El Hadj Ibrahima Sall : Pour un renouveau démocratique et la lutte contre la Corruption

Dans un contexte marqué par les récentes décisions du Conseil constitutionnel concernant les candidatures à l’élection présidentielle, El Hadj Ibrahima Sall, figure politique émérite du Sénégal, a émergé comme une voix de raison et de défense des valeurs démocratiques. Ancien ministre du Plan sous le régime socialiste, Sall incarne une vision de l’État de droit et de la transparence, mettant en lumière les défis et les lacunes du système électoral sénégalais tout en prônant des réformes profondes.

Dans un discours empreint de solennité, El Hadj Ibrahima Sall a souligné l’importance du respect des décisions du Conseil constitutionnel, pierre angulaire de la démocratie sénégalaise. Malgré son propre rejet en tant que candidat, Sall a appelé à considérer les décisions du Conseil comme irrévocables et sacrées, soulignant ainsi la primauté de l’État de droit et de la justice dans la société sénégalaise.

Fidèle à ses principes, Sall a rappelé son éducation dans un État où le respect des décisions de justice était inébranlable, soulignant que la justice devait être respectée par tous, indépendamment des intérêts personnels ou politiques.

Tout en prônant le respect des institutions, El Hadj Ibrahima Sall n’a pas hésité à mettre en lumière les lacunes et les irrégularités observées lors du processus électoral. Il a critiqué la non-disponibilité du fichier électoral, soulignant le besoin urgent de transparence et d’intégrité dans la gestion des élections.

Sall a également dénoncé le processus de parrainage, qu’il a qualifié de marché de corruption, où certains partis politiques ont tenté de restreindre l’accès au parrainage pour favoriser certains candidats au détriment de la démocratie.

En outre, il a souligné l’absurdité du tirage au sort effectué pour déterminer l’ordre des candidats sur les bulletins de vote, appelant à une réforme du Code électoral pour garantir l’équité et la transparence dans le processus électoral.

El Hadj Ibrahima Sall a également plaidé en faveur d’une lutte renforcée contre la corruption et les conflits d’intérêts dans la vie politique sénégalaise. Il a souligné la nécessité pour les candidats de déclarer leur patrimoine avant de se présenter à une élection présidentielle, afin de garantir l’intégrité et la responsabilité des dirigeants.

Sall a également critiqué les cas de membres de l’Administration aspirant à diriger le pays tout en maintenant leurs fonctions, appelant à une démission préalable pour éviter tout conflit d’intérêts et assurer la probité de la gouvernance.

El Hadj Ibrahima Sall a appelé à une réforme en profondeur du système électoral sénégalais, afin de garantir la transparence, l’équité et la démocratie dans le processus électoral. Avec sa voix calme mais déterminée, Sall incarne l’espoir d’un renouveau démocratique au Sénégal, où les principes de justice, d’intégrité et de responsabilité sont placés au cœur de la gouvernance politique.

Mamadou Lamine Diallo : «Se soumettre à la décision du CC… qui peut sauver le pays »

Les considérations évoquées par le Président Macky Sall à la commission devant statuer sur la date de la présidentielle, lors de son speech de clôture au dialogue, concernant le ramadan, le carême, les fêtes de Pâques ainsi que le Daaka n’ont pas de sens pour Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki. Selon lui, devant le Jury du dimanche, il y a toujours quelque chose au Sénégal. « Il y a des Ziarra tout le temps. Non, non, je ne crois pas que ce soit des arguments. Honnêtement, pendant le mois de ramadan, il y a eu la bataille de Badr. Ce qui est valable, c’est ce que le Conseil a dit avant le 2 avril. Et à partir du 2 avril, vous ne pourrez pas prolonger votre mandat. Tout le reste, ce sont des hypothèses peut-être de travail, si je vais être gentil. Voilà où on en est », a expliqué le candidat à la Présidentielle. 

Pour lui, » le Conseil constitutionnel, aujourd’hui, c’est le rempart de la République. Et si demain, le Conseil dit qu’il valide la date du 2 juin, ce qu’il a retenu lors des échanges au dialogue, moi, je me soumets. Je suis cohérent. Même si je ne suis pas d’accord, je me soumets. Même si le Conseil valide la reprise partielle du processus ».

Par ailleurs, Mamadou Lamine Diallo souligne que sachant que le mandat de Macky est terminé le 2 avril, ce sera au Conseil constitutionnel de donner la direction. « Ce sera au Conseil constitutionnel de prendre une décision, pour dire, le 2 avril, Macky Sall n’est plus président de la République sénégalaise. Et donc, c’est le Conseil constitutionnel, et qui, à mon avis, a le pouvoir, et devra le faire. Et sa décision va s’imposer à tout le monde, y compris à l’armée, y compris à la police, y compris à la justice, y compris à l’administration. C’est ça qui va sauver la République au Sénégal ».

Cependant, le candidat précise que « le Conseil constitutionnel a pris un arrêt ou, en tout cas, a pris des décisions pour dire, premièrement, quelque chose d’extrêmement important, que le mandat du président de la République se termine le 2 avril et que la proposition de loi votée à l’Assemblée nationale qui veut modifier l’article 31 est anticonstitutionnelle. Ça, c’est extrêmement important. Pour le système. Pour l’avenir du Sénégal. Pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest. Donc, c’est réglé définitivement, en tout cas, du point de vue de la loi et de la Constitution, qu’on ne peut pas prolonger le mandat de Macky Sall d’une heure, d’une minute, d’une seconde ».

Refus d’entrer en jeu : Boulaye Dia et l’impasse de Salernitana

L’atmosphère était électrique lors du match entre Salernitana et Udinese, une rencontre qui aurait dû être marquée par l’effervescence du jeu et les tensions habituelles sur le terrain. Cependant, c’est un événement inhabituel qui a attiré l’attention et suscité le débat dans le monde du football. Boulaye Dia, l’attaquant sénégalais de Salernitana, a refusé d’entrer en jeu, déclenchant ainsi un débat houleux quant à son avenir au sein du club italien.

Le contexte de cette situation est essentiel pour comprendre l’ampleur de l’incident. Boulaye Dia, un talentueux attaquant international sénégalais, a connu une période tumultueuse ces derniers temps. Absent de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en raison d’une blessure, il avait déjà du mal à retrouver sa forme physique optimale. Son retour sur le terrain était donc attendu avec impatience par les supporters et l’encadrement de Salernitana.

Cependant, lors du match contre Udinese, tout a basculé. À sept minutes de la fin du match, alors que le score était toujours indécis à 1-1, l’entraîneur de Salernitana, Fabio Liverani, a décidé de faire appel à Boulaye Dia pour renforcer l’attaque de son équipe. Une décision logique pour tenter de décrocher la victoire.

C’est à ce moment que l’incident s’est produit. Alors que tous les regards étaient tournés vers Boulaye Dia, celui-ci a catégoriquement refusé d’entrer en jeu. Son geste a été perçu comme une désobéissance flagrante à l’autorité de l’entraîneur et a déclenché la colère de Liverani.

Les conséquences de cet incident ne se sont pas fait attendre. Liverani, visiblement agacé par le comportement de son joueur, a exprimé publiquement son mécontentement lors de la conférence de presse après le match. Ses paroles étaient sans équivoque : « Il a fait un choix que nous prendrons en considération à partir d’aujourd’hui. C’est un choix définitif. Le problème ne concerne pas seulement moi, mais aussi ses coéquipiers. Le retirer du groupe ? Je ne pense pas que ce soit le bon mot, mais je comprends que c’est quelqu’un sur qui je ne peux pas compter ».

Cette déclaration du coach Liverani a jeté un voile sombre sur l’avenir de Boulaye Dia à Salernitana. Son refus d’entrer en jeu a mis en lumière des tensions internes au sein du club et a soulevé des questions sur son engagement envers l’équipe. Les spéculations vont bon train quant à un éventuel départ du joueur ou à des mesures disciplinaires prises par le club.

Dans tous les cas, cet incident est révélateur des défis auxquels sont confrontés les clubs de football en matière de gestion des joueurs et de la discipline. Il met également en lumière les enjeux liés à la carrière des footballeurs professionnels et aux pressions auxquelles ils peuvent être soumis.

En conclusion, le refus de Boulaye Dia d’entrer en jeu lors du match contre Udinese a été un moment de tension et de controverse pour Salernitana. Les répercussions de cet incident restent à voir, mais il soulève des questions importantes sur la relation entre les joueurs et l’encadrement technique, ainsi que sur l’avenir de Boulaye Dia au sein du club.

Marche pacifique à Walaldé : L’île à Morphil exprime ses remerciements au Président Macky Sall

Les habitants de l’île à Morphil, sous la direction du coordonnateur du Programme d’Urgence de Modernisation des Axes et Territoires Frontaliers (PUMA) et maire de Walaldé, Moussa Sow, ont organisé une marche pacifique pour exprimer leur gratitude envers le Président Macky Sall pour ses réalisations au Sénégal, notamment dans le département de Podor.

Réunissant des participants de toutes les zones de l’île à Morphil, la marche a été marquée par des pancartes de remerciements à la main et des tee-shirts à l’effigie du Président Macky Sall, symbolisant la reconnaissance des habitants envers le chef de l’État.

Moussa Sow, maire de Walaldé et instigateur de cette manifestation, a souligné l’impact historique des réalisations du Président Macky Sall, en particulier pour avoir complètement désenclavé le département de Podor.

« Le Président Macky Sall a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du Sénégal et demeurera dans la mémoire collective du pays. Je propose aux autorités administratives, aux décideurs et aux maires des communes traversées par cette route de l’île à Morphil de la nommer ‘route Macky Sall’. Aujourd’hui est un jour exceptionnel. Macky Sall a été un dirigeant exceptionnel à tous égards. Après 12 ans de magistère, il est du devoir de tous les Sénégalais de rendre hommage au Président Macky Sall, qui a contribué à instaurer l’équité territoriale », a déclaré le coordinateur du PUMA, mobilisant ainsi les participants à cette marche pacifique.

Cette manifestation témoigne de la reconnaissance et de l’appréciation des habitants de l’île à Morphil envers les efforts déployés par le Président Macky Sall pour le développement et l’amélioration des conditions de vie dans la région.

Préparation des Jeux Africains 2024 : Les Lionceaux remportent leur deuxième match amical

Dans le cadre de la préparation des Jeux africains Accra 2024, l’équipe des Lionceaux continue de se distinguer sur le terrain. Lors d’un match amical contre l’Ecole de football Gesfoot, dirigée par Serigne Saliou Dia, les jeunes footballeurs sénégalais ont brillé avec une victoire convaincante de 2-0.

Les buts de la rencontre ont été inscrits par l’attaquant de Diambars, Yaya Diémé, et le milieu de terrain Idrissa Guèye, démontrant ainsi la diversité et la qualité du talent présent au sein de l’équipe. Cette victoire vient renforcer la confiance des Lionceaux alors qu’ils poursuivent leur préparation en vue des Jeux africains qui auront lieu à Accra, au Ghana.

Cette performance vient après un match nul précédent (0-0) contre la Sonacos, soulignant la progression constante de l’équipe et son engagement à atteindre ses objectifs. Avec une série de matches amicaux prévus dans les prochaines semaines, les Lionceaux continuent de peaufiner leur stratégie et de renforcer leur cohésion d’équipe en vue de cette compétition majeure.

La victoire face à l’Ecole de football Gesfoot est un signal fort pour les Lionceaux, démontrant leur détermination à représenter dignement le Sénégal aux Jeux africains de 2024. Les supporters attendent avec impatience de voir cette équipe prometteuse briller sur la scène continentale et porter haut les couleurs du pays.

Les femmes juristes condamnent l’agression de Maïmouna Ndour Faye : « Mars est tristement marqué par cet acte lâche et abject »

L’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) exprime sa désolation face à l’agression de la journaliste et directrice de la 7TV, Maïmouna Ndour Faye, survenue devant son domicile. Dans un communiqué rendu public, l’AJS condamne fermement cet acte, surtout en ce début du mois de mars, traditionnellement consacré à la femme.

« Mars est tristement marqué par cette agression lâche et abjecte de Maïmouna Ndour Faye, Directrice de la chaîne 7TV », déplore l’Association des Juristes Sénégalaises.

L’AJS dénonce également cette tentative de meurtre, qualifiée d’aboutissement d’une série d’injures et de menaces de mort visant à entraver le droit fondamental de liberté d’expression de Maïmouna Ndour Faye. Elle exprime son inquiétude quant à la banalisation persistante des violences faites aux femmes, soulignant que de telles violations de leurs droits compromettent leur pleine participation au développement du pays.

Dans cette optique, l’Association des Juristes Sénégalaises exhorte les autorités compétentes à mener des enquêtes approfondies sur toutes les violations des droits humains récemment perpétrées, y compris les violences et arrestations arbitraires commises par les forces de défense et de sécurité. Elle insiste sur la nécessité que justice soit rendue à Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’à toutes les autres victimes de telles violations injustifiables.

L’AJS affirme son engagement à jouer un rôle d’alerte et à intervenir vigoureusement chaque fois que les droits humains, en particulier ceux des femmes et des enfants, seront bafoués.

Macky Sall Affirme l’engagement du Sénégal dans l’industrie du Gaz lors du 7ème Forum du GECF

Le président sénégalais Macky Sall a pris la parole ce samedi lors du 7ème Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) à Alger pour exprimer la reconnaissance du Sénégal pour son admission récente dans cette instance stratégique. Dans son allocution, il a salué l’hospitalité du président Abdelmadjid Tebboune et a souligné l’importance de cette première participation du Sénégal au GECF.

Macky Sall a mis en avant les découvertes significatives de gaz naturel effectuées au Sénégal depuis 2014, notamment avec des ressources estimées à 910 milliards de mètres cubes, dont une part importante provenant du champ gazier Grand Tortue Ahmeyim partagé avec la Mauritanie, ainsi que des ressources propres des sites Yakaar-Téranga et Sangomar.

Le président a souligné les objectifs stratégiques du GECF, notamment la promotion de la juste valeur du gaz naturel et son rôle dans le développement économique et social. Il a affirmé que l’adhésion du Sénégal à ce forum reflète son engagement envers ces objectifs, ainsi que sa volonté de contribuer au progrès économique et social dans le cadre du développement durable.

Évoquant les enjeux mondiaux liés au gaz naturel, Macky Sall a plaidé en faveur d’une rémunération équitable des ressources et d’une transition énergétique juste. Il a souligné l’importance de poursuivre le plaidoyer pour une rémunération juste du gaz et une transition énergétique équitable dans le cadre des efforts de lutte contre le réchauffement climatique.

Enfin, le président a exprimé le désir du Sénégal de bénéficier de l’expérience des pays déjà engagés dans l’exploitation des hydrocarbures, ainsi que la nécessité d’un soutien financier solidaire pour les projets gaziers. Il a appelé à travailler sur des mécanismes solidaires de financement face aux décisions de certains pays développés d’arrêter de financer les sources d’énergie fossile à l’étranger, tout en continuant d’exploiter des sources plus polluantes.

L’intervention du président Macky Sall lors du Forum du GECF témoigne de l’engagement du Sénégal dans le secteur du gaz et de sa volonté de contribuer à un développement économique et social durable, tout en défendant les intérêts du pays sur la scène internationale.

Arrestation de 2 greffiers: Le plaidoyer de Me Ousmane Diagne

En service à la Cour d’appel de Thiès, Me Ousmane Diagne invite ses collègues à l’unité suite à l’arrestation de Me Ngagne Demba Touré et de Me Abdoulaye Mboup. Pour lui, on cherche à se défouler sur des jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre un de leurs collègues. Seneweb vous livre le plaidoyer de Me Diagne.

 » Bon courage chers collègues,

Même s’ils venaient à arrêter tous les greffiers du Sénégal, cela n’affectera en rien  la perception que les sénégalais  ont de  notre Justice…

Pour la première fois de l’histoire de ce pays,  des élections présidentielles sont reportées parce que des magistrats sont soupçonnés de faits graves de corruption…

D’ailleurs ce n’est pas la première fois que des histoires de corruption secouent la Justice au Sénégal…

Nous étions déjà là en 2006 quand des magistrats ont été épinglés pour des faits de corruption, vilipendés par des audios dont les senegalais gardent encore de tristes souvenirs.

Ils ont d’ailleurs été traduits devant le conseil de discipline qui avait pris des sanctions allant de l’interdiction d’exercice de toutes activités de chef de Parquet ou de  chef de Juridiction à la radiation […].

Aujourd’hui,  les mêmes acteurs de cette triste histoire sont revenus par la plus petite des portes et pour créer une affaire afin de faire oublier la vraie affaire, ils  cherchent à se défouler sur de jeunes greffiers qui n’ont eu d’autre tort que de défendre  un des leurs.

Greffiers du Sénégal, soyez unis pour faire face à l’arbitraire mais surtout soyez fiers de vous, votre conscience est tranquille … »

Me Ousmane Diagne

Greffier/ancien secrétaire général du syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) et actuel Maire de la commune de Thiès-Est.

Sabodala Gold Operations fait un don de véhicules aux communes locales de Saraya

Dans une initiative louable visant à renforcer les infrastructures locales, Sabodala Gold Operations a récemment offert un total de 10 véhicules aux communes avoisinantes de Sabodala, Khossanto, Bembou, Missira Sirimana, Saraya, ainsi qu’au conseil départemental de Saraya. Cette généreuse donation comprend six véhicules de fonction destinés aux maires des communes concernées, ainsi qu’une ambulance médicalisée pour la commune de Sabodala, deux ambulances médicalisées pour la commune de Khossanto, et un corbillard pour la commune de Saraya.

La cérémonie de remise, présidée par le préfet de Saraya, Babacar Niang, a été un moment de gratitude et de reconnaissance envers Sabodala Gold Operations pour son engagement envers le développement local. La présence du secrétaire général du ministère des mines et de la Géologie, de la directrice générale des mines et de la Géologie, ainsi que de deux conseillers techniques du ministère des collectivités territoriales, a souligné l’importance de cette initiative pour la région.

Cependant, il est à noter que la commune de Médina Bafé n’a pas bénéficié de cette donation, en raison de la présence d’un autre grand projet minier dans la région. Cette exception souligne les défis auxquels sont confrontées certaines communautés lorsqu’elles coexistent avec plusieurs projets industriels.

Ce geste généreux de Sabodala Gold Operations témoigne de son engagement envers le bien-être des communautés locales et de sa volonté de contribuer positivement au développement régional. Ces nouveaux véhicules permettront d’améliorer l’accessibilité aux services essentiels tels que les soins médicaux d’urgence et les déplacements des responsables municipaux, renforçant ainsi la résilience et la qualité de vie des habitants de la région de Saraya.

Sabodala Gold Operations offre 10  véhicules dont 6 de fonction pour les maires de Sabodala,Khossa..

Violences Politiques à Dakar : Le Caméraman de Mediasénégal blessé

Dans le contexte tendu des affrontements entre les partisans de Ousmane Sonko et ceux de Khalifa Sall à Dakar, un événement tragique supplémentaire est venu s’ajouter : le blessé du cameraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn. Ces heurts, qui ont secoué la capitale sénégalaise, ont entraîné des conséquences dramatiques pour de nombreux citoyens, y compris ceux travaillant dans les médias.

Le caméraman, identifié comme étant Ben Bass Dieng, a été grièvement blessé alors qu’il couvrait les affrontements entre les partisans des deux camps politiques rivaux. Les circonstances précises de sa blessure n’ont pas été immédiatement clarifiées, mais il a été transporté d’urgence à une clinique située à Grand Yoff pour recevoir des soins médicaux.

Cette attaque contre un professionnel des médias est un rappel poignant des dangers auxquels sont confrontés les journalistes et les travailleurs des médias lorsqu’ils exercent leur métier dans des environnements politiquement chargés et potentiellement violents. Les journalistes jouent un rôle crucial dans la société en fournissant des informations impartiales et en rendant compte des événements qui se déroulent, et leur sécurité doit être garantie en toutes circonstances.

Nous condamnons fermement cet acte de violence contre le caméraman de Mediasénégal et Ledakarois.sn, ainsi que toute forme de violence dirigée contre des professionnels des médias. Les journalistes ne doivent pas être pris pour cibles dans les conflits politiques, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour garantir leur sécurité et leur protection lorsqu’ils couvrent des événements de ce genre.

Sénégal : Rassemblement du Front de Résistance interrompu par des affrontements

Un rassemblement organisé par le Front de Résistance, une coalition d’entités politiques et de la société civile, visant à exiger la tenue de l’élection présidentielle avant la fin du mandat du président Macky Sall, a été émaillé d’incidents violents à Dakar, samedi dernier.

Les militants et les activistes se sont réunis sur le terrain des HLM à Grand Yoff en réponse à l’appel du Front de Résistance Fippu. Leur objectif était de demander l’organisation d’une élection présidentielle avant le 2 avril, date à laquelle le mandat du président actuel arrive à terme.

Cependant, des troubles ont éclaté lorsque le discours du représentant de Khalifa Ababacar Sall a été perturbé par des huées, menant à des affrontements entre les partisans de Khalifa Ababacar Sall et ceux de l’opposant emprisonné, Ousmane Sonko. Pendant que les partisans de Sonko scandaient le nom de leur leader, des jets de pierre ont été échangés entre les deux camps, mettant fin à la manifestation.

Le Front de Résistance Fippu, nouvellement formé, comprend 16 candidats à l’élection présidentielle ainsi que divers mouvements politiques et de la société civile.

La crise politique au Sénégal a été exacerbée par le report de l’élection présidentielle initialement prévue pour le 25 février. Cette décision a été prise après l’abrogation du décret présidentiel convoquant les électeurs, suite à des allégations de corruption visant des juges chargés de valider les candidatures.

Le Conseil constitutionnel a ultérieurement jugé inconstitutionnelle une loi reportant l’élection au 15 décembre, et a ordonné l’organisation du scrutin dans les meilleurs délais. Malgré cela, le président Macky Sall a confirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril, date à laquelle son mandat prend fin.

Cette série d’événements témoigne de la polarisation croissante de la scène politique sénégalaise et des défis auxquels est confronté le pays dans le processus électoral en cours.

Loi d’amnistie : les affaires Sonko-Adji Sarr et Sonko-Mame Mbaye Niang exclues

Malgré l’annonce d’une loi d’amnistie couvrant les faits survenus entre 2021 et 2024, les affaires impliquant Ousmane Sonko et Adji Sarr, ainsi que celle opposant Sonko à Mame Mbaye Niang, demeurent pendantes devant les juridictions compétentes, rapporte Les Échos.

Le projet d’amnistie, qui devrait être soumis au vote de l’Assemblée nationale avant sa promulgation par le président Macky Sall, exclut spécifiquement ces affaires. Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et ancien ministre de la Justice, avait déjà apporté des éclaircissements à ce sujet sur le plateau de la 7TV.

Un juriste interviewé par le journal explique que ces affaires sont considérées comme des litiges privés et ne rentrent pas dans le cadre du projet d’amnistie actuel. Selon lui, l’amnistie annoncée par le président de la République vise uniquement les faits liés aux émeutes ayant entraîné des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Ces émeutes ont conduit à l’arrestation d’Ousmane Sonko, de Bassirou Diomaye Faye, et de nombreux militants de Pastef (parti dissous), poursuivis pour divers chefs d’accusation tels que l’appel à l’insurrection et les actes compromettant la sécurité publique.

Ainsi, bien que la loi d’amnistie soit destinée à offrir une forme de clémence pour les événements survenus pendant la période spécifiée, elle ne couvrira pas les affaires relevant du domaine privé ou ne relevant pas directement des troubles publics et des violences urbaines.

Cette exclusion des affaires impliquant Sonko et d’autres personnalités politiques met en lumière les limites et les contours précis de la loi d’amnistie, soulignant la nécessité de clarifications juridiques et de transparence dans l’application de telles mesures.

Mort de Yaya Dillo au Tchad : Des contestations et des questions sur les circonstances

La mort de l’opposant Yaya Dillo au Tchad, survenue lors de l’assaut contre le siège de son parti, a suscité de vives réactions et soulevé des interrogations quant aux circonstances de son décès.

Alors que les activités reprennent à N’Djamena, les inquiétudes persistent quant aux conséquences politiques et sécuritaires de cet événement à quelques semaines de l’élection présidentielle.

Les partisans de Yaya Dillo dénoncent un assassinat, qualifiant l’incident d' »exécution à bout portant ». Robert Gamb, secrétaire général du parti socialiste sans frontières, a vivement critiqué la version officielle des autorités, tout comme Max Kemkoye du groupe de concertation des acteurs politiques, proche de Yaya Dillo.

L’usage de la force militaire contre Yaya Dillo soulève des questions parmi les opposants politiques. Théophile Bongoro, conseiller national, remet en question la nécessité d’un recours excessif à la force armée dans cette situation, suggérant une éventuelle préparation en amont de l’opération.

Le gouvernement affirme que les hommes de Yaya Dillo ont ouvert le feu, obligeant les forces de défense à riposter. Le Premier ministre tchadien, Succès Masra, a présenté ses condoléances à toutes les familles touchées par l’incident, soulignant la nécessité d’une réconciliation nationale dans un contexte marqué par de nombreuses violences.

Certains observateurs voient dans la mort de Yaya Dillo un avertissement politique, visant à intimider les opposants et à renforcer le soutien au président en exercice. Ladiba Gondeu, enseignant-chercheur en sociologie, estime que cet événement vise à rappeler aux dissidents la nécessité de se rallier au pouvoir en place.

Alors que la campagne électorale approche, de nombreuses voix appellent à la sérénité et à la transparence. Des préoccupations persistent quant à la stabilité du processus électoral et à l’engagement des autorités à garantir des élections libres et équitables.

L’avenir politique du Tchad reste incertain, avec une tension palpable entre les forces politiques en présence et des inquiétudes persistantes quant à la sécurité et à la stabilité du pays.

