Mballo Dia Thiam élu Secrétaire Général lors du premier Congrès de la FGTS/B

Lors du premier congrès ordinaire de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal/Branches (FGTS/B), Mballo Dia Thiam a été élu nouveau Secrétaire Général. Ce congrès marque une étape significative pour le syndicat qui cherche à renforcer son influence et son organisation dans le paysage syndical national.

Conflit Foncier à Sangalkam : Le Maire Pape Sow accusé par les ayants droit

À Sangalkam, une controverse foncière monte en intensité alors que le maire, Pape Sow, se trouve au cœur des accusations portées par les ayants droit d’un site disputé. Ces derniers affirment que leurs droits de propriété sont bafoués dans un contexte de développement urbain contesté. Découvrez les détails de cette affaire qui soulève des questions cruciales sur la gestion des terres et la justice locale.

La Ziarra Annuelle de Tivaouane : Un Rassemblement de Foi et de Dévotion

La ville sainte de Tivaouane s’apprête à accueillir la Ziarra Annuelle ce dimanche 21 avril 2024, un événement majeur dans le calendrier religieux de la communauté tidjane au Sénégal. Cette célébration, organisée par la Fédération des Dahiras Tidianes du Sénégal, est dédiée à la mémoire de Seydi Aboubacar SY -Rta-, également connu sous le nom de Serigne Babacar.

La Ziarra générale est un moment emblématique où les disciples tidjanes convergent vers la ville de Tivaouane pour exprimer leur foi, leur dévotion et leur respect envers leurs guides spirituels. Cet événement revêt une signification particulière, car il permet de perpétuer le pacte entre les disciples et leurs successeurs, conformément aux enseignements de Seydil Hadji Malick SY -Rta-.

Initiée en 1930 par Serigne Babacar Sy, premier khalife de Seydil Hadji Malick SY, la Ziarra générale est une occasion pour les fidèles de se ressourcer et de s’abreuver aux sources de la spiritualité tidjane. C’est un moment de recueillement, de prières et de communion des cœurs et des esprits.

Cette année marque la 94e édition de la Ziarra, et les disciples saisiront cette opportunité pour renouveler leur engagement envers leur guide spirituel et pour réaffirmer leur attachement aux valeurs de l’islam. Ils auront également l’occasion de revisiter les enseignements et les exemples laissés par les grands maîtres spirituels de la Tidjaniyya, tels que Cheikh Seydi El Hadj Malick Sy -Rta- et Seydi Aboubacar Sy -Rta-.

Pour les fidèles, la Ziarra Annuelle est bien plus qu’un simple rassemblement religieux. C’est un moment de renaissance cultuelle et culturelle, où ils peuvent se reconnecter avec leur foi et trouver inspiration et guidance dans les enseignements du prophète Muhammad (Psl) et de leurs guides spirituels.

Au-delà de la dimension religieuse, la Ziarra générale est également l’occasion de renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté tidjane et de promouvoir l’unité et la solidarité entre ses membres. Cet événement symbolise ainsi l’engagement des fidèles envers leur foi et leur communauté, et leur détermination à œuvrer pour un monde meilleur, guidé par les principes de l’islam et de la Tidjaniyya.

Discours Complet du Président Adama Barrow lors de la visite de SEM Bassirou Diomaye Faye en Gambie

Lors de la visite officielle du président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, en Gambie, le président Adama Barrow a prononcé un discours significatif. Ce discours a abordé les liens fraternels et les opportunités de coopération entre les deux nations. Voici le texte intégral de son allocution, mettant en lumière les perspectives d’avenir et les défis communs.

Discours Intégral de SEM Bassirou Diomaye Faye lors de sa visite en Gambie

Le président sénégalais, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un discours marquant lors de sa visite officielle en Gambie. Abordant des thèmes clés tels que la coopération bilatérale, la paix et la sécurité régionale, le président Faye a souligné l’importance des relations entre les deux pays voisins. Voici l’intégralité de son allocution.

Urgence sanitaire à Keur Massar: Les habitants dénoncent la présence accablante d’eaux usées

À l’Unité 10 de Keur Massar, un problème de santé publique prend de l’ampleur. Les résidents expriment leur indignation face à l’omniprésence des eaux usées qui envahissent les rues, transformant le quartier en un point de crise sanitaire. Cette situation alarmante soulève des questions sur les infrastructures de gestion des eaux et interpelle les autorités locales à agir. Suivez notre reportage pour découvrir les répercussions de ce problème sur la vie quotidienne des habitants et les solutions envisagées.

Communiqué Officiel du Dakarois Quotidien

Chers lecteurs et partenaires,

Nous tenons à vous présenter nos excuses pour l’interruption de la parution de notre journal le vendredi et le samedi derniers. En raison de circonstances indépendantes de notre volonté, nous n’avons pas été en mesure de vous fournir notre édition habituelle.

Nous comprenons l’importance de vous tenir informés et regrettons tout désagrément que cette situation a pu causer. Soyez assurés que nous mettons tout en œuvre pour résoudre ces problèmes et prévenir leur récurrence à l’avenir.

Nous vous donnons rendez-vous ce lundi pour retrouver votre quotidien habituel, enrichi des dernières nouvelles et analyses. Merci de votre compréhension et de votre fidélité continue.

Cordialement,

La Rédaction du Dakarois Quotidien

Kaolack : Présentation de condoléances des personnes handicapées suite au décès du président Helmut Buschmeyer décédé le dimanche dernier .

Ils se sont tous donner rendez-vous ce samedi au domicile du président de l’Association Jokoo Sénégal Deutschland suite au décès du président Helmut Buschmeyer le dimanche dernier. La délégation est composée de handicap moteur , sensoriel , visuel et auditif venu montré leurs reconnaissances au président de l’ association Jokoo Sénégal Deutschland en la personne de Vieux Guèdel Mbodji.
Voici le contenu de leur message de condoléances. » Chers membres de la caritas Osnabrück d’Allemagne, vous traversez la plus grande épreuve qui se puisse concevoir pour un homme, qui avait consacré toute sa vie au bien être des populations en situation difficile . Nous les parents des enfants handicapés de la région de kaolack veulent vous exprimer nos compassions et nos solidarités . Le président Helmut Buschmeyer était une personne qui de son vivant avait beaucoup fait pour l’humanité, à savoir l’amélioration de conditions de vie des enfants démunis, dans le secteur de la santé, de l’ éducation et du sport à travers le monde entier. Il nous à quitté après avoir réalisé beaucoup de projets en faveur des enfants pauvres de notre pays ( Sénégal) . Personne ne peut douter de ses actions pour la bonne marche de l’Afrique. Nous inclinons devant sa mémoire adressant nos condoléances émues à sa famille, et l’ ensemble des membres de la caritas Osnabrück d’Allemagne » a révélé Alioune Marone , manager général de l’ association Jokoo Sénégal Deutschland en marge de cette auguste assemblée de présentation de condoléances.

Goudomp : le ministre de la Fonction publique en visite dans son fief après sa nomination.

Le ministre de la Fonction publique Olivier Boucal s’est rendu, samedi dans le département de Goudomp au niveau des villages de Goudomp, Kaour, Singhére Baïnouck et Singhére Escale pour une visite de courtoisie auprès des populations et des foyers religieux de la localité.

M. Olivier Boucal s’est entretenu avec les guides religieux de Kaour son village natal. Là – bas le ministre et sa délégation étaient chez la famille de Chérif Sidou Ahmeth Ibn Chérif Diafara Sadick Aïdara où il a été reçu par Chérif Yacouba Ibn Chérif Mouhamed Lamine Aïdara et à Gassama Counda le ministre a sollicité des prières auprès du khalif de Cheikh Elhadji Gaoussou Diaby Gassama, Elhadji Badiaby Gassama

Selon des témoins ayant assisté à la rencontre, le ministre de la fonction publique a promis que le gouvernement continuera d’être aux côtés des populations, les accompagnera dans leurs actions. Il a également évoqué d’autres moyens de lutter contre la pauvreté entre autres afin que le département de Goudomp soit l’un des départements émergents.

A leur tour, les chefs religieux de Kaour lui ont rappelé que c’est Dieu qui donne le pouvoir à qui Il veut et ont prié pour la réussite du président de la République Bassirou Diomaye Faye.

Banjul : Le Président Bassirou Diomaye Faye Confirme sa Participation au Sommet de l’OCI

Lors de sa récente visite en Gambie, le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu une invitation formelle de la part du Président gambien Adama Barrow pour assister au 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), prévu pour se tenir les 4 et 5 mai 2024 à Banjul. Le chef de l’État sénégalais a accepté cette invitation, marquant ainsi un autre pas important vers le renforcement des liens diplomatiques et de coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Cette invitation a été réitérée lors d’un entretien chaleureux et constructif, soulignant les relations étroites entre les deux pays voisins. Le sommet de l’OCI représente une plateforme essentielle pour discuter des questions affectant le monde islamique, et la participation du Président Faye est vue comme une opportunité pour le Sénégal de jouer un rôle actif dans ces discussions.

Après leurs discussions, les présidents ont publié un communiqué conjoint où ils ont réaffirmé leur engagement à continuer la coopération entre les deux pays. Ils ont mis en avant leur volonté commune de travailler ensemble sur divers enjeux bilatéraux, notamment la sécurité, le développement économique, et les échanges culturels et sociaux.

La participation du Président Faye au sommet de l’OCI est également un moment propice pour le Sénégal de mettre en avant sa politique étrangère centrée sur la coopération multilatérale et le renforcement de la paix et de la stabilité régionales. Cela démontre également l’importance que le nouveau leadership sénégalais accorde aux forums internationaux, où le Sénégal peut partager ses perspectives et forger des alliances stratégiques.

L’annonce de cette participation est accueillie positivement tant sur la scène nationale qu’internationale, renforçant l’image du Sénégal en tant qu’acteur clé dans la diplomatie islamique et africaine. Le sommet à venir sera donc une occasion pour le Président Faye de présenter ses idées et de collaborer avec d’autres leaders pour adresser les défis communs aux nations islamiques.

PUBLICATION DES RAPPORTS DE L’OFNAC : Quel impact sur le quotidien des Sénégalais ?

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a commandé la publication des rapports, datant de 2019 à 2023, des corps de contrôle dont l’OFNAC. Lequel a émis une première livraison jeudi dernier. La mise à la disposition du public de ce genre de rapports n’est pourtant pas une première au Sénégal. Des enquêtes des corps de contrôle concernant des cas de corruption et d’enrichissement illicite ont déjà été publiées et cela, sans suite judiciaire ni répercussion économique sur le quotidien des Sénégalais. D’où la nécessité de réfléchir sur cette interrogation : le Gouvernement utilise-t-il cette commande de rapports des organes de contrôle pour dissimuler certaines carences ?

Dans un contexte où de nombreux Sénégalais se plaignent de la hausse constante du coût de la vie et de la pression économique croissante, le Gouvernement du Sénégal fait face à des critiques sévères de certains observateurs quant à sa capacité à répondre aux besoins de la population. Il est même tentant de penser que la publication des rapports sur des affaires financières présumées pourrait être une tentative pour détourner l’attention de probables échecs du Gouvernement dans la réduction du coût de la vie.
Au cours des dernières années, le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires financières médiatisées impliquant des personnalités politiques, des hommes d’affaires influents et des fonctionnaires gouvernementaux. Ces affaires, souvent caractérisées par des allégations de détournement de fonds publics, de fraude et de corruption, ont suscité l’indignation de nombreux Sénégalais et alimenté les appels à une action plus vigoureuse contre la corruption. Toutefois, il n’y a pas eu de poursuites judiciaires concernant ces dossiers dans lesquels la gestion nébuleuse de certaines personnalités a été mise en exergue par les rapports des corps de contrôle que sont l’OFNAC (l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption, l’IGE (I’Inspection Générale d’État) et la CC ( la Cour des Comptes).
En guise d’exemple, l’OFNAC, depuis sa création en décembre 2012, a joué un rôle crucial dans la surveillance et la prévention des pratiques corruptives au sein des institutions publiques. Cependant, malgré la publication régulière de rapports mettant en lumière des cas de corruption présumée, il est souvent constaté qu’aucune poursuite judiciaire n’est engagée contre les personnes impliquées. Cette situation soulève des interrogations quant à l’efficacité réelle de l’OFNAC dans la lutte contre la corruption.
Au fil des années, l’OFNAC a produit une série de rapports détaillant des cas de corruption présumée dans divers secteurs de l’administration publique y compris dans les domaines de la santé, de l’éducation, des marchés publics et de la gouvernance locale. Ces rapports sont le fruit d’enquêtes approfondies menées par l’OFNAC, souvent en collaboration avec d’autres organes de contrôle et des institutions internationales.
Nonobstant la clarté des preuves présentées dans ces rapports et les recommandations formulées par l’OFNAC, il est fréquent de constater l’absence de poursuites judiciaires à l’encontre des personnes citées dans les actes de corruption présumée.
C’est pourquoi, la sincérité de la démarche du nouveau Gouvernement, demandant la publication des rapports de l’OFNAC, l’IGE et de la CC est mise en doute. Cet acte suggère que cela pourrait être motivé par des considérations politiques plutôt que par un véritable engagement à lutter contre la corruption.
Cette stratégie , en réalité, soulève des questions sur son efficacité réelle dans la lutte contre la corruption et sur son impact sur les conditions de vie des Sénégalais ordinaires. Alors que les poursuites judiciaires peuvent parfois révéler des cas de corruption légitimes et contribuer à promouvoir la transparence et la responsabilité, elles ne suffisent pas à résoudre les problèmes économiques sous-jacents qui affectent la vie quotidienne des citoyens.
En effet, en lançant des enquêtes et des poursuites sur des affaires financières présumées, le Gouvernement chercherait, peut-être, à détourner l’attention du public des préoccupations économiques pressantes. L’une des raisons pour lesquelles les Sénégalais ont évacué le régime précédent, est bien la cherté de la vie, impliquant celles du loyer, de l’électricité et des denrées de première nécessité.
C’est pourquoi, face à la pression croissante de la population pour une action concrète visant à réduire le coût de la vie et à améliorer les conditions économiques, le Gouvernement devrait se concentrer sur des politiques et des initiatives qui répondent directement aux besoins urgents de la population. Cela inclut des mesures visant à stimuler la croissance économique, à créer des emplois, à améliorer l’accès aux services sociaux de base et à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources publiques.
En fin de compte, la lutte contre la corruption et la réduction du coût de la vie sont des objectifs interdépendants qui nécessitent une approche holistique et une volonté politique forte.
Plutôt que de se contenter de poursuites judiciaires spectaculaires, le Gouvernement du Sénégal devrait plutôt s’engager dans des réformes économiques et sociales significatives qui répondent aux besoins réels de la population et renforcent la confiance aux institutions publiques et judiciaires.
D’autre part, le Gouvernement devrait également éclairer l’opinion sur le champ d’application de la dernière loi d’amnistie. Le texte du projet de loi adopté à l’Assemblée nationale, mars dernier, dispose que l’amnistie s’étend à « tous les faits susceptibles de revêtir la qualification d’infraction criminelle ou correctionnelle, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques, y compris celles faites par tous supports de communication, que leurs auteurs aient été jugés ou non ».

Penda THIAM, journaliste et coordinatrice du GRAND PANEL QUOTIDIEN

Diplomatie fraternelle : Un échange en wolof entre les présidents sénégalais et gambien renforce les liens bilatéraux

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a choisi un ton décontracté et chaleureux, s’exprimant en wolof, pour renforcer les liens entre le Sénégal et la Gambie. Dans une atmosphère amicale, les discussions avec son homologue gambien, Adama Barrow, ont pris une tournure particulièrement fraternelle, témoignant de la proximité culturelle et linguistique qui unit les deux pays.

Le président Faye a assuré au président Barrow que, malgré les changements physiques, son engagement, sa détermination et sa vision pour les deux nations restaient inchangés. « Vous avez toujours ce frère au Sénégal. Peut-être qu’il a changé physiquement, mais l’engagement, la détermination et la vision qualifient à bien des égards celui qui est avec vous aujourd’hui… », a déclaré le chef de l’État sénégalais.

Avec des mots remplis d’affection et d’assurance, il a poursuivi : « Frère bi nga Amoon Sénégal, nga Am Batay! Jëm Dji guen naa Touti mais Danghar gui gën naa dëgër. » Ces mots en wolof, qui peuvent être traduits par « Ce frère que tu as au Sénégal, est toujours là pour la bataille! Nous sommes peut-être passés par beaucoup, mais la situation est maintenant meilleure », soulignent une promesse de solidarité et de soutien mutuel.

Cette utilisation du wolof, langue largement parlée des deux côtés de la frontière, illustre non seulement une approche informelle et sincère lors de cette rencontre officielle, mais aussi la volonté des deux leaders de parler directement aux cœurs de leurs peuples respectifs, en utilisant un langage qui résonne avec leur quotidien et leurs cultures.

L’échange a non seulement marqué les esprits par son ton amical et direct, mais il a aussi mis en lumière l’importance des relations interpersonnelles dans la diplomatie internationale, surtout entre nations voisines partageant tant d’histoire et de culture commune. Cette rencontre entre Bassirou Diomaye Faye et Adama Barrow devrait ainsi jouer un rôle crucial dans la poursuite d’une coopération renforcée entre le Sénégal et la Gambie, dans les domaines de la défense, de la sécurité, du commerce et bien d’autres secteurs clés pour le développement et la stabilité régionale.

Renforcement des liens Sénégalo-Gambiens : Les Présidents Faye et Barrow engagés dans une Coopération Stratégique

Lors de sa visite officielle en Gambie ce samedi, le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye, accompagné de son homologue gambien Adama Barrow, a exprimé l’engagement ferme des deux nations à consolider leurs relations bilatérales. Cette visite, la deuxième du président Faye depuis son élection, symbolise la volonté des deux dirigeants de poursuivre et d’intensifier la coopération entre le Sénégal et la Gambie.

Les discussions entre les deux chefs d’État ont porté sur divers domaines stratégiques tels que la sécurité, la défense, la gestion des forêts et des faunes sauvages, le commerce, le transport aérien et le système judiciaire. En outre, ils ont convenu de maintenir le conseil présidentiel, un mécanisme destiné à propulser la coopération stratégique entre les deux pays.

Le président gambien Adama Barrow a félicité le président Faye pour sa récente victoire électorale et a exprimé sa gratitude pour le choix de la Gambie comme destination de cette visite significative. Cette démarche témoigne de l’importance que le Sénégal accorde à ses relations avec son voisin.

Les deux dirigeants ont également abordé des questions d’intérêt commun concernant la situation internationale, soulignant le rôle crucial que jouent le Sénégal et la Gambie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales. Ils ont reconnu la contribution significative des deux pays à travers leur participation active dans les activités de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Nations Unies et d’autres organisations internationales.

Cette rencontre entre les deux présidents renforce non seulement les liens historiques et fraternels entre le Sénégal et la Gambie, mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités de coopération, cruciales pour le développement socio-économique des deux nations et de la sous-région dans son ensemble.

Affaire de détournement de fonds à Dakar : Un vendeur de café Touba condamné

Une affaire insolite a été jugée au Tribunal des flagrants délits de Dakar, mettant en opposition un vendeur de café Touba et deux mendiantes guinéennes. Le prévenu, nommé I. Diallo, a été placé sous mandat de dépôt le 15 avril dernier et jugé vendredi dernier. Les plaignantes, Mariama et Maïmouna Ba, l’accusent d’avoir détourné des fonds provenant de tontines, pour un préjudice total estimé à 2 millions et 120 000 F CFA, respectivement.

Selon les déclarations des plaignantes relayées par L’Observateur, le prévenu aurait proposé à Mariama de participer à une tontine quotidienne de 10 000 F CFA, en tant que gérant. De son côté, Maïmouna aurait été membre d’une tontine parallèle, cotisant chaque jour 2000 F CFA. Cependant, les plaignantes affirment avoir rencontré des difficultés à récupérer leurs gains, malgré leurs multiples réclamations.

I. Diallo aurait varié dans ses explications lors de son interrogatoire, affirmant avoir restitué les fonds alors qu’il aurait avoué lors de l’enquête les avoir remis à un boutiquier. Face à ces éléments, le Procureur a requis l’application de la loi.

Finalement, le tribunal a condamné I. Diallo à 6 mois de prison avec sursis. De plus, il devra verser 2 millions à Mariama et 78 000 F CFA à Maïmouna à titre de réparation du préjudice subi.

Cette affaire met en lumière les risques associés aux tontines informelles et souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des fonds collectés, afin d’éviter les litiges et les malversations.

Ndella Madior Diouf demande une liberté provisoire après trois mois de détention

Ndella Madior Diouf, directrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », fait une demande de liberté provisoire trois mois après son placement sous mandat de dépôt. Cette démarche survient après son arrestation par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine (SU), consécutive à la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bébés souffrant de malnutrition dans sa pouponnière. L’information est rapportée par Les Échos.

Selon le quotidien, le juge d’instruction dispose d’une semaine pour se prononcer sur cette demande. La décision finale appartient désormais à ce dernier.

Pour rappel, Ndella Madior Diouf fait face à cinq charges graves, dont la traite de personnes, l’exercice illégal de la fonction de médecin, la privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, la mise en danger de la vie d’autrui, ainsi que la non-assistance à personne en danger et l’obtention indue de certificats aux fins d’inhumation. Ces accusations font suite à une enquête révélant plusieurs cas de décès et de malnutrition parmi les nourrissons pris en charge par la pouponnière.

