Disparition tragique d’un jeune conducteur de moto à Thiès : La police ouvre une enquête

Aliou Diallo, un jeune conducteur de moto « Jakarta » de 25 ans, demeurant au quartier Thialy dans la commune de Thiès-Nord, a été retrouvé mort hier sur la route Thiès-Mont-Rolland après avoir été porté disparu pendant plus d’une semaine.

Les éléments de la caserne des sapeurs-pompiers et de la police, alertés de la disparition, se sont rapidement déployés sur les lieux. Ils ont découvert le corps sans vie d’Aliou Diallo dans un état de décomposition avancée. Face à la situation, il a été décidé de procéder à l’inhumation du défunt sur place.

Les circonstances exactes de sa mort demeurent encore inconnues, et sa moto demeure introuvable. Certains de ses proches ont exprimé des soupçons d’agression, suggérant une possible piste criminelle.

Face à ces éléments troublants, la police a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès tragique et tenter de retrouver la moto disparue. Les autorités sont actuellement à la recherche de témoins potentiels et examinent toutes les pistes possibles pour élucider ce mystère et apporter des réponses à la famille d’Aliou Diallo et à la communauté locale.

Litige foncier entre la Nouvelle Ville et la société QVS : Clarifications apportées lors d’un point de presse

La société Nouvelle Ville a tenu un point de presse pour fournir des éclaircissements sur le litige foncier qui l’oppose à la société QVS (Qualité Végétale de Service). La Nouvelle Ville accuse la QVS de mener une « campagne de désinformation, d’intoxication et de dénigrement » à son encontre.

Selon Me Cheikh Amadou Ndiaye, l’avocat de la Nouvelle Ville, ce différend concerne deux aspects : administratif et judiciaire. Il explique que la Nouvelle Ville a bénéficié de deux décrets successifs pour revendiquer un droit réel sur le terrain en question. Le premier décret a déclassifié la forêt classée de Diass, tandis que le deuxième a déclaré d’utilité publique le projet immobilier de la Nouvelle Ville.

Me Ndiaye précise : « Il s’agit d’un projet immobilier important, la création d’une nouvelle ville après Diamniadio, à savoir celle de Diass, une ville aéroportuaire ». Suite à l’approbation du projet, un bail de 210 hectares a été accordé à la société Nouvelle Ville par l’autorité compétente le 13 mars 2021. Le chef du bureau des Domaines de Mbour a ensuite pris les mesures nécessaires pour la signature du bail, y compris la délimitation du terrain par le service du cadastre et l’octroi d’un Nicad au terrain.

Me Ndiaye ajoute : « Un certificat d’inscription a été délivré, établissant que le terrain a été attribué à la société Nouvelle Ville pour un droit d’usage à temps ». Sur la base de ce titre, la Nouvelle Ville a mis en demeure la société QVS, qui exploitait les lieux en vertu d’une convention avec la Direction des eaux et forêts.

Cependant, le juriste souligne que la Direction des eaux et forêts n’avait pas la compétence pour attribuer le terrain. Il affirme que le contrat avec la QVS était une « occupation précaire » qui ne pouvait pas contester le bail accordé à la Nouvelle Ville. Face au refus de la QVS de se retirer, la Nouvelle Ville a saisi les juridictions compétentes. Le tribunal de grande instance de Mbour a ordonné l’expulsion de la QVS de la parcelle de 110 hectares en question en mai 2023. Cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de Thiès en août 2023.

La société Nouvelle Ville conclut en affirmant sa volonté de clarifier la situation et de défendre ses droits dans cette affaire foncière complexe.

LONASE : L’Intersyndicale des travailleurs réfute les allégations de mauvaise gestion

Face aux allégations récentes de mauvaise gestion et de recrutement excessif au sein de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, regroupant l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a tenu à clarifier la situation.

Dans un communiqué publié récemment, l’Intersyndicale a souligné que les résultats financiers de la LONASE n’ont jamais été aussi positifs. Cette performance s’explique par plusieurs initiatives majeures entreprises récemment, notamment le programme de valorisation du patrimoine immobilier de la LONASE, le projet d’ingénierie sociale au profit de la force de vente et des travailleurs, ainsi que la prise en charge médicale des retraités et des prestataires de service.

Depuis l’arrivée du nouveau Directeur général, une attention particulière a été accordée à l’humain, placé au cœur de la gestion de l’entreprise. Cette démarche a permis le rétablissement de tous les acquis sociaux suspendus, le recrutement d’une trentaine de prestataires de service, dont certains ont plus de vingt ans d’ancienneté, ainsi qu’une augmentation généralisée des salaires et la mise en place d’un plan quinquennal de régularisation de la situation des prestataires de service.

Depuis 2023, la LONASE a également lancé un programme d’extension de son réseau. L’implantation en cours de 1500 nouveaux kiosques entraîne la création de 1500 emplois directs. De plus, une vingtaine d’agences et de bureaux seront ouverts dans les zones insuffisamment couvertes à travers le territoire national.

Malgré ces avancées, l’Intersyndicale a souligné que la LONASE affiche encore un déficit de ressources humaines, nécessaire pour maintenir sa croissance.

L’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE, représentée par l’UNSAS/SATRAL et le SNECCS/CNTS, a affirmé qu’elle « veillera toujours à la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres ainsi qu’à la sauvegarde de l’entreprise ». Elle a également réaffirmé son engagement envers la protection des intérêts de tous les acteurs de la LONASE.

En somme, l’Intersyndicale des travailleurs de la LONASE conteste fermement les allégations de mauvaise gestion et de recrutement excessif, mettant en avant les efforts déployés pour améliorer la situation financière et sociale de l’entreprise et assurer son développement durable.

Crise politique au Mali : Le Premier ministre repousse le retour des civils au pouvoir

La situation politique au Mali demeure tendue et incertaine, suite au renversement du président civil Ibrahim Boubacar Keïta en 2020 par des militaires. Le Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, nommé par la junte militaire, a repoussé à une date indéterminée le retour des civils au pouvoir, conditionnant cette transition à une stabilisation définitive du pays.

Les militaires au pouvoir ont manqué à leurs engagements d’organiser des élections présidentielles en février et de céder la place aux civils avant le 26 mars, malgré les pressions exercées par la Communauté des États ouest-africains (CEDEAO). Ces manquements ont ravivé les tensions et suscité de vives protestations de la part de la société civile et des partis politiques.

Face à ces protestations, les autorités maliennes ont pris des mesures restrictives, suspendant les activités des partis politiques et interdisant aux médias de couvrir l’actualité politique. Ces décisions ont été largement critiquées, tant au niveau national qu’international, comme une violation des droits de l’homme et une entrave à la démocratie.

Le Premier ministre a justifié ces mesures en invoquant la nécessité de stabiliser le pays, notamment face aux défis posés par les groupes armés jihadistes et indépendantistes. Il a également souligné que le Mali avait rompu ses liens avec la France et ses partenaires européens en 2022 pour se tourner vers la Russie.

Choguel Kokalla Maïga a indiqué qu’un dialogue national, initié par la junte militaire, devait être mené pour parvenir à une stabilisation du pays. Ce dialogue, qui s’ouvrira au niveau local le samedi suivant et au niveau national à partir du 6 mai, est censé ouvrir la voie à des élections libres et transparentes.

La suspension des activités des partis politiques a été largement critiquée par les acteurs politiques nationaux et les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Certains ont qualifié cette décision de violation des lois nationales et internationales et ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’aggravation de la situation au Mali.

Le Premier ministre a rejeté les appels à des élections rapides, accusant ceux qui réclament cette transition démocratique de servir les intérêts des « ennemis du Mali ». Il a également fustigé un « angélisme démocratique » et mis en garde contre l’élection d’un « président faible » et influençable.

La situation politique au Mali demeure donc incertaine et volatile. Les défis posés par la crise sécuritaire et les tensions politiques persistent, et la mise en œuvre du dialogue national et le retour des civils au pouvoir restent des enjeux cruciaux pour la stabilité et la démocratie du pays.

Conflit foncier à Keur Moussa : La ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) menacée par la Société Nouvelle Ville (SNV)

Une situation alarmante se profile à l’horizon pour la ferme agricole de la Société Qualité Végétale (QVS) située dans le village de Thiambokhe, commune de Keur Moussa, département de Thiès. La ferme, qui exploite 110 hectares de terres agricoles et emploie plus de 1 000 personnes, est menacée de disparition par la Société Nouvelle Ville (SNV), une société immobilière.

Un conflit foncier préoccupant

Le conflit foncier entre QVS et SNV repose sur un décret d’attribution datant de 2022, que la SNV utilise pour revendiquer la paternité de 90 hectares sur les 110 exploités par QVS. La SNV projette de construire des logements sur cette zone sans réaliser d’étude d’impact environnemental préalable, ce qui suscite de vives inquiétudes.

Des irrégularités administratives

Ce décret, source du litige, présente plusieurs anomalies. Il ne contient aucune coordonnée permettant d’identifier l’appartenance administrative du site. De plus, bien que le décret situe le site dans l’aire géographique du département de Mbour, il se trouve en réalité dans la commune de Keur Moussa, département de Thiès, comme l’a confirmé l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) et le schéma cadastral.

Des actions controversées de la part de la SNV

La SNV a déjà entrepris une action controversée en s’appropriant 45 des 90 hectares en question, perturbant ainsi les activités agricoles de QVS et entraînant une réduction des rendements. Si la SNV met en œuvre sa menace de prendre les 45 hectares restants, environ un millier d’emplois seraient en danger.

Mobilisation des populations et appel à l’État

Face à cette situation préoccupante, les populations riveraines se sont mobilisées pour protester contre la disparition programmée de la ferme, considérée comme une source de revenus essentielle pour les communautés locales. Les responsables de la société d’exploitation agricole ont également lancé un appel à l’État pour qu’une solution pérenne soit trouvée, rappelant que l’État avait, en toute transparence, mis ces terres à la disposition de QVS pour une durée de 25 ans.

L’espoir d’une résolution

Les populations comptent sur l’intervention du Président, Bassirou Diomaye Faye, pour trouver une solution définitive à ce problème et préserver ce patrimoine commun vital pour la région.

La situation entre QVS et SNV met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises agricoles face à l’expansion urbaine et souligne l’importance de la préservation des terres agricoles pour l’autosuffisance alimentaire et le développement économique local.

Ministère de la famille et des solidarités : Thérèse Faye Diouf passe le témoin à Maïmouna DIÈYE

Ce vendredi 12 avril 2024, Madame Thérèse Faye Diouf, ministre sortant et madame Maïmouna DIÈYE nouveau ministre de la famille et des solidarités, ont procédé à la passation de service au dit ministère, établi en ville.

Madame Thérèse Faye Diouf, dans son allocution, a présenté les grandes réalisations de son ministère surtout avec les grands programmes tels que le PUDC, le PUMA, le PROMOVILLES, entre autres.

Elle a, dans un discours hautement républicain, après avoir rappelé à l’audience les principes fondamentaux qui gouvernent une République et les principes qui orientent la pratique de l’Administration publique, invité ses désormais anciens collaborateurs à soutenir son successeur.

Quand à Madame Maïmouna DIÈYE, elle a salué les efforts consentis dans ce ministère qu’elle sait désormais hautement stratégique. Elle a, en outre, remercié Thérèse Faye, qu’elle connait compétente et dévouée pour la cause de la République.

Madame DIÈYE a aussi renseigné au public les liens d’amitié et de fraternité qui ont existé entre elle et Madame Thérèse Faye Diouf. Madame Dièye a aussi invité le personnel du ministère de faire preuve de solidarité à son égard, mais aussi de discrétion professionnelle. Elle a invité les uns et les autres de s’efforcer d’être ponctuels.

Passation de pouvoir au Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire : Maïmouna Dièye prend les rênes

Ce vendredi 12 avril, une nouvelle étape importante a été franchie dans le cadre des passations de pouvoir ministérielles au Sénégal. Thérèse Faye Diouf, ministre sortante de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, a transmis le flambeau à Maïmouna Dièye, mairesse de la commune de Patte D’oie.

Lors de la cérémonie officielle, Maïmouna Dièye a affirmé son engagement à promouvoir les droits des femmes, à protéger les enfants et à lutter contre les inégalités sociales et territoriales. Elle a souligné l’importance de placer la famille, la femme et la solidarité au centre des priorités de son mandat.

La nouvelle ministre a également évoqué les défis majeurs qui attendent le Ministère, notamment la mise en œuvre d’une politique familiale centrée sur la protection et la promotion des droits de la femme et des enfants. Elle s’est engagée à développer un système sanitaire et une protection sociale plus efficaces, efficients et à moindre coût, notamment par le développement d’un financement de la santé endogène.

Maïmouna Dièye mise également sur les communautés à la base pour le développement du pays. Elle a annoncé la mise en place d’une politique visant à promouvoir et renforcer les initiatives de développement à la base, en s’appuyant notamment sur le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

Rappelant l’importance et les réussites du PUDC, Thérèse Faye Diouf, l’ancienne ministre, a souligné que depuis 2015, ce programme a permis de réaliser un linéaire total de 820 km de pistes rurales, favorisant ainsi la mobilité de 528 000 personnes réparties sur 844 villages.

Au cours de son mandat, Thérèse Faye Diouf a mis en avant les différentes réalisations de son département sous le régime de Macky Sall. Elle a notamment évoqué les progrès en matière d’électrification rurale, avec plus de 807 villages électrifiés par le PUDC, ainsi que la promotion des activités génératrices de revenus pour les femmes rurales.

Sur la couverture maladie universelle, Mme Diouf a précisé que la politique d’assurance maladie a permis la couverture de 4 514 819 personnes par les mutuelles de santé communautaire, soit 23% de la population. Elle a également mis en avant la prise en charge de diverses catégories de la population, notamment les enfants de moins de 5 ans et les personnes âgées.

Maïmouna Dièye a conclu en appelant ses collaborateurs et les fonctionnaires de l’État à plus de rigueur dans leur travail afin d’atteindre les objectifs fixés. Elle a également fait part de l’urgence de voter le projet de loi sur la protection sociale au Sénégal, un élément clé pour le développement social du pays.

La passation de pouvoir entre Thérèse Faye Diouf et Maïmouna Dièye marque une nouvelle phase pour le Ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement Communautaire, avec une vision et des priorités clairement définies pour les années à venir.

Passation de pouvoir au Ministère de la Santé et de l’Action sociale : Le Dr Ibrahima Sy succède à la Dr Marie Khemesse N. Ndiaye

La cérémonie de passation de pouvoir entre le Dr Marie Khemesse N. Ndiaye et le Dr Ibrahima Sy s’est déroulée ce vendredi au sein des locaux du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Le Dr Sy, nouvellement nommé à ce poste stratégique, a souligné la nécessité de réinventer le système de santé pour mieux répondre aux besoins des Sénégalais. Il a également exprimé sa détermination à œuvrer pour l’amélioration du secteur durant son mandat.

Après près de deux ans à la tête du ministère, la Dr Marie Khemesse N. Ndiaye a dressé un bilan positif de son mandat. Elle a évoqué ses efforts, conjugués à ceux de ses collaborateurs dévoués, pour dynamiser le système national de santé.

« La santé et le bien-être n’ont pas de prix », a-t-elle déclaré. Elle a rappelé les défis majeurs auxquels elle a dû faire face, notamment la pandémie de Covid-19 qui a mis le système de santé sous tension. Malgré ces obstacles, elle a toujours été animée par la conviction qu’il était possible de faire la différence et d’apporter des changements significatifs au secteur pour le bénéfice des citoyens.

La Dr Ndiaye a également lancé un appel à l’unité et à la solidarité en invitant tous les agents et partenaires du ministère de la Santé et de l’Action sociale à soutenir et accompagner le Dr Ibrahima Sy dans ses nouvelles fonctions. Elle souhaite ainsi assurer une transition harmonieuse et contribuer à la poursuite des progrès et des succès du département de la Santé.

La transition entre les deux ministres représente un moment crucial pour le secteur de la santé au Sénégal, et il sera important de suivre de près les actions et initiatives que le Dr Ibrahima Sy mettra en œuvre pour répondre aux attentes de la population.

Mame M. Niang à la nouvelle Ministre : « 80 % de la population sénégalaise se repose entre vos mains »

La responsabilité est lourde pour la nouvelle ministre, Mame M. Niang, qui se voit confier la charge de gérer des secteurs essentiels. Son préalable souligne ainsi l’importance de son rôle, rappelant que l’avenir de la majorité des Sénégalais dépend désormais de ses actions et de ses décisions.

Khady Diène Gaye : Engagée pour l’avenir du sport, de la jeunesse et de la culture

La ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Culture, Khady Diéne Gaye, affirme sa détermination à dynamiser ces secteurs clés. Sa récente déclaration, « Yén bi bañuma wowé dimako diokh… », témoigne de son engagement à travailler avec détermination pour promouvoir le sport, la jeunesse et la culture au Sénégal.

Expert de l’ONU au Mali appelle à un retour à l’ordre démocratique : Alioune Tine adresse une missive au Colonel Assimi Goita

La situation politique au Mali continue de susciter des préoccupations tant nationales qu’internationales, notamment après les décisions controversées prises par la junte militaire au pouvoir. Dans ce contexte, Alioune Tine, fondateur de Africa Jom Centre et expert de l’ONU au Mali, a pris la parole pour adresser une lettre ouverte au colonel Assimi Goita, chef de la junte, appelant à un retour urgent à l’ordre constitutionnel et démocratique.

La missive, relayée sur Twitter, reflète une inquiétude croissante quant aux récentes actions de la junte, y compris la censure de la presse et les restrictions imposées aux activités politiques et civiques. Alioune Tine a déploré ces mesures comme étant anti-démocratiques et a souligné leur potentiel à engendrer une impasse politique et sociale dans le pays.

Dans son message, Alioune Tine a exhorté le Colonel Goita à faire preuve de courage politique en ouvrant la voie à un processus de transition démocratique, respectueux de l’état de droit et des principes démocratiques. Il a souligné l’importance cruciale de protéger les libertés fondamentales et de permettre aux institutions démocratiques de fonctionner librement.

L’expert de l’ONU a également rappelé au Colonel Goita l’histoire et la culture richesses du Mali, ainsi que la résilience et la détermination du peuple malien à défendre ses droits et sa liberté. Il a souligné que la stabilité politique du Mali n’est pas seulement essentielle pour le pays lui-même, mais également pour la région de l’Afrique de l’Ouest et le Sahel dans son ensemble.

En conclusion, Alioune Tine a appelé le colonel Assimi Goita à saisir l’opportunité de marquer l’histoire en facilitant une transition pacifique vers un Mali démocratique et stable. Il a souligné que cette démarche non seulement répondrait aux aspirations du peuple malien, mais contribuerait également à la paix et à la prospérité dans toute la région.

AIBD SA Rétablit la Vérité sur l’Acquisition de 2AS à l’Aéroport de Diass

Suite aux récentes allégations parues dans le journal Le Témoin concernant l’acquisition de la société 2AS par AIBD SA, la société AIBD SA a souhaité apporter des éclaircissements sur cette transaction, démentant ainsi toute forme de scandale ou d’irrégularité.

Face aux informations diffamatoires et malveillantes circulant dans les médias, AIBD SA estime nécessaire de rétablir les faits afin de dissiper tout malentendu et de corriger les informations erronées.

Selon le communiqué de la cellule de communication de AIBD SA, la société 2AS a obtenu, conformément à l’arrêté n°19419 du Ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires du Sénégal en date du 20 septembre 2017, le droit exclusif d’exercer l’activité d’assistance en escale à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass.

