L’Arrivée de TowerCo of Africa (TOA) au Sénégal suscite des Questions sur la Transparence et la Concurrence dans le Secteur des Télécommunications

Après avoir étendu ses activités à Madagascar, l’Ouganda, la RDC et la Tanzanie, l’opérateur d’infrastructures télécoms TowerCo of Africa (TOA), filiale du groupe malgache Axian, s’apprête à démarrer ses opérations au Sénégal. Cette expansion intervient après l’acquisition récente par Axian de 80% du contrôle de l’opérateur Free, suite au rachat des 40% de parts détenus par NJJ, la holding de Xavier Niel.

Selon des sources fiables, TOA aurait reçu son agrément d’opérateur d’infrastructures au Sénégal, signé par le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, et le Directeur Général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, quelques jours seulement avant l’élection présidentielle.

Cette décision soulève des interrogations légitimes quant à la transparence du processus. Pourquoi cette information a-t-elle été tenue secrète? Certains observateurs se demandent si cette discrétion est liée aux critiques concernant l’opacité entourant l’obtention de la licence 5G par Free.

Le 28 mars dernier, le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (RESTIC) avait déjà exprimé ses préoccupations. Dans un communiqué, le RESTIC avait révélé que l’opérateur historique Sonatel avait payé 34,5 milliards pour sa licence, tandis que Free n’avait déboursé que 13,5 milliards. Selon le RESTIC, cette disparité serait discriminatoire et porterait préjudice à la libre concurrence et aux consommateurs.

L’organisation avait alors appelé le nouveau Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour révoquer la licence de Free et protéger la libre concurrence.

Si l’autorisation accordée à TOA est confirmée et qu’elle a été délivrée sans appel d’offres, cela viendrait ajouter une couche de complexité à un secteur déjà sous pression. Ce nouveau dossier s’ajoute à une liste croissante de préoccupations que le nouveau gouvernement se doit d’examiner de toute urgence. Il est crucial que le principe de libre concurrence soit respecté pour garantir un secteur des télécommunications dynamique et bénéfique pour tous les usagers au Sénégal.

La transparence et l’équité dans l’attribution des licences et des opérations sont essentielles pour assurer un développement sain et durable du secteur des télécommunications au Sénégal. Il est donc primordial que le nouveau régime prenne les mesures nécessaires pour clarifier cette situation et restaurer la confiance des acteurs du secteur et du public.

Drame à Bambey : Un Enfant de 3 Ans Meurt Calcifié dans un Incendie à Léona Sud

Une tragédie s’est produite ce mardi dans le quartier Léona Sud de la commune de Bambey. Un garçon âgé de seulement 3 ans a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré dans une maison, selon des informations rapportées par Seneweb. Malgré l’intervention rapide des sapeurs-pompiers et l’appui des riverains, le jeune N. Ndiaye, né en 2021, n’a pas pu être sauvé et a été retrouvé calciné dans le sinistre.

Le drame s’est déroulé aux alentours de 13 h 45 mn. Alerté, le commissariat urbain a dépêché une équipe sur les lieux pour constater les faits. Malheureusement, les forces de l’ordre ont découvert le corps sans vie de l’enfant, qui a été immédiatement transporté à la morgue de l’hôpital régional Heinrich Lückbe de Diourbel par les pompiers.

Les circonstances exactes de l’incendie demeurent encore floues. À ce stade, aucune information n’a été communiquée sur les causes exactes de cet incendie tragique. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances précises de ce drame et d’établir d’éventuelles responsabilités.

Cet événement tragique a profondément choqué la communauté de Bambey et suscite une vive émotion parmi les habitants. La perte d’un enfant dans de telles circonstances est un véritable drame pour la famille et l’ensemble de la communauté.

En attendant les résultats de l’enquête, il est essentiel de sensibiliser sur l’importance des mesures de sécurité incendie pour prévenir de tels accidents. Les autorités locales et les services de secours rappellent régulièrement l’importance de vérifier régulièrement les installations électriques et les équipements domestiques pour éviter les risques d’incendie.

Nos pensées vont à la famille éprouvée par cette tragédie. La communauté de Bambey est solidaire en ces moments difficiles et attend des réponses pour comprendre les circonstances de ce drame et soutenir la famille dans cette épreuve douloureuse.

Saisie historique de cocaïne à Kidira : La Douane sénégalaise frappe un grand coup dans la lutte contre le trafic de drogue

Dans une opération d’envergure, la brigade commerciale des Douanes de Kidira, relevant de la subdivision de Tambacounda, a réalisé une saisie record de cocaïne, marquant ainsi un coup décisif dans la lutte contre le trafic de stupéfiants. Le dimanche 14 avril 2024, vers 20 heures, les agents des Douanes ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali. À leur grande surprise, ils ont découvert à bord une quantité astronomique de drogue : 1 137,6 kg de cocaïne, soigneusement dissimulés dans des sacs et répartis en 948 plaquettes.

Cette saisie, d’une importance capitale, constitue l’une des plus grandes opérations anti-drogue jamais menées dans la région. Elle met en lumière l’efficacité et la détermination des autorités douanières sénégalaises à lutter contre le trafic de stupéfiants, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité du pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été rapidement saisi de l’affaire, après l’envoi d’une délégation judiciaire par le Parquet de Tamba. Cette décision vise à renforcer l’équipe déjà sur le terrain pour traquer les responsables de ce trafic illicite. Les agents de l’OCRTIS, connus pour leur expertise et leur compétence nationale, sont mieux équipés pour mener des investigations approfondies dans des affaires aussi complexes.

La fuite du convoyeur de la drogue, qui a réussi à échapper aux autorités, constitue un défi supplémentaire pour les enquêteurs. Cependant, grâce à la collaboration étroite entre les différentes unités de sécurité et l’engagement des autorités, les efforts pour identifier et appréhender les coupables se poursuivent sans relâche.

Cette saisie spectaculaire intervient à peine un mois après une précédente opération réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces résultats témoignent de l’engagement constant des autorités sénégalaises à protéger leurs citoyens et à préserver l’intégrité de leurs frontières face aux menaces du trafic de drogue.

Au-delà de l’aspect répressif, cette saisie souligne également l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, demeure résolu à renforcer ses partenariats et ses capacités pour contrer ce fléau transnational.

En attendant, l’enquête se poursuit, et la Douane sénégalaise reste sur le qui-vive, prête à faire face aux défis posés par le trafic de drogue et à assurer la sécurité de ses citoyens.

Affaire Bachir Diop : Les coulisses d’un procès sous tension

Depuis le déclenchement de l’affaire Bachir Diop, le célèbre acteur de la série « Dérapages », les projecteurs sont braqués sur la chambre criminelle de Dakar, où se joue un véritable bras de fer judiciaire. Accusé de trafic de drogue et de port d’arme illégal, Bachir Diop, également connu sous le nom de Peter Salinger, se retrouve au cœur d’un tourbillon médiatique et juridique, avec des enjeux considérables pour son avenir.

Tout a commencé en juin 2022, lorsque les autorités ont mené une perquisition au domicile de Bachir Diop, découvrant une quantité significative de cannabis et des équipements liés à sa production. En plus des accusations de trafic de drogue, l’acteur est également poursuivi pour détention illégale d’une arme à feu.

Depuis le début de l’affaire, la défense de Bachir Diop, dirigée par l’éminent avocat Me Ciré Clédor Ly, a soulevé plusieurs exceptions de nullité, arguant que la procédure judiciaire était entachée d’irrégularités. Selon la défense, des violations du Code de procédure pénale, notamment en ce qui concerne les droits de l’accusé lors de la perquisition, remettent en question la validité de l’ensemble du processus judiciaire.

Face à ces allégations, le parquet a défendu la légalité de l’enquête, affirmant que celle-ci avait été menée dans le cadre de l’enquête de flagrance, suite à une dénonciation. Cette bataille juridique intense a atteint son paroxysme lors de l’audience devant la chambre criminelle de Dakar, où les arguments des deux parties se sont affrontés dans une atmosphère électrique.

Toutefois, malgré les arguments passionnés des avocats et du parquet, la décision finale repose entre les mains de la chambre criminelle, dont le délibéré est attendu avec anxiété. La date fatidique du 7 mai prochain a été fixée pour cette décision cruciale, qui déterminera si l’affaire peut avancer vers un jugement sur le fond ou si elle doit être annulée en raison des violations alléguées du Code de procédure pénale.

Pour Bachir Diop, cette affaire représente bien plus qu’une simple bataille judiciaire. En plus des conséquences possibles sur sa carrière et sa réputation, il y a également des enjeux personnels considérables, avec la perspective d’une condamnation à une peine de prison ferme en cas de verdict défavorable.

L’affaire Bachir Diop, avec son mélange de drame judiciaire et de suspense médiatique, continue de captiver l’attention du public sénégalais. Alors que la date du 7 mai approche, tous les yeux sont rivés sur la chambre criminelle de Dakar, où se jouera le destin de l’acteur et l’issue de cette affaire qui pourrait bien marquer un tournant dans sa vie et sa carrière.

Pèlerinage catholique 2024 : Une quête spirituelle au cœur de l’histoire sacrée

Le Comité interdiocésain national des pèlerinages catholiques (CINPEC) a annoncé avec solennité la tenue du pèlerinage catholique 2024 aux lieux saints de la chrétienté. Prévu du 24 août au 15 septembre, cet événement revêt une importance particulière dans un contexte marqué par des tensions et des préoccupations à la fois nationales et internationales.

Monseigneur Paul Abel Mamba Diatta, président du CINPEC et évêque de Tambacounda, a souligné que cette édition sera dédiée à la paix, une valeur essentielle dans un monde en proie à divers conflits et convulsions politiques. Les pèlerins seront invités à exprimer leur solidarité avec les aspirations à la paix les plus profondes de l’humanité tout au long de leur périple spirituel.

Le pèlerinage débutera à Rome, berceau de la foi chrétienne, où les participants auront l’opportunité de se recueillir sur les tombes des saints apôtres Pierre et Paul. Une rencontre avec le Saint-Père, le pape François, lors de l’audience publique du mercredi, viendra enrichir cette étape significative. Ensuite, si les conditions de sécurité le permettent, le voyage se poursuivra en Terre sainte d’Israël, où les pèlerins suivront les traces du Christ depuis sa naissance à Bethléem jusqu’à sa crucifixion à Jérusalem, en passant par sa vie publique à Nazareth.

La visite à Lourdes, lieu de pèlerinage marial par excellence, sera une occasion pour les participants de se plonger dans la dévotion à Notre-Dame de Fatima au Portugal. Le pèlerinage inclura également une halte à Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne, offrant aux pèlerins une expérience de foi enrichissante et transformatrice.

Malgré les défis liés au contexte géopolitique actuel, le prélat a assuré que toutes les mesures de sécurité nécessaires seront prises pour garantir la sécurité et le confort des pèlerins. En collaboration avec le partenaire Vered Asharon, qui accompagne le pèlerinage depuis quinze ans, le CINPEC veillera à ce que chaque participant puisse vivre une expérience spirituelle profonde dans un environnement sûr et accueillant.

Le pèlerinage catholique est une pratique ancienne et profondément enracinée dans la tradition de l’Église. En offrant aux fidèles l’opportunité de se ressourcer spirituellement et de renforcer leur foi au contact des lieux saints et des réalités historiques de la chrétienté, ce pèlerinage incarne les valeurs fondamentales de la spiritualité catholique.

Le pèlerinage catholique 2024 représente bien plus qu’un simple voyage. C’est une invitation à la communion spirituelle, à la prière et à la réflexion, à la rencontre avec Dieu et les saints qui ont marqué l’histoire de la foi chrétienne. Dans un monde en quête de sens et de stabilité, ce pèlerinage offre aux participants une occasion unique de se connecter avec les racines profondes de leur foi et de trouver inspiration et réconfort dans la présence de Dieu et de la communauté des croyants.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTARS dénonce le non-respect des accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor a lancé une grève totale de 72 heures, débutant ce lundi 16 avril 2024. Les membres du syndicat expriment leur colère face au non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement, qualifiant cette attitude de dilatoire.

Durant cette période de trois jours, allant du mardi au jeudi de la semaine prochaine, les services hospitaliers seront boycottés par les membres du SYNTRAS, annoncent les syndicalistes.

Alioune Sané, technicien en génie sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du syndicat, a déclaré que la direction aurait pris la décision de transférer 15 millions de francs provenant de l’augmentation budgétaire destinée aux cotisations des travailleurs vers l’IPRES, sans que cela ne se soit encore matérialisé. Il dénonce également le non-respect de l’augmentation des salaires, ainsi que l’inobservation des accords concernant la réorganisation des services selon les hiérarchies et les grades.

Le SYNTRAS exprime également son indignation quant à la non-liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite.

Cette grève témoigne des tensions persistantes entre le personnel hospitalier et la direction de l’établissement. Les travailleurs de la santé réclament le respect de leurs droits et des accords conclus, soulignant l’importance de garantir des conditions de travail justes et équitables pour tous les employés du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor.

Kaolack : l’inspection d’académie a mis des paquets de programmes pour la promotion des matières scientifiques

L’inspecteur d’académie (IA) de Kaolack a indiqué ce mardi lors d’un CRD qu’il est en train d’œuvrer à la promotion des matières scientifiques, passage obligé pour l’émergence du Sénégal. »’Le Sénégal est un pays en voie de développement qui aspire, dans le cadre du Plan Sénégal émergent (PSE), à être émergent. Il ne peut l’être que s’il y a une politique hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques’’, a déclaré l’inspecteur d’académie, Siaka Goudiaby en marge d’un Comité Régional de Développement (CRD) axée sur la revue annuelle conjointe de l’éducation et de la formation.
Il ressort des différentes présentations et interventions qu’il y a une désertion des filières scientifiques, notamment des mathématiques, l’indicateur associé notamment à la fréquentation des dites filières par les élèves n’ayant pas été atteint.
D’abord, nous constatons qu’il n’y a pas beaucoup d’élèves dans les séries et filières scientifiques et mathématiques, mais aussi celles-ci ne sont pas assez nombreuses au niveau du territoire académique’’, a relevé l’IA de Kaolack. « Les autorités sénégalaises en charge de ce secteur tablent sur des mesures fermes orientées vers la promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques. Il estime que le Sénégal dispose de suffisamment de cadres dans les domaines littéraires. Mais si à ce niveau là nous n’avons pas une expertise scientifique et mathématique de qualité en grand nombre, notre développement risquerait d’être compromis ailleurs, les pays dits émergents qui ont pu arriver à ce niveau de développement, le doivent à une politique volontariste et hardie de promotion de l’enseignement des matières scientifiques et mathématiques . L’inspection d’académie de Kaolack est en train de prendre des mesures au niveau local, pour promouvoir les filières scientifiques , a t-il fait valoir
La première initiative que nous avons prise, c’était de mettre en place le projet Pépinière des talents , qui consiste à identifier et détecter les élèves talentueux qui ont un profil mathématique et scientifique certain, pour les encadrer à travers des cours de soutien et de renforcement par le biais du numérique, etc., a expliqué M. Goudiaby. Rappelons le Comité régional de Développement ( CRD) a été présidé par le gouverneur de la région, Ousmane Kane .

Démission de l’envoyé spécial de l’ONU à Tripoli : Abdoulaye Bathily tire la sonnette d’alarme

Abdoulaye Bathily, diplomate sénégalais et Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli, a choqué la scène internationale en annonçant sa démission de son poste. Cette décision, acceptée à contrecœur par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, soulève des questions sur la situation actuelle en Libye.

Nommé en septembre 2022, Bathily aura passé un peu plus d’un an et sept mois en tant qu’Envoyé Spécial de l’ONU à Tripoli. À 77 ans, il a été confronté à un environnement politique complexe et instable depuis sa prise de fonction. Il est intéressant de noter qu’il s’agit de la huitième personnalité à occuper ce poste depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, mettant en lumière la difficulté de trouver une solution pérenne à la crise libyenne.

Dans une déclaration à Jeune Afrique, Abdoulaye Bathily a exprimé sa frustration quant à la situation en Libye, la qualifiant de « terrain de jeu pour rivalités politiques » où il semble que personne ne souhaite voir l’ONU réussir sa mission. Cette observation souligne les défis profonds auxquels sont confrontés les efforts de médiation et de stabilisation dans le pays.

La démission de Bathily intervient à un moment crucial où la Libye reste en proie à des luttes de pouvoir internes, des divisions politiques et une insécurité généralisée. Alors que la communauté internationale cherche des solutions pour ramener la stabilité dans le pays, cette démission soulève des questions sur l’efficacité des efforts déployés jusqu’à présent.

Il est impératif que les acteurs régionaux et internationaux redoublent d’efforts pour trouver une solution politique inclusive en Libye, qui puisse répondre aux aspirations du peuple libyen pour la paix, la sécurité et la prospérité. La démission de Bathily devrait servir de signal d’alarme pour intensifier les efforts diplomatiques et trouver des solutions durables à la crise libyenne.

Nouvelle audience en appel pour Guy Marius Sagna : la saga continue

Le député Guy Marius Sagna a de nouveau fait face à la justice lors d’une audience à la Cour d’appel de Dakar le lundi 15 avril. Cette comparution fait suite à son appel contre sa condamnation en octobre 2021 à une peine de 3 ans de prison avec sursis pour diffusion de fausses nouvelles et atteinte à l’image de la gendarmerie, suite à un message publié sur les réseaux sociaux.

L’audience du jour n’a pas abouti à une conclusion définitive, car la Cour d’appel a décidé de reporter l’affaire au 13 mai prochain. Ce report permettra à la Cour de délibérer sur le sort de Guy Marius Sagna, déterminant ainsi si la décision initiale du tribunal des flagrants délits sera confirmée ou annulée.

Il convient de rappeler que lors du premier procès, le parquet avait requis une peine de 2 ans de prison, dont 6 mois fermes. Cependant, le tribunal avait prononcé une peine de 3 ans avec sursis. La prochaine audience sera cruciale pour l’avenir de Guy Marius Sagna dans cette affaire qui a suscité de vives réactions dans l’opinion publique sénégalaise.

Conflit à Saint-Louis : Les habitants s’opposent à l’implantation d’un pylône par Expresso Sénégal

À Saint-Louis, sur la rue Adanson dans l’île, un conflit oppose les habitants à la société de télécommunications Expresso. En cause : l’implantation prévue d’un pylône par l’entreprise, que les riverains refusent catégoriquement sur leurs terres.

Le 23 mars 2023, Expresso Sénégal a lancé les travaux pour ériger un pylône de 35 mètres de hauteur sur la rue Adanson, à Saint-Louis Nord, à proximité de la maison d’arrêt et de correction. Cette décision a immédiatement suscité l’opposition des riverains, craignant notamment les risques liés à l’exposition aux fréquences cancéreuses ainsi que les possibles éboulements dus à la nature instable du sol.

Des réserves émises par les services de l’environnement ont corroboré les inquiétudes des habitants. En effet, les travaux d’excavation ont déjà commencé à impacter les fondations des habitations voisines, menaçant même de les faire s’effondrer. Les sols mouvants et la remontée des eaux de la nappe rendent la situation particulièrement précaire, avec des fissures déjà visibles sur les murs environnants.

Malgré une mise en demeure officielle émise par la Direction de l’environnement et des établissements classés, Expresso Sénégal a repris les travaux, suscitant l’indignation des habitants. Certains dénoncent même des complicités au sein des autorités locales, permettant à l’entreprise de poursuivre ses activités, même pendant le mois de Ramadan.

Cette situation tendue risque de déclencher un conflit majeur, les résidents de la rue Adanson étant fermement déterminés à s’opposer à l’installation du pylône. Le bras de fer entre Expresso et les habitants de Saint-Louis met en lumière les enjeux complexes liés à l’urbanisation et à la cohabitation entre développement économique et préservation de l’environnement.

Lettre ouverte à son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye D. FAYEPrésident de la République du Sénégal

La nécessité de restaurer les lettres de noblesse du journalisme

Je me permets cette incursion épistolaire dans votre salon comme vous l’avez fait dans les bureaux et lieux de travail de tous les fonctionnaires au lendemain de la fête de Korité pour les exhorter au travail, au «Jub, Jubal, jubanti». Vous avez décliné des valeurs et une vision. Même si cette missive est directement adressée aux fonctionnaires et agents de l’administration, il faut reconnaitre que le contenu est destiné à tous les citoyens de manière globale. En effet, chacun de nous doit en faire un viatique pour placer le Sénégal dans les rampes de l’émergence voire du développement. C’est dans l’ordre du possible parce que nous disposons de tous les atouts pour aspirer au mieux-être comme les autres pays. Nous avons des terres arables, de l’eau, de la mer, des ressources minières, une bonne matière grise et enfin de solides et grandes institutions. Jusque-là, vous ainsi que votre Premier ministre, Ousmane Sonko ne cessent de poser des actes rassurants allant dans ce sens. Si cette tendance est maintenue avec une impulsion constante du gouvernement et de ses démembrements d’ici cinq ans, tous les signaux seront au vert pour amorcer véritablement l’émergence. Avec le génie sénégalais, rien n’est impossible. Il faut de la transparence, une bonne organisation et des réformes en profondeur pour y arriver. Toutes les nominations devront être adossées à un contrat de performance à évaluer de manière périodique. Ce contrat devra être déterminé par la feuille de route que tout postulant ou prétendant devra déposer en même temps que son CV en plus du cahier de charges que le gouvernement impute à chacune de ses entités.

