder au pouvoir. Je suis un homme de vérité, de justice, un humaniste engagé. »
Bougane a annoncé qu’il avait donné instruction à ses avocats de saisir le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies. « Les Sénégalais ne peuvent plus vivre sous un régime de privation des libertés et de violation des droits humains. Cela devient mon combat personnel. »

ATTAQUE DU SIÈGE DE KHALIFA SALL

Concernant l’incendie criminel du siège de « Taxawu », il a exigé la publication des résultats de l’enquête demandée par le président de la République. « Comment comprendre qu’Abass Fall, auteur de menaces publiques et incitant à l’usage d’armes, soit encore libre ? Cela témoigne de l’effondrement de l’État de droit au Sénégal face à une justice partisane. Les ministres de la Justice et de l’Intérieur ont créé un État-Pastéfien. »
Pour conclure, Bougane a appelé à la vigilance de la communauté internationale face à la situation critique du Sénégal, tant sur le plan politique que financier. Il a également interpellé le Premier ministre Ousmane Sonko à publier sa déclaration de patrimoine, à clarifier sa position sur la criminalisation de l’homosexualité, et à confirmer s’il détient un compte bancaire à l’étranger.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°314 – du 05/11/2024

🔴 ALORS QUE L’OPPOSITION S’AFFAIBLIT : BOUGANE EN « DERNIER DES MOHICANS » FACE À SONKO
🔴 DÉCÈS DE L’EX-MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET, MAMADOU MOUSTAPHA BA : HOMMAGES DE LA NATION À L’HONNEUR D’UN HOMME DU SÉRAIL

🔴 FINALE UFOA-A U17 / TRIPLE CHAMPIONS : LES « LIONCEAUX » CONFIRMENT LEUR SUPRÉMATIE
🔴 LUTTE / NON-RESPECT DES TEXTES ET PROPOSITIONS DE MAINTIEN DE BIRA SÈNE : DOUDOU DIAGNE DIÉCKO DÉMISSIONNE DU CNG

Violence dans la campagne électorale : Six personnes, dont trois militants de Pastef, identifiées par l’enquête

Ce lundi 4 novembre 2024, le commissariat urbain de Koungheul a finalisé une enquête sur les affrontements survenus entre les partisans de la coalition d’opposition Takku Wallu et ceux du parti Pastef. Ces incidents se sont déroulés lors d’une visite d’Ousmane Sonko, tête de liste nationale de Pastef, dans cette ville de la région de Kaffrine, où le climat politique est particulièrement tendu. Les investigations ont permis d’identifier six personnes comme étant directement impliquées dans les violences.

D’après les informations recueillies par les enquêteurs, trois membres de la coalition d’opposition Takku Wallu figurent parmi les responsables identifiés. Il s’agit de :

Mamadou Diouf, président du mouvement And Dolel Kao, chargé de la coordination des élections pour Takku Wallu à Koungheul.
Michel Badiette, responsable de la massification au sein de la coalition, un poste qu’il occupe sous la direction de l’ancienne députée Fanta Sall.
Ibrahima Ndiaye, responsable du protocole de Takku Wallu à Koungheul, qui aurait également joué un rôle dans l’organisation des rassemblements.

Les faits reprochés aux membres de Takku Wallu incluent des actions visant à attiser les tensions et à provoquer les militants de Pastef, selon les témoignages recueillis par les forces de l’ordre.
L’enquête n’a pas seulement mis en cause la coalition Takku Wallu. Trois membres de Pastef sont également pointés du doigt, notamment pour leur rôle dans l’escalade des tensions. Parmi eux :

Moussé Laye, coordonnateur départemental de la Jeunesse patriotique du Sénégal (JPS) à Koungheul et chargé de mission à la présidence.
El Hadj Babou Guèye et Malick Guèye, membres de Pastef, ce dernier étant le chauffeur du groupe.

Ces trois individus sont accusés d’avoir contribué aux violences qui ont éclaté, notamment par des actes de provocation et d’intimidation envers les militants de la coalition Takku Wallu.
Les six individus identifiés font face à des accusations d’infractions diverses, incluant la destruction de biens appartenant à autrui, des attroupements illégaux et des manifestations interdites, conformément aux articles 96 et 98 du Code pénal sénégalais. Ces accusations peuvent entraîner des poursuites sévères si les responsables sont reconnus coupables.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kaffrine a ordonné la libération provisoire des accusés sous convocation, permettant aux six individus de continuer leurs activités habituelles en attendant la suite de la procédure. Cependant, leur dossier, désormais transmis sous forme de renseignement judiciaire, reste en examen sur le bureau du procureur de Kaffrine, laissant ouvertes les possibilités de poursuites et de sanctions plus sévères.
Ces affrontements ne sont pas un cas isolé et traduisent un climat de campagne électorale tendu dans plusieurs régions du Sénégal. La visite d’Ousmane Sonko, une figure controversée et influente de la scène politique, est souvent marquée par des heurts et des oppositions avec les militants des partis adverses. Cet événement à Koungheul illustre à quel point le contexte actuel exacerbe les tensions et la rivalité entre coalitions politiques.
Face à ces incidents, de nombreux observateurs appellent à un renforcement des mesures de sécurité et à la prise de mesures pour limiter les violences liées aux campagnes électorales. Certains responsables politiques ont même proposé la mise en place d’un cadre de dialogue entre les différents partis pour promouvoir une campagne plus apaisée, un appel qui reste pour l’instant sans réponse formelle.

Affaire des sextapes de Baltasar : Teddy Nguéma suspend les fonctionnaires incriminés en Guinée équatoriale

L’affaire des sextapes impliquant Baltasar Ebang Engonga, fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), provoque des remous en Guinée équatoriale. Ce lundi 4 novembre, Teddy Nguéma, vice-président et fils du président Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo, a annoncé sur X (ex-Twitter) des sanctions à l’encontre des fonctionnaires impliqués dans des actes sexuels sur leurs lieux de travail.

« Aujourd’hui, nous allons procéder à la suspension immédiate de tous les fonctionnaires ayant eu des relations sexuelles dans les bureaux des ministères du pays », a déclaré Teddy Nguéma. Il a souligné que le gouvernement imposera des mesures strictes contre ces comportements, les qualifiant de violations graves du Code de conduite et des lois éthiques publiques.

Cette décision s’inscrit dans une politique de « tolérance zéro » envers les comportements nuisant à l’intégrité de la fonction publique. Selon Teddy Nguéma, l’éthique et le respect sont essentiels au sein de l’administration, et ces actions compromettent la confiance des citoyens envers l’État. « La responsabilité et le professionnalisme doivent être les piliers de notre travail en tant que serviteurs de l’État », a-t-il ajouté dans son message.

Cette affaire de mœurs, qui a pris de l’ampleur suite à la publication de plus de 400 vidéos de Baltasar Ebang Engonga, fait scandale depuis 48 heures en Guinée équatoriale. Les vidéos, filmées dans divers lieux, dont des bureaux gouvernementaux et des espaces publics, impliquent plusieurs partenaires, dont certaines femmes mariées et des personnalités proches du cercle présidentiel.

La diffusion massive de ces vidéos sur les réseaux sociaux a suscité de vives réactions dans le pays, remettant en question la gestion de la fonction publique et soulevant des débats sur la moralité et l’éthique au sein de l’administration équato-guinéenne.

Koungheul : Barthélemy Dias qualifie Sonko de « petit mec »

En pleine campagne électorale à Koungheul, Barthélemy Dias, tête de liste de la coalition Sàmm sa Kàddu, a lancé une attaque verbale contre Ousmane Sonko, le qualifiant de « petit mec ». Le maire de Dakar, qui défilait aux côtés des leaders de l’inter-coalition Takku Wallu, a vivement critiqué Sonko et sa gestion, en réponse aux récents affrontements entre les partisans du député Fanta Sall et ceux du Premier ministre.

« Le Sénégal n’a pas de Premier ministre. Nous avons un petit mec », a affirmé Barthélemy Dias, insinuant ainsi que Sonko ne remplirait pas le rôle attendu de la fonction. Il l’a également accusé de manipuler l’opinion et de diffuser des « contrevérités ». Selon Dias, les tensions politiques observées sont le résultat d’une stratégie orchestrée pour diviser et semer le trouble.

Barthélemy Dias a aussi remis en question la gestion des forces de l’ordre après les incidents impliquant les militants de Fanta Sall et ceux de Sonko. « Il paraît que les commissaires de police présents lors des affrontements ont été relevés de leurs fonctions. Pourquoi, alors, n’a-t-on pas pris de mesures similaires après l’attaque du siège de Taxawu Sénégal à Dakar ? » s’est-il interrogé, pointant du doigt une gestion qu’il juge inégale et partiale.

Ce discours musclé témoigne de la tension grandissante entre les différents camps politiques à l’approche des élections, alors que les leaders politiques n’hésitent pas à user de la provocation pour défendre leur position.

Nécrologie : Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances, n’est plus

Le Sénégal perd une de ses figures les plus respectées du monde financier. Mamadou Moustapha Bâ, ancien ministre des Finances et du Budget, est décédé des suites d’une courte maladie. Sa disparition marque un moment de deuil pour le secteur des finances publiques, qu’il a contribué à structurer et moderniser au cours de sa longue carrière.

Moustapha Bâ a intégré la direction générale des finances en 1992, où il a rapidement gravi les échelons grâce à son sérieux et à son expertise. Sa nomination au poste de ministre des Finances et du Budget, le 17 septembre 2022 dans le gouvernement de l’ancien Premier ministre Amadou Bâ, avait salué son engagement sans faille pour la transparence et la rigueur budgétaire. Il a occupé cette fonction jusqu’à la fin du régime de Macky Sall en avril dernier, avec l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko.

Homme de discrétion et de principes, Mamadou Moustapha Bâ était profondément attaché aux valeurs de service public et de probité. Son passage au ministère a laissé une empreinte durable dans le domaine des finances publiques sénégalaises. Le Groupe Ledakarois présente ses sincères condoléances à sa famille et à tous ceux qui ont travaillé à ses côtés.

Affaire Ahmet Ndoye : Les aveux du policier accusé d’avoir délivré une fausse attestation

Ahmet Ndoye, chroniqueur de la Sen TV, sera jugé ce lundi 4 novembre après avoir été placé sous mandat de dépôt le 29 octobre pour défaut de permis de conduire et faux et usage de faux. Dans cette affaire, il ne sera pas seul à faire face à la justice. Un policier, nommé A. Sow, également impliqué, sera à la barre pour répondre des mêmes charges.

A. Sow, agent au commissariat de la Médina, est accusé d’avoir délivré à Ndoye une fausse attestation qui a conduit à ses déboires judiciaires. Lors d’un contrôle routier, Ndoye avait affirmé que son permis avait été saisi par un agent de police, qui lui aurait remis le document en question.

Suite à l’éclatement de l’affaire, le chef du commissariat a initié une enquête interne afin de restaurer l’image de l’institution. Cette enquête a révélé qu’A. Sow était effectivement à l’origine de la délivrance de l’attestation frauduleuse.

Selon les informations rapportées par L’Observateur, lors de son audition, le policier a d’abord nié son implication avant de finalement avouer : « Je vais dire la vérité. C’est moi qui ai délivré l’attestation. » Toutefois, A. Sow a précisé qu’il n’avait pas remis le document directement à Ahmet Ndoye, mais à un ami du chroniqueur, un voisin de Rufisque qui l’avait contacté alors qu’il était chez lui.

En établissant l’attestation depuis son domicile, le policier n’avait renseigné ni le nom du bénéficiaire ni le numéro de permis de conduire. C’était à la personne finale de compléter ces informations, ce qui a été fait. Cependant, l’analyse de l’attestation a révélé des différences notables entre les écritures initiales de l’agent et celles ajoutées par le destinataire.

