Réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar : Quelle direction après la présidentielle ?

Les députés membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar sont convoqués en réunion ce mardi à l’Assemblée nationale. Cette rencontre revêt une importance particulière étant donné qu’il s’agit de la première depuis la présidentielle du 24 mars dernier et la défaite du candidat soutenu par la majorité, Amadou Bâ.

Bien que l’ordre du jour de cette réunion n’ait pas été précisé, il est évident que les discussions se dérouleront dans un contexte politique tendu marqué par un échange de piques entre les nouveaux tenants du pouvoir et la nouvelle opposition.

La réaction du président du groupe Benno, Abdou Mbow, aux propos du porte-parole du gouvernement, Moustapha Sarré, est révélatrice de cette tension. Ce dernier avait suggéré que toute motion de censure contre l’attelage dirigé par Ousmane Sonko serait mal inspirée de la part des députés de la majorité. Abdou Mbow a perçu ces propos comme une menace et a affirmé que l’initiative d’une motion de censure est une prérogative des députés de la majorité, une décision qui ne saurait être remise en question.

Cette réunion du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar intervient donc à un moment crucial de la vie politique sénégalaise, où les différentes forces politiques redéfinissent leurs positions et leurs stratégies après les résultats de l’élection présidentielle. Les discussions qui auront lieu lors de cette réunion pourraient fournir des indications sur la direction que prendra la majorité parlementaire dans les mois à venir.

Un berger condamné pour coups et blessures volontaires à Louga

Gorgui Ka, un berger de la région de Louga, a été jugé devant le tribunal de grande instance de la ville pour coups et blessures volontaires ayant entraîné une Incapacité temporaire de travail (ITT) de 45 jours, ainsi que pour détention d’arme sans autorisation administrative. Sa victime, A. Sow, également berger, a témoigné contre lui lors de l’audience.

Selon le récit du plaignant, A. Sow, les faits se sont déroulés alors qu’il se reposait au pied d’un arbre après une demi-journée de travail. Gorgui Ka serait arrivé sur les lieux et aurait commencé à écouter de la musique avec son téléphone portable. A. Sow aurait exprimé son désaccord sur la qualité de la musique, ce à quoi Gorgui Ka aurait réagi en l’insultant et en le frappant avec une machette, lui fracturant le bras et le blessant gravement.

Cependant, l’accusé a contesté cette version des faits, affirmant avoir agi en légitime défense. Il aurait rencontré A. Sow en chemin alors qu’il conduisait son troupeau vers son village. Deux enfants faisaient paître leurs bêtes sur son chemin et Gorgui Ka leur aurait demandé de les regrouper pour lui permettre de passer. C’est à ce moment-là qu’A. Sow aurait surgi et l’aurait attaqué avec un bâton, le forçant à riposter avec son arme pour se défendre.

Malgré le témoignage de Gorgui Ka, le juge ne l’a pas convaincu et l’a condamné à deux ans de prison ferme. De plus, il a ordonné à l’accusé de verser deux millions de francs CFA à sa victime en guise de dédommagement pour les préjudices subis. Cette affaire soulève des questions sur la légitime défense et met en lumière les tensions potentielles entre les éleveurs dans les zones pastorales.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : Les UNES des Quotidiens du Mardi 23 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24
Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24

Traité bilatéraux d’investissement: 400 milliards « face » à la DGID

Les 18 traités bilatéraux d’investissement que notre pays a signés avec les pays partenaires sans en évaluer l’impact fiscal génèrent une perte considérable de revenus directs et indirects pour le Sénégal, c’est aussi une Source de déséquilibre majeur et injuste dans nos relations économiques bilatérales.

Avec les découvertes de pétrole et de gaz, c’est presque un montant annuel considérable de 250 milliards à 400 milliards qui peut légalement échapper à la DGID notamment dans les phases de production, et pire avec l’ingérence du contenu local par des sociétés étrangères à travers des filiales créées et enregistrées sur notre territoire ou dans la zone Ohada.

Les TBI sont avant tout des instruments juridiques coloniaux qui prolongent les relations de domination économique et financière entre les colonies, souvent les pays du Sud, et les investisseurs directs et indirects du Nord. Il s’agit d’accords internationaux entre pays partenaires, visant à faciliter les investissements directs des entreprises d’un pays, généralement économiquement développé, dans un autre pays en développement.

A la fin de l’indépendance, il y a plus de 60 ans, la France fut le premier pays auquel nous restions liés par un TBI, la métropole contrôlait déjà 60% de l’économie sénégalaise. Les États-Unis, le Canada et d’autres pays d’Europe occidentale ont suivi. Il s’agit d’une extension de la division internationale de la production en permettant aux multinationales de continuer à investir leurs bénéfices dans les pays d’accueil pour leur expansion et leur croissance.

Aucun gouvernement au Sénégal depuis Senghor n’a à ce jour évalué l’impact budgétaire des TBI ; au contraire pour la France, les USA, la Grande-Bretagne et le Canada, le désavantage fiscal s’est aggravé, notamment avec les clauses de prescription de résultats qui ont un effet dévastateur surtout avec l’exploitation de nos hydrocarbures par les majors européennes, américaines et australiennes. Au début des années 2000, pour accompagner le Sénégal dans la mise en œuvre de ses infrastructures, le régime libéral n’a pas hésité, en complément des TBI, à accorder des conventions interdisant la double imposition aux multinationales du BTP et aux fonds arabes d’infrastructures. , portugais et espagnol. Comme prix à payer pour l’attractivité des investissements directs étrangers.

Selon l’OCDE, favoriser la protection des investisseurs internationaux aurait coûté à l’Afrique 25 milliards par an, soit plus que les remboursements trimestriels de la dette du continent, une manière de comprendre les super profits des multinationales en Afrique.

A l’aube de l’exploitation pétrolière et gazière au Sénégal et de l’émergence des fonds d’infrastructures – Matiere SA et Ellipse Projects SA, Meridiam etc. – des cotraitants et joint-ventures dans le primaire, le secondaire et les infrastructures’ offshore, selon mes calculs, il y’a 400 milliards de cadeaux fiscaux aux titres des TBI qui échappent à la DGID, auxquels il faut ajouter les profits et bénéfices du ciment, des télécommunications, des mines et carrières, de la banque et des services financiers, des services de construction et d’infrastructures comme les péages, c’est une agrégation qui pourrait atteindre environ 1 200 milliards par an au nez et sous le nez de la DGIG.

Un billion de FCFA immédiatement rapatrié en France avec la facilité de la convertibilité fixe du FCFA en euro. C’est pourquoi il faut abroger le FCFA qui est une monnaie qui facilite les flux financiers illicites……… Cela représente donc deux fois plus de prêts, dons et subventions que l’aide publique bilatérale au développement


Moustapha DIAKHATE
Ex Conseiller Spécial Primature
Expert et Consultant en Infrastructures
Specialiste en Politique Energétique

Oublié de la rencontre entre Diomaye et le secteur privé: Sérigne Mboup dénonce l’attitude de la Présidence

Le mardi 23 avril, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, tiendra une réunion très attendue avec les acteurs du secteur privé pour discuter des moyens de combattre la cherté de la vie et envisager des réductions sur les denrées de première nécessité. Cette initiative, promise durant sa campagne et réaffirmée dans ses premiers discours officiels, vise à répondre aux préoccupations croissantes des citoyens concernant l’inflation et le coût de la vie.

Cependant, cette rencontre est déjà assombrie par une controverse notable : l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers de cette réunion stratégique. Les présidents de ces deux entités, Serigne Mboup et Idrissa Dièye, ont exprimé leur mécontentement à travers un communiqué conjoint, critiquant la décision de la Présidence de ne pas les inclure dans les discussions.
Le communiqué souligne que « Grande a été notre surprise de constater que les chambres consulaires (Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, chambre des métiers) n’y ont pas été conviées ». Ils ont également rappelé que, conformément à la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989, leur participation est cruciale pour la mise en œuvre effective de la politique de l’État en matière de promotion des opérateurs économiques et du commerce.
L’exclusion de ces chambres consulaires soulève des questions sur l’approche de la nouvelle administration envers les partenaires traditionnels et les structures établies. Les chambres de commerce, en particulier, jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des entreprises et des artisans, et leur absence pourrait limiter la portée et l’efficacité des décisions qui seront prises.
Cette situation pourrait également signaler une potentielle redéfinition des relations entre l’État et les acteurs du secteur privé sous la présidence de Faye, qui semble privilégier une approche peut-être plus directe ou sélective dans ses interactions avec le secteur privé.
La réunion de mardi est donc cruciale non seulement pour ses résultats potentiels sur la politique économique mais aussi pour ce qu’elle révèle sur la dynamique politique interne et la stratégie du nouveau président. Comment cette exclusion affectera-t-elle la coopération future entre l’État et les chambres consulaires ? Reste à voir si cette démarche engendrera des tensions supplémentaires ou si elle ouvrira la voie à de nouvelles formes de dialogue et de collaboration..

Mariama Massaly
correspondante a kaolack.

Crise au PDS: Sérigne Momar Sokhna évincé pour soutien controversé à Amadou Ba

Dans un retournement de situation qui a secoué les fondations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Sérigne Momar Sokhna, l’ex-président de la Fédération Rurale du PDS de Latmingué, a été remplacé ce lundi par Diaraf Ndao. Cette décision fait suite à une réunion cruciale tenue le dimanche 21 avril par l’instance locale du parti, déclenchée par le soutien controversé de Sokhna à Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

Sokhna, qui avait activement soutenu Ba sans l’aval officiel de son parti, s’est retrouvé au centre d’une controverse qui a exacerbé les tensions internes au sein du PDS. Ce soutien non autorisé a non seulement semé la discorde mais a aussi remis en question les lignes de fidélité et de discipline au sein du parti, traditionnellement aligné contre la coalition au pouvoir. La réunion de dimanche visait donc à réaffirmer l’unité et la cohérence du parti face aux agissements jugés solitaires de Sokhna.
Dans une déclaration passionnée, Sokhna a défendu son bilan et ses contributions au parti, soulignant son rôle dans l’expansion et la revitalisation de la base politique du PDS à Kaolack. « Depuis que je suis porté à la tête du PDS en août 2023, j’ai pu offrir à la formation du président Abdoulaye Wade une nouvelle carrure politique dans la banlieue kaolackoise, » a-t-il affirmé. Il a également mis en lumière ses efforts dans la massification territoriale, essentielle pour le renforcement du parti dans des zones stratégiques.
Face à son éviction, Sokhna n’a pas caché son amertume et a directement interpellé le leadership du parti, y compris Karim Meissa Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et figure centrale du PDS. Sokhna a exprimé sa détermination à combattre ce qu’il perçoit comme des tentatives de le marginaliser, voire de le sacrifier pour des intérêts politiques internes. « Il y a des gens qui souhaitent me sacrifier, mais je prendrai toutes mes responsabilités pour faire face à eux, » a-t-il déclaré, indiquant une possible fracture au sein du parti.
Cette éviction pose des questions cruciales sur la stabilité et l’unité du PDS, un parti déjà confronté à des défis significatifs sur la scène politique nationale. L’affaire Sokhna pourrait exacerber les luttes internes et influencer négativement la perception publique du parti, à un moment où la solidarité et la cohésion sont particulièrement nécessaires.
Le cas de Sokhna souligne également la complexité des dynamiques politiques au Sénégal, où les alliances et les soutiens peuvent souvent déterminer non seulement les carrières politiques individuelles mais aussi les trajectoires des partis dans leur ensemble. Le PDS se trouve à un carrefour, devant naviguer entre la préservation de sa doctrine et l’adaptation à un environnement politique en constante évolution.
Les prochains mois seront déterminants pour le PDS et pour Sokhna, alors que le parti cherche à reconsolider son unité et à se positionner efficacement en vue des prochaines échéances électorales. La manière dont ces tensions internes seront résolues pourrait bien définir l’avenir du parti et de ses ambitions politiques au Sénégal.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack.

Le Dakarois Quotidien N°159 – du 23/04/24 – PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES

🔴 PARTENARIAT AVEC L’UNION EUROPÉENNE : LE SÉNÉGAL RÉVISE LES TERMES
🔴 AUDIT DE LA SEN’EAU ET LA SONES : UNE CONSULTATION PROCHAINE DES DOSSIERS DU MACKY

Renforcement de la lutte contre la corruption dans le secteur extractif au Sénégal

Le secteur extractif représente un pilier essentiel de l’économie sénégalaise, fournissant des revenus vitaux et des ressources naturelles cruciales pour le développement du pays. Cependant, la corruption demeure un défi majeur, entrainant d’importantes pertes financières et sapant le potentiel de croissance économique.

Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, l’organisation NRGI, à travers son Programme Traces en collaboration avec l’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) et les ministères de tutelle, organise un atelier visant à renforcer les capacités des agents de l’État en matière de lutte contre la corruption et de contrôle budgétaire dans le secteur extractif. L’objectif est d’améliorer la transparence et la reddition de comptes dans ce domaine crucial de l’économie sénégalaise.

Selon Mamadou Seck, Manager régional de NRGI Afrique francophone, la corruption reste un problème urgent dans de nombreux pays riches en ressources. Un cas sur cinq de corruption transnationale se produit dans le secteur extractif, selon une note d’orientation de l’ITIE. Les pratiques corruptives peuvent prendre différentes formes, telles que les pots-de-vin, les détournements de fonds, le népotisme et le trafic d’influence.

Le secteur extractif est particulièrement vulnérable à la corruption en raison de l’ampleur de ses revenus, de la diversité des acteurs impliqués et de sa complexité. Les pratiques corruptives peuvent se manifester à tous les niveaux de la chaîne de valeur, de l’octroi des licences aux dépenses socio-environnementales en passant par le commerce des matières premières et le recouvrement des recettes.

Moustapha Fall, responsable des affaires juridiques à l’ITIE Sénégal, souligne que les pays africains perdent des sommes considérables en raison de la corruption, du blanchiment d’argent et de l’évasion fiscale. Il est crucial d’analyser la vulnérabilité à la corruption sur toute la chaîne de valeur de l’industrie extractive, notamment en ce qui concerne l’octroi des contrats et la collecte des revenus.

Dans cette optique, NRGI a développé un outil de diagnostic de la corruption, testé avec succès dans d’autres pays, qui sera présenté lors de l’atelier aux agents de l’État sénégalais. Cet outil permet d’identifier et d’analyser les risques de corruption et d’orienter les réformes nécessaires pour renforcer la transparence et la bonne gouvernance dans le secteur extractif du Sénégal.

Arrestation à Kolda : Un couple accusé de maltraitance sur une fillette mineure

La police de Kolda a récemment procédé à l’arrestation d’un couple originaire d’un pays voisin, résidant dans le quartier Hillèle de la commune de Kolda. Les accusations portées contre ce couple sont graves : des sévices corporels infligés à une jeune fille mineure qui leur avait été confiée depuis leur mariage.

Selon des sources proches de l’affaire, la victime, une fillette âgée de seulement quatre ans, aurait été régulièrement victime de maltraitance de la part du couple adoptif. Ces actes cruels auraient inclus des brûlures causées par une cuillère chauffée, infligeant ainsi de graves lésions sur ses fesses déjà vulnérables. C’est un voisin, alarmé par les cris de la jeune fille, qui a alerté les autorités compétentes, conduisant à l’arrestation du couple.

Actuellement en détention préventive, le couple devra comparaître devant la justice pour répondre de ses actes odieux. Les habitants du quartier Hillèle expriment leur indignation face à cette maltraitance, jugée ignoble, et réclament que la justice soit rendue. La protection des enfants, en particulier des plus vulnérables, est une priorité absolue pour les autorités et pour la société, qui ne doivent tolérer aucune forme de maltraitance envers les tout-petits.

Cette affaire souligne l’importance de la vigilance collective et de la réactivité des autorités pour protéger les enfants contre toute forme de violence et d’abus. Il est essentiel que de telles situations soient traitées avec la plus grande fermeté pour garantir la sécurité et le bien-être des enfants dans notre société.

Le Parti socialiste se penche sur l’élection présidentielle et son avenir lors d’une réunion du Secrétariat exécutif national

Aminata Mbengue Ndiaye, Présidente du Parti socialiste (PS) et Secrétaire générale, a convoqué les membres du Secrétariat exécutif national pour une réunion cruciale jeudi prochain. L’objectif principal de cette rencontre, comme indiqué dans un communiqué publié par Abdoulaye Wilane, porte-parole du parti, sera d’analyser les résultats de l’élection présidentielle et de discuter de l’avenir du Parti socialiste.

La réunion, qui marquera la 96e séance du Secrétariat exécutif national, se tiendra à la Maison du Parti Léopold Sédar Senghor le 25 avril 2024, à 16 heures. Les membres sont appelés à participer activement à cette discussion qui abordera les enseignements à tirer de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et les perspectives politiques à envisager pour le parti.

Il est clair que cette réunion revêt une importance capitale pour le PS, car elle permettra d’évaluer le positionnement du parti dans le paysage politique actuel, ainsi que de déterminer les orientations stratégiques à suivre pour l’avenir. En cette période de transition politique, où de nombreux partis réévaluent leurs stratégies et leurs alliances, le PS cherche à clarifier sa position et à définir sa trajectoire politique.

Cette convocation témoigne de l’engagement du Parti socialiste à rester au cœur du débat politique national et à jouer un rôle actif dans la vie démocratique du pays. Les membres du Secrétariat exécutif national sont appelés à contribuer à cette réflexion collective et à œuvrer pour le renforcement et le rayonnement du parti dans le paysage politique sénégalais.

Reddition des Comptes: Fadilou Keïta de Pastef exige une action concrète de la part du nouveau régime

Fadilou Keïta, un des responsables éminents du parti Pastef, a pris la parole via les réseaux sociaux pour commenter les obligations du nouveau régime dirigé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Selon Keïta, il est essentiel que le gouvernement s’engage dans des actions judiciaires contre les personnes impliquées dans des affaires de corruption et de malversations financières, comme le révèlent divers rapports d’audit.

Dans son intervention, Keïta a souligné l’importance de la reddition des comptes et de la transparence dans la gestion des affaires publiques. « Au-delà des slogans, la reddition des comptes et la recevabilité doivent être le fil conducteur des actions et pratiques devant mener à plus de justice, de transparence et de respect vis-à-vis du peuple souverain », a-t-il déclaré.

Il a également critiqué la simple publication des rapports d’audit sans suivre d’actions concrètes. Selon lui, la mise à disposition de ces documents aux corps de contrôle est une étape nécessaire mais insuffisante pour garantir une véritable transformation dans la gouvernance du pays. Keïta a exhorté le gouvernement à « mettre les bouchées doubles dans l’amorce des ruptures attendues à tous les échelons de la gouvernance. »

Cette prise de position de Pastef s’inscrit dans un contexte où la population sénégalaise attend de voir des changements significatifs et tangibles dans la manière dont le pays est dirigé. Les appels à une gouvernance plus propre et responsable résonnent fortement parmi les citoyens, fatigués des scandales de corruption qui ont éclaboussé les précédentes administrations.