Excellence Monsieur le Président de la République,

J’en viens à une préoccupation majeure. Je n’ai pas besoin de vous rappeler l’importance des médias dans une société. Quelles que soient les divergences et différences de point de vue sur ce secteur transversal, il faut, dans ce domaine, des lignes directrices fortes capables de porter votre Projet et de le mener à bon port. Tout n’est pas pourri, il y a de quoi nourrir de l’espoir car, figurez-vous, ce sont les acteurs des médias eux-mêmes, qui ont initié des Assises nationales dont le processus a démarré depuis octobre 2022. Ces États généraux ont permis d’esquisser des solutions structurelles et d’envergure en rapport avec les divers maux de l’environnement médiatique. La détermination des acteurs a toujours guidé le pouvoir d’alors dans les actes consolidants posés jusqu’ici. Le Code de la presse, le CORED, la nouvelle Convention collective nationale du secteur de la presse, le Fonds d’appui et de Développement de la presse (FADP), la Commission de la Carte nationale de Presse en sont des preuves encourageantes. Ces acquis ont été obtenus dans le cadre de la synergie Coordination des Associations de Presse (CAP) qui regroupe les organisations professionnelles faitières des médias depuis début 2016.

Dans votre ferme volonté d’ériger la transparence, la reddition des comptes et combattre la corruption sous toutes ses formes et à toutes les sphères, vous semblez miser beaucoup sur les lanceurs d’alerte. Je n’ai pas bien perçu dans vos différents messages, depuis votre élection, le rôle des médias dans cette noble et salutaire volonté. Or de tout temps, les médias, à l’instar des Forces de défense de sécurité (FDS), de la Justice, ont toujours été la première colonne de ce combat. De 2015 à 2024, il y avait une chape de plomb sur les médias. Si certains ont ployé d’autres ont tenu la dragée haute et ont travaillé individuellement ou avec des consortiums africains ou internationaux pour enquêter, traiter et faire éclater des scandales au grand jour. C’est le cas de la cargaison d’armes d’un coût de 45 milliards venant des USA, les affaires Pétro TIM, Tulow oil, des Oryx et des armements du ministère de l’Environnement, entre autres.

C’est pour vous dire que s’il y a des garanties avec une bonne et transparente coopération, les médias peuvent faire un travail irréprochable et de façon professionnelle dans la lutte pour la reddition des comptes.

En effet, le journalisme reste un métier codifié avec des textes et techniques millénaires qui se sont adaptés au temps avec des mises à jour régulières sur le plan des pratiques, d’où les nouveaux médias. A travers le journalisme d’investigation, la presse dispose des moyens légaux pour faire la lumière sur les cas de détournement, de malversation, de concussion, et de corruption. Une parfaite articulation devra être trouvée entre les membres de l’administration, les lanceurs d’alerte et organisations de la société civile pour débusquer et faire la lumière sur tous les actes de mal gouvernance commis dans ce pays.

Excellence Monsieur le Président de la République,

Le mal de la presse n’est pas propre audit secteur. Le Sénégal est un grand corps malade. Des membres et des organes nobles et importants sont gangrénés. La prophylaxie devra être minutieuse et exhaustive. Mais, elle devra surtout être menée par les acteurs respectifs en collaboration avec tous les profils utiles et déterminés. Nous de la presse, avons proposé des traitements qui constituent une bonne base à enrichir et à appliquer au bénéfice de toutes les composantes de la société sénégalaise.

En vous souhaitant, une belle réussite qui passe par l’atteinte de vos objectifs, je vous prie, Excellence Monsieur le Président de la République, d’agréer l’expression de ma haute et respectueuse considération.

Ibrahima Lissa FAYE
Journaliste – bloggeur
Directeur de publication de PressAfrik
ilf@pressafrik.com

Kaolack : La disparition du khalif de la famille de Sérigne Diabel Ka , Sérigne Ousmane Ka n’est plus.

L’imam Ratib de kaolack et khalif général de Léona Kanène , Sérigne Babacar Kane Sy vous annonce le décès de Sérigne Ousmane Ka , homonyme de son père Sérigne Ousmane Kane. « Le défunt était le symbole de l’unité et de l’amitié entre Sérigne Kane et la famille de Sérigne Diabel Ka. De son vivant il a accompagné et soutenu l’ensemble des imams Ratib de kaolack depuis son homonyme. Son hospitalité, sa générosité et sa gentillesse étaient connues de tous et il était toujours prêt à tendre la main à ceux dans le besoin » a expliqué Sérigne Babacar Kane Sy. Sérigne Ousmane Ka était un modèle pour tous les kaolackois , montrant que la piété et l’ humilité vont de pair avec la générosité et la gentillesse . Poursuivant son argumentaire l’ imam a également ajouté « Nous prions à ce que DIEU l’accueille dans son vaste paradis où il pourra goûter au repos éternel et à la paix éternelle. Qu’ il console sa famille et ses proches dans cette période de deuil et qu’il leur accorde la force de surmonter cette épreuve . Au nom de la famille de Cheikh Elhadji Abdou Hamid kane ,au nom de la famille de Sérigne Ousmane Kane nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille de Sérigne Diabel Ka » a conclu Sérigne Babacar Kane Sy imam de la grande mosquée de kaolack.

L’Iran Ferme ses Installations Nucléaires suite à l’Attaque contre Israël

L’Iran a annoncé la fermeture temporaire de ses installations nucléaires dimanche dernier, le même jour où le pays a mené une attaque contre Israël. Cette information a été communiquée par le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, lors d’une conférence de presse à l’ONU.

Lors d’une conférence de presse tenue en marge d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, M. Grossi a été interrogé sur la possibilité d’une frappe de représailles israélienne visant les installations nucléaires iraniennes. Il a répondu : « Nous sommes toujours préoccupés par cette possibilité ».

M. Grossi a précisé que les inspecteurs de l’AIEA en Iran avaient été informés par le gouvernement iranien que toutes les installations nucléaires, habituellement inspectées quotidiennement par l’agence, seraient fermées pour des raisons de sécurité le dimanche. Il a ajouté que ces installations devaient rouvrir dès le lundi. Cependant, par mesure de précaution, il a décidé de ne pas autoriser le retour des inspecteurs tant que la situation ne serait pas entièrement stabilisée. Les inspections reprendront le mardi.

Malgré cette fermeture temporaire, M. Grossi a assuré que cela n’a pas eu d’impact sur les activités d’inspection de l’AIEA. « Mais, bien sûr, nous appelons toujours à la plus grande retenue », a-t-il ajouté.

Cette situation témoigne des tensions croissantes entre l’Iran et Israël, deux pays déjà en conflit ouvert, et souligne l’importance cruciale des inspections et de la surveillance internationale pour maintenir la stabilité et la sécurité régionales.

L’Université du Sénégal Oriental Prête à Accueillir ses Premiers Étudiants

Bonne nouvelle pour les futurs bacheliers de la zone Sud-Est du Sénégal ! L’Université du Sénégal Oriental débutera ses cours dès octobre prochain. Cette information a été confirmée par le coordonnateur du projet, le Pr Kandioura Noba, dans une déclaration relayée par le quotidien « Le Soleil ».

Le Pr Kandioura Noba a assuré que pour l’année académique 2024-2025, les étudiants orientés vers cette nouvelle université suivront leurs cours sur place. Il est envisagé que cela se fasse dans des locaux temporaires, à la fois pour les activités pédagogiques et sociales.

Le spécialiste en botanique, biodiversité, agro-écologie et gestion des adventices des cultures a également souligné que d’autres universités, comme celle de Ziguinchor, avaient commencé leurs activités académiques sans disposer de bâtiments permanents. Il est donc optimiste quant à la capacité de l’Université du Sénégal Oriental à adopter une démarche similaire pour garantir une mise en place rapide et efficace.

Lors d’une visioconférence organisée entre l’association Synergie des actions citoyennes (Sac) et le coordonnateur du projet, le Pr Noba a également fourni des garanties sur l’avancement des travaux de construction de cette nouvelle institution à Tambacounda. Ces assurances visent à rassurer toutes les parties prenantes concernées par ce projet d’envergure.

L’ouverture prochaine de l’Université du Sénégal Oriental représente une avancée significative dans le domaine de l’enseignement supérieur dans la région Sud-Est du pays. Elle offre de nouvelles opportunités d’accès à l’éducation pour les jeunes de cette zone, tout en contribuant au développement socio-économique de la région.

Retrouvailles Secrètes entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall

Selon les informations rapportées par le journal « Les Échos », une rencontre secrète aurait eu lieu entre Aminata Mbengue Ndiaye, la secrétaire générale par intérim du Parti socialiste (PS), et Khalifa Sall, le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier. Khalifa Sall était accompagné du maire de Dakar, Barthelemy Dias, ainsi que de l’édile de Grand-Dakar, Jean Baptiste Diouf.

Bien que les détails de cette rencontre n’aient pas été divulgués publiquement, il semblerait que les discussions aient porté sur la débâcle électorale subie par Khalifa Sall lors de l’élection présidentielle du mois de mars. Les participants ont probablement échangé sur les raisons de cette défaite et les perspectives futures pour le Parti socialiste et Khalifa Sall lui-même.

Cette rencontre secrète intervient dans un contexte politique tendu, marqué par les tensions au sein du Parti socialiste et les divergences stratégiques entre ses différents membres. Khalifa Sall, en tant que candidat indépendant lors de la dernière élection présidentielle, représente une force politique non négligeable, notamment à Dakar.

La rencontre entre Aminata Mbengue Ndiaye et Khalifa Sall, accompagné de Barthelemy Dias et Jean Baptiste Diouf, souligne l’importance des discussions et des négociations en cours au sein du paysage politique sénégalais. Elle pourrait être le prélude à de futures alliances ou à des recompositions politiques majeures dans les mois à venir.

Arrestation de Bachir Diop, Acteur de la Série « Dérapages », pour Trafic de Drogue

L’arrestation de Bachir Diop, plus connu sous son nom de scène Peter Salinger, a fait grand bruit dans les médias cette semaine. L’acteur principal de la série télévisée « Dérapages » est actuellement en détention et sera jugé aujourd’hui mardi pour trafic de drogue, suite à une dénonciation anonyme indiquant son implication dans un réseau de trafic de cannabis.

L’enquête menée par les autorités a conduit à la filature de Bachir Diop et à son arrestation le 25 juin 2022 à son domicile situé aux Maristes à Dakar. Lors de la perquisition de son domicile, un matériel sophistiqué destiné à la culture, la production et le trafic de cannabis de la variété « Skunk » a été découvert, comme l’ont rapporté Les Echos.

Les enquêteurs ont saisi 1,538 kg de cannabis, ainsi que divers équipements et installations permettant la culture et la production de cette drogue. Face à ces preuves, Bachir Diop est confronté à de graves accusations et risque de lourdes sanctions s’il est reconnu coupable.

Le trafic de drogue est sévèrement puni au Sénégal. Les peines pour trafic de cannabis peuvent être particulièrement lourdes, pouvant aller jusqu’à plusieurs années de prison.

Cette arrestation pourrait avoir de graves répercussions sur la carrière de Bachir Diop, qui était jusqu’alors un acteur en plein essor grâce à son rôle dans la série « Dérapages ». L’industrie cinématographique sénégalaise et ses fans sont sous le choc de ces révélations.

L’affaire Bachir Diop met en lumière les risques associés au trafic de drogue et les conséquences graves qu’il peut avoir sur la vie personnelle et professionnelle des individus impliqués. Elle souligne également l’importance de la vigilance des autorités et la nécessité de poursuivre les efforts pour lutter contre le trafic de drogue au Sénégal.

La Fondation Konrad Adenauer Prône la Lutte Contre les Crimes Internationaux et les Violences Sexuelles au Sénégal

Un séminaire dédié à la lutte contre les crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit a été organisé ce lundi au Sénégal par la fondation Konrad Adenauer/État de droit. Cet événement a rassemblé de nombreux acteurs judiciaires, dont des magistrats et des Procureurs de la République, venus de différents pays de la sous-région pour participer à cette formation essentielle.

Serge Brammertz, secrétaire général adjoint des Nations Unies et Procureur du Mécanisme international, a pris la parole pour évoquer le rôle crucial d’une justice indépendante dans le fonctionnement de l’État. Il a mis en avant l’importance de la formation des magistrats nationaux dans la poursuite des crimes internationaux, un effort soutenu par des partenaires tels que l’International Nuremberg Principles Academy et la fondation Konrad Adenauer.

Le séminaire a également abordé la question des violences sexuelles en période de conflit, souvent négligée. Brammertz a révélé que plus de la moitié des affaires traitées par le Tribunal pour le Rwanda concernaient ces types de crimes. Il a souligné l’urgence de former les magistrats sur ces questions, notamment en raison de la présence de nombreux fugitifs en Afrique, liés aux atrocités commises au Rwanda.

Cette formation marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux et les violences sexuelles en période de conflit. Elle souligne l’engagement du Sénégal et de ses partenaires internationaux à renforcer les capacités des magistrats et des acteurs judiciaires de la sous-région pour assurer une justice équitable et efficace.

Le séminaire organisé par la fondation Konrad Adenauer/État de droit témoigne de l’importance accordée à la justice mondiale et à la protection des droits de l’homme au Sénégal et dans la sous-région ouest-africaine.

La Plateforme Idy Président 2024 Dissoute Après l’Élection Présidentielle

Suite à une réunion à Thiès, les membres influents de la plateforme Idy président 2024 ont décidé de dissoudre leur organisation, reconnaissant ainsi la décision du peuple sénégalais lors de l’élection présidentielle de mars 2024. Le coordonnateur de la plateforme, Souleymane Ciss, a annoncé cette décision, tout en affirmant que l’engagement politique pour la démocratie, la justice et le développement perdure.

La plateforme a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye, le président élu, reconnaissant son succès indiscutable et lui souhaitant bonne chance dans sa mission à la tête du pays. Ils ont exprimé leur respect pour la maturité démocratique des citoyens sénégalais qui ont participé au processus électoral.

La plateforme a également rendu hommage au Conseil constitutionnel pour son rôle crucial dans le déroulement des élections. Ils ont mis en avant la capacité de résilience du Conseil face aux défis rencontrés durant le processus électoral, évitant ainsi un éventuel report de la présidentielle qui aurait pu nuire à l’image de la démocratie sénégalaise.

La dissolution de la plateforme Idy président 2024 marque un tournant dans la vie politique sénégalaise post-électorale. Elle témoigne d’une reconnaissance du verdict populaire et d’une volonté de respecter les institutions démocratiques du pays. Alors que le président élu, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à prendre ses fonctions, il est essentiel que tous les acteurs politiques continuent de travailler ensemble pour renforcer la démocratie, promouvoir la justice et assurer le développement du Sénégal.

Le Président Diomaye Faye Prépare un Livre Inspiré de sa Détention

Selon Babacar Ndiaye, président des jeunes de Pastef/Pikine, le Président Diomaye Faye est en train de rédiger un livre basé sur ses notes, ses lectures et ses réflexions pendant sa détention à la prison de Cap Manuel. Ce livre, qui devrait être disponible pour les Sénégalais dans les plus brefs délais, offre un aperçu des pensées et des préparations du président actuel concernant la gouvernance du pays.

Durant ses onze mois de détention, Diomaye Faye aurait consacré une grande partie de son temps à la lecture et à l’écriture. Sa chambre est décrite comme une véritable bibliothèque, où il recevait en moyenne cinq livres par jour, en plus de ceux qu’il commandait lui-même.

Dès sa désignation comme candidat de Pastef, après l’éviction d’Ousmane Sonko par la justice, Diomaye Faye aurait commencé à planifier sa gouvernance. Il a étudié en profondeur le fonctionnement de l’État, les réformes nécessaires et les différents aspects de la gouvernance. Babacar Ndiaye révèle que le président a écrit sur divers sujets, tels que la campagne électorale, la composition du gouvernement et les différents ministères.

Selon Babacar Ndiaye, les actions du gouvernement actuel sont en grande partie le résultat de la préparation et des réflexions de Diomaye Faye pendant sa détention. « Beaucoup de choses que les Sénégalais verront, avaient été préparées depuis la prison », affirme-t-il.

La révélation de Babacar Ndiaye met en lumière l’importance de la réflexion et de la préparation dans la gouvernance d’un pays. Il souligne également la détermination et l’engagement de Diomaye Faye à servir le Sénégal, même dans des circonstances difficiles. Il sera intéressant de voir comment les idées et les réflexions du président influenceront l’avenir du pays et seront reçues par les Sénégalais à travers la publication de ce livre.

Opération anti-drogue réussie : Une tonne de cocaïne saisie à Kidira, les autorités sur les traces des trafiquants

La douane sénégalaise a récemment réalisé une saisie record de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un succès majeur dans la lutte contre le trafic de drogue dans le pays. Dans une opération menée avec succès dans la nuit de dimanche à lundi, les agents douaniers ont intercepté un camion frigorifique en provenance du Mali, découvrant à son bord pas moins de 1 137 kg de drogue, d’une valeur estimée à plus de 90 milliards de francs CFA.

Cette saisie remarquable intervient à peine un mois après une opération similaire réussie à Koumpentoum, où près de 92 kg de stupéfiants avaient été confisqués. Ces succès répétés témoignent de l’efficacité croissante des efforts déployés par les autorités pour combattre le trafic de drogue dans le pays.

L’Office central de répression du trafic de stupéfiants (OCRTIS) a été chargé de mener l’enquête sous la supervision du Parquet de Tamba. Une équipe spéciale, dépêchée depuis Dakar, est venue renforcer les effectifs locaux pour traquer les responsables de ce trafic illégal.

Malgré la fuite du convoyeur, les autorités sont déterminées à poursuivre leurs investigations afin de démanteler les réseaux criminels impliqués dans ce trafic. L’expertise des agents de l’OCRTIS, réputés pour leur compétence dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, sera essentielle pour mener à bien cette opération.

Cette saisie record souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue, un fléau qui menace la stabilité et la sécurité des nations. Le Sénégal, en tant que plaque tournante du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, reste engagé à renforcer ses mesures de contrôle et de répression pour protéger ses citoyens et préserver l’intégrité de ses frontières.

Le Dakarois Quotidien N°155 – du 16/04/24 – ACCUSÉ D’ÊTRE CONTRE L’ISLAM CONFRÉRIQUE : BDF embrasse les mains soufies

Le Dakarois Quotidien N°155 – du 16/04/24
🔴 ACCUSÉ D’ÊTRE CONTRE L’ISLAM CONFRÉRIQUE : BDF embrasse les mains soufies
🔴 La Douane frappe fort contre le trafic de drogue : Saisie historique de 1137 Kg de Cocaïne

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Le président de la République du Sénégal, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a effectué une visite remarquée à Tivaouane, une cité religieuse emblématique du pays. Cette visite revêtait un caractère particulièrement significatif, venant juste après sa première sortie officielle à Touba.

Accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant son directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, ainsi que des membres éminents de son gouvernement, dont le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, et le ministre des Transports, Malick Ndiaye, le Chef de l’État a été reçu par le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

L’objet principal de cette visite était de présenter les condoléances de Son Excellence au Khalife suite au décès de Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh, une figure vénérée au sein de la communauté tidiane. Cette marque de respect et d’affection envers la communauté religieuse a été saluée par l’ensemble des fidèles et des leaders spirituels présents à Tivaouane.

Outre les échanges de courtoisie et de respect, le président Faye a également saisi l’opportunité pour exprimer sa volonté de poursuivre le programme de modernisation de la ville sainte. Il a souligné l’importance de soutenir les travaux de finition de la Grande Mosquée de Tivaouane, un projet emblématique qui revêt une grande importance pour la communauté tidiane et pour l’ensemble du pays.

La visite du Chef de l’État à Tivaouane a été marquée par un climat de respect, d’unité et de solidarité. Le Khalife Serigne Babacar Sy Mansour a formulé des prières pour la paix, la concorde et le succès des programmes gouvernementaux sous la conduite du président Faye. Cette rencontre témoigne de l’importance du dialogue entre l’État et les leaders religieux dans la construction d’une société sénégalaise fondée sur les valeurs de tolérance, d’harmonie et de progrès.

En fin de visite, le président Faye a été honoré par le Khalife qui lui a offert des cadeaux symboliques de grande valeur, symboles de l’amitié et de la fraternité entre l’État et la communauté religieuse. Cette marque de reconnaissance illustre la relation de confiance et de respect mutuel qui existe entre le gouvernement et les autorités religieuses du Sénégal.

La visite de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye à Tivaouane restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de communion, de respect et d’engagement en faveur de la paix et du développement du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye en visite à Tivaouane: Renforcement des liens et hommage à Serigne Mame Ousmane Sy Dabakh

Nouveau Ministre, Nouvelle Dynamique : Serigne Gueye Diop impulse le changement au Ministère de l’Industrie et du Commerce

À peine quelques heures après avoir pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop a lancé un appel à l’action en convoquant l’ensemble des directeurs, agences et services rattachés à son département pour une séance intensive de travail. Cette réunion, prévue pour ce lundi 15 avril 2024, marque le début d’une nouvelle ère de dynamisme et de rigueur au sein du ministère.

Homme méthodique et soucieux de l’efficacité, le Dr Serigne Gueye Diop a mis en avant plusieurs points clés lors de cette réunion. Tout d’abord, il a insisté sur l’importance de la ponctualité des agents, soulignant que le temps est un bien précieux qui ne doit pas être gaspillé. Ensuite, il a mis l’accent sur la nécessité d’effectuer un diagnostic approfondi de la situation actuelle du ministère, afin d’identifier les forces et les faiblesses et de définir les axes prioritaires d’action.

Par ailleurs, le Ministre a souligné l’importance de la reddition des comptes, rappelant que la transparence et la responsabilité sont des valeurs fondamentales dans la gestion des affaires publiques. Il a également mis l’accent sur l’importance de faire le point sur les chantiers en cours au sein du Ministère, afin de garantir leur avancement et leur bonne gestion.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la vision du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier Ministre, Ousmane Sonko, visant à promouvoir le développement économique et social du pays. En impulsant un nouveau dynamisme au Ministère de l’Industrie et du Commerce, le Dr Serigne Gueye Diop entend contribuer activement à la réalisation de cet objectif ambitieux.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux majeurs, cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour stimuler la croissance économique, favoriser l’emploi et améliorer les conditions de vie des citoyens. En mobilisant l’ensemble des acteurs du ministère autour d’une vision commune, le Ministre Serigne Gueye Diop ouvre la voie à un avenir prometteur pour l’industrie et le commerce au Sénégal.

