La Semaine Nationale de l’État Civil a été officiellement lancée ce samedi 10 août 2024 à Ziguinchor, sous l’égide du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Bala Moussa Fofana. Cette semaine, qui se déroule du 10 au 16 août, a été marquée par une cérémonie en présence du gouverneur Mor Talla Tine, des élus locaux, des chefs de service, ainsi que de représentants des partenaires de l’État et des citoyens.
Le ministre Bala Moussa Fofana a mis en avant les réalisations majeures dans la gestion des actes d’état civil au Sénégal. Depuis le début du processus de numérisation, près de 20 millions d’actes ont été numérisés, indexés et intégrés dans le registre national de l’état civil. Cette numérisation permet une gestion centralisée et sécurisée des données, facilitant l’accès et la délivrance des documents pour les citoyens.
Actuellement, 235 centres d’état civil à travers le pays sont connectés à l’intranet gouvernemental et utilisent l’application de gestion des faits d’état civil. Pour soutenir cette initiative, 1200 ordinateurs, 1000 imprimantes et divers accessoires ont été remis aux communes, et 1000 agents et officiers d’état civil ont été formés à l’utilisation de cette nouvelle application. Grâce à ces outils, les agents peuvent désormais interroger le registre pour effectuer des recherches, délivrer ou enregistrer des actes en toute sécurité.
Le ministre a également souligné les avantages de l’interconnexion des centres d’état civil, qui permet à un natif de Ziguinchor, par exemple, de se faire délivrer une copie d’état civil partout au Sénégal. Cette interconnexion est un pas important vers la modernisation du système et la simplification des démarches administratives pour les citoyens.
La Semaine Nationale de l’État Civil est cette année adossée à la Journée Africaine de l’État Civil, instituée par l’Union africaine et célébrée chaque 10 août. Le thème choisi pour cette année est « La digitalisation, un important levier pour la modernisation de l’état civil ». Cette thématique reflète les efforts du Sénégal pour moderniser et améliorer les services d’état civil grâce aux technologies numériques.
Bala Moussa Fofana a insisté sur l’importance de l’enregistrement des faits d’état civil, en particulier la naissance, qui est le premier droit pour tout individu. L’enregistrement permet non seulement d’attester des éléments d’individualisation tels que le nom, la date de naissance et les parents, mais aussi de situer l’individu au sein de la famille et de la société, assurant ainsi son identité et l’accès à ses droits.
Le ministre a rappelé que le président de la République a donné des instructions pour accélérer le processus de modernisation et de digitalisation de l’état civil. Un conseil interministériel dédié à l’état civil sera bientôt convoqué pour discuter des prochaines étapes.
La Semaine Nationale de l’État Civil marque le début d’une série d’activités de formation et de sensibilisation sur l’importance de l’enregistrement à l’état civil à travers tout le territoire national. L’objectif est d’encourager les citoyens à déclarer les événements majeurs de leur vie comme un réflexe spontané.
Bala Moussa Fofana a également annoncé que la construction de nouveaux centres d’état civil se poursuivra pour améliorer l’accès, l’offre et la qualité des services. La région de Ziguinchor a été choisie pour abriter la cérémonie officielle en raison de son taux élevé d’enregistrement des naissances par jugement et en autorisation d’inscription, qui est actuellement à 24%.
Le lancement de cette semaine nationale est donc un tournant dans l’amélioration de l’état civil au Sénégal, avec une attention particulière portée à l’intégration des nouvelles technologies et à l’accessibilité des services pour tous les citoyens.
Les récentes affectations de magistrats à Tambacounda, notamment Abdou Karim Diop, Oumar Maham Diallo, et Mamadou Seck, ont suscité des interrogations et des critiques. Ces magistrats, dont les décisions ont parfois été perçues comme défavorables aux responsables et militants de Pastef, sont considérés par certains comme ayant été « sanctionnés » par les nouvelles autorités.
Olivier Boucal, ministre de la Fonction publique et de la Réforme du service public, a pris la parole pour clarifier la situation. Invité du « Grand Jury » de la Rfm, il a exprimé son désaccord avec la perception selon laquelle ces affectations seraient des sanctions. Selon lui, la gestion des ressources humaines dans la fonction publique doit être fondée sur le principe de rotation des postes, pour éviter une concentration excessive des responsabilités dans un seul lieu.
« Le problème est souvent mal posé au Sénégal. Au lieu de voir une affectation dans une autre région comme une punition, il est crucial de considérer cela comme une opportunité pour faire bénéficier les populations locales de l’expertise des magistrats », a-t-il affirmé. Boucal a insisté sur le fait que chaque région, y compris les périphéries comme Tambacounda, mérite un traitement de dignité égale et ne doit pas être perçue comme une zone périphérique non intégrée à l’État.
Boucal a souligné que les affectations doivent être comprises dans un cadre plus large, visant à assurer que les services publics, y compris la justice, sont équitablement répartis sur l’ensemble du territoire national. Il a averti contre les interprétations qui pourraient mener à une stigmatisation des régions éloignées, ce qui pourrait aggraver les tensions et les divisions régionales.
« Affecter un commis de l’État dans une autre région n’est pas une sanction. C’est un moyen de promouvoir une meilleure couverture des besoins des populations à travers le pays. Les Tambacoundois, comme tous les Sénégalais, ont droit à des services de haute qualité, fournis par des professionnels expérimentés », a-t-il précisé.
En conclusion, Olivier Boucal a appelé à un respect mutuel et à une compréhension plus profonde des dynamiques régionales. L’affectation des magistrats à Tambacounda devrait être perçue comme un geste positif visant à renforcer l’accès à une justice de qualité dans toutes les régions, et non comme une mesure punitive.
Ce discours vise à apaiser les tensions et à promouvoir une vision plus inclusive de la gestion des ressources humaines dans le service public sénégalais, tout en soulignant l’importance de l’équité et du respect pour toutes les zones du pays.
Les relations entre le Sénégal et l’Arabie saoudite traversent une zone de turbulences après la décision du gouvernement sénégalais de rompre unilatéralement le contrat avec Acwa Power, une des plus grandes entreprises saoudiennes. Selon Le Quotidien dans sa Une du Samedi 10 Août 2024, cette décision, motivée par le coût jugé « exorbitant » de l’eau produite par l’usine en question, a été annoncée par le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, provoquant la colère des autorités saoudiennes.
Cette décision n’a pas été bien accueillie à Riyad, où elle est perçue comme un camouflet. Selon des sources proches du dossier, le Prince héritier Mohammed ben Salmane aurait personnellement démarché l’ancien président Macky Sall pour garantir l’attribution de ce contrat à Acwa Power, l’une des plus importantes entreprises du royaume après Saudi Aramco.
Face à la gravité de la situation, le président Bassirou Diomaye Faye a dépêché en urgence son ministre directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, en Arabie saoudite pour tenter de désamorcer la crise. Cependant, la mission s’est avérée délicate. Le Quotidien rapporte que ni le roi Salmane Al Saoud, ni le Prince héritier n’ont accepté de recevoir l’envoyé sénégalais. Ce dernier a finalement été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères, Walker El-Khuraiji, qui a pris connaissance de la lettre de Bassirou Diomaye Faye, sans pour autant accorder l’importance espérée à la démarche.
Malgré la rencontre, les tensions demeurent palpables. La partie saoudienne est restée ferme, soulignant qu’une telle décision, prise sans consultation préalable avec des partenaires aussi importants que les Saoudiens, était inacceptable. Ce qui était censé être une simple affaire économique pourrait désormais avoir des répercussions diplomatiques plus graves.
Cette situation complexe met en lumière les défis que devra relever le gouvernement sénégalais pour rétablir des relations bilatérales sereines avec Riyad. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si une solution diplomatique pourra être trouvée pour apaiser la colère saoudienne.
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, également président du Parti Pastef-les-patriotes, a décidé de prendre des mesures judiciaires en réponse aux récentes attaques qu’il qualifie de « systématiques et injustifiées ». Ces attaques, qu’il juge souvent injurieuses et séditieuses, n’auraient aucun lien avec une critique légitime de sa gestion du pouvoir.
Selon un communiqué officiel, M. Sonko a donné instruction à son équipe juridique de déposer une plainte contre Madiambal Diagne, directeur du Groupe Avenir Communication, ce lundi 12 août 2024. Cette plainte, qui sera déposée au Parquet de Dakar, vise diverses infractions liées aux propos tenus par le journaliste à l’encontre du Premier ministre.
Bien que M. Sonko affirme rester indifférent à ces attaques, il semble déterminé à ne plus tolérer aucune dérive qui ne serait pas motivée par des raisons politiques. Le pool d’avocats du Premier ministre, dirigé par Maître Bamba Cissé, a déclaré qu’il assurera une vigilance constante et réagira systématiquement par des actions en justice contre toute infraction à la loi pénale sénégalaise.
Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre les discours qu’Ousmane Sonko considère comme diffamatoires, dans un contexte politique déjà tendu. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur le climat politique au Sénégal.
De part et d’autre de l’Atlantique : En Amérique uniquement…. Au Sénégal aussi (Par Dr Yoro Dia) Lors d’un meeting avec son colistier en Pennsylvanie, Kamala Harris a déclaré que c’est en Amérique uniquement qu’on peut trouver deux candidats issus de la classe moyenne (elle et le gouverneur Walz) aux portes de la Maison. Quand j’ai entendu cette déclaration en direct sur CNN, comme dans les films policiers américains j’ai voulu lui dire objection Madame. Objection Madame, au Sénégal aussi nous l’avons et depuis l’indépendance. Il y a quelques mois, le 24 mars, le Sénégal a élu Président qui vient de Ndiaganiao prouvant encore une fois de plus contrairement à la monarchie, la République est le système politique qui abolit le hasard de la naissance pour le remplacer par le mérite. Avant le Président Diomaye Faye, c’était aussi le cas pour le cas pour Macky Sall (Fatick), Abdoulaye Wade ( Kebemer), Abdou Diouf ( Louga) et Senghor ( Joal). Depuis l’indépendance nous sommes donc gouvernés par des ruraux. Donc sur ce point nous sommes en avance sur les Etats Unis où la Présidence est devenue une affaire d’aristocrates et de dynasties (Les Bush, les Kennedy, les Rosevelts, les Clintons, et bientôt les Trumps sans oublier les Adams aux premières années de la République américaine). Le Sénégal en ce qui le concerne a rejeté avec une grande violence démocratique le premier projet dynastique : les Wade en 2012) parce que les Wade avaient confondu Dynastie et monarchie.
Est-ce que l’Amérique est prête à avoir un vice-président juif si jamais Kamala Harris avait choisi le très populaire Gouverneur Shapiro ? De ce côté de l’Atlantique, pendant quelques jours c’était le débat de la campagne. Une question qui ne se pose jamais à Dakar de l’autre côté de l’Atlantique qui a élu Barthelemy Dias à la mairie. Il y eut point de débat sur cette question et personne ne s’y arrête. C’était la même attitude avec Léopold Sedar Senghor, notre premier et plus grand Président qui a été à la tête de notre pays pendant 20 ans. Au moins sur ce point le Sénégal est en avance sur les Etats Unis, son voisin outre Atlantique. Le Sénégal est un si grand pays mais les Sénégalais aveuglés par le virus de haine de soi, du ressentiment, et le Sénégal bashing que Pastef leur a inoculés ne s’en rendent plus compte. Barthelemy Dias qui remplace Souham Wardini (une alternance entre deux minorités à la tête de la capitale. Qui peut faire mieux dans le monde ? Pour cette performance, ce symbole, cet exemple mondial que le Sénégal a réalisé sans s’en rendre compte tellement c’est naturel pour nous, il a fallu une visite d’Etat de Macky Sall au Portugal pour que le Président du Portugal et le maire de Lisbonne nous ouvrent les yeux sur cette exception sénégalaise. Les Portugais étaient fascinés que Dakar, la capitale d’un pays musulman à plus de 90% ait un maire qui s’appelle « Barthelomeo Diaz» comme le grand navigateur portugais qui a ouvert la route de l’Asie par l’extrême sud de l’Afrique notamment le cap de Bonne Esperance. Avec un Président catholique dès l’Independence et pour vingt ans alors que les Etats Unis se posent la question plus de deux siècles après leur indépendance s’ils sont prêts à avoir un vice-président juif, le Sénégal est largement en avance sur notre voisin outre-Atlantique. Dommage que le gouverneur Shapiro n’ait pas été choisi. Shapiro est une bonne synthèse entre l’art oratoire de Obama et le charisme de Kennedy. Si les démocrates ne gagnent pas cette élection il faudra compter avec Shapiro pour la prochaine Présidentielle et il sera probablement le Premier Président Juif des Etats Unis. Ils pourront venir s’inspirer du Sénégal qui a eu un Président catholique dès l’indépendance. Des deux côtes de l’Atlantique nous avons aussi des canards boiteux à la tête de l’Etat. Aux Etats Unis, le Président devient un canard boiteux à la fin de son second mandat. Cependant Biden est devenu un canard boiteux depuis qu’il a renoncé à briguer un second mandat alors que Diomaye est devenu un canard boiteux au début de son mandat puisqu’il a accepté de bonne volonté de se confiner à un rôle de Roi d’Angleterre laissant les coudées franches à son Premier Ministre qui continue son projet de négation du Sénégal et de ses valeurs. Ainsi après l’échec de sa tentative de détruire l’Etat de l’extérieur avec l’insurrection, il essaie de l’intérieur en ouvrant la boite de pandore de la Fitna avec la question du voile. Aussi bien de l’extérieur (insurrection) qu’à l’intérieur ( Fitna) il est condamné à l’échec car l’harmonie religieuse et confrérique au Sénégal a des racines sociologiques et historiques tellement profondes qu’elles transcendent la volonté politique. Le Ministre de l’Education obligé d’aller à Canossa chez l’archevêque de Dakar est la preuve de l’échec et la volonté de refermer la boite de pandore de la fitna. Avec un Président canard boiteux dès le premier jour, on attendra longtemps pour une pose de première pierre. Ce sera au rythme d’un canard boiteux mais il pourra meubler son temps en inaugurant les chantiers de son prédécesseur. De ce côté de l’Atlantique, le Président Biden exprime son inquiétude sur la transition pacifique du pouvoir en cas de défaite de Donald Trump. Ce qui n’a jamais été source d’inquiétude de l’autre côté de l’Atlantique (Sénégal) où le pouvoir passe d’un Président à un autre en une dizaine de de jours en moyenne. Une autre performance mondiale. Les inquiétudes de Biden s’expliquent par le douloureux assaut des partisans de Trump contre le Capitole le 06 janvier 2020. De ce côté de l’Atlantique, les auteurs de l’assaut contre les institutions notamment le Capitole sont considérés comme des terroristes et traités tels alors que l’autre côté de l’atlantique, ceux qui ont brulé l’Université, jeté des cocktails molotovs sur des bus, attaqué les institutions, incendié le TER et BRT osent se victimiser. Vérité en deca de l’Atlantique, erreur au-delà.
Wally Diouf Bodian, alors nommé à la tête du Port Autonome de Dakar en mai dernier, fustigeait la présence d’« opposants milliardaires » sur le sol Sénégalais, affirmant que leur présence compliquait la gestion du pays aux nouveaux tenants du pouvoir. Des déclarations qui, à elles seules, n’ont sans doute pas manqué d’effrayer les opposants les plus nantis. Par conséquent, avec l’activation du Pool Judiciaire Financier, ces derniers devraient-ils davantage être inquiétés ?
En mai 2024, Wally Diouf Bodian, récemment nommé à la tête du Port Autonome de Dakar (PAD), a provoqué des remous dans l’arène politique avec son discours lors d’une soirée de gala à Keur Massar. Le responsable de l’actuelle mouvance présidentielle a exprimé des inquiétudes concernant la présence d’ « opposants milliardaires » dans le pays, en suggérant que cette situation compliquait la gestion nationale et faisait obstacle au développement. « On ne peut pas gérer ce pays avec des dizaines d’opposants milliardaires qu’on laisse circuler librement », déclarait le cadre de Pastef. Il ajoute : « Je ne pense pas que nous pourrons gérer ce pays tranquillement avec des dizaines d’opposants qui sont milliardaires. Je m’en arrête là. Nous ne pouvons pas laisser ces gens circuler librement dans un pays sous-développé (…) Nous ne pouvons pas gérer ce pays dans ces conditions ».
Sûrement inquiétés par ces déclarations, les ex-collaborateurs de Macky Sall ne doivent plus dormir sous leurs lauriers, surtout avec la nouvelle structuration du Pool judiciaire Financier. Créé en 2023, le Pool Judiciaire Financier était encore vacant jusqu’à hier, vendredi, lors du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM).
L’organe de répression des infractions économiques est composé de la manière ci-dessous :
1)Parquet près le Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :
● Procureur de la République financier : El Hadji Alioune Abdoulaye SYLLA, ancien Avocat général près la Cour suprême
● Procureur de la République financier adjoint : Ablaye DIOUF, ancien Délégué du Procureur de la République près le tribunal d’instance de Rufisque
● Substituts du Procureur de la République financier : Ibrahima FAYE (anciennement au ministère de la Justice) et Harouna SOW (ancien Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kaolack)
2) Collège des juges d’instruction au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :
● Président du Collège des Juges d’Instruction financier : Idrissa DIARRA, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Thiès
● Juges d’Instruction financier : Massaer SARR, Babacar DIOP, Mouhamadou Ndéné NDIR, Moustapha FALL et Nelly Secko DIENG
3) Chambre de jugement financière au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar :
● Président : Papa Mohamed DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Saint-Louis
● Membres : Mamadou Yakham KEÏTA, Mor LO, Ousseynou SY, Ngor DIOP et Aissétou KANTE FAYE
4) Chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar :
● Président : Mamady DIANE, ancien Président de chambre à la Cour d’appel de Ziguinchor
● Membres : Alioune SALL, Tahir KA, Abdoul Aziz BARO, Samba NDIAYE et Adji Mame Bousso GUEYE.
5) Chambre des appels financiers de la Cour d’appel de Dakar :
● Président : Anta NDIAYE DIOP, ancien Président de Chambre à la Cour d’appel de Dakar
● Membres : Mamadou DIALLO, Thierno NIANG, Fatou Binetou CISSOKHO et Fall Babacar SY
Le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM) a récemment apporté des changements notables dans la répartition des juges au Sénégal, avec une attention particulière sur les magistrats ayant traité le dossier Ousmane Sonko. Les juges Oumar Maham Diallo, Abdou Karim Diop et Mamadou Seck, impliqués dans cette affaire très médiatisée, ont été affectés à Tambacounda, suscitant des réactions et des spéculations sur la nature de ces affectations.
Oumar Maham Diallo
Oumar Maham Diallo, le doyen des juges d’instruction qui avait placé Ousmane Sonko sous mandat de dépôt, a été nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tambacounda. Cette décision est perçue par certains comme une forme de « sanction » suite aux critiques sévères du leader de Pastef, qui avait accusé Diallo de partialité et d’instrumentalisation politique de la justice. Sonko avait dénoncé le juge comme un « militant de l’APR » (l’Alliance pour la République), affirmant que ses décisions étaient motivées par des considérations politiques plutôt que par des éléments factuels.
Mamadou Seck
Mamadou Seck, ancien juge au Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar, a été transféré au poste d’Avocat général près la Cour d’Appel de Tambacounda. Seck avait été un acteur central dans plusieurs décisions de justice concernant les militants de Pastef. Ousmane Sonko l’avait récusé, le qualifiant de juge « réputé faible et non indépendant ». Seck s’est finalement retiré du dossier de Sonko, invoquant des « convenances personnelles », une décision qui a été interprétée par certains comme un geste en réponse aux critiques formulées par Sonko.
Abdou Karim Diop
Abdou Karim Diop, ancien Procureur de la République, a également été affecté à Tambacounda en tant qu’Avocat général. Diop avait précisé les chefs d’accusation contre Sonko, y compris des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection et la création de troubles politiques. Il avait également évoqué le vol d’un téléphone portable par Sonko comme un élément déclencheur de son arrestation. La décision de le déplacer intervient dans un contexte de tensions persistantes autour du traitement judiciaire de l’affaire Sonko. Ces changements de poste interviennent dans un contexte de tensions politiques croissantes et de débats sur l’indépendance de la justice au Sénégal. Les affectations de ces juges à Tambacounda sont perçues par certains comme une tentative de les éloigner des affaires sensibles ou comme une mesure disciplinaire, tandis que d’autres y voient une opportunité pour les juges de commencer un nouveau chapitre dans leur carrière judiciaire.
Les habitants de Kaolack, ville emblématique du Sénégal, sont confrontés à une crise de l’eau qui menace gravement leur santé. La qualité de l’eau fournie par la Sen’Eau, le principal fournisseur d’eau potable dans la région, suscite de vives inquiétudes et expose une large partie de la population à des maladies liées à une eau contaminée.
Les habitants de Kaolack, en particulier dans les quartiers tels que Médina Baye, Darou Rahmaty, et Sam, font face à des difficultés majeures pour obtenir de l’eau potable de qualité. Cette crise touche environ 80% de la population locale, créant une insécurité hydrique importante qui pourrait avoir des répercussions graves sur la santé publique. La mauvaise qualité de l’eau, caractérisée par des niveaux élevés de chlorure et de sodium, est responsable de divers problèmes de santé. Selon le coordonnateur national des Cavaliers de la Sécurité Routière, Cheikh Tidiane Sarr, cette situation pourrait entraîner une augmentation des maladies contagieuses telles que la diarrhée et d’autres affections liées à l’eau de mauvaise qualité. Des prélèvements d’eau ont été effectués dans plusieurs quartiers de Kaolack pour évaluer la conformité de l’eau distribuée aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et aux standards nationaux. Les résultats des analyses révèlent une présence élevée de chlorure et de sodium, indiquant une non-conformité avec les normes sanitaires. Elhadji Abdou Badio, président régional de l’ASCOSEN (Association des Consommateurs du Sénégal) pour Kaolack, a exprimé son inquiétude face à l’absence d’explications claires concernant ces résultats. Il a demandé à la Sen’Eau et au service régional de l’hydraulique de fournir des éclaircissements sur les causes de cette dégradation de la qualité de l’eau et d’améliorer la situation. L’eau riche en chlorure et en sodium pose des risques significatifs pour la santé, en particulier pour les personnes souffrant d’hypertension artérielle, d’insuffisance rénale, et celles astreintes à un régime pauvre en sel. De plus, cette qualité d’eau pourrait être associée à des problèmes de santé plus graves, tels que le cancer de la vessie, des fausses couches, ainsi que des douleurs d’estomac et des maux de ventre. Mouhamed Omar Diop, professeur de SVT, souligne que cette eau de mauvaise qualité expose une grande partie de la population aux maladies infectieuses. Il appelle à une intervention rapide pour remédier à cette situation et protéger la santé des habitants. Face à cette crise, plusieurs initiatives citoyennes ont été lancées pour pousser les autorités et la Sen’Eau à respecter leurs obligations contractuelles et à améliorer la qualité de l’eau distribuée. Les efforts de Cheikh Tidiane Sarr et d’autres défenseurs des consommateurs visent à garantir que des mesures correctives soient mises en place rapidement pour résoudre ce problème de manière efficace. La crise de l’eau à Kaolack met en évidence l’urgence de renforcer la surveillance et la régulation des services de distribution d’eau pour garantir la fourniture d’eau potable conforme aux normes de sécurité. Une réponse rapide et appropriée est essentielle pour protéger la santé publique et améliorer les conditions de vie des habitants de cette région.
Présidant, le mercredi 7 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le président Bassirou D. D. Faye invite le ministre de la Santé et de l’Action sociale «à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité». En Conseil des ministres le 1er juin 2022, son prédécesseur Macky Sall invite «le ministre de la Santé et de l’Action sociale à engager, sans délai, la généralisation des processus de management qualité, dans toutes les structures sanitaires du pays, en vue d’améliorer l’accueil des patients, les offres de soins et la gouvernance sanitaire». «L’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998» demandée, le 7 août 2024, par l’actuel chef de l’État revient à jeter les «bases stratégiques d’une réforme hospitalière intégrale et de grande envergure» voulue par l’ancien président Sall.
En campagne électorale en mars 2024, le candidat Bassirou D. D. Faye avait promis «de mettre en place la Couverture sanitaire universelle (CSU) en lieu et place de la Couverture maladie universelle (CMU)». L’opposant qui parle avant le 24 mars 2024, date de son élection à la magistrature suprême, tenait déjà à sa CSU pour se démarquer de la CMU de son prédécesseur Macky Sall. Le 07 août dernier, le président Faye réaffirme son engagement de campagne à promouvoir la CSU considérée comme le nouveau système de santé innovant grâce notamment à «la mise en place d’un financement participatif» dudit système.
Bien antérieure à l’arrivée de Macky Sall au pouvoir en mars 2012, la CMU est, elle, assez parlante à travers son histoire, son contenu et son mode de financement pour qu’on lui substitue la CSU au prétexte qu’elle est obsolète et insolvable.
La longue marche vers la CMU
La loi n° 62-29 du 26 mars 1962 relative aux certificats d’indigence permet aux personnes qui en sont munies de bénéficier gratuitement de soins dans les formations sanitaires publiques. Depuis l’adoption de cette loi, les autorités compétentes délivrent des certificats d’indigence (voir image ci-dessous).
Ainsi se présente l’ancêtre de l’actuel «régime d’assistance médicale» de la Couverture maladie universelle (CMU). Mais, écrivent les rédacteurs de la «Stratégie nationale d’extension de la couverture du risque maladie des Sénégalais» (MSP/USAID, 2008), «l’état des lieux de la couverture du risque maladie des indigents a montré que les dispositifs existants (…) sont tous confrontés à des difficultés liées, entre autres, aux lourdeurs administratives et à l’absence de critères claires d’attribution» de certificats d’indigence.
L’estimation (chiffres de 2003 actualisés) du nombre de personnes couvertes contre le risque maladie montre la distance qui sépare le présent redoutable – seuls 2 Sénégalais sur 10 bénéficient d’une assurance maladie – au futur souhaitable (plus de 7 Sénégalais sur 10 couverts dès 2017).
La loi n° 61-33 du 15 juin 1961 relative au statut général des fonctionnaires institue la sécurité sociale des fonctionnaires, des agents (fonctionnaires) des collectivités locales et leurs ayants droit (conjoints et enfants).
Le système de sécurité sociale des agents de l’État non fonctionnaires est régi par le décret n° 74-347 du 12 avril 1974. Le centre médico-social de l’État fournit des consultations médicales gratuites aux fonctionnaires et à leurs familles. Les étudiants sont pris en charge par les centres des œuvres universitaires.
Le plan SESAME, en faveur des personnes âgées de 60 ans et plus, a démarré le 1er septembre 2006 et concernait 555 690 personnes éligibles.
Les Institutions de prévoyance maladie (IPM) ont été créées par la loi n° 75-50 du 3 avril 1975 au bénéfice des travailleurs du secteur privé et des membres de leurs familles. Leurs règles de fonctionnement sont régies par le décret n° 75-895 du 14 août 1975.
Les mutuelles de santé couvrent le risque maladie, au premier franc ou de façon complémentaire, pour tous leurs membres.
Les assurances privées à but lucratif sont, elles, régies par le code CIMA (Conférence interafricaine du marché des assurances). Certaines IPM délèguent la gestion de leurs activités à ces compagnies d’assurances privées.
Les entreprises de plus de 400 salariés sont tenues d’assurer des prestations médicales. Quant aux entreprises de moins de 400 salariés, elles peuvent créer un service médical inter-entreprises.
La Caisse de sécurité sociale prend en charge les accidentés du travail et les maladies professionnelles dont sont victimes les travailleurs. Elle dispose aussi de centres de protection maternelle et infantile.
Le 12 février 1998, l’Assemblée nationale adopte la Réforme hospitalière (deux lois votées et deux décrets d’application pris dans la foulée). Visant l’amélioration de la gestion et de la qualité des soins dans les hôpitaux, la Réforme dota chaque hôpital d’un Conseil d’administration (CA), d’une Commission médicale d’établissement (CME) – « consultée sur toutes les questions relatives aux soins» – et d’une Commission technique d’établissement (CTE), appelée à «faire participer le personnel technique des hôpitaux à la résolution des problèmes d’hygiène, de sécurité, de formation, etc.» Dans le souci de répondre aux exigences d’une politique orientée vers la santé pour tous, la Réforme disait garantir à tout citoyen – quelle que soit sa catégorie sociale – la possibilité de fréquenter l’hôpital public. Du coup, l’égalité pour tous, dans l’accès aux soins essentiels, devint un principe fondamental sur lequel repose – à côté de la continuité du service et la disponibilité des meilleurs soins possibles – la mission de service public des hôpitaux. En mettant l’accent sur l’accessibilité financière des soins à la très grande majorité de la population, la Réforme récusa fermement l’exclusion en ces termes : «les personnes démunies devront être soignées si leur état d’indigence est établi». Et l’article 8 de la loi 98-08 portant Réforme hospitalière de stipuler très clairement : «Le service public hospitalier garantit pour tous un accès équitable aux soins. Il est tenu d’accueillir toute personne, de jour comme de nuit, en urgence si l’état du malade ou du blessé le justifie.» (Alinéa 1). Quant à l’alinéa 5 du même article, il dispose que «le service public hospitalier ne peut établir aucune discrimination entre les malades en ce qui concerne les soins»..
Au Sénégal, le droit (constitutionnel) à la santé et à un environnement sain (Article 8) et le devoir de l’Etat et des collectivités publiques de veiller à la santé physique et morale de la famille, des personnes handicapées et des personnes âgées (Article 17) sont autant d’incitations nationales à la promotion de la CMU.
On voit parfaitement comment le législateur sénégalais se montra – toutes les autres lois relatives à la santé publique vont l’attester par la suite – attaché à la santé pour tous.
Les progrès réalisés par des pays africains en développement comme le Rwanda et le Ghana montrent que la CMU est possible dans les pays à faibles revenus. Aussi le Sénégal s’est-il joint au mouvement international pour la promotion de la CMU et approprié les résolutions de la 58ème Assemblée mondiale de la santé de l’OMS et la 67ème session de l’Assemblée générale des Nations unies pour l’accès de l’ensemble de la population à des services de santé de qualité. Quelques mois seulement après sa formation, le gouvernement du Premier ministre Macky Sall fit adopter par l’Assemblée nationale, en sa séance du mardi 19 juillet 2005, la loi n° 2005-18 du 5 août 2005 relative à la santé de la reproduction. Ladite loi stipule en son article premier (Alinéa 3) que «la femme a le droit d’accéder à des services de santé qui lui permettent de mener à terme une grossesse et d’accoucher sans mettre sa vie en danger». Un pas décisif vers l’assistance médicale universelle. Le 20 septembre 2013, le président Macky Sall procéda lui-même au lancement de la Couverture maladie universelle (CMU) caractérisée par trois régimes complémentaires.
Il ressort des concertations nationales sur la santé et l’action sociale, organisées les 18 et 19 janvier 2013, que la CMU repose sur les régimes d’assurance obligatoire (RAO), d’assistance médicale (RAM) et d’assurance volontaire (RAV) sur laquelle nous mettons ici l’accent.
L’assurance volontaire dans la CMU
La toute première expérience mutualiste en milieu urbain remonte à 1973 avec la création d’une mutuelle de santé par les travailleurs de la Société ouest africaine des ciments (SOCOCIM). En 1985, la mutuelle de l’Armée Sénégalaise est créée.
Avec l’appui de l’hôpital Saint Jean de Dieu, le diocèse de Thiès initie en 1989 la mutuelle de santé de Fandène, première du genre en milieu rural. A l’époque, la cotisation des membres s’élevait à 100 francs CFA par mois et par personne, donnant « droit à une prise en charge à 70 % du coût des soins primaires et 100 % des frais d’hospitalisation », pour un taux d’adhésion des habitants de 90 %. Le 1er janvier 1994, l’Association des jeunes de Lalane (AJL) crée la mutuelle de santé villageoise de Lalane Diassap qui démarre, en février 1996, ses activités d’assurance – 82 % de taux d’adhésion – des habitants de Lalane, Diassap et Médina Fall.
A la suite des premières expériences urbaines, les taux élevés d’adhésion en milieu rural attestent de la crédibilité des mutuelles de santé et de l’efficacité des campagnes de sensibilisation menées pour la participation de tous.
D’après les résultats provisoires des comptes nationaux de la santé (CAFSP, 2008), de 1997 à 2007, l’évolution du nombre de mutuelles de santé au Sénégal montre une accélération des implantations
Mais comme dans d’autres secteurs de la vie économique et sociale, les forts taux de croissance des implantations mutualistes en 2003 et en 2007 attestent d’un dynamisme qui ne profite pas à toutes les régions, celles de l’Est étant les moins loties.
L’approche générale de la Cellule d’appui à la CMU montre que la stratégie nationale d’extension de la couverture du risque maladie et du PNDS (2009-2018) comprend trois piliers :
Pérennisation des initiatives de gratuité grâce aux Fonds national de solidarité santé (FNSS) ;
Réforme des IPM ;
Extension de la couverture du risque maladie grâce aux mutuelles de santé dans le contexte de la décentralisation.
Les piliers 1 et 3 constituent la trame stratégique du projet Décentralisation de l’assurance maladie (DECAM). Le pari de la DECAM est naturellement un pari sur un système de santé rénové et performant dont on connaît les différents niveaux.
La stratégie générale de la DECAM consiste à mettre en place un partenariat entre les mutuelles de santé communautaires, les collectivités locales et l’Etat pour étendre la couverture du risque maladie aux secteurs informel et rural. La « population cible des mutuelles de santé communautaires », le « paquet minimum de bénéfices », l’« organisation des mutuelles de santé », les « relations avec les prestataires de soins », les « mécanismes de financement » et les « mesures d’accompagnement » en constituent les six volets.
Il s’agit de toutes les personnes résidentes de la collectivité locale d’implantation non éligibles aux régimes obligatoires. Peuvent adhérer à une mutuelle de santé communautaire les familles, les groupes organisés comme les coopératives et les groupements féminins. En cas d’adhésion d’une famille ou d’un groupe, ce sont tous les membres de la famille ou du groupe qui sont concernés. Lorsqu’une personne bénéficie des initiatives de gratuité du Ministère de la Santé et l’Action sociale (MSAS), son adhésion à la mutuelle de santé de sa collectivité locale intervient à la suite d’un arrangement contractuel entre ladite mutuelle et le Fonds national de solidarité santé (FNSS).
Le MSAS détermine, en coopération avec les parties prenantes, un Paquet minimum de bénéfices (PMB) garantissant aux membres d’une mutuelle de santé des services de santé de qualité quels que soient leur statut social et leurs niveaux de contribution.
Le PMB est composé d’un paquet de base qui inclut les services offerts par les postes de santé et les centres de santé et d’un paquet complémentaire incluant les services offerts par les hôpitaux. Le paquet complémentaire est conditionné par la référence obligatoire d’un poste de santé ou d’un centre de santé.
Les bénéficiaires des mutuelles de santé communautaires doivent s’acquitter d’un ticket modérateur du fait des risques de surconsommation des soins liée à l’accessibilité.
Le Paquet minimum de bénéfices (PMB), comprenant un paquet de base et un paquet complémentaire, permet de comprendre l’organisation et le rôle des mutuelles de santé communautaires dans les communes, les départements et les régions du Sénégal.
Implantée dans chaque commune, la mutuelle de santé de base prend en charge le paquet de base en partenariat avec les postes et centres de santé de la commune tout en s’acquittant de ses tâches de sensibilisation, d’inscription des adhérents, de collecte des cotisations, de ciblage des indigents et des groupes vulnérables, de plaidoyer auprès des collectivités locales (communes et départements) et de financement du Fonds départemental de solidarité (FDS) proportionnellement aux nombres de membres inscrits.
Dans chacun des départements du Sénégal, l’Union départementale des mutuelles de santé (UDMS) prend en charge le paquet complémentaire en partenariat avec les hôpitaux de niveau 1. L’UDMS collabore avec l’Unité départementale d’appui technique (UDAT) pour l’administration, la gestion et le suivi-évaluation des mutuelles de santé.
L’Union régionale des mutuelles de santé (URMS) assure, en partenariat avec l’Office nationale de la mutuelle sociale (ONAMS), le Fonds national de garantie (FNG), le Fonds national de solidarité santé (FNSS), le Fonds national de la mutuelle sociale (FNMS), etc., l’harmonisation des contrats avec les prestataires de soins et l’assistance technique des mutuelles de santé de base (formation, appui-conseil, etc.)
Responsable de la gestion du paquet de base, l’Union départementale des mutuelles de santé (UDMS) signe une convention cadre avec chacun des districts de santé pour harmoniser les contrats, entre les mutuelles de santé, les postes de santé et les centres de santé du district, et les dispositions sur la référence obligatoire. Cette dernière explique les relations contractuelles qu’entretient l’Union départementale avec les hôpitaux de niveau 1 qui desservent le département.
Sur la base de la convention cadre, chaque mutuelle de santé adapte ses relations contractuelles aux spécificités des postes et centres de santé de la commune où elle est implantée.
Responsable de la gestion du paquet complémentaire au niveau des hôpitaux régionaux et départementaux, l’Union régionale des mutuelles de santé (URMS) met en place les conventions cadre entre les unions départementales et les hôpitaux de niveau 1 pour harmoniser les contrats avec les prestataires de soins.
Mécanismes de financement
L’absence de synergie entre les mécanismes de financement public et la contribution des ménages est le principal défi à relever en matière de financement de la santé au Sénégal. Pour relever ce défi, le Fonds national de solidarité santé (FNSS) soutient la mise en place d’un Fonds départemental de solidarité (FDS) dont les fonctions sont les suivantes :
Subvention partielle pour l’extension des paquets de bénéfices et mise en commun des gros risques des mutuelles de santé ;
Subventions ciblées pour la prise en charge des indigents et des groupes vulnérables ;
Garanties pour l’adhésion des groupes organisés en partenariat avec les institutions décentralisées de financement.
Si rien n’est fait, l’Etat continuera de financer 65 % des services et soins de santé, les ménages assurant, par paiements directs, le reste du financement (35 %). L’intervention attendue du Fonds national de solidarité santé (FNSS) devrait permettre de subventionner à hauteur de 50 % les cotisations des ménages dans les mutuelles de santé, de pallier la faiblesse du ciblage des indigents et des groupes vulnérables, facteur d’exclusion et d’exposition de la majorité de la population au risque financier.
Quid du crowdfunding, ou financement participatif, invoqué par le président Faye en Conseil des ministres le 7 août 2024 ? Dans ce type de financement, les «contributeurs apportent leur soutien financier à un projet sans attendre de retour financier». Mais qui sont-ils dans la CSU qui pour l’instant n’est ni plus ni moins que la CMU sans le M auquel s’est substitué le S de la CSU.
La composante 2 du Projet de Développement Économique de la Casamance (PDEC) a été officiellement présentée ce vendredi 09 août 2024. L’événement, qui s’est tenu en présence du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Bala Moussa Fofana, a réuni des autorités administratives, des élus locaux, et divers partenaires pour discuter des aspects et des contours du projet.
Le PDEC, qui prévoit la construction de 250 kilomètres de pistes dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, a été conçu pour répondre à plusieurs besoins essentiels. Le projet, qui couvre soixante communes, représente un investissement global de 15 millions de dollars et sera exécuté par l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (Agetip). Bala Moussa Fofana a souligné que l’objectif principal de cette rencontre était de recueillir les avis des maires bénéficiaires afin d’identifier les ajustements nécessaires pour améliorer l’exécution du programme. Le ministre a exprimé sa satisfaction quant aux avancées réalisées jusqu’à présent, bien que le taux d’avancement soit à moins de 40% à Ziguinchor et environ 60% dans les autres communes bénéficiaires. Dans ses commentaires, le ministre Fofana a mis l’accent sur le rôle crucial des maires dans la mise en œuvre de ces projets. Il a également annoncé des mesures pour renforcer les capacités de gestion des projets au niveau municipal, notamment par le recrutement de profils gestionnaires de projet pour soutenir les maires dans le suivi et la gestion des initiatives. Le retour des populations déplacées en raison de la crise casamançaise a également été évoqué. Le ministre a souligné la nécessité de soutenir les zones d’accueil en matière d’infrastructures essentielles telles que les points d’eau, les structures de santé et d’éducation, ainsi que les pistes. Le Projet de Développement Économique de la Casamance vise à promouvoir le développement socio-économique dans la région, lutter contre la pauvreté, et renforcer la paix tout en faisant face aux défis du changement climatique. Il a pour but d’améliorer l’accès aux marchés et aux services de base, et de valoriser les opportunités socio-économiques pour les populations locales. Dans l’après-midi, le ministre Fofana s’est rendu dans le département de Bignona pour constater l’état dégradé du bâtiment municipal. Il a posé la première pierre de la construction d’un nouveau bureau pour alléger le bâtiment en attendant sa réhabilitation. Le maire de Bignona, Bacary Diatta, a exprimé sa satisfaction quant à l’engagement du ministre. Le ministre a également visité le chantier de construction du stade municipal de Bignona. Face aux pressions des populations, le maire a exprimé le souhait que le stade soit terminé d’ici la fin du mois de décembre. Le Projet de Développement Économique de la Casamance est une initiative majeure pour la région, visant à améliorer les infrastructures, soutenir le développement économique, et renforcer la gouvernance locale. Les discussions et les actions entreprises visent à garantir la réussite de ce projet ambitieux, tout en répondant aux besoins urgents des communautés locales.
Les tensions montent à Rufisque à l’approche du début des compétitions de Navétane. Le 8 août 2024, les présidents de Zones de la ville se sont réunis au stade Ngalandou Diouf pour exprimer leur mécontentement concernant le démarrage des matchs à 14h00, ainsi que le manque de subventions accordées aux Associations Sportives et Culturelles (ASC).
