Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

Naufrage meurtrier au large du Mozambique : Plus de 90 personnes trouvent la mort

Au large du Mozambique, une tragédie maritime a endeuillé le pays avec le naufrage d’un bateau de pêche converti en ferry, transportant 130 passagers, dont plus de 90 ont péri, ont annoncé les autorités locales.

Le secrétaire d’État de la province septentrionale de Nampula, Jaime Neto, a déclaré que le naufrage était attribué à la surcharge du navire et à son inadéquation pour le transport de passagers. « 91 personnes ont perdu la vie », a-t-il affirmé, soulignant que plusieurs enfants figuraient parmi les victimes.

Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver cinq survivants, mais les recherches se poursuivent malgré les défis posés par les conditions difficiles en mer.

Selon les autorités, la majorité des passagers étaient en fuite en raison de fausses informations circulant sur une épidémie de choléra, provoquant la panique. Le Mozambique, l’un des pays les plus pauvres du monde, lutte contre une épidémie de choléra ayant déjà touché près de 15 000 personnes et causé 32 décès depuis octobre.

La province de Nampula est particulièrement touchée, avec un tiers des cas enregistrés.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes du naufrage, ont indiqué les autorités, alors que le pays pleure la perte de nombreuses vies dans cette tragédie maritime dévastatrice.

Le SYNATRACS interpelle le nouveau ministre sur les difficultés du secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens

Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.

El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.

Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.

Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.

Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.

Célébration du Laylatoul Khadr à Médina Baye : Prières pour la paix et la stabilité du Sénégal

La cité religieuse de Médina Baye à Kaolack a vécu une nuit empreinte de spiritualité et de prières intenses à l’occasion du Laylatoul Khadr. Sous la houlette de Cheikh Baye Hady Niass, un récital massif du Coran a été organisé, avec une impressionnante récitation de 5 740 fois du livre saint, dédiée à la paix et à la stabilité du Sénégal.

La présence de nombreuses personnalités de Médina Baye, notamment l’imam Cheikh Tidiane Cissé, a ajouté à la solennité de l’événement. Cheikh Baye Hadi Niass a souligné l’importance de cet héritage laissé par Mouhamadoul Hady Niass, assurant que cette tradition serait perpétuée. Cette année, un pas supplémentaire a été franchi avec le récital massif du Coran, témoignant de la profondeur de la tradition spirituelle de la cité.

« Nous avons prié pour la paix et la stabilité dans le pays », a déclaré Cheikh Baye Hadi Niass, soulignant que le développement du Sénégal dépendait étroitement de ces deux éléments fondamentaux. En effet, selon lui, sans paix ni stabilité, il serait difficile de progresser et de prospérer en tant que nation.

En plus de l’aspect spirituel de la cérémonie, cet événement a été l’occasion pour Mouhamadoul Bachir Niass de rendre hommage à Mouhamadoul Hady Niass, fondateur de cette tradition, ainsi qu’à plusieurs compagnons et moukhadams de Cheikh Ibrahima Niass. Cet hommage témoigne de la richesse historique et culturelle de Médina Baye, ainsi que de son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays.

La nuit du Laylatoul Khadr à Médina Baye demeure donc un moment de rassemblement et de prière, mais aussi un symbole de l’unité et de la solidarité en faveur d’un Sénégal pacifique et prospère.

Fin de la cavale : Le présumé meurtrier arrêté à l’hôpital de Touba

Le commissariat spécial de Touba a mis fin à la cavale du présumé meurtrier du menuisier tué vendredi dernier au quartier Palène. Selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche du dossier, F. Diop, le charretier accusé du meurtre, a été appréhendé à l’hôpital où il avait cherché des soins pour ses propres blessures.

La capture de F. Diop est intervenue dans la nuit du vendredi au samedi, suite à l’exploitation d’un renseignement par les forces de l’ordre placées sous le commandement du commissaire Diégane Sène. Trouvé à l’hôpital Matlaboul Fawzainy, le suspect blessé a été appréhendé sans incident majeur.

Après son arrestation, F. Diop a été transféré aux locaux du commissariat spécial de Touba, où il est actuellement en garde à vue pour meurtre et coups et blessures volontaires. Il devrait être présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel en début de semaine.

L’incident tragique s’est déroulé à Penthioum Palène, où F. Diop aurait poignardé Thierno Marone, un menuisier âgé de 22 ans, dans le dos. Malgré l’intervention d’un carreleur nommé S. M. D. venu en aide à la victime, Marone a succombé à ses blessures après avoir perdu beaucoup de sang.

S. M. D., le carreleur blessé lors de l’altercation, a déclaré avoir été alerté par les cris des riverains et avoir tenté de secourir Thierno Marone. Il a lui-même été blessé à l’épaule par F. Diop avant que ce dernier ne prenne la fuite, évitant ainsi l’arrestation immédiate.

La capture du présumé meurtrier marque une avancée dans l’enquête sur cet incident tragique, apportant peut-être un début de réponse aux familles des victimes en quête de justice.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une « république des juges ». Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

L’Amicale des cadres musulmans encourage Bassirou Diomaye Faye à « mettre en œuvre les changements systémiques promis »

Suite à la récente nomination de Bassirou Diomaye Faye à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines, l’Amicale des cadres musulmans a exprimé son soutien envers le nouveau ministre tout en l’encourageant à concrétiser les changements systémiques qu’il a promis.

Dans un communiqué publié hier, l’Amicale a salué la nomination de Bassirou Diomaye Faye et a exprimé sa confiance en ses capacités à assumer ses nouvelles responsabilités avec intégrité et dévouement. Soulignant l’importance cruciale du secteur du pétrole et de l’énergie pour le développement économique et social du pays, l’association a rappelé l’urgence d’apporter des réformes significatives pour optimiser la gestion de ces ressources et en faire bénéficier l’ensemble de la population.

Par ailleurs, l’Amicale des cadres musulmans a exhorté le nouveau ministre à placer les intérêts du peuple sénégalais au cœur de ses priorités et à veiller à ce que les politiques énergétiques et minières du pays soient guidées par la transparence, la responsabilité et l’équité. Elle a également encouragé Bassirou Diomaye Faye à collaborer étroitement avec les parties prenantes du secteur, y compris les experts, les organisations de la société civile et les représentants des communautés locales, afin de garantir une gestion durable et équitable des ressources naturelles du pays.

L’Amicale des cadres musulmans a exprimé sa disponibilité à soutenir et à accompagner le ministre dans la mise en œuvre de ses projets et réformes, tout en appelant à la vigilance et à la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans la gouvernance des ressources énergétiques et minières du Sénégal.

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

[Vidéo] Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Accident mortel sur l’axe Linguère-Matam : 02 morts et plusieurs blessés graves

Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.

Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.

La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.

TOUBA : Conflit entre disciples « Baye Guèye » et Petit-Fils du Khalife Général

Une altercation survenue entre Serigne Mourtalla Mbacké, petit-fils du Khalife Général des Mourides, et des disciples de Cheikh Adama Guèye, communément appelés « Baye Guèye », a suscité l’indignation et amené l’affaire devant le parquet. Tout a commencé lors d’un incident survenu l’après-midi du 4 avril, veille de la célébration de la nuit du Laylatul Qadr, le long de l’allée qui borde le quartier de Darou Minane à Touba.

Les disciples de Cheikh Adama Guèye se déplaçaient en cortège, portant des plateaux de ndogou sur la tête, lorsqu’ils ont croisé Serigne Mourtalla Mbacké. Agacé par le blocage de la route et le cortège qui n’en finissait pas, Serigne Mourtalla Mbacké a exprimé sa frustration, entraînant des échanges de propos acerbes entre lui et certains membres du cortège. La situation a rapidement dégénéré, et Serigne Mourtalla Mbacké a été conduit à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba pour y recevoir des soins.

Suite à l’incident, des membres de la famille de Cheikh Adama Guèye, dont Serigne Abdou Samath Guèye, ont rencontré Serigne Kosso Mbacké pour présenter leurs excuses. Cependant, cette tentative de réconciliation n’a pas empêché la famille Mbacké de déposer une plainte auprès du parquet.

L’affaire reste donc en attente des suites judiciaires. Ce conflit met en lumière les tensions qui peuvent parfois surgir entre différents groupes religieux à Touba, et souligne l’importance de la médiation et du dialogue pour résoudre de tels désaccords dans le respect et la compréhension mutuels.

Bambey : Une nouvelle ambulance pour le Poste de Santé de Palène

Le poste de santé de Palène, une structure de référence du district sanitaire de Bambey, a été le récipiendaire d’une généreuse donation ce dimanche : une ambulance offerte par l’ONG allemande Hilfe Für Afrika. Cette contribution, estimée à vingt millions de francs CFA, vient renforcer les capacités médicales du département, offrant ainsi une meilleure prise en charge aux habitants de ce village situé dans la commune de Ngogom, département de Bambey.

Cette ambulance constitue une addition précieuse au plateau médical existant, permettant d’améliorer les services de santé et les évacuations sanitaires dans la région. L’ONG allemande, engagée depuis plusieurs années aux côtés du poste de santé de Palène, avait déjà apporté son soutien en contribuant à la construction du bloc infirmerie et à la réhabilitation de la maternité.

Le président du comité de développement sanitaire (CDS) de Palène, Lamine Ndiaye, s’est exprimé avec satisfaction concernant cette donation, soulignant son importance pour la communauté locale. Il a mis en avant le fait que, jusqu’à présent, les évacuations sanitaires du poste de Palène se faisaient par des moyens rudimentaires, soulignant que l’ambulance fournira une solution essentielle à cette problématique, notamment pour les femmes enceintes nécessitant des transferts d’urgence.

Par ailleurs, Lamine Ndiaye a appelé les autorités municipales à prendre des mesures supplémentaires pour améliorer les infrastructures de santé, notamment en réhabilitant la pharmacie et en construisant un logement pour la sage-femme, dont la prise de fonction est retardée en raison de ce manque d’installation.

Le maire de la commune de Ngogom, Papa Momar Ngom, a exprimé sa gratitude envers les partenaires pour ce don précieux, soulignant son impact positif sur les évacuations sanitaires des cas complexes vers les structures de référence. Il s’est également engagé à intensifier les efforts de la politique communale pour améliorer la prise en charge sanitaire de l’ensemble de la population.

Laurent Gbagbo Annonce sa Candidature Présidentielle en Côte d’Ivoire Malgré son Inéligibilité Actuelle

Dans un discours prononcé lors d’un rassemblement massif à Agboville, à quelques kilomètres d’Abidjan, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette annonce intervient malgré son inéligibilité actuelle, étant donné sa condamnation à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, lors de la crise post-électorale.

