Tensions foncières à Keur Mousseu : Affrontements entre employés et vigiles d’une exploitation agricole

La commune de Keur Mousseu, située dans le département de Thiès, a été le théâtre de violents affrontements fonciers entre les employés et les vigiles d’une exploitation agricole, alimentant ainsi les craintes d’un conflit latent qui éclate au grand jour.

Au cœur de cette escalade de tensions se trouve un différend foncier opposant un promoteur immobilier, à la tête de la Société Nouvelle Ville (SNV), et un agro-businessman, gestionnaire du projet agricole Qualité Végétale Sénégal (QVS). La querelle porte sur des hectares de terre, un enjeu crucial dans une région où l’agriculture est un pilier économique majeur.

Les travailleurs de QVS, ainsi que les habitants des communes voisines de Keur Mousseu et Diass, se sont mobilisés massivement ce vendredi matin, exprimant leur colère en bloquant temporairement l’autoroute à péage près de Kirène. Leur protestation vise à contester les prétentions d’extension de propriété du promoteur immobilier, qui pourraient empiéter sur les terres déjà attribuées à QVS.

Les tensions ont atteint un point critique lorsque le promoteur immobilier, en attente de l’arrivée des gendarmes de la Dscos, a dû se retirer précipitamment pour éviter une confrontation directe avec les travailleurs en colère. Des pneus ont été incendiés sur la chaussée, rappelant des scènes de conflit bien plus dramatiques.

Ce litige foncier, au-delà de ses implications immédiates, soulève des questions plus larges sur la gestion des ressources foncières au Sénégal. Les conflits de ce type sont malheureusement fréquents dans le pays, mettant en évidence les défis persistants en matière de gouvernance foncière et de régulation du secteur agricole.

Alors que les tensions demeurent vives à Keur Mousseu, il est impératif que les autorités locales et nationales interviennent de manière décisive pour prévenir toute escalade de la violence et pour trouver des solutions durables aux litiges fonciers qui menacent la stabilité et le développement économique de la région.

Vers une résolution de la crise dans les collectivités territoriales : Engagement du nouveau ministre Balla Moussa Fofana

Le gouvernement s’engage fermement à résoudre la crise qui secoue les collectivités territoriales depuis près de deux ans. Sous la houlette du tout nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, une dynamique de dialogue et de recherche de solutions concrètes s’est amorcée.

Lors de sa récente rencontre avec les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, le ministre Fofana a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise persistante. Dans un communiqué de presse, il a souligné la nécessité de travailler ensemble pour formuler des propositions soutenables conformes aux dispositions légales en vigueur.

Au-delà des discussions sur les revendications salariales, le ministre a mis en lumière les répercussions de la grève sur les citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès aux documents d’état civil. Cette prise de conscience témoigne d’une sensibilité aux préoccupations de la population et renforce l’urgence d’une résolution rapide du conflit.

L’approche collaborative du ministre Fofana se manifeste également par sa volonté de nouer un partenariat avec l’Intersyndicale pour améliorer les conditions de travail des agents des collectivités territoriales. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité des services publics et à garantir la qualité des prestations offertes aux citoyens.

En outre, le gouvernement affirme son engagement en faveur de la décentralisation et de la construction de collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Cette vision ambitieuse reflète la volonté de promouvoir une gouvernance locale dynamique et inclusive.

Enfin, la disponibilité du Premier ministre Ousmane Sonko à rencontrer l’Intersyndicale dans les meilleurs délais, sur la base des propositions formulées par le groupe de travail, illustre l’importance accordée à ce dossier au plus haut niveau de l’État.

Dans un contexte marqué par des tensions sociales, l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables et concertées constitue un pas significatif vers la résolution de la crise dans les collectivités territoriales. La voie du dialogue et de la collaboration semble ainsi ouvrir des perspectives encourageantes pour l’avenir de ces institutions essentielles à la vie démocratique et au développement local.

Appel à l’Extradition de l’Ex-Président Macky Sall : Boubacar Sèye de « Horizons sans frontières » Souligne l’Exigence de Justice

Dans une déclaration percutante, Boubacar Sèye, président de l’organisation « Horizons sans frontières », a récemment appelé à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président sénégalais Macky Sall. Ces propos ont suscité des débats passionnés sur la responsabilité des anciens dirigeants et la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis pendant leur mandat.

L’appel de Boubacar Sèye intervient dans un contexte où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des questions cruciales concernant la justice transitionnelle et la reddition des comptes pour les crimes politiques et économiques présumés commis par les anciens responsables gouvernementaux.

Sèye a vivement critiqué le mandat présidentiel de Macky Sall, affirmant que celui-ci avait marqué une période sombre de l’histoire politique du pays. Il a accusé Sall d’avoir utilisé son pouvoir pour opprimer et mépriser le peuple sénégalais, allant même jusqu’à insinuer que l’ancien président avait du sang sur les mains.

L’initiative de Sèye ne s’est pas limitée à des paroles. Il a lancé une pétition qui a recueilli près de 1500 signatures à ce jour, démontrant un soutien significatif à sa demande d’extradition de Macky Sall. Selon Sèye, le peuple sénégalais attend avec impatience que Sall réponde de ses actes devant la justice.

Cependant, il convient de souligner que les accusations portées par Sèye restent des allégations jusqu’à ce qu’elles soient étayées par des preuves concrètes devant un tribunal compétent. La question de la responsabilité des anciens dirigeants est complexe et nécessite une approche équilibrée qui garantisse à la fois la justice et le respect des droits fondamentaux.

En fin de compte, l’appel de Boubacar Sèye met en lumière l’importance cruciale de la justice et de la responsabilité dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Il soulève également des questions essentielles sur le rôle des organisations de la société civile dans la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de la gouvernance politique.

Audiences de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès : 20 inculpés devant comparaître du 22 au 24 avril 2024

Du 22 au 24 avril 2024, la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès se tiendra pour traiter une série d’affaires impliquant vingt inculpés pour des délits divers, selon les informations de nos confrères de Emedia.

  • Babacar Gassama, surnommé « Nguirane », sera jugé pour attentat à la pudeur sur une mineure de moins de 13 ans et détournement de mineure de moins de 16 ans.
  • Modou Gningue répondra d’accusations d’incendie volontaire d’un édifice habité.
  • Omar Kamara fera face à des accusations de meurtre.
  • Bocar Samba Diop Ngom et Sidy Lamine Diop seront poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de drogue.
  • Ibrahima Diop et Papa Matar Diène comparaîtront pour détention et usage de chanvre indien.
  • Mouhamed Diop sera jugé pour viol, pédophilie et détournement de mineure.

Les affaires enrôlées concernent Aliou Sow pour AM (atteinte aux mœurs) et trafic intérieur de chanvre indien, ainsi que Ngor Sène pour tentative d’assassinat avec actes de barbarie. Bounama Ba, Sidy Sow, Aliou Ba et Abdourahmane Dia, dit « Hollande », sont accusés d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec effraction, usage de violence et d’arme (pour les trois premiers), et recel pour le quatrième. Mame Gor Guèye est poursuivi pour viol sur mineure de moins de 13 ans, pédophilie et détournement de mineure.

Kéba Kamara comparaitra pour incendie volontaire sur un lieu servant d’habitation et menaces de mort.

Serigne Diop sera jugé pour meurtre et détention illégale d’arme sans autorisation administrative, tandis qu’Ameth Faye répondra d’accusations d’association de malfaiteurs et vol en réunion avec port et usage d’arme et de violence.

Ces audiences mettent en lumière la diversité des affaires criminelles qui seront traitées par la justice, soulignant l’importance du processus judiciaire dans la préservation de l’ordre et de la sécurité publique.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, entame des visites pour évaluer les besoins du secteur

Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a lancé une série de visites dans les différents services relevant de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de recueillir des informations précieuses pour éclairer la prise de décisions futures.

Sa première étape l’a conduit à la Cité du Savoir du Pôle Urbain de Diamniadio, où il a pu visiter divers établissements, notamment le siège de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel Amadou Traoré (ISEP) et le Cyber Infrastructure Nationale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation (CNRI).

Abdourahmane Diouf a expliqué que cette démarche vise à avoir une vue d’ensemble des conditions de travail et des besoins spécifiques de chaque institution avant de prendre des mesures concrètes. Il souhaite ainsi engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et identifier les priorités à adresser.

Au cours de ses visites, plusieurs problématiques ont été soulevées. Au sein de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, des préoccupations concernant les infrastructures et les équipements ont été exprimées, notamment le besoin urgent d’ordinateurs et de modems de connexion.

À l’ISEP, les étudiants ont fait part de difficultés liées au transport, à la restauration et à l’hébergement, mettant en lumière le besoin d’améliorer les conditions de vie étudiante. De plus, la question du statut juridique des enseignants et du personnel a été discutée.

La visite s’est conclue au CNRI, où d’autres aspects liés à l’infrastructure et aux technologies de l’information et de la communication ont été abordés.

Par ailleurs, le Ministre a prévu une rencontre avec le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) ce vendredi, signe de sa volonté de collaborer étroitement avec les acteurs syndicaux pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cette série de visites témoigne de l’engagement du nouveau ministre à prendre en compte les besoins réels des institutions universitaires et de recherche afin d’élaborer des politiques efficaces et adaptées à la réalité du terrain.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. « Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit », a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. « Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille », a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

Yacine Fall nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Une Expertise Internationale au Service du Sénégal

Dans un récent remaniement gouvernemental, Yacine Fall, vice-présidente du parti politique PASTEF, a été nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette nomination a suscité un intérêt particulier, compte tenu de son parcours professionnel remarquable et de sa réputation dans les affaires internationales.

Initialement, les spéculations prédisaient la nomination d’Aminata « Mimi » Touré à ce poste de haute importance. Cependant, l’arrivée de Yacine Fall souligne une continuité dans les relations et la collaboration entre ces deux femmes d’influence, comme l’ont révélé des sources proches de la coalition Diomaye.

Le lien étroit entre Yacine Fall et Mimi Touré, bien qu’initialement inattendu pour certains, trouve ses racines dans une relation de longue date, caractérisée par une complicité et un soutien mutuel. Leur parcours professionnel respectif au sein des Nations Unies témoigne de leur engagement commun en faveur des droits des femmes et du développement international.

Mimi Touré a contribué de manière significative à des organisations telles que l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), tandis que Yacine Fall a occupé des postes de direction au sein de l’Institut International de Formation et de Recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) et de l’ONU Femmes, notamment en tant que directrice de la Division économique à New York.

La nomination de Yacine Fall au poste de Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères souligne ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’expertise et à l’expérience internationales dans la formulation et la mise en œuvre de sa politique étrangère. Son mandat s’annonce comme une opportunité de renforcer les liens du Sénégal avec ses partenaires africains et internationaux, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la coopération et le développement mutuel.

À travers cette nomination, le Sénégal envoie un signal fort de son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et au-delà, sous la direction d’une ministre compétente et engagée.

Sa Thiès se prépare à affronter Eumeu Sène : Concentration et Détermination au Rendez-vous

Le monde de la lutte sénégalaise est en ébullition alors que la date du 5 mai approche, marquant le jour où Eumeu Sène et Sa Thiès s’affronteront à l’Arène nationale de Pikine. Lors des conférences de presse d’hier, Sa Thiès a captivé l’attention en partageant sa vision pour ce combat tant attendu.

Le fils de Double Less a clairement indiqué son intention d’attaquer et de prendre le contrôle du combat. Malgré les sollicitations pour d’autres affrontements, Sa Thiès a pris la décision de se focaliser exclusivement sur Eumeu Sène. « Actuellement, Eumeu Sène est mon seul objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Bien conscient des victoires impressionnantes d’Eumeu Sène sur des lutteurs renommés tels que Balla Gaye 2 et Lac de Guiers, Sa Thiès ne montre aucun signe de doute ou d’hésitation. « C’est le passé », a-t-il déclaré, soulignant sa confiance en ses propres capacités. « Je suis meilleur que lui. Je suis et je dois diriger le combat », a-t-il ajouté, affirmant sa ferme conviction en sa préparation et en sa stratégie.

Sa Thiès semble être animé par un mélange de confiance en soi et de concentration absolue. Son approche calme et déterminée laisse entrevoir un lutteur résolu à faire ses preuves sur le ring. Alors que le jour fatidique se rapproche, les fans de lutte s’attendent à un affrontement épique entre ces deux géants de l’arène.

Guédiawaye face au défi de l’occupation anarchique : Appel à des mesures concrètes pour restaurer l’ordre urbain

La ville en plein essor de Guédiawaye, au Sénégal, est confrontée à un défi majeur : l’occupation anarchique de ses principales artères routières par une prolifération incontrôlée d’activités informelles. La croissance démographique rapide a entraîné une métamorphose des abords des grands axes de la ville en véritables marchés informels, rendant la vie urbaine de plus en plus difficile pour les habitants, en particulier ceux du quartier Baye Laye.

Les rues autrefois paisibles sont désormais encombrées par des étals de commerçants informels et des garages de mécaniciens, créant une situation de congestion routière, de sécurité précaire et d’esthétique urbaine compromise. Les autorités locales semblent soit tolérer cette situation, soit ignorer délibérément une réalité qui nuit à la qualité de vie des résidents.

Un résident du quartier Baye Laye a exprimé sa frustration : « L’absence d’infrastructures adaptées ne fait qu’aggraver les problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés, et il est temps que des mesures concrètes soient prises pour améliorer notre qualité de vie. »

Des lieux autrefois insignifiants tels que Wakhinan Nimzhat, Hamo et Marché Boubess sont devenus des centres d’activité bouillonnants, où les étals colorés s’entremêlent avec les voies de circulation. Cette transformation a soulevé des questions profondes sur l’équité et la régulation urbaine, alors que les occupants des espaces informels revendiquent les mêmes droits que les établissements légalement établis.

Face à cette situation, les habitants et les observateurs locaux appellent les autorités à prendre des mesures efficaces pour réguler ces activités informelles. La création d’espaces appropriés pour les commerçants et les mécaniciens informels est une solution proposée pour restaurer un environnement urbain plus ordonné et vivable pour tous.

Il est impératif que les autorités locales travaillent en collaboration avec les résidents et les acteurs économiques pour trouver des solutions durables à ce défi. En investissant dans des infrastructures adaptées et en mettant en place des réglementations efficaces, Guédiawaye peut gérer sa croissance démographique tout en préservant la qualité de vie de ses habitants.

Il est temps d’agir pour restaurer l’ordre urbain à Guédiawaye et garantir un avenir prospère pour cette ville en plein essor.

Une dissidence émerge: César Atoute Badiate évincé de la faction de Kossolol du MFDC

Une nouvelle dynamique secoue le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) avec l’éviction de César Atoute Badiate de la tête de la faction de Kossolol. Le rebelle aurait été remplacé par Henrique Diédhiou, mettant ainsi fin au règne de Badiane à la tête du commandement.

Selon Le Témoin, cette éviction serait motivée par des soupçons de collaboration de Badiate avec les émissaires de l’État. Des dissensions au sein de ses propres rangs auraient conduit à son renversement, les membres de son groupe le soupçonnant de trahison.

La tension aurait monté depuis la signature des accords de paix entre le gouvernement sortant et certaines factions du MFDC en mai 2022. Depuis lors, Badiate aurait fait face à une opposition croissante au sein de sa propre faction.

Les Sages du MFDC seraient actuellement engagés dans des discussions pour résoudre cette crise interne et trouver un terrain d’entente. En attendant, Badiate et son lieutenant Rambo se seraient retirés dans un isolement relatif, loin du groupe, près de la frontière bissau-guinéenne.

Cette évolution marque un tournant dans la dynamique du MFDC, avec des implications potentiellement importantes pour le processus de paix en Casamance et la stabilité régionale.

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Situation alarmante au service de neurologie de l’hôpital Fann : manque de lits pour les patients atteints d’AVC

Une situation préoccupante a été signalée par le Dr Serigne Abdou Aziz Fall, responsable de l’unité des soins intensifs au service de neurologie de l’hôpital Fann, à Dakar. Selon ses déclarations relayées par le journal Libération, le service fait face à une pénurie critique de lits, mettant en danger la prise en charge des patients, en particulier ceux atteints d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Seuls 30 lits sont disponibles » dans le service de neurologie, a averti le Dr Fall. Ces 30 lits doivent couvrir les besoins de tous les patients atteints de diverses affections neurologiques, mais la demande est telle que des patients présentant des AVC doivent être renvoyés faute de place. Cette situation laisse les professionnels de la santé dans une position difficile, ne pouvant pas offrir les soins nécessaires à ceux qui en ont désespérément besoin.