Lors de la conférence de presse, Mamadou Faye, président de la Zone 1C et porte-parole des présidents de Zones, a fermement critiqué la décision du commissaire de Rufisque d’organiser les matchs de 14h00 à 20h00. Il a souligné que la pratique du sport à des heures caniculaires présente des risques importants pour la santé des joueurs, notamment la déshydratation, les crampes, et les coups de chaleur. « La médecine sportive interdit la pratique du sport en haute intensité pendant ces heures. Nous considérons cette décision comme une menace pour la santé des athlètes », a-t-il affirmé. Faye et ses collègues ont exprimé leur désaccord avec la décision du commissaire central de Rufisque, qui aurait ordonné à l’Office Départemental de Coordination des Activités de Vacances (ODCAV) de Rufisque de maintenir ces horaires. Ils ont appelé à une révision de cette mesure pour garantir le respect des normes de santé des joueurs et ont menacé de suspendre les compétitions zonales si cette situation n’était pas corrigée. En plus de l’inquiétude relative aux horaires de jeu, Mamadou Faye a également critiqué la municipalité de Rufisque pour son manque de soutien financier aux ASC. Il a déploré que les subventions aux ASC aient été arrêtées depuis près de dix ans, malgré les ressources financières considérables de la ville. « Rufisque fait partie des cinq collectivités territoriales les plus nanties au Sénégal. Il est inacceptable que la municipalité ne fournisse pas les fonds nécessaires pour soutenir les ASC, alors qu’elle a investi des millions de FCFA pour organiser la Coupe municipale », a-t-il dénoncé. Les déclarations des présidents de Zones mettent en lumière des préoccupations importantes concernant la santé des joueurs et la gestion financière des événements sportifs à Rufisque. Les autorités locales, en particulier le commissaire central et la municipalité, devront répondre à ces préoccupations pour éviter une suspension des compétitions, ce qui aurait un impact significatif sur les activités sportives de la ville. Les discussions entre les différentes parties prenantes sont attendues pour résoudre ces problèmes et assurer le bon déroulement des compétitions de Navétane, tout en garantissant la sécurité et le bien-être des participants.
Alors que le processus de réédition des comptes est sur le point de débuter avec la constitution complète du Pool judiciaire financier ce vendredi, lors du Conseil supérieur de la magistrature (CMS), Mansour Faye, ancien ministre et actuel maire de Saint-Louis, a tenu à faire une déclaration importante sur sa page Facebook.
Dans son message, Faye exprime sa gratitude envers ceux qui suivent sa page et souhaite clarifier sa position vis-à-vis des rapports de contrôle de l’État. « Je voudrais d’abord remercier tous ceux et celles qui suivent quotidiennement cette page. Et ensuite, leur dire que je n’ai jamais été épinglé par un quelconque rapport des corps de contrôle de l’État (ni de l’IGE, ni de la Cour des comptes, ni de l’OFNAC ou autres) dans le cadre de mes missions régaliennes », a-t-il affirmé. La réédition des comptes, une étape cruciale pour assurer la transparence et la responsabilité des gestionnaires publics, commence avec la mise en place du Pool judiciaire financier, un organe chargé de superviser et d’évaluer les comptes publics. Dans ce contexte, les déclarations de Mansour Faye semblent viser à se démarquer des éventuelles préoccupations ou accusations qui pourraient émerger. Faye, qui a occupé plusieurs postes clés, dont celui de ministre et de délégué général, se veut rassurant. Il insiste sur le fait qu’aucun rapport des organes de contrôle ne l’a jamais mis en cause. « Aussi bien en tant que délégué général, ministre ou maire. Je ne le serai jamais », ajoute-t-il. Cette déclaration intervient dans un contexte de vigilance accrue autour de la gestion des fonds publics. Alors que le Pool judiciaire financier s’apprête à entamer ses travaux, les attentes de transparence et de rigueur sont particulièrement élevées. L’engagement de Mansour Faye à démontrer son intégrité est susceptible d’être examiné de près par les observateurs et les citoyens. Il est important de suivre de près l’évolution des activités du Pool judiciaire financier pour comprendre comment les comptes des différents gestionnaires publics seront révisés et validés. La déclaration de Mansour Faye marque une tentative claire de préparer le terrain pour la vérification à venir et de se prémunir contre d’éventuelles critiques. En somme, Mansour Faye se positionne en défenseur de son propre bilan, tout en mettant en avant l’absence de récriminations contre lui dans les rapports des organes de contrôle. Les semaines à venir devraient permettre de mieux évaluer la véracité et l’impact de cette déclaration dans le cadre de la réédition des comptes publics.
Il est facile et particulièrement commode pour les représentants de la société occidentale de se rassembler derrière les narratifs de l’OTAN sur les raisons du conflit armé en Ukraine et de ne pas se mettre dans l’inconfort du doute et de la remise en question des postulats préétablis et dominant l’opinion public.
Pourtant, la sortie de cette zone de confort intellectuel qui n’est, en réalité, psychologiquement, qu’une zone de peur, est un exercice incontournable pour tous ceux qui privilégient la recherche de la vérité, qui, parfois, peut être bien différente des narratifs préétablis.
Dans cette analyse je n’entrerai pas dans les éléments historiques de chacun des belligérants, certes importants, qui ont mené vers la confrontation dans laquelle le monde se retrouve aujourd’hui, mais je parlerai du rôle réel sous-jacent et majeur de l’acteur-clé dans ce conflit : les Etats-Unis d’Amérique.
L’histoire nous démontre que, malgré les apparences, aucune guerre du passé n’a jamais eu une seule raison pour être déclenchée.
Chaque conflit majeur est basé sur un projet constitué de toute une multitude de raisons et de sous-objectifs à attendre dans le cadre d’un grand but ultime qui dépasse grandement, en général, le cadre de la guerre elle-même.
Les raisons-déclencheurs annoncées par les parties en confrontation ne sont que le reflet du point culminant, du haut de l’iceberg des divergences profondes qui, non seulement, ne peuvent plus être résolues par la voie diplomatique, mais, même au contraire, une solution diplomatique serait un obstacle à la réalisation des objectifs préétablis et soigneusement dissimulés.
L’instauration des démocraties
En terme général, les Etats-Unis d’Amérique et, auxiliairement, le monde dit occidental affirment que les conflits armés menés directement ou « orchestrés » par le monde de leur initiative ont pour raison l’instauration des états de droit, des libertés individuelles et collectives et de la lumière de la démocratie sur les territoires visés par la lutte face à la tyrannie, la dictature et la barbarie sanguinaires qui y résident.
En analysant l’intégralité de plus de cinquante guerres et intervenions armées menées depuis la fin de la seconde guerre mondiale, directement ou indirectement, par le bras armé des USA et/ou par procuration, via les pays satellites, et en analysant les résultats ultimes des hostilités on ne peut que faire un constat majeur :
soit les Etats-Unis d’Amérique sont incroyablement mauvais dans la réalisation de leurs objectifs préétablis, car ils ne sont jamais atteints – pas une seule fois;
soit, et pour être plus sérieux, les véritables raisons de la mise à feux et en cendres de parties du monde d’une manière discontinue ne sont pas tout à fait, ou, pour être plus précis, n’ont rien à avoir avec celles affichées.
Nul doute sur l’objectivité de ce constat, car il y a beaucoup trop de précédents de « réalisations », dont on connait les résultats finaux. En mentionnant que les majeurs parmi elles, on peut citer les guerres en Corée et en Chine, au Guatemala, au Vietnam et au Cambodge, en Irak, en Bosnie et en Serbie, en Afghanistan, en Libye et en Syrie.
Sans parler de tant d’autres interventions américaines dans l’histoire contemporaine, y compris avec des bombardements directs de civils, comme à Cuba, au Congo, au Laos, à Grenade, au Liban, au Salvador, au Nicaragua, en Iran, au Panama, au Koweït, en Somalie, au Soudan, au Yémen et au Pakistan.
Et même cette liste n’est nullement exhaustive, car elle ne prend pas en compte tant d’opérations confidentielles menées de par le monde dans le but de « l’instauration des valeurs démocratiques et des droits de l’homme ».
L’observation de l’état général acquis par les sociétés visées, de leur qualité de vie avant et après les processus subis de la « démocratisation » ne peut laisser le spectateur que très perplexe.
La survie des Etats-Unis d’Amérique
En ne négligeant pas le fait que le peuple américain est un peuple fort sympathique et parfaitement amical en soi – ce qui ne peut nullement être nié par tous ceux qui ont eu l’expérience de relations et d’échange interpersonnel avec ses représentants et dont, pour ma part, j’ai la chance et l’honneur de côtoyer plus d’un de grand valeur humaine et vers qui j’éprouve de l’amitié et du respect profond – on ne peut, néanmoins, nier le fait que la liberté de pensée du peuple américain, dans sa majorité, est profondément soumise à la puissance de la propagande étatique, exercée depuis tant de décennies, via quasi l’intégralité des canaux de communication qui sont directement contrôlés par « l’état profond » américain et ses lobbies qui poursuivent les objectifs qui leur sont propres et ceci au nom de la nation américaine.
Les raisons tellement nobles des interventions armées des USA dans le monde, affichées auprès de la population américaine ne diffèrent, d’ailleurs, guère de celles affichées sur la scène internationale.
Comme le disait en 1981 l’ancien directeur de la CIA William Casey : « Notre programme de désinformation aura atteint son but lorsque tout ce que le public américain croira sera faux ».
Contrairement à des narratifs développés par les antagonistes des Etats-Unis, pour cet « état profond » américain les véritables raisons des massacres répétés à grande échelle – il est difficile de nommer autrement le mode opératoire qui leur est propre – n’ont pas pour objectif ultime et fondamental la domination du monde, appropriement dit.
Cette qualification n’est pas tout à fait précise. L’objectif final visé est bien plus pragmatique : la survie des Etats-Unis d’Amérique.
Non pas la survie toute courte, en tant qu’une entité étatique, mais la survie des constructions permettant de réaliser des superprofits à des élites, d’une part, et, d’autre part, la survie de la mode et du niveau de vie acquis par le pays depuis la fin de la Grande dépression qui est arrivée à terme avec le déclenchement de la seconde guerre mondiale et la relance de l’économie américaine par l’industrie de guerre.
Cette survie n’est, tout simplement, pas envisageable sans la domination militaro-économique, ou, pour être plus précis, militaro-monétaire du monde.
Et ce n’est nullement un hasard de l’histoire que le budget de guerre, dit de défense des Etats-Unis à lui seul est supérieur à 1/3 des dépenses mondiales dédiées à la défense – l’élément crucial dans le maintien de la domination monétaire à l’échelle mondiale.
Le concept de la survie par la domination mondiale a été clairement formulé à la fin de la guerre froide par Paul Wolfowitz, le sous-secrétaire américain à la Défense dans sa doctrine dit « deWolfowitz » – qui considérait les USA comme la seule superpuissance restante au monde et dont l’objectif principal est de conserver ce statut: « empêcher la réémergence d’un nouveau rival, soit sur le territoire de l’ex-Union Soviétique, soit ailleurs, qui représente une menace de l’ordre de celle posée autrefois par l’Union Soviétique ».
Les principaux piliers-porteurs sous-jacents de la guerre en Ukraine
En mettant de côté les nobles narratifs adressés à la sensibilité psychologique des masses qui doivent exécuter le rôle qui leur est prescrit – l’approbation – voyons les réelles raisons, les principaux piliers-porteurs sous-jacents de la nouvelle guerre dans le cadre global de la survie des Etats-Unis d’Amérique – de la guerre en Ukraine.
Ses piliers-porteurs sont interdépendants et sont en nombre de trois :
le maintien de la domination mondiale par le système monétaire américain,
l’affaiblissement de l’économie de l’Union Européenne par le biais de la détérioration maximale des relations entre la Russie et l’Union Européenne
et l’affaiblissement significatif de la position de la Russie dans le cadre du futur conflit face à la Chine.
Tout autre élément de la guerre actuelle en Ukraine du côté américain, comme le lobbyisme de l’industrie de l’armement américain, la récupération des marchés énergétiques, la protection des importants acquis économiques américains sur le sol ukrainien, les schémas de corruption, le revanchisme personnel des « élites » américaines russophobes issues de l’immigration de l’Europe de l’Est et tant d’autres – ne sont que les compléments, les dérivés secondaires et les conséquences des trois raisons clés énumérées.
Le premier des trois piliers-porteurs sous-jacents de la guerre en Ukraine est le maintien de la domination mondiale par le système monétaire américain.
Cette domination repose sur plusieurs éléments, dont les principaux sont l’extraterritorialité du droit américain, les bons du Trésor américain et le Pétrodollar.
Il est totalement impossible ni de connaitre, ni de comprendre les véritables raisons non seulement de la guerre en Ukraine, mais de la quasi-intégralité des guerres orchestrées ou menées directement pas les Etats-Unis d’Amérique, sans une vision précise des éléments mentionnés. Voyons-les donc en détail.
Le dollar et l’extraterritorialité du droit américain comme une arme de guerre économique
Le concept de l’extraterritorialité du droit américain est l’application du droit américain en-dehors des frontières des USA, ce qui permet à des juges américains d’engager des poursuites judiciaires pour des faits qui ont eu lieu dans n’importe quel point dans le monde.
L’élément principal qui est utilisé comme prétexte aux engagements des poursuites est le fait de l’utilisation du dollar américain dans des transactions.
Ainsi, les mécanismes juridiques de l’extraterritorialité du droit américain procurent aux entreprises américaines un avantage concurrentiel majeur et totalement illégal, selon le droit international des affaires, mais bien légal selon le droit américain.
Car, l’extraterritorialité du droit oblige les entreprises étrangères utilisant dans leurs transactions le dollar américain à se conformer aux standards américains, à se soumettre à la surveillance et au contrôle de l’état américain – ce qui rend possible l’espionnage « légalisé » de leur savoir-faire et de mener des actions d’entrave au développement des concurrents des entreprises américaines.
Dans les procédures de poursuite par le Département de Justice américain, les entreprises étrangères sont soumises à l’obligation de la régularisation de leur situation par l’acceptation d’une surveillance durant plusieurs années d’affilée, dans le cadre d’un « programme de conformité ».
En outre, en mettant artificiellement les entreprises étrangères, qui intéressent les groupes américains, en danger de paiement de très grosses amendes – on les mets en position de ne pas être hostile au rachat par les américains, afin de les éviter.
Afin d’asseoir sa domination mondiale, un nombre incalculable de poursuites est lancé sans aucun véritable fondement, dont le réel but est l’accès à l’information des concurrents et l’ingérence économique.
Les bons du Trésor américain et les Pétrodollars
Dans la comptabilité il existe un terme comme les créances douteuses.
Les bons du Trésor américain sont des titres obligataires qui s’achètent et se remboursent en dollars américains et qui sont, factuellement, les créances douteuses.
Pourquoi ?
Aujourd’hui, la dette de l’état américain a dépassé les 31.000 milliards USD et continue à s’accroitre au quotidien à la hauteur de plusieurs milliards par jour. Ce chiffre dépasse largement celui du PIB annuel des USA et fait de la quasi-globalité des bons émis par le Trésor américain les titres à la solvabilité et valeur plus que douteuses, car remboursables par la monnaie nationale, dont pour la majorité émise il n’y a rien derrière. Rien de tangible.
Sa solvabilité n’est garantie que par l’émission monétaire et la confiance accordée au dollar américain qui se base non pas sur sa valeur réelle, mais sur la domination militaire du monde par les USA.
Et la Russie avec l’Ukraine dans tout cela ?
Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, la Fédération de Russie a commencé le processus progressif de séparation des bons du Trésor américain. Depuis le 2014, le début du conflit instauré par les USA en Ukraine par le coup d’état, la Russie s’est débarrassée de la quasi-intégralité de la dette américaine. Si en 2010 la Russie faisait partie des dix plus gros détenteurs de bons du Trésor américain, avec plus de 176 milliards USD, en 2015 elle en a détenu qu’à la hauteur d’environ 90 milliards, soit sa masse totale pratiquement divisée par deux en 5 ans. Aujourd’hui, la Russie ne détient que 2 milliards de cette dette, ce qui est une quantité dérisoire.
En tandem avec la Russie, la Chine de même, se débarrasse progressivement de ce dangereux débiteur. Si en 2015 elle a détenu des bons outre-Atlantique pour plus de 1270 milliards USD, aujourd’hui, c’est à la hauteur inférieure de 970 milliards, soit une baisse de ¼ en 7 ans. Aujourd’hui, la quantité de dette américaine détenue par la Chine est au plus bas depuis 12 ans.
Parallèlement au débarras des bons du Trésor américain, la Fédération de Russie a déclenché le processus progressif de la libération du monde du système des pétrodollars.
Une spirale vicieuse est déclenchée : l’ébranlement du système des pétrodollars porterait un coup significatif au marché des bons du Trésor américain. En effet, la baisse de la demande du dollar sur la scène internationale enclenchera automatiquement une dévaluation de la monnaie et, de fait, la baisse de la demande de bons du Trésor qui mènera, mécaniquement, à une augmentation de leur taux d’intérêt, en rendant tout simplement impossible le financement de la dette publique américaine au niveau que l’on connait aujourd’hui.
Les détracteurs du postulat que la chute du dollar contre bon nombre de devises causera de très importants dommages à l’économie américaine stipulent qu’un dollar plus faible mènera vers une augmentation significative des exportations américaines, fera profiter les fabricants américains et, de fait, diminuera le déficit commercial des États-Unis.
S’ils ont tout-à-fait raison sur l’effet bénéfique de la dévaluation du dollar vis-à-vis des exportations américaines – ils ont parfaitement tort sur l’effet final inévitablement dévastateur sur l’économie américaine, car ils ne prennent pas en compte l’élément majeur :
les USA sont un pays qui se trouve depuis des décennies sur la voie de la désindustrialisation et l’effet positif sur les exportations ne sera que relativement négligeable face au déficit commercial gigantesque. Le déficit qui a déjà atteint en 2021 le niveau record de l’histoire des Etats-Unis et qu’avec une dévaluation du dollar, et donc l’augmentation du coût des importations à tous les niveaux, aura un effet destructeur.
Ainsi, régler le compte des deux fautifs de la situation – de la Russie et de la Chine – est donc l’élément clé dans la stratégie de survie des Etats-Unis d’Amérique.
Les pétrodollars
Avec l’effondrement, en 1971, des accords de Bretton Woods qui ont perduré depuis 1944, la dépendance mondiale vis-à-vis du dollar américain a commencé à diminuer très dangereusement pour l’économie des Etats-Unis et il leur fallait trouver un autre moyen pour augmenter la demande de la monnaie nationale.
Et c’est en 1979 que le « pétrodollar » est né dans le cadre de l’accord américano-saoudien de la coopération économique : « pétrole contre dollars ». Dans le cadre de cet accord l’Arabie Saoudite a pris des obligations de vendre son pétrole au reste du monde uniquement en dollar américain, ainsi que réinvestir ses réserves excédentaires en dollars dans des bons du Trésor américain et des entreprises américaines.
En contrepartie, les Etats-Unis ont pris des obligations militaires de garantir la sécurité de l’Arabie Saoudite.
Par la suite, cet accord « pétrole contre dollars » a été étendu à d’autres pays de l’OPEP et ceci est, d’ailleurs, sans aucune contrepartie de la part des américains, et a mené vers une émission exponentielle du billet vert. Progressivement, le dollar américain est devenu la monnaie d’échange de référence pour d’autres matières premières et, de ce fait, la monnaie de réserve mondiale – ce qui a procuré aux Etats-Unis une suprématie sans égale et des privilèges exorbitants.
Aujourd’hui, on observe une rupture stratégique entre les USA et l’Arabie Saoudite qui est due à plusieurs facteurs majeurs. On peut citer une très importante réduction des importations de pétrole brut par les USA, dont l’Arabie était le plus grand fournisseur ; le retrait du soutien américain à l’Arabie Saoudite dans la guerre du Yémen et l’intention du président américain Joe Biden de sauver l’accord nucléaire avec les mollahs chiites d’Iran – ennemi juré des saoudites sunnites.
Le Royaume a très mal vécu cette triple « trahison » des américains. Le grand désaccord entre les deux pays est arrivé au point culminant avec le déclanchement de la guerre en Ukraine, quand le pouvoir saoudite été mis devant un choix existentiel : continuer à évoluer dans le sciage des USA ou rejoindre le camp de leurs adversaires majeurs qui sont la Chine et la Russie. C’est la seconde solution qui a été retenue.
Face à l’Amérique qui a négligé les intérêts stratégiques des saoudites, la Chine, tout au contraire, n’a fait que croître sa coopération avec l’Arabie Saoudite. Et cette relation bilatérale ne se limite pas qu’au secteur des énergies fossiles, mais s’élargit grandement dans le domaine des infrastructures, de commerce et d’investissement. Non seulement les importants investissements chinois en Arabie sont en croissance constante et la Chine rachète aujourd’hui près d’un quart des exportations mondiales de pétrole du Royaume, mais, en contrepartie, le Fonds Souverain du Royaume envisage de commencer à réaliser d’importants investissements dans des entreprises chinoises de secteurs stratégiques.
Parallèlement, un accord de coopération militaire entre le Royaume saoudien et la Fédération de Russie a été signé au mois d’août 2021.
De même qu’entre la Russie et la Chine, l’Arabie Saoudite a pris le chemin de la dédollarisation des échanges et des investissements dans ses relations avec les Chinois.
Les actions conjointes et synchronisées de la Russie, de la Chine et des pays de l’OPEP sur le chemin de la dédollarisation progressive ont pris de l’ampleur avec le déclanchement de la guerre en Ukraine qui a fait sauter les masques et auront, à terme, un effet d’avalanche quasi inévitable vis-à-vis de la domination monétaire américaine, car les banques centrales de nombreux pays sont incitées à repenser la logique de l’accumulation de réserves, ainsi que du bien-fondé d’investissement dans des obligations du Trésor américain.
Déclaration de guerre
La guerre sur le territoire de l’Ukraine contre la Russie et la future guerre imminente qui se prépare dans l’Asie Pacifique contre la Chine ne sont rien d’autre qu’une partie de la réaction des USA qui considèrent l’action de la Russie et de la Chine contre la domination mondiale de la monnaie américaine comme une véritable déclaration de guerre.
Et les Etats-Unis ont parfaitement raison de prendre cette déclaration plus qu’au sérieux, car la revente massive des bons de trésor américain jumelée avec la destitution progressive du système des pétrodollars par les puissances telles que la Russie et la Chine n’est rien d’autre que le début de la fin de l’économie américaine, telle qu’on la connait depuis la fin de la seconde guerre mondiale – début de la fin des Etats-Unis, tels qu’on les connait aujourd’hui.
Les pays qui ont osé par le passé mettre en danger la domination mondiale par le système monétaire américain ont payé leur audace avec un prix on ne peut plus radical.
Sauf que la Fédération de Russie, de même que la République Populaire de Chine, sont des puissances militaires qui ne peuvent, en aucun cas, être attaquées directement – ce qui vaut le suicide. Seules les guerres par procuration et les guerres hybrides peuvent être menées contre la puissance russe et la puissance chinoise.
Aujourd’hui nous sommes dans la « phase russe », demain nous serons dans la « phase chinoise ».
Il est important de souligner que la guerre en Ukraine n’est nullement la première, mais la troisième grande guerre du dollar américain, sans compter deux guerres « froides » de la monnaie américaine.
Quelles sont ces guerres, hormis celle qu’on connait aujourd’hui ?
Ce sont la guerre d’Irak et la guerre de Libye. Et les deux guerres « froides » du dollar sont les guerres contre l’Iran et contre le Venezuela.
La première grande guerre du dollar
En parlant de la première guerre du dollar qui estla guerre d’Irak, il faut mettre de côté la fameuse fiole d’anthrax imaginaire que le secrétaire d’État américain Colin Powell a brandi à l’ONU, le 5 février 2003, afin de détruire le pays et de massacrer le peuple irakien, et de rappeler les faits. Les faits qui sont très éloignés de la fantaisie américaine.
Au mois d’octobre de l’an 2000, le président irakien Saddam Hussein a fait une déclaration qu’il ne souhaite plus vendre son pétrole contre les dollars américains, mais uniquement contre les euros.
Une telle déclaration valait la signature de son arrêt de mort.
Selon une étude poussée de American Civil Liberties Union et du Fond américain de l’Independence du journalisme, qu’entre 2001 et 2003 le gouvernement américain a fait 935 déclarations mensongères concernant l’Irak, dont 260 directement par George W. Bush. Et parmi les 260 déclarations du mensonge prémédité du président américain, 232 ont été sur la présence en Irak d’armes de destruction massive inexistantes.
La fiole de Colin Powell, après 254 déclarations mensongères de ce dernier du même propos, n’a été que le point culminant d’une longue et laboureuse préparation de l’opinion publique nationale et internationale en vue d’un imminant déclanchement de l’extermination de la menace irakienne portée à la monnaie américaine.
Et, lorsqu’en février 2003, Saddam Hussein met sa « menace » à exécution en vendant plus de 3 milliards de barils de pétrole brut pour le montant de 26 milliards d’euros – un mois plus tard, les États-Unis procèdent à l’invasion et la destruction totale de l’Irak, dont on connait les conséquences tragiques avec l’anéantissement de l’intégralité de l’infrastructure du pays et tant de morts parmi la population civile.
Même à ce jour, les USA affirment fermement que cette guerre n’a strictement rien à avoir avec la volonté de l’Irak de s’affranchir du système des pétrodollars. Vu l’impunité judiciaire la plus totale des crimes contre l’humanité commis par les gouvernements successifs des Etats-Unis, ils ne se donnent même pas la peine de les couvrir par des récits ne serait-ce que peu crédibles aux yeux de la communauté internationale.
Les faits sont parfaitement connus et on pourrait s’en arrêter là. Mais, pour que le procédé de « défense » des intérêts américains, dont l’actuelle guerre en Ukraine soit encore plus claire, parlons également de l’avant–dernière – seconde grande guerre du dollar qui est la guerre de Libye.
La seconde grande guerre du dollar
Six années se sont écoulées depuis l’anéantissement de la menace irakienne – une nouvelle menace existentielle pour le dollar américain est apparu en la personne de celui qui a refusé de tirer la leçon du destin tragique de Saddam Hossein : Mouammar Kadafi.
En 2009, alors à la présidence de l’Union Africaine, Mouammar Kadafi propose aux États du continent africain une véritable révolution monétaire qui avait toutes les chances de réussir pour changer le destin du continent et qui été accueilli avec un grand enthousiasme : se soustraire de la domination du dollar américain en créant une union monétaire africaine dans laquelle les exportations du pétrole et autres ressources naturelles africaines soient payées principalement par le dinar-or – une nouvelle monnaie à créer et qui serait fondée sur les actifs financiers et les réserves d’or des fonds souverains du continent.
Suivant l’exemple des pays arabes de l’OPEP ayant leurs propres fonds souverains pétroliers, d’autres pays africains producteurs de pétrole, commençant par les géants pétroliers et gaziers l’Angola et le Nigeria, ont lancé des processus de la création de leurs propres fonds nationaux constitués des revenus tirés des exportations pétrolières. En tout, 28 nations productrices de pétrole et de gaz africains étaient parties prenantes du projet.
Kadafi, pourtant, a commis une erreur stratégique de calcul qui a non seulement « enterré » le dinar-or, mais également lui a coûté la vie.
Il a sous-estimé le fait qu’il était totalement exclu que ce projet se réalise, d’une part, pour l’Etat américain et, d’autre part, pour « l’état profond » de Wall Street et de la City de Londres.
Car, non seulement il mettait en danger existentiel la monnaie américaine, mais, en plus, privait les banques new-yorkaises et de la City du brossage habituel de trillions de dollars provenant des exportations de matières premières du continent africain. Le Royaume-Uni était donc en parfaite symbiose avec les USA dans sa volonté de destruction du pouvoir-auteur de la menace.
Dès la prise de décision par des « alliés » sur la neutralisation de la nouvelle menace – ils ne se soucièrent guère du drôle de timing pour être une coïncidence aux yeux des observateurs : plus de 40 ans d’inaction face à Kadafi, arrivé au pouvoir en 1969, et, dès qu’il expose à l’Union Africaine le projet de cette révolution monétaire – une nouvelle guerre civile orchestrée par les USA se déclenche de suite.
En ayant déjà dans le passif l’invasion criminelle et la destruction de l’Irak basées sur de grossiers mensonges prémédités que l’état américain a proliféré à l’ONU en 2003 via Colin Powell sur les soi-disant armes de destruction massive détenues par Saddam Hussein, les Etats-Unis ne pouvaient plus se permettre de réutiliser la même technique et ont été obligés de diversifier la mise en place de l’invasion, afin de ne pas se mettre, une fois de plus, en position de criminels de guerre.
Soit, au moment quand ce nouveau « printemps arabe » est arrivé au point d’être écrasé par le pouvoir de l’état libyen – les américains, en restant dans l’ombre, utilisent les pays satellites et vassaux – la France, le Royaume-Uni et le Liban – pour déterrer de l’oubli une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies contre la Libye datée de 1973 – vieille de plus de 35 ans – pour attaquer et détruire le pays.
La réalisation été faite en violant même leur propre résolution nouvellement adoptée : au lieu de l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de la Libye prévue par la résolution, ce sont les bombardements directs des objectifs militaires au sol qui ont eu lieu. Ces bombardements ont été totalement illicites et en totale violation du droit international, car ceux qui ont voté pour l’adaptation de la résolution l’ont fait étant rassurés par les auteurs que l’objectif de l’action n’est que l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne protégeant les civils et nullement la défaite de Kadhafi, ni la destruction de son armée.
C’est-à-dire que les USA, sous la couverture de ses pays-satellites, ont directement menti à l’ONU, une fois de plus, afin d’avoir une moindre base légale pour déclencher les hostilités et de faire par la suite ce qui était prévu d’avance : anéantir la nouvelle menace au dollar américain.
Que ce sont les USA et personne d’autre qui sont les réels auteurs de la destruction de la Libye en 2011 était un secret de polichinelle.
Et, à partir de la publication par Wikileaks de la correspondance du 2 avril 2011 entre l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton et son conseiller Sid Blumenthal sur le sujet, le « secret » est sorti de l’ombre : Clinton était l’élément-clé de la conspiration occidentale contre le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et, plus précisément, contre la nouvelle monnaie panafricaine – menace directe au dollar américain.
Blumenthal écrit à Clinton : « Selon les informations sensibles disponibles par cette source, le gouvernement de Kadhafi détient 143 tonnes d’or, et un montant similaire en argent… Cet or a été accumulé avant le courant de rébellion et était destiné à être utilisé pour établir une monnaie panafricaine basée sur le dinar-or libyen ».
Comme je l’ai mentionné auparavant, aucune guerre n’a jamais une seule raison pour être lancée. Dans le cas de la guerre contre Kadhafi cela a été de même : une des raisons-clés complémentaires était l’intérêt personnel de Hillary Rodham Clinton de jouer le rôle de « dame de fer » dans le milieu politique américain, en vue des futures élections présidentielles. Ceci était comme dire à son parti politique : « regardez : j’ai été capable d’écraser tout un pays. Ne doutez donc pas que je suis bien en capacité de mener le combat électoral ». En avril 2015 elle annonce sa candidature à la présidence et, en juillet 2016, elle est officiellement désignée comme candidate du Parti démocrate.
Dans la seconde grande guerre du dollar ce n’est pas que l’avenir de la Libye, mais l’avenir de tout le continent africain qui était mis sur l’hôtel du sacrifice pour le bien-être de l’économie américaine.
Tous ceux qui essaient de mettre en danger le système monétaire américain – doivent disparaitre, s’ils ne sont pas de taille à résister.
Néanmoins, si c’est un pays puissant qui est en cause et que l’on n’est pas en mesure de l’écraser directement, comme l’Irak et la Libye, ce sont des attaques indirectes multimodales d’envergure qui sont élaborées et lancées, restant toujours dans l’ombre, faisant passer l’agressé pour l’agresseur, dans le but d’affaiblir l’adversaire au point qu’il abandonne ses projets de « destitution » du dollar et soit obligé de se concentrer sur la résolution de problèmes nouvellement apparus.
Après la fin de la guerre en Ukraine – la troisième grande guerre du dollar américain, c’est inévitablement la quatrième grande guerre du dollar – la guerre de Chine – qui aura lieu et dont on ignore encore quelle forme précise elle prendra.
PARTIE 3/5
La guerre en Ukraine : les véritables raisons.
Le second des trois piliers-porteurs sous-jacents de la guerre en Ukraine est l’affaiblissement de l’économie de l’Union Européenne par le biais de la détérioration maximale des relations entre la Russie et l’Union Européenne
Les coups d’état en Ukraine
La détérioration maximale et à long terme vise les relations entre la Russie et l’Europe, surtout avec l’Allemagne qui est le point de gravité de la puissance économique européenne, dans le but de l’affaiblissement du principal concurrent direct des américains sur les marchés mondiaux qui n’est personne d’autre que l’Union Européenne.
J’aimerais souligner de nullement affirmer que les zones visées par les « intérêts » américains ne présentent pas un manque de démocratie ou des libertés personnelles, en particulier celles du format occidental. Mon affirmation : la présence ou l’absence de ces nobles principes ne font guère partie des raisons des agressions américaines et ne sont que des prétextes affichés les justifiant. Il existe toute une série d’exemples plus que parlant de véritables dictatures, voir sanguinaires et porteuses de législations moyenâgeuses, qui ne sont nullement dérangées par l’occident collectif gravitant autour des USA, voir même soutenues d’une manière active pour une raison simple de leur soumission à la politique étrangère américaine.
Après avoir organisé et réalisé des coups d’état sous la couverture de « révolutions de couleur » : en Yougoslavie en l’an 2000 et en Géorgie en 2003 – la révolution « orange » a été orchestrée par les USA en Ukraine, en 2004, afin d’y faire tomber le pouvoir de la droite modérée majoritairement pro-russe et d’y créer « l’anti-Russie », d’instaurer un nouveau pouvoir de l’extrême droite russophobe permettant d’y mener une politique répondant aux intérêts stratégiques américains.
Avec l’arrivée au pouvoir en Ukraine de Viktor Ianoukovytch, en 2010, et de sa politique globalement pro-russe, il était nécessaire de se débarrasser de ce dernier. En profitant des mouvements sociaux en 2014, les Etats-Unis organisent le coup d’état et remettent en place un pouvoir ultra-nationaliste foncièrement russophobe.
En parlant d’un coup d’état organisé par les USA il ne s’agit nullement d’une spéculation, mais d’un fait prouvé. Non seulement depuis le déclenchement de la guerre que nous vivons aujourd’hui plusieurs déclarations de hauts responsables américains dans ce sens ont eu lieu, mais, en revenant en 2014, nous y trouvons une preuve directe. La preuve qui est un enregistrement d’une conversation téléphonique interceptée et diffusée par les services des renseignements russes : conversation entre Victoria Nuland, sous-secrétaire d’Etat américaine pour l’Europe et l’Eurasie, et Geoffrey Ross Pyatt, l’ambassadeur américain en poste en Ukraine à l’époque. L’enregistrement dans lequel Nuland et Pyatt décident et distribuent les sièges au nouveau gouvernement ukrainien et qui accable directement les autorités américaines dans le coup d’état perpétré.
Les adversaires de la Russie auraient bien aimé mettre en doute l’authenticité de l’enregistrement, mais cela n’était guère possible, car Victoria Nuland a commis une très grave erreur : au lieu de nier en bloc la véracité de l’enregistrement dans lequel, entre autres, elle a insulté l’Union Européenne – elle a fait des excuses officielles pour les injures qu’elle a prononcé à l’encontre de l’UE et, de ce fait, a authentifié la réalité de cette conversation.
En outre, du côté non-gouvernemental, le très controversé George Soros a déclaré, fin mai 2014, dans une interview à CNN, que la filiale de sa fondation en Ukraine « avait joué un rôle important dans les événements qui ont lieu actuellement en Ukraine ».
Les coups d’état et l’instauration en Ukraine de « l’anti-Russie », réalisés par les Etats-Unis, ne pouvaient ne pas déclencher des contre-mesures stratégiques par la Russie. Les contre-mesures que l’on connait depuis 2014 et dont on arrive à l’apogée en février 2022.
Le sabotage du spectacle des accords de Minsk
Le respect des accords de Minsk qui aurait instauré une paix durable en Ukraine serait pour les États-Unis d’Amérique une véritable catastrophe géopolitique avec des effets économiques néfastes majeur qui en découleraient. Il était donc vital de les faire échouer.
De 2015 à 2022, ni Paris, ni Berlin n’ont réussi à faire pression sur Kiev dans le format de Normandie pour que l’Ukraine accorde l’autonomie et l’amnistie au Donbass, comme ils auraient pu le faire, pour une raison simple : en la personne du nouveau président de l’Ukraine, l’oligarque Petro Porochenko, venu au pouvoir par le coup d’état de 2014, ce sont les intérêts sous-jacents des Etats-Unis qui y ont été représentés. Les intérêts qui se sont bien mariés avec ceux des nouvelles élites ukrainiennes.
Il était clair que si les accords de Minsk devaient être respectés, les réseaux ultra-nationalistes et néo-nazis de l’Ukraine – le « bras armé » du coup d’état piloté par les Etats-Unis en personne de Victoria Nuland – devait être immédiatement démantelés. Au même instant, le chef de l’organisation paramilitaire ultra-nationaliste « Secteur droit », Dmytro Yarosh, a clairement déclaré qu’il rejetait l’accord qu’il considère être une violation de la constitution ukrainienne et qu’il comptait poursuivre le combat.
Cette position des forces en croissance exponentielle des ultra-nationalistes convenait parfaitement et aux Etats-Unis et au président Porochenko.
Il existe un enregistrement vidéo très récent, daté du 17 novembre 2022, sur lequel l’ancien président de l’Ukraine, Petro Porochenko parle (en anglais) des accords de Minsk qui ont eu lieu en 2015. Il y avoue directement :
« Je considère que le document des accords de Minsk était un document écrit avec talent. Il me fallait les accords de Minsk, afin d’avoir au moins 4 ans et demi pour former les forces armées ukrainiennes, construire l’économie ukrainienne et entrainer les militaires ukrainiens ensemble avec l’OTAN pour créer les meilleures forces armées de l’Europe de l’Est qui seraient formées avec les standards de l’OTAN ».
Selon cette déclaration de la personne-clé des accords de Minsk, les réels objectifs des pourparlers n’ont rien eu à avoir avec ceux affichés – recherche d’un modus vivendi – mais ont été uniquement de gagner le temps nécessaire à la préparation d’une grande guerre.
En ce qu’il concerne le récent interview sensationnelle accordée à Die Zeit par l’ex-chancelière allemande Angela Merkel – ceci n’est qu’un écho de la vérité annoncée par Porochenko. Et il serait un gage de myopie politique de dissocier les révélations de Merkel de ses propres « garanties » données au président Ianoukovitch en 2014 et qui ont été l’un des facteurs fondamentaux du succès du coup d’État en Ukraine.
Les accords de Minsk ont été, en réalité, qu’un spectacle, une mise en scène – et donc sabotés, de facto, avant même leur initiation.
Le sabotage des Nord Stream
Actuellement, les spéculations sur l’auteur des explosions sur les gazoducs russes Nord Stream dans la mer Baltique circulent. Sans même prendre en compte les déclarations non réfléchies des derniers mois émanant de divers responsables américains qui les incriminent grandement,
il faut remonter à des années auparavant, afin de constater que le sabotage de l’approvisionnement de l’Union Européenne par la Russie ne fait nullement partie des opérations hâtives « dans le feu de l’action » de la guerre en cours, mais entre bien dans les objectifs stratégiques calculés de la géopolitique américaine de long terme.
C’est déjà en 2014, que dans une interview télévisée Condoleezza Rice, la secrétaire d’état américaine de l’époque, a avoué l’importance stratégique de faire réorienter les approvisionnements en gaz et en pétrole de l’Europe vers l’Amérique du Nord en coupant les gazoducs russes : « … à long terme, on veut simplement changer la structure de la dépendance énergétique. Faire dépendre davantage de la plateforme énergétique nord-américaine, de la formidable abondance de pétrole et de gaz que nous trouvons en Amérique du Nord … ».
Avec l’explosion des gazoducs Nord Stream I et Nord Stream II l’objectif est, enfin, atteint.
Je laisse à votre jugement si c’est une coïncidence ou pas, le fait que cette déclaration de la responsable de la politique étrangère américaine a eu lieu l’année même du coup d’état en Ukraine organisé par les Etats-Unis – l’année de la prise du contrôle du pouvoir ukrainien par Washington D.C. – qui a mené vers la réorientation totale de la politique ukrainienne, dont on accuse aujourd’hui les conséquences.
Il est clair que, d’une part, une telle destruction n’était pas envisageable en temps de paix, quand aucune communication et conditionnement de l’opinion des masses ne pouvait permettre le moindre doute sur l’unique auteur et bénéficiaire possible d’un tel événement sans précèdent ;
d’autre part, que la mise hors service des gazoducs russes change immédiatement la structure de la dépendance énergétique européenne et la fait réorienter directement vers la plateforme énergétique nord-américaine, vu la saturation au niveau de la demande auprès des producteurs du golfe Persique.
Le pouvoir corporatif américain accède, enfin, au grand marché énergétique européen et, en même temps, décide des prix de vente qui font réguler les coûts de revient dans les industries du concurrent du vieux continent.
Une balle dans le pied
Les faits de la réalité économique sont têtus : l’un des fondements de la concurrentialité des entreprises européennes sur le marché mondial face à ses concurrents direct était, depuis des décennies, l’énergie à des prix bas livrée par la Russie et sécurisée par des contrats à long terme.