Après une courte détention, A. Sow a été présenté au procureur de la République, où il a été inculpé pour faux et usage de faux ainsi que pour complicité. Il a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la prison de Rebeuss. Les deux hommes, Ahmet Ndoye et A. Sow, seront jugés ce lundi, dans une affaire qui soulève des questions sur l’intégrité des processus judiciaires et administratifs.

Marchés de Gré à Gré : révélations sur un vaste carnage de 5240,8 milliards FCFA

Un récent audit de l’Inspection générale des finances (IGF), sollicité par le ministère des Finances et du Budget, a mis en lumière d’importantes irrégularités dans la passation des marchés publics au Sénégal. Le rapport, qui couvre la période de 2019 jusqu’à fin mars 2024, révèle des anomalies alarmantes.

Selon les informations rapportées par le quotidien Libération, 38 des 44 contrats examinés durant cette période ont été conclus par entente directe, ce qui représente 87 % des marchés attribués. En chiffres, cela s’élève à 5240,8 milliards de FCFA sur un total de 5978,2 milliards de FCFA engagés.

Parmi ces contrats, la valeur cumulée des offres à initiative privée (comprenant les offres spontanées et les offres d’initiative privée) atteint 860,5 milliards de FCFA, soit 16 % des contrats. Cette situation soulève des préoccupations majeures concernant la transparence et l’équité dans la gestion des fonds publics.

Le rapport de l’IGF souligne également des violations significatives des normes réglementaires, notamment en ce qui concerne les avenants aux contrats de gré à gré. Deux des huit avenants examinés ont été signés en totale infraction avec le plafond réglementaire de 30 %, établissant une nouvelle fois la nécessité d’une réforme urgente dans le système de passation des marchés publics.

Ces révélations mettent en exergue la nécessité d’une vigilance accrue et d’une responsabilisation des acteurs impliqués dans la gestion des marchés publics, afin de garantir l’intégrité et l’efficacité de l’utilisation des ressources publiques au Sénégal.

Coalition électorale/ violence / Sondage : Magueye seck mandataire du parti Bes Du Nakk dénonce, interpelle et donne son classement….

Pastef ne sera pas la seule formation politique qui ira aux élections législatives sous ses propres bannières. Bes Du Ñakk de Mansour Sy Djamil aussi sera présent à ces joutes sous ses couleurs. La structure politique vole avec ses propres el, qu’elle a présenté à ces élections des députes en tant que liste indépendante. Une occasion pour Magueye seck de dénoncer avec la dernière énergie les violences qui reprennent surface dans le champ politique. selon lui, les sondages montre sur le parti de pastef est en tête, le parti Bes Du Nakk vient après l’inter – coalition.  » Nous observons avec inquiétude que le Sénégal traverse une période de turbulence, d’incertitude et avec des coalitions électorales. Les tensions internes et la fragilité de certaines institutions mettent à l’épreuve notre démocratie, un héritage précieux de nos luttes citoyennes. Le peuple sénégalais aspire, plus que jamais, à une gouvernance transparente, inclusive et véritablement participative… » , a constate le mandataire national Magueye seck à travers un entretien qu’il a accordé à notre organe.

Magueye seck souligne, cependant, que des dysfonctionnements actuels et la tendance à la concentration du pouvoir risquent de compromettre cet idéal. Il est impératif de rétablir un équilibre institutionnel, et les nouveaux élus puissent représente convenablement les populations enfin
de garantir un espace démocratique ouvert à toutes les voix. Dans ce contexte, le mandataire National réaffirme que Bes Du Ñakk repose sur des principes inébranlables de patriotisme, de justice sociale et de démocratie. Nous croyons fermement que chaque citoyen mérite d’être entendu, respecté et représenté de manière équitable. Notre vision du patriotisme dépasse les simples slogans. Elle se fonde sur un engagement quotidien envers l’intérêt supérieur de la nation, une gestion transparente des affaires publiques et une lutte déterminée contre la corruption. Nous sommes convaincus, estiment Magueye seck et Cie, conduit par Mansour Sy Djamila,  » qu’une Assemblée nationale plurielle et diversifiée est essentielle pour prévenir toute dérive autoritaire, favoriser des débats constructifs et garantir une représentation fidèle de tous les segments de la société sénégalaise. Dans cette optique, le mandataire de Bes Du Ñakk annonce officiellement que les Députées qui seront élus de cette législature seront indépendante et équidistant entre le pouvoir et l’actuel oppositions, pour offrir aux Sénégalais une véritable alternative politique, fondée sur la pluralité et l’intégrité… » a-t-il déclaré.

Porte à porte, visite de proximité, le parti Bes Du Nakk opte pour faire la rencontre directe aux sénégalais et sénégalaise pour plus de visibilité, courtoisie envers les militants et sympathisants du parti. Selon Magueye seck mandataire du parti par ailleurs coordonnateur national, la visite de proximité et les porte à porte est la stratégie opte par le parti parceque dit-il :  » le fait de rassembler un bon de voiture, une dizaine ou plus juste pour faire des convois, je dis pas c’est pas bon, car d’autres le font mais nous, notre parti n’a pas vu son importance et l’impact qu’elle peut avoir en terme d’electoral. Mais au contraire nous, nous avons décidé d’aller à la rencontre de la population discuter avec eux sur notre programme et notre vision sur le pays enfin de gagner leur confiance pour qu’ils puissent voter la liste Bes Du Nakk, pour l’assemblée nationale puisse avoir un autre visage… » a-t-il expliqué.

M. Seck, rassure sur la décision du parti Bes Du Nakk de faire sa participation indépendante. Il assure que le parti n’est pas dans une coalition, car dit-il, les coalitions forment aux sont des coalitions électorales, qui ont que des programmes électorale avec zéro vision concret. Contrairement à nous,  » le parti Bes Du Nakk a une vision et un programme concrete pour élire ses Députées à l’assemblée nationale, on l’a fait lors de la 13 ème législatives, je vous donne l’exemple de l’honorable Députée Hélène tine, c’est pourquoi nous décidons de participer seul dans cette élection pour élire nos Députées qui seront indépendant, de jouer correctement leur rôle une fois à l’assemblée nationale…

Le Maire Magueye seck, mandataire de la liste Bes Du Nakk, par ailleurs coordonnateur national de la liste dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, l’adjoint au maire de pikine ouest, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Seck.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée. Et le parti Bes Du Nakk dirigé par Mansour Sy Djamila, vise président du dialogue de la paix œuvre toujours pour la paix reine dans le sénégal et dans le monde entier. Il lance un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Dans la même logique, Magueye seck affirme que le parti au pouvoir, le pastef les patriotes est sortie favoris sur les sondages, en dure vérité, c’est la logique, au sénégal, le coutume, le parti au pouvoir, remporte toujours la première élection une fois à la tête du pays, suivant, Les trois coalitions, c’est à dire l’inter- coalition ( samm sa kaddu, Jamm Ak Njarign, kaddu wallu Sénégal ) et le parti Bes Du Nakk sera à la tête hors mis ses partis et coalitions, sur les 41 listes et coalitions.

En définitif, partant de l’analyse de la situation politique, Bes Du Ñakk considère que l’espace politique a besoin d’apaisement.  » J’invite tous les leaders politiques à adopter un code de conduite excluant toute forme de violence, pour un Sénégal de paix et de prospérité partagée… » a-t-il déclaré.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°313 – du 04/11/2024

🔴 ÉCONOMIE – DÉTÉRIORATION DE LA BALANCE COMMERCIALE : L’URGENCE OUBLIÉE PAR LES CANDIDATS AUX LÉGISLATIVES
🔴 APRÈS L’OUVERTURE DU SÉNÉGAL À L’ÈRE DU SATELLITE : LA RUSSIE FINANCE L’AES POUR SCRUTER L’ESPACE AÉRIEN RÉGIONAL

🔴 POLÉMIQUES SUR L’ATTRIBUTION DU BALLON D’OR À RODRI : L’UEFA MENACE DE PORTER PLAINTE
🔴 3e JOURNÉE LIGUE 1 : TFC ET JARAAF EN TÊTE DU PELOTON

Naufrage de bateaux pneumatiques vers les Îles Canaries : Une cinquantaine de morts en 48 heures

Les tentatives d’émigration vers les Îles Canaries se sont de nouveau soldées par une tragédie ce week-end. Selon des sources espagnoles, environ 50 migrants ont perdu la vie au cours des dernières 48 heures, victimes de naufrages successifs de bateaux pneumatiques en route vers l’archipel. Ce dimanche, cinq migrants sont morts à 90 kilomètres à l’est de Lanzarote lorsque leur embarcation a sombré, tandis que 17 autres ont été sauvés grâce à un radeau de secours largué depuis un avion de sauvetage maritime.

Dans la même opération, un autre groupe de 80 personnes en détresse a été secouru d’un second canot pneumatique situé à proximité du premier, a précisé un porte-parole de l’agence de sauvetage espagnole, Rescue.

Les équipages des navires de secours basés à Lanzarote et El Hierro ont dû intervenir sans répit. C’est un vol de reconnaissance de l’avion Sasemar 103 qui a repéré les embarcations en détresse, à environ 93 kilomètres au nord-est de Lanzarote. Le premier bateau, dont l’un des flotteurs était dégonflé, avait déjà plusieurs passagers à la mer. Pour tenter de les sauver, l’avion a largué un second radeau de secours.

L’hélicoptère Helimer 204, le navire de sauvetage Salvamar Al Nair, ainsi que plusieurs navires marchands qui traversaient cette zone de l’Atlantique ont été mobilisés pour secourir les migrants. En arrivant, l’hélicoptère a secouru un survivant dans l’eau et a repéré cinq corps flottants, mais a dû se détourner vers une autre embarcation en danger.

Les cinq décès de ce dimanche s’ajoutent aux tragédies survenues plus tôt dans le week-end. Samedi soir, les autorités de sauvetage espagnoles ont porté secours à une embarcation de fortune avec seulement 10 survivants sur les 58 personnes ayant entrepris la traversée depuis l’Afrique, dans une traversée qui a duré trois semaines. En outre, une femme a été retrouvée morte dans l’épave d’un autre bateau, et au moins cinq autres personnes ont perdu la vie dans un autre naufrage.

Par ailleurs, parmi les 180 occupants d’une pirogue en provenance du Sénégal arrivée samedi à El Hierro, un homme est décédé à l’hôpital de l’île le dimanche, accentuant encore le bilan déjà alarmant de cette route migratoire.

Ces tragédies soulignent une fois de plus les dangers extrêmes auxquels sont confrontés les candidats à l’émigration, embarquant dans des conditions précaires dans l’espoir d’atteindre l’Europe. La route des Canaries reste l’une des plus périlleuses, souvent marquée par des naufrages en raison des conditions maritimes difficiles et de la surcharge des embarcations.

Les autorités espagnoles, tout en intensifiant leurs opérations de sauvetage, insistent sur la nécessité d’une solution plus globale impliquant les pays d’origine et les partenaires européens pour freiner ces départs risqués et offrir des alternatives aux populations locales en quête de meilleures perspectives.

Émigration irrégulière : Une pirogue de 180 Sénégalais atteint l’île d’El Hierro aux Canaries

Les flux migratoires irréguliers en provenance du Sénégal vers les îles Canaries continuent de prendre de l’ampleur. Ce samedi 2 novembre 2024, une embarcation transportant 180 personnes, dont 42 femmes et 20 mineurs, a débarqué sur l’île espagnole d’El Hierro, selon une source des autorités locales.

Les autorités espagnoles notent une recrudescence des arrivées de migrants par voie maritime sur les îles Canaries, El Hierro en particulier, une destination de plus en plus fréquentée. Ces traversées dangereuses, souvent organisées par des réseaux de passeurs, exposent les migrants à de multiples risques en mer, notamment des conditions climatiques défavorables, des pannes de moteurs, et un manque de vivres.