La surveillante du service, madame Aw, a également exprimé son inquiétude concernant les conditions d’accueil des patients. Elle a souligné qu’il n’y a que deux lits disponibles dans la salle d’observation pour accueillir les urgences, ce qui est nettement insuffisant pour répondre à la demande croissante de soins.

Ce constat est d’autant plus alarmant que, selon les membres du service, un nouveau service est en construction depuis huit ans mais n’est toujours pas opérationnel. Cette situation soulève des questions sur les retards dans la construction et l’équipement des infrastructures médicales, compromettant ainsi la qualité des soins et la sécurité des patients.

Face à cette crise, il est impératif que les autorités de santé prennent des mesures immédiates pour remédier à la pénurie de lits et garantir un accès équitable aux soins pour tous les patients, en particulier ceux atteints d’AVC. L’amélioration des infrastructures et des ressources médicales est essentielle pour assurer la santé et le bien-être de la population.

Horreur à Yeumbeul Comico : Pape Diaw retrouvé mort dans son poulailler

La quiétude de Yeumbeul Comico, un quartier paisible de la banlieue de Dakar, a été brutalement interrompue par un acte de violence choquant. Pape Diaw, un jeune homme de 25 ans surnommé « Paco Diaz », a été retrouvé mort dans un bâtiment en construction qui lui servait de poulailler. Les détails macabres de sa découverte ont suscité l’effroi et l’indignation dans la communauté locale.

Pape Diaw était connu pour son activité d’aviculture. Il élevait des poulets dans le bâtiment en question et les vendait à ses voisins ainsi qu’aux habitants des localités environnantes. Cependant, le destin tragique de ce jeune entrepreneur a été scellé dans des circonstances terrifiantes.

Selon les informations rapportées par Les Échos, Pape Diaw aurait été victime d’un acte de violence extrême. Son corps a été découvert avec des traces de blessures violentes sur son visage et sa tête, indiquant une agression d’une violence inouïe. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que cet acte odieux pourrait être le résultat d’un meurtre prémédité.

La scène du crime ne laisse que peu de doutes sur la violence de l’attaque. Aucune trace de lutte n’a été retrouvée sur place, laissant penser que les assaillants ont agi avec une détermination impitoyable. La découverte du corps a été faite par un voisin, également aviculteur, alerté par l’absence inhabituelle de Pape Diaw.

Le choc et la douleur se sont répandus rapidement dans la communauté. La mère de la victime, accompagnée de son petit-fils, s’est rendue sur les lieux et a été confrontée à l’horreur indicible de la scène. Les cris de détresse ont résonné alors que les habitants du quartier accouraient pour témoigner leur soutien à la famille éprouvée.

Les autorités locales, sous la direction du commissaire Cheikh Ahmed Tidiane Diallo de Yeumbeul Comico, ont immédiatement lancé une enquête pour faire la lumière sur cet acte criminel abominable. La découverte du téléphone portable de la victime sur les lieux pourrait fournir des indices cruciaux pour élucider les circonstances exactes de sa mort.

Cette tragédie a ébranlé la communauté de Yeumbeul Comico et a rappelé de manière poignante l’importance de la sécurité et de la solidarité dans nos quartiers. En ces moments difficiles, la justice doit être rendue et les responsables de cet acte barbare doivent être traduits en justice.

Tensions au Ministère des Sports au Sénégal : Démission d’une responsable suite à des désaccords

Peu de temps après la passation de service avec son prédécesseur, Mame Mbaye Niang, la nouvelle ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a été confrontée à une démission au sein de son équipe. Marème Kane Diallo, directrice de la Formation et de la Coopération au ministère, a rendu sa démission, créant ainsi une onde de choc dans le département.

Selon les informations recueillies par le journal Source A, les relations entre Khady Diène Gaye et Marème Kane Diallo étaient tendues depuis un certain temps, remontant même à l’époque où Matar Bâ était ministre des Sports. Un contentieux latent semble avoir existé entre les deux femmes, exacerbant les tensions au sein du ministère.

En effet, lorsque Marème Kane Diallo a été nommée directrice de la Formation et de la Coopération en 2015, remplaçant Alioune Diakhaté Mbaye, elle était de la hiérarchie A3. En revanche, Khady Diène Gaye, bien que de grade supérieur, était sous l’autorité de Marème Kane Diallo, car elle occupait un poste inférieur dans la même direction depuis six ans.

Ce déséquilibre hiérarchique a apparemment créé des frictions entre les deux femmes, culminant avec une lettre de protestation adressée par Khady Diène Gaye à Matar Bâ, alors ministre des Sports. Suite à cela, Khady Diène Gaye a été nommée chef de service des Sports de la région de Dakar, un poste que Marème Kane Diallo avait occupé auparavant.

La démission de Marème Kane Diallo, survenue peu de temps après l’installation de Khady Diène Gaye en tant que ministre, semble refléter son refus de travailler sous l’autorité d’une collègue qui avait contesté sa position précédemment.

Cette démission soulève des questions sur la stabilité et la cohésion au sein du Ministère des Sports, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables politiques pour maintenir une équipe unie et fonctionnelle, malgré les différences personnelles et les tensions internes.

Renforcement des liens entre le Sénégal et la Mauritanie : Une visite fructueuse du Président de la République

Le Président de la République du Sénégal, accompagné d’une délégation de haut niveau, a récemment effectué une visite officielle en République islamique de Mauritanie. Cette visite avait pour objectif de rencontrer son homologue mauritanien, le Président Ould Cheikh El Ghazouani, également Président en exercice de l’Union africaine.

Cette rencontre revêtait une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, basées sur des principes d’amitié, de bon voisinage, et de coopération mutuelle. Les échanges entre les deux chefs d’État se sont déroulés dans une atmosphère chaleureuse et cordiale, témoignant de l’excellence des liens qui unissent le Sénégal et la Mauritanie.

Plusieurs domaines de coopération ont été abordés lors de ces discussions, notamment la défense et la sécurité, la pêche, l’énergie, l’eau, les transports, l’économie et le commerce. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération dans ces secteurs prioritaires, dans le but de favoriser le développement socio-économique des deux pays et de la région dans son ensemble.

Cette visite a également permis de souligner l’importance de la coopération régionale et de l’intégration africaine, dans un contexte où l’Union africaine incarne l’idéal d’intégration et de solidarité entre les États du continent.

En conclusion, cette visite a été marquée par la volonté des deux présidents de consolider les liens privilégiés qui unissent le Sénégal et la Mauritanie, dans le respect mutuel et la coopération mutuellement bénéfique.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Abdou Lahad Seck Sadaga réfute les allégations d’Abdou Mbacké Bara Dolly : « Des contrevérités pour masquer une défaite politique »

Dans le cadre de la récente polémique politique secouant Touba, Abdou Lahad Seck Sadaga, Haut Conseiller des Collectivités Territoriales, a vivement réagi aux déclarations du député Abdou Mbacké Bara Dolly. Ce dernier prétend avoir été contacté par le Président Macky Sall pour ne pas soutenir Amadou Bâ lors des récentes élections. Des affirmations catégoriquement démenties par Sadaga.

Dans un discours sans équivoque, Sadaga a qualifié les propos de Bara Dolly de « contrevérités » et d’ « inepties », insistant sur le caractère fantaisiste de ces déclarations. Selon lui, Abdou Mbacké Bara Dolly est connu pour ses inventions et ses tentatives de discréditer ses adversaires politiques. Il affirme également que le Président Macky Sall n’aurait jamais fait de telles demandes, soulignant l’impossibilité de telles affirmations.

Sadaga va plus loin en accusant Bara Dolly de tenter de masquer une défaite électorale à Touba en avançant de fausses accusations. Il rappelle que les habitants de Touba ont une tradition de soutien aux candidats politiques en opposition avec le pouvoir en place, mais il insiste sur le fait que sa loyauté envers le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye reste indéfectible.

En exprimant sa reconnaissance envers le Président Diomaye pour son engagement envers Touba et les chefs religieux, Sadaga souligne la proximité du Président Diomaye avec les cités religieuses, une relation qu’il considère comme inestimable. Il conclut en réaffirmant son engagement à rester aux côtés du Président Macky Sall et à lui être fidèle pour toujours.

Diagane Barka / Foundiougne : Le Président Du Mouvement Jappo Suxali Sunu Gox ( Mouhamed Nazir Cissé) attire l’ attention du futur Ministre de l’ agriculture sur la culture de hors saison.

Situés dans la région de Fatick département de Foundiougne , les périmètres maraichers du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox se trouvent dans les villages de (Keur Bakary Cissé et Diagane Barka chef-lieu de la commune).
La zone est marquée par des activités agricoles et maraichères. Les femmes et hommes qui s’activent dans ces périmètres maraîchers travaillent 24 heures sur 24 . Le système des eaux est électronique à partir des mi-forages arrosant les plantations de tomates, d’oignons , de pommes de terre, d’arachides. « Cet investissement a d’abord permis la maîtrise de l’eau dans la zone mais surtout permet aux jeunes de rester chez eux et d’y réussir . Nous sommes en train de lutter contre deux Phénomènes  » l’exode rural et l’immigration irrégulière « 
Aujourd’hui la plupart des femmes de Diagane Barka et de Keur Bakary Cissé n’ont plus besoin d’être des saisonnières en dehors de leur commune   » a expliqué Mouhamed Nazir Cissé, président du dit mouvement. Ces braves dames, dira-t-il, parviennent à s’extirper des griffes de la pauvreté qui frappe durement la gent féminine dans cette partie du Sénégal. Tout ce qu’elles gagnent ici, leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. La quasi-totalité des légumes vendus sur les marchés locaux sont cultivés dans ces périmètres maraîchers a souligné Mouhamed Nazir Cissé.
Cependant, le président du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox invite le futur gouvernement et son ministre chargé de l’agriculture de donner beaucoup de considération à la culture hors saison pour permettre de lutter contre l’extrême pauvreté dans les zones rurales.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Le Président du Sénégal renforce les liens avec la Mauritanie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment entrepris une visite de travail à Nouakchott, en Mauritanie, où il a rencontré son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins. Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur une gamme de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, la sécurité régionale et les questions transfrontalières.

La visite du Président Faye en Mauritanie témoigne de l’engagement continu du Sénégal à cultiver des liens étroits avec ses voisins et à promouvoir la stabilité et le développement dans la région ouest-africaine.

À l’issue de sa visite, le Président Faye est retourné à Dakar en début de soirée, où il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que par les autorités militaires et civiles. Cette réception témoigne de l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la diplomatie régionale et à la consolidation des relations avec ses partenaires stratégiques.

Cette visite constitue donc une étape significative dans le renforcement des liens historiques et fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie, et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines au bénéfice des deux peuples.

Afrique : Prévisions d’un essor de la richesse avec 135 200 millionnaires d’ici 2024

Selon le rapport Africa Wealth Report 2024 de Henley & Partners, l’Afrique est sur le point de connaître une augmentation significative de sa population de millionnaires. Actuellement estimée à 135 200 personnes, cette population fortunée devrait croître de 65 % au cours de la prochaine décennie. Le continent compte également 342 centi-millionnaires et 21 milliardaires, principalement concentrés dans cinq marchés clés de la richesse : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc.

L’Afrique du Sud se distingue en tête de liste avec la plus grande concentration de richesse, comptant 37 400 millionnaires et 5 milliardaires. Tandis que Johannesburg et Le Caire figurent parmi les villes les plus riches, des centres émergents comme Le Cap et Marrakech attirent de plus en plus de millionnaires. Cependant, le rapport souligne des défis tels que les restrictions de visa et la dévaluation monétaire, qui impactent la richesse continentale par rapport aux normes mondiales.

Le phénomène de migration des élites économiques a également un impact sur l’économie africaine, avec environ 18 700 individus fortunés ayant quitté le continent au cours de la dernière décennie. Néanmoins, l’espoir réside dans la présence de talents africains de renommée mondiale tels qu’Elon Musk, bien que peu d’entre eux résident actuellement sur leur terre natale. Andrew Amoils de New World Wealth souligne la disparité entre les milliardaires nés en Afrique et ceux qui y vivent effectivement, mettant en lumière les complexités de la richesse et de la mobilité des élites sur le continent.

La politique au Mali : Les partis politiques suspendus, certains chefs fuient le pays

La junte au pouvoir au Mali a pris une décision radicale en suspendant « jusqu’à nouvel ordre » les activités des partis politiques et des associations à caractère politique. Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure, certains chefs de partis auraient pris la décision de quitter le pays.

Le Premier ministre malien, Choguel Maiga, s’est exprimé sur cette situation lors d’une récente sortie médiatique. Il a souligné que la politique requiert du courage et de la détermination, déclarant que « la politique n’a jamais été pour les poules mouillées ». Il a critiqué ceux qui, une fois confrontés à l’adversité, choisissent de fuir plutôt que de faire face aux défis.

Maiga a également mis en avant l’exemple du leader politique sénégalais, Ousmane Sonko, qui a fait preuve de résilience malgré les difficultés rencontrées. Il a rappelé que Sonko et ses partisans ont été confrontés à des persécutions politiques, mais qu’ils ont choisi de rester au Sénégal et de continuer à lutter pour leurs idéaux.

Le Premier ministre a souligné que même une fois au pouvoir, la sécurité n’est pas garantie, mettant en garde contre les risques et les défis inhérents à la politique.

Cette déclaration de Maiga intervient dans un contexte politique tendu au Mali, marqué par des tensions entre la junte militaire au pouvoir et la classe politique traditionnelle.

Un litige familial devant la justice de Mbour : Mariama S. réclame 8,5 millions de francs CFA à son neveu pour abus de confiance

Mariama S. a décidé de porter son neveu, P. A. Barry, devant le tribunal de grande instance de Mbour pour abus de confiance. La somme en jeu s’élève à 8.500.000 francs CFA, qu’elle lui avait confiée pour réaliser des travaux dans sa maison. Cependant, selon elle, son neveu n’a pas honoré sa part du contrat en ne réalisant pas les travaux convenus.

Lors de l’audience, Mariama S. a exprimé son mécontentement, qualifiant son neveu de voleur. Cependant, le juge a rappelé à l’ordre la plaignante, lui demandant de modérer son langage. Malgré ses émotions, Mariama S. a clairement exposé ses revendications : elle réclame 4 millions de francs CFA pour le remboursement de la somme initiale, ainsi que 5 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts.

Le procureur a également pris la parole lors de l’audience, recommandant l’application stricte de la loi dans cette affaire.

Maintenant, P. A. Barry attendra le verdict du tribunal, qui sera prononcé lors de la prochaine audience prévue pour mardi prochain.

Libération imminente des « détenus politiques » au Sénégal : Une réponse à l’appel de l’avocat Me Ciré Clédor Ly

L’avocat sénégalais Me Ciré Clédor Ly a récemment interpellé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, exhortant les autorités à libérer les « détenus politiques » encore en prison malgré l’amnistie prévue par la loi. Son appel semble avoir été entendu, car selon les informations rapportées par Les Échos, ces individus pourraient être libérés dans un proche avenir, voire dès ce jeudi.

Me Ciré Clédor Ly avait souligné l’importance pour les autorités de respecter la loi d’amnistie et de prendre des mesures pour garantir la libération des détenus politiques concernés. Il avait également averti que le non-respect de cette loi pourrait entraîner des poursuites contre les responsables.

La réaction rapide du ministre de la Justice semble indiquer une prise de conscience de l’importance de respecter les droits des détenus et de faire respecter la loi dans le pays. La libération imminente de ces individus marque un pas en avant dans le respect des libertés individuelles et des principes démocratiques au Sénégal.

Cette décision souligne également le rôle crucial que jouent les avocats et les défenseurs des droits de l’homme dans la protection des droits fondamentaux et dans la promotion de la justice. L’intervention de Me Ciré Clédor Ly a contribué à mettre en lumière la situation de ces détenus politiques et à accélérer le processus de leur libération.

Alors que le pays continue d’œuvrer pour renforcer l’État de droit et consolider sa démocratie, la libération des détenus politiques représente un pas important vers l’instauration d’un climat de confiance et de respect des droits humains pour tous les citoyens sénégalais.