Le défi pour le président Bassirou Diomaye Faye et son équipe sera de traduire ces attentes en actions concrètes, en poursuivant non seulement les personnes impliquées dans des affaires de corruption à la lumière des rapports d’audit mais aussi en instaurant des mécanismes durables pour prévenir de futures infractions. L’efficacité avec laquelle ces questions seront adressées pourrait bien déterminer la crédibilité et la popularité du nouveau régime auprès du peuple sénégalais.

Visite de Charles Michel à Dakar : Renforcement des liens entre le Sénégal et l’Union Européenne

Charles Michel, président du Conseil européen, est attendu à Dakar ce lundi 22 avril pour une série de rencontres diplomatiques de haut niveau, incluant des discussions avec Yacine Fall, ministre des Affaires Étrangères et de l’Intégration africaine, et une audience importante avec le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye.

L’entrevue entre Charles Michel et le président Faye est programmée à 19h GMT. Les discussions porteront sur plusieurs thèmes cruciaux tels que l’état de la coopération multilatérale entre le Sénégal et l’Union Européenne, avec un focus particulier sur les domaines de l’énergie, de la migration, et de l’exploitation des ressources naturelles. Ces sujets sont d’une importance capitale tant pour le Sénégal que pour l’Union Européenne, car ils touchent directement aux défis et opportunités partagés dans les contextes économique, environnemental et social.

Cette rencontre offre une plateforme idéale pour le président Faye de présenter en détail sa vision du partenariat stratégique entre le Sénégal et l’Europe. Depuis son accession au pouvoir, le président Faye a régulièrement souligné son engagement envers une coopération renforcée avec la communauté internationale, cherchant à positionner le Sénégal comme un partenaire stratégique clé dans diverses initiatives globales.

La visite de Charles Michel marque également un moment significatif pour renforcer les liens politiques et économiques entre l’Afrique et l’Europe, dans un contexte mondial où les questions de développement durable, de gestion des flux migratoires et de sécurité énergétique sont de plus en plus interconnectées. Elle souligne l’importance du dialogue continu et de la collaboration entre les nations pour adresser ces enjeux complexes de manière efficace et mutuellement bénéfique.

Les attentes sont élevées pour que cette visite débouche sur des engagements concrets et des initiatives renouvelées, renforçant ainsi le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne. Les résultats de ces discussions pourraient avoir des répercussions importantes non seulement pour les deux parties, mais aussi pour la stabilité et le développement économique de la région ouest-africaine.

QNET se dissocie des allégations de trafic d’êtres humains et clarifie son modèle commercial

Dans une récente déclaration, QNET a réagi aux allégations selon lesquelles l’entreprise serait liée à un réseau de trafic d’êtres humains, suite à l’arrestation de 24 personnes dans le district Liberté 1, impliquant des Guinéens, des Gambiens et des Sénégalais. L’entreprise a catégoriquement nié toute association avec ces activités et a mis en garde contre la description erronée de son modèle commercial.

QNET, une entreprise leader spécialisée dans le style de vie et le bien-être, utilise un modèle commercial de vente directe pour proposer une gamme variée de produits exclusifs visant à promouvoir une vie plus saine et équilibrée. Son portail de commerce électronique permet aux clients du monde entier d’accéder à ces produits, tandis que de nombreux clients choisissent de devenir des distributeurs indépendants pour bénéficier de commissions sur les ventes.

L’entreprise souligne qu’elle ne tolère pas la migration illégale ou la traite des êtres humains et que ses activités peuvent être menées légalement à distance, sans nécessiter de déplacements entre les pays. M. Biram Fall, directeur général régional de QNET pour l’Afrique subsaharienne, a fermement rejeté les allégations et s’est engagé à changer les perceptions du public sur l’entreprise.

QNET a également lancé une campagne de sensibilisation intitulée « Dites non au Sénégal » pour informer les communautés sur les dangers des offres d’emploi frauduleuses qui pourraient conduire à la traite des êtres humains. Cette campagne comprend des publicités radiophoniques, des panneaux d’affichage et des initiatives sur les médias sociaux.

En outre, l’entreprise collabore avec les agences de sécurité et gouvernementales pour empêcher toute utilisation abusive de son nom et faciliter les poursuites pénales contre ceux qui exploitent sa marque à des fins d’escroqueries ou d’activités illégales. Une ligne d’assistance téléphonique de conformité WhatsApp a été mise en place pour signaler les activités contraires à l’éthique.

QNET, depuis sa création en 1998, s’est engagé à fournir des produits de haute qualité et à promouvoir le bien-être, tout en respectant les normes les plus élevées de l’industrie. L’entreprise est membre de plusieurs associations de vente directe à travers le monde et est également impliquée dans le parrainage de plusieurs événements sportifs mondiaux, mettant en avant son engagement envers l’excellence.

Les Forces Armées Maliennes neutralisent un chef terroriste dans la région de Tombouctou

Le 19 avril dernier, les Forces Armées Maliennes ont remporté une victoire significative en mettant fin à l’activité d’un chef terroriste opérant dans la région de Tombouctou. Alkalifa Sawri, connu pour son implication dans de nombreuses attaques, a été neutralisé lors d’une opération spéciale menée entre Douetire et Acharane.

Ce criminel, responsable d’attaques répétées contre les Forces Armées Maliennes, ainsi que d’incidents violents tels que des tirs d’obus et des braquages contre des civils le long de la route Tombouctou-Goundam, était activement recherché par les autorités.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’une offensive plus large lancée il y a quelques mois par les Forces de Défense et de Sécurité du Mali. L’objectif de cette offensive est d’éliminer les groupes armés et les criminels afin de reconquérir le territoire national. Jusqu’à présent, cette initiative a permis de neutraliser plusieurs chefs terroristes et bandits, démontrant ainsi la détermination des autorités maliennes à assurer la sécurité et la stabilité dans la région.

L’importance de la lutte contre le changement climatique en Afrique : Vers une prise de conscience renforcée

Des chercheurs et des experts du développement se sont réunis à Addis-Abeba pour discuter des défis posés par le changement climatique en Afrique et de l’urgence d’agir. Lors de cette réunion préliminaire au dixième Forum Régional Africain sur le Développement Durable (FRADD), un consensus s’est dégagé sur la nécessité de renforcer les Contributions Déterminées au Niveau National (CDN) pour une action climatique plus efficace sur le continent.

Les CDN, qui représentent les engagements pris par les États dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat, ont été au cœur des discussions. Les participants ont souligné que ces contributions doivent être plus pertinentes et inclusives pour répondre aux besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique.

Une des principales préoccupations exprimées lors de la réunion a été l’importance de placer les politiques d’adaptation au changement climatique au centre des agendas nationaux. Les projets de développement financés doivent être évalués avec soin pour s’assurer qu’ils contribuent efficacement à la résilience des communautés africaines face aux défis climatiques.

Achil Yamen, chercheur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a souligné la nécessité d’une approche plus inclusive dans les négociations climatiques mondiales. Il a plaidé en faveur d’une participation accrue des acteurs africains dans l’élaboration et la mise en œuvre des CDN, afin de garantir qu’elles reflètent véritablement les réalités et les besoins du continent.

Les participants ont également souligné l’importance de diversifier les sources d’énergie en Afrique pour garantir un approvisionnement énergétique durable et résilient. Ils ont appelé à un investissement accru dans les énergies renouvelables telles que l’hydroélectricité, le solaire et l’éolien, tout en reconnaissant la nécessité de recourir également à des sources d’énergie plus traditionnelles.

Enfin, les participants ont insisté sur l’importance d’une volonté politique forte de la part des États africains pour mettre en œuvre des stratégies de lutte contre le changement climatique. Ils ont appelé à une collaboration accrue entre les pays africains pour élaborer des CDN plus solides et mieux adaptées aux défis climatiques auxquels le continent est confronté.

En conclusion, cette réunion a souligné l’importance cruciale de l’action climatique au niveau national en Afrique. Il est essentiel que les CDN soient renforcées et mises en œuvre de manière efficace pour garantir un avenir durable pour les générations futures sur le continent.

Le Fact-Checking : Un remède contre la désinformation en Afrique

Le fact-checking, ou vérification des faits, se présente comme un antidote essentiel dans la lutte contre la désinformation qui sévit sur le continent africain. Cet outil journalistique, dont l’importance a été soulignée lors d’un séminaire à Rabat, au Maroc, par Tolida Apollinaire Agba, rédacteur en chef de l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), offre une opportunité précieuse pour restaurer la confiance entre les médias traditionnels et les citoyens.

Face à la propagation rapide des fausses informations sur les plateformes en ligne, le fact-checking permet aux journalistes de revenir à l’essence même de leur métier : vérifier la véracité des informations et fournir des rapports précis et fiables à leur public. Cette pratique offre ainsi un contrepoids indispensable à la diffusion de fausses nouvelles qui alimentent souvent la méfiance du public envers les médias traditionnels.

L’intégration du fact-checking dans le journalisme africain n’est pas seulement une réponse à la crise de confiance actuelle, mais aussi une occasion de renforcer la crédibilité des médias traditionnels et de les positionner comme des gardiens de l’information authentique et vérifiée. En outre, cette pratique peut contribuer à responsabiliser les acteurs politiques et à décourager la propagation de discours démagogiques et exagérés.

Cependant, le fact-checking ne vient pas sans ses propres défis. La viralité rapide des fausses informations en ligne rend parfois difficile pour les fact-checkeurs de contrer leur propagation. Malgré cela, l’adoption de techniques de fact-checking peut aider à rétablir la confiance du public dans les médias traditionnels et à promouvoir une culture de transparence et de vérité dans le paysage médiatique africain.

Le séminaire, qui a rassemblé des journalistes d’agences de presse africaines venus de différents pays, a également été l’occasion de plaider en faveur de la création de plateformes spécialisées dans la vérification des informations et des contenus multimédia. De telles initiatives pourraient renforcer les capacités des journalistes africains dans le domaine du fact-checking et les doter des outils nécessaires pour lutter efficacement contre la désinformation.

En conclusion, le fact-checking émerge comme un instrument précieux pour les journalistes africains dans leur quête de vérité et d’intégrité journalistique. En renforçant leurs compétences dans ce domaine et en adoptant des pratiques de vérification rigoureuses, les médias africains peuvent jouer un rôle crucial dans la préservation de la démocratie et de la liberté d’expression sur le continent.

Les Parlementaires Africains Saluent la Maturité Démocratique du Sénégal lors de la Conférence de l’APF à Maurice

La récente réunion de la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, a été l’occasion pour les parlementaires africains de saluer la maturité démocratique du Sénégal. Sous la direction du président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, cette conférence a été l’occasion de reconnaître le rôle crucial joué par le pays dans le processus d’alternance politique paisible et transparente.

Dans un communiqué officiel, les parlementaires ont exprimé leur fierté envers le peuple sénégalais pour avoir assumé sa mission avec responsabilité et avoir pleinement joué son rôle tout au long du processus électoral. Ils ont également décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal pour son engagement en faveur de la démocratie et de la transparence.

Un hommage particulier a été rendu au président sortant, Macky Sall, pour son leadership et l’organisation réussie de l’élection présidentielle. De même, les parlementaires ont chaleureusement félicité le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, pour sa prise de fonction dans un esprit de cordialité et de respect des institutions.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop, a souligné l’importance de cette réunion et a abordé les principaux sujets de préoccupation des parlementaires africains. Il a également eu des rencontres bilatérales avec ses homologues de Maurice ainsi qu’avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun, renforçant ainsi les liens de coopération entre les pays africains membres de l’APF.

En reconnaissance de son engagement en faveur de la Francophonie et du dialogue des cultures, le Premier ministre de la République de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, s’est vu remettre l’insigne de la pléiade, ordre de la Francophonie et du dialogue des cultures, par le président de la Conférence, Amadou Mame Diop. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence des membres du gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique, a symbolisé l’engagement commun en faveur des valeurs de la Francophonie et de la coopération internationale.

Coopération Hydro-Diplomatique en Afrique : Vers une gestion renforcée des bassins transfrontaliers

Lors d’un atelier régional sur l’hydro-diplomatie et la gouvernance des eaux transfrontalières en Afrique de l’Ouest et Centrale, le Haut-commissaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), Mohamed Abdel Vetah, a souligné l’impératif pour les Etats africains de renforcer leur coopération dans la gestion des bassins transfrontaliers. Cette rencontre, réunissant plusieurs représentants d’organismes de gouvernance des bassins transfrontaliers, a été l’occasion de débattre des enjeux liés à la gestion collaborative des ressources en eau.

Hydro-diplomatie : Une réponse face aux conflits liés à l'eau en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Mohamed Abdel Vetah a plaidé en faveur du développement de formations en hydro-diplomatie destinées aux futurs diplomates impliqués dans la gestion des ressources transfrontalières d’eau en Afrique. Selon lui, ces programmes de formation sont essentiels pour renforcer les capacités des acteurs impliqués et favoriser une approche collaborative dans la résolution des problèmes liés à l’eau.

L’atelier a également été l’occasion de souligner l’importance de s’inspirer des expériences réussies d’autres pays, notamment les Etats-Unis et la Suisse, en matière de gestion des ressources en eau et de diplomatie bleue. La diplomatie bleue, axée sur la coopération et la gestion durable des océans et des ressources en eau, peut jouer un rôle crucial dans la prévention des conflits et la promotion de la paix entre les nations.

Malgré les progrès réalisés dans la coopération transfrontalière, Mohamed Abdel Vetah a souligné que des défis persistent, notamment en ce qui concerne la fragilité de la coopération et la rareté croissante des ressources en eau. Il a appelé les pays africains à travailler ensemble pour prévenir les conflits liés à l’eau et optimiser l’utilisation des ressources de manière pacifique, équitable et durable.

Mohamed Abdel Vetah a salué le leadership du Sénégal dans le domaine de l’hydro-diplomatie et a encouragé les autres pays africains à suivre cet exemple. Il a souligné que la gestion conjointe du fleuve Sénégal par l’OMVS a permis une collaboration fructueuse sur de nombreux projets bénéfiques pour les populations locales.

Investissements importants dans le secteur de l’eau : le Ministre annonce un audit

Le Ministre de l’Eau, Cheikh Tidiane Dièye, a déclaré lors d’une visite dans les services de son département ministériel que des investissements significatifs ont été réalisés en faveur du secteur de l’eau. Il a également annoncé qu’un audit sera effectué pour évaluer l’utilisation des fonds alloués.

Selon le Ministre, il est crucial de faire un diagnostic approfondi pour évaluer l’efficacité des investissements et déterminer les domaines nécessitant des améliorations. « Il faut faire un diagnostic, évaluer, auditer pour savoir où cet argent est allé, à quoi ça a vraiment servi », a-t-il déclaré.

Le Ministre a souligné que bien que des progrès aient été réalisés en termes d’équipements et de résultats, il est important de chercher constamment à s’améliorer. Les audits, conformes aux instructions du Président de la République, débuteront dans les meilleurs délais.

En ce qui concerne le contrat d’affermage entre la SONES et la Sen’ Eau, le Ministre a insisté sur la nécessité de garantir que les citoyens aient accès à une eau de qualité, en quantité suffisante et à des coûts raisonnables. Il a également souligné l’importance de mettre en place un organisme de régulation pour encadrer le secteur de l’eau, similaire à ceux des télécommunications et de l’énergie.

Le Ministre a conclu en affirmant que les experts étudient toutes les options pour répondre à la vision du Président de la République en matière d’approvisionnement en eau, dans le but de permettre aux Sénégalais d’avoir accès à une eau de qualité et abordable.

Exclusion des Chambres de Commerce : Serigne Mboup et Idrissa Diéye Réagissent

Une réunion cruciale présidée par le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, visant à trouver des solutions à la cherté de la vie en abaissant les prix des denrées de première nécessité, a soulevé des remous après l’exclusion de l’Union nationale des chambres de commerce et la Chambre des métiers de la liste des participants. Dans un communiqué conjoint, Serigne Mboup et Idrissa Diéye, respectivement présidents de l’Union nationale des chambres de commerce et de la Chambre des métiers, ont exprimé leur consternation face à cette décision.

Les deux présidents ont fait part de leur surprise et de leur désapprobation quant à l’absence de leurs institutions à cette réunion cruciale. Ils ont souligné l’importance des chambres consulaires dans la mise en œuvre des politiques économiques et commerciales de l’État, en vertu de la loi n° 89-08 du 17 janvier 1989. De plus, ils ont fait référence à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), affirmant que leurs institutions ont une connaissance approfondie des dispositifs d’appui par le secteur privé.

La non-invitation des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture ainsi que de la Chambre des métiers à cette réunion cruciale soulève des questions quant à la transparence et à l’efficacité des démarches entreprises pour résoudre la crise économique actuelle. Cette exclusion met également en lumière les défis persistants auxquels est confronté le secteur privé dans le pays, en matière de représentation et de participation aux décisions politiques et économiques.

Alors que les autorités cherchent des solutions pour soulager la pression économique sur les ménages sénégalais, il est essentiel de veiller à ce que toutes les parties prenantes pertinentes soient incluses dans le processus décisionnel. La voix et l’expertise des chambres consulaires sont essentielles pour garantir des mesures efficaces et équitables en réponse aux défis économiques du pays.

Des Révélations Troublantes sur la Mort de l’ancien Premier ministre sénégalais Mouhamed Boun Abdallah Dionne

Les récentes déclarations émises par Thierno Lô, un ancien collaborateur du regretté Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne, ont jeté une lumière crue sur les circonstances mystérieuses de sa disparition tragique. Selon Lô, Dionne était en bonne voie pour se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et aurait pu potentiellement accéder au second tour, face au candidat du Pastef.

Cependant, la mort subite de Dionne soulève des questions troublantes, notamment celle d’une possible attaque mystique ayant conduit à son décès. Lô évoque un climat où l’irrationnel semble jouer un rôle prépondérant, suggérant que Dionne aurait été victime de forces occultes. Pour étayer cette thèse, il mentionne le recours de Dionne à des praticiens de la médecine traditionnelle, après que des examens médicaux conventionnels n’ont rien révélé sur sa maladie.

Ces révélations ont suscité un émoi considérable dans l’opinion publique sénégalaise, alimentant les spéculations et les interrogations sur les véritables circonstances entourant la mort de l’ancien Premier ministre. Alors que le pays pleure encore sa perte, il devient impératif de faire la lumière sur ces événements et de répondre aux préoccupations légitimes des citoyens.

Cette situation souligne également la nécessité d’une transparence accrue dans la gestion des affaires publiques et des enquêtes sur des événements aussi graves. L’opinion publique attend des réponses claires et objectives sur ce qui s’est réellement passé, afin de dissiper tout soupçon et d’assurer que justice soit rendue.

En attendant, les révélations de Thierno Lô ouvrent une nouvelle perspective sur la mort de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière les défis et les incertitudes auxquels le Sénégal est confronté dans ce moment de deuil et de questionnement.

ASSEMBLEE NATIONALE : Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.


M. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Dakar, le 22 avril 2024 – Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente.
Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky SALL pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué « la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.
En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun.
Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique.
Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

Crise politique imminente au Sénégal : L’opposition menace de déposer une motion de censure

Une nouvelle onde de turbulence politique secoue le Sénégal, alors que l’opposition nouvellement formée, Benno Bokk Yakaar (BBY), menace de déposer une motion de censure visant à destituer le gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. Cette annonce survient alors que le pays fait face à des défis économiques et sociaux croissants, exacerbés par la pandémie de COVID-19 et d’autres crises régionales.