Le fait que cette pirogue compte un nombre important de femmes et de mineurs souligne la gravité de la situation. Beaucoup d’entre eux entreprennent ce voyage périlleux en quête d’un avenir meilleur, fuyant souvent la pauvreté, le chômage, et le manque de perspectives économiques au Sénégal.

Les autorités sénégalaises, de concert avec l’Union européenne et les ONG, multiplient les campagnes de sensibilisation et les initiatives pour proposer des alternatives économiques. Cependant, malgré ces efforts, l’émigration clandestine vers l’Europe continue d’attirer des candidats de plus en plus nombreux. Les départs de pirogues se font fréquemment depuis les côtes sénégalaises, rendant complexe la lutte contre ce phénomène.

Cette nouvelle vague d’émigration illustre les défis sociaux et économiques auxquels le Sénégal doit faire face. La situation nécessite une réponse politique plus accrue pour endiguer ce flux migratoire et offrir de meilleures opportunités aux jeunes sur place, afin de réduire les risques d’une migration aussi risquée.

Les autorités espagnoles ont pour leur part réaffirmé leur engagement à accueillir les migrants en situation de détresse tout en renforçant les patrouilles et la coopération avec les pays d’origine pour limiter ces départs.

Crise à E-Media Invest : Création d’un Comité Social pour Favoriser le Dialogue et Sortir de l’Impasse

Après deux semaines de grève qui paralysent ses activités, le Conseil d’administration d’E-Media Invest a annoncé la création d’un Comité social de bons offices. Ce comité comprendra des médiateurs volontaires qui rencontreront les représentants des employés et le syndicat dans l’objectif d’instaurer un dialogue social pour résoudre la crise actuelle.

La grève des employés, initiée pour réclamer le paiement des salaires et le règlement des arriérés, met à mal le fonctionnement du groupe médiatique. Dans un communiqué, le Conseil d’administration souligne que cette situation impacte négativement la position d’E-Media Invest dans le secteur, nuisant à la réputation que le groupe s’est forgée à travers son engagement éditorial et commercial. Les actionnaires regrettent également l’arrêt des activités, jugeant cette interruption préjudiciable tant pour le groupe que pour ses partenaires.

Le Conseil d’administration note l’urgence d’une reprise des activités, surtout dans le contexte actuel de campagne électorale pour les législatives du 17 novembre. La suspension prolongée des prestations pourrait fragiliser davantage la situation financière du groupe et altérer sa capacité à contribuer au débat public en cette période cruciale. Le retour à la normale est vu comme un moyen de rassurer les partenaires et de répondre aux attentes des audiences.

Dans une démarche de résolution durable, le Conseil d’administration a décidé d’établir un Comité social de bons offices, composé de médiateurs volontaires, pour engager un dialogue constructif avec les représentants du personnel. Ce comité a pour mission d’identifier les causes profondes de la crise et de poser les bases d’un climat social propice à la stabilité.

Les actionnaires se sont également engagés à tenir des réunions internes pour explorer des solutions pérennes et assurer la continuité des opérations. Cette démarche se veut une réponse aux préoccupations des employés et des partenaires, visant à restaurer la confiance et à renforcer les bases de performances économiques solides pour le groupe.

Le Conseil d’administration a tenu à rassurer les partenaires, les employés, et le public sur sa détermination à préserver les emplois et à améliorer le climat social au sein du groupe. Ce message témoigne de l’engagement d’E-Media Invest à trouver une issue favorable à la crise et à rétablir un environnement de travail stable et productif.

Avec la création de ce Comité social et l’engagement des actionnaires à trouver des solutions de long terme, E-Media Invest espère tourner la page de cette crise et relancer ses activités dans les meilleurs délais.

Poursuites judiciaires contre Macky Sall : « Le président de la République bénéficie d’un principe d’irresponsabilité » (Ismaïla Madior Fall)


Macky Sall ne peut pas être poursuivi pour les faits qui se sont passés entre mars 2021 et mars 2024. Le président de la République du Sénégal bénéficie « d’un principe d’irresponsabilité ». C’est une déclaration de l’ancien ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, invité de l’émission Grand Jury de ce dimanche 3 novembre. Pour l’invité de Babacar Fall,  le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye ne peut être poursuivi qu’en cas de haute trahison. « On ne peut pas le juger pour des actes qu’il aurait commis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. Le principe, c’est l’irresponsabilité. La responsabilité ne peut être exceptionnellement envisagée qu’en cas de haute trahison. Ça, c’est l’article 100 de la Constitution qui le dit. Ça veut dire qu’il faut des faits considérés ou constitutifs de haute trahison. Il faut qu’il y ait une instruction qui soit menée et qui confirme que ces faits sont constitutifs de haute trahison », a expliqué la tête de liste du département de Rufisque de la coalition Takku Wallu.

D’ailleurs, selon Ismaïla Madior Fall, l’exécutif de Macky Sall ne peut pas être considéré comme le seul responsable des dizaines de morts dénombrés durant cette période. « Je considère que c’est une responsabilité collective. C’est une responsabilité des protagonistes qu’ont été l’exécutif et l’opposition. Parce qu’il y a eu des appels à l’insurrection, des appels à manifester ». Dans ce cas, la seule solution pour apaiser les tensions est de trouver «  une formule de justice réconciliatrice », a dit le professeur agrégé en droit public et de science politique. 

En effet, selon Ismaïla Madior Fall, « c’est la piste qu’il faut emprunter aujourd’hui. Parce que si l’État n’avait pas fait face, il se serait effondré, la démocratie serait effondrée. Et aujourd’hui, ceux qui sont au pouvoir n’auraient pas pu le prendre. Peut-être que ce sont des aventuriers des militaires qui auraient pris le pouvoir. Il faut, je pense, constater que l’État a été géré, l’État a été sanctuarisé, l’État a été protégé, la démocratie a été sauvegardée ». 

Tragédie à Mbacké : Un jeune maçon retrouvé mort calciné dans un véhicule incendié

La ville de Mbacké a été secouée ce dimanche 3 novembre par un drame tragique survenu aux premières heures de la matinée. Un homme de 27 ans, connu sous le nom de M. Lô, a été retrouvé mort, calciné dans un véhicule incendié non loin du magasin Auchan.

Le drame s’est produit aux alentours de 4 heures du matin, lorsque les habitants du quartier ont alerté les autorités locales après avoir remarqué un véhicule en flammes. Le commissariat urbain de Mbacké a immédiatement réagi, dépêchant le commissaire Alioune Fall et son équipe sur les lieux. À leur arrivée, ils ont constaté qu’une Mercedes 190 était en proie aux flammes. Face à l’ampleur de l’incendie, le commissaire Fall a sollicité l’intervention rapide des sapeurs-pompiers de Touba pour maîtriser le feu.

Malgré les efforts des pompiers, qui ont combattu l’incendie pendant une demi-heure, le véhicule a été totalement ravagé par les flammes, réduisant son occupant en cendres. Après l’extinction du feu, une enquête de voisinage a permis aux autorités d’identifier la victime. Il s’agit de M. Lô, un maçon de la région, connu des services de police pour une récente interpellation lors d’une opération de sécurisation.

D’après les premiers éléments de l’enquête, M. Lô avait pour habitude de passer la nuit dans des véhicules et d’y allumer des produits anti-moustiques. Cette pratique serait à l’origine de l’incendie mortel. Des témoins ont rapporté que l’utilisation de ces produits en espace clos pourrait avoir déclenché l’accident tragique.

La mort de M. Lô a plongé la communauté de Mbacké dans la consternation, soulevant des questions sur les risques associés à l’usage des produits inflammables dans les véhicules fermés. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet incident.

Renégociation du contrat pour l’usine de dessalement d’eau : une offre plus avantageuse pour le Sénégal

Lors de son retour de mission en Arabie Saoudite, le président Bassirou Diomaye Faye a présenté les avancées obtenues dans le cadre de nouveaux partenariats avec le royaume saoudien. Reconnaissant l’importance de la coopération bilatérale, il a souligné que le Sénégal est vu comme un partenaire stratégique dans plusieurs domaines, dont l’eau, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures et le numérique.

Concernant le projet de dessalement d’eau, le chef de l’État a révélé avoir discuté avec les dirigeants d’ACWA Power pour renégocier le contrat initial, conclu sous le précédent gouvernement pour la construction de l’usine. Cette démarche a porté ses fruits : les autorités saoudiennes se sont montrées ouvertes à revoir les termes et ont proposé une nouvelle offre plus avantageuse pour le Sénégal.

Le président a chargé les ministères compétents d’étudier cette proposition et d’analyser ses impacts financiers et techniques afin de garantir un accord plus équilibré pour le pays. Cette renégociation est une étape significative vers une convention qui pourrait alléger les charges de l’État sénégalais tout en assurant la viabilité de l’infrastructure essentielle à l’approvisionnement en eau.

Pour rappel, l’ancien contrat, évalué à environ 459 milliards de francs CFA (environ 760 millions de dollars), avait été signé durant les derniers jours du mandat de l’ex-président Macky Sall. Ce projet vise à garantir un accès à l’eau potable, surtout dans les zones en pénurie.

Le président Faye reste optimiste quant aux retombées de cette renégociation et réaffirme son engagement à structurer les partenariats internationaux en fonction des intérêts et des priorités du Sénégal.

Violence électorale : le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la responsabilité et au dialogue

De retour d’une visite officielle en Arabie Saoudite et en Turquie, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a abordé la question préoccupante des violences électorales qui secouent actuellement le Sénégal. Exprimant son regret et sa désapprobation face à ces incidents, le chef de l’État a souligné l’importance de préserver la stabilité du pays, qui reste un atout précieux pour le Sénégal.

« Il est inacceptable qu’un camp s’en prenne à un autre dans un contexte électoral », a affirmé le président Faye. En s’adressant aux différents leaders politiques, il a insisté sur la nécessité d’une retenue et d’une responsabilité accrue pour éviter l’escalade des violences. Selon lui, les divergences d’opinion et les affrontements politiques devraient se traduire par des débats constructifs, dans le respect des valeurs démocratiques sénégalaises, et non par des actes violents qui fragilisent l’unité nationale.

Dans un souci de justice et d’équité, le président a chargé le ministre de la Justice d’ouvrir des enquêtes pour identifier les responsables de ces troubles, tout en garantissant une approche impartiale et réfléchie. « La justice doit être impartiale pour que la confiance des citoyens en nos institutions reste intacte », a-t-il ajouté.

Par cet appel au calme, le Président Faye souhaite apaiser les tensions qui entourent les élections et rappeler l’importance de transformer ces moments de compétition en opportunités de dialogue. Il a ainsi encouragé tous les acteurs politiques à agir dans l’intérêt supérieur du Sénégal, en privilégiant l’écoute et la concertation.

Le message de Bassirou Diomaye Faye s’inscrit dans une volonté de rétablir un climat de sérénité et de respect mutuel, dans l’espoir de préserver l’harmonie sociale qui fait la fierté du pays. En plaidant pour un débat politique fondé sur des valeurs de paix et de dialogue, le président appelle tous les Sénégalais à se rallier autour de cette vision pour un avenir serein et stable.

Reprise des activités à l’usine de la SONACOS de Louga après deux ans d’arrêt

Le Directeur général de la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS), El Hadj Ndane Diagne, a annoncé la reprise des activités à l’usine de Louga après une interruption de deux ans. Depuis deux semaines, les opérations de décorticage des graines d’arachide ont repris, marquant une étape importante pour l’industrie locale.

Lors de la quatrième édition de la journée « Sétal sunu usine », organisée dans le cadre de la Journée nationale « Sétal sunu reew », M. Diagne a précisé que l’usine de Louga dispose principalement d’infrastructures dédiées au décorticage, facilitant ainsi la production d’arachides de bouche et de graines de haute pureté (HPS). Cette reprise représente un levier de création d’emplois pour les habitants de la région, un point essentiel pour SONACOS qui souhaite redynamiser l’économie locale.

