Faux communiqué attribué au comité directeur du PDS : Karim Wade annonce une plainte contre Amadou Ba et Madiambal Diagne

Les tensions politiques montent d’un cran au Sénégal à l’approche de l’élection présidentielle. Dans un contexte déjà électrique, une polémique émerge autour d’un prétendu soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS) au candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, Amadou Ba.

Karim Wade, ancien ministre et candidat recalé à l’élection présidentielle, monte au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifie de « fausses informations ». Dans un post relayé sur les réseaux sociaux, il accuse Amadou Ba et le journaliste Madiambal Diagne du « Quotidien » d’avoir fabriqué un document prétendument émanant du comité directeur du PDS.

Selon Karim Wade, ce document affirmerait que le PDS et plusieurs de ses fédérations soutiendraient la candidature d’Amadou Ba. Une assertion qu’il rejette catégoriquement, qualifiant cette information de « fausse et mensongère ».

Le fils d’Abdoulaye Wade estime que cette manœuvre est le signe d’une « tentative désespérée » de la part d’Amadou Ba, qu’il décrit comme étant « aux abois ». Selon lui, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar tenterait ainsi de justifier une éventuelle défaite anticipée en accusant le PDS de ne pas respecter sa prétendue alliance.

Karim Wade affirme également que le PDS et ses militants sont unis derrière la décision de soutenir le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye à l’élection présidentielle.

Pour mettre fin à cette polémique, Karim Wade annonce que le PDS déposera dès la semaine prochaine une plainte contre Amadou Ba, Madiambal Diagne et d’autres personnes impliquées pour « faux, usage de faux et faux en écriture ». Cette démarche vise à rétablir la vérité et à faire entendre la voix du PDS dans cette période cruciale pour l’avenir politique du pays.

Aristide le Dantec : Macky Sall exhorte les équipes à accélérer le rythme

Ce vendredi 22 mars, le président sénégalais, Macky Sall, s’est rendu sur le chantier du nouvel hôpital Aristide Le Dantec à Dakar. Cette visite visait à évaluer l’avancement des travaux de cette infrastructure de santé de niveau 4, qui sera pourvue de 600 lits une fois achevée.

Le président Sall s’est exprimé avec satisfaction concernant le niveau de progression des travaux, saluant le professionnalisme et l’engagement des équipes impliquées dans ce projet d’envergure. Toutefois, conscient des enjeux de santé publique et de l’importance de cette nouvelle infrastructure pour le pays, il a également appelé à une accélération du rythme des travaux.

En effet, Macky Sall a insisté sur la nécessité de respecter les délais de livraison prévus pour le mois de décembre prochain. Cette date butoir revêt une importance cruciale pour répondre aux besoins croissants de la population en matière de santé et garantir un accès aux soins de qualité.

L’hôpital Aristide Le Dantec est destiné à jouer un rôle majeur dans le système de santé sénégalais, offrant une prise en charge médicale moderne et complète. Sa construction s’inscrit dans la vision du gouvernement visant à améliorer les infrastructures de santé du pays et à renforcer les services médicaux disponibles pour tous les citoyens.

Cette visite présidentielle témoigne de l’engagement ferme du gouvernement envers le secteur de la santé et de sa volonté de fournir à la population des installations médicales à la hauteur des défis actuels. En exhortant les équipes à intensifier leurs efforts, Macky Sall réaffirme son engagement à concrétiser ce projet dans les délais impartis, au bénéfice de tous les Sénégalais.

Ousmane Sonko présente les épouses de Bassirou Diomaye Faye

Lors d’un meeting récent, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, a mis en lumière un aspect souvent méconnu de la vie politique : le soutien conjugal. En effet, le candidat à la présidentielle, Bassirou Diomaye Faye, est épaulé par deux femmes remarquables : Marie Khone Faye et Absa Faye.

Marie Khone Faye, proche parente de son époux, est décrite comme une femme dévouée et pieuse. Mère de quatre enfants, elle incarne la force tranquille qui accompagne Bassirou Diomaye Faye dans son parcours politique.

D’autre part, Absa Faye, la deuxième épouse, est louée pour son élégance et son sens du style. Moderne et dynamique, elle s’engage pleinement dans le soutien de son mari, apportant charme et intelligence à sa campagne présidentielle.

La présence et le soutien indéfectible des épouses de Bassirou Diomaye Faye mettent en évidence l’importance de la famille dans sa vie et dans sa carrière politique. Leur engagement témoigne de la solidité de son foyer et renforce son image d’homme intègre et authentique.

Cette mise en avant des épouses lors d’un meeting politique souligne également l’importance des alliances familiales dans la politique sénégalaise. En mettant en lumière ses épouses, Bassirou Diomaye Faye affirme sa volonté de transparence et son attachement aux valeurs familiales, des éléments essentiels dans la vie publique.

Barthélemy Dias critique le choix d’un président « par procuration »

Lors du dernier jour de la campagne électorale, Barthélemy Dias, maire de Dakar, a pris la parole lors du meeting de Khalifa Sall à Grand-Yoff pour exprimer son point de vue sur le processus de sélection des candidats à la présidence du Sénégal. Sans mentionner de nom, Dias a indirectement visé le leader de la coalition Diomaye Président, remettant en question le concept de choisir un président par procuration.

Dias a déclaré que les Sénégalais ne recherchent pas un président désigné par une tierce personne, suggérant ainsi son désaccord avec le choix de soutenir un candidat choisi par quelqu’un d’autre que les électeurs eux-mêmes. Il a souligné que les citoyens ne veulent pas d’un chef de quartier ou d’un président d’Association sportive et culturelle (ASC) pour les diriger, insinuant ainsi que le processus de sélection du candidat ne devrait pas être dicté par des influences extérieures.

« J’avais dit que si Khalifa Sall n’est pas candidat, je vais soutenir une personne que je ne veux pas citer. Ce dernier ne pouvant plus être candidat a choisi un de ses proches. Je leur dis que les Sénégalais ne sont pas des animaux qu’on conduit comme on veut. Nous ne cherchons pas un chef de quartier, ni un président d’ASC », a déclaré Dias.

Cette prise de parole de Dias soulève des questions sur le processus démocratique de sélection des candidats à la présidence et met en lumière l’importance pour les électeurs de pouvoir choisir leur leader sans influence extérieure. Elle met également en évidence les tensions politiques et les désaccords au sein de la classe politique sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Clôture de la campagne électorale : Dakar porte en triomphe le Président Amadou Ba !

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars 2024 s’est clôturée en apothéose ce vendredi, à minuit. À Dakar, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), Amadou Ba, a marqué la fin de sa campagne par un méga meeting à la place de la Nation. Cet événement a été l’occasion pour les partisans de manifester leur soutien et leur enthousiasme pour le candidat de la continuité et de l’émergence.

Dans une ambiance électrique animée par des artistes renommés tels que Bidew Bou Bess, Kane Diallo, Bousso, Big Mo et Aby Ndour, les responsables politiques de la majorité présidentielle ainsi que les populations et militants de Dakar se sont rassemblés pour exprimer leur soutien indéfectible à Amadou Ba.

Les Dakarois, venus en masse, ont arboré fièrement les couleurs et les symboles de la coalition BBY, manifestant ainsi leur engagement pour une victoire éclatante lors du scrutin présidentiel.

La cérémonie a débuté par des prières formulées par Serigne Mansour Sy Djamil, exprimant l’espoir que Amadou Ba devienne le prochain président du Sénégal.

Amadou Ba, dans son discours, a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour son leadership et sa vision. Il a souligné que malgré les progrès réalisés, il reste encore du travail à faire, appelant à maintenir la mobilisation.

Le candidat de BBY a réaffirmé son engagement envers la poursuite du Plan Sénégal émergent (PSE) et a promis de continuer à soutenir les jeunes, les femmes et les couches les plus vulnérables de la société.

Enfin, Amadou Ba a lancé un appel aux partisans du parti de Me Abdoulaye Wade, appelant à l’unité et à la réconciliation au sein de la grande famille libérale pour le bien du Sénégal.

Cette clôture de campagne à Dakar a été un moment fort de mobilisation et de solidarité en faveur du candidat de la continuité, symbolisant l’espoir et la détermination des partisans de BBY à poursuivre sur la voie du développement et de la prospérité pour tous.

Présidentielle 2024 : Bassirou Diomaye Faye c sa déclaration de patrimoine

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, la transparence et l’intégrité des candidats sont au cœur des préoccupations des électeurs. Dans cette optique, Bassirou Diomaye Faye, candidat de la coalition Diomaye Président, a récemment pris une mesure significative en publiant sa déclaration de patrimoine.

Attendue avec impatience par les électeurs et les observateurs politiques, cette déclaration vise à offrir une vision claire des biens, des avoirs et des intérêts financiers du candidat. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de transparence totale et de respect des normes éthiques dans la course à la présidence.

Dans le document parvenu à la rédaction de Senego, Bassirou Diomaye Faye affirme la sincérité et l’exhaustivité des informations fournies. Il précise que ces données seront également soumises au Conseil constitutionnel après une expertise des valeurs actualisées du foncier mentionné.

La déclaration de patrimoine de Bassirou Diomaye Faye comprend plusieurs catégories :

Biens immobiliers : Il inclut sa résidence principale à Dakar, une villa dans la région de la Petite-Côte et un terrain agricole situé dans la région de Fatick.

Véhicules : Le candidat déclare posséder une voiture de fonction ainsi qu’un véhicule personnel.

Comptes bancaires : Il détient un compte courant dans une banque nationale ainsi qu’un compte épargne.

Investissements : Bassirou Diomaye Faye mentionne des participations dans des entreprises du secteur agroalimentaire et des actions dans des sociétés immobilières.

Revenus et autres avoirs : Ses revenus proviennent de salaires et d’honoraires en tant que professionnel, de placements financiers et de loyers issus de biens immobiliers.

Cette démarche de transparence vise à rassurer les électeurs quant à l’intégrité et à la gestion responsable des affaires publiques. En publiant sa déclaration de patrimoine, Bassirou Diomaye Faye démontre son engagement envers la reddition de comptes et la lutte contre la corruption.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de promouvoir une gouvernance transparente et responsable au Sénégal, offrant ainsi aux citoyens la possibilité de prendre des décisions éclairées lors des élections présidentielles.

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24

Le Dakarois Quotidien N°139 – du 23 et 24/03/24
🔴 Campagne Présidentielle : Dernier Sprint pour les Candidats

Karim Wade dévoile les coulisses de sa discussion avec Bassirou Diomaye Faye et critique Amadou Ba

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, Karim Wade, ancien candidat recalé, a dévoilé publiquement les détails d’une conversation téléphonique qu’il a eue avec Bassirou Diomaye Faye, candidat de Pastef, et a adressé des critiques acerbes à l’endroit d’Amadou Ba, candidat de la coalition Bby.

Lors de cet échange, Karim Wade a partagé les discussions qu’il a eues avec Bassirou Diomaye Faye concernant la situation des libertés et de la démocratie dans le pays. Le candidat de Pastef a exprimé son souhait de renouveler l’alliance entre le PDS et le Pastef, soulignant l’importance de cette collaboration pour l’opposition. Karim Wade a promis de rapporter ces échanges à Maître Abdoulaye Wade, Secrétaire Général National du PDS.

Parallèlement, Karim Wade a également critiqué sévèrement Amadou Ba, candidat de la coalition Bby, l’accusant d’avoir corrompu certains membres du Conseil constitutionnel afin de rejeter sa propre candidature à l’élection présidentielle. Il a dénoncé une supposée tentative de confiscation de la volonté populaire par le candidat Bby, décrivant des manœuvres visant à détourner les suffrages des Sénégalais en sa faveur.

Ces révélations interviennent à un moment crucial de la campagne électorale, jetant une lumière crue sur les tensions et les rivalités politiques qui entourent l’élection présidentielle. Elles soulèvent également des questions sur l’intégrité du processus électoral et la transparence du système politique sénégalais.

Dans un contexte où les enjeux électoraux sont élevés et où chaque candidat cherche à rallier le soutien nécessaire, les déclarations de Karim Wade reflètent les luttes d’influence et les stratégies de chaque camp pour obtenir un avantage dans la course à la présidence.

À quelques heures du scrutin, ces révélations pourraient influencer l’opinion publique et façonner les choix des électeurs sénégalais lorsqu’ils se rendront aux urnes pour décider du futur dirigeant du pays.

Présidentielle 2024 : Abdoulaye Wade reçoit Bassirou Diomaye et Ousmane Sonko

À la veille de l’élection présidentielle au Sénégal, une rencontre d’une importance significative est prévue ce samedi 23 mars 2024. Me Abdoulaye Wade, ancien président de la République et Secrétaire Général National du PDS (Parti Démocratique Sénégalais), ouvrira ses portes à Bassirou Diomaye Faye, candidat à l’élection présidentielle, ainsi qu’à Ousmane Sonko, leader du parti Pastef.

Cette réunion, qui s’annonce comme un moment crucial dans le paysage politique sénégalais, se déroulera dans le cadre d’une audience accordée par Me Abdoulaye Wade. Cette rencontre revêt une importance particulière alors que le pays se prépare à choisir son prochain dirigeant.

L’initiative de cette réunion semble découler des récents développements politiques, notamment l’appel lancé par Me Abdoulaye Wade à voter pour le candidat de la coalition Diomaye-Président. Cette décision, prise à deux jours du scrutin présidentiel, a été validée par son fils, Karim Wade, lui-même candidat recalé.

L’audience prévue ce samedi est susceptible de catalyser de nouveaux développements dans la course à la présidence, en consolidant des alliances politiques ou en influençant les choix électoraux des citoyens. Elle pourrait également marquer une étape importante dans la stratégie de campagne des candidats impliqués.

Dans un contexte où chaque voix compte, cette rencontre entre des figures politiques de premier plan pourrait avoir un impact significatif sur l’issue de l’élection présidentielle et sur la configuration politique future du Sénégal. Les observateurs seront attentifs aux résultats de cette réunion et à ses éventuelles répercussions sur le paysage politique sénégalais.

Malem Hodar : Dame Seck de Sos Consommateurs et de l’Unapad défend les agriculteurs et appelle au rassemblement des cœurs

À deux jours de l’élection présidentielle, les populations du département de Malem Hodar, réputé être le « maillon faible » de la région de Kaffrine en raison de ses défis infrastructurels et économiques, ont eu l’occasion d’échanger avec certains candidats sur les enjeux et les attentes de leur localité.

Dame Seck, coordinateur départemental de Sos Consommateurs à Malem Hodar et représentant régional de l’Union Nationale pour la Promotion de l’Agriculture Durable (Unapad), a abordé plusieurs sujets liés à la situation agricole, aux difficultés des agriculteurs, au manque d’eau, à la question foncière et aux problèmes d’électricité.

Il a dénoncé l’inégalité dans la distribution des engrais aux agriculteurs, ainsi que le déficit en électricité dans le département de Malem Hodar. Il a également interpellé les candidats sur ces défis cruciaux.

Dame Seck a critiqué la répartition disproportionnée des engrais dans la région de Kaffrine, soulignant la nécessité pour le prochain président de prendre des mesures pour éviter les malversations et promouvoir l’égalité. Il a notamment dénoncé le manque de soutien de l’État après la récolte de cette année, alors que les agriculteurs font face à des difficultés croissantes.

Il a proposé que le futur dirigeant surveille de près le processus de distribution des engrais et des équipements agricoles, en créant un comité incluant des organisations telles que Sos Consommateurs et l’Unapad. Il a également recommandé la suppression de l’impôt par tête dans les ménages, en faveur d’un système de suivi plus simple impliquant les chefs de village et les délégués.

En ce qui concerne l’électrification des villages, Dame Seck a souligné les lacunes persistantes malgré quelques avancées.

Il a également plaidé en faveur d’une coopération accrue entre les banques et les agriculteurs, avec le soutien de l’État pour permettre aux agriculteurs d’ouvrir des comptes et de contracter des prêts à faible taux d’intérêt. Il a également appelé à une organisation plus structurée de la filière agricole, avec un encadrement technique approprié.

Dame Seck a exhorté les agriculteurs à voter pour le candidat qui pourrait résoudre leurs problèmes et les écouter attentivement.

Le département de Malem Hodar compte 116 bureaux de vote, 88 centres de vote et 40 413 électeurs inscrits. À ce jour, 1 690 cartes d’électeur ont été distribuées, tandis que 745 cartes sont encore en attente selon les informations fournies par la préfecture.

Présidentielle : Serigne Mboup Clôture sa Campagne à Kaolack

En cette ultime journée de campagne électorale, Serigne Mboup, candidat à la présidentielle, a choisi de clore sa campagne dans son fief politique de Kaolack. La maire de la capitale du Saloum a parcouru les rues animées de la commune, notamment Touba Ndorong, le marché local, le port et l’usine de transformation de l’arachide. Après une halte à la mosquée, il s’est également rendu à l’unité des femmes de la Fayda, chez Domitexka, et a fait une escale à la Chambre de commerce.

L’un des points phares de son programme électoral est la suppression du ministère de la Justice au profit de la création d’une Haute Autorité, dotée d’un collège électoral et d’un Conseil supérieur des cultes et religieux. Selon Serigne Mboup, cette mesure vise à renforcer l’indépendance judiciaire et à promouvoir une justice équitable et impartiale. Il prévoit également de mettre en place six pôles régionaux, dirigés par des ministres d’État résidents, chargés de superviser des secteurs clés tels que le partenariat privé et l’investissement, ainsi que les grands travaux d’intérêt public.

Serigne Mboup s’engage également à décentraliser l’économie en favorisant le développement régional, notamment à Kaolack, où il souhaite diversifier les activités économiques, notamment dans le secteur de l’arachide et du sel. Il propose également de moderniser les infrastructures de transport, y compris les ports secondaires et secs, pour stimuler le commerce et les échanges.

Le candidat du mouvement And Nawle promet également de soutenir l’agriculture, l’élevage et la pêche, ainsi que de créer des unités de transformation afin de valoriser les produits locaux. Dans le domaine de la santé, il envisage de remplacer la Couverture Maladie Universelle (CMU) par une caisse de maladie plus efficace et adaptée aux besoins des citoyens.

Enfin, Serigne Mboup a appelé tous les Sénégalais à voter pour lui, affirmant qu’il était le candidat le mieux placé pour conduire le pays vers le développement et la prospérité.

Cette dernière journée de campagne à Kaolack a été marquée par les engagements forts et les promesses de Serigne Mboup, qui a mobilisé ses partisans et ses sympathisants en vue du scrutin présidentiel.

210 260 Électeurs Prêts pour l’Élection Présidentielle dans la Région de Sédhiou

La région de Sédhiou, au sud du Sénégal, est sur le point de jouer un rôle crucial dans l’élection présidentielle prévue ce dimanche, avec un nombre total impressionnant de 210 260 électeurs répartis dans 589 bureaux de vote, couvrant 377 lieux de vote. Cette révélation a été faite par le gouverneur de la région, Serigne Babacar Kane, lors d’une récente interview avec l’Agence de Presse Sénégalaise (Ledakarois).

Le gouverneur Kane a tenu à rassurer quant à la préparation minutieuse du scrutin dans la région de Sédhiou, affirmant que toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour garantir son bon déroulement. Il a souligné que les autorités locales, y compris les préfets et sous-préfets, travaillent sans relâche pour finaliser les préparatifs dans les lieux et bureaux de vote jusqu’à la veille du scrutin, en étroite collaboration avec les forces de sécurité et d’autres services gouvernementaux déconcentrés.

Cette organisation méticuleuse est un témoignage de l’engagement ferme des autorités à promouvoir un processus électoral transparent et équitable dans la région de Sédhiou. Le gouverneur Kane a insisté sur l’importance de cette collaboration entre les différentes entités gouvernementales, soulignant que la sécurité et l’intégrité du processus électoral sont des priorités absolues.

La participation de plus de 210 000 électeurs dans la région de Sédhiou témoigne de l’importance de cette élection pour les citoyens locaux, qui ont à cœur de faire entendre leur voix et de contribuer à façonner l’avenir de leur pays. Cette mobilisation massive souligne l’engagement démocratique des habitants de la région et renforce l’espoir en une gouvernance transparente et représentative.

En somme, la région de Sédhiou se prépare avec diligence et détermination pour accueillir le scrutin présidentiel, reflétant ainsi l’engagement du Sénégal envers la démocratie et le respect des droits civiques de ses citoyens.

Plus de 2400 Observateurs Accrédités pour Superviser l’Élection Présidentielle au Sénégal

À l’approche de l’élection présidentielle prévue ce dimanche au Sénégal, les préparatifs pour garantir un processus électoral transparent et équitable sont en cours, avec plus de 2400 observateurs accrédités prêts à surveiller le déroulement des opérations de vote.

Lors d’un atelier d’échange avec les observateurs sur le processus électoral, Birame Sène, Directeur de la formation et de la communication à la Direction générale des élections, a annoncé que 2457 observateurs, représentant une variété d’organisations et de structures, ont été officiellement accrédités pour observer le scrutin présidentiel.

Parmi ces observateurs, 1568 sont de nationalité sénégalaise tandis que 889 sont internationaux, reflétant ainsi un engagement international envers le suivi de cette élection cruciale pour la démocratie sénégalaise.

Birame Sène a souligné l’importance du rôle des observateurs dans le processus électoral, affirmant que leurs recommandations sont précieuses pour garantir la transparence et la crédibilité des élections. Il a également encouragé les observateurs à déposer leurs rapports après le scrutin, soulignant ainsi leur contribution à l’amélioration continue du processus démocratique.

La sélection des observateurs s’est faite de manière rigoureuse, avec seulement quelques dossiers rejetés en raison de certaines exigences non conformes. Cette approche vise à assurer que seules les personnes et les organisations légitimes et qualifiées sont impliquées dans le processus d’observation.

En soulignant l’importance de l’observation électorale, Birame Sène a rappelé les neuf dispositions spécifiques concernant l’observation électorale inscrites dans le Code électoral sénégalais, soulignant ainsi l’engagement du pays envers des élections libres et équitables.

La présence d’un nombre aussi important d’observateurs nationaux et internationaux témoigne de l’engagement du Sénégal envers la démocratie et la transparence électorale, renforçant ainsi la confiance du public dans l’intégrité de son processus électoral.

Ambiance Électrique à Cap Skiring et Ziguinchor pour la Coalition BBY

Doudou Ka, éminente figure politique, a orchestré une mobilisation sans précédent dans les villes de Cap Skiring et Ziguinchor en faveur de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY). Cette démonstration de force a suscité un enthousiasme palpable parmi les habitants, qui se sont massivement rassemblés pour accueillir le Premier Ministre.

Les rues bondées ont témoigné de l’engagement indéfectible des citoyens envers la candidature d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie. La mobilisation sans faille dans ces deux villes souligne la popularité croissante du candidat au sein de la population locale.