Opération de sécurisation de la police : 445 individus interpellés pour divers délits

La police sénégalaise a intensifié ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens à travers une nouvelle opération de sécurisation déroulée dans la nuit du mardi au mercredi, sous la supervision de la Direction de la Sécurité Publique.

Cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 445 individus sur l’ensemble du territoire sénégalais, selon des sources de Seneweb. Les motifs d’interpellation sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes interpellées, 289 l’ont été pour vérification d’identité, tandis que 73 étaient sous l’effet de l’ivresse publique et manifeste. De plus, 15 individus ont été appréhendés pour nécessité d’enquête, démontrant ainsi l’importance de ces opérations dans la lutte contre la criminalité.

Les forces de l’ordre ont également mis la main sur des individus impliqués dans des activités criminelles telles que la détention et le trafic de drogue. Parmi les délits liés à la drogue, on compte notamment la détention et le trafic de chanvre indien, l’usage de haschich et de skunks, ainsi que la détention collective de chanvre indien.

En outre, des individus ont été arrêtés pour une variété d’autres délits, notamment des cas de viol, d’escroquerie, de vol en réunion, d’association de malfaiteurs, d’abus de confiance et de racolage.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement continu de la police sénégalaise à maintenir l’ordre public et à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes. Elle envoie un message fort aux délinquants potentiels, démontrant que les forces de l’ordre restent vigilantes et déterminées à faire respecter la loi pour garantir la sécurité de tous les citoyens.

Déclaration de « persona non grata » de trois diplomates français par le Burkina Faso

Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé que trois diplomates français, dont deux conseillers politiques à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont été déclarés « persona non grata » pour « activités subversives » et ont été priés de quitter le Burkina Faso. Cette décision a été communiquée dans une note adressée à l’ambassade de France à Ouagadougou.

Selon cette note, les trois diplomates ont été déclarés « persona non grata » en raison de leurs « activités subversives » sur le territoire burkinabè. Ils ont été enjoint de quitter le pays dans les 48 heures suivant la réception de ladite note, datée de mardi.

Cette décision intervient après l’arrestation, la mise en examen et l’incarcération de quatre fonctionnaires français en décembre dernier, qualifiés d’agents du renseignement par les autorités burkinabè. Ces derniers se trouvent actuellement en résidence surveillée, selon des sources sécuritaires du Burkina.

Les relations entre la France et le Burkina Faso se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, suite à un coup d’État en septembre 2022. Cette tension s’est accentuée avec la dénonciation d’un accord militaire de 1961 avec la France par le gouvernement burkinabè, suivi du retrait des forces françaises et du rappel de l’ambassadeur de France à Ouagadougou.

Dans sa volonté de diversifier ses partenariats, le Burkina Faso a cherché à renforcer ses liens avec la Russie et ses voisins, le Mali et le Niger, tous trois dirigés par des régimes militaires. Ces pays font face à des attaques jihadistes récurrentes, causant de nombreuses pertes humaines et des déplacements massifs de populations.

Cette décision de déclarer ces diplomates français « persona non grata » marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre la France et le Burkina Faso, mettant en lumière les tensions géopolitiques et les enjeux sécuritaires qui prévalent dans la région.

Saisie importante de drogues et arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une série d’opérations visant à lutter contre le trafic de stupéfiants dans le pays. Sur instructions du Haut Commandant, les patrouilles ont intensifié leurs efforts et ont réussi à saisir une quantité significative de drogues tout en procédant à l’interpellation de 28 individus, selon les informations obtenues par Seneweb auprès du chef de la Division de la Communication (Divcom).

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a présenté un bilan détaillé de ces opérations, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte marqué par la recrudescence du trafic de stupéfiants. Les patrouilles, déployées sur les grandes voies de communication, ont agi avec détermination pendant la période du 16 au 17 avril 2024.

Les résultats de ces opérations sont significatifs, avec un total de 28 personnes interpellées, dont 10 pour détention de chanvre indien et 1 pour vente de drogue (ecstasy). Les saisies comprennent 99 cornets de chanvre indien, 14 comprimés d’ecstasy, 2 motos, 3 ciseaux et une somme de 12 000 francs CFA.

Il est important de souligner les dangers associés à la consommation d’ecstasy, une drogue qui influe sur la chimie du cerveau en libérant une quantité élevée de sérotonine, une substance chimique jouant un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.

Cette opération de la gendarmerie nationale démontre l’engagement continu des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé et la sécurité de la population. En saisissant ces drogues et en arrêtant les personnes impliquées, les forces de l’ordre envoient un message clair selon lequel le trafic de stupéfiants ne sera pas toléré dans le pays.

RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton

« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.

Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.

Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.

MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES

Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.

EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS

Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.

Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC

Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.

Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.

Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.

Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX

La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.

La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.

Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.

Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.

LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,  a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.

Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.

D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.

Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.

En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.

Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.

Sa Thiès rencontre les journalistes pour la promotion de son prochain combat contre Eumeu Sène

Sa Thiès, l’un des lutteurs les plus prometteurs de la scène sénégalaise, se prépare à affronter les journalistes sportifs lors d’une conférence de presse ce jeudi à 11 heures. L’événement, organisé à l’Olympique Club, vise à promouvoir sa prochaine sortie dans l’arène, qui promet d’être un affrontement épique.

Selon les informations rapportées par Record, cette conférence de presse est une étape cruciale dans la préparation du combat tant attendu qui opposera Sa Thiès, le petit frère de Balla Gaye 2 de l’écurie Double Less, à Eumeu Sène, chef de file de l’écurie Tay Shinger et ancien roi des arènes. L’affiche, officialisée en novembre dernier, est prévue pour le 5 mai prochain.

Ce combat revêt une signification particulière pour Sa Thiès, qui aura à cœur de venger son grand frère face à Eumeu Sène, qui lui a infligé deux défaites. La rivalité entre les deux camps promet d’ajouter une intensité supplémentaire à un affrontement déjà très attendu par les amateurs de lutte sénégalaise.

Outre la vengeance personnelle, Sa Thiès vise également à consolider sa position en tant que l’un des grands noms de la lutte sénégalaise. Son combat contre Eumeu Sène représente une opportunité pour lui de faire ses preuves sur la scène nationale et de conquérir la confiance de ses fans.

La conférence de presse de ce jeudi sera donc l’occasion pour Sa Thiès de partager ses impressions et ses attentes avant ce combat crucial. Les journalistes auront certainement de nombreuses questions à poser, et les fans seront impatients d’entendre ce que le lutteur a à dire alors qu’il se prépare à écrire un nouveau chapitre de son parcours dans l’arène.

Le président sénégalais ordonne un examen approfondi des infrastructures maritimes et portuaires

La récente alerte du Collectif des sous-traitants de la société Dakarnave semble avoir trouvé écho auprès du gouvernement sénégalais. Alors que le contrat entre cette société et l’État arrive à échéance, les sous-traitants avaient soulevé des préoccupations quant à une éventuelle cession du chantier naval à une autre entreprise, en violation des règles de passation de marchés publics.

Dans le cadre du Conseil des ministres tenu ce mercredi 17 avril, le chef de l’État a pris la décision d’exiger du ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires un rapport détaillé sur le dossier de la concession des chantiers navals de Dakarnave. Ce rapport devra notamment inclure une évaluation des activités de Dakarnave et les mesures prises par l’État avant la fin de la concession prévue en juin 2024.

En outre, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intérêt pour le projet de construction du port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. Il souhaite obtenir des informations supplémentaires sur l’avancement de ce projet stratégique.

Par ailleurs, le chef de l’État a donné des instructions claires au ministre responsable du secteur maritime et portuaire pour qu’une revue exhaustive de tous les projets et contrats dans ce domaine soit effectuée. Cette démarche vise à assurer la transparence et l’efficacité dans la gestion des infrastructures maritimes et portuaires du pays.

Pour concrétiser cette volonté, le président a ordonné la tenue d’un Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Cette réunion permettra d’aborder les enjeux clés du secteur et de définir les actions prioritaires à entreprendre pour garantir un développement durable et compétitif des infrastructures maritimes du Sénégal.

Cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion transparente et efficace des infrastructures maritimes et portuaires du pays, tout en veillant à la protection des intérêts des travailleurs et des acteurs locaux de ce secteur stratégique.

Le Mali annonce la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA) pour renforcer ses capacités de sécurité

Le Mali a franchi une étape décisive dans le renforcement de ses capacités militaires avec l’annonce de la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA), établie par décret le 15 avril 2024. Cette initiative stratégique, menée sous la direction du président de Transition Assimi Goita, vise à assurer une réponse immédiate et adaptée face aux menaces sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, qui persistent dans la région.

Sous le commandement du Chef d’État-major général des Armées, la FIRA est une structure opérationnelle conçue pour agir avec rapidité et efficacité. Son rôle principal sera de planifier et de mener des opérations militaires clés, ainsi que d’assurer la protection de personnalités importantes et de soutenir les forces spéciales dans leurs missions.

L’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA seront définies par arrêté ministériel, garantissant une coordination optimale des différentes branches des forces armées maliennes. À sa tête, un Commandant, désigné par le Président de la République et doté du rang de Sous-chef d’État-major d’Armée, dirigera cette unité d’élite. En cas de besoin, un Commandant en Second pourra également être nommé par décret présidentiel pour assister le Commandant principal.

Cette initiative reflète l’engagement continu du Mali à sécuriser son territoire et à protéger ses citoyens dans un contexte de défis sécuritaires persistants. En consolidant ses capacités de défense et de lutte contre le terrorisme, le Mali renforce sa position dans la région et contribue à la stabilité globale de l’Afrique de l’Ouest.

La création de la FIRA représente ainsi une avancée majeure pour la sécurité nationale du Mali, marquant une étape importante dans ses efforts pour garantir la paix et la prospérité pour ses citoyens.

GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy

 Le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy, est accusé de divers méfaits, dont des recrutements injustifiés, des malversations et des primes indues à certains membres du personnel par le Collectif de défense des intérêts du Port autonome de Dakar (CDIPAD). Ce que réfute d’un revers de main le  Collectif des acteurs portuaires (CAP) à travers un communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

Le Collectif de Défense des Intérêts du Port Autonome de Dakar (CDIPAD) a exprimé de vives critiques à l’égard de la gestion de Mountaga Sy, directeur général du Port Autonome de Dakar. Ils l’accusent de pratiques de recrutement déloyales et ont interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye à ce sujet.

Dans une lettre adressée au président de la République, le CDIPAD dénonce une gestion nébuleuse au sein de la direction, accusant Mountaga Sy d’avoir lancé des recrutements massifs, notamment plus de 1000 personnes au cours des derniers mois. Ces recrutements, selon le collectif, ont été réalisés de manière partisane, favorisant particulièrement les ressortissants de Matam, notamment ceux de son village natal Aero Lao.

Le syndicat affirme également que certains directeurs sectoriels ont été corrompus afin de préserver leurs postes et de faciliter ces recrutements. De plus, des pratiques d’embauche douteuses ont été révélées, telles que l’embauche de jeunes déjà employés comme Dockers journaliers pour des postes d’agents de nettoyage.

Ces pratiques, selon des sources internes, ne sont pas nouvelles et auraient été utilisées par l’ancien directeur pour recruter du personnel non qualifié mais rémunéré mensuellement.

Le Collectif des Acteurs Portuaires rejette fermement ces allégations et condamne toute tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Le groupe a mis en avant les progrès significatifs réalisés sous la direction de Mountaga Sy en termes d’investissements et de performances financières. « Nous tenons à démentir fermement ces allégations infondées et condamnons avec la plus grande fermeté cette énième tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Il convient de souligner que le Port Autonome de Dakar a réalisé des progrès significatifs en termes d’investissements et de performances financières, tant pour répondre aux revendications des différents acteurs de la filière portuaire que pour le bénéfice de tous depuis l’arrivée du DG Mountaga SY, même si, il y a encore des améliorations à faire », peut-on lire sur la note.

Le CAP appelle à mettre fin aux manœuvres dangereuses motivées par des intérêts personnels et à se concentrer sur le travail pour le bien de tous, maintenant que les élections sont terminées et que le Sénégal entre dans une nouvelle phase de son histoire. « Nous appelons tous les manipulateurs qui agissent dans l’ombre à cesser leurs manœuvres dangereuses, motivées par des intérêts personnels et dirigées contre certains dirigeants du PAD. Les élections étant maintenant terminées et le Sénégal ayant entamé une nouvelle ère, nous exhortons chacun à se concentrer sur le travail en vue d’atteindre les résultats que nous aspirons tous, dans l’intérêt de tous les acteurs », ont martelé les acteurs portuaires.

Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24 -RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment

🔴 RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment
🔴 GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy
🔴 YAVUZ SELIM : Madiambal Diagne interpelle le Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe

Transparence et Transformation : Le Chef de l’État ordonne la publication des rapports de Contrôle des cinq (5) dernières années

Lors du deuxième Conseil des ministres présidé ce mercredi 17 avril 2024, le président de la République a pris une décision significative en ordonnant la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Cette décision marque un engagement fort en faveur de la transparence et de la reddition des comptes dans la gestion des affaires publiques. La publication de ces rapports permettra aux citoyens de mieux comprendre et d’évaluer la gestion des ressources publiques au cours des dernières années, renforçant ainsi la confiance dans les institutions et la gouvernance du pays.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également abordé la question de la transformation de l’Administration publique. Il a rappelé les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », visant à moderniser et à rendre plus efficace l’administration au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces principes, qui prônent l’efficacité (JUB), la transparence (JUBAL) et l’intégrité (JUBANTI), sont essentiels pour instaurer une gouvernance publique responsable et orientée vers les résultats. En adoptant ces valeurs, le gouvernement s’engage à promouvoir une culture de performance et de responsabilité dans toutes ses actions.

En réaffirmant son engagement en faveur de la transparence et de la modernisation de l’administration, le président de la République démontre sa volonté de répondre aux attentes des citoyens et de promouvoir un développement durable et inclusif pour tous les Sénégalais.

Les autorités déjouent un projet de voyage clandestin : Quatre organisateurs arrêtés

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, les forces de l’ordre ont mis en échec un projet de voyage clandestin visant à convoyer 150 migrants vers l’Espagne par la voie maritime. L’intervention des hommes du lieutenant de police Ba du poste de Bargny a permis de démanteler cette opération illégale et d’appréhender les quatre organisateurs impliqués dans ce trafic humain.

Selon des sources de Seneweb, les individus identifiés comme P. G., né en 1985 à Saint-Louis ; B. W. D., né en 1991 à Bargny ; A. F., né en 1980 à Saint-Louis ; et P. A. D., né en 1980 à Saint-Louis, ont orchestré ce plan clandestin. Initialement prévu à Saint-Louis, l’embarquement a été délocalisé à Bargny, où les candidats, comprenant une dizaine de Gambiens et une dizaine de Guinéens, ont été hébergés dans la plus grande discrétion, ainsi qu’à Diamniadio.

Cependant, le projet a été mis au jour lorsque les autorités locales ont été informées de cette entreprise illicite. Sous la direction du limier en chef de Bargny, une enquête approfondie a été menée, permettant aux policiers de mettre la main sur les quatre convoyeurs et d’empêcher le départ des migrants vers des destinations incertaines.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine et le trafic de personnes. En arrêtant les organisateurs de ce voyage clandestin, les forces de l’ordre ont non seulement protégé la vie et la sécurité des migrants impliqués, mais ont également envoyé un message clair aux réseaux de passeurs : leurs activités criminelles ne seront pas tolérées.

Cependant, cette réussite souligne également l’importance de s’attaquer aux racines profondes de l’émigration clandestine, notamment en abordant les causes sous-jacentes telles que la pauvreté, le chômage et l’instabilité politique. En adoptant une approche holistique, les autorités pourront mieux prévenir ces activités illégales et offrir des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent une vie meilleure à l’étranger.

Déminage et Réinsertion en Casamance : Vers des solutions durables

Du 17 au 18 avril 2024, sous la supervision du gouverneur régional Mor Talla Tine, un atelier de partage et d’échange a eu lieu pour examiner les problèmes liés au déminage et à la réinsertion des populations déplacées en raison du conflit en Casamance.

Le directeur général de l’Agence Nationale pour la Réinsertion Sociale et Économique de la Casamance (ANRAC), Ansou Sané, a exposé les besoins financiers nécessaires pour ces opérations. Selon lui, le déminage requiert 11 885 991 195 FCFA, tandis que la réinsertion/réintégration nécessite 1 018 045 000 FCFA.