Dans cette optique, de nouveaux recrutements ont été effectués pour répondre aux besoins de la reprise. Malgré un stock initial modeste, les équipes de Louga sont déterminées à atteindre un volume de production significatif, un objectif que M. Diagne considère comme un argument fort pour justifier des investissements dans des infrastructures additionnelles. L’ambition à long terme inclut une évolution vers des processus de trituration et de raffinage, afin de renforcer encore l’impact économique de l’usine.

L’usine de la SONACOS à Louga représente non seulement un pilier économique pour la région, mais aussi une opportunité d’améliorer les conditions de vie des habitants en créant des emplois et en développant des produits à forte valeur ajoutée. Le directeur général espère qu’avec une production accrue, l’usine attirera de nouveaux investissements pour diversifier ses activités.

Cependant, des préoccupations ont été soulevées concernant la pollution industrielle. El Hadj Ndane Diagne a tenu à rassurer la population en affirmant que SONACOS accorde une importance cruciale à la gestion de l’impact environnemental de ses opérations. Des discussions sont en cours avec les autorités locales et nationales pour évaluer les mesures à adopter afin de réduire la pollution et préserver l’environnement.

« Notre politique en matière de sécurité, d’hygiène et de respect de l’environnement est au cœur de nos opérations, et cela se reflète dans toutes les localités où SONACOS est implantée », a-t-il déclaré. Ce retour en activité de l’usine de Louga s’inscrit dans une vision globale de SONACOS : allier développement industriel et respect de l’environnement, afin de garantir un avenir durable pour les communautés locales et pour le secteur de l’oléagineux au Sénégal.

Podor – La coalition « Takku Wallu » en campagne pour une majorité et l’émergence du pays

La coalition « Takku Wallu » Sénégal, avec en tête de liste départementale Abdoulaye Daouda Diallo, mise sur une dynamique de continuité pour remporter les élections législatives du 17 novembre prochain. Forte de l’héritage électoral laissé par l’Alliance pour la République (APR) depuis 2012, la coalition espère rassembler les électeurs du nord du pays, notamment à Podor, pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale.

Lors d’une caravane dans les rues de Podor, Abdoulaye Daouda Diallo a rappelé la longévité et le succès des victoires électorales sous Macky Sall. « Depuis le second tour de la présidentielle de 2012, Macky Sall et sa coalition ont toujours remporté les élections dans cette région avec des scores écrasants. Nous devons continuer cette dynamique pour les législatives à venir », a-t-il souligné.

Aux côtés de Diallo se trouvait l’ancienne maire de Podor, Aïssata Tall Sall, qui figure sur la liste nationale de « Takku Wallu ». Elle a exprimé sa confiance en une « victoire éclatante » pour la coalition, affirmant qu’une majorité parlementaire permettrait de « remettre le pays sur la voie de l’émergence. » Elle a insisté sur l’importance de la stabilité politique et d’une vision partagée pour garantir le développement économique et social du Sénégal.

L’ancien président de la République et chef de file de la coalition, Macky Sall, s’est également adressé aux militants via un appel téléphonique, en insistant sur les valeurs de « confiance et de connaissance » qui sont, selon lui, essentielles pour diriger le pays. « Avoir la confiance de ses concitoyens et celle des partenaires internationaux est crucial pour éviter le pilotage à vue et pour conduire le pays vers un développement durable », a-t-il affirmé. En évoquant son expérience, Macky Sall a rappelé que les atouts d’une direction éclairée sont nécessaires pour ne pas plonger le Sénégal dans l’incertitude.

La coalition « Takku Wallu » aspire donc à obtenir la majorité parlementaire pour soutenir un programme axé sur la stabilité et l’émergence. Les leaders de la coalition comptent convaincre les électeurs que leur expertise et leur vision sont les garants de la prospérité du pays et d’un futur prometteur pour les générations à venir.

Sédhiou : Ousmane Sonko présente les enjeux des pôles de développement de l’Agenda Sénégal 2050

En visite à Sédhiou, Ousmane Sonko a exposé les projets phares du gouvernement, inscrits dans le cadre de l’Agenda Sénégal 2050, qui visent à transformer cette région en renforçant ses infrastructures et en stimulant le développement socio-économique. Parmi les initiatives clés figurent la construction d’une université, l’élimination des abris provisoires dans les établissements scolaires, l’amélioration des services de santé, la promotion d’une agriculture moderne et l’industrialisation de la région. Sonko a également mis en avant des projets pour soutenir l’élevage, la pêche, la transformation des produits locaux, ainsi que la création d’emplois et le désenclavement de la région.

Ce programme, qui ambitionne de réduire les inégalités régionales et de rattraper le retard de Sédhiou, est une priorité pour le gouvernement. « Le développement des pôles régionaux représente un levier crucial pour l’avenir du pays », a-t-il affirmé.

En évoquant ses six mois à la tête du gouvernement, Sonko a rappelé les difficultés rencontrées, notamment l’absence de majorité à l’Assemblée nationale, ce qui a limité la mise en œuvre de plusieurs réformes et lois importantes. Il a souligné que cette situation a freiné la réalisation de certains projets, créant des blocages pour l’exécution de l’Agenda Sénégal 2050.

Dans la perspective des législatives du 17 novembre 2024, Ousmane Sonko a appelé les électeurs à soutenir la liste Pastef pour garantir une majorité absolue au président Bassirou Diomaye Faye. Selon lui, une telle majorité est indispensable pour faciliter la mise en œuvre du programme de développement et surmonter les blocages législatifs actuels.

Pour Ousmane Sonko, Pastef incarne un renouveau politique et économique qui répond aux aspirations des Sénégalais. « Beaucoup de citoyens se disent déçus par des décennies de gestion qui n’ont pas su représenter véritablement les intérêts de la population », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité de donner au pays une nouvelle dynamique avec une majorité forte et un programme visionnaire.

L’Agenda Sénégal 2050 pour Sédhiou est une opportunité pour la région de se hisser au niveau des grandes régions du pays et d’offrir de meilleures perspectives à ses habitants. Le succès de cette initiative dépendra cependant d’un soutien fort aux prochaines élections, un moment crucial pour définir l’avenir du Sénégal et de ses régions.

Tensions autour de la Casamance : l’échange musclé entre Ousmane Sonko et Cheikh Yérim Seck

Les tensions autour de la question sensible de la Casamance continuent de diviser les figures politiques et médiatiques au Sénégal. Lors d’un récent meeting tenu à Ziguinchor, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est exprimé sur les enjeux sécuritaires de cette région et a fermement mis en garde les journalistes et opposants politiques qu’il accuse de politiser cette question pour servir leurs intérêts. Sans citer nommément le journaliste Cheikh Yérim Seck, Sonko a averti : « On a pris toutes les dispositions. Les questions qui relèvent de la sécurité nationale, on ne badine pas avec. Ceux qui jetteront de l’huile sur le feu iront pourrir à Rebeuss », faisant allusion à la célèbre prison de Dakar.

Cette déclaration a rapidement suscité une réaction de Cheikh Yérim Seck, qui n’a pas tardé à publier une vidéo pour répondre au Premier ministre. Le journaliste, connu pour ses opinions tranchées, s’est dit prêt à retourner en prison si nécessaire, et a réitéré ses critiques vis-à-vis de la gestion gouvernementale de la situation en Casamance. Seck a souligné trois points essentiels dans sa réponse.

Tout d’abord, il a reproché au gouvernement son silence face aux dynamiques internes de la région, notamment la « rébellion » qui persiste et constitue une menace pour la stabilité nationale. Ensuite, il a exprimé son incompréhension quant au manque de réaction officielle après la publication de l’œuvre de l’historienne française Séverine Awenengo Dalberto, intitulée « L’idée de la Casamance autonome : Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal ». Selon lui, cette étude aurait dû provoquer un débat de fond au sein de l’État sénégalais.

Enfin, Yérim Seck a dénoncé la décision controversée d’affecter le général Kandé en Inde, alors que ce dernier avait, selon lui, joué un rôle crucial en Casamance par ses actions et sa compréhension de la région. Cette affectation, qui avait suscité de vives réactions dans le paysage politique, est perçue par certains comme un affaiblissement stratégique des forces sur le terrain.

Ces déclarations illustrent la complexité du débat sur la Casamance, qui oscille entre la nécessité de préserver l’unité nationale et celle de garantir la liberté d’expression et d’analyse sur des sujets de portée historique et sécuritaire. Alors que le Premier ministre insiste sur la responsabilité des leaders d’opinion de ne pas envenimer la situation, la réplique de Cheikh Yérim Seck montre que la question reste ouverte à des discussions passionnées et potentiellement conflictuelles. Cette confrontation met en lumière les défis que doit relever le Sénégal pour gérer la sensibilité autour de la Casamance tout en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté d’expression.

Affaire Generale Kandé : Réponse salée de Cheikh Yerim Seck à Sonko

AFFAIRE ONAS : Dr Cheikh Dieng relance ses accusations contre Cheikh Tidiane Dièye

Depuis son limogeage, Dr Cheikh Dieng, ancien DG de l’ONAS (Office National de l’Assainissement du Sénégal), ne démord pas à l’encontre de son ancien ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye. Sur Facebook, il accuse ce dernier de vouloir profiter des législatives pour échapper à ses responsabilités dans le dossier ONAS, qualifiant cette attitude d’« irresponsable ».
Dans une lettre rédigée à l’époque de son départ, Dr Dieng évoquait déjà les soupçons de surfacturation concernant des opérations de curage, arguant que les coûts avancés par le ministère sous-évaluaient largement les dépenses réelles, qu’il estime à 315 millions de francs CFA. Il reproche aussi à Cheikh Tidiane Dièye d’avoir suspendu les procédures de passation de marchés au profit d’ententes directes avec certaines entreprises, perpétuant un système qu’il qualifie d’« opaque » et contraire aux principes de transparence prônés par le gouvernement.

MALGRÉ L’APPEL À LA RETENUE DU PRÉSIDENT DIOMAYE ET L’ARRÊTÉ DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR : Un militant de « Pastef » porte un pistolet et une arme blanche à Koungueul

La campagne électorale de 2024 au Sénégal, marquée par une intensité croissante des tensions politiques, est assombrie par des épisodes de violence qui jettent une ombre sur le processus démocratique du pays. Alors que le président Bassirou Diomaye Faye a appelé à une campagne pacifique, le parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Éthique et la Fraternité (Pastef) semble ignorer ces directives, plongeant le pays dans une spirale de conflits et d’affrontements qui remettent en question la stabilité politique.