Politique de promotion et de soutien aux femmes : Les douze recommandations de Amadou Ba

Le Premier ministre Amadou Ba a présidé, ce vendredi 1 mars, une réunion interministérielle sur ‘’l’évaluation et la définition des priorités des politiques de promotion et de soutien aux femmes’’. À l’issue de la rencontre, douze recommandations ont été formulées.

1. Le Ministre de la Famille veillera à institutionnaliser la tenue annuelle  d’un Conseil interministériel sur genre et développement pour  partager le rapport annuel sur l’autonomisation de la femme, la  revue de la politique d’égalité homme-femme, la réponse aux  violences faites aux femmes et aux enfants ;

2. Le Ministre de la Femme prendra les dispositions utiles, en relation  avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement pour  soumettre, à validation, le projet de décret portant création du  Conseil national des Femmes du Sénégal ;

3. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures nécessaires pour la réalisation, au niveau de  chaque département, d’une maison de la femme en vue de soutenir  les initiatives de développement socio-économique des femmes ;

4. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre de la Justice et  le ministre, Secrétaire général du Gouvernement mettra en place un  comité technique chargé de proposer, au Gouvernement, la révision  de certaines dispositions du Code de la Famille.

5. Le Ministère de la Femme prendra les mesures nécessaires pour  procéder à la distribution de la carte Jaboot qui est un véhicule de  protection sociale, d’accès aux soins de santé, à l’éducation des  enfants et l’entreprenariat féminin à 2 millions de femmes, en 2024, pour la phase pilote ;

6. Le Ministre du Commerce en relation avec le ministre des Finances,  de l’Economie, veillera à accentuer l’assistance technique en vue  d’atteindre 15 000 PME et PMI de femmes et coopératives dans le  cadre programme du Programme d’accélération de la compétitivité  et l’Emploi (PACE) ;

7. Le Ministre de la Femme en relation avec le ministre des Finances  prendra les mesures utiles pour accompagner et faciliter l’accès des  Petites et moyennes entreprises femmes à la commande  publique pour atteindre les 2% dédiés ;

8. Le Ministre de Finances soumettra, à validation, une proposition  d’une dotation spéciale de la ligne nano-crédit de la DER/FJ, d’une  enveloppe de 150 milliards FCFA en trois ans, pour accompagner  davantage les initiatives d’auto-emplois des femmes ;

9. Le ministre des Finances prendra les dispositions pour la sécurisation  de la Contribution forfaitaire à la charge des employeurs (CFCE) et  la mobilisation de 30 milliards, sur trois ans, pour renforcer les  moyens d’intervention du 3FPT au bénéfice des femmes ;

10.Le Ministre de la Santé en relation avec le ministre des Finances et  le ministre de la Femme, veillera au paiement de l’extension des  motivations allouées aux Badiénou Gokh ;

11.Le Ministre du Développement communautaire procédera à la  finalisation de la loi d’orientation de protection sociale adoptée, le  21 février 2024, en Conseil des ministres pour sa transmission à l’Assemblée nationale ;

12.Le Ministre de la Femme prendra, en relation avec toutes les parties  prenantes, les mesures idoines pour une parfaite organisation de  l’édition 2024 de la journée internationale de la femme sur le thème  « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

L’UPF dénonce l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte barbare contre la liberté de presse

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, l’Union internationale de la presse francophone (UPF) a vivement condamné l’agression brutale dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice de média et présentatrice émérite de l’émission politique « L’invité de MNF ». L’incident s’est produit juste après sa diffusion du jeudi 29 février 2023, où elle a été attaquée au couteau.

Le président de l’UPF, Madiambal Diagne, a exprimé son indignation face à cet acte odieux, qualifiant l’agression de « sinistre attentat contre la personne d’une professionnelle accomplie ». Il a souligné que de tels actes sont particulièrement choquants dans un pays comme le Sénégal, réputé pour sa démocratie et sa liberté de presse.

Madiambal Diagne a également souligné que cet incident est révélateur d’une tendance alarmante où les journalistes sont de plus en plus exposés à la violence et à l’intimidation dans l’exercice de leur métier. Il a rappelé que la liberté de la presse est un pilier fondamental de toute société démocratique et que la protection des journalistes est essentielle pour garantir le bon fonctionnement de cette démocratie.

Dans ce contexte, l’UPF a exprimé sa solidarité avec tous les journalistes sénégalais, quel que soit leur alignement éditorial, et a appelé les autorités sénégalaises à prendre des mesures immédiates pour assurer leur sécurité. L’organisation a également exhorté les autorités à diligenter une enquête approfondie et transparente afin de traduire en justice les auteurs de cette agression ignoble.

En conclusion, l’UPF a réaffirmé son engagement en faveur de la liberté de la presse et a appelé à une mobilisation collective pour protéger les journalistes et défendre les valeurs démocratiques au Sénégal et dans le monde entier.

Agression de Maïmouna Ndour Faye : La Task force républicaine condamne cette agression « sauvage et barbare »

La Task Force Républicaine, organe affilié à l’Alliance pour la République (APR), exprime sa plus vive condamnation suite à l’agression sauvage et barbare dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne de télévision privée 7TV.

Dans un communiqué officiel diffusé aujourd’hui, la Task Force Républicaine dénonce fermement cet acte lâche, ignoble et criminel. Elle exprime également sa solidarité et sa compassion envers Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’envers l’ensemble de ses collaborateurs et de sa famille, affectés par cette tragédie.

La Task Force Républicaine tient à assurer Maïmouna Ndour Faye de ses prières pour un prompt rétablissement. Elle reconnaît la vulnérabilité croissante des hommes et femmes de médias dans l’exercice de leurs missions, et affirme son soutien total à leur égard.

Dans cet esprit, la Task Force Républicaine appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie et rapide afin que toute la lumière soit faite sur cette agression. Il est essentiel que les responsables de cet acte odieux soient identifiés et traduits en justice dans les plus brefs délais.

En conclusion, la Task Force Républicaine renouvelle son engagement en faveur de la sécurité et de la protection des professionnels des médias au Sénégal. Elle appelle à une mobilisation collective pour prévenir de tels actes à l’avenir et pour garantir un environnement sûr et propice à l’exercice libre et responsable du journalisme dans notre pays.

La Task Force Républicaine demeure résolument engagée dans la défense des valeurs républicaines et dans la promotion d’un climat de tolérance, de respect et de paix au sein de la société sénégalaise.

Le Sénégal s’engage dans une nouvelle ère énergétique en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz

Le 1er mars 2024 restera gravé dans l’histoire du Sénégal comme une journée mémorable où le pays a franchi un cap décisif dans son parcours énergétique. En effet, lors d’une réunion ministérielle tenue à Alger, le Sénégal a été officiellement reconnu en tant que membre observateur du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), marquant ainsi une étape significative dans sa place sur la scène énergétique mondiale.

Le GECF, une organisation intergouvernementale créée par un accord entre ses membres, regroupe déjà 19 nations, dont 12 membres à part entière et sept membres observateurs. Avec l’adhésion du Sénégal, ce nombre s’élève désormais à 20, illustrant ainsi l’élargissement de la portée et de l’influence de cette entité internationale.

Selon un communiqué émanant du ministère du Pétrole et des Énergies, cette intégration au sein du GECF témoigne de l’engagement du Sénégal à promouvoir la coopération et le développement durable dans le domaine du gaz naturel. En tant que membre observateur, le Sénégal s’engage à soutenir les droits souverains de ses membres sur leurs ressources gazières et à encourager une gestion responsable et durable de ces ressources, dans le respect des impératifs environnementaux et des besoins des populations.

La nouvelle a été accueillie avec enthousiasme par le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Félix Abdoulaye Diome, qui a représenté le Sénégal lors de cette réunion historique. Il a exprimé la gratitude du président de la République, Macky Sall, ainsi que celle du peuple sénégalais envers les membres du GECF pour la confiance accordée au pays. Le ministre a souligné l’importance pour le Sénégal de bénéficier des expériences et des bonnes pratiques des autres membres du GECF en matière de production et de gestion des ressources gazières.

Cette adhésion revêt une importance capitale pour le développement énergétique du Sénégal. En effet, le pays dispose de vastes réserves de gaz naturel offshore, et l’exploitation de ces ressources est cruciale pour répondre à la demande croissante en énergie et stimuler la croissance économique. Dans ce contexte, la stratégie « Gas to Power », axée sur l’utilisation du gaz naturel pour la production d’électricité, revêt une importance stratégique. En favorisant l’accès universel à l’électricité d’ici 2026 et en réduisant les coûts de production industrielle, cette stratégie contribuera à l’essor économique et social du pays.

En rejoignant le GECF en tant que membre observateur, le Sénégal affirme son engagement envers une exploitation responsable de ses ressources naturelles, dans le but ultime d’améliorer le bien-être de ses citoyens. Cette nouvelle étape marque le début d’une ère prometteuse pour le secteur énergétique sénégalais, ouvrant la voie à une coopération renforcée avec les acteurs internationaux du gaz naturel.

L’adhésion du Sénégal au GECF en tant que membre observateur représente un pas significatif vers la réalisation des objectifs nationaux en matière d’énergie et de développement durable. C’est une opportunité unique pour le pays de jouer un rôle actif sur la scène énergétique mondiale et de contribuer à façonner l’avenir de l’industrie gazière dans la région et au-delà.

Le film de l’agression de Maimouna Ndour Faye : Un acte choquant

Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre les moments terrifiants de l’agression dont a été victime la journaliste Maimouna Ndour Faye, devant son domicile jeudi soir. Cette agression, survenue peu après sa participation à une émission avec Farba Ngom, a suscité une vive inquiétude quant à son état de santé.

Exclusif : le film de l'agression de Maimouna Ndour Faye.

Mamadou Awa, journaliste à la 7TV et actuellement aux côtés de Maimouna Ndour Faye à l’hôpital, a décrit la scène comme étant d’une horreur inimaginable. Il a également confirmé qu’une enquête était en cours pour faire la lumière sur cet incident choquant.

Dans la vidéo, on peut voir l’agression brutale de la journaliste par des individus non identifiés, laissant entendre des cris et des appels à l’aide déchirants. Les images montrent la violence de l’attaque et la nécessité d’une action rapide pour assurer la sécurité des journalistes et de tous les citoyens.

Cet incident souligne une fois de plus les dangers auxquels sont confrontés les professionnels des médias dans l’exercice de leur travail, ainsi que la nécessité de prendre des mesures efficaces pour garantir leur sécurité et leur protection.

Le gouvernement et les autorités compétentes sont appelés à agir rapidement pour traduire les auteurs de cette agression en justice et pour prévenir de tels actes à l’avenir. En attendant, nos pensées et nos prières accompagnent Maimouna Ndour Faye pour un prompt rétablissement et pour lui témoigner tout notre soutien dans cette épreuve difficile.

Coordination Intercommunale et Prudence Foncière : Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, Guide les Maires de l’Organisation Radel

Dans le domaine de l’intercommunalité, Mamadou Djigo Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), figure éminente de la scène politique sénégalaise, a tenu à saluer les réalisations de Macky Sall, président de la République, dans la gestion foncière du pays. Lors d’une réunion avec les maires de l’organisation Radel, il a souligné l’importance de la coordination entre les communes pour optimiser le développement territorial.

L’intercommunalité, sous forme de syndicats, peut avoir des vocations multiples ou uniques, en fonction des projets envisagés. Mamadou Djigo a insisté sur le fait que même si deux communes limitrophes peuvent être tentées de travailler en intercommunalité, il est essentiel de considérer les besoins et les attentes de leur population respective. Il a également soulevé le problème foncier persistant au Sénégal, soulignant que la question de la propriété des terres reste un défi majeur. Les terres n’appartiennent pas aux maires mais à l’État central, ce qui peut parfois entraîner des tensions entre les autorités locales et l’État.
Dans ce contexte, Mamadou Djigo a appelé à la prudence lors de la gestion des terres communales. Il a recommandé aux maires de rechercher des garanties lorsqu’ils traitent avec des promoteurs pour éviter de céder leurs terres sans contrepartie adéquate. Il a également loué la vision du président Macky Sall en matière foncière, soulignant que le Sénégal doit rester vigilant face aux intérêts étrangers qui cherchent à exploiter ses ressources naturelles.
Mamadou Djigo a partagé une anecdote illustrant son refus de signer un accord avec une grande entreprise française, Total, démontrant ainsi sa détermination à protéger les intérêts du Sénégal. Il a souligné que le travail accompli sous le leadership de Macky Sall au cours des douze dernières années dépasse tout ce qui a été réalisé par les présidents précédents, grâce à une approche sérieuse et non partisane axée sur la planification et la consultation d’experts.
Dans un autre registre, Maguette Sène, président de l’organisation Radel, a mis en avant le rôle de son organisation dans le soutien aux projets territoriaux et dans la maîtrise des accès territoriaux. Il a souligné l’importance de la collaboration avec l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) pour identifier les limites territoriales et les potentiels des différentes zones. Il a également évoqué les efforts de l’organisation pour développer des projets industriels locaux afin de stimuler l’économie et de créer des emplois pour les jeunes.
La réunion entre Mamadou Djigo, les maires de l’organisation Radel et les représentants de l’ANAT a permis de mettre en lumière les défis et les opportunités liés à la gestion foncière et au développement territorial au Sénégal. Elle a également souligné l’importance de la collaboration entre les acteurs locaux et nationaux pour relever ces défis et exploiter pleinement le potentiel de développement du pays.

Mamadou Djigo, DG de l’ANAT, salue les efforts de Macky Sall dans la Gestion Foncière

Lors d’une réunion avec les maires de l’organisation Radel, Mamadou Djigo, Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), a exprimé son soutien à la coordination intercommunale et a salué les réalisations du président Macky Sall dans la gestion foncière du Sénégal. Découvrez ses propos dans cette vidéo.

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24

Le Dakarois Quotidien N°121 – du 01/03/24
🔴 Sidiki Kaba – Election présidentielle: « Après le 2 Avril sans Macky Sall tout le processus électoral sera repris »

Sidiki Kaba prévient : « Si le Président de l’Assemblée nationale prend le pouvoir… »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a tenu un point de presse ce jeudi pour éclaircir les enjeux entourant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévu pour le 2 avril. Il a souligné que la décision quant à la direction du pays après cette date reposera sur le Conseil constitutionnel.

Selon Sidiki Kaba, le Conseil constitutionnel pourrait prendre deux décisions principales. Soit il permettra au président actuel de continuer à diriger le pays jusqu’à ce que son successeur soit installé, conformément à l’article 36-2 de la Constitution. Soit il décidera que le président doit quitter ses fonctions après le 2 avril.

Dans ce dernier scénario, le ministre a expliqué que le président de l’Assemblée nationale serait chargé de diriger le pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Il a également souligné que dans ce cas, un nouveau processus électoral serait nécessaire, annulant ainsi tout droit acquis pour les 19 candidats initiaux. Le président de l’Assemblée nationale devrait organiser de nouvelles élections présidentielles.

Cette clarification intervient dans un contexte d’incertitude politique au Sénégal, alors que la fin du mandat présidentiel approche et que différentes interprétations de la Constitution sont avancées. Les déclarations de Sidiki Kaba visent à éclairer la population sur les prochaines étapes du processus électoral et à garantir la stabilité politique du pays.

Immigration clandestine : Boubacar Sèye lance un cri d’alarme à l’État et aux acteurs politiques

Alors que le dialogue national et le projet de loi d’amnistie occupent le devant de la scène politique, un drame tragique au large de Saint-Louis vient rappeler une réalité douloureuse : l’immigration clandestine. Dans la soirée du mercredi 28 février, les autorités ont repêché environ 24 corps dans les eaux au nord du Sénégal, un événement qui suscite une vive émotion et des appels à l’action urgente.

Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons Sans Frontières, a exprimé son indignation et son appel à l’action lors d’une intervention sur les ondes de la Rfm. « Ce drame doit interpeller l’État du Sénégal et tout acteur politique », a-t-il déclaré avec gravité. Alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle, la jeunesse sénégalaise continue de périr en Méditerranée, un phénomène qui, selon Sèye, nécessite une réaction immédiate et une réflexion approfondie sur ses causes profondes.

« Les jeunes partent parce qu’ils n’ont plus d’espoir », a souligné Boubacar Sèye, mettant en lumière le désespoir qui pousse tant de jeunes à risquer leur vie dans des voyages périlleux vers l’inconnu. Pour inverser cette tendance alarmante, il est impératif de restaurer l’espoir et de rétablir la confiance en l’avenir. Sèye a insisté sur l’importance cruciale de préserver les ressources halieutiques, soulignant que la protection de ces ressources constitue le premier pas vers une solution durable à la crise migratoire qui touche le pays.

À travers ses paroles poignantes, Boubacar Sèye appelle à une action concertée et urgente de la part de l’État, des acteurs politiques et de la société dans son ensemble pour aborder de manière holistique la question de l’immigration clandestine et pour offrir un avenir meilleur à la jeunesse sénégalaise.

Naufrage tragique au large de Saint-Louis : Le Bilan macabre s’alourdit à 26 victimes

Saint-Louis, Sénégal – La tragédie de la pirogue échouée au large de Saint-Louis a plongé le pays dans le deuil alors que le bilan des victimes s’alourdit. Selon les dernières informations recueillies par ledakarois.sn auprès de sources proches de l’enquête, le nombre de morts s’élève désormais à 26.

Les corps sans vie des victimes reposent actuellement à la morgue de l’hôpital régional de la vieille ville, attendant d’être identifiés et rendus à leur famille pour un dernier adieu. Pendant ce temps, les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent dans l’espoir de retrouver d’autres éventuels survivants.

Les circonstances de cette tragédie maritime commencent à se préciser. La pirogue, surchargée de quelque 300 personnes, avait quitté le port de Joal le mercredi 21 février dernier avec pour destination l’Espagne. Cependant, en haute mer, le capitaine a perdu le cap, aboutissant involontairement au Maroc. Désemparé et désorienté, ne sachant plus quelle direction prendre pour atteindre leur objectif, le capitaine a pris la décision pénible de rebrousser chemin vers le Sénégal.

C’est dans ces circonstances dramatiques que les autorités ont découvert la pirogue ce mercredi vers 11 heures à Sal Sal, à la frontière avec la Mauritanie. Le navire, surchargé et en détresse, a été arraisonné, révélant l’ampleur de la catastrophe humaine qui s’était jouée en mer.

Parmi les victimes, une diversité de nationalités a été identifiée, témoignant de la dimension internationale de cette tragédie. Des Sénégalais, des Mauritaniens, des Guinéens, et sans doute d’autres encore, étaient à bord de cette embarcation de fortune, tous aspirant à une vie meilleure de l’autre côté de la Méditerranée.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre le fléau de l’émigration clandestine et les traversées périlleuses vers l’Europe, cette nouvelle catastrophe maritime vient rappeler avec une cruelle évidence les dangers mortels auxquels sont confrontés ceux qui tentent désespérément de fuir la pauvreté et les conflits en quête d’un avenir plus prometteur.

Keur Balla village : 1 043 parcelles divisent le maire de Tivaoune Peulh et le Collectif des propriétaires de terrains de Benoba Café

Dans le paisible village de Keur Balla, situé quelque part entre les douces vagues du lac Rose et la sérénité des terres fertiles, une ombre menaçante s’est abattue. Un conflit foncier a éclaté, semant la discorde parmi les habitants et mettant en opposition le Collectif des propriétaires de terrains de Benoba Café et le maire de Tivaoune Peulh.

La querelle, qui semblait être en dormance depuis un certain temps, a pris une tournure plus sérieuse lorsque des agents de la DESCOS de Rufisque, escortés par le maire et le commandant de la brigade de Niaga, ont tenté de pénétrer sur le site contesté. Pour les propriétaires de terrains, c’était comme si les portes de l’enfer s’étaient ouvertes, laissant entrer le chaos et l’incertitude. Des biens ont été détruits, des clôtures abattues, et une aura de peur s’est répandue parmi les résidents.

Omar Ly, porte-parole du Collectif, a exprimé avec véhémence l’indignation de ses compagnons. « Un beau jour, des destructions de biens, clôtures, bornes et onglettes y sont constatées », a-t-il déclaré, soulignant l’injustice apparente dans la tentative d’appropriation de leurs terres. Les habitants se sentent trahis, abandonnés à leur sort face à des prédateurs fonciers sans scrupules.

Au cœur de cette lutte se trouve un enchevêtrement complexe de questions juridiques et politiques. Les habitants affirment que la zone en question est leur propriété légitime, un héritage transmis de génération en génération. Mais les autorités locales, soutenues par des documents qui semblent être de nature douteuse, prétendent le contraire. C’est une bataille de volontés, une lutte pour la vérité et la justice.

Dans leur désespoir, les propriétaires de terrains se tournent vers la seule institution qui pourrait leur offrir un espoir de rédemption : la justice. Ils annoncent leur intention de porter l’affaire devant les tribunaux, de faire entendre leur voix et de réclamer ce qui leur appartient de droit. Mais ce n’est pas seulement une question de terres et de propriété ; c’est une question de dignité et de respect.

Malgré les défis qui se dressent sur leur chemin, les habitants de Keur Balla restent résolus. Ils refusent d’être écrasés par les forces du pouvoir et de l’oppression. Ils se battent pour un avenir meilleur, pour eux-mêmes et pour leurs enfants à venir. Et même si les nuages de l’incertitude obscurcissent leur horizon, ils continuent d’avancer, avec courage et détermination, vers la lumière de la justice et de la vérité.

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24

Le Dakarois Quotidien N°120 – du 29/02/24
🔴 Adoption du projet de loi d’amnistie: Vers la réconciliation nationale ou l’impunité contestée ?

Fin de l’Ère Rigobert Song : Les Lions indomptables à la recherche d’un nouveau Capitaine

Après une période de près de deux ans à la barre des Lions Indomptables, l’emblématique Rigobert Song tire sa révérence en tant qu’entraîneur de l’équipe nationale du Cameroun. Cette annonce, faite par Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), lors d’un entretien exclusif avec France 24, a marqué la fin d’un chapitre significatif dans l’histoire du football camerounais.

Le parcours de Rigobert Song à la tête de l’équipe nationale a été parsemé de hauts et de bas. Si l’ancien défenseur international camerounais a apporté sa passion et son dévouement au développement de l’équipe, les résultats sur le terrain n’ont pas toujours été à la hauteur des attentes. Malgré cela, Samuel Eto’o a tenu à saluer les contributions de Song à l’équipe nationale, soulignant son engagement et son dévouement envers le football camerounais.

Cependant, les récents résultats décevants de l’équipe, notamment son élimination précoce lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, ont conduit la Fecafoot à prendre la décision de ne pas renouveler le contrat de Rigobert Song. Cette décision a été confirmée par un courrier du ministère des Sports adressé à Song, mettant fin à son mandat en tant que manager sélectionneur des Lions Indomptables.

La nouvelle de son départ a suscité des réactions mitigées parmi les supporters et les observateurs du football camerounais. Si certains reconnaissent les défis auxquels Song a dû faire face en tant qu’entraîneur et saluent son engagement envers l’équipe nationale, d’autres remettent en question ses choix tactiques et sa capacité à amener l’équipe au niveau souhaité.

Maintenant que Rigobert Song quitte son poste, les regards se tournent vers l’avenir de l’équipe nationale du Cameroun. Qui prendra les rênes de l’équipe et guidera les Lions Indomptables vers de nouveaux sommets ? C’est une question qui reste en suspens, mais une chose est sûre : le prochain entraîneur aura la lourde tâche de revitaliser l’équipe et de la ramener sur la voie de la victoire.

En attendant, les supporters continuent de soutenir passionnément leur équipe nationale, dans l’espoir que de jours meilleurs sont à venir pour les Lions Indomptables. Et pour Rigobert Song, son héritage en tant que joueur et entraîneur restera à jamais inscrit dans l’histoire du football camerounais, rappelant son dévouement et sa passion pour le jeu.

Violence à Ouakam : Un taxi incendié après la mort d’un jeune homme

Un tragique accident survenu à Ouakam a plongé la communauté locale dans l’indignation et la colère, aboutissant à l’incendie d’un taxi près des locaux de la brigade de gendarmerie de la région. La mort d’un jeune homme, heurté par le taxi en question, a été le déclencheur de cet acte de violence.

Les événements ont débuté aux alentours de 17 heures, alors que les habitants du quartier se sont rassemblés près de la scène de l’accident. La tension était palpable alors que la foule exprimait sa frustration et sa douleur face à la perte tragique d’un membre de leur communauté. Sans attendre, certains ont décidé d’agir, déplaçant le taxi impliqué dans l’accident avant d’y mettre le feu.

Les sapeurs-pompiers ont été alertés et sont intervenus rapidement pour maîtriser les flammes vers 18 heures, évitant ainsi que l’incident ne prenne des proportions encore plus graves. Cependant, les cicatrices émotionnelles et sociales de cet événement perdurent dans la communauté, laissant derrière elle un sentiment de chagrin et d’injustice.

Selon les témoignages recueillis sur place, l’accident s’est produit dans la nuit du 27 au 28 février 2024, aux alentours de 23 heures, lorsque le chauffeur de taxi a perdu le contrôle de son véhicule et heurté violemment un jeune homme. Malgré les efforts des secours et son transport à l’hôpital, la victime n’a pas survécu à ses blessures, décédant tragiquement le 28 février.

À l’heure actuelle, le chauffeur de taxi est entre les mains des autorités de gendarmerie, alors que ses proches réclament justice pour l’incident qui a entraîné la mort du jeune homme et pour l’incendie du taxi. Les accusations fusent, certains affirmant que l’incendie était un acte délibéré de vengeance, tandis que d’autres soulignent que le taxi n’appartenait même pas au chauffeur impliqué dans l’accident.