M. Gbagbo, âgé de 78 ans, a été acquitté des accusations de crimes contre l’humanité liées à cette crise par la Cour pénale internationale en 2021. Cependant, il n’a pas encore bénéficié d’une amnistie, ce qui le rend toujours inéligible pour les élections à venir.

Dans son discours, il a dénoncé la vie chère en Côte d’Ivoire et a exprimé son intention de se présenter sous les couleurs du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour l’élection présidentielle de 2025. Il a également affirmé qu’il publierait des documents pour « dire la vérité » sur son affaire dans les prochains jours.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses partisans, qui ont défilé dans les rues d’Agboville en sa faveur. Ils ont exprimé leur soutien indéfectible à leur « président » et ont affirmé leur détermination à le voir remporter l’élection.

Cependant, la mobilisation de la base derrière Laurent Gbagbo reste un défi, comme l’ont montré les résultats modestes du PPA-CI lors des élections locales de 2023. Malgré cela, ses partisans demeurent convaincus de sa capacité à l’emporter.

Cette annonce de candidature intervient dans un contexte politique incertain en Côte d’Ivoire, où aucun poids lourd politique ne s’est encore officiellement déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Tidjane Thiam, leader de l’opposition, devrait être investi par le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tandis que le président actuel, Alassane Ouattara, n’a pas encore confirmé s’il se présenterait pour un quatrième mandat.

Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime

Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.

Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.

Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.

Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.

Rwanda: refaire société, 30 ans après le génocide

Les commémorations des trente ans du génocide des Tutsis commencent ce 7 avril au Rwanda. Trois décennies après l’horreur, les blessures invisibles restent présentes. Certaines se sont même transmises à la génération suivante. Entre parole et justice, soin et création artistique, RFI était en édition spéciale ce dimanche pour évoquer les voies empruntées par les Rwandais afin de refaire société. Une édition spéciale à réécouter dans cet article. 

Mushubati, sur les hauteurs du lac Kivu au Rwanda. Léoncie est une rescapée de 65 ans. Elle s’interroge sur le silence. Son silence. Celui qu’elle a longtemps gardé auprès de ses enfants et petits-enfants. « Ce qui nous a poussé à ne pas raconter notre histoire à nos enfants, c’est parce qu’on était blessés par les traumatismes du génocide. Mais j’ai réalisé que nous, les plus âgés, on a échoué avec nos enfants, avec nos petits-enfants, on a échoué. » Léoncie fait partie des femmes, jeunes, rescapés ou non qui passent par la salle d’ateliers d’Émilienne Mukansoro, installée en bas de sa maison familiale. La psychothérapeute accompagne de nombreux groupes, notamment sur les questions de mémoire du génocide et de transmission entre générations.

Cette transmission reste difficile pour les générations qui ont vécu les massacres : beaucoup choisissent de se taire pour protéger les plus jeunes de la vérité. « On a choisi de se taire, raconte Émilienne Mukansoro, croyant que c’est une façon de protéger les enfants, les jeunes… mais le silence n’empêche pas la transmission. Le silence n’empêche pas que les jeunes absorbent des choses. » La vérité, selon la psychothérapeute, doit être racontée : « Les jeunes ont besoin de poser des questions à leurs aînés. Et les aînés ont le devoir de répondre, de ne pas les laisser dans quelque chose d’abstrait. Et je me dis que c’est de là que les jeunes tireront la force de continuer leur vie. »  

Ces jeunes nés après le génocide représentent désormais près de 65% de la population. Ils brisent parfois le silence et cherchent à connaître leur passé, à l’écoute des conversations derrière les portes, les fenêtres, pour récolter des bribes de vérité sur l’histoire de leur famille.

Panser les blessures invisibles

Le deuil, trente ans après, reste parfois complexe. Car les corps des proches n’ont pas toujours été retrouvés. Les tueurs n’ont pas toujours dit où ils les avaient laissés. À 84 ans, Azela Nyirangirumwami habite désormais dans le village d’Otava, dans le district de Huye, dans l’une des quatre maisons construites par le gouvernement pour accueillir des rescapés âgés qui ont perdu toute leur famille. L’ignorance du lieu où ses proches sont morts reste omniprésente. « Je n’ai pas pu enterrer les miens, confie-t-elle, D’autres ont pu enterrer leurs proches, avoir des veillées, pas moi. Des membres de ma famille ont été jetés dans les rivières, on m’a dit que mon mari avait été tué à Kibuye, mon fils à Kibungo. Toujours, j’y pense, c’est douloureux, mais tout a une fin. »

Trente ans après le génocide, les blessures de la société rwandaise ne sont pas encore refermées. À Kigali, le révérend Antoine Rutayisire, pasteur à la retraite de l’Église anglicane, en témoigne. Lui-même est rescapé. « Le Rwanda donne une apparence de rétablissement. Il y a une guérison visible. Extérieurement, le pays s’est reconstruit très rapidement, mais les cœurs prennent plus de temps. Ça prend du temps de reconstruire la confiance entre les gens qui hier étaient meurtriers, les autres étaient victimes, ça prendra du temps, peut-être deux ou trois générations. Il y a encore des blessures cachées. »

Frank Kayitare, représentant de l’ONG Interpeace au Rwanda, partage son analyse : trente ans, à l’échelle des cœurs et de la santé mentale, c’est peu. « Si vous regardez comment le génocide a été commis… des voisins qui tuaient leurs voisins, des professeurs qui ont tué leurs élèves, des médecins qui ont tué leurs patients, il y a même eu des meurtres intra-familiaux. Donc guérir de ce genre de crimes n’est pas quelque chose qui peut se faire rapidement. »

Vivre ensemble à nouveau

Quelle piste pour soigner ces blessures ? « S’il s’agit d’un génocidaire ou de sa famille, explique Frank Kayitare, il faut d’abord traiter, extérioriser la honte, la peur, la culpabilité.  Pour qu’ils puissent s’ouvrir aux rescapés. Les rescapés, eux, doivent faire face aux agresseurs, parler de ce qu’ils ressentent. Certains d’entre eux ont encore besoin de réponses parce qu’ils ne savent pas où leurs proches ont été enterrés. Ils doivent donc faire face aux bourreaux et leur poser des questions difficiles. »

Marie Claire Uwamahoro est la représentante de l’association Ibuka dans la zone de Tumba, là où exerçait le Docteur Sosthène Munyemana. Le gynécologue a été condamné à 24 ans de prison aux assises françaises pour son implication dans le génocide. La justice explique Mme Uwamahoro, est incontournable pour la reconstruction des victimes et du pays : « Nous avons suivi le procès mais de loin. Sa condamnation n’est pas à la hauteur des crimes qu’il a commis. Mais le fait qu’il ait été reconnu coupable, ça nous a rendu heureux.

« Personnellement, je crois qu’il aurait dû être condamné à la perpétuité pour ce qu’il nous a fait. Attendre aussi longtemps son arrestation, poursuit la représentante d’Ibuka, ça a été une forme de torture pour nous. Savoir qu’il a pu vivre librement toutes ces années, c’est de la torture. Mais finalement, il a été arrêté et jugé, donc je suis heureuse de cela. »

Le génocide de 1994 au Rwanda a ceci de particulier qu’il a été un génocide de proximité. De fait, il faut bien continuer à vivre dans les villages, sur les collines, les uns à côté des autres, quand les génocidaires condamnés sortent de prison et retournent dans leurs communautés. Comment vivre ensemble ? Comment aider les uns et les autres et rendre supportable cette situation ? Des ONG comme Interpeace ou comme l’association AMI (Association Modeste et Innocent) organisent par étapes des formes de sociothérapie, des groupes de parole, pour que victimes, bourreaux et familles engagent le dialogue.

Réécoutez notre édition spéciale présentée par Julien Coquelle-Roëhm, avec Assumpta Mugiraneza, co-fondatrice et directrice du centre Iriba, Eugène Rutembesa, psychologue clinicien et universitaire, Jean Hatzfeld, journaliste et écrivain, Paul Simon Handy, directeur du bureau régional Afrique de l’Est de l’Institut d’études de sécurité (ISS) et Christophe Boisbouvier, journaliste au service Afrique à RFI.

Lutte contre le tabagisme chez les jeunes : Le Forum civil interpelle le nouveau gouvernement

Au cours d’un atelier avec les journalistes en santé population et développement ce samedi, Birahime Seck a élevé la voix pour interpeller le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko sur la question préoccupante de l’usage du tabac dans le pays. Le coordonnateur du Forum civil a souligné l’urgence d’agir en taxant ce produit afin de protéger la jeunesse sénégalaise.

Birahime Seck a mis en lumière le fait que de nombreux experts ont souligné le danger croissant que représente le tabagisme pour la jeunesse sénégalaise, tant sur le plan figuré que propre. Il a souligné l’importance pour le gouvernement de placer la jeunesse au centre de ses priorités et d’adopter des mesures efficaces pour lutter contre ce fléau. Parmi ces mesures, il recommande vivement d’instaurer une taxe sur les produits du tabac.

Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts des associations dans la lutte contre le tabagisme, Birahime Seck estime qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi le Forum civil souhaite contribuer à ce combat en proposant la taxation du tabac comme une mesure dissuasive. En augmentant le prix du tabac, non seulement il deviendrait moins accessible aux jeunes, mais cela permettrait également de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme.

Le coordonnateur du Forum civil souligne également l’impact financier considérable des soins prodigués aux personnes victimes de cancers liés au tabagisme. Il appelle ainsi le gouvernement à interdire de manière définitive le tabagisme dans les lieux publics, en plus de la recommandation sur la taxation du tabac.

En conclusion, le Forum civil se positionne comme un allié déterminé dans la lutte contre le tabagisme au Sénégal, appelant le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour protéger la santé et le bien-être de la jeunesse du pays.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

L’Espérance de Tunis accède aux demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique

L’Espérance de Tunis a validé son billet pour les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique de la CAF dans un match tendu face à l’ASEC Mimosas, s’assurant ainsi une place dans le carré d’as de la compétition continentale.

Dans un affrontement marqué par une forte intensité, les Tunisiens ont fait preuve de détermination lors du match retour à Abidjan, après un premier match nul à domicile. Malgré des tentatives de part et d’autre pour ouvrir le score, le temps réglementaire s’est soldé sur une impasse, avec un score de 0-0.

C’est lors de la séance fatidique des tirs au but que l’Espérance a su se montrer la plus efficace. Avec une précision redoutable, les Tunisiens ont réussi à convertir quatre penalties, tandis que leurs adversaires ivoiriens n’en inscrivaient que deux, scellant ainsi leur qualification avec un score final de 4-2.

Cette victoire représente un moment historique pour l’Espérance de Tunis, qui rejoint désormais les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique, aux côtés de certains des plus grands noms du football continental.

