Affaire Takieddine : Carla Bruni-Sarkozy auditionnée comme suspecte

Une nouvelle étape cruciale se profile dans l’enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine en 2020, avec l’audition jeudi de Carla Bruni-Sarkozy comme suspecte. L’épouse de l’ancien Président Nicolas Sarkozy avait déjà été entendue en juin 2023 en tant que témoin dans cette affaire, mais cette fois-ci, elle est interrogée en audition libre de mise en cause par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) à Nanterre.

Cette évolution marque un tournant dans l’enquête, mettant en lumière de nouveaux éléments susceptibles de requalifier le statut de Carla Bruni-Sarkozy dans cette affaire complexe. Selon des sources proches du dossier, le juge d’instruction s’est notamment penché sur des éléments à charge, dont la suppression de l’intégralité des messages échangés entre Carla Bruni-Sarkozy et « Mimi » Marchand, ainsi que son implication présumée dans l’obtention d’un test PCR pour Michèle Marchand et le paparazzo Sébastien Valiela en octobre 2020.

Nicolas Sarkozy, déjà mis en examen pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs en vue de la préparation d’escroqueries au jugement en bande organisée, a réagi en défendant son épouse, soulignant qu’elle avait simplement rendu service à son amie pour son voyage au Liban.

Cette affaire, incidente à l’enquête principale sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007, implique désormais onze protagonistes, dont Mimi Marchand, Noël Dubus, David Layani, et maintenant Carla Bruni-Sarkozy. Les investigations se poursuivent, alimentant un dossier judiciaire d’une complexité croissante.

Cette nouvelle audition souligne l’ampleur des enjeux judiciaires entourant cette affaire et soulève des questions sur les possibles ramifications politiques et médiatiques qui pourraient découler des développements à venir.

Coup de filet à Mako : Saisie record de chanvre indien

Une opération de la brigade de gendarmerie de proximité de Mako a récemment abouti à une importante saisie de drogue, suite à une dénonciation anonyme. M.D, un individu d’une cinquantaine d’années, a été appréhendé dans son domicile au village de Bantaco, où il opérait un trafic de chanvre indien.

Les gendarmes, agissant sur la base d’informations précises, ont procédé à une descente minutieuse dans la maison du suspect. Leur investigation a été récompensée lorsque, cachés sous un matelas, ils ont découvert pas moins de trois cents kilogrammes de chanvre indien.

Confronté aux preuves, le mis en cause a rapidement avoué être le propriétaire de la marchandise illicite. Après avoir été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie de proximité de Mako, il a été déféré devant le parquet de Kédougou pour trafic et vente de drogue.

Cette saisie record témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue et illustre l’importance des dénonciations citoyennes dans la lutte contre le crime organisé. Elle constitue également un coup dur pour les réseaux de trafiquants opérant dans la région, démontrant que la loi sera appliquée avec rigueur pour protéger la sécurité et la santé publiques.

Vaste opération de sécurisation : Plus de 700 interpellations dans la nuit

Dans une nouvelle démonstration de fermeté, la police sénégalaise a lancé une vaste opération de sécurisation dans la nuit du mardi au mercredi, mobilisant plus de 600 agents en uniforme et en civil à travers le pays. L’objectif affiché : assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Les résultats de cette opération sont impressionnants : selon des sources de Seneweb, pas moins de 708 individus ont été interpellés au cours de cette nuit de ratissage intensif. Les motifs des interpellations sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes arrêtées, 315 ont été appréhendées pour vérification d’identité, tandis que 188 étaient sous l’emprise de l’alcool en public. 34 individus ont été retenus pour nécessité d’enquête, et 12 ont été pris en flagrant délit de détention et usage de chanvre indien. Les forces de l’ordre ont également mis fin à des tentatives de vol, interpellant 5 individus, et ont réagi à une menace et injure, arrêtant un suspect.

Le vagabondage a également été ciblé, avec 35 personnes arrêtées pour cette infraction. En outre, des arrestations ont été effectuées pour des délits tels que le vol, la conduite en état d’ébriété, le racolage, et même la destruction de biens. Les autorités ont également saisi des armes illégales et ont mis fin à des activités de contrebande de cigarettes.

Enfin, 52 personnes ont été interpellées pour non-inscription sur le fichier sanitaire, mettant en évidence l’importance de respecter les mesures de santé publique en cette période de pandémie.

Cette opération d’envergure témoigne de l’engagement des forces de l’ordre à maintenir l’ordre et la sécurité dans le pays. Elle envoie également un message clair aux délinquants potentiels : la loi sera appliquée avec rigueur pour garantir la tranquillité publique.

Nouveau rebondissement à la Cour suprême : Un proche de Ousmane Sonko pressenti pour la présidence

Dans son édition de ce jeudi, le journal L’AS révèle un possible changement à la tête de la Cour suprême, avec la nomination pressentie du magistrat Bassirou Mbaye, membre du cercle de Ousmane Sonko, au poste de premier président. Cette annonce soulève des questions et des spéculations quant à l’orientation future de la plus haute juridiction du pays.

Selon les informations rapportées par le journal, Bassirou Mbaye est connu pour sa proximité avec l’actuel Premier ministre, ce qui suscite des interrogations sur les implications politiques de sa nomination à un poste aussi crucial. Cette nomination serait une décision importante, surtout à la lumière des récents rebondissements au sein de la Cour suprême.

En effet, quelques jours avant la fin de son mandat, l’ancien Président Macky Sall avait désigné Abdoulaye Ndiaye pour succéder à la tête de la Haute juridiction à Ciré Aly Bâ, officiellement en retraite mais toujours en fonction. Cette décision avait été prise à l’issue du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CMS), mais a été annulée par le nouveau président de la Cour suprême, Bassirour Diomaye Faye, dès sa prise de fonction.

Cette annulation des décrets pris lors du CMS relance donc la course à la succession de Ciré Aly Bâ, ouvrant la voie à de nouveaux acteurs comme Bassirou Mbaye. Cette situation souligne les enjeux politiques et institutionnels entourant la Cour suprême et met en lumière les luttes de pouvoir qui se jouent en coulisses pour influencer sa direction.

Dans ce contexte, la nomination éventuelle de Bassirou Mbaye à la présidence de la Cour suprême pourrait avoir des répercussions importantes sur le fonctionnement et l’indépendance de l’institution judiciaire. Il est donc crucial de suivre de près l’évolution de cette situation et d’examiner attentivement les implications de telles décisions pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal.

Gestion financière chaotique à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains : les conclusions alarmantes de la Cour des comptes

Un audit récent mené par la Cour des comptes sur la gestion financière de la Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose pour la période 2017-2020 a révélé des lacunes préoccupantes dans la mise en œuvre des projets d’investissement et une gestion peu efficace des ressources.

Selon le rapport de 2023, la Dgpu a rencontré d’importantes difficultés dans la réalisation de ses projets, avec des crédits d’investissement bien en deçà des prévisions. Entre 2017 et 2020, les projections de 123 milliards FCFA ont été en moyenne réalisées à seulement 19% pour les recettes et 14% pour les dépenses, avec une performance particulièrement faible en 2018 et 2019. Cette situation est aggravée par un démarrage laborieux des opérations d’aménagement du pôle de Lac Rose et une récupération insuffisante des recettes d’investissement en raison de promesses non tenues de transfert de fonds par l’État.

En ce qui concerne les dépenses, des retards dans les travaux de voirie entrepris par CSE et SOTRACOM ont été observés, ainsi que des problèmes liés à la libération des emprises et au raccordement des ouvrages aux infrastructures existantes. De plus, les dépenses de fonctionnement ont connu une augmentation alarmante de 61% entre 2017 et 2020, avec une part de dépenses de personnel passant de 49% à 68%.

Ces conclusions mettent en évidence des dysfonctionnements majeurs dans la gestion des ressources à la Délégation générale à la promotion des pôles urbains. La faible réalisation des projections de recettes et de dépenses, ainsi que les retards dans la réalisation des projets d’investissement, soulèvent des préoccupations quant à la capacité de l’organisation à mener à bien ses missions.

Il est impératif que des mesures correctives soient prises rapidement pour remédier à ces lacunes et garantir une gestion financière transparente et efficace. Cela pourrait inclure une révision des processus de planification et de suivi des projets, ainsi que des efforts pour renforcer la coordination avec les parties prenantes concernées. En outre, des actions doivent être entreprises pour réduire la dépendance excessive aux dépenses de fonctionnement et promouvoir une utilisation plus efficiente des ressources disponibles.

En conclusion, le rapport de la Cour des comptes souligne l’urgence d’une réforme profonde au sein de la Dgpu afin d’assurer une gestion financière responsable et de restaurer la confiance dans l’efficacité de l’organisation dans la réalisation de ses missions.

Des lacunes dans la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation : le rapport alarmant de la Cour des comptes

Un récent rapport de la Cour des comptes a mis en lumière des lacunes significatives dans la gestion des fonds alloués à la promotion de l’égalité des genres dans le secteur de l’éducation. Entre 2012 et 2018, le Programme d’Amélioration, de la Qualité, de l’Équité et de la Transparence dans l’éducation et la formation (PAQUET/EF) a bénéficié de financements considérables, mais l’allocation spécifique des ressources pour la stratégie genre reste floue, selon le rapport.

L’éducation est un pilier fondamental du développement social et économique, et la promotion de l’égalité des genres dans ce domaine est cruciale pour assurer un avenir inclusif et équitable. Cependant, malgré les efforts déployés et les financements importants alloués au secteur de l’éducation, le rapport révèle que les ressources spécifiquement destinées à la stratégie genre ne sont pas clairement identifiées ni tracées.

Ce manque de transparence compromet la capacité à évaluer l’efficacité des initiatives visant à promouvoir l’égalité des genres dans l’éducation. De plus, la distribution des ressources ne prend pas systématiquement en compte les stratégies pour le genre, ce qui remet en question l’engagement réel des autorités à faire progresser cette cause.

Une autre préoccupation soulevée par le rapport est la dépendance excessive aux financements étrangers pour soutenir des initiatives spécifiques en faveur du genre. Bien que les partenariats internationaux puissent jouer un rôle important, ils ne doivent pas remplacer l’engagement financier et politique du gouvernement dans la promotion de l’égalité des genres.

Il est donc impératif que des mesures soient prises pour remédier à ces lacunes. Cela pourrait inclure une meilleure identification et traçabilité des fonds alloués à la stratégie genre, ainsi que le renforcement des mécanismes de coordination entre les acteurs impliqués. De plus, des programmes de sensibilisation et de formation doivent être mis en place pour promouvoir une culture organisationnelle axée sur l’égalité des genres dans tous les aspects de l’éducation et de la formation.

Le rapport de la Cour des comptes met en évidence la nécessité urgente d’une action concertée pour garantir une gestion transparente et efficace des ressources allouées à la promotion de l’égalité des genres dans l’éducation. L’avenir de nos sociétés dépend de la réalisation de progrès tangibles dans ce domaine crucial.

Tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro : Mbour pleure la perte de ses résidents

Une nouvelle des plus déchirantes a frappé la communauté de Mbour alors qu’elle pleure la perte de plusieurs de ses propres résidents dans une tragédie maritime au large des côtes d’El Hierro, en Espagne.

Les habitants de Mbour sont plongés dans le deuil alors qu’ils pleurent la perte de leurs proches et compatriotes dans cette catastrophe. Le quartier Tefess de Mbour, d’où sont originaires de nombreux disparus, est désormais empreint de douleur et de chagrin, ayant vu partir tant d’espoirs en quête d’un avenir meilleur.

Selon Mbour Justice, la majorité des victimes étaient des habitants du quartier Tefess de Mbour, mettant en lumière le lourd tribut que les communautés côtières paient souvent dans leur quête de nouvelles opportunités et d’une vie meilleure.

D’après cette même source, la pirogue partie de Mbour il y a plus d’une semaine a chaviré au large d’El Hierro, en Espagne. Ce drame souligne les dangers inhérents aux traversées maritimes effectuées par de nombreuses personnes dans l’espoir de trouver une vie meilleure, et rappelle la nécessité de mesures pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Rencontre cruciale entre l’Union des magistrats du Sénégal et le Ministre de la Justice sur l’abrogation des décrets de l’ancien Président

Une réunion d’une importance capitale est prévue au ministère de la Justice, mardi prochain, réunissant l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) et le Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. L’objet de cette rencontre sera l’abrogation des décrets émis par l’ancien Président Macky Sall, notamment ceux issus du dernier Conseil supérieur de la magistrature, parmi lesquels la nomination d’Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême.

L’information, rapportée par le journal L’AS, révèle que l’UMS avait déjà saisi le ministre de la Justice lorsque des rumeurs ont circulé sur la volonté du Président Bassirou Diomaye Faye d’annuler les dernières décisions prises par son prédécesseur dans le domaine de la justice. Le journal souligne qu’au sein de l’UMS, il existe des réserves concernant cette initiative du nouveau chef de l’État.

Une question demeure cependant : qui prendra la responsabilité d’attaquer les décrets en question ? L’AS souligne que les magistrats estiment que c’est à l’UMS de mener ce combat au nom des concernés, tandis que l’Union considère que c’est aux intéressés eux-mêmes d’initier les démarches nécessaires pour rétablir leurs droits.

Cette réunion promet d’être un moment décisif dans le paysage judiciaire sénégalais, car elle pourrait définir la trajectoire des relations entre l’UMS et le nouveau gouvernement, tout en clarifiant les prochaines étapes à suivre concernant l’abrogation des décrets contestés.

Le Président sud-coréen envoie une mission à Dakar pour inviter le Président sénégalais au prochain sommet Corée-Afrique

Le Président de la Corée du Sud, Yoon Suk Yeol, a pris une initiative diplomatique importante en envoyant une mission à Dakar le mercredi 1er mai. Cette mission, dirigée par la vice-ministre des Affaires étrangères, Kang Insun, a pour objectif de remettre une invitation officielle au Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour participer au prochain sommet Corée-Afrique, prévu début juin sous le thème « Le futur que nous voulons bâtir ».

Cette révélation a été faite par l’ambassadeur du Sénégal en Corée du Sud, Abdou Salam Diallo, dans une interview accordée au quotidien Le Soleil. L’ambassadeur exprime son souhait que le nouveau chef de l’État sénégalais réponde favorablement à cette invitation, soulignant l’importance de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays.

Abdou Salam Diallo insiste sur le fait que la Corée du Sud présente de nombreux avantages pour le Sénégal, notamment en matière de développement, de technologie et de financement de projets. Il souligne également l’estime particulière que la Corée du Sud porte au Sénégal et la volonté de renforcer la coopération entre les deux pays.

La visite de cette mission sud-coréenne à Dakar illustre l’importance accordée par la Corée du Sud à ses relations avec les pays africains, ainsi que sa volonté de jouer un rôle actif dans le développement du continent. Elle offre également une opportunité précieuse au Sénégal de renforcer sa coopération avec un partenaire économique et technologique majeur dans un large éventail de domaines.

Abdoulaye Wade prépare activement le cinquantenaire du PDS

Mardi dernier, l’ancien Président Abdoulaye Wade a accueilli l’équipe de communication de son parti pour une réunion importante. Autour du secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), divers représentants, y compris des porte-parole, des membres de la section digitale et la secrétaire nationale en charge de la communication, étaient présents.

Selon Les Échos, lors de cette réunion, le « pape du Sopi » a engagé des discussions approfondies avec ses collaborateurs, mettant l’accent sur des valeurs telles que la loyauté et la conviction. Il aurait également souligné l’importance du travail et encouragé la formation des jeunes membres du parti.

Au cœur des échanges se trouvait également la célébration imminente du cinquantenaire du PDS, prévu dans deux mois. Bien que Les Échos ne fournisse pas de détails spécifiques, il est rapporté que l’ancien chef de l’État a émis des recommandations concernant la préparation de cet événement majeur pour le parti, fondé en 1974.

Cette réunion témoigne de l’engagement continu d’Abdoulaye Wade envers son parti politique et de son désir de préparer activement les festivités du cinquantenaire du PDS. Alors que le parti se prépare à marquer ce jalon significatif de son histoire, les conseils et les orientations de son fondateur revêtent une importance particulière pour assurer le succès de cet événement commémoratif.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Jeudi 02 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°166 – du 02/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°166 – du 02/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°166 – du 02/05/2024 – RAPPORTS COUR DES COMPTES : LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DAKAR DEM DIKK ONT FAIT LEURS CHOUX GRAS

🔴 RAPPORTS COUR DES COMPTES : LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DAKAR DEM DIKK ONT FAIT LEURS CHOUX GRAS
🔴 BASSIROU DIOMAYE FAYE À MBOUR 4 : Réparation des préjudices immobiliers

Découvrez le portrait officiel du Président dela république Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le portrait officiel du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, qui a pris ses fonctions le 2 avril 2024, a été récemment dévoilé, marquant un nouveau chapitre dans la représentation présidentielle du Sénégal. Le Ministre secrétaire général de la présidence de la République, Samba Ba, a officiellement présenté la photographie qui sera exposée dans toutes les institutions gouvernementales et diplomatiques sénégalaises à travers le monde.

Le portrait montre le Président Faye en buste, revêtu d’un costume sombre et d’une cravate bleue, un choix qui reflète à la fois le sérieux et la solennité de sa charge. Fixant directement l’objectif, son regard semble transmettre détermination et confiance, éléments clés de son image de leader. À ses côtés, le drapeau national du Sénégal avec ses couleurs vibrantes vert, jaune et rouge, ajoute une dimension patriotique à l’image, rappelant son engagement envers la nation sénégalaise.
Ce portrait ne se limite pas à une simple photographie; il incarne l’officialisation de l’image du président et servira de représentation visuelle de son mandat au sein de toutes les représentations officielles du Sénégal, y compris les ambassades et consulats à l’étranger. Cela illustre l’importance de la présence visuelle du chef d’État dans les espaces gouvernementaux, renforçant son rôle en tant que figure de l’autorité nationale.
La révélation de ce portrait est plus qu’une formalité administrative; elle est un symbole fort de la nouvelle administration et de ses aspirations. En choisissant des éléments visuels simples mais puissants, le portrait met en avant les qualités du président Faye tout en soulignant son engagement envers les valeurs de la République.
En exposant ce portrait dans des lieux clés tant au niveau national qu’international, le gouvernement sénégalais renforce l’image de leur leader actuel et offre un point de ralliement visuel pour l’unité nationale. Ce geste est également un rappel de la continuité de l’État et du respect des traditions républicaines.
La distribution de ce portrait par Samba Ba, sous l’autorité directe de la présidence, assure que l’image du président Faye sera présente et respectée dans les sphères officielles, reflétant la dignité et le respect que commande la fonction présidentielle.

Présidence de la République : Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller, responsable de la Com Digitale

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye vient de nommer Ousseynou Ly, figure influente du parti Pastef dans la commune de Médina, au poste de ministre-Conseiller, porte-parole de la Présidence, et responsable de la Cellule Digitale. Connu sous le pseudonyme CitizenLY, Ousseynou Ly s’est rapidement distingué par sa maîtrise des outils de communication numérique, notamment sur Twitter, où il joue un rôle actif dans la promotion des initiatives de son parti.

Sa nomination survient après une période de forte visibilité médiatique, où il s’est fait remarquer notamment lors de la campagne électorale pour ses compétences en communication. Sa prestation a été particulièrement appréciée lorsqu’il a défendu avec brio le premier discours du chef de l’État du 3 avril dernier sur la chaîne nationale RTS, consolidant ainsi sa réputation de communicateur efficace.

Cette nomination semble traduire la volonté du Président Faye de s’entourer de compétences avérées dans le domaine numérique et de la communication, éléments clés dans la stratégie de communication moderne d’un gouvernement. Avec cette responsabilité, Ousseynou Ly aura la tâche de non seulement porter la parole présidentielle mais également de superviser la stratégie digitale de la présidence, un rôle crucial dans un contexte où les médias sociaux et les plateformes numériques jouent un rôle de plus en plus central dans la politique et la gouvernance.

Cette nomination est aussi perçue comme un signe de reconnaissance du rôle crucial que la jeunesse et les nouvelles technologies de l’information ont joué dans l’ascension du président Faye, soulignant l’importance de ces vecteurs dans la politique contemporaine sénégalaise.

Triomphe Éclair : Franc bat Bombardier en seulement 25 secondes à l’Arène Nationale

Lors d’un combat très attendu à l’Arène nationale, Franc a tenu sa promesse de dominer Bombardier, le célèbre lutteur de Mbour, en un temps record. Le pensionnaire de l’Académie Jambar Wrestling a mis fin au duel en seulement 25 secondes, confirmant ainsi sa suprématie dans le monde de la lutte sénégalaise.

Le combat, qui avait captivé l’attention des fans de lutte, a vu un Franc déterminé qui n’a laissé aucune chance à son adversaire. Bombardier, surnommé le B52, n’a pas pu résister à la force et à la technique de Franc, finissant par « mordre la poussière » face à la puissance du Parcellois.

