Les récentes tensions entre le Président Macky Sall et la communauté internationale ont atteint un nouveau sommet suite à l’opposition farouche de cette dernière à la décision du gouvernement sénégalais de reporter l’élection présidentielle. Face à cette opposition exprimée à travers des communiqués incisifs, le chef de l’État a répondu avec véhémence, exprimant sa déception profonde.
Dans une déclaration chargée d’émotion, Macky Sall a exprimé son désarroi face aux réactions internationales. « Je l‘accueille avec beaucoup de peine », a-t-il déclaré, soulignant son incompréhension quant à la réaction de certains partenaires internationaux. Il a estimé que ceux-ci auraient dû se pencher davantage sur la situation interne du Sénégal avant de condamner de manière aussi véhémente le gouvernement sénégalais.
« Ils doivent d’abord venir à la source, voir ce qui se passe exactement au lieu de se suffire de commentaires qui condamnent de façon péremptoire et de façon très violente le président de la République du Sénégal », a-t-il ajouté avec une critique cinglante.
Macky Sall a également exprimé son indignation face à cette réaction internationale, affirmant que jusqu’à présent, aucune loi n’a été enfreinte au Sénégal. « Personne ne peut dire que le président de la République, en abrogeant le décret, n’était pas dans son droit. Pourquoi toute cette levée de boucliers, toute cette campagne de presse qui sont aux antipodes de ma pratique de démocrate », s’est-il interrogé.
De façon véhémente, le chef de l’État a dénoncé la campagne internationale dirigée contre lui, la qualifiant de « nauséabonde ». Il a affirmé avec conviction qu’il ne méritait pas une telle campagne et a dénoncé vigoureusement les critiques venues de l’étranger, arguant qu’il n’avait enfreint aucune règle démocratique.
« Je ne mérite pas cette campagne internationale et je la dénonce de façon vigoureuse. Parce que moi je suis un homme libre, je n’ai violé aucune règle pour me retrouver dans cette campagne nauséabonde qui est entretenue pour créer la tension et la déstabilisation de mon pays », a-t-il conclu avec une amertume palpable.
Les propos francs et émotionnels du Président Sall témoignent de la profonde frustration ressentie face à la réaction internationale, soulignant les tensions persistantes entre son gouvernement et la communauté internationale. Cette déclaration soulève également des questions sur les relations diplomatiques du Sénégal et la perception de la démocratie dans le pays, soulignant ainsi l’importance des enjeux en jeu.
Dans un discours passionné et révélateur, Arona Ndoffène Diouf, directeur de campagne de Boubacar Camara, a souligné la nécessité impérieuse de ne pas confier l’avenir du Sénégal à des « aventuriers » politiques. Lors d’une conférence de presse marquante, il a mis en lumière les défis auxquels le pays est confronté et a présenté les solutions proposées par la coalition dirigée par Boubacar Camara pour relever ces défis et bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
« Aujourd’hui, le chef de l’État ne sait plus quoi faire du Sénégal. Si Macky Sall va jusqu’à dire que si les politiques ne s’entendent pas, il peut donner le pays à l’armée, cela devient grave », a déclaré Arona Ndoffène Diouf, pointant du doigt les incertitudes politiques qui planent sur le pays.
Dans un contexte où le Sénégal émerge comme un pays pétrolier en devenir, Arona Ndoffène Diouf a souligné l’importance capitale de choisir des dirigeants compétents et expérimentés pour gérer ces ressources et orienter le pays vers un développement durable et inclusif.
« Le Sénégal est un pays complexe et compliqué. On ne le donnera pas à des aventuriers », a-t-il martelé, mettant en garde contre les conséquences désastreuses d’une mauvaise gestion politique.
Pour répondre à ces défis, la coalition dirigée par Boubacar Camara a élaboré un programme ambitieux composé de 700 mesures, couvrant une gamme diversifiée de domaines allant de la gouvernance transparente à l’utilisation judicieuse des ressources naturelles, en passant par la promotion de la culture et l’ouverture du Sénégal à l’Afrique et au monde.
Aboubacar Cissokho, chargé de programme de la coalition, a présenté en détail ce programme, détaillant les six axes principaux et les 14 mesures phares du plan « Diagaal » qui incarne les aspirations et les engagements de la coalition pour l’avenir du pays.