Selon Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de BBY à l’Assemblée nationale, la décision de déposer une motion de censure dépendra largement de la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko devant les députés. « La Constitution, dans son article 86, nous permet de déposer une motion de censure pour convoquer la démission du gouvernement », a déclaré Mme Kanouté lors d’une interview à la Rfm. « Maintenant, nous attendons la déclaration de politique générale d’Ousmane Sonko pour prendre notre décision. Par rapport à ce qu’il dira, nous déciderons si oui ou non nous devrons déposer une motion de censure. »

Cette déclaration de politique générale est un moment crucial dans la vie politique du pays, où le Premier ministre présente la feuille de route de son gouvernement et expose ses priorités politiques et économiques pour les mois à venir. Pour l’opposition, cette occasion représente une opportunité de juger la capacité du gouvernement à répondre aux défis nationaux et à tenir ses promesses électorales.

La menace de la motion de censure rappelle un précédent récent, lorsque les députés de Pastef avaient introduit une motion de censure contre le gouvernement de Amadou Ba en décembre 2022. Cependant, cette motion avait été rejetée après que la majorité des députés eurent voté contre à l’Assemblée Nationale.

La situation politique reste tendue alors que le pays se prépare à affronter une période d’incertitude politique potentielle. Les prochains mois pourraient être décisifs pour l’avenir politique du Sénégal, alors que les tensions entre le gouvernement et l’opposition continuent de monter.

Prédictions politiques : Des démissions ministérielles à venir ?

Le fondateur et président de l’École d’art oratoire et de leadership (EAO-Afrique), le Dr Cheikh Omar Diallo, a fait des prédictions audacieuses concernant le gouvernement sénégalais. Selon lui, plusieurs ministres pourraient démissionner dans les mois à venir, incapables de s’adapter au niveau de gestion rigoureuse prôné par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

Le Dr Diallo, expert en communication et leadership, affirme que son observation minutieuse du Pastef et ses quatre années de suivi du tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont révélé un management d’une qualité extrême. Fort de cette expérience, il anticipe des départs au sein du gouvernement actuel.

Depuis la nomination, il y a un peu plus de deux semaines, de 25 ministres et cinq secrétaires d’État par le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, les attentes sont élevées pour la réalisation de la vision gouvernementale. Cependant, le Dr Diallo semble penser que tous les membres de ce cabinet pourraient ne pas être en mesure de répondre aux standards de performance exigés.

Il est à noter que ces déclarations du Dr Diallo suscitent des réactions diverses et ouvrent un débat sur la capacité du gouvernement à maintenir sa cohésion et son efficacité à long terme.

Aliou Cissé : L’Homme, Le Football, Le PSG

Aliou Cissé, entraîneur de l’équipe nationale de football du Sénégal, est bien plus qu’un simple technicien du football. Son histoire avec ce sport qu’il chérit tant remonte à loin, imprégnée de passion, de détermination et de sacrifices.

Lors d’une récente activité organisée par l’Academy Paris Saint-Germain (PSG) Sénégal en collaboration avec Premium YASSIR, Aliou Cissé s’est plongé dans ses souvenirs, revenant sur son parcours marqué par son passage au sein du prestigieux club français, le Paris Saint-Germain.

« Le football nécessite beaucoup de travail, beaucoup de sacrifices », souligne-t-il. Pendant ses années de formation, Aliou Cissé a dû faire des choix et des renoncements, sacrifiant sa jeunesse pour se consacrer pleinement à sa carrière de footballeur. Mais ces sacrifices n’ont pas été vains. Son passage au PSG lui a offert une expérience inestimable, forgée dans le feu de la compétition et de la pression constante.

« Le PSG est un grand club. J’ai fréquenté toutes sortes de clubs. Jouer dans les grands clubs comme le PSG m’a permis sur le plan mental, de la préparation des matches d’être prêt », partage-t-il. La pression et l’ambiance exigeante du club parisien ont contribué à forger sa détermination et son mental, des qualités qui l’ont accompagné tout au long de sa carrière.

Mais pour Aliou Cissé, le football est bien plus qu’un simple jeu. C’est une passion, une vocation, une voie qui demande engagement et dévouement. « Le football n’aime pas être qu’il soit allié avec autre chose. Le football est très jaloux », insiste-t-il. Il rappelle aux jeunes joueurs l’importance du sacrifice et du dévouement nécessaires pour atteindre le sommet.

Pendant l’événement, Aliou Cissé a également eu l’occasion de partager son expérience avec les jeunes pensionnaires de l’Academy PSG, prodiguant des conseils et des encouragements. En tant qu’ambassadeur de l’événement, il a symbolisé le lien entre le passé glorieux du PSG et l’avenir prometteur des jeunes talents sénégalais.

Ainsi, la longue et belle histoire d’Aliou Cissé avec le football continue d’inspirer et de motiver la nouvelle génération, rappelant à chacun que la réussite ne vient pas sans effort, mais que chaque sacrifice est un pas de plus vers la réalisation de ses rêves.

Pascaline Bongo relaxée des accusations de corruption par le tribunal correctionnel de Paris

Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la relaxe de Pascaline Bongo, l’aînée du défunt président gabonais Omar Bongo, dans une affaire de corruption passive d’agent public étranger remontant au début des années 2010 au Gabon. Cette décision a été rendue lundi.

Pascaline Bongo était accusée aux côtés de la société d’ingénierie française Egis, de trois de ses anciens cadres, de l’homme d’affaires gabonais Franck Ping et de l’avocate Danyèle Palazo-Gauthier. Tous ont été relaxés par le tribunal correctionnel de Paris au début de l’année 2024.

Ces accusations de corruption ont été portées dans le cadre d’une affaire complexe impliquant des personnalités gabonaises et françaises. La relaxe de Pascaline Bongo et des autres accusés marque une étape dans ce dossier judiciaire aux ramifications internationales.

Adji Mergane Kanouté attend la concrétisation des promesses de Pastef au pouvoir

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, a exprimé ses attentes vis-à-vis du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, tous deux membres de Pastef, lors de son passage à « RFM Matin » ce lundi. Elle a souligné que le parti au pouvoir a vendu aux Sénégalais un projet de rupture et que désormais, ils attendent qu’il mette en œuvre ses promesses, notamment en matière de réduction du panier de la ménagère, des prix des denrées de première nécessité et de création d’emplois pour les jeunes.

Adji Mergane Kanouté a rappelé les critiques récurrentes de Pastef contre Macky Sall concernant la hausse des prix, tout en négligeant les crises telles que la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine. Elle a souligné qu’il n’y a désormais plus d’excuse pour le parti au pouvoir et qu’ils doivent passer à l’action pour concrétiser leurs promesses. La députée a insisté sur le fait que les Sénégalais attendent des résultats tangibles malgré les défis économiques actuels.

Le Sénégal participe au rayon statutaire de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington

Une délégation sénégalaise a pris part au rayon statutaire de printemps organisé par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington. Cette participation n’a pas surpris Magaye Gaye, économiste, qui souligne la coopération dense entre le Sénégal et ces institutions financières internationales. Cependant, il émet des réserves quant à la dépendance du pays vis-à-vis du FMI et de la Banque mondiale, soulignant que cela pourrait compromettre sa souveraineté économique.

Magaye Gaye estime que le Sénégal doit renégocier ses contrats avec ces institutions et revoir la gestion de sa dette, qui représente actuellement 80 % du PIB, dépassant ainsi les exigences prudentielles de l’UEMOA. Il souligne l’importance de restructurer et d’échelonner cette dette pour assurer la stabilité économique du pays.

Selon lui, alors que le Sénégal cherche à affirmer sa souveraineté économique, il est essentiel de maintenir de bonnes relations de coopération avec le FMI et la Banque mondiale, tout en veillant à ne pas compromettre ses intérêts nationaux.

Opération policière à Guédiawaye : Arrestations de chauffeurs de taxi clandestin

Ce matin, le commissariat de police de Guédiawaye a lancé une opération ciblée visant plusieurs chauffeurs de taxi clandestin. Cette opération coordonnée a été menée dans différents quartiers de la commune, conduisant à l’appréhension de plusieurs chauffeurs de « taxi-clando » qui ont été emmenés dans les locaux du commissariat de police où ils sont actuellement détenus.

L’action de la police a provoqué la confusion parmi les chauffeurs concernés, qui attendent des explications sur les raisons de leurs arrestations

ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Le khalife convoque la sacralité du mariage et de l’esprit d’entreprise 

La 94e Ziarra générale de Tivaouane, ce dimanche, dirigée par le Khalife Général des Tidjanes, Serigne Babacar Sy Mansour, a été marquée par des recommandations cruciales à la jeunesse sur le mariage et l’engagement entrepreneurial. Cet événement religieux a également été l’occasion d’organiser une foire de la jeunesse tidjane, mettant en lumière les enjeux économiques contemporains.

Par la voix de Serigne Pape Makhtar Kébé, dans un discours empreint de sagesse, Serigne Babacar Sy Mansour,a traité de l’importance du mariage comme moyen de prévenir la fornication et de promouvoir la stabilité sociale. Encourageant les jeunes à envisager le mariage dès un âge précoce, entre 20 et 25 ans, le khalife général a également préconisé le jeûne comme alternative pour ceux qui ne peuvent pas se marier immédiatement.

Par ailleurs, l’occasion a été saisie par les jeunes tidjanes pour organiser une foire de la jeunesse tidjane qui est une plateforme énergique sur les enjeux économiques actuels, encourageant l’entrepreneuriat au sein de la communauté. Les jeunes, au sein des dahiras (sections religieuses), ont présenté des activités génératrices de revenus par la vente de céréales, fruits, entre autres, démontrant ainsi leur engagement envers le développement économique de leur communauté.

La Ziarra générale, placée sous un dispositif de sécurité renforcé, a été un moment de dévotion et de réaffirmation des valeurs spirituelles et culturelles de la communauté tidjane. Cet événement annuel, réunissant des fidèles de différentes régions, a été l’occasion de célébrer la foi et de renouveler l’engagement envers les enseignements du Prophète Muhammad (PSL).

Pour terminer, la Ziarra générale de Tivaouane a été un événement empreint de spiritualité et de dynamisme, mettant en avant l’importance du mariage et de l’esprit d’entreprise dans la vie des fidèles tidjanes. Sous la direction éclairée de Serigne Babacar Sy Mansour, la communauté tidjane poursuit son engagement envers ses valeurs fondamentales, tout en embrassant les défis économiques de notre époque.

Sébikotane : Les habitants de la cité Naza luttent contre l’injustice foncière

Depuis janvier 2022, les résidents de Sébikotane, en particulier ceux de la cité Naza, se mobilisent contre une injustice foncière persistante qui prive la population de ses droits élémentaires. Malgré des années de protestations sous l’ancien régime, leurs voix sont demeurées ignorées.

Avec l’avènement du nouveau régime dirigé par Diomaye Faye, les habitants nourrissent l’espoir que leurs préoccupations seront enfin prises en compte. Pour Yaye Diaw Gaye, porte-parole du collectif, le président Bassirou Diomaye Faye incarne cet espoir, notamment grâce à son engagement envers la population de Ndengueler. Les habitants attendent de lui qu’il mette fin à des années d’injustice foncière.

Depuis le début des élections, les manœuvres visant à récupérer les terrains se sont intensifiées, poussant les habitants à agir avant qu’il ne soit trop tard.

Le collectif dénonce notamment les actions de plusieurs entreprises, dont la CDA, qui détient presque plus d’hectares que la surface habitée de Sébikotane. La CDA prévoit même de céder 15 hectares au détriment de familles entières. De même, les entreprises Elton, Sagam et Senbus, détenues par Abdou Rahman Ndiaye, invoquent des décrets pour s’approprier 10 hectares déjà habités par plus de 200 familles. Ces actions privent les citoyens de leurs foyers pour enrichir davantage un milliardaire.

Cette situation révèle un système foncier injuste et opaque où les intérêts économiques priment sur les droits des citoyens ordinaires. Les habitants de Sébikotane continueront leur lutte jusqu’à ce que justice soit rendue et que leurs droits fonciers soient respectés.

Il est temps que les autorités prennent des mesures fermes pour mettre fin à cette exploitation abusive et garantir un avenir juste et équitable pour tous les habitants de Sébikotane, conclut Yaye Diaw Gaye.

Goudomp / Hygiène publique : Kaour se débarrasse de ses ordures en prélude de son Gamou annuel…

Les populations du village de Kaour chef lieu de la commune qui porte le même nom. Une localité située dans le département de Goudomp ont initié dimanche , une journée de Set -Sétal (opération de nettoyage) à quelques jours de la célébration du Gamou annuel prévu le 16 Mai prochain. Une journée au cours de laquelle tous les espaces publics tels que la grande mosquée ,autres lieux de culte , le poste de santé, mais également les canaux à ciel ouvert ont reçu un grand coup de balai. Cette initiative du président de la jeunesse de Kaour en l’occurrence Lamine Mané secrétaire particulier du maire de la commune de Kaour. Devant une belle mobilisation marquée par l’enthousiasme des populations et les rythmes de  » diambadong » ( la danse aux feuilles ) le président de la jeunesse de Kaour a rappelé que
 » La propreté du village de Kaour doit être l’affaire de tous afin de se débarrasser des ordures à quelques jours du Gamou annuel. Celà va nous permettre d’accueillir nos hôtes qui viendront des autres contrées du pays, de la sous – région et même de la diaspora.
C’est dans ce sens que nous invitons la population à promouvoir l’amélioration de leur cadre de vie en impliquant tous les acteurs, notamment les Associations sportives et culturelles (Asc). Une chose qui pourrait permettre au village de Kaour chef lieu de la commune de se positionner pour un village propre à travers la commune et le département.

Kaolack : La non déclaration à l’état à l’état civil : L’ASED se soucie sur la problématique .

La question de l’accès de l’état civil a été samedi au cœur des discussions entre l’ Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés( ASED) , parents d’élèves, ASC et les enseignants entre autres. Le constat fait est que la plupart des parents tardent à déclarer leurs enfants à l’état civil d’ après Ousseynou Dièye président de l’ASED, s’est prononcé à l’occasion d’une journée de sensibilisation sous le thème :  » Non inscription des enfants à l’état civil  » initiée par la dite structure ( ASED).  » La non déclaration des enfants à l’état civil , cette question reste toujours une problématique au Sénégal . Selon les études réalisées en 2019 par l’Unicef, un enfant sur cinq n’est pas enregistré à l’état civil dans notre pays. Et sans surprise, le monde rural traîne encore plus le pas. Chaque année, dans la commune de kaolack ce sont des milliers d’enfants, du primaire au secondaire, qui ratent les épreuves/tests, faute d’extrait de naissance. « Nous avons créé cette association il y a juste deux ans de celà. Pour cette rencontre d’ aujourd’hui ce que nous avons jugé nécessaire d’inviter les populations, les acteurs qui évoluent dans ce sens et les enseignants de la localité pour échanger avec eux sur un thème qui nous important ; il s’agit de  » la non inscription des enfants à l’état civil ». Celà c’est suite à des enquêtes que nous avons mené et de différentes interventions de certains parents d’élèves qui nous ont indiqué comme quoique beaucoup à l’âge d’aller à l’école ne sont pas encore inscrits à l’état civil  » a déclaré Ousseynou Dièye président de l’Association pour le Soutien des Enfants Défavorisés ( ASED). Cette structure intervient également dans l’éducation et la santé en apportant son soutien annuellement aux enfants de parents démunis . Depuis des années nous contribuons à l’amélioration des conditions d’études des enfants du département de kaolack en leur dotant de fournitures scolaires et même des frais d’inscription pour certains a ajouté M. Dièye. Nous allons continuer à sensibiliser les parents d’élèves à travers nos zones d’interventions. Mais face à ce tas de problème, pour nous la solution semble être la mise en place d’une banque de données fiables par l’ État du Sénégal. C’est pourquoi nous invitons le régime en place de prendre la question de l’état civil de ses priorités a conclu Ousseynou Dièye.

Arrestation d’un dealer à Mbacké : Neuf pilules d’ecstasy dissimulées dans ses parties intimes

Le commissariat urbain de Mbacké a récemment réalisé une arrestation significative dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. S. S. Thioune, un individu de 26 ans, a été appréhendé alors qu’il détenait neuf pilules d’ecstasy, dissimulées tant dans ses poches que dans ses parties intimes.

L’arrestation est survenue dans le quartier Gawane de Mbacké, où S. S. Thioune a été surpris par des policiers en civil. Suite à une fouille corporelle, les agents ont découvert les neuf pilules d’ecstasy, également connues sous le nom de volets. Pour éviter toute suspicion, le trafiquant avait ingénieusement dissimulé la drogue sur sa personne.

Cette arrestation découle d’informations précieuses fournies par une source fiable, alertant les autorités sur les activités illicites de S. S. Thioune. En réponse, le commissaire Alioune Fall et son équipe ont agi rapidement et efficacement pour appréhender le suspect en flagrant délit.

Interrogé sur procès-verbal, S. S. Thioune a admis la propriété des drogues, mais a nié être un trafiquant. Il a affirmé que la drogue était destinée à sa consommation personnelle, précisant qu’il l’avait acquise pour 20 000 F CFA auprès d’un ami à Mbour, lors d’une cérémonie religieuse le 17 avril.

Suite à l’enquête menée, S. S. Thioune a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel ce lundi. Cette arrestation souligne l’engagement des autorités locales dans la lutte contre le trafic de drogue et la protection de la société contre ce fléau.

Affaire Ramata Diol : un crime odieux et des questions sans réponse

Dans la petite ville de Pété, un drame effroyable a secoué la communauté en octobre 2022, lorsque le corps sans vie d’un enfant de 3 ans a été découvert au fond d’un puits. Mais ce qui a rendu cet événement encore plus déchirant, ce sont les circonstances choquantes qui ont entouré ce crime, impliquant une jeune femme de 22 ans, Ramata Diol.

L’affaire a débuté lorsque les autorités locales ont reçu un appel signalant la tragédie. Rapidement, les enquêteurs ont identifié Ramata Diol, la tante de la victime, comme étant la principale suspecte. Les premiers aveux de Ramata ont été troublants : elle a admis avoir jeté son neveu dans le puits, invoquant des motifs de vengeance envers sa tante.

Cependant, au cours du procès qui a suivi, Ramata a complètement changé sa version des événements. Elle a nié toute implication dans la mort de l’enfant, affirmant qu’elle était absente de la maison au moment du crime. Des témoins, y compris son père et le père de l’enfant, ont également tenté de la disculper, mais sans succès.

Le tribunal a finalement rendu son verdict : Ramata Diol a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle. Cependant, malgré cette décision, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Les motivations réelles derrière cet acte cruel restent floues, et des doutes persistent quant à la santé mentale de Ramata et à la nature de ses relations familiales.

Cette affaire a profondément choqué la communauté de Pété et a mis en lumière l’importance de la justice et de la compréhension des troubles mentaux. Alors que la vie de l’enfant a été tragiquement perdue, cette affaire souligne également l’importance de mieux comprendre et de répondre aux besoins des individus souffrant de problèmes de santé mentale, afin de prévenir de tels événements à l’avenir.