AIBD SA, détenant 51% du capital social de 2AS depuis sa création, a procédé au rachat de la part de LAS SA, également actionnaire de 2AS, conformément aux dispositions prévues dans le pacte d’actionnaires de 2AS. Ce pacte autorise en effet le transfert libre des actions entre actionnaires et filiales sans nécessité de consentement préalable des autres actionnaires.

L’objectif principal de cette acquisition est la nationalisation de 2AS, faisant d’elle une société 100% sénégalaise, détenue à 76% par AIBD SA et à 24% par AIR SENEGAL SA. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de développement du hub aérien sénégalais et vise à améliorer la satisfaction client à travers d’importants investissements en matériels de handling et de maintenance.

La démarche d’acquisition des actions de LAS SA par AIBD SA a été entamée il y a plusieurs mois, en accord avec les directives de la plus haute autorité étatique et sous la supervision de la tutelle ministérielle. Les négociations ont abouti le 21 mars 2024 à la signature d’un accord de cession de parts entre AIBD SA et LAS SA, qui précise les modalités de paiement de cette transaction.

En résumé, AIBD SA insiste sur le caractère légitime et transparent de cette acquisition, réalisée dans le respect des lois et réglementations en vigueur et dans l’intérêt du développement du secteur aérien au Sénégal.

Grève générale des chauffeurs Allô-Dakar : Les raisons de la colère

Ce vendredi 12 avril 2024, l’Association nationale des chauffeurs Allô-Dakar (ANAD), basée à Thiès, a décidé d’observer une grève générale pour protester contre l’augmentation significative des taxes hebdomadaires imposées à leurs membres. Les chauffeurs dénoncent une hausse des taxes de 6 000 FCFA à 15 000 FCFA et organisent un grand rassemblement au rond-point stade Lat-Dior pour exprimer leur mécontentement.

Abdoulaye Ndiaye, également connu sous le nom de Rim, président de l’ANAD, et ses collègues, critiquent également les tracasseries policières dont ils sont victimes, attribuant ces difficultés au regroupement des chauffeurs de la gare routière de Thiès. L’ANAD demande depuis longtemps une régularisation de leur secteur, soulignant l’importante contribution de leur profession à l’économie nationale. En effet, chaque véhicule contribue au moins à hauteur de 600 000 FCFA par mois au Trésor public grâce aux péages sur l’autoroute.

Confrontés à des conditions de travail de plus en plus difficiles, les chauffeurs Allô-Dakar avaient précédemment entrepris une série de démarches pour sensibiliser les autorités à leurs problèmes. Ils ont rencontré les Khalifes généraux des foyers religieux du pays, notamment à Tivaouane, Touba, Thiénaba et Yoff Layène, pour dénoncer les arrestations fréquentes de leurs membres, en particulier sur l’autoroute à péage ILA TOUBA. Plus de 300 véhicules ont été saisis et immobilisés à la LG Mbao dans ce contexte.

Malgré leurs efforts pour entrer en contact avec les responsables compétents et obtenir des explications sur ces arrestations et saisies, Abdoulaye Ndiaye et ses camarades n’ont pas réussi à trouver une solution à leurs préoccupations, ce qui a exacerbé leur frustration et a conduit à la grève actuelle.

Cette grève des chauffeurs Allô-Dakar met en lumière les défis auxquels sont confrontés les travailleurs du secteur des transports au Sénégal et souligne la nécessité d’un dialogue constructif entre les chauffeurs, les autorités et les autres acteurs concernés pour trouver des solutions durables aux problèmes rencontrés.

Un match de football tourne au drame à Niacoulrab : Un élève poignardé à mort

Un tragique incident s’est déroulé samedi dernier à Diamaguène Extension, quartier de Niacoulrab, où un match de football amical a mal tourné, conduisant au décès de l’élève M. A. Ba âgé de 16 ans.

À l’issue du match, une altercation a éclaté entre S. Diop, un apprenti chauffeur de 15 ans, et M. A. Ba. Bien que séparés dans un premier temps, les deux jeunes hommes sont revenus sur les lieux avec des couteaux. Alors que Ba a approché Diop avec son arme, ce dernier, armé d’un couteau de cuisine, a choisi de l’affronter directement. La confrontation s’est soldée par un coup de couteau fatal porté par Diop au niveau de la cage thoracique de Ba.

Alerté, le chef de service du commissariat de Jaxaay, Youssoupha Thioub, a immédiatement déployé ses équipes sur les lieux. Malgré une intervention rapide et le transfert de M. A. Ba à l’hôpital Youssou Mbargane Diop de Rufisque, l’élève a malheureusement succombé à ses blessures.

S. Diop a été interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue le jour même. Lors de son interrogatoire, il a admis avoir poignardé M. A. Ba, fournissant une description détaillée des événements.

Le certificat médical établi à la suite du décès de M. A. Ba indique que la cause de sa mort est une « plaie thoracique extérieure pénétrante par arme blanche longue, tranchante, pointue ayant sectionné le cartilage chondrocostal des 3e, 4e, 5e côtes droites, perforé le péricarde et l’oreillette droite du cœur avec hémorragie interne et externe profuse ».

Après l’enquête préliminaire, S. Diop a été conduit ce vendredi matin devant le procureur de la République pour répondre de l’accusation de meurtre.

Ce drame tragique soulève une fois de plus la question de la violence parmi les jeunes et met en lumière la nécessité de prendre des mesures pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

Limogeage surprise du conseiller spécial et cousin maternel de Patrice Talon

Le président béninois Patrice Talon a surpris plus d’un en se séparant de son conseiller spécial et cousin maternel, Johannes Dagnon, le mardi 9 avril dernier. Considéré comme le numéro deux de la présidence de la République, Dagnon a été démis de ses fonctions sans que les raisons de cette décision ne soient clairement établies pour le moment.

Johannes Dagnon occupait le poste de directeur du Bureau d’analyse et d’investigation (BAI), une structure gouvernementale dédiée à l’appui de l’action gouvernementale. Le BAI a pour mission principale de contribuer à garantir la qualité des principales réformes et des programmes initiés par le gouvernement béninois.

Selon les informations de RFI, le limogeage de Johannes Dagnon serait survenu à la suite d’une rencontre qui « a mal tourné » le lundi précédant son départ. Bien que les détails de cette réunion restent encore flous, il est à noter que des groupes d’amis soutiennent la candidature de Dagnon à l’élection présidentielle de 2026 depuis quelques mois.

La séparation inattendue entre le président Talon et son conseiller spécial suscite des interrogations quant aux motivations réelles derrière cette décision et aux implications potentielles pour la scène politique béninoise à l’approche des prochaines échéances électorales.

324 milliards de francs CFA attendus par l’État pour combler le déficit budgétaire

Dans son édition de ce vendredi, le journal Wal fadjri Quotidien révèle une information cruciale concernant les finances publiques du Sénégal. Le pays devait recevoir cette semaine une somme importante de 324 milliards de francs CFA. Cette manne financière était attendue à la Banque centrale depuis mardi dernier, selon les informations fournies par le quotidien.

Ces fonds représentent un soutien financier provenant de partenaires techniques et financiers internationaux. Ils ont pour objectif de combler le déficit budgétaire du pays, une aide bienvenue pour les nouvelles autorités sénégalaises. « Ces fonds permettront aux nouvelles autorités de respirer au moins », commente une « source autorisée » citée par Walf fadjri Quotidien.

Le journal souligne également que ces bailleurs de fonds avaient suspendu les financements à destination du Sénégal au cours des mois de janvier, février et mars. Cette décision avait été prise en raison d’un contexte électoral tendu dans le pays.

L’arrivée de cette importante somme d’argent devrait donc soulager les finances publiques sénégalaises et offrir une marge de manœuvre financière aux autorités en place. Cette nouvelle intervient dans un contexte économique et financier complexe pour le Sénégal, marqué par les défis posés par le déficit budgétaire et les tensions liées à la récente période électorale.

Passation de pouvoir au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall adresse ses remerciements

Ce jeudi 11 avril 2024, Aissata Tall Sall a officiellement remis ses fonctions à son successeur, Ousmane Diagne, au poste de Ministre de la Justice. À cette occasion, elle a exprimé ses vœux de réussite à son successeur tout en adressant des remerciements appuyés à l’ex-Président Macky Sall et à ses équipes.

Lors de cette passation de service, Aissata Tall Sall a déclaré : « Je viens ce matin de passer le service au nouveau Garde des Sceaux, Ousmane Diagne. Je lui souhaite plein de succès dans cette lourde et exaltante mission. »

Elle a ensuite tenu à souligner l’importance de la confiance et du soutien reçus du Président Macky Sall tout au long de son mandat : « Je tiens surtout à remercier le Président Macky Sall pour la confiance constante qu’il m’a manifestée tout au long de ces 4 années. » Elle a également rappelé son rôle historique en tant que première femme nommée au poste de Ministre des Affaires Étrangères et son engagement dans la mise en œuvre de la Loi d’Amnistie Générale de Mars 2024 en tant que Ministre de la Justice.

Aissata Tall Sall a également pris le temps de remercier ses collaborateurs pour leur fidélité, leur loyauté et leur dévouement dans l’exercice de leurs fonctions : « Je tiens enfin à remercier tous mes collaborateurs, ceux des Affaires Étrangères pour leur fidélité et leur loyauté républicaines, et ceux de l’Administration de la Justice pour leur compétence et leur dévouement à accomplir leur sacerdoce. »

Elle a conclu son discours en exprimant sa détermination à œuvrer pour un Sénégal meilleur : « Mon engagement et ma détermination pour un Sénégal meilleur resteront le combat que je continuerai à mener avec tous ceux qui croient en l’avenir. » Elle a également évoqué ses projets futurs avec son mouvement politique « OSEZ L’AVENIR » en promettant de revenir très bientôt pour « les tâches politiques qui nous attendent au service du Sénégal ».

Cette passation de pouvoir marque la fin d’un chapitre pour Aissata Tall Sall en tant que Ministre de la Justice, tout en soulignant son engagement continu pour l’avenir du Sénégal.

Confusion autour de la libération des détenus suite à la loi d’amnistie au Sénégal

La mise en œuvre de la loi d’amnistie au Sénégal, censée permettre la libération de personnes détenues de manière arbitraire, est loin de se dérouler sans accroc. Selon les informations rapportées, plusieurs individus n’ont pas encore été libérés malgré l’entrée en vigueur de cette loi.

La situation est particulièrement préoccupante pour ceux qui avaient bénéficié de liberté conditionnelle sous surveillance électronique. Ces individus, bien qu’ayant été libérés sous certaines conditions, demeurent entravés par des bracelets électroniques.

Il est essentiel de rappeler que cette loi d’amnistie est une loi d’État. Ainsi, toute autorité ayant le pouvoir de libérer les personnes bénéficiaires de cette loi et qui ne le fait pas, s’expose à des poursuites pour détention arbitraire, quel que soit son rang ou sa fonction.

Plusieurs situations problématiques ont été identifiées :

  1. Des personnes ayant été renvoyées devant les juridictions de jugement, mais dont les dossiers ont été programmés à des dates éloignées.
  2. Des individus dont les dossiers ont été jugés par la Chambre d’accusation mais qui demeurent entre la cour d’appel et les cabinets d’instruction.
  3. Des personnes dont les dossiers sont encore en attente de traitement définitif devant la Chambre d’accusation.
  4. Des individus auxquels des infractions supplémentaires, jugées irréalistes, ont été ajoutées par la police ou la gendarmerie pour compliquer leur situation.
  5. Des militaires en cours de transfèrement à Dakar, relevant de la juridiction de Ziguinchor.
  6. Des personnes dont les dossiers renvoyés devant les juridictions de jugement n’ont pas été pris en compte par le parquet.

Face à ces situations, il est impératif que les procureurs des régions établissent des listes complètes de toutes les personnes arrêtées depuis mars 2021 et de leur situation respective. Ils doivent ensuite solliciter la libération immédiate de ces détenus auprès des différentes autorités judiciaires compétentes et des administrations pénitentiaires.

Il est crucial de souligner que les formalités excessives ne sont pas justifiées, car la loi d’amnistie constitue le fondement juridique pour l’annulation des infractions injustement et arbitrairement imputées, et efface les crimes ou délits.

Le nouveau ministre de la Justice doit s’assurer qu’aucun détenu politique ne reste en prison ce week-end. Pour toute information ou aide, les proches des personnes toujours détenues ou sous surveillance électronique peuvent contacter les avocats ou appeler aux numéros suivants : 00221 77 428 79 66 ou 00221 33 822 83 12 à partir du lundi 15 avril.

Tragédie à Baye Laye : Un tailleur poignardé à mort lors d’une altercation

Une tragédie a frappé le quartier de Baye Laye, situé dans la commune de Wakhinane Nimzatt à Guédiawaye, dans la banlieue de Dakar. Selon le journal Les Échos, un tailleur du nom de Ndioula Guèye a été mortellement poignardé par un individu en fuite identifié comme P. M. Cissé, décrit comme un drogué notoire dans le quartier.

Les faits se sont déroulés suite à une altercation entre le suspect et une vendeuse de petit-déjeuner du quartier. P. M. Cissé aurait demandé à la gérante de lui éplucher des oignons devant sa gargote, mais celle-ci, occupée par d’autres tâches, aurait ignoré sa demande. L’homme, visiblement ivre, aurait réitéré sa demande de manière agressive, avant de proférer des menaces et des insultes envers la vendeuse.

Face à cette situation tendue, la vendeuse a riposté, ce qui a provoqué une réaction encore plus violente de la part de Cissé. Le tailleur, qui avait son atelier à proximité, est intervenu pour calmer les esprits. Malheureusement, cela lui a coûté la vie.

En effet, dans un accès de rage, P. M. Cissé aurait sorti un couteau et aurait porté un coup violent au niveau du cœur de Ndioula Guèye. Après cet acte terrible, l’agresseur a pris la fuite, laissant la victime, âgée de 35 ans, succomber à ses blessures.

Malgré son évacuation rapide, le tailleur n’a pas survécu à ses blessures. La police locale a ouvert une enquête pour élucider les circonstances exactes de ce drame. Les autorités sont activement à la recherche du fugitif, décrit comme un malfaiteur connu et un consommateur de drogues dans le quartier.

Ce tragique incident souligne une fois de plus les défis auxquels sont confrontées les communautés locales en matière de sécurité et de coexistence pacifique, mettant en évidence la nécessité d’une intervention rapide et efficace des autorités pour prévenir de tels drames à l’avenir.

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24

Le Dakarois Quotidien N°152 – du 12/04/24
🔴 RAPPORT ABSOLVANT DE LA CC : Mame Mbaye Niang confirme être en sa possession
🔴 « JUB, JUBAL, JUBANTI »: Bassirou Diomaye Faye recadre les fonctionnaires

Appel à l’Intégrité et à la Transparence dans l’Administration Sénégalaise : Le Président Bassirou Diomaye Faye lance un message de détermination

Le nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lance un appel à une gestion efficace et vertueuse dans les services de l’Etat. Dans une longue lettre que nous vous proposons in extenso, il a invité les fonctionnaires et agents de l’administration « à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti ». Il a également demandé que « la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de (leurs) actes » et que leur « travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération ».

« Chères collaboratrices, chers collaborateurs, en cette période charnière de notre histoire, où chaque pas vers l’avenir se dessine sous le signe de la promesse et de l’espoir, il m’est apparu essentiel de m’adresser directement à vous, femmes et hommes dévoués au service de notre nation. Vous constituez sans nul doute la colonne vertébrale de notre administration et le cœur battant de notre pays.
Le Sénégal, notre cher pays, se tient aujourd’hui à l’aube d’une ère nouvelle, porté par la vision d’un avenir dans lequel chaque citoyen, où qu’il se trouve, peut jouir des fruits de notre effort collectif. Un Sénégal réconcilié, transparent et équitable, où le développement durable et inclusif n’est pas un idéal lointain, mais une réalité tangible, à portée de mains.
Si notre pays bénéficie d’une solide réputation de démocratie, de stabilité et de paix, nous le devons en grande partie à votre engagement, votre professionnalisme et votre travail sans relâche. Vous êtes les gardiens de nos valeurs républicaines, les artisans de notre développement et les sentinelles de notre cohésion sociale.
Aujourd’hui, je vous invite, avec toute la considération et le respect que je vous porte, à incarner pleinement les principes de Jub, Jubal, Jubanti. Que la droiture, la probité et l’exemplarité commandent chacun de vos actes. Que votre travail quotidien soit imprégné de ce souci permanent du bien commun, où le service à nos concitoyens et leur bien-être priment sur toute autre considération.
Palais de la République du Sénégal Avenue Léopold Sédar Senghor BP 4020 Dakar Senegal Telephone -221 33 550 50 50
Dans le sillage de notre engagement collectif vers un Sénégal uni et prospère, je tiens à souligner l’importance cruciale de la transparence et de l’intégrité dans nos actions et décisions. Notre administration joue un rôle fondamental dans la concrétisation des aspirations de notre nation, et c’est dans cette optique que je souhaite rappeler les principes directeurs qui doivent guider notre conduite.

La loi 201222 du 27 décembre 2012, portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques, établit un cadre légal clair pour l’intégrité des acteurs impliqués dans la gestion des affaires publiques. Elle souligne l’exigence d’un comportement éthique et déontologique irréprochable pour tous les agents de l’État, en insistant sur le fait que la transparence n’est pas une option. Cette loi en ses points 7.2 et 7.3, rappelle que nous, agents publics, avons le devoir de veiller scrupuleusement à la bonne gestion des ressources qui nous sont confiées et de signaler toute infraction aux règles régissant les finances publiques. Cette démarche n’est pas seulement légale; elle est morale, réaffirmant notre engagement envers les citoyens que nous servons.
C’est pour cette raison que nous accordons une importance particulière à la protection des lanceurs d’alerte. Il est essentiel que chacun se sente libre et soutenu de partager, en toute sécurité, des informations concernant des irrégularités ou des pratiques contraires à l’éthique et à la loi. Cet engagement reflète notre volonté collective de bâtir un gouvernement vertueux, fondé sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte.
Je vous exhorte à adopter ces principes dans votre travail quotidien, en vous rappelant que votre contribution est précieuse pour assurer l’intégrité et la transparence de notre gouvernance. Ensemble, renforçons notre détermination à servir avec honneur et dignité, dans le respect des lois qui nous guident et pour le bien-être de tous les Sénégalais.
Notre mission, collective et individuelle, est d’œuvrer sans cesse à l’amélioration de la qualité de vie de chaque Sénégalaise et de chaque Sénégalais. Notre engagement au service du pays transcende les obligations administratives. Il s’incarne dans notre vocation sincère de servir notre Patrie et dans notre foi en ses immenses potentialités.
Je suis conscient des défis qui nous attendent. Le chemin du développement, de la justice et de l’équité est semé d’embûches. Mais je suis également convaincu que notre détermination et notre unité nous permettront de franchir ces obstacles pour la réalisation de notre projet commun.
En ma qualité de Président de la République, je m’engage à être à vos côtés, à soutenir vos efforts et à veiller à ce que les conditions de votre engagement soient toujours les meilleures. Ensemble, dans la solidarité, construisons le Sénégal de demain. Faisons de notre pays une terre où chaque citoyen peut se réaliser et contribuer au bien-être collectif.
Je vous invite donc, avec ferveur et espérance, à redoubler d’efforts et à vous joindre à moi dans cette grande œuvre nationale. Soyons les bâtisseurs infatigables d’un Sénégal prospère et rayonnant, à l’image des aspirations profondes de notre peuple.
Avec toute ma confiance et mon admiration pour votre engagement indéfectible au service de la République

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Bassirou Diomaye Diakhar FAYE

Passation de Service au Ministère du Tourisme : Mountaga Diao appelle à l’union pour la réussite du Projet

Lors de la passation de service entre le ministre sortant du Tourisme, Mame Mbaye Niang, et Mountaga Diao ce jeudi 11 avril, au ministère du tourisme aux Almadies, les deux ministres se sont adressés à la presse nationale pour souligner l’importance de ce département. Pour Mountaga Diao, le nouveau dirigeant de la structure, c’était une occasion d’interpeller ses désormais collaborateurs et de les appeler au travail pour le développement du pays.