Dans un discours enflammé, Doudou Ka a exprimé sa gratitude envers les habitants de Ziguinchor pour leur mobilisation sans faille. Il a souligné l’importance de bâtir ensemble avec Amadou Ba, le seul candidat à présenter un projet concret pour la ville. Le Programme Spécial de Développement de Ziguinchor (PSDZ), doté d’un budget colossal de 1000 milliards FCFA, représente une opportunité majeure pour le développement socio-économique de la région.

Cette mobilisation impressionnante témoigne de l’adhésion massive à la vision et aux projets d’Amadou Ba. Les citoyens ont exprimé leur confiance en ce projet ambitieux et ont manifesté leur soutien sans réserve. La présence de Doudou Ka aux côtés du candidat renforce l’unité et la détermination de la population à œuvrer pour un avenir meilleur pour Ziguinchor et ses habitants.

En conclusion, l’engagement sans faille de Doudou Ka et la mobilisation exceptionnelle à Cap Skiring et Ziguinchor soulignent l’importance cruciale de l’unité dans la poursuite des aspirations de développement de la région. Cette démonstration de force renforce l’espoir d’un avenir prospère et prometteur pour la région et témoigne de la détermination collective à faire avancer la cause de Ziguinchor.

Amadou Ba : Une Relation Fondée sur la Confiance et l’Affection avec le Président Macky Sall

Lors d’une récente intervention sur la TFM, Amadou Ba, candidat à l’élection présidentielle au Sénégal, a éclairci sa relation avec le président actuel, Macky Sall, et a partagé ses perspectives quant à son rôle dans le parti une fois élu, soulignant une relation de confiance et d’affection avec son mentor politique.

Interrogé sur la possibilité qu’il n’assume pas le rôle de chef de parti après son éventuelle élection, Amadou Ba a évoqué une relation fondée sur la confiance avec le président Macky Sall. Il a souligné que son parcours ministériel, notamment en tant que ministre des Finances pendant six ans et Premier ministre, avait été façonné par cette confiance mutuelle. Cette relation, a-t-il précisé, a également été déterminante dans sa sélection en tant que candidat présidentiel.

Malgré le fait que la présence publique du président Macky Sall dans sa campagne ne soit pas très apparente, Amadou Ba a affirmé que son soutien n’a jamais fait défaut. Il a révélé qu’il échangeait régulièrement avec le président, tirant profit de ses conseils et de son expérience politique.

Amadou Ba a également abordé la question de l’expression publique de la mécontentement présidentiel envers lui, soulignant que cela ne ternissait en rien leur relation. Selon lui, ces différends publics sont normaux dans le contexte politique, mais ne compromettent pas la relation personnelle et professionnelle qu’il entretient avec Macky Sall.

Cette déclaration d’Amadou Ba vise à clarifier sa position et à dissiper les éventuelles inquiétudes concernant sa relation avec le président Macky Sall ainsi que ses intentions en tant que potentiel futur président. Elle met en avant la confiance mutuelle et l’affection entre les deux hommes, tout en affirmant son engagement à maintenir cette relation même en cas de désaccord public.

Karim Wade appelle à la mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye

Après l’annonce officielle du soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la Coalition DiomayePrésident pour l’élection présidentielle du 24 mars, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et candidat recalé par le Conseil constitutionnel, a exprimé son soutien sans équivoque au candidat Diomaye Faye.

Dans une déclaration, Karim Wade a souligné l’importance de sécuriser le vote de chaque Sénégalais pour contrer toute tentative de fraude massive, qu’il attribue au candidat Amadou Ba. Il appelle à une action collective pour garantir la transparence du scrutin et le respect de la volonté du peuple sénégalais.

S’exprimant sur la décision du PDS de soutenir la Coalition DiomayePrésident, Karim Wade la qualifie de « décision éclairée » et souligne son importance dans la préservation de l’État de droit et de l’indépendance de la justice au Sénégal. Il insiste sur le fait que cette décision va au-delà des considérations politiques, constituant un engagement pour la protection des libertés et des droits des citoyens sénégalais.

Karim Wade appelle également à l’unité et à la collaboration entre les comités électoraux de la Coalition Karim 2024 et ceux de la Coalition DiomayePrésident, affirmant que cette collaboration est essentielle pour défendre les valeurs démocratiques et assurer l’avenir du pays.

Cette déclaration de Karim Wade souligne l’importance des enjeux électoraux au Sénégal et met en évidence les tensions politiques qui entourent cette élection présidentielle. La mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye est désormais renforcée par le soutien explicite de Karim Wade et du PDS, annonçant une compétition électorale intense dans les jours à venir.

Tivaouane: Des populations en quête d’eau potable

Alors que le monde célèbre la Journée mondiale de l’eau ce 22 mars 2024, de nombreuses localités du département de Tivaouane au Sénégal font face à une pénurie persistante d’eau potable. Les habitants, principalement des agriculteurs et des maraîchers, expriment leur détresse et leur frustration face à cette situation qui les affecte profondément.

Dans le village de Ndomor, situé à proximité de Tivaouane, le manque d’eau est décrit comme un problème chronique. Selon les résidents, près de 95 % de la population locale dépend de l’agriculture pour sa subsistance, ce qui rend l’accès à l’eau encore plus crucial. Leur appel est un cri du cœur, soulignant l’évidence de leur soif et les difficultés que cela engendre au quotidien.

La situation n’est guère meilleure dans d’autres villages de la commune de Pékesse, où les habitants font également face à des défis similaires. La période actuelle, marquée par le mois de Ramadan, accentue davantage les difficultés, mettant en lumière l’urgence d’une solution à ce problème crucial.

La pénurie d’eau potable dans ces régions soulève des préoccupations majeures en matière de santé publique, d’agriculture et de bien-être communautaire. L’eau est une ressource vitale, essentielle à la vie quotidienne et à la prospérité économique des populations locales. Sans un accès fiable à cette ressource, les communautés sont confrontées à des difficultés croissantes pour subvenir à leurs besoins fondamentaux.

Face à cette situation préoccupante, il est impératif que les autorités locales et les organismes compétents prennent des mesures immédiates et efficaces pour remédier à la pénurie d’eau potable dans ces régions. Des investissements dans les infrastructures hydrauliques, la gestion des ressources en eau et la sensibilisation aux pratiques de conservation de l’eau sont essentiels pour garantir un accès équitable à l’eau potable pour tous les citoyens de Tivaouane.

En cette Journée mondiale de l’eau, il est crucial de rappeler l’importance de cette ressource précieuse et de redoubler d’efforts pour assurer sa disponibilité pour les générations présentes et futures. Les populations de Tivaouane et d’ailleurs méritent un accès sûr et durable à l’eau potable, et il est de notre devoir collectif de faire en sorte que cette aspiration devienne une réalité.

Me Abdoulaye Wade appelle à voter pour Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle 2024

Dans un communiqué officiel publié aujourd’hui, Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a annoncé que le parti soutiendrait Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle qui se tiendra ce dimanche 24 mars. Cette déclaration marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, faisant écho à une série d’événements tumultueux qui ont précédé cette annonce.

Le communiqué exprime d’abord le profond mécontentement du PDS suite à la disqualification de leur candidat, Karim Wade, par le Conseil Constitutionnel. Cette décision a suscité une vague de protestations au sein du parti, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

Me Wade souligne ensuite la responsabilité du PDS dans ce contexte crucial de l’histoire du pays, affirmant que le parti se doit de prendre position. Il évoque la nécessité de préserver l’État de droit et l’indépendance de la justice, des principes fondamentaux pour le développement d’un Sénégal prospère et équitable.

C’est dans ce cadre que le PDS décide de soutenir la Coalition Diomaye Faye, exprimant sa confiance dans les engagements de cette coalition en faveur de la démocratie et de la justice. Me Wade en appelle alors à tous les Sénégalais, sans distinction, pour les rejoindre dans cette démarche vers un renouveau politique.

L’appel de Me Abdoulaye Wade à voter pour Bassirou Diomaye Faye est clair et sans équivoque. Il exhorte les citoyens à voter dès le premier tour avec conviction pour la Coalition Diomaye Faye, affirmant que cette victoire symbolisera l’aspiration collective à une gouvernance morale, éthique et inclusive.

Cette déclaration marque un moment crucial dans la campagne électorale et pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final de l’élection présidentielle. La mobilisation autour de la Coalition Diomaye Faye s’intensifiera à la lumière de ce soutien crucial du PDS, tandis que les autres candidats devront redoubler d’efforts pour convaincre les électeurs.

En somme, l’appel de Me Abdoulaye Wade résonne comme un appel à l’unité et à la mobilisation en faveur d’un Sénégal où les principes démocratiques et les droits fondamentaux sont respectés, et où l’État œuvre véritablement pour le bien-être de tous ses citoyens.

Les Jeunes de Benno Bokk Yaakar Intensifient la Mobilisation à Grand Yoff en Vue des Élections Présidentielles

Dans les rues animées de Grand Yoff, de Arafat et des Hlm Grand Yoff, l’effervescence politique est à son comble alors que les élections présidentielles approchent à grands pas. La jeunesse de Benno Bokk Yaakar (Bby) de Grand-Yoff a récemment orchestré une marche dynamique, distribuant des bulletins au nom d’Amadou Ba, leur candidat emblématique.

Sous le slogan « Allons de l’avant avec notre bon candidat », les jeunes militants ont mis en avant l’expérience de leur candidat et ont exprimé une confiance palpable en une victoire dès le premier tour. Ancré dans la conviction que Grand Yoff est un bastion électoral crucial, ils ont redoublé d’efforts en organisant des visites de proximité et des caravanes pour rallier les électeurs à leur cause.

Lamine Lo, fervent partisan de Bby, conteste fermement l’idée que Grand Yoff soit toujours sous le joug de la coalition Taxawu Sénégal. Rappelant la victoire de Bby lors de l’élection présidentielle de 2019 dans la commune, il prédit avec assurance une répétition de ce succès lors du scrutin présidentiel à venir.

« Grand-Yoff n’est plus le fief de Taxawu Sénégal », déclare-t-il avec conviction, soulignant l’unité retrouvée des militants de Bby et leur détermination à remporter les élections. Cette vision optimiste est partagée par Mayacine Niass, un autre coordinateur de la jeunesse de l’Apr à Grand Yoff, qui appelle à des élections apaisées.

À mesure que la campagne électorale entre dans sa phase finale, l’élan et la détermination des jeunes de Benno Bokk Yaakar à Grand Yoff témoignent d’une mobilisation sans précédent. Avec leur candidat Amadou Ba comme fer de lance, ils aspirent à sculpter l’avenir politique de la commune et à faire entendre leur voix lors des élections présidentielles à venir.

RALLIEMENT DE CERTAINS LEADERS DU PDS À DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE: Kéba Kanté choisit de rester loyal à Karim Wade

Alors que les acteurs politiques s’adonnent à  la formation de nouvelles coalitions, Kéba Kanté, a tenu à renouveler son engagement et sa fidélité au candidat Karim Meïssa Wade malgré son élimination par le Conseil constitutionnel de la course présidentielle prévue ce dimanche.

Sur une note parvenue au Dakarois quotidien dans la soirée d’hier, le responsable politique a affirmé que nonobstant les divergences de choix et d’opinions qui peuvent surgir, il reste  résolument fidèle et loyal au Parti Démocratique Sénégalais (PDS). « Je comprends que certains puissent choisir d’accompagner d’autres candidats. Par contre, ma position reste inchangée. Je suis déterminé à me battre pour le Parti Démocratique Sénégalais », a déclaré le fils de l’ex DG du Part Autonome de Dakar, Dr Cheikh Kanté.

« Avec dévouement, je suis prêt à y mettre mes compétences et mes ressources pour faire face aux défis actuels ainsi que les prochaines échéances. Ensemble, nous travaillerons assidûment pour renforcer notre parti, unifier nos frères et soeurs et élaborer une stratégie solide en vue des futures élections. Je suis convaincu que notre engagement collectif et notre collaboration nous permettront de surmonter les obstacles auxquels nous sommes confrontés », a ajouté Kéba Kanté qui demeure optimiste quant à leur capacité à relever avec détermination et responsabilité les défis présents et futurs.

L’initiateur du mouvement Grande Offensive des Républicains (GOR) reste résolument engagé aux valeurs et aux idéaux du PDS, croyant en leur capacité à servir les intérêts du peuple Sénégalais, à promouvoir la démocratie et à apporter des solutions aux défis auxquels le Sénégal est confronté.

Affrontement entre partisans de Diomaye Faye et fidèles de Modou Kara : Tensions politiques à Mermoz

Une vive altercation a éclaté ce vendredi matin à Mermoz, impliquant les partisans de la coalition Diomaye President et les fidèles du guide religieux Cheikh Modou Kara. Cet incident survient dans un contexte électoral tendu à l’approche de la présidentielle de 2024, reflétant les divisions profondes au sein de la société sénégalaise.

Selon les informations rapportées par DakarActu, l’affrontement a nécessité l’intervention directe du leader spirituel Cheikh Modou Kara pour évaluer la situation. Les forces de gendarmerie ont également été dépêchées en nombre pour rétablir l’ordre dans la localité.

Cette confrontation entre partisans de différents camps politiques met en lumière les tensions croissantes qui entourent le processus électoral. Alors que les différents candidats intensifient leurs campagnes, les rivalités politiques s’intensifient et les passions s’exacerbent parmi leurs partisans.

Diomaye Faye, à la tête de la coalition Diomaye President, et Cheikh Modou Kara, une figure spirituelle influente, semblent être les principaux protagonistes de cet affrontement. Leur influence respective sur leurs partisans a contribué à exacerber les tensions dans cette région.

Il est impératif que les autorités prennent des mesures fermes pour prévenir de tels incidents à l’avenir. La préservation de la paix sociale et la garantie d’un processus électoral transparent et pacifique sont des priorités cruciales pour assurer la stabilité du Sénégal dans cette période critique.

Alors que la campagne électorale se poursuit, il est essentiel que les acteurs politiques et religieux exhortent leurs partisans au calme et à la retenue. Seule une approche pacifique et constructive permettra de surmonter les différences et de garantir un avenir démocratique pour le Sénégal.

En attendant, les habitants de Mermoz et des régions avoisinantes espèrent que cet incident ne sera qu’une parenthèse dans un processus électoral qui, espérons-le, se déroulera dans le respect mutuel et la dignité.

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24

Le Dakarois Quotidien N°138 – du 22/03/24
🔴 RALLIEMENT DE CERTAINS LEADERS DU PDS À DES CANDIDATS À LA PRÉSIDENTIELLE : Kéba Kanté choisit de rester loyal à Karim Wade

Saint-Louis : Khalifa Sall Écoute et Propose des Solutions à Guet-Ndar

La caravane de Khalifa Sall a fait escale ce jeudi dans les rues de Saint-Louis, offrant à l’ancien maire de Dakar l’opportunité de recueillir les préoccupations des habitants, notamment ceux de Guet-Ndar. Ce quartier, principalement peuplé de pêcheurs, est confronté à de sérieux défis, en particulier en ce qui concerne l’érosion côtière, une problématique majeure pour la région.

Bamba Mbaye, porte-parole des résidents de Guet-Ndar, a exprimé les difficultés rencontrées par sa communauté lors du passage de Khalifa Sall dans leur quartier. « Le premier problème, c’est l’érosion côtière. Certaines personnes ont été déplacées, mais toutes leurs activités restent ici. Ils sont obligés, tous les jours, de payer le transport pour venir au travail », a-t-il souligné. « Il y a aussi les problèmes des pêcheurs avec les autorités mauritaniennes, parce que la frontière est à deux kilomètres. Tout cela est à l’origine de l’émigration clandestine qui n’était pas l’apanage des Guet-Ndariens ».

Pour Khalifa Sall, ces problèmes sont le résultat de l’échec politique du gouvernement en place depuis deux décennies. Il a ensuite proposé des pistes de solution concrètes en accordant une importance particulière à la consultation des populations locales.

« Pour nous, les problèmes doivent être résolus en collaboration avec les populations qui connaissent mieux leurs préoccupations », a affirmé Khalifa Sall. Concernant l’érosion côtière, il a critiqué les mesures inefficaces prises jusqu’à présent, proposant une approche plus proactive. « Ces pierres posées sur la plage ne peuvent rien régler. Il faut aller là où se trouve le problème pour le régler. Sinon, on va jeter des milliards dans l’eau », a-t-il souligné. Il a également mentionné l’impact de l’exploitation pétrolière sur les pêcheurs locaux, s’interrogeant sur l’absence de compensations financières pour ces communautés.

Khalifa Sall a enfin émis une proposition concrète pour faire face à l’érosion côtière, suggérant la construction d’habitats en hauteur pour les familles touchées, une mesure qui pourrait être appliquée dans toutes les villes côtières confrontées à des défis similaires.

En meeting à Ziguinchor, Amadou Ba projet mille milliards à la région de Ziguinchor

Lors d’un meeting historique à Ziguinchor, Amadou Ba, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a dévoilé un plan audacieux visant à faire de la Casamance le grenier du Sénégal. Devant une foule enthousiaste, il a annoncé l’allocation d’une enveloppe colossale de mille milliards de francs CFA sur trois ans exclusivement pour la région de Ziguinchor, avec des initiatives similaires prévues pour les autres régions de la Casamance.

« La Casamance a un potentiel énorme dans l’agriculture, la pêche, le tourisme et l’artisanat », a déclaré Amadou Ba. « Nous devons exploiter pleinement ces ressources pour propulser la région vers le développement économique et social. C’est pourquoi nous investirons massivement dans des projets d’infrastructures et de développement humain. »

Ce programme ambitieux vise à résoudre les problèmes urgents auxquels est confrontée la région, notamment l’approvisionnement en eau, l’électricité, la mobilité, la voirie et l’assainissement. En investissant dans ces domaines clés, Amadou Ba espère créer un environnement propice à la croissance économique et à l’amélioration des conditions de vie des habitants de la Casamance.

Pour concrétiser cette vision, Amadou Ba propose également la formation d’un gouvernement d’union nationale, composé d’experts expérimentés en matière de gouvernance. En réunissant des compétences diverses et en s’appuyant sur l’expérience acquise au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar, il vise à mettre en œuvre des réformes essentielles pour faire avancer le Sénégal vers l’émergence d’ici 2030.

« Nous avons besoin d’un Sénégal de paix et de prospérité », a souligné Amadou Ba. « En travaillant ensemble, nous pouvons réaliser notre vision commune d’un pays émergent, où chaque citoyen a la possibilité de prospérer et de contribuer au développement national. »

À Ziguinchor, Amadou Ba a lancé un appel à l’unité et à la mobilisation, invitant tous les Sénégalais à se joindre à lui dans cette marche vers un avenir meilleur pour la Casamance et pour tout le pays.


AS – Le Dakarois Ziguinchor



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Mesures exceptionnelles pour l’Élection Présidentielle : Interdiction de la circulation interrégions

Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle prévue pour le dimanche 24 mars 2024, le ministère de l’Intérieur a pris des mesures exceptionnelles visant à assurer la sécurité et le bon déroulement du scrutin. Parmi ces mesures, l’interdiction de la circulation interrégions des véhicules constitue une disposition majeure.

Selon un communiqué officiel émis par le ministère de l’Intérieur, aucune circulation entre les régions du pays ne sera autorisée le jour du scrutin présidentiel. Cette mesure vise à garantir un environnement sécurisé et propice au déroulement harmonieux du processus électoral dans toutes les régions du pays.

Toutefois, des dérogations à cette interdiction peuvent être accordées à titre exceptionnel. Les personnes ayant un motif impérieux de se déplacer d’une région à une autre le jour de l’élection présidentielle doivent obtenir une autorisation de circulation délivrée par le ministère de l’Intérieur ou par les gouverneurs de région compétents.

Cette décision intervient dans le contexte de la mobilisation générale pour garantir la transparence et la crédibilité du scrutin présidentiel. En restreignant la circulation interrégions des véhicules, les autorités cherchent à limiter les risques potentiels d’incidents ou de perturbations pouvant affecter le bon déroulement du vote dans les différentes régions du pays.

Il est donc recommandé à tous les citoyens de respecter scrupuleusement ces consignes et de coopérer pleinement avec les autorités compétentes afin de garantir le succès de l’élection présidentielle et le respect des principes démocratiques fondamentaux.

Cette mesure d’interdiction de la circulation interrégions des véhicules témoigne de l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité et la stabilité lors du processus électoral. Elle souligne également l’importance accordée à la préservation de l’intégrité et de la souveraineté du processus démocratique au Sénégal.

Affaire de Viol et Avortements : Un Homme En Prison, Accusations de Complot

Une affaire troublante de viol et d’avortements secoue la ville, impliquant S. D. Fall, âgé de 38 ans, et la fille de son ex-épouse, M. A. S. Ndiaye. S. D. Fall, un menuisier des Hlm2, est accusé de viol par la jeune fille, qui l’accuse également d’avoir provoqué quatre avortements. Cependant, S. D. Fall nie les accusations, dénonçant un complot orchestré par son ex-épouse.

L’enquête, menée par la police des HLM, a conduit à l’arrestation de S. D. Fall le 2 février 2024. Il a été déféré devant le procureur de la République et inculpé avant d’être placé sous mandat de dépôt. La plaignante, une domestique de 19 ans, a déclaré avoir été victime de viols répétés par S. D. Fall depuis 2017, après le divorce de ses parents. Elle affirme qu’il l’a forcée à subir quatre avortements en lui administrant des comprimés et des substances dangereuses.

M. A. S. Ndiaye relate des épisodes de violences sexuelles et de menaces de mort de la part de S. D. Fall, allant jusqu’à le confronter dans son nouveau foyer où il s’est présenté comme son oncle. Face à ces accusations, S. D. Fall rejette la faute sur son ex-épouse, suggérant qu’elle aurait inventé cette histoire après leur divorce pour le discréditer.

Des éléments de preuve, y compris des messages vocaux confirmant des relations intimes entre S. D. Fall et la plaignante, ont été découverts. Cependant, S. D. Fall maintient que l’affaire est montée de toutes pièces par son ex-épouse, malgré les résultats d’un examen gynécologique montrant des signes de violence sexuelle ancienne.

L’affaire, qui a éclaté au grand jour, soulève des questions sur la protection des victimes de violences sexuelles et sur la manière dont les accusations de viol sont traitées par les autorités judiciaires. Elle met également en lumière les tensions et les conflits familiaux qui peuvent souvent compliquer la recherche de justice dans de telles affaires.

Dahra Djoloff : Arrestation de Trois Individus pour Vol de Câbles de la Sonatel

Dans la nuit du mardi 21 mars, un événement choquant a secoué la ville de Dahra Djoloff : trois individus ont été appréhendés en flagrant délit de vol de câbles téléphoniques en cuivre appartenant à la Société nationale des télécommunications Sonatel. Les suspects, nommés Amath Samba, Seydou Sow et Serigne Mbacké Ndiaye, ont été pris sur le fait alors qu’ils chargeaient le matériel volé dans une camionnette garée près des installations de la Sonatel en périphérie de la ville.