Tragédie à Yeumbeul-Sud : Un Enfant de 6 Ans Retrouvé Mort Sous les Décombres

Dans la nuit du samedi 20 au dimanche 21 avril 2024, un événement tragique a secoué le quartier Médinatoul Mounawara de la commune de Yeumbeul-Sud. Le corps sans vie de Mbaye Guèye, âgé de seulement 6 ans, a été découvert sous les décombres après l’effondrement d’une dalle.

Selon les premières informations recueillies, le drame s’est déroulé dans l’une des chambres situées au rez-de-chaussée de la maison où résidait la famille Guèye. La dalle s’est écroulée subitement, prenant au dépourvu tous les membres de la famille présents à l’intérieur. Le père et la mère de l’enfant ont miraculeusement survécu, bien que grièvement blessés. Le père souffre de fractures à la tête et de blessures aux côtes, tandis que la mère a été blessée au pied droit.

Le corps de Mbaye Guèye a été transporté à la morgue de l’hôpital de Pikine pour les procédures nécessaires. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.

Cette terrible tragédie endeuille la communauté de Yeumbeul-Sud et suscite une profonde émotion parmi les habitants. Nos pensées et nos prières accompagnent la famille Guèye dans cette période de deuil et de douleur.

Boubacar Boris Diop : Témoignage brûlant sur le génocide rwandais

Quatre ans après le génocide des Tutsi en 1994, l’écrivain sénégalais Boubacar Boris Diop publiait « Murambi, le livre des ossements », un récit poignard sur la tragédie rwandaise qui dévoile la complicité de la France et exhume les souvenirs d’une nation meurtrie.

Ce roman émergea de l’odeur persistante des corps qui, des années après le massacre, continuait à hanter le Rwanda. En 1998, lors d’une résidence d’écrivains dans ce pays, Diop, initialement réticent à évoquer le génocide, fut absorbé par le récit des survivants. La réalité de l’horreur, jusqu’alors insaisissable, le frappa de plein fouet. « Chaque jour, on a tué 10 000 personnes, pendant 100 jours », se remémore-t-il, confronté à sa propre ignorance et impuissance.

Dans « Murambi, le livre des ossements », les personnages, tant victimes que bourreaux, se croisent dans un ballet macabre avant, pendant et après le génocide. Le roman dénonce la complicité de la France, représentée par un officier français, dans ce massacre inimaginable. Pour Diop, François Mitterrand et son gouvernement ont soutenu activement les génocidaires, un choix qui aurait pu être contredit par un simple coup de téléphone de l’Élysée. En 2021, l’aveu de responsabilité de la France par Emmanuel Macron lors de sa visite à Kigali a confirmé les accusations portées par Diop depuis des années.

Né au Sénégal sous la colonisation française, Boubacar Boris Diop a grandi dans un environnement francophile, où la langue française et les idéaux humanistes faisaient partie intégrante de sa formation. Mais le génocide rwandais fut un tournant dans sa vie, le forçant à réévaluer son rapport à la France et à l’impérialisme occidental. À travers son œuvre, il dénonce les crimes commis au nom de la Françafrique et appelle à une remise en question profonde des relations entre la France et l’Afrique.

Après le Rwanda, Diop s’est tourné vers l’écriture en wolof, la langue principale du Sénégal, et a fondé une maison d’édition pour promouvoir la littérature africaine dans les langues locales. Pour lui, l’art est un moyen de guérison et de résistance, capable de redonner du sens à des tragédies indicibles. Son œuvre, saluée par la lauréate du prix Nobel de littérature Toni Morrison comme un « miracle », résonne comme un appel à la mémoire et à la justice pour les victimes du génocide rwandais, mais aussi comme un avertissement contre l’oubli et la complicité.

Alioune Mbaye Nder confronté à un incendie dévastateur : sa foi reste inébranlable

Un drame a frappé le chanteur sénégalais Alioune Mbaye Nder alors qu’il était en déplacement à Tivaouane pour la ziarra générale. Sa maison a été la proie des flammes dans un incendie dévastateur survenu le vendredi 19 avril. Malgré les pertes matérielles importantes, le chanteur puise sa force dans sa foi.

L’incendie a détruit la plupart des pièces de la maison, à l’exception de celle de son défunt épouse, dont les affaires ont miraculeusement été épargnées. Les sapeurs-pompiers sont intervenus à trois reprises pour éteindre les flammes, mais celles-ci ont persisté avec une intensité alarmante.

Alioune Mbaye Nder, toujours à Tivaouane au moment des faits, reste résilient face à cette épreuve. Malgré le choc et les dégâts matériels considérables, il exprime sa gratitude envers Dieu pour la préservation de sa vie et celle de ses proches.

Heureusement, aucune perte humaine n’a été enregistrée. Cependant, l’origine de l’incendie demeure encore inconnue. Les autorités compétentes, notamment la gendarmerie, ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet événement tragique.

En ces moments difficiles, la communauté musicale et les fans d’Alioune Mbaye Nder lui apportent leur soutien et leurs prières. Sa résilience face à cette épreuve témoigne de sa force intérieure et de sa confiance en Dieu pour surmonter les défis de la vie.

Birame Souleye Diop : Portrait d’un Ministre Franc-Parleur

Le ministre sénégalais de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Souleye Diop, fait parler de lui non seulement pour son portefeuille ministériel, mais aussi pour son franc-parler et ses prises de position qui peuvent parfois déranger.

Connu pour sa franchise et son engagement politique, Birame Souleye Diop a récemment suscité la controverse en annonçant que les nouvelles autorités ne parraineraient pas les combats de lutte, une déclaration qui a provoqué une réaction mitigée de la part des professionnels de la lutte et de l’opinion publique.

Ce n’est pas la première fois que Birame Souleye Diop se retrouve au centre de l’attention pour ses déclarations audacieuses. En 2014, lors d’une conférence de presse du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, il avait suscité la polémique en conseillant aux potentiels candidats de la Coalition au Pouvoir d’éviter de prendre un repas chez le Président de la République, Macky Sall, insinuant qu’ils pourraient être empoisonnés. Ces commentaires lui avaient valu des critiques acerbes et une période de détention pour « offense au Chef de l’État ».

Malgré ces controverses, ceux qui le connaissent témoignent de son sérieux, de sa rigueur et de son engagement pour ses convictions. Ancien élève brillant du Lycée Malick Sy de Thiès, Birame Souleye Diop est décrit comme un étudiant sérieux et curieux, passionné par la recherche du savoir.

Son parcours académique et politique témoigne de son engagement envers l’éducation et le service public. Ayant milité au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) avant de rejoindre le mouvement Pastef en 2014, il a toujours défendu ses idéaux avec détermination.

Sa relation avec Ousmane Sonko, fondateur de Pastef, remonte à leurs années d’université à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où ils ont travaillé ensemble pour la construction d’une mosquée sur le campus. Leur collaboration s’est poursuivie à l’École nationale d’administration (ENA) et dans leurs carrières politiques respectives.

Malgré les critiques et les controverses, Birame Souleye Diop reste un acteur majeur de la scène politique sénégalaise, connu pour son intégrité et son engagement envers le bien-être de son pays.

Mikayil Faye : Récit d’une ascension semée d’embûches vers le sommet du football

Le parcours de Mikayil Faye, jeune talent sénégalais évoluant au FC Barcelone, est une véritable leçon de persévérance et de détermination. Pourtant, derrière son succès actuel, se cache une histoire marquée par des obstacles et des défis inattendus.

C’est son oncle et conseiller, Lamine Ba, qui dévoile les coulisses de ce parcours tumultueux. Selon lui, les premières tensions ont émergé lors de son passage à Diambars, son club formateur, en raison de problèmes liés à sa scolarité. Malgré des compromis trouvés avec le club, les relations se sont détériorées, et il est devenu évident qu’une séparation était inévitable pour préserver l’avenir de Mikayil.

L’opportunité s’est présentée lorsque le Dinamo Zagreb s’est intéressé à Mikayil, offrant une chance de rejoindre immédiatement l’équipe professionnelle. Cependant, Diambars a saisi la FIFA pour bloquer le transfert, plongeant Mikayil dans une période difficile où il s’est retrouvé sans jouer pendant un an et demi.

Malgré ces défis, Mikayil et sa famille ont fait preuve d’une résilience remarquable. Après avoir remporté un procès devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour obtenir sa liberté, ils ont fait face à des menaces et à des obstacles administratifs. Mais rien n’a entamé la détermination de Mikayil à réaliser son rêve de devenir footballeur professionnel.

Aujourd’hui, alors qu’il brille sur les terrains avec le FC Barcelone, Mikayil Faye est un exemple de force mentale et de détermination. Son histoire nous rappelle que le chemin vers le succès est rarement facile, mais avec courage et persévérance, il est possible de surmonter tous les obstacles pour atteindre les sommets du football mondial

94e Ziarra Générale de Tivaouane : Harmonie et Organisation Exemplaire

Une affluence remarquable a marqué la 94e édition de la Ziarra Générale à Tivaouane, où les fidèles se sont rassemblés autour de la grande mosquée. Alignés avec méthode, ils attendaient patiemment leur tour pour visiter les lieux saints, notamment la résidence du khalife et les demeures des guides religieux. Cette organisation efficace a été chaleureusement saluée par les participants et les organisateurs, témoignant de l’importance de cet événement dans la vie spirituelle et sociale du Sénégal.

La cérémonie officielle a bénéficié de la présence du ministre des Infrastructures, El Hadj Malick Ndiaye, qui a souligné l’harmonie entre les sphères spirituelle et temporelle, essentielle pour la stabilité et le développement du pays. Il a également mis en avant le soutien accru de l’État aux communautés religieuses à travers la nouvelle Direction des cultes et des affaires religieuses, démontrant l’engagement gouvernemental envers la préservation et la promotion des valeurs religieuses au Sénégal.

Cette édition de la Ziarra Générale de Tivaouane a ainsi représenté bien plus qu’un simple rassemblement religieux : elle a incarné l’esprit de solidarité, d’organisation exemplaire et de soutien mutuel qui caractérise la société sénégalaise dans son ensemble.

Un homme de 85 ans arrêté avec 10 kg de chanvre indien dans le département de Bounkiling

Le samedi 20 avril 2024, un homme âgé de 85 ans a été interpellé puis arrêté dans le département de Bounkiling en possession de 10 kg de chanvre indien de la variété dite verte. L’arrestation a été effectuée par la brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Sédhiou, qui intensifie ses efforts de surveillance dans la région, en particulier sur les axes routiers menant à Kolda et aux frontières avec les deux Guinée.

L’individu, qui circulait à bord d’une moto, a été appréhendé par les forces de l’ordre, soulignant ainsi l’importance des opérations de contrôle pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Les policiers ont indiqué que le suspect sera présenté au parquet dans la matinée de ce lundi, et il pourrait faire l’objet de poursuites pour trafic intérieur de drogue.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités pour combattre le trafic de drogue et assurer la sécurité des citoyens. La lutte contre le trafic de drogue reste une priorité pour les forces de l’ordre, et chaque arrestation contribue à la préservation de l’ordre public et à la protection de la santé publique.

Les anciens ministres de Macky Sall sommés de quitter les logements de fonction et de restituer les véhicules de l’État

Les anciens ministres du régime de Macky Sall ont reçu une notification de la Présidence de la République leur demandant de quitter les logements de fonction dans un délai de deux mois et de restituer les véhicules de l’État dès aujourd’hui. Cette décision, révélée par L’Obs, fait partie d’une série de mesures visant à rationaliser l’utilisation des ressources publiques et à assurer une transition gouvernementale ordonnée.

Selon les informations fournies par le média sénégalais, les anciens ministres ont reçu un courrier de la Présidence de la République leur rappelant l’obligation de restituer les véhicules de fonction dans les plus brefs délais. Le délai imparti pour cette restitution expire aujourd’hui, le 22 avril 2024. Passé ce délai, l’État prévoit d’utiliser les moyens légaux pour récupérer les véhicules.

Des sources proches de la Présidence indiquent que le Secrétariat de la Présidence dispose d’une liste détaillée de toutes les personnes ayant bénéficié de véhicules de l’État, y compris le nombre, la marque et l’année de livraison. Les véhicules de l’État remis à des personnes qui ne font pas partie de l’ancien gouvernement seront également récupérés.

En outre, les anciens ministres sont tenus de libérer les logements de fonction qu’ils occupent dans un délai de deux mois à compter de la date de réception de la lettre de la Présidence. Cette mesure vise à gérer de manière efficace le patrimoine immobilier de l’État et à garantir une utilisation responsable des ressources publiques.

Cette initiative reflète la volonté du gouvernement actuel de promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques, tout en assurant une transition en douceur vers la nouvelle administration.

Le Dakarois Quotidien N°158 – du 22/04/24 -ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour

🔴 ZIARRA GÉNÉRALE DE TIVAOUANE : Les injonctions de Serigne Mbaye Sy Mansour
🔴 SARRÉ PRÉVIENT DES RETOMBÉES SUR UNE PROBABLE MOTION DE CENSURE : Abdou Mbow tire l’épée du fourreau

Sortie contre une éventuelle motion de censure sur la Déclaration de Politique Générale du PM Ousmane Sonko: La réponse d’Abdou Mbow au porte-parole du gouvernement

Dans une récente intervention au grand jury de la RFM, le porte-parole du gouvernement sénégalais a annoncé que le Premier ministre, Ousmane Sonko, présentera sa déclaration de politique générale, respectant ainsi une tradition républicaine solidement ancrée dans la Constitution du pays. Cette annonce a été faite dans un contexte de débats politiques animés, reflétant les dynamiques complexes au sein du parlement sénégalais.

Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY), a exprimé son soutien à cette démarche, soulignant son adéquation avec les dispositions constitutionnelles. Cependant, la question de la motion de censure semble avoir exacerbé les tensions entre le gouvernement et l’opposition.

Moustapha Sarré, également au cours de l’émission sur la RFM, a discuté de la possibilité d’une motion de censure contre le gouvernement. Il a suggéré que les députés de l’opposition devraient tenir compte des résultats des récentes élections présidentielles du 24 mars 2024, afin d’éviter d’être désavoués par le peuple. Cette déclaration a provoqué une vive réaction d’Abdou Mbow, qui a rappelé que la motion de censure est un outil légitime et constitutionnel à la disposition de l’Assemblée nationale pour contrôler l’action gouvernementale.

Le député du parti républicain a précisé que l’utilisation de ce mécanisme relève strictement de la compétence des députés, qui évalueront le contenu de la déclaration de politique générale du Premier ministre pour décider de la suite. Il a fait référence à une motion de censure précédente déposée par le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, suite à la déclaration de l’ancien Premier ministre Amadou Ba, pour illustrer son point.

Abdou Mbow a également critiqué ce qu’il perçoit comme des tentatives d’intimidation à l’encontre des députés de Benno Bokk Yaakaar, les qualifiant de superflues et inappropriées. Il a appelé le gouvernement à respecter le principe de séparation des pouvoirs, essentiel au bon fonctionnement d’une démocratie.

Cette période est critique pour la politique sénégalaise, alors que le gouvernement de Sonko cherche à établir sa légitimité et à mettre en œuvre son agenda, tandis que l’opposition semble prête à utiliser tous les instruments légaux à sa disposition pour contester et potentiellement influencer la direction de la politique gouvernementale. Les prochaines semaines seront sans doute déterminantes pour l’équilibre des pouvoirs au Sénégal et pour la stabilité politique du pays.

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Déclaration de politique générale et motion de censure: la réaction du porte-parole du gouvernement

Réunions de Printemps 2024 du FMI et de la Banque Mondiale: Participation remarquable du Sénégal

Du 15 au 21 avril 2024, une délégation sénégalaise de haut niveau, conduite par le Ministre des Finances et du Budget et composée du Ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, du Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, ainsi que du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a marqué sa présence aux réunions statutaires de printemps organisées par le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale à Washington.

Ces réunions cruciales, qui rassemblent investisseurs privés et organisations dédiées au développement et à la coopération économique et financière internationale, ont été l’occasion pour la délégation sénégalaise de rencontrer des interlocuteurs clés. Parmi eux, les autorités de la Banque Mondiale, du FMI, de la Société Financière Internationale (SFI), et de l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).

Les échanges fructueux ne se sont pas limités aux institutions financières internationales. La délégation sénégalaise a également rencontré des partenaires stratégiques tels que le Ministre des Finances et du Budget de Côte d’Ivoire, président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et les Ministres des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.

Au-delà des rencontres bilatérales, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’État américain, ainsi que par des institutions influentes telles que le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, des représentants du gouvernement britannique, le Trésor français, et l’Agence japonaise de coopération internationale. Des discussions ont également eu lieu avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement, et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Au cœur des discussions, la délégation sénégalaise a souligné l’engagement du gouvernement du Sénégal à adopter une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice, et la transparence dans la gestion publique. Ces valeurs fondamentales ont été présentées comme des prérequis essentiels pour toute action de développement durable.

La détermination du Sénégal à renforcer sa souveraineté économique, sans pour autant s’isoler des partenariats internationaux, a été clairement exprimée. L’accent a été mis sur le développement d’une économie résiliente capable de répondre aux aspirations de la population sénégalaise, tout en préservant les intérêts stratégiques du pays et de l’Afrique dans son ensemble.

Les réponses des partenaires internationaux ont été extrêmement positives, saluant la volonté des autorités sénégalaises de maintenir le cap sur la démocratie et le respect des principes de l’État de droit, tout en renforçant les relations bilatérales et multilatérales dans le cadre des objectifs de développement global.

Cette participation active et stratégique à ces réunions de printemps symbolise l’engagement du Sénégal à jouer un rôle clé sur la scène internationale, en promouvant des initiatives qui favorisent la stabilité, la paix, et la prospérité, non seulement au niveau national mais aussi pour l’Afrique toute entière.