Face à cette situation, pas moins de 48 nourrissons ont été retirés de l’établissement et transférés vers des structures de santé pour recevoir les soins appropriés.

La requête de Ndella Madior Diouf pour une liberté provisoire intervient dans un contexte où son sort judiciaire reste incertain, alors que l’enquête se poursuit pour élucider les circonstances entourant les événements tragiques survenus au sein de la pouponnière « Keur Yeurmandé ».

Formation Accélérée pour les Stagiaires du PACASEN : Renforcement des Capacités pour les Collectivités Territoriales

Les étudiants sélectionnés pour les stages offerts par le Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN) ont récemment suivi une formation accélérée sur le programme et leurs missions. Cette formation, dispensée par l’Agence de développement municipal (ADM), vise à préparer les stagiaires à leurs rôles au sein des collectivités territoriales participantes.

Pour cette deuxième année de mise en œuvre du PACASEN en 2024, les stagiaires seront prioritairement affectés aux communes qui en ont exprimé le besoin. Le recrutement des stagiaires se basera sur leurs résultats aux évaluations ainsi que sur la pertinence de leur sujet de mémoire par rapport aux objectifs du PACASEN.

Ces stages pratiques offrent aux étudiants en Master 2 ou équivalent dans des domaines liés à la vie des collectivités territoriales une opportunité précieuse de réaliser un stage pratique au sein des collectivités territoriales et d’autres structures impliquées dans la mise en œuvre du PACASEN.

Mme Ndeye Ngoné Sy, Directrice du Développement et des Partenariats à l’ADM, souligne l’importance du renforcement des capacités des collectivités territoriales pilotes du PACASEN. Cette démarche s’appuie sur diverses modalités, telles que l’élaboration de manuels, la formation, le Coaching Territorial Continu (CTC) et des activités d’apprentissage pratique, telles que les stages pour les étudiants.

Le PACASEN bénéficie du soutien technique et financier de la Banque Mondiale et de l’Agence française de développement (AFD). Son objectif principal est de contribuer à la mise en œuvre de la première phase du Programme d’Opérationnalisation de l’Acte III de la Décentralisation (PROACTSEN) couvrant la période 2018-2024.

Sous l’autorité du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, le PACASEN est coordonné par l’ADM et s’articule autour de deux domaines de résultats : le renforcement de la viabilité financière des collectivités territoriales et l’amélioration de la performance des CT pilotes dans la gestion des investissements publics destinés à la fourniture de services locaux.

Rencontre Inattendue : Des Membres du Nouveau Gouvernement Sénégalais Rencontrent Macky Sall en Marge des Assemblées de Printemps de la BM et du FMI

La présence de Cheikh Diba, le nouveau ministre sénégalais des Finances et du Budget, ainsi que d’Abdourahmane Sarr, son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) a attiré l’attention et soulevé des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont eu une rencontre avec Macky Sall, en présence des dirigeants de la BM et du FMI. Cette rencontre inattendue a suscité des spéculations sur la nature et les motifs de cette interaction entre les anciens et les nouveaux acteurs de la scène politique sénégalaise.

La question principale qui se pose est de savoir ce qui a été discuté lors de cette rencontre et quel était le rôle de Bassirou Diomaye Faye, nouvel envoyé spécial du 4P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète), dans ce contexte. Certains se demandent si cette présence conjointe n’indique pas une volonté de faciliter la transition entre l’ancien et le nouveau gouvernement, tout en maintenant une continuité dans la coopération avec les institutions financières internationales.

Cependant, les détails précis de la réunion et les sujets abordés n’ont pas été divulgués, laissant place à des spéculations et à des interprétations diverses quant à la signification de cette rencontre. Il est possible que Bassirou Diomaye Faye agisse en tant que médiateur ou facilitateur dans les relations entre les deux administrations, mais cela reste à confirmer.

Cette rencontre souligne l’importance des relations entre le Sénégal et les institutions financières internationales, ainsi que la nécessité d’une transition politique et économique en douceur pour garantir la stabilité et la continuité dans la gestion des affaires publiques.

Le Président Bassirou Diomaye Faye Entame une Visite Diplomatique en Gambie

Le président Bassirou Diomaye Faye, fraîchement élu à la tête du Sénégal le 24 mars dernier, a amorcé son premier déplacement officiel à l’étranger en se rendant en Gambie. Son arrivée à l’aéroport international de Banjul a été marquée par un accueil solennel de la part de son homologue gambien, Adama Barrow.

Vêtu sobrement d’un costume noir, le président Faye a été accueilli avec les honneurs militaires, symbolisant l’importance de cette visite pour les deux nations voisines. Les discussions ont débuté par un entretien informel au salon d’honneur de l’aéroport, suivi d’un tête-à-tête au State House, la résidence officielle du président gambien. Un déjeuner entre les deux dirigeants était également au programme, offrant l’occasion de discuter des enjeux bilatéraux et régionaux.

Au-delà des rencontres officielles, le président Faye a prévu de rencontrer la communauté sénégalaise établie en Gambie, une communauté estimée à entre 400 000 et 500 000 membres. Cette rencontre témoigne de l’importance des liens historiques, culturels et humains qui unissent les deux peuples.

Cette visite revêt une signification particulière dans le contexte de la consolidation des relations entre le Sénégal et la Gambie. Les deux pays partagent une histoire commune, marquée notamment par leur appartenance passée à la Confédération de la Sénégambie (1982-1989). Ils sont également liés par des intérêts communs dans divers domaines tels que la défense, la sécurité, le commerce, le tourisme et l’environnement.

Sur le plan économique, la Gambie occupe une place importante dans les échanges commerciaux du Sénégal, étant l’un de ses principaux clients dans la zone CEDEAO. En 2022, les exportations sénégalaises vers la Gambie ont été estimées à 110,7 milliards de francs CFA, soulignant ainsi l’importance des relations économiques entre les deux pays.

Cette visite marque le début d’une nouvelle ère de coopération et de partenariat entre le Sénégal et la Gambie sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Elle témoigne de la volonté du nouveau président sénégalais de renforcer les liens de bon voisinage et de coopération avec les pays voisins, dans le but de promouvoir la stabilité et le développement régional.

Abdoul Mbaye Émet des Réserves sur les Premières Décisions du Gouvernement de Ousmane Sonko

Les premières décisions prises par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko suscitent des interrogations et des réserves de la part de l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye. En particulier, une disposition qui place un ministre « sous l’autorité du Premier ministre » a attiré l’attention de M. Mbaye, qui soulève des préoccupations quant aux implications en termes de responsabilités pénales et à la remise en question de la jurisprudence existante.

Selon Abdoul Mbaye, cette disposition pourrait rendre le Premier ministre directement et personnellement responsable de certaines décisions prises par les ministres placés sous son autorité. Cela pourrait entraîner des conséquences juridiques importantes, en particulier si le Premier ministre est considéré comme un membre du gouvernement à part entière et non comme une institution collégiale distincte.

Un exemple concret fourni par Abdoul Mbaye concerne la possible implication du Premier ministre dans le cas d’un faux rapport de présentation, tel que celui utilisé pour violer le Code pétrolier du Sénégal au profit de Petrotim. Même si le décret de répartition des services attribue la responsabilité directe au ministre compétent, la disposition plaçant ce dernier sous l’autorité du Premier ministre pourrait rendre ce dernier personnellement responsable.

Ces réserves exprimées par Abdoul Mbaye soulignent l’importance d’une clarification adéquate des rôles et des responsabilités au sein du gouvernement. Il est essentiel que les mécanismes de gouvernance soient conçus de manière à garantir la responsabilité et la transparence tout en préservant l’intégrité des institutions. Une répartition claire des responsabilités éviterait toute confusion et contribuerait à une prise de décision efficace et éclairée.

Il reste à voir comment le gouvernement de Ousmane Sonko répondra à ces préoccupations soulevées par Abdoul Mbaye, et s’il apportera des ajustements ou des clarifications à sa structure organisationnelle pour répondre à ces questions importantes sur la gouvernance et la responsabilité au sein de l’exécutif.

Fatou Diouf, Première Femme à Diriger le Ministère des Pêches, des Infrastructures Maritimes et Portuaires au Sénégal

Une nouvelle ère s’ouvre au Sénégal avec la nomination de Fatou Diouf comme ministre des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires, faisant d’elle la première femme à diriger ce département stratégique depuis l’accession du pays à la souveraineté internationale. Cette nomination marque un tournant significatif dans la représentation des femmes dans les sphères de pouvoir au Sénégal.

Juriste spécialisée dans les questions maritimes et de pêche, Fatou Diouf apporte une vaste expérience professionnelle à son nouveau rôle. En tant qu’administratrice des affaires maritimes et enseignante-chercheuse en droit de la mer à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 2004, elle possède une connaissance approfondie des enjeux liés aux activités maritimes et de pêche.

Au cours de sa carrière, Fatou Diouf a occupé plusieurs postes au sein des administrations sénégalaises, notamment en tant que conseillère technique chargée des affaires juridiques dans les ministères de l’Économie maritime et de l’Environnement et de la Protection de la nature. Son expertise dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) en fait une candidate idéale pour aborder les défis complexes auxquels le secteur des pêches est confronté.

Dans sa feuille de route, la ministre Diouf a mis en avant la lutte contre la pêche illicite comme l’une de ses principales priorités. Elle envisage une réforme complète de la politique de la pêche, y compris la renégociation des accords de pêche avec l’Union européenne, afin d’assurer une gestion durable des ressources halieutiques du pays. Son engagement à impliquer tous les acteurs dans ce processus démontre sa volonté de travailler en collaboration pour relever les défis du secteur.

La nomination de Fatou Diouf à la tête du ministère des Pêches, des infrastructures maritimes et portuaires représente un pas en avant vers une plus grande inclusion des femmes dans la gouvernance et une reconnaissance de leur expertise dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes. Son leadership promet de catalyser des changements positifs dans le secteur des pêches au Sénégal, avec des répercussions potentielles sur l’économie et l’environnement côtier du pays.

Parcelles Assainies: Un suspect décède lors d’une perquisition policière

Un individu est décédé dans des circonstances troubles aux Parcelles Assainies ce vendredi lors d’une perquisition de la police dans sa chambre, rapporte Les Échos.

Selon le quotidien, les éléments du commissariat d’arrondissement de la commune sont accusés d’avoir battu à mort le suspect. Cette situation soulève des questions sur les méthodes employées par les forces de l’ordre lors de leurs interventions.

Une enquête pourrait être confiée à la Division des investigations criminelles (DIC) pour faire la lumière sur cet incident. Cependant, des allégations suggèrent que des manœuvres pourraient être entreprises pour étouffer l’affaire.

Cet événement souligne l’importance de garantir des opérations policières respectueuses des droits de l’homme et de veiller à ce que toute intervention soit menée dans le cadre légal et proportionné.

Les nouveaux ministres sénégalais rencontrent Macky Sall en marge des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI

La présence remarquée du nouveau ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, ainsi que de son homologue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, aux côtés de l’ancien Président Macky Sall, a suscité des interrogations.

Selon les informations rapportées par Enquête, les membres du premier gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye ont rencontré leur prédécesseur lors des Assemblées annuelles de Printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). La rencontre s’est déroulée en présence des dirigeants de ces deux institutions financières internationales.

Les spéculations vont bon train quant au contenu des échanges entre les nouveaux ministres et Macky Sall. Certains se demandent si la présence du nouvel envoyé spécial du 4 P (Pacte de Paris pour les peuples et la Planète) n’a pas servi de médiation ou de conseil pour les membres du nouveau régime.

Cette rencontre souligne l’importance des relations intergouvernementales et des interactions entre les anciens et les nouveaux acteurs politiques, dans un contexte marqué par les transitions de pouvoir et les défis économiques internationaux.

La Sous-représentation des Femmes dans le Nouveau Gouvernement Sénégalais Déclenche le Débat

La composition du nouveau gouvernement du Président de la République sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a suscité une controverse en raison de la faible représentation des femmes. Avec seulement 4 femmes sur 30 membres, des voix se sont élevées pour dénoncer cette sous-représentation, allant jusqu’à lancer une pétition par les militantes féministes.

Felwine Sarr, écrivain et philosophe sénégalais, exprime son soutien à cette cause dans une récente interview accordée au journal Le Soleil depuis l’Université Duke aux États-Unis, où il enseigne. Pour lui, la politique comporte également des symboles importants, et la sous-représentation des femmes dans le gouvernement est significative. Il souligne que les femmes représentent près de 50% de la population sénégalaise et que leur présence dans les sphères politiques est essentielle pour refléter cette réalité démographique.

Sur le plan économique, Felwine Sarr met en lumière les disparités entre les sexes, soulignant que les femmes constituent une part importante de la force de travail, en particulier dans les secteurs ruraux et agricoles, mais qu’elles sont confrontées à des obstacles tels que la faible possession de terres et la précarité économique. Ces inégalités économiques se traduisent par des taux élevés de pauvreté parmi les femmes, ainsi que par des difficultés d’emploi et d’accès aux opportunités économiques.

Pour l’économiste, la création d’un ministère dédié aux femmes est nécessaire pour adresser les problématiques spécifiques auxquelles elles sont confrontées. Il plaide pour une économie féminine qui prend en compte et améliore la condition des femmes, soulignant que le bien-être des femmes a un impact positif sur l’ensemble de la société, y compris en termes d’éducation et de santé.

Felwine Sarr conclut en insistant sur la compétence et la capacité des femmes à diriger des ministères et en affirmant que la demande de plus de représentation féminine est légitime et normale. Cette prise de position souligne l’importance de l’égalité des genres dans la gouvernance et la nécessité de promouvoir l’autonomisation des femmes dans tous les domaines de la société sénégalaise.

La Bank of Africa (BOA) Affiche une Performance Robuste Malgré les Défis en Afrique de l’Ouest

La Bank of Africa (BOA) a récemment dévoilé les résultats financiers de ses six filiales cotées à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) pour l’exercice clos le 31 décembre 2023. Malgré un contexte économique et politique complexe en Afrique de l’Ouest, les chiffres révélés témoignent d’une performance solide et résiliente du groupe.

L’année 2023 a été marquée par des défis majeurs dans la région. La croissance économique de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a ralenti, passant à 4,9% en moyenne, tandis que la dette extérieure de nombreux pays dépassait les 60%. De plus, des tensions politiques, notamment des régimes de transition dans trois pays de la CEDEAO, ont créé un environnement instable.

Malgré ces obstacles, les filiales de BOA ont maintenu une dynamique positive. Les encours de crédits ont progressé de 5,1%, atteignant 2 348 milliards de francs CFA, avec une amélioration du coût du risque. La masse bénéficiaire cumulée des six filiales a également enregistré une hausse notable de 18%, démontrant la résilience du groupe dans un environnement volatile.

En mettant l’accent sur la diversification vers les PME et les particuliers, la filiale sénégalaise de BOA a maintenu une part de marché stable en dépôts et a enregistré une hausse significative des crédits, avec une part de marché en augmentation. Cette performance a été soutenue par une augmentation des volumes de trade et une stratégie de digitalisation, soulignant l’importance de l’innovation dans le secteur financier.

Sur le plan financier, la BOA Sénégal a affiché une progression de sa marge bancaire, de ses commissions et de son Produit Net Bancaire, malgré des charges exceptionnelles. Cette performance a été récompensée par une remarquable performance boursière, avec une hausse significative du rendement du dividende, témoignant de la confiance des investisseurs dans la solidité du groupe.

Les résultats financiers de la BOA pour l’exercice 2023 reflètent sa capacité à maintenir une croissance soutenue et à créer de la valeur pour ses actionnaires, même dans un environnement économique et politique difficile. La résilience et la robustesse du groupe témoignent de son engagement envers l’excellence opérationnelle et l’innovation dans le secteur financier en Afrique de l’Ouest.

Affaire d’Escroquerie : Une Notaire et un Fiscaliste Condamnés, une Victime Réclame Justice

Dans une affaire retentissante d’escroquerie, la notaire Me Aïssatou Guèye Diagne et le fiscaliste Mansour Ndiaye ont été jugés coupables d’association de malfaiteurs et d’escroquerie. La notaire a écopé d’une peine de sursis, tandis que le fiscaliste a été condamné à deux ans de prison ferme avec mandat d’arrêt. Les deux complices doivent également verser solidairement 600 millions de francs CFA à la partie civile, Alpha Amadou Diallo, en dommages et intérêts.

Les faits remontent à septembre 2020, lorsque le plaignant, un homme d’affaires guinéen, s’est approché du fiscaliste pour l’achat d’un terrain aux Almadies. Conduit chez la notaire par ce dernier pour finaliser la vente, le client a effectué deux versements, totalisant 672 millions de francs CFA, avec la promesse de récupérer son bien dans trois mois. Cependant, il n’a jamais reçu le terrain et a découvert que les documents présentés étaient falsifiés.

Espérant récupérer son argent, l’homme d’affaires a contacté la notaire, qui l’a convaincu de remplacer le terrain par un autre situé à Mermoz moyennant un supplément de 100 millions de francs CFA. Malheureusement, cette transaction s’est également révélée être une escroquerie, les terrains proposés n’existant pas réellement au niveau de la Conservation foncière.

Alpha Amadou Diallo a finalement porté plainte pour récupérer ses fonds, dénonçant ainsi les manœuvres frauduleuses de la notaire et du fiscaliste. Cette affaire met en lumière les risques associés aux transactions immobilières et souligne l’importance d’une vigilance accrue dans de telles transactions pour éviter les escroqueries.

Révélation Choc : Le Sénégal Dépense des Milliards pour la Location d’Immeubles

Une révélation fracassante secoue le Sénégal alors qu’Ousseynou Faye, membre de la Conférence des leaders de la Coalition Diomaye Président, a divulgué que l’État dépensait une somme astronomique pour la location d’immeubles abritant ses services et autres sociétés nationales. Selon ses déclarations relayées par Vox Pop, cette facture s’élevait à plus de 5 milliards de francs CFA par an.

Parmi les services en location mentionnés par l’architecte figurent l’Agence pour la sécurité de proximité (ASP), les Grands trains du Sénégal (GTS), les Sphères ministérielles à Diamniadio, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et Senelec. Cette situation révolte Ousseynou Faye, qui souligne que ces dépenses sont excessivement élevées pour les contribuables sénégalais, surtout lorsque certains édifices du patrimoine bâti restent inutilisés et nécessitent rénovation.

Dans un autre registre, le leader du mouvement pour la renaissance républicaine (M2R) a révélé qu’environ 20 000 permis de construire sont délivrés chaque année sans le contrôle de l’ordre des architectes. Pour remédier à cette situation, Faye propose d’imposer un visa de contrôle des dossiers de demande de permis de construire contre un timbre fiscal minimum de 15 000 FCFA, en fonction de la taille du projet. Il préconise également la mise en place d’une assistance architecturale mensuelle des travaux en collaboration avec l’architecte d’opération, avec transmission d’un compte rendu aux autorités compétentes.

Ces révélations mettent en lumière la nécessité d’une gestion plus transparente et efficace des ressources publiques au Sénégal, ainsi que d’une réforme du processus de délivrance des permis de construire pour assurer la qualité et la conformité des constructions dans le pays.

Mort d’un Suspect dans des Circonstances Troublantes aux Parcelles Assainies : Soupçons sur l’Intervention Policière

Une tragédie secoue les Parcelles Assainies ce vendredi, alors qu’un suspect est décédé dans des circonstances troubles lors d’une violente perquisition menée par la police dans sa chambre. Les informations relayées par Les Échos soulignent que l’homme aurait perdu la vie sous les coups lors de l’intervention des éléments du commissariat d’arrondissement de la commune.

Les soupçons se concentrent désormais sur les agents de police impliqués dans cette perquisition, certains allant jusqu’à accuser les forces de l’ordre d’avoir battu à mort le suspect. Cette situation alarmante soulève des questions sur les méthodes employées par les autorités dans le cadre de leurs opérations de maintien de l’ordre.

Selon les informations disponibles, il est envisagé que l’enquête soit confiée à la Division des investigations criminelles (DIC), afin de faire la lumière sur les événements survenus lors de cette intervention policière. Cependant, des voix s’élèvent pour dénoncer une possible manœuvre visant à étouffer l’affaire et à dissimuler la vérité sur les circonstances du décès du suspect.

Cette affaire souligne l’importance d’une enquête approfondie et transparente pour garantir la justice et la responsabilité dans de tels incidents. Il est crucial que toute la lumière soit faite sur cette tragédie et que les responsables présumés soient tenus de rendre compte de leurs actions. En attendant, la communauté locale et l’opinion publique restent en attente de réponses et de mesures concrètes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Le Sénégal en Pointe dans le Domaine de la Santé Publique : Un Modèle d’Excellence en Afrique de l’Ouest

Au cours des deux dernières décennies, le Sénégal a enregistré des avancées remarquables dans le domaine de la santé publique, se hissant ainsi en tête de nombreux indicateurs parmi ses voisins. Selon une étude d’Exemplars in Global Health, le pays a vu ses taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans chuter de 70 %, principalement grâce à une amélioration de l’accès aux vaccins et aux services de santé infantile.