Parmi les points forts du programme figurent la lutte contre l’immigration clandestine, la création d’emplois, la libération des détenus politiques, la réforme du système de parrainage électoral, le rétablissement du pouvoir d’achat, la lutte contre la corruption, la réforme constitutionnelle et la dépolitisation de la fonction publique.
Ces propositions ambitieuses visent à transformer le Sénégal et à répondre aux besoins pressants de sa population, tout en posant les jalons d’une gouvernance éthique, transparente et inclusive. La coalition dirigée par Boubacar Camara s’engage à travailler avec détermination pour réaliser cette vision et à ouvrir la voie à un avenir prospère et harmonieux pour tous les Sénégalais.
Dans une démarche visant à promouvoir le dialogue politique et à apaiser les tensions au Sénégal, le président Macky Sall a évoqué la possibilité de la libération de Bassirou Diomaye Faye, candidat de l’ex-Pastef encore détenu. Lors d’une interview accordée à plusieurs médias nationaux, dont Seneweb, iTV, Le Soleil et la RTS, le chef de l’État a exprimé son désir de favoriser un climat propice à la réconciliation nationale et à la participation de tous les acteurs politiques au processus démocratique.
Sall a souligné l’importance de créer des conditions de paix et de stabilité pour le pays, affirmant avoir donné des instructions à son gouvernement pour prendre des mesures en ce sens. « Dans le cadre du dialogue que j’ai souhaité, j’ai instruit à mon gouvernement, la nécessité de prendre des dispositions pour faciliter la libération d’un certain nombre de détenus et aller même au-delà. Parce que le pays a besoin de pardon et de poursuivre sa marche vers l’émergence. Ainsi, il faut que nous créions les conditions de la paix et de la stabilité », a-t-il déclaré.
Le président a spécifiquement mentionné la possibilité de la libération provisoire de Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse participer au dialogue politique à venir. Cette déclaration a suscité un espoir parmi les partisans de l’ex-Pastef et a été perçue comme un geste de bonne volonté envers l’opposition.
Cette ouverture de Macky Sall envers la libération de Bassirou Diomaye Faye témoigne de sa volonté de favoriser un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes. Elle représente un pas important vers la réconciliation nationale et la consolidation de la démocratie au Sénégal.
Alors que le pays se prépare pour les prochaines élections présidentielles, cette initiative pourrait contribuer à apaiser les tensions politiques et à garantir un processus électoral juste et transparent. Reste à voir comment cette offre de dialogue et de libération sera accueillie par les différentes parties et quel impact elle aura sur le paysage politique sénégalais dans les semaines à venir.
Dans une démarche visant à favoriser un dialogue inclusif et à apaiser les tensions politiques au Sénégal, le président Macky Sall a promis des mesures de clémence envers les candidats et leaders politiques actuellement détenus. Cette annonce intervient alors que le pays se prépare pour des discussions politiques cruciales fixées au lundi 26 février prochain.
« J’ai toujours appelé à un dialogue inclusif. Pour que notre pays continue à avancer harmonieusement, il est essentiel de favoriser la réconciliation, quelles que soient les infractions et les crimes pour lesquels les individus ont été conduits devant la justice. Dans cette optique, aucune personne ne doit être exclue, et toute personne peut bénéficier de mesures de clémence si des dépassements de faits sont envisageables », a déclaré Macky Sall.
Le président a précisé que ces mesures de clémence ne se limiteront pas aux seuls candidats, mais s’étendront également aux leaders politiques incarcérés. Il a notamment évoqué la possibilité d’accorder une liberté provisoire à des personnalités politiques de premier plan, dont le leader de l’ex-Pastef, Ousmane Sonko.
« Je ne fais pas de distinction entre les individus, je regarde l’intérêt de notre nation. Mon objectif en tant que chef de l’État est de promouvoir l’unité et la réconciliation. Donc, une liberté provisoire pour Ousmane Sonko et Diomaye ? Oui, c’est possible, sous réserve de la décision de leurs avocats et de la justice », a ajouté le président Sall.
Cette annonce de mesures de clémence envers les détenus politiques marque un pas important vers la détente et le dialogue inclusif au Sénégal. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de favoriser un environnement propice à la résolution pacifique des différends politiques et à la construction d’un avenir démocratique et harmonieux pour tous les Sénégalais.