COMMUNIQUE

PARTICIPATION DE LA DELEGATION SENEGALAISE AUX REUNIONS DE PRINTEMPS 2024 DU FMI ET DE LA BANQUE MONDIALE

  1. Une délégation conduite par le Ministre des Finances et du Budget composée du Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, du Ministre l’Energie du Pétrole et des Mines et du Ministre Secrétaire général du Gouvernement, a représenté le Sénégal aux réunions statutaires de Printemps organisées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale à Washington du 15 au 21 avril 2024.
  2. Ces réunions regroupent les investisseurs privés et l’ensemble des organisations agissant dans le domaine du développement et de la coopération économique et financière. La délégation sénégalaise a rencontré les autorités de la Banque mondiale, du FMI, de la Société financière internationale (SFI) et de l’Agence multilatérale de Garantie des Investissements (MIGA).
  3. La délégation a également eu des échanges avec le Ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, Président du Conseil des Ministres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ainsi que les Ministres chargés des finances de la République islamique de Mauritanie et de la République de Gambie.
  4. Par ailleurs, la délégation a été reçue par le Département du Trésor et le Département d’Etat américain, le Millenium Challenge Corporation, l’Agence américaine de Financement pour le Développement international, le Ministre britannique chargé du Développement international, le Trésor français et l’Agence japonaise de coopération internationale. Elle a également eu une prise de contact avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africaine de Développement et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.
  5. Au cours de ces différentes rencontres, la délégation a souligné l’engagement du Gouvernement sénégalais d’asseoir une nouvelle dynamique axée sur l’éthique, la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, la justice et la transparence dans la gestion publique ; ces valeurs fondamentales constituant des prérequis pour toute action de développement.
  6. La délégation a réaffirmé la détermination du Gouvernement à mettre en œuvre des politiques publiques fondées sur la souveraineté économique qui ne devrait pas s’entendre comme une entrave aux partenariats, mais comme un choix de préserver les intérêts économiques du peuple, dans le respect des engagements internationaux du Sénégal.
  7. Elle a souligné la volonté des autorités d’agir et de matérialiser les espoirs du peuple afin que le Sénégal demeure le porte étendard de la stabilité et de la paix en Afrique, un pays attractif pour les investissements privés porteurs de richesse partagée et d’emplois pour les jeunes à la faveur du dividende démocratique.
  8. La délégation a également rappelé la volonté du Gouvernement de compter d’abord sur ses propres moyens, à travers la mobilisation des recettes budgétaires couplée à la réduction du train de vie de l’Etat pour mettre en œuvre son programme de développement. Le recours au financement se fera de manière responsable et optimale.
  9. La délégation a réaffirmé la ferme intention des nouvelles autorités de promouvoir l’intégration africaine et de défendre les intérêts du Sénégal et de l’Afrique au sein des institutions internationales. Elle a marqué la disponibilité de l’Etat du Sénégal à jouer un rôle important dans la réalisation des aspirations de l’Afrique, maitresse de sa souveraineté alimentaire et industrielle, avec un accès aux services sociaux de base pour ses populations.
  10. Les partenaires rencontrés ont accueilli avec satisfaction les messages transmis par la délégation. Ils se sont félicités de la détermination du peuple et des institutions sénégalais pour préserver l’ancrage du pays à la démocratie et à l’Etat de droit. Ils ont affirmé leur engagement à renforcer leurs relations avec le Sénégal, dans le cadre des orientations pertinentes de bonne gouvernance des affaires publiques définies par les nouvelles autorités.
    Washington D.C., le 21 avril 2024.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur en visite à l’Université Cheikh Anta Diop

Le nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Docteur Abdourahmane Diouf, poursuit ses visites dans les universités publiques du Sénégal. Demain, il sera à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar pour une demi-journée de rencontres et d’échanges.

Selon le calendrier établi, le ministre prévoit de passer entre 9h30 et 13h30 à l’université. Contrairement aux visites habituelles où les autorités universitaires sont les seules interlocutrices, Abdourahmane Diouf entend élargir le cadre de ses rencontres.

La visite commencera au cabinet du recteur, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye, avant de se déplacer dans la salle du Conseil de la Faculté de Médecine, étant donné que la salle des actes du rectorat est actuellement en chantier. Là, les discussions seront élargies aux différentes composantes de l’université, notamment les instances de gouvernance, les syndicats, le médiateur et l’administrateur de la fondation Ucad.

Après cette réunion avec les différents acteurs, le ministre Abdourahmane Diouf aura des séances de travail individuelles avec chaque partenaire social. Il prévoit ainsi des tête-à-tête avec les bureaux du Syndicat Autonome de l’Enseignement Supérieur (Saes), du Syndicat Unique et Démocratique des Enseignants du Supérieur (Sudes) et de l’intersyndical du Pats (Personnel Administratif et de Service).

Ce n’est qu’après ces échanges que le ministre visitera les différents lieux de l’université avant de se rendre au Centre des Œuvres Universitaires de Dakar (COUD) vers 13h30.

Cette visite témoigne de l’engagement du Ministre de l’Enseignement Supérieur à établir un dialogue ouvert et constructif avec l’ensemble des acteurs de l’université, dans le but d’identifier les défis et les opportunités pour l’enseignement supérieur au Sénégal.

Tragédie au Marché Sahm Notaire : Une jeune fille perd la vie dans un accident de circulation

Dans un triste événement survenu au marché Sahm Notaire, une jeune fillette de moins de dix ans a été tragiquement tuée après avoir été heurtée par un véhicule. L’accident a eu lieu dans une ruelle adjacente à la partie sud du marché, non loin de la mairie de Sahm Notaire.

La conductrice du véhicule, une Ford, revenait d’un salon de coiffure et se dirigeait vers une cérémonie au moment de l’incident. Témoins de la scène, les passants ont décrit la séquence rapide et tragique des événements. Un jeune témoin oculaire, qui a souhaité garder l’anonymat, a partagé son récit : « Tout s’est passé sous mes yeux. L’enfant est sortie du marché en courant. L’action est tellement rapide que la dame a compris ce qu’elle avait fait après le choc. »

La conductrice, sous le choc, aurait exprimé son incompréhension immédiate en demandant « Lane la def? » (Qu’est-ce qui s’est passé?), à quoi le témoin a répondu qu’elle avait percuté une fillette. Suite à l’accident, elle a été conduite au commissariat de Guédiawaye pour les procédures nécessaires.

Sur les lieux, les sapeurs-pompiers, en collaboration avec les forces de l’ordre, ont procédé aux constatations d’usage. Le père de la fillette, présent sur les lieux, était inconsolable et avait du mal à répondre aux questions des autorités, submergé par le chagrin.

Cet accident souligne les dangers potentiels des zones urbaines densément peuplées où véhicules et piétons coexistent souvent dans des espaces restreints. Les autorités locales pourraient envisager de revoir les mesures de sécurité routière dans les zones de marché pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

La communauté est en deuil après cette perte dévastatrice, et une enquête plus approfondie est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et les responsabilités y afférentes.

Découverte macabre à Diamaguène Ndiobène : un fœtus retrouvé dans une poubelle

Une découverte choquante a été faite ce dimanche matin dans le quartier Diamaguène Ndiobène de Kaffrine. Un fœtus, enveloppé dans un sachet plastique, a été retrouvé abandonné dans une poubelle, selon les informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche de l’affaire.

Les autorités locales ont été alertées, et les agents du commissariat central de Kaffrine se sont rapidement rendus sur les lieux pour enquêter. Sur place, ils ont constaté que le fœtus semblait avoir tous ses membres corporels, laissant supposer qu’il s’agissait d’un avortement volontaire récent.

Face à cette découverte macabre, les sapeurs-pompiers ont été appelés pour récupérer le corps, qui a ensuite été transporté à la morgue de l’hôpital régional du Kaffrine. Pendant ce temps, les forces de l’ordre, dirigées par le commissaire Balla Fall, ont commencé à rechercher activement la personne responsable de cet acte présumé d’interruption volontaire de grossesse.

Cette affaire suscite une profonde consternation dans la communauté locale, et les autorités locales ont fermement condamné cet acte de cruauté envers un être sans défense. Une enquête approfondie est en cours pour identifier l’auteur de cet acte répréhensible et garantir que justice soit rendue.

Opération décisive contre l’Émigration Clandestine : 61 Arrestations réalisées

Dans une réponse ferme aux activités d’émigration clandestine qui continuent de préoccuper le Sénégal et la région, la gendarmerie nationale du Sénégal a mené une série d’opérations réussies, aboutissant à l’arrestation de 61 individus impliqués dans ces réseaux. Ces interventions se sont déroulées durant la nuit du 20 au 21 avril, touchant plusieurs localités clés dont Dakar, Mbour, et Fatick.

Sous les directives du Haut Commandant, le général Moussa Fall, et coordonnées par le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division de communication, ces opérations ont mobilisé les brigades territoriales de Ouakam, Yenne, et Fimela. Elles ont permis de mettre la main sur trois convoyeurs, un recruteur international, et une diversité de candidats à l’émigration, dont 26 Ghanéens, huit Guinéens, deux Maliens, et un Burkinabé.

Les gendarmes ont également saisi du matériel crucial pour l’émigration clandestine, incluant un moteur hors-bord de 40 CV, 1 820 litres de carburant et deux pirogues. Ces saisies représentent un coup significatif porté aux opérations logistiques des réseaux d’émigration clandestine, qui utilisent ces équipements pour organiser des traversées périlleuses vers d’autres continents.

Cette opération est le résultat de la stratégie renforcée de surveillance et de renseignement mise en œuvre par les forces de sécurité sénégalaises. Elle souligne l’engagement du gouvernement à combattre ce phénomène qui non seulement menace la sécurité nationale mais expose également les individus impliqués à des risques majeurs. L’émigration clandestine est souvent orchestrée par des réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des personnes en quête de meilleures conditions de vie.

La réussite de cette opération a également été saluée par des communautés locales et des organisations internationales qui soutiennent les efforts du Sénégal dans la lutte contre l’émigration illégale. En outre, elle met en lumière l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre les migrations irrégulières, soulignant le besoin d’actions coordonnées entre les différents pays affectés par ce défi.

Les individus arrêtés sont actuellement sous enquête, ce qui pourrait mener à d’autres développements dans la lutte contre les réseaux d’émigration clandestine. Les autorités sénégalaises continuent de travailler sans relâche pour assurer que la loi soit respectée et que les personnes impliquées dans de telles activités soient traduites en justice.

Cette série d’arrestations est une victoire notable pour le Sénégal et ses efforts de sécurisation des frontières. Elle envoie un message clair aux organisateurs et participants de l’émigration clandestine que leurs activités illégales auront des conséquences sérieuses.

Un bus « Ndiaga-Ndiaye » se renverse sur l’autoroute à péage: 30 blessés, dont sept dans un état grave

Un accident tragique a eu lieu cet après-midi à Pikine, où un bus de transport en commun de type « Ndiaga-Ndiaye » a perdu le contrôle avant de se renverser sur l’autoroute à péage. L’incident a entraîné des blessures pour 30 passagers, dont sept sont actuellement dans un état critique.

Les équipes de secours, composées de sapeurs-pompiers et de services médicaux d’urgence, ont été rapidement mobilisées sur les lieux pour porter assistance aux victimes. Un responsable des sapeurs-pompiers a confirmé que tous les blessés avaient été pris en charge et évacués vers les établissements de santé locaux pour recevoir les soins nécessaires.

Selon les témoignages, le bus, qui transportait des passagers en direction du centre-ville, aurait dérapé suite à une perte de contrôle par le conducteur, avant de se renverser. Les causes précises de l’accident restent à déterminer, mais les premières hypothèses évoquent des conditions météorologiques défavorables et peut-être une vitesse excessive adaptée aux conditions de la route.

La police de la circulation et les autorités locales ont rapidement réagi en sécurisant la zone pour faciliter l’intervention des secours et en commençant une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. Cet incident souligne une fois de plus la nécessité de renforcer la sécurité sur les routes, particulièrement sur les autoroutes à péage où la vitesse et les grands volumes de trafic posent des risques accrus.

Cet événement tragique rappelle l’importance cruciale du respect des règles de conduite et des normes de sécurité par tous les usagers de la route pour prévenir de tels accidents. Les autorités ont également appelé les conducteurs à faire preuve de prudence, surtout dans des conditions météorologiques difficiles, et à maintenir leurs véhicules en bon état pour éviter des incidents similaires à l’avenir.

La communauté de Pikine, sous le choc, exprime sa solidarité envers les victimes et leurs familles, espérant une récupération rapide pour tous les blessés. Les autorités continueront de fournir des mises à jour à mesure que de nouvelles informations sur l’enquête et l’état des victimes seront disponibles.

Grave accident de Bus sur la route Kébémer-Louga : 58 Blessés et des interventions d’urgence

Un tragique accident de la circulation s’est produit ce dimanche 21 avril aux alentours de dix heures sur la route reliant Kébémer à Louga, entre les villages de Kidiom et Keur Makhary, dans le département de Kébémer. Un bus de marque Renault, immatriculé AA454-GG, en route pour la Ziarra annuelle à Tivaouane depuis Saint-Louis, s’est renversé suite à l’éclatement de sa roue avant gauche.

Le bilan provisoire de cet accident est particulièrement lourd, avec 58 personnes blessées, dont 10 sont dans un état grave. Les informations préliminaires indiquent que l’éclatement du pneu a causé la perte de contrôle du véhicule par le chauffeur, qui a finalement percuté un arbre sur le bas-côté gauche de la route.

Les forces de gendarmerie de la brigade territoriale de Kébémer ont été rapidement mobilisées sur les lieux pour effectuer les constats nécessaires et coordonner les secours. Les victimes présentant des blessures légères ont été évacuées vers le centre de santé de Guéoul, tandis que les cas les plus graves ont été transportés d’urgence à l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga pour recevoir les soins appropriés.

Cet accident souligne une fois de plus les dangers potentiels des voyages routiers, surtout lors d’événements majeurs attirant de grands rassemblements tels que la Ziarra à Tivaouane. Les autorités locales, en réponse à cet incident, pourraient envisager des mesures renforcées pour la sécurité routière, particulièrement en périodes de forte affluence.

La communauté locale et les autorités continuent de suivre de près la situation, offrant leur soutien aux victimes et à leurs familles touchées par cet événement tragique. Les enquêtes sur les circonstances exactes de l’accident sont en cours pour déterminer les causes précises et pour éviter que de tels incidents se reproduisent à l’avenir.

Lutte: Spectaculaire KO de Renou Gouye contre Géant

Le combat tant attendu entre Renou Gouye et Géant s’est conclu de manière époustouflante ce weekend, avec un KO spectaculaire délivré par Renou Gouye. Le duel, qui a captivé les fans de lutte, a prouvé la suprématie technique et la puissance de Gouye dans cet affrontement très médiatisé.

Aminata Touré répond aux allégations de l’IGE et exhorte à la reddition des comptes

Face aux récentes allégations portées contre elle par certains médias, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a tenu à clarifier sa position. Dans un texte publié depuis New York, elle réfute catégoriquement les accusations et encourage le nouveau régime à poursuivre les enquêtes sur la gestion des fonds Covid-19.

Selon Aminata Touré, les médias politiquement motivés tentent de nuire à sa réputation en utilisant le terme « épinglé » à son encontre. Elle rappelle toutefois que sur instruction du président Macky Sall, elle a été soumise à une vérification de l’Inspection Générale d’État (IGE) pendant trois ans, sans qu’aucun détournement de fonds publics ne soit relevé.

L’ancienne Première ministre souligne que ses collaborateurs, responsables de la gestion financière du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sous sa présidence, n’ont fait l’objet d’aucune accusation de détournement non plus. Cette situation lui aurait permis de s’opposer librement au troisième mandat du président Sall et à ses dérives dictatoriales, affirmant que justice doit être rendue pour les personnes décédées lors des manifestations.

Aminata Touré exhorte également les nouvelles autorités à poursuivre la reddition des comptes, en particulier sur le scandale des 1000 milliards de francs CFA des fonds Covid-19. Elle accuse directement Macky Sall d’être responsable de ce « carnage financier » sans précédent dans l’histoire du Sénégal, avec la complicité de son beau-frère Mansour Faye.

Enfin, elle appelle tous les responsables politiques ayant géré les fonds publics pendant les 12 ans du régime de Macky Sall à se soumettre aux organes de contrôle et à rendre compte de leur gestion. Aminata Touré affirme son intention de saisir la justice contre toute tentative visant à discréditer sa personne.

Cet éclaircissement de la part d’Aminata Touré intervient dans un contexte où la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics sont devenues des enjeux cruciaux pour la population sénégalaise.

Tragédie en mer à Yeumbeul Nord : Deux collégiens emportés par les vagues

La commune de Yeumbeul Nord est plongée dans le deuil après avoir été frappée par deux tragédies en mer. Après quatre jours de recherches intenses, le corps sans vie de Faty Sy a été retrouvé ce matin sur la plage de Gadaye. Elle et Pape Cheikh ont été emportés par les vagues de l’océan, laissant derrière eux un sentiment de chagrin et de désolation.

La disparition de ces deux collégiens a provoqué une onde de choc à Yeumbeul, plongeant les familles et les amis dans un état de consternation et de douleur profonde. Malgré les efforts acharnés des équipes de recherche, l’issue est tragique pour les deux familles, confrontées à la perte insurmontable de leurs proches.

En ces moments difficiles, la communauté de Yeumbeul Nord se rassemble pour soutenir les familles endeuillées et pour exprimer sa solidarité. Nos pensées vont aux proches de Faty Sy et de Pape Cheikh, ainsi qu’à tous ceux qui sont touchés par cette tragédie.

Accident de car à Pikine : de nombreux blessés sur l’autoroute

Un tragique accident s’est produit cet après-midi sur l’autoroute à hauteur du Lobatt Fall de Pikine, impliquant un car Ndiaga Ndiaye qui s’est renversé. Les détails sur les causes de l’accident restent encore flous, mais les autorités sont rapidement intervenues pour porter secours aux victimes.

Actuellement, les sapeurs-pompiers sont sur les lieux pour évacuer les blessés vers l’hôpital le plus proche. Selon une source sur place, plusieurs blessés ont été dénombrés, témoignant de la gravité de la situation.

Cet accident rappelle une fois de plus les dangers potentiels de la route et l’importance de rester vigilant en conduisant. Nous adressons nos pensées et nos prières aux victimes de cet accident, ainsi qu’à leurs familles et proches. Restons solidaires dans ces moments difficiles et espérons que les blessés se rétabliront rapidement.

Réunions de Printemps du FMI et de la Banque Mondiale : Focus sur les défis économiques et Politiques en Afrique

Lors des réunions de printemps du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque Mondiale, qui se sont tenues le 19 avril 2024 à Washington, un rapport consacré à la Zone Afrique a mis en lumière les défis économiques et politiques exacerbés par les périodes électorales sur le continent. Présenté par Catherine Pattillo, Directrice adjointe du Département Afrique du FMI, le rapport a souligné les conséquences des instabilités politiques sur les économies africaines, notamment dans des pays comme le Sénégal.

Instabilité Politique et Impact Économique

Le rapport a spécifiquement évoqué les « dépenses déséquilibrées lors des années électorales » observées dans une vingtaine de pays africains, incluant le Sénégal. La récente élection présidentielle sénégalaise a notamment été citée comme un exemple de retard électoral générant une incertitude politique et des ajustements budgétaires défavorables à long terme, limitant ainsi les investissements publics essentiels.

Effets de la Fragmentation Géoéconomique

La situation en Afrique subsaharienne a été décrite comme particulièrement précaire avec la sortie de la CEDEAO du Burkina Faso, du Mali et du Niger en janvier 2024, suite à des tensions politiques et des coups d’État. Cette fragmentation géoéconomique risque d’aggraver l’incertitude régionale et de freiner la croissance économique dans une région déjà confrontée à la fragilité et à la pauvreté.

Changement Climatique et Ses Répercussions

Le rapport a également mis en exergue les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique subsaharienne. Avec des catastrophes naturelles telles que des cyclones, des sécheresses et des inondations, les pays de cette région subissent des impacts directs sur leurs économies, exacerbant les défis liés à l’insécurité alimentaire et à la réduction des rendements agricoles.

Présence Sénégalaise aux Réunions

Le ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a assisté aux réunions, soulignant l’importance de ces discussions pour le futur économique du Sénégal. L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a également joué un rôle actif en modérant une table ronde, affirmant ainsi l’engagement continu du Sénégal sur la scène internationale.

