Rapatriement de la dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Hommage à un ancien Premier ministre

La dépouille de l’ancien Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne, décédé vendredi dernier à Paris des suites d’une maladie, sera rapatriée au Sénégal ce mardi 9 avril 2024. Le vol HC 404 d’Air Sénégal aura pour triste mission de ramener sa dépouille à Dakar, comme l’a confirmé Christophe Lever du service Assistance funéraire de l’hôpital Pitié Salpêtrière, où il était hospitalisé.

Les détails concernant les funérailles et le lieu de recueillement avant le rapatriement ont également été divulgués par cette structure. Une cérémonie de recueillement, suivie de la levée du corps, est prévue ce lundi 8 avril à 14 heures 30 à la chambre funéraire de l’hôpital, après la toilette rituelle musulmane.

Mahammed Boun Abdallah Dionne, qui avait 64 ans, s’est éteint à Paris après avoir été gravement malade pendant la campagne électorale. Son absence remarquée lors du scrutin, remporté par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a été un moment poignant pour le Sénégal. Son décès laisse un grand vide dans la politique sénégalaise, marquant la fin d’une carrière dédiée au service de son pays.

Cet événement tragique suscite une profonde tristesse parmi les Sénégalais et ceux qui ont eu l’occasion de travailler avec Mahammed Boun Abdallah Dionne. Son engagement, son dévouement et son intégrité resteront à jamais gravés dans les mémoires. En ces moments difficiles, des hommages lui seront rendus à travers tout le pays, témoignant de l’immense respect et de l’affection qu’il a inspirés à ses concitoyens.

Thiès : Saisie de 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains

Une importante saisie de billets noirs a été opérée le dimanche 7 avril à Thiès par la Brigade spéciale et de Recherches des Douanes (BSR) relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur, Direction régionale des Douanes de l’Ouest. Cette action a permis de mettre la main sur des coupures de 100 dollars américains, d’une valeur totale de 314 826 036 francs CFA.

Selon un communiqué officiel, cette saisie découle de l’exploitation d’informations sur des individus détenant des billets noirs et cherchant à les blanchir pour en faire des dollars. Grâce à un dispositif de surveillance efficace et à l’intervention des éléments de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment a été stoppée, et le colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Au total, ce sont 5.400 billets noirs en coupures de 100 dollars américains qui ont été interceptés lors de cette opération. Six individus impliqués dans ce trafic de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées.

Cette saisie témoigne de l’efficacité des autorités dans la lutte contre le trafic de faux billets et démontre leur engagement ferme à garantir la sécurité économique et financière du pays.

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 – PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

Le Dakarois Quotidien N°151 – du 09/04/24 🔴 PASSATION DE SERVICE À LA PRIMATURE : Ousmane Sonko tresse des lauriers à Sidiki Kaba

L’Apix : Une Administration Efficace Favorisant les Investissements au Sénégal

Dans le cadre du Forum « Invest in Sénégal » qui s’est tenu en juillet 2023, sous la présidence de S.E.M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, l’Agence de promotion des investissements et des grands travaux (Apix) a joué un rôle crucial dans la promotion des investissements au Sénégal.

Le Forum a été un succès retentissant, attirant plus de 3 230 participants venant de 70 nationalités différentes. Il a généré des intentions d’investissement massives totalisant 6 394,5 milliards de FCFA, avec 4 820 milliards de FCFA de promesses d’investissements directs.

Parmi les réalisations notables, il y a eu un dialogue public-privé productif, une exposition réunissant 40 exposants, et plus de 1 000 rendez-vous d’affaires enregistrés pour établir des partenariats. Des initiatives d’intermédiation avec FONGIP et BNDE ont également été mises en place pour un montant de 2 000 milliards de FCFA au profit des entreprises sénégalaises.

La confiance des investisseurs dans l’environnement économique du Sénégal reste forte, comme en témoigne le classement du pays dans le top 5 des destinations d’investissement en Afrique. Le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, renforce cette confiance en prouvant que le changement par les urnes est possible.

Le Forum a également changé la perception de l’investissement en Afrique en positionnant Dakar comme une nouvelle destination de promotion de l’investissement. Les Zones Économiques Spéciales (ZES), administrées par l’Apix, sont devenues un cadre privilégié pour les investissements, avec un accent particulier mis sur le développement de la Zone Économique Spéciale Intégrée de DIASS.

En résumé, l’Apix joue un rôle essentiel dans la promotion des investissements au Sénégal, en facilitant les processus pour les investisseurs nationaux et internationaux, et en contribuant au développement économique du pays.

Mali : Célébration de la Korité ce mardi

La communauté musulmane du Mali se prépare à célébrer la fête de la Korité ce mardi, après que le croissant de lune a été aperçu dans la région de Koutiala ce lundi. La Korité marque la fin du mois sacré du ramadan, un moment de réjouissance, de prières et de partage pour les fidèles musulmans à travers le monde.

La confirmation de l’apparition de la lune dans la région de Koutiala a été accueillie avec joie et soulagement par les fidèles, qui se sont préparés à célébrer cette fête importante dans la tradition musulmane. La Korité est l’occasion pour les familles de se réunir, de s’échanger des vœux de paix et de prospérité, et de partager des repas festifs.

Au Mali, comme dans de nombreux autres pays à travers le monde, la Korité est marquée par des prières spéciales dans les mosquées, des visites familiales et des actes de charité envers les moins fortunés. C’est un moment de gratitude envers Dieu pour les bénédictions accordées pendant le mois du ramadan et une occasion de renouveler les liens familiaux et communautaires.

La Korité revêt une signification particulière cette année alors que le monde entier fait face à des défis sans précédent en raison de la pandémie de COVID-19. Les fidèles sont encouragés à célébrer la fête en respectant les mesures sanitaires en vigueur, notamment en évitant les rassemblements de masse et en portant des masques faciaux.

En cette journée de célébration, les musulmans du Mali et du monde entier expriment leurs vœux de paix, de bonheur et de prospérité à leurs proches, ainsi qu’à l’ensemble de l’humanité. Que cette fête de la Korité soit une occasion de renforcer les liens d’amour, de solidarité et de fraternité au sein de la communauté musulmane et au-delà. Eid Mubarak!

Le Ministre Français des Affaires Étrangères sur l’Avenir du Franc CFA : « Ce n’est pas à la France d’avoir un avis là-dessus »

Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a déclaré lundi que la France n’avait pas à se prononcer sur l’avenir du franc CFA en Afrique de l’Ouest. Cette déclaration intervient alors que l’élection du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, un candidat prônant une rupture avec la devise actuelle, suscite des interrogations sur le devenir de cette monnaie dans la région.

« Si les pays africains se mettent d’accord pour changer le nom, organiser différemment leur organisation monétaire, c’est de la souveraineté des États », a déclaré M. Séjourné lors d’une interview sur RFI et France 24. Il a ajouté que la France était prête à accompagner ce mouvement, que ce soit pour changer le nom du franc CFA ou pour revoir l’organisation monétaire de la région.

Le franc CFA est actuellement utilisé dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ainsi que dans six pays d’Afrique centrale. Les critiques à son encontre, notamment en ce qui concerne sa parité fixe avec l’euro et son impression en France, ne sont pas nouvelles. Certains pays, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont récemment évoqué la possibilité de quitter le franc CFA.

Le ministre français a souligné que la France avait déjà pris des mesures en sortant de la gouvernance du CFA, et que désormais, c’était aux États africains de décider de leur propre avenir monétaire.

Par ailleurs, lors de sa visite en Côte d’Ivoire, Stéphane Séjourné a salué les bonnes relations entre la France et Abidjan, soulignant l’importance d’un partenariat équilibré et bénéfique pour les deux pays. Il a également exprimé le soutien continu de la France à la stabilité régionale en Afrique de l’Ouest.

La déclaration du ministre français souligne les évolutions en cours dans les relations franco-africaines, ainsi que la nécessité pour les pays africains de décider de leur propre destin économique et monétaire.

Saisie de Billets Noirs d’une Valeur de 315 Millions de Francs CFA par les Douanes : Six Personnes Arrêtées

La Brigade Spéciale et de Recherche des Douanes (BSR), relevant de la Subdivision de Dakar-Extérieur de la Direction Régionale des Douanes de l’Ouest, a annoncé dans un communiqué avoir réalisé une saisie de billets noirs d’une contrevaleur de 314 826 036 francs CFA. Cette opération fructueuse a eu lieu le dimanche 7 avril 2024, aux environs de 10 heures, à la Cité Balabey de Thiès.

Selon le communiqué, cette saisie est le fruit de l’exploitation d’un renseignement sur des individus détenant des billets noirs et à la recherche d’un moyen de les convertir en dollars américains. Grâce à la vigilance et à l’intervention rapide des agents de la Brigade spéciale et de Recherche, l’opération de blanchiment des billets a été interrompue, et un colis contenant les coupures de couleur verdâtre a été saisi.

Le communiqué précise que le colis contenait un total de cinq mille quatre cents (5400) billets noirs, chacun d’une valeur de cent (100) dollars américains. Cette opération de saisie a été réalisée dans le cadre d’une lutte contre le faux monnayage et le blanchiment d’argent, visant à protéger l’intégrité du système financier et à préserver l’économie nationale.

En conséquence de cette saisie, six individus impliqués dans cette affaire de faux monnayage ont été appréhendés sur les lieux et ont été remis à la disposition du Parquet de Thiès pour les suites judiciaires appropriées. Cette action démontre l’engagement des autorités douanières à lutter contre toutes les formes de criminalité économique et financière, et à assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Lettre ouverte au Président Bassirou Diomaye FAYE : Espoir de lendemains meilleurs

Le dimanche 24 mars 2024, le Sénégal a ouvert une nouvelle page de son histoire démocratique. Comme un seul homme et en toute responsabilité, le peuple a voté massivement en faveur du changement, sur promesse de rupture. Rien ne sera et ne devra plus être comme avant. C’est en tout cas, le sens et la portée du message transmis par les Sénégalais. Je suis sûr Monsieur le Président que vous l’avez perçu dans toute sa quintessence.

Monsieur le Président de la République, le secteur économique de notre pays souffre. C’est un truisme que de le dire. Mais force est d’ajouter que l’artisanat est à l’agonie. Ce secteur vital de notre économie est laissé en rade, subissant mille et une contraintes qui freinent son développement.

Ces douze dernières années ont été les plus dures jamais vécues par les Sénégalais  et depuis 2020, les choses se sont amplifiées. Les effets de la COVID 19 ont mis à genou l’économie nationale de façon générale et particulièrement ce secteur de l’artisanat, qui paradoxalement est une véritable niche, pourvoyeuse d’emplois. Malheureusement, les entreprises évoluant dans ce secteur, ont été obligées de supporter des charges salariales pendant que leur personnel était confiné et comble de malheur, elles ont été les grands oubliés de l’Etat. En effet, malgré le millier de milliards du fonds Force COVID 19, aucune d’elles n’en a bénéficié. Au moment où des secteurs comme le Tourisme, les Arts, le Sport, ont été servis à satiété ; une politique discriminatoire injustifiée, au détriment d’un secteur aussi stratégique.

Les engagements du régime précédent pour l’octroi de 15 % de la commande publique au secteur de l’artisanat, n’ont jamais été suivis d’effets. Laissées à elles-mêmes et soumises à une forte concurrence des entreprises étrangères, beaucoup d’entre elles ont été obligées de plier bagages et de mettre la clé sous le paillasson.

Le domaine industriel de la SODIDA, une initiative de la coopérative allemande, commence à devenir un domaine d’entreposage et d’emmagasinage. Face à la lourdeur des charges, beaucoup d’entreprises ont fait faillite, jetant des centaines de travailleurs dans la rue, au moment où la question de l’emploi des jeunes, est une grosse épine aux pieds des dirigeants étatiques. Ces hangars qui naguère, abritaient les entreprises, sont aujourd’hui louées à des  commerçants pour entreposer des produits importés, annihilant toute volonté de survie des entreprises transformatrices de matières premières ; un goulot de plus pour le développement économique du pays.

La préférence nationale est devenue juste un slogan. A titre d’exemple monsieur le Président,  je vous citerai un service que vous connaissez bien, la Direction générale des Impôts et Domaine (DGID). Ce fleuron de notre économie est équipé de mobiliers importés, au moment où les entreprises locales qui produisent du mobilier de qualité supérieure, sont privées de marchés et sont astreintes au paiement des impôts. Cet exemple est valable pour tous les démembrements de l’Etat. Les entreprises locales qui utilisent une main d’œuvre locale, paient leurs impôts et réinvestissent dans le pays, sont toujours des laissés pour compte.

Monsieur le Président de la République des entreprises comme la nôtre qui ont investi dans l’achat de terrains, pour promouvoir le secteur de la menuiserie par l’ouverture d’un Centre de Formation aux métiers du bois, se sont vues spolier de leurs terres par l’Etat. En effet, nous avions acquis sur fonds propres à Diamniadio, un site pour abriter ledit centre, mais l’Etat n’a rien fait d’autre que de nous déguerpir au profit d’entreprises étrangères. Depuis lors, nous courons derrière un hypothétique recasement qu’il nous avait promis, sans aucune indemnisation ni précision sur la nouvelle zone d’affectation. Nos terrains abritent aujourd’hui, la zone industrielle de Diamniadio et certaines entreprises étrangères. Un tel comportement plombe notre volonté de moderniser notre apport à la formation du capital humain.

Quelles explications à toutes  ces tracasseries dont nous sommes victimes ? Aucune, sinon que nous ne  sommes pas du même bord politique. Une position que nous avons assumée et que nous continuons d’assumer du reste. Or, il est important que les gens comprennent aujourd’hui, que pour construire ce pays, nous devons tous  nous mettre au-dessus de tous les clivages ; qu’ils soient politiques, confessionnels, confrériques… C’est tout le sens de la rupture auquel nous aspirons et que nous espérons.

Cette rupture que vous prônez et qui a fait naître cet immense espoir chez la population, devra, à notre avis, s’appuyer sur une relance du secteur de la menuiserie industrielle afin de lui permettre de mieux tenir sa place dans le développement économique, la lutte contre le chômage et les questions d’employabilité de la jeunesse sénégalaise.

Le projet du mobilier national, l’octroi de quitus fiscal permettant aux entreprises de postuler pour les appels d’offre, l’ancrage de la préférence nationale, sont des leviers essentiels qu’il faudra actionner, pour un mieux-être des entreprises sénégalaises.

M. Cheikh GUEYE

Président Directeur général de la

Menuiserie Khadimou Rassoul (MKR)

Rareté des Avocats au Sénégal : Un Défi pour la Protection des Droits des Citoyens

L’ancien juge Ibrahima Hamdiou Dème tire la sonnette d’alarme sur la rareté des avocats au Sénégal, particulièrement dans les régions éloignées. Avec seulement 11 départements sur 46 bénéficiant de la présence des avocats, soit à peine le quart, il souligne un déficit criant qui compromet l’accès à la justice pour de nombreux citoyens.

Dans ses propos relayés par Seneweb, Dème souligne le rôle crucial des avocats dans la protection des droits des citoyens, notamment en assurant leur représentation dès les premières heures de la garde à vue. Il déplore cependant que cette garantie soit souvent réservée aux personnes vivant dans les grandes villes ou disposant de moyens financiers importants, laissant ainsi les citoyens des régions reculées sans défense juridique adéquate.

L’ancien juge met en évidence le paradoxe où, malgré la présence de jeunes maîtrisards et de juristes internes dans les cabinets d’avocats, la rareté des avocats persiste dans de nombreuses régions du pays. Pour remédier à cette situation préoccupante, Dème propose un recrutement exceptionnel de 300 magistrats sur 5 ans, dans le but de garantir la présence d’avocats dans toutes les régions du Sénégal et ainsi assurer la protection des droits des citoyens à travers le pays.

Cette prise de conscience de la rareté des avocats dans de nombreuses régions du Sénégal met en lumière un défi majeur pour le système judiciaire du pays. Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour garantir l’accès à la justice pour tous les citoyens, quel que soit leur lieu de résidence. En investissant dans le recrutement et le déploiement d’avocats dans les régions éloignées, le Sénégal peut s’assurer que les droits fondamentaux de ses citoyens sont protégés et que la justice est véritablement accessible à tous.

Touba : Rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké Ibn Serigne Modou Yoni

La communauté mouride est plongée dans la tristesse suite au rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké, fils de Serigne Modou Mbacké Yoni Ibn Khadim Rassoul. À l’âge de 78 ans, ce fervent érudit de l’islam a rendu l’âme ce lundi, laissant derrière lui un héritage spirituel profondément ancré dans la tradition mouride. Sa famille a confirmé cette douloureuse nouvelle à Seneweb. Après la prière de Takussan, il a été inhumé au cimetière de Bakhiya, entouré de prières et de l’affection des siens.