Pour répondre à l’urgence de soulager la souffrance des populations déplacées cette année, l’ANRAC a fixé des priorités, notamment l’accompagnement au retour, la réinsertion économique à travers la réalisation de fermes intégrées, et la mise en place de puits équipés.

Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d’un cadre régional de suivi pour répondre aux préoccupations des acteurs. Il a souligné l’importance de renforcer la mobilisation de tous les acteurs pour assurer une mise en œuvre efficace des actions prévues, telles que le déminage, la construction d’infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l’enregistrement des naissances.

Mor Talla Tine a assuré que l’ANRAC travaillera activement pour garantir le bon fonctionnement de ce cadre et contribuera à la mise en œuvre des recommandations établies dans son plan d’actions.


 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Une affaire de violence conjugale secoue le tribunal de Thiès : une femme condamnée pour avoir versé du thé chaud sur son époux

Un cas de violence conjugale a ébranlé le tribunal de grande instance de Thiès, mettant en lumière les conséquences tragiques de la jalousie et de la colère non maîtrisée au sein des foyers. B. Ba, mère de quatre enfants, a été jugée pour avoir agressé son époux, L. Badji, lors d’une dispute houleuse motivée par de simples soupçons d’infidélité.

Les faits remontent au jour où B. Ba a surpris son mari en pleine conversation téléphonique sur la terrasse de leur domicile. Prise d’une crise de jalousie, elle l’accuse immédiatement d’infidélité, déclenchant ainsi une dispute violente. Dans un accès de rage, elle verse du thé chaud sur le visage de son époux avant de lui asséner des gifles et des coups de poing.

La situation a rapidement dégénéré, forçant L. Badji à se défendre pour échapper à l’attaque de sa femme en furie. Grièvement blessé, il a dû être hospitalisé pour recevoir des soins.

Suite à cette agression, L. Badji a porté plainte contre son épouse pour coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Thiès, B. Ba a reconnu les faits, affirmant qu’elle ne pouvait tolérer le comportement de son mari dans leur propre maison.

De son côté, L. Badji a témoigné des accusations d’infidélité portées à son encontre par sa femme, ainsi que de l’agression dont il a été victime.

Après examen des témoignages et des preuves présentées, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Le juge a déclaré B. Ba coupable et l’a condamnée à verser la somme de 300 000 F CFA à L. Badji en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire tragique souligne l’importance cruciale de lutter contre la violence domestique et de promouvoir des relations saines et respectueuses au sein des couples.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE Exige une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale

Le Palais de la République a accueilli ce mercredi 17 avril 2024 une session du Conseil des ministres, présidée par Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Chef de l’État. Au cours de cette réunion, le Président a émis des directives importantes concernant la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Le Premier Ministre, en collaboration avec les ministres, a reçu l’injonction du Président de réaliser un bilan complet de toutes les passations de services effectuées dans les ministères. Ce rapport exhaustif, attendu avant la fin du mois d’avril 2024, devra mettre en lumière les observations et les recommandations relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière de chaque ministère. Cette évaluation préliminaire sera cruciale pour orienter les futures actions gouvernementales.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a également insisté, aux côtés du Premier Ministre, sur l’importance pour chaque membre du gouvernement de respecter les procédures de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale. De plus, les modalités de communication devront être rigoureusement suivies pour garantir une cohérence dans la transmission des informations et des décisions gouvernementales.

Ces mesures démontrent l’engagement du Président envers une gouvernance transparente et efficace, mettant l’accent sur la responsabilité, la collaboration et la prise de décision éclairée. En demandant une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale majeure, le Chef de l’État vise à garantir une gestion responsable et efficiente des affaires de l’État, dans l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : Création d’une Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, une annonce majeure a été faite. Le Président de la République a informé le Conseil de la création d’une nouvelle entité au sein de la Présidence : la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe.

Cette nouvelle direction, composée du Bureau des Affaires Religieuses et du Bureau de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe, a pour vocation de traiter les questions relatives aux affaires religieuses ainsi que de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe.

Cette initiative reflète l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers la promotion de l’éducation et la gestion des enjeux religieux dans le pays. Elle vise également à répondre aux besoins spécifiques des diplômés de l’enseignement arabe en matière d’intégration professionnelle.

La création de cette direction marque une étape importante dans la gouvernance du pays et démontre la volonté du gouvernement de prendre en charge les défis éducatifs et religieux de manière structurée et efficace.

En résumé, la mise en place de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers le développement socio-économique du pays et le renforcement du vivre-ensemble dans un contexte de diversité religieuse.

Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Tragédie sur un chantier à Keur Massar : Un maçon trouve la mort dans des circonstances déchirantes

Un drame s’est déroulé sur un chantier de construction à Keur Massar, plongeant la communauté du bâtiment dans la consternation. Un maçon a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, mettant en lumière les risques inhérents au métier et l’importance cruciale de la sécurité sur les lieux de travail.

Selon des sources proches de l’enquête rapportées par Seneweb, le tragique incident s’est produit après une intense activité au deuxième étage d’un immeuble en chantier. Après des heures de labeur, le maçon aurait trouvé un moment de repos et s’est endormi sur son lieu de travail.

Au réveil, alors qu’il tentait de rejoindre le rez-de-chaussée en empruntant les escaliers, le maçon aurait chuté accidentellement, ce qui lui aurait été fatal. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais cette tragédie a laissé une famille en deuil et un chantier bouleversé.

Les autorités locales ont rapidement réagi à cet événement en envoyant sur place les gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar. Leur intervention a permis de constater les faits et d’ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce drame et d’établir d’éventuels manquements à la sécurité sur le chantier.

Le corps sans vie du maçon a été pris en charge par les pompiers et transféré à la morgue, tandis que l’enquête se poursuit pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragédie. Cet incident rappelle cruellement les dangers auxquels sont exposés les travailleurs du bâtiment et souligne l’urgence de renforcer les mesures de sécurité sur les chantiers de construction pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Le président sénégalais entame sa première visite officielle en Mauritanie pour renforcer les relations bilatérales

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, se rendra en Mauritanie pour sa première visite officielle à l’étranger depuis son investiture. Cette visite, prévue pour le jeudi 18 avril 2024, marque une volonté du nouveau chef de l’État de consolider les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, en particulier la Mauritanie. L’objectif est de passer en revue la coopération entre les deux pays, qui s’étend à divers secteurs tels que la pêche, l’exploitation des hydrocarbures, l’agriculture et les échanges commerciaux.

Le secteur de la pêche occupe une place centrale dans la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Un accord de pêche a été signé, autorisant notamment 500 pirogues de sennes tournantes à pêcher dans les eaux mauritaniennes, ce qui témoigne de l’importance de cette activité pour les deux nations. Par ailleurs, des protocoles d’accord ont été établis pour faciliter l’activité des pêcheurs et garantir la satisfaction des demandes nationales en matière de produits de la mer.

Dans le domaine de l’agriculture, un protocole d’accord a été signé pour renforcer la collaboration entre les services chargés de la lutte contre les ennemis des cultures transfrontaliers. De plus, la coopération dans le domaine de l’élevage, notamment pour l’approvisionnement du Sénégal en moutons pour la fête de la Tabaski, constitue un autre aspect important des échanges entre les deux pays.

L’un des sujets principaux de discussion sera l’accord d’exploitation du gisement de gaz du Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Malgré des retards, ce projet revêt une importance stratégique pour les deux pays. Le président Faye a exprimé son engagement à réexaminer tous les contrats d’exploitation des ressources pétrogazières du Sénégal, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans ce domaine.

En outre, les discussions porteront sur d’autres aspects de la coopération bilatérale, notamment l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la coopération douanière et militaire.

Cette visite constitue une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et témoigne de l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et le développement mutuel dans divers domaines.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 AVRIL 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).

Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.

En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.

Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.

Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.

S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.

Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.

D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».

Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.

Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.

Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.

Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;

– une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.

Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.

Fait à Dakar, le 17 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire affichent leurs désarrois . Ces derniers tirent sur le PIPADHS et décrètent une grève illimitée à partir de jeudi.

Les volontaires communautaire de kaolack étaient face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur les maux auxquels ils font face dans le cadre de leurs activités professionnelles . Selon eux ils s’agit non respect des engagements de certaines collectivités territoriales et du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire 
sont montés au créneau pour alerter les autorités.  » Nous les enseignants volontaires communautaires à travers le pays nous sommes plus de 2200 volontaires répartis dans 7 régions. Nous  décidons de décréter à partir de ce jeudi une grève illimitée. En effet , nous dénonçons   la démarche du PIPADHS et du gouvernement qui, à travers un décret nous a refusé de faire les examens professionnels » a expliqué Abdou Khadre Sène , coordonnateur national de ces volontaires communautaires. Nous sommes restés pendant 9 mois sans salaires. Le PIPADHS n’a pas respecté tous ses engagements avec les enseignants communautaires. Il était prévu de prendre des effectifs de 30 jeunes élèves mais nous sommes allés jusqu’à 50 apprenants par classe afin de faire bénéficier le maximum de jeunes à leur droit d’aller à l’école et de suivre un enseignement de qualité a t-il ajouté.

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Khady Diéne Gaye Nomme son Équipe au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture

Khady Diéne Gaye a pris les rênes du ministère des Sports, fusionné avec les départements de la Jeunesse et de la Culture, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Elle s’emploie maintenant à former son équipe, et selon les informations rapportées par Le Quotidien, elle a déjà fait son choix pour son bras droit : El Hadji Tanor Gning, Inspecteur de l’Éducation Populaire de la Jeunesse et des Sports (EPJS), qui a été nommé directeur de Cabinet.

Cette nomination revêt une signification particulière, car El Hadji Tanor Gning a déjà occupé ce poste sous l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye, apportant ainsi une expérience précieuse à l’équipe de Khady Diéne Gaye.

Le Quotidien annonce également deux autres nominations importantes. Tout d’abord, Siré Sané, assistante de direction, a été promue Secrétaire Particulière de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, renforçant ainsi l’équipe de direction. Ensuite, Aimée Marie Sarr Coly a été désignée assistante du nouveau directeur de Cabinet, apportant ses compétences et son soutien à ce poste clé.

Ces nominations marquent le début d’une nouvelle ère pour le ministère, sous la direction de Khady Diéne Gaye, et reflètent son engagement à former une équipe solide et compétente pour relever les défis à venir dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

Rencontre Émouvante entre Mamadi Doumbouya et Macoumba Sarr : Un Lien d’Amitié Forgé dans l’Adversité

Lors de l’investiture du nouveau président sénégalais, Diomaye Faye, début avril, le président guinéen Mamadi Doumbouya a eu une rencontre des plus touchantes avec un ami de longue date, Macoumba Sarr. Les photos capturées lors de cette rencontre montrent Doumbouya, accroupi, saluant son ami assis en chaise roulante.

Les deux hommes partagent un lien profond, forgé au sein de la Légion étrangère de France, où ils ont servi en tant qu’anciens soldats. Profondément affligé de voir son ami dans cet état, Doumbouya a pris les coordonnées de Sarr et a demandé à son protocole de prendre les dispositions nécessaires pour le conduire à Conakry.

Le mercredi 10 avril, jour du Ramadan, Macoumba Sarr a été reçu par Doumbouya au Palais Mohamed V, où les deux hommes ont prié ensemble et passé du temps en compagnie l’un de l’autre.

La vie de Macoumba Sarr a pris un tournant tragique huit ans après son entrée dans la Légion étrangère, lorsqu’il est devenu paraplégique à la suite d’une blessure survenue dans l’exercice de ses fonctions. Malgré cette épreuve, il a été honoré par le président français qui lui a décerné la médaille militaire en reconnaissance de son courage et de son service à la nation.

De retour au Sénégal, Macoumba Sarr a créé la fondation « Def lou bakh » pour œuvrer dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement, tout en s’engageant dans l’handisport. En 2021, il a remporté une médaille d’or au Championnat du monde militaire de cyclisme dans la catégorie handibike.

La rencontre entre Doumbouya et Sarr revêt une signification particulière, symbolisant l’amitié et la solidarité qui transcendent les frontières et les épreuves. C’est un témoignage poignant de la force des liens humains et de la capacité à surmonter les défis, même dans les moments les plus difficiles.

Communiqué du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Paiement des Allocations d’Études pour Mars 2024

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) tient à informer l’ensemble des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur que le paiement des allocations d’études pour le mois de mars 2024 a déjà commencé.

Conformément à notre engagement envers le soutien financier des étudiants, les allocations d’études sont désormais disponibles depuis le mardi 16 avril. Nous encourageons tous les bénéficiaires à vérifier rapidement la disponibilité de leurs allocations et à effectuer les démarches nécessaires pour les percevoir.

Nous tenons à souligner l’importance de ces allocations dans le soutien des étudiants dans leur parcours académique. Elles visent à alléger les charges financières liées aux études et à contribuer au bien-être des étudiants pendant leur formation.

Nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontés les étudiants et nous nous engageons à continuer à fournir un soutien financier adéquat pour garantir leur réussite académique. Nous invitons les étudiants à rester informés des prochaines échéances et à se tenir au courant des dernières informations concernant les allocations d’études.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réaffirme son engagement envers l’éducation et le bien-être des étudiants sénégalais et continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir leur réussite académique.

Une tragédie frappe Kédougou : Décès d’une lycéenne dans un accident de la route

La ville de Kédougou est endeuillée suite à un accident d’une rare violence survenu mardi, ayant entraîné la perte tragique d’une lycéenne nommée Mamy Cissokho. L’adolescente, élève en classe de terminale, a perdu la vie dans cet accident dévastateur qui a également laissé deux personnes grièvement blessées et hospitalisées en urgence au centre hospitalier régional Amath Dansokho.

Les détails entourant les circonstances de cet accident restent encore à déterminer, mais selon les premières informations, la jeune Mamy Cissokho se trouvait à bord d’une moto conduite par son frère lorsqu’ils sont entrés en collision avec un véhicule. Malheureusement, l’adolescente est décédée sur le coup, plongeant sa famille, ses proches et la communauté scolaire dans une profonde consternation.

Les habitants de Kédougou sont choqués par cette perte tragique, décrivant Mamy Cissokho comme une élève exemplaire, ambitieuse, disciplinée, toujours souriante et d’une générosité débordante. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de tous ceux qui l’ont connue et aimée.

Les autorités locales, représentées par les éléments du commissariat central de Kédougou, ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident et déterminer les responsabilités éventuelles. En attendant les conclusions de cette enquête, la communauté de Kédougou pleure la perte tragique de Mamy Cissokho et apporte son soutien à sa famille et à ses proches dans cette période de deuil difficile.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Le 3e Détachement Sénégalais de la MINUSCA prêt à agir en République Centrafricaine

Le 16 avril 2024 restera gravé dans les annales militaires sénégalaises comme le jour où le 3e Détachement Sénégalais de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (DETSEN 3/RCA) a officiellement reçu son drapeau. Sous la direction du Lieutenant-colonel Tafsir Dame Ndiaye, ce détachement est destiné à jouer un rôle crucial en tant que Force de Réaction Rapide (QRF).

La cérémonie, tenue au Centre d’Entraînement Tactique Capitaine Mb. Diagne de Thiès, a été présidée par le Général Kandé, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre du Sénégal. Elle marque l’achèvement de la préparation opérationnelle du DETSEN3/RCA, une étape cruciale dans le processus de déploiement de ce détachement.

Composé de 180 militaires, dont 10 femmes, le DETSEN3/RCA est prêt à relever les défis et à remplir les missions qui lui seront confiées en République Centrafricaine. Sa formation et sa préparation minutieuses garantissent une capacité de réponse rapide et efficace aux situations d’urgence et aux crises qui pourraient survenir dans la région.

Ce détachement prendra la relève du DETSEN 2 dans ses missions au sein de la MINUSCA, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine. Son engagement témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la paix et la stabilité dans la région, ainsi que de sa contribution active aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies.

Alors que le DETSEN3/RCA se prépare à entreprendre cette importante mission, le peuple sénégalais exprime sa gratitude et son soutien à ses soldats, qui font preuve de courage et de dévouement dans l’exécution de leur devoir. Leur engagement exemplaire est une source de fierté nationale et une illustration de l’esprit de solidarité et de coopération internationale qui guide l’action du Sénégal sur la scène mondiale.

