Coup de filet contre le trafic de migrants : Démantèlement de plusieurs réseaux

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, la Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT) a récemment annoncé le démantèlement de cinq réseaux de trafiquants de migrants entre le 29 avril et le 2 mai 2024. Cette unité opérant au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières (DPAF) a mené une série d’opérations aboutissant à plusieurs interpellations et saisies.

À Saint-Louis, sept individus ont été présentés au procureur de la République près le tribunal local de grande instance pour leur implication présumée dans des activités de trafic de migrants par voie maritime. Ces personnes sont accusées d’associations de malfaiteurs et de complicité dans quatre voyages clandestins. Les enquêtes ont permis d’arrêter plusieurs individus clés, notamment des passeurs et des organisateurs principaux des réseaux.

Dans l’une des affaires, trois passeurs ont été interpellés à Mboro, tandis que l’instigateur principal du réseau a été arrêté à Saint-Louis. Dans une autre affaire, un individu chargé de convoyer les candidats a été appréhendé, reconnaissant avoir accueilli et conduit les migrants dans un lieu tenu secret à Ndiakhère, près de Saint-Louis. Parallèlement, un individu planifiant un voyage irrégulier vers la Mauritanie a également été interpellé.

À Karang, deux ressortissants gambiens ont été interceptés alors qu’ils tentaient de traverser la frontière pour embarquer dans une pirogue depuis la Petite-Côte à destination de l’Espagne. Ils ont révélé avoir versé une contrepartie financière à un organisateur établi à Kafountine, qui les a mis en relation avec un collaborateur pour leur embarquement à Bargny.

Informés de cette opération, les éléments de la DNLT de Dakar ont démantelé un réseau de trafiquants de migrants à Bargny, interpellant 41 migrants et les organisateurs principaux, ainsi que le propriétaire de la maison où les migrants étaient hébergés. Tous les organisateurs présumés ont été déférés au parquet de Dakar pour association de malfaiteurs et complicité de trafic de migrants par voie maritime.

Ces opérations témoignent des efforts soutenus des autorités sénégalaises dans la lutte contre le trafic de migrants. La DNLT et ses antennes ont renforcé leurs dispositifs de surveillance pour démanteler d’éventuels réseaux de trafiquants de migrants et protéger les personnes vulnérables contre l’exploitation et les dangers de l’émigration clandestine.

Arrestation à Bandjikaky : Affaire de danse forcée autour d’un feu

Deux jeunes habitants de Bandjikaky, village situé dans la commune rurale de Kataba 1 du département de Bignona, ont été appréhendés par la gendarmerie et transférés à Ziguinchor. Leur arrestation fait suite à la diffusion virale d’une vidéo sur les réseaux sociaux, montrant un enfant de 11 ans contraint de danser autour d’un feu sous la pression de jeunes plus âgés.

Dans la vidéo en question, on peut voir le jeune garçon forcé de porter un masque de danse appelé « Amouti », tandis que deux autres individus plus âgés le contraignent à danser, pendant qu’un troisième filme la scène. La publication de cette vidéo a suscité l’indignation et l’indignation dans la région.

Alertée, la gendarmerie locale a rapidement réagi en identifiant et en arrêtant deux des trois individus impliqués dans l’incident. Ils ont été déférés devant les autorités judiciaires le samedi dernier. Quant au troisième individu, il est actuellement en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre. Selon les informations disponibles, il aurait quitté Bandjikaky.

Les autorités municipales de Kataba 1 ont confirmé l’information et ont exprimé leur préoccupation face à cet incident. Cette affaire met en lumière la nécessité de sensibiliser davantage sur le respect des droits des enfants et sur les conséquences néfastes de telles actions coercitives et humiliantes. Les autorités locales appellent à une prise de conscience collective pour prévenir de tels comportements à l’avenir et assurer la protection des enfants contre toute forme de violence et d’exploitation.

Promotion de la transparence dans la gestion des ressources maritimes : Publication de la liste des navires autorisés à pêcher

Le ministère des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires du Sénégal a récemment pris une initiative majeure en matière de transparence dans la gestion des ressources marines du pays. En effet, une liste exhaustive des navires autorisés à exercer leurs activités de pêche au large des côtes sénégalaises a été publiée, marquant ainsi un pas important vers une gestion responsable et durable des ressources naturelles du pays.

Cette annonce, faite à travers un communiqué rendu public, témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à garantir une exploitation transparente et équitable des ressources marines, considérées comme un patrimoine national crucial. La liste, qui comprend à la fois des navires sénégalais et étrangers, a été établie après un processus rigoureux d’évaluation et d’autorisation.

Au total, 132 navires sénégalais et 19 bateaux étrangers ont obtenu les permis nécessaires pour exercer leurs activités de pêche dans les eaux territoriales du Sénégal à partir du 2 mai 2024. Cette décision marque une étape importante dans la promotion de la transparence et de la légalité dans le secteur de la pêche, qui revêt une importance économique et sociale considérable pour le pays.

La publication de cette liste vise à offrir une visibilité accrue sur les activités de pêche autorisées et à renforcer la surveillance et le contrôle des opérations maritimes. En rendant cette information accessible au public, le gouvernement sénégalais cherche à promouvoir une gestion responsable des ressources marines, tout en garantissant une exploitation durable de ces précieuses ressources.

Il convient de souligner que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique plus large de gestion durable des ressources naturelles du Sénégal, visant à préserver l’environnement marin et à promouvoir le développement économique et social du pays. En mettant en place des mesures de transparence et de contrôle, les autorités sénégalaises démontrent leur engagement envers une gouvernance responsable et éthique des ressources marines.

La liste des navires autorisés à pêcher au large des côtes sénégalaises est disponible depuis le 6 mai 2024, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de transparence et de responsabilité dans le secteur de la pêche au Sénégal.

Ci-après les documents rendus public par le ministère .

Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises


Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises
Pêche : L’Etat publie la liste de 132 navires nationaux et 19 bateaux étrangers autorisés à naviguer dans les eaux sénégalaises

Le Sénégal renforce la transparence dans la gestion des ressources marines

Dans une démarche résolue vers une gestion transparente de ses ressources naturelles, le Sénégal franchit une étape significative en rendant publique la liste des navires autorisés à pêcher dans ses eaux territoriales. Annoncée par la ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, Dr Fatou Diouf, cette mesure vise à promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur de la pêche, un pilier crucial de l’économie nationale.

La liste, dévoilée le 6 mai 2024, offre un aperçu détaillé des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise. Toutefois, il est important de souligner que cette liste ne prend pas en compte les dossiers en cours de renouvellement, comme le précise une note transmise à Seneweb. Malgré cette précision, l’initiative de rendre ces informations accessibles au public constitue une avancée significative vers une gestion transparente des ressources marines du pays.

La ministre Fatou Diouf a souligné l’importance de cette démarche pour promouvoir une exploitation durable et responsable des océans. En mettant en lumière les détails des navires autorisés à pêcher, le Sénégal démontre son engagement envers la préservation de ses ressources naturelles et son désir de promouvoir une gestion responsable de ses zones maritimes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une volonté plus large du gouvernement sénégalais de renforcer la surveillance et le contrôle de ses ressources halieutiques. En fournissant des informations transparentes sur les activités de pêche dans ses eaux, le pays cherche à prévenir la surpêche et à garantir une exploitation équitable des ressources marines pour les générations futures.

Enfin, cette démarche témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle de leader en matière de gestion durable des ressources marines en Afrique de l’Ouest. En adoptant une approche transparente et responsable, le pays espère encourager d’autres nations de la région à suivre son exemple et à mettre en œuvre des pratiques similaires de transparence et de responsabilité dans la gestion de leurs propres ressources marines.

Ousmane Sonko démissionne de son poste de maire de Ziguinchor

Ousmane Sonko, récemment nommé Premier ministre par le président Bassirou Diomaye Faye, a formellement démissionné de son mandat de maire de la commune de Ziguinchor. Cette décision a été confirmée par le gouverneur de la région de Ziguinchor, Mor Talla Tine, qui a déclaré avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, officialisant la démission de M. Sonko de son poste de maire.

Cette démission fait suite à une directive du président de la République, demandant à tous les membres du nouveau gouvernement, installé le 5 avril dernier, qui cumulent des mandats électifs au niveau des collectivités territoriales ou des Assemblées nationales, de se démettre de leurs fonctions dans un délai d’un mois.

Dans le même contexte, le ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, a également démissionné de son poste de président du Conseil départemental de Bignona.

Ces démissions illustrent l’engagement du gouvernement en place à respecter les directives présidentielles et à garantir une séparation claire entre les fonctions gouvernementales et les mandats électifs locaux.

La junte burkinabè suspend les travaux à la résidence de l’ambassadeur de France

La junte au pouvoir au Burkina Faso a pris la décision de suspendre les travaux de construction de bâtiments et d’ouvrages de stockage de carburant à la résidence de l’ambassadeur de France à Ouagadougou. Selon les autorités, l’ambassade française n’a pas obtenu les autorisations nécessaires pour entreprendre ces chantiers.

À ce jour, trois blocs de bâtiments comprenant 28 logements ont déjà été construits, et la soute a déjà été approvisionnée en carburant par Total Burkina.

Le gouvernement qualifie ces travaux de « travaux clandestins », soulignant que l’ambassade de France n’a pas obtenu de permis de démolition, de permis de construire, ni de permis pour fournir du carburant. Aucun privilège diplomatique ne peut justifier cette situation, a-t-il affirmé.

Selon le site d’informations « Burkina 24 », les entreprises impliquées dans les travaux et Total Burkina ont été interrogées à la fin du mois d’avril. Elles auraient toutes reconnu ne pas avoir vérifié les autorisations nécessaires avant de commencer les travaux.

Une source diplomatique citée par RFI explique que l’ambassade prévoyait initialement de rénover les bâtiments existants à la résidence de l’ambassadeur. Cependant, en raison de l’ampleur des travaux, elle aurait décidé de démolir les anciens bâtiments et de reconstruire des logements plus modernes pour le personnel diplomatique et les délégations en mission au Burkina Faso.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion des autorisations de construction et des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France. Les prochaines étapes de cette affaire pourraient avoir un impact sur les liens entre les deux pays.

Tension à l’UCAD : Le SUDES dénonce une possible violation des procédures d’affectation

Dans un communiqué diffusé hier, le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal/Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES/ESR) de la section de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar a exprimé son inquiétude face à une éventuelle violation des règles d’affectation au sein de l’université.

La principale source de préoccupation du syndicat réside dans les tentatives présumées du recteur de l’UCAD d’affecter M. Ismaïla Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut Fondamental d’Afrique Noire Cheikh Anta Diop (IFAN-CAD). Cette décision, selon le SUDES, contreviendrait au décret n° 84-1184 du 13 octobre 1984 qui régit l’organisation et le fonctionnement de l’IFAN-CAD.

Le syndicat accuse le recteur de chercher à contourner les dispositions légales en vigueur à l’université. Il estime que M. Fall serait plus efficace dans sa faculté d’origine, où il possède une expertise reconnue et où il est attendu pour des missions d’enseignement et d’encadrement, notamment dans un contexte marqué par une pénurie d’enseignants-chercheurs.

Face à cette situation, le SUDES/ESR – Section UCAD demande l’ouverture immédiate d’une enquête pour faire la lumière sur les circonstances entourant cette tentative d’affectation et pour identifier les responsables impliqués dans cette manœuvre jugée illégale. Les syndicalistes insistent sur le respect strict des procédures d’affectation, conformément à la législation en vigueur, et appellent au maintien de M. Fall à son poste initial à la faculté de sciences juridiques et politiques jusqu’à ce que toutes les procédures légales soient correctement suivies.

Cette affaire soulève des interrogations sur la transparence des processus de gestion des ressources humaines au sein de l’UCAD et met en lumière les tensions persistantes entre les différentes instances de l’université.

UCAD : Le SUDES/ESR s’insurge contre l’affectation du Pr Ismaïla Madior Fall à l’IFAN

Manifestation à Ndiaffate : Les populations réclament la restitution de 235 hectares de terres

À Ndiaffate, une localité située dans la région de Kaolack, la tension monte entre les résidents et la municipalité. Ce dimanche, les habitants des villages de Keur Gallo, Goundiour, Keur Guétta, Keur Mamadou Aissata, et d’autres, ont manifesté leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une spoliation foncière. Rassemblés avec des brassards rouges et des pancartes, ils ont exprimé leur refus de la prise de 235 hectares de leurs terres, attribuée aux initiatives de lotissement de la commune.

Le maire Aissatou Ndiaye se retrouve au centre des critiques, accusée par ses administrés d’être la principale responsable de cette situation qui perdure depuis 2022. Les manifestants clament haut et fort : « Nous ne réclamons que nos terres estimées à 235 hectares. » Cette mobilisation citoyenne souligne l’urgence d’une intervention des nouvelles autorités pour prévenir une escalade du conflit.

Les résidents de Ndiaffate appellent à une action rapide pour éviter que la situation ne dégénère davantage. « Avant que la paix ne soit perturbée, nous n’allons pas leur laisser faire, » préviennent-ils, déterminés à défendre leurs droits fonciers. Le message est clair : la restitution de leurs terres est non négociable.

Des membres du gouvernement sénégalais démissionnent de leurs postes de maire : un pas vers la fin du cumul des mandats

La démission du Premier ministre Ousmane Sonko et du ministre Birame Souley Diop de leurs fonctions de maire respectivement de Ziguinchor et de Thiès Nord suscite des réactions, notamment sur les réseaux sociaux, où le journaliste et homme politique Mamadou Ibra Kane a exprimé son point de vue sur leur bilan à la tête de ces municipalités.

Pour Kane, cette décision de mettre fin au cumul des mandats est une avancée positive dans le paysage politique sénégalais. Cependant, il émet des réserves quant au bilan des maires démissionnaires, qualifiant celui-ci de « pas fameux » jusqu’à preuve du contraire.

Cette réaction soulève des questions importantes sur la performance des responsables politiques dans leurs fonctions municipales. Alors que la fin du cumul des mandats est largement soutenue comme une mesure visant à renforcer la gouvernance démocratique et à favoriser une plus grande concentration sur les responsabilités gouvernementales, elle met également en lumière l’importance de la reddition de comptes et de l’évaluation des performances des élus.

Il est crucial que les citoyens et les observateurs politiques examinent de près les actions et les résultats des responsables politiques à tous les niveaux de gouvernement. Cette vigilance contribue à maintenir un niveau élevé de responsabilité et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Dans un contexte où la transparence et la redevabilité sont des exigences fondamentales pour une gouvernance efficace, les déclarations comme celle de Kane illustrent l’importance du dialogue public et de l’évaluation critique des performances des dirigeants politiques.

Une canicule sans précédent s’abat sur le Sénégal : des températures record jusqu’à 48°C

Le Sénégal fait face à une vague de chaleur intense et sans précédent, avec des températures qui atteignent des niveaux records dans plusieurs régions du pays, prévient l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie au Sénégal (Anacim).

Selon les dernières prévisions de l’Anacim, les prochaines 24 heures seront marquées par un ciel dégagé sur la quasi-totalité du territoire, à l’exception de quelques voiles nuageux dans la zone extrême sud-est. Cependant, cette clarté du ciel ne fera qu’accentuer la chaleur étouffante qui sévit sur le pays.

Les régions de Matam et Kaffrine seront les plus durement touchées par cette canicule, avec des températures qui pourraient grimper jusqu’à des sommets vertigineux de 48 degrés Celsius. Ces chiffres alarmants soulignent l’ampleur de la vague de chaleur qui sévit actuellement, mettant à rude épreuve la résilience des habitants et des infrastructures.

À Fatick, dans le centre du pays, les thermomètres ne descendront pas en dessous de 41°C, témoignant de l’étendue de la fournaise qui enveloppe le territoire. Cette situation météorologique exceptionnelle suscite des inquiétudes quant à ses impacts sur la santé et le bien-être des populations, notamment en ce qui concerne les risques de déshydratation et de coups de chaleur.

Malgré cette chaleur accablante, la région de Dakar semble épargnée par la canicule, avec des températures plus clémentes atteignant environ 28°C. Cependant, les autorités mettent en garde contre un relâchement des précautions, car même des températures relativement plus basses peuvent encore représenter un risque pour la santé, en particulier pour les personnes vulnérables.

Face à cette situation météorologique critique, il est impératif que les citoyens prennent des mesures préventives pour se protéger contre les effets néfastes de la chaleur excessive. Il est recommandé de rester hydraté en buvant suffisamment d’eau, de limiter les activités en plein air pendant les heures les plus chaudes de la journée, et de rechercher des endroits frais et ombragés pour se rafraîchir.

Les autorités locales et nationales sont mobilisées pour faire face à cette canicule exceptionnelle et mettent en place des mesures d’urgence pour assurer la sécurité et le bien-être de la population. Il est essentiel que chacun reste vigilant et prenne les précautions nécessaires pour traverser cette période de chaleur intense en toute sécurité.

Thierno Bocoum interpelle le président sur diverses questions politiques et institutionnelles

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République sénégalaise, Bassirou Diomaye Faye, Thierno Bocoum, leader du mouvement AGIR, exprime ses préoccupations et ses attentes concernant plusieurs aspects de la gouvernance actuelle. Dans ce texte détaillé, il soulève des points cruciaux allant de la politique de reddition des comptes à la transparence dans les nominations, en passant par la justice et la gestion foncière.

Bocoum commence par saluer l’arrivée au pouvoir du président et rappelle son engagement en faveur d’une rupture systémique et d’une politique de transparence. Cependant, il souligne également la nécessité de surveiller de près les actions du gouvernement pour garantir le respect des promesses faites aux citoyens.

Le leader d’AGIR insiste sur la mise en place d’une politique de reddition des comptes transparente et efficace, exigeant que les rapports des organes de contrôle soient transmis au procureur de la République sans délai. Il demande également la déclassification des rapports de l’IGE pour une plus grande transparence.

Sur le plan judiciaire, Bocoum demande que toute la lumière soit faite sur les accusations de corruption portées par Karim Wade contre des juges du Conseil constitutionnel, ainsi que sur les conditions de son départ du Sénégal pour le Qatar.

En ce qui concerne les nominations, il critique le non-respect des promesses de recourir à des appels à candidatures pour les postes de directeurs généraux, soulignant l’importance de mettre la compétence et le mérite au cœur de la politique de nomination.

La gestion foncière est également abordée, avec des préoccupations quant à l’équité et à la transparence dans ce domaine crucial, ainsi que des questions concernant la déclaration de patrimoine du président, jugée incomplète.

Bocoum appelle le président à prendre en compte ses remarques et à agir en faveur d’une gouvernance plus transparente et équitable, respectueuse des engagements pris envers le peuple sénégalais.

Controverse autour du voyage d’une délégation de Sicap-Liberté à Casablanca

Une controverse a éclaté à Sicap-Liberté à la suite du déplacement d’une délégation municipale composée d’environ 70 personnes à Casablanca, au Maroc. L’objectif de ce voyage, qui suscite des interrogations parmi les habitants de la commune, est présenté comme une participation à une formation ou à un séminaire.

Cependant, selon les informations relayées par Les Échos dans leur édition de lundi, de nombreux résidents de Sicap-Liberté remettent en question la nécessité d’envoyer une aussi grande délégation pour un événement professionnel. Certains vont jusqu’à exprimer leur scepticisme quant à la véritable nature de ce voyage, le qualifiant davantage de vacances que de déplacement professionnel.

Cette polémique soulève des préoccupations quant à la gestion des ressources municipales et à l’utilisation des fonds publics pour des voyages officiels. Les administrés s’interrogent sur la pertinence d’envoyer autant de personnes à l’étranger et sur les retombées concrètes que ce voyage pourrait avoir pour la commune.

Alors que le Conseil municipal de Sicap-Liberté est représenté en force à Casablanca, cette situation met en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans les activités et les dépenses des autorités locales. Les habitants attendent des explications claires sur les objectifs et les résultats attendus de ce voyage afin de dissiper tout malentendu et toute suspicion.

Étude révèle la consommation de drogue en prison en France

Une étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT) publiée récemment met en lumière la prévalence de la consommation de drogues en milieu carcéral en France. Cette enquête, la première du genre à l’échelle nationale, offre un aperçu inédit de l’usage des substances psychoactives parmi la population carcérale.

L’enquête sur la santé et les substances en prison (ESSPRI), réalisée auprès de 1 094 hommes détenus âgés de plus de 18 ans et incarcérés depuis plus de trois mois, révèle que près de quatre détenus sur cinq (77%) ont déjà consommé au moins une fois l’une des sept substances psychoactives étudiées.

Le tabac, l’alcool et le cannabis figurent parmi les substances les plus consommées en prison. Notamment, un détenu sur quatre affirme fumer du cannabis quotidiennement, tandis que la moitié déclare en avoir consommé au moins une fois pendant leur détention.

L’étude révèle également que les détenus qui consomment des substances psychoactives en prison étaient déjà des consommateurs réguliers avant leur incarcération. Cela suggère que la prison n’est ni un lieu d’initiation ni un lieu propice à l’arrêt de la consommation de drogue.

En ce qui concerne l’alcool, bien que sa consommation et son acquisition soient interdites en prison, 16% des détenus ont admis en avoir déjà consommé au moins une fois.

Une des observations importantes de l’étude est que les détenus estiment que le cannabis est plus facilement accessible en prison que l’alcool. Les auteurs de l’étude notent que les détenus ont recours à divers moyens pour introduire des substances interdites en prison, notamment par le biais de tiers, de drones, ou même en échange d’une rétribution financière à des intervenants en prison.

Cette étude, qui constitue le premier volet d’une enquête plus large, met en lumière l’importance de renforcer les consultations en addictologie en prison et souligne la nécessité d’une approche globale pour traiter le problème de la consommation de drogue en milieu carcéral.

Débats internes au sein de Taxawu Sénégal sur une éventuelle réconciliation avec le Parti socialiste

La perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, et le Parti socialiste (PS) suscite des débats au sein de ce regroupement politique. Alors que certains membres de Taxawu sont favorables à un rapprochement avec le PS, d’autres y sont fermement opposés, révélant ainsi des dissensions internes.

Selon des informations relayées par Les Échos dans son édition de ce lundi, les discussions au sein de Taxawu portent sur l’opportunité pour Khalifa Sall de renouer avec le parti qu’il a quitté. Les partisans du statuquo estiment que Khalifa Sall peut se passer de l’appareil politique du PS pour mener à bien ses projets politiques. Pour eux, l’ancien maire de Dakar n’a pas besoin de s’allier avec le PS pour réussir sur le plan politique.

En revanche, une autre faction au sein de Taxawu soutient la nécessité d’une réconciliation entre Khalifa Sall et les Socialistes. Ces membres estiment que l’appui du PS pourrait renforcer la position politique de Khalifa Sall et contribuer à la réalisation des objectifs de la coalition. Ils considèrent que l’ancien maire de Dakar aurait besoin du soutien du PS pour consolider son assise politique et mener à bien ses projets.

Ces débats internes interviennent dans un contexte marqué par une rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye, secrétaire générale du PS, et Khalifa Sall. Les discussions entre les deux leaders politiques ont évoqué la possibilité de réunir la famille socialiste, ce qui laisse entrevoir la perspective d’une réconciliation entre Khalifa Sall et le PS.

Ainsi, l’avenir politique de Khalifa Sall et de sa coalition Taxawu Sénégal semble être en suspens, alors que les débats internes sur la question des retrouvailles avec le PS continuent d’animer le camp de l’ancien maire de Dakar.

Kaffrine : Macky Sall donne des instructions aux responsables de Bby lors d’un appel téléphonique

Lors d’une réunion des hauts responsables de Benno Bokk Yakaar (Bby) à Kaffrine, l’ancien président Macky Sall a pris l’initiative d’un échange téléphonique avec les participants. Abdoulaye Seydou Sow a alors placé son téléphone en mode haut-parleur pour permettre à l’ensemble des participants d’entendre le message du leader de l’APR.

Dans cet appel, Macky Sall a exhorté tous les leaders, militants et sympathisants de Bby à œuvrer dans l’unité et à analyser les raisons de leur défaite lors de la dernière élection présidentielle. Il leur a également demandé de se rendre auprès des populations afin de promouvoir son bilan positif à travers tout le pays.

Le président Sall a souligné l’importance de ne pas laisser tomber tout ce qui a été accompli pendant son mandat présidentiel. Malgré son absence du Sénégal, il a affirmé qu’il continuait à penser à eux et les a encouragés à rester unis et mobilisés.

Parmi les participants à cette réunion figuraient le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, ainsi qu’Abdoulaye Wilane et d’autres responsables de Bby.

Le Dakarois Quotidien N°169 – du 06/05/2024 –

🔴 DÉNONCIATION DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNE : Diomaye élève la voix au sommet de l’OCI
🔴 APRÈS LE GRAND FRÈRE, LE PETIT FRÈRE : Solus, Eumeu Sène en finit avec tout Guédiawaye !

Vidéo – Intégralité du combat : ThiesEumeu Séne Dornako , takk ko daanko daan bou leer Nagn « sa Thies Danou »

Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

Eumeu Séne remporte une victoire décisive sur Sa Thiès

Dans le monde de la lutte sénégalaise, chaque combat est un événement majeur, attirant des foules de supporters enthousiastes et passionnés. Le récent affrontement entre Eumeu Séne et Sa Thiès ne fait pas exception, et il a captivé l’attention de nombreux fans à travers le pays.

Eumeu Séne, un lutteur expérimenté et respecté, a affronté Sa Thiès, un adversaire redoutable et très compétent dans l’arène de lutte. Les deux lutteurs se sont livrés à un combat intense, démontrant leur habileté, leur force et leur stratégie dans l’arène.

Finalement, c’est Eumeu Séne qui est sorti vainqueur de ce combat épique, remportant une victoire significative sur Sa Thiès. Son triomphe a été salué par ses supporters et admirateurs, tandis que Sa Thiès a montré un fair-play exemplaire en reconnaissant la performance de son adversaire.

Cette victoire de Eumeu Séne marque un moment mémorable dans sa carrière de lutteur, renforçant sa réputation et son statut dans le monde de la lutte sénégalaise.