Pour les supporters passionnés de l’équipe tunisienne, cette qualification est une source de fierté et de satisfaction, témoignant de la force et de la détermination de leur équipe. Alors que la compétition atteint son stade décisif, l’Espérance se prépare à affronter de nouveaux défis pour tenter de décrocher le précieux titre de champion d’Afrique.

Dans un continent où le football est bien plus qu’un simple sport, l’Espérance de Tunis incarne l’esprit de compétition, l’excellence et la passion qui animent les terrains de football africains. Les Tunisiens célèbrent cette réussite et continuent de soutenir leur équipe alors qu’elle se lance à la conquête de nouveaux sommets dans la Ligue des Champions d’Afrique.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris : La Dépouille attendue ce Mardi au Sénégal

L’ancien Premier Ministre du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne, est décédé hier à Paris, plongeant le pays dans le deuil. La cérémonie de levée du corps se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille de l’ancien Premier Ministre est attendue au Sénégal le mardi prochain, à 14h25. Pour l’instant, la date de l’enterrement n’a pas été rendue publique.

Cette annonce a profondément ému le Sénégal, où Mahammed Boun Abdallah Dionne était respecté et apprécié pour son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement du pays. Son décès laisse un vide dans la sphère politique sénégalaise et dans le cœur de nombreux citoyens.

Des hommages et des témoignages de sympathie affluent déjà de toutes parts, illustrant l’impact positif qu’a eu Mahammed Boun Abdallah Dionne tout au long de sa carrière politique. Sa contribution au développement économique et social du Sénégal restera gravée dans les mémoires, et son héritage perdurera à travers les projets et les réalisations qu’il a initiés.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le Sénégal en Deuil

Le Sénégal pleure la perte de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre, survenue hier à Paris. L’annonce de son décès a profondément ému le pays, rappelant le souvenir d’un homme dévoué à son pays et à son peuple.

Né en 1959 à Dagana, dans le nord du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne a consacré sa vie à servir son pays. Diplômé en économie et en gestion, il a occupé plusieurs postes de responsabilité avant de devenir Premier Ministre en 2019, sous la présidence de Macky Sall.

Sa disparition laisse un vide immense dans la sphère politique sénégalaise. Durant son mandat de Premier Ministre, il a œuvré sans relâche pour le développement économique et social du pays, mettant en œuvre des réformes ambitieuses pour stimuler la croissance et améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

La nouvelle de sa mort a suscité une vague d’émotion à travers le pays. De nombreux hommages lui ont été rendus, saluant sa vision, son dévouement et son engagement envers le Sénégal. Les témoignages affluent de toutes parts, soulignant son intégrité, sa droiture et son sens du devoir.

La cérémonie de levée se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris, où il est décédé. La dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne sera rapatriée au Sénégal le mardi suivant, à 14h25. La date de l’enterrement n’a pas encore été rendue publique, mais le pays tout entier se prépare à rendre un dernier hommage à cet homme d’État exceptionnel.

En cette période de deuil national, le Sénégal se souviendra toujours de Mahammed Boun Abdallah Dionne comme d’un patriote dévoué, dont l’héritage perdurera à travers les générations. Son engagement envers son pays et son peuple restera gravé dans les mémoires, inspirant les générations futures à poursuivre sa vision d’un Sénégal prospère et uni.

La nation tout entière exprime ses condoléances les plus sincères à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route. Mahammed Boun Abdallah Dionne restera à jamais dans le cœur de chaque Sénégalais, symbole de courage, d’intégrité et de détermination. Que son âme repose en paix.

Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Taxation du Tabac : Le Sénégal encore loin des 70% recommandés par l’OMS

Le Sénégal fait face à un défi majeur en matière de taxation du tabac, alors que le pays reste loin des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Actuellement fixée à seulement 23%, la taxe sur le prix du tabac est loin du seuil recommandé de 70% par l’OMS. Cette situation soulève des préoccupations quant aux effets nocifs du tabac sur la santé publique et appelle à une action urgente.

Lors d’un récent atelier d’échanges organisé par le projet de plaidoyer pour la taxation du tabac au Sénégal (TTAA), en collaboration avec l’association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), le coordinateur régional de l’ONG Campaign for Tobacco Free Kids (CTFK), Bamba Sagna, a souligné l’importance d’augmenter la taxe sur le tabac. Cette augmentation vise non seulement à dissuader les usagers, mais aussi à financer la lutte antitabac et à contribuer à la prise en charge des maladies non transmissibles associées à la consommation de tabac.

La mise en place de mesures efficaces de taxation du tabac est essentielle pour répondre aux objectifs de santé publique. En effet, la taxation du tabac est reconnue comme l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire la consommation de tabac et ses effets néfastes sur la santé. Dans ce contexte, la Convention Cadre pour la Lutte Anti-tabac (CCLAT), entrée en vigueur en 2005, vise à réduire le coût de la santé et l’impact économique du tabac à travers le monde.

Le projet Plaidoyer pour la Taxation du Tabac (TTAA), piloté par le forum civil et soutenu par Tax Justice Network Africa (TJNA), s’inscrit dans cette dynamique de lutte antitabac en Afrique. Avec des pays comme le Kenya et le Ghana déjà engagés, l’initiative vise à augmenter efficacement la taxe sur le tabac pour réduire la consommation, augmenter les ressources fiscales de l’État et diminuer le coût de la santé publique.

Cependant, malgré les efforts déployés, des défis persistent au Sénégal. Outre la faible base fiscale, les lacunes de la politique fiscale actuelle, notamment en ce qui concerne la taxe de type ad valorem, sont pointées du doigt par Bamba Sagna. Celui-ci recommande l’application de directives spécifiques de la CEDEAO, une taxation spécifique basée sur la quantité et une augmentation annuelle du taux d’imposition pour suivre l’inflation et les revenus.

Bien que le Sénégal ait adopté des lois et des instruments de lutte antitabac, tels que le Programme National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) et le Comité National de Lutte contre le Tabagisme (CNLT), des lacunes subsistent en ce qui concerne l’aspect financier de la lutte. L’application d’une taxe ad valorem sur la cigarette, bien que présente, n’a pas eu l’effet dissuasif escompté en raison de son faible impact sur le prix du tabac.

L’augmentation de la taxe sur le tabac demeure une priorité pour le Sénégal dans sa lutte contre les méfaits du tabagisme. Il est impératif de renforcer les mesures de taxation du tabac pour protéger la santé publique, réduire la consommation de tabac et mobiliser des ressources pour la prise en charge des maladies associées.

Ngaparou : 63 Migrants Interpellés par la Gendarmerie, dont 58 Maliens

La Gendarmerie nationale, en réponse aux directives du Haut Commandement, a intensifié ses efforts de surveillance pour lutter contre l’émigration clandestine. C’est dans ce contexte qu’une opération de grande envergure a été menée par la Brigade de Proximité de Ngaparou, relevant de la compagnie de Mbour, afin de contrecarrer une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne.

Au cours de cette opération nocturne menée dans la nuit du 5 avril 2024, les gendarmes ont réussi à intercepter un groupe de 63 individus se préparant à embarquer. Parmi eux, on dénombre 58 ressortissants maliens ainsi que cinq citoyens sénégalais, tous aspirant à une vie meilleure ailleurs. Il est à noter que parmi les personnes interpellées, treize femmes et trois enfants ont été identifiés.

Cette action déterminée de la gendarmerie s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large visant à démanteler les réseaux impliqués dans le trafic d’êtres humains. Les autorités restent fermement engagées à poursuivre tous les individus associés à cette forme de criminalité organisée.

Ce coup de filet crucial découle de l’exploitation efficace d’informations fournies concernant un projet de voyage clandestin dans la région de la Petite-Côte. Il témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de l’ordre à prévenir les risques pour la sécurité des personnes impliquées dans de telles activités dangereuses.

Alors que l’enquête se poursuit pour identifier tous les complices et démanteler davantage de réseaux de trafic humain, cette opération souligne l’importance de la coopération internationale et des efforts conjoints pour combattre l’émigration clandestine et assurer la sécurité et le bien-être de tous.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Lutte contre la corruption : dix rapports attendus sur la table de Bassirou Diomaye Faye

Dans une démonstration claire de son engagement à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, le président sénégalais nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a promis de mettre à disposition du public dix rapports produits par divers organes de contrôle. Ces rapports, élaborés par des entités telles que l’Inspection générale d’État (IGE), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Cour des comptes, révéleront les possibles actes de corruption et de malversation qui ont eu lieu sous le régime précédent.

Selon les informations fournies par le quotidien Source A, ces rapports, pour la plupart en attente depuis plusieurs années, ont été produits par différentes institutions chargées de surveiller les activités gouvernementales et de contrôler l’utilisation des fonds publics. L’IGE devrait rendre publics quatre rapports couvrant les années 2020 à 2023, tandis que l’OFNAC devrait publier deux rapports pour les années 2022 et 2023. De plus, la Cour des comptes, qui n’a pas rendu de rapports depuis cinq ans, devrait également présenter ses conclusions.

Cette initiative marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, affirmant l’engagement ferme du nouveau gouvernement à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En mettant en lumière les pratiques présumées de corruption et de malversation, ces rapports permettront non seulement de tenir les responsables pour leurs actes, mais aussi de restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye, dans son discours prononcé à la Nation le 3 avril, a souligné l’importance de cette démarche dans la réalisation de ses objectifs prioritaires, notamment la lutte contre la corruption, la refonte des institutions et la promotion de la transparence. En rendant ces rapports accessibles au public, le gouvernement démontre son engagement à travailler en collaboration avec la population pour garantir un gouvernement responsable et éthique.

Cette annonce suscite des attentes élevées quant aux révélations potentielles sur les pratiques de corruption passées, tout en soulignant la volonté du nouveau gouvernement de créer un environnement où la responsabilité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales. En fin de compte, la publication de ces rapports marque une étape cruciale vers une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.

MUTÉE PAR DIATARA POUR SON MILITANTISME « PASTÉFIEN » : Khady Diène Gaye devient la 1ère ministre des Sports

L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Sénégal a été faite hier, vendredi, dans la soirée, par le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé le 3 avril dernier.

La véritable surprise a été la nomination de Khady Diène Gaye à la tête du ministère des Sports, marquant ainsi une première dans l’histoire du pays. Madame Gaye devient ainsi la 29e ministre des Sports du Sénégal, succédant à Mame Mbaye Niang, qui occupait ce poste lors du mandat de Macky Sall.

Cerise sur le gâteau ! En plus de ce ministère, elle aura également la responsabilité de diriger les ministères de la Jeunesse et de la Culture. Son objectif sera d’exécuter le programme sportif de la coalition Diomaye Président, avec des réformes prévues telles que la mise en place d’un nouveau code du sport et l’amélioration de l’accès au sport à travers le pays.