Building administratif : le PM Ousmane Sonko visite les locaux…

Le Premier ministre Ousmane Sonko s’apprête à effectuer une visite déterminante au bâtiment administratif Mamadou Dia ce lundi. Cette démarche, initialement programmée la semaine précédente mais reportée à la dernière minute, est scrutée avec attention, car elle pourrait avoir des implications majeures sur l’organisation des institutions gouvernementales et sur l’utilisation des finances publiques.

L’objectif officieux de cette visite est de déterminer si le bâtiment administratif récemment rénové pourrait servir de siège aux institutions de la République qui louent actuellement des locaux. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du nouveau gouvernement de rationaliser les dépenses publiques et d’optimiser l’utilisation des infrastructures existantes.

Le bâtiment administratif Mamadou Dia, nommé en l’honneur du premier Premier ministre du Sénégal, a fait l’objet de rénovations conséquentes ces dernières années, représentant un investissement financier considérable de plusieurs milliards de francs CFA. La visite du Premier ministre Sonko vise à évaluer la pertinence de ces rénovations par rapport aux besoins réels des institutions gouvernementales et à déterminer si le bâtiment peut efficacement remplir sa fonction.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large visant à promouvoir une gestion transparente et efficiente des ressources publiques. En examinant de près l’utilisation du bâtiment administratif Mamadou Dia, le gouvernement souhaite s’assurer que les deniers publics sont utilisés de manière responsable et judicieuse.

La conclusion de cette enquête pourrait avoir des répercussions significatives sur l’organisation administrative du pays. Si le bâtiment administratif est jugé adapté aux besoins des institutions gouvernementales, cela pourrait entraîner le regroupement de plusieurs ministères et organismes au sein de ce lieu centralisé. Une telle décision permettrait de réaliser des économies substantielles en termes de loyers et de frais de fonctionnement.

En outre, cette démarche envoie un signal fort quant à l’engagement du nouveau gouvernement en faveur d’une gouvernance responsable et transparente. En évaluant l’utilisation des infrastructures publiques de manière objective et rigoureuse, le Premier ministre Sonko démontre sa volonté de mettre en œuvre des réformes significatives pour améliorer l’efficacité et l’efficience de l’administration publique.

Dans l’attente des résultats de cette visite, les citoyens et les observateurs politiques demeurent attentifs, conscients des enjeux importants liés à cette initiative. La décision qui en découlera aura des répercussions durables sur la gestion des ressources publiques et sur l’organisation de l’appareil gouvernemental, marquant ainsi une étape importante dans l’évolution politique et administrative du pays.

Sénégal : Le Contrat de Dessalement de l’Eau de Mer Suscite la Controverse

Alors que le Sénégal se remet à peine de l’élection historique marquant la troisième transition démocratique du pays, une décision controversée du président sortant Macky Sall fait l’objet de critiques intenses. Un contrat de 450 milliards de FCFA a été signé par entente directe avec une entreprise privée étrangère pour l’achat d’eau sur 35 ans, provenant d’une usine de dessalement d’eau de mer à construire sur la Grande-Côte des Niayes. Cette décision risque de compromettre la réalisation du Canal du Cayor, un projet vital pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation de zones agricoles stratégiques du pays.

La signature de ce contrat sans appel d’offres ni consultation soulève des questions éthiques et procédurales. La rapidité avec laquelle le contrat a été ratifié, en présence du Chef de l’État et des Ministres de l’Eau et des Finances, laisse place à des interrogations sur l’intégrité du processus décisionnel et la transparence de la gouvernance.

Le président Sall assure que ce projet n’alourdira pas la dette nationale, mais cette affirmation semble difficile à soutenir. La production d’eau dessalée coûtera trois fois plus cher que le système actuel. Cette augmentation des coûts pourrait entraîner soit une hausse significative des tarifs d’eau pour les consommateurs, soit une subvention étatique importante, estimée à plus de 40 milliards FCFA par an, pour maintenir l’équilibre financier de la SONES.

Le projet de dessalement de grande envergure est en désaccord avec la stratégie nationale de gestion des ressources en eau du Sénégal. Le plan prévoit une étape intermédiaire de dessalement limité comme appoint en attendant la mise en œuvre du projet de grand transfert d’eau depuis le lac de Guiers. Ce projet gigantesque de dessalement compromettrait cette vision stratégique et aurait des impacts considérables sur l’environnement marin.

Il est impératif pour le nouveau gouvernement de réexaminer ce contrat de dessalement. Il est crucial de le replacer dans le contexte de la stratégie nationale de mobilisation des ressources en eau afin de garantir le développement durable du secteur de l’eau au Sénégal. Cela nécessite une approche transparente et responsable, en consultation avec tous les acteurs concernés, pour éviter les erreurs du passé et assurer un avenir durable pour l’approvisionnement en eau du pays.

Incendies Criminels à Sedhiou : Souleymane Diallo Victime d’Actes Répétés

Souleymane Diallo, enseignant à l’inspection d’académie de Sedhiou, est confronté à une série d’incendies criminels ciblant sa résidence située dans le quartier Santossou. Il pointe du doigt deux femmes de son voisinage qu’il accuse d’être les instigatrices de ces actes criminels récurrents.

Selon les dires de Souleymane Diallo, des allumettes retrouvées sur les lieux témoignent de la présence et de l’implication des deux femmes qu’il accuse. Ces incendies criminels, ayant pour but de réduire sa maison en cendres, ont été répétés à plusieurs reprises.

Malgré les plaintes déposées par Souleymane Diallo à l’encontre des présumées coupables, il déplore l’absence d’évolution dans les enquêtes judiciaires. Les investigations semblent stagner, mettant en péril la sécurité et l’intégrité de l’enseignant et de sa famille.

Face à cette situation alarmante et dans la crainte de conséquences plus graves, Souleymane Diallo prévoit de saisir le procureur de la République. Il souhaite ainsi mettre en lumière ces actes criminels et espère que des mesures efficaces seront prises pour assurer sa sécurité et celle de sa famille.

L’affaire de Souleymane Diallo met en évidence les défis auxquels sont confrontées les victimes d’actes criminels au Sénégal, en particulier lorsque les enquêtes n’aboutissent pas. Il est essentiel que les autorités compétentes prennent les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et la protection des citoyens, tout en veillant à ce que justice soit rendue dans les affaires de cette nature.

Grève au Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS Réclame le Respect des Accords

Le Syndicat des Travailleurs de la Santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor a décrété une grève totale de trois jours pour exiger le respect des accords passés avec la direction de l’établissement.

Alioune Sané, technicien génie-sanitaire et 2e adjoint au secrétaire général du SYNTRAS, a détaillé les raisons de ce mouvement de grève. Les principaux points de discorde sont :

Le directeur du centre hospitalier aurait décidé de reverser 15 millions issus de l’augmentation du budget destinée aux cotisations des travailleurs à l’IPRES. Cette décision n’a pas encore été mise en œuvre, ce qui suscite l’indignation des grévistes.

Le SYNTRAS dénonce la non-application de l’augmentation des salaires et le non-respect de l’accord portant sur la réorganisation des services selon les hiérarchies et grades des travailleurs.

Les membres du syndicat dénoncent également la liquidation des paiements des indemnités de départ à la retraite. Ils affirment que les retraités du centre hospitalier de Ziguinchor partent actuellement à la retraite sans recevoir aucune indemnité.

Face à ces manquements, le SYNTRAS n’exclut pas de durcir son mouvement si la direction ne respecte pas ses engagements. Alioune Sané a souligné que la réorganisation des services est un problème inédit au sein de l’hôpital, ce qui montre l’urgence et l’importance des revendications du syndicat.

La grève décrétée par le SYNTRAS au centre hospitalier régional de Ziguinchor met en lumière les difficultés rencontrées par les travailleurs du secteur de la santé au Sénégal. Les revendications du syndicat soulignent l’importance de respecter les accords passés et de garantir les droits des travailleurs, notamment en ce qui concerne les salaires et les indemnités de retraite.

Tension Protocolaire à Touba : Le Maire Abdou Lahat Ka Bloqué à la Résidence de Serigne Bassirou Mbacké

Une scène inhabituelle s’est déroulée devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké à Darou Miname. Le maire de la commune de Touba, Abdou Lahat Ka, a été momentanément bloqué par le protocole présidentiel, l’empêchant d’assister à l’audience entre le chef de l’État, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye, et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké.

L’incident est survenu en raison du retard d’Abdou Lahat Ka. Arrivant en retard à la résidence du khalife, le maire a trouvé les forces de défense et de sécurité sur place qui lui ont refusé l’accès. La raison invoquée était que le chef de l’État était déjà en audience dans le salon du saint homme.

Ce n’est qu’après les discours de Bassirou Diomaye Faye et de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre que des instructions ont été données pour permettre au maire de Touba d’accéder à l’intérieur de la résidence.

Cet incident soulève des questions sur le respect du protocole et des règles de courtoisie entre les différentes autorités. Bien que l’incident se soit résolu rapidement et sans incident majeur, il met en évidence l’importance du respect des protocoles et des formalités lors de tels événements officiels.

L’incident protocolaire survenu devant la résidence de Serigne Bassirou Mbacké illustre l’importance du respect des règles et des protocoles lors des rencontres officielles entre autorités. Malgré le retard du maire de Touba, la situation a été rapidement résolue, permettant à Abdou Lahat Ka d’assister à l’audience entre le chef de l’État et le khalife général des mourides.

Tivaoune: Le Président Bassirou Diomaye Faye visite les cités religieuses

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, poursuit son engagement en faveur du dialogue intercommunautaire en visitant les cités religieuses du Sénégal. Après avoir effectué une visite historique à Touba plus tôt dans la journée, il s’est rendu à Tivaouane pour rencontrer le Khalife général des Tidianes, Serigne Mbaye Sy Mansour.

Cette série de visites témoigne de l’importance que le Président accorde au dialogue et à la collaboration entre l’État et les leaders religieux. En rencontrant les Khalifes des grandes confréries du pays, il renforce les liens qui unissent la sphère politique et la sphère religieuse, créant ainsi un environnement propice à la cohésion sociale et à la paix.

L’accueil chaleureux réservé au Président à Tivaouane montre l’ouverture et la bienveillance de la communauté religieuse envers les autorités étatiques. Cette rencontre revêt une grande importance symbolique, soulignant l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

Au-delà de l’échange de courtoisie, ces rencontres sont l’occasion d’aborder des questions d’intérêt commun, telles que le développement socio-économique, l’éducation et la promotion des valeurs de paix et de tolérance. En travaillant main dans la main, l’État et les leaders religieux peuvent contribuer de manière significative à la construction d’une société plus juste, inclusive et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme ainsi son engagement envers la diversité culturelle et religieuse du Sénégal, mettant en avant le dialogue et la collaboration comme des éléments clés de la construction d’un avenir meilleur pour tous.

Tensions à Keur Cheikh, Diourbel : Conflit autour de l’implantation d’une station-service

Des tensions importantes ont éclaté dans le quartier de Keur Cheikh à Diourbel suite à l’opposition farouche des habitants à l’implantation d’une station-service dans leur localité. Les résidents, mécontents de ce projet, ont organisé une descente nocturne sur le site de construction, entraînant des dégâts matériels considérables.

Les habitants, déterminés à stopper les travaux, ont incendié du matériel de construction, détruit des briques et des sacs de ciment, comme l’ont rapporté des sources de Seneweb. Ces actions ont provoqué une intervention rapide des autorités locales, alertées par le commissariat central de Diourbel vers 3 heures du matin. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur place pour maîtriser le feu et limiter les dégâts.

Malgré la résistance des habitants, l’homme d’affaires Khadim Sylla, porteur du projet, affirme disposer de tous les documents nécessaires à la légalité de l’implantation de la station-service, y compris une autorisation de construire.

Suite à ces événements, le commissaire Mor Ngom et ses équipes ont ouvert une enquête pour identifier les responsables des actes de sabotage. Leurs investigations ont rapidement porté leurs fruits, conduisant à l’arrestation de six suspects présumés. Parmi eux se trouve l’imam Samba Kane, placé en garde à vue pour son implication présumée dans ces actes de vandalisme.

Cette affaire met en lumière les tensions croissantes entre les intérêts économiques et les préoccupations des communautés locales concernant le développement urbain et la protection de leur environnement. L’opposition des habitants de Keur Cheikh à l’implantation de la station-service reflète les préoccupations plus larges concernant l’urbanisation rapide et son impact sur la qualité de vie et l’environnement local.

La situation à Keur Cheikh à Diourbel demeure tendue, malgré l’intervention des autorités pour restaurer l’ordre et poursuivre les responsables des actes de sabotage. Ce conflit souligne l’importance d’un dialogue ouvert et constructif entre les promoteurs de projets économiques et les communautés locales pour parvenir à des solutions mutuellement bénéfiques et durables.

SEM. Bassirou Diomaye Faye : « L’urgence à Touba est l’accès à l’eau potable, les inondations… le gouvernement s’engage »

Lors d’une visite remarquée à Touba, la ville sainte des Mourides, Son Excellence Monsieur le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé un engagement sans faille envers les défis majeurs auxquels est confrontée cette communauté religieuse et l’ensemble de la population sénégalaise.

Parmi ces défis, l’accès à l’eau potable a été identifié comme une priorité urgente. Le Président Faye a souligné la nécessité d’œuvrer rapidement pour garantir à tous les habitants de Touba un accès fiable à une source d’eau potable, un droit fondamental essentiel à la vie et à la santé de chacun. Cette déclaration réaffirme l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins fondamentaux de la population, en travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales et les parties prenantes concernées.

Par ailleurs, le Président Faye a également abordé la question des inondations, un problème récurrent qui affecte régulièrement Touba et d’autres régions du Sénégal. Conscient des conséquences dévastatrices de ces phénomènes naturels sur les communautés locales, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures préventives et d’atténuation des risques pour protéger les citoyens et leurs biens.

En annonçant ces engagements, le Président Faye a démontré sa volonté de faire face aux défis réels auxquels est confrontée la population de Touba, en mettant en place des solutions concrètes et durables pour améliorer leur qualité de vie et renforcer leur résilience face aux menaces environnementales.

Cette visite et les annonces qui l’ont accompagnée témoignent de la vision et du leadership du Président Faye, qui place les besoins et le bien-être de la population au cœur de son action gouvernementale. En s’attaquant aux problèmes urgents tels que l’accès à l’eau potable et les inondations, le gouvernement s’engage à créer un avenir meilleur et plus sûr pour tous les Sénégalais, en garantissant une gestion efficace des ressources et une protection adéquate contre les risques naturels.

Décès de HELMUT BUSCHMEYER ( JORO) Président FONDATION CARITAS OSNABRÜCK, un mécène de l’éducation à Kaolack

La disparition de Monsieur HELMUT BUSCHMEYER ( JORO) , President de la Fondation Caritas Osnabrück « Hilfe für Menschen in Not im Senegal » d’Allemagne.
, et Président d’honneur de JOKOO Sénégal/ Deutschland, survenu le Dimanche 14 avril 2024 à Osnabrück ( Allemagne) à l’âge de 86 ans suite à une courte maladie, est une immense perte pour le Sénégal particulièrement les couches sociales démunies , les personnes en situation de handicap et les enfants de kaolack . Il a accompli une vie bien remplie et riche en expériences au service de l’humanitaire, de l’entraide et de la solidarité. La FONDATION CARITAS OSNABRÜCK est un partenaire stratégique de JOKOO Sénégal/ Deutschland dont le manager général est M. Alioune Marone.
M. Helmut Buschmeyer a entrepris différentes actions de solidarité et d’entraide multiformes au Sénégal depuis 2008 donc 16 ans dans les régions de Thiès( Mbour )  Diourbel ( Bambey) , Dakar, et principalement Kaolack.
M. Helmut ( dit JORO au Sénégal) a fait de notre pays sa seconde patrie d’adoption . Il a démarré par de petites actions de dons de divers matériels surtout sportifs avec des ASC de quartier à Kaolack,Mbour etc. pour  finalement formaliser ce mécénat en fondation. M. Vieux Guèdel Mbodj président de Jokoo est en même temps le coordonnateur national de cette Fondation Caritas Stiftung Osnabrück «Hilfe für Menschen im Sénégal ». Au fil du temps , M. Mbodj a tissé avec Helmut de solides relations de confiance, d’amitié et de fraternité qui ont permis la réussite de ce partenariat . La Fondation a fait de grandes réalisations dans plusieurs domaines notamment dans la santé, l’éducation inclusive , l’appareillage des personnes handicapées, et le sport . Uniquement pour kaolack, ne serait -ce que sur l’éducation,  la Fondation Caritas Osnabrück a construit 02 nouvelles salles de classes à l’école de Kabatoki 1( Kaolack) , des toilettes à l’école de Sama Moussa et Babacar Diop , Ibrahima Fall , Cem Touba Ndorong et réfection des classes, bureaux et tables bancs.Elle est entrain de finir 02 nouvelles classes au Cem de DAGA Diakhaté. En plus , 178 enfants sont parrainés et bénéficient annuellement de bourses et de kits scolaires . Ses gigantesques investissements réalisés au Sénégal sont estimés à plus de 400 millions de FCFA .

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

TOUBA : Le message du Président Bassirou Diomaye Faye au Khalife des Mourides, Serigne Mountakha

Dans un geste empreint de respect et de considération envers les autorités religieuses, le Président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message significatif au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, lors de sa visite à Touba, la ville sainte des Mourides.

Les images de la visite du Président Bassirou Diomaye Faye à Touba auprès du Khalife Général des Mouride

Une visite respectueuse : Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye chez le Khalife (photos – vidéos)

Dans un geste empreint de respect et de tradition, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, s’est rendu à la résidence de Serigne Mountakha Mbacké à Darou Miname. Accompagné de quelques collaborateurs, dont El Malick Ndiaye, il est arrivé à 17h10 précises pour cette rencontre hautement symbolique.

À son arrivée, il a été accueilli par Serigne Basirou Mbacké Abdou Khadre Mbacké, fils de Ndiaganiao, qui l’a conduit à rencontrer le patriarche religieux. Mais ce qui a marqué ce moment, c’est le geste humble du Président Faye : il a préféré retirer ses chaussures avant d’entrer dans la maison du Khalife, marchant ainsi pieds nus sur le sol, conformément à la tradition et au respect envers le lieu saint et son hôte.

Cette visite revêt une signification profonde dans la culture sénégalaise, où le respect des autorités religieuses est une valeur fondamentale. En s’entretenant en privé avec Serigne Mountakha Mbacké, le Président Faye honore cette tradition et renforce les liens entre le pouvoir politique et les autorités religieuses, soulignant l’importance de la coexistence harmonieuse entre ces deux sphères dans la société sénégalaise.

Cette rencontre, empreinte de cordialité et de respect mutuel, témoigne de l’attachement du Président Faye aux valeurs culturelles et religieuses du Sénégal, et de son engagement à maintenir des relations harmonieuses avec les leaders religieux du pays.

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Le Président Bassirou Diomaye Faye en visite à Touba : Un engagement pour l’Unité et la Prospérité Nationale »

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, s’apprête à effectuer une visite officielle à Touba cet après-midi, marquant ainsi un moment symbolique après la célébration de l’Aïd el Fitr à la Grande mosquée de Dakar.

Dans un discours empreint de solennité et de conviction, le Président a appelé les Sénégalais à renforcer la culture du vivre ensemble, soulignant que cette harmonie est le fondement d’un Sénégal de paix, d’unité et de cohésion. Il a exprimé sa profonde gratitude envers tous les maîtres coraniques, les hommes de Dieu et les Khalifes généraux, dont les prières bénies sont le pilier de la résilience nationale.

La visite du Président à Touba revêt une importance particulière, témoignant de son engagement envers toutes les régions du pays. En effet, Touba, en plus d’être un centre religieux éminent au Sénégal, est également un pôle économique et culturel dynamique. Cette démarche souligne l’importance accordée par le gouvernement à la prospérité et au développement équilibré de toutes les communautés sénégalaises.

En cette période de célébration religieuse et de renforcement des liens communautaires, la visite du Président à Touba illustre l’unité et la solidarité qui caractérisent le peuple sénégalais. C’est également une occasion de dialogue et de partenariat avec les autorités locales pour répondre aux défis et aux aspirations de la population de Touba et de ses environs.

Dans un esprit de fraternité et de coopération, le Président Bassirou Diomaye Faye affirme ainsi son engagement à œuvrer pour un Sénégal prospère, où la diversité culturelle est célébrée et où chaque citoyen a la possibilité de réaliser son plein potentiel.

Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix au Sénégal

Le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko a suscité un regain d’optimisme et d’attentes élevées parmi les citoyens, notamment à Sandiara, avec la nomination du Dr Serigne Guèye Diop au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette décision est perçue comme une opportunité prometteuse pour stimuler l’industrialisation du pays et réduire les prix des denrées alimentaires, deux enjeux cruciaux pour le développement économique et social du Sénégal.

Dr Serigne Guèye Diop, maire de la commune de Sandiara, est reconnu pour son engagement et son leadership visionnaire dans la promotion de l’industrie locale. Sous sa direction, Sandiara est devenue une zone industrielle florissante, accueillant actuellement 16 usines en activité, dont certaines sont les premières de leur genre en Afrique de l’Ouest. Ces entreprises ont créé plus de 3 000 emplois directs et devraient en générer jusqu’à 10 000 de plus à moyen terme, offrant ainsi des opportunités d’emploi vitales pour les jeunes de la région.

L’impact économique de cette industrialisation est significatif, avec une augmentation spectaculaire du budget communal de 20 millions FCfa en 2014 à près d’un milliard en 2023. Ces ressources supplémentaires ont permis d’investir dans des infrastructures éducatives et sanitaires essentielles, renforçant ainsi le bien-être des habitants de Sandiara. De nouvelles écoles, des collèges, des lycées et des centres de santé ont été construits, améliorant ainsi l’accès aux services sociaux de base.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce est perçue comme une reconnaissance de ses compétences et de son expérience réussie en matière de développement économique local. En tant que ministre, il s’engage à poursuivre son travail acharné et son dévouement pour promouvoir l’industrialisation du pays dans son ensemble. Sa méthode de travail repose sur l’écoute attentive des besoins des industries et des consommateurs, la collecte de données précises et l’analyse rigoureuse des défis et des opportunités.