Discours de Son Excellence Monsieur le Président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’occasion du 15ème Sommet de l’Organisation de Coopération Islamique (OCI)

DISCOURS — 04 MAI 2024

BISMILLAHI ARRAHMANI ARRAHIMI,
Monsieur le Président de la République de Gambie, notre Hôte et cher frère,
Majestés,
Altesses,
Excellences, Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les Ministres,
Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation de Coopération Islamique,
Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames, Messieurs,
Assalâmou Aleykoum Wa Rahmatoullâh Wa Barakâtouhou,
Je voudrais à l’entame de mon propos rendre grâce à Allah Soubahanahou Watala pour la faveur qu’il nous accorde de nous réunir ici, en République sœur de Gambie, pour nous concerter sur les défis communs de la Oummah islamique.
Je remercie vivement notre frère, le Président Adama BARRO, pour l’accueil et l’hospitalité généreuse qui m’ont été réservés, ainsi qu’à ma délégation, dans la pure tradition gambienne.
Je rends hommage au Serviteur des deux Saintes Mosquées, Sa Majesté le Roi Salman Ben Abdelaziz AL SAOUD, pour sa présidence satisfaisante de l’organisation et ses nombreuses initiatives en faveur des valeurs islamiques de paix, de tolérance et de solidarité.
Merci à vous, Monsieur le Secrétaire général, pour tous vos efforts au service de notre Organisation.
En tant que Président nouvellement élu du Sénégal, membre fondateur de l’OCI, je tiens à vous assurer de l’ancrage continu de mon pays au sein de notre organisation, dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques. J’ai la ferme volonté d’œuvrer avec toutes et tous à l’atteinte de nos objectifs communs.
Nos assises se tiennent dans un contexte mondial dangereux, marqué par la guerre, la violence et l’extrémisme de tous bords et une crise économique et sociale sans précédent.
Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires.
J’appelle à une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région.
Je renouvelle le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
Je redis ici notre ferme condamnation de l’islamophobie, des persécutions de minorités musulmanes dans leur propre pays, notamment au Myanmar, et du terrorisme qui menace l’existence de plusieurs Etats de notre Communauté en particulier au Sahel.
A ces turbulences s’ajoutent de graves problèmes économiques et sociaux qui affectent la Oummah islamique, sous l’effet combiné de la pandémie de COVID-19 et des conflits de haute intensité qui perturbent les dynamiques du commerce mondial. Face à tous ces défis communs, nous sommes interpellés au plus haut niveau pour apporter des solutions aux défis de la pauvreté, des inégalités sociales, et de l’obscurantisme qui affectent des pans entiers de nos sociétés.
D’où la pertinence de notre thème, « renforcer l’unité et la solidarité par le dialogue en vue du développement durable ».
C’est par le dialogue et la solidarité dans l’action que nous pourrons renforcer l’unité de la Oummah et juguler les velléités de division qui ne feront que nous affaiblir et desservir nos intérêts.
Unis et solidaires, nous serons plus forts pour assurer l’autosuffisance de la Oummah où chaque musulman se sentira, non comme un assisté, mais comme un acteur de développement, utile à lui-même et à sa communauté.
Allah nous a gratifié de tout ce qu’il faut en ressources humaines, naturelles et financières pour le développement durable de la Oummah. Mais la coopération au sein de la Oummah reste encore bien en deçà de nos objectifs maintes fois réaffirmés.
Rien que dans le secteur agricole, nous avons de quoi satisfaire notre autosuffisance alimentaire si nous mettons en synergie nos capacités technologiques et financières et nos ressources humaines et foncières. Je rappelle que plus de 60% des terres arables se trouvent en Afrique, sans compter sa main d’œuvre abondante et disponible.
Je voudrais saluer ici le rôle majeur de la Banque islamique de Développement dans le financement des projets et programmes des pays membres.
Il est important que ses ressources et celles de la Société islamique de financement du commerce et du Fonds de solidarité islamique soient augmentées afin de leur permettre de mieux s’acquitter de leurs missions au service des Etats membres.
Par la valeur islamique de solidarité, le musulman doit pouvoir être entouré et protégé partout pour accomplir pleinement sa vie spirituelle et temporelle.
Pour cela, nous devons tous œuvrer ensemble inlassablement à la compréhension mutuelle par le dialogue : dialogue des religions ; dialogue des civilisations ; dialogue des cultures pour assurer la coexistence pacifique des peuples.
C’est l’impulsion que le Sénégal a toujours donnée au Comité permanent pour l’information et les affaires culturelles de l’organisation de coopération islamique (COMIAC) que notre pays a l’honneur de présider.
Et c’est le sens de la dernière session du Comité, tenue à Dakar les 17 et 18 octobre 2023, sur le thème du « Rôle de la jeunesse musulmane dans la promotion des valeurs islamiques de paix, de solidarité et de tolérance ».
Cette thématique nous interpelle car la jeunesse catégorie majoritaire, constitue l’espoir et l’avenir de la Oummah. Nous devons investir massivement dans l’éducation et la formation, y compris dans leur dimension spirituelle, pour préparer les jeunes à une vie active, faciliter leur insertion économique et sociale et les rendre moins vulnérables aux influences extrémistes.
Il est important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être.
Cela contribuera certainement à déconstruire les stéréotypes et à lutter contre les effets pervers d’internet et des réseaux sociaux qui exposent notre jeunesse à des influences extérieures négatives.
La mission du COMIAC est donc plus qu’actuelle. Mon ambition est de redynamiser le Comité pour qu’il réponde mieux à sa vocation de promouvoir les valeurs authentiques de cultures et de civilisation islamique.
A cet effet, je compte sur la contribution de tous les Etats membres, le Secrétariat de l’OCI, l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO) et le centre de recherches économiques, sociales et de formation pour les pays islamiques (SESRIC).
Ensemble et solidaires, nous défendrons mieux les idéaux de notre Oummah.
Je souhaite plein succès à nos travaux.
Wa salâmou aleykoum wa rahmatoullâh wa barakâtouhou.

Première réunion du bureau politique du PASTEF : Un nouveau chapitre s’ouvre

Dakar, Sénégal – Après une interruption de plus d’un an due à des circonstances indépendantes de notre volonté, nous avons eu l’honneur de présider la première réunion du Bureau politique de notre parti, PASTEF. Cette rencontre marque un tournant décisif dans notre parcours, renforcé par l’élection de notre frère, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à la présidence de la République du Sénégal.

Nous exprimons notre gratitude envers le peuple sénégalais pour son soutien indéfectible et nous nous engageons à poursuivre notre lutte pour la souveraineté, la bonne gouvernance et une redistribution juste et équitable des richesses de notre pays. PASTEF est prêt à être le fer de lance de cette nouvelle ère pour notre nation.

Afin de dynamiser notre action politique, nous allons procéder à une réorganisation, une restructuration et une revitalisation de notre parti. Nous envisageons également la tenue de notre premier Congrès dans les prochains mois, événement qui constituera une étape clé dans la consolidation de notre mouvement.

En parallèle, PASTEF va affirmer sa position panafricaniste et souverainiste en renforçant ses liens politiques tant au niveau africain que sous-régional. Une tournée est prévue, débutant par des visites en Guinée Conakry, au Mali, au Burkina Faso et au Niger, sur invitation de nos partenaires.

Nous comptons également élargir nos partenariats à l’échelle internationale. Dans ce cadre, nous accueillerons à Dakar une délégation des Insoumis français, menée par Jean-Luc Mélenchon, du 14 au 18 mai 2024. Cette visite témoigne de notre volonté d’ouvrir le dialogue et de renforcer les alliances à travers le monde.

En mémoire de nos disparus, en soutien à nos détenus et blessés, et en reconnaissance des sacrifices de chacun, nous réitérons notre engagement indéfectible envers le peuple sénégalais et l’Afrique tout entière.

Nous sommes résolus à vaincre et à réussir dans cette noble mission. Le chemin est long, mais notre détermination est inébranlable. Ensemble, pour un Sénégal de paix, uni et prospère, nous vaincrons!

Nous vaincrons !

Disparition de jeunes migrants de Fass Kane : Un village en deuil

Le village de Fass Kane, dans le département de Guinguineo, est plongé dans une profonde tristesse suite à la disparition de plusieurs jeunes, tous originaires de cette petite localité, qui ont tenté la périlleuse aventure de l’émigration clandestine. Depuis plusieurs semaines, ces jeunes hommes sont portés disparus, laissant derrière eux des familles dévastées et une communauté en état de choc.

Les funérailles symboliques sont prévues ce lundi, un acte de deuil collectif pour un village qui espérait des nouvelles plus réconfortantes. Les détails entourant leur tentative de traversée restent flous, mais le désespoir et la douleur sont palpables dans chaque maison du village.

Ce drame met une fois de plus en lumière la crise persistante de l’émigration clandestine au Sénégal. Malgré les risques connus, de nombreux jeunes continuent de risquer leurs vies, poussés par le manque d’opportunités économiques et la promesse d’une vie meilleure ailleurs. La traversée dangereuse à travers des routes migratoires notoirement mortelles a déjà coûté la vie à des milliers de jeunes Africains.

Les familles des disparus appellent l’État sénégalais à prendre des mesures concrètes et urgentes pour endiguer ce fléau. Elles demandent non seulement une intervention pour sécuriser les frontières et lutter contre les réseaux de passeurs mais aussi un engagement plus profond pour améliorer les conditions de vie dans les régions les plus touchées par l’émigration.

L’heure est à la responsabilisation et à l’action. Il est crucial que le gouvernement intensifie ses efforts pour offrir des alternatives viables aux jeunes, en créant des opportunités d’emploi et en investissant dans l’éducation et le développement local. Seule une approche holistique et bien coordonnée pourra garantir que les jeunes de Fass Kane et d’ailleurs au Sénégal trouvent un avenir prometteur dans leur propre pays.

Alors que Fass Kane se prépare à dire adieu à ses fils dans le chagrin et l’incertitude, la communauté internationale est également interpellée. La crise de l’émigration ne peut être résolue par un pays seul; elle requiert une collaboration transnationale pour s’attaquer aux racines profondes du problème et pour sécuriser des parcours migratoires plus sûrs et régulés. La mémoire de ces jeunes, et l’espoir d’un avenir sans péril pour les suivants, dépendent de l’action immédiate et soutenue de tous.

Opération réussie contre l’orpaillage clandestin à Kédougou : Les autorités saisissent un important lot de matériel

Les forces de l’ordre au Sénégal ont une nouvelle fois frappé fort dans leur lutte contre l’orpaillage clandestin, cette fois-ci dans la région de Kédougou. Lors d’une opération menée dans le village de Bagué, commune de Missirah Sirimana, les gendarmes ont réalisé une saisie impressionnante de matériel utilisé dans ces activités illicites.

Sous la direction du commandant Ndao et avec le soutien des éléments du GARSI, les autorités ont investi le village de Bagué dès 9 heures du matin jusqu’à 17 heures, ce samedi. Leur cible : des orpailleurs clandestins d’origine burkinabé, opérant dans la région.

L’intervention a été couronnée de succès, avec la saisie d’un important lot d’équipements, parmi lesquels figuraient un groupe électrogène, une motopompe, des bidons d’essence, des motos, des panneaux solaires, une pompe à eau, et même une quantité significative de chanvre indien.

Face à la présence imposante des forces de l’ordre, les orpailleurs ont pris la fuite, abandonnant leur matériel derrière eux, et se sont réfugiés en territoire malien. Cette opération a permis de mettre fin à des activités illégales d’exploitation minière dans la région, le long de la Falémé, et de protéger ainsi l’environnement et les ressources naturelles locales.

Cependant, cette réussite ne marque pas la fin des actions prévues contre l’orpaillage clandestin. Les autorités ont annoncé que ces opérations se poursuivront le long de la frontière sénégalo-malienne, où de nombreux sites similaires représentent une menace pour l’écosystème et l’économie régionale. L’objectif est de préserver la richesse naturelle de la région de Kédougou et d’assurer un avenir durable pour ses habitants.

Guindor / Keur Socé : Appel à la réhabilitation de la route et à la construction d’une structure sanitaire

À quelques mois de la saison des pluies, les habitants du Guindor, dans la commune de Keur Socé du département de Kaolack, font face à une situation critique en raison du manque d’une route praticable dans la région.

Le village souffre grandement de l’état de dégradation de la route, ce qui rend les déplacements vers d’autres villages ou le marché hebdomadaire de Keur Socé extrêmement difficiles, voire impossibles par temps de pluie. Daouda Fall, porte-parole des habitants, a exprimé les difficultés rencontrées par la population, notamment pour le transport des marchandises. En tant que village agricole, Guindor cultive une variété de produits tels que l’arachide, le mil, le maïs et le niébé, mais l’absence d’une route praticable entrave l’écoulement de ces produits vers les marchés voisins.

En plus de la nécessité de réhabiliter la route, les habitants réclament également la construction d’une structure sanitaire dans la région. Actuellement, les malades doivent être transportés jusqu’à Keur Socé faute de structure médicale sur place, ce qui pose un problème majeur en cas d’urgence médicale.

Les habitants de Guindor appellent donc l’État du Sénégal à prendre en compte leurs difficultés en incluant le village dans les programmes de développement communautaire tels que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) ou le Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA). Ils soulignent que cette situation, en plus d’être injuste, entrave le développement du village et affecte négativement la vie de ses environ 500 habitants.

Campagnes d’évacuation de migrants en Tunisie : Mécontentement des riverains et craintes des ONG

Après une semaine de démantèlement de camps de fortune installés par des migrants dans les oliveraies de la région de Sfax, les autorités tunisiennes ont également procédé à l’évacuation de campements à Tunis. Ces opérations ont eu lieu dans un parc du quartier d’affaires du Lac et devant le siège de l’Organisation internationale pour les migrations. La motivation principale de cette campagne sécuritaire serait le mécontentement des riverains, qui refusent de cohabiter avec des migrants.

Les évacuations de migrants en situation irrégulière font désormais l’objet de vidéos officielles diffusées sur la page Facebook du ministère de l’Intérieur tunisien. Une vidéo récente montre la police tunisienne accompagnée de membres du Croissant rouge tunisien évacuant des migrants subsahariens d’un complexe dédié à la jeunesse en banlieue nord de Tunis.

Certaines de ces personnes vivaient sur place depuis 2017, selon les autorités. Une autre vidéo montre l’évacuation d’un campement de migrants dans un parc au Lac, où plusieurs centaines de personnes vivaient dans des tentes depuis des mois. Ces interventions, parfois musclées, ont eu lieu dans les zones des oliveraies d’El Hamra et Jbeniana à Sfax, à l’est du pays.

Les autorités ont agi avec le soutien d’une partie des habitants, excédés de voir leurs champs d’oliviers occupés. Plusieurs centaines de personnes ont même manifesté à Sfax pour réclamer le départ rapide de migrants subsahariens. Cependant, des ONG craignent des déportations aux frontières libyennes et algériennes. À Tunis, plusieurs migrants sont en détention après l’émission de mandats de dépôt contre 80 d’entre eux pour troubles à l’ordre public.

Fin de cumul de fonctions : Birame Soulèye Diop démissionne de son poste de maire de Thiès Nord

Dans la foulée de la décision prise par le Premier ministre Ousmane Sonko, le ministre Birame Soulèye Diop a également annoncé sa démission de son poste de maire de Thiès Nord. Cette démission vient marquer la fin du cumul de fonctions pour les ministres et députés concernés par la mesure, dans le cadre des dispositions visant à mettre fin à cette pratique.

Actuellement en charge du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop rejoint ainsi la liste des ministres ayant choisi de se conformer à cette directive. Cette décision intervient dans le cadre d’une volonté affichée du gouvernement de mettre fin au cumul de fonctions, considéré comme incompatible avec les responsabilités ministérielles.

La démission de Birame Soulèye Diop souligne l’importance accordée par les autorités sénégalaises à la séparation des pouvoirs et à la mise en place d’une gouvernance transparente et éthique. Elle témoigne également de l’engagement du gouvernement à respecter les règles et les normes en matière de gouvernance et d’administration publique.

Cette décision pourrait également avoir des implications sur la scène politique locale, en ouvrant la voie à de nouveaux développements et à de possibles changements au sein de la gouvernance locale à Thiès Nord.

Sommet de l’OCI à Banjul : Le président Bassirou Diomaye Faye dénonce la situation à Gaza

Lors du 15e Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Banjul, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a exprimé la profonde préoccupation du Sénégal face à la situation critique à Gaza. Il a vivement dénoncé le silence de la communauté internationale, l’inaction du Conseil de Sécurité et le non-respect des règles humanitaires fondamentales.

Le président Faye a souligné que le Sénégal demeure engagé envers la cause palestinienne, étant le président nouvellement élu du pays au sein de l’OCI, et président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé par les Nations unies en 1975. Il a réaffirmé le soutien indéfectible du Sénégal aux aspirations légitimes du peuple palestinien, notamment en faveur d’un État viable et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations unies.

Le président Faye a appelé à une mobilisation accrue de la communauté islamique pour parvenir à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à une solution à deux États, considérée comme la seule garantie d’une paix durable dans la région. Il a également souligné l’importance pour l’OCI et ses États membres de promouvoir les valeurs authentiques de l’islam, notamment la modération, le savoir et le savoir-être.

Le thème du Sommet de l’OCI, « Renforcement de l’unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable », résonne particulièrement dans le contexte actuel marqué par les tensions au Moyen-Orient. De nombreuses voix se sont élevées lors de l’ouverture du Sommet pour condamner les exactions israéliennes à Gaza et pour rappeler le droit légitime des Palestiniens à un État souverain.

Cette déclaration du président sénégalais témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur de la justice, de la paix et de la solidarité au sein de la communauté internationale, en particulier au sein de l’OCI.

Arrestation d’un magistrat bissau-guinéen à Lisbonne : Réactions du président Umaro Embalo

L’arrestation du magistrat bissau-guinéen Eduardo Mancanha à Lisbonne, au Portugal, le 21 avril dernier, a suscité une onde de choc au sein de la classe politique et judiciaire en Guinée-Bissau. Le président Umaro Embalo, confronté à cette affaire délicate, s’est exprimé devant la presse pour livrer ses réflexions et sentiments concernant cet événement inattendu.

Alors qu’il s’adressait à la presse il y a quelques jours, le président Embalo, âgé de 52 ans, a regretté cet incident fâcheux et a exprimé sa déception face à la situation. Il a souligné l’importance de préserver l’intégrité et l’impartialité du système judiciaire, insistant sur le fait que ceux qui sont chargés de rendre la justice doivent éviter de tomber dans de tels pièges.

La réaction du président bissau-guinéen fait suite à la déclaration du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire du ministère public, qui a décidé de suspendre M. Mancanha de ses fonctions et d’ouvrir une procédure disciplinaire à son encontre. Cette décision vise à garantir la transparence et l’intégrité du processus judiciaire dans un contexte marqué par des accusations de corruption et de partialité au sein du système judiciaire bissau-guinéen.

L’arrestation de M. Mancanha a suscité une vive réaction à Bissau, mettant en lumière les défis auxquels est confrontée la justice dans le pays. Le président Embalo a tenté de relativiser l’affaire en soulignant que de nombreux pays à travers le monde ont été confrontés à des situations similaires impliquant des magistrats.

Néanmoins, il a exprimé sa préoccupation quant à l’image de la Guinée-Bissau dans cette affaire, soulignant l’importance de protéger la réputation et l’intégrité du pays sur la scène internationale. Il a également rappelé l’incident récent de l’interception d’un bateau transportant de la drogue dans un pays voisin, soulignant les défis auxquels sont confrontés les pays de la région en matière de lutte contre le crime organisé et la corruption.

Cette affaire souligne une fois de plus la nécessité de renforcer les institutions judiciaires en Guinée-Bissau et de garantir l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire pour préserver l’état de droit et restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Kaolack : Fass Cheikh Tidiane réclame son statut de quartier

Les forces vives de Fass Cheikh Tidiane, commune de Kaolack se sont réunis ce vendredi pour réclamer l’érection de leur lieu d’habitation en quartier dûment reconnu. Pour elles, c’est la seule manière qui va susciter un déclic pour booster l’éducation, la santé, le sport et la culture, domaines dans lesquels, des insuffisances sont toujours notées. 

 » La journée d’aujourd’hui vient de l’initiative des jeunes de la zone de Fass Cheikh Tidiane. Il s’agit de porter une réflexion axée sur le développement de la zone et ses environs. Une localité qui souffre de beaucoup de maux qui handicapent son émergence. D’où l’élaboration d’un plan d’action qui est un élément fondamental du projet. Le premier domaine visé est l’assainissement et la propreté car notre zone est considérée comme le dépotoir d’ordures ménagères des populations. Donc, si nous pallions à celà, Fass Cheikh Tidiane deviendra propre à l’image des autres quartiers de la commune » a expliqué Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

A sa suite M. Abdou Thiam a développé son argumentaire dans le même sillage, pour lui l’objectif est de faire de Fass Cheikh Tidiane, une zone avec zéro déchet d’ici l’horizon 2025.  » Nous avons aussi initié un programme de reboisement pour que Fass Cheikh Tidiane soit un quartier sans soleil et bon à vivre en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et des personnes ressources afin d’amoindrir la chaleur, lutter contre le changement climatique et la salinisation des terres  » a-t-il listé.

Au cours de cette journée les jeunes de Fass Cheikh Tidiane ont aussi abordé la question de la formation des jeunes filles et garçons, du sport, de l’éducation et de la culture.  » En sport nous voulons que Fass Cheikh Tidiane devient le quartier d’où les autres viendront chercher de bons talents en football, en athlétisme et entre autres. Nous plaidons à l’endroit des autorités concernées pour l’ érection de Fass Cheikh Tidiane en quartier. Parce que les gens parlent de Fass Cheikh Tidiane mais en réalité il ne fait pas partie des 45 quartiers de la commune de Kaolack ce qui constitue un blocage pour bénéficier de l’électricité, de bornes fontaines et de lotissement »  a conclu Djim Kébé membre du projet pour le développement de Fass Cheikh Tidiane.

Grève / Collectivités territoriales : l’intersyndicale décrète encore cinq (5) jours

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales du Sénégal poursuit son plan d’action.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, les syndicalistes annoncent une grève de cinq (5) jours.  » L’intersyndicale reconduit son mot d’ordre de grève de 120 heures pour les lundi 06, mardi 07, mercredi 08, jeudi 09 et vendredi 10 mai  » lit-on dans la note .

D’ailleurs, une  »  marche nationale est prévue prochainement et la date retenue vous sera communiquée ultérieurement  » ajoute le communiqué

La région de Thiès : Pilier du secteur minier au Sénégal

Avec une injection de 91 milliards FCFA sur les 275 milliards FCFA du budget de l’État en termes de contribution pour l’année 2022, la région de Thiès confirme sa position de première zone minière au Sénégal.

Selon le directeur des Mines du Sénégal, Muhammadou Ndour, près de 53,33% de la contribution des sociétés du secteur minier proviennent des entreprises basées dans la région de Thiès. Cela témoigne de l’importance de la région dans l’économie nationale, notamment dans le domaine minier.

En outre, le secteur minier régional se distingue également par sa contribution au contenu local, avec une masse salariale de 52 milliards FCFA pour 4399 employés en 2022. Muhammadou Ndour souligne que la contribution totale en termes de contenu local s’élève à environ 762 milliards FCFA, dont 155 milliards FCFA pour les entreprises implantées à Thiès en termes d’acquisition de biens et de fournitures de services.

Cependant, malgré ces avancées, Muhammadou Ndour déplore la non-effectivité des fonds alloués aux collectivités territoriales, qualifiant cela de « fausse note ». Il souligne que les montants alloués aux collectivités territoriales ne sont pas reversés comme prévu, malgré la signature des dossiers interministériels depuis 2019. Les blocages persistent, notamment en ce qui concerne le fonds d’appui au développement local, où les entreprises minières évoquent souvent des clauses de stabilité.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur minier sénégalais, malgré son importance économique. Il est essentiel de résoudre ces problèmes pour garantir une distribution équitable des bénéfices de l’industrie minière et assurer le développement durable des communautés locales et des régions minières.

Solidarité après l’incendie à l’usine PATISEN : Soutien gouvernemental et perspectives de développement industriel

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, accompagné du Ministre Secrétaire d’État pour le développement des PME-PMI, Ibrahima Thiam, ont visité ce samedi 4 mai l’usine de PATISEN, suite à l’incendie survenu la veille dans une partie des locaux de cette entreprise sénégalaise spécialisée dans la fourniture de produits alimentaires. Leur présence, aux côtés des autorités administratives et de quelques collaborateurs, témoigne de la solidarité du gouvernement, exprimant la compassion du Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, ainsi que du Premier Ministre, Ousmane Sonko.

Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a salué la réactivité des Sapeurs-pompiers qui ont rapidement circonscrit l’incendie, limitant ainsi les dégâts matériels. Malgré cela, trois camions et plusieurs dizaines de palettes ont été la proie des flammes. L’origine de l’incendie et les estimations des pertes restent encore inconnues. Cet incident rappelle la nécessité de soutenir et d’accompagner les industries sénégalaises, selon le Ministre Diop.

Dans le cadre des nouvelles orientations gouvernementales, l’accompagnement des « Champions nationaux de l’Industrie et du Commerce » est une priorité. Le Ministre Diop envisage une démarche inclusive pour l’élaboration du plan de développement industriel et commercial, mettant en place une politique de proximité en se rapprochant des industriels grâce à des concertations élargies. Des journées de concertations prochaines visent à recueillir les préoccupations et contraintes de tous les industriels sénégalais, afin de les appuyer dans l’expansion de leurs activités à l’intérieur du pays.

Cet appui et accompagnement s’inscrivent dans le cadre des huit pôles de développement cités dans le Projet, constituant une garantie de création d’emplois et de croissance économique pour une prospérité durable. La solidarité gouvernementale après l’incendie à l’usine PATISEN illustre l’engagement des autorités à soutenir le secteur industriel sénégalais et à favoriser son développement pour le bien-être de tous.

Hôpital Régional de Saint-Louis : Décès d’un rescapé de l’émigration irrégulière

L’Hôpital Régional de Saint-Louis a annoncé le décès d’un des 26 rescapés de l’émigration irrégulière, dont l’embarcation avait accosté à Gandiol, au nord du Sénégal. Zayire Fall, le chargé de communication de l’établissement hospitalier, a confirmé cette triste nouvelle.

L’embarcation, qui transportait initialement 32 candidats à l’émigration irrégulière et deux corps sans vie, avait été interceptée à Gandiol. Les 26 rescapés, présentant un état de santé préoccupant, avaient été admis à l’Hôpital Saint-Louis. Malheureusement, l’un des cas graves n’a pas survécu.

Selon les informations fournies par la même source, trois candidats sont actuellement admis aux urgences pour recevoir des soins appropriés. De plus, 18 autres ont été pris en charge par les autorités de la gendarmerie pour les besoins de l’enquête visant à élucider les circonstances de cette tragédie.

Cette nouvelle tragique souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les candidats à l’émigration irrégulière et met en évidence la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sensibilisation pour éviter de telles pertes humaines à l’avenir.

Ousmane Sonko renonce au cumul des fonctions : Fin de son mandat de maire de Ziguinchor

Ousmane Sonko, élu maire de la ville de Ziguinchor en janvier 2022, a pris une décision audacieuse en renonçant à sa fonction de maire. Cette action marque la concrétisation de son engagement à mettre fin au cumul des fonctions, un phénomène largement critiqué et dénoncé dans son programme politique.

Cette décision reflète la cohérence de Sonko avec ses principes et sa vision pour une gouvernance plus transparente et efficace. En prenant cette mesure, il suit l’exemple de ses ministres, tels que Birame Souleye, qui ont également démissionné de leurs postes de députés pour se consacrer pleinement à leurs responsabilités ministérielles.

Le renoncement au cumul des fonctions est un signal fort envoyé par Sonko et son équipe, démontrant leur engagement envers une gouvernance responsable et dédiée au service du peuple. Cette décision pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle génération de dirigeants politiques prêts à mettre de côté leurs intérêts personnels pour servir l’intérêt général.

Alors que Sonko tourne la page de son mandat de maire, il poursuit sa mission de leadership en mettant en œuvre les réformes et les initiatives promises dans son programme politique. Cette étape marque un nouveau chapitre dans son parcours politique et renforce sa crédibilité en tant que figure de proue du changement au Sénégal.

Préparatifs des examens scolaires à Kaffrine : Défis et Solutions

Un Comité régional de développement (Crd) spécial préparatoire des examens scolaires de l’année scolaire 2023-2024 s’est tenu à Kaffrine, rassemblant les acteurs de l’éducation et de l’administration régionale. L’objectif principal était de faire le point sur les résultats scolaires et le niveau de préparation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) et du Baccalauréat (BAC) dans la région.

Selon les informations fournies par l’inspecteur d’académie (Ia) de Kaffrine, Abdoulaye Wade, cette année, 7318 candidats participeront au CFEE les 20 et 21 juin 2024, répartis dans 59 centres d’examen. Pour le BFEM, prévu à partir du 18 Juillet, 3786 candidats sont répartis dans 30 centres. Quant au baccalauréat général, devant se tenir à partir du 02 Juillet 2024, l’académie de Kaffrine présentera 3371 candidats et disposera de 9 centres principaux et 4 centres secondaires.

Cependant, malgré les préparatifs, des défis persistent dans le système éducatif de la région. La revue annuelle conjointe de l’éducation a révélé un déficit d’enseignants, une problématique également ressentie à Kaffrine. Pour pallier ce manque, l’inspection d’Académie de Kaffrine a recours aux classes multigrades, permettant ainsi de maintenir des résultats scolaires satisfaisants.

Abdoulaye Wade a souligné l’importance de l’approche des classes multigrades dans la région, tout en reconnaissant les faibles taux de préscolarisation et de scolarisation. En effet, le taux brut global de préscolarisation en 2023 dans l’académie est de 9,4%, contre 19,6% au niveau national, et le taux brut de scolarisation élémentaire se situe à 44%, comparé à la moyenne nationale de 81,9%.

Face à ces défis, l’académie de Kaffrine s’engage à travailler avec la communauté éducative et les autorités administratives pour élaborer des stratégies visant à améliorer ces indicateurs. L’objectif est d’explorer des modèles alternatifs pour garantir une éducation de qualité et une meilleure prise en charge des questions liées à la scolarisation précoce et élémentaire dans la région.

Tragédie à Saint-Louis : Deux enfants perdent la vie dans l’effondrement d’une maison à City Niakh

La communauté de Saint-Louis, dans le quartier de City Niakh, est plongée dans le deuil suite à la tragique perte de deux jeunes enfants dans un incident d’effondrement de maison survenu ce samedi à l’aube.

Cet événement dévastateur a secoué la ville et soulevé des préoccupations quant à la sécurité des habitations vétustes dans les zones urbaines.

L’incident s’est produit alors que les résidents envisageaient de quitter leur domicile en raison de son état de délabrement avancé. Selon les témoins oculaires, la catastrophe s’est produite aux alentours de 06 heures du matin.