Avec une expérience significative en tant qu’inspectrice de la Jeunesse et des Sports depuis les années 2000, elle est une femme du sérail. Diplômée en droit de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, elle a ensuite réussi le concours de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS), devenant ainsi inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Son parcours l’a conduite à occuper différents postes au sein du ministère des sports, plus précisément à la Direction de la formation et de la coopération en qualité d’inspectrice régionale des Sports à Dakar. Ensuite, elle avait été affectée à Kaolack par le ministre des Sports de l’époque, Yankhoba Diatara, à cause de son militantisme assumé au sein de Pastef.

Khady Diène Gaye est bien ancrée dans le domaine des Sports. Elle ne se trouve nullement en terrain inconnu puisqu’elle va continuer à nager dans son domaine d’expertise.

La native de Joal porte fièrement le nom de sa grand-mère maternelle. Son mariage à un colonel des Douanes, qui est également un intellectuel reconnu, marque davantage son engagement dans des cercles influents. À cet effet, son leadership sera crucial pour mettre en œuvre le programme sportif de la coalition Diomaye Président, qui a remporté la dernière présidentielle.

Les changements attendus dans le programme sportif de la coalition Diomaye Président comprennent la refonte de la Charte du Sport de 1984, avec la mise en place d’un nouveau code du sport et l’établissement d’un cadre juridique solide. En plus de cela, des réformes visant à faciliter la pratique du sport de haut niveau et à rendre le sport accessible à tous sur l’ensemble du territoire sont également prévues. Ces initiatives sont cruciales pour promouvoir le développement du sport au Sénégal et pour encourager la participation de tous les citoyens à des activités sportives.

Madame Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports du Sénégal, marquant ainsi une première dans l’histoire de notre pays.

Avec son expérience en tant qu’inspectrice de la jeunesse et des sports, ainsi que sa formation en droit, la nouvelle cheffe du département des Sports est très aguerrie pour ce poste.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

Kaolack : L’OCRTIS Frappe Fort, Déjoue un Trafic de Chanvre Indien

Un récent succès dans la lutte contre le trafic de drogue a été réalisé par la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à travers son unité basée à Kaolack. Les efforts soutenus de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) du Saloum ont permis de démanteler un vaste réseau de trafic de chanvre indien, aboutissant à l’arrestation de deux trafiquants en possession de 200 kg de cette substance illicite.

Le coup de filet a été réalisé grâce à une coordination efficace et à une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS de Kaolack. Alertés par des renseignements sur un trafic intensif de drogue entre Porokhane et la frontière sénégalo-gambienne, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif de surveillance autour du village de Keur Nala.

Cette mission de filature a porté ses fruits lorsque les policiers ont intercepté huit colis contenant un total de 200 kg de chanvre indien, ainsi que les deux individus impliqués dans le trafic, identifiés comme L. Sow et B. Diallo, tous deux cultivateurs. Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Cette saisie significative est le résultat d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les autorités locales, mettant en lumière l’engagement ferme du gouvernement sénégalais dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’OCRTIS et ses unités régionales continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation de la sécurité publique et de la santé de la population en démantelant ces réseaux criminels et en saisissant des substances illicites.

Mountaga Diao : À la Tête du Tourisme et de l’Artisanat, un Expert aux Compétences Multiples

Dans le nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Faye, une décision stratégique a été prise de réunir les portefeuilles du Tourisme et de l’Artisanat sous une même autorité ministérielle. Cette décision met en lumière l’importance accordée à ces deux secteurs clés de l’économie nationale. C’est ainsi que Mountaga Diao a été nommé à la tête de ce ministère vital, avec la mission de relever les défis auxquels sont confrontés ces secteurs dynamiques.

Mountaga Diao apporte une expertise diversifiée à ce rôle. En tant qu’économiste et planificateur de profession, ainsi que professeur d’économie et de mathématiques, il possède une compréhension approfondie des mécanismes économiques et des modèles de développement. Sa spécialisation en réinstallation et en résilience économique souligne son engagement envers des solutions durables et innovantes face aux défis socio-économiques.

Son sens de la responsabilité et son engagement désintéressé sont des traits qui le distinguent et qui seront sans aucun doute des atouts précieux alors qu’il s’attelle à sa nouvelle mission. La tâche qui l’attend est de redorer le blason d’un secteur artisanal riche en créativité mais parfois confronté à des défis structurels.

Mountaga Diao est perçu comme un leader capable de guider ces deux secteurs vers de nouveaux sommets de réussite. Sa nomination est accueillie avec optimisme, tant par les acteurs du tourisme que par les artisans, qui voient en lui un champion de leurs intérêts et un catalyseur de développement pour leurs industries respectives.

Alors que le pays aspire à renforcer son attractivité touristique et à valoriser son riche patrimoine artisanal, Mountaga Diao est appelé à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces objectifs ambitieux. Sa nomination incarne l’espoir d’un avenir prospère pour ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Mabouba Diagne : Une Figure d’Expertise Internationale à la Tête du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Le gouvernement Sonko 1 a annoncé la nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, une décision qui souligne l’importance accordée au secteur agricole dans le programme gouvernemental. Mabouba Diagne apporte une vaste expérience internationale dans le domaine financier et du développement, qui devrait enrichir son rôle de dirigeant dans ce ministère crucial.

Avec 29 années d’expérience dans diverses régions d’Afrique, Mabouba Diagne a consolidé sa réputation en tant que banquier d’investissement et de développement. Avant d’occuper ce poste ministériel, il a occupé des postes de responsabilité à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), où il a été vice-président chargé des finances et des services institutionnels.

Sa carrière l’a également mené à des postes de direction régionale à la Trade & Development Bank, basée au Kenya, où il a joué un rôle clé dans la couverture et la structuration des transactions dans plusieurs pays africains, notamment l’île Maurice, les Comores, les Seychelles, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mozambique et l’Angola.

Les qualifications académiques de Mabouba Diagne reflètent également son engagement envers l’excellence et le savoir. Titulaire d’un doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, ainsi que d’une maîtrise en mathématiques financières de la même université, il a également obtenu une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.

En plus de ses diplômes académiques, Mabouba Diagne a enrichi son expertise en obtenant un diplôme de troisième cycle du Centre International de Physique Théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies à Trieste en Italie, illustrant son engagement envers l’apprentissage continu et l’excellence professionnelle.

La nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage est perçue comme une étape cruciale dans la consolidation des politiques agricoles et alimentaires du gouvernement. Son expérience, son expertise et son dévouement à la cause du développement devraient contribuer de manière significative à la croissance et à la durabilité du secteur agricole au Sénégal.

Cheikh Diba : Un Familiarisé des Finances à la Tête du Ministère des Finances et du Budget

La nomination de Cheikh Diba en tant que nouveau ministre des Finances et du Budget n’est pas seulement une transition dans sa carrière, mais plutôt une progression naturelle dans un domaine qu’il connaît intimement. Avec une expérience considérable dans le secteur financier, Cheikh Diba entre dans son nouveau rôle avec une profonde compréhension des défis et des responsabilités qui l’attendent.

Avant d’occuper ce poste prestigieux, Cheikh Diba a occupé le poste de conseiller spécial d’Amadou Ba au ministère des Finances et du Budget pendant de nombreuses années. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec les rouages complexes de l’administration financière et de contribuer activement aux négociations internationales ainsi qu’à la planification minutieuse du budget national.

Son ascension dans le département des Finances n’est pas le fruit du hasard ; elle est le résultat de son dévouement, de son expertise et de son engagement envers le service public. Son implication dans toutes les phases du processus budgétaire, y compris les longues heures de travail et les nuits de préparation, témoigne de son dévouement envers la gestion financière responsable et transparente.

En tant qu’inspecteur des impôts et domaines, tout comme le Premier Ministre et le Président de la République, Cheikh Diba apporte une perspective unique à son nouveau rôle. Sa connaissance approfondie des questions fiscales et budgétaires sera un atout précieux alors qu’il dirige le ministère des Finances et du Budget dans un contexte économique et financier complexe.

La nomination de Cheikh Diba est perçue comme une reconnaissance de son expertise et de son engagement envers le service public. Avec lui à la barre, le ministère des Finances et du Budget est entre de bonnes mains, prêt à relever les défis et à poursuivre la croissance économique et le développement durable du pays.

Daouda Ngom : Un Expert de l’Environnement à la Tête du Ministère

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la nomination de Daouda Ngom, un éminent expert en écologie appliquée, en tant que ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Cette décision, prise le vendredi 5 avril 2024, place un spécialiste chevronné à la barre pour guider les politiques environnementales du pays.

Daouda Ngom possède un curriculum vitae impressionnant, étant professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du Laboratoire d’Ecologie et d’Ecohydrologie au sein du département de biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son expérience académique et son engagement dans la recherche le positionnent comme une autorité dans son domaine.

En tant qu’expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’Unesco sur le zonage des réserves de biosphère, Daouda Ngom apporte une perspective précieuse à son nouveau rôle ministériel. Sa familiarité avec les enjeux environnementaux nationaux et internationaux sera un atout majeur dans la formulation et la mise en œuvre de politiques efficaces de préservation de l’environnement et de transition écologique.

La nomination de Daouda Ngom est saluée comme une décision judicieuse, plaçant un professionnel compétent dans un poste clé pour répondre aux défis environnementaux contemporains. Son engagement en faveur de la durabilité et de la préservation de la biodiversité sera certainement mis à profit pour faire avancer l’agenda environnemental du gouvernement.

En succédant à Alioune Ndoye, Daouda Ngom prend les rênes avec une expérience solide et une compréhension approfondie des questions environnementales. Sa nomination est un signe encourageant pour ceux qui militent en faveur de politiques écologiques et durables, soulignant l’importance de placer des experts qualifiés aux postes clés du gouvernement pour relever les défis du XXIe siècle.

Touba sous le Choc : Un Menuisier Poignardé Mortellement, le Meurtrier en Fuite

Une atmosphère de chagrin et de consternation enveloppe le quartier Paléne de Touba suite à un acte de violence tragique qui a coûté la vie à un jeune menuisier ce vendredi. L’incident a laissé la communauté en état de choc alors que l’auteur du crime demeure en fuite, laissant derrière lui un tableau de désolation.

Les événements se sont déroulés à Penthioum Paléne, où une altercation a tourné au drame. Un individu du nom de Fallou, dont les détails demeurent encore flous, a violemment attaqué Thierno Marone, un menuisier de seulement 22 ans, le poignardant dans le dos. Malgré les efforts pour le sauver, Marone a succombé à ses blessures, laissant la communauté sous le choc et le deuil.

Le meurtrier, armé d’un couteau, a également blessé un carreleur qui tentait de venir en aide à Marone. Ce dernier, identifié par les initiales S.M.D, a heureusement survécu à l’attaque avec des blessures légères, mais l’horreur de la situation reste palpable.