Dans un climat politique marqué par des tensions croissantes et des divergences d’opinions, le président sénégalais Macky Sall a récemment fait une déclaration devant les médias, affirmant que tous les candidats à la présidentielle sont ouverts au dialogue politique. Malgré les appels au boycott de certaines factions de l’opposition, Sall a souligné la volonté de tous les acteurs politiques de participer à des discussions constructives pour résoudre les défis nationaux.
La déclaration de Sall intervient à un moment crucial où le Sénégal se prépare pour les prochaines élections présidentielles. Les tensions politiques ont augmenté ces derniers temps, avec des manifestations, des appels au boycott et des critiques virulentes à l’encontre du gouvernement actuel. Dans ce contexte, l’appel au dialogue de Sall vise à apaiser les tensions et à promouvoir l’unité nationale.
« Je suis convaincu que le dialogue est essentiel pour surmonter les différences et avancer en tant que nation unie. Tous les candidats ont exprimé leur volonté de participer à ce processus de dialogue », a déclaré Macky Sall lors de son allocution devant les médias.
Cette affirmation du président Sall est essentielle dans le contexte actuel, où une partie de l’opposition a appelé au boycott du dialogue proposé par le gouvernement. Les partisans de ce boycott estiment que le dialogue ne peut être productif tant que certaines conditions préalables ne sont pas remplies, notamment la libération des personnes détenues lors des récentes manifestations et des garanties pour des élections libres et équitables.
Cependant, malgré ces divergences, Sall insiste sur l’importance du dialogue comme moyen de résoudre les différends politiques de manière pacifique et constructive. Il affirme que tous les candidats à la présidentielle, sans exception, sont disposés à s’engager dans des discussions ouvertes et sincères.
En réaction à cette déclaration, certains observateurs politiques ont salué l’initiative de Sall en tant que pas positif vers la résolution des tensions politiques au Sénégal. Cependant, d’autres restent sceptiques quant à la véritable volonté des différents acteurs politiques de parvenir à un consensus à travers le dialogue.
Il est clair que la situation politique au Sénégal reste complexe et sujette à des développements rapides. Alors que les élections présidentielles approchent à grands pas, il sera crucial de voir comment les différents acteurs politiques réagiront et si le dialogue proposé par le président Sall parviendra à apaiser les tensions et à favoriser un processus électoral transparent et démocratique.
Dans une conférence de presse récente, Boubacar Camara, candidat à la présidentielle sénégalaise, a mis en lumière l’urgence de mettre fin à la répression et à la violence qui secouent actuellement le pays. Pour lui, la réconciliation nationale est impérative, et cela commence par rendre hommage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la justice et la démocratie.
« Nous devons nous incliner devant la mémoire de ceux qui ont perdu leur vie au nom de la justice et de la démocratie », a déclaré le leader de la coalition Kamah Président. Il insiste sur le fait que la lutte pour la réconciliation ne doit pas s’arrêter là, mais doit aller au-delà, exigeant une vigilance constante pour prévenir toute répétition des événements passés. « Plus jamais ça ! », a-t-il martelé.
Pour Boubacar Camara, la première étape vers la réconciliation implique la libération inconditionnelle de tous les individus détenus, ainsi que l’arrêt des poursuites en cours. Il appelle également à une évaluation approfondie pour établir la vérité sur les événements récents, afin de permettre une réparation adéquate des préjudices subis par les victimes et de tourner enfin la page pour avancer.
En présentant son équipe de campagne, Boubacar Camara a exprimé son optimisme quant à la perspective de remporter le scrutin présidentiel de 2024 avec la coalition Kamah dès le premier tour. Son message est clair : la réconciliation nationale est essentielle pour garantir un avenir de paix et de prospérité pour tous les Sénégalais, et il est prêt à œuvrer en ce sens avec détermination et engagement.
Lors d’un entretien récent avec les médias, le président sénégalais Macky Sall a abordé la question brûlante de la date de l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, au lieu de fournir une réponse immédiate, le chef de l’État a souligné que cette décision sera prise à la suite d’une concertation entre les différents acteurs politiques du pays.
« Pour la nouvelle date, elle sera connue après concertation. C’est au président de prendre le décret convoquant le collège électoral, fixant la nouvelle date. Ce décret ne peut être pris avant que la concertation ne se fasse. Lundi 25 février, on devrait connaître la nouvelle date pour la Présidentielle », a déclaré Macky Sall.