En plus des progrès spectaculaires dans la réduction de la mortalité infantile, le Sénégal a également réalisé des avancées notables dans le domaine de la santé des femmes. L’accès accru à la planification familiale et la réduction des décès maternels ainsi que de l’anémie chez les femmes en âge de procréer sont des réussites notables. Ces succès sont attribués à la réduction des obstacles financiers aux soins de santé maternelle, ainsi qu’à des investissements stratégiques dans l’éducation des filles et la formation des professionnels de la santé.

En ce qui concerne la nutrition, le Sénégal est salué pour avoir l’un des taux de retard de croissance les plus bas de l’Afrique de l’Ouest. Ce succès est le fruit d’un engagement politique fort en faveur de la nutrition, qui a été élevée au-delà du simple cadre du ministère de la Santé pour garantir une meilleure visibilité et une coordination efficace des efforts à tous les niveaux.

Ces réalisations témoignent de l’engagement du gouvernement sénégalais envers la santé et le bien-être de sa population, ainsi que de sa capacité à mettre en œuvre des politiques et des programmes efficaces. Le Sénégal s’affirme ainsi comme un modèle d’excellence en matière de santé publique en Afrique de l’Ouest, inspirant d’autres pays de la région à suivre ses pas dans la promotion de la santé et du développement humain.

Hausse Alarmante du Trafic de Drogues dans le Sahel : Un Appel à l’Action Urgente

Dans un rapport récent, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) sonne l’alarme face à une augmentation significative du trafic de drogues à travers le Sahel. Les chiffres révélés par le rapport mettent en lumière une tendance préoccupante, avec des saisies record réalisées par plusieurs pays de la région.

Parmi les incidents notables, on compte les 2,3 tonnes de cocaïne interceptées en Mauritanie en juin 2023, ainsi que les 300 kg de drogue saisis dans un camion frigorifique à Kidira, au Sénégal, en octobre 2022. Ces saisies illustrent non seulement la croissance du trafic de drogues, mais aussi la diversification des méthodes de dissimulation employées par les trafiquants.

Cette augmentation du trafic de drogues a des implications graves, notamment l’implication croissante de groupes armés dans ces activités illicites. Cette militarisation du trafic de drogues soulève des préoccupations majeures en matière de sécurité pour toute la région du Sahel. De plus, le rapport souligne une augmentation des problèmes de santé publique liés à l’usage d’opioïdes pharmaceutiques.

Parallèlement, le cannabis demeure une préoccupation majeure dans la région, étant principalement produit et consommé localement. Il reste la drogue principale pour laquelle les traitements sont sollicités dans la région. Cette complexité croissante du marché des drogues dans le Sahel appelle à une action urgente de la part des forces de sécurité nationales et des organismes internationaux.

Face à cette situation alarmante, il est impératif de renforcer la coopération régionale et internationale pour lutter contre le trafic de drogues et ses conséquences néfastes sur la sécurité et la santé publique. L’ONUDC appelle à une action concertée pour contrer cette menace croissante et protéger les communautés vulnérables du Sahel contre les ravages de la drogue.

Une Nouvelle Constitution Adoptée au Togo : Un Changement de Cap vers un Régime Parlementaire

Après des semaines de spéculation et de débats houleux, les députés togolais ont finalement entériné vendredi à l’unanimité une nouvelle Constitution, marquant ainsi la transition du pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette décision, contestée par l’opposition, intervient à seulement dix jours des élections législatives.

La nouvelle Constitution, adoptée avec 87 voix sur 87 à l’Assemblée, apporte des changements significatifs à la structure du pouvoir politique au Togo. Elle abolit l’élection directe du président de la République et crée la fonction de « Président du Conseil des ministres », qui concentre désormais tous les pouvoirs exécutifs. Cette évolution, selon les termes du texte, prive le président élu de toute autorité substantielle.

Désormais, c’est aux députés qu’il reviendra d’élire le chef de l’État, et ce, « sans débat » et pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. Le véritable détenteur du pouvoir exécutif sera le « Président du conseil des ministres », qui devra obligatoirement être le chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale.

Cette décision a été accueillie avec enthousiasme par les partisans du parti majoritaire, l’Union pour la République (UNIR), mais a suscité une vive opposition de la part des autres formations politiques. Pour eux, cette nouvelle fonction est perçue comme une manœuvre visant à maintenir au pouvoir le président Faure Gnassingbé, qui dirige le pays depuis 2005, succédant ainsi à son père qui a gouverné pendant près de 38 ans.

Nathaniel Olympio, président du Parti des Togolais (PT), a déclaré que cette évolution constitutionnelle démontrait le désir du régime en place de conserver le pouvoir à tout prix. Il souligne que la fonction de « Président du Conseil » confère à son titulaire un pouvoir illimité, laissant entendre que cette position pourrait être réservée à Faure Gnassingbé.

Ce n’est pas la première fois que la Constitution togolaise est amendée pour permettre au président Gnassingbé de se maintenir au pouvoir. En 2019, une révision constitutionnelle lui a déjà offert la possibilité de briguer deux nouveaux mandats, lui permettant potentiellement de gouverner jusqu’en 2030.

Cependant, l’adoption de cette nouvelle Constitution a été précédée de controverses. Les députés l’avaient déjà approuvée le 25 mars, sans que le texte ne soit rendu public, déclenchant ainsi une vague de critiques de la part de l’opposition et de la société civile, qui ont qualifié ce vote de « coup d’Etat institutionnel ».

Malgré ces tensions, les élections législatives sont maintenues pour le 29 avril, avec en parallèle les premières élections régionales du pays. L’opposition, qui avait initialement prévu des manifestations les 12 et 13 avril, a été empêchée de se réunir par les autorités. Cette situation inquiétante a attiré l’attention de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a dépêché une mission à Lomé pour évaluer le processus électoral.

La décision de la CEDEAO reste attendue dans un contexte où de nombreux pays de la région font face à des troubles politiques et institutionnels.

Inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest : Un Pas Majeur vers le Développement Économique Régional

Dans une démarche ambitieuse visant à dynamiser l’entrepreneuriat et l’investissement dans les régions de Thiès et de Diourbel, le gouverneur Oumar Mamadou Baldé a officiellement inauguré la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest. Cet événement marque un jalon crucial dans le déploiement des services publics au Sénégal, avec pour objectif principal la valorisation des ressources naturelles et locales de ces zones.

La cérémonie d’inauguration a été l’occasion pour le gouverneur de souligner l’importance de cette plateforme en tant que guichet unique pour les formalités administratives des entreprises et des investisseurs. En effet, ce nouvel outil offre non seulement un accès simplifié aux procédures de création d’entreprise, mais également un accompagnement sur mesure pour favoriser le développement d’un secteur privé local résilient.

Implantée stratégiquement dans une zone à fort potentiel économique, comprenant des secteurs clés tels que le tourisme, l’horticulture, l’industrie, les mines et les services, la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest vise à soutenir la croissance économique et la création d’emplois dans la région. Abdoulaye Baldé, directeur général de l’APIX.SA, souligne que cette initiative favorisera la synergie entre les secteurs public et privé, offrant ainsi des conseils de qualité et des financements adaptés pour les entreprises locales.

L’un des points forts de cette inauguration a été la visite des 6 km de plages récemment restaurées par la SAPCO, permettant à la commune de Saly de retrouver son attrait en tant que première station balnéaire de l’Afrique de l’Ouest. Cette réalisation témoigne de l’engagement continu des autorités à créer un environnement propice aux affaires et à promouvoir le développement économique local.

La Plateforme d’Investissement Centre-Ouest s’annonce ainsi comme un catalyseur majeur pour la modernisation de l’économie régionale et la transformation de l’écosystème de production. En facilitant les investissements, en favorisant l’industrialisation et en réduisant les coûts de transaction, elle contribuera à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise dans son ensemble.

L’inauguration de la Plateforme d’Investissement Centre-Ouest marque le début d’une nouvelle ère de développement économique régional au Sénégal. En offrant un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement, cette initiative promet de créer des opportunités de croissance et de prospérité pour les communautés locales, tout en renforçant la position du pays sur la scène économique internationale.

La cellule zâwiya tijâne fait découvrir aux jeunes les potentiels et opportunités de l’industrie pétrolière et gazière

Jeunes du pays, voulez-vous avoir une idée sur les potentialités et opportunités de l’industrie minière, pétrolière et gazière ? Rendez-vous demain samedi 20 avril 2024, à partir de 09 heures 30, à la salle des banquets de l’esplanade des Mosquées de Tivaouane.

La Cellule Zâwiya Tîjâne, structure chargée de la promotion et de la communication de la Hadra Malikia de Tivaoune, y organise en partenariat avec le COSKAS, chargé de l’organisation des évènements religieux et le Secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local (ST-CNSCL), bras technique du ministère du Pétrole et des Energies, un forum sur le thème : “potentialités et opportunités des industries extractives au Sénégal”.

Vous y trouverez des experts de haut niveau qui animeront des panels portant sur plusieurs sujets dont le contenu local, ses retombées, son impact sur les communautés en termes de création d’emplois, les entreprises locales en termes de gain de marchés de fourniture de biens et services et l’Etat en termes de fiscalité notamment et la réglementation qui le régit.

Cette rencontre se tiendra en marge de la première Foire internationale des Dahiras du Sénégal (FIDAS).

Elle est en conformité avec les orientations du Khalif général des Tîjânes, Serigne Babacar Sy Mansour, en faveur de la jeunesse, notamment celle du département de Tivaouane.

Kaolack : Une 30 de femmes transformatrices de la zone centre ont bénéficié une formées en marketing digital et en vente en ligne.

Une trentaine de femmes issues de quinze organisations de la zone centre( kaolack, Kaffrine, Thiès Diourbel et Fatick ) évoluant dans la transformation et la commercialisation des produits agro- alimentaires ont bénéficié une formation pendant 3 jours en marketing digital et en vente en ligne, à Kaolack . »Ce programme est une réponse numérique face aux différentes crises actuelles qui touchent les secteurs de l’éducation, de la santé et de l’économie, spécialement en appui aux micro- entreprises, » a expliqué Stéfano Amekoudi, coordonnateur de Direct un programme financé par l’Union Européenne ( UE) et mis en œuvre par l’ Agence Belge de Développement ( ENABEL ) Il a ajouté qu’il a été mis en oeuvre avec les partenaires un accompagnement sur 3 mois au profit de 200 micro- entreprises dans 5 régions du centre du pays. L’objectif étant de permettre de s’approprier les outils numériques pour améliorer leur résilience et leur croissance, a ajouté M. Amekoudi.
« Au terme de cette activité, il nous a paru qu’il manquait une approche genre plus centrée sur les femmes. Et le numérique participe à une inclusion financière et économique des femmes en milieux rural et urbain .Nous sortons de trois jours de formation pratique et théorique, de renforcement de capacités et de compétences que nous associons à tout un ensemble de dispositifs, en plus de ces outils numériques–des tablettes et des smartphones– qui leur ont été octroyés, pour leur permettre de mettre en œuvre toutes les compétences qu’elles ont acquises’’,a rappelé Amekoudi Stéfano. Les femmes bénéficiaires de cette formation vont avoir droit à un accompagnement individualisé pour les aider, à travers un coaching, à mettre en place leurs stratégies de marketing et de communication, à développer leurs plans de publication sur les réseaux sociaux, à choisir les bons outils qui permettront à leurs activités de décoller a conclu Amekoudi Stéfano.

La Revanche tant attendue : Balla Gaye 2 contre Tapha Tine fixée pour le 21 juillet

Les passionnés de lutte sénégalaise peuvent marquer leur calendrier : la date tant attendue pour la revanche entre Balla Gaye 2 et Tapha Tine est désormais fixée au 21 juillet prochain. L’annonce a été faite par le journal spécialisé Sunu Lamb, rapportant que le duel a été régularisé par la structure Albourakh Events du promoteur Baye Ndiaye, au niveau du Comité national de gestion (CNG) de lutte.

Les managers des deux lutteurs, Bassirou Babou pour Balla Gaye 2 et Mbaye Thioune pour Tapha Tine, étaient présents lors de la régularisation du combat.

Pour rappel, Balla Gaye 2 avait remporté la première confrontation entre les deux lutteurs en juin 2013, alors qu’il effectuait sa première sortie en tant que roi des arènes après avoir détrôné Yékini.

Cette fois-ci, le combat s’annonce être à haut risque pour les deux parties. Tapha Tine, porté par une dynamique de victoires, devra maintenir son élan après avoir remporté sa cinquième victoire consécutive le 12 novembre dernier aux dépens de Eumeu Sène. De son côté, Balla Gaye 2 devra mettre fin à une série de performances en dents de scie depuis sa victoire contre Modou Lô, n’ayant remporté que quatre de ses huit combats depuis 2013.

Cette revanche promet d’être un événement incontournable dans le monde de la lutte sénégalaise, attirant l’attention des amateurs de ce sport traditionnellement populaire et suscitant l’excitation des fans qui attendent avec impatience de voir qui sortira vainqueur de ce duel épique.

Tensions foncières à Keur Mousseu : Affrontements entre employés et vigiles d’une exploitation agricole

La commune de Keur Mousseu, située dans le département de Thiès, a été le théâtre de violents affrontements fonciers entre les employés et les vigiles d’une exploitation agricole, alimentant ainsi les craintes d’un conflit latent qui éclate au grand jour.

Au cœur de cette escalade de tensions se trouve un différend foncier opposant un promoteur immobilier, à la tête de la Société Nouvelle Ville (SNV), et un agro-businessman, gestionnaire du projet agricole Qualité Végétale Sénégal (QVS). La querelle porte sur des hectares de terre, un enjeu crucial dans une région où l’agriculture est un pilier économique majeur.

Les travailleurs de QVS, ainsi que les habitants des communes voisines de Keur Mousseu et Diass, se sont mobilisés massivement ce vendredi matin, exprimant leur colère en bloquant temporairement l’autoroute à péage près de Kirène. Leur protestation vise à contester les prétentions d’extension de propriété du promoteur immobilier, qui pourraient empiéter sur les terres déjà attribuées à QVS.

Les tensions ont atteint un point critique lorsque le promoteur immobilier, en attente de l’arrivée des gendarmes de la Dscos, a dû se retirer précipitamment pour éviter une confrontation directe avec les travailleurs en colère. Des pneus ont été incendiés sur la chaussée, rappelant des scènes de conflit bien plus dramatiques.

Ce litige foncier, au-delà de ses implications immédiates, soulève des questions plus larges sur la gestion des ressources foncières au Sénégal. Les conflits de ce type sont malheureusement fréquents dans le pays, mettant en évidence les défis persistants en matière de gouvernance foncière et de régulation du secteur agricole.

Alors que les tensions demeurent vives à Keur Mousseu, il est impératif que les autorités locales et nationales interviennent de manière décisive pour prévenir toute escalade de la violence et pour trouver des solutions durables aux litiges fonciers qui menacent la stabilité et le développement économique de la région.

Vers une résolution de la crise dans les collectivités territoriales : Engagement du nouveau ministre Balla Moussa Fofana

Le gouvernement s’engage fermement à résoudre la crise qui secoue les collectivités territoriales depuis près de deux ans. Sous la houlette du tout nouveau ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Balla Moussa Fofana, une dynamique de dialogue et de recherche de solutions concrètes s’est amorcée.

Lors de sa récente rencontre avec les membres de l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales, le ministre Fofana a reconnu la légitimité des revendications des travailleurs tout en réaffirmant la détermination du gouvernement à mettre fin à cette crise persistante. Dans un communiqué de presse, il a souligné la nécessité de travailler ensemble pour formuler des propositions soutenables conformes aux dispositions légales en vigueur.

Au-delà des discussions sur les revendications salariales, le ministre a mis en lumière les répercussions de la grève sur les citoyens, notamment en ce qui concerne l’accès aux documents d’état civil. Cette prise de conscience témoigne d’une sensibilité aux préoccupations de la population et renforce l’urgence d’une résolution rapide du conflit.

L’approche collaborative du ministre Fofana se manifeste également par sa volonté de nouer un partenariat avec l’Intersyndicale pour améliorer les conditions de travail des agents des collectivités territoriales. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité des services publics et à garantir la qualité des prestations offertes aux citoyens.

En outre, le gouvernement affirme son engagement en faveur de la décentralisation et de la construction de collectivités territoriales viables et porteuses de développement. Cette vision ambitieuse reflète la volonté de promouvoir une gouvernance locale dynamique et inclusive.

Enfin, la disponibilité du Premier ministre Ousmane Sonko à rencontrer l’Intersyndicale dans les meilleurs délais, sur la base des propositions formulées par le groupe de travail, illustre l’importance accordée à ce dossier au plus haut niveau de l’État.

Dans un contexte marqué par des tensions sociales, l’engagement du gouvernement à trouver des solutions durables et concertées constitue un pas significatif vers la résolution de la crise dans les collectivités territoriales. La voie du dialogue et de la collaboration semble ainsi ouvrir des perspectives encourageantes pour l’avenir de ces institutions essentielles à la vie démocratique et au développement local.

Appel à l’Extradition de l’Ex-Président Macky Sall : Boubacar Sèye de « Horizons sans frontières » Souligne l’Exigence de Justice

Dans une déclaration percutante, Boubacar Sèye, président de l’organisation « Horizons sans frontières », a récemment appelé à l’émission d’un mandat d’arrêt international contre l’ancien président sénégalais Macky Sall. Ces propos ont suscité des débats passionnés sur la responsabilité des anciens dirigeants et la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis pendant leur mandat.

L’appel de Boubacar Sèye intervient dans un contexte où le Sénégal, comme de nombreux autres pays, est confronté à des questions cruciales concernant la justice transitionnelle et la reddition des comptes pour les crimes politiques et économiques présumés commis par les anciens responsables gouvernementaux.

Sèye a vivement critiqué le mandat présidentiel de Macky Sall, affirmant que celui-ci avait marqué une période sombre de l’histoire politique du pays. Il a accusé Sall d’avoir utilisé son pouvoir pour opprimer et mépriser le peuple sénégalais, allant même jusqu’à insinuer que l’ancien président avait du sang sur les mains.

L’initiative de Sèye ne s’est pas limitée à des paroles. Il a lancé une pétition qui a recueilli près de 1500 signatures à ce jour, démontrant un soutien significatif à sa demande d’extradition de Macky Sall. Selon Sèye, le peuple sénégalais attend avec impatience que Sall réponde de ses actes devant la justice.

Cependant, il convient de souligner que les accusations portées par Sèye restent des allégations jusqu’à ce qu’elles soient étayées par des preuves concrètes devant un tribunal compétent. La question de la responsabilité des anciens dirigeants est complexe et nécessite une approche équilibrée qui garantisse à la fois la justice et le respect des droits fondamentaux.

En fin de compte, l’appel de Boubacar Sèye met en lumière l’importance cruciale de la justice et de la responsabilité dans la consolidation de la démocratie et de l’État de droit au Sénégal. Il soulève également des questions essentielles sur le rôle des organisations de la société civile dans la promotion de la transparence et de la responsabilité au sein de la gouvernance politique.

Audiences de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès : 20 inculpés devant comparaître du 22 au 24 avril 2024

Du 22 au 24 avril 2024, la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès se tiendra pour traiter une série d’affaires impliquant vingt inculpés pour des délits divers, selon les informations de nos confrères de Emedia.

  • Babacar Gassama, surnommé « Nguirane », sera jugé pour attentat à la pudeur sur une mineure de moins de 13 ans et détournement de mineure de moins de 16 ans.
  • Modou Gningue répondra d’accusations d’incendie volontaire d’un édifice habité.
  • Omar Kamara fera face à des accusations de meurtre.
  • Bocar Samba Diop Ngom et Sidy Lamine Diop seront poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic intérieur de drogue.
  • Ibrahima Diop et Papa Matar Diène comparaîtront pour détention et usage de chanvre indien.
  • Mouhamed Diop sera jugé pour viol, pédophilie et détournement de mineure.

Les affaires enrôlées concernent Aliou Sow pour AM (atteinte aux mœurs) et trafic intérieur de chanvre indien, ainsi que Ngor Sène pour tentative d’assassinat avec actes de barbarie. Bounama Ba, Sidy Sow, Aliou Ba et Abdourahmane Dia, dit « Hollande », sont accusés d’association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec effraction, usage de violence et d’arme (pour les trois premiers), et recel pour le quatrième. Mame Gor Guèye est poursuivi pour viol sur mineure de moins de 13 ans, pédophilie et détournement de mineure.

Kéba Kamara comparaitra pour incendie volontaire sur un lieu servant d’habitation et menaces de mort.

Serigne Diop sera jugé pour meurtre et détention illégale d’arme sans autorisation administrative, tandis qu’Ameth Faye répondra d’accusations d’association de malfaiteurs et vol en réunion avec port et usage d’arme et de violence.

Ces audiences mettent en lumière la diversité des affaires criminelles qui seront traitées par la justice, soulignant l’importance du processus judiciaire dans la préservation de l’ordre et de la sécurité publique.

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, entame des visites pour évaluer les besoins du secteur

Le nouveau ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a lancé une série de visites dans les différents services relevant de son département ministériel. L’objectif de ces visites est de recueillir des informations précieuses pour éclairer la prise de décisions futures.