Dans cette atmosphère tendue, la communauté de Ouakam est confrontée à des questions de responsabilité, de justice et de réconciliation. Alors que les autorités enquêtent sur les circonstances exactes de l’accident et de l’incendie, il est crucial de faire preuve de retenue et de travailler ensemble pour apaiser les tensions et prévenir de nouveaux actes de violence.

Migration irrégulière : Une vingtaine de corps repêchés au large des côtes de Saint-Louis

Une tragédie d’une ampleur dévastatrice a frappé les côtes de Saint-Louis, où une pirogue surchargée de migrants a sombré, entraînant la perte tragique d’une vingtaine de vies humaines. Les détails macabres de cet incident ont choqué la nation et ont poussé les autorités à agir rapidement pour faire face à cette catastrophe humanitaire.

Selon les premiers rapports émanant de RFM, une pirogue transportant plus de 300 migrants désespérés cherchant à rejoindre les côtes espagnoles a chaviré aux premières heures de la journée, échouant sur les plages de Saint-Louis. L’ampleur de la tragédie est devenue rapidement évidente alors que les garde-côtes et les équipes de secours se sont déployés pour tenter de retrouver des survivants parmi les eaux tumultueuses.

Le gouverneur de la région a immédiatement pris des mesures en mettant en place un comité de gestion de crise pour coordonner les opérations de secours et de récupération des corps. Cette réponse rapide témoigne de la gravité de la situation et de l’urgence d’agir pour sauver des vies et soutenir les familles touchées par cette tragédie sans précédent.

Les témoignages des survivants ont révélé l’horreur de la scène alors que la pirogue surchargée luttait contre les vagues déchaînées, finissant par basculer dans les profondeurs de l’océan, emportant avec elle des dizaines de vies innocentes. Les images poignantes des corps échoués sur le rivage ont choqué le monde entier, rappelant la cruelle réalité de la migration forcée et des dangers mortels auxquels sont confrontés tant de personnes en quête d’une vie meilleure.

Au milieu de l’horreur et du chagrin, les efforts de secours se poursuivent sans relâche alors que les équipes de recherche et de sauvetage travaillent jour et nuit pour retrouver d’autres survivants et récupérer les corps des victimes. Les communautés locales se sont mobilisées pour offrir un soutien et une solidarité aux familles touchées, tandis que les autorités gouvernementales ont appelé à une action urgente pour prévenir de futures tragédies en mer.

Cette catastrophe met en lumière les dangers omniprésents de la migration irrégulière et désespérée, alimentée par la pauvreté, les conflits et les crises humanitaires. Alors que les gouvernements du monde entier cherchent des solutions à cette crise mondiale, il est impératif de reconnaître la nécessité d’une approche globale qui garantisse la sécurité et la dignité de tous les migrants, tout en adressant les racines profondes de la migration forcée.

En cette période de deuil et de réflexion, nous sommes confrontés à un choix collectif : continuer à tolérer les tragédies en mer et les pertes de vies humaines, ou prendre des mesures décisives pour mettre fin à ce cycle de souffrance et de désespoir. La réponse à cette question résonne au-delà des côtes de Saint-Louis, elle résonne dans nos cœurs et dans nos consciences, nous rappelant notre humanité commune et notre responsabilité envers nos frères et sœurs en quête de sécurité et de dignité.

Dialogue National : Macky Sall Opte pour la prudence avant la Présidentielle

Le président Macky Sall du Sénégal semble adopter une approche réfléchie et prudente dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle, suite aux deux jours de discussions intensives lors du dialogue national. Alors que la pression politique et sociale monte dans le pays, le président a choisi de prendre le temps nécessaire pour évaluer les recommandations et conclusions du dialogue avant de prendre des décisions définitives.

Dans un communiqué émis par le conseil des ministres ce mercredi 28 février, il est annoncé que le président recevra le rapport du dialogue national lors d’une audience prévue pour le lundi 4 mars 2024. Cette démarche témoigne de la volonté du chef de l’État de ne pas précipiter les choses et de garantir un processus décisionnel réfléchi et transparent.

En conformité avec les dispositions de l’article 92 de la Constitution sénégalaise, Macky Sall prévoit également de saisir le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national. Cette étape est cruciale pour assurer la légitimité et la légalité des décisions prises dans le cadre du processus électoral.

Malgré le boycott de la majorité de l’opposition politique et d’une partie de la société civile, le président Sall affirme que le dialogue national a permis de formuler des propositions significatives pour ajuster le calendrier électoral et garantir un processus électoral crédible et inclusif. Il estime que ces propositions, élaborées dans un esprit de consensus et de réalisme, offrent une base solide pour la détermination de la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Cette approche prudente et délibérée de la part du président Macky Sall témoigne de sa volonté de prendre en compte les diverses perspectives et opinions exprimées lors du dialogue national. Plutôt que de céder à la pression politique ou sociale, il privilégie une approche basée sur la consultation, le dialogue et la prise de décision éclairée.

Alors que le Sénégal se prépare à une période électorale cruciale, marquée par des enjeux politiques majeurs et des tensions croissantes, la prudence et la responsabilité dans la conduite du processus électoral sont plus que jamais essentielles pour assurer la stabilité et la légitimité du système démocratique du pays.

Dans l’attente des prochains développements, les citoyens sénégalais et la communauté internationale observent avec attention la suite des événements, dans l’espoir que les décisions prises par les autorités sénégalaises favoriseront la démocratie, la paix et la stabilité dans le pays.

Adoption du projet de loi d’amnistie des violences politiques par le Conseil des ministres sénégalais

Le gouvernement sénégalais a franchi une étape décisive dans le processus de réconciliation nationale en adoptant un projet de loi d’amnistie des faits liés aux violences politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette décision fait suite à l’engagement pris par le président Macky Sall lors de l’ouverture du dialogue national, où il avait promis de proposer une loi d’amnistie générale pour ces événements.

Ce projet de loi, examiné et adopté lors de la réunion du Conseil des ministres de mercredi, sera prochainement présenté à l’Assemblée nationale pour être débattu et voté. Le gouvernement s’engage à agir dans les meilleurs délais pour que cette initiative puisse être concrétisée.

Cette démarche s’inscrit dans un contexte de recherche de réconciliation nationale, comme l’a souligné le président Macky Sall lors de son discours d’ouverture du dialogue national. Les violences politiques survenues entre 2021 et 2024 ont entraîné des pertes humaines, des blessures et des détentions, nécessitant une réponse politique et juridique pour apaiser les tensions et favoriser le pardon.

À travers cette loi d’amnistie, le gouvernement entend effacer les faits liés aux manifestations politiques de ces années, tant du côté des forces de l’ordre que des manifestants. Cet acte vise à tourner la page sur ces épisodes douloureux de l’histoire récente du pays et à ouvrir la voie à un avenir pacifique et inclusif pour tous les citoyens.

Il convient de noter que cette décision intervient dans un climat où la question de la justice et de la réconciliation occupe une place centrale dans le débat public. La société sénégalaise attend désormais avec intérêt le débat parlementaire autour de ce projet de loi et ses implications pour l’avenir du pays.

Le Conseil des ministres du Sénégal se penche sur les enjeux nationaux et internationaux : Retour sur les décisions clés de la réunion du 28 février 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 28 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié et félicité les participants et toutes les parties prenantes au Dialogue national qui ont répondu à son invitation, à l’occasion de cette concertation, tenue les 26 et 27 février, qui a, encore une fois, démontré la grandeur et le sens des responsabilités du peuple sénégalais, ainsi que la vitalité et le rayonnement de notre démocratie.

Le Chef de l’Etat a salué l’esprit constructif et républicain qui a marqué les travaux avec des propositions qui permettent de déterminer dans la convergence de vues, le réalisme et le consensus, un calendrier électoral ajusté, intégrant la nouvelle date de l’élection présidentielle.

Dans cette dynamique, le Président de la République recevra le rapport du dialogue national, lors d’une audience prévue le lundi 04 mars 2024.

Conformément à l’article 92 de la Constitution, le Président de la République saisira le Conseil constitutionnel pour recueillir son avis sur les conclusions et recommandations du dialogue national.

Le Président de la République a, par ailleurs, magnifié la volonté d’apaisement, de pacification de l’espace politique, de réconciliation et de dépassement de l’ensemble des acteurs du dialogue national afin de préserver la stabilité du pays et de consolider un Sénégal uni, résilient et prospère dans la solidarité, l’équité et l’épanouissement de ses populations.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé au Conseil sa volonté de faire adopter ce jour un projet de loi d’amnistie, qui sera présenté à l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais. En outre, le Président de la République a invité le Gouvernement à mettre en œuvre des mesures d’assistance en faveur des familles des personnes décédées lors de manifestations.

Poursuivant sa communication sur les droits des consommateurs, le Président de la République a rappelé ses orientations et les efforts consentis par l’Etat avec l’application de la loi 2021-25 du 12 avril 2021 sur les prix et la protection des consommateurs.

Dans cette perspective, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de faire le point sur : (i) l’état d’application des mesures économiques et sociales de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, (ii) la politique de maitrise des prix des denrées de consommation courante.

En cette période de Carême et très prochainement de Ramadan, le Président de la République a relevé l’impératif de veiller à l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits de première nécessité à des prix accessibles aux populations.

A ce titre, le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la mobilisation des services de l’Etat dans le cadre du contrôle économique notamment, pour assurer l’application stricte des prix homologués.

Le Président de la République a invité, dès lors, le Ministre chargé du Commerce à poursuivre des concertations rapides avec les acteurs de l’écosystème du Commerce, en vue d’anticiper et de juguler toute tendance ou risque de spéculation sur les marchés.

Le Chef de l’Etat a enfin indiqué l’urgence d’asseoir une stratégie de renforcement des droits des Consommateurs dans le contexte de l’organisation de la Journée internationale des droits des Consommateurs, le 15 mars 2024.

Saisissant l’occasion de la célébration le vendredi 1er mars 2024, de la Journée internationale de la Protection civile, le Président de la République a rappelé les réalisations notables constatées, pour renforcer la transformation et la montée en puissance de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP), dont la présence territoriale, les équipements, les ressources humaines et la doctrine d’intervention ont été améliorés de façon significative depuis 2012.

Dans cet élan, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Intérieur et au Ministre, auprès du Ministre de l’Intérieur en charge de la Protection civile et de la Sécurité de proximité de poursuivre l’accélération de la mise en œuvre territoriale de la Stratégie nationale de la Protection civile en liaison avec les collectivités territoriales, les autorités administratives déconcentrées, les acteurs privés et les communautés.

Au demeurant, le Chef de l’Etat a signalé l’importance de veiller à la sécurité civile des établissements recevant du public, des marchés, espaces commerciaux et édifices publics notamment, mais également à l’audit et aux contrôles systématiques des bâtiments menaçant ruine, ainsi que des établissements et infrastructures classés.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur le désenclavement de la région naturelle de Casamance et de la liaison maritime Dakar- Ziguinchor, en demandant au Premier Ministre de prendre avec les Ministres concernés toutes les dispositions urgentes et adéquates en vue d’accélérer le développement des systèmes de transport terrestres, maritimes et aériens desservant les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel consacré au pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam ;
  • les concertations avec la Communauté universitaire ;
  • la réception de génisses à haut potentiel laitier ;
  • la situation de la mise en œuvre du Programme Spécial de Désenclavement ;
  • la situation du paiement des bourses de sécurité familiale.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
  • le Ministre de l’Education nationale a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale;
  • le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a fait une communication sur la situation pédagogique et sociale dans les établissements d’enseignement supérieur, l’orientation des nouveaux bacheliers, le démarrage du super calculateur et le lancement du Nano satellite « Gainde-Sat » ;
  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de loi portant amnistie ;
  • le projet de décret modifiant le décret n° 2020 – 1788 du 23 septembre 2020 portant création d’une allocation spéciale de retraite au profit des enseignants et chercheurs titulaires des universités.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Diène NDIAYE, Ingénieur des pêches et de l’Aquaculture, précédemment Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme et des Loisirs, est nommé Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs, en remplacement de Monsieur Mamadou Bassirou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
  • Monsieur Mamadou Lamine Bara GUEYE, titulaire d’un Master of Business Administration (MBA) en Qualité Hygiène Sécurité et Environnement, est nommé Directeur général de l’Office de Gestion des Infrastructures sportives.
  • Monsieur Pape Sambare NDIAYE, Administrateur civil principal, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère du Pétrole et des Energies, en remplacement de Monsieur Ibrahima NDIAYE, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

Fait à Dakar, le 28 février 2024

Le Ministre du Commerce, de la Consommation

et des Petites et moyennes Entreprises,

Porte-parole du Gouvernement

Abdou Karim FOFANA

Seydi Gassama: « Macky Sall n’a jamais été un homme de paix » – Un regard critique sur la proposition de Loi d’Amnistie

La proposition de loi d’amnistie annoncée par le président Macky Sall a suscité une vive réaction de la part de Seydi Gassama, directeur exécutif de Amnesty International section Afrique. Dans une déclaration publique, Gassama a exprimé son opposition ferme à cette initiative, arguant que le chef de l’État n’a jamais été un homme de paix et que ses actions récentes contredisent les valeurs de justice et de démocratie.

Dans son message, Seydi Gassama pointe du doigt le comportement du président Sall envers ses adversaires politiques. Selon lui, plutôt que d’opter pour un dialogue constructif et une conciliation, le président a choisi de persécuter et de marginaliser ses opposants les plus notables, notamment Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko, en utilisant des tactiques politiques et judiciaires discutables pour les éliminer du paysage politique.

Le directeur exécutif d’Amnesty International section Afrique affirme que cette stratégie du président Sall a sapé les fondements de la démocratie au Sénégal, en étouffant la voix de l’opposition et en restreignant les libertés civiques. Cette répression politique, selon Gassama, a contribué à créer un climat de méfiance et de tension au sein de la société sénégalaise, alimentant ainsi les troubles sociaux et les manifestations qui ont éclaté ces dernières années.

Gassama souligne également les conséquences tragiques de cette répression, en mettant en lumière les pertes humaines et les atteintes aux droits de l’homme survenues lors des manifestations qui ont secoué le pays entre mars 2021 et février 2024. Près de 60 personnes ont perdu la vie, des dizaines ont été soumises à la torture et à des mauvais traitements, et environ un millier ont été emprisonnées arbitrairement. Ces événements, selon Gassama, témoignent du climat de répression et d’intimidation qui règne sous le régime de Macky Sall.

Dans un appel poignant à la fin de son message, Seydi Gassama rejette catégoriquement la proposition de loi d’amnistie et dénonce tout acte de déni de justice. Il appelle à la responsabilité et à la transparence de la part du gouvernement sénégalais, exhortant les autorités à respecter les droits fondamentaux de tous les citoyens et à œuvrer pour une véritable démocratie et un État de droit au Sénégal.

La prise de position de Seydi Gassama reflète les préoccupations croissantes au sein de la communauté internationale concernant la situation des droits de l’homme et de la démocratie au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des défis socio-politiques majeurs, les appels à la justice, à la responsabilité et au respect des droits fondamentaux résonnent de plus en plus fort, appelant à une action urgente et concertée pour promouvoir la paix et la stabilité dans le pays.

Clôture de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar : Retour sur les détails de l’affaire

La police du Plateau a annoncé avoir bouclé son enquête sur l’affaire tragique de Baïdy Amar, fils de feu l’homme d’affaires Ameth Amar, dont le corps a été retrouvé sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les derniers développements de cette affaire, qui a suscité une vive émotion dans l’opinion publique sénégalaise, révèlent des éléments troublants sur les circonstances entourant la mort de ce jeune homme.

Baïdy Amar, jeune homme issu d’une famille influente, a été retrouvé mort dans des circonstances encore troubles. Son décès a plongé sa famille dans une profonde douleur et a soulevé de nombreuses questions quant aux causes exactes de sa mort. Son père, Ameth Amar, célèbre homme d’affaires sénégalais, a exprimé sa profonde tristesse et son désarroi face à cette tragédie, soulignant le choc ressenti par toute la famille.

Les résultats de l’autopsie, dévoilés par les autorités médicales, ont révélé que le décès de Baïdy Amar était lié à une overdose. Le médecin légiste a conclu que la cause probable du décès était un arrêt cardiorespiratoire résultant probablement d’une intoxication par une dose excessive de drogue inhalée. De plus, les tests d’urine effectués après une prise de sang ont confirmé la présence de substances illicites dans son organisme, confirmant ainsi les soupçons initiaux.

Lors de l’examen minutieux de l’appartement où le corps de Baïdy Amar a été découvert, les enquêteurs ont trouvé des traces de cocaïne sur le lit qu’il partageait avec sa compagne algérienne. De plus, la découverte d’un sachet contenant 25 grammes de substance a renforcé les soupçons quant à une possible consommation de drogue. Ces éléments, combinés aux résultats de l’autopsie, ont jeté une lumière crue sur les activités qui se déroulaient dans l’appartement.

Dans le cadre de l’enquête, quatre personnes ont été interpellées, dont Z. F., un ami proche de la victime, sa compagne française, J. M., ainsi que le chauffeur A.S. Ces individus ont été déférés devant les autorités judiciaires pour répondre de leur implication présumée dans cette affaire. Les circonstances exactes de leur arrestation et leur rôle potentiel dans la mort de Baïdy Amar restent encore à déterminer, mais leur implication soulève de nouvelles questions sur les événements qui ont précédé le décès tragique du jeune homme.

La clôture de l’enquête marque une étape cruciale dans la recherche de vérité et de justice pour Baïdy Amar et sa famille. Alors que l’opinion publique sénégalaise reste sous le choc de cette tragédie, les autorités s’efforcent de faire toute la lumière sur cette affaire afin d’apporter des réponses aux questions qui persistent. En attendant, la mémoire de Baïdy Amar reste gravée dans les cœurs de ses proches et de ceux qui ont été touchés par sa disparition prématurée.

Conseil des ministres : Un moment clé dans la crise politique au Sénégal

Le Conseil des ministres prévu ce mercredi au Sénégal sera particulièrement scruté, alors que le pays est plongé dans une crise politique suite au report de l’élection présidentielle prévue initialement le 26 février. Les débats s’intensifient autour de la date du scrutin et de la question de l’amnistie générale.

Date de l’élection présidentielle :

Le chef de l’État Macky Sall doit prendre une décision cruciale concernant la date de l’élection présidentielle, après les recommandations issues du « dialogue national » qui s’est tenu récemment. Plusieurs participants ont suggéré que le scrutin soit organisé après le 2 avril, date de l’expiration du mandat de M. Sall. Des propositions évoquent le 2 juin comme date possible pour l’élection, mais des opinions divergentes subsistent quant à cette échéance.

Une proposition de maintien de Macky Sall au pouvoir jusqu’à l’installation de son successeur a également été avancée, soulevant des préoccupations constitutionnelles et politiques. Certains acteurs politiques craignent que cette prolongation ne soit une manœuvre pour favoriser le camp présidentiel ou pour permettre à M. Sall de s’accrocher au pouvoir.

Amnistie générale :

Parallèlement à la question de la date de l’élection, un projet de loi d’amnistie générale est également attendu lors du Conseil des ministres. Cette amnistie est considérée comme une réponse à la crise déclenchée par le report de l’élection présidentielle. Cependant, cette initiative suscite également des controverses, notamment en ce qui concerne les conditions de son application et son impact sur la justice et la vérité.

Réactions et incertitudes :

Les propositions émanant du « dialogue national » ont été accueillies avec méfiance par une partie de la classe politique et de la société civile, notamment ceux qui ont boycotté le dialogue. Des interrogations persistent quant à l’acceptation de ces propositions par le président Macky Sall et la réaction des opposants au report de l’élection.

La situation reste donc incertaine, avec des enjeux constitutionnels et politiques majeurs en jeu. La réaction du Conseil constitutionnel, qui avait précédemment exprimé son opposition au report de l’élection, ainsi que la mobilisation de l’opposition et de la société civile seront également déterminantes dans les développements à venir de la crise politique au Sénégal.

Mort suspecte à Abéné : Un Français de 75 ans retrouvé sans vie dans sa chambre

Hier après-midi, un événement tragique a secoué la paisible localité d’Abéné, située dans la commune de Kafountine, département de Bignona. Le corps sans vie de Guy Furmier, un ressortissant français âgé de 75 ans, a été découvert dans sa chambre.

Selon une source proche citée par le dakarois.sn, les circonstances de la mort demeurent floues, mais des traces d’étranglement auraient été constatées sur le cadavre, alimentant ainsi les soupçons de crime. La gendarmerie de Ziguinchor a rapidement réagi en ouvrant une enquête afin de faire toute la lumière sur ce drame et d’identifier les responsables de cet acte odieux.

Abéné, réputée pour sa quiétude et sa convivialité, est plongée dans l’émoi et l’incompréhension face à cette tragédie. Les habitants expriment leur choc et leur solidarité envers la famille de la victime, tandis que les autorités locales appellent au calme et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour faire avancer l’enquête.

Cette affaire suscite une vive émotion au sein de la communauté locale et au-delà, rappelant l’importance de la sécurité et de la vigilance dans nos sociétés. En attendant les résultats de l’enquête, la justice et la vérité doivent prévaloir pour que la mémoire de Guy Furmier soit honorée et que ses proches puissent trouver le réconfort dans la justice.

AS –  Le Dakarois Ziguinchor

                         

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24

Le Dakarois Quotidien N°119 – du 28/02/24
🔴 3ème Date Proposée pour l’Élection Présidentielle: Le 2 Juin Retenu par le Dialogue National

Dialogue national : capacités dynamiques en mouvement (par Dr Ousseynou TOURE)

Les acteurs du dialogue national ont usé des ressources-compétences pour enclencher un processus d’échanges, mais, malheureusement sans un effet direct sur les citoyens. Avec un réel risque, sur un horizon non-maîtrisé, dans un contexte conflictuel très changeant. Notre parti-pris s’analyse à l’aune d’une meilleure prise en compte de l’agir sociologique et des intelligences locales.

UN : les propos liminaires du Chef de l’État n’ont pas exercé une influence positive sur la suite des échanges. En l’espèce, le seul usage des ressources tangibles et intangibles (présence des acteurs institutionnels, secret des délibérations, code électoral, Constitution, posture étatique…) et des compétences clefs (maîtrise des éléments de langage, de la stratégie politique, de la posture cognitive…) ne suffisent plus pour atteindre des résultats. Il y a lieu de prendre en considération l’artefact psychologique des différentes parties prenantes. Dès lors, la question qui se pose est celle du lien qui existe entre l’adoption d’un Considérant qualitatif (vérité des faits et des dires) et l’atteinte des résultats. En d’autres termes, en quoi la fixation sur un Considérant qualitatif peut influencer les résultats attendus ?

Le Considérant qualitatif projeté par le Chef de l’État envers l’opinion publique, renvoie d’une part, particulièrement à l’exploitation du contenu des textes juridiques (Code électoral et Constitution) et, d’autre part, à la gestion des relations transversales avec plusieurs acteurs institutionnels comme politique. Le résultat est connu ; il s’agit de retenir une date et une gestion de l’après 2 avril 2024, à la suite d’une décision unilatérale. Or, il me semble que le contenu des textes juridiques s’avère incomplet, pour servir d’arbitre, et de surcroît, pour être à la base d’une manifestation d’un fort consensus, même si les décisions du Conseil constitutionnel s’appliquent à Tous. C’est pourquoi, dès le départ, la lettre du dialogue est biaisée. Et dans l’esprit, le « Je » présidentiel est à l’opposé du « Nous » rassembleur de l’Opposition (16/19 candidats validés). La conséquence immédiate est les autres candidats spoliés vont produire des éléments de langage spoliés, et du coup, une apnée cognitive mettant tous les corps constitués ainsi que les citoyens, très mal à l’aise et donnant l’impression de fragments et bribes de messages insuffisamment reliés, à l’image d’une improvisation. La prise de décision issue du dialogue sur la base d’un léger consentement ne fera que craqueler notre démocratie. Pourquoi alors provoquer un capharnaüm de mauvais aloi ?

Surement le Considérant qualitatif s’adosse sur des transformations permanentes. La cristallisation sur le développement des relations transversales avec une bonne partie de l’Opposition (les recalés) et quelques membres de la société civile, sont des exemples de ces transformations permanentes. A y voir de près, ce Considérant qualitatif maladroitement élaboré renseigne sur la fragilité du processus. Il est liberticide et pernicieux. Dès lors, le dialogue qualitatif devra être porté par le prochain Président pour accorder plus d’importance à l’évaluation et à l’amélioration des points d’attention dans leur ensemble.

DEUX : Le Considérant quantitatif est relatif au poids numérique des participants au dialogue. Certains protagonistes politiques misent sur une pluralité de participants, pour, (peut-être ?), crédibiliser les résultats qui en sortiront. Les tenants de cette option semblent vouloir passer par le plus long chemin, au-delà des délais prévisionnels, pour ne pas aller, au plus vite, aux élections. D’autres acteurs ont fait émerger la notion de la quantité gratuite, avec l’idée que les 19 candidats validés qui devraient être au cœur du dialogue risquent de saper l’obtention de consensus. Dans ce prolongement, la non-participation de 16 candidats validés, au dialogue, par un contournement tactique, dénature les enjeux des échanges. Il en résulte donc que la mise en place d’un dialogue inclusif provoquerait, à l’état des choses, des changements dans la tenue des élections, les prises de décisions et les perspectives au sein de l’État et des états-majors politiques. Ce dialogue inclusif affecterait certainement les objectifs attendus, c’est-à-dire, la tenue des élections avant 02 avril. Cette affectation, difficilement mesurable, se ressent immédiatement dans le fonctionnement normal de nos institutions, la plupart, en hibernation. Ainsi, l’on peut dire que le fait de miser sur la quantité, en termes de participation, serait une projection d’une contre-performance future. Ici, la qualité doit être de rigueur, au détriment de la quantité. La tenue d’un dialogue avec les 16, permet de sublimer leurs efforts fournis lors des parrainages, de valoriser leur statut social d’homme/femme politique et de valider leurs contenus programmatiques. Toute chose parmi tant d’autres qui repose réellement sur un agir social dans ce contexte de frugalité politicienne.