Né en 1946, Serigne Touba Mbacké Yoni, également connu sous le nom de Baye Touba, a été confié aux soins du deuxième khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké, après avoir reçu ses premières leçons coraniques de son vénéré père, Serigne Modou Yoni. Son parcours spirituel l’a conduit à approfondir ses connaissances de l’islam dans un Daara, à Bogo. La bénédiction de Serigne Fallou Mbacké l’a accompagné à la fin de sa mission, marquée notamment par la construction de la grande mosquée de Touba.

Serigne Touba Mbacké Yoni a ensuite fait son pacte d’allégeance auprès de Serigne Abdou Khadr Mbacké Ibn Khadim Rassoul, consacrant ainsi sa vie au service de Khadim Rassoul. Sa présence régulière à la grande mosquée de Touba, où il ne manquait jamais à l’appel du muezzin, témoignait de sa dévotion et de son engagement envers la spiritualité mouride.

Il était également l’un des 28 récitateurs chargés de réciter le Saint Coran à Daaray Kamil, la bibliothèque de Touba. Pour Serigne M. Mourtalla Bousso, Serigne Touba Mbacké Yoni était comparable à une colombe, apportant paix et sérénité à la grande mosquée de Touba par sa présence et son dévouement.

Le rappel à Dieu de Serigne Touba Mbacké Yoni laisse un vide dans la communauté mouride, mais son héritage spirituel continuera d’inspirer et de guider les fidèles dans leur cheminement spirituel. Son engagement inébranlable envers la tradition mouride et sa dévotion envers Khadim Rassoul resteront gravés dans les mémoires et serviront d’exemple pour les générations futures. Que son âme repose en paix.

Opération de Désencombrement à Keur Massar Sud : La Municipalité Prend les Choses en Main

Dans une démarche proactive visant à améliorer le cadre de vie des habitants, la municipalité de Keur Massar Sud, en partenariat avec la préfecture, annonce le lancement imminent d’une opération de désencombrement de l’espace public. Prévue pour débuter le 15 avril 2024, cette initiative vise à mettre un terme à l’occupation anarchique des espaces publics, un problème qui nuit à la qualité de vie des résidents et entrave la fluidité de la circulation.

Bilal Diatta, maire de Keur Massar Sud, met en lumière l’importance cruciale de cette action pour garantir un environnement « urbain sain et sécurisé ». Il souligne également l’invitation adressée à toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les mesures nécessaires pour se conformer à la réglementation en vigueur.

« C’est pourquoi nous invitons toute personne se trouvant de manière irrégulière sur la voie publique à prendre les dispositions nécessaires pour quitter immédiatement », déclare l’édile de Keur Massar Sud.

Ce communiqué fait office de dernier rappel après plusieurs sommations déjà adressées. Bilal Diatta insiste sur la nécessité pour chacun de respecter les règles établies afin de préserver l’harmonie et la propreté de la commune.

Cette opération de désencombrement démontre l’engagement résolu de la municipalité à assurer le bien-être et la sécurité de ses citoyens. Elle représente une étape importante vers la création d’un environnement urbain plus ordonné et agréable pour tous. En encourageant la collaboration de tous les habitants, la municipalité de Keur Massar Sud affirme sa volonté de construire un avenir meilleur pour la communauté dans son ensemble.

Démission de Serigne Guèye Diop : Un tournant dans la gouvernance locale de Sandiara

La commune de Sandiara, dans le département de Mbour-Ouest, est actuellement le théâtre d’un événement majeur dans sa gouvernance locale : la démission de son maire, Serigne Guèye Diop. Cette décision intervient suite à sa nomination au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce. En fonction depuis 2014, Serigne Guèye Diop a fait le choix de se retirer de ses fonctions municipales, marquant ainsi un exemple significatif dans la lutte contre le cumul de mandats au sein de l’appareil étatique, une initiative prônée par le nouveau régime en place.

Né en juillet 1959 dans le village de Faylar à Sandiara, Serigne Guèye Diop est un ingénieur agronome et chercheur diplômé du Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston, une prestigieuse institution universitaire. Son parcours académique et professionnel témoigne de son expertise et de son engagement en faveur du développement, tant au niveau local que national.

En effet, Serigne Guèye Diop est surtout connu pour son initiative audacieuse : le Plan Sandiara émergent 2035. Ce programme ambitieux comprend 25 projets structurants visant à dynamiser le développement économique, social et environnemental de la commune sur le long terme. Son travail acharné et sa vision stratégique ont contribué à positionner Sandiara comme un acteur majeur dans le paysage de la gouvernance locale.

Sa démission de son poste de maire reflète sa volonté de se consacrer pleinement à ses nouvelles responsabilités ministérielles, tout en respectant les principes de déontologie et de bonne gouvernance. Cette décision, bien que surprenante pour certains, est perçue comme un geste de sacrifice et de dévouement envers son pays et sa communauté.

La vacance du poste de maire ouvre désormais la voie à de nouveaux défis pour la commune de Sandiara. Le choix du successeur de Serigne Guèye Diop sera crucial pour assurer la continuité des projets en cours et maintenir la dynamique de développement initiée sous son mandat. En attendant, les citoyens de Sandiara saluent le parcours remarquable de leur ancien maire et lui souhaitent succès dans ses nouvelles fonctions ministérielles.

Le défi persistant de l’émigration des jeunes au Sénégal malgré les promesses de changement politique

L’élection présidentielle récente au Sénégal a été marquée par l’ascension de Bassirou Diomaye Faye, devenant ainsi le plus jeune Chef d’État du pays. Sa victoire a été perçue comme une opportunité pour le changement et la rupture avec les politiques précédentes, notamment en ce qui concerne la création d’emplois pour contrer l’émigration massive des jeunes.

Cependant, sur le terrain, la réalité semble dépeindre une image nuancée de l’impact de ces nouvelles perspectives politiques sur les aspirations des jeunes. Malgré les discours prometteurs et les intentions louables du gouvernement, les jeunes continuent à faire la queue devant les centres de demande de visa, désireux de chercher des opportunités à l’étranger.

En cette matinée de Ramadan, le centre de réception des demandes de visa de Ouakam est bondé. Parmi la foule se trouve Aliou Dramé, un étudiant en droit de 24 ans. Malgré sa foi en un avenir meilleur promis par le nouveau président, il choisit de saisir une opportunité d’emploi à l’étranger, conscient des défis auxquels il pourrait être confronté sur le marché du travail au Sénégal.

Le constat est partagé par Djibril Guèye, un habitué des lieux. Pour lui, de nombreux jeunes ont perdu espoir après des années de lutte contre le chômage, et convaincre ces jeunes de rester et de contribuer au développement du pays sera un processus complexe et de longue haleine.

Pourtant, certains restent optimistes quant aux intentions du gouvernement. Saliou Diop, responsable des achats au ministère des Finances, salue les propositions du président visant à lutter contre l’émigration des jeunes. Cependant, il reconnaît également que ces mesures ne seront pas suffisantes pour dissuader complètement les jeunes de chercher des opportunités à l’étranger.

Dans ce contexte, il devient crucial pour le gouvernement de traduire ses promesses en actions concrètes. Alléger les procédures de demande de visa, créer un environnement favorable aux investissements et promouvoir l’entrepreneuriat pourraient être des premiers pas vers la rétention des jeunes talents au Sénégal.

En fin de compte, l’émigration des jeunes reste un défi persistant qui nécessite une approche globale et coordonnée de la part du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. Tant que les jeunes ne trouveront pas des opportunités satisfaisantes dans leur propre pays, l’attrait de chercher fortune à l’étranger continuera à exercer une pression sur la société sénégalaise.

« Attaque en Mauritanie : Bilan tragique de l’incursion de l’armée malienne et de Wagner »

Une incursion menée par des soldats de l’armée malienne et des mercenaires russes du groupe Wagner sur le territoire mauritanien, le dimanche 7 avril, a laissé un lourd bilan humain, avec trois civils blessés par balles, selon des sources de RFI. L’opération, réalisée dans le cadre d’une lutte antiterroriste, s’est déroulée dans le village de Madallah, près de Fassala, dans la région du Hodh El Chargui, au sud-est de la Mauritanie.

L’objectif de cette incursion était de traquer des membres de la Katiba Macina du Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), affiliée à al-Qaïda. Selon des témoins locaux, les soldats maliens et les mercenaires russes ont franchi la frontière mauritanienne avant 10 heures du matin et ont immédiatement ouvert le feu dans le village de Madallah.

Trois jeunes civils circulant à moto ont été blessés lors de l’attaque, tandis que des habitations ont également été touchées par les tirs. Quatre individus ont été arrêtés et interrogés par les forces maliennes et Wagner avant d’être relâchés. Les autorités mauritaniennes ont ensuite dépêché des soldats sur place pour rassurer les habitants et les inciter à éviter cette zone frontalière à risque.

Une source sécuritaire malienne a confirmé que l’objectif de l’opération était de neutraliser des terroristes et qu’un nombre indéterminé de jihadistes auraient été tués au cours de l’opération. Cependant, les détails sur les pertes du côté mauritanien restent flous.

Cette incursion souligne les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les pays de la région du Sahel, où les groupes terroristes opèrent librement à travers les frontières poreuses. La présence de mercenaires étrangers dans ces opérations soulève également des préoccupations quant à la coordination et à la transparence des efforts antiterroristes dans la région.

Les tensions émergent au sein de l’APR : Macky Sall et Amadou Bâ face à une dualité croissante

La défaite électorale du 24 mars 2024 a semé les graines de la discorde au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal. Alors que le président sortant, Macky Sall, et son candidat malheureux, Amadou Bâ, tentent de naviguer à travers les eaux tumultueuses de la politique post-électorale, une dualité émergente entre les deux figures principales du parti commence à se dessiner.

Dans les jours qui ont suivi la proclamation des résultats électoraux, Macky Sall a adressé une note aux membres de l’APR, réaffirmant son leadership et appelant à l’unité malgré la défaite. Il a souligné l’importance de rester concentré sur l’avenir et de défendre les intérêts nationaux dans un contexte politique incertain.

Cependant, la réponse d’Amadou Bâ, le candidat désigné de l’APR pour l’élection présidentielle, a jeté un éclairage différent sur la situation. Dans une lettre ouverte, Bâ a souligné son rôle en tant que chef de l’opposition démocratique et républicaine, prêt à défendre ses idéaux de paix et de prospérité partagée. Cette déclaration a laissé entrevoir une division potentielle au sein de l’APR, avec Bâ positionné comme un contrepoids à l’autorité de Sall.

Les enjeux sont élevés pour les deux hommes. Alors que Macky Sall assume un nouveau rôle en tant qu’Envoyé spécial des 4P, avec des responsabilités mondiales, Amadou Bâ se trouve face à la tâche ardue de rassembler le parti derrière lui dans son rôle de chef de l’opposition. Les tensions sont exacerbées par le projet de loi sur le statut du chef de l’opposition, qui offre des privilèges spéciaux à celui qui incarne ce rôle.

Au sein de l’APR, des divisions se font sentir. Certains membres du parti ont exprimé leur réticence à soutenir Bâ, soulignant les défis qu’il pourrait rencontrer pour unifier le parti derrière sa vision. Alors que les élections législatives anticipées se profilent à l’horizon, la bataille pour le contrôle de l’APR pourrait s’intensifier dans les semaines à venir, laissant présager une période tumultueuse pour le parti au pouvoir et la politique sénégalaise dans son ensemble.

« Laurent Gbagbo dénonce le franc CFA et prédit l’avenir de la monnaie de l’AES »

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a prononcé des déclarations fracassantes lors de la 2e édition de la Fête de la Réconciliation, organisée à Agboville le weekend dernier. Devant une foule enthousiaste de partisans, Gbagbo a vivement critiqué le franc CFA, le qualifiant de mauvaise monnaie et prédisant son abandon par les pays de la zone.

« En 1984 déjà, je dénonçais le franc CFA. Mais, en ce moment, on avait peur. Mais maintenant, tout le monde sait que ce n’est pas bon », a-t-il déclaré, soulignant ainsi ses longues convictions sur la question. Gbagbo a ensuite prédit que dans une décennie, les pays utilisant le franc CFA quitteraient progressivement la zone, suscitant les acclamations de la foule.

Parmi les révélations les plus remarquables de Gbagbo, il a affirmé que le Niger, le Burkina Faso et le Mali étaient les plus avancés dans leur projet d’abandon du franc CFA et qu’ils étaient déjà prêts à lancer leur propre monnaie commune. Il a même indiqué que le lieu de fabrication de cette monnaie était en train d’être décidé, suggérant ainsi une préparation avancée dans le processus.

Ces déclarations ont étonné de nombreux observateurs, car les dirigeants de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) n’ont pas officiellement annoncé de tels projets. Cependant, Gbagbo semble confiant dans ses affirmations, révélant ainsi des informations potentiellement sensibles.

Les commentaires de Gbagbo reflètent son engagement continu dans les affaires politiques et économiques de la région, ainsi que son désir de voir un changement radical dans le système monétaire ouest-africain. Son analyse de la situation montre qu’il est profondément impliqué et bien informé des développements en cours, ce qui soulève des questions sur l’avenir du franc CFA et le projet de monnaie commune dans la région.

« Mamoudou Ibra Kane réfute l’étiquette de « situation déplorable » avancée par le président Bassirou Diomaye Faye »

Dans un échange houleux de déclarations entre les membres de la coalition présidentielle et l’opposition, la question de l’état actuel du Sénégal a été mise en avant. Le président Bassirou Diomaye Faye a récemment qualifié la situation du pays de « déplorable » lors d’une réunion avec les membres de sa coalition, selon des informations relayées par « Les Échos ».

Cependant, cette description de la situation n’a pas été accueillie sans réplique. Mamoudou Ibra Kane, une figure politique éminente et nouvellement affiliée à l’opposition sénégalaise, a contesté fermement cette étiquette. En tant que journaliste et homme politique, Kane a exhorté le président et l’ancien régime à fournir des éclaircissements sur ce qu’ils entendent par « situation déplorable ».

Sur sa page X, Kane a exprimé son désaccord avec l’affirmation de Diomaye Faye, soulignant le besoin pour le chef de l’État de présenter des preuves tangibles de la prétendue détérioration de la situation au Sénégal. Cette remise en question ouverte de la rhétorique présidentielle illustre les tensions et les divergences d’opinion qui marquent le paysage politique sénégalais.

Dans un contexte où les attentes sont élevées et où les promesses de campagne doivent être tenues, les débats sur l’état du pays reflètent une volonté croissante de transparence et de redevabilité de la part des citoyens et des acteurs politiques. La réplique de Mamoudou Ibra Kane met en lumière le besoin d’un dialogue ouvert et constructif pour surmonter les défis auxquels le Sénégal est confronté et pour bâtir un avenir meilleur pour tous ses habitants.

Passation de service au Ministère de l’Intérieur : Makhtar Cissé cède le relais à Jean Baptiste Tine

Le Ministère de l’Intérieur a été le théâtre d’une transition majeure aujourd’hui, alors que Mouhammadou Makhtar Cissé a officiellement passé le témoin au Général Jean Baptiste Tine lors d’une cérémonie de passation de service. Cette transition intervient dans un contexte où le Premier ministre Ousmane Sonko avait annoncé des changements rapides au sein du gouvernement.

La passation de service s’est déroulée selon le mode « fast track » promis par le Premier ministre, témoignant d’une volonté de dynamisme et de transition efficace au sein de l’administration. La rapidité de ce processus démontre également l’engagement du gouvernement à maintenir la continuité des services publics tout en mettant en place de nouvelles orientations et stratégies.

Mouhammadou Makhtar Cissé, qui a occupé le poste de ministre de l’Intérieur, laisse derrière lui un héritage de service et de dévouement envers la nation. Son successeur, le Général Jean Baptiste Tine, prend les rênes du Ministère de l’Intérieur dans un climat marqué par des défis complexes en matière de sécurité intérieure, de gestion des crises et de consolidation de l’ordre public.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays fait face à des enjeux multiples, tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-politique. Le nouveau ministre devra s’atteler à relever ces défis avec détermination et vision, en coopération avec les différentes institutions et acteurs de la société.

Par ailleurs, il convient de noter que cette passation de service intervient le même jour où le Premier ministre Ousmane Sonko a pris ses fonctions à la primature. Ce synchronisme témoigne d’une volonté collective de dynamiser et de renouveler l’action gouvernementale pour répondre aux attentes et aux aspirations du peuple.

Dans les semaines à venir, il sera intéressant de suivre les premières actions et initiatives du nouveau ministre de l’Intérieur, ainsi que les réactions et les attentes des citoyens à l’égard de ce changement au sein du gouvernement. En effet, la manière dont le ministère abordera les défis sécuritaires et sociétaux en cours sera cruciale pour l’avenir du pays.

Une Voix pour l’Égalité : Maimouna Ndour Faye critique le manque de représentation féminine dans le gouvernement

Maimouna Ndour Faye, figure éminente des médias sénégalais et patronne de la 7TV, a exprimé sa déception quant au faible nombre de femmes nommées dans le nouveau gouvernement. Dans une déclaration franche et directe, elle a souligné le potentiel inexploité des femmes sénégalaises dans le leadership et l’administration du pays.