Sa première étape l’a conduit à la Cité du Savoir du Pôle Urbain de Diamniadio, où il a pu visiter divers établissements, notamment le siège de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, l’Institut Supérieur d’Enseignement Professionnel Amadou Traoré (ISEP) et le Cyber Infrastructure Nationale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation (CNRI).

Abdourahmane Diouf a expliqué que cette démarche vise à avoir une vue d’ensemble des conditions de travail et des besoins spécifiques de chaque institution avant de prendre des mesures concrètes. Il souhaite ainsi engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et identifier les priorités à adresser.

Au cours de ses visites, plusieurs problématiques ont été soulevées. Au sein de l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane, des préoccupations concernant les infrastructures et les équipements ont été exprimées, notamment le besoin urgent d’ordinateurs et de modems de connexion.

À l’ISEP, les étudiants ont fait part de difficultés liées au transport, à la restauration et à l’hébergement, mettant en lumière le besoin d’améliorer les conditions de vie étudiante. De plus, la question du statut juridique des enseignants et du personnel a été discutée.

La visite s’est conclue au CNRI, où d’autres aspects liés à l’infrastructure et aux technologies de l’information et de la communication ont été abordés.

Par ailleurs, le Ministre a prévu une rencontre avec le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) ce vendredi, signe de sa volonté de collaborer étroitement avec les acteurs syndicaux pour trouver des solutions aux défis rencontrés dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Cette série de visites témoigne de l’engagement du nouveau ministre à prendre en compte les besoins réels des institutions universitaires et de recherche afin d’élaborer des politiques efficaces et adaptées à la réalité du terrain.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. « Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit », a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. « Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille », a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

Yacine Fall nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères : Une Expertise Internationale au Service du Sénégal

Dans un récent remaniement gouvernemental, Yacine Fall, vice-présidente du parti politique PASTEF, a été nommée Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères dans le gouvernement dirigé par Bassirou Diomaye Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko. Cette nomination a suscité un intérêt particulier, compte tenu de son parcours professionnel remarquable et de sa réputation dans les affaires internationales.

Initialement, les spéculations prédisaient la nomination d’Aminata « Mimi » Touré à ce poste de haute importance. Cependant, l’arrivée de Yacine Fall souligne une continuité dans les relations et la collaboration entre ces deux femmes d’influence, comme l’ont révélé des sources proches de la coalition Diomaye.

Le lien étroit entre Yacine Fall et Mimi Touré, bien qu’initialement inattendu pour certains, trouve ses racines dans une relation de longue date, caractérisée par une complicité et un soutien mutuel. Leur parcours professionnel respectif au sein des Nations Unies témoigne de leur engagement commun en faveur des droits des femmes et du développement international.

Mimi Touré a contribué de manière significative à des organisations telles que l’ONU Femmes et le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), tandis que Yacine Fall a occupé des postes de direction au sein de l’Institut International de Formation et de Recherche pour la Promotion de la Femme (INSTRAW) et de l’ONU Femmes, notamment en tant que directrice de la Division économique à New York.

La nomination de Yacine Fall au poste de Ministre de l’Intégration Africaine et des Affaires Étrangères souligne ainsi l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à l’expertise et à l’expérience internationales dans la formulation et la mise en œuvre de sa politique étrangère. Son mandat s’annonce comme une opportunité de renforcer les liens du Sénégal avec ses partenaires africains et internationaux, tout en promouvant une diplomatie fondée sur la coopération et le développement mutuel.

À travers cette nomination, le Sénégal envoie un signal fort de son engagement en faveur de la promotion de la paix, de la sécurité et du développement durable sur le continent africain et au-delà, sous la direction d’une ministre compétente et engagée.

Sa Thiès se prépare à affronter Eumeu Sène : Concentration et Détermination au Rendez-vous

Le monde de la lutte sénégalaise est en ébullition alors que la date du 5 mai approche, marquant le jour où Eumeu Sène et Sa Thiès s’affronteront à l’Arène nationale de Pikine. Lors des conférences de presse d’hier, Sa Thiès a captivé l’attention en partageant sa vision pour ce combat tant attendu.

Le fils de Double Less a clairement indiqué son intention d’attaquer et de prendre le contrôle du combat. Malgré les sollicitations pour d’autres affrontements, Sa Thiès a pris la décision de se focaliser exclusivement sur Eumeu Sène. « Actuellement, Eumeu Sène est mon seul objectif », a-t-il affirmé avec détermination.

Bien conscient des victoires impressionnantes d’Eumeu Sène sur des lutteurs renommés tels que Balla Gaye 2 et Lac de Guiers, Sa Thiès ne montre aucun signe de doute ou d’hésitation. « C’est le passé », a-t-il déclaré, soulignant sa confiance en ses propres capacités. « Je suis meilleur que lui. Je suis et je dois diriger le combat », a-t-il ajouté, affirmant sa ferme conviction en sa préparation et en sa stratégie.

Sa Thiès semble être animé par un mélange de confiance en soi et de concentration absolue. Son approche calme et déterminée laisse entrevoir un lutteur résolu à faire ses preuves sur le ring. Alors que le jour fatidique se rapproche, les fans de lutte s’attendent à un affrontement épique entre ces deux géants de l’arène.

Guédiawaye face au défi de l’occupation anarchique : Appel à des mesures concrètes pour restaurer l’ordre urbain

La ville en plein essor de Guédiawaye, au Sénégal, est confrontée à un défi majeur : l’occupation anarchique de ses principales artères routières par une prolifération incontrôlée d’activités informelles. La croissance démographique rapide a entraîné une métamorphose des abords des grands axes de la ville en véritables marchés informels, rendant la vie urbaine de plus en plus difficile pour les habitants, en particulier ceux du quartier Baye Laye.

Les rues autrefois paisibles sont désormais encombrées par des étals de commerçants informels et des garages de mécaniciens, créant une situation de congestion routière, de sécurité précaire et d’esthétique urbaine compromise. Les autorités locales semblent soit tolérer cette situation, soit ignorer délibérément une réalité qui nuit à la qualité de vie des résidents.

Un résident du quartier Baye Laye a exprimé sa frustration : « L’absence d’infrastructures adaptées ne fait qu’aggraver les problèmes quotidiens auxquels nous sommes confrontés, et il est temps que des mesures concrètes soient prises pour améliorer notre qualité de vie. »

Des lieux autrefois insignifiants tels que Wakhinan Nimzhat, Hamo et Marché Boubess sont devenus des centres d’activité bouillonnants, où les étals colorés s’entremêlent avec les voies de circulation. Cette transformation a soulevé des questions profondes sur l’équité et la régulation urbaine, alors que les occupants des espaces informels revendiquent les mêmes droits que les établissements légalement établis.

Face à cette situation, les habitants et les observateurs locaux appellent les autorités à prendre des mesures efficaces pour réguler ces activités informelles. La création d’espaces appropriés pour les commerçants et les mécaniciens informels est une solution proposée pour restaurer un environnement urbain plus ordonné et vivable pour tous.

Il est impératif que les autorités locales travaillent en collaboration avec les résidents et les acteurs économiques pour trouver des solutions durables à ce défi. En investissant dans des infrastructures adaptées et en mettant en place des réglementations efficaces, Guédiawaye peut gérer sa croissance démographique tout en préservant la qualité de vie de ses habitants.

Il est temps d’agir pour restaurer l’ordre urbain à Guédiawaye et garantir un avenir prospère pour cette ville en plein essor.

Une dissidence émerge: César Atoute Badiate évincé de la faction de Kossolol du MFDC

Une nouvelle dynamique secoue le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) avec l’éviction de César Atoute Badiate de la tête de la faction de Kossolol. Le rebelle aurait été remplacé par Henrique Diédhiou, mettant ainsi fin au règne de Badiane à la tête du commandement.

Selon Le Témoin, cette éviction serait motivée par des soupçons de collaboration de Badiate avec les émissaires de l’État. Des dissensions au sein de ses propres rangs auraient conduit à son renversement, les membres de son groupe le soupçonnant de trahison.

La tension aurait monté depuis la signature des accords de paix entre le gouvernement sortant et certaines factions du MFDC en mai 2022. Depuis lors, Badiate aurait fait face à une opposition croissante au sein de sa propre faction.

Les Sages du MFDC seraient actuellement engagés dans des discussions pour résoudre cette crise interne et trouver un terrain d’entente. En attendant, Badiate et son lieutenant Rambo se seraient retirés dans un isolement relatif, loin du groupe, près de la frontière bissau-guinéenne.

Cette évolution marque un tournant dans la dynamique du MFDC, avec des implications potentiellement importantes pour le processus de paix en Casamance et la stabilité régionale.

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Situation alarmante au service de neurologie de l’hôpital Fann : manque de lits pour les patients atteints d’AVC

Une situation préoccupante a été signalée par le Dr Serigne Abdou Aziz Fall, responsable de l’unité des soins intensifs au service de neurologie de l’hôpital Fann, à Dakar. Selon ses déclarations relayées par le journal Libération, le service fait face à une pénurie critique de lits, mettant en danger la prise en charge des patients, en particulier ceux atteints d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Seuls 30 lits sont disponibles » dans le service de neurologie, a averti le Dr Fall. Ces 30 lits doivent couvrir les besoins de tous les patients atteints de diverses affections neurologiques, mais la demande est telle que des patients présentant des AVC doivent être renvoyés faute de place. Cette situation laisse les professionnels de la santé dans une position difficile, ne pouvant pas offrir les soins nécessaires à ceux qui en ont désespérément besoin.

La surveillante du service, madame Aw, a également exprimé son inquiétude concernant les conditions d’accueil des patients. Elle a souligné qu’il n’y a que deux lits disponibles dans la salle d’observation pour accueillir les urgences, ce qui est nettement insuffisant pour répondre à la demande croissante de soins.

Ce constat est d’autant plus alarmant que, selon les membres du service, un nouveau service est en construction depuis huit ans mais n’est toujours pas opérationnel. Cette situation soulève des questions sur les retards dans la construction et l’équipement des infrastructures médicales, compromettant ainsi la qualité des soins et la sécurité des patients.

Face à cette crise, il est impératif que les autorités de santé prennent des mesures immédiates pour remédier à la pénurie de lits et garantir un accès équitable aux soins pour tous les patients, en particulier ceux atteints d’AVC. L’amélioration des infrastructures et des ressources médicales est essentielle pour assurer la santé et le bien-être de la population.

Horreur à Yeumbeul Comico : Pape Diaw retrouvé mort dans son poulailler

La quiétude de Yeumbeul Comico, un quartier paisible de la banlieue de Dakar, a été brutalement interrompue par un acte de violence choquant. Pape Diaw, un jeune homme de 25 ans surnommé « Paco Diaz », a été retrouvé mort dans un bâtiment en construction qui lui servait de poulailler. Les détails macabres de sa découverte ont suscité l’effroi et l’indignation dans la communauté locale.

Pape Diaw était connu pour son activité d’aviculture. Il élevait des poulets dans le bâtiment en question et les vendait à ses voisins ainsi qu’aux habitants des localités environnantes. Cependant, le destin tragique de ce jeune entrepreneur a été scellé dans des circonstances terrifiantes.

Selon les informations rapportées par Les Échos, Pape Diaw aurait été victime d’un acte de violence extrême. Son corps a été découvert avec des traces de blessures violentes sur son visage et sa tête, indiquant une agression d’une violence inouïe. Les premiers éléments de l’enquête suggèrent que cet acte odieux pourrait être le résultat d’un meurtre prémédité.

La scène du crime ne laisse que peu de doutes sur la violence de l’attaque. Aucune trace de lutte n’a été retrouvée sur place, laissant penser que les assaillants ont agi avec une détermination impitoyable. La découverte du corps a été faite par un voisin, également aviculteur, alerté par l’absence inhabituelle de Pape Diaw.

Le choc et la douleur se sont répandus rapidement dans la communauté. La mère de la victime, accompagnée de son petit-fils, s’est rendue sur les lieux et a été confrontée à l’horreur indicible de la scène. Les cris de détresse ont résonné alors que les habitants du quartier accouraient pour témoigner leur soutien à la famille éprouvée.

Les autorités locales, sous la direction du commissaire Cheikh Ahmed Tidiane Diallo de Yeumbeul Comico, ont immédiatement lancé une enquête pour faire la lumière sur cet acte criminel abominable. La découverte du téléphone portable de la victime sur les lieux pourrait fournir des indices cruciaux pour élucider les circonstances exactes de sa mort.

Cette tragédie a ébranlé la communauté de Yeumbeul Comico et a rappelé de manière poignante l’importance de la sécurité et de la solidarité dans nos quartiers. En ces moments difficiles, la justice doit être rendue et les responsables de cet acte barbare doivent être traduits en justice.

Tensions au Ministère des Sports au Sénégal : Démission d’une responsable suite à des désaccords

Peu de temps après la passation de service avec son prédécesseur, Mame Mbaye Niang, la nouvelle ministre des Sports du Sénégal, Khady Diène Gaye, a été confrontée à une démission au sein de son équipe. Marème Kane Diallo, directrice de la Formation et de la Coopération au ministère, a rendu sa démission, créant ainsi une onde de choc dans le département.

Selon les informations recueillies par le journal Source A, les relations entre Khady Diène Gaye et Marème Kane Diallo étaient tendues depuis un certain temps, remontant même à l’époque où Matar Bâ était ministre des Sports. Un contentieux latent semble avoir existé entre les deux femmes, exacerbant les tensions au sein du ministère.

En effet, lorsque Marème Kane Diallo a été nommée directrice de la Formation et de la Coopération en 2015, remplaçant Alioune Diakhaté Mbaye, elle était de la hiérarchie A3. En revanche, Khady Diène Gaye, bien que de grade supérieur, était sous l’autorité de Marème Kane Diallo, car elle occupait un poste inférieur dans la même direction depuis six ans.

Ce déséquilibre hiérarchique a apparemment créé des frictions entre les deux femmes, culminant avec une lettre de protestation adressée par Khady Diène Gaye à Matar Bâ, alors ministre des Sports. Suite à cela, Khady Diène Gaye a été nommée chef de service des Sports de la région de Dakar, un poste que Marème Kane Diallo avait occupé auparavant.

La démission de Marème Kane Diallo, survenue peu de temps après l’installation de Khady Diène Gaye en tant que ministre, semble refléter son refus de travailler sous l’autorité d’une collègue qui avait contesté sa position précédemment.

Cette démission soulève des questions sur la stabilité et la cohésion au sein du Ministère des Sports, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les responsables politiques pour maintenir une équipe unie et fonctionnelle, malgré les différences personnelles et les tensions internes.

Renforcement des liens entre le Sénégal et la Mauritanie : Une visite fructueuse du Président de la République

Le Président de la République du Sénégal, accompagné d’une délégation de haut niveau, a récemment effectué une visite officielle en République islamique de Mauritanie. Cette visite avait pour objectif de rencontrer son homologue mauritanien, le Président Ould Cheikh El Ghazouani, également Président en exercice de l’Union africaine.

Cette rencontre revêtait une importance particulière dans le cadre du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays, basées sur des principes d’amitié, de bon voisinage, et de coopération mutuelle. Les échanges entre les deux chefs d’État se sont déroulés dans une atmosphère chaleureuse et cordiale, témoignant de l’excellence des liens qui unissent le Sénégal et la Mauritanie.

Plusieurs domaines de coopération ont été abordés lors de ces discussions, notamment la défense et la sécurité, la pêche, l’énergie, l’eau, les transports, l’économie et le commerce. Les deux dirigeants ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération dans ces secteurs prioritaires, dans le but de favoriser le développement socio-économique des deux pays et de la région dans son ensemble.

Cette visite a également permis de souligner l’importance de la coopération régionale et de l’intégration africaine, dans un contexte où l’Union africaine incarne l’idéal d’intégration et de solidarité entre les États du continent.

En conclusion, cette visite a été marquée par la volonté des deux présidents de consolider les liens privilégiés qui unissent le Sénégal et la Mauritanie, dans le respect mutuel et la coopération mutuellement bénéfique.

Renforcement de la gouvernance : Le président annonce la création de nouvelles entités à la présidence

Le président de la République a récemment annoncé la mise en place de deux nouvelles entités au sein de la présidence, dans le but de renforcer le suivi et l’évaluation des politiques publiques. Le Bureau d’Intelligence et de Prospective Économique (BIPE) ainsi que le Bureau de Suivi-Évaluation des Projets et Programmes auront pour mission de superviser l’exécution des directives présidentielles.

Ces nouvelles structures traduisent la volonté du gouvernement de mettre en place des mécanismes efficaces pour évaluer l’impact des politiques publiques et assurer une gestion optimale des projets et programmes gouvernementaux.

De plus, le Premier ministre, Ousmane Sonko, assisté des ministres concernés, a été chargé de présenter un rapport détaillé d’ici fin avril 2024 sur l’état actuel des différents ministères. Ce rapport comprendra des analyses approfondies ainsi que des propositions visant à améliorer la gestion sectorielle, administrative, budgétaire et financière.

Cette démarche reflète l’engagement du gouvernement à promouvoir une gouvernance transparente et efficace, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens. En renforçant les capacités de suivi et d’évaluation, le gouvernement vise à garantir une utilisation efficiente des ressources publiques et à assurer la réalisation des objectifs fixés.

Par ailleurs, le chef de l’État a souligné l’importance pour le gouvernement de respecter les procédures de validation nécessaires pour les orientations politiques et les stratégies de communication gouvernementale. Cette démarche vise à renforcer la cohérence et la légitimité des actions gouvernementales, tout en favorisant un dialogue ouvert et constructif avec la population.

En mettant en place ces nouvelles entités et en renforçant les mécanismes de suivi et d’évaluation, le gouvernement démontre son engagement en faveur d’une gouvernance responsable et orientée vers les résultats, dans le but de répondre aux défis et aux aspirations du pays.

Abdou Lahad Seck Sadaga réfute les allégations d’Abdou Mbacké Bara Dolly : « Des contrevérités pour masquer une défaite politique »

Dans le cadre de la récente polémique politique secouant Touba, Abdou Lahad Seck Sadaga, Haut Conseiller des Collectivités Territoriales, a vivement réagi aux déclarations du député Abdou Mbacké Bara Dolly. Ce dernier prétend avoir été contacté par le Président Macky Sall pour ne pas soutenir Amadou Bâ lors des récentes élections. Des affirmations catégoriquement démenties par Sadaga.

Dans un discours sans équivoque, Sadaga a qualifié les propos de Bara Dolly de « contrevérités » et d’ « inepties », insistant sur le caractère fantaisiste de ces déclarations. Selon lui, Abdou Mbacké Bara Dolly est connu pour ses inventions et ses tentatives de discréditer ses adversaires politiques. Il affirme également que le Président Macky Sall n’aurait jamais fait de telles demandes, soulignant l’impossibilité de telles affirmations.

Sadaga va plus loin en accusant Bara Dolly de tenter de masquer une défaite électorale à Touba en avançant de fausses accusations. Il rappelle que les habitants de Touba ont une tradition de soutien aux candidats politiques en opposition avec le pouvoir en place, mais il insiste sur le fait que sa loyauté envers le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye reste indéfectible.

En exprimant sa reconnaissance envers le Président Diomaye pour son engagement envers Touba et les chefs religieux, Sadaga souligne la proximité du Président Diomaye avec les cités religieuses, une relation qu’il considère comme inestimable. Il conclut en réaffirmant son engagement à rester aux côtés du Président Macky Sall et à lui être fidèle pour toujours.

Diagane Barka / Foundiougne : Le Président Du Mouvement Jappo Suxali Sunu Gox ( Mouhamed Nazir Cissé) attire l’ attention du futur Ministre de l’ agriculture sur la culture de hors saison.

Situés dans la région de Fatick département de Foundiougne , les périmètres maraichers du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox se trouvent dans les villages de (Keur Bakary Cissé et Diagane Barka chef-lieu de la commune).
La zone est marquée par des activités agricoles et maraichères. Les femmes et hommes qui s’activent dans ces périmètres maraîchers travaillent 24 heures sur 24 . Le système des eaux est électronique à partir des mi-forages arrosant les plantations de tomates, d’oignons , de pommes de terre, d’arachides. « Cet investissement a d’abord permis la maîtrise de l’eau dans la zone mais surtout permet aux jeunes de rester chez eux et d’y réussir . Nous sommes en train de lutter contre deux Phénomènes  » l’exode rural et l’immigration irrégulière « 
Aujourd’hui la plupart des femmes de Diagane Barka et de Keur Bakary Cissé n’ont plus besoin d’être des saisonnières en dehors de leur commune   » a expliqué Mouhamed Nazir Cissé, président du dit mouvement. Ces braves dames, dira-t-il, parviennent à s’extirper des griffes de la pauvreté qui frappe durement la gent féminine dans cette partie du Sénégal. Tout ce qu’elles gagnent ici, leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. La quasi-totalité des légumes vendus sur les marchés locaux sont cultivés dans ces périmètres maraîchers a souligné Mouhamed Nazir Cissé.
Cependant, le président du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox invite le futur gouvernement et son ministre chargé de l’agriculture de donner beaucoup de considération à la culture hors saison pour permettre de lutter contre l’extrême pauvreté dans les zones rurales.

Polémique au Sénégal : Les avantages luxueux des membres de l’Assemblée nationale font débat

La distribution de véhicules flambant neufs aux membres du Bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal, accompagnée d’autres privilèges tels que des indemnités pour le carburant et le passeport diplomatique, suscite une vive controverse dans le pays.