Dr Serigne Guèye Diop envisage également de renforcer les politiques commerciales pour favoriser un environnement commercial plus dynamique et performant. Cela des initiatives visant à réduire les barrières tarifaires et non tarifaires au commerce, à encourager l’investissement étranger et à promouvoir les exportations de produits sénégalais sur les marchés internationaux. Il s’engage également à lutter contre les pratiques commerciales déloyales et à protéger les droits des consommateurs.

En outre, le nouveau ministre accorde une grande importance à la promotion des industries locales et à la création d’emplois décents pour les jeunes et les travailleurs sénégalais. Il prévoit de mettre en œuvre des politiques de développement industriel inclusif qui favorisent la croissance économique tout en garantissant une répartition équitable des bénéfices. Cela comprend des programmes de formation professionnelle et des incitations fiscales pour encourager les investissements dans les secteurs prioritaires de l’économie.

Dans l’exercice de ses fonctions, Dr Serigne Guèye Diop s’engage à promouvoir une gouvernance transparente et responsable, en veillant à ce que les ressources publiques soient utilisées de manière efficace et efficiente. Il reconnaît l’importance de la reddition de comptes et de la lutte contre la corruption pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales.

La nomination du Dr Serigne Guèye Diop en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce suscite des espoirs et des attentes élevées quant à la promotion de l’industrialisation et à la réduction des prix des denrées alimentaires au Sénégal. Son leadership visionnaire, son engagement envers le développement économique et social et son expérience réussie font de lui un choix prometteur pour relever les défis économiques du pays et ouvrir la voie à un avenir plus prospère pour tous.

Kaolack/ Éducation : L’école élémentaire publique Elhadji Ibrahima Seydou est dans un état de délabrement total.

Au cœur du quartier des Abattoirs Ndangane à Kaolack, l’École Élémentaire Elhadji Ibrahima Seydou Ndao, autrefois symbole de l’éducation et de la formation des futurs cadres de la société, se trouve aujourd’hui dans un état de délabrement alarmant. Les parents d’élèves, les responsables locaux et la communauté tout entière expriment leur profonde préoccupation face à la détérioration de cet établissement public, confronté à de multiples problèmes structurels.

Les témoignages des membres de la communauté sont unanimes : l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est dans un état de décrépitude avancée. Les toitures présentent des défaillances majeures, les murs de clôture sont presque inexistants et les salles de classe sont gravement endommagées. Ousmane Traoré, membre du comité de gestion de l’école, exprime son désarroi face à cette situation déplorable, soulignant que l’établissement a été négligé pendant des années, sans aucune action entreprise pour sa réhabilitation.

Devant l’urgence de la situation, la communauté lance un appel pressant aux autorités compétentes, en particulier aux responsables municipaux, pour intervenir rapidement et mettre en œuvre un plan de réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao. Arouna Faye, représentant des jeunes du quartier, insiste sur l’importance vitale de fournir des locaux décents aux élèves, garantissant ainsi un environnement propice à l’apprentissage et au développement.

La réhabilitation de l’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao revêt une importance capitale pour l’avenir de la jeunesse de Kaolack. En assurant un accès à une éducation de qualité dans des infrastructures adéquates, les autorités locales peuvent contribuer de manière significative à l’épanouissement des enfants et à leur succès futur. Il est impératif d’agir rapidement pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage et que les élèves ne soient privés des conditions nécessaires à leur réussite scolaire.

L’école Elhadji Ibrahima Seydou Ndao est bien plus qu’un simple établissement d’enseignement ; c’est un symbole de l’engagement envers l’éducation et l’avenir de la jeunesse. En investissant dans sa réhabilitation, les autorités locales peuvent envoyer un message fort sur leur engagement envers l’éducation et le bien-être des générations futures. Il est temps d’agir pour redonner à cette école son lustre d’antan et offrir aux enfants de Kaolack les meilleures chances de réussite dans la vie.

Mariama Massaly,correspondante à Kaolack.

Déclassement de la Bande de Filaos de Guédiawaye : L’AJE en Appel devant la Cour Suprême

L’Association des Jeunes pour l’Environnement (AJE) prend une initiative décisive pour contester le décret déclassifiant une portion de la bande de Filaos de Guédiawaye. Dans le cadre de cette démarche, une requête a été officiellement déposée auprès de la Cour Suprême.

L’audience publique concernant cette affaire est prévue pour le jeudi 25 avril 2024. Elle se tiendra à la deuxième chambre administrative de la Cour Suprême et sera présidée par Oumar Gaye. Cette séance permettra d’examiner la requête de l’AJE et de délibérer sur la validité du décret de déclassement.

Le déclassement de la bande de Filaos suscite des préoccupations environnementales et locales. Cette zone côtière, riche en biodiversité et en écosystèmes fragiles, est essentielle pour la préservation de l’environnement et la protection du littoral de Guédiawaye. La décision de déclasser une partie de cette bande pourrait avoir des conséquences néfastes sur l’équilibre écologique et le bien-être des communautés locales.

L’Association des Jeunes pour l’Environnement (AJE) joue un rôle actif dans la mobilisation et la sensibilisation autour de cette cause environnementale. En contestant le décret de déclassement devant la Cour Suprême, l’AJE vise à protéger et à préserver la bande de Filaos de Guédiawaye pour les générations futures.

Conclusion

L’audience publique de ce jeudi offre une occasion importante pour l’AJE de plaider en faveur de la préservation de la bande de Filaos de Guédiawaye. Cette initiative reflète l’engagement de l’association à défendre les valeurs environnementales et à promouvoir la conservation des écosystèmes précieux du Sénégal.

Ousmane Sonko Envisage une Visite au Building Administratif Mamadou Dia pour Évaluer le Retour des Institutions de la République

Selon les informations fournies par nos confrères du quotidien Source A, le Premier ministre Ousmane Sonko prévoit de visiter le building administratif Mamadou Dia ce lundi. L’objectif de cette visite serait de déterminer la possibilité de ramener les institutions de la République qui avaient été déplacées.

Mamadou Lamine Diallo, leader du mouvement Tekki, voit d’un bon œil cette démarche du Premier ministre. Dans un post sur X, le député affirme que « cette affaire doit être tirée au clair ». Il rappelle également avoir « proposé en son temps une commission d’enquête parlementaire, celle-ci fut rejetée par le bureau de l’Assemblée nationale ».

Le building administratif Mamadou Dia, d’une capacité de 10 étages, avait été rénové suite à un incendie qui s’y était déclaré. Cependant, malgré ces travaux de rénovation, le bâtiment n’a jamais été fonctionnel et a été fermé. Cette visite du Premier ministre pourrait donc être un pas vers la résolution de ce dossier et la réutilisation effective de cet espace.

La visite d’Ousmane Sonko au building administratif Mamadou Dia revêt une importance particulière pour le gouvernement. Elle permettrait non seulement d’évaluer la faisabilité de ramener les institutions de la République dans ce bâtiment, mais aussi de répondre aux préoccupations des citoyens et des acteurs politiques concernant l’utilisation et la mise en valeur de cet espace.

La décision d’Ousmane Sonko de visiter le building administratif Mamadou Dia démontre l’engagement du gouvernement à trouver des solutions aux problèmes administratifs et institutionnels du pays. Cette démarche est perçue comme une étape importante vers la résolution d’un dossier qui suscite de nombreuses interrogations et attentes au sein de la population sénégalaise.

Aminata Touré à New York : Une Participation Active à la 23ème Session de l’ONU sur les Administrations Publiques

Aminata Touré, ancienne Première ministre et membre influent de la coalition au pouvoir, « Diomaye Président », prend part à la 23ème session de l’Organisation des Nations Unies sur les Administrations publiques. Elle a annoncé sa participation sur sa page Facebook, soulignant l’importance de cet événement international pour le Sénégal.

En tant que membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), Aminata Touré joue un rôle clé dans la promotion des bonnes pratiques de gouvernance à l’échelle mondiale. Sa participation à cette session reflète l’engagement du Sénégal à renforcer ses institutions publiques et à promouvoir une gestion transparente et efficace des affaires publiques.

Le thème de la 23ème session, « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », correspond parfaitement aux ambitions du nouveau régime sénégalais et aux attentes de la population. Aminata Touré a souligné que ce thème est en « droite ligne des ambitions de notre nouveau régime et des espérances des Sénégalais », illustrant ainsi la volonté du gouvernement de s’aligner sur les objectifs de développement durable et de lutter contre la pauvreté.

La présence d’Aminata Touré à cette session de l’ONU renforce la position du Sénégal sur la scène internationale et offre une occasion unique de partager les réussites et les défis du pays en matière de gouvernance publique. En tant que membre éminent du CEPA, elle est en mesure de contribuer activement aux débats et aux discussions visant à améliorer les administrations publiques à travers le monde.

La participation d’Aminata Touré à la 23ème session de l’ONU sur les Administrations publiques témoigne de l’engagement du Sénégal à jouer un rôle actif et constructif dans les débats mondiaux sur la gouvernance publique. Son expertise et son influence sont des atouts précieux pour le pays, qui aspire à renforcer ses institutions et à atteindre les Objectifs de Développement Durables pour le bien-être de sa population.

Bassirou Diomaye Faye en Visite Officielle à Touba : Une Rencontre Historique avec le Khalife Général des Mourides

Trois semaines après son investiture en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Faye s’apprête à effectuer sa première visite officielle à l’intérieur du pays. Le chef de l’État se rendra cet après-midi dans la ville sainte de Touba, un moment très attendu par la population et les autorités locales.

La rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, revêt une importance particulière. Elle symbolise le respect mutuel et la reconnaissance de l’influence spirituelle et culturelle de la confrérie mouride au Sénégal. Le tête-à-tête entre les deux hommes permettra d’aborder des sujets d’intérêt national et de renforcer les liens entre l’État et la communauté mouride.

Pour cette audience historique, le chef de l’État sera accompagné d’une délégation réduite, témoignant ainsi de l’importance et de la solennité de la rencontre. Cette approche minimaliste reflète la volonté du président de privilégier un échange direct et sincère avec le guide religieux.

La visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba est également l’occasion pour lui de marquer son engagement en faveur de l’unité nationale et de la cohésion sociale. En rencontrant le khalife général des mourides, le président montre sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les leaders religieux pour le bien-être et le développement du pays.

La première visite de Bassirou Diomaye Faye à Touba promet d’être un moment fort de son mandat présidentiel. Cette rencontre avec le khalife général des mourides illustre la place centrale de la confrérie mouride dans la vie politique et sociale du Sénégal. Elle ouvre la voie à une nouvelle ère de collaboration et de dialogue entre l’État et les différentes composantes de la société sénégalaise.

Les Passeports Diplomatiques au Sénégal : Entre Réforme et Controverses

La récente révélation de la députée de la majorité Adji Mbergane Kanouté concernant les modalités d’octroi des passeports diplomatiques au Sénégal a relancé le débat sur ce sujet sensible. Les nouvelles autorités ont en effet restreint l’utilisation de ces documents, provoquant un vif débat au sein de la société sénégalaise et rappelant les nombreux scandales qui ont émaillé l’histoire de ces titres de voyage.

À la fin de son mandat, l’ancien président Macky Sall a élargi la liste des bénéficiaires des passeports diplomatiques, suscitant des critiques et des inquiétudes quant à la possibilité d’abus et de trafics. Les nouvelles directives visent à rétablir une certaine rigueur dans l’attribution de ces passeports, notamment en empêchant les ministres sortants de les utiliser.

Le Sénégal a été le théâtre de plusieurs affaires retentissantes liées à l’utilisation frauduleuse des passeports diplomatiques. De la commercialisation de ces documents à des prix exorbitants à leur utilisation dans des affaires de trafic de drogue ou de détournement de fonds, les scandales se succèdent, mettant en cause des personnalités politiques de différents régimes.

L’utilisation abusive des passeports diplomatiques n’a pas seulement des conséquences nationales. Les autorités américaines ont exprimé à plusieurs reprises leurs préoccupations concernant les comportements abusifs de certains détenteurs de passeports sénégalais sur leur territoire. De plus, en 2018, le Sénégal a frôlé un embargo de l’Union européenne sur ses passeports diplomatiques, finalement évité grâce à l’intervention de l’Espagne.

Face à ces scandales récurrents, les autorités sénégalaises ont annoncé une série de mesures visant à réformer en profondeur le système d’attribution des passeports diplomatiques. Une enquête récente a conduit à l’annulation de tous les passeports délivrés sur une période donnée, signe d’une volonté de lutter efficacement contre les abus et les trafics.

La question des passeports diplomatiques reste un sujet brûlant au Sénégal, symbolisant les défis auxquels le pays est confronté en matière de gouvernance et de transparence. Si les nouvelles mesures prises par les autorités vont dans le sens d’une plus grande rigueur, il reste encore beaucoup à faire pour restaurer la confiance et assurer une gestion saine et transparente de ces titres de voyage prestigieux.

Aminata Touré représente le Sénégal à la 23ème session du CEPA à l’ONU

Aminata Touré, membre du Comité des 17 experts de l’ONU sur les Administrations publiques (CEPA), participe activement à la 23ème session qui se tient au Siège de l’ONU à New York. Sous le thème « Nouvelles perspectives en matière de gouvernance pour faire progresser les Objectifs de Développement Durables (ODD) et éradiquer la pauvreté », cette session revêt une importance cruciale pour le Sénégal.

En tant que représentante du Sénégal au sein du CEPA, Aminata Touré contribue à façonner les discussions autour des défis de la gouvernance publique et du développement durable. Son engagement reflète les ambitions du nouveau régime sénégalais et les aspirations de la population en matière de progrès économique, social et environnemental.

Le thème de la session 2024 est en parfaite adéquation avec les priorités du gouvernement sénégalais, qui vise à mettre en œuvre des politiques favorables au développement durable et à la lutte contre la pauvreté. Les discussions menées lors de cette session fourniront des perspectives précieuses pour élaborer des stratégies efficaces visant à atteindre les Objectifs de Développement Durables (ODD).

La participation active d’Aminata Touré à cette session témoigne de l’engagement du Sénégal envers la coopération internationale et la recherche de solutions aux défis mondiaux. En collaborant avec d’autres experts du CEPA, elle contribue à renforcer les capacités des administrations publiques à travers le monde et à promouvoir une gouvernance transparente et responsable.

Alors que le monde continue de faire face à des défis majeurs, le Sénégal, à travers la représentation d’Aminata Touré au CEPA, affirme son leadership dans la promotion du développement durable et de la lutte contre la pauvreté. Son implication témoigne de la volonté du Sénégal de jouer un rôle actif dans la réalisation des objectifs mondiaux de développement et d’œuvrer pour un avenir meilleur pour tous.

L’économiste Kako Nubukpo conseille le nouveau président sénégalais de se concentrer sur l’économie

Le nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye, et son gouvernement, qui ont pris leurs fonctions récemment, ont reçu des conseils précieux de la part de l’économiste togolais et commissaire à l’UEMOA, Kako Nubukpo. Selon lui, le président devrait prioritairement se concentrer sur la question économique pour répondre aux attentes de la jeunesse sénégalaise, qui constitue une part importante de son électorat.

Kako Nubukpo a souligné deux dimensions principales sur lesquelles le président devrait se concentrer. La première concerne la demande de souveraineté de la jeunesse, qui met en lumière la question de la souveraineté monétaire et économique. La deuxième dimension est le chômage massif des jeunes au Sénégal. Il est crucial de trouver des solutions pour offrir des opportunités d’emploi à cette jeunesse diplômée.

Pour aborder ces défis, l’économiste a proposé plusieurs pistes de solutions. Il suggère d’élargir l’espace fiscal pour augmenter les marges de manœuvre budgétaires et élargir l’espace monétaire. Il critique également la politique monétaire actuelle de la zone franc, qui se concentre principalement sur la lutte contre l’inflation, sans chercher activement à stimuler la création d’activités économiques.

Kako Nubukpo encourage le gouvernement du président Diomaye à adopter une approche centrée sur la création d’activités économiques pour répondre aux aspirations de prospérité de la jeunesse sénégalaise. Il insiste sur l’importance de mettre en place des politiques économiques qui favorisent la croissance et l’emploi, plutôt que de se limiter à la stabilité des prix.

Ces conseils de Kako Nubukpo mettent en évidence l’importance pour le nouveau gouvernement sénégalais de prendre des mesures audacieuses et ciblées en matière économique pour répondre aux attentes et aux besoins de la jeunesse du pays.

Urgence alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre : Mobilisation contre la crise

Près de 55 millions de personnes dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre se trouvent confrontées à une nouvelle menace d’insécurité alimentaire et nutritionnelle, selon les prévisions du Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour la période de juin à août. Cette estimation représente une augmentation de quatre millions par rapport à la situation actuelle, mettant en lumière l’ampleur du défi auquel est confrontée la région.

Le Mali est particulièrement touché par cette crise, avec environ 2 600 personnes considérées comme souffrant d’une famine catastrophique, selon l’indice de classification alimentaire IPC. Cette situation alarmante nécessite une action urgente et concertée de la part des gouvernements, des organisations internationales et de la société civile.

Margot Vandervelde, Directrice régionale par intérim du PAM pour l’Afrique de l’Ouest, a souligné l’urgence d’agir face à cette menace croissante. Elle a appelé à l’engagement de tous les partenaires pour mettre en œuvre des programmes novateurs visant à prévenir une crise incontrôlable, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette lutte contre la faim.

Les troubles économiques, tels que la stagnation de la production, la dévaluation des monnaies, l’augmentation de l’inflation et les barrières commerciales, ont contribué à aggraver la crise alimentaire dans des pays comme le Nigeria, le Ghana, la Sierra Leone et le Mali. Ces défis économiques ont entraîné une augmentation significative des prix des denrées alimentaires de base dans toute la région, mettant en péril la sécurité alimentaire de millions de personnes.

Actuellement, l’Afrique de l’Ouest et du Centre dépend largement des importations pour répondre aux besoins alimentaires de sa population. Cependant, les difficultés économiques ont entraîné une augmentation des coûts d’importation, rendant l’accès à une alimentation adéquate encore plus difficile pour de nombreuses familles.

Face à cette crise, il est impératif d’investir davantage dans le renforcement de la résilience et les solutions à long terme pour l’avenir de la région. Les gouvernements nationaux, les organisations internationales, la société civile et le secteur privé doivent unir leurs forces pour mettre en place des mesures efficaces visant à soutenir la sécurité alimentaire et à augmenter la productivité agricole.

Les agences des Nations Unies, telles que la FAO, l’UNICEF et le PAM, appellent à une action immédiate pour lutter contre la malnutrition infantile et renforcer les systèmes d’éducation, de santé, d’eau et d’assainissement. Des programmes de protection sociale sont également nécessaires pour aider les familles les plus vulnérables à faire face à la crise.

En conclusion, la situation actuelle en Afrique de l’Ouest et du Centre exige une réponse urgente et coordonnée pour éviter une crise humanitaire majeure. Il est temps d’agir ensemble pour garantir que chaque individu ait accès à une alimentation adéquate et à des services de santé essentiels pour assurer un avenir meilleur pour tous.

La Gendarmerie Nationale intensifie sa lutte contre l’Émigration Clandestine : interpellation de 23 individus à Mballing

La Gendarmerie nationale du Sénégal a lancé une offensive majeure contre l’émigration clandestine, en réponse à un fléau qui touche de nombreux jeunes désireux de rejoindre clandestinement d’autres pays. Sous les directives de son Haut Commandant, l’institution a déployé des dispositifs de surveillance renforcés le long du littoral, dans le but de prévenir les départs illégaux et de dissuader les réseaux de passeurs opérant dans la région.

Cette initiative a récemment porté ses fruits à Mballing, où les éléments de la brigade de proximité de Nianing ont mené une opération couronnée de succès. Au total, 23 individus ont été interpellés, parmi lesquels figuraient 22 ressortissants gambiens et un sénégalais. Parmi ces personnes, un convoyeur et un organisateur ont été identifiés, impliqués dans l’organisation de voyages clandestins et percevant entre 400 000 et 500 000 francs CFA par client.

Cette interpellation soulève des questions cruciales sur les rouages complexes de l’émigration clandestine et met en lumière les risques considérables auxquels sont exposés ceux qui tentent de franchir les frontières de manière irrégulière. En outre, elle révèle l’ampleur des réseaux de passeurs opérant dans la région et la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ce phénomène.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a salué l’engagement et la coopération des populations locales dans cette lutte contre l’émigration clandestine. Il a souligné l’importance de la collaboration entre les forces de sécurité et la communauté pour prévenir les départs illégaux et protéger les citoyens contre les dangers associés à ce phénomène.

En conclusion, cette opération réussie témoigne de la détermination de la Gendarmerie nationale à faire face au défi de l’émigration clandestine et à protéger la sécurité et l’intégrité des citoyens sénégalais. Elle souligne également l’importance de la vigilance continue et de la coopération entre les autorités et la société civile pour prévenir ce fléau et assurer la stabilité de la région.

Cinq axes prioritaires de Bassirou Diomaye Faye : La santé « lésée », les médecins du privé dénoncent et réclament une place centrale

Le système de santé au Sénégal, malgré des progrès significatifs au fil des années, reste confronté à des défis majeurs qui entravent son efficacité et son accessibilité pour tous les citoyens. Dans un communiqué conjoint, le Syndicat des Médecins Privés du Sénégal (SYMEPS) et l’Association des Cliniques Privées du Sénégal (ACPS) ont dressé un tableau détaillé de ces défis et ont formulé des recommandations pour une amélioration durable du système de santé.