Cette victoire marque la 13ème consécutive pour Franc, qui reste invaincu et continue de renforcer sa réputation comme l’un des lutteurs les plus redoutables de sa génération. Son parcours sans faute dans l’arène illustre non seulement sa capacité physique exceptionnelle mais aussi une préparation stratégique impeccable.

Les spectateurs de l’Arène nationale ont été témoins d’une performance impressionnante qui restera gravée dans les annales de la lutte sénégalaise. Franc, avec cette victoire expéditive, confirme son statut de force dominante dans le sport, et son avenir semble plus prometteur que jamais.

La défaite de Bombardier pose des questions sur son avenir dans la lutte, tandis que Franc continue de grimper les échelons, laissant présager d’autres grandes victoires dans les compétitions à venir. La scène de la lutte sénégalaise reste captivée par l’ascension fulgurante de ce champion qui, match après match, prouve qu’il est un adversaire formidable à ne pas sous-estimer.

Des femmes de Koungheul formées à la transformation des céréales et des jus locaux

La célébration du 1er mai à Koungheul a revêtu une importance particulière cette année, avec la remise d’attestations de formation à une trentaine de femmes issues de la Fédération nationale des femmes transformatrices du Sénégal. Ces femmes, originaires du département de Koungheul, ont été formées aux techniques de transformation et de conservation des céréales locales ainsi qu’à la production de jus locaux.

Sous la direction de Fatou Kiné Diop, présidente nationale de la FNFTS, ces femmes ont fait preuve de détermination en produisant une variété de produits, dont des jus en poudre (bissap, bouye, gingembre), des épices (oignon vert, poivron, ail) et des savons. Cette initiative vise à encourager la consommation de produits locaux, favorisant ainsi la santé des populations, en particulier des femmes et des enfants. Elle s’inscrit également dans le cadre de l’autonomisation des femmes et de la lutte contre l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le chômage, en particulier en milieu rural.

Ndèye Astou Ndiaye, première adjointe au maire de Koungheul, souligne l’importance du rôle des femmes transformatrices dans le développement local. Cette formation constitue une étape cruciale dans leur autonomisation et leur capacité à contribuer au développement économique de leur région.

La présidente de la FNFTS Koungheul exprime sa satisfaction quant à la célébration du pouvoir des femmes et souligne l’importance de cette formation dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le chômage. Grâce à l’appui de la FNFTS et de ses partenaires, les femmes de Koungheul acquièrent une expérience précieuse qui les rend autonomes et dynamiques pour le développement de leur région.

Fatou Kiné Diop insiste sur l’importance de la formation pour les femmes transformatrices, soulignant que la connaissance est essentielle pour réussir dans ce domaine. Elle encourage ainsi les femmes de la région à investir dans leur formation pour améliorer leurs compétences et leur potentiel économique.

Cette initiative souligne également la valeur des produits céréaliers locaux, qui sont naturels et bénéfiques pour la santé. En favorisant la solidarité entre les femmes et en les encourageant à devenir autonomes dans leur activité, cette formation ouvre la voie à un avenir plus prospère et équilibré pour les femmes de Koungheul et au-delà.

La Lonase sous la direction d’Abdourahmane Baldé enregistre un bénéfice de 18 milliards FCFA en quelques mois

Lors de la célébration de la fête internationale du travail le mercredi 1er mai, le directeur général de la Lonase, Abdourahmane Baldé, a annoncé une nouvelle des plus réjouissantes : l’entreprise a réalisé un bénéfice brut de 18 milliards FCFA en seulement quelques mois sous sa direction.

Cette annonce spectaculaire est le fruit d’une gestion rigoureuse et innovante de la part de la nouvelle direction de la Lonase. En si peu de temps, cette performance financière remarquable témoigne de la compétence et de la vision stratégique de l’équipe dirigeante, ainsi que de l’engagement et du dévouement de tous les employés de l’entreprise.

Ce bénéfice record revêt une signification particulière en cette journée dédiée aux travailleurs. Il souligne l’importance du travail acharné et de la contribution de chaque employé à la réussite de l’entreprise. C’est également une source de motivation et de fierté pour tous ceux qui œuvrent au sein de la Lonase, démontrant que leur travail a un impact concret sur les résultats financiers de l’entreprise.

Cette réussite financière impressionnante témoigne de la capacité de la Lonase à prospérer sous une direction dynamique et proactive. Elle renforce la position de l’entreprise en tant qu’acteur majeur dans son secteur d’activité et contribue au développement économique du pays.

En somme, ce bénéfice exceptionnel reflète l’esprit de la fête du Travail, qui célèbre les contributions des travailleurs à la croissance et à la prospérité de la société. Il illustre également la détermination de la Lonase à atteindre l’excellence dans toutes ses activités, et marque un tournant prometteur pour l’avenir de l’entreprise sous la direction d’Abdourahmane Baldé.

Nécrologie : le promoteur de lutte, Gaston Mbengue est décédé

Gaston Mbengue n’est  plus! De son vrai nom Salif Mbengue, le promoteur de lutte vient  de rendre l’ame, ce mercredi 1er Mai dès  suite d’une longue maladie. 

Groupe Ledakarois présente  ses condoléances au monde de la lutte et au promoteur Makane Mbengue, fils du défunt.

Kaolack/ Fête du Travail : Le cahier de doléances de la Coalition des centrales syndicales du Sénégal sur la table du préfet et dénonce l’attitude du Gouverneur

A Kaolack, les travailleurs affiliés à la Coalition des centrales syndicales du Sénégal (CCSS) ont organisé une marche pour célébrer la fête du Travail. Ainsi, ils ont remis leur cahier de doléances au préfet du département de Kaolack. Ces travailleurs ont également dénoncé l’attitude du gouverneur de région qui, selon eux, n’a pas voulu partager avec eux. , »Nous sommes là pour fêter le premier mai. Mais à notre grande surprise, on a pas vu d’autorités sinon monsieur le préfet. Parce qu’on avait écrit, il y’a une semaine à monsieur le gouverneur pour qu’ils nous reçoivent parce qu’on a un cahier de doléances à remettre mais à notre grande surprise, on a pas vu le gouverneur ni d’adjoints. Il nous a délégué monsieur le préfet. On a remis le cahier de doléances au préfet. C’est une attitude que nous dénonçons jusqu’à la dernière énergie parce qu’au moment où le président de la République a reçu les secrétaires généraux des syndicalistes, aujourd’hui nous aimions que le gouverneur soit là pour partager avec les travailleurs  » , a regretté Gagne Siry Lo, coordonnatrice de la coalition des 5 centrales du Sénégal (CCSS).
Elle poursuit.  « Nous comptons poursuivre notre plan d’action. Il y’a pas mal de revendications comme des secteurs tels que l’éducation, la santé et les collectivités locales. Vous savez ce qui se passe à Kaolack. Nos camarades des collectivités locales qui sont surtout affiliés à la CNTS, qui ont eu des ponctions de salaire alors que c’est une grève nationale qui est décrété par l’intersyndicale de la coalition. Nous sommes en coalition. Aujourd’hui, il y’a la CNTS, la CNTS FC, le CSA et l’UNSAS, et nous pensons qu’avec l’unité syndicale, nous pourrons bien prendre en compte les préoccupations des travailleurs « , a conclu Gagne Siry Lo.

Le Marathon des 10km de Dakar : Courir pour la paix et la cohésion

Ce dimanche 5 mai, les rues de Dakar seront le théâtre d’un événement sportif emblématique : le Marathon des 10km de Dakar. Sur la splendide Corniche ouest de la capitale sénégalaise, des coureurs de tous horizons se rassembleront pour honorer la mémoire de la regrettée journaliste Fatou Kiné Dème, une athlète accomplie qui a marqué de son empreinte le monde du sport.

Robert Ndiaye, l’organisateur de cet événement, souligne l’importance de rendre hommage à une figure aussi inspirante que Fatou Kiné Dème, une athlète exceptionnelle qui a remporté plusieurs compétitions et qui demeure une source d’inspiration pour tous.

Cette année, le Marathon des 10km de Dakar adopte le thème évocateur : « Courir pour la paix et la cohésion ». C’est une invitation à la solidarité et à l’unité, à travers une activité sportive qui rassemble les individus de tous âges et de toutes origines.

Que ce soit en solo, en famille, entre amis ou au sein d’une entreprise, les participants auront l’occasion de parcourir différents itinéraires, avec des courses de 10km, 5km et 2km en aller-retour. Une attention particulière est également accordée aux enfants, avec une course qui leur est spécialement dédiée.

Robert Ndiaye insiste sur l’importance de promouvoir la pratique sportive chez les jeunes, soulignant qu’ils sont les athlètes et les médailles olympiques de demain. Il met également en avant le Challenge Entreprise, une course spéciale permettant aux collaborateurs des entreprises de participer et de renforcer les liens au sein de leur équipe.

En élargissant la portée de la course à pied au Sénégal, le Marathon du Sénégal a décidé d’organiser des événements supplémentaires à travers le pays, répondant ainsi à la demande croissante des adeptes de la course à pied. La première édition des 10 Kilomètres de Dakar en 2022 a été un succès retentissant, attirant non seulement les passionnés de sport, mais également les amateurs de tourisme qui ont pu découvrir la beauté de la Corniche Ouest de Dakar.

Au-delà de son aspect sportif, le Marathon des 10km de Dakar symbolise l’engagement en faveur de la paix, de la cohésion sociale et du dépassement de soi. C’est un événement qui célèbre la diversité, l’inclusion et la solidarité, tout en mettant en lumière les merveilles naturelles et culturelles du Sénégal.

Le Conseil des Sages de la CEDEAO appelle au maintien des régimes militaires au sein de l’organisation régionale

Dans une déclaration publiée mercredi sur X, le Conseil des Sages de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis un appel pressant aux régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour qu’ils reconsidèrent leur décision de se retirer de l’organisation régionale.

Le président du Conseil des Sages, l’ancien chef d’État du Nigeria Goodluck Jonathan, a exprimé ses préoccupations concernant la déclaration de retrait des trois pays sahéliens. Il a souligné l’importance de l’unité au sein de la CEDEAO et a invité les États membres à reconsidérer leur position dans l’intérêt de la solidarité régionale.

Les trois pays en question, dirigés par des régimes militaires issus de coups d’État successifs depuis 2020, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la CEDEAO. Cependant, selon les règles de l’organisation, ils restent tenus par leurs obligations pendant une période d’un an après avoir notifié leur retrait.

Parallèlement à cette démarche, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes opérant dans la région.

Le Conseil des Sages a également souligné les préoccupations concernant les ingérences géopolitiques croissantes dans la région ainsi que la vulnérabilité des États membres. Il a exhorté la Commission de la CEDEAO à prendre des mesures urgentes pour prévenir toute escalade de conflits géostratégiques dans la région.

Il convient de noter que ces trois pays sahéliens ont récemment demandé le retrait des forces françaises de leur territoire et ont cherché de nouveaux partenaires, notamment la Russie.

En février, la CEDEAO avait appelé à la réconciliation avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les encourageant à maintenir leur adhésion au bloc régional.

Cette déclaration du Conseil des Sages met en lumière les défis complexes auxquels la CEDEAO est confrontée, notamment en ce qui concerne la stabilité politique et la coopération régionale dans un contexte de changements politiques majeurs au sein de ses États membres.

Amadou Ba adresse un message d’encouragement aux travailleurs sénégalais à l’occasion de la fête du Travail

En cette journée emblématique du 1er Mai, l’ancien Premier ministre Amadou Ba a tenu à adresser un message vibrant d’encouragement et de reconnaissance à tous les travailleurs du Sénégal. Dans une déclaration empreinte de sincérité et de respect, il a salué le dévouement et l’engagement quotidiens des travailleurs, soulignant leur rôle essentiel dans le progrès et le développement de la nation.

« En cette journée du 1er Mai, je souhaite une excellente fête à tous les travailleurs. Votre dévouement, votre engagement et votre contribution quotidienne sont au cœur du progrès de notre nation. Sachez que votre travail est inestimable et que vous êtes les piliers sur lesquels repose notre société. Que cette journée soit synonyme de repos bien mérité et de célébration en votre honneur », a exprimé Amadou Ba.

Ces paroles résonnent comme une ode à la valeur du travail et à l’importance cruciale des travailleurs dans la dynamique sociale et économique du Sénégal. En reconnaissant leur dévouement et leur contribution, l’ancien Premier ministre souligne leur rôle central dans la construction d’un avenir meilleur pour tous.

La reconnaissance de l’effort des travailleurs ne se limite pas à une simple déclaration, mais témoigne d’une profonde appréciation pour leur labeur quotidien. Dans un contexte où les défis sont nombreux, où les exigences professionnelles peuvent être ardues, cette reconnaissance revêt une importance particulière.

En souhaitant aux travailleurs une journée de repos bien mérité, Amadou Ba met en lumière l’importance de l’équilibre entre travail et repos, soulignant ainsi l’importance du bien-être des travailleurs.

Le message d’Amadou Ba réaffirme l’importance fondamentale des travailleurs dans la société sénégalaise et leur contribution essentielle au progrès et au développement du pays. C’est un appel à la reconnaissance et à la valorisation du travail, moteur de toute société en quête de prospérité et d’harmonie.

Fatick / Fête du 1er Mai 2024 : Doléances des travailleurs de l’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass à l’Etat du Sénégal

” L’université Sine-Saloum El Hadj Ibrahima Niass fonctionne par miracle depuis 2020. Pour cette année académique, les prévisions budgétaires s’élevaient à neuf milliards FCFA et nous nous sommes retrouvés avec deux milliards, comme l’année dernière. Ce budget ne peut pas faire fonctionner l’université “, a relevé le secrétaire général de la section USSEIN du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal ». Le syndicat demande à l’Etat de revoir à la hausse ce budget pour un bon fonctionnement du campus. Notre budget actuel est insuffisant pour assurer l’ensemble des dépenses, a poursuivi Moustapha Sène. S’exprimant à l’occasion de la journée internationale du Travail, le syndicaliste a annoncé qu’un cahier de doléances avec des pistes de solution sera remis aux autorités compétentes. M. Sène a aussi évoqué ‘’l’urgence’’ d’achever les chantiers du campus pour augmenter les capacités d’accueil de l’institution universitaire.
« Nous sommes dans des locaux pris en bail. Et la majorité du budget de fonctionnement de l’université se retrouve dans la ligne de location , notant que les bâtiments occupés par les étudiants ne sont pas faits pour des logements universitaires » a fait savoir Moustapha Séne . Le secrétaire général du Syndicat autonome du centre des œuvres universitaires du Sénégal a aussi parlé de la nécessité d’instaurer un système d’absorption du personnel d’enseignants vacataires.

Usoforal, catalyseur de développement et de paix dans la région de Ziguinchor

Dans la région de Ziguinchor, le Comité Régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (Usoforal) s’impose comme un acteur clé dans la promotion du développement communautaire et de la paix. Depuis sa création en 1999, Usoforal s’est dédié au renforcement du potentiel de paix, à la bonne gouvernance, au leadership féminin, à la souveraineté alimentaire, et au soutien des activités génératrices de revenus dans dix communes de la région.

Lors de la dernière assemblée générale ordinaire, Ousmane Sadin, représentant des communes bénéficiaires, a mis en lumière les efforts significatifs déployés par Usoforal pour faciliter un retour pacifique des communautés à travers diverses initiatives. Parmi celles-ci, la mise en place d’observatoires de paix et de compétences transversales pour le règlement pacifique des litiges fonciers a été cruciale. De plus, l’organisation a soutenu les populations avec des kits d’habitation, des infrastructures hydrauliques, des activités génératrices de revenus, et la construction de blocs maraîchers.

Fatou Guèye, chargée du genre chez Usoforal, a souligné l’importance de la transparence et de la responsabilité vis-à-vis des membres de l’organisation. Elle a expliqué que l’assemblée générale permet de faire le point sur les réalités et les défis rencontrés, et de trouver collectivement des solutions pour surmonter les obstacles.

Usoforal a également joué un rôle déterminant dans l’accompagnement de près de cinq cents maisons pour les populations retournées à Boutoupa Camaracounda, en fournissant non seulement un soutien logistique mais aussi en facilitant l’accès à l’eau potable et en encourageant l’agriculture locale. Un des projets phares a été l’ECAF (Espace de Capacitation et d’Accompagnement des Femmes), un centre de ressources dédié à l’émancipation des femmes.

En plus de ces initiatives, Usoforal a mis en place une unité de production de vinaigre de mangue et des centres de formation en agro-écologie, contribuant ainsi à la revitalisation de cultures traditionnelles et au soutien des femmes dans l’industrie halieutique et agricole.

Les succès d’Usoforal ne se limitent pas au développement économique et social; ils se reflètent également dans le domaine politique. Fatou Guèye a fièrement mentionné que grâce aux formations d’Usoforal, des femmes ont pu accéder à des positions de leadership importantes, illustrant ainsi l’impact significatif de l’organisation sur l’autonomisation des femmes au niveau local.

Usoforal continue de jouer un rôle essentiel dans le développement de la région de Ziguinchor, en encourageant la paix, la stabilité, et le progrès social et économique. Les actions de l’organisation montrent qu’avec un soutien adéquat et une gouvernance engagée, il est possible de transformer les communautés et de bâtir un avenir meilleur pour tous.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Gestion du carburant à la commune de Louga : La Cour des comptes révèle de graves manquements

Dans le cadre de ses missions de contrôle et de supervision, la Cour des comptes a rendu public un rapport particulier sur la gestion de la commune de Louga pour la période 2015-2018. Ce rapport met en lumière des irrégularités graves concernant l’utilisation et la distribution du carburant au sein de la municipalité.

Selon les conclusions de la Cour des comptes, les vérifications effectuées ont révélé que la commune de Louga a acquis un total de 133 974 litres de carburant sur la période étudiée. Cependant, le contrôle a mis en évidence plusieurs lacunes dans la gestion de ce carburant.

Tout d’abord, il a été constaté que la garde des tickets de carburant n’était pas confiée au comptable des matières, comme le prévoit la réglementation en vigueur. De plus, la répartition mensuelle du carburant était effectuée de manière inappropriée, avec des dotations excessives accordées à certains services de la commune, notamment les adjoints au maire et le secrétaire municipal.

En effet, les adjoints au maire se voyaient attribuer une dotation mensuelle de 950 litres de carburant, tandis que le secrétaire municipal bénéficiait de 500 litres par mois, dépassant largement les normes réglementaires en la matière.

Face à ces constats, le maire de Louga, Moustapha Diop, a tenté de justifier ces pratiques en invoquant des délibérations du conseil municipal. Cependant, la Cour des comptes a souligné que ces justifications étaient contraires aux dispositions légales régissant l’attribution et l’utilisation du carburant pour les véhicules administratifs.

En réponse aux observations de la Cour des comptes, le maire a également fait état de modifications apportées aux carnets de bons de sortie de carburant. Cependant, ces pratiques ne sont pas conformes aux procédures établies et témoignent d’un manque de rigueur dans la gestion des ressources publiques.

La Cour des comptes a rappelé au maire de Louga que les dotations de carburant doivent être utilisées exclusivement pour les véhicules de service de la commune, conformément aux exigences du fonctionnement normal du service. Cette mise en garde souligne l’importance de respecter les règles et les principes de bonne gouvernance dans la gestion des ressources publiques au niveau local.

Koffi Olomidé se retire de la course au Sénat : Des réserves quant à l’intégrité électorale en RDC

Le célèbre chanteur congolais, Koffi Olomidé, a surpris ses fans et les observateurs politiques en annonçant son retrait de la course au Sénat dans la province du Sud-Ubangi en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook le 29 avril, l’artiste a exprimé de vives réserves concernant l’intégrité des élections dans sa région natale.

Koffi Olomidé a mis en doute la probité des élections, déclarant qu’il avait toujours cru que les sénateurs étaient des dignitaires élus de manière honnête. Cependant, il a exprimé son désenchantement face à ce qu’il considère comme un processus électoral vicié, le comparant à un scénario de western américain et le qualifiant de honte pour la nation congolaise.

Le chanteur a également critiqué vivement le comportement des députés provinciaux du Sud-Ubangi, les accusant d’être manipulés et contrôlés. Cette déclaration reflète une profonde préoccupation quant à l’indépendance et à l’intégrité des représentants élus dans la région.

Appelant à une réaction citoyenne, Koffi Olomidé a exhorté les Congolais à rejeter ce qu’il perçoit comme un simulacre de vote et à aspirer à des standards plus élevés pour la démocratie congolaise. Selon lui, le Congo mérite mieux que des élections entachées d’irrégularités et de manipulations.

Le retrait de Koffi Olomidé de la course au Sénat met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la démocratie en RDC, notamment en ce qui concerne la crédibilité et la transparence des processus électoraux. Sa prise de position courageuse suscite des questions importantes sur la nécessité d’une réforme électorale et d’un engagement accru en faveur de la démocratie et de l’intégrité électorale dans le pays.

