Préparation cruciale pour l’Élection Présidentielle: Sidiki Kaba rassure sur la logistique et la sécurité

La scène politique sénégalaise est à nouveau sous les projecteurs alors que le nouveau Premier ministre, Sidiki Kaba, annonce que toutes les mesures logistiques nécessaires pour la présidentielle du 24 mars sont en place. Cette déclaration intervient après une période d’incertitude et de tensions liées au report de l’élection initialement prévue pour le 25 février, créant des préoccupations au sein de la population et de la communauté internationale.

La crise électorale qui a secoué le Sénégal a été marquée par un flottement autour de la date du scrutin, engendrant des inquiétudes et des interrogations quant à la préparation adéquate du processus électoral. L’annonce du report de l’élection a suscité des tensions et des préoccupations quant à la gestion de cette transition politique cruciale.

Dans une tentative de restaurer la confiance des citoyens sénégalais, Sidiki Kaba a tenu à rassurer la population en affirmant que « le matériel électoral est bien en place ». Il a souligné que l’administration électorale avait réussi à acheminer tout le nécessaire à travers le pays et à l’étranger, ajoutant que les bulletins de vote étaient prêts. Cette assurance vise à dissiper les craintes entourant la préparation logistique du scrutin.

La décision de réduire la période de campagne de trois à deux semaines, due aux délais serrés entre l’annonce de la date du scrutin et le jour de l’élection, constitue un défi majeur. Les candidats devront optimiser leur temps pour atteindre efficacement les électeurs, soulignant ainsi l’importance de chaque étape de la campagne.

La sécurité des candidats est au cœur des préoccupations, et Sidiki Kaba a déclaré que chaque candidat bénéficierait de la protection rapprochée de deux policiers. Cette mesure vise à assurer un environnement sûr pour la campagne électorale et le jour du scrutin, soulignant l’engagement du gouvernement envers des élections pacifiques.

La reconnaissance par Sidiki Kaba des inquiétudes du peuple sénégalais et sa communication transparente sur la préparation électorale visent à restaurer la confiance du public dans le processus démocratique. Une communication ouverte et proactive est cruciale pour apaiser les craintes et instaurer un climat de confiance avant le scrutin.

La stabilité politique du Sénégal dépend grandement de la réussite de cette transition électorale. La préparation logistique, la sécurité des candidats et la communication transparente sont des éléments clés pour assurer un processus électoral équitable et pacifique. Les semaines à venir seront déterminantes pour évaluer la stabilité politique et la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.

CRISE ÉLECTORALE : RECOURS EN RÉFÉRÉ DEVANT LA COUR SUPRÊME

La scène politique sénégalaise est actuellement plongée dans une crise électorale sans précédent, caractérisée par des contestations et des violations présumées du code électoral. Les acteurs principaux de cette crise, dont Monsieur Lamine THIAM, Monsieur Karim Meïssa WADE, Monsieur Magatte SY et Monsieur Mayoro FAYE, ont choisi de faire front commun en saisissant la Cour Suprême du Sénégal pour un recours en référé.

Le déclencheur de cette démarche juridique est la série de décrets présidentiels émis les 6 et 7 mars 2024. Ces décrets ont fixé la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024, abrogeant un décret antérieur et convoquant le corps électoral. Ces décisions ont été contestées par les requérants, affirmant qu’elles violent les dispositions du code électoral sénégalais.

Dans un contexte où la campagne électorale est déjà en cours depuis le 9 mars 2024, les requérants ont opté pour une procédure en référé devant la Cour Suprême. Leur recours vise à obtenir la suspension immédiate de l’exécution des décrets contestés, arguant de l’urgence à protéger leurs droits électoraux et à remédier aux violations alléguées du code électoral.

Les requérants fondent leur recours sur plusieurs arguments juridiques. Tout d’abord, ils affirment que la date fixée pour l’élection présidentielle ne respecte pas le délai minimal de quatre-vingts (80) jours avant le scrutin, tel que prévu par l’article L.O. 137 du code électoral. De plus, ils soulignent une réduction injustifiée de la durée de la campagne électorale, en violation de l’article L.O. 129 qui exige une période de 21 jours.

La requête en référé s’appuie sur l’article 83 alinéa 6 de la loi organique de 2022 sur la Cour Suprême, qui autorise une procédure d’urgence lorsque cela est nécessaire. Les requérants soulignent l’urgence de la situation, compte tenu du début de la campagne électorale et de la proximité du scrutin, prévu dans treize (13) jours.

Dans leur requête, les requérants sollicitent l’autorisation de signifier à bref délai la requête en référé-suspension. Ils demandent également au Premier Président de la Cour Suprême de fixer une date d’audience urgente, soulignant la nécessité de statuer rapidement pour préserver l’intégrité du processus électoral.

La saisine de la Cour Suprême par ces acteurs politiques majeurs jette une lumière crue sur les enjeux entourant l’élection présidentielle sénégalaise. La décision de la Cour aura des répercussions significatives sur le déroulement du scrutin et sur la crédibilité du processus électoral. Les regards sont désormais tournés vers la plus haute instance judiciaire du pays, dans l’attente fébrile d’une décision qui façonnera l’avenir politique du Sénégal.

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Contestation des violations du Code Electoral – Lettre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA)

La scène politique sénégalaise se trouve actuellement plongée dans une crise électorale d’envergure, soulevant des préoccupations majeures quant au respect du code électoral et à l’équité du processus démocratique. Les principaux protagonistes de cette crise sont les candidats, la Coalition Karim 2024, et les électeurs, qui ont conjointement exprimé leurs inquiétudes et revendications auprès de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA).

Le point de départ de cette controverse est le décret présidentiel n°2024-690 et n°2024-691 du 6 mars 2024, fixant la date de l’élection présidentielle au 24 mars 2024 et convoquant le corps électoral. Cependant, une violation flagrante de l’article L.O. 137 du code électoral sénégalais est observée, lequel stipule que les électeurs doivent être convoqués au moins quatre-vingts (80) jours avant la date du scrutin. Le délai entre le décret et la date du scrutin de seulement 15 jours est nettement inférieur à la période légale.

Un autre point de discorde concerne la durée de la campagne électorale. L’article L.O. 129 du code électoral impose une période minimale de 21 jours pour la campagne électorale. Cependant, le décret présidentiel n°2024-704 du 7 mars 2024, fixant la période de la campagne électorale pour l’élection présidentielle, limite cette période à 15 jours. Cette réduction suscite des interrogations quant à l’équité des conditions de campagne pour l’ensemble des candidats.

Face à ces allégations de violations du code électoral, les candidats de la Coalition Karim 2024 et les électeurs ont pris l’initiative de rédiger une lettre formelle à la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA). Conformément à l’article L16 de la loi 2021-35 du 23 juillet 2021, cette lettre expose en détail les préoccupations des signataires et appelle à des mesures correctives immédiates pour assurer la régularité et l’équité du processus électoral.

La CENA, en tant qu’entité chargée du contrôle et de la supervision des opérations électorales, se trouve désormais au centre de cette crise électorale. Les attentes sont élevées, avec la nécessité pour cette institution de faire respecter la loi électorale afin d’assurer la transparence et l’équité du processus électoral.

La résolution de cette crise électorale revêt une importance capitale pour la démocratie sénégalaise. Les décisions de la CENA auront un impact considérable sur la crédibilité du processus électoral et sur la confiance des citoyens dans l’intégrité du système politique. L’évolution de cette situation est observée attentivement, soulignant l’importance des principes démocratiques et de l’état de droit dans la vie politique du Sénégal, tant au niveau national qu’international.

Discours du Ministre de l’Intérieur M. Makhtar Cissé

Louanges à Dieu, par la grâce de qui je vis ce moment avec humilité, santé et absolue sérénité. C’est par la confiance du chef de l’État que j’ai occupé la fonction de Directeur de cabinet que je quitte, assuré de la même confiance qui me confie une nouvelle d’une cruciale importance pour notre nation. Je considère que ma véritable mission, c’est la somme de mes missions au service de l’État du Sénégal.

C’est donc une grande marque de confiance pour ma modeste personne ainsi qu’une grande responsabilité sur mes épaules et celles de mes collaborateurs au sein de ce ministère ô combien important et stratégique pour la bonne marche de notre cher Sénégal. Je saurais, j’espère, avec l’aide de Dieu et de mes collaborateurs au sein du ministère, l’honorer et la mériter. Je compte sur le peuple sénégalais et les prières de chaque Sénégalais pour réussir cette exaltante mission.

Monsieur le Premier ministre, vous remplacer à la tête de ce département est à la fois un honneur et un défi. Un honneur, parce que vous êtes un illustre aîné, par l’âge d’abord, dans la profession d’avocat ensuite, par votre antériorité ici enfin. Je sais que je pourrai compter sur votre expérience et notre commune loyauté au Chef de l’État.

Un défi parce que je vous sais compétent et loyal. Le département qui, désormais, édifie un autre trait d’union entre nos destins, exige un niveau élevé de rigueur. Que signifie la rigueur, sinon la loyauté à l’État, précisément à celui qui l’incarne et dont l’avis ou la décision agit sur le destin de la Nation. Le département que vous quittez pendant que j’y arrive est le cœur même de la Nation. Il est un garant de sa sécurité intérieure, l’agent principal de l’identification de ses enfants en même temps que le régulateur de sa vie démocratique. Le temps que vous avez passé ici, Monsieur le Premier ministre, a révélé en vous des qualités exceptionnelles, celles dont je viens de faire état, et d’autres encore.

En ce moment de passage de témoin, ma prière la plus intime est d’être digne de la confiance que le Chef de l’État a placée en moi. Je prie le Tout-Puissant de me hisser à la hauteur des enjeux, pour offrir à notre peuple le meilleur de ma volonté et de ma modeste expérience dans le service au public et à la Nation.

Mes chers collaborateurs, le destin nous a réunis pour une mission exaltante, celle qui permet de laisser des traces honorables dans la galerie du service public, c’est-à-dire du service au public. Pour la réussir, je vous invite, toutes catégories de personnels confondues, à l’engagement collectif dans le respect scrupuleux des règles d’éthique et de déontologie inscrites dans le marbre du service public.

Je suis à l’écoute, vous avez toute mon attention – Soyez à l’écoute des autres et à leur service dans une posture républicaine irréprochable.

Nourri au lait de la République depuis le Prytanée militaire de Saint-Louis, dont la devise est « savoir pour mieux servir », je n’ai appris qu’une seule chose. Servir. Servir la République. Des douanes sénégalaises en passant par l’Inspection générale d’État (IGE), la Senelec, le ministère des Finances et de l’Énergie, le Cabinet du président de la République, je me suis évertué, avec l’imperfection qui caractérise toute œuvre humaine, à être à la hauteur de la charge confiée, pour le bien commun. Le plus important reste le Sénégal, notre chère terre natale, car son existence préexiste à la nôtre.

Je suis un soldat éternel prêt à servir là où c’est nécessaire avec toujours le même engagement. Notre cher pays a besoin d’être rassuré, nos concitoyens veulent continuer de vivre dans la cohésion nationale héritée de nos anciens. C’est la mission que le Chef de l’État nous a assignée. C’est donc avec cet esprit républicain, chevillé dans cette conviction de modestie et d’humilité, que je prends avec vous, le flambeau pour relever les immenses défis qui sont devant nous.

Je suis assuré de pouvoir compter sur vous, dans le même élan républicain, pour remplir pleinement la mission qui est la nôtre. Des Directions générales, jusqu’à l’échelon le plus modeste de la hiérarchie administrative. Nous expérimentons, avec le monde, plusieurs crises dont la plus importante est sans nul doute celle relative à la Sécurité, sous ses différentes coutures. Un peu partout à travers le monde, nous assistons à une montée des périls de toutes sortes. Y compris dans les démocraties les plus avancées. Ils ont pour noms Terrorisme, Cybercriminalité, Trafics de stupéfiants, Porosité des frontières, Sophistication de la criminalité, Complexification des méthodes des délinquants, montée des extrémismes, etc.

Ces nouveaux défis appellent de notre part de nouvelles formes d’adaptation ainsi que de nouveaux outils de lutte pour faire face et protéger ainsi la société. Je sais que vous le savez mieux que moi, cette tâche est immense. Je sais que vous êtes aussi pleinement conscient que nous nous trouvons à une période charnière de la vie politique de notre pays, avec la tenue de l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. La République saura compter, j’en suis sûr, sur le patriotisme, le professionnalisme et le sens des responsabilités des hommes et femmes qui composent notre vaillante administration.

La Direction générale des Élections (DGE) et de la Direction de l’automatisation du fichier (DAF), l’administration territoriale ainsi que tous les services concernés par les élections, sont déjà bien rodés dans l’organisation matérielle des élections au point d’ailleurs que beaucoup de pays, y compris les mieux avancés en démocratie, nous l’envient. Notre pays a en effet

Pikine : La coalition DiomayePrésident accueillie par une marée humaine

Une marée humaine impressionnante  a accueilli l’entrée de la coalition DiomayePrésident dans le département de Pikine. Cette mobilisation exceptionnelle a été assurée par la jeunesse qui a accompagné la caravane depuis l’entrée dans la ville, en passant par Bountou Pikine, Marché Zinc, Tally Boumack jusqu’à Tally Boubess.


En effet, les leaders Dame Mbodj, l’ex-capitaine Touré, Guy Marius Sagna, entre autres, accompagnés par les militants et sympathisants ont  sillonné plusieurs rues de la banlieue. Dans les différentes artères, la caravane a eu du mal à se frayer un passage avec son cortège pris d’assaut par des jeunes déchaînés. Prenant la parole Guy Marius Sagna a profité de l’occasion pour dévoiler le programme de la coalition DiomayePrésident.
« Le projet politique que la coalition Diomaye porte repose sur une éthique qui implique l’émergence de nos responsabilités, la paix, l’imagination, la refondation, l’innovation technologique, la souveraineté alimentaire et la redéfinition d’un avenir plus rassurant pour les jeunes et pour l’ensemble des citoyens sénégalais. Notre projet politique reposera  également sur la transformation d’une société juste, par le processus d’égalisation des conditions de vie sociale, par le développement de l’égalité politique et juridique, de l’égalité socioéconomique et de l’égalité culturelle. Le candidat Diomaye Faye sera le  serviteur et  compte s’appuyer sur toutes les compétences afin de mettre au service du peuple, le programme économique et social qui fera du Sénégal une nation prospère, solidaire et ancrée dans de valeurs fortes », a fait savoir le député de la coalition Yewwi Askan Wi.


Devant des milliers de personnes mobilisées, les leaders de la coalition DiomayePrésident ont appelé les populations de Pikine à voter massivement pour la coalition DiomayePrésident.
Selon Guy Marius Sagna, Pikine a beaucoup souffert durant les 12 ans de règne de la coalition Benno Bokk Yaakaar. C’est pour cela qu’il a prédit une  défaite du camp du pouvoir au soir du 24 février prochain. « Le pouvoir sortant sait bel et bien que c’est terminé pour eux. Le régime a privilégié les intérêts occidentaux au détriment des Sénégalais. Cette pratique va être un vieux souvenir et la coalition DiomayePrésident sera l’artisane du déclin de l’impérialisme au Sénégal. Partout, le vent de la souveraineté doit souffler ».
De son côté, Dame Mbodj a demandé aux populations de rester vigilantes, de voter et de sécuriser leur vote. Il en a profité pour charger  le président sortant qui, selon lui, est l’acteur principal de la souffrance des Sénégalais.


Ensuite, ces leaders ont fait le tour de la ville pour communier avec leurs partisans et délivrer le message de leur candidat et invité les Pikinois à suivre la voie tracée par le leader de l’ex-Pastef. Car il  y aura forcément un vent de changement qui va souffler au soir du 24 mars, qui va rendre au peuple sénégalais ce qui lui appartient.

Mamadou Lamine Diallo dévoile son plan ambitieux pour éradiquer le chômage des jeunes à Fatick

Fatick, Somb – En pleine effervescence électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat à la présidence et leader du mouvement Tekki, a présenté un programme audacieux visant à mettre fin au chômage des jeunes à Fatick. Lors de son discours passionné à Somb, dans le département de Gossas, il a détaillé son engagement en faveur de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme clés de voûte de sa stratégie.

En accord avec son agenda de redressement national, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance cruciale de l’agriculture dans la création d’emplois durables. « Nous devons faire de l’agriculture le moteur de notre développement économique et social. C’est le moyen le plus efficace de résoudre le problème du chômage des jeunes à Fatick », a-t-il déclaré.

L’aspiration à atteindre la souveraineté alimentaire a été au cœur de ses propos. Mamadou Lamine Diallo envisage de stimuler la production locale et de limiter les importations en encourageant la mise en place d’usines. « Nous devons cesser de dépendre excessivement des importations. La clé de notre prospérité réside dans notre capacité à produire localement et à transformer nos propres ressources », a-t-il ajouté.

Le candidat a spécifiquement mis l’accent sur la nécessité de valoriser la transformation locale des aliments. Selon lui, cette approche favorisera l’autonomie économique de la région en créant des emplois dans le secteur de la transformation.

La proposition de Mamadou Lamine Diallo n’est pas seulement axée sur la création d’emplois, mais aussi sur l’autosuffisance alimentaire et la dynamisation de l’économie locale. Les électeurs de Fatick seront appelés à évaluer la faisabilité et la pertinence de ces propositions, qui se veulent des réponses concrètes aux défis spécifiques auxquels la région est confrontée.

La campagne de Mamadou Lamine Diallo à Fatick s’articule ainsi autour de la volonté de fournir des solutions pragmatiques pour améliorer la vie quotidienne des habitants, en mettant en avant le potentiel de l’agriculture et de la transformation locale des aliments comme moteurs du changement.

Le Président Macky Sall: Architecte du Développement et de la Modernisation au Sénégal

Depuis son accession à la présidence de la République du Sénégal, Son Excellence Macky Sall a insufflé une dynamique de développement et de modernisation à travers un plan stratégique ambitieux : le Plan Sénégal Émergent (PSE). Cette vision audacieuse vise à faire du Sénégal un pays émergent d’ici 2035, caractérisé par une société solidaire et un État de droit. Sous sa gouvernance, le pays a entrepris d’importants projets dans divers domaines pour stimuler la croissance économique, renforcer les infrastructures et améliorer le bien-être des citoyens.

Les piliers du Plan Sénégal Émergent

Le PSE repose sur trois axes majeurs
Transformation structurelle de l’économie et croissance : Ce pilier vise à diversifier l’économie sénégalaise, à promouvoir l’industrialisation et à renforcer la compétitivité du pays sur le plan international. Des mesures ont été prises pour soutenir les secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les énergies renouvelables.
Capital humain, protection sociale et développement durable : Le développement humain est au cœur du PSE, avec des initiatives visant à améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que la protection sociale des populations vulnérables. Des politiques de développement durable sont également promues pour préserver l’environnement et les ressources naturelles du pays.
Gouvernance, institutions, paix et sécurité : Pour garantir un développement durable, le renforcement de la gouvernance, des institutions et de l’état de droit est essentiel. Le gouvernement s’attache à promouvoir la transparence, la lutte contre la corruption et à renforcer les capacités des institutions publiques.

Mise en œuvre du PSE : réalisations et projets phares
La mise en œuvre du PSE se concrétise à travers un ensemble de projets et de programmes dans différents secteurs. Parmi les réalisations notables, on peut citer :
Infrastructures de transport : Le Sénégal a entrepris d’importants projets routiers, autoroutiers, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires pour améliorer la connectivité nationale et régionale, faciliter la circulation des biens et des personnes, et stimuler le commerce et le tourisme.
Décentralisation : L’Acte III de la décentralisation a été mis en œuvre pour renforcer les collectivités territoriales et promouvoir un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national.
Développement territorial : Le Plan national d’aménagement et de Développement territorial (PNADT) a été élaboré pour guider l’aménagement du territoire et assurer une répartition intelligente des équipements, des infrastructures et des services.
Perspectives et défis à venirMalgré les progrès réalisés, le Sénégal fait face à certains défis, notamment en matière de chômage, d’inégalités sociales et de vulnérabilité aux chocs externes. Pour consolider les acquis et atteindre les objectifs du PSE, il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles, d’investir dans l’éducation et la formation professionnelle, et de promouvoir un environnement favorable aux investissements privés.
Le Sénégal sous la présidence de Son Excellence Macky Sall s’est engagé sur la voie de l’émergence économique et sociale à travers le Plan Sénégal Émergent. Avec une vision claire, une volonté politique forte et une mobilisation nationale, le pays aspire à devenir un modèle de développement en Afrique de l’Ouest.

Projets d’infrastructures sanitaires
Dans le cadre de l’amélioration des services de santé, le gouvernement sénégalais a entrepris la construction et la rénovation d’hôpitaux dans différentes régions du pays. Ces projets visent à renforcer les capacités de prise en charge médicale et chirurgicale, à réduire les inégalités d’accès aux soins de santé et à décongestionner les établissements de santé de la capitale.
Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye : Inauguré le 22 juillet 2016, l’hôpital Dalal Jamm est une infrastructure moderne, équipée de spécialités médicales et chirurgicales de pointe. Il comprend notamment un centre de transplantation rénale, un héliport, un centre de traitement du cancer et un pôle mère/enfant. Situé dans la banlieue de Guédiawaye, cet établissement bénéficie d’une accessibilité accrue grâce à la 3ème section de la Voie de Dégagement Nord, desservant ainsi toute la région et même les départements environnants de Keur Massar et Rufisque.
Autres hôpitaux : Outre l’hôpital Dalal Jamm, d’autres projets d’infrastructures sanitaires ont été réalisés dans diverses régions du pays. On peut citer l’hôpital de Kaffrine, de Kédougou, de Touba, d’Agnam, de Fatick et de Sédhiou. La construction de ces établissements vise à améliorer les plateaux techniques des structures hospitalières régionales, à rapprocher les services de santé des populations locales et à réduire la pression sur les hôpitaux de la capitale.
Impacts territoriaux et sociaux
La mise en place de ces infrastructures sanitaires a des répercussions significatives sur les plans territorial et social :
Réduction des disparités régionales : La présence d’hôpitaux de référence dans les différentes régions du pays contribue à réduire les inégalités en matière d’accès aux soins de santé. Les populations des régions éloignées bénéficient ainsi d’une prise en charge médicale de qualité sans avoir à se déplacer jusqu’à Dakar.
Décongestion des établissements de la capitale : En renforçant les capacités des hôpitaux régionaux, ces projets permettent de désengorger les établissements de santé de la capitale, où l’affluence est souvent importante. Cela permet également de mieux répartir la charge de travail et d’améliorer la qualité des soins dispensés.
Stimulation du développement local : La construction d’infrastructures sanitaires dans les régions stimule l’économie locale en créant des emplois et en attirant des professionnels de la santé. De plus, ces établissements jouent un rôle essentiel dans le développement social en offrant des services de santé essentiels à la population, notamment dans les zones rurales et isolées.
Les projets d’infrastructures sanitaires menés par le gouvernement sénégalais contribuent à améliorer l’accès aux soins de santé, à réduire les inégalités régionales et à stimuler le développement économique et social du pays. Ces initiatives témoignent de l’engagement du Sénégal en faveur de la santé publique et du bien-être de ses citoyens.

L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) au Sénégal : Un Modèle Inspirant

Au Sénégal, l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) a été créée pour jouer un rôle central dans la planification et la gestion du territoire. Son mandat englobe la promotion d’un développement territorial équilibré, la coordination des politiques d’aménagement, et la mise en œuvre des plans et programmes définis par l’État. L’ANAT sert de pivot pour garantir une répartition harmonieuse des ressources et des infrastructures sur l’ensemble du territoire.