L’absence d’un Code de la Santé, le financement insuffisant, le manque d’une politique inclusive englobant à la fois le secteur privé et public, la pénurie de ressources humaines, les disparités dans l’accès aux soins, les inégalités sociales dans la prise en charge des patients et les problèmes de gestion des urgences sont autant de maux qui minent le système de santé sénégalais. Ces défis, s’ils ne sont pas résolus de manière adéquate, pourraient compromettre les progrès réalisés dans le domaine de la santé et entraver le bien-être de la population.

Une des préoccupations majeures exprimées par le SYMEPS et l’ACPS concerne l’absence de la santé parmi les cinq axes prioritaires du gouvernement, tels qu’énoncés par le chef de l’État. Ils soulignent que la santé devrait être définie comme un axe prioritaire du projet gouvernemental, étant donné les enjeux cruciaux liés à la santé publique et au bien-être des citoyens.

Le secteur privé de la santé, qui représente près de la moitié de l’offre de soins au Sénégal avec plus de 2700 structures privées de santé, est souvent négligé dans les décisions politiques et les plans de développement du gouvernement. Cette marginalisation du secteur privé compromet la complémentarité des services de santé et limite les opportunités de collaboration entre le public et le privé pour renforcer le système de santé dans son ensemble.

Face à ces défis, le SYMEPS et l’ACPS s’engagent à travailler en étroite collaboration avec le ministère de la Santé pour réaliser la vision du chef de l’État en matière de souveraineté sanitaire. Ils appellent à une reconnaissance accrue du rôle crucial du secteur privé dans la prestation de services de santé et à une intégration plus étroite du secteur privé dans les politiques et les plans de développement du gouvernement.

Cette déclaration conjointe du SYMEPS et de l’ACPS met en lumière les défis pressants auxquels est confronté le système de santé sénégalais et appelle à une action concertée de la part de toutes les parties prenantes pour relever ces défis. En travaillant ensemble de manière collaborative et en plaçant la santé au cœur des priorités politiques, le Sénégal peut progresser vers un système de santé plus résilient, accessible et efficace, garantissant ainsi le bien-être de tous ses citoyens.

Lutte Anti-Corruption au Nigeria : Plus de 26 Millions de Dollars Récupérés

Dans un communiqué diffusé dimanche soir, l’agence anti-corruption du Nigeria a annoncé avoir récupéré plus de 26 millions de dollars dans le cadre d’une enquête sur des malversations présumées au sein du ministère de la Lutte contre la pauvreté. Cette annonce fait suite à une enquête lancée début janvier par le président nigérian Bola Ahmed Tinubu, visant à élucider des allégations de malversations financières impliquant la ministre et des hauts cadres du ministère.

L’agence anti-corruption nigériane, la Commission des crimes économiques et financiers (EFCC), a révélé avoir récupéré jusqu’à présent 32,7 milliards de nairas (environ 26,4 millions de dollars) ainsi que 445 000 dollars dans le cadre de cette enquête en cours. Ces fonds, selon l’EFCC, étaient liés à des transactions frauduleuses impliquant les fonds Covid-19, des prêts de la Banque mondiale et des fonds récupérés d’Abacha, destinés à la lutte contre la pauvreté.

L’enquête a également permis d’établir un lien entre plusieurs fonctionnaires suspendus du ministère et les malversations financières présumées. Parmi les suspensions figuraient la ministre de la Lutte contre la pauvreté, Betta Edu, ainsi que la directrice de l’Agence du programme national d’investissement social (NSIPA), Halima Shehu. Ces suspensions ont été prononcées après des allégations selon lesquelles des fonds publics auraient été détournés vers des comptes bancaires privés.

Le président Tinubu, arrivé au pouvoir l’année dernière avec la promesse de lutter contre la corruption, a rapidement pris des mesures en suspendant plusieurs hauts fonctionnaires, y compris l’ancien directeur de la banque centrale et l’ancien chef de l’EFCC. Ces actions visent à réformer le système et à mettre fin à un réseau complexe de pratiques frauduleuses qui persistent dans le pays.

Le Nigeria reste confronté à des défis importants en matière de corruption, comme en témoigne sa position dans l’indice de perception de la corruption de Transparency International. Cependant, les récentes actions entreprises par le gouvernement reflètent une volonté affirmée de lutter contre ce fléau et de promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques.

COMMUNIQUÉ

La plateforme Idy Président 2024 s'est réunie ce dimanche 14 mars à Thiès et a procédé à l'évaluation de la présidentielle de mars 2024.

Considérant que le président Macky Sall était à son second et dernier mandat et, considérant son jeu politique équivoque, marqué par son fameux ni oui ni non, Souleymane Ciss et compagnie avaient décidé de démissionner de l’Alliance pour la République et de l’inviter solennellement à ne pas tomber sous l’escarcelle des partisans du troisième mandat afin de ne pas entraîner le pays dans une crise préélectorale sans précédent.

Considérant le contexte de l’élection présidentielle caractérisé par la dissension des Sénégalais et la remise en cause des principes démocratiques. Ainsi que l’exploitation de pétrole et de gaz en prévision, dans une situation géopolitique tendue, avec des conflits et une instabilité généralisée dans les pays frontaliers, formant ainsi une sorte de ceinture de feu autour du Sénégal. Nous avions estimé dans ce contexte, que le profil du président Idrissa Seck était le mieux adapté, et nous nous étions investis pleinement dans sa coalition pour soutenir sa candidature.

Le peuple sénégalais dont nous saluons sa maturité démocratique et sa sérénité, a décidé autrement en accordant sa confiance au président Bassirou Diomaye Faye, que nous félicitons pour sa belle victoire sans conteste, et lui souhaitons plein succès dans sa mission au service du peuple.

Au Conseil Constitutionnel, nous lui marquons notre profond respect. L’histoire retiendra sa résilience face aux tentatives de perturbation du processus électoral, entraînant ainsi le report sine die de la présidentielle du 25 février 2024 à seulement dix heures de son ouverture. Sa responsabilité et sa détermination ont évité le risque de se retrouver dans un vide juridique. Et avec l’aide de Dieu, la démocratie sénégalaise, partie pourtant pour être la risée du monde et de l’Afrique en particulier, s’est hissée de la plus belle manière.

Considérant le rôle crucial joué par le Conseil Constitutionnel, nous prônons pour plus de prérogatives à son endroit. En ce sens, nous exhortons le président de la République, monsieur Bassirou Diomaye Faye, à placer la réforme judiciaire comme priorité absolue. Bien que des défis économiques et sociaux soient une réalité, il n’en demeure pas moins que la justice reste le pilier fondamental de toute société démocratique. Sans un système judiciaire fort et équitable, sans le sentiment d’égalité de tous, particulièrement du faible vis-à-vis du fort, devant la loi, les efforts consentis dans d’autres secteurs seront compromis et la perspective de la réconciliation nationale deviendra illusoire.

Au demeurant, nous annonçons la dissolution de la Plateforme Idy Président 2024 qui, pour nous, n’a plus sa raison d’être. Toutefois, notre engagement politique reste intact et nous poursuivons notre lutte effrénée en tant que sentinelle de la démocratie, de la justice et du développement, en quête d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens.

Souleymane Ciss, Ex Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024.

Saisie historique de 1137 Kg de Cocaïne : La Douane frappe fort contre le trafic de drogue

Dans une opération remarquable menée ce Dimanche 14 Avril 2024, les autorités douanières sénégalaises ont réalisé une saisie historique de cocaïne à Kidira, marquant ainsi un coup décisif contre le trafic de drogue dans la région.

Un total impressionnant de 1137,6 kg de cocaïne a été intercepté, établissant un nouveau record en termes de quantité de drogue saisie par voie terrestre au Sénégal. Cette poudre blanche, conditionnée en plaquettes, était dissimulée dans un camion frigorifique en provenance d’un pays voisin.

La valeur de cette saisie est estimée à près de 90 milliards de Francs CFA, soulignant l’ampleur financière du commerce illicite qui sévit dans la région. Cette découverte met en lumière l’efficacité des efforts déployés par les autorités sénégalaises pour lutter contre le trafic de drogue et protéger la société contre les ravages de la toxicomanie.

La saisie de cette quantité significative de cocaïne témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de sécurité à faire respecter la loi et à préserver la sécurité publique. Elle envoie un message clair aux trafiquants de drogue : le Sénégal ne tolérera pas les activités criminelles qui mettent en danger la vie de ses citoyens et sapent la stabilité de la région.

Cependant, cette saisie met également en évidence l’ampleur du problème du trafic de drogue dans la région et la nécessité d’une coopération internationale renforcée pour lutter efficacement contre ce fléau. Les autorités sénégalaises devront poursuivre leurs efforts pour démanteler les réseaux de trafic de drogue et poursuivre en justice les responsables afin d’assurer la sécurité et la stabilité de la région.

En conclusion, la saisie historique de cocaïne à Kidira représente un pas important dans la lutte contre le trafic de drogue au Sénégal. Elle témoigne de la détermination du pays à combattre ce fléau et à protéger ses citoyens contre les dangers de la drogue.

Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24 : Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix

Le Dakarois Quotidien N°154 – du 15/04/24
🔴 Dr. Serigne Guèye Diop : Un espoir pour l’industrialisation et la baisse des prix
🔴 CONFISCATION DES PASSEPORTS DIPLOMATIQUES : Diomaye et Cie subissent l’iré d’Adji Mergane

Laurent Gbagbo accepte d’être le candidat du PPA-CI pour l’élection présidentielle de 2025

Le 9 mars 2024, Laurent Gbagbo a été officiellement désigné comme le candidat du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI, opposition) pour l’élection présidentielle de 2025. Acceptant volontiers cette nomination, Gbagbo s’est réuni avec le Comité central de son parti le 13 avril 2024 pour discuter des prochaines étapes.

Lors de cette réunion, le Comité central a convenu de tenir une Convention le 10 mai 2024 au Sofitel Hôtel Ivoire. Cette Convention, qui réunira environ 2 000 délégués, aura pour objectif de confirmer officiellement et solennellement la candidature de Laurent Gbagbo à la présidentielle de 2025.

La vice-présidente du Conseil stratégique et politique (CSP) du PPA-CI, Mme Odette Sauyet Likikouet, a été chargée de présider cette Convention. Elle dirigera les assises visant à officialiser l’investiture de Gbagbo en tant que candidat du parti.

Le Comité central a également rappelé l’importance de la réinscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale et a exhorté toutes les structures du parti à œuvrer en ce sens. Il a demandé aux organes spécialisés du parti de résoudre rapidement les questions déjà identifiées, notamment celle du découpage électoral, afin d’assurer des élections transparentes et crédibles.

Par ailleurs, le Comité central a salué et félicité la représentation du PPA-CI en France pour avoir organisé une marche le 13 avril 2024. Cette marche avait pour objectif de demander la réinscription du nom de Laurent Gbagbo sur la liste électorale ivoirienne.

La désignation de Laurent Gbagbo comme candidat du PPA-CI marque une étape importante dans la préparation des élections présidentielles de 2025 en Côte d’Ivoire. Les prochains mois seront cruciaux pour les préparatifs et la campagne électorale à venir.

Kaolack : Latmingué pleur de son fils, l’ancien député et ancien maire El Hadji Malick Guèye

La triste nouvelle vient de tomber. L’ancien parlementaire libéral qui fut aussi maire de la commune de Latmingué, El Hadji Malick Guèye n’est plus. Il est décédé ce samedi à Dakar des suites d’une maladie à l’ hôpital Fann aux environs de 10 heures .Ce Moukhadam de Elhadji Ibrahima Niasse se repose désormais au cimetière de Médina Baye . Il a été accompagné par une foule composée de guides religieux , d’hommes politiques, parents et amis jusqu’à sa dernière demeure .Ce défunt Président du mouvement Suxali Sine-Saloum And Ak Sénégal, il a été nommé, en 2022, conseiller spécial par le président de la République Macky Sall. Poste qu’il a occupé jusqu’à son départ du pouvoir, le 02 avril 2024. El Hadji Malick Guéye avait rejoint la coalition Benno Bokk Yaakaar lors des dernières élections locales de 2022. Dernièrement, il a soutenu la candidature de Idrissa Seck à la Présidentielle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Le Premier ministre guinéen en visite à Dakar : une occasion de renforcer les liens bilatéraux

Le Premier ministre de la République de Guinée, Amadou Oury Bah, a effectué une visite privée à Dakar le samedi 13 avril 2024. Cette visite a été marquée par des moments de recueillement et des rencontres diplomatiques.

Accompagné d’une importante délégation et de son staff, M. Bah a d’abord tenu à exprimer ses condoléances à la famille et au peuple sénégalais suite au décès de l’ancien Premier ministre sénégalais, Mohammed Boun Abdallah Dionne. Les deux hommes, amis de longue date, avaient partagé les bancs du lycée Lamine Guèye de Dakar, témoignant ainsi d’une relation profonde et sincère.

Outre cette visite de courtoisie, le Premier ministre guinéen a également rencontré son homologue sénégalais, Ousmane Sonko. Cette rencontre a été l’occasion pour les deux dirigeants d’échanger sur les perspectives de renforcement des liens d’amitié et de coopération entre le Sénégal et la Guinée. Les discussions ont porté sur les orientations des présidents respectifs, le général de corps d’armée Mamady Doumbouya pour la Guinée et le président Bassirou Djomaye Faye pour le Sénégal.

Cette visite revêt donc une importance particulière dans le contexte actuel de la sous-région ouest-africaine, marqué par la volonté des pays de renforcer leur collaboration et leur solidarité pour faire face aux défis communs.

La visite du Premier ministre guinéen à Dakar témoigne de la profondeur des relations entre les deux pays et ouvre la voie à une coopération renforcée dans les domaines politique, économique et social. Elle illustre également l’importance du dialogue et de la diplomatie dans le maintien de la paix et de la stabilité régionales.

Habitat, Urbanisme et Cadre de Vie : Les défis majeurs du Sénégal

Le chapitre trois de l’axe III du programme de la coalition DiomayePrésident aborde une question centrale et brûlante : l’habitat, l’urbanisme et le cadre de vie. La conciliation entre l’intérêt général et les intérêts particuliers des propriétaires et des constructeurs représente un véritable défi, exacerbé par les pratiques non conformes de ces dernières décennies.

Simpa Kandéty, dans une lettre ouverte adressée au nouveau secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement, Momath Talla Ndao, exprime l’impatience des Sénégalais face à ces enjeux. Il réclame un accès durable aux plages, la reconquête des terres cédées à des particuliers, et l’aménagement de paysages urbains verts et sains.

Les problèmes soulevés par M. Kandéty sont multiples et touchent à la fois à l’occupation anarchique de l’espace public, aux nuisances sonores et environnementales, à la privatisation sauvage de la voirie, et à l’incohérence des projets d’urbanisme. Il pointe du doigt les dérives qui ont conduit à l’émergence d’un paysage urbain chaotique, dépourvu d’espaces verts et nuisible à la qualité de vie des citoyens.

Face à cette situation alarmante, M. Kandéty appelle à une action urgente et coordonnée. Il invite le secrétaire d’État à réaliser un état des lieux précis, à sensibiliser et former les acteurs concernés, et à faire respecter strictement les règles d’urbanisme et de construction. Il souligne l’importance d’une coopération étroite avec les autorités environnementales et les collectivités locales pour assurer le succès de cette action.

La question de l’habitat, de l’urbanisme et du cadre de vie au Sénégal est cruciale et nécessite une réponse politique forte et cohérente. Il est impératif de mettre fin aux pratiques néfastes qui compromettent la qualité de vie des Sénégalais et de prendre des mesures conservatoires urgentes pour préserver et améliorer notre environnement urbain.

Alerte sur l’agriculture mondiale : une menace pour l’humanité

Julien Hugues, secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture et de l’alimentation, a sonné l’alarme sur la situation préoccupante de l’agriculture à l’échelle mondiale. Il a mis en avant les politiques patronales et capitalistes qui ont transformé l’agriculture, autrefois considérée comme un bien vital pour les populations, en une simple marchandise. Cette orientation menace gravement la capacité des populations à se nourrir et représente un péril pour l’ensemble de l’humanité.

« Le phénomène d’abandon des cultures vivrières au profit des cultures d’exportation éloigne l’agriculture des populations nationales et des peuples », a-t-il déploré lors de la cinquième conférence annuelle de l’Union des travailleurs du Sénégal et l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire affiliée à la Fédération syndicale mondiale.

Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Union des travailleurs et président de l’Union internationale des syndicats des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire, a renchéri en soulignant que « l’alimentation est devenue une arme » dans le monde. Il a pointé du doigt le fait que malgré l’abondance des terres arables et des ressources en eau en Afrique, le continent est confronté à des problèmes alimentaires majeurs.

« Avec 52% des terres arables du monde et étant l’un des continents les plus arrosés, l’Afrique ne devrait pas connaître la faim et la malnutrition. Le problème réside dans l’absence d’une politique agricole efficace », a-t-il affirmé.

Les deux responsables syndicaux ont donc appelé à une prise de conscience collective et à une action urgente pour réorienter les politiques agricoles vers une approche plus durable et centrée sur les besoins des populations.

Il est impératif, selon eux, de replacer la terre entre les mains de ceux qui la cultivent et de réévaluer la place de l’agriculture dans les priorités nationales et internationales afin de garantir la sécurité alimentaire et le bien-être des populations.

Nomination du Directeur de Cabinet du Premier Ministre : Ibrahima Guèye désigné pour cette fonction clé

Le Premier Ministre Ousmane Sonko vient de prendre une décision importante en nommant son Directeur de Cabinet, en la personne de Monsieur Ibrahima Guèye, administrateur civil principal de classe exceptionnelle. Cette nomination, consignée dans un arrêté officiel, marque une étape significative dans la mise en place de son équipe gouvernementale.

Dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles et en vertu des décrets portant nomination du Premier Ministre et des membres de son gouvernement, cette décision est conforme aux exigences légales. Monsieur Guèye, dont le matricule de solde est le 518 381/P, apporte une expertise précieuse en tant qu’administrateur civil de haut niveau.

L’arrivée de Monsieur Guèye en tant que Directeur de Cabinet du Premier Ministre témoigne de la volonté de l’exécutif de s’entourer de compétences qualifiées et expérimentées. Sa nomination est un signal fort de l’engagement du gouvernement à travailler avec efficacité et rigueur pour répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Dans un contexte où les défis sont nombreux et les attentes élevées, la nomination de Monsieur Guèye est un pas important vers la mise en place d’une équipe solide et cohérente. Son expérience et son engagement seront des atouts précieux pour accompagner le Premier Ministre dans la réalisation de ses missions et objectifs.

Le présent arrêté, enregistré et publié officiellement, marque le début d’une nouvelle étape dans le processus de mise en place de l’administration du Premier Ministre. Cette nomination est un témoignage de la détermination du gouvernement à œuvrer pour le bien-être et le progrès du Sénégal.

Dans un pays où la transparence et l’efficacité de l’administration sont essentielles, la nomination de Monsieur Guèye au poste de Directeur de Cabinet représente un engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la gestion responsable des affaires publiques.

Cette nomination confirme la volonté du Premier Ministre de mettre en place une équipe gouvernementale compétente et dévouée, capable de relever les défis actuels et de répondre aux aspirations du peuple sénégalais.

Confiscation des Passeports Diplomatiques : Réaction d’Adji Mergane Kanouté

Dans le sillage des récents changements politiques au Sénégal, des mesures controversées ont été prises à l’encontre des anciens ministres du régime de Macky Sall. Ces décisions, relayées par la députée Adji Mergane Kanouté sur sa page Facebook, ont suscité une vive réaction au sein de la classe politique sénégalaise et de l’opinion publique.

Selon les révélations de la députée, les anciens ministres se voient désormais interdire de voyager avec leur passeport diplomatique après avoir procédé à la passation de service. Cette restriction, imposée par les nouvelles autorités sénégalaises, est motivée par le lien du passeport diplomatique avec la fonction ministérielle. Elle constitue ainsi une mesure inédite qui remet en question les privilèges accordés aux anciens membres du gouvernement.

Adji Mergane Kanouté dénonce avec véhémence cette décision, la qualifiant de manque d’élégance et d’ingratitude envers les anciens ministres qui ont servi le pays. Elle estime que cette mesure porte atteinte à la dignité des anciens responsables gouvernementaux et ne contribue pas à l’instauration d’un climat de confiance et de respect mutuel entre les anciennes et les nouvelles autorités.

La députée souligne également les implications pratiques de cette mesure, notant que le passeport diplomatique est un outil essentiel pour faciliter les déplacements des fonctionnaires en mission à l’étranger. En restreignant l’utilisation de ce document aux seuls ministres en exercice, les nouvelles autorités limitent la liberté de mouvement des anciens ministres, ce qui pourrait entraver leurs activités professionnelles et personnelles à l’international.

Adji Mergane Kanouté met en garde contre les conséquences de cette décision sur l’image du Sénégal à l’étranger et sur les relations diplomatiques avec d’autres pays. Elle souligne que le passeport diplomatique est un symbole de souveraineté nationale et de représentation officielle à l’étranger, et que sa confiscation ou sa suspension pourrait nuire à la réputation du pays sur la scène internationale.

La députée appelle les nouvelles autorités à faire preuve de calme, de maturité et de respect envers les anciens ministres et à privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les différends politiques. Elle exhorte également les anciens ministres à rester vigilants et à défendre leurs droits et leur dignité dans le respect des principes démocratiques et des valeurs républicaines du Sénégal.

Réforme constitutionnelle au Sénégal : Vers une nouvelle Constitution pour rééquilibrer les pouvoirs ?

Le Professeur Ahmed Ndiaye, maître de conférences et spécialiste du droit constitutionnel, a récemment plaidé en faveur de l’adoption d’une nouvelle Constitution au Sénégal pour une réforme en profondeur du cadre juridico-légal. Cette proposition a été faite lors de son intervention au Grand jury ce dimanche.

Selon le Professeur Ndiaye, face aux nombreuses réformes nécessaires, l’adoption d’une nouvelle Constitution serait la voie la plus appropriée pour traduire les valeurs fondamentales de la société sénégalaise. Il estime que cette nouvelle Constitution devrait notamment viser à réduire les pouvoirs du Chef de l’État, tout en renforçant ceux du Premier ministre.