Les deux jeunes filles, âgées de quatre et six ans, étaient présentes avec leur mère au moment du drame. Malheureusement, elles ont perdu la vie sur le coup. Quant à leur mère, grièvement blessée, elle a été immédiatement évacuée vers l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale de garantir la sécurité des habitations dans les zones urbaines, en particulier celles qui présentent des signes de vétusté et de fragilité structurelle. Les autorités locales sont appelées à enquêter sur les circonstances exactes de l’effondrement et à prendre des mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

En cette période de deuil, la communauté de Saint-Louis se rassemble pour soutenir la famille endeuillée et exprimer sa solidarité envers ceux qui ont été touchés par cette perte tragique.

La Guinée-Bissau refuse de coopérer avec la Cour pénale spéciale dans l’affaire Bozizé

Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, a annoncé le 1er mai 2024 que son pays ne coopérerait pas avec la Cour pénale spéciale (CPS) dans l’affaire impliquant l’ancien président centrafricain François Bozizé. Cette décision est motivée par l’absence de loi d’extradition dans le pays.

François Bozizé, ancien chef d’État de la République centrafricaine, est actuellement en exil en Guinée-Bissau. Il est recherché pour des crimes présumés commis pendant son mandat, notamment des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité survenus entre 2009 et 2013.

Le président Embaló a souligné que Bozizé était arrivé en Guinée-Bissau sur invitation, en réponse à une demande de l’Union africaine et des dirigeants d’Afrique centrale. Depuis son arrivée, Bozizé n’a posé aucun problème, et son accueil a été motivé par des considérations humanitaires, selon le président.

Pendant ce temps, la Cour pénale spéciale maintient ses accusations contre Bozizé. Malgré le refus de coopération de la Guinée-Bissau, la CPS poursuit son enquête sur les allégations de crimes commis pendant la période de gouvernance de Bozizé en République centrafricaine.

Cette affaire soulève des questions sur la coopération régionale en matière de justice pénale internationale et met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays africains en matière de poursuite des crimes graves commis par des anciens chefs d’État.

Priorités gouvernementales : le Premier ministre décline le plan d’action

Lors du Conseil des ministres de ce jeudi, le Premier ministre Ousmane Sonko a présenté les grandes lignes du plan d’action gouvernemental, conformément aux orientations fixées par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce plan vise à mobiliser l’action gouvernementale autour de priorités telles que la lutte contre la vie chère, la réforme fiscale, la promotion des PME/PMI, et bien d’autres encore.

Selon une note du Bureau d’information gouvernementale (Big), le Premier ministre a insisté sur l’urgence de mettre en place un plan opérationnel de lutte contre la vie chère. Ce plan, qui sera élaboré en collaboration avec les ministres du Commerce, de l’Industrie, des Finances et de l’Agriculture, devra proposer des mesures concrètes pour atténuer les prix des denrées de première nécessité et certains services essentiels. Il s’agit notamment de mieux cibler les subventions pour lutter efficacement contre la vie chère.

Les réformes fiscales occupent également une place centrale dans les priorités du gouvernement. Au-delà de l’équité et de la transparence, ces réformes visent à soutenir le développement économique et social du Sénégal.

Une autre mesure phare concerne la réforme du système de rémunération dans la fonction publique, afin de le rendre plus cohérent et équitable tout en garantissant sa soutenabilité budgétaire.

Par ailleurs, le gouvernement accorde une importance particulière à la campagne de production agricole de 2024, avec pour objectif de faire de l’agriculture un moteur de création d’emplois, de lutte contre l’émigration clandestine et de réduction de la pauvreté. Cette volonté s’inscrit dans la doctrine de la souveraineté alimentaire prônée par le président Faye.

Enfin, le gouvernement met l’accent sur des initiatives telles que le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME/PMI, qui visent à répondre aux besoins urgents des citoyens sénégalais, notamment en matière de logement et de développement économique.

Ce plan d’action gouvernemental reflète la volonté des autorités de mettre en œuvre des mesures concrètes pour répondre aux défis socio-économiques du pays et améliorer le quotidien des Sénégalais.

Les « Badjanou Gox » réclament une meilleure reconnaissance de leur travail

Les « Badjanou Gox », ces femmes engagées dans les quartiers pour aider la communauté et assurer des tâches essentielles, se sentent négligées par les autorités. Leur dévouement sur le terrain mérite une meilleure rémunération et des conditions de travail améliorées, clament-elles.

Dans le département de Keur Massar, leur situation est particulièrement préoccupante. Sur les 334 « Badjanou Gox » actives dans la région, seulement 216 bénéficient d’une modeste motivation financière de 25 000 francs CFA par mois. Une somme jugée largement insuffisante pour le travail accompli.

La Secrétaire générale de l’Association départementale des « Badjanous Gox » de Keur Massar, Fatoumata Fall, a exprimé ce sentiment lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. Elle a lancé un appel au nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour une amélioration des conditions de rémunération.

« C’est un cri du cœur que nous lançons. Nous adressons nos doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La somme de 25 000 F CFA par mois en guise de motivation est vraiment insuffisante », a déclaré Mme Fall.

La porte-parole des « Badjanous Gox » de Keur Massar a renchéri sur cette demande en rappelant que l’ancien régime s’était engagé à porter cette motivation à 50 000 F CFA. Malheureusement, cette promesse n’a pas été tenue, et les « Badjanous Gox » continuent de percevoir un salaire en dessous de leurs attentes.

Au-delà de l’aspect financier, les « Badjanous Gox » réclament également de meilleures conditions de travail. Elles espèrent que les nouvelles autorités étatiques prendront en compte leurs revendications et œuvreront en faveur d’une reconnaissance adéquate de leur rôle crucial au sein des quartiers.

Sommet de l’Organisation de la coopération islamique : Appel à l’intensification des efforts pour la cause palestinienne

Des dirigeants et représentants de pays musulmans se sont rassemblés à Banjul, en Gambie, pour participer au 15ème sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI). Alors que la réunion prend place dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment en raison des récentes escalades dans la région de Gaza, les membres de l’OCI cherchent à renforcer leur solidarité et à prendre des mesures pour soutenir la cause palestinienne.

Lors de la cérémonie d’ouverture du sommet, le secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha, a souligné l’urgence de la situation en Palestine, décrivant les actions israéliennes comme des « crimes » et appelant à une « intensification des efforts et de la solidarité en faveur de la cause palestinienne ». Il a également annoncé qu’une résolution sur la Palestine serait discutée et adoptée à la clôture du sommet, prévue pour dimanche.

Ce sommet intervient alors que les tensions entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza, demeurent élevées. Une proposition de trêve est actuellement en cours de négociation en Égypte, avec la participation d’une délégation du Hamas. Cette proposition vise à mettre fin aux hostilités qui ont duré près de sept mois et ont entraîné la mort de milliers de personnes, principalement des civils.

La communauté internationale, y compris les pays membres de l’OCI, observe de près ces développements, exprimant sa préoccupation face à la violence persistante dans la région et appelant à des mesures concrètes pour mettre fin au conflit et promouvoir une paix durable.

Le sommet de l’OCI offre une plateforme importante pour coordonner les efforts des pays musulmans en faveur de la Palestine et pour exprimer une solidarité collective envers le peuple palestinien. Les discussions et les décisions prises lors de cette réunion pourraient avoir un impact significatif sur l’évolution de la situation au Moyen-Orient et sur les efforts visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale

Ce samedi 4 mai, l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain a été le théâtre d’un rassemblement majeur, orchestré par le cadre de concertation des citoyens pour la préservation et la sauvegarde des droits des femmes et des filles au Sénégal. Les femmes, mobilisées en grand nombre, ont participé à cet événement visant à mettre en lumière un enjeu de l’heure : l’inclusion des besoins spécifiques des femmes et des filles dans les politiques publiques et la gouvernance nationale.

Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques ainsi que le renforcement de leur participation dans les instances de gouvernance

L’élection du Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été perçue comme un plébiscite national, porteur d’espoir et de volonté de cohésion nationale. Toutefois, la composition du nouveau gouvernement annoncée le 5 avril 2024 a suscité une déception profonde, avec un faible taux de participation des femmes. Sur un total de vingt-cinq ministres et cinq secrétaires d’État, seules quatre femmes ont été nommées, représentant ainsi seulement 13,3% de l’équipe gouvernementale.

Cette sous-représentation des femmes et la suppression du ministère de la Femme sans annonce d’une structure spécifique chargée des politiques de développement social et économique des femmes et des filles soulèvent des inquiétudes légitimes parmi la population féminine.

Face à cette situation, nous, membres du cadre de concertation pour le respect et la préservation des droits des femmes, adressons cet appel au Président de la République du Sénégal pour :

  • Faciliter la création d’une structure de gouvernance dédiée aux besoins des femmes et des filles.
  • Renforcer la participation effective des femmes dans toutes les instances de décision, tant au niveau électif que nominatif.
  • Encourager des politiques et des programmes prioritaires en faveur des femmes et des filles, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’entrepreneuriat, de l’emploi, de l’accès au foncier et à l’investissement.

Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les défis persistants en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes exigent une action urgente et concertée de la part des autorités et de la société dans son ensemble.

Conscients de l’importance cruciale de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes pour le développement national, nous nous engageons à agir ensemble pour la réalisation de ces objectifs ambitieux.

Nous appelons donc le Président de la République, son gouvernement et l’ensemble des acteurs impliqués à prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins spécifiques des femmes et des filles, à garantir leur participation équitable dans la prise de décision et à promouvoir activement l’égalité des chances et l’équité territoriale dans tous les domaines de la vie nationale.

La préservation des droits des femmes et des filles est essentielle pour bâtir une société juste, équitable et prospère, et nous sommes déterminés à œuvrer ensemble pour la réalisation de cet idéal.

RSF dénonce les « déserts de l’information » sous les régimes militaires au Mali, au Burkina Faso et au Niger

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai, Reporters Sans Frontières (RSF) a publié un rapport sévèrement critique à l’égard du Mali, du Burkina Faso et du Niger, les qualifiant de « déserts de l’information » sous les régimes militaires en place. Ce rapport met en lumière la dégradation des conditions de travail pour les journalistes dans ces pays, marquée par une recrudescence alarmante des attaques contre les médias et leurs acteurs.

Selon les conclusions de RSF, ces attaques sont intensifiées par des groupes armés, entraînant une réduction drastique de l’accès à l’information et la destruction des moyens de diffusion. De nombreuses radios communautaires ont ainsi été contraintes de mettre fin à leurs activités sous la pression exercée. De plus, des médias internationaux tels que RFI et France24 ont également subi des suspensions dans ces trois pays, portant atteinte à la pluralité de l’information.

Le rapport met également en évidence l’assassinat de cinq journalistes et la disparition de plusieurs autres depuis 2013, témoignant d’un climat de danger permanent pour les professionnels des médias dans la région. Malgré ces défis majeurs, RSF souligne le courage remarquable de nombreux journalistes qui, malgré les menaces omniprésentes, continuent de remplir leur mission d’informer la population.

Ce rapport de RSF met en lumière l’urgence de protéger la liberté de la presse et la sécurité des journalistes dans ces pays confrontés à des enjeux sécuritaires et politiques complexes. La liberté d’expression et d’information est un pilier fondamental de toute société démocratique, et sa préservation est essentielle pour garantir une société éclairée et informée.

Le Sénégal envoie des gendarmes en mission de maintien de la paix en Centrafrique et en RDC

Le Sénégal a décidé d’envoyer 540 gendarmes en mission de maintien de la paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo (RDC), dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Ce déploiement a été annoncé lors d’une cérémonie officielle au cours de laquelle les gendarmes ont reçu le drapeau national du Sénégal des mains du Général Papa Diouf, Haut commandant en second de la gendarmerie nationale.

Selon le Général Diouf, ce contingent de 540 éléments, comprenant 109 femmes, sera déployé du 8 au 12 mai prochain. Ils prendront le relais de leurs camarades déjà sur place depuis un an.

Les missions confiées à ces gendarmes sénégalais seront multiples, allant de la protection des civils à la garantie de la sécurité de l’État dans les zones où ils seront déployés.

Ce déploiement témoigne de l’engagement continu du Sénégal en faveur du maintien de la paix et de la stabilité dans la région, en réponse aux besoins urgents de protection des populations civiles et de soutien aux efforts de reconstruction et de consolidation de la paix dans ces pays.

Aminata Touré sur les Nominations et les Appels à Candidatures : Pragmatisme et Engagement

Dans un entretien avec l’OBS, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a exprimé son point de vue sur les premières décisions prises par le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye, notamment en ce qui concerne les nominations et les appels à candidatures.

Elle a tout d’abord salué le triomphe de la démocratie au Sénégal malgré les défis rencontrés, soulignant que les nouveaux dirigeants ont déjà posé des actes qui vont dans le bon sens. Elle a particulièrement noté une réduction du « bling-bling protocolaire », la publication des rapports de contrôle, et une prise en charge sérieuse des questions foncières.

Mme Touré a encouragé le nouveau gouvernement à persévérer dans la voie du changement, soulignant que cela reflète les aspirations de la grande majorité des Sénégalais. Elle a également appelé ses compatriotes à être acteurs du changement en modifiant leurs comportements et en respectant les lois et règlements.

Interrogée sur son absence dans le nouveau gouvernement malgré les attentes, elle a souligné que sa récompense était la victoire du processus démocratique le 24 mars. Elle a également exprimé son soutien à l’introduction de nouvelles personnalités dans le gouvernement, apportant ainsi de nouvelles énergies et idées.

Sur la question des appels à candidatures, elle a souligné la complexité de pourvoir tous les postes par ce moyen, compte tenu du grand nombre de postes à pourvoir dans divers secteurs de l’État. Elle a estimé que l’urgence de répondre aux besoins pressants des citoyens, tels que la campagne agricole imminente et la jeunesse en attente, nécessitait un pragmatisme dans le processus de nomination.

Pour conclure, Aminata Touré a insisté sur l’importance de nommer des cadres compétents et averti que s’éloigner des promesses électorales pourrait conduire au népotisme. Elle a appelé à un équilibre entre la nécessité de répondre rapidement aux besoins du pays et le respect des principes démocratiques.

Sa Thiès et Eumeu Sène : La Promesse d’un Duel Épique à l’Arène Nationale

L’Arène nationale sera le théâtre d’une confrontation épique ce dimanche, avec Sa Thiès et Eumeu Sène prêts à en découdre. Ce combat porte en lui une quête de revanche intense, avec Sa Thiès chargé de l’ambition d’effacer l’humiliation subie par son frère Balla Gaye 2, face à l’indomptable Eumeu Sène.

Au-delà de l’aspect personnel, ce combat revêt une importance stratégique pour les deux lutteurs. Eumeu Sène, cherchant à se remettre d’une récente défaite contre Tapha Tine, est déterminé à maintenir sa suprématie dans l’arène, tandis que Sa Thiès, porté par sa jeunesse et son énergie explosive, vise à marquer son époque et à s’affirmer comme un champion à part entière.

Malgré l’expérience et la technique redoutable d’Eumeu Sène, Sa Thiès affiche une confiance sereine. Il est prêt à relever le défi et à écrire sa propre histoire de victoire dans cette arène où l’héritage du regretté promoteur Gaston Mbengue sera également célébré.

Les déclarations des deux lutteurs avant le combat reflètent leur détermination. Eumeu Sène annonce qu’il va battre Sa Thiès, tandis que ce dernier réplique avec fierté en anticipant une victoire qui marquera le début de son règne.

Ce duel promet donc d’être intense, où l’histoire familiale, la rivalité et l’ambition se mêleront étroitement pour offrir aux spectateurs un spectacle inoubliable.

Changement à la Tête du FONSIS : Abdoulaye Diouf Sarr Cède sa Place à Babacar Gning

Abdoulaye Diouf Sarr ne dirigera plus le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS). L’ancien maire de Yoff et responsable de l’Alliance pour la République (APR) a été remplacé par son adjoint, Babacar Gning, lors d’un récent Conseil des Ministres présidé par le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Dans un message réagissant à son départ, Abdoulaye Diouf Sarr exprime son sentiment de devoir accompli, soulignant la nomination de son adjoint comme une transition naturelle. Il témoigne de la compétence de Babacar Gning, son « dévoué jeune frère », avec qui il a collaboré de manière fructueuse.

L’ancien ministre de la Santé se réjouit de cette promotion interne, voyant en elle le début d’une nouvelle phase pour le FONSIS. Il exprime sa confiance dans la capacité de son successeur à poursuivre les chantiers déjà entamés, dans la rigueur et le professionnalisme.

Abdoulaye Diouf Sarr tient également à adresser ses remerciements à tous les agents du FONSIS, soulignant l’harmonie fraternelle qui a caractérisé leur collaboration. Il n’oublie pas de mentionner sa famille, reconnaissante pour son soutien et sa compréhension tout au long de son engagement au service de la République.

Cette transition à la tête du FONSIS marque ainsi une nouvelle étape dans le parcours professionnel d’Abdoulaye Diouf Sarr, tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour l’avenir de cette institution financière stratégique.

Le Cisen œuvre pour l’Accessibilité au Logement au Sénégal

Le Club de l’Immobilier du Sénégal (Cisen) se positionne en tant qu’acteur clé dans la lutte pour faciliter l’accès au logement pour les citoyens sénégalais. Confronté à des défis majeurs, notamment la difficulté à atteindre les objectifs du Projet 100 mille logements, le Cisen a récemment organisé un forum pour aborder ces enjeux cruciaux du secteur.

Lors de cet événement, la présidente du Cisen, Marième Ngom, a souligné l’importance de trouver des solutions innovantes pour surmonter les obstacles, tels que la cherté des matériaux de construction et l’accès limité au foncier. Selon elle, il est impératif d’engager un dialogue constructif avec l’État afin de concevoir des mécanismes efficaces et réalistes.

En effet, la collaboration étroite avec les autorités publiques et les acteurs clés du secteur immobilier est essentielle pour garantir l’accès à des logements abordables pour les Sénégalais, que ce soit à l’achat ou en location. Cette démarche revêt une importance capitale alors que la population du pays continue de croître, créant une demande croissante en matière de logement.

En mettant l’accent sur le dialogue et la coopération, le Cisen cherche à jouer un rôle moteur dans la résolution des problèmes persistants liés au logement au Sénégal. L’objectif ultime est de répondre de manière adéquate aux besoins immobiliers de la population et de contribuer à l’amélioration des conditions de vie pour tous les citoyens.

Le Ministre Yankhoba Diémé Respecte le Décret Présidentiel

Le Président Bassirou Diomaye Faye, réitérant son engagement envers la transparence et la bonne gouvernance, avait pris une mesure forte en bannissant le cumul des fonctions pour les membres de son gouvernement. Dans cette optique, il avait donné un délai d’un mois aux ministres du gouvernement formé le 5 avril dernier pour démissionner de toute autre fonction occupée.

Selon les informations rapportées par le quotidien L’AS, certains élus locaux nommés ministres ont tardé à se conformer à cette exigence. Parmi eux figure le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions, Yankhoba Diémé.

Cependant, en signe de respect envers le décret présidentiel et afin de se conformer aux directives du Président Faye, le ministre Yankhoba Diémé a pris la décision de démissionner de la présidence du Conseil départemental de Bignona. Sa démission a été officialisée hier vendredi, 3 mai, juste avant la fin de l’échéance fixée.

Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter scrupuleusement les décisions prises par le Président de la République, affirmant ainsi son engagement envers les principes de bonne gouvernance et d’éthique dans l’exercice des fonctions publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye se Rend au 15e Sommet de l’OCI à Banjul

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’est envolé ce samedi pour Banjul, à la suite de sa visite officielle du samedi 20 avril. À l’invitation du Président gambien, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin pour participer au 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu les 4 et 5 mai 2024, à Banjul.

Cette conférence internationale d’envergure réunira plusieurs Chefs d’État et de Gouvernement du monde islamique afin de discuter des enjeux et défis auxquels fait face l’Oummah islamique. Sous le thème « Renforcer l’unité et la solidarité à travers le dialogue pour le développement durable », le sommet vise à encourager un dialogue constructif entre les nations musulmanes pour promouvoir le développement durable et la coopération dans divers domaines.

La participation du Président Bassirou Diomaye Faye à cet événement important témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et son rôle actif dans la promotion de la paix, de la solidarité et du développement dans la communauté musulmane mondiale.

Le sommet de l’OCI offre une plateforme précieuse pour des discussions stratégiques et des initiatives visant à renforcer les liens entre les pays membres et à aborder les défis communs auxquels ils sont confrontés. Le Sénégal, en tant que membre actif de l’OCI, contribuera sans aucun doute de manière constructive aux délibérations et aux décisions prises lors de cette importante réunion internationale.

Tensions Persistantes entre Macky Sall et Aminata Touré : Accusations et Confrontations

Les relations entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et son ancienne Première ministre, Aminata Touré, demeurent tendues, avec des accusations réciproques et des confrontations publiques alimentant la controverse politique dans le pays.

Dans un récent communiqué relayé par Vox Pop, la coordination du Mouvement pour l’Intégrité, le Mérite et l’Indépendance (MIMI) de Dakar a vivement critiqué Macky Sall, l’accusant d’orchestrer une campagne visant à discréditer leur leader, Aminata Touré. Selon le MIMI, cette tentative de dénigrement serait motivée par la position de fer d’Aminata Touré contre le projet de troisième mandat de Macky Sall, un combat qu’elle aurait mené avec détermination.

Les partisans d’Aminata Touré ont également reproché à Macky Sall sa politique répressive, affirmant qu’il aurait emprisonné des centaines de personnes sans justification valable. Ils ont également suggéré que si leur leader avait été impliquée dans des actes répréhensibles, Macky Sall l’aurait également incarcérée sans hésitation.

La coordination du MIMI a même appelé à ce que Macky Sall soit traduit en justice pour des crimes graves et des malversations financières présumées, telles que révélées par des rapports de contrôle.

Ces tensions sont survenues après le rejet par le Conseil constitutionnel de la candidature d’Aminata Touré à l’élection présidentielle de mars dernier. En réponse, elle a choisi de soutenir le candidat du Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, qui a finalement remporté l’élection présidentielle.

Cette situation met en lumière les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et souligne les enjeux politiques en cours même après un changement de pouvoir. Les confrontations entre Macky Sall et Aminata Touré continuent d’alimenter le débat public et de susciter des interrogations quant à l’avenir de la politique sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Faye : Un Appel à l’Humilité et à l’Engagement envers les Citoyens

Après avoir prêté serment au CICAD le 2 avril, le nouveau Président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a tenu des discussions cruciales avec ses camarades du parti Pastef au palais de la République. Lors de cette rencontre, le député de Pastef, Abass Fall, a partagé les réflexions et les priorités évoquées par le Président, offrant ainsi un aperçu des valeurs et des engagements de son administration.

L’un des moments clés de cette réunion a été lorsque le Président Faye, alors assis sur la chaise présidentielle, a exprimé son étonnement en ces termes : « Il y a 15 jours, si quelqu’un m’avait dit que je serais assis sur cette chaise, je ne l’aurais pas cru. Cela démontre qu’il faut croire en Dieu. » Cette remarque poignante illustre son humilité et sa reconnaissance envers la responsabilité qui lui incombe désormais.

Abass Fall a également souligné l’importance des comportements des membres du parti envers les citoyens, un rappel essentiel de l’engagement envers la transparence, la dignité et le respect dans les interactions avec le peuple.

En ce qui concerne les priorités du nouveau gouvernement, le Président Faye a mis l’accent sur la justice en tant que fondement d’une société juste et équitable. Il a souligné la nécessité pour tous les citoyens d’avoir un accès égal et transparent à la justice, mettant en avant l’importance de la transparence, de l’efficacité et de l’équité dans les procédures judiciaires.

De plus, le Président Faye a rappelé l’importance de rester fidèle aux sacrifices consentis pour atteindre cette position, appelant à une humilité constante et à un engagement sans faille envers les besoins et les préoccupations des citoyens.

Cette réunion entre le Président Faye et les membres de Pastef souligne un changement de ton et une vision axée sur le service et l’intégrité, offrant ainsi un aperçu de ce que les Sénégalais peuvent attendre de leur nouveau leader et de son équipe.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Samedi 04 et Dimanche 05 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°168 – du 04 et 05/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°168 – du 04 et 05/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°168 – du 04 et 05/05/2024 – SUPPRESSION DES 20 MILLIARDS DE FONDS POLITIQUES AU SÉNÉGAL : Grosse pression autour de Diomaye et Sonko

🔴 SUPPRESSION DES 20 MILLIARDS DE FONDS POLITIQUES AU SÉNÉGAL : Grosse pression autour de Diomaye et Sonko
🔴 BAISSE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE PRÉVISIONNELLE : Le Sénégal perd 1, 2 point, selon le FMI

Guy Marius Sagna dépose 41 initiatives parlementaires pour adresser les problèmes sociaux et économiques au Sénégal

Le député sénégalais Guy Marius Sagna a récemment fait parler de lui en déposant pas moins de 41 initiatives parlementaires devant le gouvernement du Sénégal. Ces propositions couvrent une vaste gamme de problèmes cruciaux qui nécessitent une attention urgente. Parmi les sujets abordés, on retrouve des questions vitales touchant à la justice sociale, aux droits des travailleurs, à la santé publique, à l’environnement, et bien d’autres encore.

Dans un post récent, Guy Marius Sagna a mis en lumière des situations préoccupantes qui exigent des réponses concrètes de la part des autorités. Parmi ces préoccupations figurent les retards de salaire dans plusieurs secteurs, les licenciements de travailleuses en congé de maternité, les conditions de travail précaires, les pénuries d’eau dans certaines régions, les injustices salariales, les questions de sécurité aéroportuaire, et les scandales alimentaires, pour n’en nommer que quelques-uns.

Parmi les points saillants de ses initiatives figurent la demande d’explications aux représentants de grandes entreprises telles que Nestlé et TOTAL sur des questions de licenciement et de conditions de travail, ainsi que des appels à des mesures urgentes pour résoudre les retards de salaire, les injustices salariales et les pénuries d’eau.

Les initiatives de Guy Marius Sagna reflètent une profonde préoccupation pour le bien-être des citoyens sénégalais et appellent à des actions immédiates pour résoudre les problèmes sociaux et économiques auxquels le pays est confronté. Son engagement envers la défense des droits des travailleurs, la justice sociale et la transparence dans la gouvernance est louable et mérite une attention sérieuse de la part des autorités. En déposant ces initiatives, Guy Marius Sagna affirme son engagement envers la responsabilité et le progrès au Sénégal.

Deux accidents tragiques secouent le centre du Sénégal

Vendredi soir à Ndargoundao, un quartier de Kaolack, une collision entre un mototaxi et un véhicule de la Gendarmerie nationale a entraîné un incident tragique ayant coûté la vie au conducteur de la moto, ainsi qu’à son passager.

L’accident a également blessé grièvement l’autre occupant de la mototaxi, qui a été évacué en urgence vers le service d’accueil des urgences (SAU) du centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN) par les sapeurs-pompiers de Kaolack.

Un jour auparavant, près de Nioro du Rip, un autre accident fatal a eu lieu, impliquant une collision entre un camion et une moto de type « Jakarta ». Cette tragédie a également coûté la vie à l’un des protagonistes.

Ces événements douloureux mettent en évidence les dangers persistants sur les routes du centre du Sénégal. Les autorités locales et nationales sont confrontées à un défi crucial pour améliorer la sécurité routière et réduire le nombre d’accidents, notamment en sensibilisant les conducteurs et en renforçant les mesures de prévention.

Démantèlement d’un réseau d’escroquerie : Le faux Lieutenant de Gendarmerie arrêté

Au cœur des Parcelles – Assainies, un quartier de Dakar, un individu s’est illustré par une supercherie aussi audacieuse que dangereuse. A. S., électricien en bâtiment de profession, a osé se faire passer pour un officier de la gendarmerie, semant l’illusion et l’escroquerie sur son chemin. Son arrestation révèle un réseau d’escroquerie sophistiqué, impliquant des tentatives d’influence sur des affaires judiciaires moyennant finances.

Les enquêteurs du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles – Assainies ont découvert un vaste éventail de manigances orchestrées par cet individu. A. S. utilisait son statut présumé de lieutenant de gendarmerie pour infiltrer les commissariats et brigades, s’immisçant dans les affaires judiciaires en cours. Son modus operandi était simple mais efficace : il promettait aux plaignants ou aux mis en cause une issue favorable à leur dossier moyennant paiement.

L’un de ses exploits a été de soutirer la somme de 500 000 F CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui cherchait à faire disparaître une affaire judiciaire en suspens. Mais ce n’était là qu’un exemple parmi d’autres. A. S. s’est également immiscé dans une affaire d’escroquerie au voyage, où il a tenté d’influencer le cours de l’enquête contre un émigré basé en Turquie, en sollicitant des pots-de-vin pour faire disparaître son nom des registres judiciaires.