L’Expansion du Modèle au Bénin et en RDC
Le Bénin et la RDC ont reconnu la pertinence de cette approche sénégalaise et ont adopté une structure similaire, en créant leur propre Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT). Cette décision témoigne de la volonté de ces pays d’instaurer une gouvernance territoriale efficace, de promouvoir un développement équilibré, et de rationaliser la planification spatiale pour répondre aux défis actuels et futurs.

Les Avantages de l’ANAT dans le Processus d’Aménagement du Territoire
Coordination et Planification : L’existence d’une agence nationale dédiée à l’aménagement du territoire permet une coordination plus efficace entre les différents acteurs impliqués dans le processus de planification. Cela favorise une approche intégrée prenant en compte les aspects économiques, sociaux, et environnementaux.
Développement Équilibré : L’objectif central de ces agences est souvent d’assurer un développement équilibré sur l’ensemble du territoire national. Cela signifie une répartition équitable des investissements, des infrastructures, et des services, réduisant ainsi les disparités régionales.
Gestion des Ressources : Les agences nationales d’aménagement du territoire jouent un rôle crucial dans la gestion des ressources du pays, en identifiant les potentiels et en élaborant des plans stratégiques pour une exploitation optimale.
Adaptation aux Besoins Locaux : Grâce à une présence locale et à une connaissance approfondie des réalités territoriales, ces agences peuvent adapter les politiques d’aménagement aux besoins spécifiques de chaque région.

Le Sénégal comme Source d’Inspiration Régionale
La décision du Bénin et de la RDC de s’inspirer du modèle sénégalais pour réorganiser leur structure d’aménagement du territoire souligne le rôle de leader joué par le Sénégal dans la promotion de bonnes pratiques et de mécanismes efficaces de gouvernance. Cette dynamique démontre également la capacité du Sénégal à inspirer et à partager ses réussites dans le cadre d’une coopération régionale visant à renforcer le développement durable en Afrique.
En fin de compte, la création d’agences nationales d’aménagement du territoire dans ces pays est un pas significatif vers une gestion plus efficiente et équilibrée de l’espace, contribuant ainsi à la prospérité et au bien-être des populations.

Annulation de la Présidentielle : Recours déposé à la Cour Suprême

Dans un développement politique majeur, Mamadou Diop Decroix, Cheikh Tidiane Gadio, Mouhamed Ben Diop, et d’autres candidats considérés comme spoliés ont déposé un recours à la Cour suprême le 11 mars, au moment même où les 19 candidats retenus entament leur campagne électorale. L’objectif principal de ce recours est d’obtenir l’annulation du décret convoquant le corps électoral pour la présidentielle prévue le 24 mars.

Selon Mamadou Diop Decroix, porte-parole du collectif, le décret en question trahit la loi électorale, et le président de la République aurait dû se conformer à l’esprit de cette loi. Le collectif dénonce ce qu’il considère comme un simulacre d’élection vers laquelle les 19 candidats se dirigent.

Mamadou Diop Decroix a souligné que l’objectif n’est pas d’aller coûte que coûte vers une élection qui est, à la base, biaisée. Le recours déposé devant la Cour suprême vise à mettre en lumière les irrégularités présumées et à faire respecter les principes fondamentaux de la loi électorale.

Cette action souligne les tensions croissantes et les controverses entourant le processus électoral, mettant en lumière les divergences profondes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral en cours. La Cour suprême jouera un rôle crucial dans la détermination de la suite des événements, et l’issue de ce recours pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais.

Macky Sall refuse de financer la campagne d’Amadou Bâ : Les tensions au sein de Benno Bokk Yakaar

Des tensions émergent au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar à l’approche des élections présidentielles au Sénégal, principalement en raison du refus du Président Macky Sall de financer la campagne de son ancien Premier ministre, Amadou Bâ, qui est le candidat de cette coalition.

Selon des informations rapportées par Source A dans son édition du lundi 11 mars, le Président Macky Sall aurait décidé de ne pas contribuer financièrement à la campagne d’Amadou Bâ. Cette décision aurait été prise pour éviter tout malentendu avec le chef de l’État, et elle semble être suivie par de nombreux hauts responsables de la majorité présidentielle.

Lors de la réunion du directoire de campagne d’Amadou Bâ, vendredi dernier, le financement de la campagne a été au cœur des discussions. Contrairement aux élections législatives de 2022, où la majorité présidentielle avait alloué des fonds substantiels aux comités électoraux communaux et aux candidats de Benno Bokk Yakaar, la situation semble être différente cette fois-ci.

Source A rapporte que les hauts responsables de la majorité présidentielle ont décidé de ne pas contribuer financièrement, préférant ne pas sortir d’argent de leur poche. Cette attitude soulève des questions sur la solidité de l’unité au sein de la coalition présidentielle.

Les tensions au sujet du financement de la campagne pourraient avoir des répercussions sur l’efficacité de la mobilisation et de la coordination au sein de Benno Bokk Yakaar. L’absence de soutien financier de la part du Président Macky Sall et d’autres responsables pourrait influencer la dynamique électorale au sein de la coalition, laissant Amadou Bâ et son équipe face à un défi financier majeur dans cette période cruciale de la campagne présidentielle.

PARCELLES ASSAINIES: Bagarre entre les gardes du corps d’Amadou Ba et les militants de Diomaye Faye

L’atmosphère de la campagne électorale est déjà tendue, comme en témoigne la bagarre survenue entre les partisans de Diomaye Président et les gardes rapprochés d’Amadou, hier, aux Parcelles assainies.

Affrontement entre les partisans d’Amadou Ba et ceux de Diomaye Faye aux Parcelles Assainies

 
Le début de la campagne électorale de la coalition Diomaye Président a été marqué par une caravane dans les rues de Dakar ; mais des tensions sont apparues lorsqu’ils sont arrivés aux Parcelles assainies, le fief d’Amadou Ba. Selon certaines indiscrétions, des militants du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) auraient croisé le convoi, ce qui aurait déclenché des affrontements entre les partisans de ces différentes factions politiques.
Cet incident inattendu a, par ailleurs, dégénéré en affrontements entre les partisans de Bassirou Diomaye Faye et les gardes rapprochés d’Amadou Ba, mettant en lumière les tensions politiques et les rivalités entre les différentes factions à l’approche de l’élection présidentielle.
Les échanges de jets de pierre entre les deux camps ont causé de nombreux blessés et des dommages matériels considérables. Des voitures ont même été brûlées. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire pour disperser la foule et rétablir l’ordre. Ces violences soulignent l’importance des mesures de sécurité pendant la période électorale.
Cette compétition acharnée entre les candidats met en évidence l’importance stratégique de chaque mouvement dans cette élection cruciale.
L’incertitude dans les sondages, qui prévoient un possible ballotage, voire un second tour inévitable, intensifie la rivalité entre les deux principales factions politiques en lice.

De tels affrontements entre la Coalition Diomaye 2024 et les gardes du corps et militants d’Amadou Ba reflètent les tensions politiques exacerbées à l’approche de l’élection présidentielle. Ces incidents soulignent la nécessité d’un climat de calme et de respect pendant la campagne électorale.

Blocage du Temps d’Antenne par le CNRA : Le mandataire de Diomaye Faye dénonce une violation du Code Électoral

Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) a récemment émis un communiqué annonçant sa décision de ne pas diffuser le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette action a suscité une réaction forte de la part d’Amadou Ba, le mandataire du candidat, qui considère cette décision comme une violation flagrante du code électoral et une atteinte au principe constitutionnel d’égalité entre les candidats.

Amadou Ba a exprimé son mécontentement sur sa page X, dénonçant publiquement le directeur général du CNRA, Babacar Diagne, pour avoir censuré la déclaration du candidat Bassirou Diomaye Faye, lue par Moustapha Guirassy, son Directeur de campagne. Selon Amadou Ba, cette action va à l’encontre des principes fondamentaux de la démocratie, en particulier le droit à une égale visibilité des candidats pendant la période électorale.

La décision du CNRA de bloquer le temps d’antenne d’un candidat soulève des questions sur la neutralité et l’impartialité des organes de régulation pendant les périodes électorales. Le temps d’antenne est généralement considéré comme un espace équitable et accessible pour tous les candidats, permettant ainsi un débat politique équilibré et transparent.

Amadou Ba souligne que cette décision du CNRA ne fait que nuire à la crédibilité du processus électoral en cours, en créant des inégalités entre les candidats. Il appelle à la rectification de cette situation et à la préservation des principes démocratiques fondamentaux.

Cette affaire souligne l’importance cruciale du rôle des organes de régulation dans la garantie d’élections justes et transparentes. Les réponses ultérieures du CNRA et les éventuelles actions entreprises par les parties concernées seront attentivement suivies pour évaluer l’impact sur l’intégrité du processus électoral.

A Marseille, Iliman Ndiaye et Ismaïla Sarr ne sont plus les mêmes

Beaucoup de choses ont changé à l’OM depuis l’arrivée de Jean-Louis Gasset, mais l’une des plus belles réussites du nouvel entraîneur marseillais est d’avoir relancé les attaquants sénégalais Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye, transfigurés après une demi-saison ratée et de nouveau attendus dimanche contre Nantes.

Jeudi contre Villarreal, Sarr a obtenu le penalty du 3-0 et a fait expulser le défenseur Alberto Moreno, qui n’a fait que lui courir après pendant les 20 minutes qu’il a passées sur la pelouse du Vélodrome. Lors des trois premiers matchs dirigés par Gasset, le Sénégalais avait aussi inscrit un but et donné trois passes décisives.

Ndiaye de son côté a marqué contre Clermont et Montpellier, lors d’un match dont il a lui-même reconnu qu’il était, et sans doute de très loin, son meilleur depuis son arrivée cet été à Marseille.

« J’étais trop content, j’avais les émotions. J’ai toujours voulu marquer dans ce stade depuis que je suis tout petit. J’espère que ce n’est pas le dernier », avait déclaré Ndiaye tout sourire après son but contre les Héraultais.

« C’est le collectif qui m’aide, qui me donne courage, tout le temps. Ils me donnent de la force. C’est grâce à l’équipe », a de son côté raconté Sarr jeudi, tout aussi rayonnant, après avoir martyrisé la défense de Villarreal.

Mais comment Gasset s’y est-il pris pour relancer ces deux joueurs décevants sous les ordres de Marcelino comme de Gennaro Gattuso et revenus déconfits de la CAN, où le Sénégal a été éliminé dès les 8e de finale ?

Niveau « extraordinaire »

Comme souvent, le nouvel entraîneur marseillais a assuré n’avoir fait que des choses très simples. « Quand j’ai pris en mains la Côte d’Ivoire, le Sénégal était la référence, c’étaient les champions d’Afrique. J’ai vu Sarr, Ndiaye aussi que je connaissais un peu moins bien. On a pris exemple sur la sélection. Ce sont des joueurs que nous avons scrutés et on a vu que le Sénégal était l’exemple à suivre », a-t-il expliqué samedi.

« Il faut aussi dire qu’il a trouvé la bonne position pour certains joueurs qui ne faisaient pas leur meilleure saison, avait tout de même jugé le gardien marseillais Pau Lopez jeudi. Le Sarr des trois ou quatre derniers matchs, c’est un joueur complètement différent. Pareil pour Ndiaye. Le niveau qu’ils ont tous les deux, c’est extraordinaire. »

Pour Sarr, pur ailier qui avait été recruté pour jouer à droite dans le 4-4-2 de Marcelino, le choix a été fait de le rapprocher de l’axe, tout en continuant à profiter de sa vitesse sur le côté.

« Sarr va devenir un très grand joueur. Il a la vitesse, il répète les efforts… Il ne lui manque que le dernier geste. C’est un petit extraordinaire », a assuré Gasset jeudi.

Ndiaye pour sa part a été totalement recentré après avoir été si brouillon sur l’aile avec Gattuso. « C’est un joueur d’axe qui doit jouer deuxième attaquant », a commenté le nouvel entraîneur marseillais samedi, après l’avoir pourtant fait évoluer seul jeudi, presque comme un faux N.9.

« C’était une tactique précise, avec deux attaquants extérieurs et lui qui allait presser les défenseurs centraux et le gardien avant de revenir faire le meneur de jeu et d’amener le surnombre au milieu », a précisé Gasset.

Les méthodes de Gasset ne sont donc peut-être pas toujours si simples, finalement. Mais elles fonctionnent et l’OM et ses attaquants sénégalais espèrent bien le confirmer dimanche contre les Nantais.

AFP

Aubameyang écarté du Match Amical Sénégal/Gabon : Décision surprenante de l’entraîneur Thierry Mouyouma

L’entraîneur de l’équipe nationale du Gabon, Thierry Mouyouma, a récemment annoncé la liste des 26 joueurs convoqués pour le match amical contre le Sénégal, prévu le 22 mars prochain. Une décision a captivé l’attention des amateurs de football : l’absence de Pierre-Emerick Aubameyang de la sélection.

Malgré la forme étincelante du joueur avec l’Olympique de Marseille, où il a accumulé 21 buts et 8 passes décisives en 36 matchs toutes compétitions confondues cette saison, le sélectionneur Thierry Mouyouma a décidé de se passer des services de l’attaquant expérimenté de 34 ans. Cette nouvelle a suscité des réactions contrastées, étant donné la contribution significative d’Aubameyang au sein de l’équipe marseillaise.

La décision de ne pas inclure Aubameyang dans la liste des joueurs convoqués soulève des questions quant aux critères de sélection et aux considérations tactiques de l’entraîneur. Les supporters s’interrogent sur la logique derrière cette exclusion, surtout au vu des performances exceptionnelles du joueur en club cette saison.

Aubameyang ne sera pas le seul cadre à manquer ce match amical. Didier Ibrahim Ndong et Aaron Boupendza, qui avaient été exclus du précédent rassemblement en raison de leur arrivée tardive, sont également absents de la liste. Ces absences soulignent la volonté de l’entraîneur de favoriser une cohésion d’équipe et un alignement stratégique pour le match contre le Sénégal.

L’annonce de la sélection a suscité des discussions parmi les fans de football, qui expriment des opinions divergentes sur le choix de Mouyouma. Certains soutiennent la nécessité d’explorer de nouvelles options et de donner une chance à des talents émergents, tandis que d’autres regrettent l’absence d’Aubameyang, considérant son expérience et son leadership comme des atouts précieux.

Le match amical entre le Gabon et le Sénégal à Amiens sera scruté de près, non seulement pour le résultat, mais également pour la performance des joueurs sélectionnés et la justification des choix de l’entraîneur. La décision de ne pas inclure Aubameyang, malgré sa forme impressionnante, reste un point de discussion central à l’approche de cette rencontre internationale.

Boxe : Francis Ngannou réagit à sa défaite par K.O contre Anthony Joshua

Les Arts Martiaux Mixtes (MMA) et la boxe sont deux mondes distincts, chacun avec ses propres exigences et dynamiques. Francis Ngannou, après sa défaite face au colosse anglais Tyson Fury en octobre 2023, a subi une nouvelle défaite face à une autre superstar de la boxe, Anthony Joshua, lors d’un combat qui s’est déroulé au Kingdom Arena de Riyad le vendredi 8 mars 2024.

Alors que la défaite contre Tyson Fury pouvait être considérée comme honorable, Ngannou ayant réussi à ébranler son adversaire, le combat contre Anthony Joshua s’est avéré être un défi plus difficile. Au premier round, le Predator a été envoyé au tapis, et malgré ses efforts, il n’a pas réussi à se relever après un impressionnant K.O. signé par Joshua au second round.

À la fin du combat, Francis Ngannou a choisi de s’exprimer sur X, une plateforme sociale alternative, pour partager ses pensées avec ses fans. « Désolé les gars, je vous ai tous laissé tomber. Aujourd’hui était un mauvais jour, mais demain sera un autre jour. Merci à tous pour votre amour, » a-t-il écrit dans un message empreint de résilience.

La déclaration du combattant camerounais souligne la volonté de rebondir et de tirer des leçons de cette défaite. Les combats dans l’arène, en particulier contre des adversaires de renom tels qu’Anthony Joshua, sont des occasions d’apprentissage et de croissance personnelle. Le monde du sport est souvent caractérisé par des hauts et des bas, et Ngannou semble déterminé à surmonter cette épreuve et à se préparer pour de nouveaux défis à venir.

Le Kingdom Arena de Riyad a été le théâtre de ce combat captivant, attirant l’attention de personnalités sportives notables telles que Cristiano Ronaldo, un fervent supporter de Ngannou, et José Mourinho, le célèbre entraîneur portugais. Bien que le résultat n’ait pas été celui espéré par les fans du Predator, l’impact et l’attrait de Francis Ngannou dans le monde du sport restent intacts.

Dans le monde exigeant de la boxe, chaque défaite est également une opportunité de réévaluation, d’ajustement et de renouvellement. Les admirateurs de Francis Ngannou, qui l’ont vu émerger comme une force incontournable dans les arts martiaux mixtes, gardent espoir que cette défaite n’est qu’une étape dans son parcours et qu’il reviendra plus fort que jamais pour relever de nouveaux défis dans le futur.

RTS : Le CNRA bloque le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) au Sénégal a récemment pris la décision controversée de bloquer le temps d’antenne du candidat Bassirou Diomaye Faye, en lice pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024. Cette mesure soulève des préoccupations quant à l’équité et à la démocratie électorale dans le pays.

Bassirou Diomaye Faye, candidat du parti dissous Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, se retrouve dans une situation délicate, car le CNRA a fondé sa décision sur le fait que le candidat est actuellement en détention. Selon les dispositions du Code électoral, le temps d’antenne est réservé exclusivement aux candidats en lice à la Présidence de la République, figurant sur la liste arrêtée et publiée par le Conseil constitutionnel.

La décision du CNRA, annoncée à l’issue de leur séance du 10 mars 2024, soulève des questions fondamentales sur la démocratie et la participation équitable des candidats aux élections. Certains observateurs s’inquiètent de la possibilité que des considérations politiques puissent influencer de telles décisions, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

La mesure semble être liée à la dissolution du parti Pastef, une décision qui a eu des implications sur la légitimité du candidat. Le CNRA, dirigé par Babacar Diagne, affirme agir en conformité avec les dispositions légales, mais certains critiques estiment que cette démarche pourrait compromettre le principe fondamental de la participation démocratique.

La question cruciale qui se pose est de savoir dans quelle mesure les actions légales ou judiciaires contre un parti politique doivent affecter la participation électorale de ses membres. Certains soutiennent que la dissolution d’un parti ne devrait pas automatiquement discréditer les candidats qui en sont issus, tandis que d’autres estiment que de telles mesures sont nécessaires pour maintenir l’intégrité du processus démocratique.

Cette situation souligne également le besoin de clarifier et de renforcer les normes électorales pour garantir une participation équitable et transparente de tous les candidats, indépendamment de leur affiliation politique. Les autorités doivent veiller à ce que les décisions telles que celle du CNRA soient prises de manière impartiale et conformément aux principes démocratiques.

Alors que la campagne électorale se poursuit au Sénégal, il est crucial de surveiller de près l’évolution de cette affaire et son impact sur la perception de la démocratie dans le pays. Les citoyens, les observateurs nationaux et internationaux continueront probablement à scruter le processus électoral pour s’assurer qu’il reflète véritablement la volonté du peuple sénégalais.

La Lune aperçue à Keur Massar : Début du Ramadan confirmé

La Commission d’observation du croissant lunaire (COCL) de la Coordination des musulmans du Sénégal (CMS) a confirmé que la lune a été aperçue à Keur Massar, Dakar, ainsi que dans d’autres régions, dont la Côte d’Ivoire, le Cameroun et l’Arabie saoudite. Cette observation marque le début du mois lunaire du Ramadan, le lundi 11 mars 2024.

Le président de la commission a diffusé un communiqué officiel, déclarant que le premier jour du mois lunaire « RAMADAN » (Koor) 1445 H sera observé demain. La confirmation de l’apparition de la lune revêt une signification particulière pour la communauté musulmane, annonçant le début du mois saint du Ramadan.

Le Ramadan est un mois sacré au cours duquel les musulmans observent le jeûne quotidien du lever au coucher du soleil, pratiquent la prière accrue et se consacrent à des actes de charité et de réflexion spirituelle. L’observation du croissant lunaire pour déterminer le début du Ramadan est une tradition importante dans l’islam, et les communautés musulmanes à travers le monde attendent avec anticipation cette annonce cruciale.

La Commission d’observation du croissant lunaire joue un rôle essentiel dans la détermination des dates clés du calendrier islamique, contribuant ainsi à l’unité de la communauté musulmane autour de célébrations religieuses communes. En ce début de Ramadan, les musulmans du Sénégal et d’autres parties du monde commenceront leurs observances dévouées, cherchant la proximité spirituelle et la miséricorde divine au cours de ce mois sacré. Que le Ramadan de cette année soit un temps de réflexion, de croissance spirituelle et de bénédictions pour tous les croyants.

AMIS: Unis pour l’Avenir Prospère du Sénégal avec Amadou BA

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS  est un cadre unitaire qui regroupe en son sein des mouvements de soutien, des organisations politiques, des associations et des personnes ressources (candidats à la présidentielle, cadres, jeunes, femmes, sages, …), conscients qu’élire Amadou BA, c’estpréférer « l’avantage général du Sénégal ».

La plateforme AMIS, présente sur le plan nationale et dans la diaspora,se compose majoritairement de nouveaux acteurs politiques qui partagent les mêmes ambitions et les mêmes valeurs républicaines : celles de participer à la construction de ce « Sénégal de paix, de prospérité et de partage des richesses », dont Amadou BA se porte aujourd’hui garant.

La plateforme Amadou Moy Intérêt Sénégal – AMIS entend jouer pleinement sa partition pour la victoire dès le premier tour en faveur d’Amadou BA, dont le leadership, les compétences, l’expérience, les qualités humaines, les réalisations et l’excellente connaissance du Plan Sénégal Emergent (PSE) s’imposent d’évidence.

L’engagement d’Amadou BA à poursuivre la réalisation du PSE, en accordant une place spéciale à l’emploi des jeunes et à l’autonomisation des femmes, et les grandes orientations stratégiques du PSE priorité jeunesse 2035 rassurent davantage.

La plateforme AMIS s’ajoute à la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY),en convainquant les électeurs qui restent jusqu’à ce jour incertains de leur choix et en renforçant l’attractivité d’Amadou BA auprès de cette masse silencieuse.

A l’orée donc de l’exécution intégrale du PSE et de l’avènement du gaz et du pétrole, Amadou BA représente le leader présidentiel idéal pour le Sénégal et saura répondre aux attentes légitimes de l’ensemble des citoyens sénégalais.

Pour toutes ces raisons, des sénégalaises et des sénégalais de tout âge et de tous les horizons, se sont fortement mobilisés autour de la plateforme AMIS, s’engageant à jouer leur partition pour une vulgarisation efficace de la vision d’Amadou BA et son ambition pour une prospérité partagée.

Ousseynou DIALLO

Chargé de la Communication et de la stratégie électorale 

AMADOU MOY INTERET SENEGAL

NATANGUE BOU WASSARO

Affaire du Faux Dentiste à Guédiawaye : Les mises en garde cruciales de l’Ordre des Chirurgiens-Dentistes

Le commissariat central de Guédiawaye a récemment démêlé un réseau clandestin suite à l’arrestation d’un individu se faisant passer pour un dentiste. Une révélation qui a suscité l’inquiétude de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Sénégal, mettant en lumière des pratiques illégales dans le domaine de la santé dentaire.