Le commissariat spécial de Touba a été alerté de la tragédie vers 19 heures et a rapidement dépêché des agents sur les lieux du crime. Malgré leurs efforts, le meurtrier était déjà en fuite, laissant derrière lui une scène de chaos et de deuil.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence de l’attaque, soulignant la brutalité de l’acte et la rapidité avec laquelle le meurtrier a réussi à s’échapper. Les autorités locales, sous la direction du commissaire Diégane Sène, ont intensifié leurs efforts pour retrouver le suspect et garantir que justice soit rendue pour cette tragédie impensable.

En attendant, la communauté de Touba pleure la perte de Thierno Marone, un jeune talent prometteur dont la vie a été tragiquement interrompue. Son décès laisse un vide douloureux dans le quartier Paléne, rappelant à tous la fragilité de la vie et l’importance de la sécurité communautaire.

Ousmane Diagne nommé Ministre de la Justice : Une Figure de l’Indépendance au Parquet à la Tête des Réformes

Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.

Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.

L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.

Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.

Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.

El Malick Ndiaye Nomme Ministre des Transports : Un Choix Surprenant pour Certains

Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.

El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.

Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.

Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.

L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Maïmouna Dieye nommée Ministre de la Famille et des Solidarités : Une Figure Engagée au Service de la Communauté

Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.

En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.

Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

Alioune Sall nommé Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.

Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.

La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Balla Moussa Fofana : Nouveau Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires

Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.

Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.

En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.

Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.

En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Serigne Guèye Diop : Nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce

Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.

Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.

En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.

La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.

La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Yassine Fall nommée Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : Une Voix d’Expérience sur la Scène Internationale

Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.

La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.

Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.

En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.

En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.

Cheikh Tidiane Dieye nommé Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Un Nouveau Chapitre dans sa Carrière Politique

La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.

La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.

Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.

Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.

En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.

Le Général Birame Diop prend les Rênes en tant que Ministre des Forces Armées

Dans une décision qui marque un tournant significatif pour la politique de défense du pays, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le général Birame Diop au poste de Ministre des Forces Armées. Ancien chef d’État-major général des armées, le général Diop apporte une expertise militaire approfondie et une connaissance intime des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Fort de son expérience en tant que chef d’État-major général des armées, le général Diop est bien placé pour comprendre les dynamiques complexes qui façonnent les opérations militaires et la sécurité nationale. Sa nomination intervient à un moment critique où la nation est confrontée à des menaces internes et externes qui exigent une gestion prudente et une stratégie de défense efficace.

La nomination du général Diop est susceptible d’être saluée par les forces armées et les observateurs de la sécurité nationale, qui reconnaissent son leadership et son dévouement envers la protection de la souveraineté du pays. Son expérience opérationnelle et sa compréhension des enjeux stratégiques seront des atouts précieux pour renforcer les capacités de défense du pays et faire face aux défis sécuritaires émergents.

Cependant, la nomination du général Diop soulève également des questions et des préoccupations. Certains pourraient craindre une militarisation excessive de la politique nationale ou s’inquiéter du potentiel de conflits d’intérêts entre le militaire et le civil. Il sera essentiel pour le général Diop de travailler en étroite collaboration avec les civils et de maintenir une approche équilibrée et inclusive dans la gestion des affaires militaires.

En tant que Ministre des Forces Armées, le général Diop sera chargé de superviser la modernisation et la professionnalisation des forces armées, tout en veillant à ce qu’elles restent fidèles aux principes démocratiques et à l’état de droit. Sa réussite dépendra de sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et à garantir une coordination efficace entre les différentes branches de l’armée et les institutions civiles.

En définitive, la nomination du général Birame Diop en tant que Ministre des Forces Armées souligne l’importance accordée à la sécurité nationale sous l’administration du président Faye. Son leadership sera crucial pour façonner l’avenir de la défense du pays et assurer sa sécurité à long terme.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Conflit social à l’hôpital régional de Ziguinchor : la sous-section SINTRAS dénonce le non-respect des accords

La tension monte à l’hôpital régional de Ziguinchor alors que la sous-section Syndicat des infirmiers et infirmières du Sénégal (SINTRAS) dénonce vigoureusement le non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement. Lors d’un sit-in organisé ce vendredi 05 avril 2024 dans les locaux de l’hôpital, les membres du syndicat ont exprimé leur mécontentement et ont menacé de paralyser le système sanitaire par un plan d’action syndicale si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Selon Siméon Faye, secrétaire général de la sous-section SINTRAS de l’hôpital régional de Ziguinchor, malgré les discussions et les accords précédemment conclus, la direction n’a respecté que 20 % des points convenus. Ces points, qui ne concernent que des questions de management interne, ne répondent pas aux préoccupations majeures des travailleurs de la santé.

Les principales revendications portent sur les traitements salariaux et les charges sociales des travailleurs, notamment en ce qui concerne la reconnaissance de l’avancement pour les contractuels et le paiement des émoluments dus. Selon Siméon Faye, certains employés n’ont toujours pas reçu leurs allocations familiales depuis décembre 2023, et le directeur de l’hôpital n’a pas débloqué les fonds nécessaires pour payer les charges sociales.

Face à cette situation, la sous-section SINTRAS demande simplement le respect de la réglementation en vigueur et le paiement des émoluments dus aux travailleurs. Si aucune action n’est entreprise pour résoudre ces problèmes, le système de santé à Ziguinchor pourrait être gravement perturbé par un mouvement de grève.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Aminata Touré rend hommage à Mahammed Boun Abdallah Dionne, un homme d’État accompli

Dans un récent témoignage, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal et superviseure générale de la coalition Diomaye-président lors de l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a exprimé ses sincères condoléances suite au décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre sous le régime de Macky Sall.

Aminata Touré a tenu à saluer la mémoire de Mahammed Boun Abdallah Dionne en le qualifiant d’homme d’État accompli et de gentleman de grande valeur. Ces mots éloquents reflètent la profonde reconnaissance de l’ancienne Première ministre envers la contribution exceptionnelle de Dionne à la politique sénégalaise.

Originaire de Gossas, Mahammed Boun Abdallah Dionne était le leader de la coalition Dionne 2024. Son décès, survenu le vendredi 5 avril à l’âge de 64 ans, a plongé tout le pays dans la tristesse, marquant la perte d’une figure politique influente et respectée.

En rendant hommage à Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aminata Touré a exprimé ses prières pour que Dieu accueille l’ancien Premier ministre au Paradis parmi les Valeureux. Ces mots traduisent le respect et l’admiration profonds que l’ancienne Première ministre porte à la mémoire de Dionne.

Le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne laisse un vide dans la politique sénégalaise, mais son héritage en tant qu’homme d’État dévoué et respecté restera gravé dans l’histoire du pays.

Cette réaction d’Aminata Touré témoigne de l’importance de l’héritage politique de Mahammed Boun Abdallah Dionne et de son impact sur la scène nationale du Sénégal.

Nécrologie: Décès de l’ancien Premier Ministre et Candidat Présidentiel Boun Abdallah Dionne à Paris

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre du Sénégal et candidat à la présidentielle, survenu ce vendredi 5 avril 2024 à Paris. Sa disparition laisse un vide immense dans la scène politique sénégalaise et attriste de nombreux citoyens à travers le pays.

Boun Abdallah Dionne, connu pour son engagement et son dévouement au service de son pays, a été un acteur majeur de la politique sénégalaise pendant de nombreuses années. En tant que Premier Ministre sous le régime de Macky Sall, il a contribué de manière significative au développement et à la croissance économique du pays.

Sa maladie, qui avait été annoncée pendant la campagne présidentielle, avait suscité l’inquiétude et la préoccupation de nombreux citoyens. Malgré les rumeurs et les fausses nouvelles concernant son état de santé, Boun Abdallah Dionne avait continué à faire preuve de courage et de résilience.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant l’élection présidentielle du 24 mars 2024, avait été confirmée par la cellule de communication de sa coalition. Cependant, malgré les efforts des médecins et le soutien de ses proches, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie.

La disparition de Boun Abdallah Dionne laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais. Il restera dans les mémoires comme un homme d’État dévoué, un leader visionnaire et un défenseur infatigable des intérêts de son pays.

En ces moments difficiles, nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et de travailler avec lui. Que son âme repose en paix.

Le maire de Tassette adresse ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le Docteur Mamadou Thiaw, maire de Tassette, a tenu à exprimer ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye suite à son élection à la présidence de la République du Sénégal. Dans un message adressé à l’occasion de la fête de l’indépendance, le maire a souligné l’importance historique de cette élection pour le pays, annonçant une nouvelle ère de progrès, d’unité et d’espoir.

M. Thiaw a salué la confiance que le peuple sénégalais a placée en Bassirou Diomaye Diakhar Faye, témoignant ainsi de sa foi en sa vision et en sa capacité à guider le pays vers un avenir prometteur. Il a également loué l’engagement du nouveau président en faveur de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité territoriale et du développement endogène.

Le maire de Tassette a exprimé son soutien total au Président Faye dans les défis à venir, affirmant sa conviction que celui-ci dirigera le pays avec intégrité, compassion et détermination. Il a particulièrement salué les réformes institutionnelles annoncées par le président et s’est dit confiant dans sa capacité à inspirer la nation et à mener des transformations bénéfiques pour tous les Sénégalais.

Enfin, M. Thiaw a félicité Ousmane Sonko pour sa nomination au poste de Premier ministre et a remercié les habitants de Tassette pour leur soutien constant. Il a également annoncé des consultations à venir au sein de la commune pour ajuster la gestion locale aux orientations du nouveau gouvernement.

Le message du maire de Tassette témoigne de l’enthousiasme et du soutien de la population locale envers le nouveau président et son gouvernement, ainsi que de leur engagement à contribuer au développement et à la prospérité du Sénégal sous son leadership.

Décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne : Macky Sall déclare avoir perdu un compagnon de longue date

L’ancien président de la République, Macky Sall, a partagé sa douleur ce vendredi suite au décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne, exprimant ainsi la perte d’un compagnon de longue date et d’un cadre de grande valeur pour le Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Macky Sall a déclaré : « Je suis peiné d’apprendre le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date. » Ces mots témoignent de l’impact profond que la disparition de Boun Abdallah Dionne a eu sur lui et sur le pays dans son ensemble.

Macky Sall a également tenu à saluer la mémoire de son compagnon politique et à présenter ses condoléances émues à sa veuve Caty et à toute sa famille. Cette marque de respect et d’affection illustre la relation étroite et la camaraderie qui liaient les deux hommes.

Mahammad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est éteint en France à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Sa maladie, survenue pendant la campagne électorale, avait suscité l’inquiétude et l’attention de nombreux citoyens sénégalais.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant le scrutin présidentiel, avait été un moment poignant pour le pays tout entier. Malgré tous les efforts déployés, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie, laissant derrière lui un héritage politique et un souvenir impérissable.