Cependant, la chance a tourné lorsque des preuves accablantes sont parvenues aux oreilles des forces de l’ordre. Des enregistrements vocaux compromettants ont été transmis, mettant en lumière les manigances de l’imposteur. Sans tarder, les autorités sont intervenues et ont arrêté A. S. à Diamalaye.

Interrogé sur ses agissements, l’électricien en bâtiment a rapidement avoué sa supercherie. Il a reconnu qu’il n’était ni gendarme ni policier, confirmant ainsi les soupçons des enquêteurs.

Au terme de l’enquête, A. S. a été déféré pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Son arrestation marque une victoire dans la lutte contre la criminalité et rappelle l’importance de la vigilance face aux escrocs sans scrupules.

Cette affaire souligne également la nécessité d’une coordination efficace entre les forces de l’ordre et les citoyens pour démasquer les imposteurs et préserver la sécurité de tous.

Démasqué : Un faux lieutenant de gendarmerie arrêté pour escroquerie

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un lieutenant de la gendarmerie afin d’escroquer des citoyens honnêtes. Seneweb révèle les détails de cette affaire troublante.

A. S., âgé de 59 ans, a profité de sa profession d’électricien en bâtiment pour se glisser dans le rôle d’un officier de gendarmerie, prétendant être en service à la section de recherches. Usurpant ainsi une fonction qui n’était pas la sienne, le faussaire arpentait les commissariats et brigades, promettant aux plaignants ou aux suspects une résolution rapide de leurs affaires en échange d’argent.

Sa tromperie l’a conduit à extorquer la somme de 500 000 francs CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui souhaitait voir son affaire en suspens devant le tribunal disparaître. De même, A. S. est intervenu dans une affaire d’escroquerie au voyage, actuellement sous enquête par les autorités du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.

Dans cette dernière affaire, impliquant un émigré nommé B. M., le faux gendarme a exigé la somme de 2 millions de francs CFA pour faire retirer son nom de l’enquête. Heureusement, les policiers ont pu mettre la main sur des messages vocaux compromettants envoyés par A. S.

Suite à cette découverte, les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé le faux lieutenant à Diamalaye. Lors de son interrogatoire, l’électricien en bâtiment a avoué qu’il n’avait ni le statut de gendarme ni celui de policier, mettant ainsi fin à ses impostures.

Après une enquête approfondie, A. S. a été déféré hier jeudi pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance des autorités pour protéger les citoyens contre les escrocs qui se cachent derrière de fausses identités pour commettre leurs méfaits.

Visite Présidentielle à Médina Gounass : Le Chef de l’État réaffirme son engagement pour les valeurs spirituelles

En début d’après-midi hier, le Président de la République, SEM Bassirou Diomaye Faye, est arrivé à Tambacounda, marquant le début d’une visite significative qui l’a conduit à Médina Gounass, dans le département de Vélingara. Là, il a été chaleureusement accueilli par le khalife général, Thierno Amadou Tidiane Ba, dans un geste de fraternité et de respect mutuel.

La visite, qui s’inscrit dans une démarche de courtoisie, a également été l’occasion pour le chef de l’État de réaffirmer son engagement envers les valeurs spirituelles et culturelles qui sont le socle de la nation sénégalaise. Le président a souligné l’importance cruciale de Daaka, un rassemblement spirituel annuel, dans la promotion de la paix, de la cohésion sociale, et du vivre-ensemble, des piliers essentiels pour le développement harmonieux du pays.

Après un entretien privé avec le khalife, un moment de communion spirituelle à suivi. Le président Faye a participé à la prière du vendredi, aux côtés de Thierno Amadou Tidiane Ba, renforçant ainsi les liens entre l’État et la communauté religieuse. Cette démarche illustre l’importance que le gouvernement accorde aux dirigeants spirituels dans la préservation de la paix sociale et le renforcement de l’unité nationale.

La journée s’est poursuivie avec la participation du président à la cérémonie officielle du Daaka, où il a été reçu avec tous les honneurs dus à son rang. L’événement a été marqué par des prières et des bénédictions pour la nation, réitérant le rôle de la spiritualité comme guide pour la justice, la prospérité et la paix au Sénégal.

La visite du président à Médina Gounass est un rappel puissant que, dans un monde en mutation rapide, le Sénégal reste ancré dans ses traditions tout en embrassant l’avenir. Elle témoigne de l’engagement du gouvernement à soutenir et à valoriser les institutions religieuses qui jouent un rôle crucial dans la société sénégalaise, tout en œuvrant pour le progrès et le bien-être de tous ses citoyens.

L’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) dénonce les attaques diffamatoires contre les cadres de l’administration douanière

Dans un communiqué publié récemment, l’Amicale des Inspecteurs et Officiers des Douanes (AIOD) a vivement condamné les récentes attaques diffamatoires visant certains membres éminents de l’administration douanière. L’AIOD accuse des individus qu’elle qualifie de « malintentionnés et réfractaires au processus de modernisation » de propager des informations mensongères sur les réseaux sociaux dans le but de discréditer ces cadres dévoués.

Ces attaques, selon l’AIOD, sont non seulement récurrentes mais également infondées, visant à jeter l’opprobre sur des professionnels engagés dans leur mission de service public. Dans un contexte où la modernisation de l’administration douanière est une priorité, de telles calomnies peuvent compromettre le travail effectué pour améliorer les services offerts aux citoyens et aux entreprises.

L’Amicale a clairement indiqué qu’elle se réserve le droit d’entreprendre toutes les actions légales nécessaires pour répondre à ces attaques et protéger l’intégrité de ses membres. Elle a également tenu à rappeler que les réformes entreprises au sein de l’administration douanière, telles que la dématérialisation intégrale et la généralisation de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI), ont été le fruit d’un processus participatif et consultatif avec les acteurs économiques nationaux.

Par ailleurs, l’AIOD a souligné l’importance des réformes en cours, notamment l’opérationnalisation du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), qui vise à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’administration douanière. Elle a également mis en avant les progrès réalisés dans la dématérialisation des procédures de dédouanement, une avancée majeure pour accroître l’efficience et la transparence du système douanier.

L’AIOD a appelé à un soutien accru de la part de toutes les parties prenantes, tant au sein de l’administration douanière que de la société civile et du secteur privé, pour les réformes en cours. Elle a réaffirmé son engagement indéfectible à défendre les intérêts de ses membres et à œuvrer pour le succès des missions régaliennes qui leur sont confiées.

Interception d’une pirogue avec 115 migrants par les douanes de Rufisque : Un appel à une action concertée contre l’émigration clandestine

Dans le cadre de leurs opérations de surveillance maritime, les douanes de Rufisque ont récemment intercepté une pirogue transportant pas moins de 115 personnes, parmi lesquelles figuraient 26 femmes et six enfants. Cette découverte poignante met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent des voyages clandestins à la recherche d’une vie meilleure.

L’interception, survenue hier, s’est déroulée grâce à la vigilance des agents de la brigade maritime des douanes de Rufisque. Ils ont découvert la pirogue chargée de passagers, ainsi que de nombreux bidons d’essence et divers autres équipements. Cette configuration soulève des inquiétudes quant à la sécurité des migrants, ainsi qu’à la légalité de l’entreprise.

Selon les informations communiquées par la Division de la communication et des relations publiques des douanes, les passagers, principalement de nationalité étrangère, ont été secourus et conduits avec leurs bagages jusqu’à la plage Bata de Rufisque. Là, ils ont été remis à la police nationale pour le déroulement de la procédure appropriée.

Cette interception met en évidence l’importance cruciale de la coopération interinstitutionnelle dans la lutte contre l’émigration clandestine. Elle souligne également la nécessité d’une approche globale et concertée pour faire face à ce défi complexe. Non seulement il s’agit de garantir la sécurité des migrants, mais aussi de s’attaquer aux réseaux criminels qui exploitent leur vulnérabilité.

En effet, ces incidents ne sont que la pointe de l’iceberg d’un problème beaucoup plus vaste. Ils soulignent l’urgence d’adopter des politiques et des actions qui s’attaquent aux causes profondes de la migration irrégulière, tout en protégeant les droits fondamentaux des personnes déplacées.

Cette interception par les douanes de Rufisque nous rappelle que la lutte contre l’émigration clandestine nécessite une réponse collective et coordonnée. Il est temps de redoubler d’efforts pour protéger ceux qui risquent leur vie dans l’espoir d’un avenir meilleur, tout en mettant fin aux activités des passeurs sans scrupules.

Incendie destructeur chez Patisen : Un regard sur la sécurité dans les Zones Industrielles

Une puissante explosion suivie d’un incendie a secoué les locaux de Patisen, une entreprise renommée dans le domaine du négoce, de la production et de la distribution de produits alimentaires, établie depuis 1981. L’incident a eu lieu à précisément 18 heures dans la zone industrielle où est située l’usine.

Les témoins sur place ont rapporté avoir entendu une explosion massive avant de voir des flammes s’élever au-dessus de l’usine. Selon les premières informations, plusieurs véhicules stationnés à l’intérieur de l’enceinte de l’usine seraient à l’origine de l’explosion. Les détails spécifiques concernant la cause de l’explosion et les circonstances exactes restent encore à déterminer.

Les services d’urgence ont été alertés immédiatement, et les équipes de pompiers se sont rapidement rendues sur les lieux pour combattre les flammes et empêcher l’incendie de se propager aux bâtiments voisins. Malgré leurs efforts, l’étendue des dégâts n’a pas encore été complètement réalisé, et l’enquête sur l’incident est toujours en cours.

Cet événement tragique soulève des questions importantes sur la sécurité au sein des zones industrielles, particulièrement en ce qui concerne la gestion des risques liés aux substances inflammables comme le carburant des véhicules. Il met également en lumière la nécessité pour les entreprises de renforcer les mesures de prévention des incendies et de revoir leurs protocoles de sécurité pour garantir la sécurité de leurs installations et de leur personnel.

À la lumière de cet incident, les autorités compétentes pourraient envisager de mettre en œuvre des réglementations plus strictes et des inspections plus fréquentes dans les zones industrielles, afin d’assurer que les normes de sécurité sont respectées et que les risques potentiels sont efficacement gérés.

Alors que la communauté attend des réponses, l’impact de cet incendie sur Patisen et ses employés est indéniable. La société doit non seulement faire face aux dommages immédiats, mais aussi entraîner les répercussions à long terme sur sa capacité de production et sa réputation.

Selon nos dernières informations, plusieurs véhicules ont été consumés par les flammes. D’après les témoins, des camions avaient déjà effectué leurs chargements de produits alimentaires, et d’autres véhicules particuliers étaient stationnés sur place. « Trois camions et deux wagons ont été calcinés durant l’incendie.

Nous continuerons de suivre cette affaire et fournirons des mises à jour supplémentaires à mesure que de nouvelles informations seront disponibles. Les résultats de l’enquête en cours seront cruciaux pour comprendre pleinement les causes de cet incident et pour prévenir de futurs désastres dans le secteur industriel.

Tragédie à Kaolack : Un véhicule de la gendarmerie impliqué dans un accident mortel

Un dramatique accident de la route s’est produit sur la RN1 à Kaolack, impliquant un pick-up de la gendarmerie et une moto Jakarta. L’incident, survenu dans des circonstances marquées par un excès de vitesse du véhicule de la gendarmerie, a tragiquement coûté la vie à un individu et laissé un autre dans un état critique.

Selon les témoins, le pick-up de la gendarmerie tentait de manœuvrer pour se positionner en deuxième place lorsqu’il a percuté la moto qui arrivait en sens inverse. L’impact a été d’une telle violence que le passager de la moto a été tué sur le coup, tandis que le conducteur a subi de graves blessures.

Les secours, rapidement arrivés sur les lieux, ont transporté le corps sans vie à la morgue de l’hôpital EL Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, tandis que le blessé grave a été admis aux urgences du même hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Cet accident soulève des questions sur la sécurité routière et le respect des règles de conduite par les véhicules d’urgence, en particulier dans des zones à forte circulation comme la RN1. La communauté de Kaolack est en émoi face à cette tragédie qui vient rappeler l’importance cruciale du respect strict des limitations de vitesse et des règles de priorité sur les routes.

Kaolack : Les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër

Depuis sa création en 2017, l’école franco-arabe publique de Ngane Saër, dans la commune de [insérer le nom de la commune], peine à offrir des conditions d’apprentissage décentes à ses élèves. Malgré les efforts des populations locales pour fournir une éducation de qualité, l’établissement est toujours en abri provisoire, confronté à des défis majeurs qui compromettent le bien-être et l’éducation des enfants.

L’initiative de créer cette école avait pour objectif de permettre aux enfants d’étudier dans des conditions optimales, sans avoir à parcourir de longues distances aller-retour. Cependant, le rêve d’une éducation de qualité reste entravé par l’état délabré des installations de l’école, comprenant six classes et une pour la maternelle.
Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion, exprime avec amertume la réalité quotidienne de l’école : « Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés. »
L’éducation est un pilier essentiel du développement économique, social et culturel de toute société. Elle offre aux individus la possibilité d’améliorer leur qualité de vie et de contribuer positivement à leur communauté. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel, qui doit être accessible à tous les enfants sans discrimination.
Malheureusement, la réalité à Ngane Saër témoigne d’une situation inacceptable où les élèves sont privés des conditions élémentaires pour apprendre et s’épanouir. Les abris provisoires et le manque d’infrastructures de base tels que l’eau et l’électricité compromettent sérieusement la qualité de l’éducation dispensée dans cette école.
Face à cette situation préoccupante, nous lançons un appel pressant aux autorités étatiques et territoriales pour qu’elles prennent des mesures immédiates afin d’améliorer les conditions de l’école franco-arabe de Ngane Saër. Les enfants méritent un environnement éducatif sûr, sain et propice à leur épanouissement. Il est impératif que des solutions concrètes soient trouvées pour mettre fin à cette situation de précarité et garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité.
En tant que membres de la communauté et défenseurs de l’éducation, nous restons déterminés à œuvrer en faveur de l’amélioration des conditions de l’école de Ngane Saër et à veiller à ce que chaque enfant puisse bénéficier d’une éducation équitable et inclusive, conforme à leurs droits fondamentaux.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Appel à l’Aide : Djilor en quête de Solutions à son enclavement et son manque d’électricité

Les huit villages de la commune de Djilor, située dans le département de Foundiougne, traversent une période particulièrement difficile en raison de l’enclavement persistant et du manque criant d’électricité. Cette situation préoccupante affecte profondément la vie quotidienne des habitants de ces villages, notamment Keur Bodji, Keur Pathé, Kamatane, Gary Secco, entre autres, qui continuent de souffrir de l’absence d’accès au réseau électrique, à l’exception de Kamatane et Keur Gary.

Mouhamed Moussa Diallo, porte-parole des habitants, a exprimé la frustration et le désarroi de la communauté face à cette situation désespérante. « Nous avons décidé de prendre les devants pour mettre un terme à cette situation lancinante qui prend des proportions de plus en plus alarmantes », a-t-il déclaré lors d’une réunion communautaire tenue récemment.
Malgré les multiples démarches et appels lancés aux autorités compétentes, aucune action concrète n’a été entreprise pour remédier à cette situation préoccupante. Les habitants ont sollicité à maintes reprises l’intervention du directeur général de la Senelec, Pape Mademba Bitèye, afin qu’il se saisisse de ce dossier urgent, mais leurs demandes sont restées lettre morte.
L’isolement des autres localités, telles que Sinthiou Demba, Keur Daouda, Keur Mbodji et Keur Daouda, est particulièrement problématique pendant la saison des pluies, où les routes deviennent impraticables et les habitants se retrouvent coupés du reste du monde. Cette situation rend également l’accès aux services essentiels, tels que les soins de santé et l’éducation, extrêmement difficile, affectant ainsi la qualité de vie des habitants de Djilor.
En plus du manque d’électrification, les habitants pointent du doigt la mauvaise gestion du maire de la commune de Djilor Saloum, Lansana Sano, qui, selon eux, n’a rien fait pour améliorer les conditions de vie dans la région depuis son arrivée. Malgré les promesses électorales et les engagements pris, les habitants constatent avec amertume l’absence de réalisations tangibles pour répondre à leurs besoins fondamentaux.
Dans ce contexte difficile, les habitants adressent un appel pressant au président Diomaye Faye pour trouver des solutions aux problèmes rencontrés par les populations de la commune de Djilor Saloum, à l’instar des autres régions du pays. Mouhamed Moussa Diallo a souligné ces préoccupations lors d’une cérémonie religieuse, appelant à une action urgente pour soulager la souffrance des habitants de Djilor.
Malgré les défis auxquels ils sont confrontés, les habitants de Djilor restent déterminés à faire entendre leur voix et à lutter pour un avenir meilleur pour leur communauté. Ils appellent à une action concertée des autorités locales et nationales pour mettre fin à l’enclavement et au manque d’électricité, et ils espèrent que leurs appels ne resteront pas lettre morte, mais qu’ils conduiront à des solutions concrètes pour améliorer leur qualité de vie et garantir leur bien-être futur.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

FMI conclut sa mission au Sénégal : Perspectives économiques et recommandations en vue de la seconde revue du programme

Une mission du Fonds Monétaire International (FMI), dirigée par M. Edward Gemayel, a achevé sa visite au Sénégal, du 25 avril au 3 mai 2024, pour évaluer les récents développements économiques et politiques du pays ainsi que pour préparer la seconde revue du programme soutenu par le FMI.

Selon M. Gemayel, l’économie sénégalaise a montré une résilience notable en 2023 malgré un contexte marqué par des tensions politiques et des chocs externes. La croissance économique a surpassé les attentes, atteignant 4,6 %, stimulée par une bonne campagne agricole et un secteur tertiaire robuste. L’inflation a également chuté plus rapidement que prévu, s’établissant à 5,9 %.

Cependant, des défis demeurent, notamment des dépenses élevées en subventions à l’énergie et des intérêts sur la dette qui ont nécessité des coupes dans les dépenses d’investissement pour maintenir le déficit budgétaire à 4,9 % du PIB. Malgré ces ajustements, la dette du gouvernement central a atteint 73,4 % du PIB, dépassant le plafond fixé par l’UEMOA, et le déficit du compte courant a persisté à 18,8 % du PIB en raison de la faible performance des exportations.

Pour le premier trimestre de 2024, la croissance a été impactée par les incertitudes politiques liées à l’élection présidentielle, entraînant un ralentissement de l’activité économique. Les indicateurs montrent un tassement de la croissance économique et une réduction des investissements et des dépenses des consommateurs. L’inflation a diminué à 3,3 %.

Les perspectives économiques pour 2024 restent néanmoins positives avec une croissance projetée à 7,1 %, malgré un début d’année affecté par le climat électoral et un retard dans le démarrage de la production de gaz prévu pour décembre 2024.

Pour atteindre l’objectif de déficit budgétaire de 3,9 % du PIB d’ici la fin de l’année 2024, le FMI recommande des mesures ambitieuses pour rationaliser les dépenses fiscales et améliorer l’efficacité des dépenses, notamment par un budget rectificatif.

Le FMI encourage également la mise en œuvre de réformes structurelles importantes, telles que la révision de la formule de détermination des prix des produits pétroliers et un audit de la compagnie électrique Senelec, pour introduire une nouvelle tarification de l’électricité avec un tarif social pour les ménages vulnérables.

Les nouvelles autorités sénégalaises ont réitéré leur engagement envers le programme du FMI, soulignant son alignement avec leurs objectifs stratégiques de renforcement de la résilience budgétaire, de promotion de la gouvernance, de transformation structurelle de l’économie, et de renforcement de la résilience au changement climatique.

Les discussions pour la seconde revue du programme du FMI sont prévues pour juin 2024, et l’équipe du FMI a exprimé sa gratitude pour la coopération des autorités sénégalaises et des divers acteurs rencontrés durant leur visite.

LA COUR DES COMPTES DEMENT LE DETOURNEMENT AU PRODAC : SONKO où sont passés les 29 milliards ?

Le Programme vise à aménager de vastes étendues de terres et à les doter d’infrastructures de qualité de dernière génération permettant aux jeunes en particulier de s’adonner à des activités économiques en continu.

Le budget total à mobiliser pour le PRODAC est de 100 milliards F CFA. Parmi les onze (11) DAC prévus, huit (8) ont pu être financés. Quatre-vingt-huit (88) milliards FCFA ont été mobilisés et se décomposent comme suit :

– 29 600 536 000 FCFA en 2016 dans le cadre d’une première phase relative à la construction des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr financé par l’Etat du Sénégal à travers une convention signée avec Locafrique ;

– 59 534 000 000 FCFA en 2017 dans le cadre d’une deuxième phase à travers le Projet de Développement de l’Entreprenariat agricole au Sénégal (PDEAS) financé par la Banque islamique de Développement (BID) et relative à la construction des DAC de Niombato, Dodji, Fafacourou et Boulel.

L’exécution de la première phase a été confiée à l’entreprise israélienne Green 2000 à travers un marché clé en main, passé par entente directe et souscrit le 28 août 2015 entre Monsieur Daniel Pinhassi, agissant pour le compte de Monsieur Rafael Dayan, Directeur général et Monsieur Mame Mbaye Niang, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne ; ledit contrat a été approuvé le 21 septembre 2015 par Monsieur Birima Mangara, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan chargé du Budget. La seconde phase fait l’objet d’une procédure d’appel à concurrence international.

LA GESTION FINANCIERE DES OPERATIONS PAR LE PRODAC

La revue de ce secteur d’examen a pour objectif de s’assurer que les ressources financières ont été utilisées de manière conforme aux lois et règlements et aux bonnes pratiques en la matière. La Gestion financière du PRODAC est assurée par la Direction administrative et financière (DAF) sous la supervision du Coordonnateur. Il en est de même du PDEAS dont la gestion financière est assurée par un Responsable administratif et financier (RAF).

Les missions principales de la DAF du PRODAC sont la gestion des opérations budgétaires, la gestion du personnel et des carrières, la gestion du domaine, de la logistique et de la maintenance et enfin la gestion de l’environnement et de la sécurité. La DAF est composée de deux divisions :

– une division Finances et comptabilité, composée de deux bureaux : un bureau

Comptabilité et Finances et un bureau comptabilité des matières ;

– une division Gestion des Ressources humaines composée d’un bureau gestion du personnel et de la solde, et d’un bureau des Affaires sociales.

Les ressources financières du PDEAS sont gérées par le RAF, secondé par un comptable. Les ressources du PRODAC sont essentiellement constituées de la dotation budgétaire annuelle que l’État lui octroie pour la mise en oeuvre de ses activités. Elles sont mobilisées périodiquement par le Trésor public dans le compte de dépôt ouvert dans ses livres au nom du PRODAC.

Pour ce qui concerne le PDEAS, les ressources proviennent des fonds alloués par la Banque islamique de Développement (BID) et de la contrepartie de l’État. S’agissant des opérations exécutées sur les fonds du bailleur, la procédure de la BID est appliquée avec notamment la pratique des avis de non objection (ANO) et celle des paiements directs. Les ressources allouées au PRODAC à travers le budget général de l’État lui permettent de financer son fonctionnement, mais également l’État dote le compte de dépôt les fonds dédiés au remboursement de la dette contractée pour le financement des DAC de première génération que sont ITATO, SEFA, Keur Momar Sarr et Keur Samba Kane.

Après avoir apprécié le système de financement de ces quatre premiers DAC et de remboursement de la dette, il a été analysé le paiement de certaines opérations imputées sur le compte de dépôt du PRODAC. Pour ce qui concerne le PDEAS, le remboursement de la dette a bénéficié d’un moratoire de 05 ans, ce qui l’exclut du champ de contrôle. L’examen de ce secteur a également porté sur la les règles relatives à la comptabilité des matières.

Le mécanisme de financement et de remboursement de la dette

Le schéma de financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Momar Sarr et, Keur Samba Kane fait intervenir la Compagnie ouest-africaine de Crédit-bail plus connue sous le nom de LOCAFRIQUE qui a conclu, en février 2016, avec l’Etat du Sénégal une convention de financement d’un montant total de 29 600 536 000 FCFA au taux de 7,97 % l’an toutes taxes, frais et commissions compris, exclusivement affecté à la réalisation ces quatre infrastructures. Il s’agit d’une convention de crédit à moyen terme d’une durée de 60 mois aux termes de laquelle LOCAFRIQUE, bénéficiaire d’une ligne de crédit dédiée octroyée par AFREXIMBANK, s’engage à payer les factures présentées par Green 2000 et validées par le PRODAC. Tous les paiements doivent faire l’objet d’une retenue de garantie de cinq pour cent (5%) libérable après la réception définitive, afin de garantir l’exécution des ouvrages.

De nombreux dysfonctionnement affectent le mécanisme de financement et de remboursement de la dette envers LOCAFRIQUE. A cet égard, il est noté un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette, un dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser, la violation d’une disposition budgétaire relative au remboursement de la dette de l’État, le non-respect des paiements effectués via le compte de dépôt, un surplus de paiement sur les effets cédés à la BNDE et une absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette.

Un dispositif complexe de couverture financière du remboursement de la dette

Par lettre n° 305MEFP/DGF du 15 avril 2016 du Ministre délégué auprès du Ministre de l’Économie des Finances et du Plan chargé du Budget, Locafrique a reçu de l’État du Sénégal, l’engagement de couverture financière du montant du remboursement de la dette représentant le capital, les intérêts, frais et autres accessoires pour un montant global de 36 476 162 295 francs CFA suivant l’échéancier ci-après :

Il s’agit d’une lettre de couverture budgétaire à la suite de laquelle, pour matérialiser sa dette, l’État du Sénégal a émis en avril et septembre 2016, onze (11) billets à ordre au profit de Locafrique, suivant l’échéancier ci-dessous :

A l’appui de ces informations, Locafrique a fourni deux tableaux d’amortissement dont l’un daté du 19 avril 2016 et validé par le par le Ministre délégué chargé du Budget (voir Annexe n°2) concerne le premier billet à ordre émis le même jour d’un montant de 7 314 553 FCFA ; le second tableau de financement d’un montant total de 29 260 609 288 FCFA (voir Annexe n°3) est plutôt une simulation non validée par le Ministre délégué chargé du Budget. L’examen comparé des deux tableaux a fait ressortir un écart de 858 429 490 FCFA entre la situation budgétisée et le montant total des billets émis. Selon le Directeur général de Locafrique, cet écart concerne les intérêts de différés sur le tableau d’amortissement de l’Annexe n°3.

Dépassement du montant des créances cédées par rapport au reliquat à verser

Pour le paiement des échéances, l’État a opté dans un premier temps, de passer par le compte de dépôt du PRODAC qui reçoit les fonds à travers la dotation annuelle de son ministère de rattachement. Ainsi, à chaque paiement, le montant est positionné sur le compte de dépôt et la Coordination du PRODAC émet un titre de paiement accompagné d’une lettre du ministre chargé des finances comme pièce justificative. Ce procédé a été notamment utilisé pour les trois premiers remboursements directement versés à Locafrique. La société Locafrique a reçu entre 2016 et 2017, trois paiements tirés directement sur le compte de dépôt du PRODAC. Il s’agit de la situation des éléments relevés dans le tableau ci-après :

Ces montants constituent le remboursement d’une partie de la dette de l’Etat et renferment les deux billets à ordre arrivés à échéance en avril et octobre 2017 d’un montant total de 6 367 179 623 FCFA. Par la suite, les neuf (9) billets à ordre restant et présentant une somme totale de 29 349 553 182 FCFA ont été cédés à des banques conformément à la situation suivante :

Le cumul entre les montants reçus par Locafrique et les billets cédés s’élève à 38 455 645 642 FCFA alors que le total des billets émis en 2016 est de 35 716 732 805 FCFA. Il apparait un surplus de 2 738 912 837 FCFA que l’État devra payer par rapport à ce qu’il aurait dû. Les sommes reçues par Locafrique dans le cadre des trois premiers paiements ne correspondant pas aux valeurs nominales des billets à ordre, la cession aurait dû tenir compte de cette situation pour se faire en fonction du reliquat effectif de la dette.

Selon Monsieur Birima Mangara, ancien Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget, l’écart de 858.429.490 francs CFA constaté entre la situation budgétisée de la dette vis-à-vis de LOCAFRIQUE et le montant total des billets à ordre émis à son profit correspond au règlement de la première annuité, prenant en charge les intérêts différés conformément au tableau d’amortissement, au regard de l’article 6 de la convention de financement. Il explique qu’il s’agit du premier décaissement opéré au titre du programme, le 16 novembre 2016.