Cette réponse énigmatique de Sall intervient dans un contexte politique tendu, alors que les tensions s’accroissent et que les partis de l’opposition expriment leur mécontentement face à diverses questions, y compris le processus électoral. La décision de reporter l’élection présidentielle est perçue par certains comme une tentative de réconciliation et de garantie d’un processus électoral transparent et équitable.
Au Sénégal, où la stabilité politique est une préoccupation majeure, la décision de reporter l’élection présidentielle jusqu’à ce qu’une concertation adéquate ait lieu est considérée comme une démarche responsable. Cependant, cela suscite également des interrogations quant à la durée de cette concertation et à son impact sur le calendrier électoral.
Alors que le pays se prépare à un changement de leadership potentiel, la transparence et l’intégrité du processus électoral restent des priorités absolues pour garantir la stabilité et la légitimité du gouvernement à venir. La manière dont les acteurs politiques gèrent cette période de transition sera déterminante pour l’avenir démocratique du Sénégal.
Il convient de noter que Macky Sall n’a pas précisé les raisons spécifiques de ce report, mais il a souligné la nécessité d’une concertation entre les différents acteurs politiques pour fixer une nouvelle date pour l’élection présidentielle de 2024. Les prochains jours seront cruciaux pour voir comment cette concertation évolue et quelles seront les implications pour le pays et ses citoyens.
En attendant, les regards restent rivés sur le 25 février, date à laquelle une annonce officielle est attendue concernant la nouvelle date de l’élection présidentielle, offrant ainsi un éclaircissement tant attendu dans le paysage politique sénégalais.
Le président du Sénégal, Macky Sall, a surpris le pays en annonçant que sa mission à la tête de l’État prendra fin le 2 avril. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions politiques croissantes, marqué par des manifestations et des troubles civils après l’arrestation d’Ousmane Sonko, une figure de proue de l’opposition.
La déclaration de Sall, prononcée lors d’une allocution télévisée, a immédiatement suscité des réactions diverses à travers le pays. Certains ont salué sa décision comme un geste de respect envers la démocratie et les principes constitutionnels, tandis que d’autres ont exprimé leur scepticisme quant à ses motivations et à l’impact potentiel sur la stabilité politique du Sénégal.
La question de la succession présidentielle devient désormais un enjeu majeur, avec des spéculations sur les potentiels candidats et le processus électoral à venir. Alors que la date de départ de Sall approche, le pays se prépare à une période de transition politique cruciale, qui pourrait façonner l’avenir du Sénégal pour les années à venir.
Il reste à voir comment cette annonce influencera le paysage politique sénégalais et si elle réussira à apaiser les tensions qui ont éclaté ces dernières semaines. Dans tous les cas, le Sénégal est sur le point d’entrer dans une période de changement significatif, avec des implications potentiellement profondes pour son avenir politique et social.
Le mercredi 21 février 2024, s’est tenu au Palais de la République le Conseil des Ministres sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République.
Dans son allocution, le Président de la République a évoqué en premier lieu la décision n°1/C/2024 du 15 février 2024 du Conseil constitutionnel et la finalisation du processus électoral. Il a chargé le Ministre de l’Intérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec le Ministre des Finances et du Budget, la Cena et les autorités administratives, en vue d’organiser l’élection présidentielle à une date qui sera fixée très prochainement, après consultations avec les acteurs politiques, la société civile et les représentants des forces vives de la Nation.
Le Chef de l’Etat a également lancé un appel à toutes les forces vives de la nation pour soutenir la démocratie et renforcer la crédibilité des institutions et du processus électoral. Il a souligné l’importance du dialogue et de la concertation pour consolider la stabilité politique, économique et sociale du pays.
Par ailleurs, le Président SALL s’est félicité des performances économiques du Sénégal, classé parmi les 20 pays à la croissance la plus forte du monde en 2024 avec un taux de croissance projeté à 8,2%. Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre de l’Economie de communiquer sur ces résultats encourageants, fruits de la politique économique du Plan Sénégal Emergent (PSE).
Le Conseil des Ministres a également abordé d’autres sujets importants tels que l’évaluation des politiques de promotion des femmes, la situation de l’industrie pharmaceutique, le climat social, la gestion du cheptel national, et le suivi des décisions présidentielles concernant les daara.