Selon les informations relayées par Seneweb, le « faux dentiste » utilisait le cachet de son défunt père pour exercer ses consultations, et les autorités ont promptement démantelé son cabinet paramédical clandestin. Cependant, une révélation supplémentaire de l’Ordre des chirurgiens-dentistes souligne que même le père, dont le cachet était utilisé frauduleusement, n’était pas un chirurgien-dentiste légalement qualifié.

La présidente de l’Ordre, Dr Myriam Thérèse Arlette Dia Ntab, a clarifié que le père ne répondait pas aux critères pour exercer en tant que chirurgien-dentiste, évoquant plutôt l’existence d’un cabinet paramédical. Elle a souligné que de tels établissements sont généralement privés et dirigés par des infirmiers, avec des limites clairement définies par un arrêté ministériel.

La santé dentaire, selon l’Ordre des chirurgiens-dentistes, est une composante distincte de notre système de santé, nécessitant des praticiens qualifiés et agréés. Les cabinets dentaires privés doivent être dirigés par des chirurgiens-dentistes, et bien que des techniciens supérieurs en odontologie puissent assister ces professionnels dans les structures de santé publique, ils ne sont pas autorisés à ouvrir des cabinets privés.

Le secrétaire général de l’Ordre, le Dr Ibrahima Guèye, a souligné le défi que représente le déficit de spécialistes, incitant parfois des individus à ouvrir des cabinets dentaires sans les qualifications nécessaires. Il a appelé à une coordination accrue entre le ministère et l’Ordre pour réguler ce problème, soulignant que la loi est claire : seul un diplômé peut exercer la profession.

Enfin, la trésorière adjointe de l’Ordre, le Dr Awa Diouf, a souligné la demande croissante de soins dentaires et la nécessité d’une compréhension claire des rôles des techniciens supérieurs. Ces derniers, bien que nécessaires dans le système de santé publique, ne peuvent ouvrir de cabinets privés et sont limités dans les soins qu’ils peuvent fournir.

Cette affaire met en lumière les lacunes dans le secteur dentaire et souligne l’importance de réglementations strictes pour garantir la sécurité des patients et la légalité des praticiens. L’Ordre des chirurgiens-dentistes appelle à une vigilance accrue et à une collaboration étroite entre les autorités et la profession pour garantir la qualité des soins dentaires au Sénégal.

Présidentielle : Le « PACTE » d’Idrissa Seck avec le pays

Pour sa première journée de campagne électorale la coalition idy2024 a été à la mosquée de la Divinité,  au niveau du quai de pêche de Ouakam, pour rencontrer le collectif pour une pêche durable. Idrissa Seck  en a profité pour faire part de sa vision du Sénégal.  Il s’agit d’un « Pacte » (acronyme) qui touche pratiquement tous les secteurs. 

En effet, le  candidat à la Présidentielle va miser sur « la paix qui est aujourd’hui un gage de la cohésion nationale, de la stabilité. Cela, pour un peuple sans couture avec une entente  entre les filles et les fils du pays ». Dans ce dessein, il faut un leadership qui va impulser le deuxième point du Pacte qui est l’autorité. « Une autorité  claire, affirmée et assurée qui s’associe à la comparaison dans le travail au niveau des différents secteurs est impérative », dit-il.
S’agissant du troisième point qui concerne le travail, il dira que  le pays ne saurait se développer  sans le travail. Il faut une réhabilitation  de la valeur du travail. Et l’ancien président du Conseil économique, social et environnemental de donner l’exemple des femmes écailleuses de poissons qui sont prestataires de services ou entrepreneures. Il faut les former, parce qu’elles ont déjà l’esprit d’entreprise et le Sénégal dispose de compétences.  
« Travailler, toujours travailler, encore travailler, comme disait le président Abdoulaye Wade, est la seule et unique solution. Pour se faire, il faut du savoir et de l’énergie », a expliqué Idrissa Seck. 
In fine, tous ces points combinés vont générer le dernier point du pacte : l’espoir. « Le manque d’espoir est à l’origine de tous les heurts que nous avons connus », conclut-il.

Grâce aux ouvrages de l’ONAS : Ndiago Bar sort la tête de l’eau après 25 ans de galère

Ndiago Bar est dans une dénivellation dans la commune de Tivaouane Diacksao. En face du bar qui a donné le nom au quartier, des femmes vêtues de T-shirts frappés aux inscriptions de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS) et les agents de la Société Nationale de Gestion Intégrée des Déchets (Sonaged) débarrassent le bas-fond de sachets plastiques et d’autres objets solides. L’intersection est ouverte à la circulation. Les femmes, certaines partent au marché, d’autres y reviennent. Les riverains vaquent à leurs occupations. L’eau a coulé sous les ponts. « C’était impossible de se mettre debout sur ce site à cette période de l’année. Ndiago Bar symbolisait les inondations. Les populations avaient vécu des inondations durant 25 ans », a témoigné Abdou Samat Diouf, président de la Plateforme des acteurs de lutte contre les inondations. Ici, ce sont plusieurs centaines de familles qui sortent du cycle des inondations. Les conséquences des inondations s’atténuent grâce aux ouvrages réalisés par l’ONAS. « Les canalisations construites par l’ONAS ont permis de soulager les populations. Nous devons remercier le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo qui a obtenu de bons résultats. Nous demandons la poursuite des travaux », a affirmé Abdou Samat Diouf qui a exhorté les riverains et les femmes à veiller au bon fonctionnement du système d’assainissement.

Dans ce populeux quartier de la banlieue, l’impact de nouveaux ouvrages est dans l’air. Ici et là, on rénove des maisons. D’autres habitations sont en cours de construction de part et d’autre de l’artère pavée perpendiculaire à celle du point bas. Après 25 ans, les habitants sortent la tête de l’eau. Personne ne pouvait y croire. Les 25 ans sont un long tunnel d’incertitudes avec ses vagues de déménagements temporaires ou définitif. « L’ONAS nous a inondés de joie après des années de souffrance. Nous remercions le Ministre Issakha Diop qui était venu en visite à Ndiago Bar. Nos remerciements vont également à l’endroit du Directeur Général de l’ONAS pour les travaux réalisés », a déclaré le maire de Tivaouane Diacksao, Moussa Fall.  Le quartier de Ndiago Bar allonge la liste des quartiers qui ont passé l’hivernage 2023 avec moins de problèmes. L’amélioration du cadre de vie est visible dans les rues et à l’intérieur des maisons. Mais le travail va se poursuivre car la nappe affleure par endroits. Mais l’acquis reste la libération de ce quartier. « Les travaux ne sont pas encore achevés. Mais les résultats sont là : les populations ne vivent plus les conséquences des inondations. Il y avait de l’eau en permanence 12 mois sur 12 à Ndiago Bar. Ce n’est plus le cas maintenant », s’est félicité Mamadou Sangharé, chef de la section banlieue 2 de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS).

Drame de Saint-Louis : le douloureux exercice d’identification des corps des migrants

Plus d’une semaine après le drame, des familles des victimes du dernier chavirement d’une pirogue transportant plus de 300 migrants au large de Saint-Louis, n’ont toujours pas pu entamer leur deuil.

D’après les informations de L’Observateur, elles continuent de converger à l’hôpital régional régional de Saint-Louis pour récupérer les dépouilles, faisant face au douloureux exercice d’identification du corps de leur proche.

Isseu Diop, trouvée assise à même sol, à quelques mètres de la morgue, se confie au journal : « Lorsqu’on a été informé du chavirement de la pirogue, nous avons aussitôt entamé les recherches. C’est ainsi que nous avons appris qu’il y a des corps sans vie à la morgue de l’hôpital de Saint-Louis. Nous avons alors fait le déplacement pour vérifier si la dépouille de notre frère y est. »

Le corps de celui-ci identifié, dit-elle, « on s’active aux formalités de restitution de la dépouille. »

Après avoir rempli toutes ces formalités, un septuagénaire, qui a récupéré le corps de son neveu, est confronté à « un grand dilemme » : celui du « convoyage onéreux des dépouilles identifiées ».

Il explique : « Il s’agit de trouver une caisse garantissant une conservation correcte de la dépouille jusqu’à Touba, sans que la glace ne fonde. » Dans la foulée, informe-t-il : « un individu venu lui prêter main forte lui a conseillé de se rendre à la Mosquée ‘’Al Ikhssane’’ d’El Hadji Madior Cissé. »

Selon son interlocuteur, il pourra trouver dans ce lieu de culte, « des caisses dédiées à ce type de transport de dépouilles. »

Un autre parent éploré a fini de craquer. Il s’agit du frère de Pape Abdou Diané, décédé au cours du naufrage, narre le quotidien d’informations. « Pape Abdou représentait tout pour moi. Il était un petit frère exemplaire. Il a toujours voulu vivre à la sueur de son front. Il était à sa quatrième tentative. A chaque fois, il m’informait. Mais cette fois, il ne m’a pas avisé », lâche-t-il, en sanglots.

Il précise toutefois que le Premier ministre Amadou Ba, à leur chevet avant d’être remplacé par Sidiki Kaba mercredi, leur « a offert une enveloppe financière pour assurer les frais de transports ».

Au cours de l’exercice d’identification, le responsable de la morgue, Mourtalla Mbaye, révèle, selon L’Obs, que « des parents de défunts ont eu à confondre les corps sans vie de leur proche avec d’autres dépouilles. C’est le Commandant des sapeurs pompiers qui m’a informé de cette situation. Mais, tout est rentré dans l’ordre ».

Bassirou Diomaye Faye : les Nations Unies saisies pour…

Une pétition a été soumise au Groupe de travail des Nations Unies concernant le sort du candidat à la Présidentielle du 24 mars prochain, Bassirou Diomaye Faye.

D’après Les Échos, la demande a été introduite par la Fondation des droits de l’homme (HRF) qui juge sa détention « arbitraire ».

« Les nombreuses irrégularités dans la procédure engagés contre Bassirou Diomaye Faye montrent qu’il est détenu uniquement pour avoir partagé sur Facebook un avis critique à l’égard du Président Macky Sall. L’objectif est de l’empêcher de participer à la campagne, sachant à quel point le parti politique qu’il représente (ex-Pastef) est populaire », déclare Hannah Van Dijcke, responsable juridique et de recherche à HRF, repris par le quotidien d’informations.

« Diomaye va bénéficier de la loi d’amnistie, mais je ne sais pas exactement quand il va sortir, car il y a une procédure», précise son avocat, Me Moussa Sarr, cité par Senego.

Cérémonie de décoration au Ministère du Tourisme et des Loisirs : Mame Mbaye Niang honore les agents et acteurs du Secteur Privé

Dans un geste de reconnaissance et de valorisation du dévouement de ses collaborateurs, le Ministère du Tourisme et des Loisirs, sous la houlette de Mame Mbaye Niang, a organisé ce samedi 9 mars une cérémonie de décoration à l’hôtel AZALAI de Dakar. Cette célébration avait pour but de mettre en lumière l’engagement exemplaire de plus de 40 agents du ministère ainsi que des acteurs clés du secteur privé du tourisme, pour leur contribution exceptionnelle au développement et au rayonnement du Sénégal.

Mame Mbaye Niang honore les agents et acteurs du Secteur Privé

Cette initiative, qui fait suite à la récente journée internationale des droits de la femme, revêtait une signification particulière, démontrant l’engagement du Ministre à reconnaître et à saluer le mérite de ceux qui œuvrent au sein de son ministère. En effet, cette cérémonie était une occasion de célébrer non seulement les réalisations individuelles, mais aussi l’esprit d’équipe et les valeurs fondamentales qui guident le travail au sein de l’administration.

Dans son discours, Mame Mbaye Niang a souligné l’importance de cette cérémonie comme étant une étape significative dans la reconnaissance des contributions exceptionnelles au bon fonctionnement du ministère et à l’avancement du tourisme sénégalais, tant au niveau national qu’international. Il a également mis en avant l’importance de la reconnaissance publique des mérites et des services rendus à la nation, soulignant que ces distinctions reflètent un engagement envers l’excellence et le mérite, des valeurs essentielles au service de l’administration.

Le Ministre a également profité de cette occasion pour exprimer sa gratitude envers tout le personnel du ministère et les acteurs du secteur privé, reconnaissant que leur collaboration et leur dévouement sont essentiels au succès et à la croissance du tourisme sénégalais. Il a souligné que le mérite est le fruit de l’effort, encourageant ainsi chaque agent décoré à continuer à servir avec détermination et engagement.

En réponse, Boubacar Sabaly, porte-parole des récipiendaires, a exprimé sa reconnaissance envers le Ministre pour son leadership et son engagement envers le personnel. Il a également plaidé en faveur d’un soutien accru pour les agents du ministère, soulignant l’importance d’un accompagnement social et professionnel pour assurer leur bien-être et leur épanouissement.

Mame Mbaye Niang a réaffirmé son engagement envers l’esprit d’équipe et la collaboration au sein du ministère, soulignant que le succès du département repose sur la contribution de chacun. Il a exprimé sa reconnaissance, sa gratitude et son affection envers tout le personnel, affirmant que leur dévouement et leur professionnalisme sont la clé du développement continu du tourisme sénégalais.

Diomaye Faye ambitionne de doter le Sénégal de sa propre monnaie dans son programme présidentiel

Les partisans du mouvement « Diomaye Président » ont répondu massivement à l’appel de leur candidat ce samedi 9 mars, lors de la présentation de son programme de société en vue de la prochaine élection présidentielle. Intitulé « Le projet d’un Sénégal juste et prospère », ce programme ambitieux se déploie autour de cinq axes majeurs, dont l’économie endogène et la souveraineté alimentaire.

Au cœur de ce programme audacieux se trouve une proposition de taille : la mise en place d’une réforme monétaire visant à doter le Sénégal de sa propre monnaie. Lors de la présentation du programme, le professeur Daouda Ngom, porte-parole du mouvement, a souligné cette initiative comme étant l’une des pierres angulaires du projet de société de Diomaye Faye.

Cette réforme monétaire, élaborée en concertation avec l’approbation d’Ousmane Sonko selon Daouda Ngom, prévoit également la mise en œuvre d’une politique fiscale innovante, efficace, équitable et transparente. Le mouvement « Diomaye Président » aspire à créer un secteur privé robuste, en accordant une attention particulière à la formalisation du secteur informel et au renforcement des capacités des entreprises.

Dans cette optique, le mouvement envisage de développer des chaînes de valeur dans les secteurs minier et pétrolier, afin de favoriser la croissance économique et de promouvoir le développement durable du pays. Cette stratégie vise à garantir une souveraineté économique accrue pour le Sénégal, tout en créant un environnement propice à l’investissement et à la création d’emplois.

En plaçant la question de la monnaie nationale au cœur de son programme, Diomaye Faye propose une vision audacieuse pour l’avenir économique du Sénégal, fondée sur la souveraineté et l’autonomie financière. Cette proposition suscite un vif intérêt parmi les citoyens et les observateurs, ouvrant ainsi un débat crucial sur l’avenir de la politique économique du pays.

Amadou Bâ reçu par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, pour solliciter des prières avant le début de sa campagne électorale

Après avoir officiellement cédé sa place de Premier ministre à son successeur, Me Sidiki Kaba, lors d’une cérémonie de passation de service émouvante, Amadou Bâ s’est immédiatement dirigé vers la ville sainte de Touba. Aux alentours de 17 heures, l’ancien Premier ministre a été reçu par le Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, dans le cadre d’une rencontre chargée de sens et de spiritualité.

La raison de cette visite était claire : Amadou Bâ sollicitait les prières et les bénédictions du vénéré guide religieux avant de se lancer dans sa campagne électorale. En tant que candidat de Benno Bokk Yakaar (BBY), la coalition au pouvoir, Amadou Bâ cherchait ainsi la bénédiction divine pour le succès de sa candidature et de son engagement politique.

Cette rencontre revêt une importance capitale dans le contexte électoral sénégalais, où le soutien des guides religieux, en particulier celui du Khalife général des Mourides, est hautement estimé et souvent considéré comme un facteur déterminant dans le déroulement des élections.

La solennité de l’instant, imprégnée de prières et de recueillement, témoigne de l’attachement profond d’Amadou Bâ à la spiritualité et à la tradition mouride, ainsi que de son respect envers le guide religieux. Cette démarche illustre également l’importance accordée à la dimension spirituelle dans la vie politique sénégalaise, où la foi et la spiritualité jouent un rôle prépondérant dans les décisions et les actions des dirigeants et des candidats.

Après cette rencontre significative, Amadou Bâ est désormais prêt à entamer sa campagne électorale, porté par les prières et les bénédictions du Khalife général des Mourides et de la communauté religieuse de Touba.

Un hommage émouvant et respectueux : Me Sidiki Kaba à Amadou Bâ

Dans un moment empreint d’émotion et de respect, le nouveau Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba, a prononcé des paroles chaleureuses à l’égard de son prédécesseur, Amadou Bâ, lors d’une cérémonie marquant le départ officiel de ce dernier de la Primature. Dans une ambiance vibrante de chants de griots en langue mandingue, Me Sidiki Kaba a exprimé sa profonde gratitude et son admiration pour le travail accompli par Amadou Bâ au service du pays.

« Je vous ai vu à l’œuvre, je m’en inspirerai… votre mission à la tête de ces hautes stations a été possible parce qu’il y a eu de la compétence et une volonté de traduire en actes la vision du président Macky Sall, » a déclaré Me Sidiki Kaba, témoignant ainsi du respect et de l’admiration qu’il porte à son prédécesseur. Ces mots résonnent comme une reconnaissance sincère du dévouement et de la compétence d’Amadou Bâ dans l’exercice de ses fonctions.

Me Sidiki Kaba n’a pas manqué de saluer la contribution d’Amadou Bâ à la diplomatie sénégalaise, soulignant qu’il avait mené cette mission avec discrétion mais avec efficacité, en s’appuyant sur les fondamentaux établis depuis l’époque de Senghor. Il a loué une diplomatie fondée sur la paix, le bon voisinage et le développement, mettant ainsi en lumière l’importance de ces principes dans les relations internationales du Sénégal.

Poursuivant son discours, Me Sidiki Kaba a également souligné le professionnalisme et l’humilité avec lesquels Amadou Bâ avait coordonné les activités du gouvernement, montrant ainsi son respect envers ses collègues et collaborateurs. « Mr le premier ministre, vous avez coordonné avec brio les activités du gouvernement, mais avec respect et beaucoup d’humilité devant tous vos collaborateurs, » a-t-il ajouté, témoignant ainsi de la qualité du leadership et de la gestion de son prédécesseur.

Cette transition en douceur à la Primature reflète la volonté commune de servir le peuple sénégalais avec dévouement et compétence. Me Sidiki Kaba, « le voisin de Amadou Bâ » comme ils se nomment mutuellement et affectueusement, a ainsi rendu un hommage sincère et émouvant à Amadou Bâ, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du Sénégal.

Grande finale au Tournoi de Diockoul à Koungheul : Diamo de Diockoul affronte Manko de Keur Diouldé sous le parrainage de Mamadou Djigo, DG de l’ANAT

La ville de Koungheul a vibré au rythme du football lors de la finale tant attendue du Tournoi de Diockoul, opposant deux équipes rivales de renom : Diamo de Diockoul et Manko de Keur Diouldé. Cet événement sportif majeur, sous le patronage de Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a rassemblé la communauté locale dans une ambiance festive et compétitive.

Les supporters, venus en masse pour soutenir leurs équipes favorites, ont créé une atmosphère électrique au stade, remplissant les tribunes de chants et d’encouragements. Sur le terrain, les joueurs ont démontré leur talent et leur détermination, offrant un spectacle de haut niveau à tous les spectateurs présents.

La rencontre entre Diamo de Diockoul et Manko de Keur Diouldé a été marquée par une intensité palpable et des échanges endiablés. Les deux équipes se sont livrées à un duel acharné, chacune cherchant à prendre l’ascendant sur son adversaire. Chaque action était suivie de près par les supporters, suspendus aux rebondissements du match.

Finalement, c’est l’équipe de Diamo de Diockoul qui a réussi à s’imposer avec une performance impressionnante, remportant la victoire au terme d’une rencontre riche en rebondissements. Les joueurs de Diamo de Diockoul ont célébré ce succès avec joie et fierté, sous les acclamations de leurs supporters.

Le parrain de l’événement, Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, s’est exprimé à l’issue de la finale pour saluer l’esprit sportif et la passion des participants. Il a souligné l’importance du sport dans le développement des communautés locales et a félicité les deux équipes pour leur engagement et leur fair-play tout au long du tournoi.

Cette grande finale du Tournoi de Diockoul restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de fraternité, de compétition et de convivialité, symbolisant l’unité et la solidarité au sein de la communauté de Koungheul.

NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement en place. Cette annonce intervient dans un contexte préélectoral alors que la campagne pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain bat son plein. Me Sidiki Kaba a été désigné pour remplacer Amadou Ba à la Primature, libérant ainsi ce dernier pour qu’il puisse se consacrer entièrement à sa campagne électorale, selon les dires de Yoro Dia, le ministre et porte-parole de la Présidence.

Cependant, le remaniement ministériel intervenu ce vendredi a conduit au limogeage de plusieurs personnalités considérées comme des proches d’Amadou Ba. Parmi les ministres limogés figurent Fatou Diané, ex-ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants ; Lat Diop, ex-ministre des Sports ; Doudou Ka, ex-ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération ; Cheikh Oumar Hann, ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ; El Hadji Momar Samb, ancien ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains ; et Samba Sy, ex-ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions.

Parmi les personnalités limogées, Samba Sy avait exprimé son opposition à la loi d’amnistie générale. De plus, lors du lancement du dialogue national initié par le chef de l’État, il avait également exigé la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat présidentiel, le 2 avril.

En ce qui concerne les nouveaux ministres, Mouhamadou Moustapha Ba a été nommé ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, tandis que Mouhamadou Makhtar Cissé prend la tête du ministère de l’Intérieur. Mame Mbaye Niang hérite des portefeuilles du Tourisme et des Sports, tandis qu’Oumar Youm a été désigné ministre des Forces armées. Mankeur Ndiaye occupe le poste de ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, tandis qu’Angélique Manga est nommée ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur. Ismaïla Madior Fall quitte les Affaires étrangères pour occuper le poste de ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République.

Ce remaniement ministériel s’inscrit dans un contexte politique tendu à l’approche de l’élection présidentielle et marque un changement significatif dans la composition du gouvernement sénégalais.