Ces discussions aux réunions de printemps du FMI et de la Banque Mondiale sont cruciales pour comprendre et aborder les multiples défis auxquels fait face l’Afrique. Elles permettent également de chercher des solutions collaboratives pour une stabilité économique et politique durable sur le continent.

Accident de bus à l’entrée de Louga : Appel urgent au don de sang suite à de multiples blessures

Ce dimanche matin, un grave accident de la route a eu lieu à l’entrée de la ville de Louga. Un bus transportant une soixantaine de passagers s’est renversé, entraînant des conséquences dramatiques pour les occupants du véhicule. Le bilan provisoire rapporte environ 30 blessés, certains se trouvant dans un état critique.

Les victimes ont été rapidement prises en charge et évacuées vers l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye, le principal centre médical de la capitale du Ndiambour. Les équipes de secours et les autorités locales ont effectué les constats d’usage et ont coordonné les efforts de secours.

Face à l’urgence de la situation et à la gravité des blessures, un appel au don de sang a été lancé par les autorités hospitalières. Cette démarche vise à rassembler les ressources nécessaires pour traiter efficacement les blessés, dont certains nécessitent des interventions chirurgicales immédiates.

Les habitants de Louga et des environs sont invités à se rendre à l’hôpital régional pour donner leur sang et aider les victimes de cet accident tragique. Les services de santé de la région sont mobilisés pour fournir les meilleurs soins possibles aux blessés et les soutenir dans leur rétablissement.

Cet accident rappelle la nécessité de renforcer les mesures de sécurité routière et d’améliorer les infrastructures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Les autorités sont appelées à revoir et à renforcer les réglementations en vigueur afin d’assurer la sécurité des passagers sur les routes du Sénégal.

Tivaouane-La-Pieuse célèbre la Ziarra Générale 2024 avec Dévotion et Solennité

Le dimanche 21 avril 2024, la cité religieuse de Cheikh Al Seydi El Hadji Maodo Malick Sy, reconnue comme la capitale de la Tidianiyya, Tivaouane-La-Pieuse, s’est transformée en un véritable carrefour de dévotion et de spiritualité. Des milliers de fidèles du monde islamique se sont rassemblés dans cette ville sainte pour participer à la Ziarra générale de 2024, un événement religieux majeur célébrant la foi et la communauté.

Cette journée mémorable, empreinte de grâce et de solennité, a offert aux participants un sublime moment d’adoration d’Allah Tout-Puissant. La Ziarra générale est non seulement une occasion de renforcer la foi mais aussi un moment de retrouvailles pour les fidèles de la Tidianiyya venus des quatre coins du pays, de la sous-région, et d’ailleurs.

Les activités de la journée ont été rythmées par des prières et des louanges dédiées au Sceau des Prophètes, Muhammad (PSL). La manifestation a été marquée par la «Wazifa», la lecture continue du Saint Coran, et des séances de recueillement auprès des mausolées des vénérés cheikhs de la famille Sy. De plus, des causeries religieuses axées sur la vie et l’œuvre du Prophète Mohammad (PSL) ont enrichi spirituellement les participants.

Les différentes « Zawiya », ou temples d’Allah, qui font la fierté de Tivaouane, étaient des centres d’intense activité spirituelle. Les mosquées d’El Hadji Maodo Malick Sy et de son premier Khalife, Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy, en particulier, ont été le théâtre de grands moments de recueillement, attirant un grand nombre de fidèles immergés dans la prière et la méditation.

La Ziarra générale de Tivaouane est plus qu’une cérémonie religieuse ; c’est un pilier de la foi Tidianiyya et un moment clé pour la communauté qui renforce les liens sociaux et spirituels entre ses membres. Chaque année, cet événement renforce l’importance de la cité dans le paysage religieux et culturel du Sénégal et du monde islamique, soulignant son rôle en tant que centre de paix, de spiritualité, et d’unité.

Guy Marius Sagna alerte sur les dangers de l’installation d’une centrale à charbon à Bargny

Ce dimanche 21 avril 2024, Guy Marius Sagna, en collaboration avec le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP), a rencontré les femmes transformatrices de poissons de Bargny. Cette réunion a été l’occasion pour Sagna de mettre en lumière les préoccupations majeures liées à l’installation récente d’une centrale à charbon à proximité immédiate de leurs activités.

L’emplacement de cette centrale à charbon, située à moins de 500 mètres des lieux de travail des femmes transformatrices de poissons, suscite des interrogations profondes quant à la planification urbaine et à la protection de l’environnement. Sagna a exprimé son étonnement quant à l’autorisation accordée pour l’installation d’une telle infrastructure à un endroit si proche des activités quotidiennes des habitants, y compris des écoles et des structures d’accueil pour les jeunes enfants.

Cette situation s’inscrit dans un contexte déjà difficile pour les habitants de Bargny et de Rufisque, confrontés à une série de défis socio-économiques et environnementaux. En effet, la région fait face à une pollution croissante due à des entreprises telles que la SOCOCIM et Tosyali, ainsi qu’à une pression foncière accrue en raison du développement urbain rapide, symbolisé par le pôle urbain de Diamniadio et la zone économique spéciale.

De plus, l’érosion côtière et les projets d’implantation de nouvelles installations industrielles, comme une seconde cimenterie SENCIM, contribuent à aggraver la situation des populations locales. Sagna a souligné que Bargny et Rufisque sont confrontés à un triple fléau : le banditisme maritime, le banditisme foncier et le banditisme environnemental.

Cette rencontre entre Guy Marius Sagna et les femmes transformatrices de poissons de Bargny met en évidence l’urgence d’agir pour protéger ces communautés vulnérables. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures immédiates pour garantir leur droit à un environnement sain et sécurisé.

Moustapha Mamba Guirassy : Parcours d’un Homme d’État et de l’Enseignement

Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, n’est pas un étranger dans les arcanes de la gouvernance et de l’enseignement au Sénégal. Avec un parcours riche et diversifié, il apporte à son nouveau poste une expertise acquise tant sur le plan politique que sur le plan professionnel.

Ancien Ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, ainsi que porte-parole du gouvernement sous l’administration de Souleymane Ndéné Ndiaye, Moustapha Mamba Guirassy a déjà occupé des postes clés dans la sphère publique sénégalaise. Sa carrière politique a été marquée par son rôle dans l’opposition, ce qui lui a valu une nouvelle nomination dans le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye.

Originaire de Kédougou, Moustapha Guirassy a également une solide expérience dans le domaine de l’éducation. Il a été maire de cette ville de 2009 à 2014, démontrant ainsi son engagement envers le développement local et l’éducation de la jeunesse.

Sur le plan académique, Moustapha Guirassy a brillé par ses études tant au Sénégal qu’à l’étranger. Diplômé en génie électrique de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada), il a également obtenu un diplôme en administration des affaires (MBA) de l’Université Laval.

Sa carrière professionnelle, notamment au Canada, lui a permis d’occuper des postes de responsabilité dans des domaines variés tels que la logistique internationale, l’enseignement et le génie électrique. De retour au Sénégal, il a fondé l’Institut Africain de Management (IAM), une institution d’enseignement supérieur privée réputée en Afrique de l’Ouest.

Sous sa direction, l’IAM s’est développé pour devenir une référence en matière d’enseignement supérieur, avec des campus à travers l’Afrique et une reconnaissance internationale. L’institut a été salué pour son excellence académique et sa contribution au développement de la jeunesse africaine.

En tant que nouveau ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy apporte donc une combinaison unique d’expérience politique, académique et professionnelle. Son leadership et son engagement envers l’éducation font de lui un atout précieux pour le gouvernement sénégalais et pour l’avenir de l’enseignement au Sénégal.

Litige foncier dans la Cité NAZA : « Un appel à ce que nos voix soient entendues »

Les résidents de la Cité NAZA expriment leur espoir que leurs préoccupations concernant le litige foncier en cours seront enfin prises en compte. Alors que le différend persiste, la communauté adresse un appel à une résolution juste et équitable de la situation.

Mballo Dia Thiam élu Secrétaire Général lors du premier Congrès de la FGTS/B

Lors du premier congrès ordinaire de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal/Branches (FGTS/B), Mballo Dia Thiam a été élu nouveau Secrétaire Général. Ce congrès marque une étape significative pour le syndicat qui cherche à renforcer son influence et son organisation dans le paysage syndical national.

Conflit Foncier à Sangalkam : Le Maire Pape Sow accusé par les ayants droit

À Sangalkam, une controverse foncière monte en intensité alors que le maire, Pape Sow, se trouve au cœur des accusations portées par les ayants droit d’un site disputé. Ces derniers affirment que leurs droits de propriété sont bafoués dans un contexte de développement urbain contesté. Découvrez les détails de cette affaire qui soulève des questions cruciales sur la gestion des terres et la justice locale.

La Ziarra Annuelle de Tivaouane : Un Rassemblement de Foi et de Dévotion

La ville sainte de Tivaouane s’apprête à accueillir la Ziarra Annuelle ce dimanche 21 avril 2024, un événement majeur dans le calendrier religieux de la communauté tidjane au Sénégal. Cette célébration, organisée par la Fédération des Dahiras Tidianes du Sénégal, est dédiée à la mémoire de Seydi Aboubacar SY -Rta-, également connu sous le nom de Serigne Babacar.

La Ziarra générale est un moment emblématique où les disciples tidjanes convergent vers la ville de Tivaouane pour exprimer leur foi, leur dévotion et leur respect envers leurs guides spirituels. Cet événement revêt une signification particulière, car il permet de perpétuer le pacte entre les disciples et leurs successeurs, conformément aux enseignements de Seydil Hadji Malick SY -Rta-.

Initiée en 1930 par Serigne Babacar Sy, premier khalife de Seydil Hadji Malick SY, la Ziarra générale est une occasion pour les fidèles de se ressourcer et de s’abreuver aux sources de la spiritualité tidjane. C’est un moment de recueillement, de prières et de communion des cœurs et des esprits.

Cette année marque la 94e édition de la Ziarra, et les disciples saisiront cette opportunité pour renouveler leur engagement envers leur guide spirituel et pour réaffirmer leur attachement aux valeurs de l’islam. Ils auront également l’occasion de revisiter les enseignements et les exemples laissés par les grands maîtres spirituels de la Tidjaniyya, tels que Cheikh Seydi El Hadj Malick Sy -Rta- et Seydi Aboubacar Sy -Rta-.

Pour les fidèles, la Ziarra Annuelle est bien plus qu’un simple rassemblement religieux. C’est un moment de renaissance cultuelle et culturelle, où ils peuvent se reconnecter avec leur foi et trouver inspiration et guidance dans les enseignements du prophète Muhammad (Psl) et de leurs guides spirituels.

Au-delà de la dimension religieuse, la Ziarra générale est également l’occasion de renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté tidjane et de promouvoir l’unité et la solidarité entre ses membres. Cet événement symbolise ainsi l’engagement des fidèles envers leur foi et leur communauté, et leur détermination à œuvrer pour un monde meilleur, guidé par les principes de l’islam et de la Tidjaniyya.

Discours Complet du Président Adama Barrow lors de la visite de SEM Bassirou Diomaye Faye en Gambie

Lors de la visite officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie, le président Adama Barrow a prononcé un discours significatif. Ce discours a abordé les liens fraternels et les opportunités de coopération entre les deux nations. Voici le texte intégral de son allocution, mettant en lumière les perspectives d’avenir et les défis communs.

Discours Intégral de SEM Bassirou Diomaye Faye lors de sa visite en Gambie

Le président sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours marquant lors de sa visite officielle en Gambie. Abordant des thèmes clés tels que la coopération bilatérale, la paix et la sécurité régionale, le président Faye a souligné l’importance des relations entre les deux pays voisins. Voici l’intégralité de son allocution.

Urgence sanitaire à Keur Massar: Les habitants dénoncent la présence accablante d’eaux usées

À l’Unité 10 de Keur Massar, un problème de santé publique prend de l’ampleur. Les résidents expriment leur indignation face à l’omniprésence des eaux usées qui envahissent les rues, transformant le quartier en un point de crise sanitaire. Cette situation alarmante soulève des questions sur les infrastructures de gestion des eaux et interpelle les autorités locales à agir. Suivez notre reportage pour découvrir les répercussions de ce problème sur la vie quotidienne des habitants et les solutions envisagées.

Communiqué Officiel du Dakarois Quotidien

Chers lecteurs et partenaires,

Nous tenons à vous présenter nos excuses pour l’interruption de la parution de notre journal le vendredi et le samedi derniers. En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas été en mesure de vous fournir notre édition habituelle.

Nous comprenons l’importance de vous tenir informés et regrettons tout désagrément que cette situation a pu causer. Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour résoudre ces problèmes et prévenir leur récurrence à l’avenir.

Nous vous donnons rendez-vous ce lundi pour retrouver votre quotidien habituel, enrichi des dernières nouvelles et analyses. Merci de votre compréhension et de votre fidélité continue.

Cordialement,

La Rédaction du Dakarois Quotidien

Kaolack : Présentation de condoléances des personnes handicapées suite au décès du président Helmut Buschmeyer décédé le dimanche dernier .

Ils se sont tous donner rendez-vous ce samedi au domicile du président de l’Association Jokoo Sénégal Deutschland suite au décès du président Helmut Buschmeyer le dimanche dernier. La délégation est composée de handicap moteur , sensoriel , visuel et auditif venu montré leurs reconnaissances au président de l’ association Jokoo Sénégal Deutschland en la personne de Vieux Guèdel Mbodji.
Voici le contenu de leur message de condoléances. » Chers membres de la caritas Osnabrück d’Allemagne, vous traversez la plus grande épreuve qui se puisse concevoir pour un homme, qui avait consacré toute sa vie au bien être des populations en situation difficile . Nous les parents des enfants handicapés de la région de kaolack veulent vous exprimer nos compassions et nos solidarités . Le président Helmut Buschmeyer était une personne qui de son vivant avait beaucoup fait pour l’humanité, à savoir l’amélioration de conditions de vie des enfants démunis, dans le secteur de la santé, de l’ éducation et du sport à travers le monde entier. Il nous à quitté après avoir réalisé beaucoup de projets en faveur des enfants pauvres de notre pays ( Sénégal) . Personne ne peut douter de ses actions pour la bonne marche de l’Afrique. Nous inclinons devant sa mémoire adressant nos condoléances émues à sa famille, et l’ ensemble des membres de la caritas Osnabrück d’Allemagne » a révélé Alioune Marone , manager général de l’ association Jokoo Sénégal Deutschland en marge de cette auguste assemblée de présentation de condoléances.

Goudomp : le ministre de la Fonction publique en visite dans son fief après sa nomination.

Le ministre de la Fonction publique Olivier Boucal s’est rendu, samedi dans le département de Goudomp au niveau des villages de Goudomp, Kaour, Singhére Baïnouck et Singhére Escale pour une visite de courtoisie auprès des populations et des foyers religieux de la localité.

M. Olivier Boucal s’est entretenu avec les guides religieux de Kaour son village natal. Là – bas le ministre et sa délégation étaient chez la famille de Chérif Sidou Ahmeth Ibn Chérif Diafara Sadick Aïdara où il a été reçu par Chérif Yacouba Ibn Chérif Mouhamed Lamine Aïdara et à Gassama Counda le ministre a sollicité des prières auprès du khalif de Cheikh Elhadji Gaoussou Diaby Gassama, Elhadji Badiaby Gassama

Selon des témoins ayant assisté à la rencontre, le ministre de la fonction publique a promis que le gouvernement continuera d’être aux côtés des populations, les accompagnera dans leurs actions. Il a également évoqué d’autres moyens de lutter contre la pauvreté entre autres afin que le département de Goudomp soit l’un des départements émergents.

A leur tour, les chefs religieux de Kaour lui ont rappelé que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut et ont prié pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Banjul : Le Président Bassirou Diomaye Faye Confirme sa Participation au Sommet de l’OCI

Lors de sa récente visite en Gambie, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu une invitation formelle de la part du Président gambien Adama Barrow pour assister au 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu pour se tenir les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Le chef de l’État sénégalais a accepté cette invitation, marquant ainsi un autre pas important vers le renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Cette invitation a été réitérée lors d’un entretien chaleureux et constructif, soulignant les relations étroites entre les deux pays voisins. Le sommet de l’OCI représente une plateforme essentielle pour discuter des questions affectant le monde islamique, et la participation du Président Faye est vue comme une opportunité pour le Sénégal de jouer un rôle actif dans ces discussions.

Après leurs discussions, les présidents ont publié un communiqué conjoint où ils ont réaffirmé leur engagement à continuer la coopération entre les deux pays. Ils ont mis en avant leur volonté commune de travailler ensemble sur divers enjeux bilatéraux, notamment la sécurité, le développement économique, et les échanges culturels et sociaux.

La participation du Président Faye au sommet de l’OCI est également un moment propice pour le Sénégal de mettre en avant sa politique étrangère centrée sur la coopération multilatérale et le renforcement de la paix et de la stabilité régionales. Cela démontre également l’importance que le nouveau leadership sénégalais accorde aux forums internationaux, où le Sénégal peut partager ses perspectives et forger des alliances stratégiques.

L’annonce de cette participation est accueillie positivement tant sur la scène nationale qu’internationale, renforçant l’image du Sénégal en tant qu’acteur clé dans la diplomatie islamique et africaine. Le sommet à venir sera donc une occasion pour le Président Faye de présenter ses idées et de collaborer avec d’autres leaders pour adresser les défis communs aux nations islamiques.

PUBLICATION DES RAPPORTS DE L’OFNAC : Quel impact sur le quotidien des Sénégalais ?

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commandé la publication des rapports, datant de 2019 à 2023, des corps de contrôle dont l’OFNAC. Lequel a émis une première livraison jeudi dernier. La mise à la disposition du public de ce genre de rapports n’est pourtant pas une première au Sénégal. Des enquêtes des corps de contrôle concernant des cas de corruption et d’enrichissement illicite ont déjà été publiées et cela, sans suite judiciaire ni répercussion économique sur le quotidien des Sénégalais. D’où la nécessité de réfléchir sur cette interrogation : le Gouvernement utilise-t-il cette commande de rapports des organes de contrôle pour dissimuler certaines carences ?