Enfin, des communications ont été faites par différents Ministres sur des sujets tels que la participation aux sommets internationaux, la situation dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’agriculture et de l’équipement rural.
Le Conseil des Ministres a également examiné un projet de loi d’orientation relative à la Protection sociale.
Une vague de tristesse et de douleur a submergé la localité de Cabrousse, dans le sud du Sénégal, suite au décès de l’étudiant Prosper Clédor Senghor de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis. La communauté, composée de parents, amis, voisins et de nombreux anonymes, s’est rassemblée pour exprimer sa solidarité envers la famille Diatta, durement éprouvée par cette tragédie.
Prosper Clédor Senghor est décédé des suites de blessures subies lors de heurts entre forces de l’ordre et étudiants opposés au report de l’élection présidentielle du 25 février. Sa disparition bouleversante survient peu de temps après celle d’Alpha Yéro Tounkara, un autre étudiant de l’UGB, victime des mêmes circonstances tragiques. selon l’APS
Dans le village de Cabrousse, où Prosper Clédor Senghor a grandi, l’annonce de sa mort a plongé la communauté dans une profonde tristesse. Les témoignages poignants des proches du défunt témoignent de l’impact dévastateur de cette perte. Angélique Diatta, sa mère adoptive, est restée inconsolable, décrivant Prosper Clédor Senghor comme un fils aimé et un espoir pour l’avenir.
La question lancinante « Pourquoi notre fils a-t-il été tué ? » résonne dans les mots de Babacar Diatta, le frère du défunt, exprimant l’indignation et la douleur de toute la famille. Le représentant du chef de village a également souligné la nature discrète et pacifique de Prosper Clédor Senghor, déplorant la perte d’un jeune plein de potentiel pour la communauté.
Cette tragédie bouleversante met en lumière les dangers inhérents aux tensions politiques et sociales et souligne le besoin urgent de dialogue et de paix dans la société sénégalaise. La communauté de Cabrousse pleure aujourd’hui la perte d’un fils, d’un ami et d’un espoir pour l’avenir, rappelant à tous l’importance de la vie et de la solidarité dans ces moments difficiles.
Un incident tragique a secoué le quartier de Fass à Dakar, mercredi dernier, lorsque la dalle d’une laverie automatique s’est effondrée, entraînant la mort d’un homme. L’effondrement s’est produit aux alentours de 13 heures alors que des ouvriers travaillaient à la démolition de la structure. Les sapeurs-pompiers ont été dépêchés sur les lieux pour secourir la victime, mais malheureusement, ils n’ont pu que récupérer son corps des décombres.
Cet incident a suscité une vive émotion parmi les habitants du quartier, mettant en lumière les risques associés aux travaux de construction et de démolition. Les autorités locales ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’effondrement et prendre les mesures nécessaires pour éviter de futurs accidents similaires.
L’événement tragique rappelle l’importance cruciale de la sécurité sur les chantiers de construction. Il souligne la nécessité pour les entreprises et les autorités de respecter strictement les normes de sécurité afin de protéger la vie des travailleurs et des habitants. En cette période de deuil, la communauté locale appelle à des mesures immédiates pour renforcer la sécurité sur les chantiers et éviter de nouvelles tragédies.
Me Ngagne Demba Touré, coordinateur de la Jeunesse Patriotique du Sénégal, a été arrêté par la police à son domicile à Grand-Yoff, à son retour d’exil. Cette arrestation fait suite à sa récente réapparition à Dakar après huit mois d’absence.
L’information, initialement publiée par Jotna Tv, a été confirmée par Me Babacar Ndiaye à Seneweb. Me Touré avait précédemment refusé de répondre à une convocation de la Division des Investigations Criminelles (DIC) il y a huit mois, avant de s’exiler au Mali.
Sa détention à la DIC marque un tournant dans cette affaire, soulevant des interrogations quant aux motifs de son arrestation et aux développements ultérieurs. Les circonstances entourant son retour au Sénégal et les actions qui ont conduit à son arrestation restent floues pour le moment.
Cette arrestation soulève également des questions sur les implications politiques et juridiques de l’affaire, Me Ngagne Demba Touré étant une figure importante au sein de la Jeunesse Patriotique du Sénégal. Les prochains développements dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique et les médias.