TROIS : Le Considérant financier et économique n’a pas été convoqué pour mobiliser les acteurs socio-politiques au dialogue. Et pourtant, me semble-t-il, c’est le plus important. Une invite articulée autour des enjeux financiers et économiques avec des impacts réels sur notre PIB (risque de chute), sur les conditions de vie des populations, sur le rétrécissement du pouvoir d’achat, apparaît opportune. C’est pourquoi, une nouvelle intelligence collective basée sur les impacts économiques et financier s’impose. Comment réunir tous les acteurs sans positionner, de façon tranchée, la donne économique et financière, de la tenue urgente des élections ? Privilégier les considérants outre qu’économique et financier me paraît réducteur, en termes d’approche et de stratégie de sortie de crise. Porter des œillères n’incluant pas la donne économique et financier obère l’action de développement que le dialogue pourrait charrier. Pour mieux mesurer les effets de ce statut quo politique, une approche qui mobilise à la fois, le qualitatif, le quantitatif et le financier, c’est-à-dire qualimètrique serait indispensable. Cela sera d’autant plus utile qu’il permettra de mesurer les impacts et surtout d’intégrer tous les éléments véridiques inhérents à la gestion des hommes, des femmes et de leurs humeurs. Le plus court chemin doit être une ligne droite vers la vérité, rectiligne vers les élections et sans anicroche vers le développement économique. Cela paraît simple non ! Toute autre approche serait superflue et nous mènera vers le chaos. Qu’Allah nous en préserve.

Au total, ici, le paradoxe d’une prise de décision unilatérale, en porte-à-faux avec la normalité d’une entité démocratique, requiert, pour sa solution, des capacités dynamiques. Celles-ci devraient mettre l’accent sur le caractère instable de la position politique avantagée des uns et des autres dans un environnement qui change rapidement et de façon continue. Ainsi, les chapelles politiques doivent s’appuyer sur des capacités dynamiques pour apprendre du processus et modifier leurs bases et ressources dans le temps, afin de maintenir le pays dans un environnement apaisé. Réfléchissons SENEGAL.

Dr Ousseynou TOURE,

Spécialiste en communication et formation

Mme Khady Fall Tall appelle le Président Macky Sall à prendre la meilleure décision

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Mme Khady Fall Tall, porte-parole de l’organisation « Eutou Diam », a lancé un appel au Président Macky Sall, l’invitant à prendre la meilleure décision pour l’avenir du pays. Cette déclaration intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en ce qui concerne la date de l’élection présidentielle et les controverses entourant les candidatures.

Dans son discours, Mme Khady Fall Tall a souligné l’importance pour le chef de l’État de faire preuve de sagesse et de responsabilité dans ses choix, afin de garantir la stabilité et la prospérité du Sénégal. Elle a également appelé à un dialogue inclusif et transparent, où toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à la recherche de solutions consensuelles.

En tant que représentante de la société civile, Mme Khady Fall Tall a insisté sur la nécessité de placer l’intérêt national au-dessus de toute considération partisane ou personnelle. Elle a souligné que les décisions prises aujourd’hui auront un impact significatif sur l’avenir du pays et sur la vie de millions de citoyens sénégalais.

L’appel de Mme Khady Fall Tall résonne comme un rappel de l’importance de la démocratie, de la gouvernance transparente et de la consultation populaire dans la prise de décision politique. En ces temps de défis et d’incertitudes, il est essentiel que les dirigeants du Sénégal écoutent la voix du peuple et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation.

En conclusion, Mme Khady Fall Tall et l’organisation « Eutou Diam » appellent le Président Macky Sall à faire preuve de leadership et de vision pour guider le Sénégal vers un avenir meilleur. Ils lui demandent de prendre des décisions éclairées et équitables, dans le respect des principes démocratiques et des droits fondamentaux de tous les citoyens.

Dialogue National : Un pilier de la démocratie et de l’Unité Nationale

Le Sénégal a récemment été le théâtre d’un événement politique majeur avec la tenue du Dialogue National, une plateforme de discussion où une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de citoyens engagés se sont réunis pour débattre des questions cruciales qui façonnent l’avenir du pays. Cet article se penchera sur l’importance du Dialogue National en tant que pilier de la démocratie et de l’unité nationale au Sénégal.

Le Dialogue National intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des incertitudes, notamment en raison du report de l’élection présidentielle et des controverses entourant les candidatures. Convoqué par le chef de l’État, cet événement visait à réunir les différentes parties prenantes pour discuter de questions essentielles telles que la gouvernance politique et économique, la justice sociale et la cohésion nationale.

Durant plusieurs jours, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs préoccupations, leurs idées et leurs visions pour l’avenir du pays. Les discussions ont porté sur une variété de sujets, reflétant la diversité des opinions et des perspectives au sein de la société sénégalaise. Malgré les divergences, certains points de convergence ont émergé, tels que la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la transparence.

Le Dialogue National a permis de mettre en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal, mais aussi les nombreuses opportunités qui s’offrent au pays. La jeunesse dynamique et l’entrepreneuriat en plein essor ont été identifiés comme des atouts majeurs pour le développement économique et social. Cependant, des défis persistants tels que la pauvreté et le chômage nécessitent une attention urgente.

En fin de compte, le Dialogue National représente une étape importante sur le chemin vers un Sénégal plus inclusif, prospère et démocratique. En favorisant le dialogue, la compréhension mutuelle et la recherche de solutions communes, le pays peut surmonter ses divisions et avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens. L’unité nationale, la tolérance et le respect de la diversité culturelle sont des valeurs fondamentales qui doivent guider cette démarche.

Le Dialogue National au Sénégal témoigne de la volonté du peuple sénégalais de construire un avenir meilleur pour tous. En unissant leurs forces et en travaillant ensemble, les Sénégalais peuvent surmonter les défis qui se dressent sur leur chemin et bâtir une société plus juste, plus équitable et plus prospère. Le Dialogue National est un rappel de l’importance de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’engagement envers l’unité nationale.

Thione Niang : « Ce dialogue est le socle de notre démocratie, nous devons aller aux élections avant… »

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, Thione Niang, entrepreneur et figure influente de la société civile, a exprimé son point de vue sur l’importance de cette rencontre et sur la nécessité d’aller aux élections dans un futur proche.

Pour Thione Niang, le Dialogue National représente un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise. Il a souligné l’importance de cette plateforme comme moyen de favoriser le dialogue, la concertation et la recherche de solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, cet événement offre une opportunité précieuse de rassembler les différentes parties prenantes de la société pour discuter des questions essentielles et œuvrer ensemble à la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

En ce qui concerne les élections, Thione Niang a plaidé en faveur d’une organisation rapide et transparente du scrutin présidentiel. Il a souligné l’importance de respecter le calendrier électoral et de garantir des élections libres, justes et démocratiques. Pour lui, il est essentiel que le peuple sénégalais puisse exercer son droit de vote dans un climat de confiance et de transparence.

Thione Niang a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays dans cette période pré-électorale. Il a appelé à éviter toute forme de tension ou de confrontation et à privilégier le dialogue et la recherche de consensus entre les différents acteurs politiques et sociaux.

Thione Niang a réaffirmé son engagement envers la démocratie et l’avenir du Sénégal. Il a encouragé tous les citoyens à participer activement au processus démocratique et à œuvrer ensemble pour la construction d’une société plus juste, plus inclusive et plus prospère. Selon lui, le Dialogue National et les élections à venir sont des étapes cruciales dans cette démarche, et il est essentiel que tous les acteurs s’engagent pleinement dans ce processus pour assurer un avenir meilleur pour le Sénégal.

Ahmed Khalifa Niasse plaide pour la participation de Karim Wade aux élections lors du Dialogue National

Le Dialogue National au Sénégal, entamé récemment, a été le théâtre de débats animés et de prises de position marquantes. Parmi les voix influentes ayant participé à cet événement crucial, celle d’Ahmed Khalifa Niasse s’est distinguée en plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections présidentielles.

Ahmed Khalifa Niasse, figure politique respectée au Sénégal, a mis en avant l’importance de l’inclusivité dans les processus électoraux. Son plaidoyer en faveur de Karim Wade, dont la candidature à la présidentielle avait été rejetée par le Conseil constitutionnel, a attiré l’attention et suscité des débats passionnés.

Selon Ahmed Khalifa Niasse, exclure Karim Wade du processus électoral constituerait une erreur politique et une violation des principes démocratiques fondamentaux. Il a souligné la nécessité de respecter les droits politiques de tous les citoyens, y compris ceux qui expriment des désaccords avec le gouvernement en place.

En plaidant pour la participation de Karim Wade aux élections, Ahmed Khalifa Niasse a insisté sur l’importance de créer un environnement politique ouvert et inclusif, où toutes les voix sont entendues et toutes les perspectives sont prises en compte. Il a appelé à la mise en place de conditions équitables et transparentes pour permettre à tous les candidats de concourir sur un pied d’égalité.

La position de Ahmed Khalifa Niasse intervient dans un contexte de tensions politiques et de contestations autour du processus électoral au Sénégal. Son appel au dialogue et à l’inclusivité reflète l’aspiration à un débat démocratique constructif et à la recherche de solutions consensuelles pour l’avenir du pays.

Le plaidoyer de Ahmed Khalifa Niasse lors du Dialogue National souligne l’importance de cette plateforme comme lieu de délibération démocratique et d’échange d’idées, où les différents acteurs de la société peuvent exprimer leurs opinions et contribuer à façonner le cours politique du Sénégal.

Dialogue National/Capitaine Diéye : Notre pays a été infiltré par des groupes organiser.

Lors du dialogue national en cours au Sénégal, le Capitaine Diéye a pris la parole pour partager ses préoccupations quant à la situation actuelle du pays. Son intervention a été marquée par des déclarations surprenantes, mettant en lumière des problèmes de sécurité et d’infiltration par des groupes organisés.

Le Capitaine Diéye a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité nationale, soulignant que le pays avait été infiltré par des groupes organisés. Cette déclaration soulève des questions importantes sur les défis sécuritaires auxquels est confronté le Sénégal et la nécessité de prendre des mesures pour protéger la population et maintenir l’ordre public.

Face à cette menace potentielle, le Capitaine Diéye a appelé à la vigilance et à l’action de la part des autorités compétentes. Il a souligné l’importance de renforcer les capacités de sécurité et de coopérer avec les forces nationales et internationales pour contrer toute tentative d’infiltration ou d’activité criminelle sur le territoire sénégalais.

Pour faire face à cette menace, le Capitaine Diéye a plaidé en faveur d’un renforcement de la coordination entre les différentes agences de sécurité et de renseignement du pays. Il a également souligné l’importance de renforcer les capacités de surveillance et de contrôle aux frontières pour prévenir toute intrusion ou activité illicite.

L’intervention du Capitaine Diéye au dialogue national met en lumière les défis de sécurité auxquels est confronté le Sénégal et souligne l’importance de prendre des mesures pour protéger le pays contre toute menace potentielle. En sensibilisant sur ces questions, il contribue à susciter une prise de conscience collective et à mobiliser des efforts pour assurer la sécurité et la stabilité du pays.

Dialogue National : L’Engagement de l’ONG Ngoné Ndoye

Ngoné Ndoye a pris part au dialogue national en cours au Sénégal, marquant ainsi son engagement envers le processus démocratique et la construction d’un avenir meilleur pour le pays. Pour cette organisation non gouvernementale, il était impératif de participer à cette rencontre historique pour contribuer aux discussions sur les défis et les enjeux nationaux.

En tant qu’ONG, Ngoné Ndoye considère qu’il était de son devoir de venir écouter et contribuer aux débats du dialogue national. Cette participation reflète l’engagement de l’organisation envers la démocratie participative et son désir de jouer un rôle constructif dans la résolution des problèmes qui affectent la société sénégalaise.

Lors du dialogue national, Ngoné Ndoye a saisi l’occasion pour plaider en faveur des causes sociales qui lui sont chères. En mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les groupes les plus vulnérables de la société, tels que les enfants, les femmes et les personnes vivant dans la pauvreté, l’organisation a cherché à sensibiliser les décideurs sur l’importance de prendre des mesures concrètes pour améliorer leur situation.

La participation de Ngoné Ndoye au dialogue national contribue à renforcer la participation citoyenne dans le processus décisionnel du pays. En encourageant les citoyens et les organisations de la société civile à s’impliquer activement dans les débats politiques et sociaux, l’ONG promeut une gouvernance plus transparente, inclusive et démocratique.

La participation de l’ONG Ngoné Ndoye au dialogue national démontre son engagement envers la démocratie, la justice sociale et le développement durable au Sénégal. En travaillant en collaboration avec d’autres acteurs nationaux, l’organisation contribue à forger un avenir plus juste et prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Dialogue National : Cheikh Tidiane Gadio Dénonce l’ingérence des médias étrangers et des chancelleries

Lors du dialogue national entamé ce lundi, Cheikh Tidiane Gadio, candidat recalé à l’élection présidentielle de 2024 et ancien membre de la coalition au pouvoir, Benno Bokk Yakaar, a vivement critiqué l’implication de certains médias internationaux et de certaines chancelleries dans la gestion de la crise politique sénégalaise. Une situation qu’il juge inacceptable.

« Ce qui me peine le plus dans cette crise, c’est l’ingérence des étrangers les plus influents et de certaines chancelleries », a déclaré l’ancien ministre des affaires étrangères. Il a particulièrement mis en cause le comportement de certaines radios internationales, les accusant de se comporter comme des acteurs majeurs de la vie politique sénégalaise. Selon lui, ces médias étrangers semblent penser que le destin du Sénégal est entre leurs mains, une situation qu’il considère comme inacceptable.

Sans citer explicitement de pays en particulier, Cheikh Tidiane Gadio a critiqué les diktats des grandes puissances mondiales, y compris celles qui se prétendent être des grandes démocraties. Il a souligné leur capacité à utiliser leur influence pour influencer les affaires intérieures du Sénégal, remettant en question leur légitimité à le faire. Selon lui, ces pays se positionnent comme des parties prenantes face aux défis que le Sénégal doit relever, une attitude qu’il considère comme une forme d’ingérence inacceptable.

Cheikh Tidiane Gadio a appelé le peuple sénégalais à comprendre les défis auxquels le pays est confronté, notamment la menace du terrorisme international, la présence des trafiquants de drogue et l’influence des lobbys pétroliers et gaziers. Il a insisté sur la nécessité de préserver la souveraineté nationale et de faire face aux défis internes et externes sans ingérence étrangère indue.

Les propos de Cheikh Tidiane Gadio reflètent les préoccupations croissantes au Sénégal concernant l’ingérence étrangère dans les affaires politiques du pays. Alors que le dialogue national se poursuit, il est crucial de trouver des solutions internes aux défis auxquels le pays est confronté, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance.

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24

Le Dakarois Quotidien N°118 – du 27/02/24
🔴 Dialogue National: Macky Sall Renvoie la Balle au Conseil Constitutionnel

Vers une grève générale de 48 heures à l’hôpital régional de Ziguinchor : Le SYNTRAS dénonce la gestion du directeur

Après une période de trois ans sans mouvement de grève, le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS) du centre hospitalier régional de Ziguinchor se prépare à déclencher une grève générale de 48 heures. Le Secrétariat général du syndicat, lors d’un sit-in ce matin, a vivement critiqué la gestion du directeur de l’hôpital et a menacé d’organiser une grève les mardi et mercredi suivants.

Selon Siméon Faye, secrétaire général du SYNTRAS/Section du centre hospitalier régional de Ziguinchor, la situation à l’intérieur de l’établissement de santé est catastrophique. Depuis l’arrivée du directeur Ndiamé Diop en juin 2021, l’hôpital est en proie à de sérieux problèmes de gestion, entraînant une détérioration significative de ses services et de ses infrastructures.

Des problèmes multiples dénoncés par le SYNTRAS :

Gestion du Personnel : Le SYNTRAS accuse le directeur de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour résoudre les problèmes liés à la gestion du personnel, notamment en ce qui concerne les questions de traitement salarial et de cotisations à l’IPRES (Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal). En conséquence, l’hôpital a accumulé une dette de 325 millions de francs CFA envers l’IPRES, ce qui a des répercussions négatives sur les travailleurs partant à la retraite.

Avancement du Personnel Contractuel : Le SYNTRAS dénonce le non-avancement du personnel contractuel depuis trois ans, ce qui constitue une violation flagrante des droits des travailleurs.

Nébuleuse dans la Passation des Marchés : Les membres du SYNTRAS accusent la direction de l’hôpital de surfacturation dans la passation des marchés, citant des exemples tels que l’achat de produits et de matériel à des prix exorbitants, bien au-dessus des prix du marché.

Appel à l’IGE et à l’OFNAC :

Face à ces graves allégations, le SYNTRAS demande une intervention urgente de l’Inspection Générale d’État (IGE) pour enquêter sur la gestion financière du directeur Ndiamé Diop. Le syndicat affirme également avoir saisi l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) pour examiner de près les pratiques administratives de l’hôpital.

La situation à l’hôpital régional de Ziguinchor est alarmante, avec des travailleurs de la santé confrontés à des problèmes de gestion, de traitement salarial et de conditions de travail inacceptables. Le SYNTRAS, en dénonçant ouvertement ces problèmes, espère obtenir des réponses concrètes de la part des autorités et améliorer les conditions de travail pour ses membres. Reste à voir comment les autorités réagiront face à ces graves accusations et si des mesures seront prises pour remédier à la situation.

EXCLUSIF : Baïdy Amar décédé d’une overdose : Résultats de l’autopsie révélés

Dans une nouvelle étape cruciale de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar, fils du défunt milliardaire Ameth Amar, des révélations exclusives ont été obtenues par Seneweb. Selon les résultats de l’autopsie transmis aux enquêteurs du commissariat d’arrondissement du Plateau, le décès de Baïdy Amar est attribué à une overdose.

Le médecin légiste chargé de l’autopsie a déterminé que le décès de Baïdy Amar était dû à un arrêt cardiorespiratoire, probablement causé par une intoxication due à une dose excessive inhalée de substances. Cette conclusion met en lumière la gravité de la consommation de drogue présumée de la victime.

Les résultats des tests urinaires, réalisés après une prise de sang, ont confirmé la présence de substances illicites dans le système de Baïdy Amar. Ces résultats positifs à la consommation de drogue, selon nos sources, étayent l’hypothèse d’une overdose liée à une consommation excessive de substances psychoactives.

Des informations provenant du dossier suggèrent que Baïdy Amar était un consommateur régulier de drogues diverses, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Cette révélation soulève des questions sur les habitudes et les pratiques de la victime en matière de consommation de drogue, ainsi que sur les circonstances entourant son décès.

Des prélèvements supplémentaires ont été effectués pour réaliser des tests toxicologiques approfondis. Les résultats de ces tests sont attendus et pourraient fournir des informations supplémentaires sur les substances spécifiques retrouvées dans le système de la victime. Cependant, ces résultats ne sont pas encore disponibles pour les enquêteurs du commissariat du Plateau.

La révélation de ces résultats d’autopsie met en lumière la complexité de l’enquête sur la mort de Baïdy Amar et soulève de nouvelles questions sur les circonstances entourant son décès. Alors que l’enquête se poursuit, les autorités cherchent à obtenir une image plus claire des événements ayant conduit à la tragédie et à identifier d’éventuels responsables. Restez à l’écoute pour des mises à jour alors que cette histoire continue de se développer.

Conakry : Deux morts et des blessés graves lors de manifestations

Des affrontements violents ont éclaté à Conakry, en Guinée, alors que les syndicats appelaient à une grève générale ce lundi. Les événements ont rapidement dégénéré, entraînant la mort de deux personnes et laissant plusieurs autres entre la vie et la mort.

Selon une source hospitalière citée par l’AFP, deux personnes ont été tuées par des tirs à balle réelle lors des manifestations. Parmi les victimes se trouve Mamadi Keïta, un élève de 18 ans touché au thorax à Sonfonia, un quartier de la haute banlieue de Conakry. Le deuxième décès a été signalé à Hamdallaye, où Abdoulaye Touré a succombé à ses blessures. Deux autres personnes gravement blessées se battent actuellement pour leur vie, portant ainsi le bilan humain à deux morts et plusieurs blessés graves.

Les troubles ont touché plusieurs quartiers, notamment Bambeto, Wanindara et d’autres points chauds de la route Le Prince. Ces affrontements ont entraîné une escalade de la violence, plongeant la capitale dans un climat de tension extrême. Malgré cela, le centre des affaires de Conakry, Kaloum, est resté relativement calme, une situation inhabituelle dans cette région habituée à l’agitation.

Les syndicats guinéens ont appelé à cette grève générale pour exiger la libération du leader du syndicat de la presse, condamné à trois mois de prison ferme. Outre cette demande, ils réclament également une baisse des prix des denrées de première nécessité. Malgré des tentatives de dialogue avec les autorités et les leaders religieux, aucune avancée significative n’a été réalisée.

La situation reste tendue à Conakry alors que les manifestations et les affrontements se poursuivent. Les autorités guinéennes sont confrontées à un défi de taille pour rétablir l’ordre et répondre aux revendications des manifestants, dans un contexte où le climat politique et social est déjà extrêmement instable.

Drame à Bambey : Le corps d’une élève retrouvé dans un puits

Une tragédie secoue la communauté de Bambey suite à la découverte macabre du corps en état de putréfaction d’une élève, A. Dieng, retrouvé dans un puits. Disparue depuis la nuit du samedi dernier, cette terrible nouvelle a plongé la région dans la consternation et l’incompréhension.

La découverte sordide a eu lieu ce lundi vers 16 heures, dans le village de Niokette, situé dans la commune de Ngogom. A. Dieng, élève de l’école coranique Alhazar de Bambey, était portée disparue depuis la nuit du samedi dernier. L’état avancé de putréfaction dans lequel son corps a été retrouvé a profondément choqué la communauté locale, plongeant les proches de la victime dans une profonde douleur.

Malgré l’horreur de la découverte, aucune autopsie n’a été pratiquée sur le corps, sur instruction du procureur. A. Dieng a été inhumée rapidement, ajoutant une dimension tragique supplémentaire à cette affaire déjà poignante.

Face à cette tragédie, les autorités ont rapidement réagi en ouvrant une enquête pour faire toute la lumière sur les circonstances entourant la disparition et le décès de l’élève. La gendarmerie a été mobilisée pour mener des investigations approfondies et déterminer les responsabilités dans cette affaire des plus sombres.

Cette tragédie souligne une fois de plus l’importance de la sécurité des individus, en particulier des plus vulnérables comme les enfants. La communauté de Bambey et au-delà attend des réponses et des mesures pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus, et que justice soit rendue pour A. Dieng et sa famille.

La douleur et le chagrin envahissent désormais Bambey, mais dans l’ombre de cette tragédie, la quête de vérité et de justice demeure, afin que le souvenir de A. Dieng puisse être honoré et que son sacrifice ne soit pas vain.