Le contexte politique sénégalais est déjà tendu, avec des divisions profondes entre les partis, notamment entre Pastef et le pouvoir en place. À l’approche de l’élection, le président Faye a fait un appel pressant à la responsabilité, exhortant tous les acteurs politiques à éviter les excès et à s’engager dans un dialogue constructif. Il a souligné l’importance d’une campagne respectueuse des normes démocratiques, soulignant que la paix sociale était essentielle pour le bien-être du pays.
Malheureusement, ces appels n’ont pas trouvé écho dans le discours et les actions de certains membres du Pastef. Au contraire, la campagne électorale a rapidement dégénéré, se traduisant par des violences inacceptables et des provocations qui menacent de perturber le processus électoral.
Le dimanche 27 octobre, les premières scènes de violence ont éclaté à Dakar, lorsque le convoi d’Abass Fall, tête de liste départementale du Pastef, a été attaqué. Cet incident n’est pas un fait isolé, mais plutôt le reflet d’un climat de tension croissant. En réponse à cette agression, Abass Fall a fait des déclarations qui ont suscité l’indignation, promettant vengeance et incitant ses partisans à se préparer à se défendre. Son discours, rempli de colère, appelait à la mobilisation des militants avec des armes, un message qui ne pouvait qu’exacerber les tensions.
« On n’est pas des poltrons. On va se venger par la force », a-t-il déclaré, incitant ses partisans à s’armer, en dépit des règles établies par le ministère de l’Intérieur interdisant le port d’armes. Ce type de rhétorique est particulièrement dangereux dans un climat électoral déjà volatile, où chaque acte de violence peut avoir des conséquences désastreuses pour la démocratie.
Suite à cet appel à la violence, la situation s’est aggravée. Des attaques ont été perpétrées contre des sièges de partis adverses, exacerbant les tensions entre les différents camps. Les partisans de Khalifa Sall, qui ont également été pris pour cible, ont accusé le Pastef d’être à l’origine de ces violences. Des voix se sont élevées pour appeler au calme, mais ces efforts ont été rapidement noyés dans le tumulte des affrontements.
Le 30 octobre, un nouveau coup dur a frappé la campagne lorsque le cortège de Sonko a été attaqué à Koungheul, nécessitant l’intervention des forces de gendarmerie pour rétablir l’ordre. Ces incidents mettent en lumière la fragilité du climat politique et les risques que la violence pose non seulement à l’intégrité des élections, mais aussi à la paix sociale au Sénégal.
Pour un parti qui aspire à gouverner, la manière dont le Pastef réagit à ces événements est cruciale. Les appels à la violence émanant de ses membres, en particulier ceux d’Abass Fall, soulèvent des questions sur la capacité du parti à assumer ses responsabilités. En tant qu’acteur politique majeur, Pastef doit comprendre que son rôle ne se limite pas à s’opposer au pouvoir en place, mais inclut également la promotion d’un discours constructif et inclusif.
L’histoire récente du Sénégal a démontré que chaque fois qu’un parti accède au pouvoir, ses militants peuvent se sentir intouchables, oubliant les règles de la vie en société. Cette dynamique a été observée sous le précédent régime de Macky Sall, où les actes de violence et d’intimidation ont été monnaie courante. Aujourd’hui, le Pastef doit veiller à ne pas tomber dans le même piège. La violence ne peut devenir une stratégie politique ; au contraire, elle doit être fermement condamnée et écartée.
Pour préserver le tissu social, il est impératif que Ousmane Sonko et ses camarades prennent conscience de la gravité de la situation. Ils doivent se distancier de tout discours incitant à la violence et promouvoir un message de paix et de réconciliation. L’avenir du Pastef dépendra de sa capacité à évoluer vers une approche plus responsable, en respectant les normes démocratiques et en s’engageant dans un dialogue constructif avec tous les acteurs politiques.
La campagne électorale de 2024 représente un moment charnière pour le Sénégal. Si les acteurs politiques, y compris le Pastef, ne parviennent pas à canaliser leurs énergies de manière constructive, le risque est grand que le pays sombre dans des conflits qui pourraient avoir des répercussions durables sur la stabilité et l’unité nationale. Le message est clair : il est temps pour tous les partis de s’engager dans un processus électoral pacifique, respectueux et constructif, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Affrontements à Koungheul : Fanta Sall de Takku Wallu dément les accusations de Pastef

À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, la tension est montée d’un cran entre les militants de différentes coalitions politiques au Sénégal. Après des incidents à Baobabs et une attaque sur le siège de Taxawu Sénégal, ce sont désormais les habitants de Koungheul qui ont été témoins de violences entre partis politiques. Ces heurts auraient impliqué des membres de la coalition présidentielle APR et ceux de l’opposition, notamment de la coalition Takku Wallu.
Fanta Sall, tête de liste départementale de Takku Wallu Sénégal à Koungheul, accompagnée de plusieurs maires et alliés politiques, a organisé une caravane pour mobiliser ses militants. Cependant, cette initiative a vite dégénéré lorsque la caravane s’est retrouvée face à la permanence de l’APR, où des affrontements violents ont éclaté entre les partisans des deux camps. Selon Fanta Sall, les membres de l’APR auraient déployé des « nervis » pour intimider leurs adversaires politiques.
Dans une interview accordée à Dakaractu, Fanta Sall a tenu à clarifier la situation, affirmant que ce qui s’est passé est loin de ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux. « Nous avons trouvé les militants de l’APR rassemblés devant leur permanence, et nous avons choisi de laisser passer leur cortège pour éviter les incidents. Mais leurs gros bras ont voulu perturber notre mobilisation, causant plusieurs blessés », a-t-elle expliqué, regrettant la violence des échanges. Elle a également souligné que le Pastef semble mal à l’aise avec la mobilisation des partisans de Takku Wallu à Koungheul, ce qui aurait alimenté les tensions.
Les affrontements ont laissé des traces visibles : plusieurs véhicules et motos endommagés, téléphones volés, et des blessures parmi les militants. Fanta Sall a qualifié cet incident de « regrettable », en soulignant l’absence de réactions des responsables de Pastef face aux débordements de leurs militants. Elle a exhorté les leaders politiques à faire preuve de retenue et à éviter toute escalade de violence, alors que la campagne électorale débute officiellement.

Visite en Turquie : Bassirou Diomaye Faye renforce les relations économiques et rencontre la diaspora sénégalaise

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a poursuivi ce vendredi sa visite officielle en Turquie, avec une journée marquée par des rencontres stratégiques et des échanges fructueux. Dès l’après-midi et jusque tard dans la soirée, il a multiplié les entretiens avec des investisseurs et des chefs d’entreprises turcs, soulignant son objectif de dynamiser les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

L’une des priorités du Président Faye lors de cette visite est de renforcer les partenariats économiques entre le Sénégal et la Turquie. Les discussions ont principalement porté sur des opportunités d’investissement dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’énergie, l’agro-industrie et les nouvelles technologies. Le Chef de l’État a mis en avant les nombreux atouts du Sénégal, notamment son positionnement stratégique en Afrique de l’Ouest et les politiques incitatives mises en place pour attirer les investisseurs étrangers.

Les entreprises turques, déjà actives au Sénégal à travers divers projets, se sont montrées très réceptives aux propositions du Président Faye. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large de développement économique axée sur les investissements étrangers, contribuant ainsi à la création d’emplois et à la croissance durable au Sénégal.

En marge des rencontres économiques, Bassirou Diomaye Faye a également pris le temps de rencontrer la communauté sénégalaise d’Istanbul. Devant une audience composée de Sénégalais résidant en Turquie, le président a réaffirmé son engagement envers la diaspora et a souligné leur importance dans le processus de développement national. Il a rappelé les efforts entrepris pour renforcer les liens avec les Sénégalais de l’étranger et les initiatives destinées à leur apporter un soutien, notamment en matière de protection sociale et de facilitation des démarches administratives.

Cette rencontre a permis aux membres de la diaspora d’échanger directement avec le Chef de l’État, exprimant leurs préoccupations et leurs attentes. En retour, le président les a encouragés à s’impliquer davantage dans les projets de développement au Sénégal, en rappelant que leur contribution est essentielle à l’essor du pays.

Cette journée bien remplie de la visite en Turquie constitue une étape cruciale dans la consolidation des relations entre Dakar et Ankara. Les échanges avec les investisseurs turcs et les retrouvailles avec la diaspora sénégalaise témoignent de la volonté du président Bassirou Diomaye Faye de renforcer le partenariat stratégique avec la Turquie, tout en valorisant le rôle de la diaspora dans le développement national.

En multipliant les initiatives et les rencontres, Bassirou Diomaye Faye poursuit son engagement pour un Sénégal tourné vers l’avenir et ouvert sur le monde. Sa visite en Turquie, axée sur la coopération économique et l’inclusion de la diaspora, réaffirme la vision d’un Sénégal ambitieux et déterminé à occuper une place de choix sur la scène internationale.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°312 – du 02 et 03/11/2024

🔴 BIRAHIM SECK ET Dr CHEIKH DIENG RESSUSCITENT LES DOSSIERS GTE ET ONAS : CHEIKH TIDIANE DIÈYE CERNÉ DE TOUTES PARTS
🔴 KOUNGUEUL / UN MEMBRE DU CONVOI ARMÉ : « PASTEF » DÉFIE L’AUTORITÉ DE L’ÉTAT

🔴 TOURNOI UFOA – A U17 / EN FINALE : LE SÉNÉGAL JOUERA LA REVANCHE CONTRE LE MALI
🔴 LUTTE – NOUVEAU BUREAU DU CNG : MALICK NGOM PREND LES RÊNES

DERNIÈRE MINUTE : Fanta Sall libérée après une garde à vue expresse

Fanta Sall, tête de liste départementale de la coalition « Takku Wallu Sénégal » à Koungueul, a été placée en garde à vue dans la soirée du vendredi au samedi. Ceci serait liée aux affrontements entre le convoi de « Pastef » et ses camarades. Toutefois, peu après l’annonce de cette information, la députée de la XIVe législature a été ensuite libérée, a-t-on appris à travers l’émission « Jakaarlo » de la TFM.
Dans la même affaire, les deux commissaires de Police de Koungueul et de Kaffrine ont été mutés, ont relayé nos confrères de Seneweb.

TRIBUNE DU WEEK-END par Abdoul Aziz DIOP : Une histoire sénégalaise des violences politiques

Invité par l’antenne de Thiès du mouvement Y en a marre pour l’animation du panel sur la «préparation de 2012 à la lumière de l’Histoire», nous avons introduit, le dimanche, 18 décembre 2011, au Palais des Arts, le thème : «Tradition électorale et violences politiques… » Face à la montée des périls consécutive au contentieux constitutionnel sur la recevabilité ou non de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade pour un troisième mandat, l’hypothèse d’école de troubles postélectoraux se double de l’hypothèse préélectorale d’une crise politique majeure, faite de violences, bien avant même que les Sénégalais ne se rendent aux urnes pour élire leur président.

La subdivision du temps politique – qui n’est rien d’autre que le temps de la vie – en trois séquences (préélectorale, électorale et postélectorale) permet, à la lumière des faits politiques cumulés dans chacune des trois séquences, de déterminer laquelle d’entre elles doit faire l’objet d’un examen minutieux pour jeter les bases d’une régulation politique crédible, efficace et durable. Au Sénégal, l’hypothèse d’un fait politique postélectoral dominant, et que l’on pourrait qualifier de violent, si elle se vérifiait, donne une indication sur ce que devrait être une régulation politique en amont plutôt qu’en aval de la séquence politique dite électorale. Un jeune sénégalais, dont l’âge ne s’écarte pas trop de la moyenne d’âge des jeunes militants de Y en a marre, trouverait l’hypothèse intéressante dès lors qu’il scrute le passé, relativement récent, pour se faire une idée sur les formes de manifestation de la violence politique, son ampleur, ses conséquences et la manière de la juguler. Mais qu’est-ce que la violence politique ? Le journaliste Marcel Mendy, auteur d’un essai sur «La violence politique au Sénégal» (Editions Tabala, janvier 2006), suggère une définition : «La violence politique, écrit-il, est un acte ou un fait commis par un ou plusieurs individus contre un ou plusieurs individus, contre des biens meubles ou immeubles, à un moment donné et dans un espace donné, pour des raisons politiques.» Concernant les formes sous lesquelles la violence politique se manifeste, Marcel Mendy évoque «les assassinats, les agressions physiques et verbales, les incendies et/ou dégradations de biens publics ou appartenant à des hommes politiques». Partant de là, force est de reconnaître que la violence politique existe bel et bien au Sénégal, qu’elle a une histoire et que son histoire est aussi celle des assassinats politiques. C’est à Thiès même que le député et maire de Mbour, Demba Diop, président du groupe parlementaire de l’Union progressiste sénégalaise (UPS) de l’Assemblée nationale, est tombé. Il était 10 heures du matin quand, le 3 février 1967, Demba Diop est sauvagement poignardé dans le parking de la préfecture de Thiès par un certain Abdou Ndafakhé Faye, à la suite d’une altercation avec un autre député UPS de Mbour, Jacques D’Erneville, appartenant à la tendance du député Ibou Kébé, mauvais perdant face à Demba Diop aux élections municipales de février 1966. Diop était la victime de ce que l’on appelle aujourd’hui encore une «guerre des tendances» internes aux partis politiques sénégalais et, singulièrement, au parti dominant qui exerce le pouvoir.