Une situation alarmante secoue la mairie de Diourbel : les agents municipaux n’ont toujours pas perçu leur salaire depuis le début de l’année en cours. Cette situation met un grand nombre de familles dans une extrême précarité, privant les employés des moyens nécessaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.
Sous le couvert de l’anonymat, l’un des agents concernés témoigne de leur désarroi : « Nous n’avons pas touché nos salaires depuis le mois de décembre, et jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune explication de la part de la mairie. Cette situation est extrêmement difficile car nos salaires sont indispensables pour couvrir nos dépenses quotidiennes, nos factures et la scolarité de nos enfants. »
Outre l’absence de rémunération, les employés municipaux déplorent également le silence du maire face à cette crise financière qui les expose à une vulnérabilité croissante. Certains critiquent une gestion opaque des affaires municipales, tandis que d’autres soulignent un manque flagrant de considération envers le personnel.
Les frustrations s’accumulent au sein de la mairie de Diourbel, et certains agents évoquent même la possibilité d’un mouvement d’humeur si la situation ne se résout pas rapidement.
Malgré nos tentatives pour contacter le maire Malick Fall, en poste pour son deuxième mandat à la tête de la commune de Diourbel, ainsi que son secrétaire général pour obtenir leur version des faits, nos requêtes sont restées sans réponse. Cette absence de communication de la part des autorités locales laisse planer un sentiment d’incertitude et d’inquiétude parmi les employés municipaux, qui attendent avec impatience des réponses à leurs préoccupations légitimes.
Une onde de choc a secoué le paisible village de Darou Salam, niché dans la commune de Neuneu, au cœur du département de Diourbel. Hier, un sinistre d’une rare intensité a éclaté, plongeant la communauté dans l’effroi et la douleur, alors qu’un incendie ravageur dévorait tout sur son passage, coûtant la vie à un enfant de seulement 7 ans.
Aux alentours de 17 heures, le feu a pris naissance dans une concession du village, se propageant à une vitesse alarmante et engloutissant sans pitié deux habitations entières. Dans l’une d’elles, l’enfant, paisiblement endormi, n’a pas eu le temps de réagir, succombant aux flammes avant même que les villageois ne puissent intervenir efficacement.
Les tentatives désespérées des habitants pour sauver l’enfant et préserver les biens ont été vaines, face à l’ampleur dévastatrice du brasier incontrôlable. Malgré leur bravoure et leur dévouement, la tragédie était inévitable, plongeant la communauté dans le deuil et la consternation.
Dans l’adversité, la solidarité s’est manifestée, les villageois se mobilisant rapidement pour soutenir la famille endeuillée et offrir leur aide dans cette période de chagrin insoutenable. Cependant, le chemin vers la guérison et la reconstruction s’annonce long et difficile pour ceux qui ont tout perdu dans cet incendie dévastateur.
Alors que l’enfant repose désormais en paix dans le cimetière du village, les questions sur les origines exactes de ce drame demeurent, laissant les résidents perplexes et anxieux quant à l’avenir.
Cet événement tragique met en lumière la recrudescence alarmante des incendies et des feux de brousse dans la région de Diourbel, un phénomène qui menace la sécurité et le bien-être des communautés locales. Il souligne l’urgence d’une action concertée pour sensibiliser et prévenir de tels désastres à l’avenir, afin de protéger les vies et les biens de ceux qui sont les plus vulnérables face aux flammes dévastatrices de la nature.
Dans un contexte politique marqué par des enjeux socio-économiques cruciaux pour l’avenir du Sénégal, le Collectif des Amis, Camarades et Sympathisants d’Amadou Ba a tenu une assemblée générale suivie d’un point de presse le mardi 20 février 2024, à Noire Foire. Cette réunion a été l’occasion pour le collectif de réaffirmer son soutien indéfectible au Premier Ministre Amadou Ba, candidat de la majorité présidentielle pour les élections présidentielles de cette année.
Dans un discours empreint de détermination et d’engagement, Cheikh Bamba Dieng, Chargé de Communication du Collectif, a souligné l’importance cruciale de soutenir un candidat tel qu’Amadou Ba, qu’il a décrit comme une figure porteuse d’espoir pour toute la nation sénégalaise.