Amath Samba, technicien en fibre optique et en cuivre, Seydou Sow, marchand de bétail, et Serigne Mbacké Ndiaye, chauffeur, ont été immédiatement placés en garde à vue après la saisie du véhicule et la confiscation du matériel volé.

Les suspects font face à plusieurs accusations, notamment association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit et complicité de vol, avec usage de moyen de location. Cette affaire a suscité une vive réaction dans la communauté locale et a été largement médiatisée, attirant l’attention sur les enjeux de sécurité et de prévention du vol de câbles dans la région.

Une enquête approfondie a été lancée par la gendarmerie de Dahra pour faire toute la lumière sur cette affaire et fournir des réponses à la population concernant les circonstances exactes du vol et les éventuels complices impliqués. Cette affaire rappelle l’importance de la vigilance citoyenne et de la coopération avec les autorités pour lutter contre la criminalité et protéger les infrastructures essentielles.

Élection Présidentielle : Interdiction de la Circulation Interrégions des Véhicules

Le Ministère de l’Intérieur a annoncé dans un communiqué que la circulation interrégions des véhicules sera interdite le dimanche 24 mars 2024, jour de l’élection présidentielle. Cette mesure vise à garantir la sécurité et le bon déroulement du scrutin dans tout le pays.

Toutefois, des dérogations peuvent être accordées à titre exceptionnel. Les personnes nécessitant de se déplacer d’une région à une autre ce jour-là doivent obtenir une autorisation de circulation délivrée par le Ministère de l’Intérieur ou par les gouverneurs de région.

Cette restriction vise à limiter les déplacements non essentiels et à assurer la tranquillité publique pendant le processus électoral. Les autorités encouragent les citoyens à coopérer en respectant scrupuleusement ces mesures afin de garantir le bon déroulement de l’élection présidentielle.

Il est recommandé à tous les citoyens de se tenir informés des directives officielles et de planifier leurs déplacements en conséquence, en prenant en compte les éventuelles restrictions de circulation mises en place pour cette journée cruciale dans la vie démocratique du pays.

Tambacounda : Incendie Dévastateur à l’Hôpital de Bala

Un incendie d’une intensité rare a ravagé l’hôpital de Bala, laissant derrière lui un tableau de destruction massive. Heureusement, le personnel médical et les patients ont été évacués en sécurité, mais les dégâts matériels sont considérables. Les autorités ont dépêché la 61e compagnie d’incendie et de secours pour maîtriser les flammes, nécessitant une intervention d’urgence pour contenir le sinistre.

Cet événement tragique a secoué la communauté locale, plongeant l’établissement de santé dans le chaos et la désolation. Les images de l’incendie témoignent de la violence des flammes et de l’ampleur des dommages infligés à l’hôpital de Bala.

Une enquête a été lancée par les autorités locales pour déterminer les causes exactes de l’incendie, dans le but de comprendre les circonstances qui ont conduit à cette catastrophe. Les forces de l’ordre sont mobilisées pour recueillir des preuves et établir les responsabilités, dans l’espoir d’apporter des réponses à cette tragédie et d’empêcher qu’elle ne se reproduise à l’avenir.

En attendant, la communauté se rassemble pour soutenir les efforts de reconstruction et pour offrir un soutien aux personnes affectées par cet événement dévastateur. L’hôpital de Bala, bien qu’éprouvé, reste un pilier essentiel de la santé publique dans la région, et sa reconstruction sera un témoignage de la résilience et de la solidarité de la communauté face à l’adversité.

Le tribunal reporte la possible requalification en crimes contre l’humanité dans le procès du massacre de 2009 en Guinée

Le procès historique du massacre survenu en 2009 en Guinée a récemment connu un développement majeur, avec le report par le tribunal d’une éventuelle requalification des faits en crimes contre l’humanité. Cette décision a été prise après des délibérations et des échanges entre les parties impliquées, marquant ainsi une nouvelle étape dans cette affaire qui a profondément marqué l’histoire du pays.

Le tribunal, présidé par le juge Ibrahima Sory II Tounkara, a annoncé que la question de la requalification sera examinée lors de la décision finale sur le fond du dossier. En conséquence, les débats se poursuivront jusqu’à cette phase cruciale du procès. La date du 25 mars a été fixée pour le début des confrontations dans cette affaire qui reste d’une importance capitale pour la justice guinéenne.

Rappelons que ce procès concerne l’ancien dictateur Moussa Dadis Camara et dix autres anciens responsables militaires et gouvernementaux, accusés d’implication dans le massacre du 28 septembre 2009. Ce jour-là, des membres des forces de sécurité réprimant un rassemblement de l’opposition avaient perpétré des atrocités dans un stade de Conakry et ses environs. Le bilan a été effroyable, avec des centaines de personnes tuées, blessées et violées, selon les rapports des enquêteurs.

Le fait que la requalification en crimes contre l’humanité soit encore en suspens soulève des questions cruciales quant à la gravité des actes commis lors de ce massacre. Les organisations de défense des droits de l’homme, telles que Human Rights Watch, ont depuis longtemps appelé à ce que les responsables soient tenus pour répondre de leurs crimes devant la justice internationale.

Cet événement tragique demeure l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire politique de la Guinée, un pays marqué par des périodes de turbulence et de violence. En attendant la décision finale du tribunal, la communauté internationale continue de surveiller de près l’évolution de cette affaire, dans l’espoir que justice soit rendue aux victimes et à leurs familles.

Communiqué du Conseil des ministres du 20 Mars 2024

COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 20 MARS 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a évoqué la tenue ce dimanche 24 mars 2024 de l’élection présidentielle, en félicitant le Gouvernement, les forces de défense et de sécurité et l’Administration sénégalaise dans son ensemble pour toutes les dispositions prises afin d’assurer une bonne organisation du scrutin au Sénégal et à l’étranger.
Le Chef de l’Etat a également salué le bon déroulement de la campagne électorale dans la paix et le respect de l’Etat de droit afin de conforter le rayonnement de la démocratie sénégalaise et la
solidité de nos institutions. 
Dans cet esprit, le Président de la République a demandé aux acteurs politiques et aux citoyens de préserver nos acquis démocratiques en allant voter le 24 mars 2024, dans le calme et la sérénité.
Poursuivant sa communication sur l’accompagnement de l’Etat pour asseoir le développement des entreprises de presse, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle majeur joué par les médias dans la démocratie et la stabilité sociale.
A la faveur de l’audience qu’il a accordé le lundi 18 mars 2024 à la délégation du Conseil des Diffuseurs et Editeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), le Président de la République a demandé au Gouvernement de veiller au respect des dispositions du Code de la Presse en renforçant la professionnalisation du secteur ainsi que la modernisation soutenue des entreprises de Presse.
A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement, notamment aux Ministres chargés la Communication et des Finances de renforcer les ressources allouées au Fonds d’Appui pour le Développement de la Presse et d’engager sans délais, les voies et moyens d’appliquer un régime fiscal adapté aux entreprises de presse, en plus de l’effacement des dettes fiscales de ces dernières pour la période antérieure au 31 décembre 2023.
Le Président de la République a également souligné l’urgence d’un traitement adéquat des redevances dues à l’ARTP, la nécessité d’actualiser le modèle économique de la TNT et d’assurer la viabilité financière et le développement des activités techniques de Télédiffusion Sénégal (TDS SA).
En outre, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité de veiller au développement des entreprises de presse publiques (RTS, SN APS, SOLEIL) et d’assurer un financement adéquat à travers une
redevance encadrée par une réglementation spécifique, en rapport avec la réorganisation du marché de la publicité.
Enfin, le Président de la République a indiqué, au Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, l’impératif de bâtir avec les acteurs des médias, une Stratégie nationale de Communication (SNC) consensuelle, conforme à la marche résolue du Sénégal vers l’émergence à l’horizon 2035.
Abordant la préservation des archives et de la mémoire historique du Sénégal, le Chef de l’Etat a félicité et encouragé le Commission de Coordination de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal pour le travail notable accompli avec la publication de nombreux ouvrages qui doivent être intégrés dans les programmes scolaires et universitaires.
Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Gouvernement, d’accorder une attention particulière à la sauvegarde, à l’entretien et à la vulgarisation de notre patrimoine historique, qui contribue à perpétuer nos valeurs et traditions dans le cadre de la consolidation de la Nation.
Revenant sur la Journée mondiale de l’Eau et de la maitrise stratégique du secteur de l’Eau, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de cette célébration prévue ce 22 mars 2024 pour demander au Gouvernement, notamment au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement, de présenter le bilan des investissements et réalisations de l’Etat, depuis 2012, en matière d’accès universel à l’eau.
A cet effet, le Président de la République a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux efforts consentis pour améliorer l’accès à l’eau des populations en milieu rural et d’accentuer le déploiement des programmes de branchements sociaux.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs salué la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable avec le développement des projets de dessalement de l’eau de mer, de même que les projets de transfert d’eau dans plusieurs localités pays.
Au regard de la forte urbanisation et des évolutions démographiques du pays, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Eau et de l’Assainissement de poursuivre avec toutes les parties prenantes, les réflexions stratégiques pour garantir la sécurisation durable de l’approvisionnement en eau dans le périmètre affermé et en milieu rural, avec le renouvellement
des forages et réseaux.
Sur le climat social, le suivi et la gestion des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur l’organisation du marché de la ferraille au Sénégal, en demandant au Ministre du Commerce, de la Consommation et des PME de finaliser avec tous les acteurs impliqués, notamment les entreprises et les organisations de ferrailleurs, un cadre réglementaire de régulation
de l’exploitation, des importations et exportations du marché de la ferraille au Sénégal.
Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
? la situation de la mise en œuvre du 2e Compact du Millennium Challenge Account (MCA) ;
? l’état d’avancement du Programme d’accès universel à l’électricité ;
? le suivi du démarrage des activités du BRT .
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
? le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
? le Ministre de la Santé et de l’Action sociale a fait une communication sur l’implémentation de la comptabilité analytique hospitalière, la digitalisation du « dossier patient unique » (DPU), la convention hospitalo-universitaire et le Plan national de sécuritaire sanitaire mondial ;
? le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024,
la campagne de contre saison froide 2023/2024, les exportations de produits horticoles et le matériel agricole.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
Le Conseil a examiné et adopté :
? le projet de décret relatif à l’octroi de la dignité d’Ambassadeur émérite du Sénégal ;
? le projet de décret portant création du système national de gestion des données « APIPNR » par voie aérienne au Sénégal ;
? le projet de décret relatif au financement de l’éditeur public national de la communication audiovisuelle (RTS).

La nomination du Conseil des ministres du 20 Mars 2024

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 20 mars 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Madame Amy MBACKE, Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement du Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, est élevée au rang d’Ambassadeur.
Monsieur Cheikh Abdou NDIAYE, Secrétaire permanent de la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, est élevé au rang d’Ambassadeur.
Monsieur El Hadj Mamadou Moussa DIA, Conseiller spécial à la Présidence de la République, est élevé au rang d’Ambassadeur.
Madame Maïmouna KANTE, Professeur de l’Enseignement moyen de 1e classe-2e échelon, précédemment Directeur de la Formation professionnelle et technique, est nommée Directeur général de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.
Madame Awa NDIAYE, Professeur de Lettres, est nommée Président de l’Observatoire national de la Parité (ONP), en remplacement de Madame Fatou DIOP.
Monsieur Léonce NZALLY, Administrateur civil principal, est nommé Directeur du contrôle budgétaire à la Direction générale du Budget du Ministère l’Economie, des Finances et du Plan, en remplacement de Monsieur Bakar Faye, admis à faire valoir ses droits
Madame Ndeye Yacine Gueye, économiste de l’éducation, précédemment Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, est nommée Directrice de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Serigne Fallou Mbacké rejoint Amadou Ba pour la Présidentielle : Un soutien majeur pour Bby

Dans le paysage politique sénégalais, un nouveau ralliement vient renforcer la candidature d’Amadou Ba en vue de l’élection présidentielle. Serigne Fallou Mbacké, président du Conseil départemental de Mbacké et figure de proue du mouvement And Suxali Sénégal, a officiellement annoncé son soutien à l’ancien Premier ministre.

Réélu sous la bannière de l’intercoalition Yaw-Wallu, Serigne Fallou Mbacké a pris cette décision stratégique après une période de réflexion et d’analyse approfondie des programmes des différents candidats. Pour lui, le choix d’Amadou Ba repose sur une convergence de visions politiques et de valeurs partagées.

Lors d’une rencontre à Taïf, Serigne Fallou Mbacké a exposé les raisons de son soutien à Amadou Ba, soulignant notamment la validation par ce dernier d’un programme de développement d’urgence pour le Conseil départemental de Mbacké. Ce programme, évalué à 50 milliards de francs CFA sur une période de dix ans, a été accueilli favorablement par Amadou Ba, témoignant ainsi de son engagement envers le développement local.

À travers ce ralliement, Serigne Fallou Mbacké mobilise les membres de son mouvement pour soutenir activement la candidature d’Amadou Ba et œuvrer à une victoire dès le premier tour de l’élection présidentielle. De plus, il appelle à maintenir la cohésion nationale et à promouvoir l’unité dans le pays, soulignant l’importance de la solidarité et de la convergence d’efforts pour l’avancement du Sénégal.

Ce soutien de Serigne Fallou Mbacké représente un atout significatif pour la campagne d’Amadou Ba, renforçant sa légitimité et sa crédibilité auprès des électeurs de la région de Mbacké. Il témoigne également de la volonté du candidat de fédérer autour de lui un large éventail de forces politiques et sociales pour conduire le Sénégal vers un avenir prometteur.

Inauguration de la Tour R+10 de la RTS par le Président Macky Sall : Un jalon majeur dans le paysage Audiovisuel Sénégalais

Le président Macky Sall a présidé l’inauguration de la Tour R+10 de la Radiotélévision sénégalaise (RTS), marquant ainsi un tournant historique dans le développement du secteur audiovisuel du pays. Cette cérémonie, qui s’est déroulée en présence de dignitaires et de représentants du gouvernement, a été l’occasion de célébrer un projet ambitieux qui promet de transformer le paysage médiatique du Sénégal.

Initiée il y a 22 mois, la construction de la Tour R+10 représente un investissement majeur dans le secteur de la radiodiffusion et de la télévision. Dotée d’équipements de pointe et de systèmes innovants, cette nouvelle infrastructure positionne la RTS à la pointe de la technologie et lui permettra de fournir des services de diffusion de qualité supérieure à ses téléspectateurs.

Lors de son discours d’inauguration, le président Macky Sall a souligné l’importance de ce projet pour le développement des médias au Sénégal. Il a salué les efforts déployés par tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette tour emblématique, affirmant que cet investissement témoigne de l’engagement du gouvernement envers le secteur des médias et de la communication.

La Tour R+10 de la RTS marque ainsi l’entrée de la radiodiffusion sénégalaise dans l’ère postmoderne, offrant aux téléspectateurs une expérience audiovisuelle immersive et diversifiée. Avec ses installations modernes et ses équipements de pointe, elle renforcera la capacité de la RTS à informer, éduquer et divertir le public sénégalais, tout en promouvant la culture et les valeurs nationales.

Outre ses implications directes pour la RTS, l’inauguration de la Tour R+10 revêt également une signification symbolique plus large. Elle témoigne de la volonté du gouvernement sénégalais de moderniser les infrastructures médiatiques du pays et de renforcer le rôle des médias publics dans la promotion du dialogue national et du développement socio-économique.

L’inauguration de la Tour R+10 de la RTS par le président Macky Sall représente un jalon majeur dans l’histoire de la radiodiffusion sénégalaise. Ce projet ambitieux ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur audiovisuel du pays et souligne l’importance de l’investissement dans les médias pour la construction d’une société moderne et dynamique.

Mamadou Lamine Diallo souhaite faire inscrire le Magal de Touba dans l’agenda de l’Union africaine

Dans le cadre de sa campagne électorale, Mamadou Lamine Diallo, candidat de la coalition Tekki, s’est engagé à promouvoir la reconnaissance internationale du Grand Magal de Touba, l’un des événements religieux les plus importants au Sénégal. Lors d’une rencontre dans le Baol, M. Diallo a affirmé son attachement au Magal et a proposé de l’inscrire officiellement dans l’agenda de l’Union africaine une fois élu.

Selon lui, le Grand Magal de Touba, célébration annuelle commémorant le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride, Cheikh Ahmadou Bamba, mérite une reconnaissance internationale en raison de son importance spirituelle et de son impact sur la société sénégalaise. En intégrant cet événement dans l’agenda de l’Union africaine, Mamadou Lamine Diallo souhaite valoriser la dimension religieuse et culturelle du Sénégal sur le continent africain.

Par ailleurs, le candidat a partagé sa vision concernant les institutions du pays, soulignant l’importance des chefs religieux en tant qu’institutions sociales. Selon lui, depuis l’époque de Blaise Diagne, les chefs religieux ont joué un rôle crucial dans la vie politique et sociale du Sénégal. Il s’engage ainsi à impliquer pleinement ces leaders spirituels dans la gouvernance du pays, reconnaissant leur contribution historique à la construction de la nation sénégalaise.

En outre, Mamadou Lamine Diallo a abordé la question de l’accès à l’eau à Touba, promettant de résoudre définitivement ce problème une fois élu. Il a également appelé à des prières pour la paix dans le pays, soulignant que la politique doit se dérouler dans un climat de tolérance et de respect des libertés individuelles.

En conclusion, le candidat a réaffirmé son engagement en faveur d’une démocratie décentralisée, mettant en avant l’importance des pôles régionaux de développement pour assurer une gouvernance inclusive et participative au Sénégal.

ONAS : Mamadou Mamour Diallo met le cadre de travail sous un éclat de lumière

Un éclat de lumière illumine le hall du nouveau bâtiment avec une salle d’attente munie d’un petit salon. Les lustres brillent du faux-plafond. Les murs sont parés aux couleurs jaune et bleue de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (ONAS). Au milieu, près une vitrine s’insère harmonieusement dans une poutre blanchâtre. Le cadre est idyllique. L’architecte exhibe deux images, une d’aujourd’hui et l’autre d’hier. Entre les deux, il n’y a pas photo. La vision est traduite en œuvre architecturale, disons en chef d’œuvre. « Nous avons essayé de traduire une vision, cette grande ambition du Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo. Il a fait de l’ONAS, une grande institution par la transformation du cadre de vie », a commenté l’architecte, Monsieur Niang.

Le hall du nouveau bâtiment central a tous les atours de l’accueil d’un hôtel atteste Maniang Diaw, délégué syndical. « Actuellement, les travailleurs de l’ONAS n’ont rien à envier aux agents d’autres services. Ici, nous avons un accueil identique avec ce que nous voyons dans des hôtels. Le DG Mamadou Mamour Diallo a donné un autre statut à l’ONAS », affirme Maniang Diaw. 

La conviction du Directeur Général qui a certainement lu l’ouvrage Germinal de Emile Zola a compris que le cadre influe sur la production. « Ce n’est pas compliqué. Il suffit juste d’inscrire la rénovation des bureaux dans le budget chaque année pour réaliser les travaux », a certifié le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo. Cette rénovation est une concrétisation d’un point de sa feuille de route déclinée depuis sa prise de fonction un jour du 7 novembre 2022. « Depuis notre prise de service, nous avons inscrit au cœur de nos préoccupations, l’amélioration des conditions de travail. Et qui dit amélioration des conditions de travail parle du cadre de vie. Un cadre de vie sain est porteur de résultats en principe », a argumenté le Directeur Général qui a félicité l’architecte, Monsieur Niang qui a traduit sa vision en acte. Il a remercié tout le personnel notamment le Directeur Administratif et financier, Bamba Fall qui s’est beaucoup investi pour que les travaux puissent se terminer dans des délais relativement courts. 
Entre le 7 novembre 2022 et mars 2023, l’ONAS présente un nouveau visage et projette une image plus attrayante. A partir de la route, on a un nouveau panorama avec les couleurs de l’institution. Un imposant logo est posé à gauche, à l’entrée d’une baie vitrée. « L’autre aspect non important, nous sommes dans un monde dominé par la communication. L’image et la notoriété de l’ONAS méritent que l’on mette les travailleurs dans ce cadre de travail adéquat », a soutenu le Directeur Général, Mamadou Mamour Diallo. 

Les confessions des plus anciens 
De là, le Directeur Général et ses agents se dirigent vers le hall de l’entrée principale. L’harmonie de la décoration valorise l’institution. Elle rehausse son image. L’hôte ne peut contempler la cascade et l’aquarium. Tout nous plonge dans le champ d’action de l’ONAS. Le visiteur est émerveillé d’entrée. « Nous avons voulu être à la fois généreux et accueillants. Nous ne devons pas avoir une vision minimaliste pour une institution qui prend son envol sous la conduite d’un Directeur Général qui a de l’ambition pour l’ONAS », témoigne l’architecte. Il ne manquait que cela pour cette institution, qui est une référence en matière d’assainissement en Afrique. « Nous avons les compétences autant que des agents des autres services qui sont dans le secteur, mais ce qui nous manquait, c’était l’attraction du cadre de travail. Aujourd’hui, c’est chose faite. Nous remercions le Directeur Général pour cette belle œuvre. Le cadre est essentiel dans l’amélioration de la productivité des travailleurs », a reconnu le Directeur de l’Exploitation Pèdre Sy.
L’œuvre de rénovation va se poursuivre. L’architecte et ses équipes vont démarrer incessamment la rénovation des bureaux du Département de la communication. Les murs des couloirs seront une sorte de galerie où seront exposés en permanence les grands travaux de l’ONAS. Après des travaux de construction d’un bâtiment de la documentation, d’une salle de sports et d’une mosquée seront engagés. 

Présidentielle 2024 : “Amadou Ba n’a pas besoin d’être chaperonné comme l’autre qui a besoin de la présence de son mentor‘’ (Aliou Sall)

Face à la presse locale, hier, à Guédiawaye, Aliou Sall s’est prononcé sur les relations entre le président de la République et son candidat Amadou Ba. À ce sujet, le frère du président sortant laisse entendre qu’‘’Amadou Ba n’a pas besoin d’être chaperonné par Macky Sall comme l’autre candidat qui, lui, a besoin de la présence de son mentor ». Il fait allusion à Bassirou Dioamaye Faye qui est épaulé sur le terrain par son leader Ousmane Sonko. 