Le Professeur Ahmed Ndiaye déplore l’hyper-présidentialisme au Sénégal, où tous les pouvoirs semblent concentrés entre les mains du Chef de l’État, reléguant les autres institutions à des rôles secondaires. Il insiste sur la nécessité de rééquilibrer les pouvoirs entre les différentes institutions pour éviter cette hypertrophie de la fonction présidentielle.

Pour pallier cette situation, le Professeur Ndiaye suggère de renforcer les prérogatives du Premier ministre en tant que contrepoids face à la fonction présidentielle. Il estime qu’il faut envisager un « encadrement drastique » des pouvoirs du Président de la République et renforcer les trois pouvoirs : l’exécutif, le législatif et le judiciaire.

Bien que favorable à ces réformes, le Professeur Ndiaye plaide pour un processus prudent et progressif, basé sur le dialogue, afin d’atténuer les erreurs potentielles et d’assurer une transition en douceur vers un système plus équilibré.

La proposition du Professeur Ahmed Ndiaye ouvre un débat essentiel sur la nécessité de réformer en profondeur le système institutionnel sénégalais pour garantir un équilibre des pouvoirs et renforcer la démocratie. Reste à voir comment cette idée sera accueillie et débattue dans le contexte politique actuel du Sénégal.

Abdourahmane Sarr : du FMI à la tête de l’Économie sénégalaise

Nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko, Abdourahmane Sarr apporte une expertise reconnue en économie internationale et une vision réformatrice sur la question du franc CFA.

Abdourahmane Sarr, 56 ans, a acquis une solide expérience internationale au sein du Fonds Monétaire International (FMI) pendant 15 ans. Né à Paris et élevé à Dakar, il est diplômé de prestigieuses institutions telles que HEC Montréal, The George Washington University et la Harvard Kennedy School. Au FMI, il a occupé des postes clés, notamment en tant que représentant résident au Togo et au Bénin, et a dirigé des missions dans de nombreux pays tels que la Tunisie, le Maroc, la Guyane, l’Ukraine, la Bosnie-Herzégovine, le Ghana, la Zambie, le Burundi, le Cameroun et la Thaïlande.

De retour au Sénégal en 2011, Abdourahmane Sarr s’est engagé activement dans la vie politique et citoyenne de son pays. Président du Center for Local Economic Development à Dakar, il a initié des projets novateurs pour stimuler le développement économique local et réduire les disparités régionales. Il est également à la tête du Mouvement pour la renaissance, la liberté et le développement (Mrld)-Moom sa Bopp, Mënël sa Bopp, un mouvement citoyen sénégalais qu’il a fondé en 2012.

Spécialiste des questions monétaires, Abdourahmane Sarr est un pourfendeur du franc CFA. Il estime que cette monnaie ne reflète pas l’économie réelle des pays qui l’utilisent et plaide pour une souveraineté monétaire accrue. Dans une tribune publiée sur « Seneplus », il affirme que l’Afrique doit se libérer des liens de dépendance extérieure et construire des fondements solides à partir des collectivités locales plutôt que des bailleurs étrangers.

À la tête du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr aura pour mission de renforcer le cadre macroéconomique du Sénégal, de soutenir le secteur privé et de faire face aux défis de la mondialisation. Il devra également s’attaquer à la balance commerciale déficitaire du pays et lutter contre la cherté de la vie, des enjeux majeurs pour l’avenir économique du Sénégal.

Bassirou Diomaye Faye, du palais de la détention au palais présidentiel

Un an jour pour jour après avoir été arrêté et emprisonné, Bassirou Diomaye Faye est désormais installé au palais de la République en tant que 5e président du Sénégal, succédant à Macky Sall.

La date du 14 avril restera à jamais gravée dans la mémoire de Bassirou Diomaye Faye. Il y a un an, ce dernier était arrêté et placé en détention, dans un contexte politique tendu. Malgré cette épreuve, il a su faire face et persévérer dans son engagement politique.

Aujourd’hui, Bassirou Diomaye Faye occupe le palais de la République, non pas comme détenu, mais en tant que chef d’État. Succédant à Macky Sall, il est devenu le 5e président du Sénégal, marquant ainsi une transition politique majeure dans le pays.

Son accession à la présidence est perçue comme un symbole d’espoir et de résilience pour de nombreux Sénégalais. Son parcours, marqué par des épreuves difficiles, témoigne de sa détermination et de son engagement envers la démocratie et le bien-être de son pays.

Alors qu’il entame son mandat présidentiel, Bassirou Diomaye Faye est confronté à de nombreux défis, notamment sur le plan économique, social et politique. Les attentes sont grandes, mais le nouveau président semble déterminé à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Tensions autour des passeports diplomatiques au Sénégal : Adji Mergane Kanouté exprime sa colère

La députée de Benno Book Yakaar, Adji Mergane Kanouté, a exprimé sa vive indignation sur les réseaux sociaux après avoir constaté que les passeports diplomatiques des ministres sortants ont été bloqués. Dans un post sur son compte Facebook, elle a révélé que « certains ministres, ayant récemment procédé à la passation de service, se voient interdits de voyager avec leur passeport diplomatique ».

Selon Adji Mergane Kanouté, ces nouvelles consignes émanent des nouvelles autorités du Sénégal. « La raison invoquée est simplement que le passeport diplomatique est lié à la fonction », a-t-elle précisé.

La parlementaire a vivement critiqué cette décision, dénonçant un manque d’élégance de la part des nouvelles autorités. « Les anciens ministres sont des citoyens sénégalais et n’ont pas commencé à voyager avec le régime du Président Macky Sall. Le passeport diplomatique est juste un privilège pour faciliter les déplacements et non un luxe », a-t-elle souligné.

Adji Mergane Kanouté a tenu à rappeler aux nouvelles autorités l’importance de la retenue et de la maturité dans leurs actions. « Sa confiscation ou suspension ne saurait empêcher à un ancien ministre ou député de pouvoir voyager tranquillement avec un passeport ordinaire », a-t-elle ajouté.

La députée a appelé les nouvelles autorités à la sérénité et à se mettre rapidement au travail pour répondre aux attentes des Sénégalais. « Restez calmes et matures et mettez-vous à l’œuvre, c’est ce que les Sénégalaises et Sénégalais attendent de vous », a-t-elle conclu.

Nécrologie : Décès de Alioune Diagne Coumba Aita une figure « minente de la vie Politique Sénégalaise

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Alioune Diagne Coumba Aita, ancien Ministre et Président du GRCC, survenu récemment. Cette disparition laisse un vide immense dans le paysage politique et social du Sénégal, où il était reconnu pour son engagement et son dévouement envers son pays.

Alioune Diagne Coumba Aita a consacré sa vie à servir le Sénégal, tant au sein du gouvernement qu’au sein de diverses organisations. En tant qu’ancien Ministre, il a contribué de manière significative au développement et au progrès de son pays, laissant derrière lui un héritage remarquable.

Sa disparition laisse un grand nombre de personnes dans le deuil, notamment sa famille, ses proches et tous ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Son engagement envers la justice sociale et son dévouement envers les valeurs démocratiques resteront à jamais gravés dans les mémoires de ceux qui l’ont connu et admiré.

En ces moments de deuil, nous exprimons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Alioune Diagne Coumba Aita. Que Dieu leur donne la force et le réconfort nécessaires pour surmonter cette épreuve difficile.

Les prières mortuaires auront lieu aujourd’hui à 14 heures à la Zawwiya de Lamine Gueye, suivies de l’enterrement à Yoff. Tous ceux qui souhaitent rendre un dernier hommage à cet homme d’exception sont invités à se joindre à la cérémonie.

En cette période de deuil, nous rendons hommage à Alioune Diagne Coumba Aita pour sa contribution inestimable à la vie politique sénégalaise et pour son dévouement envers son pays. Que son âme repose en paix.

Tensions Diplomatiques : L’Iran convoque les Ambassadeurs Européens après les frappes contre Israël

Dans un nouveau développement des relations internationales déjà tendues, l’Iran a convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne en réponse aux réactions des autorités de ces pays suite aux frappes iraniennes contre Israël. Cette convocation, annoncée par le ministère iranien des Affaires étrangères, reflète l’escalade des tensions dans la région du Moyen-Orient et met en lumière les défis auxquels sont confrontées les relations diplomatiques entre l’Iran et l’Occident.

L’origine de cette escalade remonte à une série d’événements récents, avec en toile de fond les rivalités régionales et les différends politiques profonds. Les tensions ont été ravivées par une attaque contre le consulat iranien à Damas, que Téhéran a attribuée à Israël. En réponse à cette attaque, l’Iran a mené des frappes directes contre Israël, une action rare qui a suscité une réaction immédiate de la part des puissances occidentales.

Les propos tenus par les responsables européens concernant cette série d’événements ont déclenché la colère des autorités iraniennes. L’Iran a qualifié ces réactions de « positions irresponsables » et a jugé nécessaire de convoquer les ambassadeurs européens pour exprimer son mécontentement. Cette démarche reflète la sensibilité de la situation et la volonté de l’Iran de défendre sa position dans le contexte des relations internationales en évolution constante.

Cependant, cette escalade des tensions n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte régional plus large marqué par des rivalités géopolitiques, des conflits prolongés et des intérêts divergents. L’Iran, en tant qu’acteur majeur de la région, cherche à affirmer son influence et à défendre ses intérêts face aux pressions extérieures, notamment de la part des puissances occidentales.

Pour l’Europe, cette situation représente un défi diplomatique délicat. Les pays européens cherchent à maintenir un équilibre entre leurs intérêts stratégiques et leur engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. La convocation des ambassadeurs européens par l’Iran souligne l’importance de la diplomatie dans la résolution des conflits et la nécessité d’un dialogue ouvert et constructif entre toutes les parties concernées.

Dans le contexte actuel, marqué par l’incertitude et la volatilité, il est essentiel que les acteurs régionaux et internationaux fassent preuve de retenue et cherchent des solutions pacifiques aux différends en cours. La voie de la diplomatie et du dialogue reste le meilleur moyen de surmonter les tensions et de promouvoir la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient.

L’Iran lance des attaques contre Israël en représailles : Tensions régionales et réactions internationales

L’Iran a lancé dans la nuit plus de 200 drones et missiles contre Israël, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, une attaque directe iranienne inédite qui a été « déjouée », a affirmé dimanche l’armée israélienne.

Le Conseil de sécurité doit tenir une réunion d’urgence dimanche, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, ayant condamné « une grave escalade ».
« L’affaire peut être considérée comme close », a annoncé la mission iranienne à l’ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle prévenu, « si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère ».
Parallèlement à l’attaque iranienne, des alliés de Téhéran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
« Avec les Etats-Unis et d’autres partenaires, nous avons réussi à défendre le territoire de l’Etat d’Israël », s’est félicité le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
« L’attaque iranienne a été déjouée », a affirmé le porte-parole de l’armée israélienne à propos de la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
« Nous avons intercepté 99% des tirs vers Israël », a déclaré le contre-amiral Daniel Hagari dans une allocution télévisée. L’espace aérien israélien a rouvert dimanche matin, ont aussi annoncé les autorités aéroportuaires. La Jordanie et le Liban, pays voisins d’Israël, ainsi que l’Irak, frontalier de l’Iran, ont également annoncé la réouverture dimanche de leur espace aérien.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l’armée est engagée dans une guerre dans la bande de Gaza contre le mouvement islamiste palestinien Hamas, également allié de l’Iran, a tenu une réunion du cabinet de guerre dans la nuit.
Les services de renseignement israéliens ont affirmé dimanche que le Hamas avait refusé une proposition de trêve avec Israël présentée par les médiateurs égyptiens et qataris au Caire.
Le Hamas avait indiqué samedi avoir remis sa réponse aux médiateurs et, sans en rejeter explicitement le contenu, avait insisté sur son exigence d’un cessez-le-feu permanent à Gaza.
Le Hamas « continue d’exploiter les tensions avec l’Iran » dans le dessein d' »obtenir une escalade » dans la région, écrit aussi le Mossad, les services de renseignement israéliens, dans un communiqué.

Soutien « inébranlable » américain
Le président américain Joe Biden a renouvelé son soutien « inébranlable » à Israël et annoncé que les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une « réponse diplomatique unie » à l’attaque iranienne « éhontée ».
L’armée israélienne a indiqué que l’Iran avait « lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière ». Aucun drone ni missile « n’a pénétré le territoire d’Israël » tandis que seuls quelques missiles balistiques « sont entrés et ont touché légèrement » une base militaire, qui reste en activité, a ajouté Daniel Hagari.
De son côté, l’agence officielle iranienne Irna a fait état de « sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud) ».
L’attaque iranienne est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, ont-ils précisé. L’Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n’a ni confirmé ni démenti.

Le ciel piqué de lumières rouges
Peu avant 02h00 dimanche matin (23h00 GMT samedi), une série de détonations a figé Jérusalem. Le ciel s’est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l’AFP, et par de nombreux habitants qui ont partagé les images sur les réseaux sociaux.
Des images saisissantes de projectiles frôlant l’emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l’un sites les plus saints de l’Islam, au coeur de la vieille ville, font le tour des plateformes.
Une heure environ après l’annonce du lancement de l’opération iranienne, baptisée « Promesse honnête », l’agence Irna a indiqué qu' »une première vague de missiles balistiques » avait été lancée « en profondeur » du territoire israélien.
« L’armée de l’air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques », selon la télévision d’Etat citant les Gardiens, l’armée idéologique de l’Iran.
En annonçant l’attaque iranienne peu après 23H00 samedi (20H00 GMT), Daniel Hagari a dénoncé comme une « escalade dangereuse » cette « attaque directe lancée depuis le sol iranien ».

« Régime voyou israélien »
« Il s’agit d’un conflit entre l’Iran et le régime voyou israélien, dont les Etats-Unis DOIVENT RESTER À L’ECART! », a déclaré la mission iranienne à l’ONU dans un message posté sur X.
Aux cris de « Mort à Israël », « Mort à l’Amérique », quelques milliers de personnes se sont rassemblées dans les principales villes d’Iran pour saluer l’attaque iranienne.
Juste après le début de l’opération, le compte X du guide suprême d’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, avait publié un message affirmant: « le régime diabolique va être puni ».
L’Egypte a mis en garde contre un « risque d’expansion régionale du conflit ». L’Arabie Saoudite a pour sa part appelé toutes les parties à « la plus grande retenue ».
Pékin a dit sa « profonde préoccupation », Paris a condamné l’attaque iranienne et Berlin a dit que celle-ci pourrait plonger la région « dans le chaos ».
« Pas d’accord humanitaire » à GazaPlus tôt samedi, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution ont saisi un navire accusé d’être « lié » à Israël, avec 25 membres d’équipage à bord, dans les eaux du Golfe.
La République islamique d’Iran, qui ne reconnaît pas l’existence d’Israël, est un allié du Hamas, auteur le 7 octobre d’une attaque sanglante sans précédent sur le sol israélien qui a provoqué une offensive israélienne dévastatrice à Gaza, où 33.686 personnes, essentiellement des civils, ont péri, selon les autorités du mouvement islamiste palestinien.
Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, est classé groupe terroriste par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Son rejet de la proposition de trêve soumise par les médiateurs montre que le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Yahya « Sinouar ne veut pas d’accord humanitaire, ni le retour des otages », écrit le Mossad israélien, dans un communiqué dimanche.
Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza ont mené une attaque dans le sud d’Israël, entraînant la mort de 1.170 personnes en majorité des civils, d’après un bilan établi par l’AFP à partir des données officielles. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent détenues à Gaza dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.

Accident tragique sur la route Louga-Dahra : Une fillette de sept ans perd la vie

Un incident routier survenu hier samedi 13 avril a endeuillé la communauté de Thila, située dans la commune de Thiaméne-Pass, département de Linguère. Une fillette de sept ans, Fatou Sall, élève en classe de CP à l’école élémentaire de Melakh, a été mortellement fauchée par un véhicule 4×4 sur la route reliant Louga à Dahra.

L’accident s’est produit aux alentours de dix heures du matin, à l’entrée du village de Thila. Le conducteur du 4×4, identifié comme Hamady Sow, circulait en direction de Dahra en provenance de Louga. Alors qu’il tentait d’éviter un autre véhicule venant en sens inverse, il a perdu le contrôle de son véhicule, heurtant tragiquement la fillette qui traversait la route avec ses camarades.

La collision a été d’une violence extrême, projetant la jeune Fatou à plusieurs mètres de la chaussée. Alertés, les gendarmes et les sapeurs-pompiers de Dahra se sont rapidement rendus sur les lieux de l’accident. Malheureusement, malgré leurs efforts, la victime a été déclarée décédée sur place.

Le corps sans vie de Fatou Sall a été transporté à la morgue du centre de santé Elisabeth Diouf de Dahra pour les procédures nécessaires. Quant au conducteur, Hamady Sow, il a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire, conformément à la loi.

Selon des sources proches de la famille, la petite Fatou était venue à Thila pour passer les fêtes de Pâques auprès de sa grand-mère, un moment de retrouvailles désormais marqué par la tragédie. Cet accident soulève une fois de plus la question de la sécurité routière et de la vigilance des conducteurs, rappelant la fragilité de la vie sur nos routes.

Face au gel des activités politiques au Mali, l’Union africaine appelle à l’achèvement de la transition

Dans un contexte de transition politique fragile au Mali, l’Union Africaine (UA) a émis un appel urgent aux autorités maliennes pour reconsidérer leur décision de maintenir les activités politiques dans le pays. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a exprimé une vive préoccupation concernant cette mesure, soulignant son impact potentiel sur le processus de transition démocratique en cours.

Le Mali, engagé dans un processus de transition politique depuis le coup d’État militaire de 2020, fait face à des défis considérables en matière de gouvernance et de stabilité. La décision récente des autorités de transition de geler les activités des partis politiques et des associations citoyennes a suscité des inquiétudes quant à la viabilité du processus démocratique dans le pays.

La Commission de l’UA a souligné l’importance fondamentale de la participation politique pour garantir une transition pacifique et inclusive. Elle a appelé les autorités maliennes à réexaminer cette décision et à travailler à l’élaboration d’une feuille de route claire pour achever le processus de transition en cours.

Cette déclaration de l’UA intervient dans un contexte où le Mali est confronté à des défis multiples, notamment la persistance de l’insécurité, les tensions ethniques et la crise humanitaire. Dans ce contexte, il est essentiel de préserver les acquis démocratiques et de promouvoir la participation citoyenne pour garantir la stabilité et le développement à long terme du Mali.

L’UA a réaffirmé son engagement envers le peuple malien et son soutien à la restauration de l’ordre constitutionnel dans le pays. Elle a souligné la nécessité d’une approche inclusive et concertée pour surmonter les défis actuels et promouvoir la démocratie et la gouvernance transparente au Mali.

En conclusion, l’appel de l’Union Africaine pour la démocratie et la stabilité au Mali est un rappel de l’importance de la solidarité régionale et de la coopération internationale dans la promotion des valeurs démocratiques en Afrique.

La Presse en Deuil : Décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure éminente du Journalisme Sénégalais

C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Mbaye Sidy Mbaye, une figure emblématique du journalisme sénégalais. En cette période de deuil, nous tenons à exprimer nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches, ainsi qu’à toute la communauté journalistique du Sénégal et de l’Afrique.

Mbaye Sidy Mbaye a laissé une empreinte indélébile dans le domaine du journalisme par son professionnalisme, son intégrité et son dévouement envers la vérité. En tant que doyen respecté de la presse, il a été un modèle pour de nombreux journalistes et une source d’inspiration pour ceux qui aspirent à suivre ses pas.

Son engagement envers l’éthique journalistique, sa passion pour le métier et son souci constant de l’intérêt public ont marqué toute sa carrière. Ses contributions exceptionnelles ont enrichi le paysage médiatique du Sénégal et ont contribué à promouvoir le pluralisme et la liberté de la presse dans notre pays.

Dans ces moments difficiles, nous partageons la peine de sa famille et de ses proches. Que leurs cœurs trouvent réconforté dans les souvenirs précieux qu’ils ont partagés avec lui et dans l’héritage remarquable qu’il laisse derrière lui.

Mbaye Sidy Mbaye restera à jamais dans nos mémoires comme une figure incontournable du journalisme sénégalais. Puissions-nous perpétuer son héritage en continuant à œuvrer pour des médias libres, indépendants et responsables, en honneur à sa mémoire.

Reposez en paix, cher Mbaye Sidy Mbaye.

Avec nos plus sincères condoléances,

L’équipe de Ledakarois.sn et Le Dakarois Quotidien

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Tensions entre Israël et l’Iran: Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence

Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra une réunion d’urgence dimanche à la demande d’Israël, suite au lancement par l’Iran de plus de 200 drones et missiles contre Israël. Cette attaque survient en réponse à une frappe contre le consulat iranien à Damas.

La présidence maltaise du Conseil a annoncé cette réunion, prévue pour 16 heures (20 heures GMT) dimanche. Cette réunion intervient dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, mettant en lumière les préoccupations internationales quant à une escalade potentielle du conflit entre l’Iran et Israël.

L’Iran a lancé une riposte massive en réponse à l’attaque contre son consulat à Damas, déployant une grande quantité de drones et de missiles. Cette escalade de violence soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la région et nécessite une réponse internationale concertée.

La réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sera l’occasion pour les membres de discuter de la situation actuelle et d’envisager des mesures pour désamorcer les tensions et prévenir une escalade supplémentaire du conflit.

Crise au Moyen-Orient  : Israël demande une réunion d’urgence de l’ONU pour condamner l’Iran

Suite à une série d’attaques perpétrées par l’Iran contre Israël, l’ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a envoyé une lettre à la présidente du Conseil de sécurité, Mme Vanessa Frazier, et au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, demandant une réunion immédiate du Conseil de sécurité de l’ONU pour condamner fermement l’Iran.

Dans cette lettre, Gilad Erdan exprime son indignation face à l’attaque de l’Iran contre Israël, qualifiant l’attaque d’une grave violation de la Charte des Nations unies et du droit international. Il souligne également que cette attaque constitue une menace pour la paix internationale et la sécurité régionale.