CEREMONIE D’OUVERTURE DU DIALOGUE NATIONAL : DISCOURS INTRODUCTIFDE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT MACKY SALL

« DU DIALOGUE ET DE LA RECONCILIATION NATIONALE POUR RENFORCER LE CONSENSUS ELECTORAL ET LA STABILITE DU SENEGAL »

CICAD, 26 FEVRIER 2024

Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente du Haut Conseil des Collectivités territoriales,
Monsieur le Président du Conseil Economique, Social et Environnemental,
Mesdames, messieurs les Ministres d’Etat et Ministres,
Honorables Députés, Hauts Conseillers, et membres du CESE,
Mesdames, Messieurs les responsables des partis politiques et coalitions de partis politiques,
Notabilités religieuses et coutumières,
Mesdames, messieurs les représentants du secteur privé et des centrales syndicales,
Mesdames, messieurs les représentants de la société civile,
Mes chers compatriotes,
Chers invités en vos rangs et qualités,
Je tiens à vous remercier sincèrement pour le temps et les efforts que vous consacrez à ce rendez-vous majeur de la Nation sénégalaise.
Notre pays est confronté depuis quelques temps à une situation inédite, lourde de menaces sur la paix, la sécurité, la stabilité et le bien-être de la Nation.
Dans l’histoire des nations, il est des moments d’adversité auxquels il faut savoir mettre un terme, par le dialogue et le consensus, pour l’intérêt supérieur de la nation qui transcende les intérêts particuliers et partisans, sous peine d’aller vers des lendemains incertains.
Ce temps est venu pour la nation sénégalaise ; parce que la vie des Nations transcende la vie politique et appelle tout un chacun, au sens des responsabilités et de la patrie.
C’est pourquoi, je voudrais, à l’entame de mon propos, réaffirmer que je n’ai aucun agenda personnel. Je tiens à réaffirmer de façon claire et nette que le 02 avril 2024, marquera la fin de mon mandat. Je l’avais dit et je le maintiens.
Notre pays se retrouve à un carrefour important. Mon souhait c’est que nous puissions aller vers une élection apaisée, inclusive et transparente.
A cette fin, et dans un esprit de réconciliation nationale, je saisirai l’Assemblée nationale d’un projet de Loi d’Amnistie générale sur les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
Je souhaite, au-delà du souci légitime de justice et de redevabilité, que l’amnistie et le pardon, par leurs vertus salutaires pour la Nation, nous aident à surmonter ces moments difficiles, afin que notre cher pays se réconcilie avec lui-même, en remettant toutes ses forces vives autour de l’essentiel : c’est à dire, la sauvegarde de notre unité nationale, toutes sensibilités confondues, et la préservation de l’Etat de droit et de la République.
Cela permettra de pacifier l’espace politique, de raffermir davantage notre cohésion nationale et de maintenir le rayonnement démocratique de notre pays.
J’ai convoqué ce dialogue national dans cet esprit conformément à mon message du 3 février.
C’est le sens des échanges que j’ai eus depuis ce matin avant cette présente cérémonie.
Toutes les démocraties, même censées être les plus vieilles, ont leurs moments de fragilités, parfois ponctués de violence. Nous le savons tous et je n’ai nul besoin de donner des exemples.
Le dialogue et la concertation permettent justement de soigner ces fragilités et d’avancer dans la quête de l’idéal de démocratie.
C’est ce que j’ai toujours choisi. Par le dialogue sincère, notre démocratie se renforcera ; et malgré la charge des épreuves, nous resterons ainsi dans le bon sens de l’histoire ; celle des grandes Nations qui sortent encore plus fortes des épreuves qu’elles traversent.
Une formule bien de chez nous rappelle, à juste titre que :« RERO AMOUL NIAK WAKHTAN A AM ».
Sans revenir sur les péripéties du report du scrutin présidentiel, je rappelle qu’en prenant acte de la décision du Conseil constitutionnel qui s’inscrit dans le cadre des mécanismes normaux de la démocratie et de l’Etat de droit, j’ai indiqué ma volonté de faire exécuter ladite décision pour que le scrutin soit tenu dans les meilleurs délais.
En convoquant ce dialogue qui n’est pas le premier du genre, je n’ai qu’un seul objectif : trouver un consensus sur la date de la prochaine élection présidentielle afin que le scrutin se tienne dans les meilleures conditions d’organisation et de transparence qui en garantissent la crédibilité ; étant entendu qu’il se déroulera, comme d’habitude, sous observation nationale et internationale.
Je demeure convaincu que le peuple sénégalais, fort de son génie et de son attachement à la démocratie et à l’état de droit, trouvera à travers ce dialogue, les mécanismes appropriés, pour garantir la continuité de l’Etat.
Ma volonté et mon vœu le plus cher, c’est de faire tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais et dans la paix.
Le Gouvernement y travaille déjà pour une parfaite organisation logistique de l’élection présidentielle comme d’habitude.
Alors, Dialoguons. Restons sereins, responsables, pragmatiques et efficaces.
Chacun de nous doit se transcender et s’élever à la hauteur du Sénégal que nous voulons : un Sénégal de paix et de stabilité. C’est ce qui confirmera notre grandeur d’une Nation unie par une histoire et un destin communs.
Ce temps du sursaut et du dépassement devrait aussi consacrer le pardon, l’oubli et la réconciliation pour la paix indispensable à la cohésion nationale et à la poursuite de nos efforts de développement.
Je ne saurais clore mon propos sans remercier le peuple sénégalais pour sa confiance renouvelée durant ces douze dernières années. Je salue la maturité de notre peuple, sa sagesse et son attachement à un Sénégal démocratique et émergent.
Comme je me plais toujours à dire : nous sommes parce que le Sénégal est.
En restant attentif à vos préoccupations et propositions, je déclare ouvert le dialogue national.
Vive le Sénégal ! Vive la République !
Je vous remercie de votre aimable attention

Dialogue National : Une tentative de réconciliation Politique, selon Seydou Guèye

Le Sénégal, connu pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement à un tournant crucial de son histoire politique. L’ouverture du dialogue national, présidé par le chef de l’État Macky Sall, intervient dans un contexte de crise politique marquée par des contestations électorales et des tensions croissantes au sein de la société sénégalaise.

Le 25 février 2024, le processus électoral a été interrompu, plongeant le pays dans une controverse sans précédent. Cette décision, prise par le Conseil constitutionnel, a suscité des réactions vives de la part de l’opposition politique et de la société civile. L’annulation d’une loi visant à reporter l’élection présidentielle, ainsi que la demande d’organiser le scrutin le plus vite possible, ont jeté le pays dans l’incertitude et ont exacerbé les tensions politiques.

Face à cette crise, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Cette initiative vise également à aborder d’autres questions cruciales, telles que l’amnistie pour les violences politiques survenues entre 2021 et 2024. L’objectif principal est de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres, transparentes et pacifiques.

Le dialogue national réunit une diversité d’acteurs politiques, de représentants de la société civile et de syndicats de travailleurs. Cependant, seize des dix-neuf candidats dont les dossiers ont été déclarés recevables par le Conseil constitutionnel ont choisi de boycotter cette concertation. De même, certaines organisations de la société civile ont décidé de s’abstenir de participer, mettant en lumière les profondes divisions qui persistent au sein de la société sénégalaise.

L’ouverture du dialogue national s’est déroulée à Diamniadio, dans un espace de discussion sans filtre, selon les propos du ministre, secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye. Les échanges entre les participants se veulent ouverts et constructifs, dans le but de parvenir à un large consensus sur les questions essentielles pour l’avenir politique du pays.

L’issue de ce dialogue national revêt une importance capitale pour l’avenir du Sénégal. La capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions concertées déterminera la stabilité politique et sociale du pays dans les mois à venir. De la transparence et de l’inclusivité de ce processus dépendra la légitimité des décisions qui en découleront, et donc la crédibilité du régime politique sénégalais.

Le dialogue national au Sénégal représente une tentative de réconciliation politique dans un contexte de crise et d’incertitude. Malgré les défis et les divergences, cette initiative offre une occasion unique aux acteurs politiques et à la société civile de trouver des solutions pacifiques et durables aux problèmes qui entravent la démocratie et le développement du pays.

Dialogue National : Abdou Mbow affirme le soutien du groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie proposée par le président Sall

Lors du récent dialogue national au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé son intention de saisir l’Assemblée nationale pour proposer un projet de loi d’amnistie concernant les manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Cette annonce a suscité des réactions, notamment celle d’Abdou Mbow, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY).

Face à cette initiative présidentielle, Abdou Mbow a pris la parole pour exprimer un soutien sans faille au chef de l’État. Dans des termes affirmés, il a déclaré : « Nous allons vous accompagner comme nous l’avons toujours fait ». Cette déclaration souligne l’engagement ferme du groupe parlementaire BBY à soutenir le président Sall dans ses efforts visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale.

Cette position de soutien exprimée par Abdou Mbow reflète la solidarité et la cohésion au sein du parti majoritaire. Elle témoigne également de l’importance de l’unité politique pour surmonter les défis et faire avancer le pays dans un climat de stabilité et de confiance.

La proposition de loi d’amnistie vise à permettre une résolution pacifique des différends politiques et à favoriser un environnement propice à la tenue d’élections libres et transparentes. En soutenant cette initiative, le groupe parlementaire BBY marque son engagement envers la démocratie et la paix sociale au Sénégal.

Alors que le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques et à promouvoir la stabilité politique, le soutien affiché par Abdou Mbow et le groupe parlementaire BBY à la loi d’amnistie représente un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement de la confiance entre les acteurs politiques et la société civile.

La voix tranchante de Me El Hadj Diouf au Dialogue National : Entre critiques et appels à l’Action

Lors du récent Dialogue National au Sénégal, l’avocat et candidat recalé à la Présidentielle, Me El Hadj Diouf, s’est distingué par ses prises de position franches et ses critiques acerbes envers plusieurs acteurs politiques et institutions. Dans un discours empreint de fermeté et de détermination, Me Diouf a abordé plusieurs sujets brûlants, exprimant son point de vue sans équivoque.

D’entrée de jeu, Me Diouf n’a pas ménagé ses mots envers les candidats à l’élection présidentielle et autres politiques qui ont choisi de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall. Pour lui, cette absence de participation est un abandon de leurs responsabilités envers la nation et une manifestation de désintérêt pour la résolution pacifique des conflits politiques.

L’avocat a également rejeté catégoriquement l’idée d’une loi d’amnistie pour les actes de violence commis lors des récentes manifestations politiques. Selon lui, ceux qui ont recouru à la violence doivent être tenus responsables de leurs actions et doivent être sanctionnés en conséquence, témoignant ainsi d’une vision rigoureuse de l’application de la loi et de la justice.

Par ailleurs, Me Diouf a plaidé en faveur de la reprise du processus électoral afin de permettre la participation de candidats recalés, notamment Karim Wade et Rose Wardini. Pour lui, le président Macky Sall ne devrait pas quitter ses fonctions avant l’élection d’un nouveau Président, insistant sur l’importance de respecter les principes démocratiques et constitutionnels.

Enfin, Me Diouf n’a pas hésité à critiquer la presse internationale et le Conseil constitutionnel, les accusant implicitement de partialité et de manque d’objectivité dans leur traitement des questions politiques au Sénégal. Cette critique reflète le scepticisme généralisé envers les institutions et les acteurs politiques dans un contexte marqué par une polarisation croissante et des tensions sociales.

En conclusion, le discours de Me El Hadj Diouf lors du Dialogue National a été marqué par une tonalité tranchante et des prises de position sans ambiguïté. Alors que le pays cherche des solutions pour sortir de la crise politique actuelle, la voix déterminée de Me Diouf rappelle l’urgence d’une action concertée et du respect des principes démocratiques pour restaurer la confiance et promouvoir la stabilité politique au Sénégal.

Dialogue National : Macky Sall affirme sa détermination à fixer la date de l’Élection Présidentielle

Dans le cadre du dialogue national initié par le président Macky Sall au Sénégal, une réunion d’importance capitale s’est déroulée au Centre international de conférences Abdou Diouf. Au cœur de cet événement, le chef de l’État a prononcé un discours empreint de fermeté et de détermination quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle, malgré les agitations et les divergences politiques qui secouent le pays.

Macky Sall a souligné que l’objectif premier de ce dialogue était de parvenir à un consensus afin d’assurer la crédibilité du scrutin présidentiel à venir. Face au refus de certains acteurs politiques de participer à cette démarche, le président a rappelé que leur absence ne nuisait qu’à leurs propres intérêts et non à ceux de la nation sénégalaise.

Dans un souci d’autorité et de responsabilité, le chef de l’État a réaffirmé que la date de l’élection présidentielle serait fixée par décret, indépendamment des oppositions ou des réticences. Cette déclaration vise à garantir la stabilité politique et institutionnelle du pays dans un contexte marqué par des tensions et des contestations.

Macky Sall a également insisté sur l’importance de ce dialogue comme moyen privilégié pour surmonter les différends et parvenir à un consensus national. Il a appelé les acteurs politiques à faire preuve de grandeur d’âme, de dépassement, de pardon et de réconciliation pour assurer la paix et la prospérité du Sénégal.

Enfin, le président a mis en avant les efforts du gouvernement pour garantir une organisation impeccable de l’élection présidentielle, soulignant l’importance de la participation de tous les acteurs politiques dans la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour le pays.

Ce discours marque une étape cruciale dans le processus démocratique sénégalais et témoigne de la détermination du président Macky Sall à maintenir l’ordre et la stabilité dans le pays, tout en assurant un processus électoral transparent et crédible.

Amadou Ba : “Nous devons aller vite aux élections, dans le respect des institutions”

La République du Sénégal, habituellement reconnue pour sa stabilité politique relative dans la région ouest-africaine, se trouve actuellement plongée dans une crise politique d’une ampleur sans précédent. Au cœur de cette crise se trouve la controverse entourant la date de l’élection présidentielle, ainsi que la réponse divergente des acteurs politiques à l’appel au dialogue national lancé par le président Macky Sall.

Face aux tensions croissantes et aux divergences persistantes concernant la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national. L’objectif déclaré de cette concertation était de rassembler les différents acteurs politiques, membres du gouvernement, représentants de la société civile et syndicats afin de trouver un consensus sur la date de l’élection présidentielle et d’autres questions d’intérêt national.

Cependant, malgré cet appel au dialogue, une grande partie de l’opposition a choisi de boycotter cette concertation. Parmi les dix-neuf candidats dont les dossiers ont été validés par le Conseil constitutionnel, seuls deux se sont présentés : Mohamed Boun Abdallah Dionne et Amadou Ba, ce dernier étant également le Premier ministre en exercice. Cette décision de boycotter le dialogue national soulève des préoccupations quant à sa légitimité et à son efficacité, car elle remet en question la représentativité des discussions et leur capacité à aboutir à un consensus inclusif.

Les leaders de l’opposition ont justifié leur décision de boycotter le dialogue national en dénonçant ce qu’ils considèrent comme une tentative du président Macky Sall de manipuler le processus électoral à son avantage. Ils affirment que le gouvernement n’a pas respecté les recommandations du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection, ce qui remet en question la transparence et l’équité du scrutin. De plus, ils soulignent le manque de confiance dans l’impartialité du gouvernement et expriment des inquiétudes quant à la sincérité de ses intentions dans le cadre du dialogue national.

Malgré le boycott massif de l’opposition, certains acteurs politiques et membres de la société civile continuent de plaider en faveur du dialogue et de la recherche de solutions pacifiques pour sortir de l’impasse. Ils mettent en avant l’importance de préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal, tout en garantissant le respect des institutions et des principes démocratiques. Ils soulignent également la nécessité d’une participation constructive de toutes les parties prenantes pour parvenir à des solutions durables et acceptables pour l’ensemble de la population.

Dans ce contexte de crise politique, l’avenir du Sénégal demeure incertain. La résolution de cette impasse nécessitera un engagement sincère de toutes les parties prenantes, ainsi qu’une volonté politique de trouver des solutions équitables et acceptables pour l’ensemble de la population. En attendant, le pays reste suspendu dans l’attente d’une issue favorable qui permettra de restaurer la confiance et l’unité nationale.

Dialogue National : Boun Abdallah Dionne Prône l’Ouverture et la Justice

Dans le contexte tendu de la scène politique sénégalaise, marqué par des dissensions et des controverses autour de la date de l’élection présidentielle, le président Macky Sall a convoqué un dialogue national dans le but de trouver un consensus et de pacifier le climat politique. Parmi les rares candidats validés par le Conseil constitutionnel à avoir répondu à cet appel figure Mohamed Boun Abdallah Dionne, leader de la coalition Dionne Président. Dans son intervention lors de cette réunion cruciale, il a plaidé en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la justice.

Boun Abdallah Dionne a tout d’abord affirmé que sa participation au dialogue national était motivée par sa volonté de contribuer à la recherche d’une solution équilibrée et juste pour fixer la date de l’élection présidentielle. Il a souligné l’importance du consensus dans un tel processus et a appelé à un dialogue franc et constructif entre toutes les parties prenantes.

Conscient des tensions et des divisions qui règnent au sein de la société sénégalaise, Boun Abdallah Dionne a insisté sur la nécessité de maintenir des canaux de communication ouverts et de favoriser un climat de confiance mutuelle. Il a souligné que le dialogue politique ne devrait pas être un moyen de fermer des portes, mais plutôt un moyen de trouver des solutions inclusives et durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Par ailleurs, le leader de la coalition Dionne Président a abordé la question de la transparence et de l’équité dans le processus électoral. Il a appelé à ce que toutes les préoccupations concernant d’éventuelles irrégularités ou manipulations soient examinées de manière approfondie et impartiale, afin de garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Enfin, Boun Abdallah Dionne a souligné l’importance de la justice et du respect de l’État de droit dans toute décision prise lors du dialogue national. Il a insisté sur le fait que si des problèmes persistent ou si des allégations de corruption sont avérées, la justice devra être rendue de manière équitable et transparente, sans aucune forme de partialité.

En conclusion, Boun Abdallah Dionne a appelé à la responsabilité et à la solidarité de tous les acteurs politiques et de la société civile pour surmonter les défis actuels et construire un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal. Il a souligné que c’est par le dialogue, la transparence et la justice que le pays pourra avancer vers un avenir meilleur pour tous ses citoyens.

Lutte contre l’insécurité : La gendarmerie nationale intensifie ses actions

Dans un contexte marqué par une montée de l’insécurité dans certaines zones de la région de Dakar, la gendarmerie nationale a récemment intensifié ses efforts pour contrer ce phénomène inquiétant. Face aux agressions récurrentes signalées dans le quadrilatère entre Khandar, les anciennes pistes, la VDN et les Almadies, une opération d’envergure a été menée avec détermination.

Le matin du 25 février 2024, entre 05 heures et 08 heures, la compagnie de Dakar a déployé un dispositif massif dans le cadre d’une action concertée pour assurer la sécurité des habitants et rétablir l’ordre dans ces zones sensibles. Cette opération, planifiée avec minutie, visait à traquer les criminels et à démanteler les points de regroupement utilisés par ces derniers pour perpétrer leurs méfaits.

Les résultats de cette intervention sont significatifs et témoignent de l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre. Au total, 72 personnes ont été appréhendées, parmi lesquelles figuraient 26 femmes. Les délinquants arrêtés étaient majoritairement des ressortissants sénégalais, bien que l’on ait également recensé la présence de trois individus originaires de Guinée-Bissau et d’un ressortissant guinéen.

Parallèlement aux arrestations, les autorités ont procédé à la mise hors d’état de nuire de plusieurs motos utilisées dans le cadre d’activités criminelles. Quatre engins ont ainsi été immobilisés, dans le but de mettre fin à leur utilisation illicite sur les voies publiques.

En outre, dans le cadre de cette opération de sécurisation, dix abris de fortune dissimulés dans ces zones ont été détruits. Ces structures précaires servaient souvent de cachettes pour les criminels, et leur élimination contribue à assainir l’environnement et à dissuader toute tentative de récidive.

Ces résultats encourageants témoignent de l’engagement sans faille des autorités à préserver la sécurité des citoyens et à lutter contre toutes les formes de délinquance. Toutefois, il est important de souligner que la vigilance reste de mise et que les opérations de sécurisation doivent être maintenues de manière constante pour garantir un climat de tranquillité et de sérénité à l’ensemble de la population.

En parallèle des actions répressives, il est également essentiel de renforcer les initiatives de prévention et de sensibilisation afin d’impliquer activement la société dans la lutte contre l’insécurité. Ensemble, forces de l’ordre, autorités locales et citoyens peuvent œuvrer de concert pour bâtir un environnement plus sûr et plus harmonieux pour tous.

Tenue de la Présidentielle : Aar Sunu Élection veut paralyser tous les secteurs demain mardi

En conférence de presse ce lundi 26 février 2024, la plateforme citoyenne Aar Sunu Élection a fustigé les propos tenus par Macky Sall lors de l’entretien qu’il a accordé à des médias sénégalais, le 23 février 2024. Au lieu de fixer une date pour l’élection présidentielle avant le 2 avril marquant la fin de son mandat, « le président a opté de faire du dilatoire en décidant de convoquer un dialogue national pour fixer la date de l’élection présidentielle. Cette décision du président de la République, qui est aux antipodes de la décision du Conseil constitutionnel, révèle le caractère inopportun du dialogue », dénonce-t-elle.

C’est pourquoi le collectif des forces vives de la nation salue la posture républicaine de tous les acteurs qui ont décidé de ne pas participer à un dialogue qui vise, selon El hadj Omar Youm, « à semer les graines de la discorde, car ayant comme seule et unique finalité la prorogation du mandat du président de la République et la reprise du processus électoral ».

Ainsi, pour manifester leur désapprobation contre cette démarche jugée anticonstitutionnelle, les organisations membres de la plateforme Aar Sunu Élection décident de poursuivre le combat citoyen pour exiger le respect du calendrier électoral.

« Les organisations professionnelles membres de la plateforme décrètent le mardi 27 février 2024 journée villes mortes sur toute l’étendue de territoire national, en guise de protestation contre la confiscation de la volonté populaire. Les syndicats membres de la plateforme appellent également à une journée de grève générale et invitent tous les citoyens au strict respect du mot d’ordre », déclare-t-il.

Paralysie dans toutes les sections

Comme annoncé dans la journée du mardi 27 février 2024, tout sera mis en pause, l’éducation, le commerce, le transport et l’industriel. « Cependant, dans le secteur de la santé, c’est le service minimum. Seules les urgences seront prises en charge dans les hôpitaux », renseigne Cheikh Seck, membre d’Aar Sunu Élection.

Les réseaux télécoms aussi

La Sonatel, Orange, Free et Expresso ont rejoint le combat. Principaux perdants surtout avec la coupure récurrente de l’Internet, ces opérateurs mobiles portent le flambeau. «Nous désapprouvons toutes idées de l’État du Sénégal de couper ou de restreindre l’Internet et exhortons les entreprises des télécommunications de dénoncer cette situation qui cause d’énormes désastres socioéconomiques », indique Néné Koita, représentante des syndicats opérateurs télécoms.

Toujours droit dans ses bottes, Aar Sunu Élection exige du président de la République de prendre toutes les dispositions « utiles » pour fixer la date et organiser l’élection présidentielle de 2024 avant le 2 avril, date marquant la fin de son mandat.  

Au cas contraire, la plateforme invite le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités en fixant la date pour éviter que le Sénégal ne bascule dans un chaos aux conséquences incommensurables.

Dialogue national : Un processus controversé dans un contexte politique tendu

Le Sénégal, pays réputé pour sa stabilité politique et son engagement démocratique, traverse actuellement une période de turbulences politiques sans précédent. Au cœur de cette tourmente se trouve le dialogue national convoqué par le président Macky Sall pour fixer la date des prochaines élections présidentielles. Cependant, ce processus suscite de vives controverses et soulève des interrogations quant à son efficacité et sa légitimité.

Dès son annonce, le dialogue national a été confronté à un sérieux défi : le boycott massif de 17 des 19 candidats à la présidentielle, y compris des figures clés de l’opposition politique. Cette absence remarquée a immédiatement jeté un doute sur la capacité du dialogue à réunir toutes les parties prenantes et à parvenir à un consensus significatif.

Ce dialogue intervient dans un contexte politique particulièrement tendu, marqué par des tensions croissantes entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que par des contestations concernant la régularité du processus électoral. Les désaccords persistants sur des questions telles que la date des élections et les conditions de leur organisation ont contribué à polariser davantage la scène politique sénégalaise.

L’échec apparent du dialogue national soulève des préoccupations quant aux risques de polarisation et de division au sein de la société sénégalaise. En l’absence d’un forum de discussion inclusif et représentatif, il devient difficile de surmonter les divergences politiques et de promouvoir la réconciliation nationale. Au contraire, le dialogue incomplet pourrait aggraver les divisions et accroître les tensions sociales.

Face à ce contexte délicat, il est impératif que les autorités sénégalaises et tous les acteurs politiques s’engagent dans un dialogue authentique et constructif. Une approche inclusive et transparente est essentielle pour restaurer la confiance dans le processus politique et garantir des élections libres, équitables et crédibles. Il est également crucial de rechercher des mécanismes de médiation neutres et indépendants pour faciliter les discussions et trouver des solutions durables aux défis actuels.

En fin de compte, le dialogue national au Sénégal représente un test crucial pour la démocratie et la stabilité du pays. Alors que les enjeux politiques et électoraux continuent de s’intensifier, il est impératif que toutes les parties prenantes mettent de côté leurs différences et s’engagent dans un processus de dialogue véritablement inclusif et constructif. Seule une telle approche permettra de surmonter les défis actuels et de jeter les bases d’un avenir politique plus harmonieux et prospère pour le Sénégal.

Dialogue National: Un pas vers la réconciliation Politique

Le Sénégal, pays connu pour sa stabilité politique et sa tradition démocratique, fait face à une période d’agitation politique sans précédent. Le président Macky Sall a récemment convoqué un dialogue national dans le but de résoudre les tensions et de garantir des élections présidentielles libres et transparentes. Cependant, ce processus de dialogue n’a pas été sans controverse, avec certains acteurs politiques refusant d’y participer.

Depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle, le pays est plongé dans une crise politique profonde. Les désaccords sur la date du scrutin, les accusations de corruption et les manifestations ont exacerbé les tensions au sein de la société sénégalaise. Face à cette situation, le président Macky Sall a pris l’initiative de convoquer un dialogue national afin de trouver un consensus et de restaurer la stabilité politique.

La cérémonie d’ouverture du dialogue national a été marquée par la présence de divers acteurs politiques, membres de la société civile et représentants de la communauté internationale. Cependant, certains leaders de l’opposition ont décliné l’invitation présidentielle, préférant maintenir leur position de boycott. Parmi eux, on compte des personnalités politiques de premier plan telles qu’Idrissa Seck, qui ont justifié leur refus par des préoccupations concernant le processus de dialogue et l’intégrité des élections à venir.

Le dialogue national vise à résoudre les divergences politiques et à créer un environnement propice à des élections justes et équitables. Il s’agit également de renforcer la démocratie sénégalaise en favorisant la participation de tous les acteurs politiques et en promouvant le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques fondamentaux. Cependant, la réussite de ce dialogue dépendra de la volonté politique des différentes parties de s’engager dans un processus de compromis et de réconciliation.

Malgré les défis auxquels il est confronté, le dialogue national représente une opportunité unique pour le Sénégal de renforcer son système démocratique et de consolider la paix sociale. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des acteurs politiques à surmonter leurs divergences et à trouver des solutions inclusives et durables aux problèmes qui divisent la société sénégalaise. Dans cette optique, la participation de tous les acteurs politiques et la transparence du processus seront essentielles pour garantir la légitimité et l’efficacité du dialogue national.

Le dialogue national représente un pas important vers la réconciliation politique au Sénégal. En rassemblant les différentes parties autour de la table des négociations, il offre l’opportunité de surmonter les divisions et de construire un avenir meilleur pour tous les Sénégalais. Espérons que ce processus conduira à des élections libres et équitables et à une consolidation de la démocratie dans le pays.