L’auto-privation, assumée par les responsables actuels des pays européens, de l’accès à cette énergie rend le sens de l’expression « se tirer une balle dans le pied » bien propre à la situation que les industries de l’UE subiront à court et moyen terme, voir à long terme, si la politique dans ce sens ne connait pas de changement radical de son vecteur.
Comme un des « effets secondaires » obtenus par les Etats-Unis sera la désindustrialisation partielle de l’UE qui va directement contribuer au nouveau rêve américain de la réindustrialisation du pays, en déclin depuis les années 1970, et dont la contribution sera apportée par des entreprises européennes énergivores qui ne seront plus en mesure de maintenir leurs activités au niveau habituel sur le continent européen et chercheront de nouveaux débouchés pour le développement sur le continent américain qui préservera les prix de l’accès à des énergies à des niveaux relativement modérés.
En septembre 2022, les prix à la production industrielle en Allemagne ont bondi de 45,8 %, soit un record historique absolu depuis 1949, année du début des enquêtes statistiques par l’Office fédéral allemand de la statistique. Ce qu’il fallait démontrer.
Par ailleurs, le freinage constant entrepris dans les dernières années par les allemands au niveau de la quasi intégralité des accords dans le domaine de la coopération des industries de l’armement entre la France et l’Allemagne qui pourraient mener au développement significatif de l’industrie de défense européenne autonome, démontre sans nul doute possible la domination politique de l’Allemagne par les Etats-Unis. L’annonce faite par les allemands au déclenchement de la guerre en Ukraine d’une commande de niveau sans précèdent d’armements américains ne fait que reconfirmer la certitude.
Cette domination a mené vers plusieurs succès majeurs supplémentaires américains qui sont l’affaiblissement significatif du concurrent européen dans le domaine de l’armement ; l’élargissement du marché pour l’industrie américaine de l’armement et, surtout, la neutralisation du danger de la création d’un véritable bloc de défense européenne autonome.
Néanmoins, malgré le succès considérable dans le processus de l’affaiblissement de l’économie européenne, le parti démocrate américain, qui est historiquement un pouvoir belliqueux, a commis une erreur stratégique de refuser de suivre les préconisations de Donald Trump, disant qu’il fallait redresser les relations, faire la paix avec l’adversaire traditionnel qui est la Russie, afin que cette dernière ne soit pas un soutien significatif – énergétique et alimentaire – vis-à-vis de l’ennemi majeur des USA qui est la Chine, quand la grande confrontation aura lieu.
PARTIE 4/5
La guerre en Ukraine : les véritables raisons.
La quatrième grande guerre du dollar
Le troisième pilier-porteur sous-jacent de la guerre en Ukraine est l’affaiblissement significatif de la position de la Russie dans le cadre du futur conflit face à la Chine, qui sera la quatrième grande guerre du dollar.
Objectif : l’affaiblissement de la Russie qui est le partenaire stratégique de la Chine tant dans le domaine économique, dont les deux pays ont une véritable complémentarité, tant dans le domaine politico-diplomatique et militaro-technologique. Et, malgré le maintien par la Chine du statut quo vis-à-vis de la guerre en Ukraine, à la suite de menaces directes de graves sanctions émanant de l’occident collectif dirigé par les USA, ce dernier fait un constat amer : l’alliance sino-russe n’a nullement été ébranlée.
De même que pour la guerre en Ukraine et les guerres précédemment mentionnées, il est important de faire le constat des faits qui indiquent que, d’une part, la guerre des Etats-Unis face à la Chineest inévitable et que, d’autre part, les véritables raisons de la future guerre sont, une fois de plus, et en grande partie dans la volonté de la RPC à se soustraire du système des pétrodollars, ce qui est un véritable casus belli « classique » du point de vue du pouvoir américain.
Plusieurs faits majeurs mettent les américains dans la nécessité d’agir d’une manière ferme, dont je peux en citer les principaux :
En 2012, la Chine commence à acheter le pétrole brut à l’Iran, en payant en yuan. À l’Iran qui déjà, depuis 2016, fait libeller ses contrats pétroliers en euro, en rejetant le dollar américain.
En 2015, la Chine lance les futures – contrats à terme sur le pétrole auprès de Shanghai Futures Exchange, qui ont pour objectif principal la réalisation des transactions via des swaps en yuan entre la Russie et la Chine et entre l’Iran et la Chine – ce qui est un nouvel élément stratégique de la géopolitique chinoise.
En 2017, la Chine avec ses importations de 8,4 millions de barils du pétrole brut par jour, devient le premier importateur mondial de pétrole brut et, parallèlement, signe un accord avec la Banque centrale de Russie, visant à acheter le pétrole russe avec la monnaie chinoise.
En 2022, comme on l’a vu précédemment, la RPC entre en accord avec l’Arabie Saoudite pour les achats du pétrole en yuan.
Et ces processus, rappelons-nous, se déroulent parallèlement à la séparation lente, mais progressive des bons du Trésor américain, dont la masse détenue par la Chine a été diminuée de ¼ dans les 7 dernières années.
L’analyse des initiatives entreprises par l’Empire du Milieu dans leur politique économique étrangère de la dernière décennie démontre nettement le danger en croissance exponentielle vis-à-vis de la viabilité du modèle contemporain de l’économie américaine. Seules les mesures radicales à entreprendre par le pouvoir outre-Atlantique face à l’adversaire chinois peuvent enrayer ou, au moins, essayer d’enrayer, le processus de la fragilisation des fondations de l’économie mondiale construites par l’Amérique depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Dans cette logique, l’attaque militaire de Taïwan par la Chine est une nécessité absolue pour les États-Unis d’Amérique. Tout sera donc fait pour que cela arrive.
Néanmoins, restons réalistes : l’état américain est conscient qu’à court terme, dans les années à venir, la Chine ne représente pas de grand danger pour leur économie car,
d’une part, l’internationalisation de la monnaie chinoise est très lente : son poids dans les paiements mondiaux est inférieur à 4%, ce qui est négligeable, en vue du poids du PIB chinois. De même pour la part du yuan dans les réserves officielles mondiales qui reste très faible, inférieure à 3%, avec une progression non significative.
D’autre part, vu les quantités gigantesques des bons de Trésor américain accumulées par la banque centrale de Chine, il lui faudra un temps considérable pour s’en débarrasser.
Sans parler qu’à court et moyen terme les marchés ne présentent aucun produit de substitution crédible aux bons du Trésor américain quant à la liquidité.
Un danger existentiel
Ceci étant, les américains sont parfaitement conscients qu’à long terme, les processus en marche représentent bien un danger existentiel et, vu l’expérience des dernières décennies, il est inconcevable que les Etats-Unis n’entreprennent pas une frappe ou des frappes préventives stratégiques contre les auteurs de la nouvelle menace.
Le travail de longue haleine réalisé par les américains en Ukraine, afin d’y instaurer le régime politique ultra-nationaliste russophobe et d’y développer l’intégralité des éléments nécessaires à la mise de la Russie en situation de l’impossibilité de ne pas entrer en guerre, est le même travail de provocation que les USA sont en train de réaliser en Asie du sud-est vis-à-vis de Taïwan, en sabotant les espoirs d’une réunification pacifique dans le cadre de la politique de Pékin d’une seule Chine, afin que les chinois l’attaque militairement – ce qui sera en soi la réalisation d’une frappe stratégique américaine.
Le scénario est globalement similaire à celui du sabotage des accords de Minsk-II, ce qui a été l’élément clé du déclenchement de « l’agression » russe.
Avec Taïwan comme l’outil, la provocation d’une « agression injustifiée » des chinois aurait pour l’objectif primaire le déclenchement des sanctions massives de l’occident collectif qui devront faire écrouler l’économie du principal concurrent américain. Ceci est de même avec l’Ukraine comme l’outil qui a déjà fait ébranler l’économie de son second grand concurrent – l’Union Européenne – par la privation de son industrie de l’alimentation en énergie russe.
L’un des éléments clés des sanctions prévues ne sera, certainement pas, une « contre-attaque » synchronisée de la coalition transatlantique, vu une réticence croissante de la vielle Europe trop éprouvée par le conflit ukrainien et trop dépendante des échanges économiques sino-européens, mais, fort probablement, le blocus énergétique de la Chine mené directement par les américains en bloquant le détroit de Malacca, dont la Chine dépend à 2/3 au niveau de ses importation de pétrole et de GNL.
Avec la guerre en Ukraine, les sanctions collectives occidentales contre la Russie ont dû jouer un rôle clé pour faire effondrer l’économie russe, afin qu’au moment du conflit futur face à la Chine elle ne pourra pas se permettre le soutien significatif de son partenaire stratégique chinois : fournir à la Chine l’énergie par la voie terrestre sous la menace de nouvelles sanctions que le pays, dont l’économie est sensée être mise à genoux, ne serait pas en mesure de supporter davantage.
Le plan primaire qui a dû fonctionner contre la Russie en quelques mois a totalement échoué à cause des éléments que les premiers mois de la guerre en Ukraine ont démontrés. L’action américaine a été donc fondamentalement revue et se base, dorénavant, sur la stratégie de l’usure à long terme.
La guerre des Etats-Unis contre la Chine, est-elle pour demain ?
Ayant aujourd’hui la guerre contre la « base arrière » énergétique, militaire et alimentaire de la Chine qui est la Russie, les importantes hostilités contre la Chine devraient être déclenchées à court ou moyen terme, avant que les Russes ne soient rétablis de l’affaiblissement prévu causé par le conflit ukrainien.
Mais, sans même la prise en compte de l’élément imprévu de la persistance de la résistance de l’économie russe au choc des sanctions, malgré la rhétorique belliqueuse de Washington sur la concentration des efforts pour mener les hostilités contre la Russie et la Chine simultanément, l’analyse de la planification de la défense américaine démontre qu’elle ne le permet, tout simplement pas, pour des raisons structurelles.
En 2015, la Pentagone a revu sa doctrine sur la capacité à mener deux grandes guerres simultanément, qui a dominé durant la guerre froide et jusqu’à l’année en question, au bénéfice de la concentration des moyens, afin d’assurer sa victoire dans un seul conflit majeur.
Par ailleurs, depuis le début de la guerre en Ukraine, les Etats-Unis ont déjà investi plus de 20 milliards de dollars pour la faire perdurer et ont envoyé vers l’Europe un supplément de 20.000 soldats, en plus du contingent déjà présent sur le vieux continent.
De l’autre côté, en ce qui concerne le soutien de Taiwan face à la Chine, les sénateurs américains sont seulement en train de discuter les aides à hauteur de 10 milliards de dollars pour les 5 années à venir. C’est-à-dire des aides 2 fois inférieures à celles que l’Ukraine a perçu en 8 mois de guerre.
Il est donc très hautement improbable que le déclenchement du conflit armé en Asie du Pacifique, du côté américain, ait lieu avant la cessation complète de la guerre en Ukraine. Sauf si c’est la Chine qui prend des initiatives, étant consciente de l’affaiblissement militaire ponctuel de son rival.
En attendant, vu la synergie sino-russe qui se reflète dans la formule chinoise « le partenariat avec la Russie n’a aucune limite », la grande volonté de « neutraliser » la Russie avant la guerre de Chine fait partie intégrante de la nouvelle doctrine qui domine les forces armées américaines depuis sept ans.
PARTIE 5/5
La guerre en Ukraine : les véritables raisons.
Seule la politique étrangère américaine très agressive appuyée par la domination militaire et monétaire mondiale permettent aux États-Unis d’Amérique d’occuper aujourd’hui les positions qui sont les siennes.
Tout autre état ayant perpétré ne serait-ce qu’une partie infime des exactions énumérées, non exhaustive, sur ces pages – serait classé par la « communauté internationale » réunie autour des USA en tant qu’un état criminel, un paria, et serait soumis à des embargos « légitimes » bien plus graves que ceux de la Corée du Nord, de l’Iran et de Cuba réunis.
L’Ukraine en tant qu’outil périssable
Une des raisons principales pourquoi le cours des événements n’a pas été orienté au déclenchement des hostilités russo-ukrainiennes des années auparavant, encore sous la présidence de Barak Obama, dans la période de 2014-2017, réside dans la ligne conductrice de la Maison Blanche de cette époque qui était basée sur le postulat : la domination de l’Ukraine face à la Russie n’est pas un élément existentiel pour les USA.
Depuis Obama, la politique américaine a connu des mutations, mais, malgré les diverses déclarations, sa ligne conductrice vis-à-vis de l’Ukraine n’a nullement changé.
L’Ukraine n’est utilisé qu’en tant qu’outil périssable de l’affaiblissement de la puissance russe, comme un pays-mercenaire de l’Otan, au moins pour la période de la confrontation future avec la Chine et, parallèlement, de la réduction au minimum des relations économiques entre la Russie et l’Europe.
Au moment venu quand le pouvoir américain considérera que le « retour sur investissement » dans la guerre en Ukraine est suffisant ou bien quand il fera le constat que la probabilité à attendre le seuil de satisfaction est trop faible – le régime de Kiev sera abandonné par les américains. Abandonné de la même manière qu’est le régime afghan de Ghani a été abandonné et les kurdes en Irak et en Syrie ont été abandonnés après avoir accomplis, partiellement, les missions qui leurs ont été attribuées par l’Amérique, contre la promesse de la création d’un état kurde. La promesse qui n’engageait que ceux qui l’écoutaient.
De ce fait, et vu que malgré la pression des sanctions occidentales sans précèdent la Russie dispose toujours de finances publiques saines, dette négligeable, balance commerciale excédentaire et aucun déficit budgétaire – le conflit en Ukraine ne peut ne pas être importé par les russes, dans une forme ou une autre.
De plus que, élément fondamental : pour la Fédération de Russie ceci est un élément existentiel ; pour les Etats-Unis d’Amérique, comme déjà mentionné, il ne l’est pas.
Post-scriptum
Les actions des Etats-Unis des dernières décennies, et celles qui auront, inévitablement, lieu dans les décennies à venir, sont l’expression du capitalisme dans son état pur et donc nécessairement malsain, car pour effet la provocation de dangereux mouvements tectoniques, d’un grave dérèglement, voire de la mise en péril de l’économie du marché mondial qui a pour objectif majeur la recherche de l’équilibre ; le capitalisme étant très éloigné des postulats libéraux d’Adam Smith et de ses idées quelque peu naïves sur la régulation du système capitaliste par le marché.
Les gouvernements américains successifs, étant le bras armé de « l’état profond », du pouvoir corporatif, donnent non seulement raison à Karl Marx, l’ennemi tant détesté par ces derniers, mais également et entièrement à Fernand Braudel pour qui le capitalisme est la recherche de l’affranchissement des contraintes de la concurrence, la limitation de la transparence et l’établissement des monopoles qui ne peuvent être atteints qu’avec la complicité directe de l’Etat.
N’étant pas un partisan des théories socialistes, encore moins communistes, en constatant le modèle économique américain d’aujourd’hui il m’est difficile, néanmoins, de ne pas leur accorder le bienfondé de leur approche du capitalisme.
La guerre en Ukraine n’est que la démonstration d’une étape intermédiaire de la lutte des Etats-Unis d’Amérique pour sa survie dans son état actuel qui est inconcevable sans la sauvegarde et l’élargissement des monopoles, de la domination unipolaire à l’échelle mondiale.
A ce stade de la confrontation on peut faire plusieurs constats majeurs.
La détérioration maximale des relations entre la Russie et l’Union Européenne et, de ce fait, l’affaiblissement économique significatif de son concurrent direct qui est cette dernière, sont une grande réussite des Etats-Unis.
Pourtant, la stratégie américaine a été totalement ébranlée par deux imprévus fondamentaux interdépendants qui sont en train de changer la face du monde d’une manière irréversible :
Premièrement, la Fédération de Russie s’est montrée, d’une manière inattendue, incomparablement plus résistante qu’il était prévu à la pression économique de l’occident collectif et n’a nullement connu une très grave récession économique planifiée et même hâtivement annoncée par les responsables de ce dernier.
De ce fait, la Russie n’a pas été neutralisée dans le cadre du futur conflit des USA face à la Chine – ce qui est une défaite majeure qui a mené vers le deuxièmeimprévu cardinal :
les Etats-Unis d’Amérique se sont retrouvés dans l’incapacité de fédérer autour d’eux le monde non occidental dans son projet anti russe et ceci malgré la réalisation de pression sans précèdent.
Les événements depuis le 24 février 2022 ont produit un effet opposé : l’accélération de la décomposition du modèle du monde unipolaire de l’histoire contemporaine par la réussite de la Russie à faire face à l’occident collectif, ainsi que la génération des grandes différenciations et prises de positions, ouvertes ou dissimulées, des acteurs majeurs non occidentaux de l’économie mondiale, hormis le Japon et la Corée du Sud qui sont les satellites traditionnels de la politique américaine. Les différenciations et les positions qui sont la consolidation des fondations d’un nouveau monde multipolaire.
Ceci est la seconde défaite majeure qui, en ce qui la concerne, est une menace existentielle pour les Etats-Unis, car, à long terme, met en danger imminant le maintien de la domination mondiale du système monétaire américain.
L’irréversibilité du processus rend inutile une éventuelle remise à jour de la stratégie américaine vis-à-vis de l’Ukraine qui pourrait se traduire par un renforcement très significatif de l’aide militaire, de plus qu’une telle action augmentera proportionnellement les risques de frappes nucléaires sur le sol américain.
Le futur proche nous montrera quelle sera la riposte de Washington.
Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a connu un bouleversement significatif avec la récente réorganisation orchestrée par Bassirou Diomaye Faye. Cette refonte vise à renouveler et dynamiser l’instance, en apportant des changements importants dans sa composition et ses structures internes.
Le paysage judiciaire sénégalais connaît un nouveau bouleversement avec la nomination d’Ibrahima Ndoye en tant que Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar. Cette décision a été officialisée ce vendredi, à l’issue des travaux du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) qui se sont tenus au palais de la République.
Ibrahima Ndoye, jusqu’alors Avocat général près la Cour d’Appel de Dakar, succède ainsi à Abdou Karim Diop. Ce dernier quitte ses fonctions après une période marquée par des décisions judiciaires importantes et souvent médiatisées. La nomination de Monsieur Ndoye à ce poste stratégique intervient dans un contexte où la justice est au centre des préoccupations nationales, avec de nombreux dossiers sensibles en cours d’examen.
Le Conseil Supérieur de la Magistrature, présidé par le Chef de l’État, a ainsi choisi de renouveler la tête du Parquet de Dakar en plaçant sa confiance en Ibrahima Ndoye, un magistrat réputé pour sa rigueur et son expérience. Cette nomination marque un tournant important pour la justice sénégalaise, avec des attentes élevées concernant la gestion des affaires judiciaires sous sa direction.
Le document officiel annonçant ce changement a été transmis à Dakaractu, confirmant les informations qui circulaient depuis quelques jours dans les milieux judiciaires. La passation de service entre Abdou Karim Diop et Ibrahima Ndoye devrait avoir lieu dans les prochains jours, avec une attention particulière des médias et des acteurs du secteur judiciaire.
Avec cette nouvelle nomination, l’appareil judiciaire sénégalais s’apprête à entrer dans une nouvelle phase, où la continuité et le renforcement de l’État de droit seront, sans nul doute, au cœur des priorités du nouveau Procureur de la République.
La première réunion du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye se tient ce vendredi au palais de la République. Quatre mois après son entrée en fonction, le chef de l’État s’apprête à apporter des changements profonds au sein du système judiciaire du Sénégal. Selon des sources bien informées, l’ensemble des juridictions du pays pourrait connaître des modifications significatives.
Le journal L’Observateur indique que cette réunion, longtemps attendue et maintes fois repoussée, est marquée par une volonté claire des nouvelles autorités de réformer le paysage judiciaire. Le retard de la séance serait dû à des ajustements visant à placer des magistrats spécifiques à des postes clés, une stratégie qui témoigne du désir de l’Exécutif de renforcer la justice sénégalaise.
D’après le quotidien, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, aurait joué un rôle déterminant dans ce processus, en écartant certains magistrats initialement proposés. Cette intervention, qui a été bien accueillie par la nouvelle administration, aurait retardé la tenue du CSM mais devrait aboutir à une configuration plus en phase avec les ambitions de réforme du président Faye.
Parmi les changements attendus, plusieurs magistrats devraient être mutés, des postes vacants pourvus, et le parquet financier enfin renforcé pour mieux lutter contre les infractions économiques et financières. Selon L’Observateur, Ibrahima Ndoye, ancien premier substitut du procureur de la République et Procureur de Saint-Louis, est pressenti pour diriger le parquet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, en remplacement de Abdou Karim Diop.
Ce « chamboulement général » annonce une nouvelle ère pour le système judiciaire sénégalais, sous l’égide du président Bassirou Diomaye Faye, qui semble déterminé à imprimer sa marque sur les institutions du pays. Les prochaines semaines s’annoncent décisives pour la mise en place de ces réformes et leur impact sur la justice sénégalaise.
Dans un geste de solidarité sans précédent avec le Mali, le Niger a récemment annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. Cette décision fait suite à une attaque menée par des Touaregs séparatistes contre les Forces Armées Maliennes (FAMa) et les instructeurs russes à Tinzaouaten, que les autorités nigériennes ont imputée à Kiev. Cette escalade de tensions intervient dans un contexte où les relations internationales et régionales sont déjà fragilisées.
Le 3 août dernier, les autorités nigériennes, par la voix du porte-parole du Conseil nigérien, Amadou Abdramane, ont accusé l’Ukraine d’être impliquée dans l’attaque contre les forces maliennes et les instructeurs russes. Cette accusation s’appuie notamment sur une vidéo diffusée par l’ambassade d’Ukraine au Sénégal, dans laquelle Andriy Yusov, représentant de l’Ukraine, semble revendiquer l’implication de son pays dans cette attaque. En réponse, le Niger a immédiatement rompu ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, invoquant la nécessité de protéger la stabilité de la région du Sahel.
Cette rupture diplomatique est perçue comme un acte de solidarité avec le Mali, qui a pris une mesure similaire quelques jours auparavant. Depuis 2022, les relations entre les États sahéliens—le Mali, le Niger, et le Burkina Faso—et leurs anciens partenaires occidentaux, principalement la France et les États-Unis, se sont considérablement détériorées. Ces pays ont cherché à diversifier leurs alliances, notamment en se rapprochant de la Russie, vue par certains comme un partenaire plus fiable dans la lutte contre les groupes terroristes qui sévissent dans la région.
Le Sénégal a réagi rapidement à ces événements, condamnant l’attaque et convoquant l’ambassadeur d’Ukraine à Dakar pour des explications. Le Burkina Faso, de son côté, a exprimé son indignation face à la publication de la vidéo par l’ambassade d’Ukraine. Le silence de la communauté internationale, et en particulier de l’Union africaine, face à cette situation est perçu par certains comme une complaisance coupable, alors que la région du Sahel est confrontée à une menace terroriste croissante.
La décision du Niger soulève des questions plus larges sur l’avenir des relations entre les pays du Sahel et l’Ukraine. D’autres nations pourraient-elles suivre l’exemple du Mali et du Niger en rompant leurs relations avec Kiev ? Si tel est le cas, cela pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans le Sahel, où les alliances se reconfigurent à un rythme rapide.
Le Niger a appelé la communauté internationale, et particulièrement le Conseil de sécurité des Nations Unies, à prendre ses responsabilités face à ce qu’il considère comme une agression ukrainienne. Les autorités nigériennes ont également déploré le manque de réaction des pays africains, mettant en lumière un besoin urgent de réévaluation des politiques internationales envers la région.
La rupture des relations diplomatiques entre le Niger et l’Ukraine est un signe de plus des tensions croissantes au Sahel. Alors que la région est déjà en proie à une instabilité chronique, exacerbée par la présence de groupes terroristes, ces événements pourraient encore compliquer la situation. L’implication présumée de Kiev dans ces attaques et la solidarité manifestée par les pays sahéliens pourraient entraîner un réalignement géopolitique, avec des conséquences potentiellement profondes pour la sécurité et la stabilité de la région. Dans ce contexte, la communauté internationale est appelée à réagir de manière décisive pour éviter une escalade supplémentaire.
Le Rwanda est en pleine campagne de régulation de ses lieux de culte, une opération qui a conduit à la fermeture de plus de 7 700 églises, mosquées et autres établissements religieux à travers le pays. Cette initiative, menée par le Bureau rwandais de la gouvernance, vise à renforcer la sécurité des structures religieuses et à garantir la compétence des leaders spirituels qui y officient.
L’opération s’articule autour de trois axes majeurs, comme l’a précisé Judith Kazaire, responsable du département chargé des organisations religieuses au sein du Bureau rwandais de la gouvernance. Tout d’abord, les lieux de culte doivent se conformer à des normes strictes de sécurité pour assurer la protection des fidèles. Ensuite, les dirigeants religieux sont désormais tenus de détenir un diplôme en théologie, garantissant ainsi un niveau de compétence suffisant pour l’exercice de leurs fonctions. Enfin, l’initiative vise à s’assurer que les doctrines enseignées répondent à des standards professionnels rigoureux.
« Ce niveau d’éducation est requis pour s’assurer que les doctrines sont délivrées de façon professionnelle. Car nous avons des cas où les prêches sont trompeurs. C’est un droit d’avoir la foi, mais c’est aussi le devoir du gouvernement et des autres acteurs de protéger la population », a déclaré Judith Kazaire.
La majorité des fermetures sont liées à l’incapacité des organisations religieuses à se conformer aux normes édictées par la loi de 2018, malgré une période de grâce de cinq ans pour se mettre en règle. Parmi les raisons spécifiques des fermetures figurent la diffusion de prêches illégaux, notamment ceux incitant les fidèles à refuser le vaccin contre le coronavirus. Ce type de discours, jugé dangereux pour la santé publique, a conduit à des interventions strictes.
Kazaire a souligné que la non-conformité des lieux de culte n’était pas seulement due à un manque de moyens financiers, mais aussi à un relâchement dans le respect des régulations. « Quand quelqu’un connaît les régulations, et encore plus quand les églises ont la vie de personnes entre leurs mains, il doit y avoir une responsabilité », a-t-elle affirmé.
Bien que les critiques ouvertes des leaders religieux soient rares, la fermeture massive des lieux de culte a provoqué des tensions. Les médias locaux ont rapporté le cas d’un pasteur arrêté pour avoir continué à prêcher malgré la fermeture de son église. Cet incident illustre le difficile équilibre que le Rwanda tente de maintenir entre la protection de la population et le respect de la liberté religieuse.
Le gouvernement rwandais continue de défendre cette initiative, arguant que la régulation et l’amélioration de la qualité des services religieux sont essentielles pour le bien-être de ses citoyens. Cette vaste opération de mise en conformité pourrait bien redéfinir le paysage religieux du pays dans les années à venir.
Le monde du football africain est en deuil. Issa Hayatou, ancien président de la Confédération Africaine de Football (CAF), est décédé ce jeudi à Paris à l’âge de 78 ans.
L’impact de Hayatou sur le football africain est immense. En tant que président de la CAF de 1988 à 2017, il a été un acteur clé dans le développement du sport sur le continent. Parmi ses réalisations majeures figure l’obtention de l’organisation de la première Coupe du Monde en Afrique, qui s’est tenue en 2010 en Afrique du Sud.
Hayatou a également occupé le poste de président par intérim de la FIFA d’octobre 2015 à février 2016. Son décès marque la fin d’une ère pour le football africain et mondial. La communauté footballistique se souviendra de lui pour son dévouement et sa contribution significative à l’évolution du sport.
Ce vendredi 9 août 2024 à 16h00, les membres du Bureau de l’Assemblée nationale sont convoqués pour une réunion cruciale dans la salle de Conférence de la Présidence. Bien que l’ordre du jour officiel ne soit pas encore détaillé, les dernières informations laissent entendre que la réunion pourrait se concentrer sur le rétablissement des dispositions du règlement intérieur relatives à l’organisation de la déclaration de politique générale.
La réunion de ce vendredi revêt une importance particulière, alors que le Bureau de l’Assemblée nationale se prépare potentiellement à aborder des aspects essentiels du fonctionnement institutionnel. Le rétablissement des dispositions du règlement intérieur pourrait signaler une volonté de réorganiser ou de clarifier les procédures entourant la déclaration de politique générale, un exercice clé dans le cadre des travaux parlementaires.
La déclaration de politique générale est un moment décisif dans la vie parlementaire, permettant au gouvernement de présenter ses priorités et ses orientations pour la période à venir. Le rétablissement des dispositions du règlement intérieur pourrait viser à garantir que ce processus se déroule de manière ordonnée et conforme aux règles établies, assurant ainsi la transparence et l’efficacité du débat parlementaire.
La réunion pourrait également servir à discuter de la préparation logistique et organisationnelle nécessaire pour la déclaration de politique générale, assurant que tous les aspects formels et procéduraux sont en place pour une présentation fluide et efficace.
Les membres du Bureau de l’Assemblée nationale devront se préparer à examiner les modifications éventuelles et à s’assurer que toutes les dispositions sont en adéquation avec les exigences légales et institutionnelles. Les discussions de ce vendredi pourraient également aborder d’autres aspects pertinents pour le bon déroulement des activités parlementaires.
Cette réunion représente un moment clé pour l’organisation interne de l’Assemblée nationale et pourrait avoir des implications significatives pour la gestion future des débats et des sessions parlementaires. Les détails et les résolutions de cette réunion seront suivis de près pour comprendre les ajustements apportés au règlement intérieur et leur impact sur les processus parlementaires à venir.
Ce jeudi, l’ancien Premier ministre Amadou Bâ a pris la parole sur la question du port du voile, sujet de débat intense ces derniers jours. Sa déclaration est survenue à l’issue de sa visite chez l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye.
Dans un contexte marqué par des tensions autour de cette question, Amadou Bâ a choisi une approche apaisante. Le candidat arrivé en deuxième position lors de la dernière élection présidentielle a souligné l’importance de la liberté individuelle qui caractérise le Sénégal. Il a appelé à cultiver le dialogue et la discussion, affirmant que le pays, en tant qu’État laïc, est régi par des lois et règlements qui doivent guider les comportements et les pratiques dans la société.
Amadou Bâ a insisté sur le fait que le Sénégal est un pays où la liberté de conscience et d’expression est primordiale. Il a souligné que, malgré les divergences d’opinion sur des questions comme le port du voile, il est essentiel de favoriser un débat constructif et respectueux. « Nous devons discuter et débattre dans un esprit de compréhension mutuelle, tout en respectant les lois de notre pays », a-t-il déclaré.
Il a également mentionné que la laïcité du Sénégal permet une diversité d’expressions et de pratiques, tout en imposant un cadre légal pour garantir l’harmonie et le respect entre les différentes communautés. Selon lui, le respect des règlements et des lois est crucial pour maintenir l’ordre et la paix sociale dans un contexte de diversité religieuse et culturelle.
La déclaration d’Amadou Bâ intervient alors que le débat sur le port du voile continue de diviser l’opinion publique et politique. Sa prise de position vise à apaiser les tensions et à rappeler l’importance d’un dialogue ouvert pour résoudre les différends.
En appelant à une réflexion collective et à un respect mutuel des lois, Amadou Bâ espère contribuer à une meilleure compréhension des enjeux et à une gestion plus harmonieuse des questions sensibles au Sénégal.
L’intervention d’Amadou Bâ met en lumière la nécessité d’un débat équilibré et respectueux sur les questions de société. En affirmant son soutien à la liberté individuelle tout en respectant les lois en vigueur, l’ancien Premier ministre cherche à promouvoir une approche constructive pour aborder les enjeux de la laïcité et de la diversité religieuse au Sénégal. Sa déclaration rappelle l’importance d’une discussion ouverte et d’un engagement commun pour préserver la cohésion sociale dans un cadre respectueux des valeurs démocratiques et des règles établies.
Le monde du football africain est en deuil. Issa Hayatou, l’homme qui a incarné la Confédération Africaine de Football (CAF) pendant près de trois décennies, s’est éteint ce jeudi à Paris à l’âge de 78 ans. Originaire du Cameroun, Hayatou a présidé la CAF de 1988 à 2017, devenant une figure incontournable du sport roi sur le continent.
Issa Hayatou a marqué l’histoire du football en Afrique. Pendant son long mandat, la CAF a connu un développement significatif, avec l’augmentation du nombre de compétitions et de participants, ainsi que l’amélioration des infrastructures sportives à travers le continent. Sous sa direction, le football africain a acquis une reconnaissance mondiale, culminant avec l’attribution de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 à l’Afrique du Sud, une première historique pour le continent.
Si Hayatou est salué pour ses réalisations, son mandat n’a pas été sans controverses. Des accusations de corruption ont entaché les dernières années de sa présidence. Malgré ces scandales, qui ont terni son image, Hayatou a su conserver une influence notable au sein des instances dirigeantes du football mondial. En octobre 2015, après la suspension de Sepp Blatter, il a assuré la présidence par intérim de la FIFA, un rôle qu’il a occupé jusqu’en février 2016.
Issa Hayatou laisse derrière lui un héritage complexe, mêlant réussites éclatantes et zones d’ombre. Sa contribution au développement du football africain est indéniable, et son influence perdurera longtemps dans les annales de l’histoire sportive du continent. Son décès marque la fin d’une ère, celle d’un homme qui a consacré sa vie à la promotion du football en Afrique.
Alors que le monde du sport lui rend hommage, les débats autour de son héritage continueront sans doute d’alimenter les discussions. Toutefois, Issa Hayatou restera à jamais gravé dans la mémoire collective comme l’un des artisans du football africain moderne.
Le sous-préfet de Dakar-Plateau, Djiby Diallo, a été remplacé. La décision a été prise ce mercredi 7 août 2024 lors du Conseil des Ministres, présidé par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye. Madame Khadidiatou Sène, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 866/G, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a été nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakar-Plateau en remplacement de Monsieur Djiby Diallo, qui a été appelé à d’autres fonctions.
Cette nomination marque un changement significatif dans l’administration locale, avec l’arrivée de Madame Sène à un poste stratégique au cœur de la capitale sénégalaise.
Les rappeurs Mor Talla Gueye, alias Nitdoff, et Landing Mbessane Seck, plus connu sous le nom de Kilifeu, ont été récemment nommés à des postes stratégiques par le président Bassirou Diomaye Faye. Nitdoff a été désigné Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (Fdcu), tandis que Kilifeu a été nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national.
Ces nominations n’ont pas manqué de faire réagir Madiambal Diagne, journaliste et patron du Groupe Avenir Communication. Dans une publication sur X, il a sévèrement critiqué ces décisions, affirmant qu’elles sont une récompense pour les « rôles sombres » joués par les deux rappeurs lors des récentes manifestations.
« Les nominations de Kilifeu et de Nitdoff donnent encore du sens à mon propos du 22/07/2024 : Le parcours tumultueux de leur formation politique a comporté des phases sombres durant lesquelles certains militants et responsables ont été chargés de rôles et de missions inavouables, et cela les oblige à nommer n’importe qui à n’importe quelle fonction », a-t-il écrit, exprimant ainsi son désaccord avec ces choix du gouvernement.
En Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a tenu une conférence de presse marathon la semaine dernière, au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets cruciaux de la vie politique du pays, notamment le putsch manqué de février 2022. Lors de cet échange, le président a formulé de graves accusations contre son ancien Premier ministre, Nuno Nabiam, l’accusant d’avoir été au courant de la tentative de coup d’État.
Embalo a affirmé avoir entendu Tchami Yala, le supposé cerveau du putsch, déclarer que Nabiam était « de leur côté ». Malgré de multiples tentatives de contact, Nabiam n’aurait pas répondu aux appels du président, qui dit l’avoir appelé plus de 30 fois ce jour-là.
Le 1er février 2022, une trentaine de militaires avaient pris d’assaut le Palais du Gouvernement à Bissau, où se tenait une réunion du Conseil des ministres présidée par Embalo. Le président a exprimé son regret de voir un homme qu’il a aidé en politique lui souhaiter « la mort ». Depuis ces événements, Embalo aurait ordonné une surveillance accrue de son ex-Premier ministre.
À l’issue du Conseil des ministres de mercredi, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a annoncé une refonte globale du système de santé national. Face aux défis posés par l’actuelle politique de Couverture Sanitaire Universelle (CSU), qui aggrave la dette hospitalière et compromet la viabilité du système, le Président a appelé à une transformation radicale et innovante.
Le Chef de l’État a ainsi exhorté le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que les ministres concernés, à mettre en place un mode de financement participatif novateur pour le système de santé. Cette réforme implique une réévaluation approfondie de la réforme hospitalière de 1998, une actualisation de la carte sanitaire, et une gestion rigoureuse des projets de construction de nouveaux hôpitaux et établissements de santé en fonction des besoins de la pyramide sanitaire.
La digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire est également une priorité, visant à améliorer la transparence et l’efficacité. Diomaye Faye a souligné la nécessité de contrôler les activités des établissements privés de santé, d’améliorer la prise en charge de la santé communautaire, et de maintenir un dialogue social constructif avec les syndicats du secteur.
Diomaye Faye a insisté sur l’importance de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, notamment à travers la certification des soins dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU). Il a également demandé une régulation stricte des activités liées à la pharmacie et au médicament, appelant à un renforcement de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et à une meilleure intégration de cette entité dans la stratégie de souveraineté pharmaceutique.
Enfin, le Chef de l’État a chargé le ministre de la Santé et de l’Action sociale de garantir un accès constant à des soins essentiels de qualité, tout en promouvant la prévention sanitaire et en renforçant la surveillance épidémiologique.
Le binôme Diomaye-Sonko n’a pas, une fois de plus, respecté ses engagements électoraux concernant l’appel à candidatures pour les postes nominatifs. À travers le communiqué du Conseil des ministres passé en revue par le Dakarois Quotidien, le Premier ministre, Ousmane Sonko a simplement demandé au ministre, secrétaire général du Gouvernement, de collaborer avec les ministres des Finances, du Budget et de la Fonction publique pour préparer les projets de décrets nécessaires. Ces projets devraient être soumis au Conseil des ministres en septembre 2024 et concerneront l’appel à candidatures pour les postes de chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic, le fonctionnement de leurs organes délibérants, les statuts-types des sociétés nationales, ainsi que l’organisation et le fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic.
En attendant la concrétisation de ces réformes, le régime en place continue de récompenser ses partisans. Mor Talla Gueye, connu sous le nom de scène Nitt Doff, a été nommé Président du Conseil d’Administration (PCA) du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU) au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture. De son côté, Landing Mbessane Seck, alias Kilifeu, également rappeur et allié du régime, a été désigné PCA du Grand Théâtre national, au sein du même ministère.
Par ailleurs, Kilifeu et ses acolytes, Thierno Amadou Diallo alias « Thier » et Simon Kouka, devaient comparaître le 7 décembre 2023 devant le tribunal correctionnel de Dakar. Cependant, l’audience a été reportée au 4 janvier 2024, sans être finalement tenue. Les prévenus, actuellement en liberté, sont accusés d’association de malfaiteurs, de corruption, de complicité de corruption, de tentative de faux dans un document administratif, d’usage de faux, et de tentative de trafic de migrants. Ces accusations sont liées à l’affaire des faux passeports diplomatiques révélée en 2021.
Le rappeur Landing Mbessane Seck, mieux connu sous le nom de scène « Kilifeu », a été nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national. La décision a été officialisée ce mercredi lors du conseil des ministres, sous la présidence du chef de l’État.
Kilifeu, figure emblématique du rap sénégalais et membre du groupe de musique populaire « Keur Gui », apporte avec lui une richesse d’expérience et une connaissance approfondie du monde culturel. Sa nomination au Grand Théâtre national, un pilier central de la culture sénégalaise, est perçue comme un gage de renouvellement et de dynamisme pour cette institution.
En tant que Président du Conseil d’Administration, Kilifeu sera chargé de superviser la gestion et le développement du Grand Théâtre national, ainsi que de promouvoir ses activités culturelles. Le Grand Théâtre, situé au cœur de Dakar, est un lieu de référence pour les arts du spectacle et la culture au Sénégal, accueillant des événements variés allant des spectacles de musique aux pièces de théâtre.
Kilifeu succède à Ahmet Ndiaye, qui a été nommé à d’autres fonctions. Ce changement intervient dans un contexte où le Grand Théâtre national cherche à renforcer son rôle en tant que centre culturel majeur et à diversifier ses offres artistiques.
La nomination de Kilifeu est attendue avec intérêt par les acteurs du monde de la culture. Avec son parcours artistique et son implication dans la scène musicale, il est espéré qu’il apportera une nouvelle vision et dynamisme au Grand Théâtre national, en renforçant ses liens avec la communauté artistique et en enrichissant ses programmes culturels.
Cette nomination, aux côtés de celle de Mor Talla Guèye à la tête du Fonds de Développement des Cultures Urbaines, marque un tournant significatif pour la gestion des institutions culturelles sénégalaises, mettant en avant des figures du milieu artistique à des postes clés.
Le rappeur Mor Talla Guèye, connu dans le monde de la musique sous le nom d’artiste « Nit Doff », a été officiellement nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures Urbaines (FDCU). La décision a été annoncée lors du conseil des ministres de ce mercredi, sous l’autorité du président de la République.
Mor Talla Guèye n’est pas étranger au monde des cultures urbaines et de la musique. Sa carrière dans le rap et son influence dans le milieu culturel font de lui un choix pertinent pour ce poste. Sa nomination est perçue comme une reconnaissance de son engagement et de son expertise dans le domaine artistique.