Selon l’ancien maire de Guédiawaye, le soutien de Macky Sall à Amadou Ba est plus utile dans l’ombre que sur le terrain et que le président de la République et son candidat Amadou Ba s’entendent très bien.
Par ailleurs, Aliou Sall invite les Sénégalais à ne pas commettre l’erreur de voter pour sanctionner, ce qui pourrait engendrer des regrets. Il donne l’exemple d’Ameth Aidara, son successeur à la tête de la ville de Guédiawaye. Selon lui, ce dernier n’a fait aucune réalisation jusqu’ici.

Présidentielle 2024 : Les acteurs culturels exigent le respect des droits d’auteur

Alors que la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 24 mars bat son plein au Sénégal, les acteurs culturels du pays expriment leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une violation flagrante des droits d’auteur et un manque de considération envers le secteur culturel de la part des candidats.

La Société du droit d’auteur et des droits voisins (SODAV) a été particulièrement vocal dans sa critique, dénonçant l’utilisation non autorisée d’œuvres artistiques à des fins de propagande politique. Selon la loi n°2008-09, toute utilisation d’œuvres protégées à des fins commerciales ou politiques nécessite le paiement d’une redevance aux artistes concernés. Or, de nombreux candidats ont utilisé des chansons sans respecter ces dispositions légales.

Les artistes exhortent donc les candidats à se conformer à la loi en se rapprochant de la SODAV pour régulariser leur utilisation des œuvres protégées et s’acquitter des redevances dues. Cette démarche vise à garantir le respect des droits des créateurs et à assurer une juste rémunération pour leur travail.

Outre cette question cruciale des droits d’auteur, les acteurs culturels regrettent également le manque de considération de la part des candidats à l’égard de la culture dans leurs programmes électoraux. Sur les 19 candidats en lice, aucun n’a proposé de politique culturelle claire et cohérente, ce qui témoigne, selon les artistes, d’un désintérêt pour un secteur pourtant essentiel à la vie économique et sociale du pays.

Face à cette situation, les acteurs culturels appellent les candidats à s’engager davantage avec les professionnels de la culture pour élaborer des politiques inclusives et ambitieuses qui favorisent le développement d’un secteur culturel dynamique. Ils soulignent que la culture est un moteur de création d’emplois et de croissance économique, et qu’elle mérite donc une place de choix dans les programmes politiques.

En conclusion, les acteurs culturels du Sénégal lancent un appel à l’action aux candidats et à l’ensemble de la classe politique, les exhortant à reconnaître la valeur de la culture et à œuvrer pour sa promotion et sa protection dans l’intérêt de tous les citoyens.

Incendie chez Al Mouridiyyah : Réaction de Hizbut-Tarqiyyah et Perspectives d’Avenir

Ce matin, un événement tragique a secoué la communauté médiatique sénégalaise avec l’incendie des locaux du groupe Media Al Mouridiyyah. Les dégâts causés par le feu sont considérables, détruisant les plateaux, les studios, la régie et les bureaux. Cette catastrophe a suscité une vive réaction de la part de la direction générale de Hizbut-Tarqiyyah, l’entité responsable du groupe, ainsi que des observateurs et de la population en général.

Dans un communiqué officiel publié suite à l’incident, la direction générale de Hizbut-Tarqiyyah a exprimé sa gratitude pour le fait que personne n’a été blessé ou perdu la vie dans l’incendie. Le directeur général, Serigne Youssouph Diop, également Responsable Moral de Hizbut-Tarqiyyah, a exprimé sa reconnaissance envers Dieu pour cette protection providentielle. Malgré les dégâts matériels importants, la priorité reste la sécurité et le bien-être de tous les employés et membres de la communauté Al Mouridiyyah.

Cette réaction de gratitude et de résilience témoigne de la force morale de Hizbut-Tarqiyyah face à l’adversité. Au-delà des pertes matérielles, la direction générale a souligné la nécessité de surmonter cette épreuve avec courage et détermination. Le communiqué a également exprimé la solidarité envers ceux qui ont été touchés par cet incident et a remercié tous ceux qui ont offert leur soutien et leur assistance.

Dans le contexte de cet incendie, de nombreuses questions se posent quant aux causes possibles et aux conséquences à long terme pour Al Mouridiyyah et Hizbut-Tarqiyyah. Les enquêtes sur l’incendie sont en cours pour déterminer l’origine et les circonstances de l’incident. Cependant, il est clair que la reconstruction des installations endommagées prendra du temps et nécessitera des efforts considérables.

Malgré ces défis, la direction générale a annoncé la reprise du signal TV du groupe ainsi que la continuation de ses activités sur les supports numériques. Cette décision montre la détermination de Hizbut-Tarqiyyah à maintenir ses engagements envers son public et à poursuivre sa mission malgré les obstacles rencontrés.

Dans une perspective plus large, cet incident souligne également l’importance de la sécurité et de la conformité aux normes de prévention des incendies dans tous les établissements, en particulier dans le secteur médiatique où la protection des équipements et des infrastructures est essentielle pour assurer la continuité des opérations.

En fin de compte, l’incendie chez Al Mouridiyyah représente un défi majeur pour Hizbut-Tarqiyyah et la communauté médiatique sénégalaise dans son ensemble. Cependant, avec une réaction mesurée et résolue, ainsi qu’avec le soutien de la population et des autorités, il est possible de surmonter cette épreuve et de reconstruire un avenir plus fort et plus résilient pour Al Mouridiyyah et ses partenaires.

Cheikh Tidiane Dièye retire sa candidature et soutient Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle

Cheikh Tidiane Dièye a surpris aujourd’hui en annonçant le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle lors d’une conférence de presse. Dans un geste inattendu, M. Dièye a appelé ses partisans à soutenir le candidat Bassirou Diomaye Faye pour l’élection à venir.

Cette décision radicale intervient après une discussion avec Ousmane Sonko, le leader du parti Pastef. Selon M. Dièye, cette décision a été prise dans l’intérêt supérieur du pays et dans le but de renforcer l’unité de l’opposition.

Ce retrait stratégique de la course présidentielle marque un tournant dans le paysage politique sénégalais, alors que les élections approchent à grands pas. La décision de M. Dièye de soutenir M. Faye pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final, étant donné l’importance de son électorat et son influence dans certaines régions clés.

La question qui se pose maintenant est de savoir comment cette alliance inattendue pourrait influencer le paysage politique sénégalais dans les jours précédant le scrutin, et si elle pourrait changer la dynamique de la campagne électorale à venir.

Réfutation des Allégations sur le Processus Électoral

La Direction générale des élections (DGE) a publié un document intitulé « Précisions et éclairages sur une prétendue analyse de la carte électorale », dans lequel elle réfute les affirmations erronées concernant le processus électoral. La DGE a vivement contesté les allégations portant sur la supposée existence de bureaux de vote fictifs, de bureaux non localisables et d’abris provisoires.

Biram Sène, Directeur de la formation et de la Communication de la DGE, a souligné l’impossibilité de réaliser de tels procédés dans le système électoral actuel, en précisant que la carte électorale ne peut être modifiée ni voir l’ajout de bureaux de vote. Il a rappelé que l’existence d’abris provisoires est justifiée par le manque d’infrastructures publiques dans certaines circonscriptions, et que leur présence est prévue dans la carte électorale publiée.

La DGE a également abordé la question du découpage des circonscriptions électorales, rejetant l’accusation de « gerrymandering », qui consiste en un découpage partisan du territoire. Biram Sène a souligné que cette notion était inappropriée dans le contexte de l’analyse de la carte électorale.

Concernant la modification du Code électoral, la DGE a clarifié qu’il s’agissait du vote d’une nouvelle loi électorale résultant des points de consensus obtenus par la Commission politique du Dialogue national, et non d’une modification unilatérale. Les allégations sur une prétendue exclusion de plus de deux millions d’électeurs pour l’élection présidentielle de 2024 ont été qualifiées d’affabulation et de désinformation.

La DGE a également contesté les informations selon lesquelles la carte électorale n’aurait pas été publiée, rappelant qu’elle l’avait été conformément aux dispositions légales. Biram Sène a expliqué que la modification de la carte électorale s’effectue selon les dispositions du Code électoral et est concomitante à la révision exceptionnelle des listes électorales.

En résumé, la DGE a démenti les allégations portant sur des irrégularités dans le processus électoral, affirmant que les opérations sont menées conformément à la loi et dans le respect des principes démocratiques.

Une embarcation de migrants Sénégalais chavire au Maroc : Appel à l’aide des rescapés

Une tragédie s’est déroulée au large des côtes marocaines, où une embarcation transportant des migrants sénégalais a chaviré. Partis de Mauritanie le jeudi 14 mars dernier dans l’espoir de rejoindre l’Espagne, ces candidats à l’émigration irrégulière ont été confrontés à des conditions périlleuses en mer.

Le récit bouleversant de Cheikh, un jeune originaire de la région de Louga, témoigne de l’ampleur de la tragédie. « La pirogue a chaviré au niveau des eaux marocaines. Les vagues nous ont aidés à rejoindre la plage. Par chance, moi et mes amis nous nous portons bien », raconte-t-il. Cependant, la chance n’a pas souri à tous, et plusieurs vies ont été tragiquement perdues lors du naufrage. Selon Cheikh, « Il y a eu des morts lors du naufrage et deux avaient perdu la vie avant même le chavirement ».

Le nombre exact de personnes à bord de l’embarcation reste encore indéterminé, mais selon les informations fournies par Cheikh, « 48 sénégalais dont six femmes » ont été secourus. Ces rescapés se trouvent désormais sur le territoire marocain depuis hier, et ils lancent un appel déchirant aux autorités sénégalaises pour obtenir de l’aide.

Face à cette tragédie humaine, il est impératif que les autorités sénégalaises interviennent rapidement pour porter assistance aux rescapés et prendre les mesures nécessaires pour prévenir de nouvelles pertes de vies. Cette nouvelle catastrophe soulève une fois de plus la nécessité d’une action concertée au niveau international pour aborder la question des migrations de manière humaine et respectueuse des droits de l’homme.

Macky Sall : « Je n’ai pas d’excuses à faire, puisque je n’ai commis aucune faute »

Dans un entretien accordé à la BBC, le président sénégalais Macky Sall a affirmé qu’il ne ferait aucune excuse au peuple sénégalais à la fin de son dernier mandat. Selon lui, son administration n’a commis aucune faute durant son magistère, et toutes les actions entreprises ont été conformes aux lois et à la Constitution.

Le chef de l’État a déclaré : « Je n’ai pas d’excuses à faire, puisque je n’ai commis aucune faute. Je parle en tant que président de la République. Je suis responsable de ce pays jusqu’au 2 avril. Toutes les actions qui ont été posées l’ont été dans le cadre des lois et du règlement. » Macky Sall a également souligné que les institutions juridiques et judiciaires du Sénégal n’ont jamais remis en cause la sincérité de ses actions.

Lorsque son interlocuteur a tenté de l’interroger sur les événements ayant causé la crise politique au Sénégal, Macky Sall a répondu que le débat était mal posé. Selon lui, il ne s’agit pas d’une question de pardon, mais plutôt de comprendre ce qui s’est réellement passé. Il a insisté sur le rôle du Parlement, en tant qu’institution législative du pays, et sur le respect de la Constitution dans toutes les actions gouvernementales.

Macky Sall a conclu en affirmant que toutes les actions de son administration ont été menées dans le respect strict de la Constitution sénégalaise. Il a même sorti un exemplaire de la Constitution de sa poche pour appuyer ses propos.

Ces déclarations du président sénégalais suscitent des réactions diverses au sein de la population et de la classe politique. Alors que certains soutiennent sa position, d’autres expriment des opinions divergentes quant à la gestion de certaines situations et aux actions de son gouvernement au cours de son mandat présidentiel.

Série « Bété Bété » : Le CNRA somme la SEN TV de respecter la réglementation audiovisuelle

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a émis un avertissement à la SEN TV concernant la série « Bété Bété », l’exhortant à se conformer strictement à la réglementation en vigueur. Cette décision fait suite à plusieurs plaintes déposées contre la série pour ses propos et images jugés malveillants ou injurieux envers certaines parties de la communauté.

Dans un communiqué publié mardi, le CNRA a déclaré avoir examiné plusieurs extraits de la série et constaté des manquements flagrants à la réglementation. Des propos, comportements et images jugés injurieux ou déshonorants ont été relevés, ce qui constitue une violation du cahier des charges relatif à l’établissement et à l’exploitation d’une chaîne de télévision privée commerciale, notamment en ce qui concerne l’article 12.

Selon cet article, les diffuseurs doivent s’abstenir de diffuser des propos incitant à l’intolérance, à la stigmatisation, à l’exclusion et à la marginalisation, ainsi que des contenus susceptibles de menacer la stabilité nationale et la cohésion sociale.

Le CNRA a donc demandé à la SEN TV de prendre des mesures immédiates pour corriger ces manquements et se conformer à la réglementation en vigueur. Cette intervention vise à garantir le respect des normes éthiques et morales dans le paysage audiovisuel sénégalais, ainsi qu’à préserver la cohésion sociale et la paix nationale.

Banditisme à Grand-Yoff : Zarco Pointe du Doigt les Hommes Politiques et Dévoile leur Stratégie

Dans un récent épisode de l’émission « Encore+ » diffusée sur la 2STV, le célèbre lutteur Zarco a pris la parole sur un sujet brûlant : la stigmatisation de la violence dans son quartier, Grand-Yoff. Selon lui, cette étiquette de violence est largement influencée par les hommes politiques.

Zarco a choqué les téléspectateurs en révélant que certains acteurs politiques fournissent aux jeunes du quartier des armes et un soutien financier, les incitant ainsi à semer la terreur pendant les périodes électorales. Une fois les élections terminées, ces mêmes jeunes se retrouvent abandonnés à leur sort et sombrent dans la délinquance.

Ces propos révèlent une réalité troublante qui mérite une attention immédiate. En effet, ils soulèvent des questions sur la responsabilité des autorités et la nécessité de prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce cycle de violence et de manipulation. Il est essentiel que les autorités locales et nationales prennent conscience de cette situation et travaillent ensemble pour protéger les jeunes de Grand-Yoff et mettre un terme à cette influence néfaste des hommes politiques.

De telles révélations mettent en lumière l’importance cruciale de la transparence et de la responsabilité dans la politique sénégalaise. Les électeurs doivent être conscients des actions de leurs représentants et exiger des comptes lorsqu’ils abusent de leur pouvoir pour des gains politiques personnels, au détriment de la sécurité et du bien-être de la population.

En fin de compte, les propos courageux de Zarco mettent en lumière un problème urgent qui nécessite une action immédiate. Il est temps que les autorités prennent des mesures efficaces pour mettre fin à cette manipulation politique et protéger la jeunesse de Grand-Yoff contre les influences destructrices qui menacent leur avenir.

Daouda Ndiaye mobilise les troupes pour la victoire d’Amadou Bâ à Yeumbeul Nord

Yeumbeul Nord, fief historique de l’Alliance pour la République (APR), s’apprête à jouer un rôle déterminant dans l’élection présidentielle à venir. En effet, l’ancien maire emblématique de la commune, Daouda Ndiaye, a lancé un appel vibrant à la mobilisation de ses troupes en faveur du candidat de la coalition Benno Bok Yakaar, Amadou Bâ.

Lors d’une conférence de presse très médiatisée, Daouda Ndiaye a réuni ses partisans et les a exhortés à se rassembler derrière le programme et la candidature d’Amadou Bâ pour la présidence de la République. Entouré de figures importantes de l’APR, il a affirmé avec conviction que la victoire d’Amadou Bâ était non seulement possible, mais nécessaire pour le progrès et le développement de Yeumbeul Nord.

Cette mobilisation, orchestrée par Daouda Ndiaye, revêt une importance capitale dans le contexte politique actuel. En ralliant ses troupes autour d’un objectif commun, celui de faire triompher Amadou Bâ, il envoie un signal fort à l’ensemble de la région et du pays : Yeumbeul Nord est prêt à jouer son rôle dans le processus démocratique et à soutenir un candidat engagé pour le bien-être de tous.

En tant qu’ancien maire respecté et figure incontournable de la scène politique locale, Daouda Ndiaye a su galvaniser ses troupes et inspirer l’espoir dans la population. Son appel à l’action et à la solidarité résonne comme un appel à l’unité et à la détermination pour surmonter les défis qui se dressent devant la communauté.

La décision de Daouda Ndiaye de se ranger derrière Amadou Bâ marque un tournant décisif dans la campagne électorale. Elle renforce la position de la coalition Benno Bok Yakaar dans la région et confère une légitimité supplémentaire à la candidature d’Amadou Bâ.

Daouda Ndiaye incarne l’esprit de leadership et d’engagement qui caractérise les véritables hommes d’État. Sa mobilisation exemplaire à Yeumbeul Nord donne un nouvel élan à la campagne d’Amadou Bâ et ouvre la voie à une victoire éclatante pour la coalition Benno Bok Yakaar lors de l’élection présidentielle à venir.

Diomaye Faye Dénonce le Cadeau Fiscal à la Presse : Une Voix pour l’Intégrité Médiatique

Lors d’un échange avec des journalistes couvrant sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye a pris position sur un sujet brûlant : le cadeau fiscal accordé par le président Macky Sall au patron de presse. Cette mesure, consistant à effacer les dettes fiscales de la presse, a suscité l’indignation du candidat, qui la considère comme une réponse inappropriée à un problème réel.

Pour Diomaye Faye, cette pratique constitue « une fausse solution à un vrai problème ». Il estime que le fait d’éponger les dettes fiscales de la presse ne fait qu’encourager la fraude fiscale, une infraction sévèrement réprimée dans tous les pays sérieux. Selon lui, il est impératif de ne pas opter pour la facilité et de traiter toute infraction comme telle, sans chercher à la couvrir ou à l’excuser.

En soulevant cette question, Diomaye Faye met en lumière les enjeux éthiques et légaux entourant les relations entre les médias et le gouvernement. Il souligne l’importance de maintenir l’intégrité et l’indépendance de la presse, tout en veillant à ce que les médias respectent les lois fiscales et ne bénéficient pas d’un traitement de faveur qui pourrait compromettre leur impartialité.

Cette prise de position franche de la part du candidat à la présidentielle révèle une volonté de promouvoir la transparence et la responsabilité dans le secteur des médias, tout en reconnaissant les défis auxquels sont confrontés les journalistes dans l’exercice de leur métier. Il s’agit là d’un appel à une réflexion collective sur les meilleures pratiques à adopter pour garantir une presse libre et éthique au Sénégal.

La dénonciation de Diomaye Faye vient rappeler l’importance cruciale de maintenir l’intégrité et l’indépendance de la presse dans une société démocratique, tout en veillant à ce que les médias respectent les lois fiscales et éthiques en vigueur.

Doro Gaye Porte Plainte Contre la Diffusion de Rumeurs sur son Supposé Mariage avec Racky Aidara

Les médias sénégalais se sont récemment enflammés avec des rumeurs persistantes sur une prétendue union entre l’homme d’affaires Pape Doro Gaye et l’actrice Racky Aidara. Malgré les démentis du mari de Clara, les spéculations ont continué à circuler, alimentant les potins de la presse people.

Ces rumeurs ont cependant pris une tournure légale lorsque l’avocat de M. Gaye a pris des mesures en saisissant la justice pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles, entre autres délits. Cette action fait suite à la parution d’articles jugés mensongers par l’homme d’affaires.

« C’est tout simplement inadmissible. Comment peut-on écharper ainsi d’articles, les uns plus mensongers que les autres un honnête citoyen. J’ai fini de faire des captures d’écran de tous ces articles mensongers arguant que Doro se serait marié avec une certaine Racky Aïdara, avant de déposer la plainte pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles, atteinte à son image par un supposé mariage », déclare l’avocat de Doro Gaye.

Selon lui, ces articles, véhiculant des affirmations non fondées et malveillantes, ont pour objectif de ternir la réputation de son client et de ses proches. « Le caractère des propos sous forme d’affirmations des auteurs, adossé à des rumeurs non avérées et malveillantes vise à salir la personne de Doro Gaye et ses proches. C’est normal qu’il porte plainte à partir du moment où il y a atteinte à la vie privée et où des rumeurs sont colportées comme des faits », déplore-t-il.

Les plaintes en question ciblent certains organes de presse et « pseudo influenceurs » qui ont contribué à répandre et à amplifier cette rumeur. Cette affaire met en lumière les défis posés par la diffusion de fausses informations et la responsabilité des médias dans la protection de la réputation et de la vie privée des individus.

Démission au sein du Parti Socialiste : Un Cadre Exprime ses Profonds Désaccords

Une onde de choc secoue le Parti Socialiste sénégalais avec la démission d’Amadou Arame Diagne, jusqu’ici 1er Vice-coordonnateur de Vision socialiste et membre du Bureau Politique. Dans une lettre adressée à Aminata Mbengue Ndiaye, Secrétaire général du parti, Diagne expose ouvertement ses profonds désaccords avec la direction et l’orientation politique actuelle du parti.

La lettre de démission de Diagne pointe du doigt ce qu’il décrit comme une « dégradation sans précédent » du leadership, de l’influence et de la présence politique du Parti Socialiste depuis sa création. Parmi les reproches émis, il critique sévèrement le soutien du parti à Macky Sall lors des élections présidentielles de 2012, considérant désormais cette position comme incompatible avec ses convictions et aspirations.

Un autre aspect soulevé par Diagne concerne la stratégie adoptée par la direction du parti, qualifiée de « s’arrimer » au destin de Benno Bok Yakaar, la coalition au pouvoir, au détriment des valeurs et des intérêts du Parti Socialiste. Il dénonce un manque de vision et d’indépendance politique, accusant les instances dirigeantes de privilégier leurs intérêts personnels au détriment de l’avenir du parti.

En utilisant les mots de JC CAMBADELIS, qui avait fait référence au Parti Socialiste français en déclarant qu’il « ne respire plus », Diagne exprime sa déception face à l’état actuel du Parti Socialiste sénégalais, qu’il qualifie de « quasi-mort clinique ». Cette comparaison souligne l’ampleur de la crise traversée par le parti.

Dans sa conclusion, Diagne affirme qu’il ne peut plus continuer à être un cadre socialiste discipliné et respectueux au sein d’un parti dont la trajectoire ne correspond plus à ses convictions profondes de justice, d’équité et d’indépendance politique.

La démission de Diagne met en lumière les tensions internes et les défis auxquels est confronté le Parti Socialiste sénégalais, tout en suscitant des interrogations sur son avenir politique dans un paysage de plus en plus diversifié et compétitif.

Patrice Talon face au Pardon Politique : Entre Fermeté et Réconciliation

Dans le paysage politique d’Afrique de l’Ouest, la question du pardon politique occupe une place prépondérante, illustrant la délicate balance entre fermeté et réconciliation dans le cadre des relations entre gouvernements et opposants. Ces dernières années, les décisions des dirigeants régionaux, notamment celles des présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Macky Sall du Sénégal, ont mis en lumière cette dynamique complexe.