La critique de Maimouna Ndour Faye met en lumière une réalité importante : malgré les progrès réalisés en matière d’égalité des sexes, il reste encore beaucoup à faire pour assurer une représentation équilibrée des femmes dans les postes de pouvoir et de décision. Alors que le Sénégal regorge de femmes talentueuses et compétentes, leur sous-représentation dans le gouvernement est une source de préoccupation légitime.

Elle appelle directement le Président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko à faire des efforts pour remédier à cette situation. Elle souligne également que le Président sortant, Macky Sall, avait fait preuve d’une meilleure reconnaissance du talent féminin dans son gouvernement précédent.

Le nouveau gouvernement compte seulement quatre femmes sur un total de trente ministres et secrétaires d’État, ce qui est considéré comme insuffisant pour refléter pleinement la diversité et la richesse des compétences féminines disponibles dans le pays. Maimouna Ndour Faye appelle donc à une action proactive pour promouvoir l’égalité des sexes et assurer une représentation équilibrée dans toutes les sphères de la gouvernance.

En fin de compte, la voix de Maimouna Ndour Faye résonne comme un appel à l’action pour une société plus inclusive et égalitaire, où les femmes peuvent pleinement contribuer à façonner l’avenir du pays. Son plaidoyer met en lumière l’importance de la diversité et de la représentation dans la construction d’une gouvernance efficace et légitime.

Un Appel à l’Unité Nationale : Sonko exhorte à soutenir le Président Diomaye Faye

Dans un geste de solidarité nationale et de responsabilité collective, le Premier ministre Ousmane Sonko a appelé les membres de la coalition au pouvoir à soutenir pleinement le nouveau Président, Diomaye Faye, tout au long de son mandat. Cette invitation à l’unité survient lors d’une récente réunion entre le Président Faye et les leaders de la coalition qui ont joué un rôle crucial dans sa victoire électorale.

Sonko a partagé une leçon tirée de son expérience précédente au sein du gouvernement, soulignant la solitude qui a souvent accompagné le Président sortant, Macky Sall. Il a noté que beaucoup de ceux qui étaient auparavant autour du Président n’étaient motivés que par des intérêts personnels, laissant le dirigeant confronté à des décisions difficiles et à des pressions constantes.

Afin d’éviter cette solitude et d’assurer une gouvernance efficace, Sonko a insisté sur la nécessité d’une approche collective envers le leadership du Président Faye. Il a souligné que le soutien de la coalition ne devrait pas être perçu comme un moyen de contrôle, mais plutôt comme une démonstration d’engagement envers le bien-être du pays et de ses citoyens.

L’appel de Sonko résonne comme une invitation à transcender les clivages politiques et à mettre de côté les intérêts partisans au profit de l’intérêt national. Il reconnaît que la gestion d’un État exige une collaboration et une solidarité entre toutes les parties prenantes, et il encourage chacun à jouer son rôle dans la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal.

En fin de compte, l’appel à l’unité nationale lancé par Sonko réaffirme l’importance de la cohésion et de la coopération dans la réalisation des objectifs communs du pays. C’est un rappel que, ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de leur nation.

162 Migrants Sénégalais Séjournant au Maroc Depuis Mars Seront Rapatriés à Partir de Mardi

Dans le cadre d’un effort concerté entre le Sénégal et le Maroc pour gérer les flux migratoires, 162 candidats sénégalais à l’émigration irrégulière, résidant dans la région de Dakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc depuis le début du mois de mars, seront rapatriés vers leur pays d’origine à partir de mardi. Cette décision fait suite à une coopération entre les deux nations visant à garantir le retour sécurisé des migrants vers leur foyer.

Selon des informations émanant d’une source diplomatique et relayées par l’APS, le premier convoi de ces migrants est prévu d’arriver à Saint-Louis le mercredi en début d’après-midi. Le deuxième convoi, quant à lui, devrait quitter Dakhla jeudi pour arriver le lendemain (vendredi) également à Saint-Louis en début d’après-midi. Parmi les personnes rapatriées, six femmes, un nourrisson âgé de moins d’un an et cinq personnes en convalescence médicale seront incluses dans le deuxième groupe.

Le Consulat général du Sénégal à Dakhla a confirmé qu’après ces rapatriements, aucun ressortissant sénégalais ne restera en attente de retour. De plus, les autorités consulaires ont précisé qu’aucune arrivée de pirogues en provenance du Sénégal n’a été enregistrée depuis le début de l’année 2024. Toutes les embarcations utilisées par les 600 Sénégalais ayant bénéficié d’un retour volontaire cette année ont pris le départ de la Mauritanie, selon les informations fournies.

Cette opération de rapatriement souligne l’importance de la coopération internationale dans la gestion des mouvements migratoires et met en lumière les efforts déployés par les gouvernements pour garantir la sécurité et le bien-être des migrants tout en respectant les lois et les réglementations en vigueur.

Un nouveau Président, une nouvelle ère : Diomaye Faye prend ses fonctions

Le Sénégal entre dans une nouvelle ère avec l’élection et l’investiture de son nouveau président, Diomaye Faye. Après une victoire écrasante lors des élections présidentielles du 24 mars, où il a remporté près de 55% des suffrages dès le premier tour, le nouveau chef de l’État a officiellement pris ses fonctions. Dans un discours adressé à ses partisans et alliés politiques lors d’une réunion de coalition, le Président Faye a exprimé sa reconnaissance et son engagement envers le peuple sénégalais.

La réunion de coalition a été l’occasion pour le Président Faye de remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à sa victoire électorale. Il a souligné le dévouement et les efforts consentis par ses alliés tout au long de la campagne électorale. Reconnaissant que certains ont investi davantage de ressources que d’autres, il a salué leur engagement en faveur du changement et de l’espoir pour le Sénégal.

Cependant, le Président Faye a également souligné les défis qui attendent le pays. Il a décrit la situation actuelle comme étant « déplorable » et a insisté sur la nécessité de faire preuve d’une grande responsabilité et d’une attitude exemplaire pour répondre aux attentes du peuple. Il a souligné que le travail à accomplir est immense et que la coalition devra s’atteler à structurer ses efforts pour relever les défis à venir.

Parmi les priorités du nouveau gouvernement figurent la mise en place de réformes importantes pour répondre aux besoins du pays. Le Président Faye a souligné l’importance de travailler en étroite collaboration avec les différents acteurs politiques et sociaux pour garantir une transition en douceur vers cette nouvelle ère.

Alors que le Sénégal entre dans cette nouvelle phase de son histoire politique, le Président Diomaye Faye affirme son engagement envers le peuple et son dévouement à faire avancer le pays sur la voie du progrès et du développement.

Mort de Quatre Soldats de la SADC en RDC : Un Triste Épisode dans la Quête de la Paix

La République démocratique du Congo (RDC) est une nouvelle fois le théâtre d’une tragédie alors que quatre soldats de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) ont perdu la vie dans l’est du pays. Trois Tanzaniens ont été tués par un tir de mortier, tandis qu’un quatrième, de nationalité sud-africaine, a succombé à des problèmes de santé après avoir été hospitalisé. L’incident témoigne des défis persistants auxquels sont confrontées les forces de maintien de la paix dans cette région en proie à l’instabilité.

Lundi, la SADC a confirmé la mort de ces soldats dans un communiqué, soulignant le lourd tribut payé par ceux qui servent dans des missions de paix. Trois autres soldats tanzaniens ont également été blessés dans l’incident, mettant en lumière les dangers auxquels ils sont exposés dans l’exercice de leurs fonctions.

L’est de la RDC est depuis longtemps le théâtre de violences et de conflits armés, alimentés par des tensions ethniques, des rivalités politiques et des intérêts économiques. Les forces de maintien de la paix opèrent dans ce contexte difficile pour tenter d’apaiser les tensions et de protéger les civils vulnérables. Cependant, leur mission est souvent entravée par la présence de groupes armés et de milices locales, ainsi que par les conditions géographiques difficiles de la région.

La mort de ces soldats de la SADC est un rappel poignant des sacrifices consentis dans la quête de la paix et de la sécurité en RDC. Leur engagement courageux mérite d’être salué, tout comme celui de nombreux autres hommes et femmes qui risquent leur vie pour aider à construire un avenir meilleur pour les populations locales.

Les pensées et les prières vont aux familles et aux proches des soldats décédés, ainsi qu’aux blessés qui se battent pour leur rétablissement. Leur dévouement et leur sacrifice ne seront pas oubliés alors que la communauté internationale continue de soutenir les efforts visant à instaurer la stabilité et la paix en RDC et dans toute la région des Grands Lacs africains.

Clubs dirigés par des politiques : la hantise permanente du revers de la médaille

Le lien étroit entre politique et sport au Sénégal est un sujet qui suscite de vives préoccupations, surtout dans le contexte actuel marqué par la chute possible du régime de Macky Sall. Cette situation pourrait potentiellement affecter le fonctionnement des clubs comme l’AS Pikine et Guédiawaye FC, qui sont dirigés par des responsables politiques du gouvernement sortant. Les implications de cette interférence politique dans le sport sont sujettes à de légitimes interrogations, avec des craintes de contre-performance des équipes et de tensions entre politiques et supporters.

Un fervent supporter de l’AS Pikine exprime ses inquiétudes : « Les dirigeants politiques impliqués dans la gestion des clubs pourraient être tentés d’utiliser leur position pour promouvoir leurs propres agendas politiques, au détriment de l’équité. Cette manipulation politique peut fausser la course au succès sportif. La politique et le sport ne sont pas compatibles à mon avis ».

Il est indéniable que l’ingérence politique compromet les valeurs fondamentales du sport, affectant la crédibilité et l’attrait des clubs pour les supporters. Cette interférence peut également mettre en péril la stabilité financière des équipes, comme le souligne un supporter anonyme : « Notre club est dirigé par un responsable du régime sortant, maintenant la question qu’on se pose est-ce que le président parviendra à payer normalement les salaires ? Cela peut avoir un impact psychologique sur les joueurs ».

Face à ces défis, la nécessité de séparer la politique et le sport est évidente. Une gestion efficace des clubs, basée sur la promotion de la bonne gouvernance et de l’éthique, est essentielle pour assurer leur viabilité économique à long terme. Comme le souligne un supporter anonyme, « les sportives doivent veiller à ce que les décisions prises dans le domaine sportif soient dans l’intérêt général, plutôt que pour servir des intérêts politiques particuliers ».

En fin de compte, il est impératif de garantir une indépendance vis-à-vis des agendas politiques pour assurer la stabilité et la pérennité des clubs sportifs. La politisation du sport présente des risques sérieux pour l’intégrité et la crédibilité du sport en général, et seule une approche fondée sur la séparation de la politique et du sport peut préserver les valeurs essentielles de ce dernier.

ArabieSaudite: Le Croissant lunaire n’a pas été aperçu à la Mecque qui va célébrer l’Eid mercredi 10 Avril 2024.

À la Mecque, le ciel a parlé et les fidèles musulmans se préparent à célébrer l’Eid al-Fitr le mercredi 10 avril 2024. Après une observation attentive du Croissant lunaire, symbole de la fin du mois sacré de Ramadan, la décision a été prise d’honorer cette fête religieuse.

L’Eid al-Fitr, également connue sous le nom de fête de la rupture du jeûne, marque la fin d’un mois de jeûne, de prière et de réflexion pour les musulmans du monde entier. À la Mecque, lieu saint de l’Islam, cette célébration revêt une signification particulièrement profonde et spirituelle.

La nouvelle de la date de l’Eid al-Fitr à la Mecque est toujours accueillie avec anticipation et joie par les fidèles. C’est un moment de réjouissance, de gratitude et de fraternité, où les musulmans se rassemblent pour des prières spéciales dans les mosquées et les lieux de culte, puis partagent des repas festifs avec leur famille, leurs amis et les nécessiteux.

Cette année, la célébration de l’Eid al-Fitr à la Mecque sera marquée par un sentiment renouvelé de foi, d’unité et d’espoir, alors que les fidèles expriment leur reconnaissance pour les bénédictions du Ramadan et leur engagement envers les valeurs de l’Islam.

En cette période de fête, que l’esprit de l’Eid al-Fitr illumine nos cœurs et nos foyers, apportant paix, bonheur et prospérité à tous ceux qui observent cette joyeuse occasion dans le monde entier. Eid Mubarak!

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba dans la sobriété

Ce lundi marque un tournant majeur à la Primature avec la passation de service entre le nouveau Premier ministre, Ousmane Sonko, et son prédécesseur, Sidiki Kaba. L’événement, annoncé sobre, se déroule dans un contexte marqué par l’arrivée d’une nouvelle équipe gouvernementale et la transition vers une nouvelle ère politique.

Selon les informations relayées par la RTS, la cérémonie de passation de service se déroule actuellement à la Primature, sous un caractère essentiellement technique. Dans un souci de continuité administrative et de respect des procédures, cette transition se déroule dans la plus grande sobriété, témoignant ainsi du sérieux et du professionnalisme des institutions.

Cette passation de service revêt une importance particulière alors que le pays traverse des moments de changement et d’attentes diverses de la part de la population. Ousmane Sonko, nouvellement nommé Premier ministre, prend ainsi les rênes du gouvernement avec la responsabilité de conduire les affaires de l’État et de répondre aux défis qui se présentent.

La transition à la Primature est le premier acte d’une série de passations qui auront lieu dans les jours à venir, avec notamment celle du ministère de l’Intérieur prévue plus tard dans la journée. Ces événements marquent le début d’une nouvelle phase dans la gouvernance du pays, avec l’arrivée de nouveaux visages et de nouvelles idées pour répondre aux aspirations et aux besoins de la population.

Dans ce contexte de transition politique, la passation de service à la Primature symbolise le passage du flambeau d’une génération à une autre, avec l’engagement ferme de servir le pays et de travailler pour son développement et son progrès.

Reflétant la beauté de l’Afrique : Un hommage à la diversité et à la richesse culturelle du continent

Les femmes africaines, en particulier, incarnent la beauté sous toutes ses formes. Leurs visages rayonnants témoignent de l’héritage culturel et de la force intérieure transmis de génération en génération. Leurs coiffures élaborées sont un hommage à la créativité et à la diversité des traditions africaines, tandis que leurs vêtements colorés racontent des histoires riches en symbolisme et en histoire.

Enfin, la beauté de l’Afrique réside également dans sa nature sauvage et préservée. Des vastes plaines du Serengeti aux jungles luxuriantes du Congo, des majestueux pics du Kilimandjaro aux eaux turquoise de Zanzibar, l’Afrique abrite une biodiversité étonnante et des paysages à couper le souffle.

L’exposition « Africa Today » à Dakar : un dialogue artistique entre l’Afrique et l’Europe

Sous les auspices de la Maison Hapsatou Sy-Dakar, l’exposition « Africa Today » a récemment ouvert ses portes, offrant un espace de rencontre entre l’art contemporain et des thématiques de développement et d’émancipation. L’événement, inauguré ce samedi, a également été marqué par une conférence explorant le rôle de l’art en tant que catalyseur de la liberté d’expression et comme pont entre les cultures.

Cette manifestation culturelle a donné la parole à des artistes originaires du continent africain, ainsi qu’à des Européens travaillant à l’intersection de ces deux mondes, tous engagés à mettre en lumière la dynamique identitaire de l’Afrique. À travers une diversité d’œuvres, l’exposition interroge nos perceptions communes et célèbre la richesse de l’héritage africain.

Des figures éminentes, parmi lesquelles Me Sylvain Sankale, Reine Bassène, Djibril Dramé et Pascal Konan, ont enrichi la conférence de leurs perspectives, démontrant comment l’art contribue au dialogue mondial et soutient les fondements de la paix et du développement durable. En partenariat avec des galeries internationales, cet événement s’inscrit dans le cadre des activités satellites de la Biennale de Dakar 2024.

Cette initiative réunit ainsi des acteurs clés de la scène artistique mondiale, consolidant Dakar en tant que bastion de réflexion artistique et de célébration des multiples facettes de l’Afrique contemporaine.

En offrant une plateforme d’échange et de collaboration entre les artistes et les cultures, « Africa Today » contribue à tisser des liens et à promouvoir la compréhension mutuelle à travers les frontières, faisant de Dakar un carrefour vibrant de créativité et de dialogue interculturel.

Mort de Seydina Mouhamed Diop : Six policiers du commissariat de Pikine incarcérés

La communauté de Pikine est secouée par la nouvelle de l’incarcération de six policiers du commissariat local, accusés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop. Ce décès tragique survenu lors d’une opération policière dans la nuit du 24 au 25 mars dernier a plongé la région dans l’émoi et suscité des questions persistantes sur la conduite des forces de l’ordre.

Selon les informations divulguées dans l’édition de ce lundi de Libération, les six policiers incriminés ont été placés sous mandat de dépôt pour répondre de l’accusation de meurtre. Leur arrestation par la Direction des Investigations Criminelles (DIC) et leur comparution devant le parquet de Pikine-Guédiawaye ont conduit à cette décision de détention préventive, dans l’attente de la suite de la procédure judiciaire.