Papa Mada Ndour nommé Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye, a procédé à la nomination de Papa Mada Ndour au poste de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette décision a été officialisée à travers le décret n° 2024-992, daté du 30 avril 2024.

Selon les termes du décret, Monsieur Papa Mada Ndour prend ainsi les fonctions de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République. Cette nomination intervient dans un contexte où le chef de l’État cherche à renforcer son équipe de gouvernance et à mettre en place une administration efficace pour répondre aux défis du pays.

Le rôle de Ministre, Chef de Cabinet du Président de la République est d’une importance capitale, car il est chargé de coordonner les activités du cabinet présidentiel et de veiller à ce que les directives du président soient mises en œuvre de manière efficace et efficiente. Papa Mada Ndour aura donc la responsabilité de faciliter le fonctionnement du bureau du président et d’assurer une communication fluide entre le chef de l’État et les différentes institutions gouvernementales.

Cette nomination suscite l’attention de nombreux observateurs politiques et citoyens, qui seront attentifs aux actions et aux initiatives que le nouveau Ministre, Chef de Cabinet, entreprendra pour soutenir le président dans la réalisation de son programme et de ses priorités pour le pays.

Le décret officielisant la nomination de Papa Mada Ndour témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye de mettre en place une équipe gouvernementale solide et compétente pour relever les défis socio-économiques du Sénégal.

Me Moussa Diop répond aux accusations de la Cour des comptes lors d’une conférence de presse

Me Moussa Diop, ancien directeur général de la société Dakar Dem Dikk (DDD), a décidé de répondre aux accusations portées contre lui dans le rapport de la Cour des comptes. Selon ce rapport, Me Moussa Diop aurait enfreint plusieurs règles de gestion lorsqu’il était à la tête de la société de transport.

L’avocat a annoncé qu’il tiendrait une conférence de presse le mercredi 1er mai 2024 à 16h00, à son domicile situé à Liberté 6 Extension, non loin de l’immeuble Ferdinand Coly. C’est lors de cette conférence de presse que Me Moussa Diop prévoit d’apporter sa réponse aux accusations formulées à son encontre.

Le rapport de la Cour des comptes indique notamment que des véhicules auraient été achetés pour un montant total de 1 104 000 000 FCFA, sans tenir compte des intérêts bancaires, des frais de dossier et de l’assurance tous risques, pour une durée de 5 ans. Ces révélations ont suscité de vives réactions et une attente quant aux explications de Me Moussa Diop.

La conférence de presse de Me Moussa Diop représente une occasion importante pour lui de clarifier les points soulevés par le rapport de la Cour des comptes et de présenter sa version des faits. Les médias et le public seront attentifs à ses déclarations et à sa défense face aux accusations qui pèsent sur sa gestion à la tête de Dakar Dem Dikk.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances publiques, et la réponse de Me Moussa Diop lors de sa conférence de presse sera cruciale pour éclaircir les circonstances entourant ces allégations.

Touba assoiffée : Le cri de détresse d’une ville bénie

La cité sainte de Touba, symbole de dévotion et de spiritualité, se trouve aujourd’hui confrontée à une crise sans précédent : la pénurie d’eau. Une situation alarmante qui plonge ses habitants dans la détresse et l’incertitude, remettant en question les fondements même de la vie quotidienne dans cette ville vénérée.

Dans un récent article poignant, Elhadji Moustapha Mbacké, doctorant et enseignant chercheur à l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim de Touba, exprime avec éloquence la souffrance endurée par les résidents de la ville sainte. Il évoque le verset coranique rappelant l’importance vitale de l’eau et souligne la cruauté de priver les gens de cet élément essentiel à leur survie.

Pendant plusieurs jours, les habitants de Touba ont été privés d’eau, leurs robinets demeurant désespérément secs. Cette situation désastreuse a contraint les résidents à parcourir des kilomètres à la recherche d’eau, ramenant certains à un mode de vie primitif pour répondre à leurs besoins les plus élémentaires.

Ce qui rend cette crise encore plus déchirante, c’est le manque de clarté sur les responsables de cette situation. Les réponses évasives et le manque d’action des autorités ont laissé les habitants démunis et désespérés. Elhadji Moustapha Mbacké souligne avec justesse que cette situation est le résultat d’une décision motivée par des intérêts matériels, au détriment du bien-être des citoyens.

Les spéculations sur les motifs de cette pénurie d’eau sont nombreuses. Certains évoquent la volonté de forcer les habitants à payer leurs factures d’eau, tandis que d’autres pointent du doigt des intérêts économiques visant à vendre de l’eau en bouteille. Quelle que soit la raison, une chose est claire : la dignité et le bien-être des habitants de Touba sont sacrifiés sur l’autel du profit et de l’indifférence.

Elhadji Moustapha Mbacké exhorte les autorités à prendre des mesures immédiates pour résoudre cette crise et à rendre des comptes sur les responsables de cette situation désastreuse. Touba, ville emblématique de la foi et de la dévotion, ne mérite pas d’être ainsi sacrifiée sur l’autel de l’indifférence et de l’avidité.

Accident tragique dans la région de Kédougou : Un mort et six blessés graves dans le renversement d’un minicar

La région de Kédougou est en deuil suite à un tragique accident survenu ce mercredi matin. Un minicar transportant des enseignants du lycée de Mako s’est renversé aux environs de 10 heures, à hauteur du village de Tenkotoding. Selon les informations fournies par la Radiotélévision sénégalaise (RTS), cet accident a entraîné la perte d’une vie et a laissé six personnes gravement blessées parmi les passagers du véhicule.

Les enseignants se rendaient à la cascade de Dindéfélo pour une sortie pédagogique organisée à l’occasion de la fête du Travail. Malheureusement, le trajet a été interrompu par ce dramatique accident, plongeant les passagers dans un état de choc et de détresse.

Les autorités locales ont immédiatement réagi pour prendre en charge les victimes. Les blessés ont été transférés à l’hôpital régional Amat Dansokho de Kédougou afin de recevoir les soins médicaux nécessaires. Cependant, malgré les efforts déployés par les secouristes et le personnel médical, une personne a perdu la vie dans cet accident, tandis que six autres luttaient pour leur survie avec des blessures graves.

Cet événement tragique souligne une fois de plus l’importance cruciale de la sécurité routière et de la vigilance au volant, en particulier lors des déplacements sur des routes potentiellement dangereuses. Les autorités locales et nationales devront mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident et prendre des mesures préventives pour éviter de telles tragédies à l’avenir.

En ces moments difficiles, la communauté éducative et l’ensemble de la population de Kédougou expriment leur profonde tristesse face à cette perte tragique. Ils prient également pour le rétablissement rapide des blessés et espèrent que des mesures concrètes seront prises pour garantir la sécurité de tous sur les routes du pays.

Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M’bour 4

En déplacement inattendu ce mercredi 1er mai 2024 à M’bour 4, dans le département de Thiès, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris la mesure des défis liés à la gestion foncière au Sénégal. Sa visite suit la récente suspension des travaux de construction, soulignant l’engagement renouvelé du gouvernement envers une gestion équitable et transparente des terres.

Résolution des Conflits Fonciers : Visite Surprise du Président Bassirou Diomaye Faye à M'bour 4

Réactions controversées suite aux révélations sur la gestion du Prodac

Les récentes révélations du rapport de la Cour des comptes concernant la gestion du Programme des domaines agricoles et communautaires (Prodac) ont suscité des réactions controversées, notamment celle de l’ancien coordonnateur du Prodac, Pape Malick Ndour, devenu ministre de la Jeunesse sous l’administration de Macky Sall.

Selon le rapport de la Cour des comptes, Pape Malick Ndour aurait perçu un salaire mensuel de 5 millions de Fcfa pendant une période de 30 mois, ainsi qu’une indemnité totale de 15 millions de Fcfa sur la même période, soit 500 000 Fcfa par mois. Ces révélations ont alimenté la polémique sur les réseaux sociaux et soulevé des questions sur la gestion des fonds publics au sein du Prodac.

Face à ces allégations, Pape Malick Ndour a choisi de réagir sur sa page Facebook, affirmant se réjouir de la publication du rapport de la Cour des comptes. Il conteste toute accusation d’épinglement par la Cour des comptes et affirme avoir fourni des réponses claires à toutes les questions qui lui ont été posées. Il remet en question toute recommandation de la Cour des comptes visant à ouvrir une enquête judiciaire contre lui ou à le traduire devant la chambre de discipline financière.

Dans sa publication, Pape Malick Ndour exprime sa fierté pour sa contribution au service de son pays aux côtés du Président Macky Sall, affirmant avoir servi avec loyauté et dévouement.

Cependant, ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, certains soulignant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gestion des fonds publics, tandis que d’autres ont exprimé leur soutien à Pape Malick Ndour et ont remis en question les motivations derrière les révélations du rapport de la Cour des comptes.

Cette affaire soulève des questions importantes sur la gouvernance et la reddition de comptes dans la gestion des programmes gouvernementaux, et met en lumière les enjeux de transparence et de responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques.

Décret présidentiel : Omission des noms, un choix stratégique ou une lacune délibérée ?

Le récent décret présidentiel émis par Bassirou Diomaye Faye, abrogeant les nominations effectuées par son prédécesseur Macky Sall, a suscité des interrogations quant à l’omission délibérée des noms des personnes concernées. Cette décision a alimenté un débat juridique et soulevé des questions sur la transparence et la légitimité des décisions présidentielles.

Sur les réseaux sociaux, le journaliste Madiambal Diagne a exprimé des doutes quant à cette omission, suggérant que cela pourrait être une stratégie pour éviter d’éventuels recours contre les décrets. Cette réflexion soulève des questions importantes sur la manière dont les décrets présidentiels sont formulés et communiqués.

D’un côté, certains pourraient interpréter cette omission comme une mesure de protection pour les personnes concernées, les préservant ainsi d’éventuelles controverses ou contestations. Cependant, d’autres pourraient voir cette démarche comme une tentative de maintenir un certain flou quant aux décisions prises et à leurs destinataires, ce qui pourrait susciter des critiques quant à la transparence et à la légalité des procédures.

Il est crucial de souligner que la clarté et la transparence dans la communication des décisions présidentielles sont essentielles pour garantir la confiance du public dans le processus décisionnel. L’omission des noms des personnes concernées dans les décrets présidentiels peut compromettre cette confiance et soulever des préoccupations quant à l’application équitable de la loi.

L’omission des noms dans les décrets présidentiels constitue un sujet de débat juridique important, mettant en lumière les enjeux de transparence et de légitimité dans le processus décisionnel. Il est impératif que les autorités compétentes clarifient les raisons derrière cette omission et veillent à ce que les décisions présidentielles soient communiquées de manière transparente et conforme aux principes de l’État de droit.

Bassirou Diomaye Faye face aux attentes des Sénégalais : Réduire la vie chère et lutter contre les inégalités salariales

Depuis son accession à la présidence il y a un peu plus d’un mois, Bassirou Diomaye Faye a été accueilli comme la « solution » à la vie chère qui sévit au Sénégal. Il a promis un plan de lutte pour réduire les prix des denrées de première nécessité d’ici le 15 mai, et cette échéance est attendue avec impatience tant par les centrales syndicales que par les citoyens sénégalais.

Bien conscient des défis à relever, le secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), Mody Guiro, exprime l’espoir que les prix connaîtront une baisse significative. Il souligne que les salaires n’ont pas suivi la même trajectoire que l’inflation, ce qui rend la situation encore plus difficile pour les travailleurs. Bien que reconnaissant que toutes les questions ne pourront pas être résolues du jour au lendemain, il insiste sur la nécessité d’actions concrètes pour atténuer l’impact de la vie chère.

De son côté, Amidou Diediou, secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal, met l’accent sur la résolution des inégalités de salaire, notamment dans le secteur de l’éducation. Il rappelle que les syndicats avaient déjà soulevé cette question en 2018, soulignant le niveau d’injustice qui persiste. Pour lui, il est impératif que les ressources de l’État, même limitées, soient redistribuées de manière équitable pour corriger ces disparités.

Que ce soit sur le front de la rémunération, le coût de la vie, la politique monétaire ou les nominations, Bassirou Diomaye Faye et son équipe sont confrontés à d’importants défis. Les attentes sont grandes, et les Sénégalais attendent des actions concrètes pour améliorer leurs conditions de vie et réduire les inégalités sociales.

Guy Marius Sagna adresse ses vœux pour la journée internationale du travail

Le député Guy Marius Sagna a pris la parole pour souhaiter une bonne fête du travail aux travailleuses et travailleurs, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail. Dans un post publié mardi, il a appelé à la mobilisation pour l’édification d’un Sénégal souverain, prospère, juste et respectueux des droits des travailleurs, dans une Afrique également souveraine, unie et prospère.

Cette journée, célébrée au Sénégal comme dans de nombreux autres pays, est l’occasion pour les centrales syndicales de remettre leurs cahiers de doléances au président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, dans l’après-midi.

Au-delà des festivités, la réalité socio-économique du Sénégal a été marquée cette année par des grèves récurrentes, notamment dans les collectivités territoriales, et par des difficultés croissantes dans divers secteurs tels que la presse, l’enseignement, la santé et les hydrocarbures. Les négociations sont en cours dans certains secteurs, mais les enseignants du secteur privé déplorent toujours l’absence d’augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail.

Cette journée est donc l’occasion de mettre en lumière les revendications des travailleurs et de rappeler l’importance de leurs droits et de leurs conditions de travail dans la construction d’un Sénégal et d’une Afrique prospères et équitables.

Ousseynou Ly nommé Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence

Le paysage politique sénégalais connaît un nouveau développement avec la récente nomination d’Ousseynou Ly en tant que Ministre-conseiller, porte-parole de la Présidence et chef de la cellule digitale. Cette annonce, faite par le Président Bassirou Diomaye Faye, marque une étape importante dans la configuration de l’équipe présidentielle et souligne l’importance croissante des communications numériques dans le pays.

Ousseynou Ly n’est pas un inconnu sur la scène politique sénégalaise. Il est une figure bien établie au sein du Parti des Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF), où il milite activement dans la commune de Médina à Dakar. Son engagement politique et sa connaissance approfondie des enjeux nationaux font de lui un choix stratégique pour occuper ce poste clé au sein de la présidence.

En tant que Ministre-conseiller et porte-parole de la Présidence, Ousseynou Ly aura pour mission de représenter le gouvernement auprès des médias et du public, de communiquer les messages officiels de l’administration présidentielle et de coordonner les activités de communication numérique. Sa nomination témoigne de la volonté du Président Faye de renforcer la transparence et l’efficacité de la communication gouvernementale, notamment à l’ère du numérique.

La cellule digitale, placée sous la direction d’Ousseynou Ly, jouera un rôle crucial dans la diffusion d’informations officielles, la gestion des réseaux sociaux et l’engagement du public en ligne. Dans un monde de plus en plus connecté, où les plateformes numériques sont devenues des canaux essentiels de communication, cette initiative vise à moderniser et à dynamiser la présence en ligne de l’administration présidentielle.

En acceptant cette responsabilité, Ousseynou Ly s’engage à servir son pays avec dévouement et intégrité, en veillant à ce que la voix du gouvernement soit entendue et comprise à travers le Sénégal et au-delà. Sa nomination suscite l’espoir d’une communication gouvernementale plus transparente, accessible et réactive, capable de répondre aux besoins et aux préoccupations des citoyens dans un monde en constante évolution.

Un meurtre secoue la paisible commune de Nianing

La tranquillité de la communauté de Nianing a été brutalement interrompue aujourd’hui par un acte de violence choquant qui a coûté la vie à un homme dans la force de l’âge. P. Sene, un homme respecté d’environ quarante ans, a été poignardé au niveau du cou par une femme du nom de M. Joum, plongeant ainsi toute la région dans l’effroi et la consternation.

Les circonstances exactes de ce drame tragique demeurent encore floues, mais selon les premières informations recueillies, l’incident s’est produit aux alentours de 7 heures du matin. La victime, qui était mariée à deux épouses, aurait été attaquée de manière inattendue par M. Joum, entraînant des blessures mortelles au niveau du cou. Malgré les tentatives de secours, P. Sene a malheureusement succombé à ses blessures sur les lieux, avant même d’atteindre un établissement médical.

Le meurtre a plongé la population de Nianing dans un profond état de choc et d’incompréhension. P. Sene était un membre apprécié et respecté de la communauté, et sa mort tragique laisse un vide immense dans le cœur de ses proches et de ses concitoyens.

Suite à cet acte de violence, les autorités judiciaires de Nianing ont rapidement pris des mesures pour enquêter sur l’incident. M. Joum, la présumée auteure du meurtre, a été appréhendée et placée en garde à vue afin de faciliter les investigations en cours.

En cette période de deuil et de désolation, la communauté de Nianing exprime sa solidarité envers la famille et les proches de la victime. Ce tragique événement rappelle l’importance de la sécurité et de la cohésion sociale au sein de nos communautés, et souligne la nécessité de promouvoir la résolution pacifique des conflits et le respect de la vie humaine.

Un acte de violence choquant secoue le village de Kawsarah

Le paisible village de Kawsarah, niché dans la commune de Koussy, est aujourd’hui plongé dans l’émoi et l’indignation après un événement tragique qui a ébranlé ses habitants. Chérif Rahim Aidara, un membre respecté de la communauté, a commis un acte d’une extrême violence en sectionnant le pied de son propre fils avec une machette, le privant ainsi de la possibilité de rejoindre sa mère en France.

Les faits se sont déroulés la semaine dernière, alors que le fils, âgé d’une vingtaine d’années, tentait à plusieurs reprises de quitter le domicile familial. Confronté à cette situation, son père, accablé par le désespoir et l’impuissance, a pris une mesure choquante en mutilant son propre enfant dans un geste de désespoir et de frustration.

Après avoir commis cet acte atroce, Chérif Rahim Aidara a rapidement transporté son fils blessé au poste de santé de Koussy. Face à la gravité de la blessure, les autorités médicales ont ordonné son transfert immédiat vers le centre hospitalier régional de Sédhiou pour une prise en charge médicale urgente.

Initialement, le père a tenté de justifier cet acte insensé en prétendant qu’il s’agissait d’un accident. Cependant, les preuves recueillies et les déclarations de la victime ont rapidement révélé la vérité, confirmant ainsi les soupçons d’un acte intentionnel et criminel.

Alertées par la gravité de la situation, les autorités locales ont immédiatement réagi. Les gendarmes ont appréhendé le suspect et l’ont placé en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Il est également mentionné qu’un autre gendarme aurait été impliqué dans l’arrestation de son propre fils, ce dernier ayant tenté de s’établir à Touba après sa première fugue dans le but d’apprendre le métier de maçonnerie.

Cet acte de violence intrafamiliale a profondément choqué la communauté de Kawsarah, qui réclame désormais que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que justice soit rendue pour la victime. L’émotion et l’indignation suscitées par cet événement témoignent de la nécessité de sensibiliser davantage à la prévention de la violence domestique et à la protection des droits des enfants.

Le président Bassirou Diomaye Faye abroge les décrets pris par son prédécesseur

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment pris une décision marquante en abrogeant les décrets émis par l’ancien président Macky Sall à la suite de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature, tenue le 29 mars 2024. Cette annonce, relayée par la presse, témoigne d’un virage significatif dans le paysage politique et juridique du pays.

Les décrets pris par Macky Sall lors de cette réunion ont certainement suscité des débats et des interrogations au sein de la société sénégalaise. L’abrogation de ces décrets par le président Bassirou Diomaye Faye dénote une volonté de réévaluer les décisions prises précédemment et peut-être d’introduire de nouvelles orientations en matière de gouvernance et de justice.

Cette action souligne l’autorité du nouveau président et son engagement envers les principes démocratiques et l’État de droit. Elle pourrait également traduire une volonté de réformer le système judiciaire afin d’assurer son efficacité, son impartialité et sa transparence.

Il est crucial de suivre de près les développements futurs liés à cette abrogation et d’observer comment elle influencera le fonctionnement de la magistrature et l’administration de la justice au Sénégal. Cette décision pourrait avoir des répercussions significatives sur l’équilibre des pouvoirs et la protection des droits des citoyens dans le pays.

En attendant, l’attention se tourne vers les prochaines étapes que le président Bassirou Diomaye Faye entreprendra pour consolider et améliorer le système judiciaire sénégalais dans le cadre de son mandat présidentiel.

Révélations explosives : Les dessous sulfureux du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) au Sénégal

Le rapport définitif de la Cour des comptes sur le Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) était attendu avec impatience par les Sénégalais. Ce dossier, au centre de nombreuses controverses, a joué un rôle crucial dans l’arène politique en écartant Ousmane Sonko, actuel Premier ministre et ancien chef de l’opposition, de la course présidentielle suite à une condamnation pour diffamation. Cependant, l’attente du rapport a été frustrée alors que le site de la Cour des comptes a été submergé par une affluence massive, créant ainsi un bug informatique.