En tant que Président du Conseil d’Administration du FDCU, Nit Doff aura pour mission de guider et de promouvoir le développement des cultures urbaines au Sénégal. Le FDCU, relevant du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, joue un rôle crucial dans la valorisation des pratiques culturelles urbaines et l’accompagnement des artistes.
Cette nomination pourrait marquer un tournant significatif pour le FDCU, avec la possibilité d’introduire de nouvelles perspectives et initiatives sous la direction de Mor Talla Guèye. Les acteurs du milieu culturel attendent avec impatience les projets et les orientations que le nouveau président apportera à cette institution.
Le parcours artistique de Nit Doff et son engagement dans le développement des cultures urbaines pourraient bien insuffler une dynamique nouvelle au Fonds et contribuer à la promotion et à l’épanouissement des artistes et des pratiques culturelles urbaines au Sénégal.
Dans un récent communiqué du conseil des ministres, Abdou Khadr Diop a été nommé Préfet du Département de Diourbel, succédant à Monsieur Maguette Diouck, appelé à d’autres fonctions. Précédemment en poste à Rufisque, M. Diop, administrateur civil de matricule 653 031/F, est reconnu pour sa rigueur et son efficacité dans l’exécution de ses fonctions.
Abdou Khadr Diop s’est fait remarquer lors des récentes opérations de déguerpissement menées à Rufisque, où il a démontré une gestion déterminée et respectée. Son approche rigoureuse et son art de convaincre les citoyens à se conformer aux décisions administratives lui ont valu une réputation de respect et d’admiration parmi les résidents.
Avec sa nomination à Diourbel, M. Diop commence un nouveau chapitre de sa carrière administrative. Sa gestion à Rufisque a été marquée par un engagement fort envers l’application des directives de l’autorité administrative, ce qui augure bien pour sa nouvelle mission. Les attentes sont élevées quant à sa capacité à s’attaquer aux défis spécifiques de Diourbel et à continuer de servir avec la même efficacité et détermination.
Le remplacement de Monsieur Maguette Diouck, qui se voit confier d’autres responsabilités, marque un tournant important dans la gestion administrative des départements sénégalais. Les autorités locales et les citoyens de Diourbel attendent avec impatience le début de cette nouvelle collaboration sous la direction d’Abdou Khadr Diop.
À l’approche du Grand Magal de Touba, prévu pour le 23 août 2024, les autorités locales se préparent activement pour accueillir les millions de pèlerins attendus dans des conditions optimales de propreté et de sécurité. Le service d’hygiène de la région de Diourbel a déployé des ressources considérables pour garantir le bon déroulement de cette célébration religieuse d’envergure.
Pour assurer un environnement sain, 119 agents sont mobilisés pour les opérations de désinfection et de saupoudrage. Ces interventions concernent principalement les lieux de culte, les sites d’hébergement et les artères de la ville. Selon le Capitaine El Hadj Niass, chef de service de la brigade régionale de Diourbel, les équipes ont déjà traité 450 concessions et sites d’hébergement.
Les opérations ont débuté avec un accent particulier sur les lieux de culte et les zones résidentielles. Elles se poursuivront avec le saupoudrage des principales artères de Touba, après les opérations d’aspersion intra-domiciliaires. Le Capitaine Niass précise que les mesures visent à minimiser les risques sanitaires pour les visiteurs comme pour les résidents, afin d’assurer une célébration dans les meilleures conditions possibles.
Sous la supervision du chef de service national de l’hygiène, le Colonel Maodo Malick Diop, l’équipe dispose d’une logistique impressionnante : 19 pickups, 3 camions, un bus, ainsi que divers appareils motorisés et manuels. Cette logistique est essentielle pour mener à bien les opérations de nettoyage et de désinfection sur le terrain.
Le Capitaine Niass a souligné l’importance de ces mesures, en notant que la propreté et l’hygiène sont cruciales pour offrir un cadre sécurisé et agréable aux pèlerins. Les autorités mettent tout en œuvre pour que le Magal se déroule sans incidents sanitaires, en assurant un environnement propice à la célébration et au recueillement.
Le Magal de Touba est l’un des plus grands rassemblements religieux du Sénégal, commémorant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Serigne Touba. Chaque année, des millions de fidèles convergent vers Touba pour participer aux cérémonies et rendre hommage au Saint homme.
Cette année, la mobilisation des services d’hygiène souligne l’importance accordée à la sécurité sanitaire des participants. Les autorités locales s’engagent à offrir un accueil de qualité aux pèlerins, en veillant à ce que toutes les mesures nécessaires soient en place pour assurer leur bien-être tout au long de l’événement.
Les préparatifs se poursuivent avec détermination, dans l’objectif de garantir une célébration réussie et respectueuse des traditions religieuses, tout en préservant la santé publique.
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre de la Primature :
• Madame Ndèye Khansou CAMARA, Magistrat, est nommée Directrice de l’Action normative, en remplacement de Monsieur Amadou NGOM ;
Au titre du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines : • Monsieur Ibrahima GASSAMA, Docteur en géologie, est nommé Directeur Général des Mines et de la Géologie au Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines en remplacement de Madame Roseline Anna Coumba MBAYE ;
Au titre du Ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération : • Madame Ndèye Fatou MBODJ, Comptable, est nommée Administrateur général du Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires, en remplacement de Madame Néné Fatoumata TALL.
Au titre du Ministère de la Formation professionnelle :
• Madame Adjaratou Bousso DIAGNE, Professeur de l’Enseignement secondaire, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, matricule de solde n° 648 183/N, est nommée Inspecteur des Affaires administratives et financières au Ministère de la Formation professionnelle, en remplacement de Monsieur Amadou Bouré SENE.
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement : • Monsieur Alassane NDAO, Titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur polytechnicien en Génie civil, est nommé Président du Conseil d’Administration de l’Office national de l’Assainissement (ONAS) en remplacement de Monsieur Ibrahima AGNE ; • Monsieur Cheikh BADIANE, Titulaire d’un Diplôme d’Etudes Supérieures en Études du Développement, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES) en remplacement de Monsieur Pape Mael THIAM.
Au titre du Ministère de la Communication et des Télécommunications : • Monsieur Mody NIANG, Enseignant à la retraite est nommé Président du Conseil d’administration de la Société Sénégalaise de Presse et de Publication – Le Soleil (SSPP- Le Soleil), poste vacant. Au titre du Ministère de l’Industrie et du Commerce : • Madame Madeleine Suzane LO, Economiste, matricule de solde n° 666 369/Z, est nommée Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère de l’Industrie et du Commerce. Au titre du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires :
• Monsieur Papa Ndiamé SENE, spécialiste en Finances publiques, matricule de solde n° 625 106/B, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Al Hassane DIOP.
• Monsieur Edouard NDECKY, Ingénieur des Travaux de Planification, matricule de solde n°618 687/H, est nommé Directeur des Infrastructures Portuaires au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Ousmane NDIAYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Mamadou Aliou DIALLO, Docteur en Droit Public et Sciences politiques, est nommé Président du Conseil d’Administration de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN) en remplacement de Monsieur Amadou KA.
Au titre du Ministère de la Famille et des Solidarités : • Madame Ndèye Marième SAMB, Docteur en Géographie et Aménagement de l’espace, est nommé Coordonnateur du Programme de Modernisation des Axes et Territoires frontaliers (PUMA), en remplacement de Monsieur Moussa SOW,
• Monsieur Baidy NIANG, Inspecteur du Trésor, matricule de solde n°616 256/H, est nommé Directeur Général du Fonds de Solidarité national au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement du Docteur Kalidou BA,
• Madame Mbossé BADIANE, Titulaire d’un Master 2 en Management du Développement local et Ingénierie sociale, matricule de solde n°715 210/J, est nommée Directrice de l’Evaluation des Programmes et Projets au Ministère de la Famille et des Solidarités, en remplacement de Madame Seynabou Diouf MBOUP.
Au titre du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires : • Monsieur Moussa TINE, Architecte diplômé d’Etat, est nommé Directeur général de la Construction et de l’Habitat au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Monsieur Amadou THIAM, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Cheikh Ibrahima DIEDHIOU, Professeur d’Enseignement secondaire, titulaire d’un Master 2 en Ingénierie du Développement territorial, matricule de solde n°652.509/K, est nommé Directeur de la Promotion des Pôles urbains au Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, en remplacement de Madame Fatim TALL, appelée à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère de la Santé et de l’Action sociale : • Monsieur Seydina Ousmane BA, titulaire d’un Doctorat en Médecine, précédemment Chef du Service de la Médecine physique et de la Réadaptation fonctionnelle à l’hôpital principal de Dakar, est nommé Directeur du Centre national d’Appareillage orthopédique (CNAO), en remplacement de Monsieur Djibril BEYE.
• Monsieur Mouctar LY, titulaire d’un Doctorat en Médecine, matricule de solde n° 735.228/A, est nommé Directeur de l’Établissement public de Santé de niveau 1 « Roi BAUDOIN », en remplacement de Monsieur Cheikh Mbaye SECK.
• Monsieur Papa Madièye GUEYE, Professeur titulaire de Biochimie pharmaceutique, est nommé Président du Conseil de Réglementation de l’Agence sénégalaise de Réglementation pharmaceutique (ARP), en remplacement de Monsieur Sylvain Alphonse BOYER.
Au titre du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture : • Monsieur Mor Talla GUEYE, Artiste-entrepreneur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Fonds de Développement des Cultures urbaines (FDCU) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Moustapha DIENG, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Babacar Wagane FAYE, Ingénieur-statisticien, précédemment Chef du Bureau des Méthodes à l’Agence nationale des Statistiques et de la Démographie (ANSD) est nommé Secrétaire général de l’Agence nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIATTA, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Landing Mbessane SECK, Artiste-entrepreneur, est nommé Président du Conseil d’Administration du Grand Théâtre national au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Ahmet NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mohamed Abdallah LY, Enseignant-chercheur, est nommé Directeur général du Musée des Civilisations noires au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Hamady BOCOUM, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Balla NDIAYE, Conseiller aux Affaires culturelles, matricule de solde n° 615 448/B, est nommé Secrétaire général de la Compagnie du Théâtre national Daniel SORANO au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Abel MARONE, appelé à d’autres fonctions ;
• MonsieurMédou Mané DIOP, Expert fiscal, mandataire judiciaire, est nommé Président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (ANPEJ) au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en remplacement de Monsieur Cheikh Tidiane DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
Au titre du Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage : • Monsieur Mamadou SYLLA, Docteur vétérinaire, matricule de solde n°690633/I, est nommé Directeur régional de l’Elevage et des Productions animales de Dakar au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, poste vacant.
• Monsieur Amadou Alassane NDIAYE, Docteur vétérinaire, matricule de solde n°724378/E, est nommé Directeur régional de l’Elevage et des Productions animales de Sédhiou au Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, en remplacement de Monsieur Mamadou SYLLA, appelé à d’autres fonctions.
Au titre du Ministère du Tourisme et de l’Artisanat : • Monsieur Doudou Gnagna DIOP, diplômé en hôtellerie, est nommé Président du Conseil d’administration de la Société d’Aménagement et de Promotion des Côtes et Zones touristiques du Sénégal (SAPCO), en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane Diba.
Au Titre du Ministère de l’Intérieur :
• Monsieur Ousmane KANE, Administrateur civil, matricule de solde 604 137/E, précédemment Gouverneur de la Région de Kaolack, est nommé Gouverneur de la Région de Dakar en remplacement de Monsieur Al Hassan SALL, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Al Hassan SALL, Administrateur civil, matricule de solde 604 141/L, précédemment Gouverneur de la Région de Dakar, est nommé Gouverneur de la Région de Saint-Louis en remplacement de Monsieur Alioune Badara SAMBE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Mouhamadou Moctar WATT, Administrateur civil, matricule de solde 519 025/J, précédemment Gouverneur de la Région de Matam, est nommé Gouverneur de la Région de Kaolack en remplacement de Monsieur Ousmane KANE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Saer NDAO, Administrateur civil, matricule de solde 517 932/C, précédemment Gouverneur de la Région de Kolda, est nommé Gouverneur de la Région de Thiès en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou BALDE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Diadia DIA, Administrateur civil, matricule de solde 616324/F, précédemment Préfet du département de Saint-Louis, est nommée Gouverneur de la Région de Sédhiou en remplacement de Monsieur Serigne Babacar KANE, appelé à d’autres fonctions.
• Madame Ngoné CISSÉ, Administrateur civil, matricule de solde 661 356/C, précédemment Préfet du département de Guinguinéo, est nommé Gouverneur de la Région de Fatick en remplacement de Madame Seynabou GUEYE, appelée à d’autres fonctions.
• Monsieur Saïd DIA, Administrateur civil, matricule de solde 515 927/E, précédemment préfet du Département de Guédiawaye, est nommé Gouverneur de la Région de Matam en remplacement de Monsieur Mouhamadou Moctar WATT, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Moustapha DIAW, Administrateur civil, matricule de solde 511 569/E, précédemment Préfet du Département de Kaffrine, est nommé Gouverneur de la Région de Kaffrine en remplacement de Monsieur El Hadji Bouya AMAR, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Moustapha NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 514 686/D, précédemment Préfet du Département de Pikine, est nommé Gouverneur de la Région de Kolda en remplacement de Monsieur Saer NDAO, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Hamdy MBENGUE, Administrateur civil, matricule de solde 603 968/B, précédemment Préfet du Département de Koumpentoum, est nommé Préfet du Département de Pikine en remplacement de Monsieur Moustapha NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Maguette DIOUCK, Administrateur civil, matricule de solde 514 686/D, précédemment Préfet du Département de Diourbel, est nommé Préfet du Département de Rufisque en remplacement de Monsieur Abdou Khadre DIOP, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 624 576/D, précédemment Préfet du Département de Ranérou, est nommé Préfet du Département de Guédiawaye en remplacement de Monsieur Saïd DIA, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Amadou DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 624 540/G, précédemment Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Préfet du Département de Mbour en remplacement de Monsieur Mouhamadou Lamine MANE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Jean Paul Malick FAYE, Administrateur civil, matricule de solde 661 358/E, précédemment Préfet du Département de Salémata, est nommé Préfet du Département de Foundiougne en remplacement de Monsieur Ousseynou MBAYE, appelé à d’autres fonctio
• Monsieur Ousseynou MBAYE, Administrateur civil, matricule de solde 517 929/E, précédemment Préfet du Département de Foundiougne, est nommé Préfet du Département de Kébémer en remplacement de Monsieur Abou SOW, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Souleymane NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde 604 925/B, précédemment Préfet du Département de Matam, est nommé Préfet du Département de Koungheul en remplacement de Monsieur Ousmane NIANG, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.
• Monsieur Abdou Khadre DIOP, Administrateur civil, matricule de solde 653 031/F, précédemment Préfet du Département de Rufisque, est nommé Préfet du Département de Diourbel en remplacement de Monsieur Maguette DIOUCK, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Abdoul Wahab TALLA, Administrateur civil, matricule de solde 517 781/K, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommé Préfet du Département de Malem Hodar en remplacement de Monsieur Amadou DIOP, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Assane GUEYE, Administrateur civil, matricule de solde 696 363/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Dakar chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Ranérou en remplacement de Monsieur Ahmadou Coumba NDIAYE, appelée à d’autres fonctions.
• Monsieur Sidy Sarr DIEYE, Administrateur civil, matricule de solde 681 542/D, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Louga chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Salémata en remplacement de Monsieur Jean Paul Malick FAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Madame Safiatou Joséphine DIENG, Administrateur civil, matricule de solde 696 368/B, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaolack chargé des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Koumpentoum en remplacement de Monsieur Hamdy MBENGUE, appelé à d’autres fonctions.
• Madame Téning FAYE, Administrateur civil, matricule de solde 696 367/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Thiès chargé des affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Matam en remplacement de Monsieur Souleymane NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Daouda SENE, Administrateur civil, matricule de solde 627 745/C, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Tambacounda chargé des affaires administratives, est nommé Préfet du Département de Bakel en remplacement de Monsieur Amadou Salmone FALL, appelé à d’autres fonctions.
• Madame Aichatou Ndiaye DIALLO, Administrateur civil, matricule de solde 696 323/A, précédemment Adjoint au Gouverneur de la Région de Kaffrine chargé des Affaires administratives, est nommée Préfet du Département de Kaffrine en remplacement de Monsieur Moustapha DIAW, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Diokel Ngor NGOM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 357/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles assainies, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Sud en remplacement de Monsieur Youssoupha FAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Youssoupha FAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 613 069/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Sud, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sabadola en remplacement de Monsieur Oumar Mamadou SOW, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Oumar Mamadou SOW, Instituteur, matricule de solde 602 413/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sabadola, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry en remplacement de Monsieur Pape DIENG, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Pape DIENG, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 515 316/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Moudéry, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ida Mouride en remplacement de Monsieur Amdy Moustapha BA, appelé à d’autres fonctions.
Monsieur Amdy Moustapha BA, ITP, matricule de solde 602 425/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ida Mouride, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Toubacouta en remplacement de Monsieur Hamath Saikho LY, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Hamath Saikho LY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 603 916/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Toubacouta, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Darou Moukhty en remplacement de Monsieur Moussa BA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Moussa BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 600 178/D, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Darou Moukhty, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Niakhar en remplacement de Monsieur EL Hadji Djiby BOCOUM, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur EL Hadji Djiby BOCOUM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 687/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia en remplacement de Monsieur Oumar DIA, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Khadidiatou SENE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 866/G, en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Dakar Plateau en remplacement de Monsieur Djiby DIALLO, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abdou Aziz Dabakh SY, Instituteur, matricule de solde 641 631/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Pambal, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Gueth en remplacement de Monsieur Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Seydina Ababacar Sadikh NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 516 371/M, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Gueth, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming en remplacement de Monsieur Djidiack KITAL, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Djidiack KITAL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 516 231/J, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaming, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumbal en remplacement de Monsieur Abdoulaye Daouda SALL, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye Daouda SALL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 107/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koumbal, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Fimela en remplacement de Monsieur Ousmane DIEDHIOU, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ousmane DIEDHIOU, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 100/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fimela, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiaye en remplacement de Madame Oumou DIAMANKA, appelée à d’autres fonctions ;
• Madame Oumou DIAMANKA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 907/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiaye, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Nord en remplacement de Monsieur Abdoul SY, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abdoul SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 519 232 /L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Thiès Nord, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Malika en remplacement de Monsieur Serigne Mbacké DIAWARA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Serigne Mbacké DIAWARA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 669/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Malika, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koulor en remplacement de Monsieur Jean Baptiste Ngomack SENE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Jean Baptiste Ngomack SENE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 975/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koulor, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Diaroumé en remplacement de Monsieur Ousmane NGOM, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Ousmane NGOM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 609 460/Q, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Diaroumé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Momar SARR en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abdou Salam GUEYE, Instituteur, matricule de solde 518 829/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bembou, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Cas-cas en remplacement de Monsieur Oumar SY, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Alfred Birame MBAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 511 788/B précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bembou en remplacement de Monsieur Abdou Salam GUEYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abdoulaye SOW, Secrétaire d’administration, matricule de solde 515 894/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiob, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Pambal en remplacement de Monsieur Abdou Aziz Dabakh SY appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou BA, Instituteur, matricule de solde 602 352/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Koki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Vélingara Ferlo en remplacement de Monsieur Cheikh Omar Tidiane KAMARA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Pape Sandéné NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 632 646/C précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement Bouyal Bamba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiob en remplacement de Monsieur Abdoulaye SOW, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Oumar SY, Instituteur, matricule de solde 633 040/J, précédemment Souspréfet de l’Arrondissement de Cas-Cas, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bona en remplacement de Monsieur Mody Amadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mody Amadou NDIAYE, Instituteur, matricule de solde 608 131/O, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bona, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
• Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 601 455/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane en remplacement de Monsieur Amadou SALL, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 634 434/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mousseu, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbane en remplacement de Monsieur Ibrahima NDOUR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ibrahima NDOUR, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 732/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Colobane en remplacement de Monsieur Diom Aly BA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Diom Aly BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 608 088/N, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Colobane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sakal en remplacement de Monsieur Demba Nialy NDAO, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Ismaïla SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 630 353/B précédemment Adjoint Sous-préfet de l’Arrondissement Niakhéne, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Fafacorou en remplacement de Monsieur Amadou Tidiane NDIAYE admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Aliou WADE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 102/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Koki en remplacement de Monsieur Mamadou BA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Al Hassane Bâ CISSE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 620 670/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Orkadiéré, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba Thialène en remplacement de Monsieur Papa Sandéné SENE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Cheikh Omar Tidiane KAMARA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 600 426/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Vélingara Ferlo, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Orkadiéré en remplacement de Monsieur Mamadou Lamine TRAORE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Papa Sandéné SENE, Instituteur, matricule de solde 517 946/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bamba Thialène, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Tendouck en remplacement de Monsieur Mbaye DIOUF, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mbaye DIOUF, Instituteur, matricule de solde 514 287/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Tendouck, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Coly Sallé en remplacement de Monsieur Abdoul KONATE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Abdoul KONATE, Agent technique d’agriculture, matricule de solde 618 073/Q, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Coly Sallé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bélé en remplacement de Monsieur Daouda SARR, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda SARR, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 255/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bélé, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Gniby en remplacement de Madame Ndèye Sophie SENE, appelée à d’autres fonctions ;
• Madame Ndèye Sophie SENE, Inspectrice de l’Animation du développement, matricule de solde 619 134/L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Gniby, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Tattaguine en remplacement de Monsieur Aliou WADE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Yoro Dia FALL, Secrétaire d’administration, matricule de solde 517 819/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Djilor, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki en remplacement de Monsieur Lancé CISSE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Lancé CISSE, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 733/Z, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mboucki, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Karantaba en remplacement de Monsieur Gormack NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Gormack NDIAYE, Attaché temporaire d’enseignement, matricule de solde 513 727/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Karantaba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Katakel en remplacement de Monsieur Mouhamadou Thioubado ANNE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mouhamadou Thioubado ANNE, Instituteur, matricule de solde 600 175/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Katakel, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Ogo en remplacement de Monsieur Badara DIAO, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Badara DIAO, Secrétaire d’administration, matricule de solde 634 435/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ogo, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim en remplacement de Monsieur Al Hassane FAYE, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Al Hassane FAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 653 088/D, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mampatim, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dodji en remplacement de Monsieur Aliou BA, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Aliou BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 626 267/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dodji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niodior en remplacement de Monsieur Balla Moussa MANE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Balla Moussa MANE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 625 103/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niodior, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Loudia Ouoloff, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Amadou SALL, Instituteur, matricule de solde 626 474/I, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Méouane, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji en remplacement de Monsieur Papa Amadou Ngoumb BA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Papa Amadou Ngoumb BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 603 471/K, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Saré Bidji, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Djilor en remplacement de Monsieur Yoro Dia FALL, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Amadou Mamadou BA, Instituteur, matricule de solde 506 201/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagna, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Wouro Sidy en remplacement de Monsieur Massamba MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Massamba MBAYE, Instituteur, matricule de solde 638 024/I, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Wouro Sidy, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Niaguiss en remplacement de Monsieur Magatte NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Magatte NDIAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 661 031/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niaguiss, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké Makha en remplacement de Monsieur Mbaye Mbengue DIOUF, appelé à d’autres fonctions. Monsieur Mbaye Mbengue DIOUF, Instituteur, matricule de solde 601 970/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Dianké Makha, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Cabrousse en remplacement de Monsieur Alassane ANNE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Alassane ANNE, Instituteur, matricule de solde 509 339/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Cabrousse, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kataba 1 en remplacement de Monsieur Amadou WAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Ousmane THIAO, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 196/G, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Médina Sabakh, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbédiène en remplacement de Monsieur Mbaye SY, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mbaye SY, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 038/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mbédiène, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Médina Sabakh en remplacement de Monsieur Ousmane THIAO, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Ndèye Madjiguène DIAGNE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 693/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Notto en remplacement de Monsieur Babacar DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Babacar DIAGNE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 513 035/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Notto, est nommé Souspréfet de l’Arrondissement de Agnam Civol en remplacement de Monsieur Mahmoudou BA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mahmoudou BA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 606 942/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Agnam Civol, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement des Parcelles assainies en remplacement de Monsieur Diokel Ngor NGOM, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Amadou WAGUE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 610 986/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kataba 1, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagatta Djoloff en remplacement de Monsieur Bocar COULIBALY, appelé à d’autres fonctions ; Monsieur Babacar KEBE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 604 774/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiédieng, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène en remplacement de Monsieur Daouda MBAYE, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Daouda MBAYE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 197/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Niakhène, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouthiaba Ouoloff en remplacement de Monsieur Ibrahima SOW, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Ibrahima SOW, Secrétaire d’administration, matricule de solde 511 519/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Kouthiaba Ouoloff, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Barkédji en remplacement de Monsieur Salif BA, admis à faire valoir ses droits à la retraite ;
• Monsieur Lamine DIOP, Attaché technique d’agriculture, matricule de solde 605 448/C, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Bandafassi, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Sagna en remplacement de Monsieur Amadou Mamadou BA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mouhamadou WADE, Instituteur, matricule de solde 511 215/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Jaxaay, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar en remplacement de Monsieur Pape Massaër DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Pape Massaër DIOP, Secrétaire d’administration, matricule de solde 621 198/E, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Mérina Dakhar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Paoskoto en remplacement de Madame Ndèye Madjiguène DIAGNE, appelée à d’autres fonctions ;
• Madame Rokhaya CISS, Secrétaire d’administration, matricule de solde 624 157/A, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Fissel, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Jaxaay en remplacement de Monsieur Mouhamadou WADE, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Awa BOKOUM, Secrétaire d’administration, matricule de solde 616 908/F, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Makacolibantang, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Fissel en remplacement de Madame Rokhaya CISS, appelée à d’autres fonctions ; Monsieur Ousmane DIA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 611 202/B, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Makacolibantang en remplacement de Madame Awa BOKOUM, appelée à d’autres fonctions.
Monsieur Abdoulaye DIOP, Instituteur, matricule de solde 516 284/L, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Ndiédieng en remplacement de Monsieur Babacar KEBE, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Coumba Sall WADE, Secrétaire d’administration, matricule de solde 661 428/I, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Guédiawaye, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Ngoye en remplacement de Monsieur Ousmane DIA, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Youssou FAYE, Professeur d’Enseignement moyen, matricule de solde 516 693/J, précédemment Adjoint au Préfet du Département de Malem Hodar, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Bandafassi en remplacement de Monsieur Lamine DIOP, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Oumar DIA, Secrétaire d’administration, matricule de solde 506 256/H, précédemment Sous-préfet de l’Arrondissement de Sindia, est nommé Sous-préfet de l’Arrondissement de Keur Mousseu en remplacement de Monsieur Oumar Sagna NDIAYE, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Babacar Ibra MAR, Secrétaire d’administration, matricule de solde 608 537/E en service au Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est nommée Sous-préfet de l’Arrondissement de Boynguel Bamba en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOP, appelé à d’autres fonctions.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 07 août 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie marquant la Journée nationale de l’Arbre qu’il a présidée, le dimanche 04 août 2024, à Touba. Il a remercié le Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE, pour l’accueil chaleureux qu’il lui a réservé, son soutien renouvelé et ses prières abondantes pour la réussite de sa mission à la tête du Sénégal. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, les membres du Gouvernement, les autorités territoriales, les populations de Touba, les personnels des Eaux et Forêts, les associations citoyennes et l’ensemble des parties prenantes qui se sont mobilisés pour cette journée qui a connu un franc succès.
Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement l’impératif de promouvoir un « SENEGAL VERT » à travers l’appropriation citoyenne des campagnes nationales de reboisement et l’ancrage d’une économie durable autour du développement des pépinières, des aménagements paysagers, de la reforestation et des sites naturels à protéger. Pour ce faire, il a souligné la nécessité d’impliquer davantage les Collectivités territoriales et de renforcer les personnels techniques des Eaux et Forêts avec des recrutements spéciaux ou le redéploiement d’éléments volontaires de la Gendarmerie nationale et de la Police nationale.
Abordant la question de l’accélération du processus de transformation du système sanitaire national, le Président de la République a rappelé que la santé est un secteur prioritaire de l’action de l’Etat coïncidant avec une demande sociale de premier ordre de nos concitoyens qui réclament, avec insistance, l’amélioration de la gouvernance sanitaire dans tous ses aspects.
Le Chef de l’Etat a invité le Ministre de la Santé et de l’Action sociale à veiller en permanence à l’accès des populations à des soins essentiels de qualité dans une dynamique de promotion de la prévention sanitaire et de renforcement continu de la surveillance épidémiologique.
Le Président de la République a demandé l’évaluation prospective de la réforme hospitalière de 1998, l’actualisation de la carte sanitaire et la maitrise de l’agenda des réalisations de nouveaux projets d’hôpitaux et d’établissements de santé selon les différents niveaux de la pyramide sanitaire. Il a aussi prôné la digitalisation intégrale des services de santé et de l’information sanitaire, le contrôle des activités des établissements privés de santé, l’amélioration de la prise en charge de la santé communautaire et la stabilité sociale à la faveur d’un dialogue social responsable avec les syndicats du secteur de la santé.
Le Chef de l’Etat a aussi souligné la nécessité de la généralisation du management de la qualité dans les établissements de santé, particulièrement la certification de la qualité des soins prodigués dans les Services d’Accueil et d’Urgence (SAU) mais également la régulation soutenue des activités relatives à la pharmacie et au médicament. A ce titre, il a appelé le Gouvernement à renforcer la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et de repositionner l’entité publique dans la mise en œuvre de la stratégie de souveraineté pharmaceutique.
Le Président de la République a, dès lors, exhorté le Premier Ministre, en relation avec les Ministres impliqués, à travailler pour la mise en place d’un financement participatif et innovant du système de santé, avec une refonte globale de l’actuelle politique de Couverture Sanitaire Universelle (CSU) qui amplifie la dette hospitalière et menace la stabilité et la viabilité du système sanitaire national.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, évoqué la question de la consolidation de la paix et du développement durable de la Casamance, notamment le retour massif de familles déplacées noté ces derniers mois. Il a indiqué que ce processus marque un tournant majeur dans la consolidation de la paix et la relance des activités économiques et sociales dans les régions administratives de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et à l’ensemble des Ministres impliqués d’accompagner les populations concernées dans leur réinstallation adéquate.
Enfin, le Chef de l’Etat a rappelé au Premier Ministre l’urgence de finaliser, pour la prochaine Loi de Finances, le Programme intégré de Développement durable de la Casamance (PIDEC). Ce programme ambitieux et multisectoriel va matérialiser, dans le cadre du PROJET, la volonté soutenue de l’Etat d’assurer la stabilité économique et sociale de cette région naturelle au potentiel exceptionnel.
Dans sa communication, le Premier Ministre s’est tout d’abord appesanti sur la problématique de l’inclusion, dans notre système éducatif, des enfants vivant avec un handicap. À cet égard, il a engagé les Ministres de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle à accorder la priorité qui sied à la construction de nouveaux instituts spécialisés, au renforcement du système des Assistants de Vie scolaire et à la facilitation de l’obtention de la carte d’égalité des chances. Il a également relevé l’urgence attachée à l’intégration de la langue des signes dans la formation des instituteurs et professeurs ainsi qu’à l’amélioration de l’environnement pédagogique et logistique des enfants scolarisés vivant avec un handicap. Abordant la question de la prise en charge de la période de soudure durant l’hivernage, le Premier Ministre a souligné la vigilance particulière à exercer au niveau de certaines zones du pays pour garantir la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, il a informé le Conseil de la tenue, sous sa présidence, la semaine prochaine, d’une réunion avec les départements ministériels et les structures concernés, en vue d’apprécier la situation exacte sur la base des données de terrain les plus récentes et d’arrêter les mesures idoines de riposte et d’atténuation. Par ailleurs, le Premier Ministre a demandé au Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, en relation avec le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Secteur public, de prendre les dispositions appropriées afin de soumettre au Conseil des Ministres, au cours du mois de septembre 2024, les projets de décrets d’application de la loi d’orientation relative au secteur public, au suivi du portefeuille de l’Etat et au contrôle des personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de l’Etat. Il s’agit notamment des projets de décrets relatifs à l’appel à candidatures pour le recrutement des chefs d’organes exécutifs des entités du secteur parapublic, au fonctionnement de l’organe délibérant des entités du secteur parapublic, aux statuts-types applicables aux sociétés nationales ainsi qu’à l’organisation et au fonctionnement du Comité de suivi du secteur parapublic. Le Premier Ministre est également revenu sur l’urgence qu’il attache à la formalisation des exigences en matière d’exercice de fonctions publiques dans le sillage de la lettre adressée par Monsieur le Président de la République, dès sa prise de fonction, aux fonctionnaires et agents de l’Administration. Dans ce cadre, il a demandé aux Ministres concernés de soumettre au Conseil, au mois de septembre 2024, le projet de loi portant Code général d’éthique et de déontologie des agents du secteur public. Enfin, en perspective de la prochaine rentrée scolaire, le Premier Ministre a invité le Ministre de l’Education nationale à revoir le dispositif de commande d’uniformes scolaires, en privilégiant la proximité, par le recours aux tailleurs des quartiers où se situent les écoles. Cette initiative devra toutefois s’adosser à des mesures incitatives à formaliser leurs activités.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre des Finances et du Budget a fait le point sur la visite sur site des experts du Groupe d’Action financière (GAFI) ; • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations : • Le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires a fait une communication portant sur les bâtiments menaçant ruine ; • Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique a fait le point sur la situation du Groupe La Poste.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES, Le Conseil a examiné et adopté :
• Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines ; • Le Projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Fonds de Développement géologique et minier ; • Le Projet de décret portant organisation du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
À Kaffrine, un technicien de la Senelec, El Hadji Malick Badiane, a tragiquement perdu la vie suite à une électrocution survenue à Keur Laye.
Selon les informations fournies par Radio Sénégal, la victime, âgée d’une trentaine d’années, effectuait des travaux d’entretien dans la commune de Missirah, située dans le département de Koungheul.
Après l’accident, les agents de santé du poste de Missirah Wadene ont rapidement pris en charge le corps sans vie de El Hadji Malick Badiane. Celui-ci a été transféré au poste de santé de Missirah avant d’être conduit à la morgue du centre de santé de Koungheul.
Le 7 août 2024, un jalon significatif a été posé dans la stratégie de territorialisation des investissements au Sénégal avec la signature d’une convention de partenariat entre l’Agence de Promotion des Investissements et des Grands Travaux (APIX-SA) et la Caisse de Dépôt de Consignation (CDC). Cette alliance vise à renforcer la résilience économique du pays et à dynamiser les pôles économiques régionaux en favorisant des investissements ciblés et structurants.
Dans un contexte économique mondial complexe, APIX-SA a mis en avant l’importance de la territorialisation des investissements comme axe stratégique pour soutenir le développement économique du Sénégal. La signature de cette convention avec la CDC est un pas crucial vers la réalisation de cette vision. L’objectif est de développer des infrastructures stratégiques, d’aménager et de promouvoir des Zones Aménagées pour l’Investissement (ZAI), et de créer des villes industrielles qui génèrent de la valeur et des opportunités d’emploi pour les populations locales.
Les principaux axes de collaboration définis dans l’accord incluent :
Montage et structuration des infrastructures : Développement des infrastructures nécessaires pour soutenir les activités économiques.
Financement et développement territorial : Structuration et financement des zones d’activités économiques pour dynamiser les pôles économiques régionaux.
Programme de financement du secteur privé local : Mise en place de programmes visant à soutenir les entreprises locales.
Renforcement de l’attractivité du Sénégal : Développement de programmes pour attirer davantage d’investissements étrangers et intra-africains.
Projets Green et programmes souverains : Structuration, financement et développement de projets respectueux de l’environnement et d’initiatives stratégiques définies par l’État.
Depuis sa création il y a 24 ans, APIX-SA joue un rôle central dans la promotion des investissements au Sénégal en offrant un environnement d’affaires attractif, sécurisé et incitatif. La CDC, quant à elle, est un levier stratégique pour mobiliser des ressources en soutien aux politiques publiques et au développement économique. Ses missions comprennent le financement du logement social et de standing, des équipements collectifs, des PME, ainsi que des projets structurants.
La signature de cette convention marque le début d’une nouvelle phase dans la structuration de l’écosystème économique du Sénégal. En collaborant avec la CDC, APIX-SA s’engage à créer des conditions favorables pour les investissements privés et à générer des impacts positifs pour les territoires et les populations locales.
Cette alliance est donc une avancée majeure pour le développement économique du Sénégal, promettant de créer des opportunités et de renforcer la dynamique de croissance à l’échelle régionale et nationale.
Ce mercredi après-midi, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a effectué une visite de condoléances à Thiénaba, dans la région de Thiès, suite au décès de Serigne Ousmane Seck Borom Khass. Accompagné d’une délégation de haut niveau, dont les anciens ministres Cheikh Oumar Anne, Zahra Iyane Thiam, l’ex-maire de Guédiawaye Aliou Sall, le maire de Sakal Ousmane Dieng, et Mamadou Ibra Kane, Amadou Ba est venu exprimer sa sympathie et son soutien au Khalife de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, ainsi qu’à toute la communauté religieuse de la localité.
À son arrivée, la délégation a été accueillie par le maire de la cité religieuse, Talla Diagne, qui a souligné les liens forts entre la famille d’Amadou Ba et Thiénaba, remontant à l’époque où ce dernier était élève dans la région. Talla Diagne a décrit cette visite comme un acte de reconnaissance et de respect pour la communauté locale.
Lors de la cérémonie, Amadou Ba a pris la parole pour adresser ses salutations et ses condoléances au Khalife ainsi qu’à la famille de Serigne Souleymane Seck, dont la perte a touché profondément la communauté. Malgré la tristesse de l’événement, l’ancien Premier ministre a exprimé sa gratitude envers le Khalife pour ses prières et son soutien.
« J’avais prévu cette visite depuis longtemps. Même dans ce moment difficile, il était important pour moi de venir solliciter des prières et présenter mes condoléances, » a déclaré Amadou Ba. Il a également salué l’engagement du maire Talla Diagne en faveur de la communauté et a appelé à des prières pour un Sénégal en paix.
Le Khalife, touché par la visite, a remercié Amadou Ba pour sa présence et ses paroles réconfortantes. En signe de bénédiction, il a offert à son hôte un chapelet, en exprimant le souhait que toutes ses demandes soient exaucées.
« Je me réjouis de votre visite. Elle n’est pas d’ordre politique mais témoigne d’une profonde marque de reconnaissance et de respect, » a déclaré le Khalife, ajoutant une bénédiction pour que la démarche de l’ancien Premier ministre soit récompensée par Dieu.
Cette visite à Thiénaba, marquée par la solennité et la chaleur humaine, a été l’occasion pour Amadou Ba de réaffirmer ses liens avec la communauté religieuse et de rendre hommage à la mémoire du défunt tout en sollicitant des prières pour la paix et la prospérité du Sénégal.
Le Président de la Fédération Sénégalaise de Football, Augustin Senghor, a été reçu aujourd’hui dans les locaux de la FIFA à Paris par le président de l’organisation, Gianni Infantino. Cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’impact positif du programme Football For Schools sur les enfants sénégalais.
Les deux dirigeants ont également abordé la mobilisation des fonds du programme FIFA Forward, visant à soutenir le développement du football au Sénégal. Cet échange témoigne de l’engagement continu de la FIFA et de la Fédération Sénégalaise de Football à promouvoir et améliorer le sport au niveau local.
Une nouvelle tragédie de l’immigration irrégulière vient de frapper. Une embarcation contenant plusieurs cadavres a été découverte au large des côtes de la République dominicaine. Selon les autorités, le bateau serait parti du Sénégal.
À l’intérieur de l’embarcation, les enquêteurs ont trouvé dix-huit téléphones portables et divers documents appartenant aux occupants. Quatorze corps sans vie ont été retrouvés à bord, laissant planer de nombreuses interrogations sur le silence du gouvernement sénégalais.
Cette découverte macabre souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels s’exposent les migrants en quête d’un avenir meilleur. Les autorités locales et internationales continuent d’examiner les circonstances entourant cette tragédie, alors que les familles des victimes et la communauté internationale attendent des réponses et des actions concrètes pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye, a reçu ce mardi 6 août la ministre des Transports et de l’Aviation civile du Tchad, Madame Fatime Goukouni Weddeye.
Accompagnée d’une forte délégation, dont le Ministre des Affaires étrangères du Tchad, Monsieur Abderaman, et l’ancien ambassadeur, Adoum Younousmi, Madame Fatime Goukouni Weddeye, qui effectue actuellement une visite au Sénégal pour solliciter le soutien de Dakar à la candidature du Tchad au poste de directeur général de l’ASECNA, a déclaré qu’elle est venue pour “s’inspirer” de la politique nationale des transports du Sénégal.
Dans son discours, elle a salué les efforts du Sénégal dans la modernisation de ses infrastructures et de son système de transport.
“Nous voulons développer un partenariat d’échange et de partage d’expérience avec le Sénégal, qui a bâti un système de transport moderne à travers son aéroport international (AIBD), son TER, son BRT et sa compagnie aérienne Air Sénégal”, a expliqué Madame Fatime Goukouni Weddeye.
“Nous voulons nous inspirer des textes et des procédures du Sénégal. Nous voulons savoir ce qui se fait ici dans le domaine des transports”, a-t-elle conclu.
Prenant la parole, le Ministre Malick Ndiaye, dans un discours aux accents panafricanistes, a exprimé à sa collègue tchadienne sa satisfaction et ses remerciements pour l’intérêt que son pays porte au système de transport sénégalais.
“Le Tchad est un pays frère du Sénégal et peut compter sur l’expérience, l’expertise, la volonté et la générosité du Sénégal pour bâtir son système de transport”, a-t-il déclaré.