Il indique que la lettre numéro 305/MEFP/DGF du 15 avril 2016, établie pour lever l’une des conditions suspensives prévues par l’article 4 de la convention de crédit à moyen terme signée entre l’Etat du Sénégal et LOCAFRIQUE (ANNEXE 1), pour le financement des domaines agricoles communautaires (DAC), a couvert onze (11) semestres pour le premier tirage. Selon lui, y entre en droite ligne le tableau d’amortissement couvrant normalement la période 2016 à 2021 comme celle du remboursement des billets émis pour le compte du premier tirage (ANNEXE Il) ; qu’en revanche, la simulation de tableau d’amortissement (ANNEXE III) n’a jamais été portée à sa connaissance pour être signée par ses soins. l’Economie, des Finances et du Plan, d’une lettre de garantie mais pas l’émission de billets à ordre ; or, ces billets ont permis au bailleur de se procurer des liquidités pour honorer ses engagements vis-à-vis de l’Etat alors que le schéma de financement prévoyait l’utilisation d’une ligne de crédit dédiée ouverte par Afreximbank.

Ces billets à ordre s’analysent ainsi comme des reconnaissances de dette, cessibles et endossables. Leur émission est contraire à la règle du « service fait » dans la mesure où les montants inscrits n’étaient ni certains ni exigibles à la date de leur signature, les travaux de construction des DAC n’étant pas encore achevés.

Incohérences dans le paiement des engagements de l’Etat envers la BNDE

Par lettre n° 09715 MFB/DGB du 29 décembre 2020, le Ministre des Finances et du Budget a notifié au Ministre de la Jeunesse les crédits ouverts dans la loi de finances 2021 au profit de son département pour un montant total de 17 569 236 297 FCFA en crédits de paiement. Ladite lettre rappelle que l’enveloppe budgétaire intègre les obligations impayées d’un montant de 1 248 320 802 FCFA dues à la BNDE dans le cadre du PRODAC.

En application à cette disposition, ledit montant a été crédité sur le compte de dépôt du PRODAC le 05 juillet 2021. Le 24 septembre 2021, soit plus de deux mois et demi après, par ordre de virement n° 449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS (reçu le même jour par la Trésorerie générale), le Coordonnateur a demandé au Trésorier général de virer 1 248 320 802 FCFA au profit de la BNDE en y joignant la lettre de notification de crédits sus indiquée. Trois mois plus tard, le 21 décembre 2021, par lettre n°571 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS, le Coordonnateur a demandé et obtenu l’annulation par le Trésor du virement n° 449 précité. Enfin, le 22 décembre 2021, un second ordre de virement n°572 MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS d’un montant de 1 000 000 000 FCFA au profit de la BNDE a été émis et finalement exécuté par le Trésor.

Il ressort de ces constatations que l’ordre de virement n° 449 du 24 septembre 2021 n’a pas été exécuté alors qu’à cette date le solde du compte de dépôt présentait une situation créditrice de 1 350 164 912 FCFA et que la disposition relative au remboursement de la dette de 1 248 320 802 FCFA n’a pas été respectée bien que le montant soit budgétisé par la loi de finances pour l’année 2021. Il est noté d’une part, une absence de célérité de la Coordination en raison de l’émission tardive de l’ordre de virement et d’autre part, que l’annulation du premier ordre de virement n’a pas été justifiée.

Monsieur Papa Malick Ndour, ancien Coordonnateur du PRODAC, reconnait avoir annulé et remplacé l’ordre de n°449 MJ/PRODAC/CN/DAF/ass d’un montant de 1 248 320 802 F CFA par un autre pour un montant d’un milliard (1 000 000 000) F CFA. Il explique que l’annulation du premier ordre de virement est intervenue au mois de décembre lorsque le Trésor l’a informé n’avoir pas effectué le virement et que le risque de ne pouvoir payer les salaires de décembre, pour insuffisance de fonds, était devenu réel ; afin de compléter le montant 1 248 320 802 F CFA représentant les obligations impayées, dues à la BNDE, un autre ordre de paiement d’un montant de 248 320 802 F CFA a été établi le 31 mai 2022 (se reporter à l’observation 19).

Bien qu’il reconnaisse avoir procédé à l’annulation de l’ordre de virement du 21 septembre, en décembre, trois mois après l’avoir émis, Monsieur Papa Malick Ndour n’a pas répondu à la question concernant les raisons pour lesquelles ledit ordre de virement n’a pas été payé au moment de son émission. Par ailleurs, les services financiers du PRODAC n’ont pas assuré un suivi rigoureux de la trésorerie, par le biais notamment de rapprochements, qui leur aurait permis de prendre en compte les titres de paiement déjà émis et d’éviter ainsi des difficultés pour payer les salaires.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC d’effectuer un suivi régulier et rigoureux de la trésorerie du PRODAC de sorte à avoir une meilleure maîtrise des opérations financières.

Absences de concordance entre les relevés

La revue a constaté que des ordres de paiement effectués via le compte de dépôt du PRODAC au titre du remboursement des crédits ne sont pas suivis d’effet immédiat et que les bénéficiaires n’ont pas reçu les montants exactement prélevés sur ledit compte. Il en est ainsi des paiements faits pour le compte de la BNDE en 2020 et 2021.

Il ressort de ces tableaux que les montants prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC au profit de la BNDE sont reversés à cette dernière à des dates différentes de la situation présentée dans les relevés. En principe, du moment où un ordre de virement est effectué et validé par le Trésor, le montant débité sur le compte doit être viré directement sur celui du bénéficiaire. En effet, tandis que les virements sont effectués par le PRODAC selon les directives données par le ministre chargé des Finances en fonction du montant positionné sur son compte de dépôt, la BNDE reçoit de manière éclatée des virements du Trésor en fonction des effets qu’elle a acquis auprès de Locafrique.

Il est à noter que les ordres de paiement au profit de la BNDE émis suivant les instructions du ministre chargé des Finances portent sur des montants ne correspondant pas à la valeur nominale des billets à ordre. Dans le même temps, le Trésor paie la BNDE selon une temporalité différente.

Il s’ensuit une situation ambigüe qui ne permet pas un bon suivi de l’état de remboursement de la dette et constitue un risque d’erreurs. De plus le rapprochement entre les montants payés via le compte du PRODAC et ceux effectivement reversés à la BNDE est impossible dans la mesure où la coordination ne reçoit pas toutes les informations y relatives. Il s’y ajoute que les résultats des circularisations auprès des banques ayant acquis auprès de Locafrique des billets à ordre ont révélé que le Trésor a payé un surplus sur les montants reversés à BNDE. Les opérations concernées sont répertoriées dans le tableau ci-après :

Ainsi, le montant de 1 240 320 802 FCFA a été reversé en 2022 à la BNDE alors que selon la banque, l’intégralité des effets lui ont été payés. La pratique du Trésor d’effectuer des virements au profit de BNDE ne correspondant pas aux montants exactement prélevés sur le compte de dépôt du PRODAC combinée avec le paiement par tranches des billets à ordre, explique sans doute le manque de maitrise des flux réels. De même, le Trésor n’a pas mis en place un mécanisme de suivi et de contrôle des montants reversés au titre du paiement des billets à ordre détenus par la BNDE. Cette situation est d’autant plus préjudiciable qu’en procédant ainsi, le Trésor prive l’Etat de la possibilité de disposer de ces fonds indument payés qui au lieu d’être positionnés dans un compte d’attente de la Banque, auraient pu être utilisés à d’autres fins. Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, trésoriers généraux successifs, ont donné la même réponse, mot pour mot, aux interpellations bien que celles-ci ne portent pas sur les mêmes opérations ; Celle-ci est retranscrite ainsi qu’il suit :

« Je voudrais rappeler que dans le cadre de la gestion de la Trésorerie, les délais de paiements dépendent parfois de la situation de trésorerie qui ne permet pas à cause des tensions de payer immédiatement l’ordre reçu. C’est pourquoi il est procédé soit à des paiements partiels ou avec un décalage de quelques jours ou semaines dès que la trésorerie le permet. Il convient de préciser que les virements au titre du remboursement des crédits sont directement effectués dans le compte indiqué par les ordres reçus au profit de la BNDE.

Il convient de préciser que le PRODAC est un correspondant du Trésor dont le compte de dépôt est ouvert à la Trésorerie générale. Tous les comptes de dépôt ouverts à la TG fonctionnent comme des comptes courants et toutes les opérations sont exécutées sur la base des ordres de virement ou des chèques présentés pour le paiement sous réserve que le compte dispose de suffisamment de fonds. Les délais de paiement comme rappeler plutôt dépendent de la situation globale de trésorerie. (Voir ordres de virement joints en annexe).

Concernant le paiement qui serait effectué doublement par billet à ordre et ordre de virement, le trésorier général ne connaissant le niveau et la nature des dettes contractées auprès de la BNDE encore moins le calendrier des échéances de remboursement, n’est pas en mesure de connaitre si un paiement est double ou pas, d’autant plus que le Trésorier général n’est pas signataire des billets à ordre émis et n’a pas l’information sur leurs montants et les dates d’échéance. En plus, au cas où la BNDE constaterait un double paiement à son profit, la règle bancaire voudrait qu’elle en informe son client et procède à la restitution du trop-perçu au Trésor. »

Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, sur le montant 1 240 320 802 F CFA, qui représente le surplus des sommes versées à la BNDE, il a déclaré n’avoir autorisé que le paiement de la somme de 248 320 802 F CFA, au 31 mai 2022 ; cette somme venant s’ajouter au montant de 1 000 000 000 F CFA qui avait été payée en 2021, pour couvrir totalement les obligations impayées, dues à la BNDE et estimées à 1 128 320 802 F CFA. Il a précisé que les autres opérations ont été effectuées bien après son départ et que la responsabilité du Coordonnateur du Prodac se limite à exécuter les demandes de virements selon le tableau portant échéancier des remboursements et les indications données par le Ministère des Finances, dès la mise en place du budget. Pour la Cour, l’évaluation et le suivi rigoureux de la situation de remboursement auraient permis d’éviter le paiement de sommes indues et d’optimiser l’utilisation des ressources financières de l’Etat.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des finances de veiller à ce que la situation de remboursement de la dette contractée dans le cadre du financement des activités du PRODAC et matérialisée par l’émission de billets à ordre, fasse l’objet d’une évaluation et qu’un suivi régulier des sommes versées soit effectué.

Absence de maitrise de la situation de remboursement de la dette

Il a été constaté que des paiements liés au remboursement de la dette relative à la convention de financement ont été effectués en dehors du dispositif habituel qui consistait à passer par le compte du PRODAC à l’instar des montants payés à la BNDE. L’analyse des relevés du compte de dépôt du PRODAC durant la période ainsi que l’exploitation des réponses des circularisations ont permis de constater que certaines sommes payées en contrepartie des billets à ordre détenus ne figurent pas sur les dits relevés. Il en est ainsi de paiements effectués par le Trésor au profit de la Banque de Dakar (BDK), Coris Bank International et la NSIA Banque tel qu’il ressort du tableau ci-dessous :

Cette situation ne permet pas de retracer avec exactitude les flux et de maitriser la situation globale de remboursement. Interpellé sur la question, Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo, ancien ministre chargé des Finances et du Budget, a déclaré que l’émission des billets à ordre dans le cadre du financement du programme cité doit être considérée comme un confort donné au créancier et qu’en effet, le remboursement des échéances dues au créancier s’effectue suivant la procédure normale d’exécution des dépenses publiques.

Il poursuit en indiquant que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC). Il précise également que, sur la base de l’état d’avancement des travaux, des transferts budgétaires ont été régulièrement faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements vis-à-vis du créancier ; qu’en conséquence, la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 devait être exclusivement analysée dans ce cadre et qu’il n’y a pas eu de changement de mécanisme de paiement. Selon lui, il appartient au PRODAC, sur la base des crédits disponibles, d’honorer ses engagements en conformité avec les règles encadrant sa gestion.

La Cour considère que, comme évoqué supra, les billets à ordre émis ne sauraient être assimilés à des lettres de confort mais plutôt à des reconnaissances de dettes que Locafrique a pu monnayer en totalité alors même que les travaux n’étaient pas complètement achevés. Par ailleurs, le schéma de départ n’a pas été suivi dans la mesure où des billets à ordre ont été payés alors qu’aucun transfert budgétaire y relatif n’a été fait au PRODAC ( cf. tableau n°12). Quant aux trésoriers généraux successifs, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall, ils expliquent que :

– le billet à ordre d’un montant de 2 968 892 409 F CFA, dont le Trésorier général n’est pas le signataire, présenté par la BDK le 15 octobre 2018, a été payé via son compte de règlement ouvert à la BCEAO, qui est différent du compte de domiciliation indiqué sur ledit billet ;

– le montant de 2 539 767 FCFA ne correspond pas à un paiement à l’initiative de la Trésorerie générale mais plutôt à un retour de fonds d’un virement reçu de la NSIA Banque (05 mai 2021) et mal dirigé, raison laquelle il a été retourné, le 07 mai 2021 ;

– S’agissant du montant de 2 450 023 148 FCFA, le Trésorier général n’est pas donneur d’ordre de cette opération, son compte débité n’est pas le compte du Trésorier général. (Voir relevé du TG) ;

– Enfin, le Trésorier général n’étant pas le comptable assignataire des dépenses du PRODAC, n’est pas en mesure d’indiquer les budgets sur lesquels ces montants ont été imputé, le contrôle qui lui incombe se limite essentiellement à l’assurance de la disponibilité des fonds dans le compte de dépôt et la qualité des signatures. La Cour constate que l’opacité du mécanisme de remboursement faisant notamment apparaitre des paiements effectués en dehors du compte de dépôt du PRODAC, n’est pas de nature à garantir l’exactitude des flux et permettre la maitrise de la situation globale de remboursement.

RECOMMANDATION

La Cour recommande :

– au Ministre chargé des Finances, de veiller à ce que les budgets sur lesquels les remboursements au titre des billets à ordre émis dans le cadre du financement des Domaines agricoles communautaires (DAC), effectués en dehors des comptes du PRODAC, soient retracés pour s’assurer de l’exhaustivité des paiements et de l’information y relative ;

– à la BCEAO de veiller à ce que les effets présentés et payés au titre de la compense revêtent toutes les caractéristiques de conformité avant de débiter le compte du Trésorier général.

Des paiements effectués en violation de la convention de financement

La convention de financement conclue entre l’Etat du Sénégal et Locafrique prévoit que le prêt d’un montant de 29 600 536 000 FCFA est exclusivement dédié à la réalisation par Green 2000 des quatre domaines agricoles communautaires de Séfa, Itato, Keur Momar SARR et Keur Samba KANE. En 2020, un avenant n° 2 audit marché sans incidence financière a procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam. Le contrat liant Green 2000 à l’Etat du Sénégal a prévu une procédure spécifique permettant à Locafrique de payer les montants dus à Green 2000. En effet, toutes les demandes de paiement doivent faire l’objet d’une facturation soumise au PRODAC qui, après avoir effectué les vérifications d’usage, les transmet à son tour à Locafrique en vue de leur règlement.

Ainsi, aux termes de l’article 6 du contrat, « Green 2000 doit soumettre au PRODAC, au moins 14 jours avant la première demande de paiement, une liste des valeurs des parties des ouvrages, constituant au total le montant du prix du contrat, de façon à faciliter l’évaluation des demandes de paiement ». De même, l’article 4 de l’avenant n° 2 précise que « le décaissement des fonds se fera comme suit :

– 20% au titre de l’avance de démarrage ;

– le paiement du reliquat, au prorata de l’état d’avancement des travaux sur validation et liquidation des factures et du rapport d’avancement des travaux par le PRODAC dans un délai ne pouvant pas dépasser 30 jours après dépôt des factures et rapports par Green 2000.».

Par conséquent, le paiement des factures est conditionné à leur validation par la Coordination du PRODAC. L’’examen de l’exécution de ces dispositions a révélé des manquements en raison notamment de l’absence d’amendement de la convention de financement et de la validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’Itato.

Paiement pour le compte du DAC Sangalkam sans amendement de la convention de financement

L’avenant n° 2 du contrat de construction des DAC, signé le 07 janvier 2020 et approuvé le 07 février 2020, ayant procédé à la délocalisation du DAC d’ITATO à Sangalkam a pour conséquence de transférer les obligations de l’entreprise Green 2000 vers la nouvelle infrastructure. Toutefois, cela n’a pas été corrélé par un avenant de la convention de financement afin de faire prendre en charge par Locafrique le paiement des factures y relatives.

En effet, selon l’article 12.4 de la convention de financement : « toute modification des termes de la convention nécessitera l’accord préalable unanime du Prêteur et de l’Emprunteur et fera l’objet d’un avenant établi par acte séparé dans un format acceptable pour chaque partie. » De ce fait, en l’absence d’avenant dument approuvé, les paiements effectués par Locafrique au titre du DAC de Sangalkam ne rentrent pas dans le champ d’application de la convention de financement et ne sauraient être déduits du montant de 29 600 536 000 FCFA exclusivement dédié au paiement des travaux des DAC de SEFA, ITATO, Keur Momar SARR et Keur Samba Kane.

Ainsi, 2 202 920 292 FCFA ont été payés par Locafrique entre 2020 et 2021 sur la base d’une convention de financement qui ne les ont pas prévus. L’éligibilité du DAC de Sangalkam au paiement de Locafrique doit trouver sa source sur un amendement de ladite convention. Le Directeur général de Locafrique précise que la convention concernait effectivement le financement des DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, et avoir payé les factures concernant Sangalkam sur la base d’une demande formelle du PRODAC.

Monsieur Papa Malick Ndour, ancien coordonnateur du PRODAC, reconnait que la Convention de financement devait faire l’objet d’un amendement pour intégrer la nouvelle réalité, à partir du moment où les DAC concernés par le financement y sont nommément indiqués. Il ajoute qu’il ne pouvait prendre aucune initiative dans ce sens, le PRODAC n’étant pas partie prenante au contrat financier.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de prendre les dispositions nécessaires pour que les paiements effectués pour le DAC de Sangalkam soient pris en compte dans une convention de financement.

Validation de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam sans prendre en compte celle déjà versée pour le DAC délocalisé d’ITATO

Le 14 avril 2017, Locafrique a versé à Green 2000 un montant de 1 254 177 977 FCFA représentant 20% d’avance de démarrage pour ITATO. Trois ans plus tard, le 14 avril 2020, Green a reçu via Locafrique la somme de 1 273 868 494 FCFA en guise d’avance de démarrage pour Sangalkam validée par le PRODAC. L’avance de démarrage pour ITATO n’ayant pas servi puisqu’aucun début d’exécution n’a été constaté, la coordination aurait dû prendre les dispositions nécessaires afin que l’avance de démarrage soit transférée sans décaissement, pour le compte du DAC de Sangalkam.

Pour justifier la validation de la facture 1 273 868 494 FCFA, Monsieur Papa Malick Ndour affirme que l’avance de démarrage de 20% prévue par l’article 4 de l’avenant de délocalisation pour mener les études préalables au DAC de Sangalkam n’a pas été payé. Elle a été finalement remplacée par celle déjà encaissée par Green 2000, pour les mêmes prestations, dans le cadre de l’aménagement du DAC de Itato et la facture qui était présentée concernait plutôt l’acquisition de matériel.

Pour la Cour, même si le montant concerné a été utilisé, entre autres, pour l’acquisition de matériel, il n’en demeure pas moins que cela entrait dans le cadre de l’avance de démarrage pour le DAC de Sangalkam, tel que matérialisé sur la facture n° 2701-2020 du 14 avril 2020 répertoriée dans le tableau n°13 supra, d’un montant de 1 942 000 euros (1 273 868 494 FCFA) et présentée aux auditeurs. En effet, celle-ci porte bien les mentions « avance de démarrage pour le projet d’implantation d’un foyer communautaire de serres (CGH) du 10 Hectare pour le Domaines Agricoles Communautaires (DAC) du Sangalkam » et « 20 % du montant total ». Cette facture, validée par le coordonnateur du PRODAC, a été payée par Locafrique suivant ordre de virement référencé « KB/AG/188 du 10 avril 2020 » et portant motif : « Règlement Facture n° 2701-2020 pour DAC de Sangalkam (avance 20% de Démarrage) », tel qu’il ressort de l’état récapitulatif des décaissements effectués au profit de Green 2000, lequel état fait également mention du versement de 1 254 177 977 F CFA pour le DAC d’ITATO. Ainsi, tous les deux montants ont été effectivement décaissés par Locafrique.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Ministre chargé de la Jeunesse de veiller à ce que les montants non utilisés et relatifs à l’avance de démarrage versée à Green 2000 pour le DAC d’ITATO soient effectivement retracés et fassent l’objet d’une régularisation.

EXECUTION DES OPERATIONS DE DEPENSES

Le PRODAC dispose du compte de dépôt n° 368.5.040 au Trésor qui reçoit l’essentiel de ses ressources. Le PDEAS quant à lui dispose également d’un compte de dépôt, mais celui-ci ne recueille que la contrepartie financière de l’Etat au projet ; les fonds provenant de la BID sont logés dans un compte bancaire. L’analyse de l’exécution des opérations de dépenses a fait ressortir plusieurs dysfonctionnements et manquements, en l’occurrence une mauvaise tenue des comptes, un non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt, la prise en charge de dépenses non éligibles ou le paiement irrégulier d’allocations familiales à certains agents.

MAUVAISE TENUE DES COMPTES

Depuis 2018, aucun bilan ni compte de résultat n’est établi au PRODAC ; il a été présenté à l’équipe de vérification des balances déséquilibrées dont plusieurs comptes renseignés posent un problème de fiabilité.

Il en est ainsi, à titre d’exemples, de la trésorerie avec l’existence d’une dizaine de comptes bancaires dont les soldes ne sont pas connus, faute pour les services financiers de détenir les relevés et d’établir les états de rapprochement. Il en est de même de certaines immobilisations comme les villas du DAC de Séfa qui ne sont pas comptabilisées. Il s’ensuit une absence de maîtrise de l’information financière qui se traduit par une méconnaissance de la situation patrimoniale de l’entité.

Monsieur Mamina Daffé, ancien coordonnateur, admet avoir fait preuve de manque de vigilance concernant le rapprochement bancaire et précise ce qui suit : « dans le procès-verbal de passation de service du 14 juin 2019, suite à mon remplacement au poste de coordonnateur du PRODAC, les villas de SEFA ont été inscrites comme dette non répertoriée dans les procédures de passation des marchés. En effet, Khelcom Bâches avait pris en charge le paiement de la construction de ces 10 villas à Koussy sur demande de mon prédécesseur. Ainsi, il fallait rembourser à Khelcom Bâches le montant avancé pour que ces villas figurent certainement dans la comptabilisation des immobilisations. Nous avions amorcé cette régularisation par voie d’huissier avant mon départ du PRODAC. »

Pour sa part, Monsieur Papa Malick Ndour a déclaré que la situation décrite par la Cour des Comptes correspond à celle qu’il a trouvée à son arrivée au PRODAC et que pour plus de visibilité dans la tenue des comptes, il a immédiatement pris des mesures pour bloquer le fonctionnement de tous les comptes bancaires et centraliser les ressources au niveau du compte de dépôt.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à la bonne tenue de la comptabilité du PRODAC ainsi qu’à la production de l’ensemble des documents y relatifs.

Non-respect des règles relatives à la gestion des comptes de dépôt

Le PRODAC dispose du compte de dépôt n°368.5.040 ouvert dans les livres du Trésorier général. Il en est de même du PDEAS qui bénéficie du compte n°368.3.085. La revue a constaté que les règles relatives à la nomination des gestionnaires des dits comptes de dépôt n’ont pas été respectées. Selon l’alinéa 2 de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, modifié par l’arrêté n°14117 du 26 juin 2018, « les gestionnaires des comptes de dépôt des services non personnalisés de l’Etat sont nommés par le Ministre chargé des Finances ».

Pour aucun des deux comptes de dépôt, du PRODAC comme celui du PDEAS, le Coordonnateur et les services financiers n’ont présenté d’acte ministériel de désignation des gestionnaires. Les correspondances envoyées aux services de la DGCPT n’ont pas permis de disposer de ces actes. Il semblerait donc que ceux-ci n’aient jamais été pris ; ce qui est en violation des dispositions de l’article 11 de l’arrêté n°21136 du 21 novembre 2017, modifié précité.

Enfin, les services du Trésorier général ont visé et payer les chèques et ordres de virement signés par les coordonnateurs du PRODAC alors que ceux-ci n’avaient aucun acte ministériel les y habilitant. En procédant de la sorte, les services du Trésorier général ont méconnu les règles sus visées.

La réponse de Monsieur Abdoulaye Diop, ancien Ministre de l’Emploi, de l’Insertion et de l’Intensification de la main d’oeuvre n’est pas parvenue à la Cour. Quant à Madame Néné Fatoumata Tall, ancien ministre de la jeunesse, elle a déclaré que l’arrêté n° 201136 du 21 novembre 2017, modifié par celui n°14117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor a été adopté avant son arrivée à la tête du ministère de la jeunesse en avril 2019 et qu’elle aurait pris des mesures correctrices si l’anomalie avait été mentionnée dans le procès-verbal de sa passation de service. Elle ajoute qu’en tant que ministre de la Jeunesse, elle n’assurait que la « tutelle technique » et que les services du Trésor n’avaient pas attiré son attention sur la situation.

S’agissant de Monsieur Mamina Daffé, il a expliqué que, pour les signatures aux comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, il ne lui a été demandé que des copies d’actes de nomination et de pièces d’identité. Quant à Monsieur Papa Malick Ndour, il a précisé n’avoir jamais été saisi par le Trésor ou le Ministère chargé des Finances par rapport à la nomination de gestionnaire des comptes de dépôt.

Pour leur part, les Trésoriers généraux successifs de la période, Messieurs Adama Racine Sow et Abdoulaye Fall ont expliqué, pour justifier l’absence de désignation du gestionnaire du compte de dépôt du PRODAC par arrêté du Ministre chargé des Finances, que le PRODAC, étant un programme doté d’une autonomie de gestion, ne fait pas partie des services non personnalisés de l’Etat pour lesquels les gérants sont obligatoirement nommés par le Ministre chargé des Finances. La Cour retient que les dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor, sont applicables au PRODAC, service non personnalisé de l’Etat, malgré son autonomie de gestion. Par conséquent, les gestionnaires de son compte de dépôt doivent être formellement désignés.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé de la Jeunesse et au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions nécessaires en vue de régulariser la nomination des gestionnaires des comptes de dépôt du PRODAC et du PDEAS, conformément aux dispositions de l’arrêté n° 21136 du 21 novembre 2017, modifié par l’arrêté n°014117 du 26 juin 2018 portant conditions d’ouverture, de fonctionnement et de clôture des comptes de dépôt auprès des comptables directs du Trésor.

Prise en charge de dépenses non éligibles

La convention qui lie l’Etat du Sénégal et la société Green 2000 est un marché clé en main qui suppose que toutes les dépenses afférentes à l’exécution des travaux soient prises en charge par celle-ci. La spécificité de ce type de marché est que le risque est généralement transféré au constructeur jusqu’à réception. La revue a noté l’existence de paiements effectués par le PRODAC qui incombe au cocontractant de l’Etat, Green 2000, en violation du principe énoncé supra.

Paiement dépourvu de base légale et défaut de précompte de la TVA

Par lettre n°167/MJ/PRODAC/CN/DAF/ASS du 19 mars 2021, le Coordonnateur du PRODAC a donné ordre au Trésor de virer le montant de 1 613 527 486 francs CFA au profit de la société Green 2000.

Pour justifier ledit paiement, il a été adjoint comme pièce justificative, la facture n° 1503 du 15 mars 2021 émise par Green 2000 d’un montant de 1 700 000 000 FCFA (2 591 463 euros) et relative à des travaux effectués sur le DAC de Sangalkam. Dans l’ordre de virement, le Coordonnateur fait référence à la lettre n° 0802 MFB/DGB du 27 octobre 2020 du Ministre des Finances et du Budget autorisant ledit paiement. Le paiement de ce montant n’est pas conforme au schéma de financement mis en place, lequel prévoit que les factures présentées par le constructeur soient payées par Locafrique après validation du PRODAC.

La revue n’a pas relevé l’existence d’une autre relation contractuelle entre Green 2000 et le PRODAC en dehors de celle prévue dans le contrat initial. De même aucun marché complémentaire ni avenant n’ont été conclus pour justifier le paiement d’une telle somme. Le règlement de cette facture n’a pas, non plus, fait l’objet de précompte de TVA à l’instar des factures de Green 2000 réglées par Locafrique. En effet, selon l’article 372 du Code général des Impôts (CGI), les opérations faisant l’objet de tout contrat payé par l’Etat sont soumises au régime du précompte.

En ne procédant pas au précompte de la TVA d’un montant de 259 322 034 F CFA sur la facture de 1 700 000 000 FCFA, le Coordonnateur a violé les dispositions susvisées du CGI. De même, en autorisant le paiement des travaux de Green 2000 en dehors du champ de la convention de financement, le ministère des Finances et du Budget n’a pas respecté le schéma initialement retenu.