Composition du nouveau gouvernement : 34 ministres nommés par Macky Sall

Le président sénégalais Macky Sall a récemment annoncé la composition de son nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sidiki Kaba. Voici la liste complète des 34 ministres nommés, couvrant un large éventail de portefeuilles ministériels :

  1. Sidiki Kaba – Premier ministre
  2. Aissata Tall Sall – Ministre de la Justice, de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains
  3. Mouhamadou Makhtar Cissé – Ministre de l’Intérieur
  4. Oumar Youm – Ministre des Forces Armées
  5. Mankeur Ndiaye – Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
  6. Mouhamadou Moustapha Ba – Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
  7. Antoine Félix Diome – Ministre du Pétrole et des Énergies
  8. Mansour Faye – Ministre des Infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement
  9. Mame Mbaye Niang – Ministre des Sports et du Tourisme
  10. Moussa Baldé – Ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
  11. Serigne Mbaye Thiam – Ministre de l’Eau et de l’Assainissement
  12. Mariama Sarr – Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
  13. Oumar Sarr – Ministre des Mines et de la Géologie
  14. Samba Ndiobene Ka – Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire
  15. Thérèse Faye Diouf – Ministre de la Femme, de la Famille, de l’Equité et du Développement communautaire
  16. Annette Seck – Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
  17. Marie Khemess Ngom Ndiaye – Ministre de la Santé et de l’Action sociale
  18. Abdoulaye Saidou Sow – Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
  19. Alioune Ndoye – Ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
  20. Abdou Karim Fofana – Ministre du Commerce, de la Consommation, des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
  21. Modou Diagne Fada – Ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
  22. Aliou Sow – Ministre de la Culture, des Industries créatives, du Patrimoine historique et des Loisirs
  23. Moustapha Diop – Ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
  24. Birame Faye – Ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
  25. Pape Malick Ndour – Ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’emploi
  26. Pape Sagna Mbaye – Ministre des Pêches et de l’Economie maritime
  27. Antoine Mbengue – Ministre du Transport aérien et du Développement des infrastructures aéroportuaires
  28. Victorine Ndéye – Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire
  29. Daouda Dia – Ministre de l’Elevage et des Productions animales
  30. Moussa Bocar Thiam – Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique
  31. Gallo Ba – Ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
  32. Pape Amadou Ndiaye – Ministre auprès du ministre des infrastructures, des transports terrestres et du désenclavement, chargé du développement des chemins de fer
  33. Mamadou Saliou Sow – Ministre auprès du ministre de l’intérieur, chargé de la sécurité de proximité et de la protection civile
  34. Issakha Diop – Ministre auprès du ministre de l’assainissement, chargé de la prévention et de la gestion des inondations
  35. Angélique Manga – Ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
  36. Ismaila Madior Fall – Ministre, directeur de cabinet auprès du président de la République

Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, célèbre et magnifie les femmes à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes

En cette journée du 8 mars dédiée à la célébration des femmes à travers le monde, Eumeudy Sy, président du Gare de Rufisque, a prononcé un discours empreint d’admiration et de reconnaissance envers les femmes de sa communauté et au-delà.

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Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24

Le Dakarois Quotidien N°128 – du 09 et 10/03/24
🔴 NOUVEAU GOUVERNEMENT: MACKY SALL CHASSE LES « AFFIDÉS » À AMADOU BA

● Retour des hommes de confiance comme Mame Mbaye Niang
● Mouhamadou Makhtar Cissé promu ministre de l’Intérieur
● Doudou Ka et ses comparses virés

Remaniement Ministériel : Mame Mbaye Niang nommé Ministre des Sports

Le Sénégal connaît actuellement un important remaniement gouvernemental, marqué par l’annonce de la composition d’une nouvelle équipe dirigée par le Premier Ministre Me Sidiki Kaba. Parmi les changements significatifs, on observe une nouvelle nomination au ministère des Sports, poste occupé désormais par Mame Mbaye Niang.

Cette décision a été précédée du départ de Lat Diop, qui occupait auparavant cette fonction. Mame Mbaye Niang se voit également attribuer le ministère du Tourisme, ce qui lui confère une double responsabilité dans la promotion du sport et du tourisme au Sénégal. Cette double nomination témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer ces secteurs clés de l’économie nationale.

La nomination de Mame Mbaye Niang intervient dans un contexte politique chargé, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars prochain. Il est intéressant de noter que le départ de Lat Diop survient après seulement cinq mois en fonction, ce qui pourrait être lié à la proximité de l’échéance électorale. En effet, il est prévu que les nouveaux ministres restent en place pour une durée limitée, jusqu’à la fin du mandat du président Macky Sall et de son gouvernement actuel.

Cette transition ministérielle revêt une importance particulière, car le secteur du sport joue un rôle essentiel dans la société sénégalaise, tant sur le plan social que sur le plan économique. De même, le tourisme représente un pilier majeur de l’économie nationale, avec un fort potentiel de croissance et de développement.

Dans ce contexte, Mame Mbaye Niang devra relever de nombreux défis, notamment en matière de promotion du sport de haut niveau, de développement des infrastructures sportives, et de valorisation du patrimoine touristique du Sénégal. Sa nomination suscite ainsi de nombreuses attentes quant à sa capacité à dynamiser ces secteurs clés et à contribuer au développement global du pays.

En conclusion, le remaniement ministériel actuel traduit la volonté du gouvernement sénégalais de renforcer son action dans des domaines stratégiques tels que le sport et le tourisme. La nomination de Mame Mbaye Niang au poste de ministre des Sports et du Tourisme marque le début d’une nouvelle phase dans la politique de promotion et de développement de ces secteurs vitaux pour l’avenir du Sénégal.

Investir dans les Femmes : Ziguinchor réaffirme son engagement lors de la Journée Internationale de la Femme

En ce vendredi 8 mars 2024, Ziguinchor, ville emblématique du sud du Sénégal, s’est mobilisée pour célébrer la Journée Internationale de la Femme sous le thème évocateur : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Cette journée symbolique a été l’occasion pour les femmes de la région de faire le point sur les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants auxquels elles font face.

La coordination générale du comité consultatif de la femme Ndeye Marie Thiam a ouvert les débats en mettant en lumière les avancées significatives réalisées jusqu’à présent grâce à l’engagement de l’État sénégalais. Cependant, elle a également tenu à dénoncer avec fermeté les violences faites aux femmes, appelant à une prise de conscience collective pour mettre fin à ces pratiques inacceptables.

Un des points majeurs abordés lors de cette journée a été la question de la paix en Casamance, région marquée par un conflit prolongé. Les femmes de Ziguinchor ont exprimé leur volonté de voir une résolution définitive de cette crise, appelant toutes les parties impliquées à s’engager dans un processus de paix inclusif et durable.

Par ailleurs, les femmes ont plaidé pour un soutien financier accru en faveur de leurs initiatives entrepreneuriales. Elles ont souligné leur volonté de participer activement au développement économique de la région en créant des entreprises et des unités de transformation. Dans ce contexte, la révision du code de la famille a été évoquée comme une mesure essentielle pour garantir une plus grande équité et protection des droits des femmes.

En résumé, la Journée Internationale de la Femme à Ziguinchor a été marquée par un appel unanime à l’action en faveur des femmes, tant sur le plan social, économique que politique. Les femmes de la région ont réaffirmé leur détermination à contribuer pleinement à la construction d’une société plus juste et égalitaire, où chacun et chacune pourra réaliser son plein potentiel.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Passation de service entre Sidiki Kaba et Amadou Ba prévue ce samedi

Une cérémonie officielle de passation de service entre le nouveau Premier ministre Sidiki Kaba et son prédécesseur Amadou Ba est programmée pour ce samedi à 11h à la Primature.

Cette passation de service intervient après la dissolution du gouvernement par le président Macky Sall, mercredi dernier, et la nomination de Sidiki Kaba au poste de Premier ministre en remplacement d’Amadou Ba, désigné comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour l’élection présidentielle prévue le 24 mars.

Me Sidiki Kaba, qui occupait précédemment le poste de ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, est un juriste de formation ayant déjà exercé plusieurs fois en tant que ministre. Sa nomination en tant que Premier ministre le place comme le cinquième à occuper ce poste sous la présidence de Macky Sall depuis 2012.

Cette passation de service symbolise le début d’une nouvelle étape dans la gouvernance du pays et marque la transition vers une nouvelle direction sous la conduite de Sidiki Kaba.

Appui aux malades du Cancer : Les femmes de l’ONAS marquent le 8 mars

L’Association Nationale des Femmes de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ANFO) a célébré le 8 mars d’une manière spéciale cette année. Dans un geste de solidarité et de soutien, elles ont manifesté leur engagement envers les femmes et la communauté en général.

Le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, a souligné l’importance de placer la femme au cœur des principes de management de l’organisation. Il a mis en avant les compétences des femmes qui occupent des postes de responsabilité au sein de l’ONAS et a promis de continuer à favoriser leur promotion.

Dans cet esprit, le Directeur Général a instruit le Directeur des Ressources Humaines à accorder une attention particulière aux revendications des femmes de l’ONAS. La Présidente de l’ANFO, Ndèye Adja Diop, a quant à elle appelé à une promotion accrue des femmes à des postes de responsabilité, ainsi qu’à un soutien renforcé en matière de formation et de renforcement de capacités.

En parallèle à cette célébration, l’ANFO a manifesté sa solidarité envers les patients atteints de cancer à l’Hôpital Dalal Jamm de Guédiawaye. Un appui a été remis au Directeur Général de l’hôpital, Moussa Sam Daff, afin d’aider les malades dans leur combat contre la maladie. Ce geste a été salué par le Directeur Général de l’hôpital, qui a souligné l’importance de telles initiatives dans le soutien aux patients, qui font face à des difficultés tant psychologiques que financières dans leur lutte contre le cancer.

L’ANFO, par ces actions, démontre son engagement en faveur de la promotion des femmes et du bien-être de la communauté, et souligne l’importance de la solidarité et de l’entraide dans la lutte contre les défis de santé publique.

Foncier à Ndiakhirate : La réponse de Mara Thioub à la famille Diop

Dans le conflit foncier qui secoue la communauté de Ndiakhirate, Mara Thioub, partie mise en cause par la famille Diop, a répondu aux allégations qui pèsent sur elle. Accusée d’avoir occupé illégalement une parcelle de terre appartenant à la famille Diop et d’avoir causé des dommages à l’environnement, Mara Thioub a tenu à clarifier sa position.

Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.
Foncier à Ndiakhirate : la réponse de Mara THIOUB à la famille DIOP.

Foncier à Ndiakhirate : La famille Diop réclame justice contre Mara Thioub pour les dommages causés

La communauté de Ndiakhirate est le théâtre d’un conflit foncier qui oppose la famille Diop à Mara Thioub, suscitant des tensions croissantes dans le village. Au cœur de ce différend se trouve une parcelle de terre contestée, où des dommages ont été infligés, exacerbant les frictions entre les parties concernées.

Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB  pour les dommage causés..
Foncier à Ndiakhirate: la famille DIOP réclame justice contre Mara THIOUB pour les dommage causés...

(8 mars) Les femmes chauffeurs et contrôleurs : Des pionnières de la route et des rails

En ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, le monde célèbre le courage, la résilience et les contributions des femmes dans tous les domaines de la société. Parmi ces femmes inspirantes se trouvent celles qui ont choisi des métiers traditionnellement dominés par les hommes : les chauffeurs et les contrôleurs.

8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s'expriment sur leur métier.
8 Mars : les femmes Chauffeurs et contrôleurs s’expriment sur leur métier.

Dans de nombreux pays à travers le monde, les femmes chauffeurs et contrôleurs ont défié les normes de genre et ont bravement embrassé ces professions. Malgré les défis et les préjugés auxquels elles sont confrontées, elles continuent de tracer leur chemin sur la route et sur les rails, ouvrant la voie à une plus grande égalité des genres dans ces secteurs.

Fatoumata Diop, chauffeuse de bus à Dakar, incarne cette détermination. Pour elle, conduire un bus est bien plus qu’un simple travail : c’est une mission qui lui permet de contribuer à la mobilité des gens et de promouvoir l’égalité des chances. Chaque jour, elle prend le volant avec fierté, déterminée à démontrer que les femmes peuvent exceller dans ce domaine.

À Paris, Aïssatou Ba est une contrôleuse de train qui a surmonté de nombreux obstacles pour atteindre son objectif. Dans un secteur où les hommes sont majoritaires, elle a dû faire preuve d’une détermination sans faille pour prouver sa valeur. Malgré les défis, elle se rend au travail chaque jour avec un sentiment de satisfaction, sachant qu’elle contribue à l’avancement de l’égalité des genres.

Cependant, le chemin vers l’égalité reste semé d’embûches pour ces femmes courageuses. Elles font face au harcèlement, aux préjugés et à la discrimination sur leur lieu de travail. Malgré cela, elles continuent de se battre pour des conditions de travail équitables et un traitement juste.

En cette journée spéciale, honorons la bravoure et la détermination de toutes les femmes chauffeurs et contrôleurs à travers le monde. Leurs histoires d’audace et de résilience inspirent et encouragent les femmes partout à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles.

Ensemble, continuons à promouvoir l’égalité des genres et à soutenir les femmes qui osent briser les barrières et ouvrir de nouvelles voies dans tous les domaines de la société.

Aissata Tall Sall : Une vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aissata Tall Sall, ministre de la Justice et candidate à la présidence, partage sa vision ambitieuse pour l’avenir politique des femmes dans le pays. Dans un entretien exclusif avec Seneweb à l’occasion de la Journée internationale de la femme, elle affirme que malgré la sous-représentation actuelle des femmes parmi les candidats, elle croit fermement qu’une femme occupera bientôt le poste de présidente de la République.

En soulignant les défis auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles entrent en politique, Aissata Tall Sall rappelle son expérience en tant que candidate en 2019, décrivant le processus comme un véritable parcours du combattant. Elle encourage les femmes à faire preuve de courage et à s’engager davantage dans cet univers politique souvent défini par les hommes.

« Les femmes doivent faire preuve de beaucoup plus de courage pour s’engager dans ce jeu qui a été défini par les hommes. Mais ça viendra. Un jour, j’espère pas très lointain, une femme sera présidente de la République du Sénégal », déclare Aissata Tall Sall.

La ministre de la Justice exprime sa conviction que les femmes ont progressé dans l’occupation de postes de responsabilité et que l’émergence d’une femme présidente est inévitable. Elle partage également ses propres ambitions, affirmant que tant qu’elle sera engagée en politique, son désir d’être la première présidente de la République ne faiblira pas.

L’annonce d’Aissata Tall Sall met en lumière l’importance de soutenir et d’encourager la participation des femmes dans la sphère politique, ouvrant ainsi la voie à une représentation équitable et diversifiée au plus haut niveau de la gouvernance sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24

Le Dakarois Quotidien N°127 – du 08/03/24
🔴 Élection présidentielle 2024 : Les enjeux de la dévalorisation du code électoral

Présidentielle du 24 mars au Sénégal : Macky Sall fixe la période de la campagne électorale

Le Sénégal se prépare activement pour l’élection présidentielle qui aura lieu le 24 mars prochain. Le président en exercice, Macky Sall, a récemment pris une décision cruciale en fixant la période officielle de la campagne électorale à travers un décret présidentiel.

Ce décret, émis suite aux décisions du Conseil constitutionnel, stipule que la campagne électorale débutera le samedi 9 mars 2024 à zéro heure et prendra fin le vendredi 22 mars 2024 à minuit. Ces dates, conformes aux dispositions légales et constitutionnelles en vigueur, permettront aux candidats en lice de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs.

Il est important de souligner que cette période de campagne électorale se déroulera en conformité avec les dispositions du Code électoral sénégalais en matière de propagande électorale. Cela garantira un déroulement juste et transparent de la compétition politique, tout en offrant une plateforme équitable à tous les candidats pour exprimer leurs idées et leurs projets pour l’avenir du pays.

Le décret confie la responsabilité de superviser l’exécution de ces dispositions à plusieurs ministres et hauts fonctionnaires, notamment le ministre de l’Intérieur, le ministre des Forces armées, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, et d’autres personnalités clés telles que le Président de la Commission électorale nationale autonome et le Président du Conseil national de régulation de l’Audiovisuel. Ces acteurs auront pour mission d’assurer le bon déroulement de la campagne électorale et de veiller au respect des règles électorales établies.

Cette annonce marque ainsi le coup d’envoi officiel de la période de campagne électorale au Sénégal. Les prochaines semaines seront donc cruciales, car elles permettront aux électeurs de se familiariser avec les différents programmes politiques proposés par les candidats et de faire un choix éclairé lors du jour du scrutin.

Dans un climat politique chargé et animé par des enjeux majeurs pour l’avenir du pays, la période de campagne électorale représente une occasion importante pour le peuple sénégalais de participer activement au processus démocratique et de décider de la direction que prendra leur nation dans les années à venir.

Ziguinchor : Les Femmes Guidées vers l’Autonomie Financière

Le jeudi 7 mars 2024, l’ONG Cause Première en partenariat avec la coopération allemande GTZ a organisé une session d’échanges visant à informer et orienter les femmes de Ziguinchor sur les opportunités de financement disponibles dans la région.

Mamadou Lamine Sané, conseiller technique en communication perspective de l’antenne Casamance, Sénégal Oriental du programme « Réussir au Sénégal » de la coopération Allemande GTZ, a expliqué que cette activité s’inscrit dans le cadre des actions de sensibilisation visant à informer les jeunes et les femmes sur les perspectives et les potentialités existantes au niveau territorial.

Cette journée exclusivement dédiée aux femmes avait pour objectif de sensibiliser sur l’autonomisation des femmes de la Casamance, en mettant particulièrement l’accent sur le secteur avicole, qui offre des opportunités de développement économique significatives.

M. Sané a souligné que l’ONG Cause Première, en collaboration avec d’autres structures d’accompagnement telles que le pôle emploi, la DER (Délégation à l’Entreprenariat Rapide), l’ANPEJ (Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes) et le 3FPT (Fonds de Financement de la Formation Professionnelle et Technique), avait pour objectif de mettre en relation les femmes de Ziguinchor avec ces structures afin qu’elles puissent bénéficier de leur appui, notamment en matière de formation, d’orientation professionnelle et de financement.

Les axes d’action prioritaires de l’ONG Cause Première comprennent l’autonomisation des femmes et des filles, la préservation de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, la promotion de l’agro-écologie, l’accès à l’eau potable, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la formation professionnelle, l’entrepreneuriat et l’accès aux financements.

Cette initiative vise à renforcer les capacités des femmes de Ziguinchor et à les accompagner dans leur parcours vers l’autonomie financière et le développement économique.



   AS – Le Dakarois Ziguinchor

Incendie au tribunal de Dakar : Piste accidentelle et auteure du feu arrêtée

L’incendie survenu ce jeudi matin au tribunal hors classe de Dakar a suscité diverses réactions, certaines spéculations circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des théories du complot en lien avec la loi d’amnistie générale récemment adoptée par l’Assemblée nationale. Cependant, selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de gendarmerie de Dakar-ville (Thiong), la piste criminelle semble être écartée.

Selon une source de Seneweb, l’incendie a débuté vers 9 heures dans un local adjacent au magasin de stockage du matériel utilisé par le personnel chargé du nettoyage du tribunal. L’auteure présumée de l’incendie, A. Dacosta, membre du personnel de nettoyage, a été arrêtée par la gendarmerie de Thiong.

D’après les informations recueillies, la suspecte avait aménagé un espace dans le local pour préparer des beignets qu’elle vendait au tribunal. Aux environs de 9 heures ce 7 mars 2024, alors qu’elle préparait ses beignets, l’huile a pris feu, provoquant une propagation rapide des flammes. Prises de panique, les femmes présentes dans le local ont rapidement évacué les lieux, alertant ensuite les services de sécurité, qui ont à leur tour contacté les sapeurs-pompiers. L’incendie a été maîtrisé vers 11 heures.

Bien que des dégâts matériels importants aient été signalés, aucun décès ni blessé n’ont été enregistrés. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement que l’incident est d’origine accidentelle, écartant ainsi les spéculations liées à des motivations criminelles. Les autorités poursuivent leur travail pour élucider tous les détails de cette affaire.

Macky Sall inaugure les nouveaux locaux de la Maison militaire, soulignant son importance stratégique

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a procédé jeudi à l’inauguration des nouveaux locaux de l’état-major de la Maison militaire. Cette structure, essentielle à la sécurité du Président de la République et de sa famille, a été relocalisée dans des installations modernes et fonctionnelles.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le Chef de l’État a exprimé sa satisfaction quant à la réorganisation et à la montée en puissance de la Maison militaire, soulignant son rôle crucial dans la protection du plus haut dirigeant du pays et de sa famille. Cette structure, en charge de la sécurité présidentielle, joue un rôle stratégique dans le maintien de l’ordre et la préservation de la stabilité.

La présidence a partagé cette étape importante sur les réseaux sociaux, mettant en avant l’engagement du président Sall en faveur de la modernisation et du renforcement des infrastructures liées à la sécurité nationale. La cérémonie a réuni des responsables de haut niveau, dont le Colonel Adama Guèye, gouverneur du Palais, soulignant l’importance accordée à cette inauguration.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts continus du gouvernement pour renforcer les capacités de sécurité et assurer la protection du chef de l’État ainsi que de ses proches. Les nouveaux locaux offrent des installations modernes et adaptées aux besoins opérationnels de la Maison militaire, contribuant ainsi à l’efficacité de ses missions sécuritaires.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Au moment de quitter les fonctions de Premier ministre de la République du Sénégal, j’exprime mes remerciements les plus sincères au Chef de l’Etat, S.E.M. Macky SALL, pour sa confiance et l’honneur qu’il m’a fait durant toutes ces années au service de notre nation.

Il m’a offert l’opportunité de remplir des missions exaltantes à un haut niveau de responsabilité pour le développement du Sénégal et le bien-être des populations.
Je le remercie également de m’avoir confirmé comme candidat de l’Apr et
de la coalition BBY.

Aussi, je vais, dès ce soir, me consacrer pleinement à la préparation de
l’élection présidentielle, avec toutes les équipes constituées, pour une
victoire dès le premier tour.
Sur ce chemin de défis que nous devons relever ensemble, nous mettrons
à profit l’expérience acquise à côté du leader de l’Alliance pour la République, mon parti, et de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Président Macky Sall, pour rassembler, fédérer et mobiliser l’ensemble des
Sénégalais pour réaliser notre ambition majeure qui est d’être le Président de l’emploi et de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, du pouvoir d’achat des familles sénégalaises, de la paix et de la sécurité de notre cher pays.

Fait à Dakar, le 6 mars 2024

PREMIER MINISTRE AMADOU BA
Candidat à l’élection présidentielle

Aliou Sall exprime sa fierté et son soutien indéfectible au Président Macky Sall

Aliou Sall, compagnon politique du Président Macky Sall, a récemment exprimé toute sa fierté et son soutien inconditionnel envers le chef de l’État sénégalais. Dans une déclaration poignante, Aliou Sall a loué les qualités exceptionnelles de leadership et le dévouement sans faille de Macky Sall envers la nation sénégalaise.

Dans ses propos, Aliou Sall a salué le leadership remarquable du Président Macky Sall, le qualifiant de « très Grand Président, à tout point de vue ». Il a souligné l’engagement sans réserve de Macky Sall à assumer honorablement ses responsabilités présidentielles, ainsi que sa sincérité dans l’acceptation des décisions du Conseil constitutionnel.

Aliou Sall a également exprimé sa loyauté renouvelée envers le Président Macky Sall, affirmant son engagement indéfectible envers sa vision et ses actions pour le Sénégal. Il a chaleureusement félicité le Président pour le travail monumental accompli à la tête du pays, reconnaissant le dévouement et l’engagement du chef de l’État envers le progrès et le bien-être de la nation.

Cette déclaration reflète non seulement le soutien politique solide d’Aliou Sall envers le Président Macky Sall, mais aussi l’admiration sincère pour son leadership et son engagement envers le développement et la prospérité du Sénégal. En exprimant sa fierté d’être associé au leadership du Président Macky Sall, Aliou Sall renforce l’unité et la cohésion au sein de leur parti politique, tout en soulignant l’importance de la continuité du leadership pour le progrès national.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Développement économique et préservation de l’environnement : Le projet AMP Mangroves à Ziguinchor

Le projet des Aires Marines Protégées (AMP) Mangroves à Ziguinchor, dirigé par le coordonnateur national des AMP, le lieutenant-colonel Momar Sow, a récemment organisé une visite de travail dans la région pour faire le point sur les réalisations de l’année 2023 et présenter le plan de travail budgétisé pour 2024 lors du Comité Régional de Développement (CRD) convoqué par le gouverneur. Cette visite a également été l’occasion de remettre des équipements et des tricycles à des organisations communautaires de base engagées dans le développement local.