L’Iran aurait lancé plus de 200 drones, missiles de croisière et missiles balistiques contre Israël, en violation flagrante de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU. L’attaque a été suivie d’une déclaration publique de l’Iran se félicitant de ses actions, ce qui a suscité une vive réaction de la part d’Israël.

Cette demande d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité intervient dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran. Israël accuse depuis longtemps l’Iran de soutenir des groupes terroristes comme le Hamas et le Hezbollah, et considère cette attaque comme une escalade dangereuse de la part de l’Iran.

L’ambassadeur d’Israël appelle donc le Conseil de sécurité à prendre des mesures concrètes contre l’Iran, y compris la désignation du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste. Il souligne l’importance pour la communauté internationale de condamner fermement de telles actions et de prendre des mesures pour garantir la sécurité et la stabilité dans la région.

La demande d’Israël sera examinée par le Conseil de sécurité, et une réunion pourrait être convoquée dans les prochains jours pour discuter de la situation et des mesures à prendre en réponse à l’attaque de l’Iran contre Israël.

Scandale de harcèlement et licenciement abusif chez Finafrica Assurances

Un scandale secoue actuellement la société Finafrica Assurances, impliquant le Directeur Général Adjoint (DGA) et le Directeur Général (DG) dans une affaire de harcèlement ayant conduit à un licenciement abusif.

Selon les informations recueillies, une stagiaire nommée A.A aurait découvert une relation amoureuse entre son supérieur hiérarchique, le DGA I.C. Elle aurait informé la direction de cette situation préjudiciable à l’entreprise, mais plutôt que de prendre des mesures appropriées, le DGA et le DG auraient décidé de licencier la plaignante.

La plaignante affirme être victime de harcèlement suivi d’un licenciement abusif, après avoir travaillé cinq ans au sein de l’entreprise. L’affaire a été portée devant la justice en février 2024, mais les grèves répétitives au sein de l’administration judiciaire ont ralenti le traitement du dossier.

Malgré nos tentatives pour contacter le DGA, celles-ci sont restées infructueuses. Quant au DG, I.W, contacté par Dakaractu, il a refusé de répondre à nos questions avant de raccrocher brusquement.

Cette affaire en cours suscite de vives préoccupations et nous continuerons à suivre son évolution de près.

Démenti Formel : Pas de baisse du prix du pain au Sénégal, affirme la Fédération Nationale des Boulangers

Une rumeur circulant sur les réseaux sociaux a semé la confusion concernant une prétendue baisse du prix du pain au Sénégal, passant de 175 francs à 125 francs CFA à partir du 10 mai prochain. Cependant, Amadou Gaye, président de la Fédération Nationale des Boulangers du Sénégal, a formellement démenti cette information.

Au téléphone, M. Gaye a qualifié cette information de « fake news », soulignant que toute modification du prix de la baguette nécessite une discussion préalable entre toutes les parties prenantes, y compris les boulangers, les associations de consommateurs et les représentants de l’État.

Il a rappelé que le processus pour fixer le prix du pain implique un accord commun entre toutes les parties concernées, suivi d’une annonce officielle aux médias. M. Gaye a également appelé les autorités à publier un communiqué pour démentir cette fausse information, qui semble avoir été largement diffusée dans l’opinion publique.

Enfin, il a souligné que toute baisse du prix du pain dépend de la diminution du coût des intrants, notamment le prix de la farine, et que cette question devrait également être abordée lors des discussions entre les parties prenantes.

Ainsi, il est clair qu’aucune baisse du prix du pain n’est prévue pour le moment au Sénégal, et les consommateurs sont invités à ne pas se fier à cette fausse information circulant sur les réseaux sociaux.

Clarification sur le prix de la baguette de pain au Sénégal

Des rumeurs récentes circulant sur les réseaux sociaux ont évoqué une possible réduction du prix de la baguette de pain au Sénégal. Amadou Gaye, président de la Fédération des Boulangers du Sénégal, a tenu à mettre les choses au clair.

Actuellement, le prix officiel de la baguette de pain est de 175 FCFA. Ce prix est le résultat d’une subvention accordée par l’ancien gouvernement, permettant de réduire le coût de production de 325 FCFA à 175 FCFA. Amadou Gaye insiste sur le fait que ce prix est régulé et ne peut être modifié sans un processus formel impliquant le comité de la consommation.

Pour envisager une baisse du prix de la baguette à 125 FCFA, plusieurs conditions doivent être remplies. Amadou Gaye explique qu’il serait nécessaire de réduire les coûts de l’électricité et de la farine. Il suggère que le nouveau gouvernement pourrait par exemple réduire le coût de la farine à 7000 FCFA et diminuer les prix du gasoil et de l’électricité.

Amadou Gaye tient à démentir formellement les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une baisse immédiate du prix de la baguette. Il rappelle l’importance d’un processus de décision structuré et transparent pour toute modification du prix, impliquant le comité de la consommation et prenant en compte les coûts de production.

Cette clarification apportée par Amadou Gaye vise à informer le public et à mettre fin aux rumeurs erronées concernant le prix de la baguette de pain au Sénégal. Elle met en lumière les mécanismes de régulation en place et les conditions nécessaires pour toute modification du prix, soulignant l’importance d’un dialogue constructif entre les acteurs concernés pour garantir un approvisionnement en pain stable et abordable pour la population.

Gestion opacité du mémorial musée du Joola : L’Association Nationale des Familles de Victimes dénonce et réclame des comptes

Ziguinchor – L’Association Nationale des Familles de Victimes du Joola a vivement tenu à la gestion de l’opacité entourant le mémorial musée dédié aux victimes de la tragédie du Joola. Lors d’un point de presse tenu ce samedi 13 avril 2024, l’association a exprimé son mécontentement face à l’exclusion volontaire des familles dans le processus de passation de marché concernant le choix de l’entreprise EFFAGE pour la gestion du mémorial musée .

Cyprien Loppy, premier vice-président de l’association, a souligné le manque de transparence dans la gestion des fonds publics alloués au mémorial musée. Il a exigé un bilan de la gestion du budget par le ministère de la Culture et a appelé à une vérification pour mettre fin à cette gestion opaque.

De plus, l’association a appelé le président Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement à saisir l’opportunité de promouvoir l’insertion socio-professionnelle des orphelins, des familles et des rescapés diplômés et compétents. Elle a également sollicité une audience pour discuter des progrès réalisés dans la gestion du dossier et envisager l’avenir du mémorial musée.

Vision Citoyenne, une organisation de la société civile, a exprimé son soutien à l’association et a déclaré le manque de responsabilité dans l’affaire du naufrage du Joola, une catastrophe maritime qui a coûté la vie à plus de 1900 personnes de diverses nationalités . Madia Diop Sané, coordinateur de Vision Citoyenne, a appelé les autorités à reconnaître le nouveau bureau mis en place par l’association et à ouvrir le dialogue avec les familles pour répondre à leurs préoccupations.

Le naufrage du Joola reste l’une des plus grandes tragédies maritimes de l’histoire mondiale, et les familles des victimes continuent de réclamer justice et transparence dans la gestion du mémorial musée dédié à la mémoire de leurs proches disparus.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Diagane Barka / Foundiougne : Le préfet du département souhaite accompagner le mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox pour la culture du blé et autres initiatives.

Le préfet de Foundiougne et le chef du service départemental de développement rural ont fait un tour dans les périmètres maraîchers du mouvement And Japoo Suxali Sunu Gox. Une manière de leur montrer qu’ils sont prêts à accompagner l’initiative car des pistes de solutions leur sont proposées. Ce qui, selon Chérif Abdoulaye Faye, secrétaire général dudit mouvement, va de l’intérêt des membres et de l’ensemble des populations de la localité.
Prenant la parole, le chef du service départemental du développement rural de Foundiougne, Yancouba Diawara, a dit sa satisfaction à propos des réalisations effectuées à Diagane Barka et à Keur Bakary Cissé. Tout cela visant à lutter contre le chômage et de la pauvreté. « En tout cas, nous allons les accompagner afin qu’ils puissent avoir des partenaires », a-t-il promis, convaincu que la culture du blé peut bel et bien se développer au niveau de ces périmètres maraîchers et participer à amoindrir le taux d’importation en blé.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Décès de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye : Le Parti REEW MI et Idrissa Seck expriment leur profonde tristesse

Le décès de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye a plongé la classe politique sénégalaise dans la consternation. Le Parti REEW MI, ainsi que son Président, Idrissa Seck, ont tenu à exprimer leur profonde tristesse et leur compassion à l’égard de la famille du défunt et de tous les membres de la Coalition Idy 2024.

Dans un communiqué officiel, le Parti REEW MI et Idrissa Seck ont tenu à rendre hommage à El Hadji Malick Gueye, saluant sa contribution à la vie politique du Sénégal et son dévouement en tant que député. Ils ont présenté leurs sincères condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble des membres de la Coalition Idy 2024, soulignant la perte d’un membre éminent et dévoué de la communauté politique sénégalaise.

La levée du corps de l’Honorable député est prévue pour le dimanche 14 avril 2024 à 10 heures à l’Hôpital Fann de Dakar. Par la suite, l’enterrement se tiendra à 17 heures à Médina Baye Kaolack, permettant à la famille, aux amis et aux collègues de rendre un dernier hommage à El Hadji Malick Gueye.

La disparition de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye laisse un grand vide au sein de la scène politique sénégalaise. Son engagement, sa passion et son dévouement resteront gravés dans les mémoires, témoignant de son dévouement indéfectible envers son pays et ses concitoyens.

En ces moments douloureux, le Sénégal perd un de ses fils les plus engagés et dévoués. Le Parti REEW MI et Idrissa Seck, tout comme de nombreux Sénégalais, pleurent la perte d’un homme politique de valeur. Leur soutien et leurs pensées accompagnent la famille et les proches de l’Honorable député El Hadji Malick Gueye dans cette épreuve difficile.

Suspension de Rouguiatou Ba : Abandon de poste ou contrainte éditoriale ?

Rouguiatou Ba, journaliste à la RTS, a récemment fait l’objet d’une suspension de salaire, suscitant une vague de soutien sur les réseaux sociaux. Selon ses déclarations relayées par plusieurs médias en ligne, cette suspension serait liée à son refus de diffuser une nouvelle concernant l’arrestation d’Ousmane Sonko, leader de Pastef.

Toutefois, une autre version des faits a émergé. Ibrahima Ngom rapporte que la suspension de Rouguiatou Ba serait en réalité due à un abandon de poste. Elle aurait refusé de présenter le journal pour des raisons esthétiques non prévues, ce qui aurait entraîné une escalade de la situation jusqu’à l’intervention d’un huissier pour constater son refus de rejoindre son poste.

Les informations recueillies sur cette affaire contredisent les allégations de la journaliste. Son refus de lire la dépêche sur l’arrestation d’Ousmane Sonko ne serait pas dû à une question de fiabilité de la source, mais à un désaccord sur un maquillage non programmé qu’elle souhaitait imposer.

Rouguiatou Ba aurait également refusé de présenter le journal de 13h00 de Radio Sénégal pendant deux semaines consécutives, malgré les appels répétés du coordonnateur de la rédaction. Elle aurait ensuite éconduit un huissier venu lui remettre une demande d’explication, avant de ne pas se présenter à la direction du capital humain malgré plusieurs convocations.

À la lumière de ces éléments, la suspension de Rouguiatou Ba apparaît moins comme une contrainte éditoriale que comme un abandon de ses responsabilités professionnelles. Sa sortie médiatique pourrait ainsi être interprétée comme une tentative de victimisation, visant potentiellement à attirer l’attention des nouvelles autorités du pays.

Alors que l’affaire continue de faire réagir sur les réseaux sociaux, il est crucial de distinguer les faits avérés des allégations. Si la liberté éditoriale est un pilier fondamental du journalisme, le respect des obligations professionnelles l’est tout autant. La clarification de cette affaire est essentielle pour préserver l’intégrité et la crédibilité de la profession journalistique au Sénégal.

Découverte macabre : Un conducteur de Jakarta retrouvé mort en pleine brousse

Une macabre découverte a été faite dans la zone de Mont-Rolland : le corps en état de décomposition avancée d’un conducteur de Jakarta, A. Diallo, a été retrouvé par les autorités. Âgé d’une vingtaine d’années et habitant le quartier Thiès de Thialy, la victime avait été portée disparue depuis plusieurs jours avant que son corps ne soit retrouvé.

Selon son père, qui est également vigile, le jeune A. Diallo exerçait en tant que conducteur de Jakarta dans la même ville. Son décès tragique a profondément bouleversé sa famille et son entourage.

Le mystère persiste quant à la disparition de sa moto Jakarta, qui demeure introuvable malgré les efforts des enquêteurs. Bien que la clé de l’engin ait été retrouvée dans l’une des poches du défunt, son véhicule reste toujours égaré.

Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame et retrouver les responsables de ce crime odieux. En attendant, la famille et les proches d’A. Diallo pleurent la perte d’un être cher, tandis que la communauté locale est sous le choc de cette tragédie.

Réouverture du Procès Ousmane Sonko – Mame Mbaye Niang : Me Karl Pape Évoque une Prétendue Preuve Nouvelle

L’avocat Me Karl Pape a soulevé la question de la réouverture du procès opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang, en raison d’une prétendue preuve nouvelle. Cette affaire, qui a défrayé la chronique judiciaire, semble connaître un nouveau rebondissement suite à la révélation d’un prétendu rapport.

« Va-t-on réouvrir le procès Ousmane SONKO – Mame Mbaye Niang pour cause de preuve nouvelle ? », s’interroge Me Karl Pape. Selon lui, étant donné que « le prétendu diffamé a avoué que le fameux rapport existe, on ne saurait laisser cette instrumentalisation judiciaire faire jurisprudence ». Cette nouvelle révélation remet en question l’intégrité et la crédibilité de la procédure judiciaire initiale.

Me Karl Pape critique également la passivité du juge dans ce système inquisitoire. Il souligne l’absence de démarche de la part du juge pour entendre les auteurs des rapports incriminés. « Une simple demande qui aurait pu mettre fin à cette procédure fantaisiste », déplore-t-il. Cette critique met en lumière les lacunes potentielles du système judiciaire actuel et soulève des questions sur la qualité et la rigueur des investigations menées lors du premier procès.

Me Karl Pape va plus loin en appelant certains magistrats à anticiper leurs démissions avant que le Conseil Supérieur de la Magistrature ne prenne des décisions à leur égard. Cette déclaration témoigne de la gravité de la situation et de l’importance accordée à l’indépendance et à l’intégrité de la magistrature.

L’intervention de Me Karl Pape dans l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang met en lumière les préoccupations concernant l’équité et la transparence du système judiciaire. La question de la réouverture du procès sur la base d’une prétendue preuve nouvelle souligne l’importance de garantir des procédures judiciaires justes et équitables pour toutes les parties impliquées.

Opération Réussie des Forces Armées Maliennes : Élimination d’un Chef Terroriste et Récupération de Bétail Volé

Les Forces armées maliennes (FAMa) ont récemment mené une opération majeure contre des éléments terroristes dans la région de Niafunké, marquant ainsi leur engagement continu en faveur de la sécurité et de la paix nationale. L’opération, qui s’est déroulée avec succès dans la nuit du 10 au 11 avril 2024, a abouti à l’élimination d’un chef terroriste notoire, Boura Lobbi, et de ses 18 complices.

Outre la neutralisation des terroristes, cette opération stratégique avait également pour objectif de récupérer du bétail volé par les groupes armés. Les FAMa ont ainsi réussi à reprendre une centaine de bœufs, qui seront restitués à leurs propriétaires légitimes, contribuant ainsi à rétablir un sentiment de sécurité et de justice parmi les communautés locales.

Boura Lobbi, originaire du village de Tanal, était un chef terroriste de grande importance, activement recherché pour son implication dans plusieurs attaques contre les forces maliennes et les civils. Sa neutralisation représente une victoire significative pour les FAMa et renforce leur crédibilité dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Face à cette réussite, les autorités maliennes ont exprimé leur admiration et leur soutien indéfectible envers les soldats des FAMa. Ces derniers, par leur courage et leur dévouement, continuent de faire preuve d’une détermination sans faille pour rétablir la paix et la sécurité dans les régions touchées par les activités terroristes.

Cette opération réussie des Forces armées maliennes démontre une fois de plus leur engagement et leur efficacité dans la lutte contre le terrorisme au Mali. La neutralisation de Boura Lobbi et la récupération du bétail volé constituent des étapes importantes dans la quête de stabilité et de paix pour le pays. Les FAMa, par leur action, envoient un message fort aux groupes terroristes et réaffirment leur volonté inébranlable de protéger la nation malienne contre toutes les menaces à sa sécurité et à sa stabilité.

Jamono Fatick Remporte une Victoire Cruciale en Ligue 1

L’équipe de Jamono Fatick a réalisé un exploit majeur lors de la 20ème journée de la Ligue 1 en battant Dakar Sacré cœur sur le score de 3-1. Cette victoire revêt une importance capitale pour Jamono Fatick, qui était en quête de succès après trois rencontres sans victoire.

Ce triomphe remarquable représente un sursaut d’orgueil pour l’équipe de Fatick, qui se bat pour assurer son maintien en première division. Cette performance donne un nouvel élan à l’équipe et renforce la confiance des joueurs pour les matches à venir.

La victoire de Jamono Fatick a été rendue possible grâce aux performances exceptionnelles de ses attaquants. Balla Camara, Mouhamed Coly et Ibrahima Tamba ont tous trois brillé en marquant des buts décisifs, offrant à leur équipe une avance confortable et assurant ainsi la victoire.

Suite à cette victoire, Jamono Fatick grimpe à la 12e place du classement de la Ligue 1. Bien que l’équipe soit toujours proche de la zone de relégation, ce succès lui permet de se rapprocher de ses objectifs de maintien. De leur côté, les joueurs de Dakar Sacré cœur se retrouvent à la 7e place, ayant manqué l’occasion de consolider leur position dans le haut du classement.

La victoire de Jamono Fatick contre Dakar Sacré cœur est un tournant important dans leur saison et offre un souffle d’espoir dans leur lutte pour le maintien en première division. Avec ce succès, l’équipe de Fatick démontre sa détermination et sa capacité à relever les défis, ce qui promet une fin de saison palpitante pour les fans et les supporters.

Nécrologie : El Hadji Malick Guèye l’ ancien Honorable député libéral de (Latmingué) n’ est plus.

L’ancien député libéral de Latmingué (département de Kaolack), El Hadji Malick Guèye, est décédé ce samedi à Dakar. Le chef de file du mouvement “And Suxaali Sine Saloum And Ak Sénégal”. Il sera inhumé demain à 17 heures à Médina Baye. Suite à cette triste nouvelle, nous nous inclinons devant sa mémoire et présentons nos très sincères condoléances à toute sa famille politique et biologique .Que Firdawsi soit sa demeure éternelle.

Mariama Massaly, correspondante à kaolack.

Fouille à la prison de Mbour : saisie de téléphones et mécontentement des détenus

Une opération de fouille d’envergure a été menée à la prison de Mbour, conduisant à la découverte et à la saisie d’environ trente téléphones cachés par les détenus dans leurs matelas. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus visant à renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

Lorsque les détenus ont découvert que leurs téléphones avaient été confisqués, ils ont manifesté leur mécontentement en sortant les matelas de leurs cellules. Face à cette réaction, l’administration pénitentiaire est intervenue pour rétablir l’ordre et le calme parmi les détenus. Heureusement, aucune altercation ou incident n’a été signalé lors de cette opération.

Selon des informations obtenues par Senego, ce type d’intervention visant à prévenir l’introduction d’objets interdits en prison sera renouvelé ce week-end.

Ces fouilles régulières et ces saisies d’objets non autorisés sont essentielles pour assurer la sécurité des détenus, du personnel pénitentiaire et de l’établissement dans son ensemble. Elles témoignent de l’engagement des autorités à maintenir un environnement sécurisé et contrôlé au sein des prisons sénégalaises.

Crise alimentaire imminente au Sénégal : une situation alarmante selon la FAO, l’UNICEF et le PAM

Un rapport alarmant publié conjointement par la FAO, l’UNICEF et le PAM met en lumière une situation critique concernant la sécurité alimentaire au Sénégal. Selon ce rapport, jusqu’à 500 000 personnes pourraient être confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir. Cette crise alimentaire au Sénégal s’inscrit dans un contexte plus large touchant près de 55 millions de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre, entre juin et août 2024.

Ce constat préoccupant rappelle le défi majeur auquel Macky Sall avait été confronté en 2012, lorsque 800 000 Sénégalais étaient menacés par l’insécurité alimentaire.

La situation actuelle interpelle le régime de Diomaye Faye, qui doit rapidement élaborer des mesures efficaces pour faire face à cette crise imminente. Le rapport conjoint souligne une augmentation significative de 4 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire par rapport aux prévisions de novembre dernier, soulignant ainsi l’urgence d’une action coordonnée.

Face à cette crise, le président sénégalais a qualifié la situation de « déplorable », tandis que le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a averti la population des temps difficiles à venir.

Pour répondre à cette crise, Martin Naindouba Djerandodje, expert régional de la FAO, encourage le gouvernement sénégalais à intensifier sa collaboration avec le secteur privé pour investir massivement dans l’agriculture. Il met également en avant la vulnérabilité des pays de la sous-région ayant leur propre monnaie, un sujet de débat au Sénégal alors que les nouveaux dirigeants envisagent une monnaie nationale dans leur programme.

La gravité de la situation nécessite une action urgente et concertée pour prévenir une crise humanitaire majeure et assurer la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables au Sénégal.

Brancou Badio, la nouvelle étoile montante du basketball sénégalais en Liga Endesa

À seulement 25 ans, le meneur sénégalais Brancou Badio se démarque cette saison en Liga Endesa, la première division espagnole de basketball. Portant fièrement les couleurs de Baxi Manresa, Badio est devenu un élément clé de son équipe, comme en témoignent ses performances sur le terrain.