Monsieur Abdoulaye Daouda Diallo a indiqué que dans le cadre du schéma de financement mis en place pour l’exécution des opérations du PRODAC, les obligations relevant de son département portaient, essentiellement, sur la garantie d’une couverture budgétaire suffisante à même de permettre le paiement des factures afférentes à la construction des Domaines agricoles communautaires (DAC) et que c’est sous ce rapport, sur la base de l’état d’avancement des travaux, que des transferts budgétaires ont été, régulièrement, faits au PRODAC pour lui permettre, en conformité avec les règles encadrant sa gestion, d’honorer ses engagements visà- vis du créancier. Il conclut que la portée des énonciations contenues dans sa lettre n° 802/MFB/DGB du 27 octobre 2020 doit être, exclusivement, analysée dans ce cadre.

Selon Papa Malick Ndour, les factures présentées par Green 2000 sont en hors taxes selon les termes du contrat de prestations et que par conséquent la facture n° 1503 du 15 mars 2021 d’un montant de 1 700 000 0000 FCFA émise par le constructeur était HTVA et a été payée sur autorisation du Ministre des Finances et du Budget. La Cour rappelle que le contrat qui lie l’Etat du Sénégal à Green 2000 fait intervenir LOCAFRIQUE comme unique acteur chargé de procéder au paiement des factures présentées par le constructeur et qu’à cet égard, la TVA est précomptée et reversée à la DGID. Par ailleurs, en payant la facture de 1 700 000 000 FCFA, le PRODAC, en plus de se substituer à LOCAFRIQUE, n’a pas procédé au précompte de la TVA en violation des dispositions de l’article 372 du Code Général des Impôts.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre chargé des Finances et au Coordonnateur du PRODAC de veiller au respect des stipulations de la convention de financement relatives au paiement des factures présentées par le constructeur.

Prise en charge par le PRODAC de dépenses incombant à l’entreprise Green 2000

L’analyse des paiements effectués en 2021 au DAC de Keur Momar Sarr a permis de constater que le PRODAC a payé des dépenses relatives à des prestations ou fournitures qui incombaient normalement à la société Green 2000 en vertu des dispositions contractuelles. Il s’agit de réparation du pivot central et de pièces de rechange.

– Paiement des frais de réparation du pivot d’arrosage du DAC de Keur Momar Sarr

Le PRODAC a pris en charge en 2021 les frais de réparations du pivot central de KMS pour un montant total de 12 000 000 FCFA. Ce paiement, validé par la Direction technique, est effectué sur la base de la facture n° 1020-20 du 24 août 2020 présentée par Green 2000 d’un montant de 18 812 euros.

L’examen des pièces justificatives a permis de relever les constats suivants :

– le paiement de cette facture fait suite, selon la correspondance du directeur technique, à des actes de vandalisme qui se sont produits le 03 mars 2020 ;

– la facture de Green 2000, libellée en euros est adressée à Locafrique et ne mentionne pas qu’il s’agit de réparation du pivot ;

– le montant de 18 812 euros au taux paritaire de 655,957 FCFA correspond à la somme de 12 339 863, 084 F CFA, ce qui présente un écart de 339 863,084 FCFA ;

– le procès-verbal de réception du matériel pour la réparation du pivot n’est pas daté.

De même, il est à noter que les dommages du pivot objet des réparations ont eu lieu avant la réception provisoire du DAC de KMS qui est intervenue le 19 juin 2020. De ce fait, les frais des dites réparations ne pouvaient incomber au PRODAC dans la mesure où l’ouvrage reste sous la responsabilité de l’entreprise Green 2000 jusqu’à complète réception. Au demeurant, selon les termes de l’article 14 du contrat le liant à l’Etat du Sénégal « Green 2000 déclare avoir souscrit à des polices d’assurance suffisantes pour couvrir tout dommage pouvant survenir à son entreprise et à tous les biens de celle-ci ». En payant le montant de 12 000 000 FCFA représentant les frais de réparation du pivot du DAC de Keur Momar Sarr en lieu et place de Green 2000, la Coordination du PRODAC n’a pas respecté les dispositions contractuelles ni préservé les ressources du programme.

– Paiement de dépenses d’acquisition de pièces de rechange

Par chèque du Trésor n° 0706183 du 06/07/2021, le PRODAC a effectué le paiement de la somme de 17 316 860 FCFA au profit de Green 2000. A l’appui dudit paiement, deux factures en date du 29 juin 2021, dont l’objet porte sur des pièces de rechange fournies au DAC de KMS, ont été présentées par la société :

– la facture n° 29.6/21 d’un montant de 2230,66 euros

– et la facture n°30.6/21 d’un montant de 15 853 810 FCFA.

Il ressort de ces éléments que l’acquisition de ces pièces de rechange à l’instar de la réparation du pivot, relève de l’entreprise Green 2000 qui n’a pas encore procédé à la livraison définitive du DAC de KMS dont la gestion était entièrement sous sa responsabilité en 2021 y compris l’encaissement des recettes issues de la mise en marché des récoltes. Toutefois, quand bien même cette dépense devait être prise en charge par le PRODAC, elle aurait dû être faite dans le respect de la règlementation des marchés publics.

En effet, les dispositions de l’article 3 de l’arrêté n° 00107 du 07 janvier 2015 relatif aux modalités de mise en oeuvre des procédures de demande de renseignements et de prix en application de l’article 78 du décret n° 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des Marchés publics, prescrivent de recourir à une procédure de demande de renseignement et de prix à compétition ouverte (DRPCO) lorsque le montant total des fournitures est compris entre 15 et 50 millions. De même, la facture a été payée sans tenir compte du précompte éventuel de la TVA qui s’élève à 2 641 555 FCFA.

Selon Papa Malick Ndour, coordonnateur durant la période concernée, ces dépenses ont trait à deux évènements distincts : la survenance d’acte de vandalisme sur les pivots et une mauvaise utilisation de certains équipements par des agents du PRODAC, évènements qui se sont produits au moment où Green 2000 avait quitté le DAC pour défaut de paiement. Il relève que dans ces circonstances, la responsabilité du constructeur par rapport à la sécurité et à la protection du chantier ne peut être engagée. Il indique que le PRODAC avait porté plainte et diligenté une enquête interne, lesquelles ont révélé la culpabilité des agents du programme.

En fin de compte, il met l’accent sur la spécificité du contrat (clé en main) qui a justifié le recours direct à Green 2000, en lieu et place d’un appel à concurrence, pour l’acquisition et le montage des pièces de rechange.

La Cour rappelle que le recours à l’entente directe n’est possible qu’après autorisation ou avis de l’organe chargé du contrôle des marchés publics et dans le respect des exigences déterminées par les textes juridiques régissant la commande publique.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Ministre de la Jeunesse de veiller au respect des dispositions encadrant les marchés publics et les contrats de partenariat public privé pour les travaux et acquisitions nécessaires, sur la base des seuils déterminés par les textes juridiques y afférents.

Évaluation globale des décaissements des DAC de la première phase

L’exploitation des divers documents fournis tant par la Coordination, le bailleur Locafrique, la société Green 2000 ainsi que ceux obtenus à la suite des circularisations bancaires, a permis de dresser un état des sommes décaissées au titre de la construction des DAC de Séfa, Keur Momar Sarr, Keur Samba Kane et Sangalkam.

De même, la prise en charge par le PRODAC de certaines dépenses en lieu et place du bailleur doit être incluse dans le décompte des décaissements. Tableau n° 14 : Etat des décaissements enregistrés en exécution du contrat Etat – Green

2000.

Il convient de signaler que la prise en charge des frais de transit résulte du choix de l’incoterm CAF coût – Assurance- Frais ou CIF (cost -insurance – freight en anglais) à la conclusion du contrat. Cet incoterm n’est pas approprié au type de contrat choisi pour l’étude et l’aménagement des DAC.

En effet, dans le cadre d’un contrat clé en main, l’attributaire se charge de toutes les étapes, de la conception à la livraison. Cela a pour conséquence de transférer tous les risques et responsabilités au cocontractant de l’Etat. L’incoterm CIF renverse la responsabilité et fait supporter à l’Etat tous risques et charges de transport des matériels débarqués par l’entreprise Green 2000 depuis l’étranger, du Port de débarquement à l’acheminement sur site.

L’analyse du tableau des décaissements permet de faire ressortir que la société Green 2000 a reçu globalement, compte tenu des sommes directement versés par le bailleur Locafrique et ceux versés par la PRODAC, le montant total de 23 557 438 501 FCFA. Sera ainsi défalqué du montant total Hors taxes du contrat 25 085 200 000 FCFA, ce qui représente un reliquat dû à l’entreprise Green 2000 au titre du marché de 1 527 771 449 FCFA.

Non recouvrement de prêts accordés par le PRODAC

La Coordination du PRODAC a consenti des prêts au PDEAS ainsi qu’au président du Conseil d’orientation. Cependant, il a été constaté que les montants n’ont pas été complétement recouvrées en dépit des difficultés rencontrées par le programme pour faire face à certaines de ses obligations sociales et fiscales.

– Prêts accordés au PDEAS

Entre 2017 et 2018, le PRODAC a consenti plusieurs prêts au PDEAS pour un montant de (261 998 000) francs CFA. Ces sommes ont été notamment prêtées pour favoriser le démarrage du projet et couvrir certaines dépenses dans l’attente de sa dotation pour procéder au remboursement des montants reçus.

Au total, 107 526 075 FCFA ont été remboursés, ce qui représente 41 % du montant de la dette. La plus grande partie a été recouvrée en 2018 et 2019 (99 093 075 FCFA) tandis qu’en 2020 et 2021 seuls 8 433 000 FCFA ont été remboursés. Au 31 décembre 2021, le PDEAS restait devoir au Programme la somme de 154 471 925 FCFA.

Cette situation est d’autant plus incohérente qu’au même moment le PDEAS était à jour sur certains de ses engagements tels que les reversements des cotisations sociales de ses agents et prélèvements fiscaux opérés sur les salaires. Le PRODAC, pour sa part, se trouvait dans une situation débitrice vis-à-vis de la Caisse de sécurité sociales, l’IPRES et la Direction générale des impôts et Domaines (DGID).

Selon Mamina Daffé, le PRODAC a consenti des prêts au PDEAS pour un montant de 261 998 000 FCFA pour permettre le démarrage du projet et la mise en oeuvre de certaines activités en attendant sa dotation ; il précise qu’après le recouvrement des 107 526 075 FCFA, le processus de remboursement devait se poursuivre courant 2019 puisque la dette était bien inscrite dans les états financiers du PDEAS. Monsieur Papa Malick Ndour, quant à lui, n’a pas apporté de réponse à l’observation relative au remboursement du prêt accordé au PDEAS.

RECOMMANDATION

La Cour demande au Coordonnateur du PRODAC de prendre toutes les mesures nécessaires en vue du remboursement par le PDEAS de la totalité des sommes dues au programme.

– Prêt accordé au Président du Conseil d’Orientation

L’analyse de la balance de 2021 ainsi que du compte 471201 « Prêt aux administrateurs » fait apparaître une situation de 9 000 000 FCFA. Il s’agit d’un prêt d’un montant total de 10 000 000 FCFA accordé à l’ancien président du conseil d’orientation Abdoulaye Saydou Sow en avril 2017. Ce prêt payable en 10 mensualités de 1 000 000 FCFA selon les termes de la lettre d’accord du Coordonnateur national et l’engagement signé de l’intéressé, devait être soldé en février 2018.

Il est apparu qu’après un premier paiement de 1 000 000 FCFA, un second paiement a été effectué d’après les services de la DAF le 13 juin 2019 avec un versement en espèces de 5 930 000 FCFA effectuée par Madame Awa Ndour sur le compte n° 21153490000 du PRODAC ouvert à la Banque pour Commerce et l’Industrie (BCI). Cependant, aucun élément justifiant le rattachement de ce versement au remboursement du prêt n’a été donné. De même, le compte 471201 n’a pas été mouvementé en conséquence et le reliquat du prêt de 3 070 000 FCFA n’a pas été recouvré depuis le deuxième versement. Il s’y ajoute que l’octroi d’un prêt au président du Conseil d’Orientation ne cadre pas avec la précarité de la situation de celui-ci qui, ne bénéficiant pas de contrat, est révocable ad nutum, à tout moment. Enfin, aucun dispositif de suivi du recouvrement du prêt, tel un prélèvement à la source des indemnités versées au PCO, n’a été mis en place.

Dans sa réponse, l’ancien Président du Conseil d’Orientation, Monsieur Abdoulaye Saydou Sow confirme avoir sollicité et obtenu, après sa nomination, un prêt pour équipement d’un montant de 10 millions payables en dix mois. Après que le Directeur administratif et financier lui a fait savoir que le remboursement de la première tranche n’a pas fait l’objet de prélèvement à la source puisqu’il ne contrôle pas souvent les mouvements de son compte, il a effectué un règlement en espèces. Il précise, en outre, que ce n’est qu’à son départ du PRODAC que le Coordonnateur lui a fait savoir que le prêt n’était pas totalement remboursé et qu’à ce propos, il s’est acquitté du paiement de la somme qui lui avait été réclamée. Enfin, il explique avoir contacté l’ancien coordonnateur et l’ancien Directeur Administratif et Financier, qui lui auraient confirmé qu’il a remboursé la totalité de la dette sans pouvoir lui en donner la preuve en raison de l’état des archives. C’est pourquoi, poursuit-il, il a pris la décision, quel que soit par ailleurs le préjudice et pour annihiler toute interprétation dans le sens d’une mauvaise foi de sa part, de procéder au versement de la somme de 3 070 000 FCFA indiquée en deux virements bancaires respectivement de 2 000 000 FCFA le 26 août 2023 et 1 070 000 FCFA le 28 août 2023 sur le compte du PRODAC. Pour sa part, l’ancien coordonnateur, Mamina Daffé, confirme avoir consenti un prêt à l’ancien PCO mais que les services de la DAF n’avaient pas procédé à la retenue à la source ; et qu’outre le remboursement de 1 000 000 FCFA effectué, un second de 6 000 000 FCFA a été fait deux jours avant le 14 juin 2019, date de sa passation de service, suite à son remplacement au poste de coordonnateur.

Quant au coordonnateur suivant, Monsieur Papa Malick Ndour, il précise que le prêt de 10 000 000 F CFA accordé à l’ancien Président du Conseil d’Orientation, en avril 2017, ne figurait pas dans le procès-verbal de passation de service avec son prédécesseur et qu’il ne pouvait entreprendre aucune action pour le recouvrement de cette dette qui, en principe, devait être soldée en février 2018, donc bien avant sa nomination comme Coordonnateur du PRODAC.

La Cour retient que le recouvrement du prêt octroyé au PCO du PRODAC n’a pas été effectué de manière diligente par les services du PRODAC. De même, l’ancien PCO s’étant engagé par écrit à effectuer le remboursement à hauteur de 1 000 000 FCFA par mois, aurait dû s’assurer de l’effectivité de celui-ci.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de veiller à ce que le remboursement effectué par l’ancien Président du Conseil d’Orientation fasse l’objet d’une prise en charge dans les documents comptables du programme.

Violation des règles relatives à la comptabilité des matières

La tenue de la comptabilité des matières a été entachée d’un certain nombre d’irrégularités telles que la non-conformité aux règles la régissant et l’absence de réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

Défaut de tenue d’une comptabilité des matières conforme à la réglementation

Par note de service n° 112/MEIPIMO/PRODAC/CN/DAF/SP du 27 mars 2018, le Coordonnateur du PRODAC a nommé un comptable matière du PRODAC en la personne de Monsieur Papa Falilou Mbodji. Ladite note a pris effet à compter de sa date de signature. L’article 2 du décret n° 2018-842 du 09 mai 2018 portant comptabilité des matières dispose : « La comptabilité des matières est une comptabilité d’inventaire permanent ayant pour objet la description des existants, des biens meubles et immeubles, des stocks autres que les deniers, valeurs et archives administratives ». La comptabilité des matières est tenue en partie simple. Elle décrit l’existant et les mouvements d’entrée et de sortie concernant :

– les immobilisations incorporelles et corporelles ;

– les stocks de marchandises et de fournitures ;

– les objets remis en dépôt.

La comptabilité des matières est une comptabilité des quantités avec mention, sur tous les documents et pièces justificatives, de renseignements sur les qualités et caractéristiques des biens comptabilisés. Ces renseignements doivent permettre une identification rapide de chaque objet, concernant en général sa nature et ses caractéristiques, conformément à la pièce comptable justificative de son acquisition. Les modalités d’application du présent article relatives, notamment, à la nature et aux caractéristiques des matières, sont fixées par instruction du Ministre chargé des Finances. ».

Par ailleurs, les articles 58, 59 et 60 du décret relatif à la comptabilité matière font obligation au comptable des matières de tenir régulièrement des fiches d’inventaires individuel contradictoires et des fiches de stocks des matières en vue de la constitution du grand livre des matières ; il doit aussi procéder périodiquement à un inventaire tournant en vue de vérifier les écritures du grand livre ainsi que la concordance entre le solde théorique du grand livre et l’existant physique des matières. Quant à l’ordonnateur des matières, il lui est fait obligation d’organiser, à la fin de chaque exercice, un inventaire physique en vue d’effectuer un recensement global des matières en attente d’affectation et en service.

La revue a révélé que la comptabilité des matières du PRODAC n’est pas tenue suivant les exigences règlementaires susmentionnées. Le Service de la comptabilité des matières n’a pas de fichier qui répertorie de manière exhaustive les actifs et les stocks du PRODAC. Aucun document prouvant l’inventaire, la tenue en partie simple ou l’identification des biens du PRODAC n’a été produit au titre de la période sous revue. En outre, il n’est pas tenu de grand livre des comptes de matières, de balance générale des comptes ou de registres auxiliaires comme requis par l’article 76 du décret portant comptabilité des matières.

Par ailleurs, il n’est pas effectué de rapprochements contradictoires périodiques entre les données de la comptabilité des matières et celles de la comptabilité générale, comme requis par l’article 77 du décret portant comptabilité des matières.

En définitive, le PRODAC n’a pas mis en place le dispositif de gestion nécessaire pour permettre, conformément aux dispositions de l’article 04 du décret susvisé :

– le recensement, l’enregistrement et le suivi administratif et comptable des immobilisations et des stocks ;

– la connaissance des existants, la description, le suivi et le contrôle des mouvements ;

– la maitrise de l’état du patrimoine mobilier et immobilier en quantité et en valeur.

Monsieur Papa Falilou Mbodj, comptable des matières du PRODAC, affirme avoir pris acte des observations formulées et précise que des mesures idoines sont en train d’être prises concernant notamment la tenue effective des documents comptables (fichier des immobilisations, grand livre des comptes de matières, balance générale des comptes de matières, etc). Il informe également qu’une mise à jour du logiciel de comptabilité est en train d’être effectuée en vue de permettre des rapprochements périodiques contradictoires entre la comptabilité des matières et la comptabilité générale.

RECOMMANDATION

La Cour recommande aux autorités du PRODAC de veiller à la tenue d’une comptabilité des matières conforme à la règlementation et la production règulière des documents y afférents.

Absence de réforme des matières hors d’usage

L’article 57 du décret portant comptabilité des matières dispose que « Lorsque les objets en service ou les objets en attente d’affectation ne sont plus susceptibles d’être utilisés, ou que leur degré d’usure ou de vétusté justifie leur réforme, le comptable des matières intéressé en établit la liste qu’il adresse par la voie hiérarchique à l’autorité compétente visée à l’article 15 du présent décret. Cette dernière désigne une commission de réforme de trois (03) membres au moins, dont les attributions sont permanentes ou temporaires. […] La commission de réforme dresse, sur place, un procès-verbal en vue de :

– constater éventuellement que les matières ne peuvent plus être utilisées sans réparations hors proportion avec leur valeur de renouvellement ;

– proposer, le cas échéant, leur réforme et si cette réforme doit être suivi d’une vente, indiquer leur valeur. […] ».

La revue a permis de constater que les biens du PRODAC hors d’état d’usage ne font pas l’objet d’une procédure d’admission en sortie définitive en bonne et due forme. C’est le cas de nombreux biens hors d’usage, tels que des ordinateurs, imprimantes ou téléviseurs, qui sont entreposés dans un local au niveau du siège du PRODAC tout comme au niveau des DAC de Séfa et de Keur Momar Sarr, sans qu’une procédure de réforme desdits biens n’ait été initiée et mise en oeuvre. Par ailleurs, au niveau du DAC de Séfa, il a été constaté que des sacs d’aliments pour poissons périmés entreposés dans les locaux, sans qu’une procédure de destruction n’ait été initiée. Il appartenait au Coordonnateur de prendre des mesures en vue de proposer à l’ordonnateur des matières la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

Pour justifier le défaut d’adoption des dispositions nécessaires en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage notamment au niveau du DAC de Séfa, Monsieur Papa Malick Ndour indique qu’il ignorait la situation en raison de la non transmission d’informations y relatives de la part du comptable des matières. Il précise que n’étant pas directement impliqué dans la gestion courante, il lui était difficile de savoir qu’il existait des matières à réformer et que des diligences nécessaires seront prises pour remédier à cet impair.

RECOMMANDATION

La Cour recommande au Coordonnateur du PRODAC de prendre les dispositions idoines en vue de la réforme des immobilisations corporelles hors d’usage.

DAKARTIMES

Déclin Social à Médina Baye : L’urgence d’actions contre la délinquance juvénile

Médina Baye, reconnue comme l’une des cités religieuses les plus respectées du Sénégal, est confrontée à une préoccupante montée de la délinquance juvénile qui menace de ternir son image. Au cœur de cette ville sainte, de jeunes adolescents s’adonnent ouvertement à des pratiques délictueuses qui sèment l’inquiétude parmi les habitants et les fidèles.

Les rues et ruelles de Médina Baye voient des groupes de jeunes, âgés de 12 à 17 ans, s’installer à proximité des bâtiments et arrêts de vélos taxis pour consommer du cannabis et des cigarettes. Cette situation est d’autant plus alarmante qu’elle se déroule à quelques mètres seulement de la résidence du khalife général de Médina Baye.
Omar Daouda Fall, vigile local, témoigne de la banalisation de la consommation de drogue dans le secteur : « Le cannabis, ou chanvre indien, est la drogue la plus accessible et la plus consommée par ces jeunes. » À Darou Rahmaty, ou Médina 2, la situation est similaire, avec des jeunes partageant des joints en toute impunité, créant un climat d’insécurité et de désordre.
Les répercussions de ces comportements déviants sont multiples : injures, troubles à l’ordre public, et agressions verbales envers les jeunes filles fréquentant ces lieux. Demba Siré Traoré, résident de Médina Baye, déplore l’attitude des autorités religieuses et sécuritaires face à cette crise. « Les jeunes deviennent incontrôlables, armés de bouteilles et de couteaux, causant des blessures et des querelles fréquentes, » ajoute-t-il.
La situation à Médina Baye appelle à une réaction urgente des autorités religieuses, sécuritaires et communautaires. La mise en place de programmes de prévention de la délinquance, d’éducation contre les dangers de la drogue, et de renforcement de la sécurité autour des lieux sensibles sont impératifs pour restaurer la paix et préserver la sanctité de cette cité religieuse.
Il est crucial que les leaders communautaires et religieux collaborent avec les forces de l’ordre pour instaurer des mesures correctives et préventives efficaces. L’engagement des jeunes à travers des activités constructives et inclusives pourrait également contribuer à détourner ces derniers des influences néfastes.
Médina Baye est à un tournant critique. La communauté doit se mobiliser pour combattre cette vague de délinquance qui s’attaque à l’essence même de ses valeurs. L’action collective, guidée par la sagesse religieuse et l’appui des autorités, peut redonner à Médina Baye son statut de cité d’exemplarité. La réhabilitation de son image et la sécurité de ses habitants en dépendent.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

De la nomination aux postes de DG / Par Oumar Gning Administrateur de société

L’actualité récente comprend, entre autres, les nominations aux postes de Directeurs Généraux (DG) des entreprises et organismes nationaux. Les profils défilent au rythme des communiqués du Conseil des ministres et la plupart nous laissent perplexes. Je tiens d’un ancien Premier ministre du Sénégal qu’ « on gouverne avec ses amis ». Cependant, pour ces postes névralgiques dans les sociétés nationales, doit il uniquement s’agir de récompenses politiques ? Assurément, non!

Le Projet avait fait la promesse d’un processus d’appels à candidatures pour les nominations. Nous reconnaissons que dans le contexte actuel, ce n’est simplement pas faisable. Alors quelle alternative pour imprimer la RUPTURE dans ce domaine ? Toutes ces sociétés disposent, en principe, d’organes de supervision et de validation des décisions importantes que l’on appelle Conseils d’administration, de surveillance, d’orientation et autres. Notre proposition consiste, pour le gouvernement, à placer dans ces instances des personnalités qualifiées et outillées, avec le background adéquat -et idéalement sans coloration politique. Après avoir participé à la sélection des DG, en short- listant les candidats, le Conseil devra exercer son rôle de premier niveau de contrôle et d’instance de gouvernance de société. Les corps de contrôle habilités par l’Etat ( IGE, Cour des comptes, OFNAC) agissant, eux, pour vérifier la légalité, la conformité et la légitimité des actes par rapport aux lois et textes en vigueur.

Au demeurant, les corps de contrôle de l’Etat interviennent seulement à posteriori, c’est à dire quand le mal généralement est déjà fait et la communauté lésée. Alors qu’un Conseil d’administration, par exemple, agit dès l’amont concernant l’espace décisions de gestion. Peut on imaginer un DG qui s’octroie des avantages indus sous l’œil d’un Conseil d’administration vigilant et qui doit valider de tels actes? Encore, non!

Je terminerai par l’évocation de certaines modalités d’exercice de ces conseils:

-une rémunération uniquement aux jetons de présence ;

-un filtre pour éviter d’éventuels conflits d’intérêt parmi les membres ;

-une régularité des rapports à l’autorité de tutelle ( ministère, présidence, selon le cas).

Nous le voyons bien, tous les instruments nécessaires à la rupture sont disponibles dans notre arsenal institutionnel, tout le reste n’est qu’affaire de volonté politque.

Logements sociaux : Un guichet unique …fast track

Le Sénégal enregistre un déficit de logements estimé à 325 000 unités  déjà  2022  avec une augmentation annuelle de 12 000 unités. Nous sommes selon l’Ansd 18 275 743 habitants (taux de croissance annuelle de la population projetée à 2.6% en 2023. c’est les statistiques du Centre for affordable housing finance.  
Notre croissance démographique,  l’urbanisation rapide et incontrôlé , les fortes chaleurs dues aux changements climatiques à l’intérieur du pays , la littoralisation de notre économie  s’ajoutent aux  difficultés à mettre en œuvre des programmes de production de logements abordables et durables pour  les moyens et petits revenus dans une économie encore accentuée par l’activité informelle  avec des  revenus modestes et irréguliers pour beaucoup de nos compatriotes  , situation qui rend presque impossible la solvabilité des 2/ 3 des sénégalais éligibles aux logements sociaux. 
  
Le Sénégal selon les statistiques des domaines compte moins de 100 000 détenteurs de baux et titres  emphytéotiques, en même temps nous pouvons compter plus de 1 300 0000  ménages sur le territoire – urbain et rural  . Par extrapolation nous pouvons affirmer que le déficit structurel cumulé   en logements  atteindra bientôt 500 000 unités  c’est-à-dire loin du projet ou programme des 100 000 logements. Ce programme ne peut même plus stabiliser sur le moyen terme l’offre et la demande en logements. Et malheureusement depuis presque 15 ans notre pays n’arrive plus à dépasser la production annuelle de 10 000 logements : ni les maîtres d’œuvres publics : Sicap, Hlm et Cdc … ni les promoteurs privés n’arrivent à assurer 7 000 remises de clés per annum, depuis la covid les réalisations de logements clés en main   concentrées sur Bambilor – Rufisque  plafonnent autour des  3 500 unités  per annum pour tout le pays…. 
C’est le déclin partout………. Et les acteurs majeurs du secteur sont découragés même les constructeurs et promoteurs étrangers  n’arrivent plus à travailler face notre administration lente et nébuleuse et notre système financier national  peu fluide et trop peu capitalise’. L’état ne parvient même plus à accompagner dans  les VRD – entre autres –  malgré la mise en place de société comme SAFRU et de DGPU et les facilités  fiscales etc… 
  
Ie salut du logement social et sa relance effective passeront par une mutualisation de toutes les ressources publiques  autour d’un programme présidentiel d’au moins 1 000 000 de logements sur le quinquennat  comme en Côte d’Ivoire et au Maroc avec une fusion de la sicap, de la Sn Hlm et des filiales immo de CDC en un guichet unique publique du logement social. La BHS comme instrument financier dédié sera reconfiguré dans sa mission et verra ses capitaux propres augmenter substantiellement pour financer VRD et constructions puis   garantir la  caution pour l’acquisition de logements aux senegalais ayant des revenus modestes. 
La BHS est le cœur du système, il nous faut urgemment la repositionner dans la chaîne du logement et  transférer les moyens et ressources de la CDC vers la BHS. C’est le bras financier de l’écosystème habitat social public. 
La CDC ne fait rien dans le logement social, d’ailleurs ses programmes – sangalkam etc.. –  mal exécutés avec des entrepreneurs douteux   ont complètement dérégulé le secteur  . Son tour de babelle  à 33 milliards aux mamelles est le plus grand scandale de l’ex régime , et son implication sur les terrains de l’aéroport ont juste servi à alimenter la spéculation  foncière dans la zone au grand détriment des acquéreurs moyens. L’implication de la CDC, du Fonsis et du Fongip dans la promotion du logement doit être évaluée, c’est un gâchis de ressources et un détournement de mission. La CDC n’a qu’à se recentrer dans ses missions organiques autour de la consignation et du cautionnement.  A quoi mettre en place un pôle immobilier à la CDC pour y nommer des politiciens sans CV avérés l’un est le DG et l’autre le SG…. Si la CDC veut diversifier son intervention elle n’a qu’à le faire  comme en France en  appuyant  par des  prises de participation dans nos PME à fort potentiel de croissance. C’est ça qui peut aider le nouveau régime …….aider à créer des emplois et la richesse. 
  