Le projet AMP Mangroves a été conçu avec trois objectifs spécifiques : renforcer les capacités du gouvernement en matière de gestion des AMP, assurer une gestion efficace des aires marines protégées dans la région de Casamance et dans la région du Saloum, et favoriser le développement économique, en particulier celui des jeunes et des femmes.

Lors de la visite, plusieurs sites ont été inspectés pour évaluer les réalisations et identifier les besoins supplémentaires. À Diaghour, une plateforme de production d’huile de palmiste et de savon a été examinée, montrant ainsi l’engagement du projet dans le soutien aux initiatives économiques locales. De même, un poulailler en construction à Finthiock a été visité, mettant en lumière l’importance de l’agriculture pour le développement économique de la région.

La journée s’est conclue par la remise de tricycles à plusieurs initiatives locales, notamment un marché de poisson à Koubalang, afin de soutenir leurs activités génératrices de revenus. Cette initiative souligne l’engagement du projet à soutenir le développement économique des communautés locales et à renforcer leur résilience économique.

La visite s’est poursuivie à l’AMP de Kassa Balanta-counda, où des projets maraîchers et des initiatives commerciales locales ont été examinés. Ces projets sont essentiels pour stimuler l’économie locale et offrir des opportunités d’emploi aux habitants de la région.

En conclusion, le projet AMP Mangroves à Ziguinchor joue un rôle essentiel dans la promotion du développement économique et de la préservation de l’environnement dans la région. La remise d’équipements et de tricycles ainsi que la visite des réalisations montrent l’engagement du projet à soutenir les communautés locales et à favoriser leur autonomisation économique tout en veillant à la conservation des ressources naturelles.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Première réaction du nouveau Premier ministre Sidiki Kaba : Engagement envers le service du peuple sénégalais

Suite à sa nomination en tant que Premier ministre du Sénégal, Me Sidiki Kaba a adressé ses premières paroles publiques, marquant ainsi le début de son mandat à la tête du gouvernement. Dans un discours empreint de détermination et de vision, le nouveau Premier ministre a exprimé son engagement envers le service du peuple sénégalais et sa volonté de relever les défis du pays.

Me Kaba a tout d’abord exprimé sa profonde gratitude envers le président Macky Sall pour la confiance qu’il lui a accordée en le nommant à ce poste prestigieux. Il a souligné son engagement à travailler en étroite collaboration avec le président et l’ensemble du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

Dans son discours, le Premier ministre a mis en avant les priorités de son mandat, notamment la promotion du développement économique, le renforcement de la cohésion sociale et la promotion de la démocratie et des droits de l’homme. Il a affirmé sa détermination à lutter contre les inégalités sociales et à garantir l’accès équitable aux services essentiels pour tous les citoyens du pays.

Me Sidiki Kaba a également rendu hommage à son prédécesseur, Amadou Ba, pour son dévouement et son engagement envers le service public. Il a promis de poursuivre sur la voie tracée par le gouvernement sortant tout en apportant sa propre vision et son expérience à la tête du gouvernement.

Enfin, le Premier ministre a appelé à l’unité nationale et à la solidarité entre tous les Sénégalais, soulignant que c’est seulement en travaillant ensemble que le pays pourra surmonter les défis qui se dressent sur son chemin et réaliser son plein potentiel de développement.

La première réaction de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre témoigne de sa détermination à servir le peuple sénégalais et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens du pays. Son discours visionnaire inspire l’espoir et la confiance en un avenir meilleur pour le Sénégal.

Adoption du projet de loi d’amnistie générale au Sénégal : Une décision controversée pour apaiser les tensions politiques

Mercredi soir, l’Assemblée nationale du Sénégal a voté en faveur du projet de loi portant amnistie générale des actes de violence liés à la politique, survenus entre février 2021 et février 2024. Cette décision, approuvée par 95 députés, a été contestée par 49 autres, tandis que deux députés se sont abstenus.

Le projet de loi, qui avait été présenté en Conseil des ministres le 28 février, fait suite aux manifestations violentes qui ont secoué le pays depuis le déclenchement de procédures judiciaires à l’encontre de l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols répétitifs et de menaces de mort par une employée d’un salon de massage à Dakar.

Le texte vise à apaiser le climat politique et social, renforcer la cohésion nationale et consolider le dialogue national. Il permettra également à certaines personnes, ayant eu des démêlés avec la justice, de participer pleinement à la vie démocratique du pays.

L’amnistie concerne tous les faits pouvant être qualifiés d’infractions criminelles ou correctionnelles, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, tant au Sénégal qu’à l’étranger, et liés à des manifestations ou ayant des motivations politiques. Cette mesure couvre également les infractions commises à travers tous les supports de communication.

Selon le document soumis aux députés, l’amnistie entraîne la remise totale de toutes les peines principales, accessoires et complémentaires, ainsi que la disparition de toutes les déchéances, exclusions, incapacités et privations de droits attachées à la peine.

Cette décision suscite un débat houleux au sein de la société sénégalaise, certains la considérant comme une étape nécessaire pour restaurer la paix et la stabilité, tandis que d’autres la critiquent, craignant qu’elle n’ouvre la voie à l’impunité pour des actes de violence politique.

Alors que le Sénégal se prépare pour une élection présidentielle cruciale, cette amnistie générale soulève des questions sur l’équité du processus électoral et la garantie de la responsabilité des acteurs politiques. Son impact sur la démocratie et sur la justice sociale dans le pays sera observé de près dans les mois à venir.

Élection présidentielle : Le scrutin fixé au 24 mars 2024 et la formation d’un nouveau gouvernement

Dans un tournant majeur pour la politique sénégalaise, le Président de la République a officiellement dévoilé la date de l’élection présidentielle : ce sera le dimanche 24 mars 2024. Cette annonce tant attendue ouvre une nouvelle ère de mobilisation politique dans le pays, alors que les citoyens se préparent à choisir leur prochain leader.

La fixation de cette date cruciale intervient après des mois de spéculations et de préparations, marquant le début officiel de la course présidentielle. Les partis politiques et les candidats auront désormais un calendrier clair pour organiser leurs campagnes et présenter leurs programmes aux électeurs sénégalais.

En parallèle à cette annonce, le Président a également révélé la composition d’un nouveau gouvernement. Cette décision reflète la volonté de l’exécutif de reconfigurer son équipe pour répondre aux défis actuels et aux aspirations du peuple sénégalais. Le Président a exprimé sa gratitude envers le Premier Ministre sortant, Monsieur Amadou BA, ainsi qu’envers tous les ministres sortants pour leur engagement et leurs réalisations au service du pays.

Cette nouvelle étape politique suscite des attentes considérables quant à la direction que prendra le Sénégal dans les années à venir. Le Plan Sénégal Émergent, salué par le Président pour ses résultats exceptionnels, continuera probablement de servir de cadre stratégique pour le développement du pays, sous la conduite du prochain gouvernement.

La formation du nouveau gouvernement et la fixation de la date de l’élection présidentielle soulignent l’importance de la participation citoyenne et de la stabilité politique dans la construction d’un avenir prospère pour le Sénégal. Les prochains mois seront marqués par un dialogue politique intensifié, une compétition électorale animée et, ultimement, par le choix démocratique des dirigeants du pays.

À mesure que la date de l’élection approche, la nation sénégalaise se trouve à un moment charnière de son histoire politique, prête à façonner son avenir à travers un processus démocratique robuste et inclusif.

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 06 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 Mars 2024, à partir de 17 heures, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la réception, le lundi 04 mars 2024, du rapport du dialogue national et de la saisine pour avis du Conseil constitutionnel.

A cet effet, le Chef de l’Etat a félicité, à nouveau, les participants et les Présidents des deux (2) Commissions, le Ministre de l’Intérieur et le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (assurant l’intérim du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice), et leurs équipes pour le bon déroulement des travaux.

Après la transmission le même jour au Conseil constitutionnel d’une saisine, pour avis, sur les conclusions, recommandations et propositions du Dialogue national portant sur : (i) la fixation de la date de l’élection présidentielle ; (ii) l’examen éventuel des candidatures à l’élection présidentielle ; (iii) les dispositions à prendre à l’expiration du mandat du Président de la République, le 02 avril 2024, le Chef de l’Etat a pris acte de la décision n° 60/E/2024 du Conseil constitutionnel du 5 mars 2024 .

Le Président de la République a informé le Conseil des Ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024.

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, félicité l’ensemble des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité depuis 12 ans pour les résultats exceptionnels obtenus dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent.

Le Président de la République a aussi informé le Premier Ministre et les ministres de la formation d’un nouveau Gouvernement.

Le Chef de l’Etat a remercié et félicité le Premier Ministre, Monsieur Amadou BA et l’ensemble des ministres pour le travail remarquable accompli, dans les tous secteurs de la vie économique, sociale et environnementale.

Abordant la journée internationale des femmes, le Président de saisi l’occasion pour adresser mes chaleureuses félicitations aux femmes du Sénégal pour leur engagement permanent au service des familles, mais également leur mobilisation exceptionnelle dans la vie nationale et la pacification de l’espace public.

Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour le succès des célébrations de la Journée internationale des femmes sur l’étendue du territoire national.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République s’est incliné devant la mémoire des personnes victimes du chavirement d’une pirogue aux larges de Saint-Louis, en présentant les condoléances de la Nation aux familles éplorées et en souhaitant prompt rétablissement aux rescapés déjà pris en charge par l’Etat.

Le Chef de l’Etat a appelé à un changement notable de paradigme dans la gestion préventive de la problématique nationale et internationale de l’émigration clandestine face à la recrudescence du phénomène de la migration irrégulière et son développement fulgurant.

Dans sa communication, le Premier Ministre a d’abord réaffirmé son soutien aux décisions du Président de la République suite à l’avis du Conseil Constitutionnel du 05 Mars 2024.

Le Premier Ministre a également réitéré ses remerciements et sa gratitude au Chef de l’Etat pour la confiance placée en sa personne à différentes positions gouvernementales durant les 10 dernières années, avant d’exprimer sa fierté pour sa participation aux différentes réalisations et progrès au bénéfice de notre pays et de nos populations dans le cadre du Plan Sénégal émergent.

Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • la visite à Saint Louis après les évènements tragiques en mer ;
  • le Conseil interministériel sur l’évaluation et la  définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes ;
  • le Conseil interministériel sur les projets de mobilisation et de valorisation de nos eaux de surface ;
  • la réunion ministérielle sur l’évaluation des engagements du Gouvernement vis-à-vis des revendications syndicales.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers;

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

  • le projet de décret fixant la date de l’élection de l’élection présidentielle ;
  • le projet de décret portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 ;
  • le projet de décret abrogeant et remplaçant le décret 2020-2393 du 30 décembre 2020 portant création du Comité interministériel de lutte contre la migration irrégulière (CILMI) en remplacement du Comité interministériel de lutte contre l’Emigration clandestine (CILEC) ;
  • le projet de décret portant transfert du patrimoine du train express régional (TER) à la Société nationale de gestion du patrimoine du TER « SEN-TER S.A » ;
  • le projet de décret portant dénomination du « Campus franco-sénégalais » en « Université Rose Dieng France-Sénégal » ;
  • le projet de décret portant création et fixant les règles d’organisation et de fonctionnement du Conseil National des Femmes du Sénégal (CNF-SENEGAL).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Abdoulaye FAYE, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, poste vacant ;
  • Monsieur Aliou DIAO, Vice-Consul au Consulat général du Sénégal à Bordeaux, est nommé Consul général du Sénégal à Barcelone, nouvelle création.
  • Monsieur Alioune Badara LY, aménagiste, précédemment Directeur des Paysages urbains et des Espaces publics à la Direction générale du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Abou BA, Administrateur civil, précédemment Directeur général du Cadre de Vie et de l’Hygiène publique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion intégrée des Déchets (SONAGED-SA) au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement de Monsieur Mass THIAM, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Aboune DIATTA, Inspecteur du Travail et de la Sécurité sociale, est nommé Directeur de la Gestion prévisionnelle des Effectifs, des Emplois et des Compétences à la Direction générale de la Fonction publique au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
  • Monsieur Amadou NDIAYE, Ingénieur Agronome Zootechnicien, précédemment Coordonnateur de la Cellule des Etudes et de la Planification, est nommé Directeur de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques au Ministère de l’Elevage et des Productions animales, poste vacant.

Fait à Dakar, le 06 mars 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Nomination de Me Sidiki Kaba en tant que Premier ministre : Nouveau chapitre dans la gouvernance

Dans une annonce inattendue, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a pris la décision de dissoudre le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres de ce mercredi. Cette décision marque un tournant significatif dans la politique nationale et ouvre la voie à de nouveaux développements.

Selon les informations confirmées par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (Rts), c’est Me Sidiki Kaba, actuellement ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, qui a été choisi pour occuper le poste de Premier ministre. Il remplace ainsi Amadou Ba, ancien titulaire de cette fonction.

La nomination de Me Sidiki Kaba au poste de Premier ministre soulève des questions sur les orientations futures du gouvernement et sur les priorités du président Macky Sall dans la gestion des affaires publiques. En tant que figure bien établie au sein de l’administration sénégalaise, Me Sidiki Kaba apporte une expertise et une expérience significatives qui pourraient façonner la politique gouvernementale à venir.

Cette décision intervient à un moment crucial pour le Sénégal, alors que le pays se prépare à des élections présidentielles et que divers défis, tant sur le plan national qu’international, nécessitent une attention particulière.

Il sera intéressant de voir comment le nouveau Premier ministre abordera les défis actuels et quelles seront ses priorités en matière de gouvernance. De même, il est essentiel de surveiller les réactions de l’opinion publique et des acteurs politiques face à ce changement de leadership au sein du gouvernement.

Nous continuerons à suivre de près cette évolution politique et à fournir des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Dissolution du gouvernement : Macky Sall prend une décision radicale

Lors du Conseil des ministres tenu aujourd’hui à 18 heures, le Président Macky Sall a annoncé la dissolution de son gouvernement, marquant ainsi un tournant majeur dans la scène politique sénégalaise.

Cette décision, survenue de manière soudaine, intervient dans un contexte de tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue. Elle témoigne également des défis politiques et des enjeux cruciaux auxquels le pays est confronté.

Les raisons exactes de cette dissolution n’ont pas encore été précisées, mais il est probable que le président cherche à réorganiser son équipe gouvernementale pour mieux répondre aux défis actuels et apaiser les tensions politiques.

Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications immédiates sur la gouvernance du pays, ainsi que sur le processus électoral en cours. La dissolution du gouvernement pourrait avoir des répercussions sur la préparation et la supervision de l’élection présidentielle à venir, ainsi que sur la gestion des affaires courantes du pays.

Il est désormais crucial de surveiller de près les prochaines étapes que le président Sall prendra pour former un nouveau gouvernement et pour assurer la continuité de la gouvernance dans un climat politique tendu.

Dans ce contexte d’incertitude politique, il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les dirigeants politiques et la société civile, restent engagées dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la démocratie au Sénégal.

La dissolution du gouvernement représente un développement significatif qui souligne l’importance des prochaines semaines dans le pays, alors que les Sénégalais se préparent à choisir leur prochain leader lors de l’élection présidentielle à venir. Selon Madiambal Diagne sur X

Rejet des conclusions du dialogue national par le Conseil constitutionnel : Nouveaux rebondissements dans la course Présidentielle

Dans une décision qui pourrait avoir des implications majeures pour la stabilité politique du Sénégal, le Conseil constitutionnel a officiellement rejeté les conclusions du dialogue national, mettant ainsi en lumière des tensions croissantes autour de l’organisation de l’élection présidentielle prévue.

Le motif principal de ce rejet semble résider dans le non-respect de la Constitution en ce qui concerne la fixation de la date du scrutin. Le Conseil constitutionnel a souligné que choisir une date au-delà de la durée du mandat du Président de la République en exercice est contraire aux dispositions constitutionnelles en vigueur.

De plus, cette décision a également des répercussions directes sur le nombre de candidats participant à l’élection présidentielle. Seuls les 19 candidats retenus par une décision antérieure du Conseil seront autorisés à participer à la compétition, excluant ainsi certains prétendants à la magistrature suprême.

Une autre question sensible soulevée par cette décision est celle du maintien du président sortant, Macky Sall, au pouvoir au-delà de la date prévue pour la fin de son mandat. Les sages du Conseil constitutionnel ont clairement indiqué que les dispositions constitutionnelles sur le maintien en fonction après la fin du mandat ne s’appliqueraient pas si l’élection n’a pas lieu avant la fin du mandat en cours. Cela pourrait potentiellement prolonger le mandat de Macky Sall si l’élection n’a pas lieu dans les délais impartis.

Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre la voie à des scénarios politiques complexes et incertains, alors que le pays se dirige vers une période électorale critique. Elle suscite également des inquiétudes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral, ce qui pourrait alimenter les tensions politiques et sociales déjà palpables dans le pays.

Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises s’efforcent de garantir un processus électoral transparent, inclusif et conforme aux principes démocratiques, afin d’éviter toute escalade des tensions et de préserver la stabilité politique du pays.

Levée du Bracelet Électronique d’El Malick Ndiaye : Une décision judiciaire au Cœur de l’actualité Politique

Dans le paysage politique sénégalais déjà mouvementé, une décision judiciaire récente a attiré l’attention de tous les observateurs : la levée du bracelet électronique d’El Malick Ndiaye, ancien membre du mouvement ex-Pastef. Cette mesure, prise à la veille d’un événement politique majeur, soulève des questions sur les implications juridiques et politiques qui en découlent.

El Malick Ndiaye a été au centre d’une affaire judiciaire complexe, accusé de diffuser des fausses nouvelles et de perturber l’ordre public. Cette affaire, survenue dans un contexte politique tendu, a attiré l’attention des médias et du public, devenant un sujet de débat et de controverse.

Le 20 février 2024, l’avocat d’El Malick Ndiaye, Me Moussa Sarr, a déposé une requête auprès du juge d’instruction du 1er cabinet d’instruction, Oumar Maham Diallo, demandant la mainlevée du bracelet électronique qui surveillait les mouvements de son client. Cette requête a été acceptée par le juge, qui a ordonné la levée de la mesure de placement sous surveillance électronique.

La décision du juge Maham Diallo a des implications importantes à la fois sur le plan juridique et politique. Sur le plan juridique, elle signifie que Ndiaye n’est plus soumis à la surveillance par bracelet électronique, ce qui lui offre une certaine liberté de mouvement. Cependant, il lui est toujours assigné de rester dans la région de Dakar, ce qui limite ses déplacements.

Sur le plan politique, cette décision intervient à un moment critique, alors que le pays se prépare à un événement politique majeur : le vote du projet de loi sur l’amnistie générale des faits liés aux manifestations politiques. La levée du bracelet électronique pourrait potentiellement avoir des répercussions sur l’issue de ce vote et sur l’avenir politique d’El Malick Ndiaye.

La levée du bracelet électronique a suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société civile. Certains voient cette décision comme une étape vers la réhabilitation de Ndiaye, tandis que d’autres la critiquent comme un signe de clémence excessive envers un accusé de crimes graves.

Dans ce contexte, il est crucial de surveiller de près les développements ultérieurs de cette affaire et de comprendre les implications plus larges pour la justice et la politique au Sénégal. La décision du juge Maham Diallo pourrait avoir un impact durable sur le paysage politique et juridique du pays, faisant de cette affaire un sujet de discussion et de débat continu.

Dialogue pour l’Avenir du Sénégal : Abdou Karim Guèye appelle à la discussion entre Sonko et Macky Sall

Dans un récent entretien accordé à Dakarmatin, Abdou Karim Guèye, mieux connu sous le nom de Karim Xrum Xaxx, a plaidé en faveur d’un dialogue constructif entre Ousmane Sonko et le président de la République du Sénégal, Macky Sall. Cette déclaration intervient dans un contexte politique tendu marqué par des divisions et des tensions.

Face à Pape Alé Niang, Abdou Karim Guèye a souligné l’importance pour Sonko de tendre la main à Macky Sall en vue d’un dialogue ouvert sur l’avenir du pays. Malgré les différences politiques et les défis auxquels le pays est confronté, Guèye estime qu’un tel dialogue est essentiel pour surmonter les obstacles et promouvoir le bien-être du Sénégal.

L’activiste a mis en lumière le fait que, malgré sa détention, Sonko reste un acteur clé dans le paysage politique sénégalais. Selon Guèye, le véritable obstacle pour Macky Sall n’est autre que le maire de Ziguinchor, une allusion à Sonko. Il a également souligné que le président Sall aspirait à dialoguer pour l’intérêt supérieur de la nation, et que le moment était venu pour Sonko de saisir cette opportunité.

Abdou Karim Guèye a plaidé en faveur d’un dialogue empreint de respect et de compréhension mutuelle, insistant sur le fait que l’intérêt national devrait primer sur toute autre considération. Il a exprimé sa confiance dans l’intelligence du peuple sénégalais, affirmant qu’ils sont capables de comprendre les véritables motivations des actions des dirigeants politiques.

En conclusion, Karim Xrum Xaxx a rappelé que Sonko n’a jamais refusé de dialoguer pour l’avenir du pays, laissant entendre qu’il est temps pour les deux parties de s’asseoir autour de la table et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Cette prise de position d’Abdou Karim Guèye illustre la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif pour promouvoir la stabilité et le développement au Sénégal. Alors que le pays cherche à surmonter ses divisions politiques, les appels à la réconciliation et à la collaboration sont essentiels pour créer un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Loi d’Amnistie : La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg s’Oppose Farouchement

La proposition de loi d’amnistie au Sénégal a suscité des réactions vives et contrastées au sein de la classe politique et de la société civile. Parmi les voix s’élevant contre cette initiative se trouve la plateforme politique Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, qui a exprimé son opposition catégorique à cette mesure.

L’initiative de loi d’amnistie, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et de tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années, a été accueillie avec scepticisme par de nombreux acteurs politiques et citoyens. Pour la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg, cette loi représente une menace pour la justice et les droits humains fondamentaux.

Selon les responsables de la plateforme, cette loi accorderait une « impunité totale et définitive » aux présumés responsables de graves violations des droits humains commises pendant la période couverte par la loi. Cette position est en contradiction avec les principes éthiques inscrits dans la Constitution sénégalaise et constitue une injustice envers les victimes des abus.

Dans un communiqué public, la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a vigoureusement condamné la proposition de loi d’amnistie, la qualifiant de politiquement inopportune et moralement inacceptable. Ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler l’opposition en utilisant les prisonniers politiques comme des pions dans un jeu politique.

La plateforme a appelé à la libération immédiate des détenus politiques, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, et a insisté sur le fait que cette libération ne nécessite pas une loi d’amnistie. Ils ont également demandé la tenue d’enquêtes indépendantes pour établir les responsabilités dans les violences et les violations des droits humains.

La Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg a exhorté les députés à voter contre la loi d’amnistie lors du vote à l’Assemblée nationale. Ils ont appelé à la mobilisation de tous ceux qui défendent les intérêts du Sénégal pour rejeter fermement cette mesure et ont encouragé tout candidat de l’opposition qui arriverait au pouvoir en 2024 à travailler pour abroger cette loi.

Enfin, la plateforme a rejeté la tentative de diversion du président Macky Sall et a exigé que la date de l’élection présidentielle soit fixée conformément à la décision du Conseil constitutionnel.