Bien que les circonstances exactes de la mort de Seydina Mouhamed Diop restent entourées de mystère, des témoignages ont évoqué le fait que la victime aurait succombé à ses blessures après avoir été emmenée au Technopole et violemment maltraitée par les policiers. Un ami de la victime, également interpellé lors de l’incident, aurait livré des détails sur les événements qui ont conduit au drame.

Cette affaire a déclenché une onde de choc au sein de la communauté, mettant en lumière les inquiétudes persistantes concernant les pratiques policières et les abus potentiels de pouvoir. Les appels à la transparence et à la responsabilité dans l’enquête sur la mort de Seydina Mouhamed Diop se multiplient, alors que la justice cherche à faire la lumière sur cet événement tragique.

Pour de nombreux observateurs, cette affaire souligne la nécessité impérieuse d’une surveillance accrue des forces de l’ordre et d’une enquête minutieuse pour garantir la justice et restaurer la confiance du public dans les institutions chargées de l’application de la loi. La poursuite des responsables présumés du meurtre de Seydina Mouhamed Diop représente un premier pas vers la reddition de comptes et la quête de vérité pour sa famille et la société dans son ensemble.

ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le président de République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une mesure forte dès le début de son mandat en annulant les nominations faites par son prédécesseur, Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Cette décision a été perçue comme une violation par l’Alliance pour la République (APR). Le Pr Ismaïla Madior Fall, lui, évoque de probables contentieux juridiques.

Dans son communiqué de presse adressé au président Bassirou Diomaye Faye, le Secrétariat exécutif national de l’APR (SEN) a exprimé son mécontentement quant à l’annulation des dernières nominations faites par Macky Sall lors du dernier Conseil supérieur de la magistrature. Cette réaction suggère que l’APR considère cette décision comme problématique ou non conforme aux attentes. Les détails spécifiques de la déclaration du SEN pourraient donner un aperçu plus clair de leurs préoccupations et de leurs positions sur cette question. « Il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature», peut-on lire sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

L’ex-parti présidentiel, maintenant dans l’opposition, insiste sur l’importance du respect du principe de continuité de l’État et de l’inamovibilité des Magistrats, en particulier en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire, qui est le Premier président de la Cour Suprême. Cette demande met en évidence l’importance de maintenir la stabilité et l’indépendance de la magistrature pour assurer le bon fonctionnement du système judiciaire.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR félicite tout de même le Président Diomaye Faye pour sa brillante victoire au premier tour et lui souhaite une pleine réussite dans ses fonctions. Cependant, l’APR prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko. Il rappelle que les promesses doivent être suivies d’effet afin de répondre aux attentes des populations. Cela souligne l’importance pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations des citoyens.

AVIS DU Pr ISMAÏLA MADIOR FALL

Quant au professeur en droit et ancien garde des Sceaux, il a expliqué que cette mesure d’abrogation devrait être retirée et réexaminée pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il a précisé que les mesures abrogées ont été prises en conformité avec la loi, lors d’une session en présentiel du CSM, alors qu’une consultation à domicile aurait été suffisante. De plus, ces décrets ont été pris avant le 2 avril 2024, pendant le mandat du président précédent. Ce qui, selon lui, ne constitue pas une violation de la constitution.

Il a également fait valoir que le président de la République a le droit, en vertu du parallélisme des formes, de revenir sur ces nominations en nommant d’autres magistrats aux mêmes postes lors d’une nouvelle session du CSM.

En ce qui concerne le premier Président de la Cour suprême, l’ancien ministre de la Justice a estimé qu’il est juridiquement impossible de revenir sur sa nomination. Ceci créerait, à l’en croire, un précédent dangereux et ouvrirait la voie à des contentieux juridiques.

Il a terminé par avancer qu’il serait préférable de retirer ces décrets d’annulation de l’ordonnancement juridique pour éviter tout recours juridique ultérieur et pour préserver l’intégrité de la magistrature suprême.

Adama Dieng nommé par l’UA pour prévenir génocide et atrocités en Afrique

La Commission de l’Union africaine (UA) marque un pas significatif dans la prévention des crimes de masse en Afrique avec la nomination de l’éminent Sénégalais Adama Dieng en tant que premier envoyé spécial pour la prévention du crime de génocide et d’autres atrocités de masse. Cette décision, annoncée par le président de l’UA, Moussa Faki Mahamat, reflète une volonté résolue de lutter activement contre l’idéologie de la haine et de prévenir les atrocités sur le continent.

Fort d’une expérience préalable en tant que conseiller spécial pour les Nations Unies, Adama Dieng se voit confier la tâche cruciale de diriger les efforts de l’UA dans ce domaine sensible. Sa nomination intervient à un moment où l’Afrique commémore un événement tragique de son histoire : le génocide des Tutsi au Rwanda en 1994.

Chaque 7 avril, l’UA rend hommage aux victimes de cette terrible tragédie, marquant ainsi son engagement ferme à ne pas oublier et à rester vigilant face à de telles atrocités. Cette nomination revêt donc une importance symbolique et stratégique, renforçant l’engagement de l’Union africaine à empêcher la répétition de tels actes abominables sur son territoire.

En assumant ce rôle crucial, Adama Dieng apportera une expertise précieuse et un leadership éclairé pour guider les initiatives de prévention de la Commission de l’UA. Sa mission consistera à travailler en étroite collaboration avec les États membres, les organisations régionales et internationales, ainsi que les acteurs de la société civile pour renforcer les capacités de prévention, identifier les signes précurseurs de violence et mettre en place des mécanismes efficaces pour prévenir les conflits et les atrocités.

La nomination d’Adama Dieng souligne l’engagement résolu de l’UA à faire de la prévention des génocides et des atrocités une priorité absolue. En unissant leurs efforts et en agissant de manière préventive, les pays africains peuvent contribuer à bâtir un avenir où la paix, la sécurité et la dignité humaine prévalent sur la violence et la haine.

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24 – ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Le Dakarois Quotidien N°150 – du 08/04/24
🔴 ANNULATION DES DÉCRETS DU DERNIER CSM: L’ancien régime met en garde Diomaye Faye

Une nouvelle ère astronomique : l’éclipse solaire du 8 avril 2024

L’année 2024 s’annonce riche en événements célestes, avec en tête d’affiche la première éclipse solaire de l’année prévue pour le 8 avril. Cet événement astronomique captivant captivera les observateurs chanceux à travers le monde, offrant un spectacle spectaculaire dans le ciel.

Le 8 avril, la lune se placera devant le soleil, créant ainsi une éclipse solaire totale. Cependant, seuls quelques endroits privilégiés auront le privilège de contempler ce spectacle céleste en direct. Parmi ces chanceux se trouvent le Canada, le Mexique et les États-Unis, tandis que certaines régions du Sud-est de la Grande-Bretagne et l’Islande auront également une vue dégagée sur l’éclipse.

Pour ceux qui ne pourront pas être sur place pour assister à l’éclipse en direct, il existe une alternative fascinante. La NASA diffusera l’événement en direct sur sa chaîne YouTube à partir de 19 heures, heure française. Cette retransmission permettra à toute personne intéressée, peu importe où elle se trouve dans le monde, de vivre cette expérience cosmique remarquable depuis le confort de son foyer.

Que vous soyez un passionné d’astronomie ou simplement curieux de découvrir un phénomène naturel rare, l’éclipse solaire du 8 avril promet d’être un spectacle inoubliable. Assurez-vous de ne pas manquer cette diffusion en direct pour vivre pleinement cette expérience astronomique extraordinaire. Que la magie du cosmos vous émerveille et vous inspire lors de cette journée mémorable !

Passation de service à la Primature : Ousmane Sonko succède à Sidiki Kaba

Dans un tournant politique majeur pour le Sénégal, Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre, succédant ainsi à Sidiki Kaba, lors d’une passation de service prévue pour le lundi 8 avril 2024 à 10 heures à la Primature. Cette nomination marque le début d’un nouveau chapitre dans l’histoire politique du pays, avec des implications significatives pour l’avenir de la nation sénégalaise.

À 49 ans, Ousmane Sonko est une figure politique émergente au Sénégal. Originaire de la région de Ziguinchor, il a fait ses études en administration et en finances avant de devenir un expert fiscal reconnu. Sonko a ensuite embrassé une carrière politique, fondant en janvier 2014 les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), un parti politique axé sur la lutte contre la corruption, la promotion de l’éthique dans la gouvernance et la défense des intérêts du peuple sénégalais.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre est survenue le jour même de l’investiture du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye. Cette décision a été suivie rapidement par la publication de la composition de son équipe gouvernementale, comprenant 25 ministres et cinq secrétaires d’État, témoignant de la rapidité avec laquelle le nouveau gouvernement a été formé.

Ousmane Sonko a clairement articulé son programme politique autour de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité pour tous les citoyens sénégalais. Il s’est engagé à lutter contre la corruption, à promouvoir une gouvernance éthique et transparente, et à défendre les intérêts du peuple sénégalais dans toutes ses actions gouvernementales.

La passation de service à la Primature sera un moment de transition technique, mais elle revêt également une grande importance symbolique. Elle marque le début de la nouvelle administration sous la direction d’Ousmane Sonko, avec des attentes élevées quant aux politiques et aux actions à venir. Parmi les défis qui attendent le nouveau gouvernement figurent la gestion de l’économie, la lutte contre la pauvreté et l’inégalité, ainsi que la promotion du développement durable et de la stabilité politique.

La nomination d’Ousmane Sonko en tant que Premier ministre ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire politique du Sénégal. Avec son engagement en faveur de la souveraineté, de la justice sociale et de la prospérité, Sonko promet de guider le pays vers un avenir meilleur. Les attentes sont grandes, mais avec détermination et engagement, le nouveau gouvernement sous la direction de Sonko pourrait apporter des changements significatifs pour le peuple sénégalais.

Annulation des décrets de Macky Sall par Diomaye Faye : L’APR pointe du doigt un acte de sabotage

Après le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne, l’Alliance Pour la République (APR) exprime ses condoléances à la famille du défunt au nom du Président Macky Sall et de tous les membres du parti. Saluant la mémoire d’un homme d’État accompli et d’un militant politique aux convictions constantes, l’APR rend hommage à son engagement en faveur du Sénégal.

Dans un contexte politique national, l’APR réaffirme son soutien au Président Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire au premier tour des élections présidentielles. Tout en lui souhaitant une réussite dans la satisfaction des demandes sociales du peuple sénégalais, le parti prend acte de la mise en place du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Ousmane Sonko.

Cependant, l’APR souligne la nécessité pour le nouveau gouvernement de concrétiser ses promesses, notamment en matière de pouvoir d’achat, d’emploi des jeunes et de transparence dans les nominations aux postes de direction. Le parti exhorte également le Président Bassirou Diomaye Faye à respecter le statut des magistrats, notamment en ce qui concerne l’inamovibilité du Premier Président de la Cour Suprême.

Dans un communiqué, l’APR déclare : « L’APR rappelle à l’attention du Président Bassirou Diomaye Faye sur le fait qu’il ne peut inaugurer son magistère par une violation flagrante du statut des Magistrats suite au décret voulant rapporter la nomination du Premier Président de la Cour Suprême dans les règles de droit en Conseil supérieur de la Magistrature. Nous exigeons le respect du principe de la continuité de l’Etat et de celui de l’inamovibilité des Magistrats surtout en ce qui concerne le Président de la communauté judiciaire qu’est le Premier président de la Cour Suprême. »

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR appelle les Sénégalais à rester vigilants pour protéger les acquis réalisés depuis 2012, notamment dans le domaine du capital humain. Il salue également la mobilisation exceptionnelle lors du départ du Président Macky Sall du Palais de la République, reconnaissant en lui un leader exemplaire et un bâtisseur exceptionnel.

Enfin, le SEN de l’APR encourage une évaluation exhaustive de l’élection présidentielle de 2024 afin de renforcer le parti et de consolider la solidarité avec ses partenaires de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Il appelle tous les militants à rester unis et mobilisés pour le renforcement et le rayonnement du parti.

Naufrage meurtrier au large du Mozambique : Plus de 90 personnes trouvent la mort

Au large du Mozambique, une tragédie maritime a endeuillé le pays avec le naufrage d’un bateau de pêche converti en ferry, transportant 130 passagers, dont plus de 90 ont péri, ont annoncé les autorités locales.

Le secrétaire d’État de la province septentrionale de Nampula, Jaime Neto, a déclaré que le naufrage était attribué à la surcharge du navire et à son inadéquation pour le transport de passagers. « 91 personnes ont perdu la vie », a-t-il affirmé, soulignant que plusieurs enfants figuraient parmi les victimes.

Les opérations de sauvetage ont permis de retrouver cinq survivants, mais les recherches se poursuivent malgré les défis posés par les conditions difficiles en mer.

Selon les autorités, la majorité des passagers étaient en fuite en raison de fausses informations circulant sur une épidémie de choléra, provoquant la panique. Le Mozambique, l’un des pays les plus pauvres du monde, lutte contre une épidémie de choléra ayant déjà touché près de 15 000 personnes et causé 32 décès depuis octobre.

La province de Nampula est particulièrement touchée, avec un tiers des cas enregistrés.

Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes du naufrage, ont indiqué les autorités, alors que le pays pleure la perte de nombreuses vies dans cette tragédie maritime dévastatrice.

Le SYNATRACS interpelle le nouveau ministre sur les difficultés du secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens

Le Syndicat national des travailleurs de l’aviation civile du Sénégal (SYNATRACS) adresse ses préoccupations au nouveau ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, concernant les conditions de travail difficiles rencontrées par les travailleurs de l’aéroport de Diass.

El Hadj Fall, président du SYNATRACS, pointe du doigt plusieurs problèmes au sein de LAS (LIMA-AIBD-SUMMA), le gestionnaire de l’aéroport de Diass. Il évoque notamment des conditions de travail inadéquates, des formations insuffisantes et des promotions favorisant certains travailleurs au détriment d’autres, ce qui entrave le développement des activités du secteur.

Le syndicat revendique également l’effectivité des 5 % du capital de LAS accordés aux travailleurs depuis l’ouverture de l’aéroport de Diass, ainsi que le rappel des dividendes depuis 2018. Il demande en outre deux postes au Conseil d’administration de LAS et la signature d’un contrat similaire à celui de l’ASECNA pour les employés.

Le SYNATRACS invite le nouveau ministre à soutenir ces revendications et à éliminer le favoritisme observé. Il appelle également à faire de l’aéroport de Diass un véritable hub sous-régional, plutôt qu’un simple slogan, et demande que les chauffeurs de Cobus, chargés du déplacement des passagers vers les aéronefs, soient embauchés.

Cette interpellation du SYNATRACS met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur des infrastructures et des transports terrestres et aériens au Sénégal, et souligne l’importance d’une action rapide et concertée pour y remédier.

Célébration du Laylatoul Khadr à Médina Baye : Prières pour la paix et la stabilité du Sénégal

La cité religieuse de Médina Baye à Kaolack a vécu une nuit empreinte de spiritualité et de prières intenses à l’occasion du Laylatoul Khadr. Sous la houlette de Cheikh Baye Hady Niass, un récital massif du Coran a été organisé, avec une impressionnante récitation de 5 740 fois du livre saint, dédiée à la paix et à la stabilité du Sénégal.

La présence de nombreuses personnalités de Médina Baye, notamment l’imam Cheikh Tidiane Cissé, a ajouté à la solennité de l’événement. Cheikh Baye Hadi Niass a souligné l’importance de cet héritage laissé par Mouhamadoul Hady Niass, assurant que cette tradition serait perpétuée. Cette année, un pas supplémentaire a été franchi avec le récital massif du Coran, témoignant de la profondeur de la tradition spirituelle de la cité.

« Nous avons prié pour la paix et la stabilité dans le pays », a déclaré Cheikh Baye Hadi Niass, soulignant que le développement du Sénégal dépendait étroitement de ces deux éléments fondamentaux. En effet, selon lui, sans paix ni stabilité, il serait difficile de progresser et de prospérer en tant que nation.

En plus de l’aspect spirituel de la cérémonie, cet événement a été l’occasion pour Mouhamadoul Bachir Niass de rendre hommage à Mouhamadoul Hady Niass, fondateur de cette tradition, ainsi qu’à plusieurs compagnons et moukhadams de Cheikh Ibrahima Niass. Cet hommage témoigne de la richesse historique et culturelle de Médina Baye, ainsi que de son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans le pays.

La nuit du Laylatoul Khadr à Médina Baye demeure donc un moment de rassemblement et de prière, mais aussi un symbole de l’unité et de la solidarité en faveur d’un Sénégal pacifique et prospère.

Fin de la cavale : Le présumé meurtrier arrêté à l’hôpital de Touba

Le commissariat spécial de Touba a mis fin à la cavale du présumé meurtrier du menuisier tué vendredi dernier au quartier Palène. Selon des informations obtenues par Seneweb auprès d’une source proche du dossier, F. Diop, le charretier accusé du meurtre, a été appréhendé à l’hôpital où il avait cherché des soins pour ses propres blessures.