Cependant, au Bénin, le président Patrice Talon se distingue par une approche différente. En effet, face à des opposants politiques tels que Reckya Madougou et Joël Aivo, Talon a maintenu une position de fermeté, refusant de céder aux pressions pour leur libération, malgré les appels de diverses figures politiques et de la société civile.

Lors d’un échange tendu avec son prédécesseur, Boni Yayi, Talon a affirmé sans équivoque son refus de gracier Reckya Madougou, soulignant que les acteurs politiques doivent répondre de leurs actes devant la justice. Cette position reflète une vision stricte de la responsabilité et de la justice, où le pardon politique est considéré comme une concession risquée, voire contraire à l’intérêt national.

Pourtant, les actions récentes de certains dirigeants de la région ont offert un contraste saisissant. En Côte d’Ivoire, le président Ouattara a choisi la voie de la réconciliation nationale en grâciant des opposants politiques, cherchant à apaiser les tensions et à promouvoir la cohésion nationale. De même, au Sénégal, Macky Sall a proposé une amnistie pour certains de ses opposants, dans une démarche visant à favoriser l’unité et la paix sociale.

Face à ces initiatives, certains observateurs se demandent si Patrice Talon pourrait reconsidérer sa position et opter pour une approche plus conciliante. Le pardon politique, souvent vu comme un outil pour renforcer la cohésion nationale et apaiser les tensions, pourrait-il trouver sa place dans la politique béninoise ?

Cependant, la décision de Talon de maintenir sa position de fermeté ne doit pas être sous-estimée. Elle reflète une vision politique ancrée dans la responsabilité individuelle et la primauté de la loi, où les actes doivent avoir des conséquences, même pour les acteurs politiques.

Dans un contexte où les enjeux politiques sont nombreux et les tensions palpables, la question du pardon politique demeure un sujet de débat essentiel pour le Bénin et pour l’ensemble de la région. La façon dont Patrice Talon naviguera entre fermeté et réconciliation déterminera en grande partie la trajectoire politique et sociale du pays dans les années à venir.

Mimi Touré Répond Vivement aux Menaces de Moussa Bocar Thiam à Ourossogui

Dans une campagne électorale déjà tendue, les propos incendiaires du ministre de la Communication, Moussa Bocar Thiam, lors d’une caravane à Ourossogui, ont suscité une vive réaction de la part d’Aminata Touré, également connue sous le nom de « Mimi », superviseure de la campagne de la coalition « DiomayePrésident ».

Lors d’un rassemblement à Fatick, Mimi Touré n’a pas mâché ses mots, dénonçant les menaces proférées par Moussa Bocar Thiam à l’encontre des électeurs étrangers, des Wolofs et des commerçants envisageant de voter pour l’opposition lors du scrutin présidentiel du 24 mars prochain. Elle a vivement critiqué ces déclarations du ministre, soulignant notamment que Fatick avait élu un maire originaire du Fouta, faisant allusion au président Macky Sall.

Mimi Touré a averti que de telles attitudes pourraient avoir des conséquences néfastes pour Macky Sall, le chef de l’État actuel, au pouvoir depuis 2012. Elle a qualifié les propos de Moussa Bocar Thiam de « malencontreux » et a souligné que le président Sall devrait être conscient du tort potentiel causé par de tels comportements.

Fidèle à sa campagne et à son candidat, elle a appelé les habitants de Fatick à soutenir le candidat de la coalition « DiomayePrésident », soulignant l’importance de voter pour « le fils du Sine Bassirou Diomaye Faye » – une référence claire à son candidat.

Ces échanges reflètent la tension croissante qui entoure la période électorale au Sénégal, mettant en lumière les enjeux politiques et les rivalités au sein du pays. Les propos de Mimi Touré sont une réponse directe à ce qu’elle considère comme une intimidation politique, mais ils illustrent également l’importance des alliances et des déclarations publiques dans la course à la présidence.

Karim Wade Affirme qu’un Second Tour est Imminent: Quelle Influence sur l’Élection Présidentielle à Venir?

À quelques jours seulement de l’élection présidentielle au Sénégal, l’ancien candidat Karim Wade fait de nouveau parler de lui, malgré son inéligibilité. Dans une série de déclarations récentes, il évoque des échanges avec divers acteurs politiques et prétend avoir eu accès à des tendances officielles d’instituts de sondage, annonçant un second tour inévitable.

Karim Wade, pourtant écarté de la course présidentielle par une décision du Conseil constitutionnel en raison de sa condamnation en 2015 pour enrichissement illicite, reste un personnage influent dans la politique sénégalaise. Ses récentes déclarations sont perçues comme un effort pour maintenir une certaine présence et influencer le cours de l’élection à venir.

Dans ses propos, Wade souligne les turbulences observées dans la campagne électorale actuelle, pointant du doigt les manœuvres et l’agitation entourant les stratégies des différentes coalitions. Il insiste sur le fait que sa coalition, K24, et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), qu’il représente, n’ont pas encore pris position officielle.

L’évocation d’un second tour par Wade est une révélation significative. Si les sondages officiels suggèrent effectivement cette possibilité, cela pourrait avoir un impact majeur sur la stratégie des candidats en lice et sur le comportement des électeurs. Cela pourrait également influencer la dynamique politique post-électorale, en ouvrant la voie à des alliances et des négociations pour le second tour.

Cependant, il convient de noter que les déclarations de Karim Wade sont sujettes à controverse et peuvent être perçues comme une tentative de maintenir sa pertinence politique malgré son exclusion formelle de la compétition électorale. Certains pourraient également les considérer comme une tentative de manipuler l’opinion publique et d’influencer le résultat des élections.

Dans cette période cruciale pour la démocratie sénégalaise, il est essentiel que les électeurs fassent preuve de discernement et évaluent les informations de manière critique. L’objectif est de garantir des élections libres, équitables et transparentes, où la voix du peuple sénégalais puisse être entendue sans manipulation ni ingérence extérieure.

Tragédie à la Médina : Chute Mortelle d’un Maçon sur un Chantier

La Médina, habituellement animée par le rythme effervescent de ses rues, est aujourd’hui plongée dans un profond deuil suite à un tragique accident survenu sur un chantier de construction. Un maçon, S. F. Konté, a perdu la vie dans des circonstances déchirantes, laissant derrière lui une communauté accablée par la perte brutale d’un de ses membres.

Le mardi dernier restera gravé dans les mémoires, non pas pour une quelconque célébration, mais pour la douleur qui a frappé de plein fouet la rue 15 de la Médina. Vers 14 heures, les éléments du commissariat d’arrondissement ont été alertés de l’accident et se sont rapidement rendus sur les lieux pour constater l’ampleur du drame. Ce qu’ils ont découvert était des blessures graves, inscrites sur le corps de S. F. Konté, des blessures qui témoignaient de l’horreur de l’accident.

Le récit du chef de chantier, qui a assisté à la tragédie, évoque un scénario terrifiant : le maçon était en train d’installer un monte-charge, tâche ordinaire sur un chantier de construction, lorsqu’il a été violemment propulsé en l’air par la machine elle-même. Un instant de négligence, une fraction de seconde où le destin bascule, et voilà un homme honnête et travailleur plongé dans le vide, emporté par une chute qui devait lui être fatale.

L’enquête ouverte par les autorités de la Médina cherche maintenant à démêler les fils de cette tragédie, à comprendre les défaillances éventuelles qui ont conduit à cet événement funeste. Il est essentiel que justice soit rendue à la mémoire de S. F. Konté, et que des mesures soient prises pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

Mais au-delà des enquêtes et des responsabilités, c’est le chagrin qui domine aujourd’hui à la Médina. La perte d’un être cher laisse dans son sillage un vide impossible à combler, une douleur partagée par toute une communauté. Les pensées et les prières vont à la famille de la victime, à ses proches, et à tous ceux qui ont été touchés par cette tragédie.

Dans cette épreuve, la solidarité de la Médina se manifeste avec force. Les habitants se rassemblent pour soutenir ceux qui pleurent, pour offrir un peu de réconfort dans cette nuit sombre qui a enveloppé la rue 15. Car même dans les moments les plus sombres, l’unité et la compassion demeurent les piliers de notre humanité.

Saint-Louis : Violente bagarre entre « pastefiens » et « apéristes »

Dans la nuit dernière, une violente bagarre a éclaté entre les militants d’Amadou François Gaye de la Direction générale d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur et ceux de Mary Teuw Niane, à Saint-Louis, plus précisément dans le quartier de Bango, leur fief politique.

Selon les informations rapportées par IGFM, Amadou François Gaye organisait des rencontres quotidiennes après la rupture du jeûne. Vers 1 heure du matin, alors qu’il tentait de regagner son quartier général, son cortège a croisé celui de la coalition DiomayePrésident, dirigée par le Pr. Mary Teuw Niane, qui venait d’arriver sur les lieux. Aucun des deux groupes n’a voulu céder le passage à l’autre, et la confrontation s’est rapidement envenimée.

Les tensions ont monté et des affrontements physiques ont éclaté lorsque certains individus ont sorti des matraques. La confrontation a rapidement dégénéré en une bataille rangée, provoquant des blessures et des dégâts matériels.

Selon les témoignages recueillis, la voiture de François Gaye a été caillassée et son chauffeur a été blessé à la tête, nécessitant son transfert d’urgence à l’hôpital de Saint-Louis. Des blessés ont également été signalés du côté de la coalition DiomayePrésident, témoignant de la violence de l’affrontement.

Cet incident témoigne de la montée des tensions politiques dans la région de Saint-Louis à l’approche des élections, mettant en lumière les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les différents camps politiques.

Un atelier de renforcement des capacités en techno-pédagogie à l’UCAK de Touba

Un atelier de trois jours visant à renforcer les capacités des enseignants-chercheurs de l’Université Cheikh Ahmadoul Khadim (UCAK) de Touba en techno-pédagogie s’est récemment achevé. Cet atelier, organisé en partenariat avec l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK), a été l’occasion de former les participants à l’utilisation des technologies numériques dans l’enseignement à distance.

L’objectif principal de cet atelier était de préparer les enseignants de l’UCAK à utiliser efficacement les outils technologiques pour dispenser des cours à distance. Près d’une centaine de participants, y compris des enseignants permanents et des vacataires, ont bénéficié de cette formation.

L’atelier a également permis la mise en place d’un dispositif d’enseignement à distance, permettant aux enseignants basés à l’étranger de dispenser des cours aux étudiants de l’UCAK sans avoir à se déplacer physiquement. Les participants ont été formés à scénariser leurs cours et à les intégrer progressivement dans la plateforme numérique de l’université.

À la suite de cet atelier, les enseignants auront la possibilité de commencer à enseigner à distance dans un délai d’une semaine. De plus, des sessions de formation seront prochainement organisées à l’intention des étudiants afin de les familiariser avec ce nouveau dispositif d’enseignement.

Les responsables de l’UCAK se sont engagés à continuer à former leur personnel et à mettre en place des infrastructures multimédias pour accompagner l’ensemble de la communauté universitaire dans l’utilisation des technologies numériques. Cette initiative vise à moderniser l’enseignement à l’UCAK et à répondre aux besoins actuels de l’éducation à distance.

L’UCAK de Touba s’engage résolument dans l’intégration des technologies numériques dans son système éducatif. Grâce à cet atelier et aux initiatives à venir, l’université se positionne comme un acteur majeur de l’enseignement à distance au Sénégal, offrant ainsi de nouvelles opportunités d’apprentissage à ses étudiants et une meilleure accessibilité à l’éducation.

Les candidats à la présidentielle invités à signer une charte pour l’amélioration du système éducatif


Des syndicats de l’enseignement au Sénégal ont convié les candidats à l’élection présidentielle à signer une charte d’engagement pour une école sénégalaise de la réussite. Cette initiative vise à rappeler aux futurs dirigeants l’importance de leurs engagements envers le secteur de l’éducation et de la formation.


La charte souligne la nécessité de respecter les engagements pris lors des Assises nationales de l’éducation et de la formation en 2014, ainsi que les accords signés antérieurement. Elle met également l’accent sur le recrutement suffisant d’enseignants et d’inspecteurs, ainsi que sur la réforme des curricula et l’allégement des contenus des enseignements.


Les syndicats insistent sur l’importance d’une gouvernance responsable et transparente dans le secteur de l’éducation. Ils appellent les candidats à s’engager publiquement à respecter ces principes et à agir avec honnêteté et éthique dans la prise de décision.


La charte a été élaborée en réponse aux lacunes des programmes des différents candidats concernant l’éducation. Les syndicats estiment qu’il est essentiel d’aborder des questions concrètes qui n’ont pas été suffisamment prises en compte dans les déclarations et programmes des candidats.


La signature de cette charte par les candidats à la présidentielle représenterait un engagement envers l’amélioration du système éducatif sénégalais. Les syndicats appellent les futurs dirigeants à agir de manière responsable et à répondre aux préoccupations urgentes du secteur de l’éducation pour assurer un avenir meilleur pour les générations futures.

Engouement populaire autour de la candidate Anta Babacar Ngom à Saint-Louis


Anta Babacar Ngom Diack, présidente du mouvement ARC, a suscité un engouement impressionnant lors de sa campagne électorale à Saint-Louis. La foule compacte qui l’a accueillie témoigne du soutien croissant envers sa candidature et de l’enthousiasme qu’elle suscite parmi les habitants de la ville.


La présence massive de partisans dans les rues de la vieille ville de Saint-Louis a illustré l’engouement et la ferveur suscités par la candidature d’Anta Babacar Ngom Diack. Sa vision pour l’avenir a captivé les foules et a nourri l’espoir d’un changement positif parmi les habitants.


Cette forte mobilisation témoigne du soutien grandissant envers la candidate et de son impact sur la population locale. Anta Babacar Ngom Diack s’est affirmée comme une figure majeure de la campagne électorale de 2024, grâce à son charisme et à sa vision convaincante pour l’avenir de Saint-Louis et du Sénégal.

La campagne électorale d’Anta Babacar Ngom à Saint-Louis a été marquée par un soutien massif et une ferveur palpable parmi les habitants. Son engagement envers le changement et sa capacité à mobiliser les foules font d’elle une candidate incontournable dans la course présidentielle de 2024.

Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour


Abdou Karim Sall, coordonnateur de l’APR et de BBY à Mbao, exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il souligne l’engagement des militants et sympathisants de BBY et met en avant les qualités du candidat, affirmant qu’il est le mieux placé pour diriger le Sénégal.


Abdou Karim Sall affiche une grande confiance en la victoire d’Amadou Ba. Il souligne l’impressionnante mobilisation des partisans lors des caravanes et l’accueil chaleureux réservé au candidat. Selon lui, Amadou Ba sait où il va et a une vision claire pour le Sénégal.


Sall met en avant les qualités d’Amadou Ba en tant que candidat. Il le décrit comme un technocrate capable de présenter des faits concrets et une vision claire pour le pays, tout en ayant une dimension politique bien mesurée. Il estime qu’Amadou Ba est le candidat le mieux préparé pour gérer l’héritage laissé par le président Macky Sall.


Abdou Karim Sall appelle les partisans de BBY à se mobiliser encore plus pour assurer une victoire éclatante à Amadou Ba le jour de l’élection. Il se dit rassuré par l’engagement sans faille des militants et sympathisants de BBY et estime que la victoire d’Amadou Ba est désormais incontestable.


Abdou Karim Sall exprime son optimisme quant à la victoire d’Amadou Ba dès le premier tour de l’élection présidentielle. Il met en avant les qualités du candidat et l’engagement des partisans de BBY, affirmant que la victoire est assurée.

Confessions d’Abdoulaye Seck : Accompagner Idrissa Seck, un Devoir Familial


Abdoulaye Seck, fils aîné du candidat Idrissa Seck, est devenu un visage familier lors des activités politiques de son père. Dans une récente entrevue avec L’Observateur, il partage les motivations qui le poussent à accompagner son père dans ses engagements politiques, mettant en avant son devoir filial et son soutien indéfectible.


Depuis la campagne présidentielle de 2019, Abdoulaye Seck a pris conscience de l’importance d’être aux côtés de son père. Motivé par l’amour et le devoir envers son père, il considère son rôle comme essentiel dans le soutien logistique et moral apporté à Idrissa Seck.


Bien qu’il ne soit pas directement impliqué dans la politique, Abdoulaye Seck met à profit ses compétences en pilotage pour assister les agents de sécurité accompagnant son père lors de ses déplacements. Il exprime sa fierté de contribuer ainsi à la cause de son père et de sa famille.


Interrogé sur ses propres ambitions politiques, Abdoulaye Seck reste humble, déclarant que la politique est trop compliquée pour lui. Cependant, il laisse une porte ouverte à l’avenir incertain en déclarant qu’il ne faut jamais dire « jamais ».


La présence d’Abdoulaye Seck aux côtés de son père lors des activités politiques souligne l’importance des liens familiaux et du soutien mutuel dans le monde de la politique sénégalaise. Son engagement exemplaire témoigne de la force des liens familiaux et de l’importance du soutien dans la vie politique.

Attaque Violente contre le Siège de la Coalition « Diomaye Président » à Kaffrine


La campagne présidentielle au Sénégal prend une tournure sombre alors que le siège de la coalition « Diomaye Président », dirigée par Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, a été la cible d’une attaque brutale dans la nuit de lundi à mardi à Kaffrine. Cette violence marque une escalade des tensions à l’approche des élections du 24 mars.


Les agresseurs ont délibérément attaqué et incendié les locaux de la coalition, provoquant d’importants dégâts matériels. Cette attaque constitue un acte de sabotage et une tentative de perturber le processus démocratique en cours au Sénégal. Les motivations derrière cette violence restent à clarifier, mais elle soulève des préoccupations quant à la sécurité des candidats et de leurs partisans.


Bassirou Diomaye Faye, récemment libéré de prison, n’a pas encore commenté publiquement l’attaque contre le siège de sa coalition. Cependant, il est probable que cet incident renforce sa détermination à poursuivre sa campagne malgré les obstacles. Les autorités locales et les forces de sécurité sont appelées à enquêter sur cet acte criminel et à traduire les responsables en justice.


Dans un contexte de tensions croissantes, il est impératif que tous les acteurs politiques et la population sénégalaise maintiennent le calme et rejettent toute forme de violence. La résolution pacifique des différends est essentielle pour garantir des élections libres et équitables et préserver la stabilité du pays.


L’attaque contre le siège de la coalition « Diomaye Président » à Kaffrine soulève des inquiétudes quant à la sécurité et à l’intégrité du processus électoral au Sénégal. Cet incident met en lumière la nécessité d’un engagement ferme en faveur de la démocratie et de l’État de droit, ainsi que de la protection des droits fondamentaux des candidats et de leurs partisans.

Témoignage Poignant du Consul du Sénégal à Barcelone : Une Tragédie de l’Émigration Clandestine au Maroc


Aliou Diao, actuel consul du Sénégal en Catalogne, a partagé son expérience déchirante en tant que vice-consul au Maroc pendant sept ans. Dans un récit bouleversant, il expose les horreurs de l’émigration clandestine, notamment l’histoire tragique de l’enterrement de son propre neveu dans un état de décomposition, une réalité poignante qui illustre les souffrances endurées par de nombreux migrants.


Diao décrit l’enfer vécu au Maroc, témoignant de jeunes désespérés abandonnant tout pour entreprendre un voyage périlleux vers l’inconnu. Il évoque des histoires de professionnels qualifiés, y compris des instituteurs et des diplômés universitaires, embrassant l’émigration clandestine par désespoir. Son récit révèle les conditions de vie précaires et les risques mortels encourus par les migrants en transit.

Le moment le plus déchirant de son séjour au Maroc, selon Diao, fut l’enterrement de son neveu en état de décomposition avancée, qu’il était incapable de rapatrier au pays. Cette expérience personnelle met en lumière la détresse et la vulnérabilité des migrants, confrontés à des situations désespérées et dépourvus de toute assistance.


Outre les tragédies individuelles, Diao révèle avoir accueilli chez lui des migrants malades mentaux et paralysés, offrant un refuge dans un contexte de détresse physique et psychologique. Son engagement humanitaire témoigne de la compassion et de la solidarité face à la souffrance des migrants, même au prix de ses propres sacrifices.


Le récit poignant d’Aliou Diao offre un aperçu émotionnel des réalités brutales de l’émigration clandestine au Maroc, soulignant l’urgence d’une action humanitaire et politique pour atténuer les souffrances des migrants et prévenir de nouvelles tragédies.

Une bouffée d’air pour la presse sénégalaise : Macky Sall efface la dette fiscale des entreprises de presse

Le président Macky Sall a annoncé une décision cruciale pour le secteur médiatique sénégalais lors d’une réunion avec les membres du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) ce lundi 18 mars. Cette annonce historique a marqué la volonté du gouvernement de soutenir et de renforcer la presse locale en effaçant la dette fiscale des entreprises de presse, qui s’élevait à plus de 40 milliards de francs.

Cette mesure audacieuse offre un nouvel élan aux médias sénégalais, qui ont longtemps lutté sous le poids de la dette fiscale. En effaçant cette dette, le gouvernement reconnaît l’importance cruciale de la presse dans la démocratie et la société sénégalaises, et prend des mesures concrètes pour garantir la viabilité et la liberté des médias.

Outre l’effacement de la dette fiscale, le président Sall a également annoncé une révision des frais de la Télédiffusion du Sénégal (TDS) pour les médias audiovisuels. Désormais, les télévisions et radios ne paieront mensuellement que 500 mille francs à la TDS, soit la moitié de la somme initialement prévue. Cette réduction des frais contribuera à alléger le fardeau financier des médias audiovisuels et à favoriser leur développement.

La réunion revêtait une signification particulière avec le retour remarqué de Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de 7TV, après l’agression dont elle a été victime le 29 février dernier. Malgré cet incident récent, MNF semblait en bonne santé et a été accueillie chaleureusement aux côtés du président Macky Sall et d’autres personnalités éminentes de la presse sénégalaise. Sa présence témoigne de la résilience et de la détermination des professionnels des médias à continuer leur travail malgré les défis rencontrés.

Bien que le bandage discret sur son auriculaire droit rappelait encore les traces de son récent incident, le sourire rayonnant de Maïmouna Ndour Faye symbolise l’espoir et la détermination d’une presse sénégalaise renouvelée, soutenue par des mesures gouvernementales encourageantes.

Présidentielle : Cheikh Mbacké Bara Dolly rejoint la coalition Diomaye Président et lance un appel au PDS

Dans un geste politique majeur, Cheikh Mbacké Bara Dolly, ancien président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie, a annoncé son ralliement à la coalition Diomaye Président en vue de l’élection présidentielle de 2024. Dans un communiqué officiel, M. Bara Dolly a exprimé son soutien sans équivoque à la candidature de Bassirou Diomaye Faye, tout en appelant les libéraux à se joindre à cette dynamique politique.