L’avantage d’un guichet unique du logement c’est de permettre d’accélérer  la chaîne de production du logement  avec les synergies qui naîtront des fusions de la Sicap , de la SN Hlm et autres  en une seule et unique entité publique,  aussi cela  permettra de mutualiser leurs ressources pour lever des fonds conséquents dans le système financier  hypothécaire en gestation en Afrique. Il y’a   15 000  milliards de FCFA  de fonds dédiés à l’immobilier en Afrique que seuls les marocains et ivoiriens – entre autres –  arrivent à capter.  Le peu que notre pays arrive à mobiliser de ce fond va vers l’immobilier de luxe à Dakar avec les immeubles d’appartements haut de gamme. 
  
Avec un guichet unique public la BHS restructurée, relookée  et dotée en capitaux propres additionnels par la CDC pourra financer plus adéquatement les réalisations massives que le secteur local  du BTP peut  faire avec bien sur les entreprises étrangères en appoint.    Le Sénégal au moment des indépendances fut un modèle d’urbanisme maîtrisé avec la SICAP .   
Il faut rapidement revoir la loi d’orientation  2016 – 31 sur l’habitat social et repenser notre politique domaniale et sur ce dernier point le Président de la République   et son Premier Ministre ont donné des signaux  forts et rassurants  ce 1er Mai  à Mbour 4. Dans cette politique le logement écologique ou le logement vert auront toute leur place par rapport à nos objectifs climat et bas carbone. 
  
  


                                               Moustapha DIAKHATE
                                               Ex Conseiller Spécial PM 
                                        Expert infrastructures et Pol. Énergétique

Nouvelle politique agricole : Les ressources allouées iront directement aux agriculteurs, annonce Ousmane Sonko, PM

Lors de l’ouverture officielle des travaux de la conférence interministérielle sur l’agriculture tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour le secteur agricole du pays. En effet, selon lui, la campagne agricole 2024/2025 sera le théâtre de profondes réformes sous le signe de la souveraineté alimentaire.

Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’agriculture comme pilier du développement économique inclusif et durable du Sénégal. Il a mis l’accent sur le rôle crucial de ce secteur dans la création d’emplois, la lutte contre l’émigration irrégulière et l’éradication de la pauvreté. Le Premier ministre a exprimé son regret face au constat que les moyens financiers précédemment alloués n’avaient pas atteint les vrais acteurs du secteur.

« Désormais, les ressources et moyens consentis à l’agriculture iront à ceux qui la pratiquent réellement », a-t-il affirmé, annonçant un changement radical dans la distribution des subventions et des financements agricoles. Cette mesure vise à assurer que l’investissement dans l’agriculture bénéficie directement aux agriculteurs et non à des intermédiaires.

Le Premier ministre a également promis de restructurer l’organisation des producteurs agricoles et de moderniser le système de distribution des intrants agricoles grâce à la digitalisation et à une meilleure sécurisation. Ces efforts seront complétés par des sessions de renforcement des capacités et l’introduction de mécanismes de financement innovants, tels que le crédit-bail pour l’acquisition de matériel agricole et le nantissement des stocks.

Sonko envisage de mettre en place des garanties souveraines ou des fonds de garantie pour réguler les marchés, assurer des prix rémunérateurs pour les agriculteurs, et garantir le remboursement des crédits. Une approche intégrée de la chaîne de valeur est également prévue pour assurer des débouchés stables aux produits agricoles, avec un soutien étatique à la transformation, la conservation, et la commercialisation.

Pour finir, le Premier ministre a souligné l’importance de finaliser rapidement la formulation de cette nouvelle doctrine de souveraineté alimentaire avec la participation active de tous les acteurs concernés, marquant ainsi un engagement ferme du gouvernement à réaliser les changements demandés par la population pour une agriculture plus productive et équitable.

Arrestation à Bantako ( Kedougou )pour trafic de drogue : 300 kg de chanvre indien saisis

Dans le cadre d’une opération menée par la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, à Tomboronkoto dans la région de Kédougou, un homme de plus de cinquante ans a été arrêté avec 300 kg de chanvre indien. La drogue était astucieusement dissimulée sous un matelas dans sa résidence au village de Bantako.

L’intervention a eu lieu suite à une dénonciation anonyme qui a alerté les autorités locales sur les activités suspectes de l’individu, identifié uniquement par ses initiales M. D. Lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert la quantité significative de drogue, ce qui a mené à l’arrestation immédiate du suspect.

Devant les enquêteurs, M. D. a reconnu la possession et l’intention de vendre le chanvre indien. Après avoir passé deux jours en garde à vue, il a été déféré au parquet ce vendredi, faisant face à des accusations de trafic et vente de substances illicites.

Cette saisie marque un coup significatif porté au commerce illicite de drogues dans la région, soulignant l’efficacité des opérations basées sur les renseignements et la collaboration communautaire pour combattre le fléau du narcotrafic. Les autorités continuent d’encourager les citoyens à signaler toute activité suspecte afin de maintenir la sécurité et l’ordre public.

Transition à la tête de Dakar Dem Dikk : Ousmane Sylla passe le flambeau à Assane Mbengue

Ousmane Sylla, maire de Kédougou et jusqu’alors directeur général de Dakar Dem Dikk, a été remplacé par M. Assane Mbengue, suite à une décision prise lors du conseil des ministres du jeudi 2 mai 2024. Assane Mbengue, connu pour son rôle de responsable politique du Pastef à Yoff, prend désormais les rênes de cette entreprise de transport public clé.

Dans ses mots d’adieu, M. Sylla a exprimé une profonde gratitude envers la population sénégalaise, en particulier celle de Kédougou, ainsi qu’envers les collaborateurs et salariés de Dakar Dem Dikk pour leur confiance et soutien durant son mandat. Il a également adressé des remerciements spéciaux au Président Macky SALL pour sa confiance.

Avec un esprit de grandeur, M. Sylla a déclaré : « Les hommes passent et les institutions demeurent. » Il a félicité son successeur en lui souhaitant plein succès dans sa mission de continuer à servir le public avec dévouement et intégrité. « Je félicite mon successeur et lui souhaite plein succès dans sa nouvelle mission de service public d’intérêt général. Ensemble pour un Sénégal de paix, uni et prospère ! » a-t-il ajouté en conclusion.

Cette transition intervient à un moment où Dakar Dem Dikk cherche à renforcer sa capacité à répondre efficacement aux besoins croissants en transport public dans la capitale sénégalaise et au-delà. Avec cette nouvelle direction, l’entreprise s’attend à poursuivre son développement et à améliorer ses services pour le bénéfice de tous les Sénégalais.

Les Coulisses des Négociations Politiques au Sénégal Révélées par « Jeune Afrique »

Dans un article percutant publié ce vendredi, le journal « Jeune Afrique » plonge dans les arcanes des tractations politiques entre le président sortant Macky Sall, le leader de l’opposition Ousmane Sonko, et le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. Des négociations qui auraient débuté bien avant les élections présidentielles remportées par Bassirou Faye, selon le média panafricain.

Les discussions entre les différents acteurs politiques auraient pris un nouvel élan à la suite de la décision du Conseil constitutionnel d’invalider la candidature de Karim Wade. Macky Sall aurait alors espéré obtenir le soutien de Wade-fils en cas de second tour entre le parti Pastef de Sonko et Amadou Ba. Avec le report des élections, Sall aurait cherché à maintenir son pouvoir en attendant de réintégrer Sonko et Wade dans la course présidentielle. Toutefois, pour y parvenir, il aurait nécessité le soutien d’Ousmane Sonko, d’où des démarches de négociation entreprises par l’intermédiaire d’Ousmane Yara, un homme d’affaires malien proche du président sénégalais.

Les discussions entre Sonko et Sall auraient abordé des sujets sensibles tels que le report des élections, une éventuelle loi d’amnistie, et d’autres points stratégiques. Cependant, « Jeune Afrique » souligne que le Conseil constitutionnel aurait finalement eu le dernier mot en fixant la date du scrutin.

Après leur libération, Sonko et Bassirou Diomaye Faye auraient bénéficié d’un rapprochement avec Macky Sall, laissant entendre que ce dernier aurait financé une partie de la campagne de la coalition de Diomaye Faye. Ce rapprochement aurait été scellé par ce que certains ont nommé le « protocole du Cap Manuel », une série de discussions et de compromis politiques menés alors que Sonko et Diomaye Faye étaient encore emprisonnés à la prison du Cap Manuel, à proximité du palais présidentiel.

Cette révélation de « Jeune Afrique » lève le voile sur les coulisses complexes et intrigantes de la politique sénégalaise, mettant en lumière les alliances improbables et les jeux de pouvoir qui ont marqué les dernières élections présidentielles.

Le Maire de Dakar lance les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen de Cambérène Seydina Issa Laye

Le Maire de Dakar, M. Barthelemy Dias, a récemment inauguré les travaux d’extension du Collège d’Enseignement Moyen (CEM) de Cambérène Seydina Issa Laye. Ces travaux, représentant un investissement total de 341 millions de francs CFA, marquent une étape importante dans le renforcement du système éducatif de la région en offrant à la jeunesse un cadre propice à son développement académique.

L’extension prévue permettra d’accueillir un nombre accru d’élèves dans des conditions optimales, avec des salles de classe modernes et équipées des dernières technologies. Cette initiative reflète l’engagement de la municipalité envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse, considérant l’éducation comme la clé de la prospérité de la ville de Dakar.

En investissant dans ces infrastructures éducatives, la municipalité de Dakar démontre sa volonté de garantir à chaque enfant l’accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi l’égalité des chances et le développement socio-économique de la région. Ces travaux témoignent de la vision à long terme du Maire et de son administration pour faire de Dakar un pôle d’excellence éducative.

Cette initiative a été chaleureusement accueillie par la communauté éducative et les habitants de Cambérène Seydina Issa Laye, illustrant leur volonté collective de construire un avenir meilleur pour la jeunesse de Dakar. En unissant leurs efforts, les autorités locales, les enseignants, les élèves et les parents contribuent à faire de l’éducation une priorité absolue, garantissant ainsi un avenir prometteur pour la ville et ses habitants.

Décès de Robert Chidid, Frère de la Reine du Jolof Band, Viviane Chidid

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Robert Chidid, le frère biologique de la célèbre chanteuse Viviane Chidid, survenu ce jeudi 2 mai à l’hôpital militaire de Thiaroye.

Robert Chidid était une figure bien connue dans le monde culturel sénégalais en tant que manager artistique. Son départ laisse un vide immense dans le paysage artistique du Sénégal et au sein de sa famille.

La levée du corps est prévue demain, samedi, à l’hôpital Grand Mbour à 10 heures, suivie d’une messe d’adieu à 11 heures en l’église Sainte-Marthe de Mbour, et enfin de l’inhumation au cimetière catholique de Mbour.

En cette période de deuil, Groupe le dakarois adresse ses plus sincères condoléances au monde culturel sénégalais ainsi qu’à la famille du défunt. Nos pensées accompagnent Viviane Chidid et ses proches dans cette épreuve difficile.

Découverte Macabre à Petit Mbao : Le Corps d’un Nouveau-né Retrouvé Devant une Maternité

Un acte tragique a secoué la communauté de Petit Mbao avec la découverte du corps sans vie d’un nouveau-né devant la porte d’entrée d’une maternité locale. C’est le préposé à la sécurité de l’établissement qui a été confronté à cette scène déchirante, avant d’en informer la sage-femme responsable.

Les autorités ont rapidement été alertées et les gendarmes sont intervenus pour constater les faits. Le corps du nourrisson a ensuite été transporté à la morgue pour des examens médico-légaux. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur cette tragédie, selon des sources de Seneweb.

Cette découverte macabre a suscité une profonde consternation au sein de la communauté. Les circonstances entourant la mort du nouveau-né restent floues, et les habitants de Petit Mbao sont en état de choc face à cet événement tragique.

Les autorités locales ont exprimé leur engagement à faire toute la lumière sur cette affaire et à traduire en justice les responsables de cet acte odieux. En attendant, la population locale pleure la perte de ce petit ange et espère que la vérité éclatera rapidement.

Nawali Immobilier : De l’Ascension à la Tourmente

Depuis sa création en 2018 par Aita Magassa, Nawali Immobilier s’est imposée comme une entreprise prometteuse, proposant une gamme de services alléchants dans le secteur immobilier en Afrique de l’Ouest. Cependant, des scandales récents ont ébranlé l’image de la société et sapé la confiance de sa clientèle, mettant en lumière des retards, des litiges et des accusations d’escroquerie.

L’entreprise, fondée par une Franco-Mauritanienne, s’est fixée pour mission de faciliter les investissements immobiliers en mettant l’accent sur la transparence, la qualité et la sécurité. À travers des campagnes de communication d’envergure, Nawali a rapidement attiré l’attention de la diaspora africaine, mettant en avant son expertise dans le domaine immobilier et la fiabilité de ses investissements.

Cependant, les récents scandales ont ébranlé cette image de marque. Des clients ont fait état de retards dans la réalisation de projets immobiliers, de problèmes de communication et de litiges liés aux contrats. Un cas emblématique est celui de Hawa Diakité, qui a accusé l’entreprise de ne pas avoir respecté les termes d’un contrat de construction de villa en Gambie.

Face à ces accusations, Nawali a tenté de se défendre en mettant en avant des avancées dans les travaux et en proposant des remboursements aux clients mécontents. Cependant, les plaintes se sont multipliées, mettant à mal la réputation de l’entreprise.

Malgré ces défis, Nawali tente de se relever. Des actions en justice ont été engagées contre les accusateurs, et l’entreprise cherche à renouer le dialogue avec sa clientèle. Cependant, le chemin vers la rédemption s’annonce long et difficile.

Au-delà des aspects financiers, ces événements soulignent les défis auxquels sont confrontées les entreprises immobilières en Afrique, notamment en matière de transparence et de régulation. Pour Nawali, la route vers la restauration de la confiance passe par une communication transparente, des actions concrètes pour régler les litiges en suspens et un engagement renouvelé envers la qualité et la fiabilité de ses services.

En fin de compte, l’avenir de Nawali reste incertain. La société pourrait soit se relever de ces épreuves, renforcée par l’adversité, soit succomber sous le poids des scandales et des litiges. Seul le temps dira si Nawali réussira à retrouver sa place sur le marché immobilier africain, ou si elle devra faire face à sa chute.

Nouvelle Tragédie en Mer : 32 Passagers Secourus, Deux Morts Retrouvés près de Gandiole

La mer continue de représenter un danger mortel pour ceux qui entreprennent le voyage périlleux à travers les eaux tumultueuses. Aujourd’hui, une nouvelle tragédie a été évitée de justesse grâce à l’intervention rapide de l’équipe de la Base navale Nord.

Une pirogue a été repérée à l’approche de Gandiole cet après-midi, déclenchant une réponse immédiate des autorités maritimes. À leur arrivée sur les lieux, les secouristes ont découvert 32 passagers à bord, ainsi que deux corps sans vie. Les occupants semblaient exténués après avoir passé une semaine entière en mer, exposés aux éléments.

Les survivants ont été rapidement pris en charge et transférés vers des structures hospitalières pour recevoir les soins nécessaires. Cependant, cette tragédie souligne une fois de plus les dangers mortels auxquels sont confrontés les migrants qui tentent la traversée périlleuse de la mer, souvent dans des conditions extrêmement précaires.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour prévenir de telles catastrophes et pour sauver des vies en mer, le phénomène du Barsa ou Barsakh reste une réalité tragique. Ces événements rappellent l’importance de renforcer les mesures de sécurité en mer et de lutter contre les réseaux de trafic d’êtres humains qui exploitent la vulnérabilité des migrants.

Alors que nous pleurons les pertes de vies humaines et exprimons notre solidarité envers les survivants, il est impératif de redoubler d’efforts pour mettre fin à cette tragédie qui continue de se jouer en mer.

Le Cadre de Concertation des Citoyens Appelle à un Rassemblement pour la Préservation des Droits des Femmes au Sénégal

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Serigne Mboup et le Groupe CCBM Démentent Toute Implication dans la Revente de Kits pour Dialyse

Dans une déclaration officielle émise par la cellule de communication du groupe CCBM, Serigne Mboup, PDG de l’entreprise, a catégoriquement démenti toute allégation concernant son implication dans une affaire présumée de revente de kits pour dialyse.

La clarification intervient en réponse à des informations relayées par certains médias concernant une possible implication de Serigne Mboup dans cette affaire. Le communiqué souligne que le groupe CCBM n’a jamais été impliqué dans la vente de matériels médicaux et n’a jamais eu de transactions de ce genre avec des institutions sanitaires.

Par ailleurs, la déclaration précise que la société Carrefour Médical, qui est autorisée à mener de telles opérations, appartient bel et bien au frère de Serigne Mboup. Cependant, il est important de noter que Serigne Mboup n’a aucune participation dans les entreprises détenues par ses frères et sœurs, et n’exerce aucune influence sur leurs activités, celles-ci étant gérées de manière autonome.

Cette déclaration vise à dissiper tout malentendu et à rectifier les informations erronées concernant l’implication de Serigne Mboup dans des activités de revente de kits pour dialyse. En clarifiant sa position, Serigne Mboup et le groupe CCBM espèrent mettre fin aux spéculations et préserver leur réputation et leur intégrité dans le domaine des affaires.

Abdoulaye Diouf Sarr Annonce son Départ de la Direction Générale du FONSIS sur Facebook

Dans un message empreint de gratitude et de reconnaissance, Abdoulaye Diouf Sarr annonce son départ de la Direction Générale du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), exprimant un sentiment de devoir accompli et de satisfaction.

Dans son post, Sarr salue la nomination de son successeur, Babacar Gning, qu’il qualifie de « dévoué jeune frère » et reconnaît sa compétence démontrée tout au long de leur collaboration fructueuse. Il exprime sa confiance en la capacité de Gning à poursuivre les nombreux chantiers déjà entamés, voyant en sa promotion interne le premier pas vers leur accomplissement.

Le message de Sarr est également teinté de reconnaissance envers ses collaborateurs, qu’il remercie pour leur dévouement et leur engagement au cours de la dernière décennie. Il rend hommage à sa famille pour son soutien inconditionnel, soulignant leur patience et leur compréhension tout au long de sa carrière au service de la République.

Une mention spéciale est également réservée à la communauté de Yoff, qui a toujours été un pilier de soutien pour Sarr depuis sa tendre enfance, démontrant ainsi la réciprocité de l’amour qui les lie.

Enfin, Sarr exprime sa gratitude envers le Président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée tout au long de son mandat, lui offrant des responsabilités importantes qui lui ont permis de contribuer aux politiques de développement du Sénégal. Il souligne son engagement envers un Sénégal uni, stable et prospère, une mission qui continuera de le guider dans ses actions futures.

Ce message sincère et émouvant témoigne non seulement de l’engagement et du dévouement de Sarr envers son travail, mais aussi de sa profonde reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu tout au long de son parcours professionnel et personnel.

Inondations Dévastatrices au Kenya : Plus de 200 Morts et Craintes Liées à l’Approche d’un Cyclone

Le Kenya fait face à une tragédie sans précédent alors que le bilan des inondations depuis mars a dépassé les 200 morts, selon les autorités du ministère de l’Intérieur. Cette catastrophe survient alors que le pays se prépare à l’impact potentiel d’un cyclone qui se dirige vers les côtes tanzaniennes.

Des pluies torrentielles ont frappé de nombreux pays d’Afrique de l’Est, provoquant des inondations dévastatrices et des glissements de terrain qui ont engendré la destruction des récoltes, des déplacements massifs de populations et la perte de nombreuses habitations.

Selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur kényan, le nombre de décès liés aux intempéries s’élève désormais à au moins 210 personnes, avec plus de 165 000 personnes déplacées et 90 personnes portées disparues. Ce bilan ne cesse d’augmenter alors que les secours s’efforcent de répondre aux besoins urgents des populations touchées.

Toutefois, la situation risque de s’aggraver avec l’approche du cyclone Hidaya, qui se renforce au large des côtes tanzaniennes. Les autorités kényanes et tanzaniennes se mobilisent en prévision de vents violents, de fortes pluies et de puissantes vagues que pourrait engendrer ce phénomène météorologique.

La région dans son ensemble est confrontée à une crise climatique sans précédent, exacerbée par le phénomène d’El Niño, qui a entraîné des pluies abondantes et des conditions météorologiques extrêmes. Cette situation a déjà coûté la vie à plus de 300 personnes à la fin de l’année 2023, avec des conséquences dévastatrices en termes de vies humaines et de moyens de subsistance.

Alors que les autorités tentent de répondre à cette crise humanitaire en cours, il est impératif de redoubler d’efforts pour renforcer la résilience des communautés locales face aux catastrophes naturelles et pour intensifier la coopération régionale afin de faire face aux défis climatiques croissants.

Priorités Gouvernementales : Le Premier Ministre Fixe le Cap pour les Semaines à Venir

Lors d’une communication récente, le Premier Ministre a tracé les priorités autour desquelles l’action gouvernementale sera mobilisée dans les prochaines semaines. Selon des sources du journal Le Témoin, ces orientations sont cruciales pour répondre aux défis économiques et sociaux actuels du pays.

Au cœur des préoccupations gouvernementales se trouve la nécessité de proposer des mesures concrètes pour atténuer le coût de la vie. Cela inclut un meilleur ciblage des subventions sur les produits de première nécessité et les produits pétroliers, ainsi que la réduction du train de vie de l’État. Ces actions visent à soulager la pression économique sur les ménages et à garantir un accès plus équitable aux biens essentiels.

Le gouvernement envisage également des réformes fiscales visant à accroître l’équité et la transparence dans le système fiscal. De plus, une réforme du système de rémunération dans la fonction publique est prévue afin de le rendre plus cohérent, juste et équitable. Ces mesures visent à assurer la soutenabilité budgétaire tout en garantissant des conditions de travail justes pour les fonctionnaires.

Parmi les priorités de la feuille de route du gouvernement, une attention particulière sera accordée à la campagne de production agricole 2024, dans le but de renforcer la sécurité alimentaire et de stimuler le secteur agricole. Le programme ambitieux de construction de « 100 000 logements » sera également une priorité, contribuant ainsi à résoudre la crise du logement dans le pays. Enfin, la promotion du financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des petites et moyennes industries (PMI) sera un pilier essentiel pour stimuler l’entrepreneuriat et favoriser la croissance économique.

En somme, ces priorités gouvernementales reflètent l’engagement ferme du gouvernement à relever les défis économiques et sociaux du pays. En mettant l’accent sur l’atténuation de la vie chère, les réformes fiscales et de rémunération, ainsi que sur le développement agricole, le logement et les PMEPMI, le gouvernement cherche à créer un environnement propice à la prospérité et au bien-être de tous les citoyens.

Réorganisation majeure dans le monde du Renseignement sénégalais : Le général Daouda Niang nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national

Le Président Diomaye Faye annonce des changements stratégiques pour renforcer la sécurité nationale

Dans un mouvement qui souligne son engagement envers la sécurité nationale et l’adaptation aux défis contemporains, le Président Diomaye Faye du Sénégal a annoncé une réorganisation significative dans le domaine du renseignement. Le général Daouda Niang a été nommé à la tête de la Délégation générale au renseignement national, succédant ainsi au général Cheikh Sène. Cette nomination marque un tournant majeur dans l’appareil sécuritaire du pays, reflétant une volonté politique de modernisation et de renforcement des capacités de renseignement

La Délégation générale au renseignement national, créée en septembre 2014 sous le mandat de l’ancien Président Macky Sall, occupe une place cruciale dans la sécurité intérieure et extérieure du Sénégal. Chargée de collecter, analyser et exploiter les renseignements stratégiques, cette institution est au cœur de la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et d’autres menaces pour la stabilité du pays.

Le général Daouda Niang, diplomate de carrière et fin stratège militaire, apporte à ce poste une expertise diversifiée et une expérience approfondie. Ancien ambassadeur du Sénégal en Côte d’Ivoire, Niang a également occupé des postes clés au sein des forces armées sénégalaises et du ministère de l’Intérieur. Son passage en tant qu’inspecteur général des forces armées, chef de la Cellule de lutte antiterroriste et directeur général du Renseignement extérieur, atteste de sa compétence et de sa compréhension des enjeux sécuritaires nationaux et internationaux.

La nomination du général Daouda Niang s’inscrit dans une volonté claire de renforcer les capacités de renseignement du Sénégal et d’adapter ses institutions aux défis contemporains. Sous sa direction, la Délégation générale au renseignement national devrait intensifier ses efforts de collecte et d’analyse de renseignements, renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et internationaux, et développer des stratégies efficaces de lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

La nomination du général Daouda Niang à la tête de la Délégation générale au renseignement national marque une étape cruciale dans l’évolution du renseignement sénégalais. Sous sa direction, l’institution est appelée à jouer un rôle encore plus central dans la préservation de la sécurité nationale et la protection des citoyens contre les menaces émergentes. Cette décision témoigne de l’engagement résolu du Président Diomaye Faye à moderniser et à renforcer les capacités de défense et de sécurité du Sénégal dans un contexte régional et mondial en évolution constante.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Vendredi 03 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024

Réforme Sociale au Sénégal : Revue majeure des programmes d’Aide et de Solidarité

Dans une démarche visant à renforcer la justice sociale et à accélérer le développement des programmes sociaux au Sénégal, le Chef de l’État a récemment initié une série de mesures ambitieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une revue systématique des programmes et projets sociaux, sous la coordination du Premier Ministre, afin de les actualiser et de les redéployer de manière sectorielle et territoriale.

Le Ministre de la Famille et des Solidarités a été chargé de superviser cette revue, qui vise à identifier les lacunes et les opportunités dans les programmes sociaux existants. L’objectif est d’adapter ces programmes aux besoins actuels de la population et de renforcer leur efficacité dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Dans ce contexte, le Président a souligné l’importance cruciale de l’actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024. Le RNU, qui recense les ménages vulnérables et les bénéficiaires des programmes sociaux, constitue une base de données essentielle pour garantir une distribution équitable des ressources et des services sociaux.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également insisté sur la nécessité de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale. Cette mesure vise à garantir que les aides sociales parviennent aux personnes et aux familles qui en ont le plus besoin, tout en assurant une gestion efficace et transparente des ressources publiques.

Cette démarche démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir l’inclusion sociale et à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables. En modernisant et en réformant les programmes sociaux, le Président cherche à consolider les progrès réalisés dans le domaine de la justice sociale et à garantir un développement équitable et durable pour tous les citoyens sénégalais.

Évaluation cruciale : Le Président ordonne un audit de Dakar Dem Dikk et des préparatifs du BRT

Dans un effort visant à moderniser et à améliorer le secteur des transports publics au Sénégal, le Président de la République a récemment initié une série de mesures audacieuses. Au cœur de cette initiative se trouve une évaluation complète du système de gestion des sociétés publiques de transport, notamment de la société Dakar Dem Dikk, une entreprise clé dans le paysage des transports sénégalais.

L’audit, qui sera réalisé prochainement, portera sur divers aspects, notamment les activités opérationnelles, la gestion des parcs de bus, les ressources humaines, le modèle économique et la gouvernance globale de Dakar Dem Dikk. Cette évaluation vise à identifier les défis et les lacunes existants dans le fonctionnement de l’entreprise, et à proposer des solutions efficaces pour renforcer son rôle dans le développement du secteur des transports.