La capture de F. Diop est intervenue dans la nuit du vendredi au samedi, suite à l’exploitation d’un renseignement par les forces de l’ordre placées sous le commandement du commissaire Diégane Sène. Trouvé à l’hôpital Matlaboul Fawzainy, le suspect blessé a été appréhendé sans incident majeur.

Après son arrestation, F. Diop a été transféré aux locaux du commissariat spécial de Touba, où il est actuellement en garde à vue pour meurtre et coups et blessures volontaires. Il devrait être présenté devant le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Diourbel en début de semaine.

L’incident tragique s’est déroulé à Penthioum Palène, où F. Diop aurait poignardé Thierno Marone, un menuisier âgé de 22 ans, dans le dos. Malgré l’intervention d’un carreleur nommé S. M. D. venu en aide à la victime, Marone a succombé à ses blessures après avoir perdu beaucoup de sang.

S. M. D., le carreleur blessé lors de l’altercation, a déclaré avoir été alerté par les cris des riverains et avoir tenté de secourir Thierno Marone. Il a lui-même été blessé à l’épaule par F. Diop avant que ce dernier ne prenne la fuite, évitant ainsi l’arrestation immédiate.

La capture du présumé meurtrier marque une avancée dans l’enquête sur cet incident tragique, apportant peut-être un début de réponse aux familles des victimes en quête de justice.

FDS/Les Guelwaars Salue la Composition du Premier Gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le parti FDS/Les Guelwaars exprime sa satisfaction face à la composition du premier gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Pour les membres du parti, cette composition reflète la dynamique de changement et de rupture initiée par l’alternance du 24 mars 2024.

La réduction de la taille du gouvernement à 25 ministres, en vue de rationaliser les ressources et d’accroître l’efficacité dans la mise en œuvre des politiques publiques, est saluée comme une mesure conforme à l’engagement pris par le président lors de la campagne électorale. De même, le choix de personnalités apolitiques pour diriger des ministères stratégiques tels que l’Intérieur, la Justice et les Forces armées est considéré comme positif et en accord avec les promesses électorales.

FDS/Les Guelwaars souligne également la volonté de rupture et de gouvernance inclusive manifestée à travers la composition de l’équipe gouvernementale. Pour le parti, l’implication de toutes les compétences, au-delà des affiliations politiques, est indispensable pour réussir le processus de refondation politique et de redressement socio-économique du pays.

Le parti exprime son soutien et ses encouragements au président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, au Premier ministre Ousmane Sonko et à tous les membres du gouvernement. Il les exhorte à travailler avec détermination pour répondre aux attentes populaires et maintenir l’espoir suscité par le verdict des urnes. Après les déceptions des alternances manquées de 2000 et 2012, FDS/Les Guelwaars considère que cette nouvelle opportunité doit être saisie pour construire un Sénégal souverain et prospère.

Seydi Gassama soutient les engagements électoraux de PASTEF en faveur de l’indépendance judiciaire

Dans le contexte des discussions sur la réforme judiciaire au Sénégal, Seydi Gassama, directeur exécutif de la section sénégalaise d’Amnesty International (AI), a exprimé son appui aux engagements électoraux du parti PASTEF en faveur de l’indépendance du système judiciaire.

Il a mis en avant la proposition de PASTEF visant à exclure le Président de la république et le Ministre de la justice du Conseil Supérieur de la Magistrature, mentionnée dans leurs programmes électoraux en 2019 et 2024, comme un engagement significatif envers les électeurs sénégalais.

Pour M. Gassama, cette mesure serait un pas important vers l’affirmation de l’indépendance de la justice, en consolidant le principe de la séparation des pouvoirs tel que prévu par la constitution. Il a souligné que cette réforme majeure contribuerait à renforcer la confiance du public dans le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit.

Le directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal a également souligné que la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire sont des principes fondamentaux dans de nombreux pays, sans qu’il y ait nécessairement une « république des juges ». Il a donc appelé à la concrétisation de ces engagements électoraux pour renforcer la démocratie et garantir un système judiciaire équitable et impartial au Sénégal.

L’Amicale des cadres musulmans encourage Bassirou Diomaye Faye à « mettre en œuvre les changements systémiques promis »

Suite à la récente nomination de Bassirou Diomaye Faye à la tête du ministère du Pétrole, des Énergies et des Mines, l’Amicale des cadres musulmans a exprimé son soutien envers le nouveau ministre tout en l’encourageant à concrétiser les changements systémiques qu’il a promis.

Dans un communiqué publié hier, l’Amicale a salué la nomination de Bassirou Diomaye Faye et a exprimé sa confiance en ses capacités à assumer ses nouvelles responsabilités avec intégrité et dévouement. Soulignant l’importance cruciale du secteur du pétrole et de l’énergie pour le développement économique et social du pays, l’association a rappelé l’urgence d’apporter des réformes significatives pour optimiser la gestion de ces ressources et en faire bénéficier l’ensemble de la population.

Par ailleurs, l’Amicale des cadres musulmans a exhorté le nouveau ministre à placer les intérêts du peuple sénégalais au cœur de ses priorités et à veiller à ce que les politiques énergétiques et minières du pays soient guidées par la transparence, la responsabilité et l’équité. Elle a également encouragé Bassirou Diomaye Faye à collaborer étroitement avec les parties prenantes du secteur, y compris les experts, les organisations de la société civile et les représentants des communautés locales, afin de garantir une gestion durable et équitable des ressources naturelles du pays.

L’Amicale des cadres musulmans a exprimé sa disponibilité à soutenir et à accompagner le ministre dans la mise en œuvre de ses projets et réformes, tout en appelant à la vigilance et à la responsabilité de tous les acteurs impliqués dans la gouvernance des ressources énergétiques et minières du Sénégal.

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

Seydou Gueye met en garde Diomaye et Sonko  » boudé assemblée gno am majorité, soudé communes yi ak institutions yi ñofa eupelé , kone waruñu tite « 

[Vidéo] Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Abdou Karim Gueye Détruit Pastef « Amouniou patriostisme, Ay Talibé SONKO Laniou »

Accident mortel sur l’axe Linguère-Matam : 02 morts et plusieurs blessés graves

Un tragique accident a endeuillé la région, sur l’axe Linguère-Matam, causant la perte de deux vies et blessant grièvement dix autres personnes. Le drame s’est déroulé hier samedi, aux environs de 10 heures du matin, à l’entrée de Ndoumbélane, un village de la commune de Barkédji, situé dans le département de Linguère.

Selon des informations provenant de sources crédibles, l’accident aurait été provoqué par une défaillance mécanique du véhicule impliqué, un modèle Mitsubishi qui se dirigeait vers le marché hebdomadaire de Nakara.

Alertés, les sapeurs-pompiers de Linguère se sont rapidement rendus sur les lieux pour évaluer la situation. Malheureusement, ils ont découvert deux corps sans vie parmi les débris du véhicule, tandis que dix autres personnes ont été grièvement blessées. Toutes les victimes ont été évacuées d’urgence vers l’hôpital Magatte Lo de la localité pour recevoir les soins nécessaires.

La brigade de gendarmerie de Linguère a ouvert une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et d’établir les responsabilités éventuelles. Cette tragédie rappelle une fois de plus l’importance de la prudence sur les routes et l’urgence d’améliorer les mesures de sécurité routière pour prévenir de tels événements à l’avenir.

TOUBA : Conflit entre disciples « Baye Guèye » et Petit-Fils du Khalife Général

Une altercation survenue entre Serigne Mourtalla Mbacké, petit-fils du Khalife Général des Mourides, et des disciples de Cheikh Adama Guèye, communément appelés « Baye Guèye », a suscité l’indignation et amené l’affaire devant le parquet. Tout a commencé lors d’un incident survenu l’après-midi du 4 avril, veille de la célébration de la nuit du Laylatul Qadr, le long de l’allée qui borde le quartier de Darou Minane à Touba.

Les disciples de Cheikh Adama Guèye se déplaçaient en cortège, portant des plateaux de ndogou sur la tête, lorsqu’ils ont croisé Serigne Mourtalla Mbacké. Agacé par le blocage de la route et le cortège qui n’en finissait pas, Serigne Mourtalla Mbacké a exprimé sa frustration, entraînant des échanges de propos acerbes entre lui et certains membres du cortège. La situation a rapidement dégénéré, et Serigne Mourtalla Mbacké a été conduit à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba pour y recevoir des soins.

Suite à l’incident, des membres de la famille de Cheikh Adama Guèye, dont Serigne Abdou Samath Guèye, ont rencontré Serigne Kosso Mbacké pour présenter leurs excuses. Cependant, cette tentative de réconciliation n’a pas empêché la famille Mbacké de déposer une plainte auprès du parquet.

L’affaire reste donc en attente des suites judiciaires. Ce conflit met en lumière les tensions qui peuvent parfois surgir entre différents groupes religieux à Touba, et souligne l’importance de la médiation et du dialogue pour résoudre de tels désaccords dans le respect et la compréhension mutuels.

Bambey : Une nouvelle ambulance pour le Poste de Santé de Palène

Le poste de santé de Palène, une structure de référence du district sanitaire de Bambey, a été le récipiendaire d’une généreuse donation ce dimanche : une ambulance offerte par l’ONG allemande Hilfe Für Afrika. Cette contribution, estimée à vingt millions de francs CFA, vient renforcer les capacités médicales du département, offrant ainsi une meilleure prise en charge aux habitants de ce village situé dans la commune de Ngogom, département de Bambey.

Cette ambulance constitue une addition précieuse au plateau médical existant, permettant d’améliorer les services de santé et les évacuations sanitaires dans la région. L’ONG allemande, engagée depuis plusieurs années aux côtés du poste de santé de Palène, avait déjà apporté son soutien en contribuant à la construction du bloc infirmerie et à la réhabilitation de la maternité.

Le président du comité de développement sanitaire (CDS) de Palène, Lamine Ndiaye, s’est exprimé avec satisfaction concernant cette donation, soulignant son importance pour la communauté locale. Il a mis en avant le fait que, jusqu’à présent, les évacuations sanitaires du poste de Palène se faisaient par des moyens rudimentaires, soulignant que l’ambulance fournira une solution essentielle à cette problématique, notamment pour les femmes enceintes nécessitant des transferts d’urgence.

Par ailleurs, Lamine Ndiaye a appelé les autorités municipales à prendre des mesures supplémentaires pour améliorer les infrastructures de santé, notamment en réhabilitant la pharmacie et en construisant un logement pour la sage-femme, dont la prise de fonction est retardée en raison de ce manque d’installation.

Le maire de la commune de Ngogom, Papa Momar Ngom, a exprimé sa gratitude envers les partenaires pour ce don précieux, soulignant son impact positif sur les évacuations sanitaires des cas complexes vers les structures de référence. Il s’est également engagé à intensifier les efforts de la politique communale pour améliorer la prise en charge sanitaire de l’ensemble de la population.

Laurent Gbagbo Annonce sa Candidature Présidentielle en Côte d’Ivoire Malgré son Inéligibilité Actuelle

Dans un discours prononcé lors d’un rassemblement massif à Agboville, à quelques kilomètres d’Abidjan, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a confirmé sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2025. Cette annonce intervient malgré son inéligibilité actuelle, étant donné sa condamnation à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011, lors de la crise post-électorale.

M. Gbagbo, âgé de 78 ans, a été acquitté des accusations de crimes contre l’humanité liées à cette crise par la Cour pénale internationale en 2021. Cependant, il n’a pas encore bénéficié d’une amnistie, ce qui le rend toujours inéligible pour les élections à venir.

Dans son discours, il a dénoncé la vie chère en Côte d’Ivoire et a exprimé son intention de se présenter sous les couleurs du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) pour l’élection présidentielle de 2025. Il a également affirmé qu’il publierait des documents pour « dire la vérité » sur son affaire dans les prochains jours.

Cette annonce a été accueillie avec enthousiasme par ses partisans, qui ont défilé dans les rues d’Agboville en sa faveur. Ils ont exprimé leur soutien indéfectible à leur « président » et ont affirmé leur détermination à le voir remporter l’élection.

Cependant, la mobilisation de la base derrière Laurent Gbagbo reste un défi, comme l’ont montré les résultats modestes du PPA-CI lors des élections locales de 2023. Malgré cela, ses partisans demeurent convaincus de sa capacité à l’emporter.

Cette annonce de candidature intervient dans un contexte politique incertain en Côte d’Ivoire, où aucun poids lourd politique ne s’est encore officiellement déclaré candidat à la prochaine élection présidentielle. Tidjane Thiam, leader de l’opposition, devrait être investi par le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), tandis que le président actuel, Alassane Ouattara, n’a pas encore confirmé s’il se présenterait pour un quatrième mandat.

Gouvernement : Les féministes en colère contre le nouveau régime

Le Réseau des féministes du Sénégal a réagi vivement à la composition du premier gouvernement du président élu Bassirou Diomaye Faye, exprimant sa consternation face au faible nombre de femmes représentées. Sur une liste de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, seules 4 femmes ont été incluses, ce qui représente seulement 13,33% du gouvernement.

Les féministes ont souligné que l’absence de parité dans ce gouvernement, présenté comme un gouvernement de rupture et d’inclusion, est décevante et ne reflète pas la réalité démographique du Sénégal, où les femmes représentent la moitié de la population. Elles ont rappelé les engagements internationaux du Sénégal en matière d’égalité des sexes, notamment la ratification de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des femmes en Afrique (Maputo) et les dispositions de la Constitution sénégalaise reconnaissant l’égalité entre hommes et femmes.

Le changement de nom du ministère de la Femme, de la Famille, de l’Équité et du Développement communautaire en Ministère de la Famille et des Solidarités a également suscité des préoccupations. Les féministes craignent que cette modification n’entraîne une diminution de l’engagement envers l’égalité des sexes et ne compromette les droits des femmes. Elles espèrent que la direction de l’équité et de l’égalité de genre sera maintenue, soulignant l’importance d’une représentation adéquate des femmes au sein du gouvernement.

Le Réseau des féministes du Sénégal insiste sur la nécessité d’une participation accrue des femmes aux postes gouvernementaux, affirmant que cela est indispensable pour approfondir le processus démocratique et garantir une représentation équilibrée de la société. Elles appellent à des mesures concrètes pour concrétiser les droits des femmes et s’opposent à toute politique qui marginaliserait leurs voix et compromettrait leurs droits.

Rwanda: refaire société, 30 ans après le génocide

Les commémorations des trente ans du génocide des Tutsis commencent ce 7 avril au Rwanda. Trois décennies après l’horreur, les blessures invisibles restent présentes. Certaines se sont même transmises à la génération suivante. Entre parole et justice, soin et création artistique, RFI était en édition spéciale ce dimanche pour évoquer les voies empruntées par les Rwandais afin de refaire société. Une édition spéciale à réécouter dans cet article. 

Mushubati, sur les hauteurs du lac Kivu au Rwanda. Léoncie est une rescapée de 65 ans. Elle s’interroge sur le silence. Son silence. Celui qu’elle a longtemps gardé auprès de ses enfants et petits-enfants. « Ce qui nous a poussé à ne pas raconter notre histoire à nos enfants, c’est parce qu’on était blessés par les traumatismes du génocide. Mais j’ai réalisé que nous, les plus âgés, on a échoué avec nos enfants, avec nos petits-enfants, on a échoué. » Léoncie fait partie des femmes, jeunes, rescapés ou non qui passent par la salle d’ateliers d’Émilienne Mukansoro, installée en bas de sa maison familiale. La psychothérapeute accompagne de nombreux groupes, notamment sur les questions de mémoire du génocide et de transmission entre générations.

Cette transmission reste difficile pour les générations qui ont vécu les massacres : beaucoup choisissent de se taire pour protéger les plus jeunes de la vérité. « On a choisi de se taire, raconte Émilienne Mukansoro, croyant que c’est une façon de protéger les enfants, les jeunes… mais le silence n’empêche pas la transmission. Le silence n’empêche pas que les jeunes absorbent des choses. » La vérité, selon la psychothérapeute, doit être racontée : « Les jeunes ont besoin de poser des questions à leurs aînés. Et les aînés ont le devoir de répondre, de ne pas les laisser dans quelque chose d’abstrait. Et je me dis que c’est de là que les jeunes tireront la force de continuer leur vie. »  

Ces jeunes nés après le génocide représentent désormais près de 65% de la population. Ils brisent parfois le silence et cherchent à connaître leur passé, à l’écoute des conversations derrière les portes, les fenêtres, pour récolter des bribes de vérité sur l’histoire de leur famille.