Dans un contexte où de nombreux Sénégalais se plaignent de la hausse constante du coût de la vie et de la pression économique croissante, le Gouvernement du Sénégal fait face à des critiques sévères de certains observateurs quant à sa capacité à répondre aux besoins de la population. Il est même tentant de penser que la publication des rapports sur des affaires financières présumées pourrait être une tentative pour détourner l’attention de probables échecs du Gouvernement dans la réduction du coût de la vie.
Au cours des dernières années, le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires financières médiatisées impliquant des personnalités politiques, des hommes d’affaires influents et des fonctionnaires gouvernementaux. Ces affaires, souvent caractérisées par des allégations de détournement de fonds publics, de fraude et de corruption, ont suscité l’indignation de nombreux Sénégalais et alimenté les appels à une action plus vigoureuse contre la corruption. Toutefois, il n’y a pas eu de poursuites judiciaires concernant ces dossiers dans lesquels la gestion nébuleuse de certaines personnalités a été mise en exergue par les rapports des corps de contrôle que sont l’OFNAC (l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption, l’IGE (I’Inspection Générale d’État) et la CC ( la Cour des Comptes).
En guise d’exemple, l’OFNAC, depuis sa création en décembre 2012, a joué un rôle crucial dans la surveillance et la prévention des pratiques corruptives au sein des institutions publiques. Cependant, malgré la publication régulière de rapports mettant en lumière des cas de corruption présumée, il est souvent constaté qu’aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les personnes impliquées. Cette situation soulève des interrogations quant à l’efficacité réelle de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption.
Au fil des années, l’OFNAC a produit une série de rapports détaillant des cas de corruption présumée dans divers secteurs de l’administration publique y compris dans les domaines de la santé, de l’éducation, des marchés publics et de la gouvernance locale. Ces rapports sont le fruit d’enquêtes approfondies menées par l’OFNAC, souvent en collaboration avec d’autres organes de contrôle et des institutions internationales.
Nonobstant la clarté des preuves présentées dans ces rapports et les recommandations formulées par l’OFNAC, il est fréquent de constater l’absence de poursuites judiciaires à l’encontre des personnes citées dans les actes de corruption présumée.
C’est pourquoi, la sincérité de la démarche du nouveau Gouvernement, demandant la publication des rapports de l’OFNAC, l’IGE et de la CC est mise en doute. Cet acte suggère que cela pourrait être motivé par des considérations politiques plutôt que par un véritable engagement à lutter contre la corruption.
Cette stratégie , en réalité, soulève des questions sur son efficacité réelle dans la lutte contre la corruption et sur son impact sur les conditions de vie des Sénégalais ordinaires. Alors que les poursuites judiciaires peuvent parfois révéler des cas de corruption légitimes et contribuer à promouvoir la transparence et la responsabilité, elles ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques sous-jacents qui affectent la vie quotidienne des citoyens.
En effet, en lançant des enquêtes et des poursuites sur des affaires financières présumées, le Gouvernement chercherait, peut-être, à détourner l’attention du public des préoccupations économiques pressantes. L’une des raisons pour lesquelles les Sénégalais ont évacué le régime précédent, est bien la cherté de la vie, impliquant celles du loyer, de l’électricité et des denrées de première nécessité.
C’est pourquoi, face à la pression croissante de la population pour une action concrète visant à réduire le coût de la vie et à améliorer les conditions économiques, le Gouvernement devrait se concentrer sur des politiques et des initiatives qui répondent directement aux besoins urgents de la population. Cela inclut des mesures visant à stimuler la croissance économique, à créer des emplois, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
En fin de compte, la lutte contre la corruption et la réduction du coût de la vie sont des objectifs interdépendants qui nécessitent une approche holistique et une volonté politique forte.
Plutôt que de se contenter de poursuites judiciaires spectaculaires, le Gouvernement du Sénégal devrait plutôt s’engager dans des réformes économiques et sociales significatives qui répondent aux besoins réels de la population et renforcent la confiance aux institutions publiques et judiciaires.
D’autre part, le Gouvernement devrait également éclairer l’opinion sur le champ d’application de la dernière loi d’amnistie. Le texte du projet de loi adopté à l’Assemblée nationale, mars dernier, dispose que l’amnistie s’étend à « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Penda THIAM, journaliste et coordinatrice du GRAND PANEL QUOTIDIEN

Diplomatie fraternelle : Un échange en wolof entre les présidents sénégalais et gambien renforce les liens bilatéraux

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a choisi un ton décontracté et chaleureux, s’exprimant en wolof, pour renforcer les liens entre le Sénégal et la Gambie. Dans une atmosphère amicale, les discussions avec son homologue gambien, Adama Barrow, ont pris une tournure particulièrement fraternelle, témoignant de la proximité culturelle et linguistique qui unit les deux pays.

Le président Faye a assuré au président Barrow que, malgré les changements physiques, son engagement, sa détermination et sa vision pour les deux nations restaient inchangés. « Vous avez toujours ce frère au Sénégal. Peut-être qu’il a changé physiquement, mais l’engagement, la détermination et la vision qualifient à bien des égards celui qui est avec vous aujourd’hui… », a déclaré le chef de l’État sénégalais.

Avec des mots remplis d’affection et d’assurance, il a poursuivi : « Frère bi nga Amoon Sénégal, nga Am Batay! Jëm Dji guen naa Touti mais Danghar gui gën naa dëgër. » Ces mots en wolof, qui peuvent être traduits par « Ce frère que tu as au Sénégal, est toujours là pour la bataille! Nous sommes peut-être passés par beaucoup, mais la situation est maintenant meilleure », soulignent une promesse de solidarité et de soutien mutuel.

Cette utilisation du wolof, langue largement parlée des deux côtés de la frontière, illustre non seulement une approche informelle et sincère lors de cette rencontre officielle, mais aussi la volonté des deux leaders de parler directement aux cœurs de leurs peuples respectifs, en utilisant un langage qui résonne avec leur quotidien et leurs cultures.

L’échange a non seulement marqué les esprits par son ton amical et direct, mais il a aussi mis en lumière l’importance des relations interpersonnelles dans la diplomatie internationale, surtout entre nations voisines partageant tant d’histoire et de culture commune. Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Adama Barrow devrait ainsi jouer un rôle crucial dans la poursuite d’une coopération renforcée entre le Sénégal et la Gambie, dans les domaines de la défense, de la sécurité, du commerce et bien d’autres secteurs clés pour le développement et la stabilité régionale.

Renforcement des liens Sénégalo-Gambiens : Les Présidents Faye et Barrow engagés dans une Coopération Stratégique

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son homologue gambien Adama Barrow, a exprimé l’engagement ferme des deux nations à consolider leurs relations bilatérales. Cette visite, la deuxième du président Faye depuis son élection, symbolise la volonté des deux dirigeants de poursuivre et d’intensifier la coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur divers domaines stratégiques tels que la sécurité, la défense, la gestion des forêts et des faunes sauvages, le commerce, le transport aérien et le système judiciaire. En outre, ils ont convenu de maintenir le conseil présidentiel, un mécanisme destiné à propulser la coopération stratégique entre les deux pays.

Le président gambien Adama Barrow a félicité le président Faye pour sa récente victoire électorale et a exprimé sa gratitude pour le choix de la Gambie comme destination de cette visite significative. Cette démarche témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à ses relations avec son voisin.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions d’intérêt commun concernant la situation internationale, soulignant le rôle crucial que jouent le Sénégal et la Gambie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. Ils ont reconnu la contribution significative des deux pays à travers leur participation active dans les activités de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Nations Unies et d’autres organisations internationales.

Cette rencontre entre les deux présidents renforce non seulement les liens historiques et fraternels entre le Sénégal et la Gambie, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités de coopération, cruciales pour le développement socio-économique des deux nations et de la sous-région dans son ensemble.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

Ndella Madior Diouf demande une liberté provisoire après trois mois de détention

Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », fait une demande de liberté provisoire trois mois après son placement sous mandat de dépôt. Cette démarche survient après son arrestation par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine (SU), consécutive à la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bébés souffrant de malnutrition dans sa pouponnière. L’information est rapportée par Les Échos.

Selon le quotidien, le juge d’instruction dispose d’une semaine pour se prononcer sur cette demande. La décision finale appartient désormais à ce dernier.

Pour rappel, Ndella Madior Diouf fait face à cinq charges graves, dont la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, ainsi que la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation. Ces accusations font suite à une enquête révélant plusieurs cas de décès et de malnutrition parmi les nourrissons pris en charge par la pouponnière.

Face à cette situation, pas moins de 48 nourrissons ont été retirés de l’établissement et transférés vers des structures de santé pour recevoir les soins appropriés.

La requête de Ndella Madior Diouf pour une liberté provisoire intervient dans un contexte où son sort judiciaire reste incertain, alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances entourant les événements tragiques survenus au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Formation Accélérée pour les Stagiaires du PACASEN : Renforcement des Capacités pour les Collectivités Territoriales

Les étudiants sélectionnés pour les stages offerts par le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) ont récemment suivi une formation accélérée sur le programme et leurs missions. Cette formation, dispensée par l’Agence de développement municipal (ADM), vise à préparer les stagiaires à leurs rôles au sein des collectivités territoriales participantes.

Pour cette deuxième année de mise en œuvre du PACASEN en 2024, les stagiaires seront prioritairement affectés aux communes qui en ont exprimé le besoin. Le recrutement des stagiaires se basera sur leurs résultats aux évaluations ainsi que sur la pertinence de leur sujet de mémoire par rapport aux objectifs du PACASEN.

Ces stages pratiques offrent aux étudiants en Master 2 ou équivalent dans des domaines liés à la vie des collectivités territoriales une opportunité précieuse de réaliser un stage pratique au sein des collectivités territoriales et d’autres structures impliquées dans la mise en œuvre du PACASEN.

Mme Ndeye Ngoné Sy, Directrice du Développement et des Partenariats à l’ADM, souligne l’importance du renforcement des capacités des collectivités territoriales pilotes du PACASEN. Cette démarche s’appuie sur diverses modalités, telles que l’élaboration de manuels, la formation, le Coaching Territorial Continu (CTC) et des activités d’apprentissage pratique, telles que les stages pour les étudiants.

Le PACASEN bénéficie du soutien technique et financier de la Banque Mondiale et de l’Agence française de développement (AFD). Son objectif principal est de contribuer à la mise en œuvre de la première phase du Programme d’Opérationnalisation de l’Acte III de la Décentralisation (PROACTSEN) couvrant la période 2018-2024.

Sous l’autorité du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, le PACASEN est coordonné par l’ADM et s’articule autour de deux domaines de résultats : le renforcement de la viabilité financière des collectivités territoriales et l’amélioration de la performance des CT pilotes dans la gestion des investissements publics destinés à la fourniture de services locaux.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Entame une Visite Diplomatique en Gambie

Le président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu à la tête du Sénégal le 24 mars dernier, a amorcé son premier déplacement officiel à l’étranger en se rendant en Gambie. Son arrivée à l’aéroport international de Banjul a été marquée par un accueil solennel de la part de son homologue gambien, Adama Barrow.

Vêtu sobrement d’un costume noir, le président Faye a été accueilli avec les honneurs militaires, symbolisant l’importance de cette visite pour les deux nations voisines. Les discussions ont débuté par un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport, suivi d’un tête-à-tête au State House, la résidence officielle du président gambien. Un déjeuner entre les deux dirigeants était également au programme, offrant l’occasion de discuter des enjeux bilatéraux et régionaux.

Au-delà des rencontres officielles, le président Faye a prévu de rencontrer la communauté sénégalaise établie en Gambie, une communauté estimée à entre 400 000 et 500 000 membres. Cette rencontre témoigne de l’importance des liens historiques, culturels et humains qui unissent les deux peuples.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la consolidation des relations entre le Sénégal et la Gambie. Les deux pays partagent une histoire commune, marquée notamment par leur appartenance passée à la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Ils sont également liés par des intérêts communs dans divers domaines tels que la défense, la sécurité, le commerce, le tourisme et l’environnement.

Sur le plan économique, la Gambie occupe une place importante dans les échanges commerciaux du Sénégal, étant l’un de ses principaux clients dans la zone CEDEAO. En 2022, les exportations sénégalaises vers la Gambie ont été estimées à 110,7 milliards de francs CFA, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et la Gambie sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Elle témoigne de la volonté du nouveau président sénégalais de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec les pays voisins, dans le but de promouvoir la stabilité et le développement régional.

Abdoul Mbaye Émet des Réserves sur les Premières Décisions du Gouvernement de Ousmane Sonko

Les premières décisions prises par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko suscitent des interrogations et des réserves de la part de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. En particulier, une disposition qui place un ministre « sous l’autorité du Premier ministre » a attiré l’attention de M. Mbaye, qui soulève des préoccupations quant aux implications en termes de responsabilités pénales et à la remise en question de la jurisprudence existante.

Selon Abdoul Mbaye, cette disposition pourrait rendre le Premier ministre directement et personnellement responsable de certaines décisions prises par les ministres placés sous son autorité. Cela pourrait entraîner des conséquences juridiques importantes, en particulier si le Premier ministre est considéré comme un membre du gouvernement à part entière et non comme une institution collégiale distincte.

Un exemple concret fourni par Abdoul Mbaye concerne la possible implication du Premier ministre dans le cas d’un faux rapport de présentation, tel que celui utilisé pour violer le Code pétrolier du Sénégal au profit de Petrotim. Même si le décret de répartition des services attribue la responsabilité directe au ministre compétent, la disposition plaçant ce dernier sous l’autorité du Premier ministre pourrait rendre ce dernier personnellement responsable.

Ces réserves exprimées par Abdoul Mbaye soulignent l’importance d’une clarification adéquate des rôles et des responsabilités au sein du gouvernement. Il est essentiel que les mécanismes de gouvernance soient conçus de manière à garantir la responsabilité et la transparence tout en préservant l’intégrité des institutions. Une répartition claire des responsabilités éviterait toute confusion et contribuerait à une prise de décision efficace et éclairée.

Il reste à voir comment le gouvernement de Ousmane Sonko répondra à ces préoccupations soulevées par Abdoul Mbaye, et s’il apportera des ajustements ou des clarifications à sa structure organisationnelle pour répondre à ces questions importantes sur la gouvernance et la responsabilité au sein de l’exécutif.

Fatou Diouf, Première Femme à Diriger le Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires au Sénégal

Une nouvelle ère s’ouvre au Sénégal avec la nomination de Fatou Diouf comme ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, faisant d’elle la première femme à diriger ce département stratégique depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale. Cette nomination marque un tournant significatif dans la représentation des femmes dans les sphères de pouvoir au Sénégal.

Juriste spécialisée dans les questions maritimes et de pêche, Fatou Diouf apporte une vaste expérience professionnelle à son nouveau rôle. En tant qu’administratrice des affaires maritimes et enseignante-chercheuse en droit de la mer à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 2004, elle possède une connaissance approfondie des enjeux liés aux activités maritimes et de pêche.

Au cours de sa carrière, Fatou Diouf a occupé plusieurs postes au sein des administrations sénégalaises, notamment en tant que conseillère technique chargée des affaires juridiques dans les ministères de l’Économie maritime et de l’Environnement et de la Protection de la nature. Son expertise dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en fait une candidate idéale pour aborder les défis complexes auxquels le secteur des pêches est confronté.

Dans sa feuille de route, la ministre Diouf a mis en avant la lutte contre la pêche illicite comme l’une de ses principales priorités. Elle envisage une réforme complète de la politique de la pêche, y compris la renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne, afin d’assurer une gestion durable des ressources halieutiques du pays. Son engagement à impliquer tous les acteurs dans ce processus démontre sa volonté de travailler en collaboration pour relever les défis du secteur.

La nomination de Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires représente un pas en avant vers une plus grande inclusion des femmes dans la gouvernance et une reconnaissance de leur expertise dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Son leadership promet de catalyser des changements positifs dans le secteur des pêches au Sénégal, avec des répercussions potentielles sur l’économie et l’environnement côtier du pays.

Parcelles Assainies: Un suspect décède lors d’une perquisition policière

Un individu est décédé dans des circonstances troubles aux Parcelles Assainies ce vendredi lors d’une perquisition de la police dans sa chambre, rapporte Les Échos.

Selon le quotidien, les éléments du commissariat d’arrondissement de la commune sont accusés d’avoir battu à mort le suspect. Cette situation soulève des questions sur les méthodes employées par les forces de l’ordre lors de leurs interventions.

Une enquête pourrait être confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) pour faire la lumière sur cet incident. Cependant, des allégations suggèrent que des manœuvres pourraient être entreprises pour étouffer l’affaire.

Cet événement souligne l’importance de garantir des opérations policières respectueuses des droits de l’homme et de veiller à ce que toute intervention soit menée dans le cadre légal et proportionné.

Les nouveaux ministres sénégalais rencontrent Macky Sall en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI

La présence remarquée du nouveau ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que de son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall, a suscité des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont rencontré leur prédécesseur lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). La rencontre s’est déroulée en présence des dirigeants de ces deux institutions financières internationales.

Les spéculations vont bon train quant au contenu des échanges entre les nouveaux ministres et Macky Sall. Certains se demandent si la présence du nouvel envoyé spécial du 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) n’a pas servi de médiation ou de conseil pour les membres du nouveau régime.

Cette rencontre souligne l’importance des relations intergouvernementales et des interactions entre les anciens et les nouveaux acteurs politiques, dans un contexte marqué par les transitions de pouvoir et les défis économiques internationaux.

La Sous-représentation des Femmes dans le Nouveau Gouvernement Sénégalais Déclenche le Débat

La composition du nouveau gouvernement du Président de la République sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a suscité une controverse en raison de la faible représentation des femmes. Avec seulement 4 femmes sur 30 membres, des voix se sont élevées pour dénoncer cette sous-représentation, allant jusqu’à lancer une pétition par les militantes féministes.

Felwine Sarr, écrivain et philosophe sénégalais, exprime son soutien à cette cause dans une récente interview accordée au journal Le Soleil depuis l’Université Duke aux États-Unis, où il enseigne. Pour lui, la politique comporte également des symboles importants, et la sous-représentation des femmes dans le gouvernement est significative. Il souligne que les femmes représentent près de 50% de la population sénégalaise et que leur présence dans les sphères politiques est essentielle pour refléter cette réalité démographique.

Sur le plan économique, Felwine Sarr met en lumière les disparités entre les sexes, soulignant que les femmes constituent une part importante de la force de travail, en particulier dans les secteurs ruraux et agricoles, mais qu’elles sont confrontées à des obstacles tels que la faible possession de terres et la précarité économique. Ces inégalités économiques se traduisent par des taux élevés de pauvreté parmi les femmes, ainsi que par des difficultés d’emploi et d’accès aux opportunités économiques.

Pour l’économiste, la création d’un ministère dédié aux femmes est nécessaire pour adresser les problématiques spécifiques auxquelles elles sont confrontées. Il plaide pour une économie féminine qui prend en compte et améliore la condition des femmes, soulignant que le bien-être des femmes a un impact positif sur l’ensemble de la société, y compris en termes d’éducation et de santé.

Felwine Sarr conclut en insistant sur la compétence et la capacité des femmes à diriger des ministères et en affirmant que la demande de plus de représentation féminine est légitime et normale. Cette prise de position souligne l’importance de l’égalité des genres dans la gouvernance et la nécessité de promouvoir l’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la société sénégalaise.

La Bank of Africa (BOA) Affiche une Performance Robuste Malgré les Défis en Afrique de l’Ouest

La Bank of Africa (BOA) a récemment dévoilé les résultats financiers de ses six filiales cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. Malgré un contexte économique et politique complexe en Afrique de l’Ouest, les chiffres révélés témoignent d’une performance solide et résiliente du groupe.

L’année 2023 a été marquée par des défis majeurs dans la région. La croissance économique de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a ralenti, passant à 4,9% en moyenne, tandis que la dette extérieure de nombreux pays dépassait les 60%. De plus, des tensions politiques, notamment des régimes de transition dans trois pays de la CEDEAO, ont créé un environnement instable.