Invoquant les tendances, le président Wade du PDS explique : «Les tendances étaient une idée du génie Senghor pour tenir tout le monde. (…) Dans chaque localité, il y a le représentant officiel du parti élu par les militants et il y a son adversaire ; l’un représentant la tendance A et son adversaire la tendance B. (…) Cela veut dire que si vous allez dans une autre coordination, c’est un autre monsieur qui est en cause. Entre les tendances, il n’y avait aucun dénominateur commun. C’était une sorte de parcellisation du pouvoir par Senghor qui lui permettait de tenir tout le monde.» (Mendy, 2006). Poussant, plus tard, la «trouvaille senghorienne» à son paroxysme, Abdoulaye Wade transposa la tendance locale à sa relation avec les numéros 2 de son propre parti. Facteurs de violence interne aux partis politiques sénégalais, les tendances se métamorphosent sous la forme d’un face à face entre le parti dominant au pouvoir et son opposition. Un des exemples les plus révélateurs de ce phénomène est le face à face qui opposa Abdou Diouf à son challenger Abdoulaye Wade peu de temps avant les élections générales du 28 février 1988. S’adressant à Diouf, en ordre de bataille, par presse interposée, Wade avertit : «Je ne pose pas le problème en termes d’alternative pacifique ou non pacifique. Quand il faut faire une révolution, il faut la faire. (…). Si le pays veut l’alternance, il faut que l’alternance soit faite quels que soient les prix et les moyens.» (Mendy, 2006). On connaît la suite.

Après l’assassinat en mai 1993 du vice-président du Conseil constitutionnel, Me Babacar Sèye, et l’amnistie (huée) des crimes politiques depuis 1983, le temps politique entre 1998 et 2010 est plutôt fait de séquences relativement apaisées. Se refusant à accepter d’être exclu de l’élection présidentielle de l’année prochaine pour cause d’inconstitutionnalité établie de sa candidature pour un troisième mandat, le président sortant Abdoulaye Wade exhume la hache de guerre de février 1988. A cette date, il voulait une «révolution». En 2011, il annonce un passage en force, validant du coup l’hypothèse préélectorale d’une violence politique inouïe jamais observée au Sénégal.

Les pics ultra-violents et inattendus depuis 2021 montrent qu’une histoire sénégalaise des violences politiques est toujours en cours d’écriture sans que personne ne songe à la stopper.

A.A.DIOP

Attaque du Convoi de Sonko : Les commissaires de Koungheul et de Kaffrine relevés de leurs fonctions

Dans un contexte tendu marqué par des violences électorales, le commissaire central de Kaffrine et le commissaire urbain de Koungheul ont été démis de leurs fonctions pour “faute lourde”. Cette décision fait suite à l’attaque du convoi de la tête de liste nationale de Pastef, Ousmane Sonko, lors de son passage à Koungheul, événement qui a suscité une vive polémique et soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des candidats durant la période électorale.

Selon des informations recueillies par Seneweb, le limogeage des deux commissaires, dont le commissaire Seydi de Koungheul et le commissaire Fall de Kaffrine, serait directement lié aux manquements dans la gestion de la sécurité lors de l’incident. Il leur est reproché de n’avoir pas pris les mesures de prévention nécessaires pour éviter les heurts qui ont marqué le passage du convoi d’Ousmane Sonko dans la ville de Koungheul. Cette incapacité à maintenir l’ordre et à garantir la sécurité du cortège a été interprétée comme une “faute lourde” par les autorités policières.

La décision prise par les responsables de la police a conduit à la réaffectation des deux commissaires. Le commissaire urbain de Koungheul, Seydi, a ainsi été transféré au commissariat central de Thiès où il occupera désormais le poste d’adjoint au chef de service. Quant au commissaire Fall, chef du commissariat central de Kaffrine, il a été muté à la Direction générale de la Police nationale, qui dépend du ministère de l’Intérieur.

Le commissariat urbain de Koungheul étant sous la tutelle du commissariat central de Kaffrine, cette double sanction reflète une volonté des autorités de renforcer la discipline et de rappeler aux forces de l’ordre leurs obligations en matière de sécurité, en particulier dans les zones où des tensions électorales peuvent survenir. En ces temps de campagne, la sécurité des leaders politiques, mais aussi celle de leurs partisans et de la population, reste une priorité pour le ministère de l’Intérieur, qui cherche à éviter toute escalade de violence pouvant troubler l’ordre public.

Cet incident intervient dans un contexte où les tensions politiques sont particulièrement vives, notamment autour des candidats de l’opposition. Ousmane Sonko, figure de proue du parti Pastef, est souvent au cœur de l’actualité et a suscité des réactions contrastées au sein de la population. L’attaque de son convoi illustre les risques encourus par les figures politiques durant cette période sensible et la nécessité pour les autorités de mettre en place des dispositifs de sécurité adéquats.

Face aux risques de dérapages lors des rassemblements politiques, les autorités sont appelées à renforcer les mesures de prévention et de sécurité dans les régions jugées sensibles. Le limogeage des commissaires de Koungheul et Kaffrine pourrait constituer un signal fort envoyé à l’ensemble des forces de l’ordre. Ce rappel à l’ordre a pour objectif de rappeler à chacun ses responsabilités et de démontrer l’engagement de l’État dans le maintien de la sécurité pendant la période électorale.

Sénégal-Turquie : Un Conseil stratégique de haut niveau pour renforcer la coopération

Les présidents Bassirou Diomaye Faye du Sénégal et Recep Tayyip Erdogan de Turquie ont signé un protocole d’accord établissant un Conseil stratégique de haut niveau entre les deux nations. Cette initiative vise à faire passer le volume des échanges commerciaux de 500 millions à 1 milliard de dollars, renforçant ainsi les relations économiques entre le Sénégal et la Turquie.

Le partenariat s’étend à plusieurs secteurs stratégiques, concrétisé par des accords dans les domaines suivants :

  • Agriculture : un accord sur la mécanisation agricole pour moderniser les pratiques et augmenter la productivité des exploitations sénégalaises.
  • Énergie : une coopération pour l’exploitation des hydrocarbures, visant à soutenir la diversification énergétique et à contribuer à l’indépendance énergétique du Sénégal.
  • Défense : renforcement des capacités militaires et échanges en matière de défense pour consolider la sécurité nationale et régionale.
  • Urbanisme : des projets conjoints pour le développement urbain, notamment dans les infrastructures et l’aménagement territorial.
  • Éducation : un partenariat académique entre les institutions de l’enseignement supérieur pour encourager la recherche conjointe, les échanges de savoir et les opportunités pour les étudiants et chercheurs des deux pays.

Ce Conseil stratégique de haut niveau constitue une avancée majeure pour le Sénégal, qui pourra bénéficier de l’expertise turque dans des domaines clés. Ces accords s’inscrivent dans la vision des deux pays de bâtir un partenariat solide, alliant expertise technique et transfert de savoir-faire, afin de dynamiser les secteurs prioritaires de leurs économies.

Violence électorale : la coalition Bunt bi de Dr El Hadji Ibrahima MBOW dénonce et appelle à l’apaisement…

Dans un communiqué paru à notre rédaction, ce jeudi 31 octobre 2024, la liste Bunt bi, dénonce les violence qui font surface sur le terrain politiques. Selon, dr mbow, les actes barbares et les multiples agressions verbales et physiques ainsi que toutes formes de violences d’où qu’ils proviennent n’ont pas de place dans une nation démocratique civilisée.  » La violence mène toujours à l’impasse et le Sénégal qui vit des crises multiples a évidemment bien d’autres priorités et de nombreux défis à relever dans le chemin du développement socio-économique global… » a fait savoir M. Mbow.

 » Je viens de lire dans la presse que tu as été sauvagement agressé dans le cadre de cette présente campagne électorale. Au nom de la liste citoyenne Bunt bi, je te souhaite un prompt rétablissement et une meilleure santé, mon très cher frère et ami Dr Malick Gackou ainsi que toutes les autres victimes et blessés de ces événements, de quelques bords politiques qu’ils soient, nous exprimons notre compassion et notre solidarité… » a déclaré Dr Mbow, mandataire nationale Bunt bi.

Selon lui, cela prouve encore une fois que nous avons des défis énormes à relever dans notre cher Sénégal et c’est ensemble dans une véritable union citoyenne que nous pourrons bâtir un Sénégal Majeur, Entreprenant, Solidaire et Paisible avec une démocratie consolidée.

Dr MBOW a terminé son propos par lancer un appel à tous les compatriotes pour des élections apaisées et une campagne électorale qui privilègie les débats d’idées projet contre projet afin que nos populations puissent effectuer leur choix le 17 novembre 2024 en toute connaissance de cause.

Lutte sénégalaise : Pierre Malick Ngom, nouveau Président du CNG

Une nouvelle ère s’ouvre pour la lutte sénégalaise avec la nomination de Pierre Malick Ngom à la présidence du Comité National de Gestion de la Lutte (CNG). Désigné par la ministre des Sports, Khady Diène Gaye, Ngom succède à Ibrahima Sène, alias « Bira », marquant ainsi un tournant dans la gestion de l’arène sénégalaise.

Pierre Malick Ngom, natif de Bof (Diakhao Sine), est bien connu des amateurs de lutte. Ancien arbitre et secrétaire général de la Commission Centrale des Arbitres (CCA), il laisse de côté son sifflet pour prendre les rênes du CNG. Cette nomination met fin à une période de spéculations, où le choix entre différents candidats s’était intensifié au sein de l’arène.

Le soutien massif des lutteurs, en particulier les « VIP », ainsi que l’appui de nombreux arbitres et managers influents, dont l’ancien champion Moustapha Gueye, ont renforcé la position de Ngom face à la gestion controversée des précédentes administrations du CNG. Sa jeunesse et son dynamisme, salués par ses proches, devraient apporter un souffle nouveau à cette institution dont la gestion suscitait de nombreuses critiques.

Ngom, enseignant et arbitre international en lutte olympique et gréco-romaine, entame un mandat d’un an, avec des objectifs bien définis par les autorités sportives. Sa vision inclut notamment la modernisation de la lutte sénégalaise et le renforcement de la transparence au sein du CNG, visant ainsi à redorer l’image de l’arène et à répondre aux attentes des passionnés de ce sport emblématique.

Avec Pierre Malick Ngom à la barre, le CNG semble prêt à emprunter la voie du renouveau, offrant à l’arène sénégalaise un cadre de gestion plus en phase avec les aspirations actuelles des acteurs de la lutte.

Saint-Louis : Une digue à Darou pour protéger la ville des débordements du fleuve Sénégal

Face aux crues récurrentes du fleuve Sénégal qui menacent la ville de Saint-Louis, une digue de protection est actuellement en construction dans le quartier de Darou. Ce projet, supervisé par la Direction de l’information et des relations publiques des armées sénégalaises (DIRPA), vise à prévenir les inondations qui touchent régulièrement cette zone sensible du nord du Sénégal, offrant ainsi une protection accrue aux résidents.

La DIRPA a partagé les détails de cette initiative sur le réseau social X (anciennement Twitter), affirmant que cette digue servira de rempart contre les débordements du fleuve. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, s’est rendu récemment sur le site pour inspecter les travaux. Selon lui, Darou représente un « point vulnérable et névralgique », nécessitant des mesures de protection renforcées. « Toutes les dispositions nécessaires seront prises pour garantir la sécurité de la ville », a assuré le ministre, soulignant l’importance de cet ouvrage pour la préservation de Saint-Louis et de ses habitants.