“Le Sénégal mettra à la disposition du Tchad ses différents experts dans le domaine du transport”, a-t-il ajouté. C’est dans ce sens qu’il a invité sa collègue à faire venir au Sénégal une mission d’experts pour s’imprégner des bonnes pratiques en matière de transport.
“Les États africains doivent, entre eux, être en mesure de partager leurs expériences en matière de transport. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts”, a-t-il estimé.
“L’Afrique, malgré sa diversité culturelle, constitue un même peuple”, a-t-il affirmé.
Le ministre n’a pas manqué de souligner les projets de désenclavement du gouvernement du Sénégal. Pour lui, le désenclavement reste un grand défi pour les gouvernements africains.
Mais ce défi est réalisable, selon les deux jeunes ministres, qui estiment que grâce à leur jeunesse et leur dynamisme, ils réussiront à réaliser les projets de leurs gouvernements.
Les discussions qui ont conduit à la libération, en pleine campagne électorale, des opposants Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, aujourd’hui au pouvoir, attise toujours les inimitiés au sein du parti de Macky Sall. Quatre mois après la présidentielle, Jeune Afrique continue de lever le voile sur les médiateurs de l’ombre qui ont permis de rapprocher les ennemis jurés.
Mawunyo Hermann Boko Publié le 6 août 2024
Le sujet n’a pas été oublié. Alors que la page de l’élection présidentielle s’est refermée et que l’on s’achemine vers une dissolution, en septembre, de l’Assemblée nationale où l’ancienne coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (BBY) est encore majoritaire, certains cadres de l’Alliance pour la République (APR), l’ex-parti présidentiel, en veulent toujours à Macky Sall d’avoir sacrifié son candidat Amadou Ba en négociant avec son plus farouche adversaire, Ousmane Sonko.
« Macky Sall, seul responsable de l’échec de notre candidat, doit venir faire le bilan et nous expliquer ce qu’il s’est passé », réclame un responsable de la formation politique. Les frustrations et les rancœurs sont telles qu’elles ébranlent l’unité de l’APR, divisée désormais entre les partisans d’Amadou Ba, lequel travaille à créer son propre mouvement politique, et les fidèles de l’ancien chef d’État. Ce dernier dirige toujours le parti qu’il a créé en 2008 depuis Marrakech, où il s’est installé.
En face, le collectif des familles des victimes de la répression des manifestations qui ont secoué le pays ces trois dernières années continue de réclamer justice. Il souhaite saisir le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits humains pour demander l’ouverture d’enquêtes approfondies. Problème, ces faits sont tombés sous le coup de l’amnistie, après d’âpres négociations menées entre les hommes du palais présidentiel et Ousmane Sonko, alors emprisonné à la prison dakaroise du Cap Manuel depuis novembre 2023, après son transfert de Sebikotane où il avait été incarcéré en juillet. Pourtant, les fractures entre le leader de l’opposition et le chef d’État d’alors étaient si profondes que les deux hommes semblaient irréconciliables.
Sous pression, Macky Sall cherche une porte de sortie Retour fin décembre 2023. Macky Sall est vivement préoccupé par la situation politique du pays. Après plusieurs mois de manifestations en lien avec les démêlés judiciaires d’Ousmane Sonko, la société civile maintient la pression pour obtenir une libération des détenus politiques et la participation du président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) à la présidentielle. À ce moment-là, ce dernier, dont l’éligibilité a fait l’objet de deux décisions judiciaires contradictoires – le tribunal d’instance de Dakar a ordonné le 14 décembre sa réintégration sur le fichier électoral, confirmant une décision précédemment rendue à Ziguinchor mais qui avait été cassée par la Cour suprême – joue le tout pour le tout pour faire valider son dossier de candidature.
Macky Sall évoque ses difficultés à certains de ses visiteurs, à la recherche de solutions pour apaiser le climat politique avant la présidentielle, encore fixée au 25 février 2024. C’est ainsi que lors d’un dîner à sa résidence de Mermoz à Dakar, le président qui a renoncé à briguer un troisième mandat quelques mois plus tôt et qui n’est donc pas candidat à sa propre succession, exprime à nouveau son souhait de laisser un Sénégal pacifié. Deux de ses amis maliens sont autour de la table : le colonel Guichma Ag Hakaily, président du Conseil d’administration de l’Agence malienne de développement des biocarburants (Anadeb) et l’homme d’affaires Ousmane Yara.
Ce dernier suggère à Macky Sall d’entamer des discussions avec Ousmane Sonko et se propose de conduire les négociations en son nom. Ce proche du président nigérian, Bola Tinubu, et ami de longue date de Macky Sall n’en est pas à son coup d’essai. En 2019, l’opérateur économique a déjà été au cœur de missions de médiation menées par l’ancien président guinéen Alpha Condé, dont il est également proche. À l’époque, il faisait partie de ceux qui avaient convaincu Abdoulaye Wade de renoncer à voir son fils Karim participer à la présidentielle – à la condition que celui-ci puisse concourir à celle de 2024.
Le soutien de Marième Faye Sall… Macky Sall ne se laisse pas convaincre immédiatement. Sans doute a-t-il conscience qu’un apaisement des tensions avec Ousmane Sonko, dont il a dissous le parti, susciterait une levée de boucliers au sein du camp présidentiel. Ousmane Yara ne renonce cependant pas à son idée et obtient au bout de quelques jours le soutien de Marième Faye Sall, la première dame. Laquelle finit par convaincre son époux d’entamer des pourparlers avec le leader de l’opposition, dont la candidature n’a finalement pas été retenue par le Conseil constitutionnel dans sa liste provisoire publiée le 5 janvier. Ousmane Sonko avait anticipé un tel scénario en désignant pour le remplacer son bras droit Bassirou Diomaye Faye, également incarcéré depuis avril 2023.
Le président ordonne alors à Aïssata Tall Sall, sa ministre de la Justice, de faciliter à Ousmane Yara l’obtention d’un permis de visite à Ousmane Sonko en prison. Le document, signé du doyen des juges, lui est délivré dans la soirée du 10 janvier et a une validité de quatre mois. L’homme d’affaires malien se rend immédiatement à la prison du Cap Manuel, située non loin de la présidence, mais ne réussit pas à rencontrer celui qui est aussi maire de Ziguinchor. Il s’en ouvre à Abass Fall, cadre influent de Pastef et homme de confiance du chef de l’opposition. Ousmane Yara l’a rencontré à plusieurs reprises afin de l’assurer des bonnes intentions du président sénégalais.
Abass Fall pense d’abord qu’il s’agit « d’un nouveau complot » du camp présidentiel contre le Pastef avant de se laisser convaincre. Il accepte donc de faire une note écrite au président du Pastef, dans laquelle il lui demande de recevoir l’opérateur économique malien. Le lendemain, Ousmane Yara le rencontre, mais Ousmane Sonko est méfiant. Contrairement à l’influent architecte Pierre Goudiaby Atepa, proche d’Ousmane Sonko et qui possède lui aussi un permis de visite et qui a déjà tenté une médiation, Ousmane Yara ne connaît pas personnellement le leader de l’opposition et le voit pour la première fois. Les premières minutes sont pesantes.
…et l’intervention d’Anna Sonko Mais un heureux hasard contribue à détendre l’ambiance : l’arrivée d’Anna Sonko. La deuxième épouse de l’ancien inspecteur des Impôts et domaines, qui est chargée d’apporter ce jour-là le repas à son mari, surprend la discussion entre les deux hommes. Elle reconnaît surtout Ousmane Yara, dont la femme fut une amie d’enfance. Ces retrouvailles fortuites en prison permettent de briser la glace et lancent le top départ de négociations qui vont durer plusieurs semaines. Elles seront désignées comme « le protocole du Cap Manuel ».
À partir de ce jour, Ousmane Yara rendra régulièrement visite à Ousmane Sonko en prison. Objectif : se familiariser avec son interlocuteur et porter les messages de Macky Sall. Ils sont d’abord en tête à tête, avant d’être rejoints par d’autres interlocuteurs, comme Abass Fall, Birame Souleye Diop, alors président du groupe parlementaire de Yewwi Askan Wi (YAW), devenu ministre du Pétrole, Cheikh Diba, actuel ministre des Finances ou encore le colonel Guichma Ag Hakaily qui fait la navette entre Bamako et Dakar.
Il est alors question de la libération de centaines de détenus politiques, majoritairement des partisans et militants de Pastef arrêtés durant les manifestations de contestation en 2023. Le leader de l’opposition demande surtout que soit libéré « son frère » Bassirou Diomaye Faye, par ailleurs en lice pour la présidentielle de février 2024. En réponse, Macky Sall lui propose une loi d’amnistie – à ce moment-là, ce sujet n’est pas encore soumis aux cadres du parti présidentiel.
La question du report de la présidentielle est également évoquée lors de ces échanges. Ousmane Sonko adopte une position peu claire, bien qu’il affirme être « un légaliste ». Le sujet revient toutefois avec insistance lorsque la candidature de Karim Wade est définitivement écartée de la course à la présidentielle le 20 janvier par le Conseil constitutionnel, car il détient la nationalité française. Ce scénario inattendu que n’a pas prévu le président sénégalais accélère les événements. Macky Sall comptait de surcroît sur les voix du Parti démocratique sénégalais (PDS) en cas de deuxième tour opposant son candidat Amadou Ba à celui de Pastef.
Profitant d’une crise institutionnelle entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale déclenchée par le groupe parlementaire de la formation libérale, qui accuse les juges d’avoir été corrompus par le candidat du pouvoir, Macky Sall reporte le 3 février l’élection présidentielle. Et libère quelques jours plus tard les centaines de prisonniers politiques.
Premières fissures entre Macky Sall et Amadou Ba Ce n’est que mi-février que le chef d’État évoque ouvertement au sein de son gouvernement et de son parti un projet de loi d’amnistie sur les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle liés aux manifestations et couvrant la période du 1er février 2024 au 25 février 2024. Il compte ainsi apaiser les tensions politiques, mais il a surtout l’intention de remettre à zéro le processus électoral déjà très avancé, pour faire participer Karim Wade et Ousmane Sonko.
Mais cela provoque les premières fissures au sein de l’exécutif, entre Macky Sall préoccupé par son image et l’après-présidence, et Amadou Ba, encore Premier ministre et candidat du camp présidentiel, opposé à toute amnistie et à la perspective de voir le maire de Ziguinchor revenir dans le jeu. Une position défendue par une bonne partie des cadres de l’APR.
Les dissensions s’aggravent au sommet de l’État après les deux décisions du Conseil constitutionnel, qui rejette le 15 février le report de la présidentielle au 15 décembre, voté neuf jours plus tôt par l’Assemblée nationale, avant d’exiger qu’elle se tienne le 31 mars. Macky Sall choisira le 24 février, après un court dialogue national de deux jours. Le 5 mars, l’hémicycle vote la loi d’amnistie. Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, définitivement candidats, sortent de prison le 14 mars en pleine campagne électorale. Tous deux, après un tour express de l’ensemble du territoire, battent Amadou Ba, dès le premier tour à plus de 54 % des suffrages, laissé par le camp présidentiel seul face à son destin.
Le Projet d’extension du système électrique soutenu par la Banque Mondiale a transformé Tambacounda en un centre énergétique clé pour l’Afrique de l’Ouest. Depuis fin 2023, les coupures d’électricité ont disparu avec une fourniture stable de 600 mégawatts. Cette transformation a boosté l’économie locale et favorisé le développement de nouvelles entreprises. Le succès du projet est amplifié par la boucle de 225 kV de l’OMVG, qui renforce la résilience énergétique.
Tambacounda a connu une transformation remarquable grâce au Projet régional d’extension du système de transport électrique soutenu par la Banque Mondiale. Ce projet ambitieux a transformé une région historiquement mal desservie en un centre névralgique de l’énergie en Afrique de l’Ouest, fournissant désormais 600 mégawatts d’électricité au Sénégal, au Mali et à la Mauritanie.
Avant fin 2023, cette région de l’est du Sénégal souffrait de fréquentes coupures d’électricité qui affectaient gravement la vie quotidienne et les activités économiques. Les entreprises, comme la Sodefitex et la Menuiserie DABA, dépendaient largement de groupes électrogènes pour maintenir leurs opérations. Selon Sadio Sèye, directeur d’exploitation de la Sodefitex, qui se prononce à l’occasion de l’enquête de la Banque Mondiale, l’entreprise utilisait ses générateurs pendant 704 heures en 2018, entraînant des coûts significatifs. Cependant, en 2023, la situation s’est considérablement améliorée, les groupes électrogènes étant désormais inutilisés.
Impact Économique et Social
Le changement est également palpable dans le quotidien des habitants. Les nouvelles infrastructures électriques ont permis aux entreprises et aux foyers de bénéficier d’une alimentation électrique stable et fiable. Abdoul-Aziz Makhanera, propriétaire de la Menuiserie DABA, a pu étendre ses opérations et former de nouveaux employés grâce à la disponibilité constante de l’électricité, d’après la Banque Mondiale.
Le maire de Goudiry a noté une augmentation importante du nombre d’abonnés à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) et une augmentation des recettes municipales. Cette amélioration a stimulé le développement économique local grâce à l’apparition de nouveaux commerces et une activité économique croissante.
Oumar Mamadou Baldé, gouverneur de la région de Tambacounda précise que l’amélioration de l’approvisionnement électrique a permis à l’économie locale de se développer et a positionné Tambacounda comme un hub énergétique majeur de la sous-région.
Le projet en question
Le succès de Tambacounda est directement lié au Projet régional d’extension du système de transport électrique financé par la Banque Mondiale. Soutenu par l’Association internationale de développement (IDA), il a impliqué la construction d’un réseau de transport de l’électricité de 225 kV reliant Kayes, au Mali, à Tambacounda, au Sénégal. Ce réseau de 285,3 kilomètres, dont les deux tiers se trouvent au Sénégal et un tiers au Mali, a permis de renforcer les échanges d’électricité entre ces trois pays.
Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a salué ce projet comme un succès régional majeur. Il a précisé l’importance de cette interconnexion pour le développement des énergies renouvelables, la réduction des coûts de production et la création d’emplois, contribuant ainsi à la transformation économique et sociale de la région.
La transformation de Tambacounda en un hub énergétique est le résultat d’un projet ambitieux soutenu par la Banque Mondiale, qui a non seulement résolu les problèmes d’approvisionnement en électricité mais a également catalysé le développement économique de la région. Cette réussite offre un modèle précieux pour d’autres régions d’Afrique de l’Ouest, illustrant l’impact positif que peuvent avoir des investissements dans les infrastructures énergétiques sur le développement régional.
En outre, avec le soutien de la Banque Mondiale, la promotion du commerce de l’électricité en Afrique de l’Ouest a franchi une nouvelle étape avec l’achèvement de la boucle de 225 kV de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). Ce réseau de 1 667 kilomètres relie le Sénégal, la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, offrant à la Guinée-Bissau un accès à une électricité moins coûteuse et renforçant ainsi la résilience énergétique de la région.
Madiambal Diagne a fait, ce mardi, des révélations inattendues concernant le Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans une série de tweets, il affirme avec certitude que Sonko ne « fera pas de déclaration de politique générale (DPG) ». Selon le journaliste, cette position est désormais irrévocable.
Le patron d’Avenir Communication déclare : « Les députés de Benno devront finir par comprendre que tout cela procède du dilatoire et que le PM Sonko ne fera pas de DPG. En effet, le PR Faye (Président Bassirou Diomaye Faye, Ndlr) n’a aucune autorité sur lui pour l’obliger à aller devant les députés encore moins lui faire publier sa déclaration de patrimoine d’un fonctionnaire multi milliardaire. »
Pour mettre en contexte ces déclarations, il est important de rappeler qu’après avoir reçu les conclusions d’un groupe de travail, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, avait convoqué une réunion de bureau. Suite à cela, une lettre avait été envoyée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour obtenir un avis sur la question. Cependant, cette demande est restée sans réponse, d’après des confrères. C’est ce qui a renforcé, d’ailleurs, les doutes sur la volonté réelle des autorités d’organiser la DPG.
En outre, il semble que le président Faye ait saisi le Conseil Constitutionnel pour obtenir des éclaircissements sur la date appropriée pour procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette dissolution pourrait avoir pour but d’éviter à Sonko une motion de censure, alors que le Pastef et ses alliés de « DiomayePrésident » y détiennent une majorité.
Le Niger a annoncé mardi la rupture « avec effet immédiat » de ses relations diplomatiques avec l’Ukraine. Cette décision fait suite à une accusation contre Kiev de fournir un soutien à des « groupes terroristes » impliqués dans des combats meurtriers contre l’armée malienne et les forces du groupe paramilitaire russe Wagner.
Le porte-parole du gouvernement nigérien, le colonel-major Amadou Abdramane, a déclaré dans un communiqué lu à la télévision publique que le Niger se montre solidaire du Mali, qui avait pris une mesure similaire deux jours auparavant. Le communiqué fait référence aux propos d’Andriï Ioussov, un responsable du renseignement militaire ukrainien, qui avait laissé entendre que Kiev avait fourni des informations aux rebelles pour faciliter leur attaque contre les forces maliennes à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne.
Fin juillet, des séparatistes et des jihadistes ont revendiqué avoir tué des dizaines de soldats maliens et de membres de Wagner lors de combats à Tinzaouatène. Cette bataille a marqué la plus lourde défaite subie par le groupe Wagner en Afrique. Bien que l’armée malienne et Wagner aient reconnu des pertes importantes, aucun bilan précis n’a été communiqué.
Les déclarations d’Ioussov ont été relayées par l’ambassadeur ukrainien au Sénégal, Yuri Pyvovarov, qui a exprimé un soutien explicite aux rebelles. Cette prise de position a suscité une vive indignation au Mali et au Niger. Les autorités nigériennes ont dénoncé les propos de l’ambassadeur ukrainien comme un soutien évident à une coalition de groupes terroristes.
Le Mali, dirigé par le colonel Assimi Goïta, et le Niger, sous le commandement du général Abdourahamane Tiani, se sont rapprochés de la Russie après l’instauration de régimes militaires hostiles aux puissances occidentales. Les deux pays accueillent désormais des instructeurs russes, renforçant ainsi leurs liens avec Moscou.
En réponse à la rupture des relations, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a rejeté les accusations et a regretté une décision qu’il juge « précipitée ». Kiev a réaffirmé son engagement envers les normes du droit international et a déclaré qu’elle prendrait toutes les mesures nécessaires pour répondre à ces actions hostiles.
Le régime nigérien a également annoncé son intention de saisir le Conseil de sécurité des Nations unies pour examiner ce qu’il considère comme une agression ukrainienne. Il a critiqué le silence des États africains et de l’Union africaine, appelant à une prise de responsabilité de la communauté internationale.
La rupture des relations diplomatiques entre le Niger et l’Ukraine marque une escalade significative des tensions dans la région. Elle met en lumière les alliances changeantes et les dynamiques géopolitiques complexes en Afrique de l’Ouest, où les influences russe et occidentale se confrontent sur fond de conflits locaux.
🔴 PROJET D’INTERCONNEXION ÉLECTRIQUE DE LA BANQUE MONDIALE : TAMBACOUNDA PASSE D’UNE RÉGION MAL DESSERVIE À UN HUB ÉNERGÉTIQUE MAJEUR 🔴 RÉVÉLATIONS CHOC DE MADIAMBAL : « SONKO NE FERA PAS DE DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE. DIOMAYE N’A AUCUNE AUTORITÉ SUR LUI (…) »
🔴 ÉLIMINÉ EN DEMI-FINALES DES JO 2024 : CHEIKH TIDIANE DIOUF ÉTABLIT UN NOUVEAU RECORD DU SÉNÉGAL DU 400 MÈTRES 🔴 CONVOCATION DE BALLA GAYE 2 PAR LE CNG : LE LUTTEUR REFUSE D’Y DÉFÉRER
Le secteur de la presse au Sénégal traverse une crise sévère, marquée par la fermeture de plusieurs entreprises de presse et la perte conséquente d’emplois pour de nombreux journalistes, techniciens et personnel d’appui. Cette situation alarmante a conduit la Coordination des Associations de Presse (CAP) à exprimer ses préoccupations dans un communiqué publié ce mardi.
La CAP déplore la récente suspension de parution des quotidiens Stades et Sunu Lamb, ainsi que l’absence de parution de Vox Pop. Selon l’organisation, cette crise pourrait s’aggraver, avec d’autres publications risquant de fermer leurs portes si des mesures correctrices ne sont pas prises rapidement.
Le communiqué de la CAP accuse l’État d’adopter une attitude de mépris à l’égard du secteur de la presse, pointant du doigt des décisions et injonctions qui semblent viser la destruction des médias privés. « L’État opte pour le mépris et ses démembrements continuent d’enchaîner des décisions et injonctions qui frisent une volonté manifeste et assumée de mise à mort des médias privés du pays », dénonce le communiqué.
La CAP critique également l’absence de dialogue et de concertation de la part des nouvelles autorités. Malgré l’état critique du secteur, les réformes nécessaires n’ont pas été engagées. L’organisation souligne que les pressions exercées sur les médias, telles que les contrôles fiscaux, les confiscations et les résiliations de conventions commerciales avec des structures publiques, n’apporteront pas de solution durable à la crise. « Ce n’est pas en déroulant un agenda de pressions multiformes que l’État mettra de l’ordre dans le secteur des médias », lit-on dans le communiqué.
Face à cette situation, la CAP appelle à des mesures correctives audacieuses et à une refonte de l’écosystème médiatique. L’organisation se dit prête à participer à ces discussions, notamment avec la prochaine revue des conclusions des assises des médias, qui se tiendra ce week-end après plus de deux ans de travaux.
La CAP appelle l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les organisations internationales de défense de la liberté de la presse, à se mobiliser pour attirer l’attention sur les dangers menaçant le journalisme au Sénégal si des actions correctrices ne sont pas mises en place rapidement.
Ce mardi, sur la piste du Stade de France, Cheikh Tidiane Diouf a affronté un défi colossal en demi-finales du 400m des Jeux Olympiques de Paris 2024. Le sprinter sénégalais a terminé à la 6e place de sa série avec un chrono de 44’’94. Bien que ce temps ne lui ait pas permis de se qualifier pour la finale en raison des deux premières places directement qualificatives, Diouf a réalisé un exploit notable en battant le record national du Sénégal.
Le précédent record, établi par Amadou Gakou lors des Jeux Olympiques de 1968, était en vigueur depuis près de 56 ans. Diouf a ainsi non seulement marqué un tournant dans l’histoire de l’athlétisme sénégalais mais aussi démontré une remarquable performance au plus haut niveau. Son temps de 44’’94, bien qu’il ne lui ait pas permis d’accéder à la finale, demeure une avancée significative pour le sport sénégalais.
Ousseynou Pouye, envoyé spécial du Soleil à Paris, souligne la grandeur de cette réalisation dans un contexte extrêmement compétitif. Malgré la déception de l’élimination, Diouf est applaudi pour avoir repoussé les limites et ouvert la voie pour les futures générations d’athlètes sénégalais.
Cet après-midi, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Rufisque Ouest et aux Almadies 2 pour présenter ses condoléances aux familles endeuillées suite au décès du Maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar, et de Mactar Dabo, commissaire scientifique de PASTEF.
À Rufisque Ouest, Ousmane Sonko a exprimé sa profonde tristesse et son soutien à la famille de Alioune Mar, un dirigeant local respecté dont le décès a laissé un grand vide dans la communauté. Sonko a salué l’engagement et le dévouement de Mar pour sa ville et ses habitants, et a promis de soutenir la famille dans cette épreuve difficile.
Aux Almadies 2, le Premier ministre a également présenté ses condoléances à la famille de Mactar Dabo, un membre influent de PASTEF dont la perte est vivement ressentie par ses proches et ses collègues. Sonko a évoqué l’impact significatif de Dabo dans le domaine scientifique et politique, et a réaffirmé son soutien aux proches du défunt.
Ces visites marquent un moment de solidarité et de respect envers les familles endeuillées, renforçant l’unité et la compassion au sein de la communauté.
Le Premier ministre Ousmane Sonko ne fera pas de déclaration de politique générale (DPG). Madiambal Diagne, le patron du Groupe Avenir Communication, en est convaincu. En commentant un article de Seneweb intitulé « DPG de Sonko : Ce qui retarde l’exercice », qu’il a republié sur X, il affirme qu’il n’y a plus l’ombre d’un doute sur ce sujet.
L’article de Seneweb souligne que « qu’après avoir reçu les conclusions du groupe de travail, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, a convoqué une réunion de bureau à l’issue de laquelle une lettre a été envoyée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour ‘’avis’’. Mais, celle-ci est restée lettre-morte ».
Pour Madiambal Diagne, les choses sont très claires. Il tweete : « Les députés de Benno devront finir par comprendre que tout cela procède du dilatoire et que le PM Sonko ne fera pas de DPG. En effet, le PR Faye (Président Bassirou Diomaye Faye, Ndlr) n’a aucune autorité sur lui pour l’obliger à aller devant les députés, encore moins lui faire publier sa déclaration de patrimoine d’un fonctionnaire multimilliardaire ».
Pour rappel, d’après plusieurs médias, le Président Faye aurait déjà saisi le Conseil Constitutionnel pour avoir une idée claire sur la date à laquelle il pourra procéder à la dissolution de l’Assemblée nationale où le Pastef et ses alliés de « DiomayePrésident » sont minoritaires. Ce qui semble donner du crédit à la thèse selon laquelle le régime actuel veut dissoudre l’Assemblée nationale avant la DPG pour éviter à son PM une motion de censure.
L’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), porte d’entrée principale du Sénégal, affiche des résultats prometteurs pour le premier semestre 2024. Selon les dernières statistiques, le nombre de passagers a connu une hausse notable de 2,48 % par rapport à l’année précédente, atteignant 1 427 663 voyageurs. Ce développement met en évidence non seulement l’attractivité croissante du Sénégal en tant que destination touristique, mais aussi le dynamisme de l’aéroport dans le secteur aérien.
Cette augmentation des passagers s’accompagne d’une croissance parallèle des mouvements d’avions. Le premier semestre 2024 a vu le nombre de vols passer de 13 831 à 14 106, soit une hausse de 1,99 %. Cette croissance indique une intensification des activités aériennes et une diversification accrue des liaisons proposées par l’AIBD.
Le trafic cargo ne demeure pas en reste, avec une progression spectaculaire de 15,08 %. Le volume de fret transporté a atteint 22 651 106 kilogrammes au cours de cette période. Cette hausse reflète l’expansion des échanges commerciaux et la place stratégique de l’aéroport dans le transport de marchandises, confirmant son rôle central dans le commerce international.
Les autorités aéroportuaires attribuent ces résultats à la capacité de l’AIBD à s’adapter aux défis économiques et sanitaires actuels. Elles estiment que cette tendance positive pourrait renforcer la position de l’aéroport sur la scène internationale et soutenir son développement futur.
Ainsi, l’Aéroport International Blaise Diagne continue de jouer un rôle clé dans le rayonnement du Sénégal, affirmant son statut de hub aérien majeur et contribuant significativement à l’essor économique et touristique du pays.
Le RESTIC (Réseau des Entreprises de Services et de Technologies de l’Information et de la Communication) a publié un communiqué, ce lundi, appelant à un audit global des projets de téléphonie en mode CDMA et de large bande à fibres optiqued initiés par l’ex-Agence de l’Informatique de l’État (ADIE), aujourd’hui renommée SENUM (Sénégal Numérique SA).
Selon la note reçue par Le Dakarois, le RESTIC « attend toujours avec impatience les audits de l’ex-ADIE concernant deux projets majeurs ». Le premier, lancé en 2013 avec un budget de 60 milliards de francs CFA, en partenariat avec la Chine, visait à « introduire la technologie cryptée CDMA » pour optimiser les coûts de téléphonie de l’administration. Cependant, « la téléphonie a été abandonnée », ainsi que les services continuent de recourir aux trois opérateurs pour leurs besoins en téléphonie et en connectivité.
Le second projet concernait l’« extension de l’intranet gouvernemental et l’interconnexion à large bande par fibres optiques », financé par des prêts coréens et chinois pour un montant dépassant les 120 milliards de francs CFA. Dix ans après le lancement, le RESTIC note que « nous n’avons aucune évaluation de ces deux projets » et déplore leur « absence d’impact sur la productivité de l’administration ». Les administrations continuent ainsi de dépendre des services de télécommunication existants sans bénéficier des améliorations attendues.
Le RESTIC précise que ces deux projets, totalisant 200 milliards de francs CFA d’endettement auprès de partenaires extérieurs, doivent être audités en urgence pour évaluer leur efficacité et leur impact. « Le RESTIC lance un appel pressant au Président de la République et au Premier Ministre pour un audit urgent de ces deux projets publics dans les TIC et les télécoms à fort impact d’endettement mais sans aucun résultat. »
Le communiqué se conclut par un rappel de la nécessité de « restructurer le collège de régulation de l’ARTP et de remplacer les mandats expirés », mentionnant que le Président du Collège est actuellement à son troisième mandat.
Ainsi, le RESTIC plaide pour une révision approfondie des projets de téléphonie et de fibre optique pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics.
Le débat sur le port du voile dans les établissements scolaires défraie la chronique. Après les sorties de certains religieux de l’Eglise et du ministre de l’Education nationale, Moustapha Mamba Guirassy sur la question, c’est au tour du Conseil National du Laïcat du Sénégal de livrer sa position sur ce débat qui a été relancé par le premier ministre, Ousmane Sonko. Dans son communiqué intitulé « L’école privée catholique au Sénégal : Un cadre d’accueil et de promotion du vivre ensemble », le conseil exprime son indignation et évoque des propos jugés maladroits du PM. Voici le texte de la déclaration signée par Dr Philippe Abraham Birane TINE.
1- Le mardi 30 juillet 2024, le Premier Ministre de la République du Sénégal, qui recevait les lauréats du Concours général, après que Son Excellence, Monsieur le Président de la République les a honorés, a avancé les propos ci-après : « Certaines choses ne peuvent plus être tolérées dans ce pays. En Europe, ils nous parlent constamment de leur modèle de vie et de style, mais cela leur appartient. Au Sénégal, nous ne permettrons plus à certaines écoles d’interdire le port du voile ». Se voulant plus clair, il a ajouté: « Gare à ces institutions qui refuseront d’accepter une fille simplement parce qu’elle est voilée ».
2- Les menaces à peine voilées contenues dans ces déclarations donnent une tonalité particulière à une question qui, au demeurant, n’est pas nouvelle. En 2019, ce débat avait été soulevé. Les solides arguments apportés à l’époque par le Conseil national du laïcat avaient contribué à ramener les gens à la raison.
3- Le fait nouveau réside, cette fois-ci, en cela qu’une plus haute autorité étatique s’en est fait l’écho en prononçant un verdict sans appel contre des établissements scolaires, point « contumax », mais jugés sans ménagement et jetés à la vindicte populaire.
4- Le Conseil national du Laïcat marque son indignation face à de telles déclarations qu’il juge maladroites. Ces propos indélicats de la part du Chef du Gouvernement de la République laïque et démocratique qu’est le Sénégal sont de nature à heurter la sensibilité des sénégalais épris de justice et de vérité, plus particulièrement des citoyens à part entière de foi catholique légitimement interpelés par les menaces proférées, sans ambages, contre des établissements privés catholiques.
5- Les allusions que comportent les déclarations du Premier Ministre tendent hasardeusement à faire croire qu’être catholique c’est avoir la culture occidentale pour laquelle, du reste, l’Église n’a pas de préjugés. Elles créent, par ailleurs, un problème là où il n’y a qu’illusion de problème. De fait, les écoles privées catholiques sont entièrement dépendantes de la province Ecclésiastique de Dakar, qui rassemble les sept (7) diocèses du pays et elles respectent les lois et règlements régissant notre Nation.
6- Il faut s’en réjouir, le Sénégal est un pays où coexistent, en harmonie, depuis fort longtemps, des cultures diversifiées bien avant l’avènement des religions abrahamiques que nous avons accueillies. Cette coexistence pacifique d’une pluralité de cultures et de croyances, la pratique du « cousinage à plaisanterie » et les différents mécanismes de solidarité vécus au quotidien ou à l’occasion de grandes solennités, peuvent être regardés comme les manifestations du « commun vouloir de vivre en commun ».
7- Il est, dès lors, un impérieux devoir pour les pouvoirs publics de préserver et de faire respecter ces équilibres, en favorisant l’expression de cette diversité adossée à la construction d’un espace d’égalité et de réciprocité.
8- L’enseignement privé catholique, en ce qui le concerne, fort du message évangélique d’hospitalité et d’accueil de la pluralité culturelle et religieuse, inscrit en lettres d’or dans son projet éducatif le respect de l’autre. Il se veut, ainsi, chevillé à la Constitution du Sénégal qui, en son article 8, septième et huitième tirets, consacre respectivement le droit à l’éducation et le droit de savoir lire et écrire pour chaque citoyen sénégalais.
9- C’est ainsi que, depuis plus de deux (2) siècles, l’Eglise catholique s’investit et investit dans l’éducation des sénégalais et des étrangers résidant au Sénégal, notamment en milieu rural, sans aucune distinction de race, de religion, de sexe, de culture ou d’ethnie.
10- Manifestement et sans aucun conteste, les valeurs chrétiennes qui fondent le projet éducatif des institutions privées catholiques, dans le respect des principes constitutionnels d’égalité, de liberté, de respect mutuel, en somme, du VIVRE ENSEMBLE, convainquent à suffisance les sénégalais de tous bords, de toutes conditions et de toutes confessions religieuses.
11- Aussi, pendant que certains élèves étudient encore dans des abris provisoires dans le public, 119 868 élèves sont-ils inscrits dans les écoles d’enseignement privé catholique, du Cl à la terminale (compte non tenu du préscolaire), dont 33 664 de confession catholique, soit seulement 28,08%. L’Église a toujours collaboré avec l’État du Sénégal dans la prise en charge de la question délicate de l’éducation nationale. Elle ne saurait pour autant remettre en cause les principes qui sous-tendent son projet éducatif inspiré des valeurs évangéliques.
12- Au demeurant, le réglement intérieur des établissements de l’enseignement privé catholique n’affecte ni la neutralité de l’enseignement dispensé, ni la liberté de conscience des élèves, ni leurs convictions religieuses. Mieux, il garantit l’organisation scolaire et du projet éducatif propre de l’établissement sans violer pour autant son obligation d’accueillir les enfants en dehors de toute distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
13- En conséquence, les institutions privées catholiques ne sauraient tolérer, au nom de quelque conviction ou croyance, les attitudes et comportements contraires aux principes et à l’esprit de son projet éducatif. Elles demeurent fermes contre les comportements qui sont en porte-à-faux avec les règles de discipline générale et qui sont préjudiciables au vivre ensemble et au bon fonctionnement de tout établissement.
14- C’est le cas, en guise d’exemple, d’élèves s’interdisant de s’asseoir à côté de leurs camarades de sexe opposé en classe ou dans la cour de récréation, refusant de faire la gymnastique dans la tenue de l’école, pour des convictions religieuses, se regroupant et s’isolant dans la cour de récréation pour les mêmes raisons et refusant le port strict de l’uniforme de l’école. (Cf. lettre ouverte du Conseil national du laïcat en 2019).
15- Le Conseil national du Laïcat soutient, à cet égard, les institutions privées catholiques et les encourage à demeurer respectueuses des dispositions de la loi n°91-22 du 30 janvier 1991 portant orientation de l’Éducation nationale, modifiée, qui indique : « Au sein des établissements publics et privés d’enseignement, dans le respect du principe de la laïcité de l’État, une éducation religieuse optionnelle peut être proposée. Les parents choisissent librement d’inscrire ou non leurs enfants à cet enseignement ».
16- Sous ce prisme, ceux qui ne souhaitent pas respecter le règlement intérieur des établissements privés catholiques doivent s’en prendre à eux-mêmes pour leurs attitudes et comportements d’auto ségrégation et d’auto exclusion; toutes postures en inadéquation avec l’esprit de famille et d’ouverture, du vivre ensemble que promeuvent l’école catholique et le Sénégal. Il revient donc aux parents et aux élèves, qui ont librement choisi ces établissements, de se conformer aux exigences du règlement intérieur et aux objectifs du projet éducatif qui les inspire.
17- La question agitée du voile n’est, sous ce rapport, qu’une conséquence de l’exigence du respect d’une règle générale découlant du principe du vivre ensemble dans une égale dignité et dans le respect de la diversité culturelle et religieuse au sein des établissements d’enseignement privé catholique. Elle doit être circonscrite strictement dans le cadre d’un règlement intérieur auquel les élèves et leurs parents adhèrent en toute connaissance de cause.
18- Toute autre interprétation n’est que conjecture, tant l’Église catholique, connue pour sa pastorale, poursuit, au-delà de son projet éducatif, son œuvre en participant de manière active au développement social et économique du pays. Il en est ainsi particulièrement dans les domaines de la santé et du développement du capital humain, où on note le même dynamisme d’actions caritatives destinées à toutes les couches sociales, sans distinction de religion ou d’origine. Autant d’initiatives qui accompagnent fort heureusement les politiques publiques dans ces sous-secteurs.
19- Au regard de ce qui précède, le Conseil national du Laïcat, fidèle à ses valeurs de paix et de fraternité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, invite toutes les forces vives de notre pays, surtout les pouvoirs publics, à consolider le vivre ensemble, en vue d’asseoir la stabilité sociale durable du Sénégal, facteur clé d’un développement économique et social inclusif, Aussi, rappelle-t-il la nécessité de respecter le règlement intérieur des écoles catholiques qui proscrit tout prosélytisme à l’école.
20- Le Conseil national du Laïcat reste ouvert à toute forme de dialogue qui met en avant le vivre ensemble, la stabilité et la paix dans ce pays.
Vive l’école sénégalaise ! Vive le vivre Ensemble ! Vive le Sénégal !
Suspension de la parution des quotidiens « Stades » et « Sunu Lamb » ! L’annonce est du directeur de publication de ces quotidiens sportifs et administrateur général du groupe de presse Africome. Mamadou Ibra Kane a dévoilé les raisons de cette décision.
« Le groupe de presse Africaine communication édition (Africome SAU) informe de la suspension de la parution des quotidiens ‘Stades’ et ‘Sunu Lamb’ sur support papier depuis le samedi 3 août 2024. Depuis deux ans, il connaît des exercices déficitaires, des dettes colossales vis-à-vis de ses fournisseurs (particulièrement étrangers pour son approvisionnement en intrants), des retards de paiement des salaires, l’arrêt du paiement des cotisations sociales et des frais pour la couverture maladie… Cette crise économique et sociale n’est pas propre à Africome et les entreprises sénégalaises du secteur des médias risquent de tomber comme des mouches », a-t-il exposé.
Les causes de cette suspension
Poursuivant ses explications, il note : « En effet, la presse sénégalaise connaît une crise sans précédent, depuis une décennie, crise exacerbée par le Covid-19 et la guerre en Ukraine. Aujourd’hui, les médias sénégalais évoluent dans un environnement très hostile, marqué par la pression fiscale, l’absence de loi sur la publicité, un financement à des taux prohibitifs, l’inexistence de fonds pour la digitalisation des médias nationaux… Avec la suspension de ‘Stades’ et ‘Sunu Lamb’, Africome attend un environnement plus propice pour le développement des médias au Sénégal, pour continuer à assurer sa mission de service public dans le domaine du sport. »
Mamadou Ibra Kane aussi revenu sur les créations des deux organes de presse. « Premier quotidien sportif de l’histoire de la presse sénégalaise, ‘Stades, le quotidien du sport’, a été créé en janvier 2003. Depuis toute cette période jusqu’à samedi dernier, ‘Stades’ a été le leader de la presse sportive, premier ou deuxième tirage de l’ensemble de la presse quotidienne nationale. Durant 21 ans et demi d’existence, ‘Stades’ est paru sous 6 228 numéros, pour un tirage global de plus de deux cents millions d’exemplaires.Le journal ‘Sunu Lamb’, seul quotidien de lutte au monde, a été créé en décembre 2004. ‘Le quotidien des arènes sénégalaises’ détient le record de tirage de la presse quotidienne nationale sur un jour, avec des pointes de 150 000 exemplaires pour un tirage global de plus de 160 millions d’exemplaires en près de 20 ans d’existence », informe-t-il.
« Dans les prochains jours, une seconde vague de licenciements va concerner le personnel technique et administratif »
Selon lui, «tout cela n’a été possible qu’avec, quotidiennement, la fidélité renouvelée et le soutien indéfectible de plusieurs milliers de lecteurs qui nous ont fait grandir ».
Également, le président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) de laisser entendre : « Si ces quotidiens ont innové dans le traitement de l’information sportive, cela n’aurait été possible sans des centaines de journalistes et techniciens des médias qui ont été formés à l’’école ‘Stades’. Avec la fermeture de ‘Stades’ et de ‘Sunu Lamb’, ce sont malheureusement 20 journalistes et techniciens des médias qui ont perdu leur emploi depuis le 31 juillet 2024. Dans les prochains jours, une seconde vague de licenciements va concerner le personnel technique et administratif.
Il y a quelques semaines, un vol de bijoux a été signalé dans un appartement situé sur la Corniche, où logeait la mère de Marième Faye Sall. Les bijoux volés appartenaient à la mère de la Première Dame et étaient des objets de valeur souvent détenus à domicile par de nombreuses femmes sénégalaises.
Le cambriolage a eu lieu alors que la victime, une personne d’âge avancé, était absente pour se rendre à La Mecque. Le cambrioleur a profité de son absence pour pénétrer dans l’appartement et s’emparer des bijoux précieux. Selon les informations disponibles, aucun autre objet n’a été volé et l’appartement n’a été touché que par le vol de ces bijoux spécifiques.