« Face aux défis socio-politiques auxquels notre pays est confronté, il est essentiel pour chacun d’entre nous de contribuer à la préservation de notre nation en promouvant des leaders intègres, compétents et capables de réunir l’ensemble de la classe politique ainsi que tous les citoyens sénégalais », a déclaré M. Dieng.
Le collectif a exprimé sa gratitude envers le Président Macky Sall pour avoir renouvelé sa confiance envers Amadou Ba, et a appelé tous les militants à se rassembler autour de lui afin d’assurer sa victoire aux élections présidentielles.
« Quelle que soit la date retenue pour le scrutin présidentiel, nous sommes prêts et déterminés à soutenir Amadou Ba jusqu’à la magistrature suprême, d’un seul élan et sans jamais faiblir dans notre engagement », a ajouté M. Dieng.
En conclusion, le collectif a lancé un appel à tous les Sénégalais et Sénégalaises pour accorder leur confiance à Amadou Ba, qu’ils ont décrit comme un symbole de loyauté, de consensus, de courage et de résilience, et à se mobiliser en masse pour assurer sa victoire et le progrès du Sénégal.
Dans un discours empreint de fermeté et de conviction, Mamadou Lamine Diallo, leader de la coalition MLD Tekki 2024, a exprimé son point de vue sur la situation politique actuelle et appelé le Conseil Constitutionnel à trancher le débat en fixant une date pour les élections présidentielles de 2024.
S’exprimant depuis le siège de sa coalition à Liberté 5, Mamadou Lamine Diallo a salué la décision historique du Conseil Constitutionnel du 15 février 2024, qualifiant cet événement de moment décisif pour la démocratie sénégalaise. Il a souligné que le respect de cette décision était essentiel pour préserver l’intégrité du processus électoral et garantir la stabilité politique du pays.
L’ancien vice-président de l’ensemble national a rappelé avec fierté son engagement de longue date en faveur du modèle démocratique sénégalais, caractérisé par la règle des deux mandats présidentiels de 5 ans maximum. Selon lui, cette règle est un pilier fondamental de la démocratie sénégalaise et doit être respectée par tous les acteurs politiques.
Évoquant sa récente rencontre avec le président Macky Sall, Mamadou Lamine Diallo a déclaré que les détails de leur discussion étaient confidentiels. Cependant, il a souligné l’importance des questions régionales dans le débat politique actuel, affirmant que la stabilité de la sous-région était une priorité majeure.
Sur la question électorale, Mamadou Lamine Diallo a noté que la récente décision du Conseil Constitutionnel avait ramené le nombre de candidats à la présidentielle à 19, suite au retrait de la candidature de la Professeure Dr. Rose Wardini. Il a appelé le Conseil Constitutionnel à fixer rapidement une date pour les élections présidentielles, afin de mettre fin aux spéculations et de permettre au processus électoral de progresser de manière transparente et ordonnée.
Au-delà des enjeux électoraux, Mamadou Lamine Diallo a également abordé des questions politiques et économiques cruciales pour l’avenir du Sénégal. Il a plaidé en faveur d’une réduction des pouvoirs présidentiels et d’une meilleure gouvernance des ressources naturelles, affirmant que ces réformes étaient essentielles pour promouvoir la transparence, l’équité et le développement durable dans le pays.
Mamadou Lamine Diallo a réaffirmé son engagement envers la démocratie sénégalaise et sa détermination à œuvrer pour un avenir meilleur pour tous les citoyens. Il a appelé à l’unité et à la solidarité entre les différentes forces politiques et sociales du pays, dans le but de construire un Sénégal plus juste, plus démocratique et plus prospère pour les générations futures.
Dans un contexte de préoccupation croissante face à la détérioration de la situation politique au Sénégal, en particulier en vue des élections présidentielles prévues pour février 2024, Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a entrepris une visite à Dakar ce mardi.
Son déplacement vise à échanger avec le président sénégalais, Macky Sall, sur la crise politique qui secoue le pays. Cette démarche intervient après la publication d’un communiqué exprimant les inquiétudes de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) quant à la situation politique sénégalaise.
Louise Mushikiwabo a salué la décision du président Macky Sall de mettre en œuvre la décision du Conseil constitutionnel du 15 février, qui a réaffirmé la nécessité de poursuivre le processus électoral conformément aux décisions antérieures. Elle l’a également encouragé à agir rapidement afin de donner au peuple sénégalais une vision claire des prochaines étapes du processus électoral.