Mountaga Diao a souligné que le département du tourisme est un atout majeur pour le développement du pays. Il a appelé à l’union et à la collaboration de tous pour assurer le succès de ce projet. Il a également saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et à son équipe, ainsi qu’au Premier ministre Ousmane Sonko.

Selon Mountaga Diao, le défi majeur du projet est de répondre aux besoins des populations en satisfaisant leurs préoccupations actuelles. Il a affirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses collaborateurs pour relever ce défi et contribuer au développement socio-économique du pays à travers le tourisme.

Passation de service au Ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et du Numérique : Alioune Sall prend les rênes

Ce jeudi 11 avril, Alioune Sall a officiellement été investi ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et du Numérique du Sénégal. La cérémonie de passation a été marquée par les discours éloquents de Me Moussa Bocar Thiam, ministre sortant, et de son successeur.

Le discours de Me Moussa Bocar Thiam :

Lors de ce moment solennel, Me Moussa Bocar Thiam a exprimé sa profonde fierté de servir le pays sous la direction de son Excellence Monsieur le Président de la République Macky Sall. Il a rendu un hommage appuyé au Président pour sa confiance renouvelée et pour les services rendus à la nation.

Il a également félicité le nouveau président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi que le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement. Me Thiam a souligné l’attachement du peuple sénégalais aux valeurs démocratiques et a formulé des vœux de sagesse et de dévouement pour la nouvelle mandature.

S’adressant à Alioune Sall, son successeur, Me Thiam a exprimé sa confiance en sa capacité à poursuivre le développement des secteurs de la communication, des télécommunications, des postes et du numérique au Sénégal. Il a mis en avant les avancées réalisées sous sa direction, notamment dans le cadre de la stratégie nationale du Numérique SN 2025.

Il a ensuite détaillé les réalisations majeures de son mandat :

  • Programme « Développement et encadrement du secteur de la Communication » : Assainissement du secteur avec la délivrance de 1700 cartes de presse, augmentation du fonds d’appui à la presse, inauguration de la Tour R+10 de la RTS, et signature du décret sur le financement de l’audiovisuel.
  • Programme « Secteur Postal » : Validation du projet de décret autorisant l’augmentation du capital de la SN La Poste et proposition d’un plan de départs négociés pour réduire les charges fixes.
  • Programme « Économie numérique » : Attribution de la licence 5G à SONATEL, FREE ET EXPRESSO, accélération des travaux du Parc des Technologies numériques Senegal Connect Park, mise en œuvre du Projet d’Accélération de l’Économie numérique du Sénégal (PAENS) financé par la Banque mondiale, et élaboration des stratégies de l’économie des données et de l’Intelligence artificielle (IA).

Il a également évoqué l’organisation de la Semaine du numérique Sénégal Connect et la mise en place des organes de gouvernance de Senegal Connect Startup.

Me Thiam a invité les collaborateurs à accompagner Alioune Sall avec la même énergie et la même détermination, et a exprimé sa confiance en l’avenir du Sénégal.

Cette passation de service marque un tournant dans la continuité des efforts déployés pour le développement des secteurs de la communication, des télécommunications, des postes et du numérique au Sénégal. Alioune Sall, le nouveau ministre, est désormais en charge de poursuivre et d’accélérer ces avancées pour le bien-être et l’épanouissement de tous les Sénégalais.

Alerte précoce pour le blogueur DJIBRIL AGI SYLLA !

En 2012, peu après son accession au pouvoir, le Président Macky Sall avait pris la décision d’expulser le blogueur tchadien et militant de la RADDHO, Maikaila Nguebla, vers la Guinée, sous la pression présumée du défunt Président Idriss Deby.

Ironiquement, Maikaila Nguebla, qui avait autrefois soutenu le Président Macky Sall, se retrouva dans l’avion le transportant vers la Guinée, aux côtés de ce dernier.

Aujourd’hui, nous assistons à une situation similaire avec le blogueur guinéen Djibril Agi Sylla, visé par le pouvoir militaire de son pays. Tout a débuté par une plainte pour diffamation et injure publique déposée par le puissant homme d’affaires KPC contre le blogueur.

Le parquet sénégalais semble avoir ouvert une enquête sur les conditions de séjour de Djibril Agi Sylla au Sénégal, une initiative qui suscite des interrogations, surtout pour un ressortissant de la CEDEAO.

Djibril Agi Sylla a été déféré ce matin au parquet de Dakar pour séjour irrégulier. Il est possible qu’il soit condamné et expulsé vers la Guinée, où sa sécurité serait en danger.

Nous appelons le nouveau régime à agir avec humanité et responsabilité, en ne refoulant pas Djibril Agi Sylla vers un pays où sa vie pourrait être menacée, en accord avec les conventions internationales sur le droit des réfugiés.

Le Général Birame Diop prend les rênes du ministère des Forces armées du Sénégal

Le jeudi 11 avril 2024, le Général Birame Diop a été officiellement installé comme nouveau ministre des Forces armées (MFA) du Sénégal. Lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Oumar Youm, le général a exposé sa vision pour le département, mettant l’accent sur une approche globale de la sécurité nationale.

« Le ministère des Forces armées fera tout l’effort nécessaire pour que toutes ses composantes travaillent en synergie et en solidarité pour garantir une bonne performance, une bonne efficacité et une bonne efficience dans l’exécution de la mission constitutionnelle qui lui est confiée », a-t-il affirmé.

Le général Diop a également souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les différentes composantes des forces de défense et de sécurité, notamment la Police et la Douane, pour assurer la sécurité du pays. « La sécurité du pays ne peut pas être garantie si un seul maillon de la chaîne ne joue pas le rôle qui lui est assigné », a-t-il ajouté.

Sur le plan régional, le nouveau ministre a insisté sur l’interdépendance sécuritaire entre le Sénégal et ses voisins. « Notre sécurité est intrinsèquement liée à la sécurité de nos voisins », a-t-il déclaré, annonçant la mise en place de canaux de collaboration et de coopération pour une prise en charge collective de la sécurité dans la sous-région.

Le Général Birame Diop a également exprimé sa volonté de renforcer la contribution du Sénégal à la promotion de la paix internationale. « Le Sénégal poursuivra sa belle histoire au sein de la communauté internationale où, depuis les indépendances, il a toujours contribué de manière déterminante à la promotion de la paix et de la stabilité internationale », a-t-il assuré.

Un homme du sérail, le Général Birame Diop a une longue et brillante carrière militaire derrière lui. Né le 29 mars 1961 à Thiès, il a intégré l’armée dès son plus jeune âge. Après des études à l’École royale de l’air de Marrakech et à Montréal, il a acquis diverses qualifications en aéronautique et en sécurité des vols. Il a gravi les échelons au sein de l’armée sénégalaise pour finalement être nommé chef d’état-major général des armées sénégalaises de 2020 à 2021. Avant sa nomination comme ministre, il a occupé le poste de conseiller militaire au département des Opérations de la paix des Nations Unies.

Avec cette nomination, le Général Birame Diop apporte une expérience solide et une vision claire à la tête du ministère des Forces armées du Sénégal, marquant ainsi une nouvelle étape dans sa carrière dédiée à la défense et à la sécurité nationale.

Le Burkina Faso renforce ses capacités de défense avec l’acquisition de drones turcs

Le président de la Transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a récemment remis une douzaine de drones de combat turcs au ministère de la Défense et des Anciens combattants. Ces drones, de types Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci, seront déployés dans le cadre des opérations de reconquête du territoire et de lutte contre le terrorisme.

Lors de la cérémonie de remise, le président Traoré a fait l’éloge du drone Bayraktar Akinci, affirmant qu’il a « surpassé les capacités techniques que le constructeur avait prévu ». Il a également souligné les performances exceptionnelles de cet engin lors des tests effectués par l’armée, mettant en avant ses capacités d’emport, d’endurance, de plafond, de vitesse et de performance générale. « Ce sont des appareils très performants et fiables que nous avons actuellement », a-t-il déclaré.

Le président de la Transition a également tenu à saluer les efforts de ses compatriotes, rappelant que « les drones ont été achetés avec l’argent du contribuable ». Cette acquisition s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la junte pour renforcer les capacités de défense du pays, notamment en matière de lutte contre le terrorisme qui sévit dans la région.

Il est à noter que depuis que les pays occidentaux ont refusé de fournir des armes au Burkina Faso en raison du coup d’État, la junte s’est tournée vers d’autres partenaires, notamment la Russie, la Turquie et l’Iran, pour s’approvisionner en armement.

Cette acquisition de drones de combat turcs marque une étape importante dans les efforts du Burkina Faso pour renforcer sa sécurité intérieure et sa capacité de défense face aux défis sécuritaires croissants auxquels le pays est confronté.

Passation de service au Ministère de la Fonction publique : Gallo Ba met l’accent sur la modernisation et la proximité de l’action publique

Lors de la cérémonie de passation de service avec son successeur, le ministre sortant de la Fonction publique a souligné l’importance de la continuité et de la transformation de l’État pour le bien-être des citoyens sénégalais.

« Ce n’est pas une fin. C’est un instant qui s’inscrit dans la continuité du temps de l’État », a déclaré Gallo Ba, le ministre sortant, en évoquant la transition vers son successeur, Olivier Boucal. Il a mis en avant la nécessité de moderniser l’administration publique pour qu’elle soit davantage orientée vers la croissance durable et le bien-être des citoyens.

Gallo Ba a exprimé ses vœux de succès à son successeur, tout en soulignant l’importance de placer le citoyen au cœur des projets de gouvernance. « Le citoyen est au début et à la fin des projets de gouvernance », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de la modernisation de l’administration pour améliorer la perception du service public par les Sénégalais et avoir un impact positif sur leur quotidien.

Il a également mis l’accent sur les réalisations de son mandat, notamment la mise en place d’une culture de la performance au sein du secteur public. « Nous avons contribué au pilotage de la transformation du secteur public qui passe par l’ancrage d’une culture de la performance », a-t-il déclaré, évoquant la Lettre de politique sectorielle de développement (LPSD) actualisée pour la période 2023-2027 et le Programme d’appui à la modernisation de l’Administration (PAMA).

Par ailleurs, Gallo Ba a souligné l’importance de la digitalisation pour rendre les services publics plus accessibles. « La digitalisation offre une meilleure accessibilité avec la mise en service de la version 2 de Girafe, la plateforme de gestion des actes de l’Administration », a-t-il expliqué, ajoutant que cette initiative a été lancée en août dernier.

Enfin, le ministre sortant a évoqué la réforme du droit de la Fonction publique et l’adoption du Code d’éthique et de déontologie des agents de l’État comme garantie d’excellence dans le processus de transformation et de modernisation de l’administration publique.

En somme, Gallo Ba a mis en avant une approche intégrée et holistique de la modernisation de l’administration publique, combinant proximité, performance, digitalisation et éthique pour servir au mieux les intérêts des citoyens sénégalais.

Blanchie sur l’affaire prodac : Mame mbaye Niang s’en réjouit et prône …

Après avoir été blanchi dans l’affaire Prodac, l’ancien ministre des sports et du tourisme, Mame Mbaye Niang, exprime sa satisfaction et son soulagement. Lors de sa passation de service avec le nouveau ministre du tourisme et de l’artisanat, Mountaga Diao, le jeudi 11 avril, Mame Mbaye Niang a saisi l’occasion pour partager sa réaction face à cette décision de la Cour des Comptes.

Blanchi par le rapport de la Cour des Comptes, Mame Mbaye Niang a exprimé sa gratitude envers la justice pour avoir confirmé son innocence dans cette affaire. Il a également salué cette décision qui a mis fin à des mois d’incertitude et de spéculations.

Cependant, au-delà de sa propre situation, Mame Mbaye Niang a appelé à une réflexion plus large sur la gestion des fonds publics. Il a souligné l’importance de réduire les comptes et de mettre en place des mécanismes de contrôle plus rigoureux pour garantir une utilisation responsable et transparente des ressources publiques.

Dans un message adressé aux Sénégalais, Mame Mbaye Niang a appelé à l’unité derrière le nouveau président et son équipe, soulignant l’importance de travailler ensemble pour le succès des projets de développement du pays. Il a affirmé sa volonté de continuer à servir le pays et de contribuer à son progrès, tout en encourageant ses compatriotes à faire de même pour bâtir un avenir meilleur pour le Sénégal.

Blanchie sur l'affaire prodac : Mame mbaye Niang s'en réjouit et prône la réduction des comptes...

Passation de Témoin au Ministère du Tourisme : Mame Mbaye Niang transmet le flambeau à Mountaga Diao

Une cérémonie de passation de service a eu lieu aujourd’hui au ministère du Tourisme, marquant le départ du ministre sortant Mame Mbaye Niang et l’arrivée de son successeur, Mountaga Diao. L’événement s’est déroulé au siège du ministère, situé aux Almadies, en face du siège de la TFM.

Vers 15h45, Mountaga Diao, le nouveau ministre du Tourisme et de l’Artisanat, est arrivé pour une séance d’échanges qui a duré plus d’une heure avec Mame Mbaye Niang et son équipe. À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont rencontré la presse nationale. Pour Mame Mbaye Niang, c’était l’occasion de faire ses adieux à son équipe et de souhaiter à Mountaga Diao le meilleur dans ses nouvelles fonctions.

Mountaga Diao, fraîchement nommé à la tête du ministère, a exprimé sa confiance dans le fait que les défis fixés par le président et le Premier ministre seront relevés grâce à l’union des efforts et des compétences. Cette passation de témoin marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur du tourisme et de l’artisanat, avec l’engagement de Mountaga Diao à poursuivre le développement et la promotion de ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Abdourahmane Diouf, nouveau Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, affiche ses ambitions pour le secteur

Ce jeudi, Abdourahmane Diouf a officiellement pris ses fonctions en tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Dans un message adressé à ses compatriotes, il exprime sa détermination à donner vie à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko.

Avec un enthousiasme renouvelé, Abdourahmane Diouf s’engage à travailler en étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs du secteur. Son objectif est de mieux répondre aux préoccupations de l’Université sénégalaise et de créer un environnement propice à son développement.

En tant que nouveau ministre, Abdourahmane Diouf apporte son engagement, sa détermination et sa volonté de faire progresser le secteur de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. Avec une approche axée sur la collaboration et la synergie, il est prêt à relever les défis et à saisir les opportunités pour faire avancer l’éducation et la recherche au Sénégal.

Le pays peut compter sur Abdourahmane Diouf pour apporter des changements positifs et pour contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour la jeunesse et pour le développement du pays tout entier.

« Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, a pris fonction ce jeudi. Il annonce son envie de travailler avec synergie avec les acteurs du secteur. 

« Chers Compatriotes, nous avons fait la passation de service au ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. 
C’est avec un sentiment de ferveur renouvelé que j’entame cette mission pour donner corps à la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko. 
Je compte travailler en synergie avec l’ensemble des acteurs du secteur afin de mieux prendre en charge les préoccupations de l’Université sénégalaise.

El Hadj Abdourahmane DIOUF

Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation »

Nouvelle Ère pour la Sécurité Nationale : Le Général Birame Diop prend les commandes au Ministère des Forces Armées

Ce jeudi 11 avril 2024, une passation de service solennelle a marqué le début d’une nouvelle ère au sein du Ministère des Forces Armées du Sénégal. Le Général Birame Diop, ancien Chef d’État-Major Général des Armées, a officiellement été installé dans ses fonctions de ministre des Forces Armées lors d’une cérémonie empreinte de gravité et de détermination.

Dans son discours inaugural, le Général Diop a exprimé sa vision pour le ministère et son engagement envers la sécurité nationale. Il a souligné l’importance d’une approche globale dans la mission de sécurisation du territoire et des frontières, affirmant que toutes les composantes des Forces Armées travailleront en synergie pour garantir une performance optimale. Le nouveau ministre s’est engagé à renforcer la collaboration entre les forces de défense et de sécurité du pays, ainsi qu’à promouvoir la coopération régionale pour assurer la sécurité collective dans la sous-région.

Le Général Diop a également mis en avant l’engagement du Sénégal à contribuer à la promotion de la paix internationale, soulignant l’histoire de la nation en tant que contributeur majeur aux opérations de maintien de la paix dans le monde. Il a souligné l’importance de la sécurité collective et de la coopération internationale dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe.

Le parcours du Général Birame Diop témoigne d’une carrière militaire exceptionnelle. Ayant servi sous le drapeau pendant la majeure partie de sa vie, il a occupé des postes de haute responsabilité et a été reconnu pour son leadership et son dévouement envers la défense du pays. Sa nomination en tant que ministre des Forces Armées marque une nouvelle étape dans sa carrière remarquable et témoigne de la confiance placée en lui par le président et le peuple sénégalais.

En prenant les rênes du ministère des Forces Armées, le Général Diop apporte son expérience, son expertise et sa détermination à assurer la sécurité et la défense du pays. Sa vision ambitieuse et sa capacité à mobiliser les ressources nécessaires font de lui un leader exceptionnel pour guider le ministère dans les défis à venir. Avec son leadership éclairé, le Sénégal est prêt à relever les défis de la sécurité nationale et à promouvoir la paix et la stabilité dans la région et au-delà.

Passation de Témoin au Ministère de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire : Victorine Ndéye remercie Macky Sall et souhaite Bonne Chance à son successeur

Ce jeudi, une passation de témoin significative a eu lieu au ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire du Sénégal. Victorine Ndéye, désormais ex-ministre, a transmis les rênes à son successeur, le Dr Alioune Dione. Dans un geste empreint de gratitude et de professionnalisme, Victorine Ndéye a exprimé ses sentiments dans un message adressé au président sortant, Macky Sall, et à son successeur.

Depuis le 22 septembre 2022, date de sa prise de fonction, Victorine Ndéye a œuvré avec ardeur et détermination pour promouvoir l’économie sociale et solidaire au Sénégal et au-delà de ses frontières. Sous sa direction, le ministère a enregistré des succès remarquables, notamment la contribution à l’adoption d’une résolution des Nations Unies en avril 2023 et l’organisation réussie du premier Forum mondial de l’ESS en Afrique. De plus, des programmes d’inclusion financière ont été mis en place pour soutenir les populations les plus vulnérables du pays.

Dans son message, Victorine Ndéye a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue tout au long de son mandat ministériel. Elle a particulièrement remercié le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée, lui permettant ainsi de servir son pays à un niveau aussi crucial. Elle a également salué le dévouement et la compétence de ses collaborateurs, soulignant l’honneur qu’elle a ressenti à travailler avec eux pour le bien-être de la population sénégalaise.

En passant le flambeau au Dr Alioune Dione, Victorine Ndéye a exprimé ses vœux de réussite pour son successeur. Elle l’encourage à surpasser les accomplissements de ses prédécesseurs et à continuer de faire progresser l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son message reflète son engagement indéfectible envers un Sénégal meilleur, ainsi que sa confiance en l’avenir et en la capacité de son successeur à relever les défis à venir.

Alors que Victorine Ndéye quitte ses fonctions ministérielles, elle laisse derrière elle un héritage de dévouement, de leadership et de réalisations significatives dans la promotion de l’économie sociale et solidaire au Sénégal. Son engagement envers son pays et son peuple restera une source d’inspiration pour les générations futures.