En parallèle, le Président a également demandé un rapport détaillé sur le lancement du projet Bus Rapid Transit (BRT), une initiative majeure visant à améliorer l’efficacité et la qualité du transport public au Sénégal. Ce rapport examinera les progrès réalisés dans la mise en œuvre du BRT, ainsi que les modalités d’exploitation et de gestion du système. L’objectif est d’assurer une utilisation optimale des ressources et de garantir la réussite de ce projet ambitieux.

Dans le cadre d’une vision plus large visant à transformer le secteur des transports, le Président a annoncé son intention d’organiser des États généraux des Transports publics avant la fin de juillet 2024. Ces assises réuniront l’ensemble des acteurs du secteur pour discuter des défis et des opportunités, et élaborer des stratégies visant à moderniser et à améliorer le système de transports publics dans son ensemble.

Ces mesures démontrent l’engagement du gouvernement sénégalais à promouvoir le développement économique et social du pays à travers des réformes structurelles dans des domaines clés tels que les transports. En mettant l’accent sur l’efficacité opérationnelle, la transparence et la participation de toutes les parties prenantes, le Président cherche à créer un environnement propice à l’essor du secteur des transports et à améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°167 – du 03/05/2024 – Affaire des 29 Milliards du PRODAC : La Cour des Comptes dément Sonko

🔴 Affaire des 29 Milliards du PRODAC : La Cour des Comptes dément Sonko
🔴 Déclin Social à Médina Baye : L’urgence d’actions contre la délinquance juvénile

Le Directeur Général des Douanes Sénégalaises, Dr Mbaye Ndiaye, Honore le Roi d’Oussouye lors d’une Visite Historique

Une visite empreinte de respect et de reconnaissance a récemment eu lieu à Oussouye, marquant un moment historique de dialogue et de coopération entre les autorités locales et l’Administration des Douanes sénégalaises. À la tête de cette délégation se trouvait le Directeur Général des Douanes, Dr Mbaye Ndiaye, dont la présence a été remarquée comme un geste de considération envers le Roi d’Oussouye, Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou.

Lors de cette visite, Dr Ndiaye a eu l’occasion de rencontrer les agents des douanes en service dans la région, soulignant leur rôle crucial dans la préservation de l’intégrité des frontières et la lutte contre les activités illicites. Cependant, un moment fort de cette visite fut la rencontre avec Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou, un leader respecté et reconnu pour son rôle de régulateur social.

Dans un élan de respect mutuel, Dr Ndiaye a salué les qualités du Roi et a sollicité ses prières en faveur du pays et de l’Administration des Douanes. Cette marque de respect envers le souverain local reflète l’importance accordée par l’Administration des Douanes à la coopération avec les autorités locales dans la réalisation de sa mission.

De son côté, Sa Majesté Simuloumbaye Diédhiou a exprimé sa satisfaction à l’égard du travail des agents des douanes, reconnaissant leur comportement exemplaire et leur dévouement envers leurs responsabilités. Le Roi a également exprimé sa gratitude envers le Directeur Général des Douanes pour l’honneur qui lui a été fait par cette visite de courtoisie, soulignant ainsi l’importance des relations entre les institutions gouvernementales et les communautés locales.

Cette visite historique témoigne de la collaboration étroite entre l’Administration des Douanes et les autorités locales, illustrant ainsi l’engagement commun envers la sécurité et le bien-être de la région. Elle souligne également l’importance du respect des traditions et des valeurs locales dans la promotion d’une gouvernance inclusive et participative.

Prise de Drogue à Thiaroye : La Gendarmerie sur la Piste des Trafiquants

Une importante opération anti-drogue menée par la brigade territoriale de la gendarmerie de Thiaroye a abouti à une saisie significative de stupéfiants. Les éléments de la compagnie de Keur Massar ont intercepté une Peugeot 308 transportant une cargaison estimée à 28,5 kg de chanvre indien, révèlent des sources de Seneweb.

Cette saisie reflète les efforts soutenus des forces de l’ordre sénégalaises dans leur combat contre le trafic de drogue, visant à protéger la société des effets dévastateurs de ces substances illicites.

Cependant, malgré cette réussite, le conducteur de la voiture et ses complices ont réussi à s’échapper, prenant la fuite dans la nature. Les autorités sont désormais à leur poursuite, mobilisant leurs ressources pour appréhender les suspects et les traduire en justice pour leurs activités criminelles.

Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre dans leur lutte contre le trafic de drogue, soulignant l’importance de la vigilance constante et de la coopération entre les différents organes de sécurité pour assurer la sécurité de la société.

En parallèle, elle souligne également la nécessité d’une sensibilisation accrue et de la mobilisation de la communauté pour lutter contre le fléau de la drogue, encourageant les citoyens à signaler toute activité suspecte et à collaborer avec les autorités pour promouvoir un environnement plus sûr et plus sain pour tous.

Alors que la gendarmerie poursuit ses efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et arrêter les coupables, cette récente saisie témoigne de l’engagement indéfectible des forces de l’ordre à protéger la société et à garantir le respect de la loi.

Les nominations en conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024

Monsieur Babacar GNING, Ingénieur en Finances et Stratégie, précédemment Directeur général Adjoint du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), est nommé Directeur général du Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOUF SARR ;

Monsieur Dahirou THIAM, Ingénieur en Informatique et Télécommunications, est nommé Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), en remplacement de Monsieur Abdou Karim SALL ;

Monsieur Assane MBENGUE, Titulaire d’un Master II en Administration des Affaires, est nommé Directeur général de la Société Dakar Dem Dikk, en remplacement de Monsieur Ousmane SYLLA ;

Monsieur Ndéné MBODJ, Maître de Conférences titulaire à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, est nommé Directeur du Centre des Œuvres universitaires de Dakar (COUD), en remplacement de Monsieur Maguette SENE ;

Monsieur Ngagne Demba TOURE, Titulaire d’un Master II en Droit et Gouvernance des Energies et des Mines, est nommé Directeur général de la Société des Mines du Sénégal (SOMISEN), en remplacement de Monsieur Ousmane CISSE ;

Madame Aminata SARR, Docteur en Lettres et Sciences humaines, est nommé Directeur général de la Société anonyme Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), en remplacement de Madame Nafissatou DIOUF;

Madame Ndeye Rokhaya THIAM, Titulaire d’un Master II en Droit International, est nommée Directeur général du Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC), en remplacement de Monsieur Abdoulaye DIOP ;

Monsieur Abdoul NIANG, Ingénieur Hydraulicien, est nommé Directeur général de la Société nationale des Eaux du Sénégal (SONES), en remplacement de Monsieur Charles FALL ;

Monsieur Mamadou Abib DIOP, Ingénieur en Génie des procédés industriels, Spécialiste en Management d’entreprises, est nommé Directeur général de la Société Africaine de Raffinage (SAR), en remplacement de Madame Mariame NDOYE DECRAENE ;

Monsieur Ibrahima BA, Ingénieur électromécanicien, est nommé Directeur général de la Société nationale des Chemins de Fer du Sénégal (CFS), en remplacement de Monsieur El Hadji Malick NDOYE ;

Communique du conseil des ministres du Jeudi 02 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar
FAYE a présidé, ce jeudi 02 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des
ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé, à nouveau, ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes du dramatique accident de la route survenu le jeudi 25 avril 2024 sur l’axe Koungheul-Koumpentoum au village de Yamong. Il a souhaité un prompt rétablissement aux blessés qui bénéficient déjà de la prise en charge de l’Etat.
Le Chef de l’Etat a fait part au Conseil de sa vive préoccupation face à la recrudescence des accidents de la route depuis plusieurs semaines.
Le Président de la République a demandé, aux ministres en charge des transports terrestres, de la gendarmerie et de la police nationale de proposer, sous la supervision du Premier Ministre, un plan d’urgence de prévention et de sécurité routières qui sera exécuté dans toute sa rigueur et dans les meilleurs délais.
Le Chef de l’Etat a, en outre, instruit le ministre en charge des transports terrestres, de procéder à l’évaluation des actions de l’Agence nationale de Sécurité routière (ANASER) et à l’ajustement de ses interventions en termes de sensibilisation et d’accompagnement des acteurs des transports publics notamment les chauffeurs.
A cet effet, il a noté la nécessité pour l’Etat de consolider le partenariat avec les acteurs et les syndicats de transport pour intensifier ledit processus et sa généralisation. Dans le même élan, le Président de la République a demandé une évaluation rapide du système de gestion des sociétés publiques de transport notamment de la société Dakar Dem Dikk dont l’audit des activités, des parcs de bus, des ressources humaines, du modèle économique et de la gouvernance globale, s’érige en priorité pour consolider
le développement du secteur.
Il a, de plus, invité le ministre des Transports terrestres à faire le point sur le lancement effectif des activités du Bus Rapid Transit (BRT) et ses modalités d’exploitation et de gestion.

D’ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au ministre en charge des transports terrestres de préparer la tenue, avant fin juillet 2024, des Etats généraux des Transports publics pour asseoir les consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public.
Evoquant la célébration de la fête du travail, le Président de la République est revenu sur la cérémonie de remise des cahiers de doléances syndicales des centrales des travailleurs pour l’année 2024 tenue le 1er mai au Palais de la République. Après avoir salué l’engagement consensuel pour un pacte de stabilité sociale durable afin de soutenir la transformation systémique du Sénégal, le Président de la République a félicité l’ensemble des travailleurs pour leur contribution remarquable à l’œuvre de construction nationale.
Le Président de la République a, ainsi, demandé au Gouvernement de prendre en charge, sans délais, les différentes doléances sectorielles des centrales syndicales et de produire un rapport trimestriel de suivi de la prise en charge des requêtes. Ce document collégial sera présenté en Conseil des ministres par le
Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions.
Le Président de la République a, en outre, signalé la nécessité de renforcer le dialogue social permanent dans la fonction publique avec une évaluation concertée de l’état des engagements du Gouvernement dans le cadre d’accords signés avec les différents secteurs de l’Administration.
Le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la consolidation du dialogue tripartite Etat-patronat-centrales syndicales pour assurer la stabilité sociale et la signature prochaine d’un Pacte social consensuel et durable, indispensable à la mise en œuvre optimale du Programme de Transformation
systémique du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a aussi demandé, au Ministre de la Famille et des Solidarités de procéder à la revue systématique des programmes et projets sociaux en vue d’accélérer, sous la coordination du Premier Ministre, leur actualisation et leur redéploiement sectoriel et territorial dans une dynamique de consolidation soutenue de la justice sociale.
Dans cette perspective, le Président de la République a indiqué l’urgence d’une actualisation du Registre National Unique (RNU) avant le 30 juin 2024 et de revoir les critères d’éligibilité et les listes des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à instaurer une « Journée de solidarité nationale » pour conforter le PROJET d’un Sénégal juste et prospère dans la solidarité.
Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera le vendredi 03 mai 2024, avec une forte délégation, à la 83ème édition du Daaka annuel de Médina Gounass.
Au titre de son agenda diplomatique, le Président de la République est revenu sur la visite de travail et d’amitié qu’il a effectuée en République de Guinée Bissau, le mardi 30 avril 2024. Il a remercié le Président Umaro Sissoco EMBALO pour l’accueil exceptionnel et l’hospitalité remarquable qu’il lui a
réservés.
Enfin, le Chef de l’Etat a annoncé au Conseil sa participation au Sommet de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui se tiendra les 4 et 5 mai 2024 à Banjul, en République sœur de Gambie.
Dans sa communication, le Premier Ministre s’est félicité de la tenue, le samedi 27 avril 2024, du séminaire gouvernemental dont le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement présentera les conclusions et recommandations.
Le Premier Ministre a ensuite abordé les priorités autour desquelles il compte mobiliser l’action gouvernementale aux cours des prochaines semaines.
Il s’agit tout d’abord de la proposition de mesures concrètes d’atténuation de la vie chère, d’un meilleur ciblage des subventions des produits de première nécessité et des produits pétroliers ainsi que de la réduction du train de vie de l’Etat.
Les actions prioritaires porteront également sur les réformes fiscales en vue d’une plus grande équité et de transparence et sur la réforme du système de rémunération dans la fonction publique pour le rendre plus cohérent, juste et équitable en tenant compte de la soutenabilité budgétaire.
Enfin, les mesures prioritaires de la feuille de route du Gouvernement seront également focalisées sur la campagne de production agricole 2024, le « Programme 100 000 logements » et la promotion du financement des PME-PMI.

L’ensemble de ces mesures devront permettre de préparer le terrain à la convocation d’un dialogue social en vue d’aboutir à un pacte fort pour une stabilité sociale durable.
Par ailleurs, le Premier Ministre a informé le Conseil du programme de réunions des Conseils interministériels dans les jours à venir. La première réunion se tiendra le vendredi 03 mai 2024 pour aborder les mesures que l’Etat compte mettre en œuvre pour la campagne de production agricole 2024, avec la résolution forte de mettre fin à toutes les dérives constatées depuis des années dans la distribution des intrants et du matériel agricole.
Enfin, le Premier Ministre a rendu compte au Conseil des audiences qu’il a accordées au Président de la Commission de l’UEMOA et du chef de la Mission des services techniques du Fonds monétaire international séjournant actuellement à Dakar.
Il est ressorti des échanges avec la Mission technique du FMI une appréciation satisfaisante relativement au fort engagement des nouvelles autorités pour une meilleure gouvernance économique et sociale. La mission a également relevé la similitude du programme gouvernemental avec le programme signé
avec le FMI.
Au titre de la communication des Ministres :
– le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les projets prioritaires dans les domaines routiers, ferroviaires et aériens ainsi que sur la gestion autoroutière et la sécurité routière ;
– le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation arachidière 2023/2024, la préparation de la campagne agricole 2024/2025 et le suivi des exportations des produits horticoles.
– le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement a fait une communication sur les conclusions et recommandations du séminaire gouvernemental.

La Poussière et le Changement Climatique : Défis et Mesures d’Adaptation à Koungheul

La ville de Koungheul, comme de nombreuses autres régions, fait face à un problème croissant : la présence de poussière en suspension dans l’air, exacerbée par les effets du changement climatique. Cette situation alarmante affecte la santé des habitants, augmentant les risques de maladies respiratoires telles que la bronchite, l’asthme et la pneumonie.

Face à ce défi, les résidents et les autorités locales cherchent des solutions pour atténuer les effets néfastes de la poussière et s’adapter à ce nouvel environnement. Parmi les mesures préconisées, certaines sont axées sur la sensibilisation et la prévention. Les enseignants conseillent aux élèves de limiter leurs déplacements à l’extérieur et encouragent les vendeurs à protéger leurs aliments de la poussière, tandis que d’autres membres de la communauté insistent sur l’importance de planter des arbres pour stabiliser le sol et réduire l’érosion.

Le port du masque est également recommandé comme mesure de protection individuelle, notamment pour ceux qui sont exposés à des niveaux élevés de poussière. En parallèle, des initiatives éducatives visant à sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux et à promouvoir des comportements responsables sont mises en place dans les écoles locales.

Cependant, les défis persistent, et la météo ne fait que les amplifier. Les prévisions météorologiques indiquent un temps ensoleillé et dégagé dans la région pour les prochaines 24 heures, avec des températures élevées dans certaines régions. Malgré ces conditions difficiles, des efforts sont déployés pour aider la population à s’adapter, en sensibilisant aux risques, en encourageant des comportements plus durables et en cherchant des solutions innovantes pour réduire l’impact de la poussière sur la santé et le bien-être des habitants.

Dans cette lutte contre les effets du changement climatique, la mobilisation de la communauté et des autorités locales est essentielle pour protéger la santé publique et préserver l’environnement pour les générations futures.

Accident Mortel à Nioro : Un Conducteur de Moto-Jakarta Perd la Vie dans une Collision avec un Camion

Une tragédie a frappé la ville de Nioro ce jeudi, lorsqu’un accident de la route a coûté la vie à un conducteur de moto-Jakarta. Les circonstances de l’accident, qui a impliqué un camion en provenance du village de Nguéwou Walo et une moto venant de Niakaballa, ont plongé la communauté locale dans le deuil.

L’accident, dont les détails exacts restent à éclaircir, a eu des conséquences tragiques, avec la mort du conducteur de la moto-Jakarta sur les lieux de la collision. La violence de l’impact a entraîné des dommages mortels pour le motocycliste, malgré les efforts des secours.

Suite à cet événement tragique, le corps sans vie du conducteur de la moto a été transporté à la morgue de l’hôpital régional de Kaolack, où les procédures légales appropriées seront suivies.

La gendarmerie de Nioro a ouvert une enquête sur l’accident, et le chauffeur du camion impliqué a été placé entre leurs mains pour interrogatoire. L’objectif est de déterminer les circonstances exactes de l’accident, de comprendre les raisons qui ont conduit à cette tragédie et d’établir les responsabilités éventuelles.

Cet incident douloureux rappelle une fois de plus les risques auxquels sont confrontés les conducteurs de moto-Jakarta sur les routes sénégalaises, où ils sont souvent exposés à des dangers graves. Il souligne également l’importance cruciale du respect des règles de circulation et de la vigilance accrue pour prévenir de tels accidents et protéger la vie de tous les usagers de la route.

Nouvelle Coalition Séparatiste au Mali : Vers une Redéfinition des Dynamiques Politiques dans le Nord

Une annonce retentissante a secoué les territoires du Nord du Mali cette semaine alors que les principaux groupes séparatistes ont dévoilé la formation d’une coalition inédite. La création du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) marque un tournant significatif dans le paysage politique de la région, avec des implications potentiellement profondes pour l’avenir du conflit et les aspirations autonomistes.

La révélation de cette coalition intervient à la suite d’une réunion qui s’est tenue fin avril entre les représentants des différents mouvements séparatistes. Le CSP, déjà existant en tant qu’alliance de groupes armés à dominante touareg, a décidé de se transformer en une nouvelle structure unifiée, avec pour objectif principal la création d’une entité politique unie pour défendre les revendications du peuple de l’Azawad, une région revendiquée par les indépendantistes dans le Nord du Mali.

À la tête de cette nouvelle alliance se trouve Bilal Ag Acherif, une figure respectée et emblématique du mouvement indépendantiste. Son leadership souligne l’engagement des séparatistes à consolider leurs forces et à intensifier leurs efforts pour obtenir un statut politique et juridique pour l’Azawad.

Le contexte de cette initiative est crucial, alors que les groupes séparatistes ont récemment subi des revers territoriaux suite à une offensive de l’armée malienne, notamment la perte de Kidal, bastion historique des revendications autonomistes. Cette transformation de la coalition séparatiste pourrait être interprétée comme une réponse stratégique à ces défis, visant à renforcer l’unité et la résilience des mouvements indépendantistes face aux pressions gouvernementales.

Cependant, cette évolution suscite également des interrogations quant à son impact sur le processus de paix et la stabilité régionale. Alors que le Mali demeure en proie à une crise complexe, marquée par des insurrections indépendantistes et jihadistes depuis 2012, cette nouvelle coalition pourrait redéfinir les dynamiques politiques et militaires dans le Nord, avec des répercussions potentielles sur les efforts de médiation et de résolution des conflits.

En outre, la décision récente du Mali de rompre son partenariat militaire avec la France au profit d’une coopération accrue avec la Russie ajoute une dimension géopolitique à ce paysage déjà complexe, soulignant l’importance cruciale de trouver des solutions durables et inclusives pour répondre aux aspirations des différentes parties prenantes dans le conflit.

Alors que la nouvelle coalition séparatiste se profile comme un acteur majeur dans le paysage politique du Nord du Mali, son impact sur l’avenir de la région reste à déterminer, avec des enjeux cruciaux pour la stabilité, la sécurité et la paix dans un contexte de défis multiples et de tensions croissantes.

Fin de la grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Un soulagement pour les populations

La direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor et le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) ont conclu un accord, mettant ainsi fin à une période de tension marquée par un sit-in organisé pour protester contre la gestion de l’établissement. Cette issue positive a été saluée lors d’une conférence de presse tenue par Pascal Faye, chargé de communication de l’hôpital.

Les négociations, supervisées par le gouverneur de région Mor Talla Tine, ont permis de parvenir à un consensus entre la direction et les syndicalistes. Cette résolution pacifique témoigne de la volonté des deux parties de privilégier le dialogue pour résoudre les différends et garantir le bon fonctionnement de l’établissement de santé.

La levée du mot d’ordre de grève par les partenaires sociaux du SYNTRAS et leur centrale, la CNTS, est saluée comme une décision bénéfique pour les populations, qui dépendent des services essentiels fournis par le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor. Cette issue démontre également l’importance du dialogue social dans la résolution des conflits au sein des institutions publiques.

L’établissement se tourne désormais vers l’avenir, avec l’engagement de toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble pour garantir des soins de qualité et une gestion transparente de l’hôpital. Cette résolution exemplaire illustre la capacité des acteurs locaux à surmonter les divergences et à travailler ensemble dans l’intérêt supérieur de la communauté.

Cette nouvelle encourageante offre une perspective de stabilité et de progrès pour le Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor, renforçant ainsi sa capacité à répondre aux besoins de santé de la population dans la région.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Kaolack : les amertumes de l’école franco-arabe de Ngane Saër.

L’école franco-arabe publique de Ngane Saër dans la commune créée depuis 2017 sous l’initiative des populations, est toujours en abri provisoire. À la base, il était question de permettre aux enfants d’étudier dans de bonnes conditions sans faire des kilomètres en aller et retour. Mais le calvaire reste l’état délabré de l’établissement qui compte six classes et une pour la maternelle.
« Deux classes sont des abris provisoires et d’autres cours se tiennent sous les arbres, en plus de la direction de l’école. Toutes les dépenses sont faites par les parents d’élèves que nous sommes. L’établissement n’a ni eau ni électricité malgré le soutien de certaines bonnes volontés « , a déploré Sassouma Ndiaye, président du comité de gestion. L’éducation a pour finalité d’améliorer la qualité de vie d’une personne. Elle offre aux adultes et aux enfants défavorisés une chance de sortir de la pauvreté. Elle est donc un outil essentiel pour le développement économique, social et culturel de toutes les populations dans le monde. Le droit à l’éducation est un droit fondamental et universel. Elle doit être accessible à tous les enfants sans aucune discrimination. Tous les enfants doivent pouvoir aller à l’école, et ainsi bénéficier des mêmes opportunités de se construire un avenir. C’est pourquoi, nous invitons les autorités étatiques et territoriales à ce que l’école franco-arabe de Ngane Saër ne soit plus une école avec des abris provisoires  a-t-il ensuite plaidé ce jeudi face à la presse.

La gestion foncière et l’immobilier au Sénégal : entre équité, transparence et lutte contre le blanchiment d’argent

Les nouvelles autorités sénégalaises ont entrepris des mesures pour assurer une gestion foncière plus équitable et transparente. Cependant, la question de l’origine douteuse de l’argent finançant les immeubles à Dakar reste préoccupante, avec plus de 200 milliards provenant du recyclage de la drogue dans le secteur immobilier chaque année.

Depuis 2021, le Sénégal est sous haute surveillance en matière de lutte contre le blanchiment d’argent, étant placé sur la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI). Selon l’Institut d’Études de Sécurité, plus de 120 agences immobilières ont été créées au Sénégal par des trafiquants de drogue au cours de la dernière décennie, illustrant la prédominance de l’argent de la drogue dans ce secteur.

Cette situation est d’autant plus alarmante que depuis 2013, près de 96% des investissements immobiliers étaient d’origine douteuse, avec 30% des biens criminels saisis étant des maisons et des immeubles. Cette croissance du secteur immobilier a un impact économique significatif, avec une hausse des activités de construction de 7% en 2023, contribuant à stimuler l’économie dans son ensemble.

Cependant, le financement de ces grands projets ne provient pas du secteur bancaire, ce qui soulève des préoccupations quant à la stabilité financière du pays. La dépendance à l’argent douteux dans le secteur immobilier représente un risque majeur pour l’économie sénégalaise, d’autant plus que cela compromet les efforts du pays pour lutter contre le blanchiment d’argent.

Pour éviter une détérioration de la situation et pour assurer une croissance économique durable, il est impératif de réduire la contribution de ces fonds illicites aux activités économiques. Sinon, le Sénégal risque de rester sur la liste grise du GAFI voire d’être inscrit sur la liste noire, ce qui aurait des conséquences désastreuses pour son économie et sa réputation sur la scène internationale.

Pr Abou KANE, FASEG/UCAD

Le Pèlerinage Marial de Popenguine sous le signe de la justice et de la paix

Du 18 au 20 mai prochain, se tiendra le traditionnel Pèlerinage Marial de Popenguine, un événement d’une importance capitale pour les fidèles chrétiens au Sénégal. Présidée par Mgr André Guèye, Évêque de Thiès, cette 136e édition sera marquée par une réflexion profonde sur les thèmes de la justice et de la paix, avec une mise en lumière de leur importance dans le contexte actuel du pays.

Sous le thème « Avec notre mère, marchons ensemble pour un Sénégal de justice et de paix », le pèlerinage vise à sensibiliser et mobiliser l’ensemble des citoyens sénégalais autour de ces valeurs fondamentales. Cette initiative s’inscrit dans la lignée des efforts des évêques, remontant à 1994, qui avaient exprimé leurs préoccupations patriotiques et appelé à la construction d’un Sénégal harmonieux.

Mgr Guèye souligne l’importance de la justice comme prérequis indispensable à l’établissement d’une paix durable. Il invite ainsi tous les Sénégalais à soutenir les initiatives du gouvernement en faveur de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, des éléments essentiels pour le développement harmonieux du pays.

Ce Pèlerinage Marial de Popenguine revêt donc une dimension particulière cette année, en tant que lieu de réflexion et de mobilisation autour de valeurs fondamentales pour la société sénégalaise. À travers les prières et les échanges lors de cet événement spirituel majeur, les participants auront l’occasion de renforcer leur engagement en faveur de la justice, de la paix et de la cohésion sociale dans leur pays.

Révélations sur les dernières heures de Macky Sall à la présidence

Lors de son passage dans l’émission « MNF » sur la 7TV, le journaliste Madiambal Diagne a levé le voile sur les coulisses des heures précédant le départ de l’ancien président Macky Sall du Palais présidentiel. Selon lui, des discussions ont eu lieu entre Macky Sall et son successeur, le président Bassirou Diomaye Faye, concernant les décrets qu’il avait pris peu avant son départ, notamment sur les passeports diplomatiques et les indemnités des anciens ministres.

Madiambal Diagne a déclaré que Macky Sall avait pris d’autres décrets en plus de ceux évoqués, et qu’il en avait discuté avec Bassirou Diomaye Faye, avec qui il avait trouvé un accord. Cependant, il n’avait pas abordé la question des magistrats avec son successeur.

Il est également précisé que Macky Sall était conscient que les décrets qu’il prenait peu de temps avant son départ pourraient poser problème à la nouvelle administration.

Ces révélations mettent en lumière les tractations et les ajustements de dernière minute qui ont eu lieu lors du passage de relais à la tête de l’État sénégalais, soulignant les défis et les compromis auxquels sont confrontés les dirigeants politiques lors de ces transitions de pouvoir.

Tragique affaire de Nianing : Un maçon tué dans une dispute amoureuse

Une violente altercation amoureuse a abouti à un drame à Nianing, où Paul Sène a été mortellement poignardé par Marie Ngoum. Les événements tragiques se sont déroulés le mercredi 1er mai, lorsque Marie Ngoum a avoué avoir attaqué Paul Sène en représailles à une blessure infligée à sa mère.

Selon les détails rapportés par L’Observateur, Paul Sène était l’amant de la mère de Marie Ngoum, malgré son mariage avec deux autres femmes. Le jour du drame, Paul Sène s’est présenté chez sa petite amie comme à son habitude, mais cette fois-ci, la mère de famille lui a refusé l’accès à la maison. Dans un accès de colère, Paul Sène a commencé à jeter des pierres sur la femme, en blessant gravement sa mère à la tête.

Après cet acte de violence, Paul Sène s’est rendu à la gare routière de Nianing. C’est là que Marie Ngoum, indignée par le comportement de l’amant de sa mère, l’a traqué et confronté. Sans avertir, elle l’a poignardé à la gorge, causant sa mort malgré les tentatives des témoins pour intervenir.

Marie Ngoum, arrêtée par les autorités après le meurtre, sera présentée aujourd’hui devant le parquet de Mbour pour répondre de ses actes.

Cette tragédie met en lumière les conséquences dévastatrices des conflits passionnels et des rivalités amoureuses. Les autorités judiciaires poursuivent leurs enquêtes pour faire toute la lumière sur cette affaire et rendre justice à la victime, Paul Sène.

Quitter la version mobile