Selon le Walfadjri Quotidien, Badio est le deuxième joueur le plus utilisé par son équipe, juste derrière Devin Robinson. Ses statistiques impressionnantes parlent d’elles-mêmes : une moyenne de 13,6 points par match, une réussite de 48,5% sur les tirs à 2 points et 31,5% sur les tirs à 3 points.

Il a notamment brillé lors de la rencontre face au Real Madrid, leader du championnat, en inscrivant 20 points et en réalisant 3 interceptions décisives. Cette performance a renforcé sa réputation et attiré l’attention des observateurs et des recruteurs.

En effet, le jeune talent sénégalais est devenu la cible « privilégiée » des clubs intéressés par son recrutement, notamment à l’approche de la fin de son contrat avec Baxi Manresa cet été. Sa capacité à influencer le jeu, sa polyvalence et son sens tactique font de lui l’une des révélations de la saison en Liga Endesa.

Avec de telles performances et une cote de popularité croissante, Brancou Badio semble être sur la voie d’une carrière internationale prometteuse, portant haut les couleurs du Sénégal sur la scène du basketball mondial.

L’Union africaine exhorte la junte militaire malienne à finaliser la transition politique

L’Union africaine (UA) a lancé samedi un appel pressant à la junte militaire au Mali pour qu’elle élabore une feuille de route visant à finaliser le processus de transition politique dans le pays. Cette intervention survient alors que les perspectives d’élections, qui devaient marquer le retour à un gouvernement civil, ont été reportées indéfiniment.

Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, nommé par les colonels qui ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020, a indiqué jeudi que des élections ne seraient organisées qu’une fois que la situation sécuritaire du pays serait stabilisée.

Cette déclaration fait suite aux critiques adressées aux militaires pour leur non-respect des engagements pris, notamment l’organisation d’élections présidentielles en février et le transfert du pouvoir à un gouvernement civil d’ici le 26 mars.

Avant cette annonce, les autorités maliennes avaient également suspendu les partis politiques et les associations à caractère politique, une décision vivement critiquée par l’UA. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa « vive inquiétude » face à cette suspension, appelant les autorités de transition à reconsidérer cette décision et à travailler sur une feuille de route claire pour achever la transition.

Moussa Faki Mahamat a souligné que cette suspension « risque d’entraver la mise en œuvre d’un processus de transition inclusive » au Mali. Il a également réaffirmé la volonté de l’UA de collaborer avec les autorités de transition et toutes les parties prenantes maliennes pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.

Il convient de rappeler que l’UA avait suspendu le Mali de ses institutions en juin 2021.

Depuis 2012, le Mali est confronté à une grave crise sécuritaire, politique et humanitaire, aggravée par la propagation jihadiste. Les militaires au pouvoir depuis 2020 ont effectué un réalignement stratégique en rompant l’alliance avec la France, ancienne puissance dominante, pour se tourner vers la Russie sur les plans militaire et politique.

Manifestation à Niamey : Appel au départ des soldats américains du Niger

Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Niamey pour réclamer le départ immédiat des soldats américains présents dans le nord du Niger. Cette manifestation intervient après la dénonciation le mois dernier d’un accord de coopération militaire entre le régime militaire nigérien et Washington.

Initiée par Synergie, un collectif d’une dizaine d’associations soutenant le régime arrivé au pouvoir par un coup d’État en juillet 2023, cette manifestation a également vu la participation de figures clés du régime militaire. Parmi elles, le porte-parole, le colonel Amadou Abdramane, le colonel Amadou Ibro, chef d’état-major particulier du général Abdourahamane Tiani, ainsi que le colonel Mamane Sani Kiaou, chef d’état-major de l’armée de terre.

La foule, composée en grande partie d’étudiants, a scandé des slogans tels que « A bas l’impérialisme américain », « vive l’Alliance des États du Sahel (AES) » et « la libération du peuple est en marche ». Les manifestants ont également brandi des drapeaux du Burkina Faso, du Mali, du Niger et de la Russie.

Depuis le coup d’État de juillet dernier, le Niger a renforcé ses relations avec ses voisins burkinabè et maliens, tous gouvernés par des militaires. Les trois pays ont également renforcé leurs liens avec la Russie, au détriment de la France.

Cette semaine, une centaine d’instructeurs russes sont arrivés à Niamey pour installer un système de défense anti-aérien et former les militaires nigériens à son utilisation. Le Niger a également reçu sa première livraison de matériel militaire russe.

En parallèle, le régime nigérien a mis fin à son accord de coopération militaire avec les États-Unis, datant de 2012, le jugeant « illégal ». Bien que les États-Unis aient indiqué avoir pris contact avec les autorités nigériennes pour obtenir des clarifications, aucun commentaire officiel n’a été fait sur le sujet.

Actuellement, environ 1 000 soldats américains sont déployés au Niger, principalement engagés dans la lutte antijihadiste au Sahel et disposent d’une base de drones importante à Agadez, dans le nord du pays.

Le Niger est confronté à des violences jihadistes dans l’ouest, perpétrées par des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, ainsi que dans le sud-est par Boko Haram et l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).

Tension Croissante entre le Syntras et la Direction du Centre Hospitalier Régional de Ziguinchor

La relation entre les membres du Syndicat national des travailleurs de la Santé (Syntras) et la direction du Centre hospitalier régional de Ziguinchor s’est considérablement détériorée ces derniers temps. Après une grève de 24 heures organisée récemment, le syndicat annonce une nouvelle grève, cette fois-ci de 72 heures, pour la semaine à venir.

Les membres du secrétariat du Syntras reprochent à la direction de l’hôpital de ne pas respecter le protocole d’accord signé en mars dernier. Selon le syndicat, la direction fait la sourde oreille et use de tactiques dilatoires pour éviter de satisfaire les revendications des travailleurs.

Parmi les points contestés figurent la matérialisation des cotisations à verser à l’IPRES, l’avancement des travailleurs, ainsi que la signature de contrats de prestation de service pour 20 stagiaires, conformément aux dispositions du vote du budget 2024 et du protocole d’accord signé en 2023.

Outre ces points, le Syntras réclame également l’audit et la rationalisation du personnel, la liquidation et le paiement des indemnités de départ à la retraite, ainsi que la réorganisation des responsabilités au sein des services en fonction des grades des employés. Le syndicat met aussi en avant la nécessité d’améliorer la qualité et la quantité des repas de garde.

Face au non-respect de ces accords par la direction de l’hôpital, le Secrétariat général du Syntras, section Centre hospitalier régional de Ziguinchor, a donc décidé d’observer une grève totale de 72 heures dès le début de la semaine prochaine.

Cette situation témoigne d’une impasse croissante entre le Syntras et la direction de l’hôpital, mettant en lumière les tensions persistantes autour des conditions de travail et des revendications des travailleurs de la santé. Les deux parties devront rapidement trouver un terrain d’entente pour éviter que cette situation ne s’envenime davantage et n’affecte la qualité des soins dispensés aux patients.

Nous espérons que des négociations constructives pourront être engagées afin de résoudre ces différends et de garantir un environnement de travail serein et respectueux des droits des travailleurs de la santé à Ziguinchor.

Saisie historique de Cocaïne : Le cerveau présumé révèle les dessous de l’opération xxl

Dans une opération qui reste gravée dans les annales de la lutte contre le trafic de drogue en Afrique de l’Ouest, le patrouilleur Fouladou de la marine sénégalaise a intercepté un navire au large des côtes, saisissant près de 3 tonnes de cocaïne pure. La valeur marchande de cette prise exceptionnelle est estimée à 240 milliards de francs CFA.

L’homme d’affaires Al. A. Tcham, également connu sous le nom d’Alex, est cité comme le cerveau prévision de cette opération. Arrêté à Dakar le 2 avril dernier, il a été déféré au Parquet mercredi pour son rôle présumé dans le trafic de drogue à grande échelle.

Face aux enquêteurs, Alex a fourni des détails sur l’opération, révélant qu’il réception avaitné le navire convoyé jusqu’au port de Bissau par un individu nommé Antonio, recherché par Interpol. Il a expliqué que le navire était destiné à convoyer une cargaison de drogue en Europe, via l’Amérique latine et la Mauritanie, avec la complicité de deux hommes d’affaires marocains, les frères D. Khalil et Samir.

L’homme d’affaires espagnol, propriétaire légitime du navire, a engagé un équipage pour récupérer la drogue en provenance du Venezuela. Le capitaine du navire, Éric Barros, accompagné de quatre compatriotes bissau-guinéens et d’un Sénégalais, a effectué le transbordement de la cocaïne avant que le navire ne soit intercepté par la marine sénégalaise alors qu’il se dirigeait vers Nouadhibou, en Mauritanie .

Cette saisie met en lumière les enjeux croissants liés au trafic de drogue en Afrique de l’Ouest et souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre ce fléau. Elle met également en évidence la complexité et l’ampleur des réseaux criminels impliqués dans le trafic de drogue à grande échelle.

Alors que l’enquête se poursuit et que les autorités s’efforcent d’appréhender tous les responsables de ce trafic, cette saisie constitue un coup dur pour les réseaux de narcotrafic exploités dans la région et témoigne de la détermination des forces de l’ordre. à lutter contre ce crime transnational.

La Justice Espagnole se penche sur l’affaire de l’arrestation de Juan Branco : Audition de l’Avocat de Sonko Attendue

Dans son édition de ce samedi, le journal Bés Bi révèle un développement crucial dans l’affaire de l’arrestation de Juan Branco par la police sénégalaise en août 2023 en Mauritanie. La justice espagnole prévoit d’examiner cette affaire dès lundi prochain, avec une attention particulière portée à la plainte pour « délit de terrorisme » déposée par l’avocat franco-espagnol, qui sera entendu en tant que « témoin-victime ».

Juan Branco, également avocat de Ousmane Sonko, accusent deux gradés de la police sénégalaise, Adramé Sarr et Bara Sangharé, respectivement patrons de la Direction des Enquêtes Criminelles (DIC) et de la Sûreté Urbaine. Il les accuse d’avoir orchestré l’enlèvement et le transfert clandestin vers Dakar alors qu’il exerçait en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale.

L’affaire, qui a suscité une attention internationale, a mis en lumière les tensions entre la justice sénégalaise et les autorités espagnoles. L’audition de l’avocat de Sonko pourrait fournir des éclaircissements cruciaux sur les circonstances de l’arrestation de Juan Branco et les allégations de terrorisme qui pèsent contre lui.

Cette affaire, qui a déjà secoué les cercles politiques et juridiques, promet d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les relations entre le Sénégal et l’Espagne, ainsi que sur la protection des droits des individus impliqués dans des affaires judiciaires internationales.

Les implications de cette affaire sont multiples et profondes. Tout d’abord, elle soulève des questions sur les procédures judiciaires et la coopération internationale en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme. La présence de Juan Branco en tant qu’assistant du conseil de la Cour pénale internationale soulève également des préoccupations quant à d’éventuelles violations des droits de l’homme et des protocoles diplomatiques.

En outre, cette affaire a des répercussions politiques, tant au niveau national qu’international. Elle a mis en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les autorités sénégalaises et l’opposition, ainsi que les relations parfois complexes entre le Sénégal et ses partenaires internationaux.

Enfin, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression et le droit à un procès équitable. Les allégations de Juan Branco mettent en évidence la nécessité de protéger les droits fondamentaux des individus, quel que soit leur statut ou leur affiliation politique.

Dans l’attente de l’audition de l’avocat de Sonko et des développements ultérieurs de cette affaire, il est clair que son impact continue d’être ressenti dans les semaines et les mois à venir. Elle constitue un rappel important de l’importance de la primauté du droit et du respect des droits de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.

À LA TÊTE DE TROIS DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS : Khady Diène Gaye, challengée

Khady Diène Gaye a vécu une journée chargée hier, vendredi, avec des passations de services dans trois ministères différents. Elle a succédé à Papa Malick Ndour au ministère de la Jeunesse, à Mame Mbaye Niang au ministère des Sports, et a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture après l’ère du professeur Aliou Sow. Mais, les responsabilités qui l’attendent sont sûrement plus gargantuesques et éprouvants.

Khady Diène Gaye démontre une grande détermination et capacité de gestion en assumant la responsabilité de trois ministères. C’est remarquable de voir une femme occuper des postes aussi importants dans des domaines variés comme la jeunesse, les sports et la culture. Ceci met en exergue sa polyvalence et sa volonté de contribuer au développement global du pays.

Toutefois, cela demeure certainement un défi de taille qui demande une gestion rigoureuse des priorités, une capacité à prendre des décisions rapidement et une résilience face aux défis rencontrés dans chacun des domaines.

Cela a dû être un moment intense mais de grande importance pour Khady Diène Gaye qui a vécu une journée chargée ce vendredi 12 avril avec un enchaînement de passations de services, garantissant une transition sans heurts et assurant une continuité efficace dans ses nouvelles fonctions. L’inspectrice des Sports se trouve à la tête de trois départements ministériels.

MINISTÈRE DE LA CULTURE

Khady Diène Gaye a officiellement assumé ses fonctions au ministère de la Culture lors d’une cérémonie de passation de service avec le Professeur Aliou Sow.

Dans son discours, elle a exprimé son engagement à faire de la Culture un moteur économique grâce à des innovations dans le secteur. Elle souligne l’importance de valoriser et de soutenir la Culture, tout en précisant que, en plus de la Culture, elle est également en charge des sports et de la jeunesse.

Le ministre sortant, Pr Aliou Sow, dans son discours d’adieu devant les acteurs de la culture, se félicite de son bilan, mettant en avant l’augmentation significative du budget alloué au secteur culturel sous le gouvernement du président Macky Sall. Il souligne que le budget de la culture a presque doublé entre 2012 et 2023, avec un taux de croissance annuelle moyen de 6%. Parmi ses réalisations, il mentionne le financement de 53 projets pour un montant de plus de 2 milliards avec le Fonds de Promotion Cinématographique et Audiovisuelle, la restauration du prix Alioune Badara Bèye pour les lettres et les arts, ainsi que l’initiation du Gala « Gaïndé » des séries sénégalaises pour récompenser les meilleures productions audiovisuelles et les meilleurs acteurs. Il ajoute à son bilan la construction du mémorial du Joola. Enfin, il annonce la prochaine publication d’un livre détaillant ses réalisations durant son mandat au ministère de la Culture.

MINISTÈRE DES SPORTS

La nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination aux côtés de tous les acteurs du secteur sportif, lors de sa passation de service avec Mame Mbaye Niang.

À cet effet, elle compte sur le soutien de la communauté sportive pour mettre en œuvre le projet de société du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Elle reconnaît les défis qui l’attendent et se concentre sur une transformation systémique du sport sénégalais, notamment par l’adoption d’un nouveau code du sport et la refonte de la loi portant charte du sport.

Parmi ses priorités, figurent la redynamisation du sport scolaire et universitaire, la promotion des infrastructures sportives de proximité et la valorisation des métiers du sport pour lutter contre le chômage des jeunes. Elle souhaite également encourager le financement privé dans le sport, promouvoir le tourisme sportif et mettre en place un Fonds national de développement du sport. Diplômée de l’INSEPS et consciente des enjeux, elle promet de répondre aux attentes des Sénégalais en incarnant les principes de droiture, probité et exemplarité.

MINISTÈRE DE LA JEUNESSE

La passation de service entre le ministre sortant de la Jeunesse, Papa Malick Ndour, et la désormais ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diène Gaye, s’est déroulée vendredi, dans l’après-midi.

Papa Malick Ndour a souligné les défis du secteur et a conseillé à sa successeure de rester forte face aux critiques.

Dans un geste de reconnaissance, l’ancien coordonnateur du Programme des Domaines Agricoles Communautaire 

(PRODAC) a exprimé sa gratitude envers l’ancien président de la République, Macky Sall, pour avoir placé sa confiance en lui pendant de nombreuses années, tout en lui cédant son poste ministériel pour permettre à la ministre Khady Diène Gaye de mettre en avant ses compétences.

De grands défis attendent Khady Diène Gaye. En effet, occuper des postes ministériels dans trois domaines différents demande un engagement total et un dévouement sans faille. Cela nécessite une gestion efficace du temps, une capacité à jongler avec des responsabilités multiples et une volonté forte de servir au mieux les intérêts de la nation dans chaque secteur. C’est un véritable sacerdoce !

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !

Le Dakarois Quotidien N°153 – du 13 ET 14/04/24 : L’ÈRE KHADY DIÈNE GAYE: Un ministériat sacerdotal !
🔴 Une femme à la tête de trois départements : les Sports, la Jeunesse et la Culture
🔴 Elle a affirmé son engagement à travailler avec dévouement et détermination

🔴 PASSAGE DE TEMOIN AU MINISTERE DE LA FAMILLE : Thérèse Faye un parcours sous-tendu par la loyauté républicaine

Opération de Fouille à la Maison d’Arrêt et de Correction de Mbour : Saisie de Téléphones et Incident Mineur

Une vaste opération de fouille a été récemment menée à la maison d’arrêt et de correction de Mbour. L’objectif principal de cette opération était de renforcer la sécurité au sein de l’établissement pénitentiaire.

Saisie de Téléphones Dissimulés dans les Matelas

Au cours de cette opération, les autorités pénitentiaires ont réussi à saisir une trentaine de téléphones mobiles que les détenus avaient cachés à l’intérieur de leurs matelas. Cette découverte soulève des préoccupations concernant la communication non autorisée des détenus avec l’extérieur, ce qui pourrait compromettre la sécurité de la prison.

Tentative de Protestation des Détenus

Face à cette saisie, les détenus ont tenté de protester en sortant les matelas de leurs cellules. Cette réaction a rapidement été maîtrisée grâce à l’intervention immédiate de l’administration pénitentiaire, qui a su apaiser la situation et convaincre les détenus de regagner leurs cellules.

Absence d’Incidents Majeurs lors de l’Opération

Il est à noter qu’aucun incident majeur n’a été signalé lors de cette opération de fouille, démontrant ainsi l’efficacité et la maîtrise de l’administration pénitentiaire dans la gestion de ce genre de situation.

Poursuite de l’Opération de Fouille

L’opération de fouille, jugée nécessaire pour assurer la sécurité et l’ordre au sein de la maison d’arrêt et de correction de Mbour, reprendra ce week-end. Les autorités pénitentiaires restent déterminées à poursuivre leurs efforts pour maintenir un environnement sûr et sécurisé pour l’ensemble du personnel et des détenus.

Cette opération souligne l’importance de la vigilance continue et des mesures de sécurité renforcées au sein des établissements pénitentiaires pour prévenir tout incident et garantir la sécurité de tous.

20ème Journée de la Ligue 1 : Les Chocs à Venir

La 20ème journée de la Ligue 1 s’annonce explosive avec des confrontations importantes qui promettent des rebondissements. Voici un aperçu des matchs phares à venir :

Jaraaf vs Casa Sport : Un Choc d’Enjeux

Le Jaraaf, actuellement 2ème avec 32 points, rencontrera Casa Sport, 10ème avec 20 points. Après avoir subi leur première défaite de la saison, les joueurs du Jaraaf chercheront à se ressaisir pour maintenir la pression sur le leader Teungueth FC. De son côté, Casa Sport, avec deux défaites consécutives, tentera de renouer avec la victoire pour éloigner les risques de relégation.

Teungueth FC vs US Gorée : L’Affrontement du Leader

Le leader Teungueth FC, fort de deux victoires consécutives, se rendra chez l’US Gorée, 7ème avec 27 points. Ce match promet d’être intense entre un Teungueth FC déterminé à consolider sa position de leader et une équipe de Gorée motivée à s’emparer d’une place sur le podium.

Guédiawaye FC vs US Ouakam : La Série des Crabes en Danger

Guédiawaye FC, 3ème avec 32 points et une série de 12 matchs sans défaite, accueille l’US Ouakam, 9ème avec 22 points. Bien que favoris, les Crabes devront se méfier de l’US Ouakam qui tentera de réaliser un exploit lors de ce déplacement difficile.

Linguère vs Génération Foot : Lutte pour la Survie

La Linguère et Génération Foot, tous deux dans le ventre mou du classement, s’affronteront pour des points précieux afin de s’éloigner de la zone de relégation.

Sonacos vs AS Pikine : Duel au Milieu de Tableau

La Sonacos, 6ème avec 27 points, défiera l’AS Pikine, 4ème avec 29 points. Les Diourbelois, en quête d’une deuxième victoire consécutive à domicile, seront mis à l’épreuve par une équipe de Pikine en confiance après sa dernière victoire face à l’US Gorée.

Diambars vs Stade de Mbour : Le Derby de la Peur

Les deux équipes les plus mal classées, Diambars et Stade de Mbour, s’affronteront dans un match décisif pour le maintien. Aucune des deux équipes ne peut se permettre de perdre ce match sous peine de compromettre gravement ses chances de maintien.

Jamono Fatick vs Dakar Sacré Cœur : L’Objectif du Résultat Positif

Jamono Fatick, 12ème avec 16 points, se déplacera à Dakar pour affronter Dakar Sacré Cœur, 5ème avec 27 points. Les Fatickois, après deux matchs nuls encourageants, visent un résultat positif pour se donner de l’air dans la lutte pour le maintien.

Programme de la 20ème Journée de la Ligue 1 :

Samedi 13 avril 2024

  • Stade Lat Dior
    • 16 h 30 : Diambars vs Stade de Mbour
  • Stade Djighaly Bagayokho
    • 16 h 30 : US Gorée vs Teungueth FC
  • Stade municipal de Ngor
    • 16 h 30 : Dakar Sacré Cœur vs Jamono Fatick

Dimanche 14 avril

  • Stade municipal de Ngor
    • 16 h 30 : Jaraaf vs Casa Sport
  • Stade Mawade Wade
    • 16 h 30 : Linguère vs Génération Foot
  • Stade Amadou Barry
    • 16 h 30 : Guédiawaye FC vs US Ouakam
  • Stade Lat Dior
    • 16 h 30 : Sonacos vs AS Pikine
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