Passation de Témoin au Ministère de la Justice : Aissata Tall Sall passe le flambeau à Ousmane Diagne

Ce jeudi matin, un événement empreint de symbolisme a eu lieu au ministère de la Justice du Sénégal, alors que l’ex-ministre Aissata Tall Sall a passé le témoin à son successeur, Ousmane Diagne. Cette transition marque la fin d’un chapitre et le début d’un nouveau, symbolisant le renouvellement continu au sein de l’administration sénégalaise.

Sur les réseaux sociaux, Aissata Tall Sall a partagé un message sincère adressé à son successeur, exprimant ses meilleurs vœux de succès pour son mandat à venir. Mais au-delà de cette transition formelle, elle a également pris le temps de remercier le président sortant, Macky Sall, pour la confiance constante qu’il lui a accordée tout au long de son parcours ministériel.

Dans son message, Aissata Tall Sall a rappelé avec fierté le moment historique où elle a été nommée première femme ministre des Affaires Étrangères du Sénégal. Cette nomination a marqué un jalon important dans l’histoire du pays, soulignant l’évolution vers une gouvernance plus inclusive et diversifiée.

En tant que ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a été confrontée à des défis complexes et cruciaux pour l’avenir de la nation. Elle a notamment évoqué l’adoption de la Loi d’Amnistie Générale en Mars 2024, une décision capitale pour la réconciliation et la justice dans le pays.

Mais au-delà des réalisations politiques, Aissata Tall Sall a tenu à rendre hommage à ses collaborateurs, reconnaissant leur dévouement et leur expertise. Que ce soit au ministère des Affaires Étrangères ou à celui de la Justice, elle a salué leur engagement envers le service public et la République.

Dans un geste de gratitude envers tous ceux qui l’ont soutenue dans ses fonctions, Aissata Tall Sall a affirmé son engagement continu pour un Sénégal meilleur. Elle a également annoncé son intention de poursuivre son combat politique aux côtés de ses camarades de OSEZ L’AVENIR, soulignant ainsi sa détermination à contribuer à l’avenir et au progrès de son pays.

Cette passation de témoin marque non seulement la transition d’un ministre à un autre, mais elle illustre également les valeurs d’engagement, de dévouement et de continuité qui animent les acteurs politiques sénégalais. C’est dans cet esprit que le ministère de la Justice entre dans une nouvelle ère, avec Ousmane Diagne à sa tête, tandis que Aissata Tall Sall se prépare à de nouveaux défis et à de nouvelles opportunités au service de sa nation.

[Replay] Passation de service ministère du tourisme: Mame mbaye Niang remet la reine au nouveau ministre Mountaga Diao…

Passation de service ministère du tourisme: Mame mbaye Niang remet la reine au nouveau ministre Mountaga Diao…

🔴 REPLAY Passation de service ministère du tourisme: Mame M. Niang remet la reine a Mountaga Diao...

Idrissa Seck : Un engagement renouvelé malgré les résultats électoraux

Après l’échec électoral qui l’a vu obtenir moins de 1% des suffrages à la dernière présidentielle, Idrissa Seck, l’ancien maire de Thiès, a brisé le silence. Dans une déclaration empreinte de démocratie et de respect pour la décision du peuple, il a exprimé son acceptation des résultats et sa volonté de continuer à servir le pays.

Idrissa Seck a souligné que malgré ces résultats, il reste engagé au service du Sénégal. Ses paroles résonnent comme un rappel de son dévouement envers son pays, indépendamment des circonstances politiques. « Je resterai toujours au service du pays, quelles que soient les circonstances », a-t-il affirmé.

L’ex-Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) a également appelé les nouveaux dirigeants à tenir leurs promesses envers le peuple sénégalais, notamment en ce qui concerne la lutte contre la cherté de la vie, la création d’emplois pour les jeunes et l’amélioration de la justice.

Lors de la prière de la Korité à la mosquée de Moussanté de Thiès, Idrissa Seck a présenté ses vœux à tous les citoyens de Thiès et du Sénégal. Il a prié pour que la miséricorde d’Allah se répande sur le pays, que la paix règne et que la prospérité soit au rendez-vous.

Ces déclarations témoignent de la résilience et de la détermination d’Idrissa Seck à continuer à contribuer au bien-être et au développement du Sénégal, malgré les revers politiques. Son engagement envers le service public reste inébranlable, et son appel à l’unité et à la prospérité pour tous résonne comme un message d’espoir pour l’avenir du pays.

Prodac : La Cour des comptes blanchit Mame Mbaye Niang sur le scandale des 29 milliards

Après le rapport de la cour comptes sur les 1000 milliards du Covid 19, une source bien introduite, nous informe que la cour des comptes a encore produit en janvier 2024, un rapport définitif estampillé confidentiel relatif à la gestion du Prodac.

Accusé d’avoir volé 29 milliards du Prodac, les sénégalais auront la surprise de leur vie en découvrant que sur le rapport définitif de la cour comptes de janvier 2024, comportant 84 pages et 40 recommandations, le nom du ministre mame Mbaye Niang n’a été cité dans aucune des recommandations formulées.

La cour des comptes, un des piliers de la reddition des comptes en matière de transparence, de bonne gouvernance et de gestion des deniers publics, a passé au crible la gestion administrative, technique et l’ensemble des dépenses à date lié au Prodac.
En ce qui concerne la partie de la gestion financière et administrative du prodac, notre source nous indique que mame Mbaye Niang n’a ni été interpellé encore moins cité.

Toutefois, en tant que cosignataire du contrat technique, la cour a voulu obtenir des éclaircissements sur un point technique et a saisi mame mbaye à cet effet qui a produit une réponse .
Notre source indique que ces éclaircissements ne devraient même pas être signifiés à mame Mbaye Niang mais plutôt à une autre entité, acteur clé de la procédure de passation dudit marché.

Après autant d’accusations de détournement de 29 milliards des uns et de démentis des autres, les sénégalais peuvent se réjouir d’avoir désormais un rapport de la cour des comptes de janvier 2024 qui situe les responsabilités dans la gestion du Prodac.

Nous osons espérer que ce rapport sera mis à la disposition du public très prochainement pour donner corps à la bonne gouvernance et à la reddition des comptes.

Prodac : La Cour des comptes blanchit Mame Mbaye Niang sur le scandale des 29 milliards

Le Khalife de Thiénaba Encourage le Nouveau Président du Sénégal à Réussir

Lors de la prière de l’Aïd El Fitr, le Khalife général de Thiénaba, Baye Serigne Assane Seck, a adressé des paroles d’encouragement et de soutien au nouveau président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Il a souligné l’importance de la paix et de la prospérité pour le Sénégal, et a exprimé sa confiance envers le nouveau chef de l’État.

Le Khalife a déclaré que les chefs religieux n’ont aucune animosité envers le président Faye, mais prient plutôt pour son succès à la tête du pays. Il a souligné leur engagement à soutenir le président et l’a encouragé à surpasser son prédécesseur en accomplissant davantage pour le bien-être de la nation.

De manière spécifique, le Khalife a invité le président Faye à rendre visite aux khalifes généraux du pays, un geste de courtoisie et de respect envers les leaders religieux. De plus, il a exhorté le gouvernement à éviter la vengeance et à se concentrer sur le travail au service de l’intérêt national, plutôt que d’adopter une approche de « la loi du talion » ou de représailles.

Ces paroles du Khalife de Thiénaba mettent en avant l’importance de la collaboration entre le gouvernement et les chefs religieux, ainsi que l’accent mis sur la paix, la tolérance et le progrès pour le Sénégal. Elles soulignent également l’engagement des autorités religieuses à soutenir les dirigeants du pays dans la poursuite du bien-être et du développement de la nation.

Tradition de Grâce Présidentielle au Sénégal : Un Rendez-vous Manqué

Au Sénégal, la tradition veut que le président de la République accorde des grâces présidentielles à l’occasion de certaines fêtes, telles que l’Indépendance, la Korité, la Tabaski et le Nouvel An. Cependant, cette année, cette coutume n’a pas été honorée ni pour le 4 avril ni à la fin du Ramadan.

Dans son édition de ce jeudi, le journal Wal Fadjri Quotidien s’est penché sur cette question, notant que les détenus éligibles, répartis dans les 37 prisons du Sénégal, ont été oubliés par le président Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, une source judiciaire contactée par le journal refuse de s’alarmer. Selon cette source, « Il vient d’arriver. Il n’a pas tous les dossiers. Peut-être qu’il veut procéder à des vérifications sur les personnes éligibles à la grâce. Il veut être prudent, c’est normal. »

Généralement, la liste des détenus graciés pour le 4 avril est publiée la veille. Mais le 3 avril dernier, Bassirou Diomaye Faye a prêté serment, sans encore avoir formé son gouvernement.

Pour la fête de la Korité, bien que l’équipe gouvernementale soit en place, la plupart des ministres, y compris le Garde des Sceaux (Ousmane Diagne), responsable des grâces présidentielles, n’ont pas encore officiellement pris leurs fonctions.

La dernière mesure de grâce présidentielle remonte au 30 décembre dernier, concernant 1372 prisonniers.

Cette attente pour les détenus et leurs familles souligne l’importance de cette tradition et souligne également le défi organisationnel et administratif que représente la transition entre les gouvernements et la prise de décisions de cette envergure.

Démission du PCA du Soleil : Un Acte de Haute Portée Symbolique

Abdoulaye Bamba Diallo a officiellement remis sa démission de son poste de Président du Conseil d’Administration (PCA) de la Société Sénégalaise de Presse et de Publicité (SSPP) Le Soleil. Nommé à ce poste par Macky Sall en avril 2020, sa décision de démissionner a été transmise à son successeur, Bassirou Diomaye Faye, selon les informations rapportées par Enquête. Le journal précise qu’il « attend la suite qui sera donnée à cet acte de haute portée symbolique ».

Cette démission rappelle l’épisode précédent impliquant Ibrahima Gaye. En effet, lors de la première alternance politique en 2000, Gaye, alors Directeur Général du Soleil, avait également démissionné dès l’accession au pouvoir d’Abdoulaye Wade, succédant à Abdou Diouf.

Ces démissions consécutives à un changement de gouvernement soulignent l’importance du respect de l’indépendance éditoriale des médias publics et la nécessité pour les dirigeants de ces institutions de maintenir une neutralité politique. Elles mettent en lumière la volonté des responsables de ces organes de presse de garantir une couverture journalistique impartiale et professionnelle, indépendante des influences politiques.

L’attente de la réaction face à cette démission laisse présager des changements potentiels au sein du Soleil, un média public qui joue un rôle crucial dans le paysage médiatique sénégalais.

Communiqué de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal

La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal adresse ses chaleureux vœux à toute la communauté musulmane sénégalaise à l’occasion de la Fête de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois sacré du Ramadan.

Cette année, nous nous réjouissons de voir la fête célébrée dans l’unité, et nous prions pour que cette pratique d’unité lors de nos fêtes religieuses devienne désormais la norme.

Cependant, nous exprimons notre profonde préoccupation face aux demandes émises par certains individus se réclamant de la fonction d’imam, exigeant du Chef de l’État le respect d’une tradition nébuleuse appelée Sukaru koor.

En tant qu’organisation dévouée à la promotion d’une pratique noble de l’Islam, à la gouvernance vertueuse et à la préservation de la dignité des imams et chefs religieux, la Ligue ne peut en aucun cas tolérer de tels comportements.

Dans un contexte où les aspirations de la population incluent une rupture nette avec les anciennes pratiques gabégiques de l’État et l’avènement d’une nouvelle République en phase avec nos valeurs et notre identité, la Ligue appelle les autorités à engager une réflexion approfondie sur le statut du religieux dans notre République et sur la formalisation des relations entre l’État et la religion. Ces mesures devront prendre en compte les besoins légitimes de la communauté musulmane sénégalaise, en toute dignité. Toute demande allant à l’encontre de ces principes ne saurait être acceptée.

Nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un Sénégal où la pratique religieuse est respectée et où les imams et prédicateurs peuvent exercer leur mission dans un cadre de respect mutuel et de dignité.

Fait à Dakar, le [Date]

Pour la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, [Signature]

Ousmane Fall nommé Directeur Intérimaire du Développement Industriel et Commercial à la Banque Africaine de Développement

Une nomination importante vient d’être annoncée à la Banque Africaine de Développement (BAD), avec Ousmane Fall, un Sénégalais, prenant désormais en charge deux rôles clés au sein de l’institution.

Sur le site officiel de la BAD, il est révélé que Ousmane Fall a été nommé directeur par intérim du département du Développement Industriel et Commercial, succédant ainsi au Nigérian Abdu Mukhtar qui occupait ce poste depuis 2017.

En plus de cette nouvelle responsabilité, Ousmane Fall continuera à assumer ses fonctions actuelles en tant que directeur des Opérations Non Souveraines et de l’Appui au Secteur Privé. À ce titre, il supervise le portefeuille des opérations non souveraines de la Banque et dirige les investissements de celle-ci dans les fonds d’investissement et de capital-investissement.

La BAD souligne que cette nomination marque le retour d’Ousmane Fall dans l’institution après quatre années passées à la Société Financière Internationale (SFI), où il a joué un rôle clé dans la planification nationale et le dialogue ministériel dans le domaine des infrastructures en Afrique.

Cette nomination témoigne de la confiance et de la reconnaissance envers les compétences et l’expérience d’Ousmane Fall, et souligne l’engagement de la BAD à renforcer son équipe de direction pour répondre aux défis de développement de l’Afrique.

Nouveaux Ministres au Sénégal : Abdourahmane Sarr et Cheikh Diba Prendent Fonction

La transition vers le nouveau gouvernement s’accélère au Sénégal, avec l’installation progressive des membres fraîchement nommés. Après le Premier ministre Ousmane Sonko et le ministre de l’Intérieur, qui ont pris leurs fonctions respectivement lundi dernier en remplacement de Sidiki Kaba et Makhtar Cissé, deux autres ministres entrent en action ce jeudi.

Abdourahmane Sarr prend les rênes du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération, tandis que Cheikh Diba devient le nouveau ministre des Finances et du Budget. Ces nominations ont été précisées par le journal Wal Fadjri Quotidien.

Abdourahmane Sarr succède ainsi à Mamadou Moustapha Bâ, qui occupait les fonctions ministérielles dans le précédent gouvernement sous Macky Sall. Cheikh Diba, quant à lui, hérite des responsabilités importantes liées aux finances et au budget du pays.

Ces changements ministériels marquent une nouvelle étape dans la gouvernance du pays, avec de nouveaux visages prenant en charge des portefeuilles clés. Les attentes sont élevées quant à la capacité de ces ministres fraîchement nommés à répondre aux défis économiques et financiers auxquels le Sénégal est confronté, notamment dans un contexte mondial complexe marqué par la pandémie de COVID-19 et ses répercussions économiques.

Interpellation de Neuf Népalais Soupçonnés de Trafic de Migrants à Dakar

La Sûreté urbaine a mené une opération fructueuse dans un immeuble de la rue Saint-Michel X Ngalandou Diouf, au centre-ville de Dakar, en interpellant neuf ressortissants népalais. Ces individus, âgés entre 19 et 41 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans un trafic de migrants et de personnes, avec l’intention de se rendre aux États-Unis via le Nicaragua.

Selon les informations relayées par Libération, les Népalais ont confié aux autorités avoir rejoint le Sénégal grâce à l’aide de Mamadou Diallo, un commerçant guinéen en relation avec un contact basé à Dubaï nommé Bissal. Chacun des migrants aurait déboursé la somme de 30 000 dollars (environ 18 millions de francs CFA) pour le voyage vers les États-Unis.

Initialement, leur itinéraire devait les conduire au Portugal depuis Dubaï, mais en raison de l’absence de visa de transit, ils se sont retrouvés bloqués à Dakar. Mamadou Diallo, le facilitateur du voyage, a été appréhendé aux Parcelles Assainies et aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

Cette affaire met en lumière les dangers et les ramifications du trafic de migrants, ainsi que les stratagèmes utilisés par les passeurs pour exploiter les aspirations à une vie meilleure des personnes désireuses de quitter leur pays d’origine. Les autorités sénégalaises ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau et à poursuivre en justice ceux qui en sont responsables.

Bassirou Diomaye Faye : Un Symbole de l’Unité et de l’Action Collective

La symbolique du balai a pris une nouvelle dimension dans le paysage politique sénégalais avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye au pouvoir le 24 mars dernier. Durant sa campagne électorale, Faye avait l’habitude de brandir un balai devant ses partisans, promettant ainsi de « débarrasser le pays de ses ordures » une fois élu.

Cependant, lors de la prière de la Korité, l’imam Moussa Samb de la Grande mosquée de Dakar a proposé une interprétation alternative de ce geste. Pour lui, le balai représente l’unité et l’action collective. Il a illustré son point de vue en expliquant le processus de fabrication d’un balai : les branches d’arbre, une fois rassemblées, forment un balai dont la solidité est incontestable. Ainsi, isolées, les branches peuvent être facilement brisées, mais ensemble, elles deviennent puissantes.

Cette interprétation met en lumière la vision de Bassirou Diomaye Faye, soulignant que toutes les actions entreprises par son gouvernement seront le fruit d’un effort collectif. Plutôt que de représenter simplement le nettoyage physique des déchets, le balai devient le symbole de l’unité et de la force qui peuvent être atteintes lorsque les individus se rassemblent dans un but commun.

Les paroles de l’imam Moussa Samb expriment également un souhait de réussite pour le président et son équipe, priant pour qu’Allah bénisse leurs efforts conjoints afin qu’ils atteignent leurs objectifs communs. Cette vision de l’action collective et de la solidarité pourrait bien façonner la gouvernance de Faye et influencer les politiques à venir au Sénégal.

En images : La célébration de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar en présence du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Découvrez les moments captivants de la célébration de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar, où le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a honoré de sa présence. Plongez dans l’atmosphère de cette journée mémorable à travers nos images exclusives.

Célébration de la Korité 2024 : Le Khalife de la famille Omarienne rend hommage aux Présidents Sénégalais

Juste après la prière matinale marquant la célébration de la fête de Korité, Thierno Madani Tall, le Khalife de la famille omarienne, a adressé un vibrant hommage à tous les présidents ayant dirigé le Sénégal, saluant leurs efforts pour le développement du pays.

En particulier, le Khalife a souligné les réalisations importantes du président sortant, Macky Sall, tout en félicitant le déroulement pacifique du scrutin récent, témoignant ainsi de la grandeur du Sénégal. Pour Thierno Madani Tall, l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye marque une nouvelle ère où le nouveau président doit démontrer ses compétences et ses capacités.

Le Khalife a donc formulé des prières pour que les espoirs placés en Bassirou Diomaye se concrétisent et répondent aux attentes du peuple sénégalais, dans un climat de paix et de prospérité pour le pays.

Célébration de l’Aïd el Fitr à Médina Baye : Serigne Mahi Niass appelle à la Paix et à la Solidarité

La communauté musulmane de Médina Baye à Kaolack a célébré l’Aïd el Fitr dans la traditionnelle ferveur religieuse. L’imam Cheikh Mahi Cissé a guidé la prière, offrant un sermon empreint des enseignements de l’islam, soulignant l’importance des bonnes pratiques religieuses dans la vie quotidienne des fidèles.

Dans sa déclaration, le Khalif de Médina Baye, Serigne Mahi Niass, a invoqué des prières pour la paix et la prospérité du Sénégal. Il a souligné l’importance cruciale de l’entraide et de la fraternité entre les membres de la communauté, appelant à cultiver de bonnes relations et à respecter les uns les autres.