Panser les blessures invisibles

Le deuil, trente ans après, reste parfois complexe. Car les corps des proches n’ont pas toujours été retrouvés. Les tueurs n’ont pas toujours dit où ils les avaient laissés. À 84 ans, Azela Nyirangirumwami habite désormais dans le village d’Otava, dans le district de Huye, dans l’une des quatre maisons construites par le gouvernement pour accueillir des rescapés âgés qui ont perdu toute leur famille. L’ignorance du lieu où ses proches sont morts reste omniprésente. « Je n’ai pas pu enterrer les miens, confie-t-elle, D’autres ont pu enterrer leurs proches, avoir des veillées, pas moi. Des membres de ma famille ont été jetés dans les rivières, on m’a dit que mon mari avait été tué à Kibuye, mon fils à Kibungo. Toujours, j’y pense, c’est douloureux, mais tout a une fin. »

Trente ans après le génocide, les blessures de la société rwandaise ne sont pas encore refermées. À Kigali, le révérend Antoine Rutayisire, pasteur à la retraite de l’Église anglicane, en témoigne. Lui-même est rescapé. « Le Rwanda donne une apparence de rétablissement. Il y a une guérison visible. Extérieurement, le pays s’est reconstruit très rapidement, mais les cœurs prennent plus de temps. Ça prend du temps de reconstruire la confiance entre les gens qui hier étaient meurtriers, les autres étaient victimes, ça prendra du temps, peut-être deux ou trois générations. Il y a encore des blessures cachées. »

Frank Kayitare, représentant de l’ONG Interpeace au Rwanda, partage son analyse : trente ans, à l’échelle des cœurs et de la santé mentale, c’est peu. « Si vous regardez comment le génocide a été commis… des voisins qui tuaient leurs voisins, des professeurs qui ont tué leurs élèves, des médecins qui ont tué leurs patients, il y a même eu des meurtres intra-familiaux. Donc guérir de ce genre de crimes n’est pas quelque chose qui peut se faire rapidement. »

Vivre ensemble à nouveau

Quelle piste pour soigner ces blessures ? « S’il s’agit d’un génocidaire ou de sa famille, explique Frank Kayitare, il faut d’abord traiter, extérioriser la honte, la peur, la culpabilité.  Pour qu’ils puissent s’ouvrir aux rescapés. Les rescapés, eux, doivent faire face aux agresseurs, parler de ce qu’ils ressentent. Certains d’entre eux ont encore besoin de réponses parce qu’ils ne savent pas où leurs proches ont été enterrés. Ils doivent donc faire face aux bourreaux et leur poser des questions difficiles. »

Marie Claire Uwamahoro est la représentante de l’association Ibuka dans la zone de Tumba, là où exerçait le Docteur Sosthène Munyemana. Le gynécologue a été condamné à 24 ans de prison aux assises françaises pour son implication dans le génocide. La justice explique Mme Uwamahoro, est incontournable pour la reconstruction des victimes et du pays : « Nous avons suivi le procès mais de loin. Sa condamnation n’est pas à la hauteur des crimes qu’il a commis. Mais le fait qu’il ait été reconnu coupable, ça nous a rendu heureux.

« Personnellement, je crois qu’il aurait dû être condamné à la perpétuité pour ce qu’il nous a fait. Attendre aussi longtemps son arrestation, poursuit la représentante d’Ibuka, ça a été une forme de torture pour nous. Savoir qu’il a pu vivre librement toutes ces années, c’est de la torture. Mais finalement, il a été arrêté et jugé, donc je suis heureuse de cela. »

Le génocide de 1994 au Rwanda a ceci de particulier qu’il a été un génocide de proximité. De fait, il faut bien continuer à vivre dans les villages, sur les collines, les uns à côté des autres, quand les génocidaires condamnés sortent de prison et retournent dans leurs communautés. Comment vivre ensemble ? Comment aider les uns et les autres et rendre supportable cette situation ? Des ONG comme Interpeace ou comme l’association AMI (Association Modeste et Innocent) organisent par étapes des formes de sociothérapie, des groupes de parole, pour que victimes, bourreaux et familles engagent le dialogue.

Réécoutez notre édition spéciale présentée par Julien Coquelle-Roëhm, avec Assumpta Mugiraneza, co-fondatrice et directrice du centre Iriba, Eugène Rutembesa, psychologue clinicien et universitaire, Jean Hatzfeld, journaliste et écrivain, Paul Simon Handy, directeur du bureau régional Afrique de l’Est de l’Institut d’études de sécurité (ISS) et Christophe Boisbouvier, journaliste au service Afrique à RFI.

Lutte contre le tabagisme chez les jeunes : Le Forum civil interpelle le nouveau gouvernement

Au cours d’un atelier avec les journalistes en santé population et développement ce samedi, Birahime Seck a élevé la voix pour interpeller le nouveau gouvernement sénégalais dirigé par Ousmane Sonko sur la question préoccupante de l’usage du tabac dans le pays. Le coordonnateur du Forum civil a souligné l’urgence d’agir en taxant ce produit afin de protéger la jeunesse sénégalaise.

Birahime Seck a mis en lumière le fait que de nombreux experts ont souligné le danger croissant que représente le tabagisme pour la jeunesse sénégalaise, tant sur le plan figuré que propre. Il a souligné l’importance pour le gouvernement de placer la jeunesse au centre de ses priorités et d’adopter des mesures efficaces pour lutter contre ce fléau. Parmi ces mesures, il recommande vivement d’instaurer une taxe sur les produits du tabac.

Malgré les progrès réalisés grâce aux efforts des associations dans la lutte contre le tabagisme, Birahime Seck estime qu’il reste encore beaucoup à faire. C’est pourquoi le Forum civil souhaite contribuer à ce combat en proposant la taxation du tabac comme une mesure dissuasive. En augmentant le prix du tabac, non seulement il deviendrait moins accessible aux jeunes, mais cela permettrait également de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme.

Le coordonnateur du Forum civil souligne également l’impact financier considérable des soins prodigués aux personnes victimes de cancers liés au tabagisme. Il appelle ainsi le gouvernement à interdire de manière définitive le tabagisme dans les lieux publics, en plus de la recommandation sur la taxation du tabac.

En conclusion, le Forum civil se positionne comme un allié déterminé dans la lutte contre le tabagisme au Sénégal, appelant le gouvernement à prendre des mesures audacieuses pour protéger la santé et le bien-être de la jeunesse du pays.

[ Vidéo ] – Le MFDC persiste : revendications pour l’indépendance de la Casamance

Le Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a récemment renouvelé ses appels à la communauté nationale et internationale, affirmant son engagement envers la quête de l’indépendance de la région sud du Sénégal. Dans une déclaration poignante adressée aux Sénégalais et au monde entier, le MFDC a exposé les enjeux cruciaux qui persistent dans le conflit casamançais, mettant en lumière les défis rencontrés par les habitants de la Casamance depuis des décennies.

Au cœur de leur message réside une lutte pour la reconnaissance de l’histoire et des droits des Casamancés. Le MFDC a rappelé avec fermeté que la Casamance ne fait pas partie intégrante du territoire sénégalais par choix propre, mais plutôt par des accords coloniaux datant du 19ème siècle. En soulignant ce point, le mouvement a mis en avant le fait que la Casamance n’est pas une simple province sénégalaise, mais une entité avec une histoire, une identité et des aspirations propres.

Le MFDC a également dénoncé les tactiques répressives employées par le gouvernement sénégalais pour étouffer les revendications d’indépendance. Les arrestations arbitraires, les détentions prolongées et les actes de torture infligés à ceux qui osent exprimer leur désir de liberté ont été fermement condamnés par le mouvement, qui a souligné que ces actions ne feront que renforcer la détermination du peuple casamançais.

Dans son discours, le MFDC a appelé à un dialogue authentique et inclusif avec le gouvernement sénégalais, exigeant le respect des droits fondamentaux des Casamancés. Le mouvement a exprimé sa volonté de parvenir à une solution pacifique et durable au conflit, mais a insisté sur le fait que cela ne serait possible que si le Sénégal reconnaît les aspirations légitimes du peuple casamançais et s’engage sérieusement dans des pourparlers de paix.

Enfin, le MFDC a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle prenne conscience de la situation en Casamance et qu’elle soutienne les efforts visant à résoudre le conflit de manière juste et équitable. Le mouvement a affirmé sa détermination à poursuivre la lutte pour l’indépendance de la Casamance jusqu’à ce que justice soit faite et paix soit obtenue pour les habitants de la région.

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Moussa Balla Fofana, Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire : Un engagement envers un avenir reluisant pour le Sénégal

Suite à sa nomination en tant que Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement du Territoire, Moussa Balla Fofana a exprimé sa gratitude envers le Chef de l’Etat, le Chef du gouvernement et le peuple sénégalais. Avec humilité, il a pris conscience de la grande confiance placée en lui et des attentes qui en découlent.

« C’est avec humilité que nous mesurons la grande confiance et les nombreuses attentes placées en notre modeste personne. Je réitère mon engagement et ma détermination à servir le peuple sénégalais avec passion, abnégation et efficience », a déclaré le nouveau ministre.

Dans son message de reconnaissance, Moussa Balla Fofana a exprimé sa profonde gratitude envers le président de la République, SEM Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, ainsi que le Premier Ministre, M. Ousmane SONKO, pour l’honneur immense que représente sa nomination. Il a appelé tous les acteurs du secteur à une collaboration active pour relever les défis qui les attendent.

« Nos territoires doivent traduire l’expression de notre ingéniosité, de notre cohésion mais surtout les lieux du développement durable et du plein épanouissement des populations. Ainsi nous tendons la main à l’ensemble des acteurs d’ici et de la diaspora pour bâtir ensemble des cadres de vie reluisants, sécurisés et dynamiques. Que Dieu bénisse le Sénégal, et que notre unité soit toujours notre force », a-t-il ajouté.

Cette déclaration souligne l’engagement de Moussa Balla Fofana envers la construction d’un avenir meilleur pour le Sénégal, où le développement durable, la sécurité et l’épanouissement des populations occupent une place centrale.

Déclaration des Chrétien Patriotes : Condamnation des Propos Discriminatoires et Appel à la Responsabilité des Médias

Les tensions se sont intensifiées suite aux commentaires discriminatoires tenus par le chroniqueur Bachir Fofana lors de l’émission  »Iftaar » diffusée le vendredi 5 avril 2024 sur la télévision ITV. Les Chrétien Patriotes ont réagi avec véhémence, condamnant fermement ces propos et appelant à une prise de conscience collective.

Dans un communiqué publié le 6 avril 2024, les Chrétien Patriotes ont exprimé leur profonde consternation face aux déclarations de M. Fofana, les qualifiant de préjudiciables à l’unité nationale et à la cohésion sociale. Ils ont souligné que de tels discours discriminatoires vont à l’encontre des principes fondamentaux de la Constitution sénégalaise, qui garantit la liberté de culte et l’égalité entre tous les citoyens, indépendamment de leur confession religieuse.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos tenus par M. Bachir Fofana, qui visent à stigmatiser une communauté entière sur la base des actions d’un individu », ont déclaré les Chrétien Patriotes dans leur communiqué. « Ces remarques sont non seulement offensantes, mais elles menacent également les fondements mêmes de notre société multiculturelle et pluraliste. »

Les Chrétien Patriotes ont également mis en lumière le rôle crucial des médias dans la promotion d’un discours inclusif et respectueux. Ils ont appelé les acteurs de la presse à exercer une sélection plus rigoureuse des intervenants invités dans leurs émissions, soulignant la responsabilité qui leur incombe dans la préservation du vivre-ensemble et de la diversité culturelle du pays.

« Nous exhortons les médias à jouer un rôle plus actif dans la promotion du dialogue interreligieux et de la tolérance », ont déclaré les Chrétien Patriotes. « Il est impératif que les médias s’engagent à ne pas donner une plateforme à des discours haineux et discriminatoires, qui ne font que semer la division et l’intolérance dans notre société. »

En concluant leur déclaration, les Chrétien Patriotes ont réaffirmé leur engagement envers les valeurs d’unité, de solidarité et de respect mutuel, appelant à une action collective pour combattre toute forme de discrimination et de préjugés dans le pays.

Ousmane Sonko, Premier Ministre : « Ce que je retiens du régime de Macky Sall, c’est la … »

Lors d’une intervention remarquée lors d’une rencontre entre les leaders de la coalition Diomaye President, le Premier Ministre Ousmane Sonko a adressé un discours poignant à son auditoire, selon une publication de Dakaractu. Il a souligné les défis et les responsabilités qui incombent au nouveau gouvernement.

Au lendemain de la publication de la liste des membres du gouvernement, le président de la République Bassirou Diomaye Faye, précédemment candidat de la grande coalition de l’opposition, a assisté à cette réunion à laquelle tous les leaders ont pris part. Ousmane Sonko a d’abord rappelé l’obligation des membres du gouvernement d’assister les Sénégalais, soulignant que c’est au peuple que les politiciens sont redevables.

Évoquant le précédent régime, Ousmane Sonko a interpellé les leaders de la coalition Diomaye President sur l’importance d’assister le président de la République actuel. Il a souligné la nécessité d’accompagner sérieusement et avec conviction le Président Bassirou Diomaye Faye, rappelant l’exigence pour tous ceux qui entourent le Président de l’aider dans sa tâche.

Le Premier Ministre a rappelé les derniers moments du règne de Macky Sall, évoquant la solitude ressentie par ce dernier. « Tant qu’il avait des choses à distribuer, il voyait des gens faire semblant autour de lui », a-t-il déclaré. Il a insisté sur le fait que leur défi actuel est de travailler pour que cette solitude ne soit jamais ressentie par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Pour Sonko, il est impératif de témoigner au Président Bassirou Diomaye Faye le respect dû à son statut de chef d’État, tout en lui fournissant un soutien et des conseils avisés pour le bien de la nation. Il a également souligné que leurs adversaires politiques n’ont pas abandonné, incitant ainsi le gouvernement à redoubler d’efforts pour mener à bien sa mission à la tête de l’État.

Dans ce contexte, l’appel de Sonko à l’unité et à la solidarité autour du Président Bassirou Diomaye Faye semble être une réponse directe aux défis auxquels est confronté le nouveau gouvernement.

L’Espérance de Tunis accède aux demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique

L’Espérance de Tunis a validé son billet pour les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique de la CAF dans un match tendu face à l’ASEC Mimosas, s’assurant ainsi une place dans le carré d’as de la compétition continentale.

Dans un affrontement marqué par une forte intensité, les Tunisiens ont fait preuve de détermination lors du match retour à Abidjan, après un premier match nul à domicile. Malgré des tentatives de part et d’autre pour ouvrir le score, le temps réglementaire s’est soldé sur une impasse, avec un score de 0-0.

C’est lors de la séance fatidique des tirs au but que l’Espérance a su se montrer la plus efficace. Avec une précision redoutable, les Tunisiens ont réussi à convertir quatre penalties, tandis que leurs adversaires ivoiriens n’en inscrivaient que deux, scellant ainsi leur qualification avec un score final de 4-2.

Cette victoire représente un moment historique pour l’Espérance de Tunis, qui rejoint désormais les demi-finales de la Ligue des Champions d’Afrique, aux côtés de certains des plus grands noms du football continental.

Pour les supporters passionnés de l’équipe tunisienne, cette qualification est une source de fierté et de satisfaction, témoignant de la force et de la détermination de leur équipe. Alors que la compétition atteint son stade décisif, l’Espérance se prépare à affronter de nouveaux défis pour tenter de décrocher le précieux titre de champion d’Afrique.

Dans un continent où le football est bien plus qu’un simple sport, l’Espérance de Tunis incarne l’esprit de compétition, l’excellence et la passion qui animent les terrains de football africains. Les Tunisiens célèbrent cette réussite et continuent de soutenir leur équipe alors qu’elle se lance à la conquête de nouveaux sommets dans la Ligue des Champions d’Afrique.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne à Paris : La Dépouille attendue ce Mardi au Sénégal

L’ancien Premier Ministre du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne, est décédé hier à Paris, plongeant le pays dans le deuil. La cérémonie de levée du corps se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris.

Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille de l’ancien Premier Ministre est attendue au Sénégal le mardi prochain, à 14h25. Pour l’instant, la date de l’enterrement n’a pas été rendue publique.

Cette annonce a profondément ému le Sénégal, où Mahammed Boun Abdallah Dionne était respecté et apprécié pour son engagement envers le service public et son dévouement envers le développement du pays. Son décès laisse un vide dans la sphère politique sénégalaise et dans le cœur de nombreux citoyens.

Des hommages et des témoignages de sympathie affluent déjà de toutes parts, illustrant l’impact positif qu’a eu Mahammed Boun Abdallah Dionne tout au long de sa carrière politique. Sa contribution au développement économique et social du Sénégal restera gravée dans les mémoires, et son héritage perdurera à travers les projets et les réalisations qu’il a initiés.

Décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne : Le Sénégal en Deuil

Le Sénégal pleure la perte de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre, survenue hier à Paris. L’annonce de son décès a profondément ému le pays, rappelant le souvenir d’un homme dévoué à son pays et à son peuple.

Né en 1959 à Dagana, dans le nord du Sénégal, Mahammed Boun Abdallah Dionne a consacré sa vie à servir son pays. Diplômé en économie et en gestion, il a occupé plusieurs postes de responsabilité avant de devenir Premier Ministre en 2019, sous la présidence de Macky Sall.

Sa disparition laisse un vide immense dans la sphère politique sénégalaise. Durant son mandat de Premier Ministre, il a œuvré sans relâche pour le développement économique et social du pays, mettant en œuvre des réformes ambitieuses pour stimuler la croissance et améliorer les conditions de vie des Sénégalais.