Tragédie à Yeumbeul Nord : Un Jeune Homme Victime d’une Agression Mortelle

Dans la nuit du 16 au 17 avril, une scène d’horreur a ébranlé la quiétude de Yeumbeul Nord, plus précisément dans le quartier Alou Baay Niaakh, alors qu’un jeune homme répondant au nom de P. Diaw a été violemment agressé, entraînant tragiquement sa mort. L’événement a plongé la communauté locale dans le deuil et l’indignation face à cette perte inattendue et inexcusable.

Selon les informations rapportées par Yeumbeul TV, les détails entourant les circonstances de cette agression demeurent encore flous, laissant la communauté dans l’incertitude quant au motif de ce crime abominable. Cette situation laisse un sentiment de vulnérabilité et de peur parmi les habitants, confrontés à la réalité brutale de la violence qui a frappé leur quartier.

Dans de tels moments de tragédie, il est essentiel que les autorités prennent des mesures immédiates et décisives pour enquêter sur cet acte criminel, identifier les coupables et les traduire en justice. La sécurité des résidents de Yeumbeul Nord doit être une priorité absolue, et des efforts concertés doivent être déployés pour prévenir de futurs incidents similaires et garantir la tranquillité publique.

La perte d’un jeune membre de la communauté est une tragédie incommensurable, et nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime, confrontés à une douleur inimaginable. Dans ces moments de deuil, il est impératif que la solidarité et le soutien se manifestent au sein de la communauté pour surmonter cette épreuve ensemble.

Nous espérons que les autorités compétentes prendront rapidement des mesures pour résoudre cette affaire et que la lumière sera faite sur cette tragédie afin que justice soit rendue. En attendant, la communauté de Yeumbeul Nord reste unie dans le deuil et dans la détermination à faire en sorte que de tels actes de violence ne se reproduisent plus dans leur quartier paisible.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Saisie record de faux billets : La douane sénégalaise met un coup d’arrêt aux activités des faussaires

Ce 16 avril 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. La brigade de Tannaf, une subdivision de Kolda, a réalisé une saisie spectaculaire de 5 milliards de billets noirs, mettant ainsi un terme à une importante opération de faux monnayage dans la région.

Cette saisie impressionnante a été rendue possible grâce à la vigilance et à l’efficacité des hommes de la douane sénégalaise, dirigés par Mbaye Ndiaye. Leur détermination à protéger l’économie nationale contre les activités frauduleuses et le trafic illicite de drogue se manifeste à travers cette action sans précédent.

L’interception de cette énorme quantité de billets noirs constitue un coup dur pour les réseaux de faussaires qui sévissent dans la région. En mettant la main sur une telle somme, les autorités douanières ont asséné un sérieux coup à ces organisations criminelles, démontrant ainsi leur engagement indéfectible à préserver l’intégrité financière du pays.

Cette saisie record témoigne également de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les forces de l’ordre pour contrer les activités illégales. Elle envoie un message fort aux criminels économiques : aucune tentative de déstabilisation de l’économie nationale ne passera impunie.

La douane sénégalaise, dans sa quête incessante de protéger les intérêts économiques du pays, a une nouvelle fois prouvé sa détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité financière. Cette action exemplaire est un signal clair adressé à ceux qui cherchent à saper la stabilité économique du Sénégal : leurs activités ne seront pas tolérées et seront sévèrement réprimées.

Au-delà de l’exploit réalisé par la brigade de Tannaf, cette saisie record souligne l’importance cruciale de la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité financière. Elle met en lumière la nécessité pour les pays de la région de renforcer leur collaboration afin de contrer efficacement les réseaux criminels transfrontaliers.

Ccette saisie historique de faux billets par la douane sénégalaise marque un tournant majeur dans la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. Elle témoigne de la détermination et de la capacité des autorités à protéger les intérêts économiques du pays et à assurer la sécurité financière de ses citoyens.

Le Commissaire Adramé Sarr, un Homme de Terrain et de Rigueur à la Tête de la Division des Investigations Criminelles

Réputé pour son engagement infaillible envers la sécurité des Sénégalais et sa réactivité face aux urgences, le commissaire Adramé Sarr a été nommé à la tête de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Depuis sa nomination, il a dirigé avec rigueur des enquêtes sensibles, notamment celles liées aux fonds de riposte contre la Covid-19.

Cependant, son intégrité et son professionnalisme ont suscité la controverse et l’animosité de certains détracteurs. Des rumeurs infondées circulent sur son implication dans des affaires judiciaires internationales, notamment une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale déposée par l’avocat franco-espagnol Juan Branco. Ces allégations ont été rapidement démenties par des sources crédibles, affirmant que le commissaire Sarr n’a jamais été cité dans une plainte devant cette cour.

En ce qui concerne l’arrestation de l’avocat Juan Branco en Mauritanie, les détracteurs du commissaire Sarr ont tenté de semer la confusion en prétendant que la DIC était impliquée dans cette opération. Cependant, une source proche de l’affaire a confirmé que c’était la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui avait procédé à cette arrestation, en collaboration avec les autorités mauritaniennes et Interpol Dakar.

Malgré les critiques et les tentatives de discréditer son travail, le commissaire Adramé Sarr a poursuivi avec détermination ses enquêtes, notamment sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. Sous sa supervision, la DIC a mené des enquêtes approfondies qui ont conduit à la remise d’un rapport au Parquet, répondant à toutes les considérations éthiques et en toute rigueur.

Le commissaire Sarr est également reconnu pour son rapprochement avec l’actuel Premier Ministre, Ousmane Sonko. Son invitation à l’opposant d’alors lors de son départ de Ziguinchor en 2022 n’a pas été bien reçue par certaines autorités du régime précédent.

Avec près de 30 ans de service au sein de la police sénégalaise, le commissaire Adramé Sarr est un homme de terrain dédié à la sécurité publique. Sa nomination à la tête de la DIC par arrêté ministériel témoigne de la confiance et de l’estime des autorités envers ses compétences et son intégrité.

Malgré les obstacles et les critiques, le commissaire Adramé Sarr demeure un symbole de rigueur, d’engagement et de détermination dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la sécurité des Sénégalais.

Les Commerçants du Marché de Patte D’oie Protestent contre la Construction d’un Supermarché

Les commerçants du marché de Patte D’oie sont très mécontents et ont exprimé leur colère face à la presse ce mardi. La source de leur mécontentement est la construction d’un supermarché dans cette zone, une décision qui a pris les commerçants par surprise et suscité de vives inquiétudes quant à l’avenir de leurs activités.

Au début, les commerçants avaient été informés qu’une banque serait construite dans cet espace. Cependant, ils ont rapidement découvert que ce n’était pas le cas et qu’un supermarché était prévu à la place. Une commerçante, responsable au marché de Patte D’oie, a déclaré : « La construction d’un supermarché ne nous arrange pas du tout. Nous travaillons dans ce marché avec nos enfants. Nous ne pouvons pas les laisser partir en mer alors qu’ils gagnent leur vie ici. »

Les commerçants sont particulièrement préoccupés par l’impact que cette nouvelle construction pourrait avoir sur leurs moyens de subsistance et sur l’avenir de leurs familles. Ils craignent que l’arrivée d’un supermarché ne réduise leur clientèle et ne mette en péril leurs activités commerciales.

Face à cette situation, les commerçants ont décidé d’alerter l’ancienne maire de la commune de Patte D’oie, Maïmouna Dièye, qui est maintenant ministre. « Nous l’avions interpellée sur cette situation, mais elle n’a pas encore réagi », ont-ils déclaré.

Les commerçants lancent un appel urgent à l’attention des autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger leurs intérêts et de garantir la pérennité de leurs activités commerciales. Ils espèrent que leur message sera entendu avant qu’il ne soit trop tard et que des actions concrètes seront prises pour résoudre ce problème.

La situation au marché de Patte D’oie met en lumière les défis auxquels sont confrontés les petits commerçants face aux grands projets de développement urbain. Il est crucial que les autorités locales et nationales prennent en compte les préoccupations et les intérêts des commerçants locaux et travaillent en collaboration avec eux pour trouver des solutions équitables et durables qui bénéficient à tous.

Arrestation des Auteurs Présumés du Meurtre d’un Conducteur de Moto-Jakarta à Mbour

La gendarmerie de Mbour a réussi un coup de filet significatif en mettant la main sur les auteurs présumés du meurtre d’un conducteur de moto-jakarta survenu entre Bandian et Sindia, dans le département de Mbour.

Selon les informations rapportées par Seneweb, les individus impliqués dans cet acte violent ont été arrêtés hier lundi à l’hôpital de Mbour. Ils s’étaient rendus à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. La source précise que les suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

En plus de l’arrestation des suspects, la gendarmerie a également réussi à récupérer la moto qui avait été volée lors de l’agression.

Cette arrestation rapide et efficace par les forces de l’ordre témoigne de leur engagement à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre l’insécurité routière et les actes criminels dans la région.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations des auteurs présumés de cet acte violent. Les autorités sont également en train de rassembler toutes les preuves nécessaires pour garantir que les responsables soient traduits en justice et répondent de leurs actes.

La communauté locale et les proches de la victime attendent avec impatience que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique. L’arrestation des suspects est une étape importante dans le processus de recherche de justice et de vérité pour la victime et sa famille.

La gendarmerie continue de travailler activement pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels actes criminels dans la région de Mbour et ses environs.

Macky Sall rencontre le secrétaire général de l’ONU pour discuter de sa nouvelle mission

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a eu une rencontre significative avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au siège de l’Organisation des Nations Unies, le mardi 16 avril. L’objet principal de cette réunion était d’informer Guterres de la nouvelle mission de Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).

Dans un post sur les réseaux sociaux, Macky Sall a exprimé sa gratitude envers Guterres pour leur entretien fructueux et pour son soutien à sa nouvelle mission. Il a souligné la convergence de leurs vues sur les sujets abordés lors de la réunion, ce qui témoigne d’une compréhension mutuelle des enjeux mondiaux actuels.

La nomination de Macky Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) souligne son engagement continu envers les questions environnementales et son désir de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique. En acceptant ce rôle, Sall s’engage à jouer un rôle actif dans la promotion de politiques et d’initiatives visant à protéger l’environnement et à assurer un avenir durable pour les générations futures.

Cette rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres souligne également l’importance du dialogue et de la coopération internationale dans la résolution des défis mondiaux. En travaillant ensemble, les anciens dirigeants et les organisations internationales peuvent apporter une contribution significative à la construction d’un monde plus sûr, plus juste et plus durable pour tous.

La mission de l’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) revêt une importance particulière dans le contexte actuel de crise climatique mondiale. En tant que défenseur de longue date de l’environnement et du développement durable, Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de politiques et d’actions visant à atténuer les effets du changement climatique et à protéger notre planète pour les générations futures.

Au cours de leur entretien, Macky Sall et Antonio Guterres ont discuté de diverses questions environnementales et climatiques, notamment de la nécessité d’une action internationale concertée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables. Ils ont également abordé la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, en particulier dans les pays en développement qui sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles et aux phénomènes météorologiques extrêmes.

En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall travaillera en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé pour promouvoir une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale. Son expérience politique et son engagement envers la protection de l’environnement font de lui un leader respecté et influent dans le domaine de la lutte contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre, Macky Sall et Antonio Guterres ont souligné l’urgence d’agir face à la crise climatique et ont convenu de travailler ensemble pour mobiliser un soutien international accru en faveur de politiques et d’initiatives environnementales. Ils ont également exprimé leur détermination à faire de la COP27, qui se tiendra à Dakar en 2023, un succès et à promouvoir une action climatique ambitieuse et inclusive à l’échelle mondiale.

En conclusion, la rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres marque le début d’une nouvelle phase de collaboration dans la lutte mondiale contre le changement climatique. En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale, contribuant ainsi à préserver notre planète pour les générations futures.

Tensions au tribunal : Le destin incertain du Blogueur Guinéen Djibril Agil Sylla

Ce mardi, le tribunal de grande instance hors classe de Dakar était le théâtre de tensions alors que le célèbre blogueur guinéen, Djibril Agil Sylla, se tenait devant la justice sénégalaise pour répondre d’accusations de séjour irrégulier. Son sort reste en suspens alors qu’il attendra jusqu’au prochain mardi pour connaître le verdict, selon les informations recueillies par Seneweb.

En attendant le délibéré prévu pour le 23 avril prochain, Djibril Agil Sylla reste détenu, plongeant ainsi son entourage dans l’angoisse et l’incertitude.

Lors de cette audience chargée d’émotion, son avocat, Me Amadou Aly Kane, a plaidé ardemment en faveur de la relaxe de son client. Il a soulevé la question de la violation présumée des textes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par les autorités sénégalaises dans l’arrestation de Djibril Agil Sylla pour séjour irrégulier.

Cependant, le procureur a fermement insisté sur l’application stricte de la loi, suggérant que Djibril Agil Sylla devrait être soumis aux procédures légales en vigueur. Cette tension entre l’interprétation des lois nationales et régionales souligne les défis auxquels sont confrontés les migrants et les défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest.

Cette affaire a rapidement attiré l’attention sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens exprimant leur solidarité avec Djibril Agil Sylla et exigeant sa libération immédiate. Certains ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une répression injustifiée à l’encontre d’un activiste engagé.

Le verdict du tribunal, attendu avec anxiété, aura des répercussions importantes non seulement pour Djibril Agil Sylla, mais aussi pour la protection des droits des migrants et des activistes dans toute la région. La manière dont cette affaire sera traitée servira de baromètre pour l’état de la justice et des droits de l’homme au Sénégal et au-delà.

L’Arrivée de TowerCo of Africa (TOA) au Sénégal suscite des Questions sur la Transparence et la Concurrence dans le Secteur des Télécommunications

Après avoir étendu ses activités à Madagascar, l’Ouganda, la RDC et la Tanzanie, l’opérateur d’infrastructures télécoms TowerCo of Africa (TOA), filiale du groupe malgache Axian, s’apprête à démarrer ses opérations au Sénégal. Cette expansion intervient après l’acquisition récente par Axian de 80% du contrôle de l’opérateur Free, suite au rachat des 40% de parts détenus par NJJ, la holding de Xavier Niel.

Selon des sources fiables, TOA aurait reçu son agrément d’opérateur d’infrastructures au Sénégal, signé par le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, et le Directeur Général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, quelques jours seulement avant l’élection présidentielle.

Cette décision soulève des interrogations légitimes quant à la transparence du processus. Pourquoi cette information a-t-elle été tenue secrète? Certains observateurs se demandent si cette discrétion est liée aux critiques concernant l’opacité entourant l’obtention de la licence 5G par Free.

Le 28 mars dernier, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) avait déjà exprimé ses préoccupations. Dans un communiqué, le RESTIC avait révélé que l’opérateur historique Sonatel avait payé 34,5 milliards pour sa licence, tandis que Free n’avait déboursé que 13,5 milliards. Selon le RESTIC, cette disparité serait discriminatoire et porterait préjudice à la libre concurrence et aux consommateurs.

L’organisation avait alors appelé le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour révoquer la licence de Free et protéger la libre concurrence.

Si l’autorisation accordée à TOA est confirmée et qu’elle a été délivrée sans appel d’offres, cela viendrait ajouter une couche de complexité à un secteur déjà sous pression. Ce nouveau dossier s’ajoute à une liste croissante de préoccupations que le nouveau gouvernement se doit d’examiner de toute urgence. Il est crucial que le principe de libre concurrence soit respecté pour garantir un secteur des télécommunications dynamique et bénéfique pour tous les usagers au Sénégal.

La transparence et l’équité dans l’attribution des licences et des opérations sont essentielles pour assurer un développement sain et durable du secteur des télécommunications au Sénégal. Il est donc primordial que le nouveau régime prenne les mesures nécessaires pour clarifier cette situation et restaurer la confiance des acteurs du secteur et du public.

Drame à Bambey : Un Enfant de 3 Ans Meurt Calcifié dans un Incendie à Léona Sud

Une tragédie s’est produite ce mardi dans le quartier Léona Sud de la commune de Bambey. Un garçon âgé de seulement 3 ans a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré dans une maison, selon des informations rapportées par Seneweb. Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers et l’appui des riverains, le jeune N. Ndiaye, né en 2021, n’a pas pu être sauvé et a été retrouvé calciné dans le sinistre.