Le rapport final de la Cour des comptes concerne la période de 2018 à 2021 et met en lumière une série de lacunes dans la gouvernance du Prodac. Parmi ces lacunes, on trouve un organe de pilotage inactif, des défauts de conformité dans l’organigramme, un manque de mise en application des outils de pilotage et des défaillances dans le système d’information, entre autres.

En ce qui concerne la gestion des marchés publics du Prodac, le rapport révèle des irrégularités flagrantes, telles que des insuffisances dans la coordination du programme, l’absence de validation des Programmes de Travail Budgétaires Annuels (PTBA), des activités réalisées sans planification préalable, des passations irrégulières de marchés, et des retards dans la réalisation des Domaines Agricoles Communautaires (DAC).

Malgré un budget colossal estimé à 100 milliards de francs CFA et une dérogation exceptionnelle accordée par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) pour accélérer les procédures, le Prodac n’a toujours pas atteint ses objectifs. Parmi ces objectifs figuraient la création d’emplois, la réalisation d’unités autonomes d’exploitation, la mise en place de groupements d’entrepreneurs agricoles, et l’aménagement de terres agricoles, entre autres.

Sur le plan financier, le rapport révèle une gestion chaotique, avec des dépassements de montants de créances cédées et des incohérences dans le paiement des engagements de l’État envers la Banque Nationale pour le Développement Économique (BNDE). Des pratiques douteuses ont également été mises en lumière, telles que des prêts accordés à des hauts responsables du programme sans justification claire et des indemnités mensuelles considérables octroyées à certains membres du personnel, jugées discriminatoires.

Ces révélations mettent en lumière les failles dans la gestion du Prodac et soulèvent des questions sur la transparence et la responsabilité dans l’utilisation des fonds publics. Alors que les Sénégalais attendent des réponses et des mesures correctives, ces révélations pourraient avoir des répercussions majeures sur le paysage politique et économique du Sénégal.

Les travailleurs de SEN’EAU au Sénégal demandent une révision des contrats de performance pour des conditions de travail améliorées

Le Syndicat Démocratique des Travailleurs de l’Eau (SDTE) et les employés de SEN’EAU au Sénégal ont récemment exprimé la nécessité de revoir certaines clauses de leurs contrats de performance afin d’assurer des conditions de travail plus favorables. Altinet Diallo et ses associés ont souligné l’importance de cette révision malgré les améliorations déjà apportées sous la gestion actuelle, telles que des augmentations significatives de diverses primes et la planification de la Prime de Performance dès 2024.

Dans un contexte où le secteur de l’eau est scruté pour son efficacité et sa transparence, le SDTE a préféré ne pas commenter les audits en cours mais a mis en garde contre toute tentative visant à nuire à l’image de l’entreprise. Le syndicat insiste sur l’importance d’un environnement de travail équitable, soulignant son engagement continu envers la défense des intérêts des travailleurs.

Cette demande de révision des contrats de performance met en lumière les préoccupations des travailleurs de SEN’EAU quant à leurs conditions de travail et à leur reconnaissance au sein de l’entreprise. Alors que des progrès ont été réalisés, ils estiment qu’il reste encore des domaines à améliorer pour garantir des conditions de travail optimales et équitables pour tous les employés.

La transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources en eau sont des enjeux cruciaux pour le Sénégal, et il est essentiel que les travailleurs du secteur soient soutenus dans leurs efforts pour assurer la qualité et l’accessibilité de ce bien essentiel à tous les citoyens.

Abdoulaye Wade réaffirme son engagement envers le PDS lors d’une rencontre avec son équipe de communication

Abdoulaye Wade, l’ancien président de la République du Sénégal, a récemment manifesté son profond engagement envers son parti politique, le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), lors d’une rencontre avec certains membres de son équipe de communication. L’objectif de cette réunion, qui s’est déroulée ce mardi, était visiblement de motiver et d’encourager davantage ses collaborateurs en vue des prochaines échéances politiques.

Lors de cette audience, Abdoulaye Wade a accueilli le groupe des porte-paroles, quelques membres de l’équipe de communication digitale, ainsi que la secrétaire nationale en charge de la communication. Cette réunion a été officiellement annoncée par le PDS via un communiqué, soulignant que « Me Wade a longuement échangé avec les jeunes sur des valeurs telles que la loyauté et la conviction. »

Nafy Diallo, via ce même communiqué, a mis en avant les propos de l’ancien président, soulignant qu’il « a insisté sur l’importance du travail et a encouragé la formation des jeunes. »

Pendant deux heures, Abdoulaye Wade a partagé son savoir sur l’histoire et le parcours du PDS, ainsi que sur son propre héritage politique. La commémoration du prochain cinquantième anniversaire du PDS a été discutée, et le communiqué précise que le président Wade a également donné des directives aux porte-paroles et à leurs adjoints pour une communication plus efficace du parti, adaptée au contexte actuel.

Abdoulaye Wade a exprimé sa confiance en la relève, affirmant que « la jeune génération éduquée et porteuse de valeurs solides » assure l’avenir du parti. Il a également saisi l’occasion pour adresser des prières pour le bien-être du pays.

Cette rencontre témoigne de l’engagement continu de Abdoulaye Wade envers le PDS et de son désir de voir le parti prospérer sous la direction d’une nouvelle génération dynamique et engagée.

La Cour des Comptes du Sénégal publie 45 rapports suite aux directives présidentielles

Dans un élan de transparence encouragé par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, la Cour des Comptes du Sénégal a publié quarante-cinq rapports particuliers couvrant les années 2021, 2022 et 2023. Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), qui avait précédemment pris des mesures similaires en réponse aux instructions du président.

Ces rapports, désormais disponibles au public, visent à offrir une transparence accrue sur la gestion des affaires publiques et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions. Cependant, la publication a rencontré un obstacle technique, le site Internet de la Cour des Comptes étant actuellement hors service en raison d’un dysfonctionnement. Cela a temporairement empêché les citoyens et les intéressés d’accéder aux documents.

Les rapports de la Cour des Comptes sont cruciaux pour le contrôle de la gestion financière des institutions publiques et visent à identifier les éventuelles anomalies ou irrégularités. Leur publication est vue comme un pas important vers une gouvernance plus ouverte et responsable.

Les autorités travaillent activement à résoudre les problèmes techniques pour rendre le site à nouveau accessible, assurant que l’intégrité des données n’est pas compromise. La situation soulève des questions sur la capacité des infrastructures numériques du gouvernement à gérer un volume élevé de trafic ou de données, soulignant la nécessité d’investissements continus dans les technologies de l’information pour soutenir les efforts de transparence.

Le Président Bassirou Diomaye Faye a exprimé son engagement à poursuivre les réformes nécessaires pour assurer une gestion efficace et transparente des ressources publiques, en ligne avec sa vision de renforcer l’État de droit et la démocratie au Sénégal. La publication de ces rapports est un exemple concret de cette volonté de gouvernance, même si le chemin vers une transparence totale est semé d’embûches techniques et administratives.

Anomalies dans la gestion du carburant à la Commune de Louga : La Cour des Comptes pointe des irrégularités

Dans un rapport récemment publié, la Cour des Comptes a mis en lumière plusieurs anomalies dans la gestion du carburant au sein de la Commune de Louga pour les années de gestion 2015 à 2018. Ce rapport détaille les constatations faites durant la période où M. Moustapha DIOP occupait le poste de Maire, assisté par M. Madické DIENG, Secrétaire municipal.

L’examen minutieux par la Cour des Comptes a révélé que la gestion des tickets de carburant ne respectait pas les normes établies, notamment la garde des tickets qui n’était pas confiée au comptable des matières. Cette responsabilité était plutôt attribuée au Secrétaire municipal, qui, selon le rapport, redistribuait ensuite le carburant directement aux différents services de la commune.

De manière préoccupante, il est apparu que le carburant était alloué non seulement aux services de l’État et à divers organes de la commune qui possèdent des véhicules de service, mais aussi à des élus et des agents sans véhicule de service officiel. Cela inclut des adjoints au maire, des conseillers du maire, et des chefs de division, ainsi que des services administratifs et de sécurité sans véhicules attitrés, pour des missions et représentations diverses.

Le Maire de Louga, lors de l’entretien de clôture de la mission de la Cour le 3 mai 2021, a justifié ces pratiques par la nécessité de couvrir les besoins en déplacement pour les missions assignées aux différents acteurs municipaux. Il a également évoqué l’usage du carburant pour les véhicules de liaison, notamment pour le transport du courrier et des délégations vers d’autres régions, incluant Dakar, ainsi que pour les véhicules utilisés lors des événements religieux locaux tels que les gamous et ziars.

Malgré ces explications, la Cour des Comptes a conclu que la gestion du carburant à la Commune de Louga n’était pas conforme aux dispositions réglementaires. Ce constat soulève des questions sérieuses sur l’efficacité de la gestion des ressources publiques et appelle à une révision des pratiques pour aligner la commune avec les normes de gestion et de transparence requises.

La publication de ce rapport par la Cour des Comptes vise non seulement à corriger ces manquements mais aussi à instaurer une discipline financière plus rigoureuse au sein des institutions publiques locales, pour une gestion plus responsable et transparente des ressources.

Incendie dans les locaux de la télévision Walfadjiri : Pas de victime mais des dégâts matériels importants

Le mardi aux alentours de 19 heures, un incendie s’est déclaré dans les locaux de la télévision Walfadjiri, située dans une localité non précisée. Selon les premières informations disponibles, le feu a ravagé le studio principal, où se déroulaient la plupart des émissions de la chaîne.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucune victime n’a été à déplorer. Les équipes présentes sur place ont rapidement réagi pour évacuer les lieux et assurer la sécurité du personnel.

Les premières constatations laissent penser qu’un court-circuit électrique pourrait être à l’origine de l’incendie. Les pompiers dépêchés sur les lieux ont pu maîtriser les flammes et limiter les dégâts, évitant ainsi une propagation plus importante du sinistre.

Cet incident souligne l’importance des mesures de prévention des incendies et de la formation du personnel aux procédures d’évacuation d’urgence. Les autorités compétentes devraient mener une enquête approfondie pour déterminer les circonstances exactes de l’incendie et mettre en place les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement ne se reproduise à l’avenir.

Nomination d’un nouveau délégué général au Renseignement national au Sénégal

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment nommé un nouveau délégué général au Renseignement national (DNR) par décret en date du 24 avril 2024. Il s’agit du Général de division El Hadji Daouda Niang, qui remplace le Général de corps d’armée (2s) Cheikh Sène à la tête du DNR.

Auparavant, le Général Niang occupait le poste d’ambassadeur plénipotentiaire du Sénégal en République de Côte d’Ivoire. Cette nomination marque un changement majeur dans la direction de la DNR, qui est un service spécial de renseignement placé sous l’autorité directe du chef de l’État.

La Délégation générale au Renseignement national a été créée en 2014 par le décret 2014-940/PR pour regrouper tous les services de renseignement dispersés dans divers ministères et à la Présidence de la République. Elle supervise notamment la Direction générale du renseignement intérieur (DGRI) et la Direction générale du renseignement extérieur (DGRE).

Les attributions de la DNR, telles que définies par le décret 2014-940/PR, comprennent la collecte, l’analyse et la diffusion de renseignements relatifs aux menaces contre la sécurité et les intérêts nationaux. Elle est également chargée de centraliser, recouper, analyser et transmettre les productions des autres services de renseignement au président de la République.

La création de la DNR a marqué la dissolution des services précédents, à savoir le Centre d’Orientation stratégique (COS), l’Agence nationale de sécurité (ANS) et la Direction de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DDSE).

Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, sous les projecteurs pour ses longues heures de travail

Dans le tourbillon de la gestion gouvernementale, les heures de travail du Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, ont récemment suscité l’intérêt. Selon les révélations de Moustapha Diop, directeur de Waltv et chroniqueur, Sonko quitte souvent son bureau tard dans la nuit, parfois jusqu’à 1 heure du matin.

Cette observation met en lumière l’engagement sans faille du Premier ministre et de son gouvernement face aux défis majeurs qui attendent le pays. La gestion d’une nation n’est pas une tâche facile. C’est un engagement qui va bien au-delà des campagnes électorales et des réunions publiques. C’est un travail qui a un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, nécessitant une concentration constante et une prise de décision éclairée.

Cependant, cette dévotion au travail intensif soulève également des questions sur l’importance du repos et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Moustapha Diop a souligné l’importance pour Sonko et son équipe de gouvernement de prendre régulièrement du repos pour préserver leur santé mentale et physique.

Après avoir été libéré et plongé directement dans une campagne électorale intense, il est compréhensible que Sonko ait continué à travailler sans relâche. Cependant, trouver un équilibre entre le travail acharné et le repos est essentiel pour maintenir la santé et la productivité à long terme.

En fin de compte, ces révélations soulignent non seulement l’engagement du gouvernement envers sa mission, mais aussi l’importance de prendre soin de soi-même pour mieux servir le pays. Le défi pour Sonko et son équipe sera de trouver cet équilibre délicat entre le travail acharné et le repos nécessaire pour être efficace dans la gestion des affaires de l’État.

Agent de l’IPRES et Complice Condamnés pour Détention de Chanvre Indien

Au tribunal de grande instance de Fatick, un agent de l’IPRES, identifié sous les initiales P. S., et son complice, I. Nd, ont été jugés en flagrant délit pour détention de chanvre indien. Cette affaire a abouti à leur condamnation à deux ans de prison ferme.

Lors de leur comparution devant la barre, P. Sarr a affirmé qu’il n’était pas un trafiquant de drogue, mais qu’il livrait la marchandise pour le compte de I. Nd. Il a déclaré avoir été piégé lors de son arrestation alors qu’il effectuait une livraison à P. D., qu’il considérait comme un proche. Selon lui, il ignorait que c’était un stratagème monté avec les forces de l’ordre pour l’appréhender. P. Sarr a également souligné qu’il travaillait à l’IPRES de Fatick et qu’il avait simplement aidé I. Nd dans ses activités sans en tirer profit.

Son complice, I. Nd, a admis avoir vendu de la drogue par le passé, mais prétendait avoir cessé cette activité en 2009. Il a expliqué qu’ils étaient un groupe de dix personnes cotisant chacune une somme pour acheter de la drogue à Joal. À son retour, il redistribuait les parts à chaque membre du groupe, gardant la sienne (125 g) pour sa consommation personnelle. I. Nd a également affirmé avoir envoyé P. S. pour livrer la part de P. D., un individu qu’il avait rencontré pour la première fois.

Cependant, ces déclarations ont été rejetées par le juge, arguant qu’elles différaient de celles fournies lors de l’enquête préliminaire. Par conséquent, les deux accusés ont été condamnés à deux ans d’emprisonnement ferme. De plus, I. Nd a été condamné à payer une amende de 420 000 FCFA.

Cette affaire souligne les conséquences sévères de la détention et du trafic de drogue, ainsi que l’importance de respecter la loi et de coopérer pleinement avec les autorités lors des enquêtes.

Gabon : Les Résultats du Dialogue National Inclusif Présentés au Président de Transition

Le général Brice Oligui Nguema, président de transition au Gabon depuis huit mois après le renversement d’Ali Bongo, a récemment reçu les conclusions d’un Dialogue National Inclusif (DNI) qui s’est tenu pendant un mois à Libreville. Cette consultation nationale, à laquelle ont participé 680 représentants de divers secteurs de la société gabonaise, avait pour objectif de préparer le retour des civils au pouvoir par des élections prévues en 2025.

Près de mille propositions ont été soumises lors de ce DNI, parmi lesquelles figurent des recommandations controversées telles que la suspension temporaire de tous les partis politiques légalement reconnus, y compris le Parti Démocratique Gabonais (PDG) d’Ali Bongo. Les participants ont également suggéré la mise en place d’un régime présidentiel de séparation rigide des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que des mesures visant à garantir l’intangibilité de certaines dispositions de la future Constitution, telles que la limitation du mandat présidentiel à deux fois sept ans.

Ces propositions, saluées par les partisans du général Oligui, visent à rompre avec les pratiques politiques du passé et à prévenir toute manipulation des institutions à des fins personnelles. Elles sont perçues comme une tentative de mettre fin à 55 ans de « dynastie Bongo » marquée par une concentration du pouvoir au sein de la famille présidentielle et une gestion critiquée des ressources du pays.

Cependant, certaines voix s’élèvent pour critiquer la composition du DNI et la nature non contraignante de ses recommandations. Malgré cela, le général Oligui semble bénéficier d’un fort soutien populaire et politique pour mener à bien la transition vers des élections démocratiques en 2025.

Les propositions du DNI seront examinées par le pouvoir militaire et pourraient servir de base à la rédaction d’une nouvelle Constitution et à l’élaboration de lois et décrets visant à consolider la transition démocratique au Gabon.

Rencontre entre le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens et les Représentants de la Banque Mondiale : Avancées et Perspectives de Coopération

Le Ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, El Malick Ndiaye, accompagné de hauts cadres de son département, a récemment accueilli une délégation de la Banque Mondiale, dirigée par Mme Keiko Miwa, Directrice Pays pour le Cap-Vert, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal, pour la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon un communiqué émis par le ministère, cette rencontre a été l’occasion de discuter de l’état d’avancement des grands projets routiers, ferroviaires et de transport engagés en collaboration avec la Banque Mondiale, ainsi que de ceux actuellement en cours de discussion.

Le Ministre a souligné la volonté de célérité dans la réalisation de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a notamment mis en avant le projet d’érection de 8 pôles régionaux de développement, nécessitant une mise en œuvre intégrée d’infrastructures en cohérence avec les autres secteurs de l’économie.

Dans ce contexte, le Ministre a exprimé sa confiance dans l’accompagnement de la Banque Mondiale pour la concrétisation de ce projet, au bénéfice de la population sénégalaise. Il a remis un exemplaire du projet à Mme Keiko Miwa, qui s’est engagée à promouvoir davantage la coopération avec le Sénégal.

La mission d’évaluation de la Banque Mondiale prévue à partir du 13 mai 2024 constituera une opportunité pour faire le point sur les projets en cours et envisager de nouvelles pistes de coopération, selon le ministère des infrastructures et des transports terrestres et aériens.

Cette rencontre témoigne de l’importance de la collaboration entre le Sénégal et la Banque Mondiale dans le développement des infrastructures et du secteur des transports, essentiels pour la croissance économique et le bien-être des citoyens.

Demande de Report de l’Audience pour la Levée de l’Immunité de Mohamed Bazoum : Les Avocats Contestent les Conditions de Procédure

Les avocats du président nigérien déchu, Mohamed Bazoum, retenu captif par les militaires ayant pris le pouvoir en juillet dernier, ont soumis une requête à la plus haute juridiction du pays pour reporter l’audience concernant la levée de son immunité présidentielle. Cette demande, détaillée dans un courrier consulté par l’AFP ce mardi, soulève des préoccupations majeures quant au respect des droits de la défense et à la validité de la procédure en cours.

La cour d’Etat, nouvellement instituée par le régime militaire en novembre dernier, est chargée de se prononcer le 10 mai sur la levée de l’immunité de Mohamed Bazoum, accusé de « haute trahison » et d' »atteinte à la sûreté » du pays depuis mi-août. Cependant, les avocats affirment que leur client n’a pas été informé correctement de la procédure en cours et n’a pas eu la possibilité de communiquer librement avec eux, ce qui constitue une violation flagrante des droits de la défense.

Dans leur courrier daté du 23 avril, les avocats de Mohamed Bazoum ont insisté sur l’importance fondamentale du respect de ce principe, soulignant que le non-respect de ces droits par la cour d’Etat constituerait une grave injustice. Ils ont également exprimé leurs craintes quant aux conséquences d’une éventuelle décision de lever l’immunité présidentielle de leur client, affirmant que cela légitimerait des actes de complicité et dissimulerait les événements entourant le coup d’État de juillet 2023.

Les avocats ont également remis en question la prétendue « qualité d’ancien président » de Mohamed Bazoum, soulignant qu’il n’avait jamais formellement démissionné de ses fonctions.

Cette demande de report de l’audience intervient après une série d’actions entreprises par les avocats de M. Bazoum pour défendre ses droits et contester les conditions de sa détention. En avril, ils ont sollicité l’intervention de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour exiger sa libération.

La semaine dernière, une fille de Mohamed Bazoum a publiquement accusé son prédécesseur, Mahamadou Issoufou, d’être le cerveau du coup d’État militaire.

Alors que Mohamed Bazoum et son épouse, Haziza Bazoum, restent détenus dans des conditions difficiles à la résidence présidentielle de Niamey, leur fils, Salem Bazoum, a été libéré en janvier dernier.

Un Centre d’Appareillage Orthopédique de Pointe ouvre ses portes en Casamance, un espoir pour les Victimes de Mines

Les victimes de mines du conflit en Casamance peuvent enfin voir leur quotidien allégé grâce à l’inauguration d’un centre d’appareillage orthopédique de pointe. Le coordonnateur de l’Association des victimes de mines (ISAD-ASVM), Sarany Diatta, explique que ce centre marque une nouvelle ère où les membres de l’association n’auront plus besoin de se rendre en Guinée-Bissau pour obtenir des prothèses.