En ces moments de deuil, le Sénégal pleure la perte d’un homme d’État dévoué et d’un leader exemplaire. Ses contributions au développement et à la prospérité du pays seront toujours honorées et rappelées avec gratitude. Que son âme repose en paix.

Diomaye Faye, nouveau président du Sénégal : Les attentes du Gambien Adama Barrow

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses attentes à l’égard du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Parc des Expositions de Diamniadio. De retour à Banjul, Barrow a partagé avec les médias locaux ce qu’il attend de son homologue sénégalais.

Au cœur des attentes de Barrow se trouve le maintien de la paix entre les deux pays ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre Dakar et Banjul. Il a souligné l’importance de cultiver la relation fraternelle entre les deux nations, déclarant : « Nous sommes une famille et un peuple. J’attends donc que nous bâtissions sur cela et rien de moins ».

Barrow a également salué les institutions du Sénégal, les qualifiant de suffisamment solides pour garantir le respect des décisions prises par le peuple sénégalais.

Par ailleurs, le président gambien a témoigné de son amitié et de sa proximité avec l’ancien président sénégalais, Macky Sall, le décrivant comme un « ami proche qui aime la Gambie ».

Ces déclarations soulignent l’importance de maintenir des relations solides et amicales entre les deux pays voisins et la volonté d’Adama Barrow de voir cette coopération se renforcer sous le mandat de Bassirou Diomaye Faye.

L’aile de Mangokouro du MFDC félicite Bassirou Diomaye Faye et exprime ses attentes pour la résolution de la crise en Casamance

L’aile de Mangokouro du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a adressé ses félicitations au nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, suite à son élection à la magistrature suprême. Dans un communiqué relayé par Zig FM et TV, le porte-parole de cette faction, Amidou Djiba, a exprimé ses vœux de succès au nouveau chef d’État dans sa nouvelle mission.

Cependant, l’aile de Mangokouro du MFDC a également exprimé son regret que le nouveau président n’ait pas abordé la crise casamançaise dans son discours inaugural. Pour cette faction, il est crucial que le président et son gouvernement prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise qui sévit depuis de nombreuses années dans la région de la Casamance.

Amidou Djiba a souligné l’importance de voir une approche différente de la part du nouveau gouvernement, espérant qu’ils ne suivront pas les mêmes méthodes que leurs prédécesseurs. Il a appelé le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à accorder une attention particulière à la résolution de la crise en Casamance, qui reste dans une phase de stagnation, sans paix ni guerre depuis plusieurs années.

Cette déclaration met en lumière les attentes de l’aile de Mangokouro du MFDC vis-à-vis du nouveau leadership politique au Sénégal, soulignant l’importance de trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région de la Casamance.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Abdou Karim Gueye réclame la libération de 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, avant lundi

Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a lancé un appel urgent à la libération de 11 détenus politiques, dont Ousmane Sarr, avant le lundi 8 avril. Cette demande intervient alors que certains détenus politiques ont été libérés récemment, suscitant des interrogations sur le maintien en détention des autres.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, l’activiste a exprimé son profond désarroi face à cette situation, déclarant que « ce n’est pas normal que tous les détenus politiques soient libérés, sauf eux ». Il a souligné la nécessité de leur libération immédiate pour qu’ils puissent retrouver leurs familles, déplorant le fait qu’ils soient encore derrière les barreaux alors que d’autres ont été relâchés.

« Si ces 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, ne sont pas libérés avant lundi, je donne rendez-vous à tous les Sénégalais à la porte de la prison de Rebeuss », a déclaré Abdou Karim Gueye, appelant à une action collective pour faire pression sur les autorités.

L’activiste a également souligné le rôle crucial des réseaux sociaux dans la mobilisation citoyenne et dans la défense des droits de l’homme. Il a rappelé que c’est sur ces plateformes que les mouvements de contestation ont souvent pris leur essor par le passé, et il a exhorté les Sénégalais à se mobiliser pour la libération des détenus politiques.

Abdou Karim Gueye a également exprimé sa détermination à lutter pour la justice et les droits de l’homme, affirmant qu’il ne permettrait pas que ces personnes passent les festivités de la Korité derrière les barreaux.

Cet appel met en lumière les préoccupations persistantes concernant les droits de l’homme et la situation des détenus politiques au Sénégal, ainsi que la volonté de la société civile de défendre ces droits fondamentaux. Il souligne également l’importance de la solidarité et de l’action collective dans la lutte pour la justice et la liberté.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

Le Sénégal observera le premier croissant lunaire le 9 avril : Un spectacle céleste à ne pas manquer

Les amateurs d’astronomie au Sénégal ont une date à marquer d’une pierre blanche : le 9 avril 2024. En effet, ce jour-là, le ciel offrira un spectacle céleste unique avec l’observation du premier croissant lunaire visible à l’œil nu.

L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) a récemment communiqué sur cette occasion exceptionnelle. Elle a annoncé que la conjonction lunaire, le moment où la Lune se positionne entre le Soleil et la Terre, se produira le lundi 8 avril 2024.

Ce phénomène coïncidera avec le périgée lunaire, le point de l’orbite lunaire le plus proche de la Terre, à une distance de 359 354 km. Malgré cette proximité, il ne sera pas possible d’observer le croissant lunaire le lendemain, car la Lune se couchera juste avant le Soleil, à 19h21.

C’est donc dans la soirée du mardi 9 avril que les conditions seront optimales pour observer le premier croissant lunaire. À ce moment-là, le croissant, âgé de 25 heures et 2 minutes et éclairé à seulement 1,6%, sera visible au Sénégal, ainsi qu’en Afrique, en Europe et en Amérique, pour ceux qui auront un ciel dégagé.

Le mercredi 10 avril sera également propice à l’observation, avec une portion éclairée de la Lune atteignant 5%. Cette fois, la Lune sera visible partout dans le monde, offrant une opportunité unique à tous les passionnés d’astronomie de contempler notre satellite naturel.

L’ASPA encourage chacun à profiter de cet événement pour se plonger dans la beauté et la fascination du cosmos. Observer le premier croissant lunaire est une expérience à ne pas manquer, qui permettra à tous de se reconnecter avec la grandeur de l’univers.

Que vous soyez un amateur d’astronomie chevronné ou simplement curieux, rendez-vous le 9 avril pour assister à ce spectacle céleste époustouflant. Et n’oubliez pas d’inviter vos amis et votre famille à partager cette expérience inoubliable sous le ciel étoilé du Sénégal.

Yenne : Un présumé voleur charcuté par un berger

Dans le village de Niayes-Khayes, situé dans la commune de Yenne, une tentative de vol a dégénéré en un acte de violence extrême. Un berger, soupçonnant un apprenti chauffeur de vouloir dérober l’un de ses bœufs, l’a violemment agressé à coups de machette, le laissant gravement blessé.

Les faits se sont déroulés le mardi 2 avril dernier vers 14 heures, dans la brousse de Niayes-Khayes, relevant du département de Rufisque. Le berger, identifié sous le nom de A. Ka, a surpris l’apprenti chauffeur C. Ka, accompagné d’un complice nommé Adama, en train de tenter de voler l’un de ses bœufs. À la vue du berger, les deux voleurs ont pris la fuite, mais A. Ka s’est lancé dans une poursuite effrénée.

Après une course-poursuite dans la brousse, A. Ka a réussi à neutraliser l’un des suspects, C. Ka. Sans hésitation, le berger lui a alors infligé plusieurs coups de machette, causant de graves blessures à la victime. Âgé de 24 ans, l’apprenti chauffeur a été admis en soins intensifs dans un établissement médical, où il a subi une intervention chirurgicale à la tête. Son état de santé nécessite une période de convalescence de deux mois, selon les informations médicales rapportées par Seneweb.

Le présumé voleur n’a pas encore été interrogé par les enquêteurs en raison de la gravité de ses blessures. En revanche, le berger A. Ka a été déféré ce vendredi matin devant le tribunal d’instance de Rufisque par la brigade de gendarmerie de Yenne. Il est accusé de tentative de meurtre et devra répondre de ses actes devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Cet incident témoigne de la violence qui peut découler des conflits liés à la propriété des troupeaux et soulève des questions sur la nécessité de trouver des solutions pacifiques pour régler de tels différends.

CEDEAO : Le président Tinubu soutient une réforme majeure

Lors de la prestation de serment des nouveaux membres de la 6e législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’est déroulée hier jeudi 4 avril à Abuja, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé son soutien à une réforme visant à impliquer davantage la population dans les processus de prise de décision de la communauté.

Dans son discours, le président en exercice de la CEDEAO a souligné l’importance d’impliquer les représentants élus des citoyens dans les décisions communautaires. Il a noté que ces représentants, en tant que membres des parlements nationaux, jouent un rôle crucial dans la promotion des objectifs de développement régional et dans l’harmonisation des lois et réglementations entre les États membres.

Bola Tinubu a exprimé son intérêt pour une proposition de réforme visant à renforcer le rôle des parlementaires de la CEDEAO, en particulier en soutenant les élections directes au Parlement de la CEDEAO. Il a affirmé que le Nigeria était prêt à soutenir cette initiative et à examiner de près les propositions à cet égard.

Actuellement, les parlementaires siégeant au Parlement communautaire sont désignés par les députés locaux. La réforme proposée vise à renforcer la légitimité démocratique de ces représentants en leur donnant un mandat direct de la population.

Cette annonce marque un pas significatif vers une gouvernance plus démocratique et inclusive au sein de la CEDEAO, reflétant l’engagement des dirigeants de la région envers une intégration régionale plus étroite et un développement durable.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Nouvelle Monnaie au Zimbabwe: L’Or du Zimbabwe (ZiG) pour Lutter Contre l’Hyperinflation

Le Zimbabwe, longtemps aux prises avec une crise économique sévère, a annoncé une initiative audacieuse pour stabiliser son système financier. La Banque centrale du pays a dévoilé lors d’une conférence de presse la création d’une nouvelle monnaie, l’Or du Zimbabwe (ZiG), indexée sur le cours de l’or.

Cette décision survient alors que le pays continue de lutter contre l’hyperinflation, l’un des taux les plus élevés au monde. Avec une inflation officielle de 55% en mars dernier et des chiffres bien plus alarmants sur le marché noir, la situation économique du Zimbabwe est devenue intenable pour de nombreux citoyens.

Le dollar zimbabwéen, la monnaie officielle du pays, a subi une dévaluation drastique au cours de la dernière année, perdant près de 100% de sa valeur par rapport au dollar américain. Cette instabilité monétaire a alimenté l’incertitude économique et sociale, aggravant les difficultés quotidiennes des habitants.