À ce jour, le cambrioleur reste introuvable et les enquêteurs continuent de rechercher des pistes pour retrouver le suspect. La police est activement engagée dans l’enquête pour résoudre ce vol et retrouver les objets dérobés.
Le Casa Sports a procédé à une importante réorganisation de son staff technique en annonçant, vendredi, la nomination de Balla Djiba au poste d’entraîneur principal de son équipe première. Cette décision, adoptée suite aux recommandations de l’atelier de planification qui s’est tenu du 24 au 26 juillet 2024, vise à insuffler une nouvelle dynamique au club de Ligue 1 sénégalaise.
Originaire de Ziguinchor, Balla Djiba a entamé sa carrière de footballeur dans sa ville natale avant de poursuivre son développement à l’académie Génération Foot. Ses aspirations ont été contrariées par des blessures répétitives, ce qui l’a poussé à se reconvertir en entraîneur. Il a dirigé l’académie Génération Foot jusqu’à la fin de la saison 2022-2023, remportant un troisième titre de champion de Ligue 1. Cependant, après une saison difficile, il a été remercié de ses fonctions.
Djiba remplace Cheikh Tidiane Cissé, qui avait été nommé entraîneur par intérim en décembre dernier après le départ d’Ansou Diadhiou. La nouvelle direction technique espère que l’arrivée de Balla Djiba apportera l’expérience et les compétences nécessaires pour redynamiser l’équipe et atteindre de nouveaux sommets.
Avec cette nomination, le Casa Sports s’apprête à entrer dans une nouvelle phase de sa saison, et les attentes sont élevées quant aux résultats que pourra obtenir l’équipe sous la conduite de Balla Djiba. Les supporters du club ainsi que les observateurs du football sénégalais suivent de près cette transition, espérant que le nouvel entraîneur saura conduire le Casa Sports vers des succès significatifs.
Le Fonds d’Entretien Routier Autonome (FERA) a publié un communiqué de presse pour démentir les informations récentes selon lesquelles un projet de construction de 3 km de voie urbaine dans la commune de Mbour aurait été supprimé. Le FERA affirme que ces informations sont fausses et proviennent de la mauvaise foi de leurs auteurs.
Contrairement aux rumeurs, aucune convention de financement pour un tel projet n’a été signée ou paraphée avec la commune de Mbour.
Les allégations de suspension ou de transfert de projets sont totalement infondées. Le FERA regrette la confusion et l’inquiétude causées parmi les citoyens et les parties prenantes par ces fausses informations.
Le FERA réitère son engagement à maintenir une communication transparente et invite toute personne ou entité à contacter directement l’organisme pour obtenir des informations vérifiées et fiables.
Le FERA poursuit ses efforts pour améliorer les infrastructures routières du pays et encourage le public à se référer aux communications officielles pour toute information concernant ses activités et projets.
Pour toute question ou clarification, le FERA peut être contacté au +221 33 859 29 49 ou à leur adresse à Dakar.
Ce démenti vise à rassurer la population et à clarifier la situation concernant les projets de construction routière à Mbour.
LETTRE OUVERTE ET CONSEILS Á UN JEUNE POLITICIEN NOUVELLEMENT PROMU Á UN HAUT POSTE DE RESPONSABILITÉ
Mon cher jeune politicien nouvellement promu ,
Les latins disaient : » qui bene amat , bene castigat » : qui aime bien , châtie bien ! »
» La politesse est l´apanage , le langage des rois et des princes . Elle est une clef en or qui ouvre toutes les portes » ( proverbe tunisien )
» Soyez polis , écrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse » ( Otto von Bismarck ) Satan ne me fait pas peur . Pourquoi aurai-je peur d´un voile !
L´école privée catholique éduque au respect de l´autre , à `l´amour , á la paix , à l´ouverture d´esprit . Pourquoi et comment aurait-elle peur d´un voile ?
Mon cher jeune politicien , tout nouvellement promu ,
Je viens tremper ma plume dans l´encre de ma citoyenneté sénégalaise , dans l´encre de l´éthique du » Jub , Jubal , Jubanti » , dans l´encre de mon éducation familiale et surtout dans l´encre épaisse et non diluée de ma foi inébranlable en Jésus Christ mort et ressuscité , le Souverain des rois de la terre , pour apporter mon point de vue et surtout pour des conseils si toutefois vous daignez bien les accepter !
» ON N´ACCEPTERA PLUS L´ INTERDICTION DU VOILE DANS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES ! «
Dans la salle du Grand Théatre de Dakar où l´excellence était fêtée avec gravité , solennité et magnanimité , ces paroles ont résonné au dehors , dans l´espace public comme des grondements de tonnerre . A l´évidence nous n´avons pas besoin d´être des » salitigués » pour savoir et décoder qu un orage se prépare à l´horizon , dans le ciel de la rentrée scolaire prochaine 2024-2025 .
Ces propos sont-ils des menaces ou une déclaration de guerre ?Je ne saurai répondre . Seul vous qui êtes l´auteur de ses propos pouvez répondre .
J´ose seulement espérer pour ma part que ce n´est pas là , le résumé ou la synthèse du Projet ou de la Déclaration de Politique Générale que tout le monde attend comme le retour de Godot !
La politesse est la grâce de l´esprit » ( Henri Bergson ) .Quand on s´adresse à une institution ou à une minorité fut-elle négligeable insignifiante , dérisoir pour certains religieux pharisiens , la politesse et le respect doivent être de mise .
Un langage contient non seulement une forme d´éducation , de culture , mais aussi des éléments constitutifs d´une société : gestion des émotions et code de politesse .
» La politesse coûte peu et achète tout selon Michel Montaigne » Soyez polis . Ecrivez diplomatiquement , parlez poliment . Même une déclaration de guerre doit observer les règles de la politesse » ( Otto von Bismarck )
L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE EST POLIE : ELLE FORME ET PRODUIT POUR LA SOCIÉTÉ SÉNÉGALAISE ET POUR LE MONDE ENTIER DES CADRES , DES ÉLITES TRÈS POLIES ET TRÉS CULTIVÉES ! VOUS EN AVEZ LA PREUVE AU QUOTIDIEN : VOTRE BINÔME ET CERTAINS DE VOS MINISTRES OU DIRECTEURS GÉNÉREAUX !
L´ÉCOLE PRIVÉE CATHOLIQUE COMME TOUTES LES AUTRES ÉCOLES PRIVÉES EST UNE INSTITUTION . ON NE TANCE PAS UNE INSTITUTION EN PUBLIC ; ON NE PARLE PARLE PAS Á UNE INSTITUTION SUR LE TON DE LA MENACE ! ALLEZ APPRENDRE CE QUE SIGNIFIE DIALOGUER AVEC LES INSTITUTIONS !
Mon cher jeune politicien nouvellement promu ! Un jour et un lieu de célébration de l´Excellence et du Savoir tel que le Concours général , ne devraient pas servir de prétexte pour faire une pareille déclaration , comme si on voulait déverser une bile longtemps accumulée dans son ventre .
Il y a un temps et un lieu pour tout dit Quohelet dans la Bible : une temps pour rire , un temps pour pleurer , un temps pour chanter , pour fêstoyer , un temps pour fulminer , un temps pour faire des déclarations intempestives etc…
L´ortographe , la grammaire et la conjugaison sont aussi une sorte de politesse . Notre Maître au CM2 nous avait demandé d´utiliser rarement » On » : pronom personnel indéfini ,( qui qualifie celui qui l´emploi) . Pourquoi n´avoir pas dit » je » , vous dont le courage est légendaire ? Pourquoi subitement se cacher derrière » on « ?
La politique est une affaire aussi de politesse , de sagesse de courage , de prudence et d´audace , d´élégance et non d´arrongance ni d´inélegance , de précipitation . La politesse est comme le zéro , qui sans avoir de la valeur en soi , en ajoute ` toutes les autres .
L´EGLISE N´A PAS PEUR DU VOILE ! LE VOILE FAIT PARTIE DE SON PATRIMOINE , DE SA LITURGIE , DE SA PARAMENTIQUE ( de son habillement ) . ELLE A CONNU LE VOILE , IL Y A DE CELA PLUS DE 2000 ANS , BIEN AVANT BEAUCOUP DE RELIGIONS ( cf première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens : 1Cor 11, 2-16)
Je fais partie des 2 milliards et quelques des diciples de Jésus Christ crucifié sur une croix , mort et ressuscité et non un disciple d´ un Jésus Christ qu´on aurait echangé avant la crucifixion avec un autre . Ce Jésus Christ n´est pas le mien . Je ne crois pas en un fuyard qui aurait échappé à la souffrance et à la mort .
Jésus Christ nous a vacciné contre la peur . Tous les jours de l´année , 365 fois dans la Bible , il nous dit : » N´ayez pas peur » . Le Seigneur est ma lumière et mon salut , de qui aurai-je crainte .chante le psalmiste . Satan ne nous fait pas peur , pourquoi aurions-nous peur d´un voile ?
Mon cher jeune politicien , nouvellement promu !
La politique c´est l´art de gouverner la cité , l´art de savoir parler aux gens » ci njek ak Terranga » .
Vous vous targuez bien d´être un panafricaniste ! Un vrai panafricaniste n´ignore pas et ne foule pas aux pieds l´art oratoire , les règles et les vertus du dialogue sous l´arbre á palabre . Les grands sujets et les sujets sensibles se traitent sous l´arbre á palabre entre autorités et sages du village et non sur la place publique .
Mon cher jeune politicien nouvellement promu ! Sortez de votre bulle d´opposant , sortez maintenant du » Gatsa -Gatsa ,riez , détendez-vous , éclatez-vous , libérez-vous de votre scaphandre d´opposant . Marchez librement comme le jeune David et non en » Dandy » en guerrier comme Goliath suffocant et étouffant dans son armure de guerre en bronze ! La guerre est finie , une autre commence : la bataille contre la vie chère , contre le chômage , la pauvreté etc..
Mon cher jeune politicien nouvellemet promu
NE VOUS TROMPEZ PAS DE COMBAT ! LE COMBAT POLITIQUE N´EST PAS LE COMBAT DE DIEU NI LE COMBAT POUR DIEU !
Arrêtons de prendre Dieu comme un éternel mineur , qui compterait sur nos forces pour brandir partout son étendard et engager son combat et ses guerres sur tous les terrains du monde .
Le bras du Seigneur est puissant , qui redonne vie ! Dieu n´a pas besoin de notre force de fourmi ! Nos chants de rossignol et notre force de fourmi n´ajoutent rien à ce qu´il est !
Vous avez été élu pour le combat contre la vie chère , contre la pauvreté , contre le chômage des jeunes mais pas pour le combat pour Dieu , le combat pour un signe religieux !
Dieu est Dieu ! Et n´ importe qui ne peut pas s´improviser pou être son Général de guerre , constituer son État- Major , encore moins former ses troupes ou sa milice .
Dieu est Dieu ! Aucune des trois religions révélées et monothéistes ne peut le contenir , ni prétendre défendre sa cause .
Il faut une probité morale et une idonéité pour mener les combats religieux et moraux . Certaine langues , certaines mains et certains pantalons sont disqualifiés pour mener les combats de Dieu , les combats pour les symboles religieux .
Que d´autres mènent ce combat du voile et Dieu qui voit tout saura reconnaître les siens . » Ces hommes m´honorent des lèvres , mais leurs coeurs sont loin de moi » dit Dieu à travers le prophète Isaie
Mon cher jeune politicien récemment promu !
» Qui bene amat , bene castigat ! » : » qui aime bien , châtie bien ! » Cela fait partie du » Jub, Jubal , Jubanti ! « » Fabricando fit Faber ! C´est en forgeant qu´on devient forgeron ! » Evitez la vitesse et la précipitation , les déclarations va-t-en guerre . C´est encore un conseil ! Changez votre réthorique de guerre sinon elle risque de vous perdre ! Le roi de Babylonne : Nabuchodonosore a vu en plein festin , un doigt géant écrire sur le mur : » MÉNÉ TÉKÉ OU PHARSI ! « Allez comprendre ce que ces mots signifient .
Abbé André Latyr NDIAYE Membre du Clergé Catholique
Le 2 août 2024, l’Académie de Kaolack a accueilli une rencontre significative organisée par le ministère de l’Éducation nationale, dans le cadre du Projet d’Amélioration des Performances du Système Éducatif (PAPSE). Ce projet ambitieux vise à intégrer 600 écoles coraniques (daaras) dans le système éducatif sénégalais, afin d’assurer une prise en charge adéquate et moderne de l’enseignement arabo-islamique traditionnel. Cette initiative marque un tournant dans l’harmonisation de l’éducation coranique avec le curriculum national, répondant ainsi à une demande croissante de modernisation et d’inclusion des daaras.
La rencontre de Kaolack a réuni divers acteurs clés du secteur éducatif, notamment des représentants des associations de maîtres coraniques, des marraines des écoles coraniques, des imams, des élus territoriaux, ainsi que des inspecteurs de l’Éducation et de la Formation de toute l’Académie de Kaolack. Moussa Niang, Coordonnateur de la Direction des Daaras, a ouvert la séance en détaillant le processus de sélection des 600 daaras qui seront intégrés au projet PAPSE.
Moussa Niang a expliqué que l’objectif principal de cette journée était de partager les détails du PAPSE avec les différents acteurs concernés, et de leur fournir une vue d’ensemble du processus de sélection des écoles coraniques. Il a précisé que, après le dépôt des candidatures, une phase de vérification sur le terrain sera organisée pour s’assurer que les informations fournies par les daaras sont conformes à la réalité. Cette vérification sera effectuée avec l’aide d’un cabinet d’études externe, garantissant ainsi la transparence et l’équité du processus.
Le Chef de la Division Enseignement, Apprentissage et Formation du ministère a détaillé les étapes du processus de sélection. Après la collecte des candidatures, des visites de terrain seront organisées pour vérifier la conformité des daaras avec les critères établis. Pour assurer la transparence totale, un cabinet d’études spécialisé a été engagé. Les daaras présélectionnés seront ensuite départagés par tirage au sort, en présence de tous les acteurs concernés, afin de garantir l’objectivité du choix.
Le quota alloué à chaque Inspection de l’Éducation et de la Formation (IEF) sera défini à l’avance, et la sélection finale sera basée sur des critères rigoureux. Le PAPSE vise non seulement à moderniser les écoles coraniques, mais aussi à intégrer l’enseignement du français, des mathématiques et des sciences dans les programmes des daaras. Ce projet couvrira l’ensemble des 14 régions du Sénégal et des 16 académies du pays.
Mouhamed Lamine Fall, Président du bureau régional de la Fédération nationale des Associations des Maîtres coraniques du Sénégal, a exprimé son soutien enthousiaste pour le projet. Il a souligné que, bien que le quota de 600 daaras puisse sembler modeste par rapport à la demande, l’intégration des écoles coraniques dans le système éducatif représente un progrès majeur. Selon lui, cette initiative est une reconnaissance de l’importance des daaras dans le système éducatif sénégalais et reflète une volonté politique de les intégrer pleinement dans le cadre national.
Il a également noté que, par le passé, le système éducatif sénégalais n’avait pas suffisamment pris en compte les écoles coraniques. Cependant, les récentes initiatives politiques ont reconnu que le développement du système éducatif ne peut pas se faire sans inclure les daaras. L’intégration des daaras dans le système éducatif est donc perçue comme un moyen de renforcer le système éducatif global du pays et d’atteindre les objectifs fixés pour l’éducation nationale.
Le projet PAPSE représente une étape importante dans la modernisation de l’éducation coranique au Sénégal. Il reflète un engagement à améliorer la qualité de l’enseignement dans les daaras tout en respectant les traditions et les valeurs arabo-islamiques. La réussite de ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres initiatives similaires dans le futur et contribuer à une meilleure cohésion entre l’éducation traditionnelle et moderne au Sénégal.
En conclusion, l’initiative d’intégrer 600 daaras dans le système éducatif sénégalais, pilotée par le PAPSE, constitue une avancée majeure pour le pays. Elle vise à moderniser les écoles coraniques, à améliorer la qualité de l’enseignement, et à renforcer l’inclusivité du système éducatif national. Avec l’appui des différents acteurs du secteur, ce projet pourrait marquer un tournant décisif dans l’évolution du système éducatif sénégalais.
Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom, a annoncé une interdiction stricte de toute activité minière dans une zone tampon de 500 mètres autour des berges de la Falémé. Cette décision vise à protéger l’un des affluents les plus importants du fleuve Sénégal et à préserver ses fonctions écosystémiques essentielles.
« Il est formellement interdit toute activité minière et l’octroi de permis d’exploitation pour une durée de trois ans dans les zones tampons situées à 500 mètres des berges de la Falémé », a déclaré Daouda Ngom. Cette mesure, annoncée en Conseil des ministres, répond à des préoccupations croissantes concernant l’impact des activités minières sur la santé environnementale du fleuve, qui forme une frontière naturelle entre le Sénégal et le Mali.
Le ministre a souligné que cette décision fait partie d’un projet de décret visant à interdire les activités minières autour de la zone du fleuve Falémé. L’objectif est de restaurer et de maintenir les fonctions écologiques vitales de cet affluent.
Daouda Ngom a également exprimé son souhait de travailler en collaboration avec les autorités maliennes et l’Organisation de la Mise en Valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Nous souhaitons que l’État malien prenne aussi des mesures interdisant l’exploitation de l’or à proximité des berges de laa Falémé », a-t-il précisé, soulignant la nécessité d’une approche coordonnée pour garantir la protection transfrontalière de cet écosystème crucial.
Outre la protection de la Falémé, Daouda Ngom a abordé la situation préoccupante du Lac Rose, menacé par l’urbanisation rapide et la pollution. Le ministre a indiqué que l’objectif est de classer le Lac Rose en Réserve naturelle urbaine, similaire à la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niayes de Pikine et Dépendance, également connue sous le nom de technopôle.
« Nous avons démarré les concertations avec les acteurs concernés ainsi que les études nécessaires. À l’issue de ce processus, nous avancerons vers le classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine », a confié le ministre lors d’un entretien avec l’Agence de Presse Sénégalaise.
Cette initiative vise à sauvegarder l’écosystème unique du Lac Rose tout en mettant en place des mesures de protection adaptées pour contrer les effets de l’urbanisation et de la pollution.
Les récentes décisions du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique représentent des étapes importantes pour la préservation des ressources naturelles du Sénégal. L’interdiction d’exploitation minière autour de la Falémé et la proposition de classement du Lac Rose en Réserve naturelle urbaine sont des démarches significatives pour assurer la durabilité écologique et la protection des écosystèmes vitaux du pays.
Plus de trois mois après sa prestation de serment, le 02 avril 2024, le président Bassirou D. D. FAYE fait enfin sa déclaration de patrimoine comportant normalement toutes les informations – peut-être pas – relatives aux biens et actifs détenus, direction ou indirectement, par le président en exercice. Pour en avoir le cœur net, rien de mieux que la presse écrite dont les manchettes sont dominées, le 30 juillet au matin, par les infos tant attendues depuis plus de 100 jours.
Pourtant, la déclaration de patrimoine aurait pu être faite officiellement dès après la prestation de serment disposée en même temps qu’elle par l’article 37 de la Constitution dont la teneur complète est la suivante :
«Le Président de la République est installé dans ses fonctions après avoir prêté serment devant le Conseil constitutionnel en séance publique.
Le serment est prêté dans les termes suivants :
“Devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, je jure de remplir fidèlement la charge de Président de la République du Sénégal, d’observer comme de faire observer scrupuleusement les dispositions de la Constitution et des lois, de consacrer toutes mes forces à défendre les institutions constitutionnelles, l’intégrité du territoire et l’indépendance nationale, de ne ménager enfin aucun effort pour la réalisation de l’unité africaine”.
Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»
S’agissant du patrimoine, l’alinéa 3 de l’article 37 aurait été complet à notre goût (fureteur) si ledit alinéa avait été rédigé ainsi qu’il suit :
«Le Président de la République nouvellement élu fait une déclaration écrite de patrimoine matériel et immatériel déposée au Conseil constitutionnel qui la rend publique.»
Après tout ce qui est dit dans la presse sur la déclaration (matérielle), notre curiosité porte évidemment sur ce qui devrait être une déclaration de patrimoine immatériel du chef de l’État. À celles et ceux – sans doute nombreux – qui se demandent de quoi nous parlons, nous renvoyons aux valeurs, toutes immatérielles, se trouvant dans les termes du serment. Les voici pour l’essentiel : fidélité, scrupule, intégrité, unité, etc.
Mais quelles chances avons-nous aujourd’hui encore en tant que citoyens de pouvoir dire sans risque de nous tromper que l’immatériel au cœur du serment suffit à nous protéger du parjure et des violations par le Président de la loi fondamentale pour des raisons bassement matérielles ? Aucune ! Sauf que la patrimoine immatériel du premier président du Sénégal, comparé à celui (insaisissable) du cinquième, en dit long sur le bien-fondé d’un préjugé plus favorable à Léopold Sédar SENGHOR qu’à Bassirou Diomaye Diakhar FAYE près d’un demi-siècle après le départ du pouvoir de l’auteur de Hosties noires (1948).
Tyaroye comme si c’était aujourd’hui
«Vous Tirailleurs Sénégalais, mes frères noirs à la main chaude sous la glace et la mort,
Qui pourra vous chanter si ce n’est votre frère d’arme, votre frère de sang?
Je ne laisserai pas la parole aux ministres et pas aux généraux,
Je ne laisserai pas -non!- les louanges de mépris vous enterrer furtivement,
Vous n’êtes pas des pauvres aux poches vides sans honneur,
Mais je déchirerai les rires Banania sur tous les murs de France.»
Extraits des Hosties noires, ces vers du «poème liminaire» de Léopold Sédar Senghor répond, un peu moins de neuf décennies plus tôt, au présent bavard et matérialiste auquel les rédactions de presque tous les organes ont consacré leurs unes mardi dernier. Quatre-vingt-quatre ans plus tôt, Senghor refusa, et pour l’éternité, «la parole aux ministres». Bien sûr, aux premiers des ministres et aux présidents aussi dont le niveau zéro dans l’immatériel hypothèque à jamais ce qui est attendu d’eux par les floués des tranches d’âge, au-dessus de 18 ans, des pyramides nationale et africaine.
«D’aucuns ont salué comme une grande avancée la décision des autorités françaises d’accorder leur “reconnaissance” à six des soldats africains froidement abattus en 1944 au camp de Thiaroye par l’armée française. Une reconnaissance qui consiste à leur attribuer, à titre posthume, l’étiquette “morts pour la France”. Pourquoi cette subite “prise de conscience” alors que le Sénégal s’apprête à donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir, avec la célébration du 80e anniversaire cette année ?» Qui donc veut «donner un nouveau sens à ce douloureux souvenir» ? Thiaroye est déjà «nouveau» comparé à «Tyaroye», titre du poème que Senghor consacra à l’indicible ignominie. Des résistants, le général Faidherbe disait : «Ces gens-là, on les tue ; on ne les déshonore pas.» C’est à la lumière de cette sentence que l’on doit lire, aujourd’hui encore, le poème Tyaroye. C’est que l’immatériel a définitivement gravé dans le marbre ce dont on revendique la signification intrinsèque. Il nous paraît alors plus juste de modifier le nombre en passant du singulier au pluriel dans le libellé, patrimoines (avec un S) se substituant à patrimoine sans S) qui exclut l’immatériel d’une vraie déclaration de ce que l’on vaut vraiment.
Déclaration de patrimoines
Nous nous contentons, sous la rubrique MATÉRIEL du tableau synoptique ci-après, des pièces jointes à la déclaration de patrimoine du président FAYE rendue publique par la juridiction supérieure compétente, le Conseil constitutionnel (DÉCISION Nº 3/C/2024, AFFAIRE Nº 3/C/24).
Rien à signaler (RAS) sous la rubrique IMMATÉRIEL. Suffisant pour celles et ceux qui prennent la politique pour une simple morale appliquée. Le philosophe allemand Hegel (1770-1831) dit d’elle – la politique – qu’elle est la morale elle-même. Dans ses Principes de la philosophie du droit (1820) Hegel affirme l’unité de l’idée (immatérielle) et du réel (matériel). Le condensé est sans appel : «Ce qui est rationnel est réel, et ce qui est réel est rationnel.»
Contrairement au premier président du Sénégal, le legs immatériel du cinquième ne comporte pour l’instant aucune ligne. Le 24 mars 2024, l’oeuvre éthique et politique déclinée à travers plusieurs genres artistiques et littéraires n’a motivé un seul des 6 électeurs sur 10 – 5,428 exactement – ayant sauté dans le vide. Ce n’est évidemment pas la faute à Diomaye. C’est la faute à nous tous qui n’avons de considération que pour les avoirs d’ici-bas. Le message préélectoral se passe de commentaires : «Dis-moi juste quand est-ce qu’on vote ; ma colère a choisi depuis plusieurs années déjà.»
Avouant lui-même, face à la presse pour la première fois depuis son entrée en fonction, le caractère déformateur de sa formation d’inspecteur des Impôts et des Domaines, le président FAYE n’est pas sans savoir que les droits d’auteur déclarés par les éditeurs locaux sont imposables dans les mêmes conditions que les salaires. L’immatériel n’est donc pas que l’éthique du matériel ; il en est même une source saine au terme d’une peine longue.
Le but de ce qui écrit ici est certes de faire prendre conscience à l’électeur lambda de l’importance d’une formation politique grâce à laquelle le vote est motivé autrement que par le plaisir éphémère du remplacement d’anciens mandataires par de nouveaux. Ce qui est écrit ici vise aussi à sensibiliser les Sages du Conseil constitutionnel sur la fonction pédagogique d’une déclaration de patrimoine dont le prestige du volet immatériel l’emporte sur celui matériel pour le confort des hauts magistrats qui s’assurent d’abord que l’élu.e qui prête serment pour se faire installer dans ses fonctions de Président.e de la République est plus riche de l’éthique impérissable de l’écrivain que d’un avoir dont l’origine toujours douteuse aux yeux du plus grand nombre augure une gouvernance suspecte. Juste pour dire, sans préjudice pour l’égalité des citoyens devant la loi électorale, que recevoir le serment de l’homme de lettres Léopold Sédar Senghor est sans doute plus stimulant pour les juges des élections de 1960 à 1980 que l’enregistrement de la promesse solennelle du percepteur Bassirou Diomaye Diakhar Faye par leurs collègues d’aujourd’hui.
Au Sénégal, la cécité et les déficiences visuelles sont des problèmes majeurs de santé. Ainsi, pour réduire de façon drastique cette pathologie, le ministère de la santé et de l’action sociale multiplie les partenariats. Et avec celui noué avec l’ONG koweïtienne Direct Aid Society, les camps de chirurgie de la cataracte s’étendent à travers le Sénégal. D’ailleurs, un programme de chirurgie de la cataracte de 5 jours, initié ce 31 aout, va prendre fin ce week-end au centre de santé de Yeumbeul. Dr Mokhtar Dieng Badiane, médecin ophtalmologiste, coordonnateur du programme national de promotion de la santé oculaire au ministère de la santé, revient sur les causes de la cécité au Sénégal:
« Nous en sommes à notre deuxième semaine de campagne de chirurgie de la cataracte. La première semaine s’est déroulée au centre hospitalier regional de Kolda où nous avons pris en charge 900 malades et nous sommes là au centre de santé de Yeumbeul depuis le 31 juillet pour encore deux jours c’est à dire jusqu’au 4 août », fait-il savoir. « Ces campagnes de cataracte sont menées habituellement pour essayer de prendre en charge nos compatriotes qui n’ont pas eu la possibilité ou la chance de se prendre en charge dans les structures de routine », a-t-il ajouté. Dr Badiane de préciser que la cataracte constitue la première cause de cécité au Sénégal avec entre 35000 et 50000 cas recensés par an et les personnes qui sont opérées sont à peu près 25000, mais il relève « un gap qui est là » et, poursuit-il, » c’est lors de ces campagnes de chirurgie que l’on prend en charges ces personnes là pour améliorer les indicateurs de la chirurgie de la cataracte ». Les personnes du troisième âge constituent plus de 80% de la cible, mais le médecin rappelle que les enfants également peuvent être atteints par la cataracte: « c’est une pathologie liée à la sénilité, mais elle peut atteindre aussi les enfants et les jeunes. Nous avons eu à prendre en charge un enfant qui a 3 ans et qui est atteint de cataracte congénitale », informe Dr Badiane.
Abondant dans le même sens, le nouveau directeur général de l’ONG Direct Aid Society, Mohamed Hamadi, dira que ce camp entre dans le cadre du programme de lutte contre la cécité en collaboration avec le ministère de la santé: « nous avons beaucoup d’activités mais celle là est particulière. La semaine passée, nous étions à Kolda et nous comptons faire d’autres campagnes dans d’autres régions d’ici la fin de l’année. Chaque année nous avons un objectif de 15000 patients mais vu le nombre de patients nous dépassons notre objectif », a-t-il expliqué avant de remercier le ministère de la santé pour l’accompagnement et la collaboration. Pour sa part, Mohamed Hindi, directeur général de l’ONG l’Oeil du monde, structure chargée de l’exécution des programmes liés à la santé occulaire au Sénégal, dira: « c’est la cinquième année que nous travaillons au Sénégal et nous intervenons très souvent ici à Yeumbeul. Nous bénéficions de la conférence des habitants de cette localité et celà nous fait plaisir », a-t-il indiqué avant de préciser que la formation fait également partie de leur domaine de compétence.
Cette campagne de chirurgie de la la cataracte à été appréciée à sa juste valeur par les bénéficiaires qui n’ont pas manqué de remercier les initiateurs mais aussi de solliciter sa pérennisation.
« Je viens de Ziguinchor après avoir manqué le camp tenu la semaine dernière à Kolda. C’est pourquoi j’ai fait le déplacement à Yeumbeul pour ma prise en charge dans ce camp gratuit d’opération de la cataracte. Là, je viens de subir une opération avec succès. Aujourd’hui, je suis revenu pour un contrôle. Macha ALLAH, nous rendons grâce au Tout puissant de nous avoir envoyé ces gens qui viennent nous soigner gracieusement alors que ce sont des opérations qui peuvent coûter jusqu’à 500 mille francs et même plus. Nous ne les remercierons jamais assez pour ces gestes et nous espérons surtout qu’ils vont revenir au Sénégal bientôt pour aider les populations qui n’ont pas les moyens de se faire opérer », a témoigné Ismaïla Goudiaby, la soixantaine révolue, le sourire aux lèvres.
En 2023, la croissance économique devait atteindre 4,7 %. Donc pour avoir une plus-value dans tous les secteurs de l’économie et une croissance économique soutenue, il faut une politique efficace de transformation des matières premières. A cet effet il faudra développer l’industrie de transformation. Une industrie qui transforme des matières premières, des produits agricoles ou des produits intermédiaires, en produits semi-finis qui sont utilisés par une industrie de produits finis, qui eux-mêmes sont utilisés par les consommateurs finaux. La transformation est le procédé technique qui permet de transformer des matières premières en produits de grande consommation. Quelles sont alors les types ou les secteurs de transformations ? Pour moi, il s’agit des secteurs extractifs (du pétrole, du gaz et des mines), de l’agriculture, de la pêche et de l’agro-alimentaire. Alors quelles réformes pour lesdits secteurs ? Pour ce qui concerne cette étude nous nous pencherons essentiellement sur le secteur extractif qui englobe le pétrole et le gaz d’une part (A) et les mines d’autre part (B).
Le secteur du pétrole et du gaz
Le Sénégal est officiellement depuis le mardi 11 juin 2024 un pays producteur de pétrole avec l’arrivée du premier baril dit first oil extrait des puits de Sangomar par Woodside l’opérateur australien actionnaire majoritaire dans le champ pétrolier de Sangomar. Il rejoint le club fermé des producteurs de pétrole brut et sous peu d’exportateur de pétrole brut avec une production prévue de 100.000 barils par jour et des revenus attendus de 700 milliards Fcfa.
Il faut noter que le secteur du pétrole engrange plusieurs activités qui va de l’exploration à la commercialisation. Les activités pétrolières peuvent être regroupées en trois grandes étapes appelées Upstream, Midstream et Downstream. En termes simples il s’agit de l’amont, de l’intermédiaire et de l’aval des activités extractives.
L’amont concerne l ‘exploration, l’exploitation, la recherche, le développement et la production pétrolière. L’intermédiaire concerne le stockage du pétrole brut tiré du puit avant son transport par voie routière, ferroviaire, maritime, sous-marine et par pipeline vers les lieux de vente ou vers les raffineries. L’aval concerne le raffinage, le stockage de produits raffinés, le transport, et la distribution ou la commercialisation desdits produits.
Le secteur de l’amont est un secteur exclusivement réservé des investisseurs en raison de la technicité de ses activités comme la recherche sismique, le forage etc. Mais ne disposant pas suffisamment de moyens financiers, techniques et de compétences nos entreprises, le secteur le plus rentable pour un pays producteur de pétrole brut, de gaz et de mines serait de promouvoir et développer les secteurs d’activités Aval, notamment le raffinage ou l’affinage et la commercialisation ou la distribution, secteurs dans lesquels il y a plus de valeur ajoutée pour une économie locale comme celle du Sénégal.
Pour entreprendre des réformes il faut d’abord jeter un regard sur la situation actuelle du secteur Aval.
Le raffinage au Sénégal : la situation actuelle
Au Sénégal il n’existe qu’une seule raffinerie la SAR (société africaine de raffinage). La SAR a été créée en 1961 à l’initiative du gouvernement sénégalais et de la Société africaine de pétrole (SAP), avec le concours de grandes sociétés pétrolières. La capacité de raffinage de la SAR est d’environ 1.500.000 tonnes par an. La Société Africaine de Raffinage doyenne des raffineries de l’Afrique de l’Ouest, a pour vocation d’importer et de raffiner le pétrole brut. Elle approvisionne le marché sénégalais en produits pétroliers : gaz butane, essence, kérosène, gasoil, diesel, fuel oil etc.… La SAR importe du pétrole brut principalement du Nigéria (Bonny Light et surtout Erha). La SAR telle qu’elle existe n’est pas en mesure de relever le défi du raffinage au Sénégal avec le brut de Sangomar comme Dangote au Nigéria. Pourquoi alors une raffinerie locale et quelle est son importance sur l’économie locale d’un pays ?
Importance d’une raffinerie sur les économies locales
Le raffinage du pétrole brut constitue une activité stratégique. En effet le marché international et sous régional des produits raffinés est plus rentable économiquement pour le pays producteur que la seule exportation du pétrole brut. Le secteur pétrolier aval couvre des activités aussi diverses que le raffinage de pétrole brut, l’approvisionnement, le trading de pétrole et de produits dérivés, la distribution, le commerce et la vente de détail de produits raffinés (stations-services). C’est grâce au secteur aval que le pétrole et le gaz naturel sont livrés au consommateur. Ce secteur Aval comprend les raffineries de pétrole, les usines pétrochimiques, les points de vente au détail et les réseaux de distribution du gaz naturel. Le transport du segment aval représentant 65 % de la consommation mondiale de pétrole, c’est pourquoi il existe des possibilités pour optimiser cette partie de l’industrie pétrolière et gazière. En règle générale, le pétrole extrait du sol ne peut pas être utilisé tel quel. Un traitement s’avère nécessaire. La raffinerie permet de transformer le pétrole en produits pétroliers dérivés comme de l’essence, du carburant diésel, du carburéacteur, des produits à base d’asphalte, du mazout pour le chauffage et du kérosène pour les particuliers et les entreprises. Le raffinage du pétrole brut permet d’avoir des produits dérivés comme : du propane, du butane, du naphta léger, du naphta lourd, du butime et de l’asphalte, de l’essence aviation, du carburant auto, du supercarburant, du kérosène, du carburant pour pirogue, des huiles motrices et autres lubrifiants.
C’est pourquoi le Sénégal gagnerait à créer une nouvelle raffinerie pour relever le défi de la transformation pétrolière et gazière que la SAR devenue vétuste ne peut seul prendre en charge. Oui, il faut une nouvelle raffinerie comme celle de Dangote ou celles qu’envisage de mettre en place le Ghana appelé « Projet Petroleum Hub ». En effet le Ghana entend mettre en place trois (3) raffineries, cinq (5) usines pétrochimiques et des installations de stockage. Pour exemple il existe plus de 15 raffineries au Canada. Ensemble, elles produisent près de 111 milliards de litres de carburants et d’autres produits raffinés par année. Individuellement, les raffineries peuvent produire près de 12.000 à 300.000 barils par jour. Les raffineries du Canada emploient plus de 17.000 travailleurs. On peut avoir des produits pétrochimiques en créant une usine de pétrochimie. L’Alberta est le plus grand fabricant de produits pétrochimiques au Canada. Elle produit des plastiques, de l’ammoniac et de l’urée pour les engrais, des additifs pour carburant, du méthanol, des fibres textiles, des produits pharmaceutiques, et ainsi de suite. Le secteur des produits pétrochimiques représente environ le tiers des exportations totales de produits manufacturés de l’Alberta et emploie plus de 10.000 personnes.
Le raffinage du pétrole désigne l’ensemble des traitements et transformations visant à tirer du pétrole le maximum de produits à haute valeur commerciale. Selon l’objectif visé, en général, ces procédés sont réunis dans une raffinerie. Donc pourquoi avoir sa propre raffinerie ?
Pourquoi avoir sa propre raffinerie et usine pétrochimique ?
Le Sénégal importe du pétrole du Nigéria, le Bonny light ou l’Erha, qu’il transforme pour les besoins de la Senelec et des consommateurs à la pompe. Le Nigéria ayant compris que le fait d’exporter son brut vers l’Europe et d’importer de l’essence, du kérosène et autres produits dérivés étaient plus coûteux que lorsque celui-ci est transformé sur place, a décidé de mettre en place une raffinerie locale. La raffinerie Dangote est une raffinerie de pétrole située à Lekki, au Nigeria, inaugurée en mai 2023. Elle a la capacité de traiter environ 650.000 barils de pétrole brut par jour, ce qui en fait la plus grande raffinerie à train unique au monde. L’investissement s’élève à plus de 20 milliards de dollars américains. Produire son propre pétrole brut puis le raffiner soi-même permet d’avoir une maitrise sur les cours mondiaux du brut et des produits dérivés. Lorsque l’essence et le diésel sont produits par les raffineries, ils sont envoyés aux terminaux de produits, puis transportés aux points de vente au détail par camion. Au Canada, il existe près de 12.000 points de vente d’essence au détail, 88 marques d’essence et plus de 84.000 personnes travaillant aux points de vente répartis un peu partout au Canada. C’est pour cette raison que Petrosen T&S (Trade & Service)avait envisagé avec l’arrivée du pétrole brut de mettre en service sur toute l’étendue du territoire près de 365 stations-services labélisées Petrosen comme c’est le cas déjà à Fatick.
Quels sont les avantages du raffinage du pétrole brut sur place ?
Les avantages sont multiples :
La réduction des prix à la pompe
La réduction des subventions à la pompe qui entraine l’allégement du budget par la réorientation de ces sommes d’argent vers d’autres secteurs comme la santé, l’enseignement…
La réduction du coût de l’électricité pour les ménages et les PME-PMI
La réduction des prix du transport routier, ferroviaire, maritime et aérien
La réduction des importations de produits dérivés qui implique l’exportation de nos produits dérivés dans la sous-région et à l’international
La rentrée de devise forte en raison de la vente de produits dérivés sur le marché international
La création d’emplois directs et indirects
La réduction du coût de la vie
L’approvisionnement régulier du marché intérieur.
La même question se pose pour le gaz. Une fois que le gaz naturel est traité, il est également envoyé par un réseau de gazoducs et livré aux résidences et entreprises. Chaque jour, l’équivalent de sept (7) millions de bonbonnes à barbecue de neuf (9) kilogrammes est expédié dans les pipelines du Canada. Fort de ses découvertes récentes et substantielles de pétrole et de gaz, le Sénégal se prépare désormais à faire en sorte que ses vastes ressources en gaz naturel contribuent à répondre à la demande future d’électricité et à mettre fin aux prix excessifs et prohibitifs de l’électricité qui minent son économie et les ménages. Grâce à l’accès anticipé du Sénégal au gaz domestique bon marché, les coûts d’exploitation deviennent moins impactant que les coûts d’investissement. En d’autres termes, étant donné que les bas prix du gaz diminuent les coûts d’exploitation, il est financièrement sain pour le pays de s’appuyer sur les centrales électriques ICE, qui sont moins chères à construire. Le gaz peut alimenter le projet « Gas to power » de la Senelec, c’est-à-dire remplacer à la longue l’utilisation du fuel pour produire de l’électricité par le gaz, énergie propre. La stratégie Gas-to-Power vise à réduire la dépendance énergétique nationale vis-à-vis du pétrole et du charbon en encourageant les investissements dans le gaz comme combustible transitoire dans la transition énergétique : c’est le mix énergétique.
Quels sont les avantages de la transformation du gaz ?
Les avantages sont :
La réduction du prix de l’électricité de 30% par le mix énergétique avec le pétrole
La réduction substantielle des charges des ménages et des entreprises locales
La réduction de l’effet de serre
La mise en service de gaz domestique pour la cuisson ou le chauffage
La rentrée de devise grâce à la vente de gaz à l’export.
Le secteur des mines
Pour ce secteur, l’affinage local des minerais apporterait plus de valeur ajoutée que leur vente à l’état brut (poudre d’or). Le sous-sol sénégalais recèle une grande variété de richesses minérales : fer, or, cuivre, tourbe, cuivre, chrome, phosphates d’alumine, argiles céramiques et industrielles (attapulgite), pierres ornementales (marbre, granite etc.), sables lourds (ilménite, zircon, rutile), sables extra siliceux (sable de verrerie).