Le leader du Parti démocratique sénégalais Libéral (PDSL) a clairement indiqué sa volonté de voir la coalition Diomaye Président remporter les prochaines élections présidentielles, affirmant qu’elle représente « le seul espoir du changement » pour le Sénégal. Ce ralliement marque un tournant significatif dans la campagne électorale et renforce la crédibilité de la candidature de Bassirou Diomaye Faye.

Dans son communiqué, M. Bara Dolly a également lancé un appel au Parti Démocratique Sénégalais (PDS) pour qu’il suive son exemple et soutienne la coalition Diomaye Président. Cette invitation à l’unité politique vise à rassembler les forces progressistes autour d’une vision commune pour l’avenir du pays.

Ce ralliement de M. Bara Dolly à la coalition Diomaye Président témoigne de la reconnaissance de la qualité du programme politique et de la vision de Bassirou Diomaye Faye. Il souligne également l’importance des alliances politiques dans le paysage électoral sénégalais, où la consolidation des forces est essentielle pour atteindre les objectifs de développement et de progrès pour tous les citoyens.

Alors que la campagne électorale entre dans sa phase cruciale, le soutien de personnalités politiques influentes comme M. Bara Dolly peut avoir un impact significatif sur le résultat des élections présidentielles à venir. Son appel au PDS illustre la volonté de construire un front uni pour défendre les intérêts du Sénégal et ouvrir la voie à un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Pikine : La police met fin aux agressions contre les taximans en arrêtant le caïd Jazy

La gare des Baux maraîchers à Pikine retrouve un semblant de tranquillité après l’arrestation du cerveau d’une bande qui semait la terreur parmi les chauffeurs de taxi. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé par les forces de l’ordre du commissariat de Pikine, dirigées par le commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb détaille les circonstances de cette arrestation.

Les taximans qui opéraient aux alentours de la gare des Baux maraîchers peuvent désormais souffler : le caïd responsable des agressions récurrentes a été mis hors d’état de nuire grâce à l’intervention des autorités policières.

L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », fait suite à une série de plaintes déposées par les chauffeurs de taxi auprès du commissariat de Pikine. Ces derniers dénonçaient des agressions violentes survenues dans le secteur, alimentant un climat d’insécurité croissante.

Les forces de l’ordre ont rapidement réagi en lançant une enquête approfondie, basée sur les témoignages des victimes et des investigations sur le terrain. Ces efforts ont permis d’identifier et de localiser le cerveau de la bande responsable de ces attaques.

M. Diallo a été appréhendé dans un bus, jeudi dernier aux alentours de 6 heures, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations lors de son interrogatoire, les taximans ont formellement reconnu le modus operandi de Jazy et de son complice, décrivant en détail leurs méthodes d’agression.

Selon les témoignages recueillis, M. Diallo et son comparse engageaient un taxi, puis procédaient à une agression violente une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. L’un d’eux distrayait le chauffeur pendant que l’autre menaçait le conducteur avec une arme blanche ou un pistolet, l’obligeant ainsi à remettre tous ses biens, y compris les codes de son compte Wave.

Suite à cette enquête fructueuse, M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré ce lundi, tandis que son complice reste activement recherché par les autorités policières. Cette arrestation constitue une victoire dans la lutte contre la criminalité à Pikine et envoie un message fort aux délinquants qui cherchent à semer la terreur dans la région.

Pape Mamadou Seck Libéré dans l’Affaire des Forces Spéciales : Ses Premiers Mots Après sa Libération


Après la promulgation de la loi d’amnistie, toutes les personnes impliquées dans l’affaire des « Forces spéciales » du parti Pastef ont été libérées ce lundi. Parmi elles, Pape Mamadou Seck, qui a adressé un message de remerciement à ses soutiens et a dénoncé son arrestation arbitraire.


Sur sa page Facebook, Pape Mamadou Seck a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui lui ont envoyé des messages de soutien pendant sa détention. Il a remercié chaleureusement ses amis, les membres de Pastef et la population de Darou Mousty pour leur soutien indéfectible.


Dans son message, Seck a également dénoncé son arrestation, la qualifiant de détention arbitraire par le pouvoir en place. Il a souligné le besoin de justice et de respect des droits fondamentaux dans le pays.


Enfin, Pape Mamadou Seck a appelé à rester concentré sur les enjeux de l’élection présidentielle de 2024, en utilisant le hashtag #Focus2024. Son appel à l’action et à l’engagement politique montre sa détermination à poursuivre la lutte pour la démocratie et les droits de l’homme au Sénégal.


La libération de Pape Mamadou Seck dans l’affaire des « Forces spéciales » est une victoire pour lui et ses soutiens. Ses premiers mots après sa libération reflètent sa reconnaissance envers ceux qui l’ont soutenu et son engagement continu envers la justice et la démocratie au Sénégal.

Khalifa Sall dans le Pakao : Écoute des Doléances et Promesses de Changement


Lors de sa visite dans la région du Pakao, Khalifa Sall, président de la coalition Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a écouté les préoccupations des habitants, exprimées parfois avec colère et des mots durs. Il a souligné les défis auxquels fait face la région et a promis un changement significatif s’il est élu président.


Khalifa Sall a débuté sa visite par des rencontres de proximité dans la capitale Sédhiou et plusieurs villages de la région. Les habitants ont saisi cette opportunité pour exposer leurs préoccupations à l’ancien maire de Dakar, exprimant leur mécontentement face à la situation actuelle.


Sall a noté que les habitants du Pakao expriment leurs maux avec des mots durs, soulignant que la région avait un avenir prometteur. Cependant, il a critiqué le gouvernement actuel pour son apparente négligence du bien-être de la population dans sa politique, notant que la région souffre d’importations excessives, même pour des produits de base comme la nourriture.

Le leader de Taxawu Sénégal a promis un changement de paradigme s’il est élu président. Il a souligné le potentiel agricole de la région du Pakao, dotée de bonnes terres et d’eau en abondance, et a insisté sur l’importance de mettre en place des politiques appropriées pour faciliter le développement et atteindre l’autosuffisance alimentaire.

La visite de Khalifa Sall dans le Pakao a mis en lumière les défis auxquels est confrontée la région et a souligné la nécessité d’un changement significatif dans les politiques gouvernementales pour répondre aux besoins de la population locale. Ses promesses de transformation ont suscité l’espoir d’un avenir meilleur pour les habitants du Pakao et de toute la Casamance.

Aly Ngouille Ndiaye Appelle les Électeurs à Examiner les Programmes des Candidats Avant de Voter


Lors d’une visite dans la région de Diourbel, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a rappelé les moments agréables passés dans cette localité, se réjouissant de l’accueil chaleureux de ses partisans. Cependant, il a lancé un appel solennel à tous les Sénégalais, les exhortant à prendre le temps d’examiner les programmes des candidats avant de prendre leur décision finale lors des élections présidentielles du 24 mars 2024.


Aly Ngouille Ndiaye a encouragé les électeurs à lire attentivement les différents programmes proposés par les candidats et à les comparer avant de voter. Il a souligné que sa vision et ses projets pour l’avenir du Sénégal ont été présentés de manière détaillée, et il est convaincu que sur la base de ces profils et propositions, les électeurs feront le meilleur choix.


Le candidat a affirmé que sa coalition a de grandes ambitions pour la région de Diourbel, mettant en avant sa connaissance des besoins locaux en tant qu’ancien élève de l’ex CEM Diourbel. Il a souligné l’importance d’écouter et de répondre aux besoins spécifiques de la population.


Ngouille Ndiaye a appelé ses partisans à intensifier les visites de courtoisie et le porte-à-porte pour renforcer leur base de soutien. Il a exprimé sa confiance en la victoire de sa coalition à Diourbel, affirmant que seul leur nom sera acclamé le soir du 24 mars si les électeurs examinent attentivement les profils, les programmes et les parcours des candidats en lice.


Après sa visite à Diourbel, Aly Ngouille Ndiaye continue sa campagne électorale sur l’axe Gossas, Kaolack, Nioro et Kolda, poursuivant ainsi ses efforts pour rallier le soutien des électeurs à travers le pays.


L’appel d’Aly Ngouille Ndiaye à examiner les programmes des candidats avant de voter met en avant l’importance de la réflexion et de l’analyse dans le processus démocratique. Sa campagne se concentre sur la sensibilisation des électeurs et la présentation de sa vision pour l’avenir du Sénégal, dans l’espoir de remporter la confiance et le soutien du peuple sénégalais.

Pikine : Arrestation du Caïd Jazy, Chef d’une Bande Agressant les Chauffeurs de Taxi


La police de Pikine a réussi à mettre hors d’état de nuire le cerveau d’une bande qui terrorisait les chauffeurs de taxi autour de la gare des Baux maraîchers. M. Diallo, surnommé « Jazy », a été appréhendé grâce aux efforts des hommes du commissaire Senghane Ndiaye. Seneweb présente les détails de cette enquête fructueuse.


Les chauffeurs de taxi ont déposé plusieurs plaintes au commissariat de Pikine, décrivant des agressions subies aux alentours de la gare routière. Ces témoignages ont permis aux enquêteurs de dresser un profil précis du caïd de la bande, identifié comme M. Diallo alias « Jazy ».


M. Diallo a été appréhendé dans un bus tôt le matin, alors qu’il tentait de dissimuler une machette sous ses vêtements. Malgré ses dénégations, les chauffeurs de taxi l’ont formellement identifié et ont expliqué en détail le modus operandi utilisé par lui et son complice.


Les agresseurs sollicitaient un taxi, puis arrachaient la clé de contact une fois arrivés près de la gare des Baux maraîchers. Sous la menace d’une arme blanche ou d’un pistolet, le chauffeur était contraint de remettre tous ses biens, y compris le code de son compte Wave, avant que les criminels ne prennent la fuite.


M. Diallo, alias « Jazy », a été déféré devant les autorités ce lundi, tandis que son complice est activement recherché par la police. Cette arrestation marque une victoire importante dans la lutte contre la criminalité et apporte un soulagement aux usagers de la gare des Baux maraîchers.


L’arrestation de M. Diallo, alias « Jazy », témoigne de l’efficacité des forces de l’ordre de Pikine dans la lutte contre la criminalité. Cette action démontre également l’importance des efforts de la communauté et de la collaboration entre les citoyens et les autorités pour assurer la sécurité publique.

Remaniement Ministériel en Gambie : Adama Barrow Limoge 3 Ministres et Nomme un Nouveau Chef des Services de Renseignement


Le président gambien Adama Barrow a procédé à un remaniement ministériel le vendredi 15 mars, entraînant le limogeage de trois ministres et la nomination d’un nouveau chef des services de renseignement. Ces changements marquent une réorganisation significative au sein du gouvernement gambien.


Parmi les ministres démis de leurs fonctions figurent Lamin Si Jammeh, Seyaka Sonko et Ousmane Sowe. Jammeh, qui occupait le poste de ministre de l’Information, a été remplacé par le Dr Ismaila Ceesay, un politologue et chef du parti politique Citizens Alliance. Seyaka Sonko, ministre de l’Intérieur, a été remplacé par Abdoulie Sanyang. Ousmane Sowe, ministre des Terres et du Gouvernement régional, a été remplacé par Hamat Bah, tandis qu’il est nommé à la tête des services de renseignement de l’État.


Le ministère du Tourisme, précédemment dirigé par Hamat Bah, est désormais confié à Abdoulie Jobe, ancien ministre du Pétrole et de l’Énergie. Nani Juwara, ancien directeur général de Nawec, prend quant à lui la tête du ministère du Pétrole et de l’Énergie.


Ce remaniement ministériel illustre la volonté du président Barrow de dynamiser son gouvernement en apportant de nouveaux visages et en redistribuant les responsabilités ministérielles. Les nominations de nouveaux ministres et du chef des services de renseignement reflètent une stratégie visant à renforcer la gouvernance et à répondre aux défis nationaux en Gambie.


Le remaniement ministériel en Gambie, orchestré par le président Adama Barrow, témoigne de sa volonté de stimuler l’efficacité gouvernementale et de répondre aux besoins changeants du pays. Les nouveaux ministres et responsables des services de renseignement auront la tâche cruciale de faire avancer le développement et la stabilité de la Gambie dans les années à venir.

Ousmane Noël Dieng Appelle les Leaders à l’Action pour Soutenir Amadou Ba


Le président du mouvement MJK, Ousmane Noël Dieng, a lancé un appel à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour intensifier leurs efforts sur le terrain en vue de garantir une victoire sans équivoque au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.


Dieng a insisté sur l’importance de l’engagement direct des leaders politiques dans la campagne électorale en se rendant sur le terrain et en menant des actions de porte-à-porte. Il a souligné que cette approche permettrait de mobiliser les électeurs et d’assurer une victoire éclatante pour leur candidat.


L’appel de Dieng est spécifiquement adressé à tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar afin de renforcer leur soutien à Amadou Ba, le candidat de leur coalition. Il met en avant l’importance de l’unité et de la solidarité dans la réalisation de leurs objectifs électoraux.


Dieng insiste sur la nécessité d’obtenir une victoire éclatante pour Amadou Ba le soir du 24 mars. Il est convaincu que seule une mobilisation intense des leaders et des militants sur le terrain permettra d’atteindre cet objectif.


L’appel d’Ousmane Noël Dieng à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar est un rappel de l’importance de l’action concrète sur le terrain pour assurer le succès électoral. Il met en avant la nécessité d’une mobilisation collective pour garantir une victoire éclatante au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle.

Khalifa Sall Dénonce la Décrépitude de Sedhiou lors de sa Visite Électorale


La coalition KhalifaPrésident a fait une entrée tardive à Sedhiou ce lundi, mais malgré cela, ses partisans ont patienté sous le soleil pour accueillir Khalifa Sall. Dans un discours prononcé au marché central, Khalifa Sall a vivement critiqué la situation économique et sociale de la région, déplorant le déclin apparent de ce qui était autrefois le grenier économique du Sénégal.


Khalifa Sall a souligné la richesse potentielle de Sedhiou, abondant en ressources agricoles, forestières, minières et pastorales. Malgré ces atouts, la région semble être négligée par le gouvernement actuel, laissant ses habitants dans la décrépitude économique et sociale.


L’ancien maire de Dakar a appelé à une action gouvernementale plus vigoureuse pour revitaliser Sedhiou. Il a insisté sur le potentiel inexploité de la région et a exhorté l’État à prendre des mesures concrètes pour relancer le développement économique et créer des emplois locaux.


Khalifa Sall a déploré le fait que même des produits de base, comme le poisson, soient importés au marché central de Sedhiou. Selon lui, cette pratique est absurde compte tenu des ressources naturelles disponibles localement, qui pourraient permettre d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.


S’adressant spécifiquement aux jeunes sans emploi, Khalifa Sall a promis de mettre fin à la précarité sociale, au chômage endémique et à l’émigration clandestine une fois élu président. Il a affirmé son engagement à créer des opportunités économiques et des programmes de développement pour les jeunes de Sedhiou et de tout le pays.


La visite de Khalifa Sall à Sedhiou a mis en lumière les défis auxquels la région est confrontée et a souligné l’importance de prendre des mesures urgentes pour inverser sa trajectoire économique et sociale. Les promesses de Khalifa Sall en faveur du développement et de l’emploi offrent de l’espoir aux habitants de Sedhiou et illustrent les enjeux cruciaux de l’élection présidentielle à venir.

Bassirou Diomaye Faye Promet Emploi et Formation Technique à la Jeunesse de Kolda


La caravane de la coalition DiomayePrésident a été chaleureusement accueillie à Kolda le lundi 18 mars, témoignant du soutien massif de la population envers le tandem Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Au cœur de ce rassemblement, Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa gratitude et a réitéré ses engagements envers la jeunesse koldoise, promettant emploi et formation technique pour lutter contre la précarité.


La mobilisation impressionnante des habitants de Kolda en faveur de la coalition DiomayePrésident a galvanisé les leaders politiques, notamment Bassirou Diomaye Faye. Son message clair et direct appelant à transformer cet enthousiasme en votes lors de l’élection présidentielle souligne l’urgence d’une victoire dès le premier tour.


Dans le cadre du programme de pôles économiques régionaux, Bassirou Diomaye Faye s’engage à créer des opportunités d’emploi pour les jeunes de Kolda, qui font face à la précarité. Il promet également la construction d’un centre de formation technique dans chaque département, offrant ainsi aux jeunes une formation de qualité pour répondre aux besoins du marché du travail.


Ousmane Sonko, prenant également la parole lors de cet événement, a exhorté les jeunes de Kolda à récupérer leurs cartes d’électeur et à convaincre leurs proches de voter pour le changement. Soulignant l’importance d’une victoire écrasante dès le premier tour, Sonko a appelé à une mobilisation continue jusqu’au jour du scrutin.


Dans la dernière ligne droite de la campagne électorale, la coalition DiomayePrésident intensifie ses efforts. Ousmane Sonko continuera sa tournée dans le Sud-Est, tandis que Bassirou Diomaye Faye se dirigera vers le point de jonction à Kaolack, via la route du Sine-Saloum.


La visite de la coalition DiomayePrésident à Kolda a été marquée par des engagements forts envers la jeunesse et le développement économique de la région. Les promesses d’emploi et de formation technique témoignent de la volonté des leaders politiques de répondre aux besoins concrets de la population et de transformer les aspirations en actions concrètes.

Mamadou Lamine Dianté, Pilier de la Coalition Diomayeprésident à Kolda : Mobilisation et Engagement sans Faille


Dans la région de Kolda, le leader du MCE Ande/Nawlé, Mamadou Lamine Dianté, incarne le soutien inébranlable de la coalition Diomayeprésident, principale force de l’opposition sénégalaise. Sa détermination et son engagement sur tous les fronts ont galvanisé les militants et électeurs en vue des élections présidentielles du 24 mars.

De la commune de Kolda jusqu’au niveau départemental, Mamadou Lamine Dianté déploie ses efforts pour mobiliser et rassembler les partisans de la coalition Diomayeprésident. Son expérience en tant qu’ancien secrétaire général du SAEMS lui permet de réconcilier des familles politiques divergentes en faveur d’un objectif commun.

Lors de l’accueil de la caravane de la coalition Diomayeprésident, conduite par le duo Sonko-Diomaye, à Kolda, Mamadou Lamine Dianté a démontré un engagement sans faille. Aux côtés de Seydina Oumar Touré, ancien capitaine de gendarmerie, il a mobilisé les foules malgré les conditions difficiles, sous un soleil de plomb.

La présence active de Mamadou Lamine Dianté dans la campagne électorale témoigne d’une nouvelle force politique émergente à Kolda. Sa capacité à unir les différentes forces en faveur de la coalition Diomayeprésident laisse entrevoir des perspectives de succès pour cette formation politique dans la région.

Les discours des leaders de la coalition, notamment celui de Bassirou Diomaye Faye, mettent en avant les promesses de développement économique pour la région de Kolda. Ils s’engagent à exploiter les potentialités inexploitées de la région afin de créer des opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes.


À travers son engagement indéfectible et sa mobilisation sans relâche, Mamadou Lamine Dianté incarne le dynamisme de la coalition Diomayeprésident à Kolda. Son travail acharné et sa détermination renforcent les chances de victoire de cette formation politique dans la région, tout en offrant l’espoir d’un véritable développement pour ses habitants.

Présidentielle au Sénégal : Cheikh Abdou Bara Dolly annoncera son choix de candidat le 19 mars


Après avoir été recalé par le processus de parrainage pour la Présidentielle du 24 mars prochain au Sénégal, le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly s’apprête à révéler le nom du candidat qu’il soutiendra. Cette décision, qui suscite l’attention dans les cercles politiques, sera annoncée lors d’une assemblée générale prévue le mardi 19 mars à Mbacké, où le président du mouvement Nekal fi Askan dévoilera l’identité de son choix.

Le processus de parrainage, utilisé pour filtrer les candidatures à l’élection présidentielle au Sénégal, a été un obstacle pour Cheikh Abdou Bara Dolly, le laissant hors de la course présidentielle. Malgré cela, Dolly reste un acteur politique influent, et son soutien peut avoir un impact significatif sur le paysage électoral.

L’assemblée générale prévue le 19 mars à Mbacké revêt une importance particulière, car c’est là que Dolly et ses partisans annonceront publiquement le nom du candidat qu’ils soutiendront pour la Présidentielle. Parmi les 19 candidats retenus pour la course, le choix de Dolly pourrait changer la dynamique de la campagne électorale.

Cette annonce est attendue avec anticipation, car elle pourrait influencer les stratégies politiques et les alliances dans les semaines précédant le scrutin présidentiel. Les spéculations vont bon train quant à l’identité du candidat choisi par Dolly, et cette révélation pourrait éclairer les électeurs sur les tendances émergentes dans la compétition électorale.

Alors que la date de l’élection présidentielle se rapproche, l’annonce de Cheikh Abdou Bara Dolly concernant son choix de candidat est un événement clé dans le paysage politique sénégalais. L’assemblée générale du 19 mars à Mbacké sera le théâtre de cette révélation attendue avec impatience, et elle pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final du scrutin.

Paiement des redevances domaniales : La Direction des Impôts et Domaines rappelle les usagers à leurs obligations

Les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doivent régulariser leur situation et payer leur redevance domaniale au plus tard le 31 mars auprès de la Direction générale des impôts et domaines. Ceux qui ne le feront pas s’exposeront à des sanctions, informe la DGID dans un communiqué.

« La Direction générale des Impôts et des Domaines (DGID) rappelle que le paiement des redevances pour les titulaires de baux, de permis d’occuper ou d’autorisation d’occuper doit se faire au plus tard le 31 mars 2024. Les usagers concernés sont priés de se rapprocher du service des impôts territorialement compétent afin de régulariser leur situation. Le défaut de paiement de cette redevance est passible de sanctions allant jusqu’au retrait pur et simple du titre d’occupation ou de jouissance. Les services de la DGID restent à votre disposition pour apporter toute information utile », lit-on sur le communiqué de la direction générale des impôts et domaines.

Campagne électorale : Anta Babacar Ngom appelle à la relève à Fatick

Dans le cadre de la campagne présidentielle au Sénégal, Anta Babacar Ngom, candidate de la coalition de l’Alliance pour la relève citoyenne (ARC), a lancé un appel vibrant aux habitants de Fatick, les encourageant à rejeter la continuité politique et à opter pour le changement lors des prochaines élections.

Anta Babacar Ngom a pris la parole devant ses partisans dans un discours empreint de conviction, affirmant que le président sortant, Macky Sall, n’a pas réussi à réaliser des progrès significatifs dans la région de Fatick, malgré ses promesses de continuité. Elle a souligné que les Fatickois eux-mêmes aspirent à un renouveau politique et qu’il est temps de tourner la page sur les politiques du passé.