Depuis 2015, l’association a facilité le déplacement de personnes handicapées vers la Guinée-Bissau pour l’acquisition d’appareils orthopédiques. Désormais, ce centre moderne répondra aux besoins des victimes de mines de la Casamance avec des équipements de dernière génération. En outre, il offrira une prise en charge à d’autres personnes vivant avec un handicap de la région et même des pays voisins.

Le centre dispose d’outils de réadaptation physique à la pointe de la technologie, notamment des appareillages de rééducation, des prothèses et des équipements sportifs. Sa réalisation a été rendue possible grâce à la collaboration de plusieurs partenaires, dont le CRS-USAID, l’AJWS, HI, CNAMS, entre autres.

Arame Top Sène, Directrice générale de l’Action Sociale, souligne que ce centre contribuera à combler le déficit en produits et spécialistes dans le domaine de l’orthopédie et de la réadaptation fonctionnelle. Elle exprime également l’espérance que le centre pourra prendre en charge au moins 600 personnes et former au moins 10 techniciens dans le domaine de l’orthopédie et des nouvelles technologies d’assistance.

Situé à Boutoute, dans la commune de Niaguis, ce centre d’appareillage et de réadaptation physique représente un véritable espoir pour les personnes handicapées de la Casamance et au-delà. Son ouverture marque un pas en avant significatif dans la prise en charge et l’accompagnement des victimes de mines et des personnes vivant avec un handicap dans la région.

Banjul se Prépare pour le 15e Sommet de l’OCI avec l’Aide du Sénégal

La Gambie se prépare à accueillir le 15e Sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) les 4 et 5 mai prochains, avec le soutien logistique précieux du Sénégal. La capitale gambienne, Banjul, est actuellement en pleins préparatifs pour cet événement d’importance régionale et internationale.

Selon les informations fournies par le directeur exécutif du comité d’organisation du sommet, Yankuba Dibba, le Sénégal a offert son aéroport militaire de Yoff pour aider à résoudre le problème de manque d’espace de stationnement à l’aéroport international de Banjul. Cette initiative permettra à certains avions participants de se garer à Dakar, à Yoff, facilitant ainsi la logistique de l’événement.

M. Dibba a souligné que cette collaboration avec le Sénégal n’impacte en rien les capacités d’hébergement de la Gambie pour les participants au sommet, contrairement à certaines opinions exprimées. Il a assuré que même en accueillant jusqu’à 5 000 invités, le pays peut les loger temporairement sans difficulté.

Il a également expliqué que le principal défi concernait les places de stationnement pour les avions, l’aéroport de Banjul ne pouvant accueillir qu’un nombre limité d’aéronefs en plus des vols réguliers. Dans le cadre de cette coopération avec le Sénégal, l’utilisation de l’ancien aéroport de Yoff a été autorisée pour permettre le stationnement des avions des chefs d’État qui prévoient de rester plus longtemps.

Cette collaboration entre la Gambie et le Sénégal témoigne de la solidarité et de la coopération entre les pays de la région dans la préparation et la tenue d’événements internationaux d’une telle envergure. Le 15e Sommet de l’OCI s’annonce comme un moment clé pour discuter des défis et des opportunités auxquels sont confrontés les pays membres, tout en renforçant les liens entre les nations islamiques.

Le PDS envoie une délégation au Daaka de Médina Gounass : Entre politique et spiritualité

La 83e édition du Daaka de Médina Gounass a été marquée par la présence remarquée d’une délégation du Parti démocratique sénégalais (PDS), conduite par son Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, et comprenant le candidat Karim Wade. Cette rencontre emblématique entre politique et spiritualité a suscité un intérêt considérable et a été l’occasion de renforcer les liens entre les autorités politiques et religieuses du pays.

Composée de membres de la direction nationale ainsi que de responsables des fédérations de Vélingara, Kolda et Sédhiou, la délégation du PDS a été chaleureusement accueillie par le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Bâ et ses proches collaborateurs.

La visite de la délégation libérale à Médina Gounass, dans le département de Vélingara, a été bien plus qu’une simple formalité politique. Cet événement a offert un moment privilégié de recueillement et de prières, où les représentants politiques ont pu partager les salutations et les vœux du Président Abdoulaye Wade et de Karim Wade avec le Khalife et son entourage.

Le Khalife de Médina Gounass a exprimé sa satisfaction quant à la présence de la délégation, soulignant ainsi l’importance des liens historiques et culturels entre les familles sénégalaises et la communauté religieuse de Médina Gounass. Il a également saisi cette opportunité pour exprimer sa gratitude envers l’ancien président de la République Abdoulaye Wade, soulignant les relations d’amitié étroites qui existent depuis des générations.

Au-delà des considérations politiques, cette visite illustre la reconnaissance et le respect des autorités politiques envers les valeurs spirituelles et culturelles du Sénégal. Elle témoigne également de l’importance du dialogue et de la coopération entre les différents acteurs de la société sénégalaise, dans un esprit de solidarité et d’harmonie.

Cette rencontre entre le PDS et Médina Gounass restera gravée comme un exemple de la richesse et de la diversité de la culture sénégalaise, où la politique et la spiritualité se rencontrent dans un esprit de respect et de compréhension mutuelle.

Koungueul : Un voleur lynché par la population et grièvement blessé à la tête.

Ce lundi matin, à Missira Wandène, les éléments de l’Élément de Surveillance et d’Interventions (ESI) de Koungueul ont été appelés à agir suite à un incident grave. Un individu, gravement blessé à la tête et au bras, a été conduit au poste de Gendarmerie de Missirha pour identification.

Selon nos sources, cet individu faisait partie d’un groupe de quatre malfaiteurs qui se sont introduits dans un enclos de moutons. Alors que ses complices ont réussi à prendre la fuite, il a été appréhendé par la population locale et violemment agressé.

L’ESI est intervenu pour le secourir et le conduire au poste de Gendarmerie, où il a été identifié comme étant un berger de 42 ans, résidant à Ndioundia (Birkilane), marié à deux femmes et père de neuf enfants.

Cet incident souligne la tension et les risques auxquels sont confrontées les communautés rurales en matière de sécurité. Il met également en lumière la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour assurer la sécurité des citoyens et garantir le respect de la loi.

Forfait de Matthijs de Ligt : Un coup dur pour le Bayern Munich avant le choc contre le Real Madrid

Ce mardi, les projecteurs du football mondial se tourneront vers l’Allianz Arena où le Bayern Munich affrontera le Real Madrid dans un match au sommet. Mais alors que les fans se préparent à une confrontation épique, une nouvelle bouleversante pourrait changer la donne : le forfait de Matthijs de Ligt, défenseur central clé du Bayern.

Selon les dernières informations rapportées par Bild, de Ligt ne pourra pas participer au match en raison d’une blessure au genou. Cette absence est un véritable coup dur pour l’équipe, car de Ligt est un pilier de la défense munichoise, apportant à la fois solidité et leadership sur le terrain.

Habituellement associé à Eric Dier en défense centrale, de Ligt devra être remplacé par Kim Min-Jae pour ce match crucial. Alors que les deux équipes visent à prendre l’avantage avant le match retour en Espagne, ce changement de personnel pourrait avoir un impact significatif sur le déroulement de la partie.

Les supporters du Bayern Munich retiennent leur souffle en espérant que l’équipe saura surmonter cette épreuve et relever le défi avec détermination. Avec la pression déjà palpable de ce match de l’année, l’absence de de Ligt ne fait qu’ajouter à l’incertitude et à l’excitation qui entourent cette rencontre tant attendue.

Un drame sans précédent secoue le quartier Hlm de Saint-Louis : Mort tragique lors d’une altercation lors du jeu de Simbe

Dans une nuit de lundi déjà sombre, une tragédie a frappé le quartier Hlm de Saint-Louis, plongeant ses résidents dans un état de choc et d’incrédulité. El Hadj Oumar Ndiaye, un jeune homme âgé de seulement 20 ans et originaire du Saloum, a été brutalement tué lors d’une altercation survenue pendant le jeu de Simbe, également connu sous le nom de jeu de faux lion.

L’événement, qui aurait éclaté tard dans la nuit, a bouleversé la quiétude de ce quartier paisible, plongeant ses habitants dans un profond désarroi. Ameth Dia, président du conseil du quartier Hlm, exprime un sentiment partagé de consternation et de chagrin : « Le jeu de Simbe n’était pas autorisé », a-t-il confié, soulignant le caractère non réglementé de cette activité qui a conduit à une issue tragique.

Selon les informations recueillies, l’autorisation délivrée par les autorités locales n’était pas destinée à organiser un jeu de Simbe, mais plutôt une autre activité. Cette divergence entre les attentes et la réalité a jeté une lumière crue sur les dangers potentiels de telles pratiques non autorisées.

Le jeune El Hadj Oumar Ndiaye, victime de cette altercation mortelle, est décédé des suites de ses blessures. Son corps repose encore à l’hôpital régional de Saint-Louis, où il a été transporté par les sapeurs-pompiers après le terrible incident.

L’auteur présumé de cette attaque meurtrière est actuellement en fuite, selon des sources relayées par Rts.sn visité par Senego. Cependant, les autorités locales ont lancé une enquête approfondie pour appréhender l’auteur de ce crime odieux et faire la lumière sur les circonstances exactes de cette tragédie.

En ces moments sombres, la communauté du quartier Hlm pleure la perte d’un de ses jeunes membres, rappelant ainsi l’importance cruciale de la sécurité et de la prévention des violences dans nos quartiers. Ce drame doit servir de rappel poignant de la nécessité de promouvoir des activités sûres et réglementées pour nos jeunes, afin d’éviter de telles tragédies à l’avenir.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Interpellation de 47 candidats à la traversée clandestine

Malgré les efforts déployés par les autorités pour dissuader l’émigration irrégulière, le phénomène persiste avec vigueur. Dans la nuit du 29 au 30 avril 2024, la base navale Nord a procédé à l’interpellation de 47 individus suspectés de vouloir rejoindre clandestinement les côtes européennes.

Parmi les personnes arrêtées, on dénombre 37 Sénégalais, huit Gambiens et deux Guinéens. Ces candidats à l’émigration clandestine ont été appréhendés alors qu’ils se préparaient à prendre la mer à bord d’une pirogue. Lors de leur arrestation, les autorités ont saisi 40 bidons de 30 litres d’essence, qui ont été remis à la gendarmerie pour les suites légales.

Cette opération, menée par la base navale Nord en collaboration avec d’autres forces de sécurité, témoigne de la détermination des autorités à lutter contre ce fléau qui met en péril la vie de nombreux jeunes désespérés en quête d’une vie meilleure. Malgré les risques encourus et les multiples obstacles dressés sur leur chemin, ces candidats à l’émigration clandestine persistent dans leur volonté de rejoindre les côtes européennes, souvent au péril de leur vie.

Face à cette situation préoccupante, les autorités appellent à la sensibilisation et à la mobilisation de tous les acteurs concernés pour mettre un terme à ce phénomène. La coopération internationale et la mise en œuvre de politiques de développement durable et inclusif sont également essentielles pour offrir des perspectives d’avenir aux jeunes et les dissuader de risquer leur vie dans des traversées clandestines dangereuses.

Révélation choquante : Enquête de l’OFNAC sur la gestion de la dialyse au Sénégal

L’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a récemment publié son rapport d’enquête pour l’année 2023, mettant en lumière une affaire préoccupante de mauvaise gestion et de surfacturation dans la prise en charge de la maladie rénale chronique, plus spécifiquement dans le domaine de la dialyse au Sénégal.

Cette enquête, initiée à la suite des dénonciations du porte-parole du Mouvement des Insuffisants Rénaux du Sénégal, Hamidou Diallo, révèle des pratiques troublantes au sein des centres de dialyse du pays. Les conclusions de l’OFNAC pointent du doigt des délits de corruption passive, d’escroquerie, ainsi que des irrégularités dans la gestion des deniers publics.

Selon les déclarations de M. Diallo, relayées dans la presse dès janvier 2020, la situation des patients insuffisants rénaux au Sénégal est critique. Les ruptures de stock de kits d’hémodialyse et les difficultés d’accès aux soins sont monnaie courante. Les chiffres alarmants avancés par le plaignant mettent en lumière une crise profonde dans la gestion de cette maladie, touchant potentiellement des millions de Sénégalais.

Les révélations faites par M. Diallo mettent en cause plusieurs acteurs du secteur de la santé, notamment la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement (PNA) et des centres de dialyse privés. Les pratiques de surfacturation des kits de dialyse, les détournements de médicaments destinés aux patients, ainsi que la vente illicite de matériel médical, sont autant d’accusations graves qui pèsent sur ces établissements de santé.

L’enquête de l’OFNAC a permis de confirmer plusieurs des allégations avancées par M. Diallo, mettant en lumière un système complexe de fraude et de corruption au sein du secteur de la dialyse au Sénégal. Les auditions de responsables de la santé publique et du secteur privé ont permis de collecter des preuves substantielles corroborant les accusations de mauvaise gestion et d’irrégularités financières.

L’implication de plusieurs personnalités importantes du domaine médical et de la santé publique, ainsi que des révélations sur des pratiques frauduleuses de certaines structures de dialyse renforcent la gravité de cette affaire. La surfacturation des kits de dialyse, en particulier, soulève des questions sur l’accès équitable aux soins de santé pour les patients insuffisants rénaux, mettant en danger leur vie et leur bien-être.

Face à ces révélations choquantes, l’OFNAC a transmis son rapport d’enquête au procureur de la République de Dakar, appelant à des mesures urgentes pour mettre fin à ces pratiques frauduleuses et assurer une prise en charge adéquate des patients insuffisants rénaux au Sénégal. Cette affaire souligne l’importance de la transparence et de la lutte contre la corruption dans le secteur de la santé, afin de garantir l’accès universel à des soins de qualité pour tous les citoyens sénégalais.

Le journaliste Adama Sow analyse les premiers pas du gouvernement Bassirou Diomaye Faye

Dans un contexte politique où chaque action est scrutée à la loupe, l’ancien journaliste de la RTS, Adama Sow, a pris la parole pour évaluer les premières décisions du gouvernement Bassirou Diomaye Faye. Dans une publication récente, il a désigné à la fois les aspects positifs et les points de vigilance de cette nouvelle administration.

Pour Adama Sow, le point fort réside incontestablement dans la décision d’arrêter les travaux sur la corniche de Dakar. Cette mesure est perçue comme une initiative salutaire visant à s’attaquer à la prédation foncière qui a longtemps prévalu au Sénégal. Selon lui, il est crucial que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement maintiennent le cap sur ce dossier, évitant ainsi de reculer face aux pressions potentielles.

En revanche, le journaliste exprime des réserves quant au retour du président de la République dans le parti Pastef. Cette décision est critiquée pour ce qu’elle représente : le retour à des pratiques politiques jugées douteuses, telles que la construction prématurée d’un siège de parti et la mise en place de cotisations pour les nommés. Adama Sow met en garde contre les risques d’une gestion des fonds publics en contradiction avec les promesses de changement du nouveau gouvernement, soulignant la nécessité de maintenir une véritable rupture avec les pratiques du passé.

Cette réaction d’Adama Sow met en lumière les attentes et les préoccupations du public à l’égard du nouveau gouvernement, tout en soulignant l’importance d’une gouvernance transparente et responsable. Ses analyses reflètent un désir profond de voir le Sénégal progresser sur la voie du changement et de la justice sociale.

Résumé du Rapport d’Enquête n°02/2023 : Affaire Contrat SENELEC-AKILEE

Le rapport d’enquête numéro 02/2023 concerne des allégations sérieuses d’infractions financières et administratives impliquant la Société nationale d’électricité (SENELEC) et l’entreprise AKILEE. L’affaire a attiré l’attention du public et des autorités en raison de la gravité des accusations, notamment:

Escroquerie et Tentative d’Escroquerie sur les Deniers Publics: L’enquête révèle des tentatives d’escroquerie affectant directement les finances publiques. Ces actions étaient apparemment conçues pour manipuler des contrats au détriment de SENELEC et à l’avantage d’AKILEE ou d’autres entités.

Détournement de Deniers Publics et Complicité: Des fonds publics auraient été illicitement détournés dans le cadre du contrat entre SENELEC et AKILEE. Le rapport pointe du doigt non seulement les acteurs directs mais aussi ceux qui ont facilité ou couvert ces agissements.

Comptable de Fait et Complicité: Certaines personnes auraient agi en qualité de comptables de fait, gérant des fonds publics sans en avoir la charge légale, avec la complicité d’autres agents ou cadres de SENELEC et AKILEE.

Violation des Dispositions du Code des Marchés Publics: L’enquête indique que le contrat a été attribué en violation des normes légales régissant les marchés publics, ce qui soulève des questions sur la régularité des procédures de passation et d’exécution du contrat.

Fraude Fiscale: Il est également mentionné que des actes de fraude fiscale ont été commis, impliquant la sous-déclaration de revenus ou d’autres manœuvres pour échapper aux obligations fiscales légitimes.

Le rapport recommande des actions judiciaires contre les individus et les entités impliqués, ainsi que des réformes pour renforcer la transparence et la gouvernance dans la gestion des contrats publics. Des mesures correctives sont également suggérées pour récupérer les fonds perdus et prévenir de futures occurrences de telles infractions.

Cette affaire met en lumière des défis significatifs dans la gestion des entreprises publiques et la protection des deniers publics contre les abus. Elle appelle à une vigilance accrue, à des contrôles plus stricts et à une responsabilité renforcée pour tous les acteurs impliqués dans la gestion des ressources publiques. La réaction des autorités à ce rapport sera cruciale pour restaurer la confiance du public dans les institutions étatiques et le marché des marchés publics.

Arrêt des constructions sur la corniche : Une décision salutaire pour l’accès à la plage

L’annonce de l’arrêt des travaux sur la corniche par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye a suscité des réactions positives, notamment celle du journaliste Mamoudou Ibra Kane. Cette décision, relayée en premier lieu par l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, est saluée comme une mesure nécessaire pour garantir le droit d’accès des Sénégalais à la plage.

Même en tant que soutien d’Amadou Ba et membre de l’opposition sénégalaise, Mamoudou Ibra Kane approuve fermement cette initiative des nouveaux dirigeants. Selon lui, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ne doivent pas hésiter à agir de manière déterminée dans ce dossier, afin de mettre un terme à la spéculation immobilière qui prive les citoyens de leur droit fondamental d’accès à la mer.

« J’approuve la décision du gouvernement d’arrêter les constructions sur le littoral. Une mesure salutaire tant la spéculation avait pris les allures d’un tong-tong et fini par priver les Sénégalais d’un droit essentiel : l’accès à la mer. Ne pas reculer! », écrit-il sur X.

Cette réaction souligne l’importance de protéger les espaces côtiers du pays et de veiller à ce qu’ils restent accessibles à tous. La préservation de ces zones naturelles est non seulement cruciale pour l’environnement, mais aussi pour le bien-être et la qualité de vie des communautés locales.

Naufrage au large des îles Canaries : 9 survivants secourus après le chavirage d’un bateau

Hier matin, le Salvamento Marítimo Salvamar Adhara est intervenu à l’endroit où l’hélicoptère Helimer 206 du Salvamento Marítimo avait secouru neuf survivants d’un naufrage au large des îles Canaries. Selon les informations de Gaceta Del Meridiano, aucun des 51 corps des occupants du bateau n’a été retrouvé dans l’épave du cayuco ou dans les environs. Les survivants ont réussi à se maintenir à flot en grimpant sur l’épave du bateau naufragé.

Les secours ont constaté qu’il n’était pas possible de remorquer le bateau naufragé, qui est resté à moitié coulé dans la zone. Le pétrolier Beskidy, en provenance du Brésil et se dirigeant vers Carthagène, a repéré le bateau à environ 60 milles d’El Hierro (110 kilomètres) et a immédiatement alerté les services d’urgence.

Les neuf survivants, tous d’origine subsaharienne et majeurs, ont été transférés à l’aéroport de Los Cangrejos, à El Hierro, dans la municipalité de Valverd, après avoir été secourus. Ils ont ensuite été débarqués sur l’île de Virgen de los Reyes de El Hierro, où ils ont été admis à l’hôpital pour recevoir des soins médicaux.

Selon les autorités sanitaires et les services d’urgence, le bateau transportait initialement 60 personnes, toutes des hommes majeurs, qui avaient quitté le port de Mbour au Sénégal il y a neuf jours. Le naufrage s’est produit au septième jour de leur traversée, il y a deux jours. Les survivants ont déclaré qu’il n’y avait ni femmes ni enfants à bord de l’embarcation.