L’or et le zircon constituent les minerais les plus avantageux pour notre économie locale en construction. Le zirconium est principalement utilisé pour la production d’énergie nucléaire. Le zirconium est indispensable pour produire de l’énergie nucléaire. Réputé pour sa robustesse et ses propriétés blanchissantes et opacifiantes, le zircon blanchi se retrouve la plupart du temps dans les frittes et les vernis, appliqués aux céramiques – carrelages ou équipements sanitaires, par exemple. Également connu pour sa capacité à résister à de très hautes températures, le zircon dit « réfractaire » est souvent utilisé dans l’industrie pour créer la barbotine utilisée pour mouler des pièces. Le sable de zircon est également utilisé pour la production de zirconia fusionné, qui sert dans les pigments (ou les céramiques) et dans l’industrie automobile (plaquettes de frein). Mais le zircon est aussi présent dans notre quotidien : ses propriétés anti-abrasives et sa brillance comparable aux diamants, lui confèrent une place de choix en joaillerie, où on le retrouve sous forme de dioxyde de zirconium. On le retrouve même dans les prothèses dentaires bien que les quantités de zircon dans ce type d’application soient limitées. D’où l’importance pour le Sénégal de mettre en œuvre toute une industrie locale de transformation ou d’affinage du Zircon.
L’autre minerai le plus important pour l’économie, c’est l’or. L’or caracole en tête des produits les plus rentables et exportés du pays, selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives du Sénégal (Itie). Ce qui est étonnant dans l’extraction de l’or est que la suisse affine et le Sénégal s’efface (selon Frédéric Koller). C’est à Neuchâtel que se dresse l’usine d’affinage Metalor Technologies, la destination des 11 tonnes d’or de la mine de Sabodala-Endeavour. Ce qui veut dire que l’or profite à d’autres mais pas aux sénégalais ni à l’état du Sénégal. La majorité de la production aurifère du pays est exportée vers la Suisse. La région des mines est aussi la plus pauvre du pays. Le Temps à remonter la filière du précieux minerai, de son extraction sur place à son affinage dans le canton de Neuchâtel, permet de comprendre les paradoxes d’un commerce toujours aussi peu équitable. A l’instar du Nigéria, le Sénégal devrait conditionner l’octroi de ses licences minières à la transformation locale minière notamment aux sociétés étrangères qui présenteraient un plan de traitement local des minerais. Le Rwanda a mis en place une usine de transformation in situ d’or depuis 2019. Tout l’or qui partait à l’étranger est désormais transformé à Kigali.
L’affinage local permet d’avoir :
Une rentrée de devises fortes
La création de joailleries locales
La création d’emplois directs et directs
La création de site d’hébergements pour les acquéreurs, les revendeurs locaux, les touristes
La création de mesures d’accompagnement comme le transport vers les sites d’affinages et les joailleries
L’économie en temps et gains pour nos femmes qui vont acheter à l’international
La réduction du prix de l’or.
Conclusion
La Société africaine de raffinage (SAR) est une entreprise sénégalaise implantée à Mbao, près de Dakar appelés raffinerie de Mbao. La raffinerie de Mbao n’a pas réalisé à ce jour des investissements qui lui permettent de traiter le pétrole brut de Sangomar. Ce brut sénégalais contient du soufre au-delà de certaines limites. C’est pourquoi la raffinerie de Mbao traite depuis de longues années le brut nigérian notamment le Bonny light ou le Erha très faible en soufre comme le WTI (West Texas Intermediate) des USA extrait et raffiné sur place.
L’extraction du first oil devra pousser les autorités à envisager la création d’une nouvelle raffinerie pour suppléer la SAR. En effet la production pétrolière journalière selon le Directeur de Petrosen E&P (Exploration & Production) attendue serait de 100.000 barils pétrole brut en provenance de Sangomar. Mais seulement 30.000 barils pétrole brut Sangomar seront destinés à la SAR, c’est-à-dire au marché local. Selon les perspectives, la SAR pourrait raffiner 30% de brut Sangomar et 70% de brut nigérian. Donc pour absorber la majeure partie du brut Sangomar le Sénégal doit penser à mettre en place une seconde raffinerie, soit en association avec des privés nationaux, soit par des privés uniquement mais nationaux ou africains.
La raffinerie pose alors le problème du stockage et du transport du brut de Sangomar vers le site de Mbao (Midstream), mais également le transport et le stockage des produits raffinés de la SAR vers les lieux de commercialisation après raffinage (Downstream).
D’où une autre réflexion, car pour une meilleure rentabilité de coût minimum, il faut résoudre la question de la meilleure logistique de transport. Il faut envisager certainement pour le pétrole comme pour le gaz à une canalisation sous-marine, à un gazoduc ou à un oléoduc, à des camions citernes appropriés ou dédiés pour le transport du pétrole et du gaz vers lesdits sites. Par exemple si c’est par voie maritime, un navire ou un tanker de 50KT (Handymax) pourrait être envisager pour des rotations tous les 10 jours. Ainsi au cours de l’année le navire pourra effectuer entre 35 et 36 rotations (Trois rotations par mois). Dans le cas échéant un affrétement à temps serait idéal par rapport à l’achat d’un navire qui serait onéreux pour l’état. Cet affrétement à temps procurerait de meilleurs résultats au plan économique. C’est une niche économique et un lieu d’investissement pour les privés nationaux notamment le patronat sénégalais.
Il faut noter que des Sénégalais, j’allais dire des investisseurs sénégalais ont déjà réfléchi sur la question d’une seconde raffinerie. Il suffit de les appeler pour cela. L’un deux, serait un spécialiste du pétrole et fut Directeur Général de la SAR (2004 à 2008), il s’agit de Monsieur Jean Michel Seck. A l’occasion de nos échanges il m’a fait comprendre que la nouvelle capacité de traitement du pétrole brut (1,6 millions tonne par an) ne permet pas la couverture intégrale des besoins du marché sénégalais qui est de l’ordre de 3,4 millions de tonnes par an. Pour atteindre cette capacité le Sénégal pourrait lancer la construction d’une nouvelle raffinerie de 5 millions de tonnes par an. Des sénégalais y avaient réfléchi et avaient fait la proposition à l’ancien régime (de Macky) pour leur permettre d’anticiper sur la question, mais proposition restée sans réponse. Un projet avait été ficelé et même le site de la nouvelle raffinerie identifié. Les nouvelles autorités doivent prendre le taureau par les cornes afin de créer de la richesse nationale et des emplois pour les jeunes.
Cet aval pétrolier, gazier et minier pourrait répondre aux problèmes récurrents de l’emploi des jeunes, de la cherté de la vie… et permettre de voir l’avenir avec beaucoup d’espoir.
En définitive, l’Etat du Sénégal gagnerait à plus investir dans le Midstream et le Downstream pétrolier gazier et minier où il peut dégager plus de valeur ajoutée et de richesse pour le peuple.
Henri Valentin B. GOMIS Avocat à la cour1er Secrétaire de Conférence Maitrise en Droit Public option Relations Internationales Master II en Droit de l’Homme Master II en Droit et Gestion MaritimeMaster II en Management de l’Energie et des Ressources Pétrolières
La Côte d’Ivoire et le Sénégal ont franchi une étape importante dans le renforcement de leur partenariat bilatéral avec la mise en place d’un Comité conjoint. Cette décision a été prise lors de la 10ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération, qui s’est tenue à Abidjan du 31 juillet au 1er août 2024. Le comité nouvellement créé est chargé de superviser et de suivre l’application des accords signés, assurant ainsi une coordination efficace entre les deux nations.
La session a vu la signature de 11 accords sur les 12 prévus, sous la direction de M. Léon Kacou Adom, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur pour la Côte d’Ivoire, et Mme Yacine Fall, ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères pour le Sénégal. Ces accords couvrent une gamme variée de domaines : économie, justice, sécurité, culture et transports, avec l’objectif de renforcer les relations entre les deux pays.
L’accord économique majeur signé lors de cette session vise à ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat et à créer un environnement économique stable et inclusif. De plus, une Convention de coopération judiciaire en matière civile et commerciale, ainsi qu’une Convention d’entraide judiciaire en matière pénale, ont été établies. Une convention relative à l’extradition et un accord sur le transfèrement des condamnés ont également été signés, renforçant ainsi la coopération judiciaire entre les deux nations.
Les discussions ont également permis d’évaluer les performances des secteurs de coopération existants et d’explorer de nouveaux domaines de collaboration, y compris le sport, les transports, les télécommunications, l’agriculture et les pêches.
Les ministres ont exprimé leur satisfaction quant à la qualité des relations bilatérales et ont réaffirmé leur engagement à les renforcer. Ils ont annoncé que la 11ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération ivoiro-sénégalaise se tiendra au Sénégal à une date ultérieure, marquant ainsi la continuité et l’approfondissement de leur partenariat stratégique.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a exprimé son indignation face à l’accident tragique survenu à Bandia, sur la route de Mbour, qui a coûté la vie à trois personnes et blessé quatre autres. En visite dans la région de Thiès, le ministre a pris le temps de se rendre sur les lieux de l’accident et a présenté ses condoléances aux familles des victimes. Il a également annoncé que les blessés ont été évacués à l’hôpital de Mbour pour y recevoir les soins nécessaires, avec l’espoir que le bilan ne s’aggrave pas.
L’accident, un carambolage impliquant quatre véhicules, a mis en lumière la gravité de la situation routière au Sénégal. Le ministre Tine a déploré l’ampleur des accidents sur les routes du pays et a critiqué le manque d’efficacité des services de contrôle routier. « Il est malheureux de constater que c’est l’hécatombe sur nos routes, » a-t-il déclaré, soulignant que les conducteurs et les usagers ne respectent pas toujours les règles de conduite, mais que les services techniques, y compris la police et la gendarmerie, ne font pas suffisamment bien leur travail.
Pour remédier à cette situation, un conseil interministériel sur les transports est prévu pour très prochainement. Le ministre a révélé qu’il travaille avec son collègue des Transports pour introduire des équipements techniques de dernière génération destinés à détecter les comportements illicites en temps réel. Par ailleurs, il a évoqué la création d’un fonds commun avec le ministre des Finances pour encourager les agents de contrôle à être plus rigoureux et à lutter contre la corruption.
Cette visite à Thiès ne se limitait pas à l’accident. Le ministre a également inauguré le cantonnement des sapeurs-pompiers et la piscine olympique de l’École nationale des sapeurs-pompiers, des infrastructures importantes pour améliorer les capacités de réponse aux urgences et renforcer la sécurité civile du pays.
C’est avec une grande tristesse que nous apprenons le décès du maire de la commune de Rufisque-Ouest, Alioune Mar. Réélu lors des élections locales de 2022 sous la bannière de Gueum Sa Bopp de Bougane Guèye Dani, Alioune Mar était un pilier de sa communauté.
La nouvelle de son décès a plongé la commune de Rufisque-Ouest dans le deuil. Alioune Mar était connu pour son dévouement envers ses concitoyens et son engagement indéfectible au service du développement de sa commune. Ses réalisations en tant que maire ont marqué la vie des habitants de Rufisque-Ouest et laissé une empreinte durable dans la région.
En cette période difficile, le Groupe Ledakarois tient à présenter ses sincères condoléances à la famille du défunt, ainsi qu’à ses amis, collègues et tous les habitants de Rufisque-Ouest. Que son âme repose en paix et que ses actions continuent d’inspirer ceux qui l’ont connu.
Un grave accident de la route s’est produit ce matin à Bandia, sur la route de Mbour, entraînant un lourd bilan humain. Trois personnes ont perdu la vie et quatre autres ont été blessées, dont deux se trouvent dans un état critique.
L’accident, impliquant deux camions et un véhicule particulier, a provoqué un carambolage spectaculaire qui a immédiatement mobilisé les services de secours. Les sapeurs-pompiers de Saly sont rapidement intervenus sur les lieux pour porter assistance aux victimes et sécuriser la zone.
Les causes exactes de la collision restent encore à déterminer, mais les autorités ont déjà lancé une enquête pour faire la lumière sur les circonstances de ce drame. Des témoins oculaires ont rapporté que la visibilité réduite et une vitesse excessive pourraient être en cause, bien que ces informations n’aient pas encore été confirmées par les enquêteurs.
Cet accident rappelle tragiquement les dangers permanents sur les routes et souligne l’importance de la prudence et du respect des règles de conduite. Les autorités locales appellent les usagers de la route à redoubler de vigilance, surtout dans des conditions de circulation difficiles.
Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus proche, où ils reçoivent actuellement des soins intensifs. Les familles des victimes décédées ont été informées, et un soutien psychologique leur est proposé pour les aider à traverser cette épreuve difficile.
Cette nouvelle tragédie routière relance le débat sur la sécurité des routes au Sénégal, et il est à espérer que des mesures concrètes seront prises pour éviter de tels drames à l’avenir.
Le ministre de l’Intérieur, Jean-Baptiste Tine, a inauguré, ce vendredi 2 août 2024, la nouvelle caserne des sapeurs-pompiers de Keur Massar, marquant une avancée majeure pour la sécurité civile dans le 45e département du Sénégal. Cette nouvelle infrastructure, présentée comme un poste intégré d’incendie et de secours, incarne un progrès significatif en matière de gestion des urgences.
Le général Jean-Baptiste Tine a exprimé ses félicitations au général et à son équipe pour leur rôle déterminant dans la réalisation de ce projet innovant. Ce dernier a souligné l’importance de cette initiative, espérant qu’elle serve de modèle pour l’ensemble des forces de sécurité du pays. « C’est un concept innovant cette mise en place d’un poste intégré d’incendie et de secours. C’est le lieu pour moi d’adresser mes plus chaleureuses félicitations au général et à l’ensemble de son équipe pour la mise en œuvre de ce concept. C’est un concept qui devra inspirer l’ensemble des forces de sécurité dans ce pays, » a déclaré avec enthousiasme le ministre de l’Intérieur.
La nouvelle caserne vise à rapprocher les services de secours des populations locales, réduisant ainsi les délais d’intervention en cas d’urgence. Le ministre a mis en avant l’importance de la rapidité d’intervention pour sauver des vies, affirmant que chaque seconde compte lorsqu’il s’agit de répondre à des situations de crise. Cette approche proactive est cruciale pour atténuer les conséquences des sinistres et améliorer la sécurité publique.
Le général Jean-Baptiste Tine a également exprimé son ambition de voir ce type d’infrastructure se multiplier à travers le territoire national. Il a évoqué la possibilité d’implanter des unités similaires non seulement pour les sapeurs-pompiers, mais aussi pour la police et la gendarmerie. Cette vision témoigne d’une volonté de moderniser et de renforcer les capacités de sécurité civile du pays. « Je suis persuadé que des unités de ce type seront implantées sur l’ensemble du territoire national, aussi bien pour la police que pour la gendarmerie. »
À la fin de la cérémonie, le ministre a effectué une visite guidée des installations de la nouvelle caserne. Il a salué les efforts et le dévouement des équipes chargées de ce projet ambitieux, reconnaissant leur contribution essentielle à la réalisation de cette infrastructure vitale pour le département de Keur Massar.
La Direction de Sabodala Gold Operations (SGO) a réagi de manière inattendue à la décision des employés de faire grève. «Malgré la qualité du dialogue social et les efforts de toutes les parties pour trouver une issue favorable au préavis de grève transmis par vos délégués du personnel le 30 juin, la direction de Sabodala Gold Opérations prend acte avec regret de la décision des employés d’exercer leur droit de grève en ce jour 1er août 2024», a déclaré d’emblée Lawrence Manjengwa, vice-président et chef des opérations Sénégal.
Cette décision survient à un moment crucial pour le développement de la mine, peu de temps après la mise en service de l’usine BIOX, indispensable pour l’avenir et la performance de l’outil de travail. Une grève compromettrait gravement la production du deuxième trimestre 2024, pourtant essentielle pour atteindre les objectifs annuels.
En réaction à ce mouvement décrété hier vers 20 heures, des mesures ont été prises contre les travailleurs grévistes. «En ma qualité de vice-président chef des opérations, je vous rappelle la sensibilité de la nouvelle usine BIOX qui requiert une attention particulière et une surveillance constante. Même si cette grève était de courte durée, tout arrêt de notre usine affecterait les équipements mais surtout les bactéries clés dans le processus d’extraction de l’or, et il nous faudra des mois avant d’espérer un retour à l’activité normale. Tel que prévu par la réglementation en vigueur, toute participation au mouvement de grève suspend temporairement le contrat de travail et, par conséquent, les avantages associés, y compris le logement et les repas fournis par les camps de Sabodala et Massawa», a déclaré Lawrence Manjengwa dans un document.
Il précise également que l’exercice du droit de grève ne peut s’accompagner d’une occupation des lieux de travail ou de leurs abords immédiats. «Par conséquent, j’appelle tous les travailleurs grévistes à quitter leurs chambres attribuées pendant la durée de la grève, ceci en application des dispositions prévues par le Code du Travail. Afin d’assurer la sécurité des travailleurs, des bus seront mis à disposition pour transporter le personnel gréviste vers leur lieu de résidence à partir de 07h00 (matin) le 02 août. Nous vous prions de bien vouloir libérer vos chambres et retourner les clés au bureau de votre superviseur de bloc/quad.»
Le vice-président chargé des opérations au Sénégal soutient également que «les prochains jours seront décisifs pour envisager une reprise rapide des activités». «Je crois fermement en notre capacité collective à trouver des solutions pérennes et satisfaisantes pour tous en poursuivant notre dialogue social. Je vous tiendrai informés de l’évolution de la situation et vous rappelle que ma porte reste toujours ouverte», a-t-il déclaré à l’endroit des grévistes.
Les agriculteurs et les vétérinaires du Sénégal n’avaient jamais rien vu de tel. La lucilie bouchère a infesté le pays, provoquant une myiase, une invasion parasitaire des plaies par des larves. Tous les mammifères, y compris les humains, peuvent être touchés. Il n’est donc pas surprenant que la soudaineté et la gravité de l’infestation causée par la lucilie bouchère aient déclenché un signal d’alarme.
« Le caractère inédit et violent des cas a été l’élément déclencheur » qui a poussé le pays à demander une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), d’après Frédéric Poudevigne, vétérinaire principal à la FAO et membre de l’équipe du Centre de gestion des urgences chargée de la mission.
La lucilie bouchère dépose ses œufs sur les plaies d’animaux ou d’êtres humains vivants. Au Sénégal, des milliers d’animaux ont été infestés durant la saison des pluies, entre juillet et décembre 2023. Certains ont été traités avec des larvicides ou des remèdes plus artisanaux, tandis que d’autres ont été si gravement atteints qu’ils n’ont pas survécu. Le temps passé à inspecter les bêtes et le coût des consultations et des produits vétérinaires ont accru l’impact de l’infestation sur les moyens de subsistance des agriculteurs.
Dans le cadre de leur mission commune, la FAO, le Centre mixte FAO/Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et les autorités sénégalaises ont visité sept des quatorze départements du pays, recueillant près de 2 000 signalements de cas auprès d’agriculteurs et de vétérinaires. Seuls 16 cas avaient été portés à la connaissance des autorités chargées de la santé animale jusqu’alors. Bien que la lucilie bouchère puisse infecter les êtres humains, aucun cas confirmé n’a été détecté au Sénégal.
En plus d’aider le pays à planifier sa réponse, l’une des tâches principales des experts consistait à déterminer le type de lucilie responsable de l’épidémie, puisque cela aurait des répercussions majeures sur la riposte et la façon d’aborder les futures épidémies.
Un diagnostic préliminaire de deux échantillons envoyés au laboratoire vétérinaire national de Dakar incriminait la lucilie bouchère du Nouveau Monde (Cochlyomyia hominivorax). Il se serait agi du premier cas d’introduction d’une espèce invasive et hautement agressive d’Amérique en Afrique subsaharienne.
Au début des années 1990, une grave épidémie de lucilie bouchère du Nouveau Monde a été stoppée en Lybie en moins de trois ans, grâce à un programme d’urgence piloté par la FAO et l’AIEA. La réponse s’appuyait principalement sur la technique de l’insecte stérile (TIS), qui a montré son efficacité. La TIS consiste à élever des insectes en captivité et à les exposer à un rayonnement gamma lorsqu’ils sont à l’état de pupe afin de les stériliser. Les mouches stériles sont ensuite dispersées. Leur accouplement avec des mouches sauvages fertiles ne produisant pas de nymphes, cela concourt à réduire et, in fine, à éradiquer la population parasitaire.
Confirmant les tests ADN excluant la présence de la lucilie bouchère du Nouveau Monde, la mission du Sénégal a analysé les échantillons disponibles, avec le concours d’un expert principal de l’AIEA, et mis en évidence la responsabilité de la lucilie bouchère de l’Ancien Monde (Chrysomya bezziana).
La lucilie bouchère de l’Ancien Monde est endémique dans une grande partie du continent africain, ce qui signifie que son impact écologique est bien inférieur à celui d’une espèce invasive. Malheureusement, il n’est pas possible d’utiliser la TIS pour éradiquer la lucilie bouchère de l’Ancien Monde. Les autorités doivent donc recourir à des mesures préventives, comme l’utilisation d’insecticides et de larvicides.
L’apparition soudaine de la lucilie bouchère au Sénégal reste un mystère, étant donné qu’aucun cas n’avait été signalé dans le pays depuis plus de 60 ans. De plus, aussi mystérieusement qu’elle était apparue, la vague de myiases imputable à la lucilie bouchère a reflué au Sénégal en janvier 2024, à la fin de la saison des pluies. Cependant, on ne peut exclure la possibilité d’une recrudescence de cas à l’arrivée de la prochaine saison des pluies. L’humidité pourrait faire réapparaître les mouches enfouies dans le sol, une fois leur cycle de développement achevé et après être restées en état de dormance au stade de pupe.
Consciente de ce risque et en l’absence de données probantes sur l’évolution de l’infestation, l’équipe « Une seule santé » de la FAO s’est longuement entretenue avec des agriculteurs, des vétérinaires et des membres du personnel hospitalier. À la lumière de ces évaluations de terrain, ainsi que des analyses de laboratoire et des données recueillies, les experts ont formulé une série de recommandations visant à atténuer l’impact d’une éventuelle récurrence.
Ces recommandations prévoient notamment des mesures au niveau national visant à renforcer la surveillance des importations de cheptel en provenance de pays où la lucilie bouchère est endémique, à mettre le meilleur traitement à la disposition de tous et à constituer des stocks, si nécessaire, à sensibiliser les populations, y compris les agriculteurs, les vétérinaires et les agents de santé publique à la nécessité d’un diagnostic et, le cas échéant, d’un traitement systématiques de la lucilie bouchère chez les animaux et les humains.
Heureusement, les professionnels de terrain, les vétérinaires et les agriculteurs disposent d’un réseau national de messagerie efficace qui permet de surveiller et de signaler de manière précoce les cas d’épidémie. La plateforme officielle « Une seule santé » du Sénégal, sous supervision présidentielle, permet aux divers acteurs concernés de rester en contact et de coordonner les échanges entre les secteurs de la santé animale et de la santé publique.
Le Sénégal fait partie des pays où le Centre d’urgence pour la lutte contre les maladies animales transfrontières de la FAO aide depuis longtemps à la gestion des situations d’urgence en matière de santé animale, et serait en mesure d’apporter son concours à la gestion des échantillons provenant d’animaux touchés, si nécessaire.
Comme le résume Frédéric Poudevigne, « ce n’est pas aussi dramatique qu’une maladie infectieuse, mais en l’absence de TIS, tout est question de prévention et de communication ».
La mission FAO/AIEA a montré qu’il était extrêmement important d’intervenir rapidement et de faire en sorte que les échantillons soient envoyés immédiatement aux laboratoires aux fins de leur analyse. De telles mesures permettront au Sénégal de mieux faire face à une future infestation de lucilie bouchère et seront certainement porteuses d’enseignements pour les autres pays susceptibles d’être confrontés à une situation similaire.
Dans la nouvelle géopolitique mondiale pour les énergies propres ou peu émettrice de gaz à effet de serre, la Mauritanie avance un pion décisif avec un code dédié exclusivement à l’hydrogène vert et au contenu local, c’est le seul pays en Afrique au Sud du Sahara qui anticipe les tendances lourdes dans les énergie du futur et propres comme l’hydrogène qui a vraiment le vent en poupe.
Avec cette législation proactive la Mauritanie se positionne déjà comme un pionnier dans le domaine des carburants du futur avec l’hydrogène vert dont le pays à un potentiel énorme et illimité, c’est pourquoi d’ailleurs les intention d’investissement commencent déjà avec le britannique Chariot Limited et Total Energies qui lancent déjà l’étude de faisabilité pour co-développer le projet Nour de production à grande échelle d’hydrogène à destination de l’Europe. Puis c’est autour du groupe allemand Conjuncta qui annonce également son intention d’investir 32 milliards d’euros dans un projet d’hydrogène vert à travers un accord conjoint avec le groupe énergétique émirati Abu Dhabi Future Energy Company (Masdar) et le fournisseur d’énergie égyptien Infinity.
Avec son gaz offshore et onshore estime’ à plus de 3500 milliards de m3 et maintenant les gisements d’hydrogène, la Mauritanie est un futur eldorado énergétique qui va bouleverser la carte énergétique de tout le continent si les intentions d’investissement sur le gaz et l’hydrogène se matérialisent.
L’hydrogène dans sa forme primaire existe partout, c’est un vecteur constitue’ des éléments les plus simples et les plus abondants de la planète et du système solaire : il représente presque 90 % de la masse visible de l’univers, principalement sous sa forme gazeuse, cependant certains pays comme la Mauritanie et le mali ont la particularité’ d’en avoir sous des caractéristiques physiques et chimiques faciles à exploiter dans l’état actuel de la recherche – développement.
C’est l’hydrogène vert et blanc. Et l’avenir de la transformation économique du monde – compétitivité industrielle – dans un contexte de transition énergétique dépend du positionnement des puissances du monde face à cette source propre d’énergie d’où la course effrénée vers des pays comme la Mauritanie.
l’hydrogène représentera 20 % de la demande énergétique mondiale d’ici 2050, ce qui signifie une multiplication par huit de la taille du marché mondial de l’hydrogène. L’Agence internationale de l’énergie estime que l’hydrogène couvrira 10 % de la demande énergétique mondiale d’ici 2050, ce qui représenterait une multiplication par trois par rapport aux niveaux actuels. L’Union européenne quand à elle estime que les investissements cumulés dans l’hydrogène pourraient atteindre 180 à 470 milliards d’euros d’ici 2050 et la Chine s’attend à ce que l’hydrogène représente 10 % de sa part énergétique d’ici 2050
Le Sénégal devrait à l’instar de son voisin accélérer son marketing institutionnel pour capter les investissements dans l’hydrogène vert et pour se faire, notre pays devrait avant la Côte d’Ivoire concevoir un code de l’hydrogène cohérent et attractif. En effet dans la course pour les futures formes d’énergie propres, le sur – place n’est plus possible.
Moustapha DIAKHATE Expert en Infrastructure et Politique Énergie
En 2023, la dette parapublique est passée à 386, 9 milliards F CFA contre 1278 milliards F CFA en 2022, soit une augmentation de 8%. Parmi les sociétés endettées figurent Petrosen, Sogepa, Senelec, Air Sénégal, le Port autonome de Dakar et la Société africaine de raffinage (Sar).
La question de l’endettement des entreprises parapubliques sénégalaises suscite une préoccupation grandissante. Selon les données disponibles à la fin du mois de septembre 2023, la dette totale des entreprises parapubliques s’élève à 1 386,9 milliards de F CFA. En tenant compte de cet endettement, la dette publique totale du pays atteint désormais 15 184,7 milliards de FCFA. Cette situation contrastante devient encore plus significative lorsque l’on considère que la dette de l’Administration centrale, isolée, était de 13 797, 8 milliards de F CFA.
Les entreprises parapubliques les plus endettées illustrent bien cette problématique. En tête de liste, on retrouve Petrosen, la société nationale pétrolière, avec une dette colossale de 590,4 milliards de F CFA. Cette dette élevée s’explique principalement par les lourds investissements nécessaires pour acquérir des participations et financer des projets d’exploitation pétrolière et gazière. Vient ensuite la Société nationale de gestion et d’exploitation du patrimoine bâti de l’État (Sogepa), avec une dette de 315,2 milliards de F CFA. Cette situation est probablement liée aux projets de construction des sphères ministérielles à Diamniadio, réalisés par des entreprises privées pour le compte de l’État. En troisième position, on trouve la Senelec, la société nationale d’électricité, qui affiche une dette de 147,4 milliards de F CFA. Cette situation témoigne des défis financiers rencontrés par l’entreprise dans le cadre de ses activités et de ses investissements nécessaires pour maintenir et développer l’infrastructure électrique du pays. Air Sénégal, la compagnie aérienne nationale, suit de près avec une dette de 104,1 milliards de FCFA, illustrant les difficultés financières auxquelles elle est confrontée dans un secteur aérien particulièrement compétitif et exigeant.
Le Port autonome de Dakar (Pad) et la Société africaine de raffinage (Sar) complètent le tableau des entreprises les plus endettées, avec des dettes respectives de 50 milliards et 45,7 milliards de F CFA. Ces niveaux d’endettement reflètent les besoins financiers pour le développement et la gestion des infrastructures portuaires et de raffinage, essentiels pour l’économie sénégalaise.
Parmi les autres entreprises parapubliques, on note la Caisse des dépôts et consignations (Cdc) avec une dette de 40,9 milliards de F CFA, le Fonds d’entretien routier autonome (Fera) avec 25,4 milliards de FCFA, et l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 17,4 milliards de F CFA. Le Fonds pour l’habitat social (Fhs) affiche une dette de 11 milliards de F CFA. Ces entreprises, bien que moins endettées que les principales, représentent néanmoins une part significative de la dette globale du secteur parapublic.
En outre, plusieurs entreprises présentent des niveaux d’endettement inférieurs à 10 milliards de FCFA. La Société nationale des eaux du Sénégal (Sones) enregistre une dette de 8,8 milliards de FCFA, le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) 8,1 milliards de F CFA, et la Société des travaux publics (Sogip) 5,4 milliards de FCFA. Les sociétés de construction Sicap et Sn-Hlm affichent des dettes respectives de 4,2 milliards et 2,6 milliards de F CFA, tandis que la Sonacos a une dette de 3,5 milliards de F CFA.
Dans le cadre de la lutte contre les conflits fonciers, l’État sénégalais a décidé de suspendre toutes les opérations foncières dans onze zones spécifiques du pays pour une période de trois mois à compter du 29 juillet 2024. Cette décision a été annoncée dans une note de la Direction Générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS), parvenue au Dakarois Quotidien.
Le communiqué, signé par le Colonel Amadou Moustapha Ba, précise que « toutes les constructions, à l’exception de celles initiées par l’État, sont suspendues pour trois mois dans les zones suivantes ». Cette initiative vise à apaiser les tensions liées aux conflits fonciers et à permettre une meilleure régulation du marché des terres.
Les zones concernées par cette suspension sont :
Lotissement BOA
Lotissement Hangar Pèlerins
Lotissement Recasement 2-Aéroport Dakar
Lotissement EGBOS sur la VDN à Dakar
Lotissement EOGEN 1 et EOGEN 2
Site de Batterie à Yoff
Site de Terme Sud Ouakam
Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor sur le TF 11 651/R
Pôle Urbain de Déni sur le TF 14 337/R
Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO
Lotissement de Ndiobene Gandiol sur le TF 138 à Saint-Louis
Le mouvement « Mon pays, mon avenir » crache du venin sur la gestion du maire de Tivaouane Peulh à qui il reproche d’une gestion calamiteuse de LA mairie. En outre, le Président de ce mouvement se dit en phase avec les nouvelles autorités dans leurs nouvelles politiques publiques. Il se dit prêt à travailler avec elles au cas où les deux parties auraient la même vision des choses.
Le mouvement « Mon pays, mon avenir » a dénoncé la gestion chaotique du maire Papis Diop de la commune de Tivaouane Peulh. Son Président Ibrahima Cissokho en veut pour preuve, le manque d’infrastructures de base, de plateaux médicaux de qualité et d’absence de la maison de la femme. Par ailleurs, il se dit en phase avec la vision de la coalition Diomaye Président. En tant que membre de la conférence des leaders de « Jub Jubbel Jubbenti », Ibrahima Cissokho a tenu à expliquer que le pouvoir est sur la bonne voie du respect de ses promesses électorales. En guise d’exemple, il a évoqué la diminution des prix des denrées de première consommation, la régulation du domaine foncier, la révision de certains contrats pétroliers etc. Mr Cissokho est d’avis que cent (100) jours ne suffisent pas pour apporter les solutions attendues des sénégalais face à l’ampleur des dégâts que le régime a trouvés sur place. A l’en croire, la bonne intention est certes là, mais y remédier efficacement nécessite la prise en compte de certains paramètres. A ses yeux, il est impératif de reconnaître les dures réalités du pouvoir pour mieux décliner une vraie ambition par rapport à l’emploi des jeunes.Par ailleurs, Ibrahima Cissokho considère que la rupture dans la démarche politique ne signifie pas rompre avec les partenaires bilatéraux traditionnels du Sénégal. Car, d’après lui, les nouvelles autorités doivent se rendre partout où il est possible de défendre les intérêts supérieurs de la nation. « La position du mouvement « Mon pays, mon avenir » est que le Sénégal doit rompre avec toute politique de compromis héritée dès le lendemain des indépendances. Notre politique doit aller dans le sens de la libération définitive des masses populaires » a indiqué Ibrahima Cissokho. Il a rappelé que son ambition politique est de construire un Sénégal nouveau avec comme objectif, développer le pays de la Téranga. « Oui, nous sommes prêts à travailler avec les nouvelles autorités au cas où nos aspirations seraient les mêmes » a-t-il avancé. Ibrahima Cissokho a enfin invité les jeunes à être de vrais patriotes. « Être patriote, c’est d’abord payer le prix du sacrifice, en reconnaissant que le développement c’est d’abord à l’échelle locale et au niveau national. Cette prise de conscience doit être inculquée dans les écoles et même à l’université. C’est une nouvelle structuration du tissu de la jeunesse qu’il faut engager. Ce qui suppose une qualification de la jeunesse dans tous les corps de métier. La preuve, la majeure partie des candidats à l’émigration est constituée de jeunes en manque de qualification professionnelle.
Elhadj Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, a dénoncé ce jeudi la présence d’opérateurs chinois dans la campagne agricole de Ziguinchor, soulignant leur impact négatif sur l’économie locale. Lors d’une visite de travail dans la région, il a également présenté un plan stratégique pour relancer et optimiser la production de l’usine de Sonacos à Ziguinchor.
El Hadji Ndane Diagne a exprimé ses préoccupations concernant l’implication des opérateurs chinois dans la campagne agricole locale. Selon lui, ces opérateurs ne créent pas d’emplois locaux et exportent la production sans ajouter de valeur. « Il est inadmissible et inacceptable qu’un pays finance et subventionne une production et que cette production se retrouve exportée sans valeur ajoutée ni création d’emplois. Ces Chinois ne créent aucun emploi dans ce pays, » a-t-il déclaré. « Ils transfèrent les subventions de l’État que nous avons déjà mises dans ce secteur. Aujourd’hui, l’État du Sénégal a relevé le niveau de subvention de 100 à 120 milliards de francs CFA, ce qui n’a jamais été fait auparavant, mais où va cette valeur l’État ne devrait pas accepter ça. » Le directeur général a indiqué qu’il bénéficie du soutien des ministres de l’Industrie, du Commerce et de l’Agriculture. « Le ministre de l’industrie que j’ai rencontré il y a trois jours à Kaolack m’a bien confirmé qu’il me recevra pour parler de ces difficultés et de ces problèmes, » a-t-il affirmé. Ce soutien est crucial pour trouver des solutions aux défis auxquels la Sonacos est confrontée. « Nous avons aussi l’accompagnement total et le soutien absolu du ministre de l’Agriculture. » El Hadji Ndane Diagne a élaboré un plan stratégique visant à relancer et moderniser la Sonacos. Ce plan, approuvé par le conseil d’administration le 24 juillet dernier, met l’accent sur le retour aux sources de la société, en couvrant toute la chaîne de valeur de la production, de l’agriculture à l’industrie et à la commercialisation. « La Sonacos est la seule société au Sénégal qui est sur toute la chaîne de valeur de production, » a-t-il souligné. « Cela fait de notre société un leader non seulement dans son domaine, mais en termes d’impact dans le pays. Nous avons un impact dans le monde agricole, industriel et commercial. » Malgré l’âge avancé des machines de l’usine de Ziguinchor, construite en 1932, El Hadji Ndane Diagne reste optimiste quant à leur productivité. Il envisage une modernisation progressive du parc industriel, tout en maintenant une rentabilité accrue des machines. « Si on a des machines qui sont vieilles et qui sont productives, pourquoi pas, » a-t-il déclaré. « Cela ne nous a pas empêché de nous projeter sur un avenir mieux construit autour d’une réfection, mais aussi autour d’un renouvellement du parc industriel. Ce renouvellement du parc industriel se fera de façon progressive en considérant aussi non seulement les capacités que nous avons, mais le plus important pour nous, c’est la modernisation vers de nouvelles technologies et une réduction des coûts. » El Hadji Ndane Diagne a également mentionné que l’usine a la capacité de triturer jusqu’à 300 000 tonnes de graines coques, ce qui démontre son potentiel opérationnel malgré son ancienneté. « Aujourd’hui, de dehors, ça peut sembler très vieux, mais à l’intérieur, ce sont des machines qui peuvent faire le boulot, » a-t-il ajouté. L’usine de Ziguinchor emploie environ 7 000 personnes en période normale, ce qui en fait un acteur économique majeur dans la région. La relance de la production et la modernisation de l’usine devraient contribuer à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de Ziguinchor. En conclusion, El Hadji Ndane Diagne, directeur général de Sonacos S.A, s’engage à surmonter les défis posés par la présence d’opérateurs chinois et à revitaliser la production de l’usine de Ziguinchor grâce à un plan stratégique bien élaboré et au soutien des autorités gouvernementales. Cette démarche vise à assurer une croissance durable et à renforcer l’impact économique de la Sonacos sur la région de Ziguinchor. Le directeur général a réitéré son engagement envers la modernisation de l’usine et l’amélioration de la rentabilité, tout en insistant sur la nécessité de protéger les intérêts nationaux contre la concurrence déloyale des opérateurs étrangers. Avec une vision claire et un soutien gouvernemental solide, Sonacos S.A est bien positionnée pour jouer un rôle clé dans le développement économique et industriel du Sénégal.
Ce vendredi marque le début de la deuxième phase de la campagne de prévention du paludisme saisonnier (CPS) à Kaolack. Cette initiative vise à protéger les enfants âgés de trois mois à cinq ans contre le paludisme, une maladie endémique qui profite des conditions climatiques favorables à son développement. La campagne, dirigée par Seydina Alioune Kébé, coordonnateur du programme paludisme dans le district sanitaire de Kaolack, se déroulera jusqu’au lundi 5 août. Selon Seydina Alioune Kébé, la nouvelle phase de la CPS concerne un total de 83 419 enfants.
La campagne est divisée en deux groupes d’âge spécifiques : Enfants de 3 à 11 mois : 7 889 enfants Enfants de 1 à 5 ans : 41 565 enfants
La campagne de cette année intervient dans un contexte où l’environnement et le climat de Kaolack sont particulièrement propices à la propagation du paludisme. La première phase de cette campagne s’est tenue en juillet dans 21 postes de santé du district. Cette deuxième phase, qui commence aujourd’hui, s’étendra à l’ensemble des postes de santé du district sanitaire, incluant le centre de santé de Kaznack. Le paludisme est une maladie transmise par les moustiques et représente une menace significative pour la santé publique, surtout chez les jeunes enfants dont le système immunitaire est encore en développement. La prévention du paludisme saisonnier est cruciale pour réduire l’incidence de la maladie pendant les périodes de forte transmission.
Le Programme national de lutte contre le paludisme supervise la campagne pour assurer une couverture efficace et garantir que les médicaments préventifs soient administrés correctement. La campagne vise à protéger les enfants vulnérables et à diminuer le nombre de cas de paludisme dans la région. Seydina Alioune Kébé a souligné que le climat de Kaolack, qui favorise la reproduction des moustiques, rend cette campagne particulièrement importante. Il a également exprimé sa gratitude envers les équipes de santé et les partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la CPS, en soulignant l’importance de leur contribution pour atteindre les objectifs de santé publique.
La campagne de prévention du paludisme saisonnier est une mesure essentielle dans la lutte contre cette maladie endémique. Avec le démarrage de cette deuxième phase, les autorités sanitaires de Kaolack espèrent renforcer la protection des enfants contre le paludisme et améliorer les conditions de santé dans le district. Les résultats de cette campagne seront cruciaux pour évaluer son efficacité et planifier les futures interventions dans la lutte contre le paludisme.
Le 31 juillet 2024, la ville de Thiès au Sénégal et Sébastopol en Russie ont signé un partenariat historique sous la direction du maire Babacar Diop et du gouverneur Mikhaïl Razvojaev. Cet accord, qui vise à renforcer les liens commerciaux, culturels et humanitaires entre les deux villes, marque un nouveau chapitre de coopération internationale, mettant en lumière la vision de Babacar Diop pour une collaboration basée sur le respect mutuel et les bénéfices réciproques.