« S’il devait y avoir de la continuité, c’est vous, les Fatickois, qui auriez dû le défendre, mais vous êtes les premiers à réclamer la rupture. Aujourd’hui, vous dites non à la continuité et oui à la relève. Personnellement, je n’ai rien vu d’extraordinaire dans la ville qui mérite de soutenir la continuité. C’est la faute de Macky Sall qui vous demande aujourd’hui de voter pour la candidature d’Amadou Ba. Refusez ! » a-t-elle déclaré avec conviction.

Son discours a été accueilli avec enthousiasme par ses partisans, qui l’ont saluée avec des chants traditionnels sérères, exprimant ainsi leur soutien à sa candidature. Anta Babacar Ngom a exprimé sa gratitude pour cette mobilisation impressionnante, affirmant se sentir chez elle à Fatick.

Cependant, elle ne s’est pas limitée à ses partisans actuels. Elle a exhorté ses partisans à élargir leur base en persuadant les membres d’autres partis politiques de rejoindre leur mouvement. Elle a souligné l’importance de la persuasion et de l’ouverture, même envers le président Macky Sall lui-même, soulignant qu’il n’y avait pas de place pour les complexes dans la politique.

Cette déclaration reflète la volonté d’Anta Babacar Ngom de se présenter comme une alternative crédible et une force de changement pour les habitants de Fatick. Elle incarne l’espoir d’une nouvelle ère politique, axée sur le progrès, le développement et le renouveau. Alors que la campagne électorale se poursuit, son message résonne comme un appel à l’action et à l’engagement citoyen en faveur d’un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.

Libération de Ndongo Diop après 18 mois de détention : Impact de la loi d’amnistie

Ndongo Diop, membre de l’ex-Pastef de Diourbel, a retrouvé la liberté après avoir passé 18 mois derrière les barreaux. Cette libération intervient suite à l’application de la loi d’amnistie, comme l’a confirmé son avocat, Me Moussa Sarr.

L’activiste avait été incarcéré en octobre 2022, après avoir été placé sous mandat de dépôt par le juge d’instruction Maham Diallo. Les charges retenues contre lui incluaient des accusations graves telles que l’appel à l’insurrection, à la violence et à la haine, ainsi que des menaces de mort envers des autorités judiciaires, et la diffusion de fausses nouvelles par le biais d’un système informatique.

Le mandat de dépôt faisait suite à la publication par Ndongo Diop d’une vidéo sur YouTube, d’une durée de 42 minutes et 57 secondes, dans laquelle il aurait incité les jeunes à s’en prendre physiquement au procureur de la République et au doyen des juges, en cas de décisions défavorables à leur leader, Ousmane Sonko.

En outre, Ndongo Diop était soupçonné d’avoir accusé les forces de l’ordre d’avoir fabriqué les cocktails Molotov retrouvés sur certains militants de l’ex-Pastef, arrêtés dans le cadre de l’affaire de la « Force spéciale ».

La libération de Ndongo Diop marque un tournant dans son parcours judiciaire et souligne l’impact de la loi d’amnistie dans le paysage politique sénégalais. Cependant, elle suscite également des questions sur les limites de la liberté d’expression et les responsabilités liées à la diffusion de contenus susceptibles d’inciter à la violence ou de propager des fausses informations.

ZIGUINCHOR CAPITALE DU SENEGAL : Diomaye SONKO, un désastre Par Mamadou Mouth BANE

Les incongruités qu’ils ont dévoilées lors de leur conférence de presse n’ont pas suffi pour satisfaire l’envie de Diomaye Faye et de son colistier Ousmane SONKO, d’être suffisamment ridicules aux yeux de l’opinion nationale et internationale. Ils ont fièrement remis une couche avant-hier à Ziguinchor, ville qu’ils rêvent d’ériger en capitale du Sénégal.

Je me suis opposé à ceux qui ont tenu des propos injurieux contre ce ticket à la présidentielle. Car, à mon humble avis, Bassirou Diomaye FAYE et Ousmane SONKO ont besoin d’une assistance psychiatrique et d’une formation accélérée en Diplomatie et en Relations Internationales. A chaque sortie, ils exposent leur carence en toute matière, plus particulièrement en géopolitique, disons en géographie tout court. Or, un homme qui aspire à diriger un pays doit maitriser sa Géographie et son Histoire. L’ignorance de Diomaye Sonko dans ces domaines, inquiète les personnes averties.

Le choix d’une capitale d’un pays répond à des critères qui tiennent compte des enjeux socio-politiques, géopolitiques, environnementaux, sécuritaires… Ce n’est pas pour des raisons bassement électoralistes qu’on décide, d’un coup de tête, du transfert de la capitale de Dakar à Ziguinchor. C’est normal, car, il fallait mettre quelque chose sous la dent de ces hordes de gavroches soif de gros mots et de promesses impossibles.

Certes, aucune ville n’a plus de dignité qu’une autre sur un même territoire. Et Ziguinchor est l’une des villes les plus charmantes du Sénégal de par son environnement, son histoire, sa cuisine, la richesse de sa diversité culturelle et la générosité de sa population. Cependant, est-ce suffisant pour en faire une capitale ?

Il y a des paramètres qui entrent en jeu lorsqu’il s’agit d’ériger une localité en capitale. Le facteur démographique n’est pas le plus déterminant même si, il n’est pas à négliger. Le plus important, avant de prendre une telle décision, c’est d’abord, de savoir lire la carte du Sénégal. Il faut également savoir interpréter le plan géographique du pays, en intégrant les facteurs : sécurité, géographie, géostratégie, pays voisins, ouverture maritime, végétation, histoire, climat, environnement, population etc… Il est d’ailleurs recommandé d’effectuer, au moins, une étude sociologique dans la future capitale. Par ailleurs, une telle décision politique ne devrait être annoncée, qu’après une consultation sérieuse des hautes autorités de la hiérarchie sécuritaire du Sénégal, pour ne citer que celles-ci. Puisque Ziguinchor est une zone militaire…

Que nous apprend la carte du Sénégal ?
La carte du Sénégal nous montre que Ziguinchor se situe à l’extrême sud du pays. Pour s’y rendre, il faut traverser un Etat indépendant : la Gambie avec qui nous avions souvent des relations en dents de scie sous le magistère de Yahya Jammeh.
La géographie nous apprend également que :
1-La distance entre Ziguinchor et Banjul c’est 104 Km.
2-La distance entre Ziguinchor et Bissau c’est 109 Km…

Nous ne le souhaitons pas ! Mais, gouverner c’est prévoir pour anticiper. En cas de conflit armé contre un de nos voisins, la capitale sénégalaise (Ziguinchor) serait facilement atteinte en moins de 24heures. On se rappelle les menaces de la Mauritanie lors de la crise avec le Sénégal en 1989. Soutenu par l’ancien président de l’Irak Saddam Hussein et une partie des pays de la Ligue Arabe, Oul Taya alors Chef de l’Etat, aurait eu un projet d’attaquer Saint Louis située à un peu plus de 300 Km de Nouakchott. Des rumeurs annonçaient le positionnement des engins de guerre au niveau de l’autre rive du Fleuve Sénégal. Imaginez si Saint Louis était restée capitale du Sénégal à cette époque.

Ces deux pays (Gambie et Guinée Bissau) voisins de Ziguinchor ont connu des crises politiques qui ont secoué cette ville sénégalaise du sud. La récurrence des conflits politico militaires à Banjul et à Bissau impacterait la ville de Ziguinchor qui serait, sous le magistère de Diomaye Sonko, une capitale souvent en alerte maximum, du fait de sa position géographique dans une zone politiquement très instable. S’y ajoute la zone des trois frontières Sénégal, Guinée Bissau et Guinée Conakry dirigée par un militaire.

L’actuel président de la République Macky SALL l’avait très tôt compris. D’ailleurs, dès son élection en 2012, il avait mis en place une stratégie pour stabiliser les deux pays voisins : la Gambie et la Guinée Bissau. Il s’est investi personnellement pour aider Adama BARROW et le Général Emballo à être élus démocratiquement présidents de la République de leur pays respectif. Le président SALL avait compris que, pour gagner la bataille de la paix en Casamance, il fallait stabiliser la Guinée Bissau et la Gambie, terre de replis des rebelles du MFDC. Mission réussie sans bavure par le président Macky SALL.

Les régimes militaires qui se sont succédé à Banjul et à Bissau avaient permis aux leaders du MFDC de se renforcer militairement et de développer des activités de trafics illicites entre Sao Domingos et Kanilaï en passant par Bignona. D’ailleurs, Yahya Jammeh rêvait d’une alliance politique entre Banjul/Bignona/Bissau, avec une Casamance indépendante. A cette époque, il finançait Salif Sadio chef rebelle, Ansoumana MANE ex CEMGA tué le 20 Novembre 2000, en Guinée Bissau et le chef rebelle soudanais John Garang mort dans un accident d’hélicoptère le 30 Juillet 2005. Rappelons que, le Bissau Guinéen Ansoumana MANE était impliqué dans des trafics d’armes avec le MFDC dans les années 90.

Certes, aujourd’hui, le MFDC est neutralisé par l’Armée sénégalaise. Mais, une rébellion ne meurt jamais. Faire de Ziguinchor la capitale du Sénégal, sans penser à maintenir d’abord, l’équilibre socio politique encore fragile dans ces deux pays voisins et à renforcer la paix sociale, relève d’un amateurisme chronique.

Ziguinchor est aussi traversée par des courants criminels qui entretiennent des circuits de trafic de drogue venus de Bissau, de bois au nord de Bignona, d’armes et de chanvre indien. Cette belle ville a plus besoin d’un plan de développement économique et social que d’être érigée en capitale par la magie d’un simple décret.

Déplacer la capitale à Ziguinchor n’est pas une priorité pour ces jeunes migrants natifs de cette ville. D’ailleurs, cela changerait quoi dans le quotidien de la jeunesse ou dans le panier de la ménagère ?

Il existe déjà des politiques de développement mises en œuvre en Casamance par les Présidents Me Abdoulaye WADE et Macky SALL. Prenons l’exemple du pont sénégambien qui facilite les déplacements des populations entre le Sud et le Nord. Les interminables grèves des transporteurs sénégalais excédés par les humeurs sporadiques du président Jammeh sont oubliées. Combien de fois, les transporteurs sénégalais ont boycotté le bac gambien pour contourner la Gambie en allant à Ziguinchor par Vélingara à cause des décisions de Jammeh d’augmenter les tarifs pour la traversée ? Ces désagréments appartiennent au passé. Les dessertes maritimes Dakar/Ziguinchor ainsi que les aéroports de Ziguinchor et du Cap Skirring viennent soulager les populations. Que Diomaye SONKO proposent mieux avec des projets structurants réalistes et réalisables.

Diomaye et son acolyte devraient plutôt dire aux Sénégalais où est ce qu’ils comptent amener ce pays ? Quelle solution ont-ils pour arrêter le phénomène de l’émigration irrégulière ? Comment vont-ils gérer le pétrole et le gaz ? Vont-ils supprimer les subventions faites par l’Etat sur l’essence, le gasoil et l’électricité ? A quel prix les familles vont-elles acheter le riz, l’huile, le sucre, le lait et la viande ? Quelle vision pour l’Education, la Santé, l’Agriculture, l’Industrie ? Quelle stratégie pour lutter contre la menace terroriste au niveau de nos frontières avec le Mali ? D’eux, les Sénégalais s’attendent à un programme chiffré, ambitieux et crédible. Mais, les déclarations alambiquées et diffamatoires, les électeurs en ont plein le ventre.

Le mutisme des alliés de Diomaye Sonko face à ces constellations d’inepties (transfert capitale, sortie du CFA) devient inquiétant. Mme Aminata Touré, Abourahmane Diouf et consorts engagent leur crédibilité dans les errements graves de leur candidat. Il est difficile de comprendre toute cette solidarité sournoise devant cet extrême populisme orné de contrevérités.

Après l’annonce du transfert de la capitale, ne soyez pas surpris d’entendre Diomaye Sonko avant la fin de la campagne, prendre l’engagement de délocaliser à Ziguinchor ou à Bignona, tout le dispositif sécuritaire national de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Police (l’armement des Forces de Défense et de Sécurité, le système de Renseignement etc…) suivi d’un enrôlement de masse de jeunes sélectionnés, dans les rangs de l’Armée, avec un risque élevé d’une infiltration achevée des Corps d’élite de tout le système de sécurité et de défense du pays. Ce serait alors la fin de la lutte armée du MFDC ? L’objectif étant déjà atteint ! Diomaye SONKO, une calamité !

Mamadou Mouth BANE, depuis Rabat

Présidentielle : Macky Sall et les Fake News, un défi de Communication

Alors que la campagne présidentielle bat son plein au Sénégal, des rumeurs et des « fake news » ont commencé à circuler, créant une atmosphère de confusion et de spéculation. Parmi les sujets abordés, la non-participation annoncée du Président Macky Sall à la caravane d’Amadou Ba à Kaffrine et la prétendue abrogation de la dissolution du parti PASTEF ont suscité de vives réactions et des interrogations.

Dans un communiqué officiel, la présidence sénégalaise a démenti catégoriquement la participation de Macky Sall à la caravane de son allié politique, Amadou Ba, à Kaffrine. Des sources proches du Président ont souligné que son absence était une décision intentionnelle, visant à permettre à Amadou Ba de communiquer directement avec les électeurs sans l’influence d’une présence présidentielle. Cette clarification met en lumière la stratégie politique de Macky Sall, qui semble privilégier une approche de soutien discret à son candidat, laissant ainsi à Amadou Ba l’opportunité de s’adresser au peuple en toute liberté.

Par ailleurs, une autre rumeur a émergé concernant la dissolution du parti PASTEF, dirigé par l’opposant Ousmane Sonko. Des informations non fondées ont prétendu que Macky Sall aurait signé un décret abrogeant cette dissolution. Cependant, des proches du président ont rapidement démenti ces allégations, soulignant qu’aucun tel décret n’avait été signé. Cette clarification vise à dissiper les spéculations et à réaffirmer le respect de la loi et des procédures légales dans le pays.

En dénonçant l’épidémie de « fake news » qui sévit actuellement, le gouvernement sénégalais met en garde contre la propagation de fausses informations qui pourraient compromettre l’intégrité du processus électoral et semer la confusion parmi les citoyens. Dans cette optique, le président Macky Sall a rencontré les patrons de presse ce lundi pour discuter de cette question brûlante, témoignant de son engagement à lutter contre la désinformation et à promouvoir un débat politique sain et transparent.

Alors que le Sénégal se prépare à choisir son prochain leader, il est crucial que le processus électoral se déroule dans un climat de confiance et de transparence. Les clarifications apportées par le gouvernement visent à restaurer la confiance du public et à garantir que les électeurs puissent prendre des décisions éclairées lors des élections. Dans cette période cruciale, il est essentiel que la vérité prévale et que les électeurs aient accès à des informations précises et fiables pour exercer leur droit démocratique de manière informée et éclairée.

Abdoulaye Mamadou Guissé impliqué dans un accident sur la VDN 3

Abdoulaye Mamadou Guissé, Président du Mouvement Fulla Ak Fayda, fervent soutien du candidat Amadou Ba, a été victime d’un accident de la route sur la VDN 3, à hauteur de Guédiawaye. L’homme politique a été impliqué dans cet incident alors qu’il rentrait d’une caravane de soutien à Amadou Ba.

Par chance, l’accident n’a pas eu de conséquences graves pour Guissé, qui a réussi à s’en sortir avec quelques blessures. Actuellement, il reçoit des soins à l’hôpital Dalal Jam, comme il l’a confié à Seneweb.

Cet incident rappelle les risques inhérents à la campagne électorale, où les déplacements fréquents et la fatigue peuvent parfois entraîner des accidents. Toutefois, dans le cas présent, il semble que la situation se soit heureusement soldée par des blessures légères pour Abdoulaye Mamadou Guissé.

Affaire de Viol à Ndoffane : Mouhamed Sow Risque 10 Ans de Prison

L’affaire de Mouhamed Sow, un éleveur de la région de Ndoffane, a secoué la communauté locale et suscité un débat sur la sécurité des femmes dans les zones rurales. Accusé de viol et de menaces de mort à l’encontre de Seynabou Diop, une femme enceinte mariée, Sow risque une peine de 10 ans de prison. Le récit de cet incident révèle les réalités troublantes auxquelles les femmes peuvent être confrontées et souligne l’importance de la justice dans de tels cas.

Les événements ont eu lieu le 9 août 2020, lorsque Seynabou Diop aurait été attirée chez Mouhamed Sow sous prétexte de goûter son repas afin de vérifier sa teneur en sel. Une fois à l’intérieur, l’accusé aurait brandi un couteau, forçant la victime à des actes intimes contre sa volonté, malgré ses cris de détresse. L’incident a été interrompu par un appel téléphonique, permettant à Seynabou Diop de s’échapper et de signaler l’agression à une voisine.

L’agression présumée a provoqué l’indignation parmi les habitants du village, certains organisant même une expédition punitive contre Mouhamed Sow. Cependant, la situation a été apaisée grâce à l’intervention de villageois opposés à la violence. Sow a été remis aux autorités, où des preuves, y compris un couteau et des vêtements tachés, ont été retrouvées chez lui.

Lors de son procès, Mouhamed Sow a nié les accusations portées contre lui, affirmant avoir simplement réclamé le remboursement d’un prêt auprès de la plaignante. Cependant, le procureur a requis une peine de 10 ans de prison, soulignant la gravité des accusations et l’importance de protéger les droits des femmes.

L’affaire de Mouhamed Sow met en lumière les défis persistants auxquels les femmes sont confrontées en matière de sécurité et de justice, en particulier dans les zones rurales. Quel que soit le verdict rendu, cette affaire souligne l’importance de prendre au sérieux les allégations de violence sexuelle et de garantir que les victimes reçoivent le soutien et la protection dont elles ont besoin.

La Véritable Histoire Derrière l’Attaque contre la Douane de Matam

Un événement regrettable a secoué la région de Matam, mais il est crucial de démêler les faits de la fiction pour comprendre la véritable histoire derrière l’attaque récente contre le poste de douane local.

Dimanche dernier, une série de circonstances malheureuses a conduit à des tensions et à des violences inutiles. Des résidents, mal informés par des rumeurs erronées circulant dans la région, ont pris d’assaut le poste de douane de Matam. L’origine de cette éruption de violence remonte à un accident de la route tragique entre un véhicule et une moto Jakarta.

Les premières informations, largement relayées par certains médias locaux, ont faussement suggéré qu’un douanier était impliqué dans une course-poursuite avec des fraudeurs, ce qui aurait débouché sur l’accident mortel. Cependant, selon les services de sécurité, ces allégations se sont révélées totalement infondées. L’accident n’avait aucun lien avec la douane sénégalaise, et aucune opération douanière n’était en cours dans la région au moment des faits.

Il est crucial de souligner que la Douane de Matam était totalement étrangère à cet incident de circulation tragique. Les autorités compétentes ont confirmé que le véhicule impliqué dans l’accident n’était pas lié à leurs opérations. Malgré les tentatives de contact avec les autorités douanières pour obtenir davantage de clarifications, ces dernières sont restées injoignables jusqu’à présent.

Cette situation souligne l’importance cruciale de la vérification des faits et de la diffusion d’informations précises. Les conséquences de la désinformation peuvent être dévastatrices, conduisant à des réactions impulsives et violentes qui, comme dans ce cas, peuvent avoir des répercussions graves.

En cette période où les rumeurs et les fausses informations peuvent se propager rapidement, il est impératif que les médias et les citoyens fassent preuve de prudence et de responsabilité dans la diffusion et la vérification des informations. Seule une compréhension précise des événements peut contribuer à prévenir de telles tragédies à l’avenir.

Déthie Fall Présente sa Feuille de Route pour la Banlieue de Dakar : Combat contre la Pauvreté, l’Insécurité et le Chômage

Dans une offensive dynamique en prévision de l’élection présidentielle, le candidat Déthie Fall a mobilisé ses partisans ce dimanche, en concentrant ses efforts sur les départements de Pikine, Guédiawaye et Keur Massar. Tout en présentant ses excuses pour ne pas avoir pu couvrir toutes les communes, il a réaffirmé sa détermination envers ses partisans et sympathisants.

Déthie Fall a encouragé les habitants à voter massivement pour le changement lors du scrutin prévu le dimanche 24 mars 2024. Soulignant la nécessité de lutter contre le chômage endémique qui sévit particulièrement dans la banlieue, le leader du Parti républicain pour le progrès a également promis de s’attaquer à l’insécurité, un problème urgent dans ces zones. Il a affirmé que sous sa présidence, la sécurité serait une priorité majeure.

« La pauvreté et le chômage ont favorisé l’émergence du banditisme, se manifestant par des agressions et des vols. Ces phénomènes sont particulièrement développés dans les zones urbaines, où 52 % de la population déclare ne pas se sentir en sécurité la nuit, et 7 % ont déjà été victimes de cambriolages ou de vandalisme. Ce problème sera un vieux souvenir si je suis élu président de la République », a promis Déthie Fall.

Par ailleurs, une attention particulière a été accordée à l’autonomisation des femmes à travers des initiatives entrepreneuriales telles que des formations et un accompagnement.

La réhabilitation annoncée du marché Syndicat de Pikine reste également une préoccupation. Défendant les intérêts des banlieusards, Déthie Fall a exprimé son désir de donner un avenir prometteur au secteur informel. Un soutien substantiel sera également réservé aux nécessiteux. « L’autonomisation des femmes fait partie de nos priorités. Les femmes méritent un accompagnement conséquent. C’est pourquoi la coalition Déthiefall2024 a déjà dressé sa feuille de route sur cette question », a-t-il déclaré.

Poursuivant sa caravane à Keur Massar, le candidat à la Présidentielle a pris des engagements forts, notamment la résolution des problèmes d’inondations, un fléau persistant qui préoccupe les habitants. « Keur Massar est l’épicentre des inondations. C’est pourquoi je vous assure que si je suis élu président de la République, ces défis seront rapidement surmontés. Croyez-moi, les inondations dans le 45e département du Sénégal seront un vieux souvenir ».

La campagne de la coalition Déthie Fall a suscité un vif intérêt dans la banlieue de Dakar, avec ses propositions sur le développement économique, la sécurité et l’amélioration des conditions de vie. Son message de changement semble trouver un écho favorable parmi les habitants venus l’écouter.

Présidentielle : Thierno Alassane Appelle à un Renouveau pour le Sénégal Axé sur l’Intégrité et la Transparence

Thierno Alassane Sall, leader du parti « La République des Valeurs », a récemment lancé un appel vibrant sur Twitter, invitant ses partisans à se mobiliser pour instaurer un Sénégal empreint d’intégrité et de transparence. Dans cette déclaration, il a exposé sa vision d’une nation renouvelée, fondée sur des principes éthiques solides.