Mame Boye Diao dépose une requête auprès du Conseil Constitutionnel pour la fixation de la date de l’élection présidentielle

Au milieu des tractations politiques et des appels au dialogue lancés par le président Macky Sall, les 16 candidats regroupés sous la bannière du collectif FC 25 ont choisi une voie différente. Au lieu de participer au dialogue politique proposé par le chef de l’État, ils ont opté pour le dépôt d’une requête auprès du Conseil Constitutionnel. C’est le candidat El Hadji Mamadou Diao, également connu sous le nom de Mame Boye Diao, qui s’est chargé de cette mission en déposant la requête devant le chef du greffe du Conseil Constitutionnel, Me Ousmane Ba.

La requête déposée ce lundi 26 février 2024 vise à constater et à remédier à ce que les candidats considèrent comme une carence du président de la République. Celui-ci s’abstiendrait de fixer la date de l’élection présidentielle, refusant ainsi de donner plein effet à la décision du Conseil Constitutionnel en date du 15 février 2024. Cette requête est enregistrée au greffe du Conseil Constitutionnel sous le numéro 45/E/24, comme l’atteste le récépissé de dépôt dont Dakaractu a obtenu une copie.

Parmi les pièces fournies en appui à la requête, on retrouve la liste des membres et des personnalités membres de Aar Sunu Élection, ainsi que plusieurs communiqués de presse émis par le président de la République le 16 février 2024, par le FC 25 les 18 et 20 février 2024, ainsi qu’une clé USB dont le contenu n’est pas précisé.

Cette démarche marque une nouvelle étape dans le processus électoral en cours et reflète les tensions persistantes entre les différents acteurs politiques du pays. Alors que le président Macky Sall prône le dialogue et cherche à instaurer un climat de réconciliation nationale, les candidats de l’opposition semblent opter pour des voies plus légales pour faire valoir leurs revendications et leurs préoccupations quant à la transparence et à l’équité du processus électoral. La suite des événements dépendra en grande partie de la manière dont le Conseil Constitutionnel réagira à cette requête et des décisions qu’il prendra quant à la fixation de la date de l’élection présidentielle.

Macky Sall annonce une loi d’amnistie : Vers la réconciliation nationale

Dans une démarche visant à apaiser les tensions politiques et à favoriser la réconciliation nationale, le président sénégalais, Macky Sall, a annoncé lors du prochain Conseil des ministres, prévu pour mercredi prochain, son intention de saisir l’Assemblée nationale avec un projet de loi d’amnistie. Cette loi vise à couvrir les événements survenus lors des manifestations politiques entre 2021 et 2024.

Cette décision intervient dans un contexte de crispations politiques et de contestations liées à la gestion du processus électoral. En effet, le président a récemment rencontré les candidats à l’élection présidentielle, mais seuls deux d’entre eux ont répondu à son invitation. Cette initiative de dialogue et d’amnistie s’inscrit dans une volonté de promouvoir la paix sociale et de garantir le respect de l’État de droit.

Macky Sall souligne l’importance du dialogue et du pardon dans la construction d’une démocratie solide et pacifiée. Il affirme que le pays traverse actuellement une période délicate, marquée par des menaces sur la paix, la sécurité et le bien-être des citoyens. Ainsi, il appelle à dépasser les clivages politiques pour privilégier l’intérêt supérieur de la nation.

Le président insiste sur le caractère temporaire de sa fonction et affirme qu’il quittera ses fonctions à la fin de son mandat le 2 avril. Il exprime son souhait de voir des élections transparentes et inclusives organisées après cette date, et compte saisir le Conseil constitutionnel pour fixer une date précise pour ces élections.

Parallèlement à cette démarche, Macky Sall invite la classe politique et les forces vives de la nation à participer à une cérémonie d’ouverture du dialogue national. Cette initiative vise à favoriser un échange constructif et ouvert sur les défis actuels du pays, dans le but de parvenir à un consensus sur les solutions à mettre en œuvre pour garantir la stabilité et le développement du Sénégal.

En conclusion, l’annonce d’une loi d’amnistie et la volonté de dialogue exprimée par le président Macky Sall illustrent sa vision d’une démocratie apaisée et inclusive, où le respect des droits et des libertés de chacun est primordial. Ces initiatives marquent un pas important vers la réconciliation nationale et le renforcement des institutions démocratiques au Sénégal.

Mort de Baïdy Amar : Premiers éléments de l’enquête révélés

Dans un développement tragique qui a secoué la communauté, la mort de Baïdy Amar a suscité une enquête approfondie pour éclaircir les circonstances entourant ce décès survenu dans un appartement du Plateau, comme rapporté par Libération dans son édition de ce lundi.

Selon les premières informations rapportées, le corps sans vie de Baïdy Amar ne présentait aucun signe évident de violence physique. Cependant, des éléments troublants ont émergé de la scène du drame. Des traces de cocaïne ont été découvertes dans l’appartement où se tenait une soirée arrosée la nuit précédente.

La présence de substances illicites sur les lieux soulève des questions sur les événements ayant conduit à cette tragédie. Les autorités ont pris des mesures en conséquence, plaçant en garde à vue des amis de la victime qui étaient présents lors de cette soirée. Le commissariat du Plateau a ouvert une enquête pour démêler les faits et établir la chronologie des événements qui ont conduit au décès de Baïdy Amar.

Cette tragédie met en lumière les dangers associés à la consommation de drogues et à la tenue de soirées excessives, soulignant l’importance de la prudence et de la responsabilité dans de telles situations. Alors que l’enquête progresse, la communauté attend avec impatience des réponses et des clarifications sur ce qui s’est réellement passé lors de cette soirée fatidique.

La mort de Baïdy Amar est un rappel poignant des conséquences tragiques qui peuvent découler de comportements imprudents et de l’abus de substances illicites. En attendant les conclusions de l’enquête, la communauté est plongée dans le deuil et la réflexion sur la nécessité de promouvoir des choix de vie sains et responsables.

Élection présidentielle : Les 16 Candidats demandent au Conseil Constitutionnel de fixer une date

Les 16 candidats membres du FC25 ont pris une décision unanime : saisir le Conseil constitutionnel pour demander la fixation d’une date pour l’élection présidentielle. Cette démarche intervient en réponse à l’invitation de dialogue lancée par le président Macky Sall, une invitation qui, selon eux, révèle son refus de donner plein effet à la décision du Conseil constitutionnel du 15 février 2024.

Individuellement, les candidats ont déposé leurs requêtes auprès des sept sages du Conseil constitutionnel, dans lesquelles ils demandent expressément au Conseil de choisir une date pour le scrutin présidentiel. Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour, a souligné l’importance de la clarté dans cette démarche, affirmant que le Conseil constitutionnel devrait agir de manière décisive face au refus manifeste et à la carence du président Macky Sall.

Outre la demande de fixation de la date, les candidats ont également exprimé leur préoccupation quant aux risques de crise que pourrait engendrer l’absence d’une date électorale clairement définie. Ils ont souligné la possibilité que le président Macky Sall prolonge son mandat au-delà du 2 avril, date de la fin officielle de son mandat, ce qui pourrait plonger le Sénégal dans une crise politique.

Thierno Alassane Sall, au nom du FC25, a insisté sur la responsabilité du Conseil constitutionnel en tant que régulateur de l’élection présidentielle. Il a exhorté le Conseil à prendre toutes les décisions nécessaires pour éviter le chaos et garantir la stabilité démocratique du pays.

Face à l’incertitude qui plane sur la date de l’élection présidentielle et les risques potentiels de crise politique, les 16 candidats membres du FC25 ont pris une initiative décisive en saisissant le Conseil constitutionnel. Leur action vise à assurer le respect de l’ordre démocratique et à éviter toute instabilité qui pourrait découler du flou entourant la tenue du scrutin présidentiel.

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24

Le Dakarois Quotidien N°117 – du 26/02/24
🔴 Presidentielle 2024: La CEDEAO Félicite Macky Sall et Prône le Dialogue pour la Démocratie au Sénégal

Crise Politique : Abdourahmane Diouf rejette le dialogue et clarifie l’interprétation de l’Article 36 de la Constitution

La scène politique sénégalaise est plongée dans une crise sans précédent alors que le pays devait initialement vivre un moment historique : l’élection présidentielle du 25 février 2024. Cependant, cette journée a été marquée par des tensions et des controverses, laissant place à un profond désarroi au sein de la population.

Au cœur de cette crise se trouve Abdourahmane Diouf, candidat de la coalition Abdourahmane2024, qui a décidé de boycotter le dialogue initié par le président Macky Sall pour les 26 et 27 février 2024. Dans un communiqué retentissant, la coalition exprime un sentiment de trahison envers la démocratie sénégalaise, dénonçant les manœuvres du pouvoir en place qui ont entravé le processus électoral.

Selon Abdourahmane Diouf, le report de l’élection présidentielle ne doit pas être considéré comme un obstacle insurmontable. Au contraire, il appelle à un consensus entre les 19 candidats officiellement retenus pour trouver un nouveau calendrier électoral qui respecte la volonté du peuple sénégalais.

L’une des pierres d’achoppement dans cette crise réside dans l’interprétation de l’article 36 de la Constitution sénégalaise. Abdourahmane Diouf apporte des éclaircissements cruciaux sur ce point. Contrairement à certaines assertions, il affirme que le président reste en poste jusqu’à la fin de son mandat, prévu pour le 2 avril 2024. Ainsi, les candidats officiellement retenus ont le droit de se présenter aux élections présidentielles jusqu’à cette date, marquant ainsi la fin d’un régime et le début d’un nouveau cycle démocratique.

Loin de cautionner une présidence à vie, Abdourahmane Diouf rejette fermement l’idée que le président sortant puisse organiser l’impossibilité de son propre successeur, prolongeant ainsi son règne au-delà des termes constitutionnels. Il appelle le Conseil constitutionnel à faire preuve de responsabilité et d’intégrité dans cette crise politique sans précédent.

Dans l’attente d’une résolution rapide de la crise, la coalition Abdourahmane2024 espère que le choix d’une nouvelle date pour les élections présidentielles sera fait dans les plus brefs délais en mars. Cela permettra une transition de pouvoir harmonieuse et démocratique le 2 avril 2024, préservant ainsi l’intégrité et la légitimité des institutions démocratiques sénégalaises.

Tentative d’Émigration Clandestine à Saint-Louis : Les ambitions brisées de 19 candidats, 2 organisateurs arrêtés par la Police

Dans une lutte sans relâche contre l’émigration irrégulière, les autorités de Saint-Louis ont récemment déjoué une tentative d’embarquement clandestin, mettant fin aux espoirs de 19 individus désireux de rejoindre l’Europe par la mer. Cette opération, menée par le commissariat central sous la direction du commissaire divisionnaire Moustapha Diouf, témoigne de l’engagement résolu des autorités locales à contrer ce fléau qui a trop souvent conduit à des tragédies humaines.

Les événements se sont déroulés dans la nuit récente, lorsque les forces de l’ordre ont été alertées d’une activité suspecte dans le quartier Missira de Saint-Louis. Sur place, elles ont découvert un groupe de 19 individus, originaires de la région de Tambacounda, qui étaient sur le point de s’embarquer sur des pirogues en direction de l’Espagne. Leur rêve d’une vie meilleure outre-mer a été brisé net par l’intervention efficace des autorités.

Ces candidats à l’émigration clandestine avaient déjà versé une somme considérable de 400 000 F CFA à deux convoyeurs, identifiés comme C. Niang et M. Niang, qui avaient organisé leur voyage depuis Tambacounda jusqu’à Saint-Louis. Ces derniers ont été arrêtés sur place et sont actuellement détenus pour répondre de leurs actes présumés.

L’arrestation de ces deux organisateurs et l’interpellation des candidats ont été rendues possibles grâce à l’exploitation efficace de renseignements par les autorités de sécurité. Cette opération démontre l’importance cruciale de la coordination entre les forces de l’ordre et les services de renseignement dans la prévention de l’émigration clandestine et la protection des vies humaines.

En mettant un terme à cette tentative d’émigration clandestine, les autorités locales envoient un message clair : aucun effort ne sera ménagé pour empêcher les risques encourus par ceux qui cherchent à traverser les frontières de manière irrégulière. De plus, cette action dissuasive vise à démanteler les réseaux de passeurs qui exploitent la vulnérabilité et les aspirations des individus en quête d’un avenir meilleur à l’étranger.

Au-delà de cette opération ponctuelle, il est impératif pour les autorités de poursuivre leurs efforts en matière de prévention et de sensibilisation, tout en renforçant la coopération régionale et internationale pour lutter contre le phénomène de l’émigration irrégulière. Seule une approche intégrée et coordonnée permettra de répondre efficacement à ce défi complexe et de protéger les droits et la dignité des personnes vulnérables.

Refus de Dialogue : Déthié Fall Campe sur ses Positions

Ce dimanche 25 février, alors que le président sénégalais Macky Sall a émis une invitation au dialogue politique afin de discuter de la tenue de l’élection présidentielle de 2024, Déthié Fall, candidat de la coalition DéthiéFall2024, a rejeté fermement cette proposition. Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de son parti, il a affirmé de manière catégorique : « Nous ne dialoguons pas. »

Ce refus de participer aux pourparlers politiques s’inscrit dans le contexte d’une polarisation croissante de la scène politique sénégalaise. Pour Déthié Fall, cette initiative de Macky Sall vise davantage à diviser l’opposition qu’à rechercher une solution concertée aux défis politiques actuels. Il a dénoncé l’invitation au dialogue comme un stratagème visant à affaiblir l’opposition en la confrontant à des tensions internes.

En outre, Déthié Fall a critiqué vertement le projet de loi d’amnistie proposé par le gouvernement. Il a qualifié cette initiative de tentative du président Macky Sall de « prendre en otage la démocratie sénégalaise ». Selon lui, une telle loi irait à l’encontre des principes de vérité et de justice que le peuple sénégalais mérite après les troubles politiques récents.

La conférence de presse de Déthié Fall a également été l’occasion de demander la libération immédiate de plusieurs figures de l’opposition détenues par les autorités. Il a notamment exigé la libération d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, qu’il considère comme des prisonniers politiques injustement emprisonnés.

Ces déclarations interviennent alors que seize des dix-neuf candidats retenus pour l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel ont décliné l’invitation au dialogue lancée par Macky Sall. Ce refus collectif souligne les profondes divisions politiques qui persistent au sein du pays et souligne les défis auxquels le gouvernement est confronté pour parvenir à un consensus national sur la manière de procéder aux prochaines élections.

Dans ce climat politique tendu, l’avenir de la démocratie sénégalaise semble incertain. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer si un compromis politique peut être atteint ou si les tensions continueront à s’aggraver, menaçant ainsi la stabilité du pays.

Baidy Amar, fils d’Ameth Amar, retrouvé mort dans des circonstances suspectes

Une tragédie secoue la communauté sénégalaise avec la disparition de Baidy Amar, fils de l’homme d’affaires éminent Ameth Amar, ce dimanche 25 février 2024. Les détails entourant sa mort sont troublants et ont suscité une vive inquiétude dans tout le pays.

Selon les informations recueillies par Seneweb, Baidy Amar a été découvert sans vie dans un appartement situé à Dakar Plateau. Les circonstances entourant son décès soulèvent des questions et des suspicions, alimentant l’angoisse et l’incertitude dans l’opinion publique.

Baidy Amar était une figure bien connue de la jet-set sénégalaise, sa présence et ses activités étant souvent médiatisées dans les cercles sociaux du pays. Son départ prématuré laisse un vide profond dans la communauté, laissant derrière lui une aura de chagrin et de mystère.

Face à cette tragédie, les autorités compétentes ont réagi rapidement. Une enquête a été ouverte conjointement par la Sûreté urbaine et le Commissariat du Plateau afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de ce décès troublant. Des investigations approfondies sont en cours pour déterminer les causes et les responsabilités éventuelles dans cette affaire.

La disparition de Baidy Amar laisse un sentiment de consternation et d’incompréhension dans tout le pays. Ses proches, sa famille et ses amis sont plongés dans le deuil et cherchent des réponses à cette tragédie inattendue.

Nous suivrons de près l’évolution de cette affaire et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles. En ces moments difficiles, notre pensée va à la famille Amar et à tous ceux qui sont touchés par cette perte irréparable.

Ousseynou Ly : “Président Ousmane Sonko, acceptez de sortir svp !”

Dans un texte que nous publions en intégralité, Ousseynou Ly, membre du cabinet de Ousmane Sonko, estime que “si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu”. “Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais”, lance–t-il. Voici le texte.

Attention, ne nous trompons pas de combat !
Attention, ne nous trompons pas de combat ! Certains ont dû certainement noter un mutisme de ma part sur la situation politique du Sénégal. Nombreuses ont été les sollicitations médiatiques auxquelles je n’ai pas répondues favorablement car préférant observer la situation actuelle et ses évolutions. A cela s’ajoute, avant toute communication de ma part, une prise d’informations ou une appréciation sur la sincérité des uns et des autres dans ce combat dit « Combat de principe » et d’autres informations que je jugeais capitales. C’est en ce jour, 25 février 2024, qui devait être le moment de l’expression populaire à travers les urnes, que je décide de vous adresser ma modeste lecture, à la lumière des événements, de la situation tirée de mes convictions et de mon engagement à servir une cause noble sans compromission des principes et de l’objectivité qui encadrent toutes nos actions. En m’engageant en politique, je m’étais juré d’être sincère quels que soient les enjeux et la gravité du Momentum politique et d’assumer mes positions et postures quelles que soient les conséquences qui en découlent. 
Pourquoi avons-nous créé et promu le parti politique PASTEF ? 

Tout naturellement quand on crée un parti c’est pour conquérir et exercer le pouvoir par les voies démocratiques. Je rappelle que la posture de combat de PASTEF durant ces trois dernières années n’était dû qu’aux différents assauts venant du régime et auxquels nous avons résistés pour que le projet demeure et parvient à la consécration en 2024. Jamais le pouvoir de Macky n’a de cesse essayé d’anéantir ce projet en passant par des complots les uns plus mesquins que les autres. Nous sommes passés par quatre feux pour en arriver là : participer à l’élection présidentielle de 2024. N’est-ce pas là déjà une victoire ?


Le président Ousmane SONKO a été un véritable stratège pour qu’on en arrive là. Pour se faire il s’est départi de toute émotion et de tout autre sentiment de haine envers ses persécuteurs afin que ceci n’altère pas sa vision des choses sinon aujourd’hui toute cette stratégie échouerait. Voilà une voie à suivre si nous voulons atteindre notre objectif à savoir accéder au pouvoir et changer les choses pour le grand bonheur de nos compatriotes. Que cela soit clair ! Je n’appelle à aucune impunité envers tout persécuteur. Mais la lucidité et la sérénité doivent nous guider désormais à sortir indemne de cette situation. Après cette première victoire à savoir avoir un candidat à l’élection et d’être en bonne posture pour la victoire finale, il nous faut faire preuve d’une grande délicatesse pour déjouer les autres schémas politiques officieux en cours, venant d’une partie du régime mais appuyée par une certaine opposition et d’une certaine société civile qui préférerait avoir encore Macky Sall au pouvoir que de voir Ousmane Sonko ou Bassirou Diomaye Faye lui succéder. 


Oui je suis formel, certains qui se réclament de l’opposition ou de la société civile préféreraient le statu quo d’une situation profitable à un coup de force militaire que de voir PASTEF prendre le pouvoir en 2024. Pour eux, déjà au crépuscule de leur carrière politique ou de leur « militantisme citoyen », comme ils le réclament, ce sera la fin des privilèges, passe-droits et autres libéralités qu’ils tiennent du régime même quand ils font semblant de s’y opposer. Si le président Macky Sall est en train de dérouler son agenda actuel c’est parce qu’il a bien des soutiens de principe officieux venant de certains acteurs. Alors pourquoi devrait-on, encore une nouvelle fois, être l’agneau du sacrifice ? Certains qui se disent aujourd’hui à cheval sur les principes de démocratie et d’État de droit sont ceux qui gardaient le silence quand le PROS et PASTEF étaient persécutés et dépouillés de tous leurs droits en violation de la constitution et des lois.


Les principes, la démocratie et l’Etat de droit n’ont pas commencé le 3 février 2024. C’était bien avant. 
Comment comprendre depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle qu’il n’y a toujours pas cette mobilisation populaire politique autour des questions essentielles ? Ou bien c’est PASTEF seulement qui est un parti politique dans ce pays ? Comment dix-neuf candidats qui se disent tous majoritaires pour remporter l’élection présidentielle n’arrivent toujours pas à imposer le rapport de force sur le terrain à Macky Sall ? 


Si nous n’y parvenons toujours pas, à part quelques manifestations, c’est parce qu’il n’y a pas une sincérité de l’engagement dans ce combat. Mieux, je vous révèle ici que certains, entre quatre murs, ont même donné leur accord pour une place dans un futur gouvernement de transition de courte durée. Le reste n’est que de la comédie. Donc pour une fois, PATRIOTES, refusons de servir de dindon de la farce politique qui se joue loin des caméras des conférences de presse et autres déclarations symboliques. Cela commence par nous faire croire que si Ousmane SONKO sort de prison dans ces moments c’est qu’il aura compromis son combat.

C’est faux ! Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons besoin du pdt SONKO dehors pour mener les troupes et battre campagne aux côtés de notre candidat. En plus de sa libération, celle de tous les détenus politiques fera également beaucoup de bien à leurs familles et proches qui souffrent de leur absence.

Si Macky Sall décide de libérer Ousmane Sonko, son candidat et ses militants, ce sera non pas une compromission ou un reniement des principes du combat mais une réparation d’une situation qui ne devait pas avoir lieu. 


Ce ne sera pas une grâce qu’il leur offre mais des droits spoliés qu’il leur retourne. Ce que visiblement certains de l’opposition et/ou de la société civile ne veulent pas. Président SONKO, acceptez de sortir svp. Venez parler aux militants et aux Sénégalais, vous avez toute la légitimité pour le faire. Vous avez le leadership pour indiquer la voie de sortie de crise pour l’intérêt général et vous saurez parler aux Sénégalais en assumant, comme toujours, votre posture faite de patriotisme, de désintéressement et de vérité.

Que Macky Sall décide d’organiser les élections avant le 02 avril ou bien au-delà, nous devons refuser d’être les perdants pour une énième fois car loin de nous se dessinent encore des reconfigurations politiques auxquelles on veut nous éloigner en nous demandant de rester sur les « principes ». 


PATRIOTES, pour une fois, ne suivons pas notre haine envers le régime. Contrairement à certains, nous ne voulons pas de poste dans un gouvernement ou de prébendes mais nous voulons que ce projet arrive au pouvoir en 2024 et disposer des leviers politiques pour servir nos compatriotes. Ne tombons pas dans les panneaux des « principes présents » qu’on dresse devant nous pour nous mettre aux arrêts politiques.

Faisons appel à notre lucidité et intelligence politique pour sortir indemne des schémas politiques qu’on veut encore nous imposer sous forme de combat de principe. Refusons cela ! Je précise que mon propos n’engage que moi et n’est imputable ni à PASTEF et ni à la coalition Diomaye Président. 

Teungueth FC détrône le Jaraaf, l’AS Pikine écrase l’USO : Résumé de la 14e journée de la Ligue 1

La 14e journée de la Ligue 1 s’est déroulée ce week-end avec des matchs passionnants et des résultats qui ont bouleversé le classement. Voici un résumé des principaux événements :

Teungueth FC s’empare de la première place : En battant Jamono Fatick à l’extérieur (2-1), Teungueth FC a réussi à déloger le Jaraaf de la première place du classement. Avec 25 points, les Rufisquois prennent la tête du championnat, profitant du match nul du Jaraaf contre Guédiawaye FC (0-0).

L’AS Pikine impressionne : Au stade Alassane Djigo, l’AS Pikine a offert une performance éblouissante en écrasant l’US Ouakam sur le score de 4-1. Cette victoire convaincante propulse l’équipe banlieusarde à la 3e place du classement avec 24 points.

L’US Gorée accroche Diambars : Toujours dans le haut du tableau, l’US Gorée a arraché un précieux point en faisant match nul contre Diambars de Saly (1-1). Cette performance permet à l’équipe de se maintenir à la 4e place avec 22 points.

La Linguère renoue avec la victoire : Au stade Mawade Wade, la Linguère a renoué avec le succès en battant le Casa Sports sur le score de 1-0. Ce résultat met fin à une série de trois défaites consécutives à domicile pour les Samba Linguères, qui se classent désormais 7e avec 18 points.

La Sonacos réalise une bonne opération : En déplacement, la Sonacos a réalisé une belle performance en battant Dakar Sacré-Cœur sur le score de 1-0. Cette victoire précieuse permet au club diourbellois d’occuper la 8e place du classement avec 18 points.

Génération Foot et le Stade de Mbour se neutralisent : Dans le choc des mal classés, Génération Foot a été accroché à domicile par le Stade de Mbour (1-1). Malgré ce match nul, Génération Foot se maintient à la 11e place avec 14 points.

Au total, 14 buts ont été marqués lors des 7 matchs disputés lors de cette 14e journée de Ligue 1, témoignant de l’intensité et de la compétitivité du championnat sénégalais.

Résultats de la 14e journée de Ligue 1 :

  • As Pikine / Us Ouakam : 4-1
  • Guédiawaye FC / Jaraaf : 0-0
  • Dakar Sacré-Cœur / Sonacos : 0-1
  • Diambars / US Gorée : 1-1
  • Linguère / Casa Sports : 1-0
  • Jamono Fatick / Teungueth FC : 1-2
  • Génération Foot / Stade de Mbour : 1-1

Cette journée a été riche en rebondissements et en performances remarquables, confirmant une fois de plus l’attrait et le niveau de compétition de la Ligue 1 sénégalaise.