L’introduction de l’Or du Zimbabwe vise à restaurer la confiance dans le système financier et à atténuer les effets de l’hyperinflation. Cette nouvelle monnaie, basée sur la valeur de l’or, offre une alternative au dollar zimbabwéen et espère stabiliser les prix tout en encourageant la croissance économique.

L’histoire économique récente du Zimbabwe est marquée par une hyperinflation dévastatrice survenue en 2008, qui a conduit à l’abandon du dollar zimbabwéen au profit du dollar américain. Malgré une tentative de relance du dollar zimbabwéen en 2019, de nombreux Zimbabwéens préfèrent toujours utiliser des devises étrangères pour leurs transactions, en raison de la méfiance persistante envers la monnaie locale.

L’Or du Zimbabwe représente donc un nouveau chapitre dans la quête de stabilité économique du pays. Alors que le gouvernement travaille à mettre en œuvre cette transition monétaire, les défis restent nombreux. La pauvreté généralisée, le chômage élevé et les pénuries de produits de première nécessité continuent de peser sur la population, nécessitant une approche globale pour surmonter ces obstacles.

La réussite de cette initiative dépendra de la confiance que la population et les investisseurs accorderont à cette nouvelle monnaie, ainsi que de la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques économiques cohérentes et durables. Dans un contexte de défis économiques persistants, l’Or du Zimbabwe offre l’espoir d’un avenir plus stable et prospère pour le pays et ses habitants.

Souveraineté monétaire : Alioune Tine appelle à un consensus de la CEDEAO

Suite aux récentes discussions sur la souveraineté monétaire et l’avenir de la monnaie dans la région ouest-africaine, le fondateur du Africa Jom Center, Alioune Tine, a lancé un appel aux pays membres de la CEDEAO pour parvenir à un consensus sur une monnaie commune.

Dans une déclaration passionnée, le défenseur des droits de l’homme a exhorté les dirigeants de la CEDEAO à agir rapidement pour adopter une monnaie unique pour l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, que cette monnaie soit appelée « cauri » ou « éco », toutes les conditions sont réunies pour mettre en place une monnaie unique pour la région. Il estime que cette initiative serait cruciale pour renforcer la crédibilité et la légitimité de la CEDEAO aux yeux des citoyens.

Alioune Tine a souligné que l’adoption d’une monnaie unique pour la CEDEAO ne devrait pas être une question controversée, mais plutôt un objectif consensuel parmi les pays membres. Il a appelé les dirigeants tels que Tinubu, Diomaye, Ouattara, et d’autres, à reconnaître l’importance de cette décision pour l’intégration économique et le développement de la région.

En conclusion, Alioune Tine a exprimé sa conviction que l’adoption d’une monnaie commune renforcerait la solidarité et l’unité au sein de la CEDEAO, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et commerciales pour tous les pays membres.

Nouvelle ère des médias : RSF présente ses propositions au Président Bassirou Diomaye Faye

Reporters Sans Frontières (RSF) a adressé une série de propositions au nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, dans le but d’améliorer la situation des médias dans le pays. Le directeur du bureau exécutif subsaharien de RSF, Sadibou Marong, exprime l’espoir que le président Faye mettra en pratique ses engagements déclarés dans son livre-programme. Lors de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à abolir la peine d’emprisonnement pour les délits de presse, une recommandation centrale de RSF pour garantir la liberté d’information au Sénégal. RSF appelle désormais le président nouvellement élu à concrétiser cette promesse et à ouvrir une nouvelle ère pour les médias.

Dans un contexte marqué par de nombreuses atteintes à la liberté de la presse, telles que les arrestations et agressions de journalistes, les suspensions de médias et les coupures abusives d’Internet, RSF exhorte les nouvelles autorités à accorder une priorité à la sécurité des journalistes et à mettre en place une politique audacieuse pour garantir le respect de la liberté de la presse. À cet égard, RSF recommande dix mesures phares, notamment la régulation des plateformes numériques conformément aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie, dont le Sénégal est signataire, ainsi que la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.

« La liberté de la presse a été sérieusement compromise ces dernières années au Sénégal. Il est temps que le pays renoue avec sa tradition d’exemplarité en la matière. Le programme électoral de Bassirou Diomaye Faye, qui inclut la suppression de la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, est un signal fort. Nous appelons le nouveau président à honorer cet engagement et à adopter une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une presse libre et d’un droit à l’information protégé », a déclaré Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Entre 2021 et 2023, le Sénégal a connu une série d’agressions contre des journalistes, notamment lors de manifestations politiques, et des arrestations arbitraires de professionnels de l’information. La situation s’est encore détériorée en 2024, en période pré-électorale, avec plusieurs journalistes agressés et détenus. RSF espère que le nouveau gouvernement accordera une attention particulière à la protection des journalistes et des médias, afin que le Sénégal puisse retrouver son rang dans le Classement mondial de la liberté de la presse.

Tragédie sur les routes : Un accident à Adeane fait un mort et trois blessés graves

Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en un cauchemar pour la communauté d’Adeane ce vendredi 5 avril 2024. Aux abords du village de Sindone, après Agnack, un accident de la route a plongé la région de Ziguinchor dans le deuil, laissant un mort et trois personnes grièvement blessées.

Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais les premiers rapports indiquent qu’un véhicule de transport en commun en provenance de Ziguinchor a subitement perdu le contrôle de sa trajectoire. Le véhicule a dévié de la route pour finalement s’écraser violemment contre un arbre à proximité.

Malgré l’intervention rapide des secours, la violence du choc a entraîné la mort tragique d’une personne sur les lieux même de l’accident. Trois autres passagers, sérieusement blessés, ont été rapidement transportés vers le centre hospitalier régional de Ziguinchor pour y recevoir des soins médicaux urgents.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers qui guettent sur nos routes, mettant en évidence l’importance cruciale du respect des règles de sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels événements tragiques à l’avenir.

En ces moments difficiles, la communauté d’Adeane et toute la région de Ziguinchor expriment leurs condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de la victime, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Canicule à Matam : Le thermomètre atteint les 47 degrés à l’ombre, perturbant le Ramadan

Une vague de chaleur intense s’abat sur la région de Matam, dans le nord-est du Sénégal, avec des températures atteignant un record de 47 degrés à l’ombre. Cette canicule exceptionnelle perturbe le jeûne du Ramadan et affecte considérablement les populations locales.

Selon les informations relayées par nos confrères de la Rfm, cette chaleur étouffante a entraîné des dysfonctionnements des appareils de climatisation, exacerbant ainsi les difficultés rencontrées par les habitants pour faire face à cette météo extrême.

Le correspondant de la Rfm à Matam rapporte que la recherche d’un sachet de glace pour se rafraîchir lors de la rupture du jeûne est devenue un véritable défi dans de nombreuses localités de la région. La disponibilité limitée de glace ajoute une dimension supplémentaire aux défis déjà existants pendant le mois sacré du Ramadan.

Cette situation met en lumière les effets dévastateurs du changement climatique sur les communautés vulnérables, en particulier pendant des périodes sensibles comme le Ramadan. Les autorités locales sont appelées à prendre des mesures d’urgence pour atténuer les souffrances des habitants et assurer leur bien-être, notamment en fournissant un accès adéquat à des ressources telles que la glace pour aider à soulager les effets de la chaleur accablante.

En ces temps difficiles, la solidarité et l’entraide entre les membres de la communauté sont plus importantes que jamais pour faire face à cette épreuve et assurer le respect des traditions religieuses malgré les conditions climatiques adverses.

Crime passionnel à Rufisque : Un homme poignardé à mort par l’ex-mari de sa femme

Un acte de violence tragique a secoué le quartier Arafat 4 de Rufisque, où un homme identifié sous le nom de S. A. Diouf a poignardé mortellement le nouveau mari de son ex-femme. Alors que l’auteur du crime est toujours en fuite, les autorités locales, notamment le commissariat de Rufisque-Est, ont lancé une opération de recherche intensive pour le retrouver.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que cette tragédie découle d’une affaire de jalousie, exacerbée par le remariage de l’ex-femme de S. A. Diouf. Déterminé à empêcher ce nouvel engagement, Diouf aurait élaboré un plan pour éliminer son rival.

Les événements ont pris une tournure dramatique le mardi 2 avril dernier lorsque le cultivateur E. D., résidant à Kongheul, a rendu visite à sa femme dans le quartier Arafat 4 de Rufisque. En chemin de retour, il a été violemment attaqué par S. A. Diouf, qui l’a poignardé avant de prendre la fuite, laissant la victime grièvement blessée.

Transporté d’urgence à l’hôpital Idrissa Pouye de Grande-Yoff, le cultivateur E. D. n’a malheureusement pas survécu à ses blessures et a succombé à ses blessures.

Face à cette tragédie, le commissariat d’arrondissement de Rufisque-Est a intensifié ses efforts pour localiser et appréhender l’auteur présumé du crime. Une enquête approfondie est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque et pour garantir que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Cette affaire poignante rappelle la nécessité de lutter contre la violence domestique et la jalousie excessive, tout en soulignant l’importance d’une intervention rapide des autorités pour assurer la sécurité et la protection des citoyens.

Lutte contre le banditisme : 330 individus arrêtés par la police lors d’une opération de sécurisation nocturne

Dans une démarche visant à renforcer la sécurité publique et à lutter contre le banditisme, la police sénégalaise a lancé une opération de sécurisation nocturne qui s’est avérée fructueuse. Supervisée par la Direction de la Sécurité publique, cette opération a mobilisé plus de 600 policiers en uniforme et en civil dans tout le pays.

Cette initiative, déployée dans la nuit du mercredi au jeudi de 21h à 5h, a conduit à l’arrestation de 330 individus, selon une source autorisée de Seneweb. Parmi les personnes appréhendées, 186 ont été interpellées pour vérification d’identité, tandis que 46 ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste.

En outre, les forces de l’ordre ont également procédé à l’arrestation de 36 individus pour nécessité d’enquête, de 20 personnes pour détention et usage de chanvre indien, ainsi que de cinq autres pour détention de chanvre indien. Un individu a été appréhendé pour offre et cession de stupéfiants, tandis que six personnes ont été arrêtées pour racolage.

Parmi les autres délits pour lesquels des individus ont été arrêtés figurent les coups et blessures volontaires, les vols en réunion, les tentatives de vol, le tapage nocturne, l’usage de produits cellulosiques, l’abus de confiance, ainsi que la non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement ferme des autorités à lutter contre toutes les formes de criminalité et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national. Les résultats obtenus lors de cette opération démontrent l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre pour maintenir l’ordre public et assurer la tranquillité des habitants.

Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature

Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.

Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.

Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.

Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.

En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.