« Ensemble, réenchantons le Sénégal. Ensemble, faisons de l’intégrité et de la transparence les piliers de notre République », a affirmé Thierno Alassane Sall, appelant à une mobilisation collective en faveur de ces valeurs fondamentales.

S’adressant à ses partisans, il a exprimé sa gratitude pour leur soutien et a souligné l’importance cruciale de leur engagement dans la réalisation d’un changement significatif. « Votre soutien est indispensable. Votre mobilisation fera la différence », a-t-il souligné, insistant sur l’impact déterminant de leur action collective.

Thierno Alassane Sall a également encouragé chaque individu à contribuer à sa cause, soulignant que chaque geste en sa faveur rapproche le Sénégal de son potentiel de prospérité. « Chaque geste en faveur de notre cause est un pas vers le Sénégal prospère que nous rêvons de bâtir », a-t-il renchéri, incitant à une participation active de tous les citoyens dans ce processus de transformation nationale.

Enfin, le leader politique a clairement délimité sa vision de celle de l’actuelle gouvernance, en proclamant : « Ensemble pour une République des Valeurs, contre la République des voleurs ». Cette déclaration témoigne de sa détermination à s’opposer aux pratiques perçues comme corruptives et à promouvoir une gouvernance basée sur des principes éthiques et moraux intransigeants.

Dans un contexte de campagne électorale animée, les mots de Thierno Alassane Sall résonnent comme un appel à l’action et à la refonte des fondements politiques et sociaux du Sénégal, mettant en avant l’importance cruciale de l’intégrité et de la transparence dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Campagne Électorale : Khalifa Sall Promet de Faire Progresser le Sénégal Oriental et la Casamance

Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Sénégal, a récemment effectué une visite dans les régions de Tamba et de Kolda, marquant ainsi son engagement envers le développement des régions orientales du Sénégal et de la Casamance. Au cours de cette visite, il a rencontré la population locale et pris des engagements concrets pour transformer ces régions en moteurs de croissance pour le pays.

Lors de ses échanges avec les habitants, Khalifa Sall a souligné l’importance stratégique de ces régions, les décrivant comme les « trois greniers du Sénégal », comprenant le Sénégal oriental, la Casamance et la région du fleuve. Selon lui, pour que le Sénégal prospère, il est impératif que ces régions se développent également.

Il a insisté sur le potentiel inexploité des ressources agricoles, halieutiques et pastorales de ces zones, affirmant que la revitalisation de ces secteurs est essentielle pour atteindre l’autosuffisance alimentaire et stimuler l’économie nationale. En prenant l’engagement de faire de ces régions une « locomotive du pays », Khalifa Sall cherche à mobiliser les ressources nécessaires pour concrétiser cette vision de développement régional.

En outre, Khalifa Sall a exprimé sa gratitude envers les forces de défense et de sécurité opérant dans ces zones frontalières, reconnaissant leur rôle crucial dans le maintien de l’unité nationale face aux tensions régionales. Il a souligné son engagement envers la construction d’une nation unie, où la cohabitation pacifique est une réalité.

Khalifa Sall a réaffirmé son engagement en tant que « garant ferme de l’unité nationale » et a appelé à la solidarité et à la coopération pour surmonter les défis et réaliser le plein potentiel de ces régions. Sa visite et ses engagements témoignent de sa volonté de placer le développement régional au cœur de son programme politique, dans le but de bâtir un Sénégal plus prospère et inclusif pour tous.

Tension politique à Kolda : Risque de Confrontation entre Deux Camps Opposés en Campagne Electorale

Dans l’atmosphère fébrile de la campagne électorale au Sénégal, la ville de Kolda devient le théâtre d’une convergence politique tendue, mettant en lumière les clivages profonds qui traversent le pays à l’approche des élections.

Ce dimanche s’annonce comme un moment critique, où deux forces politiques diamétralement opposées convergent vers la même région, chacune avec son propre agenda et ses fervents partisans. D’un côté, la coalition DiomayePrésident, portée par le tandem dynamique formé par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, cherche à rallier les électeurs de Kolda à sa cause. De l’autre, la coalition présidentielle Benno Bokk Yaakaar déploie ses efforts pour soutenir son candidat, Amadou Ba.

Les préparatifs sont en cours des deux côtés, avec une mobilisation intense des militants qui cherchent à assurer un accueil triomphant à leurs leaders respectifs. Des réunions stratégiques, des distributions de matériel de campagne et une communication intensive sont autant de tactiques employées pour galvaniser les troupes et gagner le soutien populaire.

Cependant, au milieu de cette effervescence politique, plane un risque palpable de confrontation entre les partisans des deux camps rivaux. Les observateurs craignent que cette situation ne dégénère en affrontements violents, mettant en péril la stabilité et la sécurité de la région.

Dans ce contexte tendu, les appels à la paix et à la retenue se multiplient. Le khalife général de la famille chérifienne de Saré Mamady a récemment émis une déclaration fervente, exhortant toutes les parties à faire preuve de calme et de respect mutuel. Il a souligné l’importance de préserver l’unité nationale et de placer l’intérêt supérieur du Sénégal au-dessus des querelles politiques partisanes.

Alors que les deux coalitions se préparent à enflammer la scène politique de Kolda ce dimanche, il est impératif que toutes les parties concernées agissent avec responsabilité et modération. Les élections doivent être un exercice démocratique pacifique, où la voix du peuple peut s’exprimer sans crainte ni intimidation.

Dans cette quête pour l’avenir de la nation, la voix du dialogue et de la tolérance doit prévaloir sur celle de la division et de la confrontation. Seul un engagement ferme envers la paix et la démocratie peut garantir un avenir stable et prospère pour le Sénégal.

Saisies impressionnantes et arrestations massives dans la lutte contre le banditisme : La Gendarmerie nationale intensifie ses efforts

Dans le cadre de sa mission de protection des personnes et des biens, la Gendarmerie nationale du Sénégal a récemment mené des opérations d’envergure contre le banditisme et le trafic de drogue à travers plusieurs régions du pays. Ces actions, menées avec détermination, ont abouti à des résultats significatifs, témoignant de l’engagement ferme des forces de sécurité à lutter contre la criminalité sous toutes ses formes.

Au cours de la semaine écoulée, du 10 au 17 mars 2024, les unités de la gendarmerie ont intensifié leurs opérations dans diverses localités, notamment à Dakar, Kaolack, Fatick, Kaffrine et Ziguinchor. Ces efforts ont permis l’interpellation de 106 individus soupçonnés d’être impliqués dans des activités criminelles, marquant ainsi un coup dur pour les réseaux de criminalité opérant dans ces régions.

En plus des arrestations, les forces de sécurité ont réussi à saisir une quantité impressionnante de produits illicites et d’objets potentiellement utilisés à des fins criminelles. Parmi les saisies les plus significatives figurent 121 kilogrammes de drogue, comprenant 107 cornets et 7 joints de chanvre indien, ainsi que 37 machettes, 17 bidons d’huile, 95 sacs de sucre, deux amas de charbon et quatre troncs de bois de caïlcédrat. Ces résultats démontrent la détermination des autorités à éradiquer le trafic de drogue et à perturber les activités criminelles dans le pays.

En outre, dans le cadre de ces opérations, 14 véhicules, 46 motos et 67 charrettes potentiellement utilisés pour des activités illégales ont été immobilisés, renforçant ainsi les efforts visant à entraver la mobilité des criminels et à perturber leurs opérations.

Le lieutenant-colonel Ibrahima Ndiaye, porte-parole de la Gendarmerie nationale, a souligné l’importance de ces résultats dans la lutte contre le banditisme et a salué le dévouement des forces de sécurité. Il a également appelé la population à continuer de coopérer avec les autorités en fournissant des informations cruciales pour garantir la sécurité de tous.

Ces opérations témoignent de l’engagement résolu du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre le banditisme et à garantir la sécurité des citoyens. La Gendarmerie nationale reste déterminée à poursuivre ses efforts pour maintenir l’ordre public et assurer la protection de la population.

Il semble que les habitants de Willanène Taba, une localité située à 3 km de Kaffrine, rencontrent plusieurs difficultés, notamment en matière d’infrastructures de base telles que l’accès à l’eau, à l’électricité et à des routes praticables.

Le coordonnateur de l’association de la grande famille Willane, descendant du marabout Mame Mody Wilane, fondateur du village, plaide en faveur du bitumage de la route reliant Kaffrine à Willanène Taba.

Le président de l’association exprime le besoin urgent de bitumer cette route, soulignant également l’importance historique et religieuse des villages de Willanène Gouye et de la partie restante de Willanène Taba. Il regrette que le projet de pavage et de bitumage dans le cadre du programme de modernisation des villes (Promovilles) à Kaffrine ne soit pas étendu à ces villages.

Il insiste sur le fait que Willanène mérite un programme de modernisation similaire à celui des autres foyers religieux, mettant en avant les projets en cours tels que la construction d’un internat et l’aménagement d’une grande place publique.

Le plaidoyer en faveur du bitumage de la route avait été lancé lors d’une cérémonie officielle durant la ziarra générale en l’honneur de Mame Mody Willane, mais jusqu’à présent, les autorités n’ont pas encore répondu à cette demande.

Cet incident tragique sur la plage de Diamalaye met en lumière une série de crimes présumés, impliquant un guérisseur traditionnel et une étudiante.

Voici un résumé des événements :

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a récemment déféré M. M. T. pour viol, attentat à la pudeur et charlatanisme. M. M. T. était un guérisseur et a été surpris en train de violer une étudiante, N. A. T., sur la plage de Diamalaye.

Les autorités ont été alertées par des cris de détresse émanant de la plage dans la nuit du mardi 12 mars, entre 22h et 23h. À leur arrivée, elles ont découvert M. M. T. entre les jambes de la victime, tentant de l’empêcher de crier.

Selon les déclarations de la victime aux enquêteurs, elle aurait sollicité l’aide du guérisseur pour des problèmes liés à un être surnaturel. Un rendez-vous avait été fixé pour une séance de bain mystique sur la plage de Diamalaye.

Pendant la séance, le guérisseur aurait profité de la situation pour violer l’étudiante, malgré ses appels à l’aide. Il aurait prétendu maîtriser l’esprit maléfique qui tourmentait la jeune femme.

Lors de l’interrogatoire, le guérisseur a reconnu les faits, mais a prétendu ignorer les raisons de son acte. Des preuves matérielles, notamment un arsenal mystique découvert à son domicile, semblent corroborer les accusations.

La victime a subi des blessures attestées par un certificat médical, confirmant les violences subies.

À la suite de l’enquête menée par le commissaire M. Khouma, le guérisseur M. M. T. a été déféré au parquet pour répondre des accusations de viol, attentat à la pudeur et charlatanisme.

Cet incident met en lumière les dangers associés à la manipulation et à l’abus de confiance dans le contexte de pratiques mystiques et traditionnelles. Les autorités doivent rester vigilantes pour protéger les citoyens contre de tels actes répréhensibles.

Après avoir fui le pays pour échapper à la Division des investigations criminelles (DIC) et éviter la prison, Outhmane Diagne, le coordonnateur de la Mafia Kacc Kacci, est de retour au Sénégal

Son retour intervient après l’adoption d’une loi d’amnistie. Cette nouvelle a été rapportée par Seneweb.

Diagne, qui était sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a été repéré à Ziguinchor, participant à la caravane de DiomayePrésident, membre de l’ex-Pastef.

Son retour intervient après l’adoption d’une loi d’amnistie. Cette nouvelle a été rapportée par Seneweb.

Il est très préoccupant d’apprendre la disparition de Youga Ndiaye à Pikine

Les circonstances entourant sa disparition sont certainement troublantes, surtout étant donné qu’il habite en face du commissariat de police. La mobilisation de volontaires pour aider aux recherches témoigne de la solidarité de la communauté face à cette situation difficile.

Espérons que les efforts de recherche aboutissent rapidement à la découverte de Youga Ndiaye sain et sauf. En attendant, il est crucial que les autorités intensifient leurs efforts pour enquêter sur sa disparition et éclaircir les circonstances dans lesquelles elle s’est produite. La sécurité et le bien-être de chaque individu de la communauté doivent être une priorité absolue.

Ces déclarations du colonel Abdoul Aziz Ndaw mettent en lumière la confiance qu’il accorde à l’armée sénégalaise ainsi qu’aux responsables militaires et civils en place

Son commentaire sur le caractère républicain et responsable de l’armée sénégalaise est significatif, surtout lorsqu’il compare la situation à celle d’autres pays où l’armée aurait pu prendre le contrôle dans des circonstances similaires.

Il met également en avant la figure du chef d’État-major, le Général Mbaye Cissé, en soulignant son leadership et son engagement envers les valeurs républicaines. De même, il exprime sa confiance dans le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, ainsi que dans le ministre des Finances, Moustapha Ba, tous deux des « enfants de troupe », soulignant ainsi leur engagement et leur expérience au sein de l’armée.

Ces propos reflètent une certaine stabilité institutionnelle et une confiance dans les acteurs clés du gouvernement sénégalais, ce qui est essentiel dans le contexte de l’organisation d’une élection présidentielle imminente. La mention de la devise du Prytanée militaire, « Savoir pour mieux servir », souligne également l’importance de la formation et de l’engagement au service de la nation.

C’est une tragédie pour la communauté de Tivaoune Peulh

La destruction de 33 cantines au marché représente non seulement une perte matérielle considérable, mais aussi un coup dur pour les commerçants qui dépendent de ces installations pour leur subsistance. Espérons que les autorités locales et les organisations de secours pourront apporter un soutien adéquat aux personnes touchées par cet incendie dévastateur.

Amadou Ba : Un homme qui assure et rassure face à un tandem trompeur ! (Boubacar Mohamed SY. Juriste )

Nous n’allons perdre de temps sur la vérité suivante.

Le Président de la République Macky Sall a fait avancer le Sénégal. Avec lui, nous avons senti l’émergence, la modernité.

C’est une vérité unanimement admise.

Avec le président de la République Macky Sall, on aura connu le graal dans tous les domaines.

La personne désignée, légataire de la coalition Benno Book Yakaar, pour parachever le travail entrepris, se nomme Amadou Ba.

Il est un homme qui assure et rassure.

Mais avant de s’épancher sur le profil du meilleur candidat parmi les dix-neuf candidats retenus par le conseil constitutionnel et de préciser pourquoi il doit être le futur président de la République du Sénégal, il est d’une nécessité de rétablir certaines vérités.

A l’occasion de leur conférence de presse conjointe, les hommes politiques Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye ont frontalement attaqué le candidat du Benno Book Yakaar.

Ces attaques, au-delà de manifester la peur qu’ils ont de leur ancien chef Amadou Ba, renseignent d’un écart de niveau entre le candidat Amadou Ba et le tandem Sonko-Diomaye.

Deux faits que personne ne pourra contester le renseignent suffisamment :

Le premier fait est relatif à la vérité que le candidat du Benno Book Yakaar n’a jamais été offensant pour ne dire ordurier dans ses propos. Il n’a jamais été dans des attaques de personnes se contentant, devant parler des propositions des autres, de formuler des critiques objectives.

Le deuxième fait est que les deux inspecteurs des impôts, l’un leader d’un appareil politique révolutionnaire et l’autre candidat d’un projet suicidaire conçu par ce même leader, n’ont jamais occupé les grandes et prestigieuses fonctions qu’à occupées le candidat Amadou Ba.

L’un comme l’autre n’ont jamais été chef d’un quelconque service aux impôts et domaines.

En vérité, on semble oublier qui est Amadou Ba.

AMADOU BA : UN HOMME QUI ASSURE ET RASSURE.

Amadou Ba a été Directeur Général des impôts et Domaines dans un passé lointain.

D’ailleurs, c’est son magistère que le Sénégal s’est doté de l’ambitieux code général des impôts et domaines.

Une gigantesque révolution dans le secteur des impôts et domaines. Le président de la République se nommait à cet instant Abdoulaye Wade.

Cela, au-delà d’être élogieux, renseigne. Car le moment ou Amadou Ba rendait des services insoupçonnés à ce pays ; quand il était porteur deréformes ambitieuses et révolutionnaires pour le pays et pour un meilleur écosystème financier, ceux-là qui le critiquent avec autant de malveillance, peut-être, rêvaient de le rencontrer.

Du reste, force est de constater que la politique, mal pratiquée en Afrique, permet déplorablement à des seconds couteaux de toiser leur chef de toujours.

Dans son métier, Amadou Ba a été au sommet et a reçu tous les honneurs.

Le candidat du Benno Book Yakaar est unvéritable homme d’Etat.

La rudesse et la complexité de la tâche n’ont jamais fait évoluer l’homme dans le comportement.

Il a été à la hauteur des événements, ceux récents au passage, en restant fort et placide et contenant les assauts faux, éhontés et répétés de ses concurrents, en perte totale de vitesse.

LE SENEGAL EST FACE A SON DESTIN.

Les choix s’offrant à nous sont simples.

Un homme courtois, d’expérience et respectueux des autres et des leurs positions.

Ancien Directeur Général des impôts et domaines, ancien Ministre de l’Economie et des Finances, ancien Ministre des Affaires Étrangères et ancien Premier Ministre de la République du Sénégal.

Aucun candidat ne présente un curriculum vitae meilleur.

Il s’y ajoute la proposition d’un programme ambitieux qui épouse parfaitement, pour continuité, les programmes déjà mis en œuvre par le gouvernent du Sénégal.

Il fait face à un candidat de substitution. Impréparé ! Prêt à désarticuler les institutions du Sénégal et tenter des réformes destructrices de l’économie. 

Ces institutions font le charme du Sénégal et ont résisté aux hommes impropres à la politique et auxintempéries politiques.

Quant à la question de la monnaie, un retrait du Sénégal de la zone monétaire aurait des impacts trèsnégatifs tels :

Une instabilité économique ;

Une dépréciation de la monnaie : la nouvelle monnaie sénégalaise pourrait être astreinte à une rapide dépréciation face à l’euro. La conséquence serait la perte de pouvoir d’achat ;

Difficulté commerciale ;

Pertes commerciales : les investisseurs, en raison de l’instabilité monétaire, pourraient perdre confiance et déserter ;

Augmentation de la dette ;

Impact sur les marchés financiers ;

Nous y reviendrons plus amplement.

Pour ce faire, ils sont appuyés par de vieux briscards politiques et de mécontents issus du Benno Book Yakaar.

Pour finir, un avant-goût de l’incapacité des leaders du Pastef a été perçu à travers la gestion calamiteuse des collectivités territoriales qu’ils ont héritées.

D’ailleurs, les populations des communes de Guédiawaye, Parcelles Assainies, Patte d’oie, Golf sud et autres ont vite regretté d’avoir opéré une alternance à la tête des mairies.

Banda Diop. Ancien Maire de la Patte d’Oie

Ismaila DionneSpécialiste en Administration publique

Moussa Baldé. Economiste / Conseiller Municipal Commune de Kolda

Mamadou Cissé. Ingénieur en conception et gestion de la formation.

Codou Thiam. Juriste / Chargé de formalisation / Responsable Politique APR à Saint-Louis

Aboubacry Thiam. Expert financier

Boubacar Mohamed SY. Juriste / Ecrivain / Conseiller Municipal Commune de Patte d’Oie

Mariama Ajavo Sambou. Entrepreneur / Responsable politique Sédhiou

Abdoulaye Ndiaye. Ancien  Député / Conseiller spécial  du Président CESE

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24

Le Dakarois Quotidien N°134 – du 16 et 17/03/24
🔴 MACKY SALL N’EST PLUS LA « PROIE » : Ousmane Sonko jette l’opprobre sur Amadou Ba

Rejet du recours de Karim Wade et Cie : Le juge déclare les requêtes irrecevables

Le juge des référés a rendu son verdict sur le recours déposé par Karim Wade et ses associés, déclarant irrecevables les requêtes en suspension soumises par le Parti démocratique sénégalais (PDS) et les candidats contestataires.

Cette décision intervient après que le procureur ait plaidé en faveur du rejet des requêtes, arguant qu’elles visaient toutes à annuler le processus électoral. En conséquence, le juge a estimé que les deux requêtes poursuivaient le même objectif et les a donc jugées irrecevables.

Il convient de rappeler que la Cour suprême avait examiné en audience publique, ce vendredi, les requêtes en référé pour excès de pouvoir. Ces requêtes contestaient les décrets fixant la date de l’élection présidentielle du 24 mars, convoquant le corps électoral et déterminant la durée de la campagne électorale pour le scrutin.

Cette décision du juge des référés met fin à un chapitre de contestation dans le processus électoral, affirmant la primauté des décisions du Conseil constitutionnel et apportant ainsi une clarification juridique à la situation.

Trêve internationale : Aliou Cissé dévoile une liste de 31 joueurs, avec des nouvelles têtes

En prévision des rencontres contre le Gabon le 22 mars et le Bénin le 26 mars prochain, l’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a rendu publique une liste de 31 joueurs. Cette sélection comprend à la fois des habitués de l’équipe nationale tels que Sadio Mané, Idrissa Guéye, Cheikhou Kouyaté et Kalidou Koulibaly, mais aussi plusieurs nouveaux visages.

Parmi les nouveaux appelés figurent le jeune Amara Diouf, Habib Diarra, Seydou Sano et Arouna Sanganté. Cette ouverture à de nouveaux talents témoigne de la volonté d’Aliou Cissé d’explorer de nouvelles options et de renforcer la profondeur de l’équipe nationale.

Notablement absent de cette liste, Youssouf Sabaly a récemment annoncé sa retraite internationale, ce qui explique son absence dans les convocations.

Voici la liste complète des joueurs sélectionnés par Aliou Cissé :

Gardiens :

  • Édouard Mendy
  • Mory Diaw
  • Seny Dieng

Défenseurs :

  • Arouna Sanganté
  • Kalidou Koulibaly
  • Moussa Niakhaté
  • Abdou Diallo
  • Formose Mendy
  • Abdoulaye Niakhaté Ndiaye
  • Abdoulaye Seck
  • Fodé Ballo-Touré
  • Ismail Jakobs
  • Seydou Sano

Milieux :

  • Lamine Camara
  • Pape Matar Sarr
  • Cheikhou Kouyaté
  • Nampalys Mendy
  • Pape Gueye
  • Pathé Ciss
  • Idrissa Gueye
  • Habib Diarra
  • Dion Lopy

Attaquants :

  • Nicolas Jackson
  • Habib Diallo
  • Iliman Ndiaye
  • Ismaïla Sarr
  • Sadio Mané
  • Boulaye Dia
  • Amara Diouf
  • Bamba Dieng
  • Mamadou Lamine Camara

Cette liste offre une combinaison équilibrée de jeunes talents prometteurs et de joueurs d’expérience, offrant à l’équipe nationale une palette variée de compétences et de stratégies pour les défis à venir.

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