Selon Les Échos, chaque vice-président et secrétaire élu s’est vu remettre un véhicule de marque Prado, tandis que les présidents de commission ont reçu des véhicules Mitsubishi.

Ces bénéfices, combinés à des indemnités mensuelles d’au moins 700 000 F CFA pour le carburant, aux salaires et à d’autres privilèges comme le passeport diplomatique pour le député et son conjoint, ont suscité des critiques quant à l’utilisation des fonds publics et à l’équité sociale dans le pays.

Cette allocation de privilèges luxueux aux membres de l’Assemblée nationale contraste avec les réalités économiques de nombreux citoyens sénégalais, confrontés à des défis tels que le chômage, la pauvreté et l’accès limité aux services de base.

Alors que certains défendent ces avantages comme nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’Assemblée nationale, d’autres les voient comme un exemple flagrant de privilège excessif et de déconnexion avec les besoins réels de la population.

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence dans l’utilisation des ressources publiques, ainsi que sur la nécessité pour les représentants élus de rendre des comptes à leurs électeurs.

La polémique suscitée par ces avantages luxueux met en lumière la nécessité d’un examen approfondi des pratiques de gouvernance et de la manière dont les ressources publiques sont allouées, afin de garantir une représentation équitable et responsable de la volonté populaire.

Le Président du Sénégal renforce les liens avec la Mauritanie

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a récemment entrepris une visite de travail à Nouakchott, en Mauritanie, où il a rencontré son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.

Cette rencontre revêt une importance particulière dans le contexte du renforcement des relations bilatérales entre les deux pays voisins. Les discussions entre les deux dirigeants ont porté sur une gamme de sujets d’intérêt commun, notamment la coopération économique, la sécurité régionale et les questions transfrontalières.

La visite du Président Faye en Mauritanie témoigne de l’engagement continu du Sénégal à cultiver des liens étroits avec ses voisins et à promouvoir la stabilité et le développement dans la région ouest-africaine.

À l’issue de sa visite, le Président Faye est retourné à Dakar en début de soirée, où il a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre, Ousmane Sonko, ainsi que par les autorités militaires et civiles. Cette réception témoigne de l’importance accordée par le gouvernement sénégalais à la diplomatie régionale et à la consolidation des relations avec ses partenaires stratégiques.

Cette visite constitue donc une étape significative dans le renforcement des liens historiques et fraternelles entre le Sénégal et la Mauritanie, et ouvre la voie à une coopération renforcée dans divers domaines au bénéfice des deux peuples.

Afrique : Prévisions d’un essor de la richesse avec 135 200 millionnaires d’ici 2024

Selon le rapport Africa Wealth Report 2024 de Henley & Partners, l’Afrique est sur le point de connaître une augmentation significative de sa population de millionnaires. Actuellement estimée à 135 200 personnes, cette population fortunée devrait croître de 65 % au cours de la prochaine décennie. Le continent compte également 342 centi-millionnaires et 21 milliardaires, principalement concentrés dans cinq marchés clés de la richesse : l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Nigeria, le Kenya et le Maroc.

L’Afrique du Sud se distingue en tête de liste avec la plus grande concentration de richesse, comptant 37 400 millionnaires et 5 milliardaires. Tandis que Johannesburg et Le Caire figurent parmi les villes les plus riches, des centres émergents comme Le Cap et Marrakech attirent de plus en plus de millionnaires. Cependant, le rapport souligne des défis tels que les restrictions de visa et la dévaluation monétaire, qui impactent la richesse continentale par rapport aux normes mondiales.

Le phénomène de migration des élites économiques a également un impact sur l’économie africaine, avec environ 18 700 individus fortunés ayant quitté le continent au cours de la dernière décennie. Néanmoins, l’espoir réside dans la présence de talents africains de renommée mondiale tels qu’Elon Musk, bien que peu d’entre eux résident actuellement sur leur terre natale. Andrew Amoils de New World Wealth souligne la disparité entre les milliardaires nés en Afrique et ceux qui y vivent effectivement, mettant en lumière les complexités de la richesse et de la mobilité des élites sur le continent.

La politique au Mali : Les partis politiques suspendus, certains chefs fuient le pays

La junte au pouvoir au Mali a pris une décision radicale en suspendant « jusqu’à nouvel ordre » les activités des partis politiques et des associations à caractère politique. Depuis l’entrée en vigueur de cette mesure, certains chefs de partis auraient pris la décision de quitter le pays.

Le Premier ministre malien, Choguel Maiga, s’est exprimé sur cette situation lors d’une récente sortie médiatique. Il a souligné que la politique requiert du courage et de la détermination, déclarant que « la politique n’a jamais été pour les poules mouillées ». Il a critiqué ceux qui, une fois confrontés à l’adversité, choisissent de fuir plutôt que de faire face aux défis.

Maiga a également mis en avant l’exemple du leader politique sénégalais, Ousmane Sonko, qui a fait preuve de résilience malgré les difficultés rencontrées. Il a rappelé que Sonko et ses partisans ont été confrontés à des persécutions politiques, mais qu’ils ont choisi de rester au Sénégal et de continuer à lutter pour leurs idéaux.

Le Premier ministre a souligné que même une fois au pouvoir, la sécurité n’est pas garantie, mettant en garde contre les risques et les défis inhérents à la politique.

Cette déclaration de Maiga intervient dans un contexte politique tendu au Mali, marqué par des tensions entre la junte militaire au pouvoir et la classe politique traditionnelle.

Un litige familial devant la justice de Mbour : Mariama S. réclame 8,5 millions de francs CFA à son neveu pour abus de confiance

Mariama S. a décidé de porter son neveu, P. A. Barry, devant le tribunal de grande instance de Mbour pour abus de confiance. La somme en jeu s’élève à 8.500.000 francs CFA, qu’elle lui avait confiée pour réaliser des travaux dans sa maison. Cependant, selon elle, son neveu n’a pas honoré sa part du contrat en ne réalisant pas les travaux convenus.

Lors de l’audience, Mariama S. a exprimé son mécontentement, qualifiant son neveu de voleur. Cependant, le juge a rappelé à l’ordre la plaignante, lui demandant de modérer son langage. Malgré ses émotions, Mariama S. a clairement exposé ses revendications : elle réclame 4 millions de francs CFA pour le remboursement de la somme initiale, ainsi que 5 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts.

Le procureur a également pris la parole lors de l’audience, recommandant l’application stricte de la loi dans cette affaire.

Maintenant, P. A. Barry attendra le verdict du tribunal, qui sera prononcé lors de la prochaine audience prévue pour mardi prochain.

Libération imminente des « détenus politiques » au Sénégal : Une réponse à l’appel de l’avocat Me Ciré Clédor Ly

L’avocat sénégalais Me Ciré Clédor Ly a récemment interpellé le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, exhortant les autorités à libérer les « détenus politiques » encore en prison malgré l’amnistie prévue par la loi. Son appel semble avoir été entendu, car selon les informations rapportées par Les Échos, ces individus pourraient être libérés dans un proche avenir, voire dès ce jeudi.

Me Ciré Clédor Ly avait souligné l’importance pour les autorités de respecter la loi d’amnistie et de prendre des mesures pour garantir la libération des détenus politiques concernés. Il avait également averti que le non-respect de cette loi pourrait entraîner des poursuites contre les responsables.

La réaction rapide du ministre de la Justice semble indiquer une prise de conscience de l’importance de respecter les droits des détenus et de faire respecter la loi dans le pays. La libération imminente de ces individus marque un pas en avant dans le respect des libertés individuelles et des principes démocratiques au Sénégal.

Cette décision souligne également le rôle crucial que jouent les avocats et les défenseurs des droits de l’homme dans la protection des droits fondamentaux et dans la promotion de la justice. L’intervention de Me Ciré Clédor Ly a contribué à mettre en lumière la situation de ces détenus politiques et à accélérer le processus de leur libération.

Alors que le pays continue d’œuvrer pour renforcer l’État de droit et consolider sa démocratie, la libération des détenus politiques représente un pas important vers l’instauration d’un climat de confiance et de respect des droits humains pour tous les citoyens sénégalais.

Opération de sécurisation de la police : 445 individus interpellés pour divers délits

La police sénégalaise a intensifié ses efforts pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens à travers une nouvelle opération de sécurisation déroulée dans la nuit du mardi au mercredi, sous la supervision de la Direction de la Sécurité Publique.

Cette opération de grande envergure a conduit à l’interpellation de 445 individus sur l’ensemble du territoire sénégalais, selon des sources de Seneweb. Les motifs d’interpellation sont variés, allant de la vérification d’identité à des délits plus graves.

Parmi les personnes interpellées, 289 l’ont été pour vérification d’identité, tandis que 73 étaient sous l’effet de l’ivresse publique et manifeste. De plus, 15 individus ont été appréhendés pour nécessité d’enquête, démontrant ainsi l’importance de ces opérations dans la lutte contre la criminalité.

Les forces de l’ordre ont également mis la main sur des individus impliqués dans des activités criminelles telles que la détention et le trafic de drogue. Parmi les délits liés à la drogue, on compte notamment la détention et le trafic de chanvre indien, l’usage de haschich et de skunks, ainsi que la détention collective de chanvre indien.

En outre, des individus ont été arrêtés pour une variété d’autres délits, notamment des cas de viol, d’escroquerie, de vol en réunion, d’association de malfaiteurs, d’abus de confiance et de racolage.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement continu de la police sénégalaise à maintenir l’ordre public et à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes. Elle envoie un message fort aux délinquants potentiels, démontrant que les forces de l’ordre restent vigilantes et déterminées à faire respecter la loi pour garantir la sécurité de tous les citoyens.

Déclaration de « persona non grata » de trois diplomates français par le Burkina Faso

Le ministère burkinabè des Affaires étrangères a annoncé que trois diplomates français, dont deux conseillers politiques à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont été déclarés « persona non grata » pour « activités subversives » et ont été priés de quitter le Burkina Faso. Cette décision a été communiquée dans une note adressée à l’ambassade de France à Ouagadougou.

Selon cette note, les trois diplomates ont été déclarés « persona non grata » en raison de leurs « activités subversives » sur le territoire burkinabè. Ils ont été enjoint de quitter le pays dans les 48 heures suivant la réception de ladite note, datée de mardi.

Cette décision intervient après l’arrestation, la mise en examen et l’incarcération de quatre fonctionnaires français en décembre dernier, qualifiés d’agents du renseignement par les autorités burkinabè. Ces derniers se trouvent actuellement en résidence surveillée, selon des sources sécuritaires du Burkina.

Les relations entre la France et le Burkina Faso se sont détériorées depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, suite à un coup d’État en septembre 2022. Cette tension s’est accentuée avec la dénonciation d’un accord militaire de 1961 avec la France par le gouvernement burkinabè, suivi du retrait des forces françaises et du rappel de l’ambassadeur de France à Ouagadougou.

Dans sa volonté de diversifier ses partenariats, le Burkina Faso a cherché à renforcer ses liens avec la Russie et ses voisins, le Mali et le Niger, tous trois dirigés par des régimes militaires. Ces pays font face à des attaques jihadistes récurrentes, causant de nombreuses pertes humaines et des déplacements massifs de populations.

Cette décision de déclarer ces diplomates français « persona non grata » marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre la France et le Burkina Faso, mettant en lumière les tensions géopolitiques et les enjeux sécuritaires qui prévalent dans la région.

Saisie importante de drogues et arrestations dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants au Sénégal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une série d’opérations visant à lutter contre le trafic de stupéfiants dans le pays. Sur instructions du Haut Commandant, les patrouilles ont intensifié leurs efforts et ont réussi à saisir une quantité significative de drogues tout en procédant à l’interpellation de 28 individus, selon les informations obtenues par Seneweb auprès du chef de la Division de la Communication (Divcom).

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a présenté un bilan détaillé de ces opérations, soulignant l’importance de cette mission dans un contexte marqué par la recrudescence du trafic de stupéfiants. Les patrouilles, déployées sur les grandes voies de communication, ont agi avec détermination pendant la période du 16 au 17 avril 2024.

Les résultats de ces opérations sont significatifs, avec un total de 28 personnes interpellées, dont 10 pour détention de chanvre indien et 1 pour vente de drogue (ecstasy). Les saisies comprennent 99 cornets de chanvre indien, 14 comprimés d’ecstasy, 2 motos, 3 ciseaux et une somme de 12 000 francs CFA.

Il est important de souligner les dangers associés à la consommation d’ecstasy, une drogue qui influe sur la chimie du cerveau en libérant une quantité élevée de sérotonine, une substance chimique jouant un rôle crucial dans la régulation de l’humeur, de l’énergie et de l’appétit.

Cette opération de la gendarmerie nationale démontre l’engagement continu des autorités sénégalaises à lutter contre le trafic de drogue et à protéger la santé et la sécurité de la population. En saisissant ces drogues et en arrêtant les personnes impliquées, les forces de l’ordre envoient un message clair selon lequel le trafic de stupéfiants ne sera pas toléré dans le pays.

RESPECT DES PROMESSES ÉLECTORALES : Bassirou Diomaye Faye donne le ton

« Les promesses [de campagne] n’engagent que ceux qui y croient », cette assertion, jusqu’ici, ne semble pas être une règle pour le président de la République. BDF ne cesse de poser des actes rassurant. Le Conseil des ministres d’hier a servi de prétexte au chef de l’État pour montrer qu’il est un homme de parole à travers 5 décisions phares.

Le Conseil des ministres ayant eu lieu ce 17 avril 2024 au Palais de la République, a constitué une occasion pour le Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, d’annoncer les mesures prises qui concrétisent les projets énoncés lors de la campagne électorale par le camp présidentiel.

Le deuxième Conseil des ministres du gouvernement Sonko I, qui s’est tenu ce mercredi, a servi de prétexte au nouveau chef de l’État élu qui a pris plusieurs décisions cruciales, marquant ainsi le déroulement de son programme présenté pendant la campagne électorale.

Bassirou Diomaye Diakhar Faye a établi une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe à la Présidence, renforcé la transparence en ordonnant la publication des rapports des institutions clés, et pris des initiatives pour améliorer la gouvernance de l’eau et du secteur maritime. Sa prochaine visite en Mauritanie met en exergue son engagement envers la coopération régionale, tandis qu’il a également appelé à garantir l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics et à protéger les lanceurs d’alerte, en accord avec ses engagements initiaux.

MISE EN PLACE D’UNE DIRECTION DES AFFAIRES RELIGIEUSES

Lors du Conseil des ministres de ce 17 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé la création d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe au sein de la Présidence de la République, comprenant le Bureau des affaires religieuses et le Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe. Cette décision marque une étape importante dans l’institutionnalisation des autorités religieuses, contredisant ainsi les critiques selon lesquelles le président aurait une aversion pour l’islam confrérique. En effet, depuis la campagne électorale, ses détracteurs prétendaient qu’il négligeait les guides religieux dans ses discours. Cependant, cette initiative reconnaît officiellement l’importance des affaires religieuses et établit une structure administrative pour les superviser, promouvoir la tolérance religieuse et faciliter le dialogue interreligieux. De plus, l’intégration des diplômés de l’enseignement arabe offre divers avantages, notamment en diversifiant les compétences linguistiques et culturelles, en valorisant les savoirs traditionnels et religieux, et en favorisant l’inclusion des arabophones dans la vie professionnelle, renforçant ainsi les liens avec les pays arabophones et favorisant la coopération internationale. Ces actions témoignent de l’engagement du président à concrétiser ses promesses électorales visant à réduire les inégalités sociales et à promouvoir l’égalité des chances.

EXAMEN DES ACCORDS ET PROJETS

Lors du dernier conseil des ministres, le président a dirigé des actions significatives dans le secteur maritime et portuaire. Il a demandé une évaluation approfondie de la concession des chantiers navals de DakarNave avant la fin de la concession prévue en juin 2024, ainsi que la construction du Port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. De plus, il a ordonné une révision complète de tous les projets et contrats dans ce secteur, et a appelé à la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires pour coordonner ces actions.

Dans le domaine de l’hydraulique et de l’assainissement, le président a demandé un audit du contrat d’affermage entre l’État du Sénégal (SONES) et SEN’EAU, ainsi que du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU. Cette démarche vise à évaluer les Partenariats Publics Privés (PPP) et tous les contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieu urbain et rural, en mettant un accent particulier sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Pour renforcer la gouvernance de l’eau, le président a annoncé la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau. Il a souligné l’importance d’assurer l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, et a chargé son Premier ministre d’organiser un conseil interministériel sur le secteur hydraulique pour présenter des propositions urgentes visant à accélérer la mise en œuvre des projets hydrauliques, évaluer les délégations de service public de l’eau potable, examiner le système de tarification de l’eau et adopter un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

DIFFUSION DES RAPPORTS DE L’IGE, DE L’OFNAC ET DE LA CC

Le président Bassirou Diomaye Faye a ordonné la divulgation des rapports des institutions clés telles que la Cour des Comptes, l’Inspection Générale d’État (IGE) et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour les cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023). De plus, il a chargé le ministre de la Justice de finaliser un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte avant le 15 mai 2024.

Le Président a également mis en avant l’importance de la transformation de l’Administration publique conformément aux principes partagés du « Jub, Jubal, Jubanti », dans le but de créer une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces mesures garantissent la transparence en permettant au public d’accéder aux résultats des enquêtes et des audits sur la gestion des ressources publiques, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité gouvernementale. En exposant les éventuelles irrégularités ou malversations, cette divulgation favorise la reddition de comptes des responsables gouvernementaux et des institutions publiques.

Cela contribue à la lutte contre la corruption en identifiant les pratiques frauduleuses et en mettant en lumière les cas de mauvaise gestion ou de détournement de fonds.

Les recommandations émises dans ces rapports peuvent servir de base pour élaborer des politiques visant à améliorer la gouvernance et à assurer une utilisation efficace et transparente des ressources publiques. De plus, la divulgation de ces rapports exprime l’engagement envers la transparence et la lutte contre la corruption, renforçant ainsi la confiance du public dans les institutions gouvernementales.

RÉVISION DES CONTRATS SOUS-RÉGIONAUX BILATÉRAUX

La prochaine visite officielle du président de la République en Mauritanie, reportée au 18 avril 2024, revêt une importance symbolique considérable, marquant son premier déplacement à l’étranger depuis son élection le 24 mars 2024. Cette initiative témoigne de son engagement à renforcer les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, caractérisés par une amitié séculaire, la cordialité et la fraternité.

La coopération bilatérale entre les deux pays couvre divers secteurs tels que la sécurité, les hydrocarbures, l’hydraulique, l’environnement, l’énergie, la pêche, l’agriculture, les finances publiques, les questions fiscales et douanières, ainsi que les infrastructures de transport et autres enjeux sociaux majeurs.

Parmi les sujets d’intérêt figurent notamment les cinq cents (500) pirogues de pêche tournantes autorisées dans les eaux mauritaniennes, la gestion du projet gazier Grand Tortue/Ahmeyin (GTA) qui est un modèle, ainsi que la construction du pont de Rosso, entre autres initiatives.

Le président se rendra également en République sœur de Gambie le samedi 17 avril, dans le cadre du renforcement des liens historiques et du brassage socio-culturel entre les deux pays. Cette visite s’inscrit dans la continuité de cette démarche, et le Chef de l’État envisage également de rencontrer d’autres homologues du voisinage immédiat. Il a appelé l’ensemble du gouvernement à maintenir et renforcer les relations cordiales avec les pays voisins.

LANCEMENT DES APPELS À CANDIDATURES POUR LES POSTES DE HAUTE RESPONSABILITÉ

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye,  a pris des mesures importantes pour assurer l’égalité des chances dans l’accès aux emplois publics en demandant au chef du Gouvernement, Ousmane Sonko, et au ministre de la Fonction publique, Olivier Boucal, d’accélérer l’élaboration rapide d’un projet de loi à cet effet.

Cette initiative vise à ouvrir un appel à candidatures pour des postes de haute responsabilité tant dans le secteur public que parapublic.

D’autre part, le président de la République a appelé le Premier ministre à organiser la Journée du Dialogue national sur la Réforme et la Modernisation de la Justice le 28 mai.

Il a également insisté sur la sécurisation des données publiques et demandé au ministre du Numérique de présenter un projet de loi à ce sujet.

En outre, des réunions interministérielles sont prévues sur divers sujets tels que la préparation de la Tabaski, la préparation de l’hivernage, l’organisation de pèlerinage à la Mecque, l’organisation des examens et concours ainsi que la planification de campagne sur la production agricole.

Enfin, le président a instruit de protéger les lanceurs d’alerte en demandant l’élaboration d’un projet de loi dans ce sillage et en ordonnant des missions de contrôle annuelles dans les institutions constitutionnelles.

Sa Thiès rencontre les journalistes pour la promotion de son prochain combat contre Eumeu Sène

Sa Thiès, l’un des lutteurs les plus prometteurs de la scène sénégalaise, se prépare à affronter les journalistes sportifs lors d’une conférence de presse ce jeudi à 11 heures. L’événement, organisé à l’Olympique Club, vise à promouvoir sa prochaine sortie dans l’arène, qui promet d’être un affrontement épique.