Des Sénégalais expriment leur désir de voter malgré le report de l’élection présidentielle

Si le dimanche 25 février 2024 devait être une journée d’élection présidentielle au Sénégal, elle a plutôt été marquée par des gestes symboliques de citoyens désireux d’exprimer leur attachement à la démocratie et leur volonté de voter. Malgré le report de l’élection, des Sénégalais comme Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane ont tenu à glisser symboliquement un bulletin dans une urne factice, rappelant ainsi l’importance de respecter les échéances électorales.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane, toutes deux médecins, ont rejoint un bureau de vote simulé à Dakar, organisé par le collectif citoyen Aar Sunu Election. À travers ce geste, ils ont exprimé leur déception face au report de l’élection, soulignant que le respect des dates électorales est essentiel pour maintenir la démocratie et l’intégrité du processus électoral.

Pour de nombreux Sénégalais, comme Amy Ndao Fall, voter est ancré dans leur culture depuis des années. Le report de l’élection a été perçu comme une rupture de cette tradition démocratique, suscitant ainsi des réactions de désapprobation et de protestation.

Amy Ndao Fall et Awa Mbow Kane taisent leur âge. Mais Amy Ndao Fall dit qu’elle « vote depuis (qu’elle) a l’âge de voter ». Voter, et voter à la date convenue, « cela a toujours été dans notre culture ».

Le collectif Aar Sunu Election a mis en place un bureau de vote symbolique, équipé d’une urne, d’un isoloir et de bulletins de vote, permettant ainsi aux citoyens de manifester leur engagement envers la démocratie. Malgré l’absence d’une élection officielle, plusieurs personnes ont participé à cette initiative, exprimant ainsi leur désir de voir le processus démocratique se poursuivre.

Au dehors, la capitale est livrée à la chaude apathie dominicale.

Un jour de vote, les Sénégalais se seraient alignés devant les bureaux avec une certaine solennité. En fin d’après-midi se serait posée la question de savoir s’il fallait prolonger les opérations pour permettre à tout le monde de voter. Les premiers résultats avant un éventuel second tour auraient pu être connus dans la soirée.

Ce grand moment aurait occupé les radios et les télévisions en continu. Au lieu de cela ont circulé abondamment sur les réseaux sociaux les messages « journée de deuil électoral ».

Le report de l’élection a suscité des critiques et des appels à la tenue du scrutin dans les meilleurs délais. De nombreux Sénégalais estiment qu’il est impératif de respecter la date initiale de l’élection présidentielle et de permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote avant la fin du mandat présidentiel.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall, de nombreux acteurs politiques et citoyens refusent de participer aux discussions, affirmant leur volonté de voir l’élection se tenir avant la date butoir du 2 avril. Cette contestation reflète l’importance accordée à la démocratie et à la participation citoyenne dans la vie politique du pays.

Pour de nombreux Sénégalais, le report de l’élection présidentielle représente un obstacle à la stabilité politique et sociale du pays. Ils appellent à un retour à la normale et à la reprise du processus démocratique dès que possible, afin de tourner la page sur cette période de transition et de se concentrer sur les défis à venir.

En fin de compte, malgré les défis et les obstacles rencontrés, les Sénégalais restent déterminés à défendre leur démocratie et à exercer leur droit de vote dans le respect des principes démocratiques et des valeurs fondamentales du pays. Leur engagement et leur volonté de participer activement au processus électoral témoignent de leur attachement indéfectible à la démocratie et à la justice sociale.

La CEDEAO lève des sanctions contre la Guinée et le Mali

La Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a précisé dimanche dans un communiqué lever les sanctions financières contre la Guinée ainsi que des restrictions contre le Mali, après avoir annoncé la veille la levée d’une grande partie des sanctions contre le Niger.

Dans un communiqué publié dimanche, la Cedeao a déclaré « lever les sanctions financières et économiques à l’encontre de la République de Guinée » et « lever les restrictions sur le recrutement des citoyens de la République du Mali pour des postes au sein des institutions de la Cedeao ».
Le Burkina Faso, qui fait partie des quatre Etats dirigés par des régimes militaires  depuis 2020, lui aussi soumis à des sanctions de la Cedeao, n’est pas mentionné dans le communiqué final de l’organisation régionale.
L’organisation régionale avait convoqué samedi un nouveau sommet extraordinaire afin de discuter de « la politique, la paix et la sécurité dans la République du Niger », ainsi que « les récents développements dans la région ».
La levée de sanctions contre la Guinée et le Mali n’avaient pas été précisée lors de l’allocution finale d’Omar Alieu Touray, le président de la Commission de la Cedeao samedi en fin de journée.
En Guinée, la Cedeao avait interdit les transactions financières avec ses institutions membres un an après l’arrivée au pouvoir du colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé le président Alpha Condé en septembre 2021.
Lundi, le chef de la junte a annoncé par décret la dissolution du gouvernement en fonction depuis juillet 2022.
Au Mali, qui a connu deux coups d’Etat en 2020 et 2021, le bloc régional avait imposé des sanctions économiques et financières qu’il avait levées en juilet 2022, quand la junte au pouvoir avait annoncé son calendrier de transition.
La Cedeao « a décidé de lever avec effet immédiat » les plus lourdes sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir à Niamey d’un régime militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet, a annoncé Omar Alieu Touray samedi après-midi.
Les frontières et l’espace aérien nigérien seront rouverts, les transactions financières entre les pays de la Cedeao et le Niger de nouveau autorisées, et les avoirs de l’Etat nigérien dégelés, « pour des raisons humanitaires », a-t-il déclaré.
Les dirigeants militaires à Niamey sont également autorisés à voyager à nouveau.
« Des sanctions individuelles et politiques restent en place », a-t-il ajouté sans donner plus de précisions.
Ces décisions marquent un pas de la Cedeao vers la reprise du dialogue avec ces trois régimes militaires, alors que le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui ont notamment tourné le dos à la France et se sont rapprochés de la Russie, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la Cedeao.
Les trois pays se sont regroupés au sein d’une Alliance des Etats du Sahel (AES).

Le Brésil triomphe à nouveau : 15e titre de champion du monde de Beach Soccer

La 22e édition de la Coupe du monde de Beach Soccer a pris fin ce dimanche à Dubaï, laissant derrière elle un spectacle palpitant et un nouveau sacre pour l’une des équipes les plus légendaires de ce sport : le Brésil. Avec une performance étincelante, les Auriverdes ont décroché leur 15e titre de champion du monde en battant l’Italie lors d’une finale mémorable.

Depuis les débuts de la Coupe du monde de Beach Soccer, le Brésil a été une force dominante, écrivant son nom en lettres d’or dans les annales du sport. Cette année ne fait pas exception, avec les joueurs brésiliens qui ont une fois de plus fait étalage de leur talent exceptionnel et de leur maîtrise inégalée sur le sable.

La finale contre l’Italie a été un véritable festival de football de plage, avec des moments d’excitation pure et d’émerveillement pour les spectateurs du monde entier. Les deux équipes se sont affrontées avec passion et détermination, mais c’est finalement le Brésil qui a su tirer son épingle du jeu, remportant la victoire avec un score final de 6 à 4.

Cette victoire marque le 15e titre de champion du monde pour le Brésil en Beach Soccer, confirmant ainsi sa suprématie dans ce sport. L’équipe brésilienne a démontré une fois de plus sa capacité à briller lors des grandes occasions, avec une combinaison de technique, de stratégie et de talent individuel qui en font une force redoutable sur le sable.

Le succès du Brésil dans le Beach Soccer ne se limite pas à cette seule victoire ; il s’inscrit dans un héritage glorieux qui remonte à de nombreuses années. Les joueurs brésiliens ont inspiré des générations entières de fans et de jeunes joueurs à travers le monde, avec leur style de jeu flamboyant et leur passion pour le sport.

Alors que la Coupe du monde de Beach Soccer se conclut avec le Brésil sur le trône une fois de plus, les fans se tournent déjà vers l’avenir avec optimisme. Avec une équipe aussi talentueuse et déterminée, le Brésil semble prêt à continuer à dominer le monde du Beach Soccer pour les années à venir, et à inspirer de nouvelles générations de joueurs à suivre leurs traces.

En remportant leur 15e titre de champion du monde de Beach Soccer, le Brésil confirme sa place au sommet de ce sport exaltant. Leur victoire illustre parfaitement leur détermination, leur passion et leur excellence dans ce domaine, et témoigne de l’impact durable qu’ils ont eu sur le monde du sport. Alors que les célébrations battent leur plein au Brésil et dans le monde entier, une chose est sûre : les Auriverdes continueront à briller comme des étoiles sur les plages du monde entier, et à captiver les cœurs et les esprits des amateurs de Beach Soccer partout.

Colonel Oumar Diallo rallye un soutien massif pour Amadou Ba en vue de la Présidentielle 2024

L’ancien directeur général des douanes, le colonel Oumar Diallo, a fait sensation en rassemblant plus de 30 mouvements et associations au siège du Premier ministre à la parcelle assainie. L’objectif de cette rencontre était clair : soutenir le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, et le porter à la présidence dès le premier tour des élections présidentielles de 2024. Cette initiative, menée par le colonel Diallo, vise à mobiliser une base solide pour assurer la victoire d’Amadou Ba sur le terrain, par des actions concrètes plutôt que de simples discours.

Dans ses déclarations, le colonel Oumar Diallo a souligné l’importance de soutenir Amadou Ba en tant que candidat idéal parmi les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Il a affirmé que la mobilisation en faveur d’Amadou Ba sera basée sur des actions concrètes, visant à dissiper les craintes et les frustrations, et à garantir la paix et le développement pour tous les citoyens sénégalais.

Le colonel Diallo a également insisté sur le rôle crucial des mouvements de soutien dans une élection présidentielle. Il a appelé à fédérer ces mouvements pour une organisation efficace et une mobilisation optimale de l’électorat en faveur d’Amadou Ba. Il a souligné que les cadres expérimentés présents dans ces mouvements seront un atout majeur pour conseiller et orienter la stratégie de campagne.

Enfin, le colonel Diallo a annoncé la mise en place prochaine de structures au niveau national et de la diaspora pour coordonner les efforts de soutien à Amadou Ba. Il a insisté sur l’importance de la mobilisation, de la sensibilisation et de la participation électorale dès les premières heures du scrutin. En tant qu’ancien directeur général des douanes, il a affirmé que son choix s’était porté sur Amadou Ba en raison de sa conviction en sa capacité à diriger le pays vers un avenir meilleur.

Les déclarations du colonel Oumar Diallo témoignent d’un soutien massif et déterminé en faveur d’Amadou Ba dans sa course à la présidence. Son engagement à mobiliser les citoyens et à garantir une victoire éclatante pour Amadou Ba reflète la confiance en son leadership et en sa vision pour le Sénégal. En ralliant ces mouvements et associations autour de la candidature d’Amadou Ba, le colonel Diallo a lancé un message fort : celui de l’unité et de la détermination pour un Sénégal prospère et pacifique sous la direction d’Amadou Ba.

Coalition BBY : Engagée pour la réussite du Dialogue National et la victoire de Macky Sall

À la veille du dialogue national tant attendu au Sénégal, la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) a tenu une conférence de presse remarquée ce samedi 24 février 2024. Réunissant les principaux membres de cette coalition qui soutient le président Macky Sall, l’événement a été l’occasion de réaffirmer un soutien indéfectible au chef de l’État et de tracer les lignes directrices pour la participation au dialogue national et la campagne électorale à venir.

Un Appui Sans Réserve au Président Macky Sall :

Moustapha Niasse, président de la conférence des leaders de la Coalition BBY, a ouvert la séance en exprimant des félicitations chaleureuses au président Macky Sall pour son récent entretien avec la presse nationale. Saluant son sens élevé des responsabilités et son engagement en faveur de la réconciliation nationale, Niasse a souligné que la coalition apportait un soutien total à toutes les mesures visant à consolider l’autorité de l’État et à renforcer la démocratie au Sénégal.

Appel à la Participation de Toutes les Forces Vives :

Les membres éminents de la coalition, parmi lesquels Mor Ngom et Zahra Iyane Thiam, ont appelé toutes les forces politiques du pays, ainsi que la société civile et les citoyens, à participer activement au dialogue national. Soulignant l’importance de cette plateforme de discussion ouverte et inclusive, ils ont encouragé un échange franc et constructif pour garantir des élections apaisées et renforcer l’unité nationale.

Engagement en Faveur de la Démocratie et de l’État de Droit :

La Coalition BBY, représentant 291 partis, mouvements et associations, considère le dialogue national comme une opportunité cruciale pour consolider la démocratie sénégalaise. Ils ont pris note de la volonté du président Macky Sall de promouvoir un climat politique apaisé et se sont engagés à soutenir toutes les initiatives en ce sens, dans le respect des principes démocratiques et des lois du pays.

Renouvellement de la Confiance envers Macky Sall :

En conclusion, Moustapha Niasse a réaffirmé l’engagement indéfectible de la Coalition BBY envers le président Macky Sall et le candidat de la majorité, le Premier ministre Amadou Ba. Il a exhorté les citoyens à renouveler leur confiance envers la majorité présidentielle en votant massivement pour le candidat Amadou Ba lors des prochaines élections, soulignant ainsi l’importance de l’unité et de la cohésion au sein de la coalition.

Une Coalition Déterminée pour un Sénégal Uni et Prospère :

La déclaration de la Coalition BBY témoigne de sa volonté farouche de travailler pour la stabilité politique et le développement du Sénégal. En soutenant pleinement les efforts du président Macky Sall pour favoriser le dialogue et la réconciliation nationale, la coalition affiche sa détermination à assurer un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Aly Ngouille Ndiaye : Un geste symbolique et un refus catégorique

Ce dimanche, Aly Ngouille Ndiaye, figure de proue de la coalition Aly Ngouille 2024, a marqué de son empreinte symbolique la date du 25 février, jour initial prévu pour l’élection présidentielle au Sénégal. Dans un geste fort, il s’est rendu à Linguère pour accomplir un vote symbolique, invitant les citoyens à se mobiliser en masse et à simuler le scrutin du 25 février 2024.

Aly Ngouille Ndiaye, tout en accomplissant cet acte hautement symbolique, a également adressé un message clair quant à sa position vis-à-vis du dialogue national convoqué par le président Macky Sall. Ce dialogue, prévu pour débuter ce lundi, a été rejeté catégoriquement par le candidat Aly Ngouille Ndiaye, en cohérence avec la position adoptée par le Front des Candidats à l’élection Présidentielle (FC25).

Le geste de Aly Ngouille Ndiaye à Linguère revêt une symbolique particulière, soulignant l’importance de la participation citoyenne et le respect du processus démocratique. En se rendant dans ce bureau de vote symbolique, il a rappelé aux Sénégalais l’importance de leur voix dans la conduite des affaires nationales et leur droit fondamental à choisir leurs dirigeants.

Parallèlement à cette démarche symbolique, Aly Ngouille Ndiaye a également fait part de son refus de participer au dialogue national initié par le président Macky Sall. Cette décision, motivée par son affiliation au FC25, témoigne de sa volonté de rester en accord avec les positions prises par le regroupement des candidats à l’élection présidentielle.

Cette posture de rejet du dialogue national soulève des questions quant à l’efficacité et à la légitimité d’un tel processus dans le contexte actuel de crise politique au Sénégal. Alors que le pays est confronté à des tensions croissantes et à une incertitude quant à la tenue de l’élection présidentielle, la décision de Aly Ngouille Ndiaye illustre les divisions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans un pays où la démocratie et la participation citoyenne sont des valeurs fondamentales, les positions prises par les différents acteurs politiques revêtent une importance capitale pour l’avenir politique et institutionnel du Sénégal. Le geste symbolique de Aly Ngouille Ndiaye et son refus catégorique de participer au dialogue national soulignent l’urgence d’une résolution pacifique et démocratique de la crise politique actuelle.

Crise politique : Un ‘’deuil électoral’’ observé par les citoyens

Le dimanche 25 février 2024, une date qui aurait dû marquer un tournant décisif dans l’histoire politique du Sénégal, a plutôt été marquée par un sentiment de désillusion et de frustration alors que les citoyens se préparaient à exercer leur droit de vote lors de l’élection présidentielle. Au lieu de cela, ce jour-là, de nombreux Sénégalais ont été témoins d’un « deuil électoral » symbolique, un acte de protestation contre le report inattendu de l’élection présidentielle.

À travers tout le pays, des voix se sont élevées pour exprimer leur désaccord avec la décision de reporter le scrutin présidentiel. À Linguère, dans les quartiers de Dakar et au-delà, des citoyens se sont rassemblés pour participer à un vote symbolique organisé par le F24 (mouvement des Forces vives) et le FC25 (le Front des candidats de la présidentielle du 25 février) dans le but de faire entendre leur voix et de réaffirmer leur engagement envers la démocratie.

Le Front des candidats de la Présidentielle du 25 février, réunissant 16 des 19 candidats en lice, a officiellement rejeté l’appel au dialogue lancé par le président Macky Sall. Cette décision illustre la profonde division politique qui sévit dans le pays et l’absence de confiance dans le processus politique actuel.

Initialement prévue pour le 25 février, l’élection présidentielle aurait dû être un moment crucial pour le Sénégal, avec un nombre record de 20 candidats en lice. Cependant, les espoirs d’une transition démocratique pacifique ont été anéantis lorsque le président Macky Sall a annoncé le report de l’élection, invoquant des allégations de corruption et de fraude électorale.

Cette décision a plongé le pays dans une crise politique et électorale sans précédent, suscitant des réactions indignées de la part de la communauté internationale. Le Conseil constitutionnel a finalement annulé le décret présidentiel et jugé anticonstitutionnelle la loi votée par l’Assemblée nationale reportant l’élection au 15 décembre.

Malgré ces développements, le président Sall a persisté dans ses efforts pour résoudre la crise politique en lançant un appel au dialogue national. Cependant, la participation de la plupart des candidats à ces pourparlers reste incertaine, ce qui souligne les profondes divisions qui persistent au sein de la classe politique sénégalaise.

Dans ce contexte tumultueux, le Sénégal se trouve à un moment critique de son histoire, confronté à des défis politiques, économiques et sociaux majeurs. L’avenir du pays dépendra de la capacité des dirigeants politiques à surmonter leurs divergences et à œuvrer ensemble pour restaurer la stabilité, l’unité nationale et la confiance dans le processus démocratique.

Crise politique : L’impact économique et les appels à la stabilité

Depuis plusieurs semaines, le Sénégal est plongé dans une crise politique sans précédent, alimentée par des tensions croissantes entre le gouvernement et une partie de l’opposition. Cette impasse politique a des répercussions profondes et variées sur l’économie du pays, mettant en péril les progrès réalisés et menaçant la stabilité socio-économique à long terme.

L’incertitude politique et son impact économique

L’incertitude politique est l’un des principaux facteurs contribuant à l’instabilité économique actuelle au Sénégal. Les investisseurs nationaux et étrangers, ainsi que les acteurs économiques locaux, sont confrontés à un climat d’incertitude qui entrave les décisions d’investissement et les projets de développement. Cette incertitude se traduit par une augmentation du risque perçu, entraînant une hausse des coûts de financement et des investissements plus prudents.

Mame Adama Gueye, avocat spécialisé dans les affaires, souligne que le climat d’incertitude politique affecte également le secteur financier du pays. La dégradation de la valeur des obligations sénégalaises sur les marchés internationaux rend l’accès aux financements plus difficile et compromet les efforts de développement économique du gouvernement.

Les répercussions sur l’économie informelle

Une grande partie de la population sénégalaise dépend du secteur informel pour son emploi et ses moyens de subsistance. Les troubles politiques ont un impact direct sur ce secteur, fragilisant les petits commerçants, les artisans et les travailleurs informels. Avec l’instabilité politique, de nombreux entrepreneurs ont suspendu leurs activités, craignant les perturbations et les risques accrus.

Les appels à la stabilité et à la responsabilité

Dans ce contexte préoccupant, de nombreux acteurs de la société civile, des leaders religieux et des experts en économie appellent les dirigeants politiques à faire preuve de responsabilité et à prioriser la stabilité du pays. Ils soulignent l’importance cruciale de la stabilité politique pour garantir un environnement favorable aux investissements, à la croissance économique et à la création d’emplois.

Mame Adama Gueye exhorte les hommes politiques à mettre de côté leurs intérêts partisans et à travailler ensemble pour résoudre la crise politique de manière pacifique et constructive. Il met en garde contre les conséquences désastreuses d’une escalade des tensions politiques sur l’économie et la société sénégalaises, et appelle à un dialogue inclusif et transparent pour trouver des solutions durables aux défis auxquels le pays est confronté.

Vers une sortie de crise ?

Alors que le Sénégal continue de faire face à des défis politiques et économiques majeurs, il est crucial que toutes les parties prenantes s’engagent dans un processus de dialogue et de réconciliation nationale. La stabilité politique et la confiance des investisseurs sont essentielles pour garantir un avenir prospère et durable pour le peuple sénégalais. En travaillant ensemble et en faisant preuve de leadership et de responsabilité, le Sénégal peut surmonter ces défis et ouvrir la voie à une période de croissance et de prospérité partagée pour tous ses citoyens.

Dialogue, réconciliation…: Les membres de l’Apr applaudissent Macky Sall

L’Alliance pour la République (Apr) exprime sa satisfaction suite à l’entretien accordé par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, à une partie de la presse nationale. Les membres de l’Apr louent les qualités de leur leader, le qualifiant de « grand homme d’État » et saluent son engagement en faveur du développement et du renforcement de la position du Sénégal sur la scène nationale et internationale.

Selon le communiqué, le Président Macky Sall est loué pour sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel, affirmant ainsi son attachement aux principes démocratiques et à la stabilité politique du pays. Les membres de l’Apr insistent sur le respect de la loi et de la Constitution par le chef de l’État, soulignant sa conduite exemplaire dans l’exercice de ses fonctions.

En ce qui concerne l’appel au dialogue prévu pour résoudre la crise politique actuelle, les militants de l’Apr soutiennent la démarche de leur leader, soulignant son rôle essentiel en tant que garant du bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays. Ils affirment que le Président Sall œuvre pour promouvoir l’unité et la cohésion nationale à travers le dialogue, dans un contexte marqué par des tensions politiques.

Cependant, les membres de l’Apr critiquent vivement l’attitude des 16 candidats à la présidentielle qui ont décidé de boycotter le dialogue. Selon le communiqué, ces candidats auraient des motivations égoïstes, craignant de perdre des électeurs ou des avantages politiques en cas de modification du processus électoral. Les membres de l’Apr affirment que cette décision témoigne d’un manque de responsabilité et de vision politique, contrairement à l’engagement sincère du Président Macky Sall envers l’intérêt supérieur du Sénégal.

Dans l’ensemble, l’Apr affiche son soutien indéfectible au Président Macky Sall et appelle à l’unité et à la solidarité de tous les acteurs politiques pour surmonter les défis actuels et poursuivre le développement et la prospérité du Sénégal.

Loi d’amnistie : Seydou Guèye plaide pour la réconciliation nationale

La libération de nombreux détenus politiques sous forme de liberté provisoire ces derniers jours a suscité des réactions et des interrogations quant aux prochaines étapes du processus de réconciliation nationale au Sénégal. Seydou Guèye, secrétaire général du gouvernement, s’est exprimé sur ce sujet brûlant lors d’une récente intervention devant le « Jury du dimanche ».

Selon M. Guèye, ces libérations font partie intégrante d’une démarche plus large visant à favoriser la réconciliation et la concorde au sein de la société sénégalaise. Il a souligné que le président de la République a donné des instructions au garde des Sceaux pour finaliser les textes nécessaires afin de progresser dans ce processus de pacification et de réconciliation.

Interrogé sur la possibilité d’une amnistie, M. Guèye a affirmé que le président était prêt à aller jusqu’à cette mesure si cela contribuait à instaurer la paix. Cependant, il a précisé que les détails de cette amnistie, notamment sa portée temporelle, restaient encore à définir.

« Pour l’instant, je n’en sais rien. Les orfèvres dans la matière, ce sont les gardes des Sceaux, ce sont les spécialistes du droit », a-t-il déclaré. Il a distingué l’amnistie de la grâce présidentielle, soulignant que l’amnistie relevait du domaine juridique tandis que la grâce était un acte discrétionnaire du chef de l’État.

M. Guèye a également abordé la question complexe du pardon dans la vie nationale, affirmant qu’il était parfois nécessaire de pardonner même dans des circonstances difficiles. « Il arrive des moments où, dans la vie des nations, certes, on ne peut pas oublier, mais il faut pardonner. Et on ne pardonne en général que l’impardonnable », a-t-il expliqué.

Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à tourner la page sur les tensions politiques et sociales des dernières années. La réconciliation nationale est un processus délicat mais essentiel pour garantir la stabilité et l’unité du pays à l’approche des échéances électorales à venir.

Le Qatar annonce une expansion majeure de sa production de gaz naturel liquéfié (GNL) avec de nouveaux projets ambitieux

Le Qatar, déjà leader mondial dans le domaine du gaz naturel liquéfié (GNL), a récemment annoncé des plans audacieux pour étendre sa production. Ces projets ambitieux visent à accroître la capacité de production du plus grand gisement de gaz naturel au monde, le champ offshore North Field, situé au large des côtes qatariennes. Cette expansion, baptisée « North Field West », devrait ajouter 16 millions de tonnes supplémentaires de GNL par an à la capacité de production existante d’ici 2030.

La décision de lancer cette nouvelle phase d’expansion a été annoncée par le ministre qatari de l’Énergie, Saad al-Kaabi, lors d’une conférence de presse. Selon M. Kaabi, cette expansion permettra au Qatar de renforcer sa position de premier exportateur mondial de GNL et de répondre à la demande croissante sur les marchés internationaux. Il a souligné que le champ North Field détient d’énormes quantités de gaz supplémentaires, estimées à plus de 2.000 billions de pieds cubes, ce qui en fait l’une des réserves de gaz les plus importantes au monde.