La position ferme de la Plateforme Avenir Senegaal Bi Ñu Begg met en lumière les divisions profondes et les tensions croissantes au sein de la politique sénégalaise. Alors que le pays se prépare à des élections cruciales et à des décisions importantes concernant son avenir politique, le débat sur la loi d’amnistie continue de faire rage, reflétant les enjeux complexes et les divergences d’opinions au sein de la société sénégalaise.

Loi d’Amnistie : La Polémique fait rage à la veille du vote à l’Assemblée Nationale

À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.

D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.

De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.

Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.

Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Toussaint Manga Critique la Loi d’Amnistie : Une « Foire de Prétextes » selon l’Ancien Parlementaire

Ce mercredi 6 mars, les députés de l’Assemblée nationale du Sénégal sont convoqués pour le vote du projet de loi d’amnistie. Cependant, Toussaint Manga, ancien parlementaire récemment libéré de prison, exprime son opposition à cette initiative. Sur sa page Facebook, il dénonce ce qu’il considère comme une tentative de légitimation des actions répressives de la « mafia politico-judiciaire » contre les militants du Pastef, parti politique d’opposition.

Selon Toussaint Manga, la période couverte par la loi d’amnistie correspond aux moments où les militants du Pastef ont été victimes de violence, d’emprisonnement et de persécution. Il remet en question les motivations derrière cette loi, affirmant qu’elle ne profitera pas aux véritables victimes, mais plutôt à ceux qui ont perpétré les actes répressifs.

L’ancien parlementaire dénonce également toute tentative de lier la loi d’amnistie à la libération de Ousmane Sonko, leader emblématique du Pastef. Selon lui, cette tentative vise à discréditer le parti d’opposition et à légitimer les actions répressives du gouvernement.

Toussaint Manga critique également le processus de dialogue national à Diamniadio, auquel le Pastef n’a pas participé, soulignant que les décisions prises lors de ces discussions ne reflètent pas les intérêts des véritables victimes.

En conclusion, il appelle les députés à rejeter la loi d’amnistie et à respecter la mémoire des victimes en votant « Non ». Pour lui, cette loi représente une « foire de prétextes » utilisée par certains pour se protéger et pour discréditer l’opposition politique.

Opposition Ferme de la Coalition DéthiéFALL2024 au Projet de Loi d’Amnistie

La Coalition DéthiéFALL2024 s’oppose résolument au vote imminent de la loi d’amnistie, considérant que cela représente une injustice flagrante pour le peuple sénégalais, en particulier pour les familles des victimes. Alors que la séance plénière pour le vote de ce projet de loi est prévue demain, le 06 mars 2024, à l’Assemblée nationale, la Coalition exprime son opposition catégorique à cette initiative.

Dans un communiqué, le président de la Coalition souligne que bien que le pardon et la réconciliation soient des vertus louables, la vérité et l’identification des responsables des événements survenus entre février 2021 et février 2024 sont tout aussi cruciales. Pour la Coalition, la recherche de la vérité est indispensable avant tout pardon, et la quête de justice est essentielle pour une véritable réconciliation.

Ainsi, fidèle à ses principes de transparence et d’intégrité, la Coalition DéthiéFALL2024 rejette fermement ce projet de loi, qu’elle considère comme visant principalement à garantir l’impunité. Elle appelle donc la classe politique à rester vigilante et à se mobiliser contre le président Macky Sall, qu’elle accuse de tenter de diviser l’opposition sur des questions qui ne servent que ses intérêts personnels, et ce, à quelques semaines seulement de la fin de son mandat.

Dans un contexte politique tendu et incertain, cette opposition de la Coalition DéthiéFALL2024 souligne les profondes divisions et les enjeux cruciaux qui entourent le projet de loi d’amnistie, jetant ainsi une lumière vive sur les défis démocratiques auxquels le Sénégal est confronté.

Vote de la loi d’amnistie : Les députés du PDS suivront la position de Yewwi Askan Wi

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, les députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement ont annoncé leur position sur le projet de loi d’amnistie qui sera soumis au vote demain mercredi à l’Assemblée nationale.

Dans ce communiqué, les députés du PDS ont affirmé leur intention de voter conformément à la position exprimée par les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi. Cette décision est motivée par le respect de la tradition de dialogue et des valeurs de paix, de pardon, de réconciliation et de démocratie, auxquelles le PDS se dit attaché.

Le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, affilié à la formation politique dirigée par Ousmane Sonko, est considéré comme étant principalement concerné par ce projet de loi d’amnistie. Ainsi, les députés du PDS ont décidé de suivre la position exprimée par ce groupe parlementaire.

Cependant, les députés du PDS ont précisé que si le groupe Yewwi Askan Wi refuse de voter en faveur de la loi d’amnistie, ils préféreraient que le texte soit retiré. Cette position témoigne de leur volonté de respecter les décisions prises par les principaux acteurs impliqués dans ce projet de loi.

Par ailleurs, les parlementaires libéraux ont salué l’initiative du président de la République, Macky Sall, visant à apaiser le climat politique et social et à renforcer la cohésion nationale à la suite des événements douloureux de mars 2021. Ils considèrent que ce projet de loi d’amnistie permettra non seulement la libération d’Ousmane Sonko, mais aussi celle de nombreux autres jeunes Sénégalais, leur offrant ainsi la possibilité de rejoindre leur famille avant le mois béni de Ramadan.

En conclusion, les députés du PDS ont affirmé leur engagement en faveur de la démocratie et de la stabilité nationale, tout en exprimant leur volonté de suivre les orientations du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi dans le cadre du vote sur la loi d’amnistie.

Gambie : Le corps sans vie d’un membre de l’ex-Pastef exilé, retrouvé à la plage de Daku

Le corps sans vie de Lakhsane Diaw, un membre actif de la jeunesse patriotique du Sénégal (JPS), section Grand-Dakar, a été découvert ce mardi 5 mars 2024 sur la plage de Daku, en Gambie. Son décès a été confirmé par Guy Marius Sagna via sa page Facebook.

Lakhsane Diaw, qui s’était exilé en août 2023, a été retrouvé sans vie, suscitant une onde de choc au sein de la communauté politique sénégalaise. Son implication au sein de la JPS, une organisation proche de l’ancien parti politique Pastef, en fait une figure connue dans le paysage de l’activisme politique sénégalais.

Les circonstances exactes de sa mort restent floues pour le moment, et aucune information officielle n’a été publiée concernant les causes du décès. Cependant, cette nouvelle tragique a ravivé les préoccupations quant à la sécurité des activistes et des membres de l’opposition exilés dans les pays voisins.

La JPS et d’autres organisations politiques ont exprimé leur choc et leur tristesse face à la perte de Lakhsane Diaw. De nombreuses voix se sont élevées pour réclamer une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de sa mort et de garantir que justice soit rendue.

En attendant de plus amples informations sur cette affaire, la communauté politique sénégalaise reste en deuil et continue de suivre de près l’évolution de cette situation tragique.

Loi d’Amnistie : Mamadou Lamine Diallo interpelle sur l’urgence et la transparence

La controverse autour de la proposition de loi d’amnistie portée par le président Macky Sall continue de faire rage au sein de la classe politique sénégalaise. Dans ce débat houleux, le député Mamadou Lamine Diallo se distingue en soulevant des questions cruciales concernant l’urgence de cette initiative présidentielle et l’importance de la transparence dans le processus législatif.

Dans un récent tweet, Mamadou Lamine Diallo a exprimé son étonnement face à la hâte déployée par le gouvernement pour faire adopter cette loi d’amnistie. Il se demande pourquoi une telle urgence est accordée à cette proposition, alors que d’autres questions cruciales, telles que la finalisation du processus électoral en cours, demeurent en suspens. Cette réflexion soulève des doutes quant aux motivations réelles derrière l’initiative présidentielle.

De plus, le député met en lumière l’importance de donner voix aux familles des victimes concernées par les événements à l’origine de cette proposition de loi d’amnistie. Il estime que ces familles devraient être consultées et soutenues dans la défense de leurs intérêts, ce qui soulève des questions sur l’inclusion et la participation citoyenne dans le processus législatif.

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo affirme son refus de voter une loi en procédure d’urgence, soulignant ainsi son engagement envers les principes démocratiques et son désir de garantir un examen approfondi et transparent des propositions législatives.

Les remarques du député Mamadou Lamine Diallo mettent en évidence la nécessité d’une réflexion approfondie et d’un débat ouvert sur les enjeux entourant la proposition de loi d’amnistie. Elles soulignent également l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le processus législatif, afin de garantir la légitimité et l’efficacité des décisions prises au niveau national.

Opération réussie de la gendarmerie : 19 interpellations et saisie de carburant à Joal

La gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené une opération fructueuse à Joal dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Cette initiative, orchestrée sous les ordres du Haut Commandement de la gendarmerie nationale dirigé par le Général Moussa Fall, avait pour objectif de prévenir toute tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne depuis les côtes sénégalaises.

Sous la supervision du lieutenant-colonel Alioune Diop, commandant de la Légion de gendarmerie de Thiès, un important dispositif de surveillance a été déployé le long du littoral national pour dissuader et intercepter les contrevenants.

L’opération a porté ses fruits avec la saisie significative de carburant et l’interpellation de 19 individus, dont 8 migrants, par les forces de sécurité. Cette intervention témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à contrer le phénomène de l’émigration irrégulière, qui expose souvent les candidats à de graves dangers en mer.

La patrouille, déployée dans la nuit du 4 au 5 mars entre 22 heures et 6 heures du matin, a couvert divers sites stratégiques tels que le quai de pêche de Joal, les quartiers Caritas, Khelcom, Ndoubab, Santhie 1, 2 et 3, ainsi que le littoral entre Nanor et Ngazobil.

Le bilan de l’opération est significatif : 47 bidons de 20 litres de carburant hors bord ont été saisis, ce qui constitue un coup dur pour les réseaux d’émigration clandestine qui dépendent largement de ce carburant pour leurs embarcations. De plus, l’arrestation de 19 individus, dont 8 candidats à l’émigration clandestine, démontre l’efficacité des efforts déployés par la gendarmerie pour faire respecter la loi et assurer la sécurité des citoyens.

Cette opération couronnée de succès témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à protéger la vie de leurs concitoyens. Les opérations de sécurité se poursuivent afin de dissuader toute tentative future d’émigration clandestine et de maintenir la paix et la stabilité le long des côtes sénégalaises.

Créance de 150 millions F CFA à la BICIS : Les proches de Rose Wardini précisent et contre-attaquent

Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 et les controverses qui l’ont accompagnée, Dr Rose Wardini demeure au cœur des débats politiques. Cette fois-ci, face à de nouvelles allégations concernant une supposée créance envers la Banque Bicis, l’ex-candidate ne s’est pas laissée accabler. Ses proches ont vigoureusement réfuté ces accusations et ont contre-attaqué, rejetant toute implication de sa part dans cette affaire.

Dans un communiqué diffusé par sa cellule de communication, il est catégoriquement précisé que « Dr Rose Wardini n’a rien à voir dans cette affaire ». La créance en question serait plutôt liée à la structure Keyna Spa Sarl, appartenant à des particuliers. En outre, le communiqué dément formellement toute allégation selon laquelle Rose Wardini serait placée sous contrôle judiciaire. La cellule de communication affirme qu’elle est libre de tout mouvement et dispose de preuves établissant sa bonne foi.

Le communiqué exprime également le regret du mouvement Sénégal Nouveau face aux attaques persistantes et aux accusations infondées dirigées contre sa présidente depuis l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle. Face à cet « acharnement répétitif », le mouvement affirme qu’il ne restera pas les bras croisés et qu’il réagira fermement contre toute attaque injustifiée à l’encontre de Rose Wardini.

Il convient de rappeler que ces déclarations interviennent suite à la publication d’un article de presse rapportant une prétendue créance de 150 millions de Francs CFA que Rose Wardini aurait envers la Banque Bicis, avec une menace de saisie de son immeuble situé à la Cité Belle Vue.

En définitive, cette réponse cinglante des proches de Rose Wardini vise à défendre son intégrité contre toute accusation infondée et à réaffirmer sa détermination à faire face aux attaques politiques qui visent à la discréditer.

L’évolution ambiguë de l’ex-Pastef : Vers une politisation traditionnelle ?

Lors de l’examen du projet de loi d’amnistie en commission technique, les députés de l’ex-Pastef ont adopté une attitude surprenante en s’abstenant de voter. Cette posture, loin d’être conforme à leur position habituelle, a soulevé de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique sénégalaise, alimentant ainsi un débat sur la nature et les motivations politiques du mouvement.

Alors que le président Macky Sall cherche à consolider sa position politique avant son départ prévu en avril prochain, l’initiative de proposer une loi d’amnistie pour les événements survenus entre février 2021 et février 2024 a été accueillie avec une certaine méfiance par une partie de l’opposition. Dans ce contexte, le choix de l’ex-Pastef de s’abstenir de voter sur ce projet de loi a été perçu comme un changement radical de stratégie politique.

Cette décision a suscité des réactions diverses au sein de la société civile et des autres partis politiques. Certains ont dénoncé une attitude ambiguë et opportuniste, soulignant que l’ex-Pastef semblait désormais adopter les mêmes pratiques politiques que ceux qu’il critiquait auparavant. Cette volte-face a remis en question la crédibilité et la cohérence du mouvement, mettant en lumière des tensions internes et des luttes de pouvoir.

Cependant, d’autres voix ont appelé à la prudence, soulignant que la politique est souvent marquée par des alliances changeantes et des compromis tactiques. Ils ont souligné la nécessité d’attendre la plénière pour tirer des conclusions définitives sur les intentions réelles de l’ex-Pastef.

Parallèlement, des rumeurs persistantes sur un éventuel dialogue entre Macky Sall et Ousmane Sonko ont alimenté les spéculations et les suspicions. Bien que rien n’ait été confirmé officiellement, ces rumeurs ont ajouté une dimension supplémentaire à l’incertitude politique qui règne actuellement au Sénégal.

Malgré l’abstention de l’ex-Pastef, le projet de loi d’amnistie a été adopté grâce au soutien de la majorité présidentielle. Ce texte vise à amnistier toutes les personnes accusées de crimes commis lors de manifestations ou pour des motifs politiques entre février 2021 et février 2024. Bien que cela puisse bénéficier à certains individus, le manque de transparence et d’inclusivité dans ce processus a soulevé des inquiétudes quant à son impact sur la justice et la réconciliation nationale.

La vérité sur les échanges entre Ousmane Sonko et les émissaires de l’État : Révélations du chef de protocole

Depuis plusieurs jours, les médias et l’opinion publique sénégalaise étaient en émoi suite aux supposés échanges entre Ousmane Sonko, leader du parti politique Pastef Les Patriotes, et des représentants de l’État, notamment Pierre Goudiaby Atepa. Ces allégations ont alimenté les spéculations et suscité de vives réactions au sein de la société sénégalaise, souvent divisée sur cette question brûlante. Cependant, de nouvelles révélations apportent un éclairage inédit sur cette affaire, émanant directement du chef de protocole d’Ousmane Sonko, Djiby Gueye Ndiaye.

Dans une interview accordée à 2A TV, Djiby Gueye Ndiaye a clarifié les circonstances des rencontres entre Sonko et les émissaires de l’État. Selon ses dires, Pierre Goudiaby Atepa aurait rencontré Sonko à deux reprises, mais les échanges lors de la première rencontre ont été très brefs. Atepa aurait manifesté le souhait de ne pas discuter en présence du garde pénitencier, ce à quoi Sonko aurait répondu fermement en indiquant que le garde ne faisait que son travail et qu’il devait assumer ses responsabilités. Atepa aurait alors quitté les lieux sans transmettre son message, avant de revenir ultérieurement pour une seconde rencontre.

Interrogé sur les échanges supposés entre Sonko et le gouvernement, Djiby Gueye Ndiaye a affirmé avoir obtenu des déclarations claires de la part de son chef. Sonko aurait nié avoir envoyé des représentants en son nom et aurait exprimé une position ferme et déterminée face à la situation qui lui est imposée. Il aurait déclaré ne rien demander ni négocier, tout en qualifiant son arrestation et son emprisonnement de « mascarade ». Sonko aurait également souligné que la durée de sa détention n’avait que peu d’importance pour lui, réaffirmant ainsi sa volonté de défendre ses droits et son innocence avec fermeté.

Ces révélations apportent un nouvel éclairage sur une affaire qui a secoué le pays, mettant en lumière la position inébranlable de Sonko dans sa défense et sa volonté de transparence. Elles soulignent également les tensions persistantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que l’importance de la vigilance citoyenne dans le respect des droits et des principes démocratiques. Alors que le pays traverse une période de turbulence politique, ces révélations sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur le débat public et la perception de l’affaire Sonko dans l’opinion sénégalaise.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Loi d’amnistie : Birahime Seck critique la position des députés de l’ex-Pastef

La Commission des lois de l’Assemblée nationale a franchi une étape importante ce mardi en adoptant le projet de loi d’amnistie. Cependant, les députés de l’ex-Pastef ont choisi de s’abstenir, suscitant une réaction de Birahime Seck du Forum civil.

Dans une déclaration, Birahime Seck a vertement critiqué l’attitude des députés de l’ex-Pastef, les accusant d’ambiguïté face au projet de loi d’amnistie. Selon lui, cette posture ne les distingue en rien des politiciens traditionnels. Il a clairement exprimé son désaccord avec leur position, affirmant qu’ils seront scrutés de près lors de la plénière.

Il est intéressant de noter que le sort définitif de la loi d’amnistie sera scellé lors de la plénière, où tous les députés auront l’opportunité de voter sur cette question cruciale. Concernant l’ex-Pastef, leurs dirigeants ont publiquement exprimé leur opposition à cette loi d’amnistie, arguant qu’elle favorise davantage le pouvoir en place que les prétendus « détenus politiques » visés.

Cette divergence de points de vue soulève des questions importantes sur les principes et les valeurs défendus par les différents acteurs politiques, ainsi que sur leur vision de la justice et de la réconciliation nationale. La plénière promet d’être un moment crucial pour l’avenir de cette loi et pour la crédibilité des représentants du peuple.

Blocage de la loi d’amnistie générale : Une lueur d’espoir pour les familles des victimes

Alors que l’Assemblée nationale se précipite pour le vote de la loi d’amnistie générale, les familles des victimes des manifestations de 2021 à 2024 refusent de rester silencieuses. Elles explorent toutes les voies et moyens pour contester cette loi qui pourrait effacer les crimes commis contre leurs proches.

Dans cette bataille juridique, l’avocat Cheikh Ahmed Ndiaye met en lumière les possibilités qui s’offrent aux contestataires pour s’opposer à cette loi, une fois adoptée par les parlementaires.

Pour lui, l’espoir demeure pour les familles des victimes des différentes manifestations politiques de mars 2021 à nos jours. Même si l’Assemblée nationale approuve le projet de loi d’amnistie du président Macky Sall, la justice pourrait toujours être rendue dans ces affaires.

Selon Me Ndiaye, « il existe deux moyens : un moyen interne et un moyen externe. Le moyen interne stipule que ‘la loi d’amnistie en elle-même contient un article qui dit que l’amnistie ne porte pas atteinte aux droits des tiers’. Il est crucial de comprendre que les tiers qui ont acquis des droits avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie conservent ces droits. Par exemple, si une infraction pénale entraîne une condamnation civile au profit d’un tiers, ce dernier conserve ses droits et peut les faire valoir contre celui qui bénéficie de la loi d’amnistie, notamment les intérêts civils ».

En outre, poursuit l’avocat, la lutte peut se poursuivre sur le plan international. « Il existe depuis longtemps des juridictions internationales, notamment la Cour pénale internationale instaurée par le Statut de Rome en vigueur depuis 1998. Cette Cour, dont la vocation première est de lutter contre l’impunité, ne reconnaît pas les lois d’amnistie. On ne peut pas invoquer une loi d’amnistie devant la Cour pénale internationale », explique-t-il.

Ainsi, malgré l’adoption potentielle de la loi d’amnistie, les familles des victimes disposent encore de moyens légaux pour obtenir justice et faire valoir leurs droits. Cette lutte pour la vérité et la justice représente une lueur d’espoir dans un contexte où la quête de responsabilité et de réparation demeure primordiale pour la société sénégalaise.

Facebook et Instagram en panne : Les utilisateurs touchés par une déconnexion générale et des problèmes de fonctionnement

Une panne majeure affecte actuellement les plateformes de Meta, dont Facebook et Instagram, ainsi que Threads et Messenger, le réseau social lancé récemment en réponse à une demande croissante d’alternatives.

Les utilisateurs de Facebook ont signalé des difficultés sur le site Downdetector, indiquant qu’ils ont été déconnectés de leurs comptes le 5 mars 2024 et qu’ils ne peuvent pas recevoir de code dans le cadre de la double authentification. Certains ont également signalé que leurs mots de passe ne fonctionnaient plus. Sur Instagram, les utilisateurs rencontrent des problèmes pour actualiser leur fil d’actualité.

À ce stade, Whatsapp ne semble pas être touché par cette panne. Cependant, Meta n’a pas encore fait de déclaration sur les causes de cet incident. Les utilisateurs, quant à eux, expriment leur frustration face à ces perturbations, en attendant des explications et des solutions de la part de l’entreprise.

Cette panne souligne une fois de plus la dépendance croissante envers les plateformes numériques et met en lumière les conséquences potentiellement importantes de leur dysfonctionnement sur la vie quotidienne et les communications. Les utilisateurs doivent souvent s’adapter à ces interruptions imprévues et attendre que les services reviennent à la normale. Reste à voir comment Meta réagira pour résoudre rapidement cette situation et rétablir la confiance de ses utilisateurs.

Panel sur la paix et le développement durable : Une initiative cruciale de Mamadou Mbengue en vue des Journées de Prière de Yoff

Dans le cadre des préparatifs pour la 13ème édition des Journées de Prière de Yoff, prévue ce mercredi, le saltiqué Mamadou Mbengue a orchestré un panel portant sur le thème de la paix et du développement durable. L’événement s’est tenu ce lundi 4 mars à la mairie de Yoff. Cette initiative vise à sensibiliser et conscientiser les citoyens, en particulier les jeunes, sur l’importance cruciale de la paix et du développement durable dans notre société.

Le modérateur de ce panel, Dr Omar Danla Dieng, a mis en avant l’essence de cette rencontre en soulignant l’urgence de préserver la paix et l’harmonie sociale dans un contexte où ces valeurs fondamentales sont menacées par la montée de la violence et des tensions. « Pour amorcer un développement durable, il est impératif de garantir un environnement propice où chaque individu peut contribuer et valoriser ses compétences. La paix est un prérequis incontestable dans tous les aspects de la vie communautaire, qu’ils soient sociaux, économiques ou politiques », a-t-il affirmé.

Les échanges ont été riches en perspectives, réunissant des intervenants diversifiés tels que des leaders religieux, des représentants de la société civile, des acteurs éducatifs, ainsi que des jeunes engagés dans des initiatives de paix et de développement. Ces derniers ont particulièrement insisté sur l’implication active de la jeunesse dans la construction d’une société pacifique et prospère. Ils ont encouragé les jeunes à œuvrer pour le bien-être commun en rejetant toute forme de violence et d’extrémisme.

Le panel a également été l’occasion de mettre en lumière les défis auxquels le pays est confronté en matière de paix et de développement, tout en proposant des solutions concrètes pour y faire face. Parmi les propositions évoquées, des programmes éducatifs et de sensibilisation, des projets de développement communautaire, ainsi que des actions visant à renforcer la cohésion sociale et l’inclusion des jeunes.