Le drame s’est déroulé aux alentours de 13 h 45 mn. Alerté, le commissariat urbain a dépêché une équipe sur les lieux pour constater les faits. Malheureusement, les forces de l’ordre ont découvert le corps sans vie de l’enfant, qui a été immédiatement transporté à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lückbe de Diourbel par les pompiers.

Les circonstances exactes de l’incendie demeurent encore floues. À ce stade, aucune information n’a été communiquée sur les causes exactes de cet incendie tragique. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances précises de ce drame et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Cet événement tragique a profondément choqué la communauté de Bambey et suscite une vive émotion parmi les habitants. La perte d’un enfant dans de telles circonstances est un véritable drame pour la famille et l’ensemble de la communauté.

En attendant les résultats de l’enquête, il est essentiel de sensibiliser sur l’importance des mesures de sécurité incendie pour prévenir de tels accidents. Les autorités locales et les services de secours rappellent régulièrement l’importance de vérifier régulièrement les installations électriques et les équipements domestiques pour éviter les risques d’incendie.

Nos pensées vont à la famille éprouvée par cette tragédie. La communauté de Bambey est solidaire en ces moments difficiles et attend des réponses pour comprendre les circonstances de ce drame et soutenir la famille dans cette épreuve douloureuse.

Saisie historique de cocaïne à Kidira : La Douane sénégalaise frappe un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue

Dans une opération d’envergure, la brigade commerciale des Douanes de Kidira, relevant de la subdivision de Tambacounda, a réalisé une saisie record de cocaïne, marquant ainsi un coup décisif dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le dimanche 14 avril 2024, vers 20 heures, les agents des Douanes ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali. À leur grande surprise, ils ont découvert à bord une quantité astronomique de drogue : 1 137,6 kg de cocaïne, soigneusement dissimulés dans des sacs et répartis en 948 plaquettes.

Cette saisie, d’une importance capitale, constitue l’une des plus grandes opérations anti-drogue jamais menées dans la région. Elle met en lumière l’efficacité et la détermination des autorités douanières sénégalaises à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité du pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été rapidement saisi de l’affaire, après l’envoi d’une délégation judiciaire par le Parquet de Tamba. Cette décision vise à renforcer l’équipe déjà sur le terrain pour traquer les responsables de ce trafic illicite. Les agents de l’OCRTIS, connus pour leur expertise et leur compétence nationale, sont mieux équipés pour mener des investigations approfondies dans des affaires aussi complexes.

La fuite du convoyeur de la drogue, qui a réussi à échapper aux autorités, constitue un défi supplémentaire pour les enquêteurs. Cependant, grâce à la collaboration étroite entre les différentes unités de sécurité et l’engagement des autorités, les efforts pour identifier et appréhender les coupables se poursuivent sans relâche.

Cette saisie spectaculaire intervient à peine un mois après une précédente opération réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces résultats témoignent de l’engagement constant des autorités sénégalaises à protéger leurs citoyens et à préserver l’intégrité de leurs frontières face aux menaces du trafic de drogue.

Au-delà de l’aspect répressif, cette saisie souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, demeure résolu à renforcer ses partenariats et ses capacités pour contrer ce fléau transnational.

En attendant, l’enquête se poursuit, et la Douane sénégalaise reste sur le qui-vive, prête à faire face aux défis posés par le trafic de drogue et à assurer la sécurité de ses citoyens.

Affaire Bachir Diop : Les coulisses d’un procès sous tension

Depuis le déclenchement de l’affaire Bachir Diop, le célèbre acteur de la série « Dérapages », les projecteurs sont braqués sur la chambre criminelle de Dakar, où se joue un véritable bras de fer judiciaire. Accusé de trafic de drogue et de port d’arme illégal, Bachir Diop, également connu sous le nom de Peter Salinger, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique et juridique, avec des enjeux considérables pour son avenir.

Tout a commencé en juin 2022, lorsque les autorités ont mené une perquisition au domicile de Bachir Diop, découvrant une quantité significative de cannabis et des équipements liés à sa production. En plus des accusations de trafic de drogue, l’acteur est également poursuivi pour détention illégale d’une arme à feu.

Depuis le début de l’affaire, la défense de Bachir Diop, dirigée par l’éminent avocat Me Ciré Clédor Ly, a soulevé plusieurs exceptions de nullité, arguant que la procédure judiciaire était entachée d’irrégularités. Selon la défense, des violations du Code de procédure pénale, notamment en ce qui concerne les droits de l’accusé lors de la perquisition, remettent en question la validité de l’ensemble du processus judiciaire.

Face à ces allégations, le parquet a défendu la légalité de l’enquête, affirmant que celle-ci avait été menée dans le cadre de l’enquête de flagrance, suite à une dénonciation. Cette bataille juridique intense a atteint son paroxysme lors de l’audience devant la chambre criminelle de Dakar, où les arguments des deux parties se sont affrontés dans une atmosphère électrique.

Toutefois, malgré les arguments passionnés des avocats et du parquet, la décision finale repose entre les mains de la chambre criminelle, dont le délibéré est attendu avec anxiété. La date fatidique du 7 mai prochain a été fixée pour cette décision cruciale, qui déterminera si l’affaire peut avancer vers un jugement sur le fond ou si elle doit être annulée en raison des violations alléguées du Code de procédure pénale.

Pour Bachir Diop, cette affaire représente bien plus qu’une simple bataille judiciaire. En plus des conséquences possibles sur sa carrière et sa réputation, il y a également des enjeux personnels considérables, avec la perspective d’une condamnation à une peine de prison ferme en cas de verdict défavorable.

L’affaire Bachir Diop, avec son mélange de drame judiciaire et de suspense médiatique, continue de captiver l’attention du public sénégalais. Alors que la date du 7 mai approche, tous les yeux sont rivés sur la chambre criminelle de Dakar, où se jouera le destin de l’acteur et l’issue de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie et sa carrière.

Pèlerinage catholique 2024 : Une quête spirituelle au cœur de l’histoire sacrée

Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé avec solennité la tenue du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté. Prévu du 24 août au 15 septembre, cet événement revêt une importance particulière dans un contexte marqué par des tensions et des préoccupations à la fois nationales et internationales.

Monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, président du CINPEC et évêque de Tambacounda, a souligné que cette édition sera dédiée à la paix, une valeur essentielle dans un monde en proie à divers conflits et convulsions politiques. Les pèlerins seront invités à exprimer leur solidarité avec les aspirations à la paix les plus profondes de l’humanité tout au long de leur périple spirituel.

Le pèlerinage débutera à Rome, berceau de la foi chrétienne, où les participants auront l’opportunité de se recueillir sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul. Une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi, viendra enrichir cette étape significative. Ensuite, si les conditions de sécurité le permettent, le voyage se poursuivra en Terre sainte d’Israël, où les pèlerins suivront les traces du Christ depuis sa naissance à Bethléem jusqu’à sa crucifixion à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth.

La visite à Lourdes, lieu de pèlerinage marial par excellence, sera une occasion pour les participants de se plonger dans la dévotion à Notre-Dame de Fatima au Portugal. Le pèlerinage inclura également une halte à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, offrant aux pèlerins une expérience de foi enrichissante et transformatrice.

Malgré les défis liés au contexte géopolitique actuel, le prélat a assuré que toutes les mesures de sécurité nécessaires seront prises pour garantir la sécurité et le confort des pèlerins. En collaboration avec le partenaire Vered Asharon, qui accompagne le pèlerinage depuis quinze ans, le CINPEC veillera à ce que chaque participant puisse vivre une expérience spirituelle profonde dans un environnement sûr et accueillant.

Le pèlerinage catholique est une pratique ancienne et profondément enracinée dans la tradition de l’Église. En offrant aux fidèles l’opportunité de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur foi au contact des lieux saints et des réalités historiques de la chrétienté, ce pèlerinage incarne les valeurs fondamentales de la spiritualité catholique.

Le pèlerinage catholique 2024 représente bien plus qu’un simple voyage. C’est une invitation à la communion spirituelle, à la prière et à la réflexion, à la rencontre avec Dieu et les saints qui ont marqué l’histoire de la foi chrétienne. Dans un monde en quête de sens et de stabilité, ce pèlerinage offre aux participants une occasion unique de se connecter avec les racines profondes de leur foi et de trouver inspiration et réconfort dans la présence de Dieu et de la communauté des croyants.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTARS dénonce le non-respect des accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a lancé une grève totale de 72 heures, débutant ce lundi 16 avril 2024. Les membres du syndicat expriment leur colère face au non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement, qualifiant cette attitude de dilatoire.

Durant cette période de trois jours, allant du mardi au jeudi de la semaine prochaine, les services hospitaliers seront boycottés par les membres du SYNTRAS, annoncent les syndicalistes.

Alioune Sané, technicien en génie sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du syndicat, a déclaré que la direction aurait pris la décision de transférer 15 millions de francs provenant de l’augmentation budgétaire destinée aux cotisations des travailleurs vers l’IPRES, sans que cela ne se soit encore matérialisé. Il dénonce également le non-respect de l’augmentation des salaires, ainsi que l’inobservation des accords concernant la réorganisation des services selon les hiérarchies et les grades.

Le SYNTRAS exprime également son indignation quant à la non-liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite.

Cette grève témoigne des tensions persistantes entre le personnel hospitalier et la direction de l’établissement. Les travailleurs de la santé réclament le respect de leurs droits et des accords conclus, soulignant l’importance de garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous les employés du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.

Kaolack : l’inspection d’académie a mis des paquets de programmes pour la promotion des matières scientifiques

L’inspecteur d’académie (IA) de Kaolack a indiqué ce mardi lors d’un CRD qu’il est en train d’œuvrer à la promotion des matières scientifiques, passage obligé pour l’émergence du Sénégal. »’Le Sénégal est un pays en voie de développement qui aspire, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), à être émergent. Il ne peut l’être que s’il y a une politique hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques’’, a déclaré l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby en marge d’un Comité Régional de Développement (CRD) axée sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation.
Il ressort des différentes présentations et interventions qu’il y a une désertion des filières scientifiques, notamment des mathématiques, l’indicateur associé notamment à la fréquentation des dites filières par les élèves n’ayant pas été atteint.
D’abord, nous constatons qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les séries et filières scientifiques et mathématiques, mais aussi celles-ci ne sont pas assez nombreuses au niveau du territoire académique’’, a relevé l’IA de Kaolack. « Les autorités sénégalaises en charge de ce secteur tablent sur des mesures fermes orientées vers la promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques. Il estime que le Sénégal dispose de suffisamment de cadres dans les domaines littéraires. Mais si à ce niveau là nous n’avons pas une expertise scientifique et mathématique de qualité en grand nombre, notre développement risquerait d’être compromis ailleurs, les pays dits émergents qui ont pu arriver à ce niveau de développement, le doivent à une politique volontariste et hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques . L’inspection d’académie de Kaolack est en train de prendre des mesures au niveau local, pour promouvoir les filières scientifiques , a t-il fait valoir
La première initiative que nous avons prise, c’était de mettre en place le projet Pépinière des talents , qui consiste à identifier et détecter les élèves talentueux qui ont un profil mathématique et scientifique certain, pour les encadrer à travers des cours de soutien et de renforcement par le biais du numérique, etc., a expliqué M. Goudiaby. Rappelons le Comité régional de Développement ( CRD) a été présidé par le gouverneur de la région, Ousmane Kane .

Démission de l’envoyé spécial de l’ONU à Tripoli : Abdoulaye Bathily tire la sonnette d’alarme

Abdoulaye Bathily, diplomate sénégalais et Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli, a choqué la scène internationale en annonçant sa démission de son poste. Cette décision, acceptée à contrecœur par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, soulève des questions sur la situation actuelle en Libye.

Nommé en septembre 2022, Bathily aura passé un peu plus d’un an et sept mois en tant qu’Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli. À 77 ans, il a été confronté à un environnement politique complexe et instable depuis sa prise de fonction. Il est intéressant de noter qu’il s’agit de la huitième personnalité à occuper ce poste depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, mettant en lumière la difficulté de trouver une solution pérenne à la crise libyenne.

Dans une déclaration à Jeune Afrique, Abdoulaye Bathily a exprimé sa frustration quant à la situation en Libye, la qualifiant de « terrain de jeu pour rivalités politiques » où il semble que personne ne souhaite voir l’ONU réussir sa mission. Cette observation souligne les défis profonds auxquels sont confrontés les efforts de médiation et de stabilisation dans le pays.

La démission de Bathily intervient à un moment crucial où la Libye reste en proie à des luttes de pouvoir internes, des divisions politiques et une insécurité généralisée. Alors que la communauté internationale cherche des solutions pour ramener la stabilité dans le pays, cette démission soulève des questions sur l’efficacité des efforts déployés jusqu’à présent.

Il est impératif que les acteurs régionaux et internationaux redoublent d’efforts pour trouver une solution politique inclusive en Libye, qui puisse répondre aux aspirations du peuple libyen pour la paix, la sécurité et la prospérité. La démission de Bathily devrait servir de signal d’alarme pour intensifier les efforts diplomatiques et trouver des solutions durables à la crise libyenne.

Nouvelle audience en appel pour Guy Marius Sagna : la saga continue

Le député Guy Marius Sagna a de nouveau fait face à la justice lors d’une audience à la Cour d’appel de Dakar le lundi 15 avril. Cette comparution fait suite à son appel contre sa condamnation en octobre 2021 à une peine de 3 ans de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’image de la gendarmerie, suite à un message publié sur les réseaux sociaux.

L’audience du jour n’a pas abouti à une conclusion définitive, car la Cour d’appel a décidé de reporter l’affaire au 13 mai prochain. Ce report permettra à la Cour de délibérer sur le sort de Guy Marius Sagna, déterminant ainsi si la décision initiale du tribunal des flagrants délits sera confirmée ou annulée.

Il convient de rappeler que lors du premier procès, le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois fermes. Cependant, le tribunal avait prononcé une peine de 3 ans avec sursis. La prochaine audience sera cruciale pour l’avenir de Guy Marius Sagna dans cette affaire qui a suscité de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Conflit à Saint-Louis : Les habitants s’opposent à l’implantation d’un pylône par Expresso Sénégal

À Saint-Louis, sur la rue Adanson dans l’île, un conflit oppose les habitants à la société de télécommunications Expresso. En cause : l’implantation prévue d’un pylône par l’entreprise, que les riverains refusent catégoriquement sur leurs terres.

Le 23 mars 2023, Expresso Sénégal a lancé les travaux pour ériger un pylône de 35 mètres de hauteur sur la rue Adanson, à Saint-Louis Nord, à proximité de la maison d’arrêt et de correction. Cette décision a immédiatement suscité l’opposition des riverains, craignant notamment les risques liés à l’exposition aux fréquences cancéreuses ainsi que les possibles éboulements dus à la nature instable du sol.

Des réserves émises par les services de l’environnement ont corroboré les inquiétudes des habitants. En effet, les travaux d’excavation ont déjà commencé à impacter les fondations des habitations voisines, menaçant même de les faire s’effondrer. Les sols mouvants et la remontée des eaux de la nappe rendent la situation particulièrement précaire, avec des fissures déjà visibles sur les murs environnants.

Malgré une mise en demeure officielle émise par la Direction de l’environnement et des établissements classés, Expresso Sénégal a repris les travaux, suscitant l’indignation des habitants. Certains dénoncent même des complicités au sein des autorités locales, permettant à l’entreprise de poursuivre ses activités, même pendant le mois de Ramadan.

Cette situation tendue risque de déclencher un conflit majeur, les résidents de la rue Adanson étant fermement déterminés à s’opposer à l’installation du pylône. Le bras de fer entre Expresso et les habitants de Saint-Louis met en lumière les enjeux complexes liés à l’urbanisation et à la cohabitation entre développement économique et préservation de l’environnement.