Serigne Mahi Niass a également exprimé ses préoccupations concernant les dérives observées dans les réseaux sociaux et le manque de respect mutuel. Il a exhorté les citoyens à jouer leur rôle dans la consolidation de la paix et de la stabilité, soulignant que chacun sera tenu responsable de ses actes dans l’au-delà.

Enfin, le Khalif a adressé ses remerciements au préfet de Kaolack pour son soutien et a félicité le nouveau gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye. Il a formulé des prières pour le succès de leur mission au service du pays.

Birame Souleye: Bouniou kéne Toudè Lamb bouniou Kéne toudè Football Bouniou kéne toudè ngentè Gouvernement biii de Rupture

Birame Souleye: Bouniou kéne Toudè Lamb bouniou Kéne toudè Football Bouniou kéne toudè ngentè Gouvernement biii de Rupture

Levée du Corps de Boun Abdallah Dionne : Ousmane Sonko rend un hommage émouvant à l’ancien Premier Ministre

Le Sénégal est en deuil après le décès de l’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, une figure politique respectée et estimée. Lors de la levée du corps à l’hôpital Principal de Dakar, Ousmane Sonko, nouveau ministre et acteur majeur de la scène politique sénégalaise, a pris part à cette cérémonie pour rendre un dernier hommage à son regretté collègue.

Malgré les divergences politiques qui peuvent les séparer, Ousmane Sonko a tenu à souligner les qualités humaines et professionnelles de Boun Abdallah Dionne. Dans un moment poignant, il a partagé des anecdotes personnelles sur sa relation avec l’ancien Premier ministre, notamment le souci qu’il a exprimé pour sa santé lors de rumeurs sur son décès.

La levée du corps a été marquée par la présence de nombreuses personnalités politiques et officielles, témoignant de l’estime et du respect envers Boun Abdallah Dionne. Ousmane Sonko a saisi cette opportunité pour transmettre les condoléances du gouvernement et souligner l’engagement du président Bassirou Diomaye Faye à organiser des funérailles dignes pour l’ancien Premier ministre.

Cette cérémonie a été l’occasion pour Ousmane Sonko de rendre un hommage émouvant à Boun Abdallah Dionne, mettant en lumière son dévouement envers le Sénégal. Bien que son départ laisse un vide dans la politique sénégalaise, son héritage et sa contribution resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu le privilège de le connaître et de travailler à ses côtés.

Passation de service ministère de l’environnement: Daouda Ngom s’engage à faire son ministère la boussole des autres ministères…

Ce mardi 09 Avril 2024, s’est tenu au ministère de l’environnement, la passation de service entre le nouveau ministre de l’Environnement, Daouda Ngom, et son prédécesseur Alioune Ndoye. Un moment empreinte de solennité, mais surtout de la sobriété et un respect strict de l’heure. C’est vers 15 h 47 le tout nouveau ministre est présent devant le haul du ministère. Après un peu un heur et quelques minutes de discussion privé les deux ministres ont rejoint la salle pour s’adresse à la presse nationale. Un occasion pour le nouveau ministre Daouda Ngom déclare à vouloir faire de son ministère la boussole des autres départements pour la conduite des changements.

 » J’ai mesuré à sa juste valeur l’ampleur de la tâche et pris conscience du champ de mes charges. Je prends l’engagement de ne ménager aucun effort pour la réalisation de la politique environnementale définie par le Président de la République. Le ministre de l’Environnement sortant, Monsieur Alioune Ndoye, avait déroulé avec rigueur et abnégation l’agenda visant à protéger notre patrimoine naturel. Je lui témoigne ma reconnaissance pour cette contribution majeure. En tant que nouveau ministre de l’Environnement et de la transition écologique, je ferai mien cet héritage de 64 ans, non sans y apporter de nouvelles perspectives et une approche connectée à nos efforts collectifs de protection de l’environnement. Il nous faut mutualiser nos savoirs et vibrer au diapason des expériences que l’humanité a capitalisées pour un meilleur vivre ensemble. L’heure est à l’action revigorée, à l’exploitation des technologies vertes les plus récentes et à l’engagement avec les communautés, les entreprises et les partenaires internationaux dans un dialogue fécond et une collaboration fructueuse… » a déclaré M. Daouda Ngom, nouveau ministre de l’environnement.

A cet effet,  » j’ai l’ambition de faire de ce ministère la boussole des autres pour la conduite de changements profonds. Pour réussir ma mission, je sollicite l’apport de tous mes collaborateurs. Habitué de la maison, je connais certains d’entre vous avec lesquels j’entretiens des relations professionnelles depuis des décennies. Je sais pouvoir me glorifier de notre amitié en gardant l’espoir que votre générosité ne me fera pas défaut. Ma connaissance du secteur sera mise à contribution pour réussir notre mission… » a-t-il ajouté M. Ngom.

Pour sa part, le désormais ancien ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, professeur Alioune Ndoye, a souhaité à son successeur plein de succès dans sa nouvelle mission. Il souligne que Daouda Ngom donne l’assurance, car il connaissant bien le département qu’il va diriger désormais et connaissant aussi beaucoup les agents du ministère pour avoir collaboré avec eux depuis des années.  » En tout cas, vous avez tous nos encouragements, notre disponibilité quand il s’agit de défendre le Sénégal et ses intérêts… » a rassuré M. Alioune Ndoye, ministre sortant.

Selon le nouveau ministre de l’environnement la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité, l’adaptation au climat, la réduction de la pollution sont les défis majeurs qu’il relève à la tête de son ministère.  » L’environnement peut et doit être un levier important et efficace pour le développement de la plupart des secteurs de la vie publique, comme l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’énergie, l’industrie. Ensemble, grâce à une transition sans heurts et à une vision commune, le voyage vers un avenir plus vert et plus résilient se poursuit  » a-t-il conclu, le ministre de l’environnement Daouda Ngom.

La Succession à la Commission de l’Union Africaine : Raila Odinga face à une Compétition Régionale Intense

La course à la succession de Moussa Faki Mahamat à la tête de la Commission de l’Union Africaine est désormais ouverte, et parmi les prétendants se trouve le célèbre chef de l’opposition kényane, Raila Odinga. Cependant, la compétition s’annonce rude pour l’ancien Premier ministre kényan, notamment en raison de la forte concurrence régionale en Afrique de l’Est.

Raila Odinga a annoncé sa candidature en février dernier, se positionnant comme un successeur potentiel après avoir occupé le poste de haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique entre 2018 et 2023. Cependant, il se retrouve maintenant en compétition avec deux autres personnalités de la même région géographique : Fawzia Yusuf Adam, ministre des Affaires étrangères de la Somalie, et Mahmoud Ali Youssouf, ministre des Affaires étrangères de Djibouti.

Cette concentration de candidats de l’Afrique de l’Est pourrait diviser les votes lors de l’élection pour la succession de Moussa Faki Mahamat. De plus, la Somalie et Djibouti étant membres de l’Autorité Intergouvernementale pour le développement, une organisation régionale créée en 1986, cela pourrait également influencer les alliances politiques et les dynamiques de vote dans la région.

L’émiettement des voix en Afrique de l’Est pourrait représenter un défi majeur pour la candidature de Raila Odinga. En effet, la fragmentation des soutiens régionaux risque de diminuer ses chances de succès lors du vote pour la tête de la Commission de l’Union Africaine.

Pour l’ancien Premier ministre kényan, il s’agit donc de mobiliser un large soutien à travers le continent et de mettre en avant des arguments solides pour espérer remporter cette élection cruciale. La compétition s’annonce serrée, et seule l’avenir dira qui dirigera l’Union Africaine dans les années à venir.

Absence remarquée de Ousmane Sonko à Ziguinchor pour la Prière de l’Aïd El Fitr

La ville de Ziguinchor, capitale du Sud du Sénégal, a vécu une fête de l’Aïd El Fitr marquée par l’absence notable de son maire, Ousmane Sonko. En raison de ses nouvelles fonctions en tant que Premier Ministre du gouvernement dirigé par le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko n’a pu se joindre à ses administrés pour la prière de la Korité.

Cependant, malgré son empêchement, Ousmane Sonko a tenu à adresser un message à la population de Ziguinchor à l’occasion de cette fête religieuse. Son adjoint, le Professeur Alassane Diédhiou, a été chargé de transmettre ce message officiel, assurant que Sonko viendrait rencontrer les habitants dès qu’il aurait un moment de libre pour discuter avec eux.

Les Ziguinchorois, qui ont élu Ousmane Sonko pour diriger leur commune, attendent avec impatience cette rencontre. Le Professeur Diédhiou a souligné que Sonko viendrait exprimer ses souhaits pour le développement de la ville et écouter les préoccupations des citoyens.

La passation de service à la primature suivie du premier Conseil des ministres a occupé Sonko et l’a empêché de se rendre à Ziguinchor pour la prière de l’Aïd El Fitr. Cette situation a été expliquée par son adjoint, qui a assuré que Sonko serait bientôt présent pour rencontrer ses concitoyens et discuter de l’avenir de la commune.

Bakary Wagué, Pilier de Rewmi, annonce sa démission : Une Lettre d’Adieu Emouvante

En cette période de célébration de la Korité, Bakary Wagué, figure emblématique de la famille politique de Rewmi, a choisi un moment solennel pour annoncer sa démission. À travers une lettre chargée d’émotion et de reconnaissance, il exprime ses adieux à ses camarades de lutte et livre un témoignage poignant de son parcours au sein du parti.

Dans cette lettre adressée à ses compagnons de route, Bakary Wagué commence par présenter ses excuses pour toute offense éventuelle et souhaite à tous une joyeuse fête de Korité. Il exprime sa gratitude pour les moments partagés, les enseignements reçus et les responsabilités qui lui ont été confiées au fil des années.

Ce militant dévoué, qui a occupé des postes de responsabilité tels que responsable de la communication et de la propagande de Diamniadio, coordinateur départemental de la jeunesse de Rewmi à Rufisque, ainsi que plusieurs autres fonctions au sein du secrétariat national, reconnaît l’honneur qui lui a été fait en lui confiant ces missions. Il témoigne de son engagement sans faille, mettant à disposition son savoir-faire et son temps au service du parti.

Malgré toute la reconnaissance et l’appréciation qu’il exprime, Bakary Wagué annonce sa démission pour convenance personnelle. Il assure que cette décision n’est pas prise à la légère, mais il est temps pour lui de tourner une page et de poursuivre d’autres horizons.

En terminant sa lettre, il souhaite une bonne continuation à ses anciens compagnons de lutte et leur adresse ses salutations les plus sincères.

Cette démission marque la fin d’une ère pour Bakary Wagué, mais son engagement et sa contribution resteront gravés dans l’histoire de Rewmi. Son départ laisse un vide dans les rangs du parti, mais ses valeurs et son dévouement continueront d’inspirer ceux qui poursuivent le combat politique.

Nous souhaitons à Bakary Wagué tout le succès dans ses projets futurs et le remercions pour sa contribution inestimable à la cause de notre parti.

Touba célèbre l’Aïd El-Fitr en l’absence du khalife général des mourides

À l’instar de la Oummah islamique, la ville sainte de Touba a célébré la fête de l’Aïd El-Fitr avec ferveur. La prière des deux raka’at a été dirigée par l’imam Serigne Fallou Mbacké, fils de Serigne Abdou Khadr ibn Khadim Rassoul, en présence de Cheikh Bassirou Abdou Khadr Mbacké, le porte-parole du khalife général des mourides.

Un fait rare a marqué cette célébration : l’absence de Serigne Mountakha Mbacké sur les lieux. Depuis son accession au khalifat de Serigne Touba, le patriarche de Darou Miname avait participé à toutes les prières de la Korité. Sa non-présence cette année a donc été remarquée.

Cependant, selon une source proche de Darou Miname citée par Seneweb, le khalife général des mourides se porte bien. Bien qu’il n’ait pas assisté à la prière de l’Aïd El-Fitr, il a pris part à plusieurs séances de vivification du ramadan. Sa santé est donc rassurante, malgré son absence lors de cet événement religieux majeur.

L’imam Amadou Sy appelle à l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif sénégalais

Lors de la prière de l’Aïd El-Fitr à la grande mosquée de Guédiawaye, l’imam Amadou Sy a lancé un appel vibrant à la communauté musulmane et à toutes les composantes de la société sénégalaise pour œuvrer ensemble à la préservation de la paix et de la stabilité du pays. Profitant de cette tribune importante, il a soulevé la question cruciale de l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif du Sénégal.

Pour l’imam Sy, cette mesure revêt une importance capitale dans la lutte contre la perte des valeurs au sein de la société. Il souligne que la religion joue un rôle fondamental dans la formation morale et éthique des individus, et que son intégration dans l’éducation formelle contribuerait à préserver les fondements de la société sénégalaise.

« L’éducation est le socle sur lequel repose la construction d’une nation. Nous sommes témoins d’une érosion des valeurs morales dans notre société, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour y remédier. L’intégration de l’enseignement religieux dans notre système éducatif est essentielle pour lutter contre ce fléau », a-t-il déclaré.

En outre, l’imam Amadou Sy a abordé la question brûlante de l’émigration clandestine des jeunes. Il affirme que la création d’emplois demeure le meilleur moyen de dissuader cette partie de la jeunesse sénégalaise de risquer leur vie dans des voyages périlleux à la recherche d’une meilleure vie ailleurs. Malgré les défis persistants, l’homme de foi demeure optimiste quant à la capacité du président et de son équipe à mettre en place des actions concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

L’imam Sy a exprimé sa satisfaction concernant l’unité manifestée par les musulmans lors de la célébration de la fête de Korité. Il souligne que cette unité est une source de force et de solidarité au sein de la communauté musulmane, renforçant ainsi les liens sociaux et spirituels qui les unissent.

Aïd el Fitr 2024: Le Président Bassirou Diomaye Faye appelle à la consolidation du vivre ensemble

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a adressé un appel solennel aux Sénégalais mercredi, les exhortant à renforcer la culture du vivre ensemble, considérée comme la clé d’un Sénégal prospère et uni.

Après avoir participé à la prière de l’Aïd el Fitr marquant la fin du Ramadan à la Grande Mosquée de Dakar, Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance cruciale de consolider le vivre ensemble pour garantir la paix, l’unité et la cohésion nationale. Il a qualifié cette valeur de « héritage sacré et précieux » que chaque individu et la nation dans son ensemble ont la responsabilité de préserver.

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Accompagné de hauts fonctionnaires tels que son Directeur de cabinet, Mary Teuw Niane, et le Secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, ainsi que d’autres personnalités, le Chef de l’État a également rendu hommage aux maîtres coraniques, hommes de Dieu et Khalifes généraux pour leurs prières bénies, considérées comme le fondement de la résilience nationale face aux difficultés.

Dans son sermon, l’imam ratib de la Grande Mosquée de Dakar, El Hadj Alioune Samb, a formulé des prières pour le nouveau gouvernement, mettant l’accent sur l’importance de l’éducation, de la solidarité, de l’inclusion sociale et du respect des traditions religieuses.

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Le président Faye a également exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour avoir choisi un nouveau président dans la paix pendant le Ramadan, un mois de piété et de communion spirituelle.

Korité 2024 / Keur Ndiaye Lo: L’Imam Mamadou Lamine Séniane rappelle les Préceptes de l’Islam

L’imam Mamadou Lamine Séniane a dirigé la prière de la Korité à Keur Ndiaye Lo, une occasion où il a rappelé les principes fondamentaux de l’islam et a exhorté les fidèles à suivre ces préceptes dans leur vie quotidienne.

Aïd-El-Fitr 2024: Absence inattendue du Khalif général des Mourides à la prière

Ce mercredi matin, aux alentours de 11 heures, la Grande Mosquée a accueilli la prière de l’Aïd-El-Fitr, marquant ainsi la fin du mois de Ramadan. Traditionnellement, c’est à cette heure que le Khalif général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, franchit les portes de l’esplanade de la mosquée. Vêtu de blanc, le patriarche participe habituellement à la prière dirigée par Serigne Fallou Ibn Serigne Abdou Khadre Mbacké. Cependant, pour l’édition 2024 de l’Aïd-El-Fitr, une absence remarquée a marqué cette célébration. En effet, le Khalif général des Mourides n’était pas présent, laissant son porte-parole, Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre, et quelques dignitaires de la communauté tels que l’imam Serigne Modou Mamoune Bousso, sans la présence réconfortante du Saint homme.

Les raisons de cette absence n’ont pas été immédiatement divulguées, mais Dakaractu est sur le qui-vive pour obtenir des informations supplémentaires à ce sujet.

Néanmoins, la prière a été conduite avec sérieux et solennité, et le sermon prononcé par l’imam a abordé la question du « muurum koor ». Les principes sous-jacents et les bienfaits de cette pratique ont été soulignés avec éloquence.

Quant au discours traditionnellement prononcé par Serigne Mountakha, c’est l’imam Serigne Fallou Mbacké qui l’a délivré en son nom. Ce discours a mis l’accent sur l’importance pour les musulmans de suivre les enseignements de l’Islam et de pratiquer leur religion de manière authentique. Il a exhorté chacun à se détourner des gains injustes et à rechercher la paix pour le Sénégal.

En conclusion, le Khalif n’a pas manqué de rappeler l’importance du jeûne des six jours suivant la fête de la Korité pour ceux qui le peuvent, tout en priant pour un Sénégal prospère et en paix.

Olivier Boucal : Un Parcours Exceptionnel au Service du Sénégal

La vie d’Olivier Boucal est une véritable ode à la détermination et à l’engagement. Né le 25 mai 1981 à Kaour, un village proche de Goudomp dans la région de Sédhiou au Sénégal, Olivier Boucal a gravé son chemin vers le succès à travers une série d’accomplissements académiques et professionnels remarquables.

Après avoir brillé au Lycée Ibou Diallo de Sédhiou, où il a été reconnu comme l’un des élèves les plus doués, Olivier Boucal a poursuivi ses études à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a obtenu un DEA en philosophie. Mais sa soif de savoir ne s’arrêtait pas là. Il a ensuite entrepris une formation à la FASTEF, décrochant par la suite le certificat d’aptitude à l’enseignement secondaire (CAES).

Sa carrière dans l’enseignement l’a mené à Goudomp, sa ville natale, où il a enseigné la philosophie avant de décider de se lancer dans une nouvelle aventure : l’entrée à l’ENA. Après avoir réussi le concours d’entrée, il a suivi une formation intensive et a été affecté à la Trésorerie Paierie régionale de Ziguinchor, où il a occupé plusieurs postes de responsabilité.

Mais Olivier Boucal n’était pas satisfait de se limiter aux frontières de son pays. Il a cherché à élargir ses horizons en poursuivant des formations à l’étranger, notamment au Maroc et au Canada, où il a acquis des compétences en management stratégique, en intelligence économique et en ingénierie de la formation.

Son parcours académique impressionnant s’est poursuivi avec l’obtention d’un diplôme en Management stratégique et intelligence économique ainsi qu’un Master en Finances et Gestion publiques de l’Institut Supérieur de Finance (ISF).

Mais le chemin vers le succès n’a pas été sans embûches pour Olivier Boucal. Son engagement politique au sein du Pastef l’a conduit à être emprisonné pendant près de neuf mois pour avoir défendu ses idéaux. Cependant, cela ne l’a pas découragé. Au contraire, son emprisonnement l’a renforcé dans sa détermination à poursuivre la lutte pour un Sénégal meilleur.