En conclusion, cette initiative orchestrée par Mamadou Mbengue a revêtu une importance capitale dans les préparatifs des Journées de Prière de Yoff. Elle a offert une tribune de dialogue et de réflexion sur des enjeux cruciaux pour la société sénégalaise. Elle a également mis en exergue l’importance d’une participation active de tous les acteurs de la société pour bâtir un avenir prometteur et harmonieux pour le pays.

 » Avec le Président Macky Sall, quand le Sénégal tousse, le reste du monde est grippé… » ( Par Inspecteur Cheikh Ndiaye Apr Grand Yoff)

A moins d’un mois de la fin du mandat du président de la République Macky Sall. La question se pose si Macky Sall restera jusqu’à l’arrivée de son successeur où il aura un président intérimaire d’ici la date retenir par le dialogue pour la tenue des élections présidentielles de 2024. Certains responsables de sa majorité saluent la responsabilité et l’esprit d’apaisement du président Macky Sall. A cette même occasion, l’inspecteur de l’enseignement cheikh Ndiaye magnifie le travail abattu par Macky Sall à la tête du pays depuis 2012, qu’ils ont si brillamment servi et affirme que ce travail sera à jamais inscrit dans l’histoire du pays. Selon M. Ndiaye le président Sall veut laisser le pays dans la paix…

 » Excellence Monsieur le Président de la République, je rêve de ce jour historique du 02 avril 2024. J’attends ce moment à la fois avec émotion mais aussi et surtout avec une allégresse démocratique qui dépasse toutes les limites possibles imaginables. Vous avez duré Excellence à poser des actes républicains, mais celui-ci sera à jamais inscrit en lettres d’or au panthéon des actes démocratiques les plus marquants de l’histoire de notre nation. L’humanité est témoin et l’histoire retiendra. Vous avez pris le pouvoir des plus belles manières en 2012 grâce à Celui dont le Seul Agenda Compte et, voilà que par Sa Grâce, vous le quittez à son terme, sans un jour de plus, ni de moins  » yaay gor « . Je suis sûr qu’ IL( LUI qui donne le pouvoir à qui Il veut ), est hautement satisfait de cette reconnaissance. S’il en est autrement , ce sera au nom des intérêts supérieurs de la nation. Acte plus impressionnant encore et hautement prophétique, Vous décidez de privilégier la réconciliation nationale en refermant aussitôt cet épisode douloureux, qui a failli détruire cette grande nation. Les hommes passent et au nom de cette vérité divine que nul n’ignore, il n’y a rien de plus grand qu’un dirigeant peut prendre comme acte et léguer aux générations actuelles et futures, que la paix. Vous l’avez compris très tôt et vous serez bien compris après, Excellence  » yagatul « .
Cette formidable leçon de de gouvernance, de vie tout court, sera une source d’inspiration pour toute l’humanité… » a déclaré le responsable politique de l’APR grand yoff Cheikh Ndiaye.

Il ajoute que le Sénégal est sans conteste, sous votre magistère, la fontaine, la source d’inspiration démocratique de toutes les nations du monde ; en atteste la manière dont les différentes institutions du pays se sont exprimées de façon régalienne qui aboutit à une résolution de crise de façon pacifique et républicaine. Aucun excès de pouvoir de part et d’autre. Les institutions ont dialogué, les territoires ont dialogué, les politiques ont dialogué , les forces vives ont dialogué, tout le monde a dialogué pendant tout votre règne, puisque le dialogue n’est rien d’autre que l’expression des points de vue et leur traduction dans un sens qui met l’intérêt de la nation au dessus des intérêts partisans. Cette réalité démocratique tangible, ne saurait être entachée par aucune entreprise de diabolisation interne ou externe. Le Sénégal continuera à être cité en exemple.

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24

Le Dakarois Quotidien N°124 – du 05/03/24
🔴 Macky Sall et le Dialogue National : Vers une Décision Cruciale sur la Date de l’Élection

Projet de Loi d’Amnistie : La Commission des Lois de l’Assemblée Nationale convoquée ce mardi

Après la réception par le président Macky Sall du rapport des conclusions du dialogue national, la machine parlementaire s’est mise en marche pour traiter des questions cruciales pour la nation sénégalaise. Parmi celles-ci, le projet de loi n°05/2024 portant amnistie, qui suscite un vif intérêt et soulève des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile.

Dans ce contexte, les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains de l’Assemblée Nationale ont été convoqués en réunion le mardi 5 mars 2024 à 9h00. Cette rencontre vise à examiner en profondeur le contenu du projet de loi d’amnistie et à formuler des recommandations éclairées sur son adoption éventuelle.

L’importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée, car elle constitue une étape décisive dans le processus législatif entourant le projet de loi d’amnistie. Les membres de la commission auront pour tâche de passer en revue chaque disposition du texte, d’analyser ses implications juridiques et sociales, et de débattre de ses mérites et de ses éventuels inconvénients.

Le projet de loi d’amnistie soulève des questions sensibles liées à la justice, à la réconciliation nationale et aux droits humains. En examinant attentivement ces questions, la Commission des Lois s’efforcera de garantir que le texte proposé soit conforme aux principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties prenantes.

Il est à noter que la réunion de la Commission des Lois intervient après la réunion de la conférence des présidents, qui a établi le calendrier de travail de l’Assemblée Nationale sur cette question brûlante. Cette coordination entre les différentes instances parlementaires témoigne de l’engagement du gouvernement et des députés à traiter efficacement les défis auxquels le pays est confronté.

La convocation de la Commission des Lois pour examiner le projet de loi d’amnistie marque une étape importante dans le processus législatif. Les décisions prises lors de cette réunion auront des répercussions significatives sur l’avenir de la justice et de la réconciliation nationale au Sénégal, et il est essentiel que chaque membre de la commission apporte une contribution constructive à ce débat crucial pour l’avenir du pays.

Saint-Louis : La police déjoue un voyage d’émigration clandestine et arrête 48 Candidats, un organisateur déféré devant la justice

Dans une opération nocturne menée avec succès, le commissariat central de Saint-Louis a contrecarré les plans de 48 individus qui envisageaient une traversée illégale vers des horizons incertains. Sous la conduite déterminée du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, les forces de l’ordre ont opéré une interception de grande envergure dans la nuit du jeudi au vendredi précédent, marquant ainsi une victoire significative dans la lutte contre les réseaux de trafic humain et les traversées clandestines.

Les policiers, dans le cadre de leur mission de surveillance et de protection des frontières, ont non seulement arrêté les 48 candidats à l’exil, mais ont également réussi à appréhender l’organisateur présumé de cette tentative de voyage clandestin, selon des sources autorisées au sein de l’enquête. Cette série d’arrestations témoigne de la vigilance accrue des autorités locales face aux activités criminelles liées à l’émigration clandestine et de leur détermination à prévenir les risques inhérents à de telles traversées.

Après des investigations méticuleuses et des interrogatoires approfondis, le présumé convoyeur a été déféré devant le parquet compétent ce lundi. Cette étape cruciale marque le début du processus judiciaire visant à traduire en justice les responsables présumés de cette entreprise illégale, démontrant ainsi la ferme volonté des autorités de lutter contre le trafic d’êtres humains et de protéger les droits des migrants.

Cette action répressive s’inscrit dans le cadre des efforts continus déployés par les autorités pour contrecarrer les tentatives d’émigration clandestine et pour assurer la sécurité des citoyens. Elle souligne également l’engagement des forces de l’ordre à appliquer rigoureusement la loi et à faire face aux défis posés par les réseaux criminels qui exploitent la vulnérabilité des migrants à des fins lucratives.

La présentation du convoyeur présumé devant le parquet constitue un signal fort envoyé aux trafiquants d’êtres humains et à tous ceux qui envisagent de se livrer à de telles pratiques illégales. Cette mesure vise à dissuader les individus de se risquer dans des voyages périlleux et non réglementés, tout en rappelant la nécessité de respecter les lois et les normes internationales en matière de migration.

Cette opération de la police de Saint-Louis souligne l’importance de la coopération entre les forces de l’ordre, les autorités locales et les partenaires internationaux dans la lutte contre le trafic d’êtres humains et la protection des droits des migrants. Elle met en lumière la détermination des autorités à garantir la sécurité et la dignité de tous les citoyens, tout en adressant un avertissement sévère aux individus impliqués dans des activités criminelles qui exploitent la détresse des autres à des fins personnelles.

Lutte contre l’émigration irrégulière : Nouvelle Opération de la Gendarmerie à Mbour

La question de l’émigration irrégulière demeure une préoccupation majeure pour les autorités sénégalaises, notamment dans la région de la petite-côte où de nombreux candidats à l’exil tentent de rejoindre l’Europe à bord d’embarcations précaires. Dans le cadre de la lutte contre ce fléau, les forces de sécurité ont récemment intensifié leurs efforts, démontrant ainsi leur engagement à protéger la vie des migrants et à prévenir les risques associés à ces traversées clandestines.

Sous les ordres du Haut commandement de la gendarmerie nationale, les éléments de la Légion de Thiès, placés sous la direction du lieutenant-colonel Alioune Diop, ont renforcé leur dispositif de surveillance le long de la côte pour contrer les départs illégaux vers l’Espagne et d’autres destinations européennes. Cette stratégie proactive a récemment porté ses fruits avec une nouvelle opération fructueuse menée par la Brigade de proximité de Nianing.

Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, les gendarmes de Nianing ont déjoué une tentative d’embarcation clandestine, mettant ainsi un terme aux projets de voyage de 55 migrants désireux de rejoindre les côtes européennes. Parmi eux, on compte trois ressortissants gambiens, un guinéen et cinquante-et-un sénégalais, dont deux femmes. En outre, quatre complices impliqués dans l’organisation de cette traversée illégale ont également été appréhendés, démontrant la détermination des forces de sécurité à démanteler les réseaux de trafic humain.

L’opération s’est soldée par la saisie d’un ensemble d’équipements destinés à la traversée périlleuse, comprenant deux véhicules, une moto Jakarta, deux GPS, du matériel de navigation, 420 litres de carburant marin, 32 paquets de 30 sachets d’eau et deux bidons de 20 litres d’eau. Ces éléments confisqués témoignent de la préparation minutieuse des candidats à l’exil et soulignent les dangers inhérents à ce type de voyage clandestin.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, chef de la Division Communication (Divcom), a souligné l’importance de cette opération dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière. Il a mis en avant l’engagement des autorités à prévenir les départs clandestins et à dissuader les réseaux de trafic humain qui exploitent la vulnérabilité des migrants. Cette action démontre la volonté de la gendarmerie nationale de protéger la vie des citoyens et de promouvoir des voies légales et sûres pour la migration, conformément aux valeurs de solidarité et de respect des droits de l’homme.

Cette opération témoigne de la détermination des autorités sénégalaises à lutter contre l’émigration irrégulière et à garantir la sécurité et le bien-être des migrants. Elle souligne également l’importance de la coopération internationale dans la gestion des flux migratoires et la prévention des drames humains en mer.

Jeux africains Accra-2024 : L’entraîneur des U20 à cœur ouvert

Dans un entretien accordé à Seneweb, Serigne Saliou Dia, le sélectionneur de l’équipe nationale U20, revient sur l’objectif du Sénégal aux Jeux africains d’Accra prévus du 8 au 24 mars 2024. Il a aussi abordé les raisons pour lesquelles certains joueurs ont été libérés pour rejoindre leurs clubs respectifs, entre autres.

Préparation Jeux Africains Accra 2024: L'entraîneur des u20 Serigne  Saliou Dia à cœur ouvert

En perspective des Jeux africains Accra-2024, l’équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans, dont vous êtes le coach, a entamé la dernière phase de préparation depuis le 26 février dernier. Avec  autant de changements dans l’effectif, comment faire adhérer à un projet collectif tous les joueurs  ?
Je pense que depuis un mois, on a commencé la dernière phase du stage. Elle a été précédée par d’autres. La première, il s’agissait de repérer des joueurs dans le championnat local. Après, on s’est projeté chez les U17 qui jouent régulièrement. Maintenant, c’est la sélection finale. Je peux vous dire qu’on est sur la dernière ligne droite. En principe, ce n’est pas du tout facile de mettre en place une nouvelle équipe. Certes, les U17 comprennent mieux le projet. Il faudra juste essayer de travailler davantage et ça va nous permettre de mettre en place une belle équipe. Je reste optimiste, car j’ai des joueurs très compétitifs.

En pleine préparation, certains joueurs étaient libérés pour rejoindre leurs clubs respectifs. Pourquoi ?    
Je pense que ce n’est pas méchant de laisser les joueurs aller jouer dans leurs clubs respectifs. Depuis quelques années, c’est la stratégie, puisque ça va les aider  à avoir plus de minutes dans les jambes. C’est  important qu’ils aient joué. D’autant plus que le championnat était arrêté depuis un bon moment. Il ne faut pas oublier que ces joueurs sont des employés. D’ailleurs, leurs clubs comptent sur eux.

À un moment donné, le Sénégal trônait sur le toit de l’Afrique dans toutes les catégories confondues. Le scénario semble avoir changé. Que faire pour reprendre notre leadership, vu que le Sénégal n’est pas  novice ?
Ce qui est important pour nous, c’est de bâtir une équipe. Nos prédécesseurs ont effectué un travail remarquable dans cette catégorie. On a pris le train en marche. L’objectif, c’est d’aller imposer l’équipe dans cette compétition dont le Sénégal n’est pas novice. Notre participation va nous donner des certitudes sur nos objectifs. D’autres compétitions sont devant nous, il s’agit du tournoi de l’Ufoa qualitatif à la Coupe d’Afrique. Mais pour la Coupe du monde, on peut compter sur l’équipe.

Quels sont vos rapports avec les jeunes  joueurs et quels sont les moments les plus mémorables  de votre carrière  d’entraîneur ?

Les joueurs sont nos enfants, c’est encore une fierté. Le métier d’entraîneur est très noble. Il y a beaucoup d’affection entre nous. J’ai beaucoup de relations humaines avec mes joueurs. Ils ont besoin de conseils, d’être encadrés et appuyés. C’est pour cela qu’on se donne corps et âme. 
Dans ces catégories, on vise à construire de bons joueurs qui pourront être appelés chez les U23, voire l’équipe nationale A. L’essentiel pour nous est de fournir tous les ingrédients nécessaires sur le plan tactique et technique. Au-delà d’être joueur, il faut d’abord être un homme. 
J’ai eu beaucoup de souvenirs dans ma carrière d’entraîneur. Le fait le plus marquant, c’est la Coupe d’Afrique des U17 qu’on a gagnée face au Maroc. Toutes les catégories avaient fini de gagner. On était les derniers. Donc, il fallait suivre leurs pas.   

Quel discours tenez-vous aux joueurs qui auront probablement une grande importance pour amener de l’impact sur les fins de match ? 
Le discours, ce n’est pas seulement le jour du match. Nous travaillons pour un projet. Et le projet ce n’est pas pour l’entraîneur, mais plutôt pour les joueurs. Si le staff réussit à le leur mettre dans la tête, sûrement ils auront les mêmes objectifs que nous. Ils vont se battre et nous irons jusqu’au bout de nos rêves.
 Comme vous le savez, l’équipe nationale est un rêve pour tous les gamins. Si l’entraîneur te choisit parmi ceux qui vont défendre les couleurs… Le Sénégal a beaucoup de talents. Nous pouvons avoir trois sélections.

Avez-vous rencontré des difficultés particulières au cours de votre carrière d’entraîneur ?
Affirmatif ! Je pense que dans la vie, tout entraîneur a eu des difficultés. Je garde toujours un mauvais souvenir, après notre victoire aux Jeux africains de 2015. À la veille de notre départ, on avait un joueur qui est décédé suite à un arrêt cardiaque. C’était très compliqué pour nous. Je n’oublierai jamais.

Macky Sall : « J’aurais pu fixer la date après la décision du Conseil Constitutionnel, mais… »

Ce lundi, lors d’une réception des conclusions du dialogue national, le président Macky Sall a pris la parole pour mettre en avant l’importance du partage d’idées et de concertation dans le processus électoral sénégalais. Il a souligné sa décision de ne pas fixer immédiatement la date de l’élection présidentielle, malgré la possibilité qui lui était offerte de le faire après la décision du Conseil constitutionnel.

« J’ai pris note des recommandations du dialogue national. Après la décision du Conseil constitutionnel, j’aurais pu immédiatement fixer la date (de la Présidentielle) par décret, mais je pense qu’il fallait partager cette question majeure avec les acteurs concernés, notamment les candidats, les partis politiques, les forces vives de la nation. C’est pourquoi je remercie tous les acteurs qui ont participé car l’élection présidentielle nécessite d’interroger le maximum de personnes », a déclaré Macky Sall devant les responsables des pôles du dialogue national.

Le président a également évoqué sa volonté de consulter le Conseil constitutionnel pour avis, ainsi que son intention de se baser sur les conclusions du dialogue national pour déterminer une date qui reflète le consensus et l’unité nationale.

« A la suite de ce dialogue, je pense que je serais plus à l’aise pour fixer une date. Je dois aussi consulter le Conseil constitutionnel pour avis », a-t-il ajouté.

Cette démarche témoigne de la volonté du président de favoriser un processus électoral transparent, inclusif et démocratique, en impliquant les différentes parties prenantes dans la prise de décision. La date officielle de la Présidentielle devrait donc être communiquée dans les prochains jours, après consultation et prise en compte des recommandations issues du dialogue national.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Le Dialogue National, moment crucial de concertation et d’échange entre les différentes composantes de la société sénégalaise, revêt une importance capitale pour l’avenir et la stabilité du pays. Initié dans un contexte marqué par des tensions politiques et sociales, cet exercice démocratique a pour vocation de favoriser le consensus et de trouver des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Depuis plusieurs semaines, des représentants de la classe politique, de la société civile, du monde des affaires, des organisations religieuses et d’autres acteurs clés se sont réunis pour discuter des questions cruciales qui préoccupent la nation. Ces discussions ont porté sur une multitude de sujets, allant de la réforme électorale à la gouvernance économique en passant par les questions de sécurité et de développement.

L’un des points majeurs abordés lors de ce Dialogue National est la question de la date de l’élection présidentielle et des modalités de transition après le départ du Président en exercice. Face à l’incertitude entourant ces aspects, il est impératif de trouver des solutions consensuelles qui garantissent la stabilité politique et la continuité institutionnelle du pays. Dans cette optique, la saisine du Conseil constitutionnel par le Président Macky Sall pour recueillir son avis revêt une importance cruciale. Cette démarche témoigne de la volonté du gouvernement de respecter les principes démocratiques et de garantir la légitimité des décisions prises.

Par ailleurs, le Dialogue National a également été l’occasion de débattre de questions essentielles telles que la réforme électorale et la gouvernance économique. À cet égard, l’implication de la société civile et des différents acteurs politiques est indispensable pour élaborer des politiques publiques inclusives et répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens.

Enfin, le Dialogue National offre une opportunité unique de renforcer la cohésion sociale et de promouvoir un sentiment d’appartenance nationale. En favorisant le dialogue et la concertation, il contribue à instaurer un climat de confiance et de solidarité entre les différentes composantes de la société sénégalaise.

Dans un monde en proie à de nombreux défis, le Sénégal peut tirer parti de son expérience en matière de dialogue et de consensus pour consolider sa démocratie et promouvoir le développement durable. En encourageant la participation de tous les acteurs et en respectant les principes de transparence et d’inclusivité, le Dialogue National joue un rôle crucial dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National
Macky Sall a reçu le rapport du Dialogue National

Opération de Sécurisation à Dakar : Gendarmerie agit avec fermeté

Face à la recrudescence des actes criminels observés récemment dans certains quartiers de Dakar, le haut commandement de la gendarmerie a lancé des opérations de sécurisation intensives dans la capitale et sur l’ensemble du territoire national. Ces actions, menées du 27 février au 2 mars 2024, ont abouti à des résultats significatifs, comme l’annonce la gendarmerie nationale dans une vidéo publiée sur sa page X ce dimanche 3 mars 2024.

Au cours de ces opérations, plusieurs mesures ont été prises, notamment des interpellations, des déguerpissements et des saisies d’armes. Les zones ciblées comprenaient notamment Rufisque ainsi que les secteurs entre la Vdn, l’ancienne piste de l’aéroport, les environs de la Foire, les Almadies et la cité Ndoumbelane, où une grande partie des délinquants sévissait dans la capitale.

Le bilan des opérations est le suivant :

  • 306 personnes ont été identifiées, dont 236 étrangers.
  • 47 personnes ont été interpellées, dont 5 ressortissants guinéens et 1 Sierra-Léonais.
  • 78 baraques ont été détruites.
  • 65 véhicules, 125 motos et 1 charrette ont été immobilisés.
  • 35 bonbonnes de gaz et 1 arme (carabine Mauser calibre 12) ont été saisies.

La gendarmerie souligne que ces opérations se poursuivent à Dakar et sur l’ensemble du territoire national. Cette action démontre l’engagement ferme des autorités à assurer la sécurité des citoyens et à lutter contre la criminalité, garantissant ainsi la tranquillité publique.

Loi d’Amnistie : Début de l’examen dès cet Après-midi

La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.

Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.

Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.

Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Loi d’Amnistie : Macky Sall dévoile les motifs du Projet de Loi [Documents]

Dans un geste visant à apaiser les tensions au sein de l’espace public sénégalais, le président Macky Sall a pris une décision significative en présentant un projet de loi d’amnistie. Ce décret, daté du 1er mars, a été annoncé dans le but de soumettre le texte à l’Assemblée nationale pour examen.

Selon les motifs exposés, le projet de loi d’amnistie vise à pardonner les infractions commises tant sur le territoire sénégalais qu’à l’étranger, couvrant la période allant de 2021 à 2024. Cette mesure révèle la volonté du gouvernement de tourner la page sur les conflits et les litiges survenus au cours de cette période.

Le choix de présenter ce projet de loi reflète l’engagement du président Sall envers la réconciliation nationale et la consolidation de la paix sociale. En effet, l’amnistie des infractions peut contribuer à apaiser les tensions et à favoriser un climat de confiance et de dialogue entre les différents acteurs de la société sénégalaise.

Cependant, cette annonce soulève également des questions et des préoccupations quant à l’étendue de l’amnistie et aux types d’infractions qui seront concernés. Il sera crucial de clarifier ces points lors des débats à l’Assemblée nationale afin d’assurer la transparence et la légitimité de la démarche.

En résumé, le projet de loi d’amnistie présenté par le président Macky Sall marque une étape importante dans la quête de réconciliation et de stabilité au Sénégal. Son adoption, après un examen approfondi par les représentants du peuple, pourrait ouvrir la voie à une nouvelle ère de paix et d’unité nationale.

Hôpital Militaire de Ouakam : Situation de Maïmouna Ndour Faye après son agression

Jeudi dernier, Maïmouna Ndour Faye, la directrice de la 7TV, a été victime d’une attaque brutale à quelques pas de son domicile à Ouakam. Un individu surgi de l’obscurité l’a poignardée avant de prendre la fuite, laissant la journaliste dans un état critique.

Depuis lors, Maïmouna Ndour Faye est prise en charge à l’hôpital militaire de Ouakam. Selon les informations rapportées par Source A dans son édition de ce lundi, bien que son état de santé se soit légèrement amélioré, elle demeure encore aux urgences. Heureusement, son pronostic vital n’est plus en danger, ce qui apporte un certain soulagement dans cette situation tragique.