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye D. FAYEPrésident de la République du Sénégal

La nécessité de restaurer les lettres de noblesse du journalisme

Je me permets cette incursion épistolaire dans votre salon comme vous l’avez fait dans les bureaux et lieux de travail de tous les fonctionnaires au lendemain de la fête de Korité pour les exhorter au travail, au «Jub, Jubal, jubanti». Vous avez décliné des valeurs et une vision. Même si cette missive est directement adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration, il faut reconnaitre que le contenu est destiné à tous les citoyens de manière globale. En effet, chacun de nous doit en faire un viatique pour placer le Sénégal dans les rampes de l’émergence voire du développement. C’est dans l’ordre du possible parce que nous disposons de tous les atouts pour aspirer au mieux-être comme les autres pays. Nous avons des terres arables, de l’eau, de la mer, des ressources minières, une bonne matière grise et enfin de solides et grandes institutions. Jusque-là, vous ainsi que votre Premier ministre, Ousmane Sonko ne cessent de poser des actes rassurants allant dans ce sens. Si cette tendance est maintenue avec une impulsion constante du gouvernement et de ses démembrements d’ici cinq ans, tous les signaux seront au vert pour amorcer véritablement l’émergence. Avec le génie sénégalais, rien n’est impossible. Il faut de la transparence, une bonne organisation et des réformes en profondeur pour y arriver. Toutes les nominations devront être adossées à un contrat de performance à évaluer de manière périodique. Ce contrat devra être déterminé par la feuille de route que tout postulant ou prétendant devra déposer en même temps que son CV en plus du cahier de charges que le gouvernement impute à chacune de ses entités.

Excellence Monsieur le Président de la République,

J’en viens à une préoccupation majeure. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’importance des médias dans une société. Quelles que soient les divergences et différences de point de vue sur ce secteur transversal, il faut, dans ce domaine, des lignes directrices fortes capables de porter votre Projet et de le mener à bon port. Tout n’est pas pourri, il y a de quoi nourrir de l’espoir car, figurez-vous, ce sont les acteurs des médias eux-mêmes, qui ont initié des Assises nationales dont le processus a démarré depuis octobre 2022. Ces États généraux ont permis d’esquisser des solutions structurelles et d’envergure en rapport avec les divers maux de l’environnement médiatique. La détermination des acteurs a toujours guidé le pouvoir d’alors dans les actes consolidants posés jusqu’ici. Le Code de la presse, le CORED, la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse, le Fonds d’appui et de Développement de la presse (FADP), la Commission de la Carte nationale de Presse en sont des preuves encourageantes. Ces acquis ont été obtenus dans le cadre de la synergie Coordination des Associations de Presse (CAP) qui regroupe les organisations professionnelles faitières des médias depuis début 2016.

Dans votre ferme volonté d’ériger la transparence, la reddition des comptes et combattre la corruption sous toutes ses formes et à toutes les sphères, vous semblez miser beaucoup sur les lanceurs d’alerte. Je n’ai pas bien perçu dans vos différents messages, depuis votre élection, le rôle des médias dans cette noble et salutaire volonté. Or de tout temps, les médias, à l’instar des Forces de défense de sécurité (FDS), de la Justice, ont toujours été la première colonne de ce combat. De 2015 à 2024, il y avait une chape de plomb sur les médias. Si certains ont ployé d’autres ont tenu la dragée haute et ont travaillé individuellement ou avec des consortiums africains ou internationaux pour enquêter, traiter et faire éclater des scandales au grand jour. C’est le cas de la cargaison d’armes d’un coût de 45 milliards venant des USA, les affaires Pétro TIM, Tulow oil, des Oryx et des armements du ministère de l’Environnement, entre autres.

C’est pour vous dire que s’il y a des garanties avec une bonne et transparente coopération, les médias peuvent faire un travail irréprochable et de façon professionnelle dans la lutte pour la reddition des comptes.

En effet, le journalisme reste un métier codifié avec des textes et techniques millénaires qui se sont adaptés au temps avec des mises à jour régulières sur le plan des pratiques, d’où les nouveaux médias. A travers le journalisme d’investigation, la presse dispose des moyens légaux pour faire la lumière sur les cas de détournement, de malversation, de concussion, et de corruption. Une parfaite articulation devra être trouvée entre les membres de l’administration, les lanceurs d’alerte et organisations de la société civile pour débusquer et faire la lumière sur tous les actes de mal gouvernance commis dans ce pays.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le mal de la presse n’est pas propre audit secteur. Le Sénégal est un grand corps malade. Des membres et des organes nobles et importants sont gangrénés. La prophylaxie devra être minutieuse et exhaustive. Mais, elle devra surtout être menée par les acteurs respectifs en collaboration avec tous les profils utiles et déterminés. Nous de la presse, avons proposé des traitements qui constituent une bonne base à enrichir et à appliquer au bénéfice de toutes les composantes de la société sénégalaise.

En vous souhaitant, une belle réussite qui passe par l’atteinte de vos objectifs, je vous prie, Excellence Monsieur le Président de la République, d’agréer l’expression de ma haute et respectueuse considération.

Ibrahima Lissa FAYE
Journaliste – bloggeur
Directeur de publication de PressAfrik
ilf@pressafrik.com

Kaolack : La disparition du khalif de la famille de Sérigne Diabel Ka , Sérigne Ousmane Ka n’est plus.

L’imam Ratib de kaolack et khalif général de Léona Kanène , Sérigne Babacar Kane Sy vous annonce le décès de Sérigne Ousmane Ka , homonyme de son père Sérigne Ousmane Kane. « Le défunt était le symbole de l’unité et de l’amitié entre Sérigne Kane et la famille de Sérigne Diabel Ka. De son vivant il a accompagné et soutenu l’ensemble des imams Ratib de kaolack depuis son homonyme. Son hospitalité, sa générosité et sa gentillesse étaient connues de tous et il était toujours prêt à tendre la main à ceux dans le besoin » a expliqué Sérigne Babacar Kane Sy. Sérigne Ousmane Ka était un modèle pour tous les kaolackois , montrant que la piété et l’ humilité vont de pair avec la générosité et la gentillesse . Poursuivant son argumentaire l’ imam a également ajouté « Nous prions à ce que DIEU l’accueille dans son vaste paradis où il pourra goûter au repos éternel et à la paix éternelle. Qu’ il console sa famille et ses proches dans cette période de deuil et qu’il leur accorde la force de surmonter cette épreuve . Au nom de la famille de Cheikh Elhadji Abdou Hamid kane ,au nom de la famille de Sérigne Ousmane Kane nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille de Sérigne Diabel Ka » a conclu Sérigne Babacar Kane Sy imam de la grande mosquée de kaolack.

L’Iran Ferme ses Installations Nucléaires suite à l’Attaque contre Israël

L’Iran a annoncé la fermeture temporaire de ses installations nucléaires dimanche dernier, le même jour où le pays a mené une attaque contre Israël. Cette information a été communiquée par le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lors d’une conférence de presse à l’ONU.

Lors d’une conférence de presse tenue en marge d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Grossi a été interrogé sur la possibilité d’une frappe de représailles israélienne visant les installations nucléaires iraniennes. Il a répondu : « Nous sommes toujours préoccupés par cette possibilité ».

M. Grossi a précisé que les inspecteurs de l’AIEA en Iran avaient été informés par le gouvernement iranien que toutes les installations nucléaires, habituellement inspectées quotidiennement par l’agence, seraient fermées pour des raisons de sécurité le dimanche. Il a ajouté que ces installations devaient rouvrir dès le lundi. Cependant, par mesure de précaution, il a décidé de ne pas autoriser le retour des inspecteurs tant que la situation ne serait pas entièrement stabilisée. Les inspections reprendront le mardi.

Malgré cette fermeture temporaire, M. Grossi a assuré que cela n’a pas eu d’impact sur les activités d’inspection de l’AIEA. « Mais, bien sûr, nous appelons toujours à la plus grande retenue », a-t-il ajouté.

Cette situation témoigne des tensions croissantes entre l’Iran et Israël, deux pays déjà en conflit ouvert, et souligne l’importance cruciale des inspections et de la surveillance internationale pour maintenir la stabilité et la sécurité régionales.

L’Université du Sénégal Oriental Prête à Accueillir ses Premiers Étudiants

Bonne nouvelle pour les futurs bacheliers de la zone Sud-Est du Sénégal ! L’Université du Sénégal Oriental débutera ses cours dès octobre prochain. Cette information a été confirmée par le coordonnateur du projet, le Pr Kandioura Noba, dans une déclaration relayée par le quotidien « Le Soleil ».

Le Pr Kandioura Noba a assuré que pour l’année académique 2024-2025, les étudiants orientés vers cette nouvelle université suivront leurs cours sur place. Il est envisagé que cela se fasse dans des locaux temporaires, à la fois pour les activités pédagogiques et sociales.

Le spécialiste en botanique, biodiversité, agro-écologie et gestion des adventices des cultures a également souligné que d’autres universités, comme celle de Ziguinchor, avaient commencé leurs activités académiques sans disposer de bâtiments permanents. Il est donc optimiste quant à la capacité de l’Université du Sénégal Oriental à adopter une démarche similaire pour garantir une mise en place rapide et efficace.

Lors d’une visioconférence organisée entre l’association Synergie des actions citoyennes (Sac) et le coordonnateur du projet, le Pr Noba a également fourni des garanties sur l’avancement des travaux de construction de cette nouvelle institution à Tambacounda. Ces assurances visent à rassurer toutes les parties prenantes concernées par ce projet d’envergure.

L’ouverture prochaine de l’Université du Sénégal Oriental représente une avancée significative dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région Sud-Est du pays. Elle offre de nouvelles opportunités d’accès à l’éducation pour les jeunes de cette zone, tout en contribuant au développement socio-économique de la région.

Retrouvailles Secrètes entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall

Selon les informations rapportées par le journal « Les Échos », une rencontre secrète aurait eu lieu entre Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale par intérim du Parti socialiste (PS), et Khalifa Sall, le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Khalifa Sall était accompagné du maire de Dakar, Barthelemy Dias, ainsi que de l’édile de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf.

Bien que les détails de cette rencontre n’aient pas été divulgués publiquement, il semblerait que les discussions aient porté sur la débâcle électorale subie par Khalifa Sall lors de l’élection présidentielle du mois de mars. Les participants ont probablement échangé sur les raisons de cette défaite et les perspectives futures pour le Parti socialiste et Khalifa Sall lui-même.

Cette rencontre secrète intervient dans un contexte politique tendu, marqué par les tensions au sein du Parti socialiste et les divergences stratégiques entre ses différents membres. Khalifa Sall, en tant que candidat indépendant lors de la dernière élection présidentielle, représente une force politique non négligeable, notamment à Dakar.

La rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall, accompagné de Barthelemy Dias et Jean Baptiste Diouf, souligne l’importance des discussions et des négociations en cours au sein du paysage politique sénégalais. Elle pourrait être le prélude à de futures alliances ou à des recompositions politiques majeures dans les mois à venir.

Arrestation de Bachir Diop, Acteur de la Série « Dérapages », pour Trafic de Drogue

L’arrestation de Bachir Diop, plus connu sous son nom de scène Peter Salinger, a fait grand bruit dans les médias cette semaine. L’acteur principal de la série télévisée « Dérapages » est actuellement en détention et sera jugé aujourd’hui mardi pour trafic de drogue, suite à une dénonciation anonyme indiquant son implication dans un réseau de trafic de cannabis.

L’enquête menée par les autorités a conduit à la filature de Bachir Diop et à son arrestation le 25 juin 2022 à son domicile situé aux Maristes à Dakar. Lors de la perquisition de son domicile, un matériel sophistiqué destiné à la culture, la production et le trafic de cannabis de la variété « Skunk » a été découvert, comme l’ont rapporté Les Echos.

Les enquêteurs ont saisi 1,538 kg de cannabis, ainsi que divers équipements et installations permettant la culture et la production de cette drogue. Face à ces preuves, Bachir Diop est confronté à de graves accusations et risque de lourdes sanctions s’il est reconnu coupable.

Le trafic de drogue est sévèrement puni au Sénégal. Les peines pour trafic de cannabis peuvent être particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Cette arrestation pourrait avoir de graves répercussions sur la carrière de Bachir Diop, qui était jusqu’alors un acteur en plein essor grâce à son rôle dans la série « Dérapages ». L’industrie cinématographique sénégalaise et ses fans sont sous le choc de ces révélations.

L’affaire Bachir Diop met en lumière les risques associés au trafic de drogue et les conséquences graves qu’il peut avoir sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Elle souligne également l’importance de la vigilance des autorités et la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le trafic de drogue au Sénégal.

La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

La Plateforme Idy Président 2024 Dissoute Après l’Élection Présidentielle

Suite à une réunion à Thiès, les membres influents de la plateforme Idy président 2024 ont décidé de dissoudre leur organisation, reconnaissant ainsi la décision du peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Le coordonnateur de la plateforme, Souleymane Ciss, a annoncé cette décision, tout en affirmant que l’engagement politique pour la démocratie, la justice et le développement perdure.

La plateforme a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le président élu, reconnaissant son succès indiscutable et lui souhaitant bonne chance dans sa mission à la tête du pays. Ils ont exprimé leur respect pour la maturité démocratique des citoyens sénégalais qui ont participé au processus électoral.

La plateforme a également rendu hommage au Conseil constitutionnel pour son rôle crucial dans le déroulement des élections. Ils ont mis en avant la capacité de résilience du Conseil face aux défis rencontrés durant le processus électoral, évitant ainsi un éventuel report de la présidentielle qui aurait pu nuire à l’image de la démocratie sénégalaise.

La dissolution de la plateforme Idy président 2024 marque un tournant dans la vie politique sénégalaise post-électorale. Elle témoigne d’une reconnaissance du verdict populaire et d’une volonté de respecter les institutions démocratiques du pays. Alors que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à prendre ses fonctions, il est essentiel que tous les acteurs politiques continuent de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et assurer le développement du Sénégal.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

Opération anti-drogue réussie : Une tonne de cocaïne saisie à Kidira, les autorités sur les traces des trafiquants

La douane sénégalaise a récemment réalisé une saisie record de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un succès majeur dans la lutte contre le trafic de drogue dans le pays. Dans une opération menée avec succès dans la nuit de dimanche à lundi, les agents douaniers ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali, découvrant à son bord pas moins de 1 137 kg de drogue, d’une valeur estimée à plus de 90 milliards de francs CFA.

Cette saisie remarquable intervient à peine un mois après une opération similaire réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces succès répétés témoignent de l’efficacité croissante des efforts déployés par les autorités pour combattre le trafic de drogue dans le pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été chargé de mener l’enquête sous la supervision du Parquet de Tamba. Une équipe spéciale, dépêchée depuis Dakar, est venue renforcer les effectifs locaux pour traquer les responsables de ce trafic illégal.

Malgré la fuite du convoyeur, les autorités sont déterminées à poursuivre leurs investigations afin de démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce trafic. L’expertise des agents de l’OCRTIS, réputés pour leur compétence dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, sera essentielle pour mener à bien cette opération.

Cette saisie record souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité des nations. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, reste engagé à renforcer ses mesures de contrôle et de répression pour protéger ses citoyens et préserver l’intégrité de ses frontières.

Le Dakarois Quotidien N°155 – du 16/04/24 – ACCUSÉ D’ÊTRE CONTRE L’ISLAM CONFRÉRIQUE : BDF embrasse les mains soufies

Le Dakarois Quotidien N°155 – du 16/04/24
🔴 ACCUSÉ D’ÊTRE CONTRE L’ISLAM CONFRÉRIQUE : BDF embrasse les mains soufies
🔴 La Douane frappe fort contre le trafic de drogue : Saisie historique de 1137 Kg de Cocaïne

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Le président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite remarquée à Tivaouane, une cité religieuse emblématique du pays. Cette visite revêtait un caractère particulièrement significatif, venant juste après sa première sortie officielle à Touba.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, ainsi que des membres éminents de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et le ministre des Transports, Malick Ndiaye, le Chef de l’État a été reçu par le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

L’objet principal de cette visite était de présenter les condoléances de Son Excellence au Khalife suite au décès de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, une figure vénérée au sein de la communauté tidiane. Cette marque de respect et d’affection envers la communauté religieuse a été saluée par l’ensemble des fidèles et des leaders spirituels présents à Tivaouane.

Outre les échanges de courtoisie et de respect, le président Faye a également saisi l’opportunité pour exprimer sa volonté de poursuivre le programme de modernisation de la ville sainte. Il a souligné l’importance de soutenir les travaux de finition de la Grande Mosquée de Tivaouane, un projet emblématique qui revêt une grande importance pour la communauté tidiane et pour l’ensemble du pays.

La visite du Chef de l’État à Tivaouane a été marquée par un climat de respect, d’unité et de solidarité. Le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières pour la paix, la concorde et le succès des programmes gouvernementaux sous la conduite du président Faye. Cette rencontre témoigne de l’importance du dialogue entre l’État et les leaders religieux dans la construction d’une société sénégalaise fondée sur les valeurs de tolérance, d’harmonie et de progrès.