La nouvelle de sa mort a suscité une vague d’émotion à travers le pays. De nombreux hommages lui ont été rendus, saluant sa vision, son dévouement et son engagement envers le Sénégal. Les témoignages affluent de toutes parts, soulignant son intégrité, sa droiture et son sens du devoir.

La cérémonie de levée se tiendra lundi prochain à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière de Paris, où il est décédé. La dépouille de Mahammed Boun Abdallah Dionne sera rapatriée au Sénégal le mardi suivant, à 14h25. La date de l’enterrement n’a pas encore été rendue publique, mais le pays tout entier se prépare à rendre un dernier hommage à cet homme d’État exceptionnel.

En cette période de deuil national, le Sénégal se souviendra toujours de Mahammed Boun Abdallah Dionne comme d’un patriote dévoué, dont l’héritage perdurera à travers les générations. Son engagement envers son pays et son peuple restera gravé dans les mémoires, inspirant les générations futures à poursuivre sa vision d’un Sénégal prospère et uni.

La nation tout entière exprime ses condoléances les plus sincères à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route. Mahammed Boun Abdallah Dionne restera à jamais dans le cœur de chaque Sénégalais, symbole de courage, d’intégrité et de détermination. Que son âme repose en paix.

Dakarnave : Les Travailleurs Dénoncent une Tentative de Mise à Mort de la Société

Le collectif des sous-traitants de Dakarnave a vivement critiqué, lors d’un point de presse tenu ce samedi, ce qu’il qualifie de « processus de liquidation de la société Dakarnave ». Cette liquidation imminente risque de plonger « près de 500 pères de famille dans la précarité », a déclaré Pape Aly Faye, coordinateur dudit collectif.

Le collectif pointe du doigt l’ancien ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, ainsi que le directeur général de la Société des Infrastructures et de Réparation Navale, Saliou Sambou. Selon Pape Aly Faye, ces responsables, en arguant que le contrat entre la société Dakarnave et l’État du Sénégal arrive à terme le 24 juin 2024, tentent de transférer la concession de ce chantier naval à une autre entreprise sans passer par un appel d’offres, violant ainsi de manière flagrante les règles de passation des marchés publics.

Les travailleurs, qui assurent effectuer 70% du travail au sein de la société, sont déterminés à défendre leur emploi. Ils lancent un appel aux nouvelles autorités ainsi qu’au député Guy Mohamet Sagna, connu pour son engagement envers les droits des travailleurs sénégalais, et à tous les citoyens, tant au Sénégal qu’à l’étranger, qui sont attachés à la justice, à se mobiliser pour contrecarrer ce complot contre Dakarnave.

Pour ces travailleurs, les 24 années de collaboration avec Dakarnave démontrent clairement la nécessité d’accorder à cette société un nouveau contrat de concession dans l’intérêt exclusif du Sénégal.

La situation reste tendue et les travailleurs de Dakarnave appellent à une action immédiate pour sauvegarder leurs emplois et préserver l’avenir de la société.

Gouvernement et migrations internationales : Boubacar Séye (HSF) relève des manquements

Boubacar Séye, Président d’Horizon Sans Frontières (HSF), exprime des préoccupations concernant les efforts du gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye dans la lutte contre l’émigration clandestine. En particulier, il soulève des lacunes dans les dispositifs mis en place pour gérer les migrations internationales.

Séye critique le gouvernement pour ne pas aborder de manière adéquate le problème de l’émigration clandestine. Il déplore le maintien du schéma traditionnel mettant l’accent sur le « Ministère des Sénégalais de l’Extérieur » au lieu de discuter des migrations internationales dans leur ensemble, un concept plus global et complet. Il insiste sur la nécessité d’adopter une approche systémique, tenant compte de la complexité, de la diversité et de la transversalité des migrations internationales.

Pour remédier à cette situation, Séye suggère la création d’un ministère dédié ou d’une agence autonome chargée des migrations internationales. Selon lui, cela permettrait de mieux faire face au fléau de l’émigration clandestine et d’assurer une prise en charge adéquate des Sénégalais confrontés à des situations périlleuses, tels que ceux perdus dans le désert ou disparus en mer Méditerranée. Il souligne également l’importance d’avoir un interlocuteur étatique pour les familles à la recherche de leurs proches disparus.

Séye met en garde contre la répétition des erreurs du passé et exhorte les nouvelles autorités à opérer une rupture totale dans la gestion des migrations internationales. Il souligne que dans le contexte actuel de la phase de Tabaxaat Sénégal (une initiative de développement économique), il est impératif d’adopter de nouvelles approches pour éviter les écueils du passé, notamment en matière de gestion migratoire.

Boubacar Séye appelle à une révision complète des politiques gouvernementales concernant les migrations internationales, mettant en avant la nécessité d’une approche plus holistique et proactive pour faire face aux défis complexes de la migration.

Opération de la Gendarmerie Nationale : 95 Migrants Interpellés entre Mbour et Ziguinchor

Dans le cadre de sa lutte constante contre l’émigration clandestine, la Gendarmerie Nationale du Sénégal a intensifié ses efforts sur tout le territoire national. Une récente opération menée entre les villes de Mbour et Ziguinchor a abouti à l’interpellation de 95 migrants. Ces événements soulignent l’engagement continu des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains.

Le 6 avril 2024, la Gendarmerie Nationale a lancé une opération ciblée entre les villes de Mbour et Ziguinchor. Sous la direction du lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), les forces de sécurité ont réussi à intercepter un groupe de 95 candidats à l’émigration clandestine. Parmi eux, figuraient 13 femmes, ainsi que 3 ressortissants gambiens et 1 bissau-guinéen.

Suite à cette opération, les autorités ont souligné l’importance de cette action dans la lutte contre les réseaux de trafic d’êtres humains et l’émigration illégale. Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye a annoncé que les organisateurs de cette tentative d’émigration clandestine sont activement recherchés. Cette détermination à poursuivre les coupables témoigne de l’engagement ferme des autorités sénégalaises à lutter contre ce fléau.

Cette opération souligne également les dangers encourus par les migrants qui entreprennent des voyages clandestins. Les autorités appellent à la prudence et mettent en garde contre les risques associés à ces voyages, notamment la violence, l’exploitation et les conditions de vie précaires auxquelles les migrants peuvent être confrontés en cours de route.

L’interpellation de 95 migrants entre Mbour et Ziguinchor met en lumière les efforts continus déployés par la Gendarmerie Nationale du Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine. Cette action démontre la détermination des autorités à sécuriser les frontières et à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains. Tout en appelant à la prudence, les autorités affirment leur engagement à poursuivre les responsables de ces activités illégales et à protéger les migrants contre les dangers associés à ces voyages clandestins.

L’élection de Diomaye Faye suscite l’espoir dans une Afrique aux mains de vieux autocrates

L’élection de Bassirou Diomaye Faye, âgé de seulement 44 ans, au poste de président du Sénégal, a provoqué un élan d’espoir dans une Afrique où de nombreux pays sont dirigés par des dirigeants vieillissants et autoritaires. Dans un continent où la jeunesse représente une part importante de la population, l’arrivée au pouvoir de leaders plus jeunes comme Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko suscite des rêves de renouveau et de démocratisation.

Comparé à des autocrates plus âgés comme Paul Biya du Cameroun et Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée équatoriale, qui détiennent respectivement les médailles d’or et d’argent de la longévité au pouvoir, l’ascension de Faye et Sonko est perçue comme un vent d’espoir pour les oppositions et la jeunesse africaine.

Pourtant, la réalité politique dans de nombreux pays africains est bien différente. Des dirigeants comme Mahamat Idriss Déby Itno au Tchad, qui a succédé à son père à la tête du pays dans des circonstances controversées, illustrent la prévalence persistante des régimes autoritaires et dynastiques.

Malgré les célébrations de la victoire de Faye au Sénégal, des voix s’élèvent pour rappeler les défis auxquels sont confrontées les jeunes démocraties africaines. Les répressions violentes de l’opposition au Tchad et les manœuvres visant à éliminer toute concurrence politique au Cameroun rappellent que le changement démocratique reste un combat ardu dans de nombreux pays du continent.

Cependant, l’élection de Faye et Sonko au Sénégal montre que la voie vers un leadership plus jeune et progressiste est possible en Afrique. Les exemples d’autres pays, tels que l’Ouganda dirigé par Yoweri Museveni depuis près de quatre décennies, soulignent l’importance d’une transition politique pacifique et démocratique pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors que les jeunes leaders africains continuent de se battre pour la démocratie et les droits de l’homme, l’élection de Faye au Sénégal représente un pas en avant vers un continent où la jeunesse est reconnue comme une force motrice du changement et de la transformation politique.

Abdourahmane Sarr nommé ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération : Engagements et Détermination

Le Sénégal accueille avec enthousiasme la nomination de Dr Abdourahmane Sarr au poste de ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération. Dans une récente publication sur sa page Facebook, le nouveau ministre a exprimé sa gratitude envers le Président de la République, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, ainsi que le Premier Ministre, Monsieur Ousmane Sonko, pour la confiance placée en lui. Il a également remercié chaleureusement ses proches pour leurs messages de soutien et de félicitations.

Cette nomination intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays poursuit son chemin vers le développement économique et social. Dr Abdourahmane Sarr affirme accueillir cette responsabilité avec un sentiment de grande détermination et de responsabilité. Il s’engage à travailler sans relâche pour répondre aux attentes du peuple sénégalais et contribuer à la réalisation de la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.

Le nouveau ministre apporte avec lui une expertise et une expérience considérables dans le domaine économique, ce qui le place dans une position idéale pour relever les défis actuels et futurs du pays. Sa nomination suscite des attentes élevées quant à sa capacité à élaborer et à mettre en œuvre des politiques économiques et des plans de développement efficaces et inclusifs.

Dr Abdourahmane Sarr s’engage à mobiliser toutes les ressources et les partenariats nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Sa détermination à faire avancer le pays dans une direction positive et à transformer les aspirations du peuple en réalités tangibles constitue un motif d’optimisme pour l’avenir du Sénégal.

La nomination de Dr Abdourahmane Sarr en tant que ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération marque le début d’une nouvelle ère de leadership et d’engagement pour le développement socio-économique du Sénégal. Le peuple sénégalais place sa confiance dans les capacités et les convictions du nouveau ministre pour mener le pays vers un avenir meilleur.

Les Gardiens de l’Administration : Le rôle crucial des Dage, Sage, Dir’Cap, SG dans les ministères

Au sein de chaque ministère, une équipe de professionnels œuvre dans l’ombre pour assurer la bonne marche de l’administration. Parmi ces acteurs clés, on retrouve des titres tels que le Dage (Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement), le Sage (Secrétaire Général), le Dir’Cap (Directeur du Cabinet) et le SG (Secrétaire Général). Leurs responsabilités et leurs contributions sont essentielles pour maintenir l’efficacité et la cohésion au sein des ministères.

Le Dage, en tant que responsable de l’administration générale et de l’équipement, est chargé de superviser les aspects opérationnels du ministère. Il gère les ressources humaines, les finances, les achats et la logistique, veillant à ce que les processus administratifs soient fluides et efficaces.

Le Sage occupe une position de conseiller principal auprès du ministre. Son rôle va au-delà de la simple coordination des activités ministérielles. Il contribue à la formulation des politiques, à la prise de décision stratégique et à la gestion des relations interministérielles et externes.

Le Dir’Cap, quant à lui, est le bras droit du ministre. Il supervise le cabinet ministériel, coordonnant les activités entre le ministre et les autres services du ministère. Sa proximité avec le ministre en fait un acteur clé dans la gestion des priorités et des communications stratégiques.

Enfin, le SG assure la direction administrative et opérationnelle du ministère. Il joue un rôle central dans la coordination entre les différentes directions et services, garantissant que les objectifs fixés sont atteints dans les délais impartis. Sa gestion des ressources humaines, financières et matérielles est essentielle pour maintenir le bon fonctionnement du ministère.

Ensemble, ces gardiens de l’administration ministérielle travaillent en étroite collaboration pour garantir la cohésion, l’efficacité et la transparence au sein des ministères. Leur expertise et leur dévouement sont indispensables pour relever les défis complexes auxquels sont confrontés les gouvernements et pour assurer la mise en œuvre réussie des politiques publiques.

Birahim Seck interpelle le gouvernement de Sonko: “Il faut taxer le tabac pour sauver la jeunesse”

Lors d’un récent atelier avec les journalistes en santé population et développement, Birahim Seck du Forum civil a souligné l’urgence pour le gouvernement de Ousmane Sonko de prendre des mesures décisives pour lutter contre le fléau du tabagisme qui menace la jeunesse sénégalaise. Il a rappelé que de nombreux experts ont souligné les dangers du tabagisme pour la jeunesse, tant sur le plan figuré que propre, et a exhorté le gouvernement à agir rapidement pour inverser cette tendance préoccupante.

En tant que représentant du Forum civil, M. Seck a mis en avant l’importance de la taxation des produits du tabac comme un moyen efficace de dissuader la consommation de tabac, en particulier chez les jeunes. Il a souligné que malgré les efforts déployés par les associations pour sensibiliser et obtenir des lois plus strictes sur le tabac, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la jeunesse sénégalaise des dangers du tabagisme.

Selon M. Seck, une augmentation de la taxation du tabac permettrait non seulement de limiter l’accessibilité du tabac aux jeunes, mais aussi de générer des revenus supplémentaires pour lutter contre le tabagisme et prendre en charge les personnes souffrant de maladies liées au tabac, telles que le cancer. Il a souligné que le tabagisme entraîne des dépenses importantes pour le traitement des maladies liées au tabac, ce qui met en évidence l’importance de prendre des mesures préventives dès maintenant.

En plus de la taxation du tabac, le Forum civil s’engage à soutenir les associations qui œuvrent dans la lutte contre le tabagisme, notamment en plaidant pour l’interdiction définitive du tabagisme dans les lieux publics. M. Seck a souligné l’importance de cette mesure pour protéger non seulement les fumeurs, mais aussi les non-fumeurs des dangers du tabagisme passif.

Birahim Seck et le Forum civil appellent le gouvernement de Sonko à agir rapidement et de manière décisive pour lutter contre le tabagisme et protéger la jeunesse sénégalaise. La taxation du tabac et l’interdiction du tabagisme dans les lieux publics sont des mesures essentielles pour atteindre cet objectif crucial de santé publique.

Taxation du Tabac : Le Sénégal encore loin des 70% recommandés par l’OMS

Le Sénégal fait face à un défi majeur en matière de taxation du tabac, alors que le pays reste loin des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Actuellement fixée à seulement 23%, la taxe sur le prix du tabac est loin du seuil recommandé de 70% par l’OMS. Cette situation soulève des préoccupations quant aux effets nocifs du tabac sur la santé publique et appelle à une action urgente.

Lors d’un récent atelier d’échanges organisé par le projet de plaidoyer pour la taxation du tabac au Sénégal (TTAA), en collaboration avec l’association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), le coordinateur régional de l’ONG Campaign for Tobacco Free Kids (CTFK), Bamba Sagna, a souligné l’importance d’augmenter la taxe sur le tabac. Cette augmentation vise non seulement à dissuader les usagers, mais aussi à financer la lutte antitabac et à contribuer à la prise en charge des maladies non transmissibles associées à la consommation de tabac.

La mise en place de mesures efficaces de taxation du tabac est essentielle pour répondre aux objectifs de santé publique. En effet, la taxation du tabac est reconnue comme l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire la consommation de tabac et ses effets néfastes sur la santé. Dans ce contexte, la Convention Cadre pour la Lutte Anti-tabac (CCLAT), entrée en vigueur en 2005, vise à réduire le coût de la santé et l’impact économique du tabac à travers le monde.

Le projet Plaidoyer pour la Taxation du Tabac (TTAA), piloté par le forum civil et soutenu par Tax Justice Network Africa (TJNA), s’inscrit dans cette dynamique de lutte antitabac en Afrique. Avec des pays comme le Kenya et le Ghana déjà engagés, l’initiative vise à augmenter efficacement la taxe sur le tabac pour réduire la consommation, augmenter les ressources fiscales de l’État et diminuer le coût de la santé publique.

Cependant, malgré les efforts déployés, des défis persistent au Sénégal. Outre la faible base fiscale, les lacunes de la politique fiscale actuelle, notamment en ce qui concerne la taxe de type ad valorem, sont pointées du doigt par Bamba Sagna. Celui-ci recommande l’application de directives spécifiques de la CEDEAO, une taxation spécifique basée sur la quantité et une augmentation annuelle du taux d’imposition pour suivre l’inflation et les revenus.

Bien que le Sénégal ait adopté des lois et des instruments de lutte antitabac, tels que le Programme National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) et le Comité National de Lutte contre le Tabagisme (CNLT), des lacunes subsistent en ce qui concerne l’aspect financier de la lutte. L’application d’une taxe ad valorem sur la cigarette, bien que présente, n’a pas eu l’effet dissuasif escompté en raison de son faible impact sur le prix du tabac.