Sa nomination en tant que Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme du Service Public marque un tournant historique pour la région de Sédhiou, où il est le premier natif à occuper un tel poste. Son parcours exceptionnel témoigne de sa passion pour le savoir, son engagement envers son pays et sa détermination à faire une différence dans la vie de ses concitoyens.

Olivier Boucal incarne l’espoir et le potentiel du Sénégal, et son ascension politique est une source d’inspiration pour tous ceux qui croient en un avenir meilleur pour leur pays.

Le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye célèbre l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar, prônant l’unité et la cohésion sociale

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce mercredi à la prière de l’Aïd Al Fitr à la Grande Mosquée de Dakar. Entouré de dignitaires et de personnalités éminentes telles que le maire de la commune de Dakar Plateau, Alioune Ndoye, et le Grand Serigne de Dakar, ainsi que des représentants gouvernementaux tels que le gouverneur Al Hassane Sall, le directeur de cabinet du président de la République et le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, le chef de l’État a exprimé sa gratitude envers Dieu à l’issue de la prière marquant la fin du mois de Ramadan.

Cette occasion a également permis au nouveau président de saluer l’esprit d’unité qui a caractérisé la célébration de la fête de la Korité. Dans un discours empreint de solennité, le président a souligné l’importance de maintenir la paix, l’unité et la cohésion sociale au Sénégal. Il a appelé à préserver cet héritage sacré du vivre-ensemble, un modèle reconnu par le monde entier. Ce message, adressé à la communauté musulmane, témoigne de l’engagement du président en faveur de l’harmonie et de la solidarité nationale.

[ VIDEO ]Le geste empreint d’humanité du Président Bassirou D. Faye lors de la célébration de la Korité

La Korité, marquant la fin du mois sacré de Ramadan, est une période de prière, de partage et de solidarité pour la communauté musulmane. Cette année, la célébration de l’Aïd el-Fitr a été marquée par un geste remarquable du Président Bassirou D. Faye, président le plus jeune élu en Afrique depuis deux semaines.

Lors de la prière de l’Aïd el-Fitr à la grande mosquée, l’Imam, en raison de problèmes de santé, éprouvait des difficultés à se lever. Face à cette situation, le Président Faye, présent à la cérémonie, a spontanément offert son aide à l’Imam. Avec humilité et respect, il lui a tendu son bras pour l’aider à se mettre debout, démontrant ainsi son engagement envers les religieux de la nation.

Ce geste empreint d’humanité n’a pas manqué de susciter l’admiration et la reconnaissance de la communauté musulmane ainsi que de l’ensemble de la population sénégalaise. Il témoigne non seulement du respect profond du Président Faye envers les dignitaires religieux, mais également de sa compassion envers ceux qui sont dans le besoin, même dans les moments solennels de la célébration religieuse.

En agissant de la sorte, le Président Faye a envoyé un message puissant sur l’importance de la bienveillance, de la solidarité et du respect mutuel dans la société sénégalaise. Son exemple devrait inspirer chacun à faire preuve de compassion envers autrui, quel que soit son statut ou sa position sociale.

En cette période de célébration et de partage, le geste du Président Bassirou D. Faye rappelle que l’humanité et la générosité sont des valeurs fondamentales qui renforcent le tissu social et contribuent à construire un avenir meilleur pour tous.

Korité 2024 à la Grande Mosquée de Dakar : L’arrivée Solennelle du Président Bassirou Diomay Faye

Plongez au cœur de l’événement de la Korité 2024 à la Grande Mosquée de Dakar alors que le Président Diomay Faye fait son entrée, marquant ainsi cette journée sacrée de sa présence emblématique. Découvrez les moments solennels et les festivités qui célèbrent cette importante fête religieuse.

[🔴 REPLAY -Grande Mosquée de Dakar] Célébration de la Korité 2024 avec le Président Diomay Faye

[🔴 Direct-Grande Mosquée de Dakar] Célébration de la Korité 2024 avec le Président Diomay Faye

Hommage au Général Meïssa Cellé Ndiaye : Une Vie de Service et de Sacrifice

Dans les pages glorieuses de notre histoire nationale, une figure émerge, celle du Général Meïssa Cellé Ndiaye, un héros méconnu dont la vie et les actions ont été une source d’inspiration pour des générations entières.

Originaire de la terre fertile de Koki, le Général Ndiaye a porté avec fierté les couleurs de sa ville natale tout au long d’un parcours remarquable. Des champs de bataille aux couloirs du pouvoir, il a servi avec dévouement et honneur, gravissant les échelons de l’armée jusqu’à atteindre le rang prestigieux de Général.

Sa carrière exemplaire témoigne de son engagement indéfectible envers l’État, l’armée et la République. En tant qu’Aide de Camp du Président de la République, il a été le gardien des secrets de la nation, protégeant les intérêts de son pays avec une loyauté inébranlable et un sens profond du devoir.

Mais le service du Général Ndiaye ne s’est pas limité aux coulisses du pouvoir. Il a également été un fervent défenseur de sa communauté, apportant son soutien à ceux qui en avaient besoin, non seulement à Koki, mais dans tout le pays. Son engagement envers le développement de sa ville natale a été une source d’inspiration pour ses compatriotes, témoignant de sa vision et de son dévouement envers l’amélioration de la vie de tous.

Aujourd’hui, alors que le Général Ndiaye prend sa retraite bien méritée, il laisse derrière lui un héritage indélébile de service et de sacrifice. Son exemple continuera d’inspirer les générations futures à embrasser les valeurs de dévouement, d’intégrité et de service à la nation.

C’est pourquoi il est juste et approprié que les habitants de Koki demandent que le Lycée de leur ville porte le nom du Général Meïssa Cellé Ndiaye. En baptisant ce temple du savoir en son honneur, nous rendons hommage à un homme dont la vie a été dédiée à l’éducation, au progrès et à l’excellence.

Au Général Meïssa Cellé Ndiaye, nous disons merci pour votre service désintéressé, votre dévouement sans faille et votre engagement indéfectible envers notre nation. Votre héritage vivra éternellement dans nos cœurs et nos esprits, illuminant le chemin pour les générations à venir.

Avancées dans l’affaire du meurtre de l’apprenti plâtrier à Mbal (Touba): le présumé meurtrier en garde à vue

Des développements significatifs sont survenus dans l’affaire du meurtre tragique de l’apprenti plâtrier de 18 ans au quartier Mbal. Selon nos sources, le présumé meurtrier, identifié sous le nom de F. N., âgé de 14 ans, est actuellement en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

Après avoir perpétré l’acte fatal, F. N. s’était enfui, laissant derrière lui un jeune homme sans vie sur la voie publique. Cependant, hier lundi, son père l’a conduit de lui-même au commissariat, vers 9 heures du matin.

Pour rappel, le dimanche précédent, une dispute entre deux apprentis plâtriers avait dégénéré en tragédie, entraînant la mort de F. Ndiaye, 18 ans, poignardé mortellement et abandonné sur les lieux. La querelle aurait éclaté après que F. Ndiaye a accusé son collègue d’avoir volé une somme d’argent sur le chantier.

Malgré les tentatives d’apaisement de leur patron, la tension entre les deux jeunes hommes persistait. L’affrontement a finalement éclaté, aboutissant à la mort tragique de F. Ndiaye, poignardé en pleine poitrine.

La découverte du corps sans vie a été signalée au commissariat spécial de Touba vers 19 heures, le dimanche. Les autorités ont rapidement procédé aux constatations nécessaires avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital Matlaboul Fawzainy.

Ces nouveaux développements soulignent l’importance de la poursuite de l’enquête pour faire la lumière sur les circonstances exactes de ce drame et pour que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Bassirou Diomaye Faye : Les défis de la Souveraineté et du Développement au Sénégal

Élu au premier tour de l’élection présidentielle au Sénégal le 24 mars dernier, Bassirou Diomaye Faye, soutenu par le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, s’est présenté comme le candidat du changement et de la rupture avec le système établi. Son mandat est marqué par une volonté affirmée de réformer en profondeur le pays, notamment en matière de lutte contre la corruption et de renforcement de la souveraineté nationale dans tous les domaines.

L’une des promesses phares de sa campagne est la sortie du Sénégal de la zone franc, dans le but de développer des partenariats plus bénéfiques avec d’autres pays et de réévaluer les contrats conclus avec des sociétés étrangères, notamment dans le secteur pétrolier et gazier. Cette démarche s’inscrit dans une volonté plus large de rompre avec l’emprise économique française et de favoriser le développement économique du pays.

Cependant, la mise en œuvre de ces mesures pourrait être confrontée à plusieurs obstacles. Tout d’abord, la question de la sortie de la zone franc est complexe et soulève des interrogations quant à son efficacité réelle en termes de développement. De plus, le maintien de relations économiques avec la France et d’autres pays partenaires de la CEDEAO reste crucial pour l’économie sénégalaise.

Par ailleurs, la gestion du secteur de la pêche, essentiel pour de nombreuses communautés locales, constitue un défi majeur. La lutte contre la pêche illégale et non réglementée, qui prive le pays de ressources importantes, nécessite une action décisive de la part des nouvelles autorités.

Enfin, la valorisation des produits locaux et la promotion de l’agriculture nationale sont des enjeux clés pour assurer la sécurité alimentaire du pays et soutenir les producteurs locaux. Cependant, cela pourrait nécessiter des ajustements politiques et économiques importants, ainsi qu’une coopération accrue avec les partenaires régionaux et internationaux.

Dans les mois à venir, la capacité du nouveau gouvernement à relever ces défis déterminera en grande partie la réussite de son mandat et son impact sur la vie quotidienne des citoyens sénégalais.

Réforme de l’Administration : Priorité du régime de Diomaye

L’une des priorités centrales du projet proposé aux Sénégalais par le régime de Diomaye est la réforme de l’administration. Selon ce gouvernement, le système administratif sénégalais doit être repensé et réformé afin de le rendre plus efficace et performant, dans l’intérêt exclusif des populations.

C’est pourquoi, lors du premier Conseil des ministres tenu ce mardi, le président a demandé au Premier Ministre Ousmane Sonko de travailler avec le gouvernement pour repenser « l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ». De plus, il a souligné la nécessité d’accentuer la réforme du service public en mettant l’accent sur la digitalisation des procédures et la transformation numérique des structures.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à moderniser et à rendre plus efficiente l’administration sénégalaise, afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des citoyens. En adoptant des approches innovantes telles que la digitalisation, le gouvernement espère non seulement améliorer l’efficacité des services publics, mais aussi favoriser une meilleure interaction entre l’administration et les citoyens, contribuant ainsi au développement global du pays.

L’Affaire Nicaragua : Le défi de l’Émigration Clandestine pour le nouveau Régime

Depuis plusieurs mois, des milliers de Sénégalais se lancent dans une quête effrénée vers les États-Unis, dans ce que l’on appelle l’affaire Nicaragua ». Ce phénomène prend une ampleur alarmante, nécessitant une attention urgente de la part des autorités nouvellement installées au Sénégal.

Selon un article d’Africa Intelligence, les autorités américaines ont récemment organisé plusieurs rapatriements vers Dakar, avec jusqu’à cinq vols de Boeing transportant entre 50 et 150 ressortissants sénégalais. Ces individus ne possèdent pas les autorisations légales nécessaires pour résider aux États-Unis. De plus, ces rapatriements privilégient des itinéraires avec des escales dans d’autres pays africains également touchés par ce phénomène, tels que la Mauritanie, la Guinée et l’Angola.

En septembre 2023, un premier vol de « relocalisation » avait suscité des critiques à l’égard du gouvernement précédent, accusé de ne pas apporter une assistance suffisante à ses ressortissants. Plus de 20 000 arrestations de Sénégalais avaient été enregistrées en seulement six mois.

Face à cette situation préoccupante, quelles sont les mesures envisagées par le nouveau régime sénégalais ? Le président actuel a exprimé sa volonté de réduire l’émigration clandestine en offrant de meilleures perspectives économiques à la population. Les autorités américaines observent de près l’évolution de la situation, attendant une réaction des nouvelles autorités sénégalaises.

Dans ce contexte, des rebondissements sont à prévoir, alors que le gouvernement sénégalais cherche à faire face à ce défi croissant de l’émigration clandestine vers les États-Unis.

Bassirou Diomaye Faye : Un Premier Conseil des Ministres sous le signe de l’action et de l’efficacité

Le premier Conseil des Ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye s’est tenu ce mardi, marquant ainsi le début concret de son mandat présidentiel. Dans un contexte où l’attente des citoyens est grande et les défis nombreux, le président a affiché sa détermination à avancer rapidement dans la mise en œuvre de son programme de développement.

Sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, le gouvernement s’est réuni pour discuter des orientations présidentielles et établir un plan d’action clair et précis. Bassirou Diomaye Faye a fixé une échéance ambitieuse : finaliser le plan d’actions du gouvernement avant la fin du mois d’avril 2024, démontrant ainsi son engagement en faveur d’une action rapide et efficace.

Parmi les priorités annoncées, la mise en place rapide des Cabinets ministériels a été soulignée, ainsi que la nécessité de proposer une organisation rationnelle pour chaque ministère afin de concrétiser le programme gouvernemental. Cette approche stratégique vise à assurer une mise en œuvre cohérente et efficace des politiques publiques, tout en répondant aux besoins et aux attentes des citoyens.

Dans un contexte marqué par l’exigence croissante des populations et la nécessité de relever des défis majeurs, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de rester humble, à l’écoute et efficace. La collégialité et la solidarité au sein du gouvernement ont été soulignées comme des valeurs essentielles pour atteindre les objectifs fixés.

Ainsi, ce premier Conseil des Ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a marqué le début d’une nouvelle ère d’action et de transformation pour le Sénégal. Avec une feuille de route claire et des objectifs ambitieux, le gouvernement s’est engagé à relever les défis avec détermination et efficacité, dans l’intérêt supérieur du pays et de ses citoyens.

Bassirou Diomaye Faye lance son mandat : Proximité, Humilité et Ouverture au cœur du Premier Conseil des Ministres

Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé son premier Conseil des ministres ce mardi, réunissant les membres du gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Lors de cette réunion inaugurale, le chef de l’État a souligné l’importance du rôle, de l’action et de la responsabilité du gouvernement, soulignant la nécessité pour cette institution de respecter l’État de droit et les valeurs historiques panafricaines qui sous-tendent la vie en société, face aux exigences croissantes des citoyens.

Dans cette optique, le président a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental visant à cadrer de manière globale l’action de l’État, ainsi que le développement d’une stratégie de communication gouvernementale innovante. Cette stratégie se veut axée sur l’anticipation, la clarté des messages et surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les citoyens, qui doivent demeurer au cœur des priorités gouvernementales.

S’inscrivant dans une démarche de proximité avec les populations, le chef de l’État a encouragé les membres du gouvernement à faire preuve d’humilité et de sobriété, à favoriser l’écoute et l’efficacité, dans un esprit de collégialité et de solidarité. Ces valeurs sont essentielles pour garantir la mise en œuvre réussie du projet porté par le gouvernement et soumis à l’approbation des Sénégalais.

Cette première réunion ministérielle sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par une gouvernance plus participative, transparente et centrée sur les besoins réels de la population.

Un plâtrier de 18 ans poignardé à Touba : son meurtrier de 14 ans arrêté

Une tragédie a secoué la ville de Touba suite au décès brutal d’un jeune plâtrier de 18 ans, poignardé par son collègue âgé de seulement 14 ans. L’incident, survenu au quartier Mbal, a suscité une vive émotion dans la communauté locale. Après avoir pris la fuite, le présumé meurtrier a finalement été arrêté par les autorités, marquant une avancée dans l’affaire.

Selon les informations recueillies auprès des sources locales, la victime, nommée F. Ndiaye, aurait accusé son collègue de 14 ans, nommé F. N., de vol sur le chantier où ils travaillaient. Malgré les tentatives de médiation de leur employeur, la situation a dégénéré lorsque les deux jeunes hommes ont décidé de régler leurs différends. Dans l’affrontement qui s’en est suivi, F. Ndiaye a été mortellement poignardé en plein cœur.

Après avoir commis l’irréparable, le présumé meurtrier s’est enfui des lieux. Cependant, grâce à l’intervention de son père, il a été conduit aux autorités compétentes et placé en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

La découverte du corps sans vie de F. Ndiaye a été signalée aux autorités en soirée au quartier Mbal. Les forces de l’ordre ont procédé aux constatations d’usage avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital local.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté de Touba, mettant en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits et de la prévention de la violence chez les jeunes. L’arrestation du présumé meurtrier représente une avancée dans l’enquête et offre un espoir de justice pour la famille de la victime et la communauté locale.

Veille de Korité : Pas d’affluence au marché central de Koungheul

À l’approche de l’Eid El-Fitr, la célébration marquant la fin du mois de Ramadan, le marché central de Koungheul, habituellement animé à cette période, reste étrangement calme. Les vendeurs de bijoux et de tissus déplorent une faible affluence de clients, attribuée à la difficulté économique rencontrée par les habitants de la région.

La situation contraste avec l’ambiance habituelle de frénésie à l’approche de la fête, où les marchés regorgent de monde à la recherche de vêtements traditionnels, de cadeaux et de denrées spéciales pour les festivités.

Pourtant, certains clients se rendent au marché de Koungheul pour acheter les produits nécessaires à la célébration de l’Eid El-Fitr. Les vendeurs sur place assurent avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir un large choix de denrées alimentaires et de produits festifs.

Dans les ateliers de couture et les salons de coiffure, la situation est également marquée par une faible affluence de clients. Les commerçants, bien que conscients de la situation économique difficile, encouragent les clients à profiter des offres disponibles avant le jour de la fête.

Malgré ce contexte morose, l’esprit de la Korité demeure présent à Koungheul, et les habitants espèrent célébrer dignement cette fête importante de l’Islam, marquant la fin du jeûne du Ramadan.

Nous approuvons les orientations du Président de la République

Extrait du Communiqué du Conseil des Ministres du 9 avril 2024
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

  • procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
  • faire la situation générale des finances publiques (conformément au Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
    Birahime Seck, Forum Civil🇸🇳

Communique du conseil des ministres du Mercredi 09 Avril 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 09 avril 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a saisi l’occasion de ce premier Conseil des ministres après sa prestation de serment le 02 avril 2024, pour exprimer, encore une fois, sa reconnaissance infinie et sa profonde gratitude au Peuple Sénégalais, qui lui a fait confiance, avec son élection au premier tour avec 54, 28 % des suffrages exprimés. Ce qui dénote de l’espoir immense placé au PROJET collectif défendu pour un Sénégal Uni, Souverain, Juste et Prospère.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, salué la maturité du Peuple sénégalais et sa volonté manifeste de soutenir une rupture en profondeur ; d’accompagner une transformation du système à tous les niveaux de la vie économique et sociale du pays.
Le Président de la République a remercié et félicité tous ses compagnons et soutiens pour l’engagement historique exceptionnel, la résilience et le courage qui ont permis cette alternance inédite, acquise de haute lutte avec tant de sacrifices.

Le Chef de l’Etat a ainsi félicité Monsieur Ousmane SONKO, nommé Premier Ministre de la République du Sénégal. Il a magnifié sa posture de patriote et son travail au quotidien pour la préservation des idéaux partagés afin de consolider la souveraineté et le rayonnement du Sénégal.

Le Président de la République a en outre félicité les 25 ministres et les 5 secrétaires d’Etat, membres du Gouvernement de Résultats, nommés le 05 avril 2024.

Le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement d’accélérer la réalisation intensive et cohérente du PROJET en travaillant avec précision, diligence, méthode et efficacité à la satisfaction des populations et au mieux des intérêts du Sénégal.
Le Président de la République a insisté sur le rôle, l’action et la responsabilité du Gouvernement, institution qui doit toujours s’arrimer au respect de l’Etat de droit et aux valeurs panafricaines historiques qui entretiennent notre vie en société, au regard de la montée en puissance des impatiences et des exigences des populations.