Outre la construction de cette digue, d’autres initiatives sont menées pour apporter un soutien aux populations touchées par les intempéries. Le mardi 29 octobre, des consultations médicales gratuites ont été organisées dans le village de Khorkadiéré, dans le département de Podor, pour répondre aux besoins sanitaires des sinistrés des récentes inondations. Cette opération, également coordonnée par la DIRPA, vise à offrir un appui médical et moral aux communautés les plus vulnérables, en particulier dans les zones éloignées.

Ce projet de digue s’inscrit dans un ensemble de mesures proactives prises par le gouvernement sénégalais pour renforcer les capacités de résilience de Saint-Louis face aux aléas climatiques. En plus de la protection contre les crues, ces infrastructures visent à stabiliser la région économiquement en réduisant les risques d’inondations dévastatrices, permettant ainsi aux résidents et aux commerçants de la ville de se concentrer sur leurs activités sans craindre des pertes matérielles importantes.

La construction de cette digue à Darou témoigne de l’engagement du Sénégal envers la protection de ses citoyens contre les catastrophes naturelles, tout en consolidant la sécurité et la stabilité dans cette région stratégique.

Justice : l’ex-commissaire Cheikhouna Keïta libéré

Cheikhouna Keïta, ancien commissaire de police, vient d’être remis en liberté provisoire, comme le rapporte l’une de ses filles présente lors de sa libération. Keïta avait été placé sous mandat de dépôt par le juge du 10e cabinet d’instruction de Dakar le 12 septembre, suite à une arrestation ordonnée par le procureur et exécutée par la Division des investigations criminelles (DIC).

Les poursuites contre lui faisaient suite à une déclaration controversée évoquant une prétendue altercation au sein de la présidence de la République entre le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef du gouvernement, Ousmane Sonko. Accusé de « diffusion de fausses nouvelles », l’ancien commissaire était ainsi détenu depuis plusieurs semaines avant cette libération provisoire.

Ce dénouement marque un tournant dans cette affaire très suivie, qui a suscité de vifs débats sur la liberté d’expression et la responsabilité des responsables publics dans la diffusion de l’information. La famille de Cheikhouna Keïta, qui a activement milité pour sa libération, espère désormais que cette décision du tribunal augure une résolution définitive en faveur de l’ancien commissaire.

Lutte contre l’insécurité : Ndiassane inaugure sa brigade de gendarmerie

Dans le cadre du renforcement de la sécurité et du maillage territorial, le ministre des Forces armées, le Général (2S) Birame Diop, a procédé ce jeudi 31 octobre 2024, à l’inauguration de la brigade de gendarmerie de proximité de Ndiassane. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Général de division Martin Faye, Haut-commandant de la Gendarmerie nationale et Directeur de la Justice militaire, ainsi que de nombreuses autorités locales.

Cet événement a rassemblé un large éventail de participants, dont des représentants des autorités administratives, militaires, religieuses et coutumières de Ndiassane et des villages environnants. Cette inauguration marque une étape importante dans le processus de sécurisation des zones rurales, visant à garantir une présence de proximité de la gendarmerie pour répondre aux besoins de sécurité des populations locales.

L’opérationnalisation de cette brigade témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à protéger les citoyens « en tout temps, en tout lieu et contre toutes formes d’agression », selon le chef de la Direction des relations publiques et de la communication (DCRP) de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye.

Avec cette nouvelle implantation, la gendarmerie de Ndiassane pourra assurer une meilleure couverture sécuritaire dans une zone souvent en proie à des défis sécuritaires, renforçant ainsi la confiance entre les populations et les forces de défense.

Rencontre Amadou Ba-Bougane Guèye : Une alliance de l’opposition en gestation

Condamné le 30 octobre par le tribunal de Tambacounda à un mois de prison avec sursis et une amende de 100 000 FCFA, Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Geum Sa Bopp, a rencontré ce 31 octobre Amadou Ba, tête de liste de la coalition Jamm ak Njariñ.

Selon une source relayée par Ledakarois, cette rencontre s’est tenue en présence de plusieurs figures de l’opposition, dont Barthélemy Diaz, chef de file de la coalition Samm Sa Kaddu, Anta Babacar Ngom, Thierno Bocoum, et Pape Djibril Fall, entourés de leurs militants.

L’emprisonnement puis la libération de Bougane Guèye Dany semblent avoir renforcé les liens au sein de l’opposition. Amadou Ba a profité de l’occasion pour exprimer son soutien à son confrère, saluant son engagement en faveur de la démocratie et des libertés fondamentales.

La note souligne également que, bien que chacun se prépare aux élections sous des bannières distinctes, les leaders de l’opposition affichent une unité et une solidarité notables à l’approche des législatives.

Projet GTE : Birahime Seck interpelle Cheikh Tidiane Dièye sur la transparence du marché

Ce 31 octobre a marqué le lancement officiel du projet Grand transfert d’eau (GTE) reliant le lac de Guiers à Touba. Cette cérémonie est l’occasion pour le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, d’apporter des précisions sur le choix du type de marché dans ce projet d’envergure.

Sur le réseau social X, Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, s’est interrogé sur la transparence de cette démarche. « Nous espérons que le ministère de l’Hydraulique nous dira s’il a opté pour une procédure de gré à gré pour sélectionner Synohydro dans le cadre du projet GTE. Cela ressemble davantage à un camouflage de procédure, ce qui irait à l’encontre des principes de transparence », a-t-il déclaré.

M. Seck précise également avoir consulté le communiqué de la cellule de communication du ministère, qui n’a toutefois pas répondu à sa question centrale : le projet a-t-il été attribué par gré à gré ou par appel d’offres ?

CÉRÉMONIE DE GRADUATION DES ÉTUDIANTS DU MBA INTERNATIONAL : BEM Dakar célèbre ses diplômés à la Sorbonne

Dans le prestigieux amphithéâtre de La Sorbonne, Madické Diop, Président Directeur Général de BEM (Business and Economics Management), a pris part à la cérémonie de graduation des étudiants du MBA International de son institution. Cette occasion solennelle, marquée par la présence des présidents des universités de Paris-Dauphine et de Paris-Sorbonne, a clôturé l’achèvement d’un parcours exigeant pour les diplômés, appelés à devenir des leaders dans le monde des affaires.


Dans son allocution, M. Diop a salué la résilience et la détermination des étudiants, précisant le rôle clé de BEM dans la formation de cadres compétents et socialement responsables. Il a également mis en avant l’importance de la coopération entre BEM et ces institutions prestigieuses, qui contribue à renforcer la qualité des programmes et à enrichir l’expérience internationale des étudiants.


La présence de figures éminentes de l’enseignement supérieur français à cette cérémonie témoigne de la reconnaissance de BEM sur la scène académique internationale. Ce moment symbolique marque un pas supplémentaire vers l’intégration de BEM dans un réseau mondial d’institutions de premier plan, avec un objectif clair : préparer ses étudiants aux défis de demain et leur donner les outils pour impacter positivement leurs communautés et le monde des affaires.


Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°311 – du 31/10/2024

🔴 BOUGANE GUEYE DANY LIBRE : LA CAMPAGNE EST LANCÉE !
🔴 « PAYS EN RUINE », SELON LE PM : ET…LE SÉNÉGAL EMPRUNTE 181 MILLIARDS F CFA

🔴 CHAMPIONNATS D’AFRIQUE DE BOXE / PREMIÈRE SÉNÉGALAISE À DÉCROCHER L’ARGENT : AWA CHEIKH MBAYE ENTRE DANS L’HISTOIRE
🔴 ZONE 9 DIAMNIADIO – NON ASSISTANCE AUX PERSONNES ARRÊTÉES : IBRAHIMA CISS RÉFUTE LES ACCUSATIONS

La réplique salée de Me Abdy Nar Ndiaye à Barthélémy Dias : « Je ne réponds pas à un cadavre politique… »

Droit dans ses bottes,la tête de liste de la coalition Samm sa Kaddu,Barthélémy Dias s’est prononcé sur l’affaire dite Abass Fall. Rappelant ainsi que ce dernier aurait appelé à la violence et refusé par deux fois de déferrer à la convocation des gendarmes de la Section de recherche.


Interpellé sur la plainte de Me Abdy Nar Ndiaye à son encontre, Barthélémy Dias a prestement éclipsé ce nom et ajouté qu’il n’a point besoin de connaitre quelqu’un qui ne signifie rien dans ce pays.


Mais il n’en fallait pas plus pour que Me Abdy Nar Ndiaye sonne la riposte. Il défie à son tour Barthélémy Dias de lui sortir un seul diplôme qu’il aurait eu ou d’avoir réussi à un concours digne de ce nom.


Pire encore,il fait savoir à Barthélémy Dias qu’il n’est pas un criminel de la République à son image. Qu’il ne répond point à un cadavre politique et à un criminel de la République. Et pour boucler la boucle, il le fait savoir que toute promotion dont il se targue d’avoir aujourd’hui relève tout simplement de la politique.

Réaction de Barthélémy Dias après la relaxe de Bougane Gueye : « On ne pouvait entendre un autre verdict ! »

Devant les journalistes, devant le Tribunal de Grande Instance de Tambacounda, Barthélémy Dias, tête de liste de la coalition « Samm Sa Kaddù », a exprimé sa satisfaction suite à la relaxe de Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Gueum Sa Bopp ».

« On ne pouvait entendre un autre verdict ! Imaginez un dossier qui n’avait même pas besoin d’être plaidé au niveau du tribunal. Les gendarmes ont tous plaidé à décharge alors que c’est eux qui ont arrêté Bougane Gueye Dany. Vous comprendrez aisément que la plaidoirie du procureur ne relevait que d’une dictée qui lui avait été transmise pour amuser la galerie », a-t-il déclaré. Barthélémy Dias a ainsi souligné l’absence de fondement solide dans les accusations portées contre son camarade de coalition.

Il a également souligné que l’arrestation de Bougane avait retardé le lancement de la campagne de leur coalition. « La campagne de la coalition ‘Samm Sa Kaddù’ a été retardée par l’arrestation de Bougane, mais aussi par l’incendie de notre siège. Cependant, dès demain, nous serons sur le terrain, car nous allons passer la nuit à Tamba », a-t-il affirmé, réaffirmant l’engagement de la coalition à intensifier ses activités électorales malgré les obstacles rencontrés.

La déclaration de Barthélémy Dias met en lumière les tensions politiques actuelles au Sénégal et souligne le soutien indéfectible des membres de la coalition à l’égard de Bougane Gueye, tout en appelant à une mobilisation rapide pour compenser le temps perdu dans leur campagne.

Procès Bougane Gueye Dany : un mois avec sursis et 100 000 F CFA d’amende

Le verdict est tombé au tribunal de grande instance de Tambacounda : Bougane Gueye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bopp, a été condamné à une peine d’un mois avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA. Cette décision vient clore un procès tendu, marqué par des échanges houleux entre la défense et le parquet.

Bouagane Gueye Dany avait été poursuivi pour rébellion, refus d’obtempérer et outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À l’audience, ses avocats, dont l’ancien Garde des Sceaux Me Amadou Sall, ont vigoureusement contesté les accusations, dénonçant une restriction du droit de leur client à s’exprimer pleinement. Malgré ces protestations, le tribunal a finalement prononcé une peine avec sursis, une décision saluée par les partisans du leader politique.

Cette condamnation, bien que relativement clémente, pourrait avoir des répercussions sur la carrière politique de Bougane Gueye Dany, notamment à l’approche des échéances électorales. Pour ses avocats, cette issue judiciaire reste injuste, mais elle permet à leur client de conserver sa liberté.

Descente policière à Yoff et aux Maristes : sept trafiquants arrêtés avec 454 millions de F CFA en faux billets et 50 kg de chanvre indien

La Division des investigations criminelles (DIC), via son Groupe de recherches et d’interpellation (GRI), a frappé un grand coup en procédant à l’arrestation de sept individus impliqués dans un vaste réseau de trafic de faux billets et de drogue à Yoff et aux Maristes. L’opération, menée sous la supervision du commissaire Mouhamed Guèye, chef de la DCRP, a permis de saisir 454 millions de F CFA en faux billets ainsi que 50 kg de chanvre indien.