Malgré ces obstacles, les filiales de BOA ont maintenu une dynamique positive. Les encours de crédits ont progressé de 5,1%, atteignant 2 348 milliards de francs CFA, avec une amélioration du coût du risque. La masse bénéficiaire cumulée des six filiales a également enregistré une hausse notable de 18%, démontrant la résilience du groupe dans un environnement volatile.

En mettant l’accent sur la diversification vers les PME et les particuliers, la filiale sénégalaise de BOA a maintenu une part de marché stable en dépôts et a enregistré une hausse significative des crédits, avec une part de marché en augmentation. Cette performance a été soutenue par une augmentation des volumes de trade et une stratégie de digitalisation, soulignant l’importance de l’innovation dans le secteur financier.

Sur le plan financier, la BOA Sénégal a affiché une progression de sa marge bancaire, de ses commissions et de son Produit Net Bancaire, malgré des charges exceptionnelles. Cette performance a été récompensée par une remarquable performance boursière, avec une hausse significative du rendement du dividende, témoignant de la confiance des investisseurs dans la solidité du groupe.

Les résultats financiers de la BOA pour l’exercice 2023 reflètent sa capacité à maintenir une croissance soutenue et à créer de la valeur pour ses actionnaires, même dans un environnement économique et politique difficile. La résilience et la robustesse du groupe témoignent de son engagement envers l’excellence opérationnelle et l’innovation dans le secteur financier en Afrique de l’Ouest.

Affaire d’Escroquerie : Une Notaire et un Fiscaliste Condamnés, une Victime Réclame Justice

Dans une affaire retentissante d’escroquerie, la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne et le fiscaliste Mansour Ndiaye ont été jugés coupables d’association de malfaiteurs et d’escroquerie. La notaire a écopé d’une peine de sursis, tandis que le fiscaliste a été condamné à deux ans de prison ferme avec mandat d’arrêt. Les deux complices doivent également verser solidairement 600 millions de francs CFA à la partie civile, Alpha Amadou Diallo, en dommages et intérêts.

Les faits remontent à septembre 2020, lorsque le plaignant, un homme d’affaires guinéen, s’est approché du fiscaliste pour l’achat d’un terrain aux Almadies. Conduit chez la notaire par ce dernier pour finaliser la vente, le client a effectué deux versements, totalisant 672 millions de francs CFA, avec la promesse de récupérer son bien dans trois mois. Cependant, il n’a jamais reçu le terrain et a découvert que les documents présentés étaient falsifiés.

Espérant récupérer son argent, l’homme d’affaires a contacté la notaire, qui l’a convaincu de remplacer le terrain par un autre situé à Mermoz moyennant un supplément de 100 millions de francs CFA. Malheureusement, cette transaction s’est également révélée être une escroquerie, les terrains proposés n’existant pas réellement au niveau de la Conservation foncière.

Alpha Amadou Diallo a finalement porté plainte pour récupérer ses fonds, dénonçant ainsi les manœuvres frauduleuses de la notaire et du fiscaliste. Cette affaire met en lumière les risques associés aux transactions immobilières et souligne l’importance d’une vigilance accrue dans de telles transactions pour éviter les escroqueries.

Révélation Choc : Le Sénégal Dépense des Milliards pour la Location d’Immeubles

Une révélation fracassante secoue le Sénégal alors qu’Ousseynou Faye, membre de la Conférence des leaders de la Coalition Diomaye Président, a divulgué que l’État dépensait une somme astronomique pour la location d’immeubles abritant ses services et autres sociétés nationales. Selon ses déclarations relayées par Vox Pop, cette facture s’élevait à plus de 5 milliards de francs CFA par an.

Parmi les services en location mentionnés par l’architecte figurent l’Agence pour la sécurité de proximité (ASP), les Grands trains du Sénégal (GTS), les Sphères ministérielles à Diamniadio, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et Senelec. Cette situation révolte Ousseynou Faye, qui souligne que ces dépenses sont excessivement élevées pour les contribuables sénégalais, surtout lorsque certains édifices du patrimoine bâti restent inutilisés et nécessitent rénovation.

Dans un autre registre, le leader du mouvement pour la renaissance républicaine (M2R) a révélé qu’environ 20 000 permis de construire sont délivrés chaque année sans le contrôle de l’ordre des architectes. Pour remédier à cette situation, Faye propose d’imposer un visa de contrôle des dossiers de demande de permis de construire contre un timbre fiscal minimum de 15 000 FCFA, en fonction de la taille du projet. Il préconise également la mise en place d’une assistance architecturale mensuelle des travaux en collaboration avec l’architecte d’opération, avec transmission d’un compte rendu aux autorités compétentes.

Ces révélations mettent en lumière la nécessité d’une gestion plus transparente et efficace des ressources publiques au Sénégal, ainsi que d’une réforme du processus de délivrance des permis de construire pour assurer la qualité et la conformité des constructions dans le pays.

Mort d’un Suspect dans des Circonstances Troublantes aux Parcelles Assainies : Soupçons sur l’Intervention Policière

Une tragédie secoue les Parcelles Assainies ce vendredi, alors qu’un suspect est décédé dans des circonstances troubles lors d’une violente perquisition menée par la police dans sa chambre. Les informations relayées par Les Échos soulignent que l’homme aurait perdu la vie sous les coups lors de l’intervention des éléments du commissariat d’arrondissement de la commune.

Les soupçons se concentrent désormais sur les agents de police impliqués dans cette perquisition, certains allant jusqu’à accuser les forces de l’ordre d’avoir battu à mort le suspect. Cette situation alarmante soulève des questions sur les méthodes employées par les autorités dans le cadre de leurs opérations de maintien de l’ordre.

Selon les informations disponibles, il est envisagé que l’enquête soit confiée à la Division des investigations criminelles (DIC), afin de faire la lumière sur les événements survenus lors de cette intervention policière. Cependant, des voix s’élèvent pour dénoncer une possible manœuvre visant à étouffer l’affaire et à dissimuler la vérité sur les circonstances du décès du suspect.

Cette affaire souligne l’importance d’une enquête approfondie et transparente pour garantir la justice et la responsabilité dans de tels incidents. Il est crucial que toute la lumière soit faite sur cette tragédie et que les responsables présumés soient tenus de rendre compte de leurs actions. En attendant, la communauté locale et l’opinion publique restent en attente de réponses et de mesures concrètes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Le Sénégal en Pointe dans le Domaine de la Santé Publique : Un Modèle d’Excellence en Afrique de l’Ouest

Au cours des deux dernières décennies, le Sénégal a enregistré des avancées remarquables dans le domaine de la santé publique, se hissant ainsi en tête de nombreux indicateurs parmi ses voisins. Selon une étude d’Exemplars in Global Health, le pays a vu ses taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans chuter de 70 %, principalement grâce à une amélioration de l’accès aux vaccins et aux services de santé infantile.

En plus des progrès spectaculaires dans la réduction de la mortalité infantile, le Sénégal a également réalisé des avancées notables dans le domaine de la santé des femmes. L’accès accru à la planification familiale et la réduction des décès maternels ainsi que de l’anémie chez les femmes en âge de procréer sont des réussites notables. Ces succès sont attribués à la réduction des obstacles financiers aux soins de santé maternelle, ainsi qu’à des investissements stratégiques dans l’éducation des filles et la formation des professionnels de la santé.

En ce qui concerne la nutrition, le Sénégal est salué pour avoir l’un des taux de retard de croissance les plus bas de l’Afrique de l’Ouest. Ce succès est le fruit d’un engagement politique fort en faveur de la nutrition, qui a été élevée au-delà du simple cadre du ministère de la Santé pour garantir une meilleure visibilité et une coordination efficace des efforts à tous les niveaux.

Ces réalisations témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais envers la santé et le bien-être de sa population, ainsi que de sa capacité à mettre en œuvre des politiques et des programmes efficaces. Le Sénégal s’affirme ainsi comme un modèle d’excellence en matière de santé publique en Afrique de l’Ouest, inspirant d’autres pays de la région à suivre ses pas dans la promotion de la santé et du développement humain.

Hausse Alarmante du Trafic de Drogues dans le Sahel : Un Appel à l’Action Urgente

Dans un rapport récent, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sonne l’alarme face à une augmentation significative du trafic de drogues à travers le Sahel. Les chiffres révélés par le rapport mettent en lumière une tendance préoccupante, avec des saisies record réalisées par plusieurs pays de la région.

Parmi les incidents notables, on compte les 2,3 tonnes de cocaïne interceptées en Mauritanie en juin 2023, ainsi que les 300 kg de drogue saisis dans un camion frigorifique à Kidira, au Sénégal, en octobre 2022. Ces saisies illustrent non seulement la croissance du trafic de drogues, mais aussi la diversification des méthodes de dissimulation employées par les trafiquants.

Cette augmentation du trafic de drogues a des implications graves, notamment l’implication croissante de groupes armés dans ces activités illicites. Cette militarisation du trafic de drogues soulève des préoccupations majeures en matière de sécurité pour toute la région du Sahel. De plus, le rapport souligne une augmentation des problèmes de santé publique liés à l’usage d’opioïdes pharmaceutiques.

Parallèlement, le cannabis demeure une préoccupation majeure dans la région, étant principalement produit et consommé localement. Il reste la drogue principale pour laquelle les traitements sont sollicités dans la région. Cette complexité croissante du marché des drogues dans le Sahel appelle à une action urgente de la part des forces de sécurité nationales et des organismes internationaux.

Face à cette situation alarmante, il est impératif de renforcer la coopération régionale et internationale pour lutter contre le trafic de drogues et ses conséquences néfastes sur la sécurité et la santé publique. L’ONUDC appelle à une action concertée pour contrer cette menace croissante et protéger les communautés vulnérables du Sahel contre les ravages de la drogue.

Une Nouvelle Constitution Adoptée au Togo : Un Changement de Cap vers un Régime Parlementaire

Après des semaines de spéculation et de débats houleux, les députés togolais ont finalement entériné vendredi à l’unanimité une nouvelle Constitution, marquant ainsi la transition du pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette décision, contestée par l’opposition, intervient à seulement dix jours des élections législatives.

La nouvelle Constitution, adoptée avec 87 voix sur 87 à l’Assemblée, apporte des changements significatifs à la structure du pouvoir politique au Togo. Elle abolit l’élection directe du président de la République et crée la fonction de « Président du Conseil des ministres », qui concentre désormais tous les pouvoirs exécutifs. Cette évolution, selon les termes du texte, prive le président élu de toute autorité substantielle.

Désormais, c’est aux députés qu’il reviendra d’élire le chef de l’État, et ce, « sans débat » et pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Le véritable détenteur du pouvoir exécutif sera le « Président du conseil des ministres », qui devra obligatoirement être le chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par les partisans du parti majoritaire, l’Union pour la République (UNIR), mais a suscité une vive opposition de la part des autres formations politiques. Pour eux, cette nouvelle fonction est perçue comme une manœuvre visant à maintenir au pouvoir le président Faure Gnassingbé, qui dirige le pays depuis 2005, succédant ainsi à son père qui a gouverné pendant près de 38 ans.

Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais (PT), a déclaré que cette évolution constitutionnelle démontrait le désir du régime en place de conserver le pouvoir à tout prix. Il souligne que la fonction de « Président du Conseil » confère à son titulaire un pouvoir illimité, laissant entendre que cette position pourrait être réservée à Faure Gnassingbé.

Ce n’est pas la première fois que la Constitution togolaise est amendée pour permettre au président Gnassingbé de se maintenir au pouvoir. En 2019, une révision constitutionnelle lui a déjà offert la possibilité de briguer deux nouveaux mandats, lui permettant potentiellement de gouverner jusqu’en 2030.

Cependant, l’adoption de cette nouvelle Constitution a été précédée de controverses. Les députés l’avaient déjà approuvée le 25 mars, sans que le texte ne soit rendu public, déclenchant ainsi une vague de critiques de la part de l’opposition et de la société civile, qui ont qualifié ce vote de « coup d’Etat institutionnel ».

Malgré ces tensions, les élections législatives sont maintenues pour le 29 avril, avec en parallèle les premières élections régionales du pays. L’opposition, qui avait initialement prévu des manifestations les 12 et 13 avril, a été empêchée de se réunir par les autorités. Cette situation inquiétante a attiré l’attention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a dépêché une mission à Lomé pour évaluer le processus électoral.

La décision de la CEDEAO reste attendue dans un contexte où de nombreux pays de la région font face à des troubles politiques et institutionnels.

Inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest : Un Pas Majeur vers le Développement Économique Régional

Dans une démarche ambitieuse visant à dynamiser l’entrepreneuriat et l’investissement dans les régions de Thiès et de Diourbel, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a officiellement inauguré la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest. Cet événement marque un jalon crucial dans le déploiement des services publics au Sénégal, avec pour objectif principal la valorisation des ressources naturelles et locales de ces zones.

La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le gouverneur de souligner l’importance de cette plateforme en tant que guichet unique pour les formalités administratives des entreprises et des investisseurs. En effet, ce nouvel outil offre non seulement un accès simplifié aux procédures de création d’entreprise, mais également un accompagnement sur mesure pour favoriser le développement d’un secteur privé local résilient.

Implantée stratégiquement dans une zone à fort potentiel économique, comprenant des secteurs clés tels que le tourisme, l’horticulture, l’industrie, les mines et les services, la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans la région. Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX.SA, souligne que cette initiative favorisera la synergie entre les secteurs public et privé, offrant ainsi des conseils de qualité et des financements adaptés pour les entreprises locales.

L’un des points forts de cette inauguration a été la visite des 6 km de plages récemment restaurées par la SAPCO, permettant à la commune de Saly de retrouver son attrait en tant que première station balnéaire de l’Afrique de l’Ouest. Cette réalisation témoigne de l’engagement continu des autorités à créer un environnement propice aux affaires et à promouvoir le développement économique local.

La Plateforme d’Investissement Centre-Ouest s’annonce ainsi comme un catalyseur majeur pour la modernisation de l’économie régionale et la transformation de l’écosystème de production. En facilitant les investissements, en favorisant l’industrialisation et en réduisant les coûts de transaction, elle contribuera à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise dans son ensemble.

L’inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest marque le début d’une nouvelle ère de développement économique régional au Sénégal. En offrant un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement, cette initiative promet de créer des opportunités de croissance et de prospérité pour les communautés locales, tout en renforçant la position du pays sur la scène économique internationale.

La cellule zâwiya tijâne fait découvrir aux jeunes les potentiels et opportunités de l’industrie pétrolière et gazière

Jeunes du pays, voulez-vous avoir une idée sur les potentialités et opportunités de l’industrie minière, pétrolière et gazière ? Rendez-vous demain samedi 20 avril 2024, à partir de 09 heures 30, à la salle des banquets de l’esplanade des Mosquées de Tivaouane.

La Cellule Zâwiya Tîjâne, structure chargée de la promotion et de la communication de la Hadra Malikia de Tivaoune, y organise en partenariat avec le COSKAS, chargé de l’organisation des évènements religieux et le Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local (ST-CNSCL), bras technique du ministère du Pétrole et des Energies, un forum sur le thème : “potentialités et opportunités des industries extractives au Sénégal”.

Vous y trouverez des experts de haut niveau qui animeront des panels portant sur plusieurs sujets dont le contenu local, ses retombées, son impact sur les communautés en termes de création d’emplois, les entreprises locales en termes de gain de marchés de fourniture de biens et services et l’Etat en termes de fiscalité notamment et la réglementation qui le régit.

Cette rencontre se tiendra en marge de la première Foire internationale des Dahiras du Sénégal (FIDAS).

Elle est en conformité avec les orientations du Khalif général des Tîjânes, Serigne Babacar Sy Mansour, en faveur de la jeunesse, notamment celle du département de Tivaouane.

Kaolack : Une 30 de femmes transformatrices de la zone centre ont bénéficié une formées en marketing digital et en vente en ligne.

Une trentaine de femmes issues de quinze organisations de la zone centre( kaolack, Kaffrine, Thiès Diourbel et Fatick ) évoluant dans la transformation et la commercialisation des produits agro- alimentaires ont bénéficié une formation pendant 3 jours en marketing digital et en vente en ligne, à Kaolack . »Ce programme est une réponse numérique face aux différentes crises actuelles qui touchent les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’économie, spécialement en appui aux micro- entreprises, » a expliqué Stéfano Amekoudi, coordonnateur de Direct un programme financé par l’Union Européenne ( UE) et mis en œuvre par l’ Agence Belge de Développement ( ENABEL ) Il a ajouté qu’il a été mis en oeuvre avec les partenaires un accompagnement sur 3 mois au profit de 200 micro- entreprises dans 5 régions du centre du pays. L’objectif étant de permettre de s’approprier les outils numériques pour améliorer leur résilience et leur croissance, a ajouté M. Amekoudi.
« Au terme de cette activité, il nous a paru qu’il manquait une approche genre plus centrée sur les femmes. Et le numérique participe à une inclusion financière et économique des femmes en milieux rural et urbain .Nous sortons de trois jours de formation pratique et théorique, de renforcement de capacités et de compétences que nous associons à tout un ensemble de dispositifs, en plus de ces outils numériques–des tablettes et des smartphones– qui leur ont été octroyés, pour leur permettre de mettre en œuvre toutes les compétences qu’elles ont acquises’’,a rappelé Amekoudi Stéfano. Les femmes bénéficiaires de cette formation vont avoir droit à un accompagnement individualisé pour les aider, à travers un coaching, à mettre en place leurs stratégies de marketing et de communication, à développer leurs plans de publication sur les réseaux sociaux, à choisir les bons outils qui permettront à leurs activités de décoller a conclu Amekoudi Stéfano.

La Revanche tant attendue : Balla Gaye 2 contre Tapha Tine fixée pour le 21 juillet

Les passionnés de lutte sénégalaise peuvent marquer leur calendrier : la date tant attendue pour la revanche entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine est désormais fixée au 21 juillet prochain. L’annonce a été faite par le journal spécialisé Sunu Lamb, rapportant que le duel a été régularisé par la structure Albourakh Events du promoteur Baye Ndiaye, au niveau du Comité national de gestion (CNG) de lutte.

Les managers des deux lutteurs, Bassirou Babou pour Balla Gaye 2 et Mbaye Thioune pour Tapha Tine, étaient présents lors de la régularisation du combat.

Pour rappel, Balla Gaye 2 avait remporté la première confrontation entre les deux lutteurs en juin 2013, alors qu’il effectuait sa première sortie en tant que roi des arènes après avoir détrôné Yékini.

Cette fois-ci, le combat s’annonce être à haut risque pour les deux parties. Tapha Tine, porté par une dynamique de victoires, devra maintenir son élan après avoir remporté sa cinquième victoire consécutive le 12 novembre dernier aux dépens de Eumeu Sène. De son côté, Balla Gaye 2 devra mettre fin à une série de performances en dents de scie depuis sa victoire contre Modou Lô, n’ayant remporté que quatre de ses huit combats depuis 2013.

Cette revanche promet d’être un événement incontournable dans le monde de la lutte sénégalaise, attirant l’attention des amateurs de ce sport traditionnellement populaire et suscitant l’excitation des fans qui attendent avec impatience de voir qui sortira vainqueur de ce duel épique.

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