La signature de cet accord marque un tournant historique dans les relations internationales entre Thiès et Sébastopol. Lors de la cérémonie, Babacar Diop a souligné l’importance de cette collaboration, affirmant que Thiès, avec sa position stratégique et son essor économique, aspire à une coopération fondée sur le respect mutuel et les avantages réciproques, rompant ainsi avec les modèles néocoloniaux du passé. L’accord signé repose sur plusieurs principes clés :
Égalité et bénéfices mutuels : Les deux parties s’engagent à développer leurs relations dans un esprit d’amitié et de confiance, basées sur des principes d’égalité et de partenariat bénéfique pour tous. Coopération économique et commerciale : L’accord vise à renforcer la coopération économique et commerciale, facilitant ainsi le développement des activités entrepreneuriales et la production de biens compétitifs. Échanges culturels et éducatifs : L’un des axes majeurs de cet accord est l’encouragement des échanges culturels, éducatifs, et sportifs. Cela inclut des échanges de productions théâtrales, des expositions artistiques, et des délégations sportives, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un enrichissement culturel. Projets communautaires et environnementaux : Les deux villes ont convenu de collaborer sur des projets communs dans les domaines de la protection de l’environnement, de l’éducation, et de la politique de la jeunesse, entre autres.
Cet accord est valable pour une période initiale de cinq ans, avec une possibilité de renouvellement automatique, démontrant ainsi l’engagement à long terme des deux villes envers cette coopération. Ce partenariat ne se limite pas aux relations diplomatiques, mais vise à créer des opportunités concrètes pour les citoyens de Thiès et de Sébastopol, améliorant leur qualité de vie et renforçant les liens entre leurs communautés. En conclusion, le partenariat entre Thiès et Sébastopol marque le début d’une collaboration prometteuse et novatrice, basée sur des valeurs de respect mutuel, d’égalité, et de bénéfice réciproque. Ce modèle de coopération pourrait bien inspirer d’autres villes à travers le monde à embrasser des relations internationales plus équilibrées et justes.
Amara Traoré, l’ancien entraîneur des Lions, pourrait bientôt prendre les rênes de Casa Sports, une équipe phare de la Ligue 1 sénégalaise. Selon les informations rapportées par Dsports, les négociations entre les deux parties sont en phase finale et un accord semble imminent.
Amara Traoré est reconnu pour sa passion et son engagement envers le football. « Amara Traoré a toujours aimé entraîner. C’est ce qu’il adore le plus : être sur le terrain, préparer les matchs, être au contact des joueurs, parler tactique, c’est sa passion », a déclaré un proche de l’ancien entraîneur des Lions. Cette déclaration souligne l’enthousiasme de Traoré à l’idée de reprendre un rôle actif sur le terrain. Bien que le poste d’entraîneur principal soit le plus probable, les discussions pourraient également aboutir à une autre fonction au sein du club. « Un poste de Directeur sportif aussi lui irait à merveille. Les discussions peuvent aussi porter là-dessus », ajoute la même source. Cela montre que Casa Sports envisage de tirer parti de l’expérience et de la polyvalence de Traoré pour renforcer ses structures techniques et administratives. L’arrivée d’Amara Traoré pourrait représenter un tournant majeur pour Casa Sports. Avec son expérience, notamment en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, il apporterait une expertise précieuse. Sous sa direction, l’équipe pourrait bénéficier d’une nouvelle dynamique, tant au niveau des stratégies de jeu que de la gestion des talents. Alors que les négociations se poursuivent, les supporters de Casa Sports attendent avec impatience l’officialisation de cet accord potentiel. L’intégration d’Amara Traoré pourrait non seulement renforcer l’équipe sur le plan technique mais aussi redonner un nouvel élan au club. En attendant une annonce officielle, l’excitation monte autour de ce qui pourrait être un nouveau chapitre prometteur pour Casa Sports et Amara Traoré.
Trois athlètes sénégalais, Mbagnick Ndiaye (judo), Yves Bourhis (kayak cross contre la montre) et Saly Sarr (triple saut), seront en lice ce vendredi pour tenter de décrocher une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Mbagnick Ndiaye (Judo)
Horaire : Vendredi à 10 heures (8 heures à Dakar) Lieu : Arèna Champs de Mars Épreuve : Mbagnick Ndiaye affrontera le Bissau-guinéen Bubacar Mané en 16e de finale dans la catégorie des plus de 100 kg.
Mbagnick Ndiaye, le porte-drapeau du Sénégal lors des JO de 2021, espère surpasser sa performance de Tokyo, où il avait été éliminé par le Russe Tamerlan Bashaev, alors numéro 1 de la catégorie des plus de 100 kg. Triple champion d’Afrique, Ndiaye est bien conscient des défis à relever. Son adversaire, Bubacar Mané, n’est pas un inconnu pour lui. Mané, qui a récemment acquis la nationalité bissau-guinéenne, a auparavant remporté quatre médailles continentales en défendant les couleurs du Sénégal. Leur confrontation s’annonce intense, avec Ndiaye déterminé à franchir le premier tour et à progresser dans la compétition.
Yves Bourhis (Kayak Cross Contre la Montre)
Horaire : Vendredi à 16h40 (14h40 à Dakar) Lieu : Station à Vaires-sur-Marne Épreuve : Kayak cross contre la montre
Yves Bourhis, après deux échecs au canoë slalom et au kayak slalom, revient en force pour s’aligner sur le kayak cross contre la montre. Lundi, lors de la finale de canoë slalom, il avait initialement terminé 12e avec un chrono de 95.78 avant d’être pénalisé de 50 secondes, ce qui l’a relégué à la dernière place. Mardi, il n’a pas réussi à passer les préliminaires du kayak slalom, se classant 22e sur 24 concurrents. Bourhis espère maintenant tourner la page de ces déceptions et se concentrer sur cette nouvelle épreuve pour viser une médaille. Sa détermination et son esprit de compétition seront ses atouts majeurs dans cette course contre la montre.
Saly Sarr (Triple Saut)
Horaire : Vendredi à 18h15 Lieu : Stade de France Épreuve : Triple saut
Saly Sarr, en athlétisme, est la première des trois athlètes sénégalais à ouvrir la voie dans cette discipline. Spécialiste du triple saut, elle participe pour la première fois aux Jeux olympiques. À 21 ans, Sarr est déjà championne d’Afrique en titre du triple saut et espère améliorer son record personnel de 14,18 m. Elle voit ces Jeux comme une opportunité pour continuer son apprentissage à un niveau de compétition extrêmement élevé. Sa jeunesse et son potentiel laissent entrevoir de belles performances, et elle est déterminée à représenter fièrement le Sénégal sur cette scène internationale.
Ces trois athlètes représentent non seulement leurs propres aspirations personnelles, mais aussi les espoirs de tout un pays. Leur participation aux JO de Paris 2024 est l’aboutissement de nombreuses années de préparation, de sacrifices et de persévérance. Chaque athlète, à travers sa discipline, met en avant les valeurs de résilience et de détermination propres au peuple sénégalais. Mbagnick Ndiaye, avec son expérience et son palmarès impressionnant, incarne l’espoir d’une médaille en judo. Yves Bourhis, malgré ses récentes contre-performances, est déterminé à rebondir et à montrer son véritable potentiel dans le kayak cross contre la montre. Saly Sarr, jeune et prometteuse, apporte un souffle de renouveau et d’ambition dans le domaine de l’athlétisme. Les performances de ces athlètes aux Jeux olympiques ont un impact significatif sur le Sénégal. Elles inspirent la jeunesse, renforcent la fierté nationale et mettent en lumière le talent et le potentiel des sportifs sénégalais sur la scène mondiale. En suivant et en soutenant leurs athlètes, les Sénégalais vivent des moments de communion et d’émotion, partageant les victoires et les défaites avec passion. Le Comité National Olympique et Sportif Sénégalais (CNOSS) joue également un rôle crucial en offrant un soutien logistique et moral à ces athlètes, garantissant qu’ils disposent des meilleures conditions possibles pour concourir. Le gouvernement sénégalais, à travers diverses initiatives, a aussi renforcé son engagement à promouvoir le sport et à soutenir ses athlètes. En conclusion, les épreuves de vendredi s’annoncent passionnantes pour les Sénégalais, avec Mbagnick Ndiaye, Yves Bourhis et Saly Sarr prêts à tout donner pour décrocher une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024. Leur détermination, leur talent et leur esprit de compétition sont des sources d’inspiration pour tous, et nous leur souhaitons le meilleur pour ces compétitions.
Face à la presse ce mercredi 31 juillet 2024, le collectif des agents de l’État de Ziguinchor, mécontents de la mutuelle de santé, a dénoncé avec détermination ce qu’ils appellent un « crime financier ». Ils se disent déterminés à mener le combat pour obtenir gain de cause.
Adama Diouf, fonctionnaire de l’État et membre du collectif, a expliqué que le rapport d’audit réalisé entre 2016 et 2020 contient des preuves accablantes de mauvaise gestion. « Le rapport que j’ai ici est un rapport d’audit qui a été fait de 2016 à 2020, et des plaintes ont été déposées sur la table du procureur de la République depuis 2020. Nous avons des personnes très averties dans la mutuelle qui ont de bonnes informations et qui ont tenté d’alerter les autorités, notamment l’ancien ministre Samba Diobène Ka, qui avait promis de régler le problème, mais qui n’a finalement rien fait. » Le rapport révèle des dépenses non justifiées pour des montants colossaux : 135 362 500 FCFA en 2018, 395 206 913 FCFA en 2019, et 249 682 000 FCFA en 2020, soit un total de 780 261 413 FCFA de dépenses non justifiées sur cette période. Adama Diouf accuse les responsables de la mutuelle de « grands bandits financiers » et exprime son indignation face à l’inaction des autorités. Le collectif critique également les récentes déclarations des dirigeants de la mutuelle, qui ont admis des difficultés de paiement et une activité limitée à seulement 16 des 45 départements. Selon Diouf, les dirigeants tentent de faire croire à l’opinion publique que les problèmes sont dus à des fraudes locales, alors qu’ils seraient eux-mêmes responsables de la situation. « Le MSAE compte 50 000 adhérents fonctionnaires, avec une cotisation mensuelle de 4 000 FCFA par membre, soit 200 millions par mois et 2,4 milliards par an. Pourtant, les membres ne peuvent pas se soigner ni obtenir des médicaments. » Diouf cite également des cas d’intelligence, comme l’achat de trois hectares à Djibélor pour 300 millions FCFA sans constatation d’huissier en 2017, et la construction d’un bâtiment à deux étages à Liberté Extension pour près de 500 millions FCFA. Félicien Ndiaye, un autre membre du collectif, évoque les souffrances quotidiennes des agents de l’État et de leurs familles. « Nous n’allons pas quitter cette mutuelle parce qu’elle est mal gérée. Nous allons nous battre pour obtenir justice. Nous envisageons des marches départementales et régionales, et nous irons jusqu’à Dakar si nécessaire. Nous comptons rencontrer les syndicats et les centrales syndicales pour faire de cette affaire une cause nationale. » Oulimata Sané, agent de l’État et membre du collectif, déplore la situation qui perdure depuis trop longtemps. « Le président de la mutuelle, Babacar Ngom, est un magistrat, mais il n’applique pas la loi. Il a pris le contrôle de la mutuelle avec son groupe, au détriment des membres. Nous payons nos cotisations, mais nous ne bénéficions plus des prestations. » Le collectif souligne que des points de presse similaires se tiennent simultanément dans différentes localités du pays, montrant l’ampleur du mécontentement.
Les « Jeunes Espoirs de Médina Baye », dirigés par Cheikh Macky Seck, petit-fils de Baye Niass, ont exprimé leur mécontentement concernant la gestion et la communication autour du projet de construction de l’esplanade de la grande mosquée. Selon eux, l’Agence des Grands Travaux de la Faydha Tidianya (AGTFT) a manqué de transparence et d’efficacité, ce qui suscite de vives critiques.
Cheikh Macky Seck a dénoncé la manière dont l’AGTFT a critiqué publiquement la Jamhiyatu Ansaarud Dîne, l’entité reconnue par le fondateur de la ville sainte Baye Niass. Lors d’une émission diffusée sur la radio Al Fayda, l’AGTFT a affirmé que cette structure n’était pas compétente pour gérer des événements comme le Mawlid, ce qui a provoqué l’indignation des « Jeunes Espoirs de Médina Baye ». De plus, Macky Seck a remis en question les déclarations financières de l’AGTFT, contestant notamment les 800 millions de francs CFA déclarés investis dans le chantier. Il a précisé que l’agence avait affirmé que les fondations seules avaient coûté plus de 500 millions de francs CFA, ce qu’il conteste fermement. « Nous les avons entendus dire à la radio que les fondations seulement ont coûté plus de 500 millions de francs CFA. Cette somme, nous la contestons car elle est loin de refléter la vérité des investissements effectués dans ce chantier », a-t-il expliqué. Selon Cheikh Macky Seck, l’AGTFT a montré son incompétence et son manque de transparence dans la gestion de ce projet. Il a souligné que l’agence avait assuré devant le président Macky Sall qu’elle pourrait terminer les travaux avec 300 millions de francs CFA. Malgré la remise de cette somme et les contributions supplémentaires des disciples de Baye Niass, les travaux ne sont toujours pas achevés. « Cette agence a montré son incompétence et son opacité dans ce chantier. Il est impensable de lui redonner la gestion de la grande mosquée de Médina Baye », a-t-il déclaré. Cheikh Macky Seck a rappelé les projets réussis par d’autres promoteurs, tels que le poste de santé de Médina Baye et le mausolée de Mame El Hadj Abdoulaye Niass de Léona, qui ont été achevés et livrés dans les délais. Ces exemples illustrent, selon lui, la différence de gestion et d’efficacité entre ces promoteurs et l’AGTFT. « Ceux qui ont prolongé un chantier de 8 mois en 2 ans et transformé un budget initial de 300 millions de francs CFA en gouffre de milliards ne pourront pas assurer de futurs travaux d’envergure », a-t-il mis en garde. Cheikh Macky Seck a conseillé aux guides religieux de la cité sainte de ne pas confier la grande mosquée à l’AGTFT. Il a également appelé le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à lancer un nouveau programme de modernisation pour Médina Baye, notamment en vue du Maouloud et des problèmes récurrents d’eau dans la cité. « Le Maouloud va bientôt arriver, et nous connaissons tous les problèmes d’eau de la cité. Nous les appelons à plus de considération pour la ville de Baye Niass car toute sa jeunesse s’était mobilisée pour leur donner une large victoire lors de la présidentielle », a conclu Cheikh Macky Seck. En somme, les « Jeunes Espoirs de Médina Baye » demandent une gestion plus transparente et compétente des projets de construction dans leur ville sainte, tout en appelant les autorités à intervenir pour assurer le bon déroulement des travaux et répondre aux besoins urgents de la communauté.
Le Conseil des ministres d’hier, mercredi, a été marqué par une décision, somme toute, inattendue. Le limogeage du Dr Cheikh Dieng de son poste de Directeur Général de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) a surpris plus d’un, trois mois à peine après sa nomination. Cependant, ce changement à la tête de l’ONAS semble découler d’une série d’erreurs dans la communication et la gestion qui ont entaché la performance du désormais ex-DG.
Le Dr Cheikh Dieng, ayant remplacé Mamour Diallo à l’ONAS, n’a pas su convaincre le duo Diomaye-Sonko. Une vidéo devenue virale sur TikTok a mis en lumière ses difficultés à trouver ses marques. Dans cette vidéo largement diffusée, le Premier ministre Ousmane Sonko interrogeait le Dr Dieng sur le coût d’un projet majeur piloté par l’ONAS. Après une petite hésitation, le Dr Dieng a fourni un chiffre erroné. Ce n’est que lorsque le chef de Gouvernement s’est tourné vers un employé de l’ONAS que la véritable estimation a été révélée par celui-ci.
Ce manquement à fournir des informations précises a sans doute joué un rôle clé dans la décision de son éviction. En effet, la capacité à gérer et à communiquer efficacement des informations est essentielle pour le bon fonctionnement d’une telle institution.
Pour remplacer le Dr Cheikh Dieng, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, nommé Séni Diène à la tête de l’ONAS.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé de nouvelles affectations lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 31 juillet 2024. Le chef de l’État a procédé à une série de nominations importantes au sein du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique. Diomaye Faye a procédé à la promotion de dix (10) hauts fonctionnaires de la Police nationale à de nouveaux postes. Il s’agit des nominations suivantes :
Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde 606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions.
Les routes sénégalaises continuent de décimer les populations. Il ne se passe pas de semaine sans que des vies humaines ne soient sacrifiées sur le foyer de l’insouciance, de l’indiscipline et du laxisme. Actuellement, ce qui hante le sommeil des usagers de la route, c’est la recrudescence des accidents de la circulation, dont le pourcentage très élevé, dépasse toutes les estimations et s’accroit de plus en plus. Et malheureusement au rythme de ce que l’on voit, la route est en passe de devenir le mal qui tue le plus au Sénégal. Tellement les accidents sont banalisés de nos jours qu’ils sont assimilés à de simples faits divers. C’est inadmissible ce qui se passe sur nos routes.
Certains évoquent un pays accidentogéne mais tout cela relève du comportement indécent de la plupart des automobilistes. L’heure doit être aux solutions car on a trop disserté sur la question sans avancer. C’est pourquoi la revue du code la route est devenu un impératif. L’accent devrait être mis sur la formation des usagers de la route et particulièrement sur la valeur de l’utilisation des véhicules. De nos jours, la majeur partie des conducteurs n’ont plus de connaissance de la conduite et encore moins du code de la route. Il urge de prendre des sanctions sévères pour éradiquer les accidents en ramenant les automobiles à l’orthodoxie. Le laxisme a trop duré dans ce pays et on laisse faire.
Et puis, où est passé le projet d’instauration du permis à points qu’on espèrait tant, même si c’est de la pure utopie, pourrait apporter de grandioses changements sur le comportement de certains conducteurs?
Plusieurs solutions sont préconisées par les nouvelles autorités pour lutter contre les accidents de la circulation. La mise en place d’un nouveau code de la route et son application pourront, peut-être, résoudre l’épineuse équation des accidents de la circulation. Mais le passage obligatoire par une auto-école pourrait aussi être un gage pour amener les gens à la formation afin d’être sur la route en toute sécurité et sûreté. Un conducteur modèle qui va appliquer le code de la route, c’est de cela dont le pays a besoin. Car tout se caractérise par une indiscipline notoire et une insoucience sans borne qui sont souvent à l’origine des comportements irresponsables que l’on voit sur la route. Soit le conducteur est en communication, le téléphone collé à l’oreille, soit il communique par WhatsApp à travers des messages audio ou écrit. Trop c’est trop! L’Etat a l’obligation de sévir. Le gouvernement de Sonko annonce une réunion interministérielle sur la question. Reste à espérer que les mesures qui seront adoptées ne soient pas comme celles déjà prises par les gouvernements qui se sont succédé et qui sont restées encore dans les tiroirs.
Nombreux sont ceux qui continuent de brandir et de fustiger une certaine corruption sur la route, l’obtention du permis de conduire et du certificat d’aptitude technique mais juste leur dire que la responsabilité est partagée. Car il ne peut y avoir de corrompu sans corrupteur et finalement cela gangrène tout le système. Le moment est donc venu pour tous de faire une introspection et d’être dans une dynamique de bonne foi et de probité.
Pour la route, à méditer sur la pensée du philosophe Spinoza: « Il faut suspendre la tête des coupables sur un bâton, la trainer dans la rue, pour que les candidats au meurtre y voient leur avenir et reculent ». Ce ne sont que de telles sanctions musclées qui pourront rétablir l’ordre public.
L’élaboration d’une bonne maitrise des prix soutenue par une politique de communication efficace n’assure pas à coup sûr un succès de satisfaction chez le consommateur. Tous ses efforts resteront vains s’il n’y a pas une disponibilité produite, des prix maitrisés et une communication parfaitement organisée et correctement structurée pour atteindre les objectifs visés. Les commerçants constituent un lien privilégié entre l’état et la population jouant un rôle indispensable dans le succès de l’approvisionnement du marché en produits de premiére nécéssite . Ils doivent donc être dans les meilleures dispositions commerciales possibles afin de contribuer efficacement aux objectifs de commercialisation, de distribution et de maintien des prix . Ainsi donc l’état devra gérer avec soin et doigtée toutes les phases de régulation avec ce segment très important. Je ne pense pas qu’il soit pertinent que le ministre, comme cela a été dit, envoie sur le terrain des agents afin de contraindre les commerçants ( Boutiquiers) qui ne sont, souvent pas les propriétaires. Cela risque d’empirer les choses. À mon humble avis, je pense qu’il faudrait gérer cette situation avec doigté et tact en les convoquant, par exemple, à un dernier tour de table qui permettrait de mieux cerner le problème. Surtout les grossistes. La majeure partie des ceux qui interviennent dans la distribution et la commercialisation des produits de première nécessité sont nos cousins peuls, mes #Mathioundos avec une excellente organisation. Ils ont fait un travail remarquable avec Orange ( Distribution de cartes etc…..) sans parler de Tigo actuel Free et Expresso. Dans L’agro-alimentaire, également, ils occupent une place de choix et contrôlent toute la chaîne. Si cela ne se fait pas, nous risquons d’assister à la raréfaction voire même à la rupture pré programmée dans la distribution de certains produits de première nécessité dans le retail. Ce qui, forcément, va impacter les populations et provoquer une situation de panique. Il faudrait, à ce propos, comprendre que les boutiquiers travaillent en toute solidarité et disposent de ce qu’on appelle « un réseau solidaire » constitué d’un ensemble de points de ventes relais appartement souvent à un seul grossiste. Cela leur permet, donc, de facilement dispatcher les produits selon leur convenance et donc, de zapper les zones de forte demande afin de provoquer une situation de crise. Pour un rien, un boutiquier peut envoyer un produit, le sucre par exemple, dans une zone souvent « incontrôlable » afin de l’écouler à prix d’or. Bien sûr, on le rétorquera que les populations vont le dénoncer. Mais, souvent, cela ne se passe pas réellement comme tel dans la mesure où ces mêmes populations sont dans une situation d’extrême urgence et ne pensent qu’à satisfaire leurs besoins. Au mieux, elles dénonceront la situation aux premières heures mais elles vont vite se résigner à acheter au prix fixé par certains boutiquiers, ce qui voudra dire le risque pour l’Etat de les laisser à la merci des commerçants. Pour régler ce problème, il faudrait nécessairement, et c’est mon humble avis, passer par les grossistes pour influer sur le prix au retail qui permettrait de mieux maitriser globalement les prix. Si on y prend pas garde, les prix de tous les produits de consommation de masse qui avaient subis une baisse vont revenir à leurs prix initiaux jusqu’à connaître même une hausse . Le secteur énergétique n’y échappera pas . Quand on fait le constat dans le retail, les détaillants délaissent de plus en plus les produits à très faible rentabilité et arrêtent même de les commercialiser malgré la forte demande ( Le sucre par exemple ) prétextant que les 1/2 gros et gros n’ont pas baissé les prix . Cette situation mal maîtrisée des prix plafond fixé par l’état risque de plonger les consommateurs dans le désarroi et va les pousser à accepter malgré eux les nouveaux prix imposés juste pour satisfaire leurs besoins surtout concernant les produits dits importés ( Oignon, pomme de terre ,huile etc…) La majeure partie des importateurs grossistes stockent leurs produits et sont à l’écoute des opportunités surtout conflictuelles ( état- Commerçants) pour influer sur la situation des prix du marché , ce que la direction du commerce intérieur ne peut maîtriser ou les obliger à quoique ce soit . Leur excuse c’est la hausse des prix à l’international ce qui fait qu’ils refuseront catégoriquement de vendre à perte. Certains vont user de stratagème pour brandir un stock déjà acheté juste pour continuer d’écouler leurs produits aux prix déjà fixé sur lesquels ils tirent profit. Cette situation comme déjà dit, va créer un semblant de rupture de certains produits et risque même de d’engendrer une certaine panique chez les consommateurs qui vont devoir s’approvisionner à de grandes quantités ce qui va pousser les commerçants à ajuster une légère hausse par produits que le consommateur ne pourrait refuser. L’essentiel est de disposer du produit. Pour espérer trouver des solutions afin de régler en définitive ce probléme, Il faut redéfinir à mon avis le rôle du marché d’intérêt général. Cet instrument peut aider à réguler mais aussi à servir de filtre de tous les intrus de la chaîne de commercialisation et de distribution des produits de forte consommation appelés produits de consommation de masse .Le marché peut aider à contourner les grossistes qui souvent parasitent le système , faudra penser à installer des point de stockage temporaires dans les marchés comme Castor, Thiaroyte etc ….pour éviter le surstockage des produits mais aussi leur pourrissement dans les zones de forte production qui ne disposent pas d’unité de stockage mais aussi créer une fluidité sur leur commercialisation en installant des points de vente relai pour le retail partout hors des marché souvent ciblés par les populations ce qui évitera de donner à certains véreux de jouer sur les prix.
Souleymane Jules Sene, spécialiste de la vente, du marketing opérationnel et de la distribution Contact : 77 565 55 67 Email : souleymaane.sene@gmail.com Responsable du développement commercial à Agro Business Sénégal
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Au titre du Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique :
• Monsieur Modou DIAGNE, Contrôleur général de Police, CCAP 519.321/K est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel de Lutte contre la Migration irrégulière, en remplacement de Monsieur Mamadou Bocar LY, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Ibrahima DIENG, Commissaire de Police principal, matricule de solde :606.834/C, précédemment Commissaire central de Tambacounda, est nommé Directeur de l’Automatisation des Fichiers en remplacement de Monsieur Fiacre Bruno Léopold BADIANE, Commissaire de Police divisionnaire, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;
• Monsieur Daouda GADIAGA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde : 606.829/C, précédemment en détachement à INTERPOL, est nommé Directeur des Ressources humaines, poste vacant ;
• Monsieur Mamadou Lamine NIANG, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.831/F, précédemment en détachement à la CENTIF, est nommé Directeur de la Police judiciaire, en remplacement de Monsieur Idrissa CISSE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 606.830/G, précédemment Directeur de la Formation de la Police Nationale, est nommé Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, en remplacement de Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Mamadou NDOUR, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, matricule de solde 515.598/C, précédemment Directeur de la Formation de policiers adjoints volontaires, est nommé Directeur du Groupement mobile d’Intervention, en remplacement de Monsieur Ndiaga DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
• Madame Sanou DIOUF, Commissaire de police divisionnaire, matricule de solde 623.004/C, précédemment en détachement à la MINUSMA, est nommée directrice de la Formation de la Police nationale, en remplacement de Monsieur Alassane NIANE, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Ndiarra SENE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 614.309/C, précédemment Directeur de l’Office central de Répression du Trafic illicite des Stupéfiants, est nommé Directeur de la Sécurité publique, en remplacement de Monsieur Ibrahima DIOP, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
• Monsieur Abou LEYE, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 616.495/K, précédemment Commissaire en charge du commissariat spécial de l’Aéroport International Blaise DIAGNE, est nommé Directeur de la Police de l’Air et des Frontières, poste vacant ;
• Madame Marème DIAO, Commissaire de Police divisionnaire, matricule de solde 623.005/B, précédemment chef de la Division des Titres de Voyage à la Direction de la Police des Etrangers et des Titres de Voyage, est nommée Directrice de la Police des Etrangers et des Titres de voyages, en remplacement de Monsieur Djibril CAMARA, Commissaire de Police divisionnaire de classe exceptionnelle, appelé à d’autres fonctions ;
Au titre du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement :
• Monsieur Séni DIENE, Ingénieur hydrogéologue, est nommé Directeur Général de l’ONAS, en remplacement de Monsieur Cheikh DIENG.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 31 juillet 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des victimes des accidents de la circulation survenus ces derniers jours au Sénégal. Il a présenté les condoléances de la Nation aux familles éplorées et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui doivent bénéficier comme les familles attristées du soutien de l’Etat.
Face à la recrudescence constatée des accidents de la route, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de tenir, dans les meilleurs délais, une réunion interministérielle restreinte d’évaluation des mesures de prévention et de sécurité routières en perspective des prochains évènements religieux : Grand Magal de Touba, Maouloud, etc.
Le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise de prix aux lauréats du Concours général qu’il a présidée le mardi 30 juillet 2024, placée cette année sous le thème : « Enjeux, défis et perspectives pour une Ecole au service de la Souveraineté nationale ». Il a félicité les lauréates et lauréats, élèves de nos différents lycées et établissements scolaires, pour les résultats remarquables obtenus à l’issue de ce concours prestigieux qui entretient l’excellence de notre système éducatif.
Le Chef de l’Etat a félicité le Ministre de l’Education nationale et toute la communauté éducative pour la parfaite organisation de la cérémonie de cette année qui marque un tournant majeur dans la refondation de l’Ecole. Il a appelé à un consensus académique et social consolidé pour que le Gouvernement et les acteurs de l’Ecole puissent promouvoir et faciliter l’accès de tous à une éducation de qualité en adéquation avec les besoins du marché du travail.
S’appuyant sur les données démographiques officielles issues du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Education nationale, de la Formation professionnelle et du Plan, d’accélérer l’actualisation convergente des lettres de politique sectorielle en matière d’éducation et de formation. Cette revue prospective, indispensable et urgente permettra d’améliorer la gouvernance et les performances du système éducatif national en termes de résultats scolaires, d’efficacité, d’efficience, de qualité et de carrière des agents mais également de rationaliser ses mécanismes de financement endogènes. Dans cette perspective, il a rappelé au Premier Ministre et aux Ministres concernés, la nécessité d’une maitrise stratégique des projets de construction et d’équipement scolaires dans des localités bien ciblées ainsi que des recrutements d’enseignants dans les différentes matières afin de promouvoir un Sénégal juste dans la répartition de l’offre éducative.
Sur le même chapitre, le Chef de l’Etat a indiqué l’importance de la montée en puissance de la digitalisation du système éducatif, des disciplines scientifiques et technologiques ainsi que de la formation professionnelle adaptée pour renforcer la qualité et la valorisation du capital humain national sur le marché du travail. Il a rappelé que notre souveraineté repose notamment sur le renforcement de l’éducation civique, le développement de nos langues nationales, la connaissance véritable de notre histoire et de nos valeurs de civilisation ainsi que la valorisation de notre culture dans le système éducatif.
Le Président de la République a demandé dans le même esprit au Ministre de l’Education nationale de relancer, avec tous les acteurs impliqués, les politiques d’alphabétisation et de promotion de nos langues nationales codifiées à travers une organisation réformée de la semaine nationale de l’Alphabétisation et de l’Ecole de base qui devrait évoluer vers un mois dédié. Enfin, il a indiqué au Ministre de l’Education nationale l’impératif de renforcer, avec toutes les parties prenantes, l’éducation religieuse dans le système scolaire et d’accentuer la mise en œuvre du programme de modernisation des Daaras.
Evoquant la question de la préservation de nos massifs forestiers et l’amélioration de la conservation de nos sites naturels, le Chef de l’Etat a tenu à saluer la décision du Comité du Patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni le 24 juillet 2024 à New Dehli, de retirer le Parc national du Niokolo-Koba de la liste du patrimoine mondial en péril. Il a félicité le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, l’Ambassadeur du Sénégal auprès de l’UNESCO, les agents des Eaux et Forêts, des parcs nationaux, les Forces de Défense et de Sécurité pour le travail remarquable accompli pour préserver le patrimoine naturel du Sénégal.
Le Président de la République a demandé, à cet égard, au Premier Ministre et aux Ministres en charge de l’Environnement et des Finances de veiller au renforcement de l’organisation et des moyens des Services nationaux de gestion des Parcs nationaux et des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols. Il a invité le Ministre de l’Environnement à faire un rapport exhaustif sur le classement des forêts, des parcs, réserves naturelles et aires marines protégées sur l’étendue du territoire national. Par ailleurs, il a souligné la nécessité d’une étude approfondie sur les perspectives de gouvernance du littoral au regard des occupations anarchiques révélées par les rapports déjà disponibles.
Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Environnement de présenter les perspectives de développement des activités de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte dans le contexte de la célébration de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024.
Abordant la question de l’amélioration de la surveillance des lieux de privation de liberté, le Président de la République s’est félicité du rapport de l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté qu’il a reçu le vendredi 19 juillet 2024 au Palais, une première dans les annales de la République. Il l’a félicité pour la richesse du document et la pertinence des recommandations formulées. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’exploiter les informations, enseignements et recommandations dudit rapport en vue de leur application adéquate.
Au regard des violences exceptionnelles relevées ces dernières années au Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accentuer l’application de mesures de prévention et de lutte contre la torture et de veiller à l’amélioration continue de la situation carcérale. Il a indiqué à ce sujet au Ministre de la Justice de veiller à l’accélération du programme de modernisation de l’administration pénitentiaire en termes d’infrastructures à édifier et /ou à réhabiliter, de personnels à former et à recruter, et de préparation à la réinsertion sociale des détenus.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Justice d’engager l’actualisation du cadre législatif et réglementaire, notamment la loi n° 200913 du 02 mars 2009, instituant l’Observateur national des Lieux de Privation de Liberté pour tenir compte de certaines recommandations des Assises de la Justice. La réforme indiquée devra notamment améliorer les dotations budgétaires allouées à l’Observateur et assurer son ancrage institutionnel à la Primature.
Au chapitre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat est revenu sur sa participation au Sommet sur « Sport et Développement durable » ainsi qu’à la cérémonie d’ouverture des 33ème Jeux Olympiques à Paris. Le Président de la République a aussi fait part des audiences qu’il a accordées à Paris au Président du CIO, Monsieur Thomas BACH et au Président de la République de Singapour, Monsieur Tharman SHANMUGARATNAM.
À l’entame de sa communication, le Premier Ministre a adressé ses vives félicitations à Monsieur le Président de la République pour la profondeur du message délivré à la communauté internationale en général, celle sportive en particulier, lors de son discours prononcé au Sommet sur le sport et le développement durable, tenu à Paris le jeudi 25 juillet 2024. Il a exprimé la fierté ressentie notamment par le Sénégal et l’Afrique, relativement au langage de vérité martelé pour un changement des règles du jeu d’un ordre mondial historiquement dépassé.
Abordant les thèmes de sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la préoccupation majeure liée à la recrudescence des accidents de la route. Il a informé le Conseil de l’organisation, la semaine prochaine, d’une réunion du Comité interministériel sur la sécurité routière. Elle sera consacrée, d’une part, à l’évaluation de l’état de mise en œuvre des mesures maintes fois arrêtées à chaque succession d’accidents meurtriers et, d’autre part, aux résolutions fermes à prendre pour mettre un terme au laxisme noté en la matière, alors que les facteurs à l’origine de ces accidents sont suffisamment documentés et maîtrisables.
Le Premier Ministre a, ensuite, rendu compte au Conseil de l’évaluation de l’état d’exécution des plans d’actions d’urgence pour le trimestre avril-juin 2024 marqué par le démarrage de la quasi-totalité des actions et la finalisation de certaines d’entre-elles. Il a invité les Ministres à assurer un suivi rapproché de la planification des actions à finaliser au cours du troisième trimestre et à prendre les dispositions appropriées en vue de la levée des contraintes rencontrées, notamment sur le plan budgétaire. Dans ce sillage, le Premier Ministre a évoqué le calendrier des Conseils et Réunions interministériels prévus aux mois d’août et de septembre 2024. Outre la réunion portant sur l’évaluation de la préparation de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse au Sénégal en 2026, ces rencontres seront respectivement consacrées à la sécurité routière, aux infrastructures maritimes et portuaires, à l’approvisionnement en eau potable, à la problématique de l’état civil, à la coupe du bois et à la déforestation, à la facilitation de l’accès au logement social, au retour des déplacés de Casamance ainsi qu’au Plan de relance de la Compagnie Air Sénégal.
Par ailleurs, le Premier Ministre a rappelé la nécessité de garantir, à travers une communication gouvernementale cohérente, une information crédible en direction des citoyens afin de vulgariser les politiques définies par le Président de la République, d’expliciter les décisions mises en œuvre par le Gouvernement sur les dossiers majeurs de la vie nationale et d’assurer la mobilisation citoyenne autour des défis de développement.
Enfin, le Premier Ministre a porté à la connaissance du Conseil la signature, suite aux instructions de Monsieur le Président de la République, de l’arrêté portant création, organisation et fonctionnement du Comité de Commémoration du 80ème anniversaire du massacre des Tirailleurs sénégalais à Thiaroye. L’arrêté portant désignation des membres du Comité, dont des personnes-ressources sénégalaises, africaines et étrangères, sera publié au cours de la présente semaine.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines a fait le point sur les opérations de contrôle, de production et d’enlèvement du pétrole brut de Sangomar ;
• Le Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique a fait le point sur la préparation de la Journée nationale de l’Arbre prévue les 3 et 4 août 2024 ;
• Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a présenté la situation hebdomadaire de la gestion des inondations ;
• Le Ministre de la Famille et des Solidarités a fait le point sur les propositions d’assistance du Gouvernement aux ex-détenus et autres victimes de la période préélectorale.
Un cas de fièvre du Nil occidental a été identifié chez une jeune fille de 18 ans à Kaffrine, selon une circulaire du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage relayée par Dakaractu. La maladie, également connue sous le nom de Nile West fever, est habituellement transmise par les piqûres de moustiques du genre Culex.
La fièvre du Nil occidental est une zoonose, ce qui signifie qu’elle peut être transmise entre les animaux et les humains. Le virus est principalement transmis par les piqûres de moustiques infectés. Les chevaux sont particulièrement sensibles à ce virus, et une infection peut entraîner une fièvre, une encéphalomyélite et une paralysie des membres postérieurs.
La patiente a été prise en charge par le district sanitaire de Kaffrine. La circulaire ministérielle précise également que les oiseaux migrateurs jouent généralement le rôle de réservoirs du virus. En réponse à ce cas, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage a recommandé un renforcement de la surveillance épidémiologique.
Le ministère a également appelé à une sensibilisation accrue des éleveurs sur les risques liés aux piqûres de moustiques et a insisté sur l’importance de la destruction des larves de moustiques pour prévenir la propagation de la maladie. Cette démarche vise à limiter l’impact de la fièvre du Nil occidental sur la population et le bétail, tout en assurant une meilleure gestion de la santé publique et animale.
En somme, ce cas de fièvre du Nil occidental à Kaffrine souligne la nécessité d’une vigilance continue et d’une coopération entre les autorités sanitaires et les communautés locales pour prévenir et contrôler cette maladie transmise par les moustiques.
Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence mercredi après-midi en réponse à une demande de l’Iran, à la suite de la mort du leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh. Celui-ci a été tué mercredi lors d’une frappe à Téhéran, a indiqué la présidence russe de l’organe. La demande de l’Iran pour cette réunion, programmée à 22 heures, a été soutenue par la Russie, l’Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.
L’Iran a exhorté le Conseil de sécurité « à prendre des mesures immédiates pour garantir que des comptes soient rendus pour ces violations du droit international, y compris la possibilité d’imposer des sanctions et d’autres mesures pour empêcher de nouvelles agressions ».
Cette réunion d’urgence intervient dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient, où les actions militaires et les réponses diplomatiques sont scrutées par la communauté internationale. Le décès d’Ismaïl Haniyeh, une figure centrale du Hamas, a exacerbé les relations déjà tendues entre l’Iran et les forces opposées, augmentant les risques de nouvelles escalades dans la région.
Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.
Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.
Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.
Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.
Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.
Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.
Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.
En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.
Le tribunal de Conakry a rendu un verdict historique en déclarant coupable l’ancien chef de la junte militaire guinéenne, Moussa Dadis Camara, de crimes contre l’humanité. Celui qui a dirigé la Guinée de 2008 à 2009 a été condamné à 20 ans de prison pour son rôle dans le massacre du 28 septembre 2009.
Cette journée funeste, gravée dans la mémoire collective guinéenne, avait vu la mort d’au moins 156 personnes et des centaines d’autres blessées lors de la répression sanglante d’un rassemblement de l’opposition au stade de Conakry. Selon un rapport de l’ONU, au moins 109 femmes avaient également été violées lors de cette répression brutale.
Dadis Camara et ses co-accusés faisaient face à des accusations graves, comprenant assassinats, violences sexuelles, tortures, enlèvements et séquestrations. Le procès, considéré comme un moment crucial pour la justice et la réconciliation nationale, a mis en lumière les horreurs commises sous le régime de la junte.
Le président du tribunal, Ibrahima Sory II Tounkara, a souligné la responsabilité du supérieur hiérarchique dans ses déclarations : « Il convient de déclarer Moussa Dadis Camara coupable de crimes contre l’humanité sur la base de la responsabilité du supérieur hiérarchique. » Cette déclaration marque une étape importante dans la reconnaissance des souffrances des victimes et dans la quête de justice.
Le verdict a été accueilli avec émotion par les familles des victimes et les survivants, qui voient dans cette condamnation une reconnaissance des atrocités subies et un pas vers la guérison. « C’est un soulagement de voir que justice est enfin rendue. Nous espérons que cela servira d’exemple pour que de tels crimes ne se reproduisent plus jamais », a déclaré Mariam Kouyaté, une survivante du massacre.
Cette condamnation marque une avancée significative dans la lutte contre l’impunité en Guinée, un pays qui a longtemps été marqué par des régimes autoritaires et des violations des droits humains. Les organisations de défense des droits humains ont salué le verdict, le qualifiant de victoire pour la justice internationale et les droits des victimes.
Alors que Dadis Camara commence à purger sa peine, l’espoir est que cette décision judiciaire envoie un signal fort aux futurs dirigeants et serve de rappel que les crimes contre l’humanité ne resteront pas impunis. La communauté internationale, qui a suivi de près ce procès, voit en ce verdict un modèle de justice pour d’autres nations confrontées à des crimes similaires.
En condamnant Dadis Camara, la Guinée tourne une page sombre de son histoire, avec l’espoir que cette action pave la voie à une ère de justice, de respect des droits humains et de réconciliation nationale.