L’augmentation de la taxe sur le tabac demeure une priorité pour le Sénégal dans sa lutte contre les méfaits du tabagisme. Il est impératif de renforcer les mesures de taxation du tabac pour protéger la santé publique, réduire la consommation de tabac et mobiliser des ressources pour la prise en charge des maladies associées.

Ngaparou : 63 Migrants Interpellés par la Gendarmerie, dont 58 Maliens

La Gendarmerie nationale, en réponse aux directives du Haut Commandement, a intensifié ses efforts de surveillance pour lutter contre l’émigration clandestine. C’est dans ce contexte qu’une opération de grande envergure a été menée par la Brigade de Proximité de Ngaparou, relevant de la compagnie de Mbour, afin de contrecarrer une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne.

Au cours de cette opération nocturne menée dans la nuit du 5 avril 2024, les gendarmes ont réussi à intercepter un groupe de 63 individus se préparant à embarquer. Parmi eux, on dénombre 58 ressortissants maliens ainsi que cinq citoyens sénégalais, tous aspirant à une vie meilleure ailleurs. Il est à noter que parmi les personnes interpellées, treize femmes et trois enfants ont été identifiés.

Cette action déterminée de la gendarmerie s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large visant à démanteler les réseaux impliqués dans le trafic d’êtres humains. Les autorités restent fermement engagées à poursuivre tous les individus associés à cette forme de criminalité organisée.

Ce coup de filet crucial découle de l’exploitation efficace d’informations fournies concernant un projet de voyage clandestin dans la région de la Petite-Côte. Il témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de l’ordre à prévenir les risques pour la sécurité des personnes impliquées dans de telles activités dangereuses.

Alors que l’enquête se poursuit pour identifier tous les complices et démanteler davantage de réseaux de trafic humain, cette opération souligne l’importance de la coopération internationale et des efforts conjoints pour combattre l’émigration clandestine et assurer la sécurité et le bien-être de tous.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Lutte contre la corruption : dix rapports attendus sur la table de Bassirou Diomaye Faye

Dans une démonstration claire de son engagement à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, le président sénégalais nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a promis de mettre à disposition du public dix rapports produits par divers organes de contrôle. Ces rapports, élaborés par des entités telles que l’Inspection générale d’État (IGE), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Cour des comptes, révéleront les possibles actes de corruption et de malversation qui ont eu lieu sous le régime précédent.

Selon les informations fournies par le quotidien Source A, ces rapports, pour la plupart en attente depuis plusieurs années, ont été produits par différentes institutions chargées de surveiller les activités gouvernementales et de contrôler l’utilisation des fonds publics. L’IGE devrait rendre publics quatre rapports couvrant les années 2020 à 2023, tandis que l’OFNAC devrait publier deux rapports pour les années 2022 et 2023. De plus, la Cour des comptes, qui n’a pas rendu de rapports depuis cinq ans, devrait également présenter ses conclusions.

Cette initiative marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, affirmant l’engagement ferme du nouveau gouvernement à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En mettant en lumière les pratiques présumées de corruption et de malversation, ces rapports permettront non seulement de tenir les responsables pour leurs actes, mais aussi de restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye, dans son discours prononcé à la Nation le 3 avril, a souligné l’importance de cette démarche dans la réalisation de ses objectifs prioritaires, notamment la lutte contre la corruption, la refonte des institutions et la promotion de la transparence. En rendant ces rapports accessibles au public, le gouvernement démontre son engagement à travailler en collaboration avec la population pour garantir un gouvernement responsable et éthique.

Cette annonce suscite des attentes élevées quant aux révélations potentielles sur les pratiques de corruption passées, tout en soulignant la volonté du nouveau gouvernement de créer un environnement où la responsabilité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales. En fin de compte, la publication de ces rapports marque une étape cruciale vers une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.

MUTÉE PAR DIATARA POUR SON MILITANTISME « PASTÉFIEN » : Khady Diène Gaye devient la 1ère ministre des Sports

L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Sénégal a été faite hier, vendredi, dans la soirée, par le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé le 3 avril dernier.

La véritable surprise a été la nomination de Khady Diène Gaye à la tête du ministère des Sports, marquant ainsi une première dans l’histoire du pays. Madame Gaye devient ainsi la 29e ministre des Sports du Sénégal, succédant à Mame Mbaye Niang, qui occupait ce poste lors du mandat de Macky Sall.

Cerise sur le gâteau ! En plus de ce ministère, elle aura également la responsabilité de diriger les ministères de la Jeunesse et de la Culture. Son objectif sera d’exécuter le programme sportif de la coalition Diomaye Président, avec des réformes prévues telles que la mise en place d’un nouveau code du sport et l’amélioration de l’accès au sport à travers le pays.

Avec une expérience significative en tant qu’inspectrice de la Jeunesse et des Sports depuis les années 2000, elle est une femme du sérail. Diplômée en droit de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, elle a ensuite réussi le concours de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS), devenant ainsi inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Son parcours l’a conduite à occuper différents postes au sein du ministère des sports, plus précisément à la Direction de la formation et de la coopération en qualité d’inspectrice régionale des Sports à Dakar. Ensuite, elle avait été affectée à Kaolack par le ministre des Sports de l’époque, Yankhoba Diatara, à cause de son militantisme assumé au sein de Pastef.

Khady Diène Gaye est bien ancrée dans le domaine des Sports. Elle ne se trouve nullement en terrain inconnu puisqu’elle va continuer à nager dans son domaine d’expertise.

La native de Joal porte fièrement le nom de sa grand-mère maternelle. Son mariage à un colonel des Douanes, qui est également un intellectuel reconnu, marque davantage son engagement dans des cercles influents. À cet effet, son leadership sera crucial pour mettre en œuvre le programme sportif de la coalition Diomaye Président, qui a remporté la dernière présidentielle.

Les changements attendus dans le programme sportif de la coalition Diomaye Président comprennent la refonte de la Charte du Sport de 1984, avec la mise en place d’un nouveau code du sport et l’établissement d’un cadre juridique solide. En plus de cela, des réformes visant à faciliter la pratique du sport de haut niveau et à rendre le sport accessible à tous sur l’ensemble du territoire sont également prévues. Ces initiatives sont cruciales pour promouvoir le développement du sport au Sénégal et pour encourager la participation de tous les citoyens à des activités sportives.

Madame Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports du Sénégal, marquant ainsi une première dans l’histoire de notre pays.

Avec son expérience en tant qu’inspectrice de la jeunesse et des sports, ainsi que sa formation en droit, la nouvelle cheffe du département des Sports est très aguerrie pour ce poste.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

Kaolack : L’OCRTIS Frappe Fort, Déjoue un Trafic de Chanvre Indien

Un récent succès dans la lutte contre le trafic de drogue a été réalisé par la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à travers son unité basée à Kaolack. Les efforts soutenus de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) du Saloum ont permis de démanteler un vaste réseau de trafic de chanvre indien, aboutissant à l’arrestation de deux trafiquants en possession de 200 kg de cette substance illicite.

Le coup de filet a été réalisé grâce à une coordination efficace et à une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS de Kaolack. Alertés par des renseignements sur un trafic intensif de drogue entre Porokhane et la frontière sénégalo-gambienne, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif de surveillance autour du village de Keur Nala.

Cette mission de filature a porté ses fruits lorsque les policiers ont intercepté huit colis contenant un total de 200 kg de chanvre indien, ainsi que les deux individus impliqués dans le trafic, identifiés comme L. Sow et B. Diallo, tous deux cultivateurs. Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Cette saisie significative est le résultat d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les autorités locales, mettant en lumière l’engagement ferme du gouvernement sénégalais dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’OCRTIS et ses unités régionales continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation de la sécurité publique et de la santé de la population en démantelant ces réseaux criminels et en saisissant des substances illicites.

Mountaga Diao : À la Tête du Tourisme et de l’Artisanat, un Expert aux Compétences Multiples

Dans le nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Faye, une décision stratégique a été prise de réunir les portefeuilles du Tourisme et de l’Artisanat sous une même autorité ministérielle. Cette décision met en lumière l’importance accordée à ces deux secteurs clés de l’économie nationale. C’est ainsi que Mountaga Diao a été nommé à la tête de ce ministère vital, avec la mission de relever les défis auxquels sont confrontés ces secteurs dynamiques.

Mountaga Diao apporte une expertise diversifiée à ce rôle. En tant qu’économiste et planificateur de profession, ainsi que professeur d’économie et de mathématiques, il possède une compréhension approfondie des mécanismes économiques et des modèles de développement. Sa spécialisation en réinstallation et en résilience économique souligne son engagement envers des solutions durables et innovantes face aux défis socio-économiques.

Son sens de la responsabilité et son engagement désintéressé sont des traits qui le distinguent et qui seront sans aucun doute des atouts précieux alors qu’il s’attelle à sa nouvelle mission. La tâche qui l’attend est de redorer le blason d’un secteur artisanal riche en créativité mais parfois confronté à des défis structurels.

Mountaga Diao est perçu comme un leader capable de guider ces deux secteurs vers de nouveaux sommets de réussite. Sa nomination est accueillie avec optimisme, tant par les acteurs du tourisme que par les artisans, qui voient en lui un champion de leurs intérêts et un catalyseur de développement pour leurs industries respectives.

Alors que le pays aspire à renforcer son attractivité touristique et à valoriser son riche patrimoine artisanal, Mountaga Diao est appelé à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces objectifs ambitieux. Sa nomination incarne l’espoir d’un avenir prospère pour ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Mabouba Diagne : Une Figure d’Expertise Internationale à la Tête du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Le gouvernement Sonko 1 a annoncé la nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, une décision qui souligne l’importance accordée au secteur agricole dans le programme gouvernemental. Mabouba Diagne apporte une vaste expérience internationale dans le domaine financier et du développement, qui devrait enrichir son rôle de dirigeant dans ce ministère crucial.

Avec 29 années d’expérience dans diverses régions d’Afrique, Mabouba Diagne a consolidé sa réputation en tant que banquier d’investissement et de développement. Avant d’occuper ce poste ministériel, il a occupé des postes de responsabilité à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), où il a été vice-président chargé des finances et des services institutionnels.

Sa carrière l’a également mené à des postes de direction régionale à la Trade & Development Bank, basée au Kenya, où il a joué un rôle clé dans la couverture et la structuration des transactions dans plusieurs pays africains, notamment l’île Maurice, les Comores, les Seychelles, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mozambique et l’Angola.

Les qualifications académiques de Mabouba Diagne reflètent également son engagement envers l’excellence et le savoir. Titulaire d’un doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, ainsi que d’une maîtrise en mathématiques financières de la même université, il a également obtenu une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.

En plus de ses diplômes académiques, Mabouba Diagne a enrichi son expertise en obtenant un diplôme de troisième cycle du Centre International de Physique Théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies à Trieste en Italie, illustrant son engagement envers l’apprentissage continu et l’excellence professionnelle.

La nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage est perçue comme une étape cruciale dans la consolidation des politiques agricoles et alimentaires du gouvernement. Son expérience, son expertise et son dévouement à la cause du développement devraient contribuer de manière significative à la croissance et à la durabilité du secteur agricole au Sénégal.

Cheikh Diba : Un Familiarisé des Finances à la Tête du Ministère des Finances et du Budget

La nomination de Cheikh Diba en tant que nouveau ministre des Finances et du Budget n’est pas seulement une transition dans sa carrière, mais plutôt une progression naturelle dans un domaine qu’il connaît intimement. Avec une expérience considérable dans le secteur financier, Cheikh Diba entre dans son nouveau rôle avec une profonde compréhension des défis et des responsabilités qui l’attendent.

Avant d’occuper ce poste prestigieux, Cheikh Diba a occupé le poste de conseiller spécial d’Amadou Ba au ministère des Finances et du Budget pendant de nombreuses années. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec les rouages complexes de l’administration financière et de contribuer activement aux négociations internationales ainsi qu’à la planification minutieuse du budget national.

Son ascension dans le département des Finances n’est pas le fruit du hasard ; elle est le résultat de son dévouement, de son expertise et de son engagement envers le service public. Son implication dans toutes les phases du processus budgétaire, y compris les longues heures de travail et les nuits de préparation, témoigne de son dévouement envers la gestion financière responsable et transparente.

En tant qu’inspecteur des impôts et domaines, tout comme le Premier Ministre et le Président de la République, Cheikh Diba apporte une perspective unique à son nouveau rôle. Sa connaissance approfondie des questions fiscales et budgétaires sera un atout précieux alors qu’il dirige le ministère des Finances et du Budget dans un contexte économique et financier complexe.

La nomination de Cheikh Diba est perçue comme une reconnaissance de son expertise et de son engagement envers le service public. Avec lui à la barre, le ministère des Finances et du Budget est entre de bonnes mains, prêt à relever les défis et à poursuivre la croissance économique et le développement durable du pays.

Daouda Ngom : Un Expert de l’Environnement à la Tête du Ministère

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la nomination de Daouda Ngom, un éminent expert en écologie appliquée, en tant que ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Cette décision, prise le vendredi 5 avril 2024, place un spécialiste chevronné à la barre pour guider les politiques environnementales du pays.

Daouda Ngom possède un curriculum vitae impressionnant, étant professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du Laboratoire d’Ecologie et d’Ecohydrologie au sein du département de biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son expérience académique et son engagement dans la recherche le positionnent comme une autorité dans son domaine.

En tant qu’expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’Unesco sur le zonage des réserves de biosphère, Daouda Ngom apporte une perspective précieuse à son nouveau rôle ministériel. Sa familiarité avec les enjeux environnementaux nationaux et internationaux sera un atout majeur dans la formulation et la mise en œuvre de politiques efficaces de préservation de l’environnement et de transition écologique.

La nomination de Daouda Ngom est saluée comme une décision judicieuse, plaçant un professionnel compétent dans un poste clé pour répondre aux défis environnementaux contemporains. Son engagement en faveur de la durabilité et de la préservation de la biodiversité sera certainement mis à profit pour faire avancer l’agenda environnemental du gouvernement.

En succédant à Alioune Ndoye, Daouda Ngom prend les rênes avec une expérience solide et une compréhension approfondie des questions environnementales. Sa nomination est un signe encourageant pour ceux qui militent en faveur de politiques écologiques et durables, soulignant l’importance de placer des experts qualifiés aux postes clés du gouvernement pour relever les défis du XXIe siècle.

Touba sous le Choc : Un Menuisier Poignardé Mortellement, le Meurtrier en Fuite

Une atmosphère de chagrin et de consternation enveloppe le quartier Paléne de Touba suite à un acte de violence tragique qui a coûté la vie à un jeune menuisier ce vendredi. L’incident a laissé la communauté en état de choc alors que l’auteur du crime demeure en fuite, laissant derrière lui un tableau de désolation.

Les événements se sont déroulés à Penthioum Paléne, où une altercation a tourné au drame. Un individu du nom de Fallou, dont les détails demeurent encore flous, a violemment attaqué Thierno Marone, un menuisier de seulement 22 ans, le poignardant dans le dos. Malgré les efforts pour le sauver, Marone a succombé à ses blessures, laissant la communauté sous le choc et le deuil.

Le meurtrier, armé d’un couteau, a également blessé un carreleur qui tentait de venir en aide à Marone. Ce dernier, identifié par les initiales S.M.D, a heureusement survécu à l’attaque avec des blessures légères, mais l’horreur de la situation reste palpable.

Le commissariat spécial de Touba a été alerté de la tragédie vers 19 heures et a rapidement dépêché des agents sur les lieux du crime. Malgré leurs efforts, le meurtrier était déjà en fuite, laissant derrière lui une scène de chaos et de deuil.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence de l’attaque, soulignant la brutalité de l’acte et la rapidité avec laquelle le meurtrier a réussi à s’échapper. Les autorités locales, sous la direction du commissaire Diégane Sène, ont intensifié leurs efforts pour retrouver le suspect et garantir que justice soit rendue pour cette tragédie impensable.

En attendant, la communauté de Touba pleure la perte de Thierno Marone, un jeune talent prometteur dont la vie a été tragiquement interrompue. Son décès laisse un vide douloureux dans le quartier Paléne, rappelant à tous la fragilité de la vie et l’importance de la sécurité communautaire.

Ousmane Diagne nommé Ministre de la Justice : Une Figure de l’Indépendance au Parquet à la Tête des Réformes

Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.

Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.

L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.

Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.

Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.

El Malick Ndiaye Nomme Ministre des Transports : Un Choix Surprenant pour Certains

Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.

El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.

Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.

Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.

L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Maïmouna Dieye nommée Ministre de la Famille et des Solidarités : Une Figure Engagée au Service de la Communauté

Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.

En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.

Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

Alioune Sall nommé Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.

Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.

La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Balla Moussa Fofana : Nouveau Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires

Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.

Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.

En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.

Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.

En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Serigne Guèye Diop : Nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce

Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.

Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.

En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.

La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.

La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Yassine Fall nommée Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : Une Voix d’Expérience sur la Scène Internationale

Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.

La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.

Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.

En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.

En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.

Cheikh Tidiane Dieye nommé Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Un Nouveau Chapitre dans sa Carrière Politique

La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.

La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.

Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.

Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.

En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.

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