Selon les informations rapportées par Record, cette conférence de presse est une étape cruciale dans la préparation du combat tant attendu qui opposera Sa Thiès, le petit frère de Balla Gaye 2 de l’écurie Double Less, à Eumeu Sène, chef de file de l’écurie Tay Shinger et ancien roi des arènes. L’affiche, officialisée en novembre dernier, est prévue pour le 5 mai prochain.

Ce combat revêt une signification particulière pour Sa Thiès, qui aura à cœur de venger son grand frère face à Eumeu Sène, qui lui a infligé deux défaites. La rivalité entre les deux camps promet d’ajouter une intensité supplémentaire à un affrontement déjà très attendu par les amateurs de lutte sénégalaise.

Outre la vengeance personnelle, Sa Thiès vise également à consolider sa position en tant que l’un des grands noms de la lutte sénégalaise. Son combat contre Eumeu Sène représente une opportunité pour lui de faire ses preuves sur la scène nationale et de conquérir la confiance de ses fans.

La conférence de presse de ce jeudi sera donc l’occasion pour Sa Thiès de partager ses impressions et ses attentes avant ce combat crucial. Les journalistes auront certainement de nombreuses questions à poser, et les fans seront impatients d’entendre ce que le lutteur a à dire alors qu’il se prépare à écrire un nouveau chapitre de son parcours dans l’arène.

Le président sénégalais ordonne un examen approfondi des infrastructures maritimes et portuaires

La récente alerte du Collectif des sous-traitants de la société Dakarnave semble avoir trouvé écho auprès du gouvernement sénégalais. Alors que le contrat entre cette société et l’État arrive à échéance, les sous-traitants avaient soulevé des préoccupations quant à une éventuelle cession du chantier naval à une autre entreprise, en violation des règles de passation de marchés publics.

Dans le cadre du Conseil des ministres tenu ce mercredi 17 avril, le chef de l’État a pris la décision d’exiger du ministre des Pêches et des Infrastructures maritimes et portuaires un rapport détaillé sur le dossier de la concession des chantiers navals de Dakarnave. Ce rapport devra notamment inclure une évaluation des activités de Dakarnave et les mesures prises par l’État avant la fin de la concession prévue en juin 2024.

En outre, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé son intérêt pour le projet de construction du port multifonction de Ndayane en partenariat avec DPWorld. Il souhaite obtenir des informations supplémentaires sur l’avancement de ce projet stratégique.

Par ailleurs, le chef de l’État a donné des instructions claires au ministre responsable du secteur maritime et portuaire pour qu’une revue exhaustive de tous les projets et contrats dans ce domaine soit effectuée. Cette démarche vise à assurer la transparence et l’efficacité dans la gestion des infrastructures maritimes et portuaires du pays.

Pour concrétiser cette volonté, le président a ordonné la tenue d’un Conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Cette réunion permettra d’aborder les enjeux clés du secteur et de définir les actions prioritaires à entreprendre pour garantir un développement durable et compétitif des infrastructures maritimes du Sénégal.

Cette initiative témoigne de l’engagement du gouvernement sénégalais à assurer une gestion transparente et efficace des infrastructures maritimes et portuaires du pays, tout en veillant à la protection des intérêts des travailleurs et des acteurs locaux de ce secteur stratégique.

Le Mali annonce la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA) pour renforcer ses capacités de sécurité

Le Mali a franchi une étape décisive dans le renforcement de ses capacités militaires avec l’annonce de la création de la Force d’Intervention Rapide des Armées (FIRA), établie par décret le 15 avril 2024. Cette initiative stratégique, menée sous la direction du président de Transition Assimi Goita, vise à assurer une réponse immédiate et adaptée face aux menaces sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, qui persistent dans la région.

Sous le commandement du Chef d’État-major général des Armées, la FIRA est une structure opérationnelle conçue pour agir avec rapidité et efficacité. Son rôle principal sera de planifier et de mener des opérations militaires clés, ainsi que d’assurer la protection de personnalités importantes et de soutenir les forces spéciales dans leurs missions.

L’organisation et les modalités de fonctionnement de la FIRA seront définies par arrêté ministériel, garantissant une coordination optimale des différentes branches des forces armées maliennes. À sa tête, un Commandant, désigné par le Président de la République et doté du rang de Sous-chef d’État-major d’Armée, dirigera cette unité d’élite. En cas de besoin, un Commandant en Second pourra également être nommé par décret présidentiel pour assister le Commandant principal.

Cette initiative reflète l’engagement continu du Mali à sécuriser son territoire et à protéger ses citoyens dans un contexte de défis sécuritaires persistants. En consolidant ses capacités de défense et de lutte contre le terrorisme, le Mali renforce sa position dans la région et contribue à la stabilité globale de l’Afrique de l’Ouest.

La création de la FIRA représente ainsi une avancée majeure pour la sécurité nationale du Mali, marquant une étape importante dans ses efforts pour garantir la paix et la prospérité pour ses citoyens.

GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy

 Le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy, est accusé de divers méfaits, dont des recrutements injustifiés, des malversations et des primes indues à certains membres du personnel par le Collectif de défense des intérêts du Port autonome de Dakar (CDIPAD). Ce que réfute d’un revers de main le  Collectif des acteurs portuaires (CAP) à travers un communiqué parvenu au Dakarois Quotidien.

Le Collectif de Défense des Intérêts du Port Autonome de Dakar (CDIPAD) a exprimé de vives critiques à l’égard de la gestion de Mountaga Sy, directeur général du Port Autonome de Dakar. Ils l’accusent de pratiques de recrutement déloyales et ont interpellé le président de la République Bassirou Diomaye Faye à ce sujet.

Dans une lettre adressée au président de la République, le CDIPAD dénonce une gestion nébuleuse au sein de la direction, accusant Mountaga Sy d’avoir lancé des recrutements massifs, notamment plus de 1000 personnes au cours des derniers mois. Ces recrutements, selon le collectif, ont été réalisés de manière partisane, favorisant particulièrement les ressortissants de Matam, notamment ceux de son village natal Aero Lao.

Le syndicat affirme également que certains directeurs sectoriels ont été corrompus afin de préserver leurs postes et de faciliter ces recrutements. De plus, des pratiques d’embauche douteuses ont été révélées, telles que l’embauche de jeunes déjà employés comme Dockers journaliers pour des postes d’agents de nettoyage.

Ces pratiques, selon des sources internes, ne sont pas nouvelles et auraient été utilisées par l’ancien directeur pour recruter du personnel non qualifié mais rémunéré mensuellement.

Le Collectif des Acteurs Portuaires rejette fermement ces allégations et condamne toute tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Le groupe a mis en avant les progrès significatifs réalisés sous la direction de Mountaga Sy en termes d’investissements et de performances financières. « Nous tenons à démentir fermement ces allégations infondées et condamnons avec la plus grande fermeté cette énième tentative de déstabilisation de l’outil portuaire. Il convient de souligner que le Port Autonome de Dakar a réalisé des progrès significatifs en termes d’investissements et de performances financières, tant pour répondre aux revendications des différents acteurs de la filière portuaire que pour le bénéfice de tous depuis l’arrivée du DG Mountaga SY, même si, il y a encore des améliorations à faire », peut-on lire sur la note.

Le CAP appelle à mettre fin aux manœuvres dangereuses motivées par des intérêts personnels et à se concentrer sur le travail pour le bien de tous, maintenant que les élections sont terminées et que le Sénégal entre dans une nouvelle phase de son histoire. « Nous appelons tous les manipulateurs qui agissent dans l’ombre à cesser leurs manœuvres dangereuses, motivées par des intérêts personnels et dirigées contre certains dirigeants du PAD. Les élections étant maintenant terminées et le Sénégal ayant entamé une nouvelle ère, nous exhortons chacun à se concentrer sur le travail en vue d’atteindre les résultats que nous aspirons tous, dans l’intérêt de tous les acteurs », ont martelé les acteurs portuaires.

Le Dakarois Quotidien N°157 – du 18/04/24 -RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment

🔴 RESPECT DES PROMESSES DE CAMPAGNE : Diomaye fidèle à son serment
🔴 GESTION NÉBULEUSE PRÉSUMÉE AU PAD : Les acteurs portuaires innocentent Mountaga Sy
🔴 YAVUZ SELIM : Madiambal Diagne interpelle le Président Diomaye Faye pour rétablir le groupe

Transparence et Transformation : Le Chef de l’État ordonne la publication des rapports de Contrôle des cinq (5) dernières années

Lors du deuxième Conseil des ministres présidé ce mercredi 17 avril 2024, le président de la République a pris une décision significative en ordonnant la publication des rapports de la Cour des comptes, de l’Inspection générale d’État (IGE) et de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Cette décision marque un engagement fort en faveur de la transparence et de la reddition des comptes dans la gestion des affaires publiques. La publication de ces rapports permettra aux citoyens de mieux comprendre et d’évaluer la gestion des ressources publiques au cours des dernières années, renforçant ainsi la confiance dans les institutions et la gouvernance du pays.

Par ailleurs, le Chef de l’État a également abordé la question de la transformation de l’Administration publique. Il a rappelé les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », visant à moderniser et à rendre plus efficace l’administration au service des Sénégalais et des intérêts nationaux.

Ces principes, qui prônent l’efficacité (JUB), la transparence (JUBAL) et l’intégrité (JUBANTI), sont essentiels pour instaurer une gouvernance publique responsable et orientée vers les résultats. En adoptant ces valeurs, le gouvernement s’engage à promouvoir une culture de performance et de responsabilité dans toutes ses actions.

En réaffirmant son engagement en faveur de la transparence et de la modernisation de l’administration, le président de la République démontre sa volonté de répondre aux attentes des citoyens et de promouvoir un développement durable et inclusif pour tous les Sénégalais.

Les autorités déjouent un projet de voyage clandestin : Quatre organisateurs arrêtés

Dans le cadre de la lutte contre l’émigration clandestine, les forces de l’ordre ont mis en échec un projet de voyage clandestin visant à convoyer 150 migrants vers l’Espagne par la voie maritime. L’intervention des hommes du lieutenant de police Ba du poste de Bargny a permis de démanteler cette opération illégale et d’appréhender les quatre organisateurs impliqués dans ce trafic humain.

Selon des sources de Seneweb, les individus identifiés comme P. G., né en 1985 à Saint-Louis ; B. W. D., né en 1991 à Bargny ; A. F., né en 1980 à Saint-Louis ; et P. A. D., né en 1980 à Saint-Louis, ont orchestré ce plan clandestin. Initialement prévu à Saint-Louis, l’embarquement a été délocalisé à Bargny, où les candidats, comprenant une dizaine de Gambiens et une dizaine de Guinéens, ont été hébergés dans la plus grande discrétion, ainsi qu’à Diamniadio.

Cependant, le projet a été mis au jour lorsque les autorités locales ont été informées de cette entreprise illicite. Sous la direction du limier en chef de Bargny, une enquête approfondie a été menée, permettant aux policiers de mettre la main sur les quatre convoyeurs et d’empêcher le départ des migrants vers des destinations incertaines.

Cette opération démontre l’engagement des autorités sénégalaises dans la lutte contre l’émigration clandestine et le trafic de personnes. En arrêtant les organisateurs de ce voyage clandestin, les forces de l’ordre ont non seulement protégé la vie et la sécurité des migrants impliqués, mais ont également envoyé un message clair aux réseaux de passeurs : leurs activités criminelles ne seront pas tolérées.

Cependant, cette réussite souligne également l’importance de s’attaquer aux racines profondes de l’émigration clandestine, notamment en abordant les causes sous-jacentes telles que la pauvreté, le chômage et l’instabilité politique. En adoptant une approche holistique, les autorités pourront mieux prévenir ces activités illégales et offrir des alternatives sûres et légales pour ceux qui cherchent une vie meilleure à l’étranger.

Déminage et Réinsertion en Casamance : Vers des solutions durables

Du 17 au 18 avril 2024, sous la supervision du gouverneur régional Mor Talla Tine, un atelier de partage et d’échange a eu lieu pour examiner les problèmes liés au déminage et à la réinsertion des populations déplacées en raison du conflit en Casamance.

Le directeur général de l’Agence Nationale pour la Réinsertion Sociale et Économique de la Casamance (ANRAC), Ansou Sané, a exposé les besoins financiers nécessaires pour ces opérations. Selon lui, le déminage requiert 11 885 991 195 FCFA, tandis que la réinsertion/réintégration nécessite 1 018 045 000 FCFA.

Pour répondre à l’urgence de soulager la souffrance des populations déplacées cette année, l’ANRAC a fixé des priorités, notamment l’accompagnement au retour, la réinsertion économique à travers la réalisation de fermes intégrées, et la mise en place de puits équipés.

Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a exprimé sa satisfaction quant à la mise en place d’un cadre régional de suivi pour répondre aux préoccupations des acteurs. Il a souligné l’importance de renforcer la mobilisation de tous les acteurs pour assurer une mise en œuvre efficace des actions prévues, telles que le déminage, la construction d’infrastructures socio-communautaires, les activités génératrices de revenus, le dialogue communautaire et l’enregistrement des naissances.

Mor Talla Tine a assuré que l’ANRAC travaillera activement pour garantir le bon fonctionnement de ce cadre et contribuera à la mise en œuvre des recommandations établies dans son plan d’actions.


 AS – Le Dakarois Ziguinchor

Une affaire de violence conjugale secoue le tribunal de Thiès : une femme condamnée pour avoir versé du thé chaud sur son époux

Un cas de violence conjugale a ébranlé le tribunal de grande instance de Thiès, mettant en lumière les conséquences tragiques de la jalousie et de la colère non maîtrisée au sein des foyers. B. Ba, mère de quatre enfants, a été jugée pour avoir agressé son époux, L. Badji, lors d’une dispute houleuse motivée par de simples soupçons d’infidélité.

Les faits remontent au jour où B. Ba a surpris son mari en pleine conversation téléphonique sur la terrasse de leur domicile. Prise d’une crise de jalousie, elle l’accuse immédiatement d’infidélité, déclenchant ainsi une dispute violente. Dans un accès de rage, elle verse du thé chaud sur le visage de son époux avant de lui asséner des gifles et des coups de poing.

La situation a rapidement dégénéré, forçant L. Badji à se défendre pour échapper à l’attaque de sa femme en furie. Grièvement blessé, il a dû être hospitalisé pour recevoir des soins.

Suite à cette agression, L. Badji a porté plainte contre son épouse pour coups et blessures volontaires. Devant la barre du tribunal départemental de Thiès, B. Ba a reconnu les faits, affirmant qu’elle ne pouvait tolérer le comportement de son mari dans leur propre maison.

De son côté, L. Badji a témoigné des accusations d’infidélité portées à son encontre par sa femme, ainsi que de l’agression dont il a été victime.

Après examen des témoignages et des preuves présentées, le procureur de la République a requis l’application de la loi. Le juge a déclaré B. Ba coupable et l’a condamnée à verser la somme de 300 000 F CFA à L. Badji en guise de dommages et intérêts.

Cette affaire tragique souligne l’importance cruciale de lutter contre la violence domestique et de promouvoir des relations saines et respectueuses au sein des couples.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE Exige une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale

Le Palais de la République a accueilli ce mercredi 17 avril 2024 une session du Conseil des ministres, présidée par Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Chef de l’État. Au cours de cette réunion, le Président a émis des directives importantes concernant la gouvernance et la gestion des affaires publiques.

Le Premier Ministre, en collaboration avec les ministres, a reçu l’injonction du Président de réaliser un bilan complet de toutes les passations de services effectuées dans les ministères. Ce rapport exhaustif, attendu avant la fin du mois d’avril 2024, devra mettre en lumière les observations et les recommandations relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière de chaque ministère. Cette évaluation préliminaire sera cruciale pour orienter les futures actions gouvernementales.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a également insisté, aux côtés du Premier Ministre, sur l’importance pour chaque membre du gouvernement de respecter les procédures de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale. De plus, les modalités de communication devront être rigoureusement suivies pour garantir une cohérence dans la transmission des informations et des décisions gouvernementales.

Ces mesures démontrent l’engagement du Président envers une gouvernance transparente et efficace, mettant l’accent sur la responsabilité, la collaboration et la prise de décision éclairée. En demandant une évaluation approfondie avant toute action gouvernementale majeure, le Chef de l’État vise à garantir une gestion responsable et efficiente des affaires de l’État, dans l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE : Création d’une Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe

Lors du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, une annonce majeure a été faite. Le Président de la République a informé le Conseil de la création d’une nouvelle entité au sein de la Présidence : la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe.

Cette nouvelle direction, composée du Bureau des Affaires Religieuses et du Bureau de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe, a pour vocation de traiter les questions relatives aux affaires religieuses ainsi que de faciliter l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement arabe.

Cette initiative reflète l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers la promotion de l’éducation et la gestion des enjeux religieux dans le pays. Elle vise également à répondre aux besoins spécifiques des diplômés de l’enseignement arabe en matière d’intégration professionnelle.

La création de cette direction marque une étape importante dans la gouvernance du pays et démontre la volonté du gouvernement de prendre en charge les défis éducatifs et religieux de manière structurée et efficace.

En résumé, la mise en place de la Direction des Affaires Religieuses et de l’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Arabe illustre l’engagement du Président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE envers le développement socio-économique du pays et le renforcement du vivre-ensemble dans un contexte de diversité religieuse.

Le président Bassirou Diomaye Faye annonce une journée nationale de dialogue sur la réforme de la justice

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur de la réforme judiciaire. Annoncée lors de son discours à la Nation le 3 avril, la veille de la fête de l’indépendance, cette initiative prendra forme lors d’une « journée du dialogue national » prévue pour le 28 mai prochain.

Lors du Conseil des ministres de ce mercredi 17 avril, le président Faye a chargé le Premier ministre de prendre toutes les mesures nécessaires pour l’organisation de cet événement d’envergure. La journée du dialogue national aura pour thème central « La réforme et la modernisation de la justice ».

Cette initiative marque un pas significatif vers la concrétisation des ambitions de réforme judiciaire du président Faye, mettant l’accent sur la modernisation du système judiciaire sénégalais. En encourageant le dialogue et la participation de divers acteurs de la société, cette journée offre une plateforme pour discuter des défis actuels du système judiciaire et explorer des solutions innovantes pour l’améliorer.

Le choix de placer la réforme de la justice au cœur de cette journée nationale de dialogue témoigne de l’importance que le président Faye accorde à cette question cruciale pour l’État de droit et la démocratie au Sénégal. En mobilisant les ressources et les expertises nécessaires, le gouvernement vise à instaurer un système judiciaire plus efficace, transparent et accessible pour tous les citoyens.

Cette journée du dialogue national offre une opportunité précieuse pour les citoyens, les représentants de la société civile, les professionnels du droit et les responsables politiques de contribuer activement au processus de réforme de la justice et de participer à la construction d’un Sénégal plus juste et équitable.

Conseil des ministres : Un décision importante du président Diomaye Faye .

le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye,  a annoncé mercredi la création, à la présidence de la République, d’une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’enseignement arabe, a appris le journal  » le Dakarois .sn de source officielle.

Le chef de l’Etat en a fait l’annonce, mercredi, lors du conseil des ministres.

Selon le communiqué sanctionnant cette réunion hebdomadaire du gouvernement, cette direction est composée du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe.

Tragédie sur un chantier à Keur Massar : Un maçon trouve la mort dans des circonstances déchirantes

Un drame s’est déroulé sur un chantier de construction à Keur Massar, plongeant la communauté du bâtiment dans la consternation. Un maçon a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, mettant en lumière les risques inhérents au métier et l’importance cruciale de la sécurité sur les lieux de travail.

Selon des sources proches de l’enquête rapportées par Seneweb, le tragique incident s’est produit après une intense activité au deuxième étage d’un immeuble en chantier. Après des heures de labeur, le maçon aurait trouvé un moment de repos et s’est endormi sur son lieu de travail.

Au réveil, alors qu’il tentait de rejoindre le rez-de-chaussée en empruntant les escaliers, le maçon aurait chuté accidentellement, ce qui lui aurait été fatal. Les circonstances exactes de l’accident restent encore à déterminer, mais cette tragédie a laissé une famille en deuil et un chantier bouleversé.

Les autorités locales ont rapidement réagi à cet événement en envoyant sur place les gendarmes de la brigade territoriale de Keur Massar. Leur intervention a permis de constater les faits et d’ouvrir une enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce drame et d’établir d’éventuels manquements à la sécurité sur le chantier.

Le corps sans vie du maçon a été pris en charge par les pompiers et transféré à la morgue, tandis que l’enquête se poursuit pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragédie. Cet incident rappelle cruellement les dangers auxquels sont exposés les travailleurs du bâtiment et souligne l’urgence de renforcer les mesures de sécurité sur les chantiers de construction pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Le président sénégalais entame sa première visite officielle en Mauritanie pour renforcer les relations bilatérales

Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, se rendra en Mauritanie pour sa première visite officielle à l’étranger depuis son investiture. Cette visite, prévue pour le jeudi 18 avril 2024, marque une volonté du nouveau chef de l’État de consolider les liens historiques entre le Sénégal et ses voisins, en particulier la Mauritanie. L’objectif est de passer en revue la coopération entre les deux pays, qui s’étend à divers secteurs tels que la pêche, l’exploitation des hydrocarbures, l’agriculture et les échanges commerciaux.