Cette expansion représente une augmentation significative de la capacité de production de GNL du Qatar, passant de 126 millions de tonnes par an à 142 millions de tonnes une fois que le projet sera achevé. QatarEnergy, le géant public qatari des hydrocarbures dirigé par M. Kaabi, a déclaré qu’il entamerait immédiatement les travaux d’ingénierie nécessaires pour garantir que l’expansion soit réalisée dans les délais prévus.

Le Qatar est depuis longtemps un acteur majeur sur le marché mondial du GNL, exportant sa production vers des destinations telles que la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde et l’Europe. La demande de GNL a considérablement augmenté ces dernières années en raison de son caractère propre et de sa polyvalence dans une variété d’applications industrielles et domestiques.

Cette expansion du secteur gazier qatari intervient dans un contexte de demande croissante de GNL à l’échelle mondiale, en particulier en Asie, où de nombreux pays cherchent à diversifier leur approvisionnement énergétique et à réduire leur dépendance aux combustibles fossiles traditionnels.

Le Qatar est également engagé dans des partenariats stratégiques à long terme avec divers pays pour l’approvisionnement en GNL. Récemment, il a conclu des accords d’approvisionnement à long terme avec l’Inde, le Bangladesh et d’autres pays, renforçant ainsi sa position en tant que fournisseur fiable de GNL sur le marché mondial.

Cette expansion de la production de GNL du Qatar témoigne de son engagement continu envers le développement durable et son rôle de leader mondial dans le secteur de l’énergie. Elle contribuera également à renforcer l’économie nationale du Qatar et à soutenir sa croissance future dans un environnement énergétique en évolution rapide.

Le porte-parole de Léona Niassène en appelle à Macky Sall pour fixer la date de l’élection présidentielle

Cheikh Ahmed Babacar Niass, porte-parole de Léona Niassène, une figure religieuse influente à Kaolack, au centre du Sénégal, a lancé un appel pressant au chef de l’État, Macky Sall, pour qu’il fixe la date de l’élection présidentielle. Il souligne que cette demande émane non seulement des candidats retenus par le Conseil constitutionnel mais aussi de la majorité des Sénégalais.

Dans une interview accordée à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Cheikh Ahmed Babacar Niass a exprimé sa préoccupation quant au climat actuel marqué par le report de l’élection présidentielle, initialement prévue pour le 25 février. Il estime que cette situation a entraîné une paralysie dans le pays, empêchant les Sénégalais de vaquer à leurs activités quotidiennes.

Le président Macky Sall a annoncé son intention de convoquer une concertation avec les forces vives de la nation pour déterminer la nouvelle date de l’élection présidentielle et discuter de la continuité du pouvoir au-delà de la fin de son mandat, le 2 avril. Cependant, Cheikh Ahmed Babacar Niass insiste sur l’importance de fixer rapidement une nouvelle date pour l’élection présidentielle, affirmant que c’est la meilleure manière de résoudre la crise actuelle.

Malgré l’appel au dialogue lancé par le président Sall, seize des dix-neuf candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont décidé de ne pas y participer, exprimant ainsi leur désaccord avec la gestion de la situation par le gouvernement.

Cheikh Ahmed Babacar Niass a également salué les récentes libérations de détenus politiques dans le pays, soulignant que cela contribue à apaiser les tensions. Il rappelle l’importance de régler les différends politiques par des mesures d’apaisement et de favoriser le dialogue pour parvenir à des solutions concertées.

En conclusion, le porte-parole de Léona Niassène exhorte les Sénégalais à mettre en avant leurs intérêts communs et à écouter les enseignements des guides religieux, qui jouent un rôle crucial en tant que régulateurs sociaux. Il espère que les autorités prendront rapidement des mesures pour résoudre la crise politique actuelle et assurer une transition pacifique et démocratique vers de nouvelles élections présidentielles.

Seydou Guèye: “Je suis triste de ne pas pouvoir voter ce 25 février mais…”

Invité du Jury du Dimanche, ce 25 février sur I-radio, Seydou Gueye, Secrétaire général du gouvernement et porte-parole de l’Alliance Pour la République (APR), a exprimé sa tristesse de ne pas pouvoir effectuer son devoir citoyen, alors que la présidentielle était initialement prévue aujourd’hui. “Je suis triste de ne pas pouvoir voter ce 25 février”, a-t-il dit.
Toutefois, M. Gueye estime que les conditions n’étaient pas réunies pour la tenue du scrutin, et qu’en ce sens il valide les décisions prises par le chef de l’État, Macky Sall. “L’élection est une affaire sérieuse, elle est très importante dans le processus démocratique. Mais le Sénégal est au-dessus de l’élection. La stabilité du pays importe beaucoup plus. La paix sociale, la concorde aussi”, a-t-il observé. 
 Seydou Gueye a notamment évoqué “les règles du jeu” faussées dans la phase de  “qualification des candidats”. Il a également mis en cause, faisant référence au Conseil constitutionnel, la “neutralité de l’arbitre”. “ Quand vous voulez jouer un match de football, vous avez  besoin d’un arbitre, de règles, de consensus, d’autorité, de clarté. Si vous ne réunissez pas ces conditions, vous ne pourrez pas avoir un bon match”, argue-t-il.
Autre argument brandi par Seydou Gueye pour justifier ce report, la crise que traverse, à ses yeux, le Sénégal : “Notre pays traverse une phase très, très difficile, plongée dans une fragilité qu’il faut bien considérer. Le pays est divisé. Les familles sont fragmentées. Et il est important, quand la vie de la nation est exposée à de tels périls, qu’on se pose et qu’on essaie de soigner notre démocratie qui a été abîmée, de soigner le tissu social qui a reçu des coups insupportables et insoutenables”. 

Mohamad Boun Abdallah Dionne et le Dialogue National : Les raisons d’une participation engagée

Depuis l’annonce par le président Macky Sall de l’organisation d’un dialogue national impliquant les acteurs politiques du pays, la question de la participation de certains candidats à cette concertation a été scrutée avec attention. Parmi ceux qui ont pris position en faveur de leur présence à cette table ronde, Mohamad Boun Abdallah Dionne, à travers sa coalition Dionne 2024, a clairement exposé les motifs de son engagement dans ce processus.

Tout d’abord, la coalition exprime une ferme opposition à toute interruption ou reprise du processus électoral, soulignant que le Conseil constitutionnel a déjà officialisé la liste des 19 candidats à l’élection présidentielle. Elle met en avant le principe juridique du Droit acquis, insistant sur l’importance de respecter la sécurité juridique et la non-rétroactivité des actes administratifs pour préserver l’intégrité du processus électoral.

Par ailleurs, la coalition affirme son désaccord de principe avec un report de la date de l’élection présidentielle, tout en exprimant le souhait que les allégations de corruption qui planent sur le processus électoral soient rapidement clarifiées. Cette exigence vise à garantir la crédibilité et la sincérité du vote des citoyens sénégalais.

En outre, la coalition souligne que la compétence pour fixer la date de l’élection présidentielle incombe au président de la République, par décret, conformément à la décision du Conseil constitutionnel. Elle estime que les participants au dialogue pourraient contribuer utilement à aider le président à prendre cette décision dans les meilleurs délais, en toute responsabilité.

Enfin, la Coalition DIONNE 2024 considère que la participation au dialogue est essentielle en raison de la gravité de la situation politique et sociale actuelle, marquée par une rupture du consensus national. Elle appelle à la recherche d’une solution pacifique et consensuelle, dans le respect des principes démocratiques, afin de garantir une transition politique apaisée et une réconciliation nationale durable.

En conclusion, la coalition affirme son engagement à contribuer activement à la résolution des défis majeurs auxquels le pays est confronté, dans un esprit d’ouverture, de responsabilité et de recherche de solutions constructives pour le bien-être de tous les Sénégalais.

Togo : le président décale la date des élections législatives d’une semaine

Le président togolais Faure Gnassingbé a décalé d’une semaine la date des élections législatives et régionales, les fixant au 20 avril, selon un communiqué gouvernemental publié samedi.

Aucune raison n’a été donnée dans un premier temps pour expliquer ce léger report.

Début février, le gouvernement avait fixé la date de ces élections, mettant fin à des mois de suspense alors qu’elles étaient initialement supposées être organisées fin 2023.

Ces législatives seront couplées avec des élections régionales, que le Togo organisera pour la première fois.

Le montant du cautionnement a aussi été revu à la baisse par le chef de l’Etat togolais: il est fixé à 300.000 francs CFA (455,10 euros) par candidat pour les élections législatives (contre 500.000 précédemment), et à 150.000 francs CFA (227,57 euros) par candidat pour les élections régionales (contre 200.000 précédemment).

La campagne électorale se déroulera du 4 avril jusqu’au 18 avril 2024.

L’Assemblée nationale togolaise a modifié en janvier, une loi organique portant de 91 à 113 le nombre de députés pour ces législatives.

Les dernières élections législatives ont eu lieu en 2018 et avaient été boycottées par l’opposition qui avait dénoncé des « irrégularités » dans le recensement électoral.

Cette fois, elle se prépare à défier le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR), et elle a fortement mobilisé ses partisans à l’occasion du dernier recensement électoral.

Le président Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir en 2005 après le décès de son père, le général Gnassingbé Eyadéma, qui avait dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans. Il a depuis été réélu à trois reprises lors de scrutins qui ont tous été contestés par l’opposition.

Rassemblement Pacifique : Le F24 mobilise et exige un scrutin avant le 2 Avril

Ce samedi 24 février, des centaines de Sénégalais se sont rassemblés en réponse à l’appel du F24 pour exprimer leur opposition au dialogue proposé par le président sortant, Macky Sall, et exiger la tenue rapide du scrutin présidentiel. Arborant fièrement les couleurs nationales, la foule a scandé des slogans tels que « Nous exigeons la tenue d’une élection présidentielle avant le 2 avril » et « Macky Sall dictateur », exprimant ainsi son mécontentement et son désir de voir la démocratie respectée dans le pays.

Initialement prévue pour le dimanche 25 février, l’élection présidentielle a été reportée par décret présidentiel à la suite du message à la nation de Macky Sall du 3 février. Cependant, le 15 février dernier, la décision a été annulée par les 7 sages de la Cour constitutionnelle, demandant aux autorités compétentes de fixer une nouvelle date « dans les meilleurs délais ».

Le coordinateur du F24, Mamadou Mbodji, a vivement critiqué Macky Sall lors du rassemblement, l’accusant d’avoir trahi son serment et d’avoir peur du suffrage universel. Il a souligné que le dialogue proposé par le président ne devrait concerner que les 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel et personne d’autre.

Le refus des candidats de participer à ce dialogue a été réitéré par Amadou Bâ, mandataire de Bassirou Diomaye Faye, et Cheikh Tidiane Dièye, un des candidats retenus à l’élection présidentielle. Ils ont catégoriquement rejeté l’idée de dialoguer avec ce qu’ils ont qualifié de « putschiste ».

Un autre point de discorde concerne la proposition d’amnistie générale évoquée par Macky Sall. Les acteurs politiques rassemblés autour du F24 ont exprimé leur opposition à ce projet, le qualifiant de tentative visant à masquer les prétendus crimes du président sortant. Aïda Mbodji, Thierno Alassane Sall, et Aminata Touré ont tous vigoureusement condamné cette initiative, insistant sur le fait que la vérité devrait primer avant tout pardon.

Poursuivant leur mobilisation, le F24 a appelé les Sénégalais à participer à un vote symbolique au siège de l’organisation le dimanche suivant, continuant ainsi leur action pour la défense de la démocratie et des principes fondamentaux de transparence et d’équité dans le processus électoral.

Supposée rencontre Macky – Candidats retenus : clivage et confusion au sein de la scène Politique

Une nouvelle polémique secoue la scène politique sénégalaise alors que des informations contradictoires circulent concernant une supposée rencontre entre le président sortant, Macky Sall, et les candidats retenus par le Conseil constitutionnel en vue du prochain scrutin présidentiel.

Le ministre Abdoulaye Saydou Sow avait initialement annoncé cette rencontre, mais les choses ont pris une tournure inattendue lorsque Sidiki Kaba a confirmé les détails de la réunion dans un communiqué officiel. Selon ce communiqué, Macky Sall devait rencontrer les 19 candidats retenus, puis les candidats recalés, en prélude au Dialogue national prévu pour le même jour.

Cependant, le FC25, coalition regroupant les candidats validés par le Conseil constitutionnel, a vigoureusement démenti cette information. Dans leur déclaration, les membres du FC25 ont réaffirmé leur refus de participer à ces rencontres, qualifiant le processus électoral de manquant de transparence et d’équité. Ils ont insisté sur le fait qu’aucune rencontre avec Macky Sall n’était prévue avant le lancement du dialogue national.

Ce clivage entre les déclarations officielles et la position du FC25 soulève des questions sur la légitimité et la transparence du processus électoral en cours au Sénégal. La divergence d’opinions au sein de la scène politique laisse entrevoir des tensions et des désaccords profonds.

Il est crucial de souligner que cette confusion survient dans un contexte de crise politique, alors que le report inattendu de l’élection présidentielle a déjà suscité des contestations et des manifestations dans tout le pays. La situation actuelle exige une résolution rapide et transparente pour restaurer la confiance du peuple sénégalais dans le processus démocratique.

Il reste à voir comment les autorités et les différents acteurs politiques vont gérer cette controverse et quelles seront les répercussions sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir. En attendant, le peuple sénégalais reste attentif et vigilant face à ces développements politiques.

UCAD: La reprise des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024

Les cours en présentiel vont redémarrer à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar à compter de lundi prochain. Cette décision a été prise hier vendredi lors de la rencontre du conseil académique. Seneweb vous livre intégralement le communiqué.

« COMMUNIQUÉ 

Le Conseil académique de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar s’est réuni ce vendredi 23 février 2024 sous la présidence du Recteur, Professeur Ahmadou Aly Mbaye. 

Après avoir examiné le deuxième point de l’ordre du jour concernant la situation universitaire et pris connaissance des conclusions du Comité de sécurité élargi, le Conseil académique décide de la levée de la mesure de suspension des enseignements en présentiel à compter du 26 février 2024″ fait ce samedi. 

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24
La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•116 du Samedi 24 et Dimanche 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24

Le Dakarois Quotidien N°116 – du 24 et 25/02/24
🔴 Le Refus de Participer au Dialogue: Sonko Trahi par ses Alliés Politiques

Ousmane Sonko libéré sous contrôle judiciaire

Dans un revirement inattendu, Ousmane Sonko, le leader charismatique du parti d’opposition Pastef, a été libéré dans la nuit de jeudi à vendredi et placé sous contrôle judiciaire. Cette décision marque un tournant majeur dans la crise politique qui a secoué le Sénégal ces dernières semaines.

Sonko avait été détenu depuis plusieurs mois pour des accusations graves, ce qui avait déclenché des manifestations et des affrontements dans tout le pays. Cependant, sa libération soudaine et sa mise en liberté sous contrôle judiciaire sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur la situation politique en cours.

Les détails entourant les conditions de son contrôle judiciaire ne sont pas encore clairs, mais cette décision pourrait potentiellement ouvrir la voie à un dialogue politique plus constructif entre le gouvernement et l’opposition. Cependant, certains observateurs restent prudents quant à l’avenir de la stabilité politique du pays, craignant que cette libération ne soit qu’une mesure temporaire pour calmer les tensions.

La libération de Sonko est susceptible de susciter une série de réactions parmi les partisans de l’opposition, qui ont exigé sa libération lors de manifestations massives à travers le pays. Pour certains, cela pourrait être perçu comme une victoire, tandis que d’autres pourraient rester méfiants quant aux motivations du gouvernement.

Quoi qu’il en soit, la libération de Sonko soulève de nombreuses questions sur l’avenir du Sénégal et la direction que prendra la politique du pays dans les mois à venir. Restez à l’écoute pour les derniers développements sur cette affaire en évolution rapide.

Aide Publique au Développement : le tarissement  inexorable

La solidarité et la compassion des pays développés vis-à-vis des pays du Sud dont l’Afrique au Sud du Sahara  connaissent elles une mutations avec la baisse constatée des flux monétaires bilatéraux  aux titres de l’aide publique au développement……. 

Améliorer l’accès à l’eau, aux soins de santé  et à une éducation de qualité, protéger l’écosystème  ou atténuer les changements  climatiques : autant d’objectifs essentiels, à la fois pour les populations du Sud,  l’Afrique en premier pour endiguer la pauvreté chronique et favoriser la stabilité de nos pays..  Malheureusement  de tels projets n’intéressent pas toujours les investisseurs  privés, qui les jugent trop risqués, voire non prioritaires. Malgré tous les outils et mécanismes de gestion de risque, la finance  internationale   va encore trop peu vers les pays pauvres dont la plupart se trouve en Afrique au Sud du Sahara.

 Entre 2011 et 2021, en moyenne, 35% de l’aide publique au développement allait en Afrique subsaharienne. Subitement en 2022 avec le focus sur la guerre en Ukraine , cette part a chuté à 20%. Un des niveaux les plus bas depuis nos indépendances. On est tombés sous la barre des 30 milliards de dollars pour l’APD bilatérale, et c’est la lutte contre l’extrême pauvreté qui prend un sacré coup. Rien que le service de la dette de l’Afrique au Sud du Sahara représente presque 20 milliards de dollars annuels à notre sous région.  

L’encours de la dette extérieure publique de l’Afrique subsaharienne a triplé entre 2015 et fin 2022, passant de 400 milliards $US à environ à 1000 milliards de dollars, dont 500 milliards à long terme,  370 milliards dus à des organismes publics et 130 dus à des sociétés privées, le reste vis-à-vis de la chine.

Dans notre zone UEMOA  le très faible niveau de mobilisation des ressources fiscales par nos États membres  (16% du PIB pour l’ensemble de l’Union) et le durcissement des conditions financières mondiales et régionales ont accru les déficits budgétaires à presque 6% du PIB soient plus de 7 000 milliards. Le taux d’endettement de l’UEMOA est estimé à 58,7% du PIB en 2022 selon le FMI, soit une augmentation de 13,5 pts de PIB par rapport à la situation pré-COVID (45,2% en 2019).

Avec la Covide 19, la guerre en Ukraine, les tensions sur le marche’ des céréales tous nos pays sont en situation de surendettement avec l’assèchement des transferts monétaires bilatéraux aux titres de l’aide publique au développement, et bien sur la dette intérieure et extérieure des nos états explose et accroît  les vulnérabilités socio- économiques pour ne pas dire la pauvreté. Justement la résurgence de l’émigration clandestine dans nos pays est en partie expliquée par ces vulnérabilités sur fond de baisse de rendement agricole dû aux changements climatiques.

Dans la zone UEMOA la part de la dette extérieure demeure la plus importante (60,9% du PIB en 2022 contre 39,1% pour la dette domestique), mais a diminué par rapport à 2021 (63,9% du PIB), traduisant ainsi la volonté des Etats d’accroître la part des ressources issues du marché régional. Malheureusement cette sur- sollicitation du marché financier  régional par nos états pour leurs déficits publics évince l’investissement privé indispensable  pour l’infrastructure et l’activité industrielle pour le secteur privé de nos pays c’est  le fameux effet d’éviction. 

 Pour 2023, l’encours de la dette publique devrait encore progresser pour se situer à 61,7% du PIB avant de commencer à décliner pour atteindre environ 60% du PIB en 2024 d’après les prévisions du FMI. Cependant, la hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers internationaux et régionaux, qui renchérit le service de la dette des Etats, pourrait entamer  la soutenabilité de la dette de certains pays. Si le pétrole et le gaz ne se matérialisent  dans nos ressources publiques nos pays connaîtront des situation de cessation de paiement inévitablement.

Le FMI et la Banque Mondiale tardent à mettre en place  des mécanismes qui remplacent  les flux en baisse de l’aide publique au développement pendant que les marchés financiers et les agences de notation nous refusent les meilleures conditions d’endettement à bon marche’.  

La baisse tendancielle de l’aide au développement met à nu  les contradictions de certains  pays développés comme la France qui organise réunion après réunion sur l’architecture financière internationale au nom de leur préoccupation pour l’Afrique ; mais ce pays  est seulement  4e bailleur mondial avec 0,56% du revenu national brut consacré à l’APD même pas 1%,  donc moins de 1 milliards d’euro destine’ à l’APD contrairement à d’autre pays comme l’Allemagne.

Le G20 et le système de Bretton woods doivent se pencher urgemment sur ces problématiques de fond au nom de la paix et la stabilité de l’Afrique. L’aide publique au développement – multilatérale comme bilatérale –  n’est plus une soupape.

C’est le lieu de se désoler du SENEGAL, pays  en campagne politique et électorale permanente  alors que des urgences économiques et sociales nous attendent.  

                                                                                                 Moustapha DIAKHATE

                                                                                                 Ex Conseiller Special PM

                                                                                                 Expert et Consultant en Infrast

                                                                                                 Specialiste Pol. Energetique

COMMUNIQUE : ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

COMMUNIQUE N° 005-0224

ADHA PREOCCUPEE PAR LE NOMBRE DE MANIFESTANTS TUES

Suite au décès d’un second étudiant de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Clédor Prosper SENGHOR, qui vient de succomber à ses blessures après les manifestations du 9 février contre le report de l’élection présidentielle et au cours d’affrontements entre les forces de défense et de sécurité et des manifestants, Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) exprime une fois de plus ses profonds regrets et son indignation face à une telle situation.

ADHA demeure profondément préoccupée par le nombre de manifestants tués composés en majorité de jeunes, sur l’ensemble du territoire national et exige des autorités compétentes que toute la lumière soit faite sur cette situation fâcheuse qui plonge des familles entières dans le deuil.
ADHA invite par ailleurs les autorités à faire en sorte que toutes les responsabilités soient situées et les sanctions méritées appliquées en toute rigueur et en toute impartialité, conformément aux dispositions de notre Code Pénal.

De plus, de réelles mesures doivent être prises et appliquées pour sauvegarder l’intégrité et la sécurité des populations, afin que de tels faits ne se reproduisent plus à l’avenir. 
ADHA constate qu’à chaque fois qu’une manifestation est autorisée, aucun acte de vandalisme, aucun blessé, aucun décès n’est enregistré. Par contre, dès que la population est privée de son droit légal de manifester, comme le stipule la Constitution, le contraire est très vite constaté.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande vivement de nouveaux textes qui régissent les franchises universitaires devenues obsolètes, car datant du 24 novembre 1994, ainsi que la sensibilisation de tous les acteurs gravitant autour.
Elle demande aux forces de défense et de sécurité d’user, dans le pire des cas, de grenades lacrymogènes pour se protéger et pour disperser les manifestants, en lieu et place de l’usage de balles réelles, comme il est noté à chaque fois. Cet usage disproportionné de la force doit cesser et sans délai.

Action pour les Droits Humains et l’Amitié présente ses condoléances émues à la famille du défunt, à l’UGB, à toute autre famille endeuillée dans les mêmes circonstances, et enfin, à l’ensemble de la population sénégalaise et formule des prières pour le repos de l’âme de tous les autres jeunes disparus, à l’image de Landing CAMARA … et de Clédor Prosper SENGHOR.

Fait à Dakar, 22 février 2024

M. Adama MBENGUE

Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)

Réunion ministérielle avec la communauté universitaire : Le Premier ministre prend 11 recommandations phares

A l’issue de la réunion ministérielle consacrée à la concertation-revue avec la communauté universitaire du Sénégal, qui s’est tenue ce jeudi 22 février, dans un contexte où certaines universités du pays sont fermées depuis les manifestations violentes de juin dernier, notamment l’Ucad, le Premier ministre, Amadou Ba, a pris 11 recommandations, qui vont dans le sens d’apaisement mais surtout d’assurance vis-à-vis des acteurs. Il s’agit :

1. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra les dispositions nécessaires, en relation avec le ministre chargé des Finances pour accélérer la réalisation et la mise en service des chantiers prioritaires des Universités ;
2. Le Ministre de l’Enseignement supérieur en relation avec le ministre chargé des Finances prendra les mesures utiles pour diligenter les chantiers des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) de Thiès, des Espaces numériques ouverts (ENO) ainsi que des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP) ;
3. Le Ministre des Finances soumettra, à validation, un planning d’apurement des dettes fiscales, sociales et dépenses permanentes (Eau et Électricité) des Universités ainsi que des dettes dues aux repreneurs. Il procédera à un audit des dépenses sociales en vue de mettre en place un mécanisme de rationalisation ;
4. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec les instances académiques des universités, les mesures idoines pour le réajustement du calendrier universitaire ;
5. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra à validation, un plan spécial de recrutement de nouveaux personnels d’enseignement et de recherche (PER) en tenant compte des besoins de chaque université ;
6. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, les conclusions de l’étude prospective sur les flux d’étudiants en Master et Doctorat, en vue d’améliorer les taux d’encadrement ;
7. Le Ministre de l’Enseignement supérieur procédera à la finalisation du processus de lancement du premier satellite sénégalais GAINDE SAT ;
8. Le Ministre de l’Enseignement supérieur veillera à la mise en service diligente du Super calculateur au bénéfice des chercheurs et utilisateurs ;
9. Le Ministre de l’Enseignement supérieur prendra, en relation avec le ministre chargé des Finances, les dispositions utiles en vue d’achever les travaux des résidences des campus sociaux ;
10. Le Ministre de l’Enseignement supérieur soumettra, à validation, un programme spécial d’équipement (outils et connectivité) des universités afin de promouvoir l’enseignement à distance ;
11. Le Ministre des Finances poursuivra les efforts d’apurement de la dette due aux Etablissements privés d’Enseignement supérieur (EPES).
A noter que la rencontre, qui a duré plus de quatre tours d’horloge, a enregistré la présence des membres du gouvernement, les recteurs des universités, le corps enseignant, des syndicats, bref, tous les acteurs de l’enseignement supérieur.

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