Tout a commencé par un renseignement signalant la présence d’un réseau de trafic de chanvre indien opérant à Yoff. Une surveillance discrète a alors été mise en place, conduisant à une descente nocturne les 22 et 23 octobre 2024. Les agents de la DIC ont ainsi intercepté quatre individus, E. Fall, F. Sané, I. Ndiaye et A. Diop, en possession de 50 kg de chanvre indien. Les trafiquants ont avoué, lors de leur interrogatoire, avoir réceptionné la drogue par voie maritime le 19 octobre.

Dans la même nuit, une seconde opération a été menée dans le quartier des Maristes. Cette fois, les agents ont arrêté trois autres individus : L. Wade, S. Diop et M. Traoré. L. Wade a été pris avec 750 000 dollars en faux billets, équivalant à 454 millions de F CFA. Wade a expliqué que cette somme appartenait à S. Diop, qui a confirmé les faits. M. Traoré, quant à lui, détenait un flacon de chanvre indien.

Les sept individus ont été placés en garde à vue et sont poursuivis pour trafic de drogue et falsification de signes monétaires. Cette opération marque un coup de filet important dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité financière, renforçant ainsi les efforts des autorités pour sécuriser les quartiers de Dakar.

Découverte macabre sur la plage de Malika : un corps retrouvé sans vie

Un corps sans vie a été retrouvé sur la plage de Malika, ce mercredi 30 octobre 2024. D’après les premières informations rapportées par People 221, le corps aurait été rejeté par les vagues sur cette plage connue pour ses risques de noyade, malgré l’interdiction officielle de baignade.

Les forces de police et les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour procéder aux premières constatations et à l’évacuation de la dépouille. Si les circonstances de ce décès restent à déterminer, les autorités enquêtent activement pour identifier la victime et comprendre les causes exactes de ce drame.

Les incidents de noyade sont malheureusement fréquents à Malika, malgré les mesures d’interdiction, et les autorités appellent régulièrement à la prudence. Plus de détails sur cette affaire seront communiqués dans les prochaines heures.

Le Sénégal lève 300 millions de dollars pour consolider son budget 2024

Pour assurer l’exécution de son budget 2024, le Sénégal a mobilisé une somme de 300 millions de dollars, soit 181,9 milliards FCFA, sur le marché financier international. Cette levée de fonds intervient à un moment stratégique, marquant la confiance renouvelée des investisseurs étrangers envers la gestion financière et la vision de développement du pays. L’annonce a été faite par le ministère des Finances et du Budget, qui se félicite du succès de cette opération.

Le ministère, dirigé par Cheikh Diba, a précisé que ce financement répond à une nécessité pressante, liée au report des décaissements prévus par le Fonds Monétaire International (FMI). L’audit préliminaire des finances publiques a révélé des besoins de financement importants, conduisant à cette levée de fonds, laquelle s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de gouvernance prônée par les autorités sénégalaises, axée sur la transparence et la rigueur financière.

Dans son communiqué, le ministère a souligné que cette levée de fonds, souscrite intégralement par la banque américaine JP Morgan, est le fruit d’un placement privé sous forme de réouverture des titres obligataires du Sénégal émis en juin 2024. Ces titres, arrivant à échéance en 2031, offrent au Sénégal un taux d’intérêt de 6,33 %, assorti d’une couverture contre les fluctuations du dollar. Ce dispositif de couverture réduit les risques de change grâce à la parité stable entre le franc CFA et l’euro, permettant ainsi au Sénégal de sécuriser son service de la dette.

Cette opération de financement consolide la position du Sénégal comme un acteur crédible et fiable auprès des investisseurs internationaux. Elle s’inscrit aussi dans les nouvelles orientations économiques du pays, résumées dans le programme « Sénégal 2050 », qui vise à renforcer la transparence et l’efficacité des politiques publiques.

Avec cette dernière levée de fonds pour 2024, le Sénégal affiche sa détermination à maintenir le cap sur ses objectifs de développement et de modernisation de son économie, tout en mobilisant les ressources nécessaires pour assurer un financement solide et durable de ses projets.

Procès du leader de Guem Sa Bopp : le parquet réclame 3 mois de prison ferme et une amende de 500 000 FCFA

Le procès du leader du mouvement Guem Sa Bopp se poursuit au Tribunal de grande instance de Tambacounda, marquant une étape cruciale dans le processus judiciaire engagé contre le responsable politique. Après les interventions des avocats de la défense, c’est au tour du parquet de prendre la parole et de formuler ses réquisitions. Le procureur a demandé une peine de trois mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 500 000 francs CFA, estimant que l’accusé est coupable des faits qui lui sont reprochés.

Selon notre correspondant sur place, le procureur a justifié sa demande de peine en insistant sur la gravité des accusations portées contre ce membre de la coalition Sam Sa Kaddù. « Le prévenu est responsable de ses actes et doit être sanctionné à la hauteur de ses fautes », a-t-il déclaré lors de son réquisitoire, réaffirmant ainsi la volonté du parquet de voir appliquer une peine exemplaire.

La défense, de son côté, a plaidé pour la clémence en mettant en avant le parcours et les engagements de l’accusé, tout en remettant en question certains éléments du dossier. Malgré ces arguments, le parquet semble déterminé à obtenir une condamnation qui, selon lui, serait proportionnelle aux faits.

Le juge devrait rendre son verdict sous peu, après avoir délibéré sur l’ensemble des éléments présentés lors de ce procès. Ce jugement sera particulièrement attendu, non seulement par les partisans du leader de Guem Sa Bopp, mais également par les acteurs politiques locaux qui suivent de près cette affaire emblématique.

Le verdict marquera une étape importante dans le parcours judiciaire de ce leader, ainsi que dans l’évolution des débats autour de la responsabilité des dirigeants politiques face aux accusations portées contre eux.

Accusations de provocation au procès de Bougane : Me Amadou Sall hausse le ton face au procureur

Le procès de Bougane Guèye Dany, président du mouvement Gueum Sa Bopp, s’est tendu au tribunal de grande instance de Tambacounda lorsque son avocat, Me Amadou Sall, a vivement dénoncé l’attitude du substitut du procureur. Le célèbre avocat et ancien Garde des Sceaux a réagi avec véhémence, estimant que son client n’était pas autorisé à s’exprimer librement en raison des interventions répétées du procureur.

Agacé par ce qu’il perçoit comme une tentative de troubler l’audience, Me Amadou Sall s’est tourné vers le président du tribunal en ces termes : « Pourquoi, il ne lui laisse pas s’exprimer ? Le procureur nous provoque. Il exagère ! Il doit savoir que nous ne sommes pas des enfants. J’ai fait plus de 40 ans de barreau. Qu’il arrête de nous prendre pour des bambins. »

Ces propos, révélant une colère inhabituelle chez cet avocat d’expérience, illustrent la tension grandissante autour de l’affaire. « C’est parce qu’il n’a pas d’arguments qu’il ne cesse de troubler », a-t-il ajouté, avant de s’adresser directement au parquet : « Vous voulez l’incident, vous l’aurez ! Je suis très poli d’habitude mais là, je suis à bout. »

Cette altercation a mené à une brève suspension de l’audience pour calmer les esprits. À la reprise, le ton s’est adouci grâce à l’intervention de Me El Hadji Diouf, un autre avocat de la défense, qui a tenté de dissiper les tensions.

Cet épisode souligne l’intensité et la sensibilité des débats autour de ce procès très suivi. L’audience a repris avec l’audition des témoins, mais l’incident met en lumière les enjeux et la détermination de la défense à garantir que Bougane Guèye Dany bénéficie d’une procédure équitable.

Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l’État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)

Le président Bassirou Diomaye Faye a clôturé son séjour en Arabie Saoudite par l’accomplissement du petit pèlerinage, communément appelé la Oumrah, à La Mecque. Dans un message posté sur sa page X, il a partagé son émotion et son engagement spirituel : « J’ai eu l’immense privilège d’accomplir la Omra à la Mecque, un moment de recueillement et de prière pour la paix, la prospérité et l’unité de notre nation. Que Dieu bénisse le Sénégal et guide nos pas vers un avenir de solidarité, de fraternité et de succès pour tous. »

Cette étape spirituelle marque la fin d’une visite chargée pour le chef de l’État. Avant la Oumrah, Bassirou Diomaye Faye a pris part au Forum Future Investissement Initiative (FII) à Riyad, le 28 octobre 2024. Lors de ce panel sur le développement de l’Afrique, il a abordé les enjeux économiques et les pistes de coopération pour soutenir la croissance du continent. Par ailleurs, le président Faye a été reçu en audience par le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed bin Salman bin Abdelaziz Al Saoud, avec qui il a discuté du Projet Vision Sénégal 2050.

Le projet Vision Sénégal 2050, exposé par le président Faye, vise à transformer l’économie sénégalaise et à favoriser un développement inclusif et durable pour les prochaines décennies. Cette rencontre a permis de renforcer les liens diplomatiques entre le Sénégal et l’Arabie Saoudite, en envisageant des partenariats stratégiques pour soutenir les ambitions de chaque nation.

La visite officielle de Bassirou Diomaye Faye en Arabie Saoudite et l’accomplissement de la Oumrah témoignent d’un engagement à la fois pour le développement du Sénégal et pour la préservation de ses valeurs spirituelles.

Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)
Séjour en Arabie Saoudite : Le chef de l'État, BDF, effectue le petit pèlerinage (Oumrah)

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°310 – du 30/10/2024

🔴 PROCÈS DE BOUGANE GUEYE DANY : TAMBA RETIENT SON SOUFFLE !
🔴 ÉMIGRATION CLANDESTINE : 150 MIGRANTS PORTÉS DISPARUS DANS L’ATLANTIQUE

🔴 RUGBY À VII DAMES : LA SÉNÉGALAISE BINETA SÈNE SIFFLERA À LA CAN
🔴 DIAMNIADIO / ASC MANKOO : IBRAHIMA CISS AURAIT INCRIMINÉ LES PERSONNES ARRÊTÉES, SELON MANSOR SAMBA

Élections législatives : le CNRA appelle les médias à la retenue face à la violence verbale

Alors que la campagne électorale pour les législatives du 17 novembre bat son plein, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a lancé un avertissement aux médias concernant la diffusion de discours violents et susceptibles de susciter des tensions. Dans un communiqué diffusé ce mardi, le CNRA a exhorté les médias à « plus de professionnalisme dans le traitement de l’information », les appelant à se montrer particulièrement vigilants face aux propos pouvant enflammer les débats et porter atteinte à la stabilité sociale en cette période sensible.

Le CNRA a souligné que, notamment en période électorale, il n’est pas de leur rôle de diffuser des contenus susceptibles de propager des situations de tension. « La diffusion de contenus violents ou polémiques peut facilement engendrer des conflits et des désordres », rappelle l’autorité de régulation. Elle demande ainsi aux médias de s’assurer que « de tels manquements ne se reproduisent pas » et encourage les responsables des chaînes de radio, de télévision, et des sites d’information à adopter une approche constructive dans leur couverture de la campagne.

En cette période électorale, les instances de régulation invitent également les candidats et leurs partisans à éviter toute surenchère verbale pouvant attiser les clivages. Le CNRA espère ainsi encourager un climat de dialogue respectueux entre les candidats, permettant aux citoyens de faire leur choix en toute sérénité.

Ce rappel à l’ordre du CNRA survient dans un contexte où les discours de campagne se durcissent, certains candidats n’hésitant pas à employer des propos virulents. Le CNRA se montre donc vigilant quant au rôle des médias, insistant sur l’importance de préserver un espace d’échanges et d’information neutre et respectueux des principes démocratiques.

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