Le secteur de la pêche occupe une place centrale dans la coopération entre le Sénégal et la Mauritanie. Un accord de pêche a été signé, autorisant notamment 500 pirogues de sennes tournantes à pêcher dans les eaux mauritaniennes, ce qui témoigne de l’importance de cette activité pour les deux nations. Par ailleurs, des protocoles d’accord ont été établis pour faciliter l’activité des pêcheurs et garantir la satisfaction des demandes nationales en matière de produits de la mer.

Dans le domaine de l’agriculture, un protocole d’accord a été signé pour renforcer la collaboration entre les services chargés de la lutte contre les ennemis des cultures transfrontaliers. De plus, la coopération dans le domaine de l’élevage, notamment pour l’approvisionnement du Sénégal en moutons pour la fête de la Tabaski, constitue un autre aspect important des échanges entre les deux pays.

L’un des sujets principaux de discussion sera l’accord d’exploitation du gisement de gaz du Grand Tortue Ahmeyin (GTA), situé à cheval sur la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie. Malgré des retards, ce projet revêt une importance stratégique pour les deux pays. Le président Faye a exprimé son engagement à réexaminer tous les contrats d’exploitation des ressources pétrogazières du Sénégal, soulignant ainsi l’importance accordée à la transparence et à la responsabilité dans ce domaine.

En outre, les discussions porteront sur d’autres aspects de la coopération bilatérale, notamment l’interconnexion électrique entre les deux pays, la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, ainsi que la coopération douanière et militaire.

Cette visite constitue une étape importante dans le renforcement des relations entre le Sénégal et la Mauritanie et témoigne de l’engagement des deux pays à promouvoir la coopération et le développement mutuel dans divers domaines.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 17 AVRIL 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 17 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses sincères remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et au Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar SY Mansour pour l’accueil chaleureux, les prières formulées à l’occasion de ses visites de courtoisie et les cadeaux de grande valeur et de haute portée symbolique le lundi 15 avril 2024, respectivement à Touba et à Tivaouane.

Le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il poursuivra ses déplacements dans les autres cités et foyers religieux du Sénégal, en vue de prendre en compte d’une part, leur modernisation en termes d’infrastructures de base (voirie, eau, assainissement, électricité, téléphonie…) et d’autres part, de réaffirmer son engagement constant à améliorer la vie communautaire et religieuse pour un Sénégal juste et prospère dans la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Le Président de la République a aussi informé le Conseil qu’il a créé à la Présidence de la République une Direction des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés de l’Enseignement Arabe (composé du Bureau des affaires religieuses et du Bureau de l’insertion des diplômés de l’enseignement arabe).

Suite à la mise en place du Gouvernement le 05 avril 2024, le Chef de l’Etat a informé que l’Inspection générale d’Etat va dresser un pré-rapport et un rapport définitif sur chaque passation de services.

En attendant, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, en liaison avec les ministres, de faire le point sur toutes les passations de services effectuées dans les ministères et d’élaborer, avant fin avril 2024, un rapport exhaustif sur les constats et les propositions relatives à la situation sectorielle, administrative, budgétaire et financière dans chaque ministère, avant toute initiative ou action gouvernementale d’envergure.

Le Président de la République a insisté, avec le Premier Ministre, sur l’impératif, pour chaque membre du gouvernement, de suivre les procédures fondamentales de validation concernant les orientations politiques de l’action gouvernementale, ainsi que les modalités de communication indiquées à cet effet.

Le Chef de l’Etat a demandé, dès lors, au Premier Ministre de veiller en permanence au respect strict des règles de pilotage, de conception, d’exécution, de coordination et de suivi-évaluation de l’action gouvernementale et des politiques publiques en particulier.

S’agissant de la supervision et de l’évaluation des politiques et programmes publics, en cohérence avec les dispositifs institutionnels relevant des prérogatives du Premier Ministre, le Président de la République a informé le Conseil de la création à la Présidence de la République, d’un Bureau d’Intelligence et de Prospective Economique (BIPE), ainsi que d’un bureau de suivi-évaluation des projets et programmes qui va assurer le monitoring des directives présidentielles et du PROJET.

Le Président de la République a insisté sur l’urgence de finaliser le plan d’action du gouvernement avec un agenda précis de réalisation des objectifs de souveraineté dans les domaines économique, culturel, sécuritaire, alimentaire, monétaire, numérique et pharmaceutique.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de finaliser avant le 15 mai 2024, un projet de loi sur la protection des lanceurs d’alerte. Dans le même sillage, il a ordonné, au-delà des audits et des missions périodiques de vérifications dans les ministères, l’organisation annuelle de missions de contrôle dans les institutions constitutionnelles.

D’ores et déjà, le Président de la République a instruit l’Inspection Générale d’Etat de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais. Le Président de la République a notamment ordonné la publication des rapports de la Cour des Comptes, de l’Inspection générale d’Etat et de l’OFNAC des cinq (5) dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).

Le Chef de l’Etat est revenu sur la politique de transformation de l’Administration publique. Il a rappelé à cet effet les principes partagés du « JUB, JUBAL, JUBANTI », afin de bâtir une Administration performante au service des Sénégalais et des intérêts du Sénégal. C’est le sens de sa lettre n° 00807/PR/SP du 08 avril 2024 adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre de préparer un projet de décret relatif à l’appel à candidatures pour certaines hautes fonctions dans les secteurs public et parapublic. Le Président de la République a demandé également au Premier Ministre et au Ministre en charge de la Fonction publique de finaliser, dans les meilleurs délais, un projet de loi relatif à l’accès à la fonction publique, en vue d’assurer l’égalité des chances d’accès aux emplois et fonctions dans l’administration publique. Le Chef de l’Etat a aussi invité le Premier Ministre à préparer la tenue de la Journée du Dialogue national le 28 mai, sur le thème prioritaire de «la Réforme et la Modernisation de la Justice ».

Il a, par ailleurs, demandé au Premier Ministre et aux membres du Gouvernement de veiller à la sécurisation des données dans le secteur public, à la Présidence de la République, à la Primature et dans les Ministères en particulier. A ce sujet, le Président de la République a invité le Ministre en charge du Numérique à présenter prochainement en Conseil des Ministres, un projet de loi d’orientation sur les données et leur sécurisation conformément à la politique de promotion de la souveraineté numérique.

Abordant la question de l’accès à l’eau potable dans les centres urbains et en milieu rural, qui demeure une préoccupation majeure des populations, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de tenir un Conseil interministériel sur le secteur hydraulique afin de lui faire des propositions urgentes visant notamment l’accélération des réalisations des projets hydrauliques (forages, châteaux d’eau, réseaux…), l’évaluation des délégations de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural, l’évaluation du système de tarification de l’eau et l’adoption d’un grand programme national consolidé d’accès à l’eau potable.

Le Chef de l’Etat a décidé de la création d’une Autorité de Régulation du Secteur de l’Eau pour améliorer la gouvernance de l’eau au Sénégal. Le Président de la République est revenu sur la situation académique, budgétaire, financière et sociale dans les universités du Sénégal qui, souligne-t-il, appelle à un suivi soutenu de la part du Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a demandé à ce sujet au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire, en rapport avec la Conférence des Recteurs, la situation 3 globale dans les universités publiques et de proposer un plan de relance des activités académiques et de gestion des urgences sociales dans l’Enseignement supérieur. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement de procéder à un audit rapide du contrat d’affermage entre l’Etat du Sénégal (SONES) et SEN’EAU et du contrat de performances Etat-SONES-SEN’EAU, d’engager l’évaluation des Partenariats Publics Privés (PPP) et de l’ensemble des contrats de délégation de service public de l’eau potable en milieux urbain et rural avec un ciblage spécial sur les projets de dessalement des Mamelles et de la Grande Côte développés par la SONES avec la JICA et ACWA POWER.

Le Chef de l’Etat a demandé au Ministre des Pêches et des Infrastructures Maritimes et Portuaires de faire le point sur le dossier de la concession des chantiers navals de DakarNave, l’évaluation de ses activités et des mesures prises par l’Etat avant la fin de la concession prévue en juin 2024, l’édification du Port multifonction de Ndayane avec DPWorld et de procéder à la revue de tous les projets et contrats dans le secteur maritime et portuaire.

Le Président de la République a demandé, en ce sens, la tenue d’un conseil interministériel spécial sur les infrastructures maritimes et portuaires. Au titre de son agenda diplomatique, le Chef de l’Etat a informé le Conseil qu’il effectuera sa première visite, hors du Sénégal en République Islamique sœur de Mauritanie, le jeudi 18 avril 2024 avant de se rendre en République sœur de Gambie le samedi 20 avril 2024.

Avec ces visites, le Président de la République entend s’inscrire dans la continuité du renforcement des liens historiques de bon voisinage et de brassage socio-culturel entre ces pays et le Sénégal. En outre, le Chef de l’Etat a fait part au Conseil qu’il envisage de rendre visite à ses autres homologues du voisinage immédiat. Il a, enfin, saisi l’occasion pour engager l’ensemble du Gouvernement à veiller particulièrement au maintien et au renforcement des relations cordiales que notre pays entretient avec ses voisins.

Dans sa communication, le Premier Ministre a fait part au Président de la République de la démarche d’élaboration du plan d’action du Gouvernement. Pour ce faire, chaque ministère devra lui soumettre sous huitaine un plan sectoriel.

Conformément aux instructions du Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé la tenue d’un séminaire gouvernemental les 27 et 28 avril 2024. Le Premier Ministre a enfin informé de la tenue prochaine des réunions interministérielles suivantes :

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la campagne de production agricole 2024 ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation de l’hivernage ;

– un Conseil interministériel consacré à la préparation des examens et concours ;

– une réunion interministérielle de suivi des engagements du Gouvernement dans le cadre de la préparation du pèlerinage à la Mecque, édition 2024.

Enfin, le Ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les Institutions a fait une communication sur les préparatifs de la fête du travail 2024.

Fait à Dakar, le 17 avril 2024 Le Ministre de la Formation Professionnelle,

Porte-Parole du Gouvernement Amadou Moustapha Njekk SARRE

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire affichent leurs désarrois . Ces derniers tirent sur le PIPADHS et décrètent une grève illimitée à partir de jeudi.

Les volontaires communautaire de kaolack étaient face à la presse ce mercredi pour se prononcer sur les maux auxquels ils font face dans le cadre de leurs activités professionnelles . Selon eux ils s’agit non respect des engagements de certaines collectivités territoriales et du projet investir dans les premières années pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS), les volontaires communautaires des classes préparatoires à l’élémentaire 
sont montés au créneau pour alerter les autorités.  » Nous les enseignants volontaires communautaires à travers le pays nous sommes plus de 2200 volontaires répartis dans 7 régions. Nous  décidons de décréter à partir de ce jeudi une grève illimitée. En effet , nous dénonçons   la démarche du PIPADHS et du gouvernement qui, à travers un décret nous a refusé de faire les examens professionnels » a expliqué Abdou Khadre Sène , coordonnateur national de ces volontaires communautaires. Nous sommes restés pendant 9 mois sans salaires. Le PIPADHS n’a pas respecté tous ses engagements avec les enseignants communautaires. Il était prévu de prendre des effectifs de 30 jeunes élèves mais nous sommes allés jusqu’à 50 apprenants par classe afin de faire bénéficier le maximum de jeunes à leur droit d’aller à l’école et de suivre un enseignement de qualité a t-il ajouté.

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Kaolack : Les volontaires communautaires des classes préparatoires à l'élémentaire affichent leurs…

Mariama Massaly correspondante à kaolack.

Apaisement politique au Sénégal: Macky Sall avait abrogé le décret de dissolution du Pastef

Dans un geste visant à apaiser les tensions politiques, le président sénégalais Macky Sall a pris la décision d’abroger le décret de dissolution du parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail et l’éthique (Pastef). Cette mesure intervient seulement trois jours après l’élection du nouveau président Bassirou Diomaye Faye.

Le décret présidentiel, codifié 2024-830, a été signé dans le cadre d’une démarche visant à renforcer la cohésion nationale et à instaurer un climat de calme dans le pays. Selon le rapport de présentation du décret, cette décision s’inscrit dans une volonté de favoriser l’apaisement du climat politique et social.

Il convient de noter que les circonstances ayant conduit à la dissolution du Pastef ont été prises en compte dans la loi d’amnistie adoptée le 13 mars 2024. Cette loi a permis de réexaminer les mesures prises à l’encontre du parti d’Ousmane Sonko, notamment la dissolution prononcée par décret en date du 31 juillet 2023.

À l’époque, le Pastef avait été dissous pour « méconnaissance de ses obligations » en vertu de la Constitution et des lois régissant les partis politiques. Cette décision avait été prise après l’inculpation et la détention du leader du Pastef, suite à des accusations d' »appels à l’insurrection et complot ».

L’abrogation du décret de dissolution du Pastef représente un pas significatif vers la réconciliation politique au Sénégal. Elle reflète également la volonté du gouvernement de favoriser un dialogue constructif entre les différentes forces politiques du pays.

Aucune Mesure Contre les Responsables de l’Ancien Pouvoir, Affirme le Porte-Parole du Gouvernement

Selon le ministre de la Formation professionnelle et porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, aucune mesure n’a été prise jusqu’à présent à l’encontre des ministres et autres responsables de l’ancien pouvoir. Dans une déclaration relayée par L’Observateur, il souligne qu’aucune décision en ce sens ne lui a été communiquée, et qu’il n’est donc pas en mesure de confirmer l’existence de telles mesures. Il indique également qu’une clarification pourrait être apportée à l’issue du prochain Conseil des ministres.

Les propos d’Amadou Moustapha Sarré font suite à une sortie véhémente de la députée et vice-présidente du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY), Adji Mergane Kanouté, concernant la confiscation des passeports diplomatiques des responsables de l’ancien régime. Cette dernière a critiqué cette décision en soulignant que le passeport diplomatique est lié à la fonction et qu’une telle confiscation manquait d’élégance. Elle a également exprimé son propre désagrément face à cette situation, tout en soulignant l’importance de maintenir la dignité et la retenue dans les actions des nouvelles autorités.

Ces déclarations soulignent les tensions persistantes entre l’ancien et le nouveau régime, ainsi que les défis auxquels est confrontée la transition politique au Sénégal. Il reste à voir comment les autorités en place aborderont ces questions sensibles et maintiendront la stabilité politique et sociale dans le pays.

Khady Diéne Gaye Nomme son Équipe au Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Culture

Khady Diéne Gaye a pris les rênes du ministère des Sports, fusionné avec les départements de la Jeunesse et de la Culture, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Elle s’emploie maintenant à former son équipe, et selon les informations rapportées par Le Quotidien, elle a déjà fait son choix pour son bras droit : El Hadji Tanor Gning, Inspecteur de l’Éducation Populaire de la Jeunesse et des Sports (EPJS), qui a été nommé directeur de Cabinet.

Cette nomination revêt une signification particulière, car El Hadji Tanor Gning a déjà occupé ce poste sous l’ancien ministre Mbagnick Ndiaye, apportant ainsi une expérience précieuse à l’équipe de Khady Diéne Gaye.

Le Quotidien annonce également deux autres nominations importantes. Tout d’abord, Siré Sané, assistante de direction, a été promue Secrétaire Particulière de la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, renforçant ainsi l’équipe de direction. Ensuite, Aimée Marie Sarr Coly a été désignée assistante du nouveau directeur de Cabinet, apportant ses compétences et son soutien à ce poste clé.

Ces nominations marquent le début d’une nouvelle ère pour le ministère, sous la direction de Khady Diéne Gaye, et reflètent son engagement à former une équipe solide et compétente pour relever les défis à venir dans les domaines du sport, de la jeunesse et de la culture au Sénégal.

Rencontre Émouvante entre Mamadi Doumbouya et Macoumba Sarr : Un Lien d’Amitié Forgé dans l’Adversité

Lors de l’investiture du nouveau président sénégalais, Diomaye Faye, début avril, le président guinéen Mamadi Doumbouya a eu une rencontre des plus touchantes avec un ami de longue date, Macoumba Sarr. Les photos capturées lors de cette rencontre montrent Doumbouya, accroupi, saluant son ami assis en chaise roulante.

Les deux hommes partagent un lien profond, forgé au sein de la Légion étrangère de France, où ils ont servi en tant qu’anciens soldats. Profondément affligé de voir son ami dans cet état, Doumbouya a pris les coordonnées de Sarr et a demandé à son protocole de prendre les dispositions nécessaires pour le conduire à Conakry.

Le mercredi 10 avril, jour du Ramadan, Macoumba Sarr a été reçu par Doumbouya au Palais Mohamed V, où les deux hommes ont prié ensemble et passé du temps en compagnie l’un de l’autre.

La vie de Macoumba Sarr a pris un tournant tragique huit ans après son entrée dans la Légion étrangère, lorsqu’il est devenu paraplégique à la suite d’une blessure survenue dans l’exercice de ses fonctions. Malgré cette épreuve, il a été honoré par le président français qui lui a décerné la médaille militaire en reconnaissance de son courage et de son service à la nation.

De retour au Sénégal, Macoumba Sarr a créé la fondation « Def lou bakh » pour œuvrer dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement, tout en s’engageant dans l’handisport. En 2021, il a remporté une médaille d’or au Championnat du monde militaire de cyclisme dans la catégorie handibike.

La rencontre entre Doumbouya et Sarr revêt une signification particulière, symbolisant l’amitié et la solidarité qui transcendent les frontières et les épreuves. C’est un témoignage poignant de la force des liens humains et de la capacité à surmonter les défis, même dans les moments les plus difficiles.

Communiqué du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation : Paiement des Allocations d’Études pour Mars 2024

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) tient à informer l’ensemble des étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur que le paiement des allocations d’études pour le mois de mars 2024 a déjà commencé.

Conformément à notre engagement envers le soutien financier des étudiants, les allocations d’études sont désormais disponibles depuis le mardi 16 avril. Nous encourageons tous les bénéficiaires à vérifier rapidement la disponibilité de leurs allocations et à effectuer les démarches nécessaires pour les percevoir.

Nous tenons à souligner l’importance de ces allocations dans le soutien des étudiants dans leur parcours académique. Elles visent à alléger les charges financières liées aux études et à contribuer au bien-être des étudiants pendant leur formation.

Nous sommes conscients des défis auxquels sont confrontés les étudiants et nous nous engageons à continuer à fournir un soutien financier adéquat pour garantir leur réussite académique. Nous invitons les étudiants à rester informés des prochaines échéances et à se tenir au courant des dernières informations concernant les allocations d’études.

Le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation réaffirme son engagement envers l’éducation et le bien-être des étudiants sénégalais et continuera à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir leur réussite académique.

Une tragédie frappe Kédougou : Décès d’une lycéenne dans un accident de la route

La ville de Kédougou est endeuillée suite à un accident d’une rare violence survenu mardi, ayant entraîné la perte tragique d’une lycéenne nommée Mamy Cissokho. L’adolescente, élève en classe de terminale, a perdu la vie dans cet accident dévastateur qui a également laissé deux personnes grièvement blessées et hospitalisées en urgence au centre hospitalier régional Amath Dansokho.

Les détails entourant les circonstances de cet accident restent encore à déterminer, mais selon les premières informations, la jeune Mamy Cissokho se trouvait à bord d’une moto conduite par son frère lorsqu’ils sont entrés en collision avec un véhicule. Malheureusement, l’adolescente est décédée sur le coup, plongeant sa famille, ses proches et la communauté scolaire dans une profonde consternation.

Les habitants de Kédougou sont choqués par cette perte tragique, décrivant Mamy Cissokho comme une élève exemplaire, ambitieuse, disciplinée, toujours souriante et d’une générosité débordante. Sa disparition laisse un vide immense dans le cœur de tous ceux qui l’ont connue et aimée.

Les autorités locales, représentées par les éléments du commissariat central de Kédougou, ont ouvert une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident et déterminer les responsabilités éventuelles. En attendant les conclusions de cette enquête, la communauté de Kédougou pleure la perte tragique de Mamy Cissokho et apporte son soutien à sa famille et à ses proches dans cette période de deuil difficile.

Le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent pour aborder les priorités nationales

Après le premier Conseil des ministres de contact tenu récemment, le Président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement se réunissent à nouveau ce mercredi au Palais pour poursuivre leur agenda chargé. Déjà familiarisés avec les dossiers après la passation de service, les ministres s’apprêtent à former leur cabinet et à se mettre au travail pour concrétiser le Projet de transformation systémique du Sénégal.

Parmi les urgences identifiées, la réduction du coût de la vie occupe une place prépondérante. Les Sénégalais attendent avec impatience des mesures concrètes pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages. La simple rumeur de la diminution du prix de la baguette de pain, devenue virale sur les réseaux sociaux, témoigne de l’ampleur de cette attente.

La lutte contre la cherté de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages sont au cœur du deuxième axe majeur des priorités gouvernementales, parmi cinq axes stratégiques. Le premier axe met l’accent sur la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreneuriat et l’emploi des jeunes et des femmes. Le troisième axe est consacré à la modernisation de la justice, à la protection des droits humains, à la gouvernance, à la transparence, à la reddition des comptes et à l’amélioration du système démocratique et électoral.