En fin de visite, le président Faye a été honoré par le Khalife qui lui a offert des cadeaux symboliques de grande valeur, symboles de l’amitié et de la fraternité entre l’État et la communauté religieuse. Cette marque de reconnaissance illustre la relation de confiance et de respect mutuel qui existe entre le gouvernement et les autorités religieuses du Sénégal.

La visite de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye à Tivaouane restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de communion, de respect et d’engagement en faveur de la paix et du développement du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Nouveau Ministre, Nouvelle Dynamique : Serigne Gueye Diop impulse le changement au Ministère de l’Industrie et du Commerce

À peine quelques heures après avoir pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop a lancé un appel à l’action en convoquant l’ensemble des directeurs, agences et services rattachés à son département pour une séance intensive de travail. Cette réunion, prévue pour ce lundi 15 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère de dynamisme et de rigueur au sein du ministère.

Homme méthodique et soucieux de l’efficacité, le Dr Serigne Gueye Diop a mis en avant plusieurs points clés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a insisté sur l’importance de la ponctualité des agents, soulignant que le temps est un bien précieux qui ne doit pas être gaspillé. Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité d’effectuer un diagnostic approfondi de la situation actuelle du ministère, afin d’identifier les forces et les faiblesses et de définir les axes prioritaires d’action.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’importance de la reddition des comptes, rappelant que la transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la gestion des affaires publiques. Il a également mis l’accent sur l’importance de faire le point sur les chantiers en cours au sein du Ministère, afin de garantir leur avancement et leur bonne gestion.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, visant à promouvoir le développement économique et social du pays. En impulsant un nouveau dynamisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop entend contribuer activement à la réalisation de cet objectif ambitieux.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour stimuler la croissance économique, favoriser l’emploi et améliorer les conditions de vie des citoyens. En mobilisant l’ensemble des acteurs du ministère autour d’une vision commune, le Ministre Serigne Gueye Diop ouvre la voie à un avenir prometteur pour l’industrie et le commerce au Sénégal.

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Sénégal : Le Contrat de Dessalement de l’Eau de Mer Suscite la Controverse

Alors que le Sénégal se remet à peine de l’élection historique marquant la troisième transition démocratique du pays, une décision controversée du président sortant Macky Sall fait l’objet de critiques intenses. Un contrat de 450 milliards de FCFA a été signé par entente directe avec une entreprise privée étrangère pour l’achat d’eau sur 35 ans, provenant d’une usine de dessalement d’eau de mer à construire sur la Grande-Côte des Niayes. Cette décision risque de compromettre la réalisation du Canal du Cayor, un projet vital pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de zones agricoles stratégiques du pays.

La signature de ce contrat sans appel d’offres ni consultation soulève des questions éthiques et procédurales. La rapidité avec laquelle le contrat a été ratifié, en présence du Chef de l’État et des Ministres de l’Eau et des Finances, laisse place à des interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel et la transparence de la gouvernance.

Le président Sall assure que ce projet n’alourdira pas la dette nationale, mais cette affirmation semble difficile à soutenir. La production d’eau dessalée coûtera trois fois plus cher que le système actuel. Cette augmentation des coûts pourrait entraîner soit une hausse significative des tarifs d’eau pour les consommateurs, soit une subvention étatique importante, estimée à plus de 40 milliards FCFA par an, pour maintenir l’équilibre financier de la SONES.

Le projet de dessalement de grande envergure est en désaccord avec la stratégie nationale de gestion des ressources en eau du Sénégal. Le plan prévoit une étape intermédiaire de dessalement limité comme appoint en attendant la mise en œuvre du projet de grand transfert d’eau depuis le lac de Guiers. Ce projet gigantesque de dessalement compromettrait cette vision stratégique et aurait des impacts considérables sur l’environnement marin.

Il est impératif pour le nouveau gouvernement de réexaminer ce contrat de dessalement. Il est crucial de le replacer dans le contexte de la stratégie nationale de mobilisation des ressources en eau afin de garantir le développement durable du secteur de l’eau au Sénégal. Cela nécessite une approche transparente et responsable, en consultation avec tous les acteurs concernés, pour éviter les erreurs du passé et assurer un avenir durable pour l’approvisionnement en eau du pays.

Incendies Criminels à Sedhiou : Souleymane Diallo Victime d’Actes Répétés

Souleymane Diallo, enseignant à l’inspection d’académie de Sedhiou, est confronté à une série d’incendies criminels ciblant sa résidence située dans le quartier Santossou. Il pointe du doigt deux femmes de son voisinage qu’il accuse d’être les instigatrices de ces actes criminels récurrents.

Selon les dires de Souleymane Diallo, des allumettes retrouvées sur les lieux témoignent de la présence et de l’implication des deux femmes qu’il accuse. Ces incendies criminels, ayant pour but de réduire sa maison en cendres, ont été répétés à plusieurs reprises.

Malgré les plaintes déposées par Souleymane Diallo à l’encontre des présumées coupables, il déplore l’absence d’évolution dans les enquêtes judiciaires. Les investigations semblent stagner, mettant en péril la sécurité et l’intégrité de l’enseignant et de sa famille.

Face à cette situation alarmante et dans la crainte de conséquences plus graves, Souleymane Diallo prévoit de saisir le procureur de la République. Il souhaite ainsi mettre en lumière ces actes criminels et espère que des mesures efficaces seront prises pour assurer sa sécurité et celle de sa famille.

L’affaire de Souleymane Diallo met en évidence les défis auxquels sont confrontées les victimes d’actes criminels au Sénégal, en particulier lorsque les enquêtes n’aboutissent pas. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la protection des citoyens, tout en veillant à ce que justice soit rendue dans les affaires de cette nature.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS Réclame le Respect des Accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor a décrété une grève totale de trois jours pour exiger le respect des accords passés avec la direction de l’établissement.

Alioune Sané, technicien génie-sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du SYNTRAS, a détaillé les raisons de ce mouvement de grève. Les principaux points de discorde sont :

Le directeur du centre hospitalier aurait décidé de reverser 15 millions issus de l’augmentation du budget destinée aux cotisations des travailleurs à l’IPRES. Cette décision n’a pas encore été mise en œuvre, ce qui suscite l’indignation des grévistes.

Le SYNTRAS dénonce la non-application de l’augmentation des salaires et le non-respect de l’accord portant sur la réorganisation des services selon les hiérarchies et grades des travailleurs.

Les membres du syndicat dénoncent également la liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite. Ils affirment que les retraités du centre hospitalier de Ziguinchor partent actuellement à la retraite sans recevoir aucune indemnité.

Face à ces manquements, le SYNTRAS n’exclut pas de durcir son mouvement si la direction ne respecte pas ses engagements. Alioune Sané a souligné que la réorganisation des services est un problème inédit au sein de l’hôpital, ce qui montre l’urgence et l’importance des revendications du syndicat.

La grève décrétée par le SYNTRAS au centre hospitalier régional de Ziguinchor met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs du secteur de la santé au Sénégal. Les revendications du syndicat soulignent l’importance de respecter les accords passés et de garantir les droits des travailleurs, notamment en ce qui concerne les salaires et les indemnités de retraite.

Tension Protocolaire à Touba : Le Maire Abdou Lahat Ka Bloqué à la Résidence de Serigne Bassirou Mbacké

Une scène inhabituelle s’est déroulée devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké à Darou Miname. Le maire de la commune de Touba, Abdou Lahat Ka, a été momentanément bloqué par le protocole présidentiel, l’empêchant d’assister à l’audience entre le chef de l’État, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

L’incident est survenu en raison du retard d’Abdou Lahat Ka. Arrivant en retard à la résidence du khalife, le maire a trouvé les forces de défense et de sécurité sur place qui lui ont refusé l’accès. La raison invoquée était que le chef de l’État était déjà en audience dans le salon du saint homme.

Ce n’est qu’après les discours de Bassirou Diomaye Faye et de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre que des instructions ont été données pour permettre au maire de Touba d’accéder à l’intérieur de la résidence.

Cet incident soulève des questions sur le respect du protocole et des règles de courtoisie entre les différentes autorités. Bien que l’incident se soit résolu rapidement et sans incident majeur, il met en évidence l’importance du respect des protocoles et des formalités lors de tels événements officiels.

L’incident protocolaire survenu devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké illustre l’importance du respect des règles et des protocoles lors des rencontres officielles entre autorités. Malgré le retard du maire de Touba, la situation a été rapidement résolue, permettant à Abdou Lahat Ka d’assister à l’audience entre le chef de l’État et le khalife général des mourides.

Tivaoune: Le Président Bassirou Diomaye Faye visite les cités religieuses

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit son engagement en faveur du dialogue intercommunautaire en visitant les cités religieuses du Sénégal. Après avoir effectué une visite historique à Touba plus tôt dans la journée, il s’est rendu à Tivaouane pour rencontrer le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Cette série de visites témoigne de l’importance que le Président accorde au dialogue et à la collaboration entre l’État et les leaders religieux. En rencontrant les Khalifes des grandes confréries du pays, il renforce les liens qui unissent la sphère politique et la sphère religieuse, créant ainsi un environnement propice à la cohésion sociale et à la paix.

L’accueil chaleureux réservé au Président à Tivaouane montre l’ouverture et la bienveillance de la communauté religieuse envers les autorités étatiques. Cette rencontre revêt une grande importance symbolique, soulignant l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

Au-delà de l’échange de courtoisie, ces rencontres sont l’occasion d’aborder des questions d’intérêt commun, telles que le développement socio-économique, l’éducation et la promotion des valeurs de paix et de tolérance. En travaillant main dans la main, l’État et les leaders religieux peuvent contribuer de manière significative à la construction d’une société plus juste, inclusive et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme ainsi son engagement envers la diversité culturelle et religieuse du Sénégal, mettant en avant le dialogue et la collaboration comme des éléments clés de la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Tensions à Keur Cheikh, Diourbel : Conflit autour de l’implantation d’une station-service

Des tensions importantes ont éclaté dans le quartier de Keur Cheikh à Diourbel suite à l’opposition farouche des habitants à l’implantation d’une station-service dans leur localité. Les résidents, mécontents de ce projet, ont organisé une descente nocturne sur le site de construction, entraînant des dégâts matériels considérables.

Les habitants, déterminés à stopper les travaux, ont incendié du matériel de construction, détruit des briques et des sacs de ciment, comme l’ont rapporté des sources de Seneweb. Ces actions ont provoqué une intervention rapide des autorités locales, alertées par le commissariat central de Diourbel vers 3 heures du matin. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le feu et limiter les dégâts.

Malgré la résistance des habitants, l’homme d’affaires Khadim Sylla, porteur du projet, affirme disposer de tous les documents nécessaires à la légalité de l’implantation de la station-service, y compris une autorisation de construire.

Suite à ces événements, le commissaire Mor Ngom et ses équipes ont ouvert une enquête pour identifier les responsables des actes de sabotage. Leurs investigations ont rapidement porté leurs fruits, conduisant à l’arrestation de six suspects présumés. Parmi eux se trouve l’imam Samba Kane, placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces actes de vandalisme.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les intérêts économiques et les préoccupations des communautés locales concernant le développement urbain et la protection de leur environnement. L’opposition des habitants de Keur Cheikh à l’implantation de la station-service reflète les préoccupations plus larges concernant l’urbanisation rapide et son impact sur la qualité de vie et l’environnement local.

La situation à Keur Cheikh à Diourbel demeure tendue, malgré l’intervention des autorités pour restaurer l’ordre et poursuivre les responsables des actes de sabotage. Ce conflit souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre les promoteurs de projets économiques et les communautés locales pour parvenir à des solutions mutuellement bénéfiques et durables.

SEM. Bassirou Diomaye Faye : « L’urgence à Touba est l’accès à l’eau potable, les inondations… le gouvernement s’engage »

Lors d’une visite remarquée à Touba, la ville sainte des Mourides, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé un engagement sans faille envers les défis majeurs auxquels est confrontée cette communauté religieuse et l’ensemble de la population sénégalaise.

Parmi ces défis, l’accès à l’eau potable a été identifié comme une priorité urgente. Le Président Faye a souligné la nécessité d’œuvrer rapidement pour garantir à tous les habitants de Touba un accès fiable à une source d’eau potable, un droit fondamental essentiel à la vie et à la santé de chacun. Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et les parties prenantes concernées.

Par ailleurs, le Président Faye a également abordé la question des inondations, un problème récurrent qui affecte régulièrement Touba et d’autres régions du Sénégal. Conscient des conséquences dévastatrices de ces phénomènes naturels sur les communautés locales, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures préventives et d’atténuation des risques pour protéger les citoyens et leurs biens.

En annonçant ces engagements, le Président Faye a démontré sa volonté de faire face aux défis réels auxquels est confrontée la population de Touba, en mettant en place des solutions concrètes et durables pour améliorer leur qualité de vie et renforcer leur résilience face aux menaces environnementales.

Cette visite et les annonces qui l’ont accompagnée témoignent de la vision et du leadership du Président Faye, qui place les besoins et le bien-être de la population au cœur de son action gouvernementale. En s’attaquant aux problèmes urgents tels que l’accès à l’eau potable et les inondations, le gouvernement s’engage à créer un avenir meilleur et plus sûr pour tous les Sénégalais, en garantissant une gestion efficace des ressources et une protection adéquate contre les risques naturels.

Décès de HELMUT BUSCHMEYER ( JORO) Président FONDATION CARITAS OSNABRÜCK, un mécène de l’éducation à Kaolack

La disparition de Monsieur HELMUT BUSCHMEYER ( JORO) , President de la Fondation Caritas Osnabrück « Hilfe für Menschen in Not im Senegal » d’Allemagne.
, et Président d’honneur de JOKOO Sénégal/ Deutschland, survenu le Dimanche 14 avril 2024 à Osnabrück ( Allemagne) à l’âge de 86 ans suite à une courte maladie, est une immense perte pour le Sénégal particulièrement les couches sociales démunies , les personnes en situation de handicap et les enfants de kaolack . Il a accompli une vie bien remplie et riche en expériences au service de l’humanitaire, de l’entraide et de la solidarité. La FONDATION CARITAS OSNABRÜCK est un partenaire stratégique de JOKOO Sénégal/ Deutschland dont le manager général est M. Alioune Marone.
M. Helmut Buschmeyer a entrepris différentes actions de solidarité et d’entraide multiformes au Sénégal depuis 2008 donc 16 ans dans les régions de Thiès( Mbour )  Diourbel ( Bambey) , Dakar, et principalement Kaolack.
M. Helmut ( dit JORO au Sénégal) a fait de notre pays sa seconde patrie d’adoption . Il a démarré par de petites actions de dons de divers matériels surtout sportifs avec des ASC de quartier à Kaolack,Mbour etc. pour  finalement formaliser ce mécénat en fondation. M. Vieux Guèdel Mbodj président de Jokoo est en même temps le coordonnateur national de cette Fondation Caritas Stiftung Osnabrück «Hilfe für Menschen im Sénégal ». Au fil du temps , M. Mbodj a tissé avec Helmut de solides relations de confiance, d’amitié et de fraternité qui ont permis la réussite de ce partenariat . La Fondation a fait de grandes réalisations dans plusieurs domaines notamment dans la santé, l’éducation inclusive , l’appareillage des personnes handicapées, et le sport . Uniquement pour kaolack, ne serait -ce que sur l’éducation,  la Fondation Caritas Osnabrück a construit 02 nouvelles salles de classes à l’école de Kabatoki 1( Kaolack) , des toilettes à l’école de Sama Moussa et Babacar Diop , Ibrahima Fall , Cem Touba Ndorong et réfection des classes, bureaux et tables bancs.Elle est entrain de finir 02 nouvelles classes au Cem de DAGA Diakhaté. En plus , 178 enfants sont parrainés et bénéficient annuellement de bourses et de kits scolaires . Ses gigantesques investissements réalisés au Sénégal sont estimés à plus de 400 millions de FCFA .

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

TOUBA : Le message du Président Bassirou Diomaye Faye au Khalife des Mourides, Serigne Mountakha

Dans un geste empreint de respect et de considération envers les autorités religieuses, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message significatif au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lors de sa visite à Touba, la ville sainte des Mourides.

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