Cette tragédie souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les migrants qui entreprennent la périlleuse traversée de l’Atlantique dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

Les producteurs de maïs de l’est du Sénégal s’engagent pour la souveraineté alimentaire

Dans un contexte où la sécurité alimentaire est une préoccupation mondiale croissante, les producteurs de maïs de la région de l’est du Sénégal font entendre leur voix et expriment leur détermination à contribuer à la souveraineté alimentaire du pays. Sous la direction de Pape Banda Dièye, président du collège national et maire de Tamba, ces agriculteurs s’engagent à surmonter les défis actuels pour assurer une production céréalière abondante et de qualité.

La région de l’est du Sénégal, riche en ressources en eau et en terres fertiles, offre un potentiel agricole important. Les producteurs de maïs de cette région croient en leur capacité à jouer un rôle clé dans la réalisation des objectifs nationaux de production céréalière. Avec une ambition affichée de produire à eux seuls les 350 000 tonnes de céréales projetées par les autorités, ces agriculteurs montrent leur engagement envers le développement agricole et la sécurité alimentaire du pays.

Malgré les défis rencontrés, tels que les problèmes phytosanitaires et les contraintes d’équipement, les producteurs de maïs de l’est du Sénégal ont enregistré des succès notables. Le bilan positif de l’année précédente, marqué par une production de 144 000 tonnes de maïs, témoigne de leur résilience et de leur capacité à surmonter les obstacles. Cependant, pour continuer sur cette lancée et réaliser pleinement leur potentiel, ces agriculteurs appellent à un soutien accru des autorités et des parties prenantes concernées.

Le Drdr, représenté par M. Bâ, souligne la nécessité d’investir dans les infrastructures agricoles et d’augmenter la disponibilité des intrants agricoles. Un réseau de distribution efficace des semences est essentiel pour répondre aux besoins des producteurs et garantir des récoltes abondantes. Avec un accès amélioré aux semences de qualité et aux équipements agricoles appropriés, les agriculteurs de la région pourront optimiser leur production et contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire nationale.

L’engagement des producteurs de maïs de l’est du Sénégal en faveur de la souveraineté alimentaire illustre leur engagement envers le développement durable et la prospérité de leur communauté. En collaborant étroitement avec les autorités et les parties prenantes concernées, ces agriculteurs sont déterminés à exploiter pleinement le potentiel agricole de la région pour assurer un approvisionnement alimentaire sûr et durable pour l’ensemble du pays.

Affaire d’avortement clandestin à Pikine-Guédiawaye : Un animateur condamné, un suspect en cavale

Le quartier Hamo 4 à Pikine-Guédiawaye est sous le choc après une affaire d’avortement clandestin qui a conduit à des arrestations lors des funérailles de la nommée F.F. Les éléments de la police locale ont interpellé plusieurs personnes, dont le copain de la défunte, J. L. Mendy, connu sous le nom de Loulou.

L’animateur, malgré ses protestations d’innocence, a été reconnu coupable de complicité d’avortement clandestin et condamné à une peine d’un an de prison, dont trois mois ferme, selon les informations rapportées par L’Observateur. Cependant, un individu nommé Aziz est actuellement en fuite, faisant l’objet de recherches par les autorités.

L’affaire a révélé que F.F. entretenait des relations avec les deux hommes avant de tomber enceinte. Alors qu’elle approchait de sa 16e semaine de grossesse et réalisant qu’elle ne pouvait plus cacher son état à sa mère, elle a partagé son secret avec Loulou, qui lui a promis son soutien.

Lorsque la jeune fille a commencé à éprouver des saignements au cours de la deuxième semaine d’avril, l’animateur l’a conduite chez un infirmier. Ce dernier a découvert que la jeune fille avait pris des comprimés abortifs et lui a prescrit un traitement pour arrêter les saignements, en recommandant à son copain de l’emmener au centre de santé le plus proche.

Cependant, F.F., désireuse de protéger son secret, a refusé et est retournée chez elle. Malheureusement, elle a perdu la vie dans des circonstances non élucidées.

Cette tragédie met en lumière les risques et les conséquences graves des avortements clandestins et souligne l’importance d’un accès sûr et légal à des services de santé reproductive pour toutes les femmes.

ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE: EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE « EN COLOMBO » À DDD

Le récent mouvement de grève orchestré par les travailleurs de la société nationale de transport urbain et interurbain, Dakar Dem Dikk (DDD), a secoué le secteur des transports au Sénégal. Accusant leur directeur général, Ousmane Sylla, de favoritisme dans les promotions du personnel, les travailleurs ont immobilisé l’ensemble des bus de la compagnie, entraînant une perturbation significative des services.

Le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, El Malick Ndiaye, a pris la situation en main et s’est rendu au siège de DDD pour évaluer la crise. Après avoir entendu les plaintes des travailleurs, il a promis d’ouvrir une enquête approfondie pour démêler les causes profondes de la grève et déterminer les problèmes soulevés.
Le directeur général de DDD, Ousmane Sylla, a réfuté les accusations de partialité dans les promotions, invoquant les défis inhérents à la gestion des ressources humaines. Il a également annoncé qu’avant chaque nomination, des tests sont organisés au préalable ; des mesures visant à évaluer les compétences des nouveaux promus, dans un effort d’impartialité au sein de l’entreprise.
Le ministre de tutelle, de son côté, a tenté de calmer les travailleurs en soulignant que les problèmes soulevés chez DDD ne sont pas un cas isolé, mais plutôt répandus dans plusieurs secteurs publics et parapublics. Il s’est engagé à résoudre les problèmes spécifiques rencontrés par DDD et a exhorté les travailleurs à reprendre leurs activités pour éviter de perturber davantage les citoyens.
Un geste qui a, pour le moment, suffit à calmer les ardeurs qui prenaient des proportions incontrôlables la situation avec le récent acte de vandalisme. En effet, tel le relatait l’édition du Dakarois Quotidien de ce lundi, dix (10) bus de la compagnie ont été gravement endommagés au dépôt de Ouakam, dimanche dernier.
La direction de DDD a fermement condamné ces actes de sabotage dans un communiqué officiel, promettant d’ouvrir une enquête approfondie pour identifier et traduire en justice les responsables de ces actes répréhensibles.
L’engagement du ministre à résoudre ces problèmes est un premier pas garantissant la continuité des services essentiels de transport pour les citoyens qui ont beaucoup souffert de ce mouvement d’humeur.

LEDAKAROIS

24ème édition de la FIARA 2024 : Papa Abdou Fall dévoile les innovations avec plus de 1000 exposants

La 24ème édition de la Foire Internationale de l’Agriculture et des Ressources Animales (FIARA), qui se tiendra du 4 au 26 mai 2024, s’annonce comme un événement clé pour les acteurs du secteur agricole et agroalimentaire. Organisée sous l’égide de Papa Abdou Fall, cette foire internationale vise à relever les défis de la souveraineté alimentaire dans un contexte de changement climatique. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue le 29 avril 2024 au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES).

Avec la participation confirmée de plusieurs pays tels que la France, l’Italie, et la Belgique, la FIARA se positionne comme une plateforme d’échange et de collaboration entre producteurs, investisseurs et organisations de développement rural. « Cette année, nous attendons plus de 1000 exposants, incluant des participants de pays de la sous-région comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, » a précisé Papa Abdou Fall.

Pour cette édition, la direction de la FIARA a mis l’accent sur l’innovation avec la création du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales du Sénégal (SIARA). Ce salon, prévu du 14 au 18 mai, est conçu spécialement pour attirer des hommes d’affaires internationaux et leur permettre d’interagir efficacement avec les acteurs locaux. « Nous avons créé le SIARA pour répondre spécifiquement aux besoins des participants internationaux, leur offrant une fenêtre de 3 à 4 jours pour établir des contacts, échanger et conclure des affaires rapidement, » a expliqué Fall.

Le ministre de l’Agriculture de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, Dr Mabouba Diagne, a assuré son soutien total à la bonne organisation de la FIARA. L’engagement du ministère se manifeste par une présence significative, occupant plus de 1000 mètres carrés pour exposer ses directions, projets et structures.

La FIARA ne se limite pas seulement à une exposition agricole ; elle envisage de devenir un moment de convivialité et de partage entre les différents secteurs allant de la culture à la transformation, en passant par les industriels et les banques. « C’est une opportunité pour les paysans de commercialiser leurs produits avant la saison des pluies et de préparer le terrain pour les futurs cycles agricoles, » a souligné Papa Abdou Fall.

La 24ème édition de la FIARA s’annonce comme un carrefour incontournable pour tous les acteurs désireux de contribuer à l’avenir de l’agriculture et à la sécurité alimentaire, en intégrant les innovations nécessaires pour faire face aux défis climatiques et économiques actuels.

Atelier de lancement du projet Agri-accelerateur 2.0 : 40 projet d’investissement octroient aux jeunes donc 40% pour les jeunes femmes…

Dans une initiative conjointe entre la FAO au Sénégal et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME), le projet Agri-accelerateur 2.0 a été officiellement lancé ce 29 avril 2024 à Dakar. L’événement, qui s’est déroulé à l’hôtel Novotel, a vu la participation de divers ministères, d’institutions gouvernementales et non gouvernementales, ainsi que de nombreux jeunes entrepreneurs.

Le projet Agri-accelerateur 2.0 vise à appuyer l’autonomisation des jeunes entrepreneurs agricoles, en les aidant à développer des projets d’investissement responsable. Cela inclut une attention particulière pour les jeunes femmes, qui représentent 40% des bénéficiaires du programme. Au total, 40 projets bénéficieront de cet appui, dans le cadre d’un effort plus large pour stimuler le développement durable au Sénégal.

Les crises récentes, telles que la COVID-19 et le conflit Russie-Ukraine, ont mis en évidence les défis du système alimentaire, augmentant l’insécurité alimentaire et affectant l’économie. L’Agri-accelerateur 2.0 entend renforcer et mettre à l’échelle des projets d’investissement responsables qui répondent à ces défis, en ciblant spécifiquement les petites et moyennes entreprises agricoles.

L’atelier a introduit les participants à l’approche de l’investissement agricole responsable (IRA) qui sera adoptée par l’agri-accélérateur 2.0. Le programme prévoit des sessions de renforcement des capacités, un accompagnement en mode coaching et des incitations matérielles pour les projets les plus prometteurs. De plus, le projet comprendra la formation de 50 accompagnateurs et conseillers en entrepreneuriat pour assurer un suivi efficace et personnalisé.

L’événement a bénéficié du soutien de l’ambassade de France et de l’Allemagne, reflétant l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et le soutien à l’entrepreneuriat jeunesse. Le projet est également en ligne avec les priorités nationales du Sénégal de promouvoir des secteurs à haute capacité d’exportation et d’inclusion sociale.

Le Dr. Mbaye Jean Marie Diouf de l’ADEPME et Dr. Sarr de la FAO ont tous deux souligné l’importance de ce projet pour l’avenir de l’agriculture sénégalaise et la nécessité de soutenir les jeunes entrepreneurs. Ils ont exprimé leur optimisme quant à la capacité du projet à générer des impacts socio-économiques positifs, tant pour les entrepreneurs individuels que pour la communauté dans son ensemble.

L’Agri-accelerateur 2.0 s’annonce comme un catalyseur potentiel pour le renforcement de l’économie agricole au Sénégal. Il ouvre la voie à des collaborations futures qui pourraient transformer le paysage entrepreneurial du secteur agricole, en faisant des jeunes et des femmes les agents de la transformation rurale durable du Sénégal.

Kaolack Politique / Rp de feu Sérigne Mamoune Niassa a une nouvelle patronne ,Yousra Mamoune Niass nommée première servitrice du parti

Le parti politique Rassemblement du peuple (RP) de feu Sérigne Mamoune Niasse n’avait plus de serviteur depuis le rappel à Dieu de ce dernier de sérigne Mansour Niasse .Maintenant c’est chose faite depuis ce week-end passé. Yousra Mamoune Niass est la nouvelle servitrice du parti Rassemblement du peuple (RP). Elle a été élue par les représentants de 7 régions sur 8, présents à la rencontre. Déclinant ses ambitions, elle a soutenu qu’elle compte travailler d’arrache-pied pour la redynamisation, la massification et la modernisation du parti.


  » Nous nous m’engageons donc à être constamment au service exclusif du parti. Sa redynamisation, sa massification et sa modernisation seront nos axes prioritaires afin de mieux préparer les prochaines échéances électorales. Nous invitons également tout le monde à être unie, solidaire et motivé dans un esprit de respect, d’écoute et De tolérance  » a-t-elle soutenu.


Yousra Mamoune Niass dit mesurer à sa juste valeur les lourdes responsabilités qui pèsent sur ses épaules. Elle n’a pas manqué de rappeler à toutes et à tous que les bases fondatrices de leur parti en sa devise axée sur la solidarité, le développement et la prospérité  » seront notre sacerdoce afin de hisser le parti au rang des meilleures organisations politiques de notre chère nation, le Sénégal  . « Nous en avons les moyens et les capacités. Pour preuve, notre participation aux élections législatives de 2007 avec 73 083 voix, soit 4,25 %, nous avez permis d’obtenir deux sièges à l’Assemblée nationale. Et vu la tendance actuelle des derniers résultats à l’élection présidentielle, sauf le parti au pouvoir, toutes les autres organisations politiques doivent se faire peau neuve au sein de leurs bases et instances ou seront obligées de disparaitre  « a-t-elle expliqué.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

Tattaguine / Fatick- Autoroute A PEAGE: Une solution proposée au collectif pour la défense desintérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela- Palmarin – Djifère

Les choses bougent sur le tronçon de l’autoroute à péage Mbour – Fatick– Kaolack surtout à hauteur du village de Khondiogne où les populations dénoncent la situation qui prévale dans cette zone et qui est causée par l’ autoroute à péage . D’ailleurs, un collectif mis sur pied pour défendre leurs intérêts ( collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Palmarin- Djifère, qui semble avoir gain de cause dans leur combat réclamant un passage à niveau et un accès sur l’autoroute Mbour – Fatick– kaolack.

En effet, dans une note parvenue à la rédaction,il est mentionné qu’une réunion tripartite entre le collectif et les responsables des travaux de l’ autoroute à péage ainsi que le Sous – Préfet de l’arrondissement de Tattaguine s’ est tenue le mercredi 24 Avril 2024 sur le site , informe le document. Il ressort des discussions des pistes de solutions pour un dénouement heureux de la situation. Une bretelle allongée jouxtant l’ autoroute à péage à partir de Thiadiaye jusqu’à la route de l’ axe Ndiosmone – Palmarin – Djifère à hauteur de Médina Dokh a été proposée aux responsables du dit collectif. Le collectif a rappelé aux autorités qu’il tient toujours à ses doléances et va s’ouvrir à ses membres pour recueillir leurs avis.
Finalement le collectif a rejeté la proposition des responsables des travaux de l’ autoroute à péage en prenant quelques décisions après une analyse minutieusement de la proposition du responsable de l’Agéroute comme alternative à leur doléances. Les membres du dit collectif ne sont pas du tout satisfaits et ont décidé de maintenir leur position. Ils estiment que faire une sortie et une entrée de l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh serait plus judicieux que de faire une bretelle allongée de 6 km à partir de Thiadiaye. Toutefois, les membres du collectif ont magnifié la démarche du Sous- Préfet de l’arrondissement de Tattaguine qui a organisé cette réunion tripartite entre le collectif et le responsable des travaux de l’ autoroute à péage et lui-même , tenue le mercredi 24 Avril 2024.
Cependant, les membres du collectif pour la défense des intérêts de l’axe Ndiosmone – Fimela -Palmarin – Djifère réitèrent leur demande à savoir une entrée et une sortie sur l’autoroute à péage à partir de Médina Dokh et l’élévation du canal érigé sur la piste de production que le projet considère comme un canal d’évacuation d’eau.


Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Mardi 30 Avril et 01 Mai 2024

Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024
Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024

Le Dakarois Quotidien N°165 – du 39/04/ ET 01/05/2024 – AFFAIRE L’OPPOSANT À LA BIMAO ET TRANCHÉE PAR LE TRIBUNAL DU COMMERCE DE DAKAR : BOUGANE SOMMÉ DE PAYER PLUS DE 700 MILLIONS

🔴 AFFAIRE L’OPPOSANT À LA BIMAO ET TRANCHÉE PAR LE TRIBUNAL DU COMMERCE DE DAKAR : BOUGANE SOMMÉ DE PAYER PLUS DE 700 MILLIONS
🔴 ENQUÊTE OUVERTE SUR LA CRISE : EL MALICK NDIAYE DÉBARQUE « EN COLOMBO » À DDD

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Les travailleurs du secteur primaire expriment leurs préoccupations à l’approche de la Fête du Travail

Alors que la célébration de la Fête internationale du Travail approche à grands pas, l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire se prépare à mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés ses membres. En vue de cette journée symbolique, prévue pour le mercredi 1er mai 2024, les syndicalistes ont l’intention de présenter leurs doléances lors d’une rencontre avec le chef de l’État.

C’est au palais présidentiel que se tiendra cette importante réunion, où les représentants syndicaux soumettront leurs préoccupations au plus haut niveau de l’État. L’objectif est clair : obtenir des solutions concrètes et durables pour répondre aux besoins des travailleurs du secteur primaire.

Parmi les points inscrits sur les cahiers de doléances des centrales syndicales, plusieurs revendications émergent. L’Intersyndicale insiste notamment sur le respect du protocole d’accord signé avec le gouvernement du Sénégal en décembre 2022, visant à la mise en place des fonds communs du secteur primaire. Cette mesure est perçue comme essentielle pour améliorer les conditions de travail et assurer une rémunération juste pour les travailleurs.

Parallèlement, d’autres demandes sont également formulées, telles que l’attribution d’une indemnité de logement, l’harmonisation de l’indemnité particulière, le reversement des contractuels dans la Fonction publique, ainsi que l’amélioration des conditions de travail à Diamniadio et au niveau des services déconcentrés.

Pour l’Intersyndicale des travailleurs du secteur primaire, cette rencontre avec le chef de l’État représente une occasion cruciale de faire entendre la voix des travailleurs et de promouvoir leurs intérêts. En cette période de célébration du travail, les syndicalistes espèrent obtenir des engagements concrets en faveur d’une meilleure qualité de vie et de travail pour tous les travailleurs du secteur primaire.

Collision sur l’autoroute à Thiès : Plusieurs blessés signalés

Un accident de la circulation s’est produit aujourd’hui sur l’autoroute à Thiès, à hauteur de l’école Mariama Niass. Selon les premières informations disponibles, l’accident a impliqué un bus Tata de la ligne 60, immatriculé 9872 DK, et un taxi immatriculé 5445 AB qui était en panne sur la voie.

La collision a causé plusieurs blessés parmi les passagers des véhicules impliqués. Les secours sont actuellement sur place pour prendre en charge les blessés et procéder aux premiers soins. Le bilan exact de l’accident reste encore à confirmer, mais des équipes médicales sont mobilisées pour prodiguer les soins nécessaires aux personnes affectées par cet incident.

Les autorités locales ainsi que les forces de l’ordre sont également présentes sur les lieux pour sécuriser la zone et faciliter l’intervention des secours. La circulation pourrait être perturbée dans la région pendant un certain temps en raison de cet accident.

Nous continuerons à suivre de près cette situation et fournirons des mises à jour dès que de nouvelles informations seront disponibles.

Un officier d’état civil condamné pour faux à Thiès : un signal fort contre la fraude documentaire

Dans une décision sans équivoque, le tribunal d’instance de Thiès a rendu son verdict dans une affaire de fraude documentaire impliquant un officier d’état civil et un agent municipal. S. Faye, officier d’état civil à la mairie de Thiès-Est et actuel chef du service d’état civil de la mairie de Thiès, a été condamné à un an d’emprisonnement, dont six mois ferme, pour faux. Son complice, un agent municipal de la commune de Thiès-Nord, a écopé de trois mois d’emprisonnement, dont un ferme, pour complicité de faux.

L’affaire a éclaté lorsque la police de Tivaouane a arrêté un jeune étranger tentant de se procurer des documents sénégalais falsifiés pour voyager aux États-Unis via le Nicaragua. L’étranger avait en sa possession un faux extrait de naissance délivré par S. Faye. Cette tentative d’usage de faux a valu au jeune étranger une condamnation à trois mois d’emprisonnement avec sursis.

Cette condamnation marque un tournant dans la lutte contre la fraude documentaire à Thiès et envoie un signal fort quant à la responsabilité des fonctionnaires de l’état civil dans la délivrance de documents officiels. Les problèmes d’état civil, tant au niveau local que national, sont une préoccupation majeure et peuvent causer des préjudices importants aux citoyens.

Cette affaire met en lumière l’importance de renforcer les contrôles et les mécanismes de vérification au niveau de l’état civil pour prévenir et sanctionner toute tentative de fraude documentaire. La décision du tribunal souligne également l’engagement des autorités judiciaires à garantir l’intégrité des documents officiels et à punir sévèrement ceux qui cherchent à les falsifier.

Cette condamnation envoie un message clair : la fraude documentaire ne sera pas tolérée et ceux qui enfreignent la loi seront tenus responsables de leurs actes.