Cherif Makhfouss Diop (Thiofel) énonce les priorités pour un Sénégal prospère : Amnistie, Clarté et Action

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Cherif Makhfouss Diop, président du parti politique THIOFEL, a tracé une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal. À la suite des élections présidentielles de mars 2024, Diop a félicité la démocratie sénégalaise pour sa résilience face aux pressions et a appelé à une action immédiate pour répondre aux défis nationaux.

La lettre de Diop a commencé par saluer la robustesse de la justice sénégalaise et l’engagement des divers acteurs du processus électoral, soulignant l’importance cruciale de leur rôle dans la tenue d’élections libres et équitables. Il a également loué la maturité démocratique du peuple sénégalais, exprimant une confiance renouvelée dans la dévotion du pays à la démocratie.

Dans un hommage émouvant à la souveraineté nationale, célébrée le 4 avril, Diop a exprimé sa reconnaissance envers les forces armées et paramilitaires, les décrivant comme un symbole de l’unité nationale et de la résilience face aux défis mondiaux.

Cependant, au-delà des festivités, Diop a souligné les défis urgents auxquels le Sénégal est confronté. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes, le coût élevé de la vie, les lacunes du système de santé publique, les perturbations de l’éducation, ainsi que les inondations et les problèmes administratifs. Il a également mis en évidence la nécessité de lutter contre la corruption, de gérer les ressources naturelles de manière responsable et de résoudre les litiges fonciers.

Un point crucial soulevé par Diop est la question de l’amnistie et de la nécessité de clarifier cette question pour permettre des réformes justes et équitables. Il a appelé à une action immédiate de la part de l’administration pour répondre aux besoins pressants du peuple sénégalais.

La lettre de Cherif Makhfouss Diop est un appel à l’action et à la responsabilité. Il appelle à une gouvernance guidée par la clarté et le courage, tout en mettant en avant les vastes chantiers de développement qui attendent le Sénégal. Dans un contexte où les attentes sont élevées, il exhorte le gouvernement à passer de la politique à des actions concrètes pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara et Guillaume Soro renouent dans le plus grand secret

Après plus de cinq ans de silence glacial, le président ivoirien Alassane Ouattara et l’opposant Guillaume Soro ont récemment renoué le contact, révèle Africa Intelligence. Ces échanges téléphoniques, qui se sont déroulés fin mars, marquent un tournant majeur dans les relations entre les deux hommes politiques ivoiriens.

Les conversations se sont tenues dans le plus grand secret, alors que le président Ouattara venait de rentrer à Abidjan après un séjour en France. Guillaume Soro, actuellement en exil, a initié ces contacts téléphoniques, exprimant ses regrets et son désir de contribuer à la réconciliation nationale.

Alassane Ouattara s’est montré ouvert à cette démarche, affirmant sa disposition à pardonner. Les deux hommes ont convenu de poursuivre leurs échanges pour définir les modalités d’une éventuelle réconciliation. Ces discussions interviennent près d’un mois après la libération de plusieurs proches de Guillaume Soro, détenus depuis plusieurs années.

Il s’agit du premier contact entre les deux figures politiques depuis près de cinq ans. Guillaume Soro avait quitté la Côte d’Ivoire en 2019 pour préparer sa candidature à l’élection présidentielle, mais avait été empêché de se présenter et avait appelé à l’action contre le régime d’Ouattara.

Après avoir vécu dans la clandestinité pendant plusieurs années, Guillaume Soro est désormais installé entre Niamey et Bamako, bénéficiant du soutien de la junte malienne. Malgré les tensions passées, les deux hommes n’ont pas exclu un éventuel retour de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire, même s’il reste sous le coup d’une condamnation à la prison à perpétuité.

Ces pourparlers de réconciliation marquent une étape importante dans les efforts d’Alassane Ouattara pour apaiser les tensions politiques en vue de l’élection présidentielle de 2025.

Thiamène Cadior : Trois bergers retrouvés morts ensevelis dans une mine de sable

Une tragédie a frappé la localité de Couli Peul, située dans la commune de Thiamène-Cadior, département de Louga, dans l’arrondissement de Koki. Les habitants sont plongés dans l’émoi et la consternation après la découverte des corps de trois jeunes bergers, Oumar Sow (12 ans), Abdoulaye Ba (11 ans) et Tallibouya Ba (10 ans), ensevelis dans une mine de sable près du village.

Le drame s’est déroulé le mercredi 3 avril, aux environs de 15 heures. Les enfants, qui avaient quitté le village le matin pour conduire le bétail aux pâturages, se sont retrouvés au fond de la mine de sable pour échapper à la chaleur étouffante de la journée. Vers 14 heures, alors que les animaux étaient à l’ombre des arbres, les jeunes bergers ont décidé de se réfugier dans la mine pour trouver un peu de fraîcheur.

Malheureusement, une fois à l’intérieur, ils ont utilisé leurs machettes pour agrandir la mine, espérant améliorer leur abri naturel. C’est à ce moment que le sol s’est effondré sur eux, les ensevelissant sous les décombres.

Les corps des trois victimes ont été retrouvés et extraits par les sapeurs-pompiers de Louga, puis transportés à la morgue de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga. La gendarmerie de Koki a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.

Cette terrible incident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les enfants travaillant dans les zones rurales, ainsi que l’importance de sensibiliser sur les risques liés aux activités minières et aux conditions de travail des travailleurs, même les plus jeunes.

Gabon : La chanteuse Patience Dabany traîne en justice 8 gros bonnets du PDG, le parti d’Ali Bongo

La célèbre chanteuse gabonaise, Patience Dabany, également connue sous le nom de Joséphine Nkama, a décidé de riposter après avoir été radiée du Parti démocratique gabonais (PDG) lors d’une réunion au siège du parti à Libreville le jeudi 7 mars dernier. La principale intéressée a saisi la justice gabonaise le mardi 2 avril, dans le but de contester cette décision et de faire valoir ses droits.

Dans sa requête, Patience Dabany demande la « cessation de troubles manifestement illicites » en vertu de l’article 416 du Code de procédure civile gabonais, qui stipule que les litiges internes aux partis politiques relèvent des juridictions de l’ordre judiciaire. Elle argue que sa radiation du PDG a été menée de manière irrégulière, puisque seule la Commission permanente de discipline du parti aurait le pouvoir de procéder à une telle exclusion en cas de manquement.

Cependant, au lieu de passer par la Commission permanente de discipline, un groupe de huit militants du PDG, comprenant des personnalités influentes telles que le nouveau président du parti Paul Biyoghé Mba, Alain Claude Bilie-By-Nze, ex-Premier ministre d’Ali Bongo, et d’autres membres éminents, ont pris la décision de radier Patience Dabany.

Dans sa déclaration, Patience Dabany affirme que cette radiation constitue une « voie de fait manifestement illicite » et qu’elle doit être contestée devant les tribunaux. Elle cherche à faire comparaître devant le tribunal de première instance de Libreville les huit membres du PDG responsables de cette décision. Parmi eux figurent des personnalités bien connues de la scène politique gabonaise, telles que Jeannot Kalima, ex-ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, et Angélique Ngoma, nouvelle secrétaire générale du PDG.

Cette affaire met en lumière les tensions au sein du PDG et souligne l’importance des procédures légales et de la protection des droits politiques, même pour les personnalités publiques et artistiques. La suite des événements déterminera l’avenir politique de Patience Dabany et pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique gabonais dans son ensemble.

64ème Anniversaire de l’Indépendance à Ziguinchor : L’Appel du Gouverneur à la Jeunesse pour un Esprit Citoyen

À l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a adressé un appel vibrant à la jeunesse pour cultiver un esprit citoyen et contribuer au développement harmonieux de la région et du pays dans son ensemble.

La cérémonie solennelle de levée des couleurs s’est déroulée au sein de la gouvernance sous le thème « Les forces de défense et de sécurité au cœur de la cohésion nationale ». Le gouverneur Tine a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la cohésion sociale et de la paix dans le processus de développement d’un pays.

Sous le regard sobre de la sobriété qui a marqué cette année, suite à l’investiture de Son Excellence, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouverneur a souligné l’engagement du chef de l’État à renforcer la cohésion nationale. Il a salué la vision du président Faye qui place la cohésion sociale au centre des priorités nationales.

Mor Talla Tine a appelé la population de Ziguinchor à s’approprier cette vision et à contribuer activement au processus de développement du pays. Il a souligné la nécessité de relever les défis persistants, notamment dans la consolidation de la paix, le développement des infrastructures et la valorisation du potentiel agricole de la région.

Le gouverneur a annoncé la tenue prochaine d’un comité régional de développement spécial axé sur les infrastructures structurantes. Ce comité permettra de mettre en lumière les réalisations déjà accomplies par l’État et de recueillir les attentes des populations pour les projets futurs.

Parmi les défis mentionnés, Mor Talla Tine a évoqué la valorisation du potentiel agricole de Ziguinchor, la lutte contre toutes les formes de trafic, ainsi que la protection contre l’avancée du trait de côte, qui menace certaines infrastructures économiques vitales de la région.

En conclusion, le gouverneur a réaffirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes pour relever ces défis et garantir un avenir meilleur pour Ziguinchor et ses habitants.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Matam célèbre le patriotisme des forces de défense et de sécurité lors du 64ème anniversaire de l’indépendance

La région de Matam a célébré avec émotion et fierté le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. La levée des couleurs, qui s’est déroulée au jardin public en face de la résidence du gouverneur de la région, a été l’occasion pour Mohamed Moctar Watt, le chef de l’Exécutif régional, de saluer le nouveau président de la République et de réaffirmer son engagement envers le développement de la région.

Dans son discours, le Gouverneur a exprimé ses meilleurs vœux de réussite au Président de la République et a formulé des prières pour que celui-ci soit guidé avec force et clairvoyance dans la conduite du pays. Soulignant le symbolisme de cette célébration sobre mais solennelle, il a rappelé l’importance historique de cet anniversaire, marquant la rupture avec la dépendance et la servitude coloniales.

Le thème de cette année, « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », a été mis en avant lors de la cérémonie. Le gouverneur a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes qui ont choisi de porter les armes et l’uniforme pour défendre l’intégrité et la souveraineté du pays. Il a souligné le rôle crucial de l’armée en tant qu’institution inclusive, dépourvue de toute discrimination ethnique ou religieuse.

Pour le Gouverneur, la région de Matam illustre parfaitement le thème de cette année, mettant en lumière l’unité et la diversité qui caractérisent les forces armées sénégalaises. La traditionnelle fête organisée par le 3ème bataillon au camp militaire de Ourossogui a été saluée comme un exemple de la richesse culturelle et de la clairvoyance des hommes et femmes qui servent avec dévouement leur pays.

En célébrant le patriotisme des forces de défense et de sécurité, la région de Matam témoigne de son engagement envers la cohésion nationale et la défense des valeurs républicaines, tout en honorant ceux qui sacrifient leur vie pour la sécurité et la prospérité du Sénégal.

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