Le quatrième axe vise à garantir la souveraineté économique, la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires. Enfin, le cinquième axe se concentre sur la consolidation de l’unité nationale, des solidarités, ainsi que sur le renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Cette réunion ministérielle revêt une importance capitale dans la réalisation des objectifs fixés par le nouveau gouvernement. Les attentes sont grandes, mais avec un engagement ferme et une volonté politique, le Sénégal peut surmonter les défis et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Le 3e Détachement Sénégalais de la MINUSCA prêt à agir en République Centrafricaine

Le 16 avril 2024 restera gravé dans les annales militaires sénégalaises comme le jour où le 3e Détachement Sénégalais de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine (DETSEN 3/RCA) a officiellement reçu son drapeau. Sous la direction du Lieutenant-colonel Tafsir Dame Ndiaye, ce détachement est destiné à jouer un rôle crucial en tant que Force de Réaction Rapide (QRF).

La cérémonie, tenue au Centre d’Entraînement Tactique Capitaine Mb. Diagne de Thiès, a été présidée par le Général Kandé, Chef d’État-Major de l’Armée de Terre du Sénégal. Elle marque l’achèvement de la préparation opérationnelle du DETSEN3/RCA, une étape cruciale dans le processus de déploiement de ce détachement.

Composé de 180 militaires, dont 10 femmes, le DETSEN3/RCA est prêt à relever les défis et à remplir les missions qui lui seront confiées en République Centrafricaine. Sa formation et sa préparation minutieuses garantissent une capacité de réponse rapide et efficace aux situations d’urgence et aux crises qui pourraient survenir dans la région.

Ce détachement prendra la relève du DETSEN 2 dans ses missions au sein de la MINUSCA, la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation en République Centrafricaine. Son engagement témoigne de l’engagement continu du Sénégal envers la paix et la stabilité dans la région, ainsi que de sa contribution active aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies.

Alors que le DETSEN3/RCA se prépare à entreprendre cette importante mission, le peuple sénégalais exprime sa gratitude et son soutien à ses soldats, qui font preuve de courage et de dévouement dans l’exécution de leur devoir. Leur engagement exemplaire est une source de fierté nationale et une illustration de l’esprit de solidarité et de coopération internationale qui guide l’action du Sénégal sur la scène mondiale.

Tragédie à Yeumbeul Nord : Un Jeune Homme Victime d’une Agression Mortelle

Dans la nuit du 16 au 17 avril, une scène d’horreur a ébranlé la quiétude de Yeumbeul Nord, plus précisément dans le quartier Alou Baay Niaakh, alors qu’un jeune homme répondant au nom de P. Diaw a été violemment agressé, entraînant tragiquement sa mort. L’événement a plongé la communauté locale dans le deuil et l’indignation face à cette perte inattendue et inexcusable.

Selon les informations rapportées par Yeumbeul TV, les détails entourant les circonstances de cette agression demeurent encore flous, laissant la communauté dans l’incertitude quant au motif de ce crime abominable. Cette situation laisse un sentiment de vulnérabilité et de peur parmi les habitants, confrontés à la réalité brutale de la violence qui a frappé leur quartier.

Dans de tels moments de tragédie, il est essentiel que les autorités prennent des mesures immédiates et décisives pour enquêter sur cet acte criminel, identifier les coupables et les traduire en justice. La sécurité des résidents de Yeumbeul Nord doit être une priorité absolue, et des efforts concertés doivent être déployés pour prévenir de futurs incidents similaires et garantir la tranquillité publique.

La perte d’un jeune membre de la communauté est une tragédie incommensurable, et nos pensées vont à la famille et aux proches de la victime, confrontés à une douleur inimaginable. Dans ces moments de deuil, il est impératif que la solidarité et le soutien se manifestent au sein de la communauté pour surmonter cette épreuve ensemble.

Nous espérons que les autorités compétentes prendront rapidement des mesures pour résoudre cette affaire et que la lumière sera faite sur cette tragédie afin que justice soit rendue. En attendant, la communauté de Yeumbeul Nord reste unie dans le deuil et dans la détermination à faire en sorte que de tels actes de violence ne se reproduisent plus dans leur quartier paisible.

Polémique autour de l’élargissement des bénéficiaires du passeport diplomatique au Sénégal

Une controverse agite actuellement la scène politique sénégalaise suite à la publication d’un décret élargissant les catégories de bénéficiaires du passeport diplomatique. Cette décision, prise par le Président sortant Macky Sall quelques jours seulement avant la fin de son mandat, suscite des critiques et ravive des souvenirs de polémiques passées.

Le décret en question, numéroté 2024-843, modifie l’article premier d’un décret antérieur de 1990, élargissant ainsi le cercle des personnes pouvant prétendre au passeport diplomatique. Parmi les nouvelles catégories de bénéficiaires figurent désormais les ambassadeurs émérites, les ambassadeurs à la retraite et même les députés, alors que précédemment ce privilège était réservé aux membres du bureau de l’Assemblée nationale et à leurs conjoints, entre autres personnalités.

Cette décision a été vivement critiquée par certains médias et membres de l’opposition. Le journal Bès bi Le Jour, appartenant au Groupe Emedia Invest, rappelle que ce décret avait déjà été au cœur d’une polémique en 2007, opposant alors le président de la République, Me Abdoulaye Wade, à son ancien Premier ministre, Moustapha Niasse.

La polémique de 2007 a été ravivée lorsqu’Abdoulaye Wade avait accusé publiquement Moustapha Niasse d’avoir été impliqué dans un scandale de vente de passeports diplomatiques. Wade avait affirmé que Niasse, alors ministre des Affaires étrangères, avait ouvert un bureau consulaire à Hong Kong pour vendre des passeports diplomatiques à des ressortissants chinois, ce qui avait conduit à un incident tragique où une Chinoise, détenant un passeport diplomatique sénégalais, avait été retrouvée morte dans la Seine.

Face à ces accusations, Moustapha Niasse avait répliqué en accusant à son tour Abdoulaye Wade d’avoir vendu des passeports diplomatiques à 25 membres de la famille de Jonas Savimbi.

Cette récente controverse souligne les enjeux entourant l’utilisation des passeports diplomatiques et met en lumière les tensions politiques persistantes au Sénégal, même après un changement de gouvernement. Les prochains développements concernant cette affaire seront surveillés de près, alors que le pays continue de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique nationale.

Le Président Bassirou Diomaye Faye entame son mandat avec un voyage officiel en Mauritanie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a amorcé son mandat présidentiel en effectuant son premier voyage officiel en Mauritanie. Cette visite revêt une importance significative, soulignant l’engagement du président à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations voisines.

Élu à la suite de l’élection présidentielle du 24 mars dernier et installé dans ses fonctions le 2 avril, Bassirou Diomaye Faye s’est rapidement engagé dans la diplomatie régionale en choisissant la Mauritanie comme destination inaugurale de son mandat présidentiel. Cette démarche témoigne de sa volonté de consolider les liens historiques et stratégiques entre le Sénégal et la Mauritanie.

Pendant ce temps, sur le plan intérieur, le président Faye et le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ont tenu des discussions cruciales sur la collaboration essentielle entre les branches exécutive et législative du gouvernement. Avec le nouveau régime confronté à une minorité au Parlement, cette coopération est vitale pour surmonter les obstacles et faire progresser les réformes promises pendant la campagne électorale.

Parmi les réformes envisagées figurent un projet de loi de finance rectificatif et la possible suppression de certaines institutions. Cependant, pour que ces mesures soient adoptées, le soutien des députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) est impératif afin d’éviter tout blocage parlementaire. La nécessité d’obtenir les votes des trois cinquièmes des 165 députés, soit 99 parlementaires, souligne l’importance du dialogue et de la coopération politique dans cette nouvelle ère gouvernementale.

Dans les mois à venir, le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, devra présenter sa Déclaration de politique générale (DPG), un moment crucial qui pourrait déterminer la trajectoire politique du gouvernement. Les députés de la coalition BBY auront alors la possibilité de déposer une motion de censure, ce qui pourrait potentiellement entraîner la chute du gouvernement et influencer considérablement le paysage politique sénégalais.

Ainsi, entre diplomatie régionale et enjeux politiques intérieurs, le début du mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye est marqué par des défis importants et des opportunités pour façonner l’avenir du Sénégal tant sur la scène internationale que sur le plan domestique.

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24 – SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets

Le Dakarois Quotidien N°156 – du 17/04/24
🔴 SÉRIE DE RAFLES DE LA DOUANE : Les soldats de l’économie enchaînent les coups de filets
🔴 Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly Révèle : « Macky Sall m’a demandé de ne pas soutenir Amadou Bâ »

Saisie record de faux billets : La douane sénégalaise met un coup d’arrêt aux activités des faussaires

Ce 16 avril 2024 restera gravé dans les annales de la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. La brigade de Tannaf, une subdivision de Kolda, a réalisé une saisie spectaculaire de 5 milliards de billets noirs, mettant ainsi un terme à une importante opération de faux monnayage dans la région.

Cette saisie impressionnante a été rendue possible grâce à la vigilance et à l’efficacité des hommes de la douane sénégalaise, dirigés par Mbaye Ndiaye. Leur détermination à protéger l’économie nationale contre les activités frauduleuses et le trafic illicite de drogue se manifeste à travers cette action sans précédent.

L’interception de cette énorme quantité de billets noirs constitue un coup dur pour les réseaux de faussaires qui sévissent dans la région. En mettant la main sur une telle somme, les autorités douanières ont asséné un sérieux coup à ces organisations criminelles, démontrant ainsi leur engagement indéfectible à préserver l’intégrité financière du pays.

Cette saisie record témoigne également de l’efficacité des mesures de sécurité mises en place par les forces de l’ordre pour contrer les activités illégales. Elle envoie un message fort aux criminels économiques : aucune tentative de déstabilisation de l’économie nationale ne passera impunie.

La douane sénégalaise, dans sa quête incessante de protéger les intérêts économiques du pays, a une nouvelle fois prouvé sa détermination à lutter contre toutes les formes de criminalité financière. Cette action exemplaire est un signal clair adressé à ceux qui cherchent à saper la stabilité économique du Sénégal : leurs activités ne seront pas tolérées et seront sévèrement réprimées.

Au-delà de l’exploit réalisé par la brigade de Tannaf, cette saisie record souligne l’importance cruciale de la coopération internationale dans la lutte contre la criminalité financière. Elle met en lumière la nécessité pour les pays de la région de renforcer leur collaboration afin de contrer efficacement les réseaux criminels transfrontaliers.

Ccette saisie historique de faux billets par la douane sénégalaise marque un tournant majeur dans la lutte contre la criminalité économique au Sénégal. Elle témoigne de la détermination et de la capacité des autorités à protéger les intérêts économiques du pays et à assurer la sécurité financière de ses citoyens.

Le Commissaire Adramé Sarr, un Homme de Terrain et de Rigueur à la Tête de la Division des Investigations Criminelles

Réputé pour son engagement infaillible envers la sécurité des Sénégalais et sa réactivité face aux urgences, le commissaire Adramé Sarr a été nommé à la tête de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Depuis sa nomination, il a dirigé avec rigueur des enquêtes sensibles, notamment celles liées aux fonds de riposte contre la Covid-19.

Cependant, son intégrité et son professionnalisme ont suscité la controverse et l’animosité de certains détracteurs. Des rumeurs infondées circulent sur son implication dans des affaires judiciaires internationales, notamment une plainte auprès de la Cour Pénale Internationale déposée par l’avocat franco-espagnol Juan Branco. Ces allégations ont été rapidement démenties par des sources crédibles, affirmant que le commissaire Sarr n’a jamais été cité dans une plainte devant cette cour.

En ce qui concerne l’arrestation de l’avocat Juan Branco en Mauritanie, les détracteurs du commissaire Sarr ont tenté de semer la confusion en prétendant que la DIC était impliquée dans cette opération. Cependant, une source proche de l’affaire a confirmé que c’était la Brigade d’Intervention Polyvalente (BIP) qui avait procédé à cette arrestation, en collaboration avec les autorités mauritaniennes et Interpol Dakar.

Malgré les critiques et les tentatives de discréditer son travail, le commissaire Adramé Sarr a poursuivi avec détermination ses enquêtes, notamment sur la gestion des fonds de riposte contre la Covid-19. Sous sa supervision, la DIC a mené des enquêtes approfondies qui ont conduit à la remise d’un rapport au Parquet, répondant à toutes les considérations éthiques et en toute rigueur.

Le commissaire Sarr est également reconnu pour son rapprochement avec l’actuel Premier Ministre, Ousmane Sonko. Son invitation à l’opposant d’alors lors de son départ de Ziguinchor en 2022 n’a pas été bien reçue par certaines autorités du régime précédent.

Avec près de 30 ans de service au sein de la police sénégalaise, le commissaire Adramé Sarr est un homme de terrain dédié à la sécurité publique. Sa nomination à la tête de la DIC par arrêté ministériel témoigne de la confiance et de l’estime des autorités envers ses compétences et son intégrité.

Malgré les obstacles et les critiques, le commissaire Adramé Sarr demeure un symbole de rigueur, d’engagement et de détermination dans la lutte contre la criminalité et la préservation de la sécurité des Sénégalais.

Les Commerçants du Marché de Patte D’oie Protestent contre la Construction d’un Supermarché

Les commerçants du marché de Patte D’oie sont très mécontents et ont exprimé leur colère face à la presse ce mardi. La source de leur mécontentement est la construction d’un supermarché dans cette zone, une décision qui a pris les commerçants par surprise et suscité de vives inquiétudes quant à l’avenir de leurs activités.

Au début, les commerçants avaient été informés qu’une banque serait construite dans cet espace. Cependant, ils ont rapidement découvert que ce n’était pas le cas et qu’un supermarché était prévu à la place. Une commerçante, responsable au marché de Patte D’oie, a déclaré : « La construction d’un supermarché ne nous arrange pas du tout. Nous travaillons dans ce marché avec nos enfants. Nous ne pouvons pas les laisser partir en mer alors qu’ils gagnent leur vie ici. »

Les commerçants sont particulièrement préoccupés par l’impact que cette nouvelle construction pourrait avoir sur leurs moyens de subsistance et sur l’avenir de leurs familles. Ils craignent que l’arrivée d’un supermarché ne réduise leur clientèle et ne mette en péril leurs activités commerciales.

Face à cette situation, les commerçants ont décidé d’alerter l’ancienne maire de la commune de Patte D’oie, Maïmouna Dièye, qui est maintenant ministre. « Nous l’avions interpellée sur cette situation, mais elle n’a pas encore réagi », ont-ils déclaré.

Les commerçants lancent un appel urgent à l’attention des autorités compétentes pour qu’elles prennent des mesures afin de protéger leurs intérêts et de garantir la pérennité de leurs activités commerciales. Ils espèrent que leur message sera entendu avant qu’il ne soit trop tard et que des actions concrètes seront prises pour résoudre ce problème.

La situation au marché de Patte D’oie met en lumière les défis auxquels sont confrontés les petits commerçants face aux grands projets de développement urbain. Il est crucial que les autorités locales et nationales prennent en compte les préoccupations et les intérêts des commerçants locaux et travaillent en collaboration avec eux pour trouver des solutions équitables et durables qui bénéficient à tous.

Arrestation des Auteurs Présumés du Meurtre d’un Conducteur de Moto-Jakarta à Mbour

La gendarmerie de Mbour a réussi un coup de filet significatif en mettant la main sur les auteurs présumés du meurtre d’un conducteur de moto-jakarta survenu entre Bandian et Sindia, dans le département de Mbour.

Selon les informations rapportées par Seneweb, les individus impliqués dans cet acte violent ont été arrêtés hier lundi à l’hôpital de Mbour. Ils s’étaient rendus à l’hôpital pour y recevoir des soins médicaux. La source précise que les suspects sont actuellement en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Popenguine.

En plus de l’arrestation des suspects, la gendarmerie a également réussi à récupérer la moto qui avait été volée lors de l’agression.

Cette arrestation rapide et efficace par les forces de l’ordre témoigne de leur engagement à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre l’insécurité routière et les actes criminels dans la région.

L’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du meurtre et les motivations des auteurs présumés de cet acte violent. Les autorités sont également en train de rassembler toutes les preuves nécessaires pour garantir que les responsables soient traduits en justice et répondent de leurs actes.

La communauté locale et les proches de la victime attendent avec impatience que toute la lumière soit faite sur cette affaire tragique. L’arrestation des suspects est une étape importante dans le processus de recherche de justice et de vérité pour la victime et sa famille.

La gendarmerie continue de travailler activement pour garantir la sécurité des citoyens et prévenir de tels actes criminels dans la région de Mbour et ses environs.

Macky Sall rencontre le secrétaire général de l’ONU pour discuter de sa nouvelle mission

L’ancien président sénégalais, Macky Sall, a eu une rencontre significative avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, au siège de l’Organisation des Nations Unies, le mardi 16 avril. L’objet principal de cette réunion était d’informer Guterres de la nouvelle mission de Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P).

Dans un post sur les réseaux sociaux, Macky Sall a exprimé sa gratitude envers Guterres pour leur entretien fructueux et pour son soutien à sa nouvelle mission. Il a souligné la convergence de leurs vues sur les sujets abordés lors de la réunion, ce qui témoigne d’une compréhension mutuelle des enjeux mondiaux actuels.

La nomination de Macky Sall en tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) souligne son engagement continu envers les questions environnementales et son désir de contribuer à la lutte mondiale contre le changement climatique. En acceptant ce rôle, Sall s’engage à jouer un rôle actif dans la promotion de politiques et d’initiatives visant à protéger l’environnement et à assurer un avenir durable pour les générations futures.

Cette rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres souligne également l’importance du dialogue et de la coopération internationale dans la résolution des défis mondiaux. En travaillant ensemble, les anciens dirigeants et les organisations internationales peuvent apporter une contribution significative à la construction d’un monde plus sûr, plus juste et plus durable pour tous.

La mission de l’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P) revêt une importance particulière dans le contexte actuel de crise climatique mondiale. En tant que défenseur de longue date de l’environnement et du développement durable, Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion de politiques et d’actions visant à atténuer les effets du changement climatique et à protéger notre planète pour les générations futures.

Au cours de leur entretien, Macky Sall et Antonio Guterres ont discuté de diverses questions environnementales et climatiques, notamment de la nécessité d’une action internationale concertée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et promouvoir les énergies renouvelables. Ils ont également abordé la question de l’adaptation aux effets du changement climatique, en particulier dans les pays en développement qui sont les plus vulnérables aux catastrophes naturelles et aux phénomènes météorologiques extrêmes.

En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall travaillera en étroite collaboration avec les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé pour promouvoir une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale. Son expérience politique et son engagement envers la protection de l’environnement font de lui un leader respecté et influent dans le domaine de la lutte contre le changement climatique.

Lors de leur rencontre, Macky Sall et Antonio Guterres ont souligné l’urgence d’agir face à la crise climatique et ont convenu de travailler ensemble pour mobiliser un soutien international accru en faveur de politiques et d’initiatives environnementales. Ils ont également exprimé leur détermination à faire de la COP27, qui se tiendra à Dakar en 2023, un succès et à promouvoir une action climatique ambitieuse et inclusive à l’échelle mondiale.

En conclusion, la rencontre entre Macky Sall et Antonio Guterres marque le début d’une nouvelle phase de collaboration dans la lutte mondiale contre le changement climatique. En tant qu’Envoyé spécial du Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète (4P), Macky Sall est bien placé pour jouer un rôle de premier plan dans la promotion d’une action climatique ambitieuse et coordonnée à l’échelle mondiale, contribuant ainsi à préserver notre planète pour les générations futures.

Tensions au tribunal : Le destin incertain du Blogueur Guinéen Djibril Agil Sylla

Ce mardi, le tribunal de grande instance hors classe de Dakar était le théâtre de tensions alors que le célèbre blogueur guinéen, Djibril Agil Sylla, se tenait devant la justice sénégalaise pour répondre d’accusations de séjour irrégulier. Son sort reste en suspens alors qu’il attendra jusqu’au prochain mardi pour connaître le verdict, selon les informations recueillies par Seneweb.

En attendant le délibéré prévu pour le 23 avril prochain, Djibril Agil Sylla reste détenu, plongeant ainsi son entourage dans l’angoisse et l’incertitude.

Lors de cette audience chargée d’émotion, son avocat, Me Amadou Aly Kane, a plaidé ardemment en faveur de la relaxe de son client. Il a soulevé la question de la violation présumée des textes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par les autorités sénégalaises dans l’arrestation de Djibril Agil Sylla pour séjour irrégulier.

Cependant, le procureur a fermement insisté sur l’application stricte de la loi, suggérant que Djibril Agil Sylla devrait être soumis aux procédures légales en vigueur. Cette tension entre l’interprétation des lois nationales et régionales souligne les défis auxquels sont confrontés les migrants et les défenseurs des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest.

Cette affaire a rapidement attiré l’attention sur les réseaux sociaux, de nombreux soutiens exprimant leur solidarité avec Djibril Agil Sylla et exigeant sa libération immédiate. Certains ont critiqué ce qu’ils considèrent comme une répression injustifiée à l’encontre d’un activiste engagé.

Le verdict du tribunal, attendu avec anxiété, aura des répercussions importantes non seulement pour Djibril Agil Sylla, mais aussi pour la protection des droits des migrants et des activistes dans toute la région. La manière dont cette affaire sera traitée servira de baromètre pour l’état de la justice et des droits de l’homme au Sénégal et au-delà.

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