Le Chef de l’Etat a notamment rappelé la nécessité de définir et de mettre en œuvre une politique inspirée par le « PROJET » DE TRANSFORMATION SYSTEMIQUE DU SENEGAL, décliné en cinq (5) orientations majeures. Ces dernières doivent s’ériger en axes prioritaires de l’action gouvernementale . Il s’agit de :

1. la jeunesse, l’éducation, la formation, l’entrepreunariat et l’emploi des jeunes et des femmes ;

2. la lutte contre la cherté du coût de la vie et l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages ;

3. la modernisation de la Justice, la protection des droits humains, la bonne gouvernance, la transparence, la reddition des comptes et l’amélioration de notre système démocratique et électoral ;

4. la souveraineté économique et la prospérité du Sénégal, l’exploitation optimale des ressources naturelles et le développement endogène durable des territoires ;

5.la consolidation de l’unité nationale et des solidarités dans un renforcement de la sécurité, de la paix et de la stabilité du pays.

Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, sur la base du PROJET et des orientations présidentielles sus indiquées, de finaliser, avant la fin du mois d’avril 2024, le Plan d’actions du Gouvernement, avec un agenda précis de réalisation des objectifs fixés.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en place effective et rapide des Cabinets ministériels et de proposer, pour chaque ministère, une nouvelle organisation rationnalisée et des nominations qui sont conformes aux réformes et des objectifs sectoriels validés.

Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de :

– procéder à une revue générale des programmes et projets, du capital humain (audits des recrutements et des ressources humaines) et des ressources budgétaires dans chaque ministère ;
– faire la situation générale des finances publiques (conformément à la Code de Transparence dans la gestion des finances publiques), de la coopération internationale (l’état de toutes les conventions de financement signées) et des Partenariats Public- Privé ;
– engager, sans délai, avec le secteur privé (national notamment), la mise en œuvre d’une politique hardie de relance de l’économie nationale ;
– changer le référentiel de politique économique et sociale avec la consécration du PROJET ;
– préparer le programme législatif et réglementaire du Gouvernement à partir des textes et de l’agenda d’adoption proposé par chaque ministère.

Enfin, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre de repenser l’organisation et le fonctionnement de l’Administration et du secteur parapublic ; et d’accentuer la réforme du service public autour de la digitalisation des procédures et de la transformation numérique des structures.

Le Président de la République a ordonné la tenue d’un Séminaire gouvernemental de cadrage global de l’action de l’Etat, ainsi que le développement d’une Stratégie de communication gouvernementale innovante, basée sur l’anticipation, la précision des messages, mais surtout sur l’appropriation des politiques publiques par les populations, qui doivent rester au cœur des interventions du Gouvernement.

A ce titre, le Chef de l’Etat a invité les membres du Gouvernement à rester humbles et sobres, à cultiver l’écoute, l’efficacité, dans la collégialité et la solidarité, afin d’assurer la réalisation soutenue du PROJET.

Le Président de la République a par ailleurs partagé avec les membres du Conseil, la lettre d’orientations qu’il a adressée aux fonctionnaires et agents de l’Administration du Sénégal.

Clôturant sa communication, le Président de la République a adressé, en cette veille de Korité, marquant la fin du mois béni de Ramadan, ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique. Il a prié pour un Sénégal de Paix, de solidarité de prospérité et de progrès.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tenu à féliciter le Chef de l’Etat pour sa brillante élection à la magistrature suprême du Sénégal. Il a également remercié le Président de la République pour sa confiance le plaçant à la direction du Gouvernement et réitéré son engagement permanent et celui de l’ensemble du Gouvernement à œuvrer, sous l’autorité du Président de la République, à l’accomplissement du PROJET collectif et souverain au service des sénégalaises et des sénégalais.

Korité 2024 : Le Président Bassirou Diomaye Faye effectuera la prière à la grande mosquée de Dakar

Pour sa première célébration de l’Aïd El-Fitr en tant que président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye a décidé de perpétuer la tradition en effectuant la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar. Cette décision confirme l’attachement du nouveau chef de l’État aux valeurs républicaines et religieuses du pays.

Alors que les spéculations allaient bon train sur le lieu où le président Bassirou Diomaye Faye accomplirait sa prière de l’Aïd, la confirmation de sa présence à la grande Mosquée de Dakar apaise les interrogations et renforce le lien entre le chef de l’État et la communauté musulmane du Sénégal.

Traditionnellement, la grande Mosquée de Dakar est un lieu emblématique où les personnalités politiques et religieuses se rassemblent pour célébrer les grandes occasions religieuses telles que l’Aïd El-Fitr. La présence du président Faye à cet endroit symbolique témoigne de son engagement envers l’unité et la cohésion nationales, ainsi que son respect pour les traditions religieuses du pays.

En choisissant de participer à la prière de Korité à la grande Mosquée de Dakar, le président Bassirou Diomaye Faye envoie un message de solidarité et d’harmonie à tous les citoyens sénégalais, quelles que soient leurs origines ou leurs affiliations religieuses.

Cette décision marque le début d’un nouveau chapitre dans le mandat présidentiel de Bassirou Diomaye Faye, et témoigne de sa volonté de gouverner avec sagesse, compassion et inclusivité.

Thiam : hommage à des compagnons jusqu’à la fin

Ibrahima Sène a été rappelé à Dieu, le 9 avril 2023, il y a un an jour pour jour. Une commémoration qui coïncide avec l’enterrement de son ami et compagnon de route Magatte Thiam, décédé lui dimanche passé.

Le destin en a décidé ainsi entre les deux figures emblématiques du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT), Ibrahima et Maguette Thiam, qui ont contribué à donner ses lettres de noblesse à cette formation de gauche, aux côtés de feus Amath Dansokho, Sémou Pathé Guèye. Pour passer aujourd’hui le relais à Mansour Sy et l’ancien ministre Samba Sy, actuel secrétaire général.

Hommage de Léna Sène, à son père Ibrahima Sène et Maguette Thiam
Léna Sène, experte financière internationale, met en exergue les relations particulières entre son père Ibrahima Sène et son vieil ami porté en terre ce mardi.

La jeune dame écrit sur Facebook : « Notre père était également fortement attentionné et engagé, pour son pays, auquel il a tout donné sans relâche et sans attendre un quelconque retour. Ce long combat, il l’a mené et partagé avec des compagnons devenus ses amis, comme Maguette Thiam. Le destin a décidé que ce dernier, enterré ce même 9 avril à Ouakam, allait le rejoindre le jour de la commémoration du premier anniversaire de sa disparition. Pour nous, c’est encore une preuve que le destin avait ficelé les liens dont nous étions témoins entre notre père Ibrahima Sene et notre oncle Maguette Thiam ».

Parlant de son père auparavant, la patronne de DCA Africa mentionne : « le souvenir de l’homme affable qu’il fut reste vivace dans tous nos esprits. Père, ami et confident, il fut tout cela à la fois ».


Elle finit par renouveler des prières pour le repos de leur âme auxquelles s’associent

1er conseil des ministres sous Diomaye : Photo officielle du gouvernement SONKO 1

La photo officielle du gouvernement SONKO 1, prise aux côtés du Président de la République Bassirou Diomaye Faye et du Premier ministre, Ousmane Sonko, incarne un moment historique et emblématique pour le Sénégal.

Dans ce cliché captivant, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko sont entourés des membres du nouveau cabinet, récemment nommés. Chaque visage reflète un mélange de détermination, d’engagement et d’optimisme pour l’avenir de la nation sénégalaise.

Cette photo symbolise non seulement le début d’une nouvelle administration, mais aussi les aspirations d’un peuple pour un changement positif et significatif. Elle capture l’instant précis où le leadership politique rencontre l’espoir et les attentes du peuple.

Le président BDF et le Premier ministre Sonko incarnent la volonté du gouvernement de répondre aux défis auxquels le pays est confronté, tout en travaillant pour le bien-être et la prospérité de tous les citoyens sénégalais. Leur présence dans cette photo officielle renforce leur engagement envers la transparence, la responsabilité et le service public.

Alors que cette nouvelle équipe gouvernementale prend ses fonctions, elle est prête à relever les défis, à saisir les opportunités et à tracer une voie vers un avenir meilleur pour le Sénégal.

Mbour : Le vigile s’éventre et accuse sa voisine

Une scène troublante s’est déroulée à Mbour, où un vigile, Pape Fara Diop, a accusé sa voisine, Roffé Ndong, de l’avoir poignardé lors d’une altercation. Cependant, les circonstances de l’incident et les preuves présentées ont semé le doute sur la véracité des allégations du plaignant.

Les faits se sont produits alors que Diop se préparait pour une journée de travail. Une dispute aurait éclaté entre lui et Ndong, sa voisine avec qui il partageait un logement. Selon Diop, la querelle aurait dégénéré lorsque Ndong l’aurait attaqué avec un couteau, lui infligeant une blessure au ventre. Diop affirme alors avoir vu ses intestins sortir et avoir jeté le couteau dans sa chambre avant de se rendre à l’hôpital.

Cependant, les éléments de preuve présentés lors du procès ont jeté le doute sur la version de Diop. Les témoins n’ont ni vu ni entendu Diop mentionner ses blessures après la dispute, et aucune trace de sang ni de déchirure de vêtements n’a été retrouvée sur lui. De plus, les habits de Diop sont restés intacts, ce qui a suscité des questions sur la véracité de ses déclarations.

La défense de Ndong a avancé une théorie alternative, suggérant que Diop aurait pu s’auto-infliger les blessures pour incriminer sa voisine. Selon cette hypothèse, Diop aurait été pris de panique en découvrant que Ndong était enceinte, et aurait cherché à lui faire porter le blâme en se blessant lui-même.

Face à ces doutes, le tribunal a décidé de relaxer Ndong au bénéfice du doute, mettant ainsi en lumière les défis auxquels sont confrontés les tribunaux lorsqu’il s’agit de déterminer la vérité dans des affaires complexes et controversées. Cette affaire souligne également l’importance d’une analyse minutieuse des preuves et des témoignages pour parvenir à une conclusion juste et équitable.

Arrestation du cerveau derrière les 3 Tonnes de Cocaïne Saisies : Un homme d’affaires de Bissau dans les mailles de la Justice

Dans une récente opération conjointe entre la marine nationale sénégalaise et l’Office central de répression de l’enrichissement illicite (OCRTIS), le propriétaire du navire « N’ten Faye » a été appréhendé. Cette arrestation fait suite à la saisie de 3 tonnes de cocaïne effectuée le mois dernier, d’une valeur marchande estimée à 240 milliards de francs CFA.

Selon les informations fournies par le journal L’Observateur dans son édition du mardi 9 avril 2024, l’individu en question est Alexandre Antonio Tcham, connu sous le nom d’« Alex », un homme d’affaires influent basé à Bissau, en Guinée-Bissau.

L’arrestation d’Alex a été rendue possible grâce à la collaboration étroite entre les autorités sénégalaises, Interpol et la police judiciaire bissau-guinéenne. Il a été identifié comme étant le cerveau derrière un important réseau international de trafic de drogue, utilisant son entreprise de pêche, « A. Tcham Filohos SARL », située au port de Bissau, comme couverture pour ses activités illicites.

Les premières investigations révèlent qu’Alex était responsable du transfert de la cargaison de drogue saisie à bord du navire « N’ten Faye ». Il aurait également avoué qu’il prévoyait de se rendre à Dakar pour une réunion importante avec un homme d’affaires émirati fortuné. Cependant, son arrestation l’a empêché de mener à bien ses projets criminels.

Cette arrestation marque un coup important porté contre le trafic de drogue dans la région et souligne l’engagement des autorités à lutter contre ce fléau. Les détails supplémentaires sur cette affaire devraient être révélés au fur et à mesure que l’enquête progresse.

1er conseil des ministres sous Diomaye : Quelles Attentes, Quelles Réformes ?

Ce 9 avril marque le premier conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye, au palais présidentiel. Traditionnellement tenu les mercredis sous le régime précédent, ce changement pourrait signifier de nouvelles orientations stratégiques pour ce rendez-vous hebdomadaire des ministres de la République avec le Chef de l’État.

Il convient de se rappeler du premier conseil des ministres du régime Sall en 2012, avec Abdoul Mbaye à la tête du gouvernement. À cette occasion, le président Macky Sall avait mis l’accent sur une gouvernance nouvelle, plaçant l’intérêt des citoyens sénégalais au cœur de l’action publique. Des instructions claires avaient été données pour restaurer l’État de droit, renforcer l’autorité de l’État et rétablir les valeurs républicaines.

Il est donc légitime de se demander si Bassirou Diomaye Faye suivra des orientations similaires propres à une nouvelle alternance, notamment étant donné que la plupart des membres du nouveau gouvernement héritent de postes ministériels.

Concernant les mesures individuelles, Macky Sall avait attendu son deuxième conseil des ministres pour effectuer sa première nomination à un poste de direction générale. Sera-t-il de même pour Bassirou Diomaye Faye ? Les observateurs se demandent si des têtes de l’ancien régime tomberont dès ce premier conseil des ministres.

La réponse à ces questions demeure pour l’instant enveloppée de mystère, mais elle sera scrutée avec attention par les citoyens sénégalais. Le premier conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye pourrait révéler les premières orientations de son gouvernement et les premiers signes de changement.

Assemblée nationale : Trois projets de loi en gestation du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye tient son premier Conseil des Ministres ce mardi 9 avril 2024, accompagné de son gouvernement au Palais. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’accent est mis sur la présentation prochaine de trois projets de loi à l’Assemblée Nationale, visant à renforcer l’action gouvernementale.

Le premier projet de loi propose de renforcer le pouvoir du Premier ministre, un pilier central de l’exécutif. Les deux autres projets envisagés concernent la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

La suppression du HCCT, étant une loi référendaire, pourrait rencontrer des obstacles. Le référendum constitutionnel de 2016 avait introduit la création du HCCT, en plus de l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Son abolition nécessiterait donc le vote des 3/5ème des députés, soit 110 voix.

La coalition Yewwi Askan Wi, non majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait donc solliciter le soutien d’autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.

La position de l’Alliance pour la République, désormais dans l’opposition, reste à clarifier. Sa coopération pourrait faciliter l’adoption des réformes proposées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. L’issue de ces discussions politiques est scrutée avec attention par les observateurs.

Richard-Toll : Une femme donne naissance à des quadruplés

Une lueur de bonheur a illuminé la maternité de l’hôpital de Richard-Toll, dans le nord du Sénégal, alors qu’une femme a accueilli l’arrivée de quatre nouveaux membres dans sa famille. En effet, lundi dernier, cette mère a donné naissance à des quadruplés, trois filles et un garçon, suscitant émerveillement et émotion au sein de la communauté locale.

Dès les premiers signes de cette grossesse multiple, les équipes médicales ont pris toutes les mesures nécessaires pour accompagner la future mère tout au long de sa gestation. Un suivi médical attentif et des précautions rigoureuses ont été mises en place afin d’assurer la santé et le bien-être de la mère et de ses précieux bébés.

Le jour de l’accouchement, une césarienne a été pratiquée pour garantir la sécurité de la mère et des nouveau-nés. Grâce aux efforts dévoués du personnel médical, la procédure s’est déroulée sans complication majeure, permettant ainsi à la mère de donner naissance à ses quadruplés dans des conditions optimales.

Actuellement, les quatre nouveau-nés se trouvent sous les soins attentionnés de l’équipe de la crèche de la ville, où ils recevront tous les traitements nécessaires pour assurer leur santé et leur développement. Cette naissance exceptionnelle est une source de joie et de gratitude pour la famille des nouveaux parents, ainsi que pour toute la communauté de Richard-Toll, qui célèbre cette merveilleuse arrivée avec chaleur et bienveillance.

Cette naissance de quadruplés témoigne de la force et de la résilience de la communauté, ainsi que de la détermination des équipes médicales à offrir des soins de qualité à tous les habitants de la région. En cette période de bonheur et de célébration, nous adressons nos plus sincères félicitations aux nouveaux parents et souhaitons à leur famille de nombreux moments de bonheur et d’épanouissement.

Un trafiquant de drogue arrêté à Saly à l’approche de la fête de la Korité

À l’approche de la fête de la Korité, la police a procédé à l’arrestation d’un menuisier métallique et d’un conducteur de moto Jakarta à Saly Carrefour, après la découverte de 2 kg de chanvre indien dans un domicile. Cette opération a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la région.

L’intervention de la police fait suite à des renseignements indiquant une livraison de chanvre indien dans une maison de la région. Grâce à un dispositif de surveillance, les forces de l’ordre ont repéré deux suspects circulant à moto avant de les voir entrer dans la concession mentionnée.

Une descente a été effectuée, aboutissant à l’arrestation d’A. Ndao, 24 ans, menuisier métallique, et de B. Mbodj, 24 ans, conducteur de Jakarta. Les autorités ont saisi 2 kg de chanvre indien lors de l’opération.

Interrogé, A. Ndao a avoué avoir récolté 10 kg de chanvre indien en Gambie après sa culture, puis les avoir partagés avec son patron. Ayant déjà vendu une partie de la drogue à Kaolack, il avait l’intention d’écouler le reste à Saly avec l’aide de B. Mbodj.

Ce trafic de drogue visait apparemment à générer des revenus supplémentaires à l’approche de la fête de la Korité. A. Ndao avait réussi à faire entrer la drogue au Sénégal grâce à la complicité de B. Mbodj, qui l’avait aidé à contourner les postes de contrôle de la frontière.

Cette arrestation met en lumière les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région, surtout à l’approche des festivités religieuses où certains tentent de profiter de la demande accrue pour écouler leurs produits illicites.

Début anticipé de la campagne présidentielle au Tchad suscite critiques et inquiétudes

À l’approche de l’élection présidentielle prévue pour le 6 mai au Tchad, des accusations de campagne prématurée émergent, alimentant les critiques et les inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral.

Les rues de Ndjamena sont témoins de la présence d’affiches de campagne mettant en avant des figures clés telles que Mahamat Kaka et Succès Masra, malgré le début officiel de la campagne fixé au 14 avril. Cette apparente violation du calendrier électoral a attiré l’attention de l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), qui a ordonné le retrait des affiches sous peine de sanctions.

Cependant, cette action n’a pas apaisé les préoccupations des autres candidats, qui dénoncent une inégalité dans la durée des campagnes. Dr Nasra Djimasrgar, candidate à l’élection, exprime son inquiétude quant à l’équité du processus électoral, soulignant le besoin d’une application rigoureuse des règles électorales pour tous les candidats.

Les critiques se dirigent également vers l’ANGE, accusée de manquer de fermeté dans la gestion du processus électoral et de favoriser certains candidats. Albert PAHAMI, ancien Premier ministre et candidat, condamne ouvertement l’agence pour son apparente partialité, mettant en lumière des lacunes profondes dans l’administration électorale du pays.

Cette controverse met en évidence l’importance cruciale de garantir des élections libres et équitables au Tchad, un pays où la démocratie est encore en développement. Il est essentiel que les autorités électorales agissent avec impartialité et transparence pour assurer la crédibilité du processus électoral et maintenir la confiance du public dans la démocratie.

Wakhinane-Nimzatt : Un taximan arrêté pour agression de clientes

Un taximan, identifié comme B. T., a été appréhendé par les autorités policières du poste de Wakhinane-Nimzatt pour une série d’agressions perpétrées sur la VDN3, dans la nuit. Les détails de cette affaire, révélés par Seneweb, mettent en lumière un mode opératoire particulièrement effrayant.