Nouvelles Procédures Douanières au Sénégal : La Déclaration Préalable d’Importation (DPI) devient obligatoire à partir du 1er mai 2024

Dans le cadre de ses efforts continus pour moderniser ses procédures et sécuriser les recettes douanières, la Direction générale des Douanes du Sénégal a annoncé l’entrée en vigueur obligatoire de la Déclaration Préalable d’Importation (DPI) à partir du 1er mai 2024. Cette mesure concerne toute importation de marchandises d’une valeur FOB (Free on board) supérieure ou égale à 500 000 FCFA, ainsi que tout conteneur personnalisé, quelle que soit sa valeur.

La DPI, qui constitue une avancée majeure dans la modernisation douanière du pays, vise à garantir un traitement équitable des opérateurs économiques et à sécuriser les recettes douanières conformément aux normes internationales. Elle ne s’accompagne d’aucun frais supplémentaire et renforce l’efficacité du système douanier, le rendant plus transparent et plus efficient.

Cette mesure intervient après une période transitoire au cours de laquelle l’Administration des Douanes a pris en charge la gestion de la DPI, permettant à l’État de réaliser des économies substantielles et aux opérateurs économiques de réduire leurs coûts à l’importation.

La DPI offre plusieurs avantages aux acteurs de la chaîne logistique internationale, notamment une garantie de traitement équitable, une disponibilité anticipée des informations et statistiques, une lutte renforcée contre la fraude commerciale et une transparence accrue dans la gestion des formalités de dédouanement.

Il convient de noter que certains types d’importations, tels que les objets personnels, les privilèges diplomatiques, les opérations à caractère social et les véhicules d’occasion, sont exclus de cette nouvelle procédure.

En conclusion, la généralisation de la DPI marque une étape importante dans la modernisation et la sécurisation des procédures douanières au Sénégal. L’Administration des Douanes s’engage à œuvrer pour une protection optimale de l’économie nationale et remercie les acteurs du commerce international pour leur adhésion à cette mesure.

Pour plus d’informations, veuillez contacter la Division de la Communication et des Relations Publiques de la Direction Générale des Douanes.

Division de la Communication et des Relations Publiques

Renforcement de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire au Sénégal : Les Priorités du Ministre Alioune Dione

Le Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, Alioune Dione, a récemment pris ses fonctions avec pour objectif principal de dynamiser ces secteurs clés de l’économie sénégalaise. Après 26 jours à la tête de son département, il a identifié des priorités urgentes et défini des orientations stratégiques pour les mois à venir.

L’une des priorités majeures du Ministre Dione est la rationalisation des ressources disponibles dans ces secteurs. Il cherche à maximiser l’efficacité des investissements et à garantir que les fonds alloués à la microfinance et à l’économie sociale et solidaire soient utilisés de manière optimale pour soutenir le développement économique et social du pays.

Une autre priorité est l’harmonisation des interventions dans ces domaines. Le Ministre vise à créer une synergie entre les différentes initiatives de microfinance et d’économie sociale et solidaire afin d’optimiser leur impact et d’éviter les duplications inutiles. Cela implique également d’assurer une coordination efficace entre les différentes parties prenantes, y compris les institutions gouvernementales, les organisations de la société civile et le secteur privé.

En outre, le Ministre Dione entend mettre en œuvre des mesures visant à renforcer la souveraineté économique du Sénégal, à promouvoir le développement endogène et à renforcer l’unité nationale et les solidarités. Il souhaite que la microfinance et l’économie sociale et solidaire contribuent de manière significative à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté, en particulier dans les régions les plus défavorisées du pays.

Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le Ministre Dione envisage de relier étroitement la microfinance à l’économie sociale et solidaire, afin de créer un écosystème favorable à la croissance économique inclusive et durable. Il s’agit d’une approche holistique qui reconnaît le rôle crucial que ces secteurs peuvent jouer dans la transformation socio-économique du Sénégal.

En résumé, le Ministre Alioune Dione s’est engagé à faire de la microfinance et de l’économie sociale et solidaire des leviers essentiels du développement national. Ses priorités consistent à rationaliser les ressources, à harmoniser les interventions et à promouvoir une approche intégrée et inclusive pour renforcer la souveraineté économique et promouvoir le bien-être social à travers tout le pays.

Dialogue national au Gabon : Des propositions défavorables au Parti Démocratique Gabonais

Le Dialogue national inclusif (DNI) qui s’est tenu au Gabon a abouti à des conclusions qui pourraient avoir un impact significatif sur la scène politique du pays. Lors de la plénière générale du samedi 27 avril dernier, les participants ont formulé plusieurs propositions qui remettent en question le rôle et la position du Parti Démocratique Gabonais (PDG), la formation politique de l’ancien président Ali Bongo.

Parmi ces propositions, la suspension du PDG et de tous les partis politiques alliés a été suggérée. De plus, les principaux responsables du PDG sont directement visés, avec une demande d’inéligibilité pendant une période de trois ans. Cette mesure vise à restreindre leur participation à toute activité politique dans le pays.

De manière plus générale, les participants au Dialogue national ont appelé à la suspension de tous les partis politiques jusqu’à la mise en place de nouvelles règles et normes pour le fonctionnement démocratique du pays. Ces propositions, si elles sont validées par la junte au pouvoir, pourraient représenter un revers majeur pour l’ancien parti au pouvoir.

Il est à noter que ces conclusions du DNI reflètent les préoccupations et les aspirations d’une partie de la population gabonaise qui cherche à instaurer un système politique plus transparent, inclusif et démocratique. Cependant, l’adoption et la mise en œuvre de ces propositions restent soumises à la décision des autorités en place et à leur volonté de répondre aux demandes exprimées lors du Dialogue national.

Le Président sénégalais en visite en Guinée Bissau pour renforcer les liens bilatéraux

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, entame ce mardi 30 avril 2024 une visite de travail et d’amitié en Guinée Bissau. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre le Sénégal et ses voisins. Elle témoigne également de l’importance de l’axe Dakar-Bissau dans les priorités diplomatiques du Président Bassirou Diomaye Faye.

Cette démarche s’aligne sur les premiers voyages du Chef de l’État en Mauritanie et en Gambie, soulignant ainsi l’engagement du Sénégal en faveur de la coopération régionale et de l’intégration sous-régionale en Afrique de l’Ouest.

Selon une note du Bureau d’Information Gouvernementale (BIG), la Guinée Bissau est un partenaire stratégique pour le Sénégal. En effet, les échanges commerciaux entre les deux pays sont significatifs, avec des exportations sénégalaises vers la Guinée Bissau estimées à 108 257 tonnes en 2022, représentant une valeur de 55,201 milliards de francs CFA (NACE 2022). Cette performance économique témoigne d’une amélioration de +33,5% par rapport à l’année précédente.

Cette visite présidentielle revêt ainsi une importance particulière pour consolider les relations économiques, politiques et culturelles entre les deux nations. Elle permettra également d’explorer de nouvelles opportunités de coopération et de renforcer les échanges bilatéraux dans divers domaines d’intérêt commun.

Le Président Bassirou Diomaye Faye s’engage à œuvrer pour le développement et le renforcement de la coopération régionale, dans un esprit de solidarité et de fraternité entre les peuples de la sous-région ouest-africaine.

Tensions à Dakar Dem Dikk : Grève en réaction aux décisions du Directeur Général

Ce lundi matin, l’atmosphère est tendue chez Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public de la capitale sénégalaise, où les employés ont entamé une grève pour exprimer leur mécontentement face aux récentes nominations internes. Cette action syndicale fait suite à des changements annoncés par le directeur général, Ousmane Sylla, qui a suscité des controverses parmi le personnel.

Selon le directeur général, ces ajustements organisationnels étaient nécessaires pour maintenir l’efficacité et l’excellence opérationnelle. « Lorsque le chef de division a pris sa retraite, son adjoint l’a remplacé, ce qui a entraîné un effet domino nécessitant la nomination d’un nouveau chef d’atelier à Thiaroye. Nous avons aussi promu un employé ayant plus de dix ans d’expérience chez nous à un autre poste de chef d’atelier », explique Ousmane Sylla lors d’une communication téléphonique. Il précise que ces décisions ne sont pas influencées par des motivations politiques mais par la compétence et les performances des individus concernés.

Le directeur général a également souligné les améliorations significatives réalisées sous sa direction, notamment une augmentation de 45% des recettes et une réduction de 25% des charges. « Il est essentiel de reconnaître les progrès réalisés chez Dakar Dem Dikk, qui sont le résultat d’une gestion rigoureuse et d’un management interne efficace », ajoute-t-il.

Malgré ces arguments, les travailleurs restent sceptiques et insistent sur le fait que le mouvement de grève est justifié. Ils accusent la direction de prendre des décisions unilatérales sans consultation adéquate, ce qui, selon eux, nuit à l’harmonie et à la transparence au sein de l’entreprise.

La grève a perturbé le service de transport, avec un impact direct sur des milliers d’usagers qui dépendent quotidiennement des bus de Dakar Dem Dikk pour leurs déplacements. Le directeur général a assuré que les services reprendront normalement dès mardi et que les pertes occasionnées par la grève seront compensées progressivement.

Cette situation met en lumière les défis de la gestion des ressources humaines dans les entreprises publiques, où le dialogue entre la direction et les employés est crucial pour maintenir la paix sociale et la productivité. Les prochains jours seront déterminants pour voir si les deux parties peuvent trouver un terrain d’entente et restaurer la normalité des opérations, tout en abordant les griefs exprimés par le personnel.

La Ville de Dakar passe les églises et mosquées de Dakar au solaire : un grand pas vers la décarbonisation

Dans le cadre de sa politique ambitieuse de décarbonisation des bâtiments publics municipaux, la Ville de Dakar entreprend une transformation majeure vers l’énergie solaire photovoltaïque. Cette initiative vise à renforcer l’approvisionnement et la sécurité énergétique tout en réduisant les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre.

Répondant à l’appel de cette vision écologique et économique, le Maire de Dakar M.Barthelemy DIAS a visité le chantier en cours de l’installation du système photovoltaïque de la cathédrale de Dakar. Ce projet marque le début d’une série de transformations prévues pour les édifices publics emblématiques de la ville, incluant les établissements scolaires, les infrastructures sportives telles que la piscine olympique, les hôpitaux, les centres socioculturels et les édifices religieux.

L’initiative a déjà pris son envol avec le traitement des mosquées Parcelles Unité 13 et Dieuppeul, l’église de la grande Cathédrale et le bâtiment communal. Bientôt, d’autres monuments emblématiques rejoindront ce mouvement, notamment la grande mosquée de Dakar, la grande mosquée de Massalikul Jinane, la Mosquée omarienne et le Mausolée de Cambérène.

Cette transition vers l’énergie solaire marque un tournant significatif dans la lutte contre le changement climatique et témoigne de l’engagement de la Ville de Dakar envers un avenir durable et économe en énergie. En adoptant cette approche novatrice, Dakar se positionne comme un leader régional dans la transition vers les énergies renouvelables, inspirant d’autres villes à suivre cet exemple audacieux pour un monde plus vert et plus propre.

Perturbations dans les transports à Dakar : Dakar Dem Dikk suspend plusieurs lignes

Ce lundi 29 avril, les usagers des transports en commun à Dakar ont été confrontés à des difficultés majeures, alors que plusieurs lignes de la société Dakar Dem Dikk (DDD) ont été suspendues. Cette perturbation fait suite à une grève spontanée déclenchée par certains syndicalistes de l’entreprise, laissant les passagers dans l’incertitude et l’inconfort.

La situation s’est encore aggravée hier dimanche, avec des actes de vandalisme signalés au dépôt de Ouakam. Des individus non identifiés ont saccagé plusieurs bus, dont les nouveaux modèles Iveco, causant ainsi des dommages considérables. Dans un communiqué, les responsables de Dakar Dem Dikk ont vivement condamné ces actes de sabotage et ont promis de faire toute la lumière sur cet incident.

Face à cette situation difficile, Dakar Dem Dikk présente ses excuses aux usagers pour les désagréments occasionnés. La société s’engage à travailler activement pour rétablir le service de transport dans les plus brefs délais. Les équipes de maintenance et de sécurité sont mobilisées pour remettre en état les bus endommagés et assurer la sécurité des passagers lors de leurs déplacements.

En attendant un retour à la normale, les usagers sont invités à faire preuve de compréhension et de patience. Dakar Dem Dikk reste à l’écoute de ses clients et met tout en œuvre pour garantir un service fiable et sécurisé.

Arrêt des travaux du programme de 100 000 logements à Diass : Une décision motivée par des conflits fonciers

Les travaux du programme de 100 000 logements situé dans la Commune de Diass ont été interrompus sur ordre du Gouverneur de la région de Thiès, informé des agissements notés et des menaces à l’ordre public. Cette décision fait suite à des tensions et des oppositions rencontrées lors de l’exécution du projet.

Le chef de division régionale de l’urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, Jules Bernard Cabo, a pris cette mesure en se référant à l’arrêté N°024204 du 04 juillet 2023, émis par le ministre de l’Urbanisme du Logement et de l’Hygiène Publique. Cet arrêté autorisait le projet de lotissement dans la zone de Diass, sous réserve du droit des tiers.

Cependant, lors de l’exécution des travaux de lotissement, la société dénommée « Quality vegetable Senegal » ainsi que les populations exploitant la zone se sont opposées à la réalisation du projet. Cette opposition a conduit à des tensions et à des menaces potentielles à l’ordre public, ce qui a conduit les autorités à prendre la décision d’arrêter temporairement les activités du programme de logements.

Dans un communiqué adressé au représentant de la SCI de la Nouvelle ville, Tidiane Diawa, le Chef de Division a annoncé cette suspension des travaux, en attendant de trouver des solutions pour régler le conflit foncier. Cette mesure vise à prévenir toute escalade des tensions et à permettre aux autorités compétentes de trouver une issue pacifique et équitable au différend.

Il est essentiel de résoudre les conflits fonciers de manière transparente et conforme à la loi, tout en garantissant les droits des différentes parties concernées. La suspension temporaire des travaux témoigne de la volonté des autorités de préserver la sécurité et la stabilité dans la région, tout en cherchant des solutions durables pour permettre la poursuite du projet de logement dans le respect des lois et des droits des citoyens.

Kenya Airways suspend ses vols vers Kinshasa suite à l’arrestation de ses employés en RDC

La compagnie aérienne Kenya Airways (KQ) a annoncé lundi la suspension de ses vols à destination de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), en raison de l’arrestation et de la détention prolongée de deux de ses employés par les autorités congolaises.

Dans un communiqué officiel, Kenya Airways a déclaré que cette décision était motivée par l’incapacité de la compagnie à garantir le bon déroulement de ses opérations sans son personnel détenu. Les deux employés de Kenya Airways sont retenus par l’unité des renseignements militaires à Kinshasa depuis une dizaine de jours, sans que les raisons de leur arrestation n’aient été clairement précisées.

La suspension des vols vers Kinshasa entrera en vigueur à partir du 30 avril 2024. Cette décision difficile a été prise afin de garantir la sécurité et le bien-être du personnel de Kenya Airways, ainsi que la continuité de ses opérations dans un contexte où ses employés sont confrontés à des difficultés et des incertitudes en RDC.

Kenya Airways a exprimé sa profonde préoccupation face à la situation et a appelé à la libération immédiate de ses employés détenus, ainsi qu’à la résolution rapide de ce différend avec les autorités congolaises. La compagnie aérienne reste engagée à fournir des services de qualité à ses passagers et espère pouvoir reprendre ses vols vers Kinshasa dès que possible, une fois que les conditions le permettront.

Grève Surprise chez Dakar Dem Dikk : Des Accusations et une Réponse

Ce lundi matin, une grève soudaine a paralysé les opérations de la société de transport public Dakar Dem Dikk, surprenant nombre d’usagers. Les travailleurs ont suspendu l’ensemble des bus, exprimant leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une gestion partisane de la part du directeur général. La décision de promouvoir certains agents serait au cœur des tensions.

Le ministre des Transports, El Malick Ndiaye, est intervenu rapidement pour désamorcer la situation. Il s’est rendu au dépôt de Ouakam afin d’échanger directement avec les grévistes. Cependant, les reproches à l’égard du directeur général, Ousmane Sylla, persistent. Ce dernier se défend vigoureusement contre les accusations de partialité et de malversations.

Sylla explique que les décisions de promotion étaient nécessaires pour pallier les départs à la retraite et les besoins de renforcement du personnel. Il affirme avoir pris ces mesures après mûre réflexion, dans l’intérêt de l’efficacité opérationnelle de l’entreprise. De plus, il souligne les améliorations significatives réalisées sous sa direction, telles qu’une augmentation de 45 % des recettes et une réduction des charges de 25 %.

Par ailleurs, le directeur général annonce avoir entrepris une réduction du nombre de personnel, qu’il jugeait excessif. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une stratégie d’excellence opérationnelle visant à redresser la société, qui se trouvait dans une situation de quasi-faillite à son arrivée.

Sylla se montre confiant quant aux résultats positifs à venir de l’entreprise, affirmant que Dakar Dem Dikk devrait enregistrer pour la première fois depuis 2014 un résultat net positif. Il encourage même la réalisation d’un audit pour mettre en lumière les actions positives entreprises sous sa direction, tout en reconnaissant les domaines où des améliorations sont encore nécessaires.

Cette situation met en lumière les défis persistants auxquels sont confrontées les entreprises publiques au Sénégal, tout en soulignant l’importance cruciale d’une gestion transparente et équitable pour assurer leur succès à long terme.

Un Accident de Bus à Castors Fait une Victime

Un drame a secoué la ville de Castors ce lundi lorsqu’un bus de la ligne 32 reliant Guédiawaye à Sam s’est renversé près du rond-point EMG. L’accident a malheureusement coûté la vie à une personne âgée, selon les informations rapportées par Seneweb.

Les circonstances exactes de l’accident demeurent encore floues, mais les premiers rapports indiquent que le bus Tata a fait une embardée, entraînant des conséquences tragiques. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement sur les lieux pour porter secours aux blessés et gérer la situation.

Cet incident rappelle cruellement l’importance cruciale de la sécurité routière et soulève des questions sur les mesures de prévention des accidents dans la région. Alors que les autorités locales et les services d’urgence s’efforcent de fournir une assistance aux victimes et à leurs proches, il est essentiel de redoubler d’efforts pour garantir la sûreté des trajets quotidiens des citoyens.

Nous suivrons de près l’évolution de cette tragédie et continuerons à informer notre communauté sur les développements à venir.

Arrêt des constructions sur les corniches de Dakar : Une mesure conservatoire annoncée par les autorités

L’architecte Pierre Goudiaby Atepa a récemment révélé lors de son passage à l’émission « Point de vue » sur la Rts que le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement ont ordonné l’arrêt de toutes les constructions sur le littoral et les corniches de Dakar. Cette décision a été confirmée par la Direction de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (Dscos), un corps de la gendarmerie nationale.

Selon le colonel Sabouri Ndiaye, directeur de la Dscos, cette mesure a été prise sur instruction des nouvelles autorités pour permettre un examen approfondi de tous les travaux en cours sur les corniches et la bande des filaos. Il a précisé que cette décision est une mesure conservatoire visant à évaluer la légalité des constructions et à vérifier les documents relatifs à leur autorisation.

Tous les travaux situés sur la corniche-Ouest, la corniche-Est et la bande des filaos sont concernés par cet arrêt. Le colonel Ndiaye a détaillé que la corniche-Ouest s’étend du Cap Manuel à la plage de Diamalaye, tandis que la corniche-Est va du Cap Manuel à la plage le long de la route de Rufisque, en passant par des sites emblématiques comme l’ambassade de France et le palais présidentiel.

Cette initiative soulève des questions sur le devenir des constructions illégales dans cette zone, considérée comme un bien public. En effet, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, avait déjà prévenu les promoteurs lors d’une vidéo datant de mi-juin 2020, dénonçant l’exploitation excessive du littoral par la construction d’immeubles, d’hôtels et de villas de luxe. Sonko avait promis que, une fois au pouvoir, toutes ces constructions illégales seraient détruites sans intervention ni négociation.

Cette décision s’inscrit donc dans une volonté de rétablir l’accès du public aux plages et de mettre fin à l’exploitation abusive du littoral sénégalais.

Rencontre entre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop : Débat sur la souveraineté monétaire et la croissance économique

Lors d’une récente rencontre entre le Premier ministre Ousmane Sonko et Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), la question de la souveraineté monétaire a été au cœur des discussions, notamment en ce qui concerne le franc CFA.

Ousmane Sonko a initié un débat sur la destination de la croissance économique au sein de l’UEMOA, remettant en question à qui profite réellement cette croissance. Il a souligné que le fondement de son programme, qui lui a valu d’être élu par les Sénégalais, tourne autour de la souveraineté et de l’appropriation correcte de tous les atouts du pays. Le Premier ministre a également insisté sur la nécessité d’une réflexion approfondie pour que les richesses produites bénéficient véritablement aux populations.