Toutefois, les visites à Maïmouna Ndour Faye sont strictement réservées aux membres de sa famille, comme le précise le journal. Cette mesure vise probablement à assurer son repos et sa tranquillité pendant sa convalescence.

L’agression de Maïmouna Ndour Faye a suscité une vague d’indignation et d’inquiétude au sein de la communauté médiatique et au-delà. Les circonstances de cette attaque restent floues, mais il est impératif que toute la lumière soit faite sur cet acte odieux afin que justice soit rendue.

En attendant, nous souhaitons à Maïmouna Ndour Faye un prompt rétablissement et exprimons notre solidarité envers elle et sa famille dans cette épreuve difficile.

Palais : Macky Sall Rencontre les Députés de Benno Bokk Yakaar

Avant son départ pour Alger où il a participé au Forum des pays exportateurs de gaz, le Président Macky Sall a accordé une audience aux députés de la coalition Benno Bokk Yakaar. Cette rencontre, rapportée par Les Échos, s’est déroulée en début de matinée et a été marquée par des échanges prolongés.

Selon les informations du journal, cette audience revêtait une double importance pour le chef de l’État. D’une part, il souhaitait dire au revoir à ses parlementaires alors qu’il devrait quitter ses fonctions le 2 avril prochain. D’autre part, il a saisi cette occasion pour exprimer sa gratitude envers eux et pour expliquer en détail le projet de loi portant amnistie, une initiative gouvernementale qui sera soumise en urgence à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi portant amnistie a été transmis en fin de semaine dernière au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et sera examiné en procédure accélérée. La conférence des présidents est prévue ce lundi afin de déterminer le calendrier de travail des députés pour l’examen de ce texte.

Cette réunion entre le Président Macky Sall et les députés de Benno Bokk Yakaar intervient dans un contexte politique chargé, marqué par des discussions sur l’avenir du pays et par l’anticipation des élections présidentielles à venir. Les échanges qui ont eu lieu lors de cette audience revêtent donc une importance particulière dans le cadre de la transition politique en cours au Sénégal.

Projet d’Amnistie : Feu vert pour l’examen par l’Assemblée Nationale

Le projet de loi portant amnistie, adopté lors du dernier Conseil des ministres, se dirige vers l’Assemblée nationale pour examen. Cette décision a été confirmée par les rapports du quotidien Les Échos dans son édition du jour, soulignant une étape cruciale dans le processus législatif.

Une réunion de la conférence des présidents est programmée ce jour pour établir le calendrier de travail, révélant ainsi les premiers détails sur la manière dont le projet de loi sera traité au sein du Parlement.

Après avoir été déposé sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, en fin de semaine dernière, le projet de loi sera soumis en procédure d’urgence aux députés. Cette urgence dans le traitement du projet de loi suggère une volonté de régler rapidement certaines questions politiques et sociales en suspens.

Selon les informations du journal, la commission technique sera convoquée dans les 48 heures suivant la réunion de la conférence des présidents. De plus, la session plénière devrait se tenir avant la fin de la semaine, témoignant ainsi de l’efficacité et de la diligence avec lesquelles ce projet de loi sera traité.

L’amnistie, en tant que mesure légale d’effacement ou de réduction des peines, est un sujet délicat et sensible qui soulève souvent des débats passionnés. Il sera intéressant de suivre les débats au sein de l’Assemblée nationale et de voir quelles seront les réactions des différents acteurs politiques et de la société civile à cette initiative.

Cette avancée marque un pas significatif dans le processus législatif, et son issue aura sans aucun doute des répercussions importantes sur le paysage politique et social du Sénégal.

Tentative de meurtre : Maïmouna Ndour Faye au téléphone avec le ministre de l’Urbanisme lors de l’agression

Dans un récit détaillé, Les Échos revient sur l’effroyable agression dont a été victime Maïmouna Ndour Faye. Après avoir animé son émission où Farba Ngom était l’invité, la PDG de 7TV se rend dans son bureau. C’est là qu’elle reçoit un appel du ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Occupée sur le moment, elle lui promet de le rappeler ultérieurement.

Quelques instants plus tard, Maïmouna Ndour Faye rappelle effectivement Abdoulaye Sow alors qu’elle est en route pour rentrer chez elle. Forts d’une amitié de près de 15 ans, ils engagent une conversation sur les réponses fournies par Farba Ngom lors de l’émission. Cependant, à 3 h 18, le ministre Abdoulaye Sow est soudainement interrompu par des cris stridents au téléphone, provenant de Maïmouna Ndour Faye.

Un individu encapuchonné vêtu de blanc venait de porter un coup de couteau à la journaliste. Confus et alarmé, le ministre de l’Urbanisme cherche des explications, mais se retrouve confronté à une série de cris paniqués. Face à cette situation inquiétante, il prend la décision de raccrocher et d’alerter des amis communs ainsi que Modou Awa Ndiaye.

Pendant ce temps, Maïmouna Ndour Faye était plongée dans un véritable calvaire, victime de l’agression brutale. Les circonstances exactes de cette attaque restent encore à élucider, mais cet incident souligne la vulnérabilité des professionnels des médias dans l’exercice de leur métier.

Affaire de l’outrage au juge Mamadou Seck : Me Abdoulaye Mboup présenté au procureur, ouverture probable d’une information judiciaire

Après la clôture de son dossier, Me Abdoulaye Mboup sera présenté au procureur de la République ce lundi matin. Le parquet envisage très probablement l’ouverture d’une information judiciaire à l’encontre du greffier chargé de la communication de l’Union nationale des travailleurs de la justice (UNTJ).

Me Mboup avait été arrêté et placé en garde à vue vendredi dernier par la Sûreté Urbaine pour outrage à magistrat, violences envers un magistrat dans l’exercice de ses fonctions et discrédit sur une décision de justice.

Cette affaire a été déclenchée après une audition musclée de Me Ngagne Demba Touré. Des propos jugés outrageants auraient été tenus par des greffiers à l’encontre du juge d’instruction du 2e cabinet, Mamadou Seck.

Pour faire toute la lumière sur cette affaire, le parquet a activé la Sûreté Urbaine afin de mener une enquête approfondie. Les développements ultérieurs dans cette affaire seront suivis attentivement par le public et la communauté juridique.

Nouveaux ennuis judiciaires pour Rose Wardini : La Bicis réclame le remboursement d’un prêt

Rose Wardini, ancienne candidate à la présidentielle sénégalaise et présidente du mouvement Sénégal Nouveau, fait face à de nouveaux défis juridiques. Après son retrait de la course présidentielle suite à son arrestation et son placement sous contrôle judiciaire pour parjure concernant sa nationalité, voici qu’elle se retrouve confrontée à une demande de remboursement de la part de la Bicis.

Selon des sources, un huissier aurait servi à Rose Wardini un commandement de saisie réelle à la requête de la Bicis. Cette banque réclame à l’ex-candidate la somme de 95 millions de francs CFA, représentant le solde d’un prêt initial de 150 millions de francs CFA.

Le quotidien L’Observateur rapporte que Rose Wardini dispose de 20 jours pour régler cette dette, faute de quoi son immeuble situé à la cité Bellevue pourrait être saisi et mis en vente.

La Bicis, dans sa démarche, affirme avoir rencontré des difficultés à récupérer le montant dû malgré plusieurs tentatives de règlement. Après de nombreuses mises en demeure restées sans réponse, la banque a pris la décision de passer à l’action légale.

Cependant, l’avocat de Rose Wardini, Me Abou Abdoul Daff, a déclaré à L’Observateur n’avoir reçu aucun document officiel concernant sa cliente dans cette affaire précise. Il précise que le seul document qu’il a reçu concerne une affaire opposant la Bicis à la société Keyna Spa Sarl, dont Rose Wardini est la gérante.

Cette nouvelle péripétie juridique s’ajoute à une série de déboires pour Rose Wardini, qui doit désormais jongler entre les affaires judiciaires et son engagement politique.

Tensions et Violence lors du rassemblement du FDR/FIPPU : Le FDD dénonce et poursuit en justice les auteurs des agressions

Le paysage politique sénégalais a été secoué par des événements troublants lors du rassemblement de la synergie des forces vives de la nation, le samedi 2 mars, sur le terrain des HLM Grand-Yoff. Des actes de violence ont éclaté, laissant un sentiment de consternation et d’inquiétude au sein de la population. Au cœur de cette tourmente, le Front de Défense de la Démocratie (FDD), membre du Front de Défense et de Résistance (FDR/Fippu), s’est élevé contre ces actes condamnables et a annoncé son intention de poursuivre en justice les auteurs de ces agressions.

Dans un communiqué officiel, le FDD a exprimé son indignation face aux événements qui ont entaché le rassemblement pacifique. Des individus armés de machettes et de pompes à gaz ont infiltré la foule, semant le chaos et la terreur parmi les participants. Le FDD a dénoncé avec fermeté ces agressions physiques, soulignant qu’elles visaient délibérément à saboter la manifestation et à semer la discorde au sein de la société.

Parmi les victimes de ces actes violents figuraient plusieurs membres du FDD, qui ont été directement pris pour cible par les agresseurs. Cette attaque préméditée a profondément choqué le FDD, qui a immédiatement réagi en annonçant son intention de porter plainte contre les responsables de ces actes répréhensibles. Pour le FDD, il est impératif que la justice soit rendue et que les coupables soient tenus pour responsables de leurs actions.

Malgré ces événements tragiques, le FDD reste déterminé à poursuivre son engagement en faveur de la défense de la démocratie et des droits des citoyens. Dans un contexte marqué par l’incertitude et les tensions politiques, le FDD appelle à la solidarité et à l’unité pour surmonter ces défis et construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

En attendant, les blessés lors de cette journée tumultueuse bénéficient du soutien et de la solidarité du FDD, qui leur souhaite un prompt rétablissement. Le FDD réaffirme son engagement en faveur de la paix, de la justice et de la démocratie, et continuera de lutter sans relâche contre toutes les formes de violence et d’oppression.

Dans un pays où la démocratie et l’état de droit sont des valeurs fondamentales, il est essentiel que de tels actes de violence ne restent pas impunis. Le FDD appelle donc les autorités compétentes à prendre des mesures fermes pour garantir la sécurité de tous les citoyens et à faire en sorte que la justice soit rendue dans cette affaire. En poursuivant les auteurs de ces agressions en justice, le FDD envoie un message clair : la violence et l’intimidation ne seront pas tolérées dans notre société, et ceux qui en sont responsables devront en répondre devant la loi.

Yoff : Le Premier Ministre Amadou Ba annonce de belles perspectives pour les acteurs de la pêche

Le Premier Ministre Amadou Ba a présidé ce samedi 02 mars 2024 un Grand Panel sur le secteur de la pêche au niveau du quai de pêche de Yoff. La cérémonie a débuté par une minute de silence destinée aux disparus de Saint Louis. Ouvrant les débats, le Ministre El Hadj Momar Samb a souhaité la bienvenue au Chef du Gouvernement. Il a dit agir en parfaite synergie avec Abdoulaye Diouf Sarr, maître d’œuvre du panel. Ensuite, c’est au tour du Ministre Alioune Ndoye de prendre la parole. Devant le Premier Ministre, il a révélé que : “celui qui est avec le monde de la mer, le pays ne va pas vous échapper”. Il a plaidé pour que le secteur soit davantage renforcé en louant les réalisations du Président Macky Sall. “Monsieur le Premier Ministre, une fois que vous serez Président, aidez davantage les acteurs de la pêche”,a-t-il déclaré.

 Il a également rappelé les réalisations du Chef de l’État avec les quais de pêche et les subventions de moteur accordées aux pêcheurs. Il a aussi évoqué la problématique de la surveillance de nos côtes avec les navires de la marine et des avions de surveillance. Ensuite, c’est l’ancien Ministre des pêches Oumar Gueye de prendre la parole. Il est revenu sur les réalisations du Président Macky Sall dans le secteur de la pêche. « 97 milliards ont été investis dans le secteur de la pêche », a-t-il indiqué avant d’enchaîner : « ce que le Président a fait dans la pêche personne ne l’a fait ».

Il a également rappelé les phases tests de géolocalisation débutant à Yoff. Répondant à ceux qui dénoncent les accords de pêche, à Oumar Gueye de préciser qu’« il n’y a que 19 bateaux étrangers sur 500 donc ceux qui disent qu’on a vendu la mer n’ont rien compris ». « Le premier allié du secteur de la pêche est le Président Macky Sall et nous sommes sûrs que le Premier Ministre Amadou Ba va poursuivre l’œuvre du Chef de l’État »,a-t-il conclu.

Par la suite, les différents acteurs de la pêche de la localité ont magnifié la venue du Premier Ministre Amadou Ba et lui ont demandé d’appuyer davantage les pêcheurs une fois qu’il sera élu Président de la République. De même, le représentant des plongeurs a demandé au Premier Ministre de former davantage les plongeurs.

 À l’issue des échanges, c’est le maître d’œuvre de la cérémonie Abdoulaye Diouf Sarr, DG du FONSIS qui a pris la parole pour introduire le Premier Ministre Amadou Ba pour le discours de clôture.

Devant le Premier Ministre, il s’est réjoui de la mobilisation des Yoffoises et Yoffois notamment les notables de la localité. « Monsieur le Premier Ministre, je vous confie le peuple de Yoff, un peuple digne et fidèle », a-t-il ajouté. Sur ce, il a appelé les populations locales à se mobiliser pour élire le Premier Ministre Amadou Ba comme 5eme Président afin de poursuivre les réalisations du Président Macky Sall. Introduit par Diouf Sarr, Amadou Ba a remercié les populations de Yoff pour la forte mobilisation.

 Dans la foulée, il a magnifié les différentes interventions des acteurs de la pêche et a remercié Diouf Sarr d’avoir instauré ce panel. « En faisant ce panel, Abdoulaye démontre qu’il aime Yoff et le porte dans son cœur », a-t-il ajouté. Devant accueillir le Chef de l’Etat, le Premier Ministre a annoncé avoir le feu vert du Chef de l’Etat qui lui a demandé de rester jusqu’à la fin du panel . Ensuite, le Premier Ministre a salué les excellents panélistes en l’occurrence les anciens ministres de la pêche, Alioune Ndoye et Oumar Gueye. «  Il y’a trois secteurs clés à Dakar : la pêche, la couture et la coiffure. Ce sont les activités les plus prisées dans la capitale », a-t-il souligné.

 Revenant sur la pêche, il a évoqué que la pêche artisanale est l’une des activités les plus importantes dans le secteur de la pêche. « Le secteur mobilise beaucoup d’acteurs et comme l’ont annoncé les panelistes le Président Macky Sall a beaucoup fait pour le secteur », a-t-il expliqué. Ainsi, il promet de poursuivre les réalisations du Président Macky Sall en mettant l’accent sur les ressources humaines et les infrastructures. Dans cette lancée, il a rappelé que le Chef de l’Etat a créé 600 000 emplois et qu’il compte porter la barre à 1 million d’emplois, une fois qu’il accédera à la magistrature suprême. « Sur le plan économique vôtre situation va globalement changer », a-t-il promis.

Bignona : Rejet de la Loi d’Amnistie par le Forum Civil et les Victimes des Manifestations

Le département de Bignona, dans la région de Ziguinchor, a été fortement impacté par les manifestations sociopolitiques survenues entre 2021 et 2024. Durant cette période tumultueuse, cinq jeunes ont tragiquement perdu la vie, tandis que de nombreux autres ont été blessés et certains ont été emprisonnés avant d’être libérés.

Dans une tentative de réconciliation nationale et d’apaisement du climat sociopolitique, le président Macky Sall a fait adopter une loi d’amnistie le 28 février dernier en Conseil des ministres, couvrant toutes les manifestations survenues entre 2021 et 2024. Cependant, cette décision n’a pas été bien accueillie dans la capitale du Fogny, où les victimes des événements et le Forum civil de Bignona ont exprimé leur opposition à cette loi.

Abdoulaye Diallo, coordinateur du Forum civil de Bignona, souligne que la pacification de l’espace politique doit passer par la justice avant tout. Il insiste sur la nécessité de déterminer les responsabilités pour les événements survenus au Sénégal entre 2021 et 2024. Ainsi, une loi d’amnistie ne saurait justifier le besoin de paix et de pacification de l’espace politique sans que la justice ne soit rendue, selon lui. Il affirme que la justice doit être priorisée dans l’intérêt de tous les Sénégalais.

Jules Joseph Tendeng, blessé par balle lors des manifestations du 1er août 2023, et Ibrahima Coly, qui prétend avoir été arrêté et torturé avant d’être déféré à Ziguinchor, demandent que toutes les personnes impliquées dans ces événements répondent de leurs actes. Ils rejoignent ainsi le Forum civil de Bignona dans son appel pour une justice équitable et transparente.

En conclusion, le rejet de la loi d’amnistie par le Forum civil et les victimes des manifestations à Bignona met en lumière l’importance de la justice dans le processus de réconciliation nationale. Ces voix s’élèvent pour garantir que les responsables des violences et des injustices soient tenus pour responsables de leurs actes, dans le cadre d’un effort visant à restaurer la paix et la stabilité dans la région et dans tout le pays.

Le débat sur l’amnistie et la justice continuera sans doute de faire rage dans les semaines à venir, alors que le Sénégal cherche à trouver un équilibre entre le besoin de pardon et la nécessité de responsabiliser ceux qui ont enfreint la loi.

Ismaila Madior Fall : Vers une réponse communautaire au Terrorisme dans le Sahel

Lors du Forum de la Diplomatie en Turquie, Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, a abordé la question cruciale de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Il a souligné que la menace terroriste ne peut être vaincue par un seul pays isolément, plaidant ainsi pour une approche collective et communautaire.

Selon le ministre, les terroristes opèrent dans une vaste zone englobant environ huit pays du Sahel. Face à cette réalité, une réponse individuelle de chaque État s’avère inefficace. Au contraire, une stratégie coordonnée au niveau régional est nécessaire pour contrer efficacement cette menace transfrontalière.

C’est dans ce contexte que le Sénégal et d’autres pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) s’efforcent de développer une réponse collective au terrorisme. Cette approche implique une coopération renforcée entre les États membres, une coordination des efforts de renseignement et de sécurité, ainsi qu’une mobilisation des ressources régionales pour lutter contre les groupes terroristes opérant dans la région.

Cependant, cette vision d’une réponse communautaire est confrontée à des défis majeurs, notamment le retrait de certains pays du Sahel de la Cedeao. En effet, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, confrontés à une insécurité persistante causée par des groupes terroristes, ont récemment décidé de quitter l’organisation régionale. Ce départ affaiblit la cohésion régionale et la capacité de la Cedeao à coordonner efficacement la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.

Malgré ces défis, Ismaila Madior Fall reste optimiste quant à la possibilité de surmonter les obstacles et de renforcer la coopération régionale. Il souligne l’importance de maintenir le dialogue et la collaboration entre tous les acteurs concernés, tout en appelant à un engagement continu en faveur de la paix et de la sécurité dans la région.

En conclusion, la déclaration du ministre des Affaires étrangères du Sénégal met en lumière la nécessité d’une approche collective et régionale pour faire face au terrorisme dans le Sahel. Alors que la région continue de faire face à des défis sécuritaires persistants, il est impératif que les pays membres de la Cedeao et la communauté internationale redoublent d’efforts pour soutenir les initiatives visant à promouvoir la paix, la stabilité et le développement dans la région.

La situation politique au Sénégal : Entre Déclarations Officielles et réalités terrain

Le récent Forum de la diplomatie à Antalya, en Turquie, a été le théâtre d’une prise de parole significative du ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ismaila Madior Fall, sur la situation politique agitée que traverse le pays. Alors que le report de l’élection présidentielle a suscité des remous et des manifestations, le ministre a défendu la position selon laquelle tout s’est déroulé dans le respect des institutions démocratiques du Sénégal.

Selon Ismaila Madior Fall, le Sénégal maintient un cadre institutionnel solide et un ordre constitutionnel intact. Il a assuré qu’aucun coup de feu ni bagarre n’a été rapporté, et que toutes les décisions prises ont été conformes à la Constitution. Cette affirmation met en avant la stabilité relative du pays, soulignant que malgré les défis, le Sénégal reste attaché à ses principes démocratiques et à la primauté du droit.

Cependant, cette vision officielle contraste avec la réalité vécue par de nombreux citoyens sénégalais. Les manifestations qui ont éclaté après le report de l’élection présidentielle ont été marquées par des affrontements violents entre les forces de l’ordre et les manifestants, entraînant la perte de vies humaines. De même, les protestations antérieures depuis 2021 ont également été confrontées à une répression sévère, suscitant des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et à la liberté d’expression au Sénégal.

Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères illustre la volonté du gouvernement sénégalais de présenter une image de stabilité et de légitimité institutionnelle sur la scène internationale. Cependant, elle ne peut ignorer les réalités des contestations et des violences vécues par une partie de la population. Elle soulève également des questions sur la nécessité de promouvoir un dialogue inclusif et respectueux des droits de l’homme pour résoudre les tensions politiques et sociales au Sénégal.

En fin de compte, la situation politique au Sénégal demeure complexe, avec un écart apparent entre les discours officiels et les réalités du terrain. Il est crucial que les autorités sénégalaises et toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif afin de trouver des solutions durables aux défis actuels et de garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.

El Hadj Ibrahima Sall : « Je suis pour des amnisties qui concernent la chose jugée »

L’adoption récente d’un projet de loi d’amnistie lors du conseil des ministres a suscité un vif débat au Sénégal. Cette initiative, présentée comme un moyen de favoriser la réconciliation nationale et d’apaiser les tensions sociales, soulève cependant des questions fondamentales concernant l’équilibre entre réconciliation et justice. Dans ce contexte, l’ancien ministre El Hadj Ibrahima Sall a exprimé ses réserves quant à cette mesure, soulignant les défis qu’elle pose pour le système judiciaire et l’État de droit.

Depuis les événements survenus entre 2021 et 2024, marqués par des manifestations et des troubles sociaux, le gouvernement a cherché des moyens de restaurer la stabilité et de promouvoir l’unité nationale. L’une des propositions avancées était l’adoption d’une loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans ces événements, dans le but de tourner la page et de favoriser la réconciliation.

Cependant, El Hadj Ibrahima Sall a soulevé des préoccupations importantes quant à cette initiative. Pour lui, il est problématique d’interrompre l’action judiciaire en cours et d’amnistier des personnes avant que la justice n’ait eu l’occasion d’établir leur responsabilité. Selon lui, cela remet en question les principes fondamentaux de l’État de droit et pourrait compromettre l’indépendance du système judiciaire.

Le débat sur l’amnistie met en lumière la tension entre la nécessité de favoriser la réconciliation nationale et celle de garantir la justice pour les victimes de violences et d’abus. Alors que certains soutiennent que l’amnistie est essentielle pour tourner la page et reconstruire le tissu social, d’autres insistent sur l’importance de poursuivre les responsables d’actes répréhensibles et de les traduire en justice.

Au-delà du débat actuel, la question de l’amnistie soulève des questions plus larges sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal. Comment concilier le besoin de réconciliation avec l’impératif de justice ? Comment garantir que les droits des victimes sont respectés tout en favorisant la stabilité et l’unité nationale ? Ces questions restent au cœur du débat politique et sociétal au Sénégal et appellent à une réflexion approfondie sur les valeurs et les principes qui sous-tendent la société sénégalaise.

Le débat sur l’amnistie au Sénégal met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la nation alors qu’elle cherche à surmonter les divisions et à construire un avenir meilleur. Il souligne l’importance de trouver un équilibre délicat entre réconciliation et justice, tout en respectant les principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie.

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