Selon les informations recueillies, B. T. ciblait délibérément des clientes qu’il transportait dans son taxi. Une fois sur la VDN3, il simulerait une panne de véhicule, incitant ses passagères à descendre pour vérifier le moteur. C’est alors qu’il les menaçait, exigeant la remise de tous leurs biens personnels sous la menace.

Paniquées et intimidées, les victimes, souvent des femmes, se retrouvaient contraintes de se plier à ses exigences. Une fois son forfait accompli, B. T. abandonnait ses clientes dans l’obscurité avant de disparaître avec son véhicule.

Ce modus operandi lui a permis de dérober d’importantes sommes d’argent, des téléphones portables et même des perruques, selon les témoignages recueillis par Seneweb.

L’arrestation du taximan agresseur est le résultat de plusieurs plaintes déposées dans les commissariats. Une des victimes, après avoir été agressée sur la VDN3, a eu la présence d’esprit de noter le numéro de la plaque d’immatriculation du taxi. Ce renseignement crucial a été transmis aux autorités, ce qui a permis aux enquêteurs de le localiser et de procéder à son arrestation.

Cinq femmes ont déjà identifié formellement B. T. comme leur agresseur, et ont témoigné contre lui auprès des autorités policières. Cette arrestation met ainsi un terme à la série d’agressions nocturnes qui semait la terreur parmi les utilisateurs de la VDN3.

Gabon: Digitax, une révolution numérique pour renforcer la collecte fiscale

L’administration fiscale gabonaise a franchi une étape décisive vers la modernisation avec le lancement de l’application Digitax Gabon, dévoilée le lundi 8 avril 2024. Cette initiative marque une transition vers une ère numérique, visant à améliorer la collecte des revenus fiscaux et à accroître la transparence dans le processus de facturation des entreprises.

Digitax Gabon représente une avancée significative dans la gestion des affaires fiscales. Conçue comme un « Logiciel Intégré pour l’Imposition et le Recouvrement » (LIIR), cette application vise à simplifier et à dématérialiser les procédures fiscales, tout en offrant une gestion entièrement automatisée des transactions financières.

Eric Boumah, Directeur Général des Impôts, a souligné l’importance de cette innovation qui vise à transformer la collecte des recettes publiques. En effet, en passant d’une collecte manuelle à un système automatisé, Digitax promet d’améliorer l’efficacité de la collecte fiscale, tout en réduisant les possibilités d’évasion fiscale.

Cette nouvelle approche revêt une importance particulière pour le Gabon, où le secteur informel représente une part significative de l’économie. En rationalisant le processus de collecte des impôts, Digitax pourrait contribuer à réduire les inégalités fiscales et à renforcer la confiance entre les entreprises et les autorités gouvernementales.

En somme, le lancement de Digitax Gabon marque une étape cruciale vers une gestion fiscale plus efficace et transparente, ouvrant ainsi la voie à une meilleure gouvernance économique et financière dans le pays.

Tension persistante entre la SOMIVA et les propriétaires terriens à Kanel – Hamady-Ounaré

La Commune de Hamady-Ounaré, située dans le département de Kanel, est le théâtre d’un conflit croissant entre la Société Minière de la Vallée du Fleuve Sénégal (SOMIVA) et les propriétaires terriens. Cette tension s’intensifie alors que les propriétaires terriens rejettent fermement l’accord proposé par la société minière et appellent à une intervention urgente des autorités pour résoudre le différend.

Dans un communiqué récent adressé à Senego, la Commission de défense des impactés de la commune a catégoriquement démenti toute conclusion d’accord entre la SOMIVA et les propriétaires terriens. Selon les représentants de la Commission, aucune entente n’a été atteinte, et ils affirment que la confrontation est inévitable à moins d’une intervention rapide des autorités pour trouver une solution juste et équitable.

La SOMIVA envisage d’exploiter un nouveau site après l’épuisement d’un site précédent, pour une période de 25 ans. Cependant, les propriétaires terriens des communes de Hamady-Ounaré, Ndendory et Orkhadiere rejettent fermement l’offre d’indemnisation de la SOMIVA, estimant qu’elle est nettement insuffisante par rapport à la valeur réelle des terres.

En effet, la proposition de la SOMIVA consiste en une indemnisation de seulement 90 000 FCFA par propriétaire terrien, alors que la valeur marchande du phosphate extrait des terres est bien plus élevée sur le marché international. Les propriétaires terriens estiment que cette offre est dérisoire compte tenu du potentiel économique des terres en question, qui abritent une réserve de phosphates importante.

Malgré les bénéfices considérables générés par l’exportation de phosphates par la SOMIVA, la société refuse de consentir à une indemnisation plus substantielle pour les trois communes impactées, qui réclament collectivement une somme de 3 milliards de FCFA. Cette impasse persistante suscite l’indignation des propriétaires terriens, qui appellent à la solidarité et à la mobilisation pour faire respecter leurs droits.

Dans cette atmosphère de tension croissante, les autorités sont appelées à intervenir de manière urgente pour faciliter un dialogue constructif entre la SOMIVA et les propriétaires terriens. Seule une résolution équitable et mutuellement acceptable permettra de prévenir d’éventuels affrontements et de garantir la paix sociale dans la région de Kanel – Hamady-Ounaré.

Makhtar Cissé soutient le Général Tine : « Vous êtes bien à votre place au ministère de l’Intérieur »

Lors de la cérémonie de passation de service au ministère de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé a exprimé son plein soutien à son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, malgré les controverses suscitées par sa religion chrétienne dans certains médias.

M. Cissé a salué les compétences et l’engagement du Général Tine dans les questions religieuses, soulignant que cela constituait un atout majeur pour le Sénégal, un pays reconnu pour son dialogue interreligieux et sa tolérance. Il a rappelé avec fierté l’héritage de coexistence pacifique des religions au Sénégal, citant l’exemple du président Léopold Sédar Senghor.

Dans un pays où la diversité religieuse est une réalité quotidienne, M. Cissé a souligné l’importance de préserver les liens sociaux et de renforcer l’unité nationale. Il a affirmé que le Général Tine était parfaitement qualifié pour occuper le poste de ministre de l’Intérieur, assurant ainsi la stabilité et la cohésion du pays.

Cette déclaration de soutien de la part de M. Cissé vise à garantir une transition harmonieuse et efficace à son successeur. Elle reflète également l’engagement continu du Sénégal envers les valeurs de tolérance, de respect et de dialogue interreligieux.

[1 jour, 1 ministre] Mabouba Diagne : Financier et Agriculteur Engagé

Dans le cadre du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le Dr Mabouba Diagne, en tant que ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, incarne l’alliance entre expertise financière et engagement agricole. Son parcours exceptionnel, allant des hautes fonctions bancaires internationales à la promotion de l’agriculture locale, en fait un choix stratégique pour ce poste crucial.

Originaire de Yeumbeul, dans la banlieue de Dakar, Mabouba Diagne a gravi les échelons du monde bancaire pour devenir vice-président à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC). Son expertise financière l’a amené à travailler dans plusieurs pays africains, du Kenya à l’Afrique du Sud, en passant par Maurice et la République démocratique du Congo. Tout au long de sa carrière, il a développé un réseau de relations professionnelles solides et a été reconnu pour son excellence dans le domaine.

Mais au-delà de ses réussites dans le secteur financier, Mabouba Diagne est également un fervent promoteur de l’agriculture. Depuis des décennies, il gère une ferme où il emploie des jeunes ingénieurs diplômés, témoignant ainsi de son engagement envers le développement agricole local. Sa nomination au poste de ministre de l’Agriculture suscite donc un grand espoir pour le secteur, souvent considéré comme un pilier économique essentiel mais négligé.

Son parcours académique impressionnant, comprenant un doctorat en gestion des risques financiers et plusieurs masters dans les domaines des mathématiques appliquées et de l’informatique, atteste de sa compétence et de son dévouement à l’excellence. Polyglotte, il parle couramment cinq langues, ce qui renforce sa capacité à travailler dans un environnement international et multiculturel.

Dans une déclaration récente, Mabouba Diagne a souligné l’importance de l’accès à l’énergie, de la souveraineté alimentaire et de la création d’emplois pour la jeunesse africaine. Ces priorités reflètent sa vision d’un continent africain émergent, où l’agriculture joue un rôle central dans le développement économique et social.

En résumé, la nomination de Mabouba Diagne au poste de ministre de l’Agriculture marque le début d’une nouvelle ère pour le secteur agricole sénégalais. Son expérience, son expertise et son engagement en font un leader dynamique et visionnaire, prêt à relever les défis et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour le pays.

Cheikh Tidiane Diack : Un Soutien Confiant à la Nomination du Pr. Mary Teuw Niane

L’élection de Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence du Sénégal a ouvert la porte à de nouvelles perspectives pour le pays. Dans ce contexte de transition, les nominations aux postes clés du gouvernement jouent un rôle crucial dans la formation d’une administration compétente et engagée. La récente nomination du Professeur Mary Teuw Niane en tant que ministre directeur de cabinet du président de la République a suscité des réactions positives, notamment celle de Cheikh Tidiane Diack, professeur de lettres en détachement au ministère des Affaires étrangères.

Pour Cheikh Tidiane Diack, la nomination du Professeur Mary Teuw Niane est source de réconfort et de confiance. En tant qu’ancien collaborateur du Professeur au sein du Parti de l’indépendance et du travail (PIT), il atteste de ses qualités humaines et professionnelles. Le Professeur Mary Teuw Niane est décrit comme un individu intègre, compétent, honnête et dévoué, ayant une expérience ministérielle précieuse dans le régime précédent.

L’expérience et l’expertise du Professeur Mary Teuw Niane dans le fonctionnement de l’administration sont des atouts majeurs pour le nouveau régime. En tant que directeur de cabinet du président de la République, il est appelé à jouer un rôle central dans la mise en œuvre des politiques gouvernementales et dans la coordination des actions ministérielles. Sa nomination témoigne de la volonté du président Bassirou Diomaye Diakhar Faye de s’entourer de compétences avérées et de personnalités capables de relever les défis du développement national.

En outre, Cheikh Tidiane Diack souligne l’importance de la réunification nationale et de la coopération entre les différentes forces politiques du pays. Il appelle à la responsabilité des politiciens et des jeunes citoyens, les exhortant à œuvrer ensemble pour le bien-être et la prospérité du Sénégal.

En conclusion, la nomination du Professeur Mary Teuw Niane est perçue comme un signe positif pour l’avenir du pays. Son expérience, son intégrité et son dévouement en font un choix judicieux pour occuper ce poste stratégique. Avec le soutien confiant de Cheikh Tidiane Diack et d’autres observateurs, le Professeur Mary Teuw Niane est prêt à relever les défis et à contribuer activement à la construction d’un Sénégal meilleur et plus prospère.

La Senelec dément toute coupure de courant au district sanitaire de Mbour

Dans un communiqué publié récemment, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a catégoriquement démenti les informations faisant état d’une coupure de courant au district sanitaire de Mbour. La société a tenu à clarifier la situation en affirmant qu’aucune structure de santé n’avait été affectée par une coupure d’électricité en raison d’un défaut de paiement.

Le communiqué de la Senelec indique clairement : « Senelec informe son aimable clientèle que les informations relayées sur les réseaux sociaux et faisant état d’une coupure d’électricité au district sanitaire de Mbour, sont fausses. Senelec tient à préciser qu’aucune structure de santé n’a connu de coupures d’électricité pour défaut de paiement. Senelec assure un service continu et fiable, notamment dans les établissements de santé. »

Cette déclaration intervient en réponse à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une éventuelle coupure d’électricité dans le district sanitaire de Mbour. La Senelec a donc tenu à rétablir la vérité et à rassurer sa clientèle, affirmant son engagement à fournir un service d’électricité fiable, en particulier dans les établissements de santé où la continuité de l’alimentation électrique est essentielle.

La société a également souligné son souci de transparence et son engagement envers ses clients, tout en appelant à la vigilance contre la propagation de fausses informations. En clarifiant cette situation, la Senelec espère dissiper tout malentendu et maintenir la confiance de la population dans la fiabilité de ses services.

Il est donc essentiel pour le public de s’en remettre aux communications officielles émanant des autorités compétentes pour obtenir des informations précises et vérifiées, afin d’éviter la propagation de rumeurs infondées qui pourraient causer de l’anxiété et perturber le fonctionnement des services essentiels.

Une femme et ses deux enfants périssent dans un incendie à Ndoga Babacar

Une tragédie a frappé la communauté de Ndoga Babacar, située dans le département de Tambacounda, alors qu’une femme de 30 ans et ses deux jeunes enfants ont péri dans un incendie dévastateur. Les victimes ont été piégées par les flammes alors qu’elles dormaient paisiblement dans leur chambre à coucher.

L’origine de l’incendie semble être liée à un panneau solaire, bien que les autorités locales aient ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de l’incident. La police s’est rendue sur les lieux pour procéder aux constats d’usage et mener les investigations nécessaires.

Cet événement tragique souligne la nécessité de prendre des mesures de prévention contre les incendies domestiques et de rester vigilants face aux installations électriques, y compris les sources d’énergie alternatives comme les panneaux solaires. Il rappelle également l’importance de la solidarité et du soutien communautaire dans de telles situations difficiles.

En ces moments de deuil, la communauté de Ndoga Babacar exprime ses condoléances les plus sincères à la famille des victimes. Des mesures de soutien seront mises en place pour accompagner les proches des défunts à travers cette épreuve douloureuse.

Coopération Burkina Faso-Russie : Proposition de partenariat pour l’exploitation du lithium

Lors du récent Forum international sur l’énergie nucléaire qui s’est tenu à Sotchi en mars dernier, l’ambassadeur du Burkina Faso près de la Russie, Aristide Ludovic Tapsoba, a évoqué une potentielle collaboration entre les deux pays dans le domaine de l’exploitation du lithium. Cette ressource, cruciale pour le développement des énergies renouvelables et des technologies électriques, est présente en quantité significative au Burkina Faso.

Contrairement à la Russie, qui ne produit pas de lithium, le Burkina Faso dispose donc d’une opportunité stratégique pour l’exploitation de cette ressource. Dans une récente interview accordée au site d’informations Lefaso.net, M. Tapsoba a révélé que son pays est prêt à permettre à la Russie d’exploiter le lithium burkinabé.

La proposition du Burkina Faso repose sur un échange équitable : la Russie serait autorisée à exploiter le lithium, à condition de le transformer localement en batteries et en véhicules électriques. Cette approche vise à garantir que le lithium soit utilisé en premier lieu pour répondre aux besoins du Burkina Faso, contribuant ainsi à son développement économique et industriel.

Cette initiative souligne l’engagement du Burkina Faso en faveur d’une exploitation responsable de ses ressources naturelles, en veillant à ce qu’elles bénéficient d’abord à son propre développement. Elle témoigne également de la volonté du pays de nouer des partenariats économiques mutuellement avantageux avec d’autres nations, tout en contribuant à la transition vers une économie plus verte et durable.

Cette proposition pourrait ouvrir la voie à une coopération fructueuse entre le Burkina Faso et la Russie dans le domaine de l’énergie et de l’industrie électrique, offrant des opportunités de croissance économique et de développement technologique pour les deux pays.

Yewwi Askan Wi adresse un message de félicitations à Ousmane Sonko

Suite à sa prise de fonction en tant que Premier ministre hier, Ousmane Sonko, l’un des leaders fondateurs de Yewwi Askan Wi (YAW), a reçu un message de félicitations de la part de la coalition.

Après sa passation de service avec Me Sidiki Kaba, Ousmane Sonko a officiellement pris en charge la mise en œuvre de la politique du président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye. En réaction à cet événement, Yewwi Askan Wi a exprimé ses félicitations à Ousmane Sonko et à l’ensemble de son gouvernement.

Dans un communiqué, la coalition YAW a souligné l’espoir suscité par ce nouveau gouvernement auprès de la population sénégalaise, en particulier la jeunesse. Après trois années de lutte ininterrompue pour une alternance démocratique à la tête du pays, Yewwi Askan Wi souhaite le meilleur à Ousmane Sonko et à son équipe.

La coalition exprime également sa prière pour que le Seigneur assiste le gouvernement dans l’exercice de ses fonctions, dans le but de réaliser un véritable changement pour le Sénégal.

Hausse des prix du transport à la veille de la Korité : Les voyageurs expriment leur frustration

À la veille de la Korité, les voyageurs se sont retrouvés confrontés à une désagréable surprise : une augmentation unilatérale des tarifs du transport à la gare des Baux maraichers. Cette pratique, devenue monnaie courante lors des fêtes religieuses, suscite la colère et la frustration parmi les usagers, contraints de payer des prix exorbitants pour rejoindre leur famille à l’intérieur du pays.

L’augmentation soudaine des prix du transport lors des périodes de fêtes religieuses est devenue une norme déplorée par de nombreux voyageurs. « Les transporteurs semblent avoir institutionnalisé cette pratique. Ils profitent des fêtes comme la Tabaski, le Magal, le Gamou et maintenant la Korité pour augmenter les prix du transport, sans justification. C’est inadmissible ! Dans un État normal, les choses ne se passent pas ainsi », s’indigne Oumar Diouf.

Cette augmentation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des voyageurs, fragilisant particulièrement ceux qui souhaitent passer les fêtes en famille. Une vieille mère, rencontrée à la gare des Baux maraichers, exprime son désarroi : « Je suis profondément mécontente de l’augmentation des prix du transport. Je m’attends à ce que les transporteurs justifient cela et prennent en considération l’impact financier sur leurs clients avant de prendre de telles décisions. »

Du côté des transporteurs, peu d’explications sont fournies pour légitimer cette hausse injustifiée des prix. Cette absence de justification aggrave le ressentiment des voyageurs, qui appellent à une régulation des tarifs du transport en période de fêtes. Ils refusent de continuer à payer le double, voire le triple, du tarif habituel pour rejoindre leurs proches lors des moments de célébration religieuse.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités compétentes prennent des mesures pour encadrer les tarifs du transport lors des périodes de forte affluence. Les voyageurs attendent avec impatience des actions concrètes pour mettre fin à cette pratique injuste et préjudiciable à leur budget.

Rapatriement de la dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Hommage à un ancien Premier ministre

La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé vendredi dernier à Paris des suites d’une maladie, sera rapatriée au Sénégal ce mardi 9 avril 2024. Le vol HC 404 d’Air Sénégal aura pour triste mission de ramener sa dépouille à Dakar, comme l’a confirmé Christophe Lever du service Assistance funéraire de l’hôpital Pitié Salpêtrière, où il était hospitalisé.

Les détails concernant les funérailles et le lieu de recueillement avant le rapatriement ont également été divulgués par cette structure. Une cérémonie de recueillement, suivie de la levée du corps, est prévue ce lundi 8 avril à 14 heures 30 à la chambre funéraire de l’hôpital, après la toilette rituelle musulmane.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui avait 64 ans, s’est éteint à Paris après avoir été gravement malade pendant la campagne électorale. Son absence remarquée lors du scrutin, remporté par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été un moment poignant pour le Sénégal. Son décès laisse un grand vide dans la politique sénégalaise, marquant la fin d’une carrière dédiée au service de son pays.

Cet événement tragique suscite une profonde tristesse parmi les Sénégalais et ceux qui ont eu l’occasion de travailler avec Mahammed Boun Abdallah Dionne. Son engagement, son dévouement et son intégrité resteront à jamais gravés dans les mémoires. En ces moments difficiles, des hommages lui seront rendus à travers tout le pays, témoignant de l’immense respect et de l’affection qu’il a inspirés à ses concitoyens.

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