Les propos de Sonko ont suscité un sourire chez Abdoulaye Diop, qui a confirmé lors de son intervention que la rencontre avait mis en lumière une forte volonté de répondre aux besoins des populations. Il a souligné l’importance d’une croissance économique plus forte, mais surtout d’une croissance qui a un impact significatif sur les populations.

Cette rencontre entre le Premier ministre et le président de la Commission de l’UEMOA souligne l’importance du débat sur la souveraineté monétaire et la nécessité de s’assurer que la croissance économique profite réellement à tous les citoyens de la région.

Enquête : Les pratiques mystiques dans les tribunaux selon un garde pénitentiaire

Dans une récente enquête sur les pratiques mystiques visant les magistrats dans les tribunaux, un garde pénitentiaire, sous couvert d’anonymat, a partagé des témoignages édifiants sur les rituels observés par certains détenus.

Selon ce garde pénitentiaire, les détenus font souvent preuve de solidarité envers leurs camarades d’infortune, mais certains d’entre eux recourent à des pratiques mystiques pour tenter d’influencer le cours de la justice en leur faveur. Ces pratiques incluent des prières formulées ou des offrandes recommandées aux détenus qui se rendent au tribunal pour être jugés.

Un exemple frappant est celui d’un jeune homme inculpé pour viol, dont le comportement lors de son audience en chambre criminelle a attiré l’attention. Dès son arrivée dans le véhicule de l’administration pénitentiaire, il maintenait sa main collée à ses parties intimes, portant des pépins de citron donnés par son guide religieux. Précipitamment, il a pris place dans un coin du box des accusés au tribunal.

Interrogé sur cette posture inhabituelle, le détenu a révélé avoir suivi les conseils de son guide religieux, lui recommandant de ne pas se séparer des pépins de citron. Cependant, malgré ces pratiques mystiques, les observateurs étaient sceptiques quant à leur efficacité pour le disculper, étant donné la nature des accusations pesant contre lui.

Ces récits témoignent de la complexité des croyances et des pratiques qui imprègnent parfois le système judiciaire, soulignant l’importance pour les magistrats de rester impartiaux et de rendre la justice en toute objectivité, indépendamment des influences extérieures.

L’enquête se poursuit pour éclaircir davantage ces pratiques mystiques et leur impact sur le fonctionnement de la justice dans le pays.

Accident de camion à Malika-Plage : Embouteillage monstre sur la VDN3

Un accident de la route majeur s’est produit à hauteur de Malika-Plage, sur la Voie de Dégagement Nord (VDN3), entraînant un embouteillage massif qui paralyse la circulation. Un camion s’est renversé, causant des dégâts matériels importants et laissant un jeune homme gravement blessé.

Selon les témoins présents sur les lieux, l’accident a été spectaculaire, avec le camion renversé sur la chaussée et des débris éparpillés sur la route. Les premiers secours sont rapidement intervenus, avec la présence des sapeurs-pompiers et des forces de police pour sécuriser la zone et prendre en charge les victimes.

Le jeune homme blessé dans l’accident a été pris en charge par les secours et transporté d’urgence vers un établissement hospitalier pour recevoir les soins nécessaires. Les autorités sur place travaillent activement pour dégager la route et rétablir la circulation, mais à l’heure actuelle, l’embouteillage persiste, perturbant la vie quotidienne des usagers de la route dans la région.

Cet accident rappelle une fois de plus l’importance de la prudence au volant et de la vigilance sur les routes, en particulier sur des voies à forte circulation comme la VDN3. Les autorités encouragent les automobilistes à faire preuve de patience et à suivre les consignes de sécurité émises par les forces de l’ordre sur place.

Nous continuerons de suivre l’évolution de la situation et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Vers des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall : Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko prêt à agir ?

Des tensions politiques s’intensifient au Sénégal alors que des signaux émergent laissant entendre que le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko envisage des poursuites contre l’ancien Président Macky Sall. Ces développements surviennent suite aux déclarations fracassantes de l’avocat Me Ciré Clédor Ly, connu pour ses prises de position tranchées.

Dans une tribune intitulée «Cri du cœur», largement médiatisée, Me Ly a pointé du doigt plusieurs actions entreprises par l’ancien président à la fin de son mandat, les qualifiant de hautement répréhensibles et méritant une mise en accusation pour haute trahison. Parmi ces actions figurent notamment l’attribution controversée de la concession des chantiers navals de Dakar à une société turque, ainsi que des nominations jugées discutables à des postes clés.

Le tandem Diomaye Faye-Ousmane Sonko, qui a récemment abrogé des décrets pris par l’ancien gouvernement, envoie ainsi un signal fort quant à sa volonté de s’attaquer aux actes jugés contraires à la bonne gouvernance et aux intérêts nationaux. Cette position pourrait laisser présager des poursuites judiciaires à l’encontre de Macky Sall dans un proche avenir.

La question des poursuites contre l’ancien président divise l’opinion publique sénégalaise. Certains voient dans ces actions une volonté légitime de lutter contre la corruption et de restaurer l’intégrité du système politique, tandis que d’autres craignent une polarisation accrue de la scène politique et des tensions sociales.

En attendant, Macky Sall, actuellement résident au Maroc où il assume le rôle d’envoyé spécial du Pacte de Paris, pourrait se retrouver au centre d’une tempête politique et judiciaire qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’avenir politique du Sénégal. Les prochains jours pourraient ainsi être déterminants pour l’évolution de cette affaire.

Sanctions de la commission bancaire de l’UMOA : Trois banques épinglées, dont deux au Sénégal

Lors de sa session du 22 mars dernier, le Collège de supervision de la commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) a pris des mesures disciplinaires à l’encontre de trois banques opérant dans la zone. Deux de ces institutions sont basées au Sénégal, tandis que la troisième est établie au Togo.

Cependant, les noms des banques sanctionnées n’ont pas été divulgués, conformément à la tradition de l’organe disciplinaire monétaire de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Les fautes reprochées ainsi que la nature des sanctions infligées ont toutefois été rendues publiques après que les dirigeants concernés ont été entendus.

Selon les informations rapportées par L’Observateur dans son édition de ce lundi, la première banque établie au Sénégal sanctionnée a été blâmée pour « des manquements et des infractions aux textes légaux et règlementaires applicables aux établissements de crédit ». Ces infractions portent notamment sur des faiblesses en matière de gouvernance, de gestion des risques, de situation financière et prudentielle, ainsi que sur le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. En plus du blâme, cette banque devra s’acquitter d’une amende de 300 millions de francs CFA.

La deuxième banque sénégalaise rappelée à l’ordre devra également payer une amende de 151 millions de francs CFA, en plus du blâme reçu. Les infractions qui lui sont reprochées concernent principalement des manquements dans le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Quant à la troisième institution de crédit épinglée, basée au Togo, elle a été blâmée et condamnée à payer une amende de 300 millions de francs CFA pour non-respect des exigences des autorités monétaires et de contrôle visant le renforcement des fonds propres. Ces mesures visent à mettre l’établissement en conformité avec les normes prudentielles à fin juin 2022.

Les 55e journées d’Ahmadou Mbaye Maodo honorées à Tivaouane le 11 mai 2024

La ville de Tivaouane s’apprête à célébrer les 55e journées commémoratives d’Ahmadou Mbaye Maodo, en hommage à son rappel à Dieu. Cet événement, qui se tiendra le 11 mai 2024, sera béni sous la guidance de Serigne Babacar Sy Mansour, Khalife général des Tidianes, et de Serigne Maodo Sy Dabakh, ainsi que de toute la famille de Seydi Hadj Malick Sy RTA.

El Hadj Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels et fils d’Ahmadou Mbaye Maodo, organise chaque 1er mai une cérémonie de prières en l’honneur de son défunt père, qui a dédié sa vie au service du vénéré Seydil Hadj Malick Sy. Cette année, la cérémonie religieuse a été exceptionnellement déplacée au 11 mai suivant.

La ville de Tivaouane, considérée comme le cœur de la Tidiania, sera le point de convergence de toutes les confréries du Sénégal, sous l’égide bienveillante du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

Ces journées seront placées sous le haut patronage du Président de l’Assemblée nationale et verront la participation de personnalités éminentes telles que la marraine Adjaratou Ndèla Wade, la présidente du Haut conseil des collectivités locales, Aminata Mbengue Ndiaye, et le président du Cese, Abdoulaye Daouda Diallo.

Cet événement revêt une importance particulière dans la sphère religieuse et culturelle du Sénégal, témoignant du respect et de la reconnaissance envers Ahmadou Mbaye Maodo et son dévouement à la cause de Seydi Hadj Malick Sy.

Charles Blé Goudé réfute les accusations d’alliance avec le Rhdp et affirme sa candidature pour 2025

Le président du Cojep (opposition) en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé, a réagi vigoureusement aux propos du secrétaire exécutif du Rhdp, Cissé Bacongo, qui l’a accusé d’être « avec » le parti au pouvoir.

Lors d’une conférence de presse, M. Cissé Bacongo a déclaré que « Blé Goudé est avec nous tous les jours, au sens propre comme au sens figuré, on se voit et on se parle », en évoquant également l’ex-président Laurent Gbagbo et sa demande de réintégration sur la liste électorale.

En réponse, Charles Blé Goudé a qualifié ces propos d’« attaque », dénonçant une tentative de ternir sa dignité, sa crédibilité, sa droiture et son image. Dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, il a affirmé : « Non, ce n’est pas vrai, je ne suis pas avec vous et je vous donne la latitude de m’humilier et de me montrer que je suis un menteur ».

Il a également mis en garde contre les provocations, rappelant un précédent déguerpissement sous les ordres de M. Cissé Bacongo, ministre-gouverneur du District d’Abidjan. Blé Goudé a souligné sa détermination à participer à l’élection présidentielle de 2025, exigeant son inscription sur la liste électorale et le dégel de ses avoirs.

Bien que lui et son ex-mentor, Laurent Gbagbo, aient été acquittés par la CPI dans l’affaire des violences postélectorales de 2010-2011, la justice ivoirienne les a condamnés, les privant ainsi de leur droit de vote et d’éligibilité selon le Code électoral.

Enfin, lors de la même conférence de presse, M. Cissé Bacongo a affirmé qu’Alassane Ouattara était le candidat du Rhdp pour l’élection présidentielle de 2025, tandis que Laurent Gbagbo avait accepté d’être le candidat du PPA-CI, son parti.

CONFLIT DE LEADERSHIP AU PDS : Kéba Kanté, Saliou Dieng et l’après-Karim Wade

Au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), les tensions s’intensifient autour de la question de la succession de Karim Meïssa Wade, écarté de la dernière élection présidentielle. À l’approche du cinquantième anniversaire du parti, prévu le 11 mai à Thiès, les regards convergent vers deux figures montantes : Saliou Dieng et Kéba Kanté. Le premier, bien qu’allié de longue date de Karim Wade, est critiqué pour son autoritarisme et d’autres griefs. En revanche, le deuxième, alors que récemment arrivé dans les rangs du parti, est salué pour son engagement et sa proximité avec les militants.

Un vent de rébellion continue de troubler la quiétude qui régnait dans les rangs du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). La discipline de la formation politique est davantage menacée par l’éviction de leur leader, Karim Meïssa Wade, de la dernière élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du fait de sa nationalité française. En perte de vitesse flagrante depuis ce « coup d’État institutionnel », tel le décrivait la coalition Karim24, le parti du pape du « Sopi », le président de la République, Me Abdoulaye Wade, peine à retrouver ses repères. Les militants ne savent plus où donner la tête ; le pater, en âge très avancé, ne peut plus assumer la présidence du parti alors que le filius, exilé au Qatar depuis 2016, n’a plus remis les pieds au Sénégal, la « Terre-Père ».

C’est dans ce contexte semé de doute que des libéraux regroupés dans une structure dénommée «  Sauvons le PDS », ont décidé d’organiser le 11 mai, coïncidant au cinquantenaire de leur parti, une grande rencontre à Thiès afin de désigner un leader qui devra prendre les rênes. Selon une source qui s’est confiée au Dakarois Quotidien, deux profils émergent : Saliou Dieng (député) et Kéba Kanté.

Le premier nommé, chargé de missions de Karim Wade, n’est pourtant pas dans les cœurs de la plupart des libéraux qui ne cessent de réclamer sa tête. Ceux-ci le dépeignent comme un dictateur, décidant de droit de vie ou de mort sur tout le monde.

En 2023, lors du renouvellement des instances du PDS, une bonne frange de ses camarades de parti ont fustigé son modus operandi. « Nous ne reconnaissons plus Saliou Dieng comme administrateur des structures du parti. Nous allons dans les jours à venir organiser une manifestation de destitution de Saliou Dieng devant le domicile de notre frère secrétaire général Abdoulaye Wade pour dire à notre candidat Karim Wade que son homme de confiance n’est pas l’homme qu’il faut à la tête des structures du parti. Nous ferons face à Saliou Dieng qui nous a trouvés dans ce parti», avertissait Ndiaga Diaw, responsable politique à Thiès, en octobre de la même année.

Après cet épisode, la dernière accusation qui a pesé sur M. Dieng, pendant la Présidentielle passée, est bien ses accointances présumées avec l’alors candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba. Le porte-parole de la fédération Pds-Guédiawaye avançait, dès lors : « les prémices du futur projet de  Saliou Dieng montrent qu’il veut disloquer et désarticuler le Parti
démocratique sénégalais pour que le parti ne puisse pas gagner l’élection présidentielle de 2024 ». « Le Parti démocratique sénégalais n’est pas un parti politique pour Saliou Dieng mais un bureau d’études. Dans ce bureau d’études, il veut gagner des galons pour pouvoir récolter beaucoup d’argent et après, mener son futur projet que nous ne connaissons pas encore », a ensuite martelé Ngouda Dione.

Pour ces quelques raisons énoncées par des libéraux, encore que la liste n’est pas exhaustive, Saliou Dieng n’est pas l’homme de la situation, a assuré la source du Dakarois Quotidien. Celle-ci affirme voir plus d’engagement de la part de Kéba Kanté même si celui-ci n’a rejoint la barque libérale qu’en novembre 2023. L’enfant de Fatick est dépeint par ses frères de parti comme quelqu’un de « très sociable, qui ne ferme ses portes à personne ». À en croire la même source, qui n’a pas hésité à nous donner des exemples prouvant sa proximité avec les militants, au décès d’une fervente militante du PDS, réputée être proche de Saliou Dieng, Kéba s’est rendu dès les premiers instants à Touba, contrairement à Saliou.

En outre, Kéba Kanté, qui prépare d’ailleurs une tournée nationale pour bientôt, est défini par ses camarades comme un jeune humble, qui a un avenir très prometteur. Avec son réseau étendu, il saura porter, très haut, l’étendard de la formation politique afin que celle-ci renaisse, tel le sphinx de ses cendres, pour aller vers un futur encore plus majestueux et glorieux que son passé.

En tout état de cause, le 11 mai prochain est une date décisive pour le PDS. Une des questions qui seront éventuellement soulevées est celle de la direction du parti. Ceci crée dès à présent cette dualité au sein de la formation politique. Dans ce contexte, la position de Kéba Kanté revêt une importance particulière, étant proche des militants et susceptible d’influencer leur soutien. Ceux-ci attendent avec impatience le discours de Kéba Kanté qui est une figure clé du parti. Chacun d’eux est curieux d’être édifié par rapport au ton de son intervention.

Alors que le PDS fait face à des défis internes et externes, il est capital de se demander si Kéba Kanté va continuer à s’aligner à la discipline de parti ou si, au contraire, galvanisé par ses camarades de « Sauvons le PDS », il choisira de saper la hiérarchie au sein de la formation libérale ?

LA DAKAROISE

Crise au Parti Démocratique Sénégalais : Sérigne Momar Sokhna mobilise contre sa destitution et menace de bouleverser la structure du parti à Kaolack

Dans la région de Kaolack, une tempête politique se lève au sein du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) suite à la destitution controversée de Sérigne Momar Sokhna, ancien président de la fédération rurale de Latmingué. Sokhna, qui a été évincé de son poste à la suite de son soutien public à Amadou Ba de la coalition BBY lors des présidentielles de mars 2024, s’élève contre ce qu’il considère comme une manœuvre politique destinée à le marginaliser.

L’ancien président de la fédération rurale ne cache pas son mécontentement face à la décision prise par le PDS, affirmant que cette action est le résultat d’un « complot politique » orchestré par ses adversaires au sein du parti qui n’auraient pas apprécié son choix de soutenir un candidat d’une coalition rivale durant les élections. « C’est une injustice flagrante qui ne repose sur aucune base solide. On m’accuse de déstabiliser le parti, alors que j’ai toujours œuvré pour son expansion et sa consolidation, notamment dans le Saloum, » explique Sokhna lors d’une entrevue.

En réponse, Sokhna et ses fidèles alliés, les présidents des 27 sections qu’il a lui-même mises en place, prévoient de restructurer la dynamique politique du PDS dans la région. Ils ont annoncé une série de rencontres et de mobilisations destinées à renforcer leur influence et à contester les décisions prises par la direction centrale du parti. « Nous utiliserons tous les moyens nécessaires pour assurer que le PDS reste une force majeure à Kaolack. Nous planifions des actions de sensibilisation et des campagnes pour rallier le soutien des bases qui sont frustrées par les manipulations politiques actuelles, » a-t-il déclaré.

Cette initiative de Sokhna soulève plusieurs questions sur la cohésion et l’unité au sein du PDS, exposant des fractures qui pourraient affecter non seulement le parti au niveau régional mais aussi national. Des analystes politiques suggèrent que cette crise pourrait soit revitaliser une faction du PDS qui se sent négligée, soit conduire à une scission plus profonde qui pourrait affaiblir le parti dans des régions stratégiquement importantes telles que Kaolack.

L’affrontement entre Sokhna et la direction du PDS survient à un moment où le parti cherche à reconsolider sa position dans le paysage politique sénégalais post-électoral. Les décisions prises dans les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si le PDS peut surmonter ses divisions internes ou si celui-ci se dirige vers une période prolongée de conflits internes qui pourraient compromettre sa capacité à se présenter comme une alternative viable au gouvernement actuel.

Dans ce climat tendu, les citoyens de Kaolack et les membres du PDS attendent de voir comment les leaders du parti géreront cette crise qui pourrait redéfinir le futur politique de la région et potentiellement du Sénégal tout entier.

Mariama Massaly
Correspondante a kaolack

ACTE DE VANDALISME AU DÉPÔT DDD DE OUAKAM :10 BUS ENDOMMAGÉS

Dakar Dem Dikk, l’entreprise de transport public bien connue de Dakar, traverse une période turbulente marquée par des nominations controversées et un incident de vandalisme qui a récemment ciblé plusieurs de ses véhicules. L’incident survenu au dépôt de Ouakam, où dix bus ont été caillassés, pourrait bien être le symptôme visible d’un malaise plus profond au sein de l’entreprise.

La controverse a débuté avec une série de nominations effectuées par le directeur général Ousmane Sylla, jugées inopportunes et suspectes par de nombreux observateurs et travailleurs de l’entreprise. Ces nominations, réalisées à la veille du changement de régime politique au Sénégal, sont perçues par certains comme une tentative de Sylla de consolider son influence et celle de ses proches avant son départ anticipé, suite à l’arrivée au pouvoir du nouveau président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre Ousmane Sonko.

Ces décisions ont provoqué une onde de choc parmi les employés de Dakar Dem Dikk, qui expriment ouvertement leur frustration et leur mécontentement. La corrélation entre ces nominations et l’acte de vandalisme n’est pas encore officiellement établie par les enquêtes en cours, mais il est plausible que la frustration des employés face à ce qu’ils considèrent comme des nominations illégitimes et népotiques ait pu contribuer à cet acte désespéré.

L’ampleur de la réaction interne soulève des questions sérieuses sur la gestion de l’entreprise et sur les pratiques de gouvernance au sein des entreprises publiques sénégalaises. Les travailleurs de Dakar Dem Dikk demandent plus de transparence et d’équité dans les processus de nomination, arguant que la stabilité et l’intégrité de l’entreprise sont compromises par des décisions prises en dépit des intérêts de l’ensemble des employés.

Ce contexte tendu constitue un défi majeur pour le nouveau gouvernement, qui doit non seulement gérer cette crise immédiate mais aussi réformer les pratiques de gouvernance au sein des entreprises publiques pour restaurer la confiance. Les prochaines actions du gouvernement seront cruciales pour déterminer s’il peut réellement instaurer une ère de transparence et de responsabilité, essentielle pour rétablir la confiance des travailleurs et du public dans les institutions étatiques.

Dans l’attente des résultats de l’enquête sur les actes de vandalisme, la communauté et les employés de Dakar Dem Dikk espèrent des réponses et des actions concrètes qui reflètent les principes de justice et de responsabilité, promis par les nouveaux leaders du pays.

VOTRE QUOTIDIEN DU JOUR : LA UNE des Quotidiens du Lundi 29 Avril 2024

Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24
Le Dakarois Quotidien N°164 – du 29/04/24
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