Lors de ses discussions avec le président sénégalais, la Secrétaire générale de la Francophonie a souligné que l’OIF disposait de l’expertise nécessaire pour accompagner la mise en œuvre du processus électoral au Sénégal, si le pays le souhaitait. Elle a rappelé l’importance d’apaiser les tensions et de préserver la stabilité politique, non seulement pour les Sénégalais, mais aussi pour toute la région, déjà éprouvée par de nombreuses crises.
Cette rencontre entre Louise Mushikiwabo et Macky Sall revêt une importance cruciale dans les efforts visant à résoudre la crise politique au Sénégal et à garantir la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques conformément aux principes fondamentaux de la Francophonie.
La visite de Louise Mushikiwabo survient alors que la situation politique au Sénégal est devenue de plus en plus tendue. Les élections présidentielles prévues pour février ont été le point de départ de manifestations massives et de controverses politiques. Les opposants politiques ont exprimé leur préoccupation concernant l’intégrité du processus électoral et ont appelé à des réformes pour assurer des élections équitables et transparentes.
Dans ce contexte, l’intervention de la Secrétaire générale de la Francophonie revêt une importance particulière. En tant qu’organisation internationale engagée dans la promotion de la démocratie et des droits de l’homme, l’OIF a un rôle crucial à jouer dans la résolution des crises politiques et la consolidation de la stabilité politique dans ses États membres.
Louise Mushikiwabo a souligné la nécessité d’un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions durables aux défis politiques auxquels le Sénégal est confronté. Elle a réaffirmé l’engagement de l’OIF à soutenir le peuple sénégalais dans ses efforts pour consolider la démocratie, promouvoir la paix et la stabilité et garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux.
En conclusion, la visite de Louise Mushikiwabo à Dakar représente une étape importante dans les efforts visant à résoudre la crise politique au Sénégal et à promouvoir la démocratie et la stabilité dans la région. Son dialogue avec le président Macky Sall offre une opportunité précieuse de renforcer la coopération entre le Sénégal et l’OIF et de trouver des solutions concertées aux défis politiques auxquels le pays est confronté.
Alors que des libérations de détenus se sont multipliées ces derniers jours, de nombreuses interrogations persistent quant à la possible libération d’Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Pour apporter des éclaircissements sur ce sujet sensible, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a pris la parole pour expliquer le processus en cours.
Selon les explications de la ministre, chaque dossier de détenu est examiné de manière individuelle. Il n’y a pas de libérations automatiques ou générales, mais une évaluation minutieuse au cas par cas. Cette évaluation incombe soit au juge, suite à une demande de mise en liberté provisoire déposée par le détenu, soit au procureur, s’il estime qu’un détenu présente des garanties suffisantes pour être libéré malgré le mandat de dépôt émis à son encontre.
Ainsi, la ministre insiste sur le fait que la décision de libérer un détenu repose sur une analyse approfondie des circonstances propres à chaque affaire, en tenant compte de divers facteurs tels que la présomption d’innocence, les garanties de représentation devant la justice, et le respect de l’ordre public.
Concernant spécifiquement le cas d’Ousmane Sonko et de Bassirou Diomaye Faye, Aïssata Tall Sall n’a pas donné de précisions. Cependant, elle rappelle que tous les dossiers sont soumis à un examen rigoureux et que les décisions prises seront basées sur les principes de justice et d’équité, dans le respect de la loi.
En résumé, les propos de la ministre soulignent l’importance d’un traitement équitable et impartial de tous les dossiers de détenus, dans le cadre du respect des droits fondamentaux et des principes de l’État de droit.
Ce mardi 20 février, une rencontre d’importance a eu lieu au palais de la République entre le président de la République du Sénégal, Macky Sall, et Leonardo Santos Simão, représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS).
Selon un communiqué officiel, les discussions entre les deux personnalités ont porté sur divers sujets, notamment la situation de la paix et de la sécurité dans la sous-région, ainsi que les récents développements politiques au Sénégal.
Dans ce contexte, Leonardo Santos Simão a tenu à saluer l’engagement constant du Sénégal en faveur de la consolidation de la paix et de la démocratie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Il a également encouragé tous les acteurs nationaux à collaborer afin de créer un environnement favorable à la tenue d’élections pacifiques et transparentes, conformément à la Constitution sénégalaise.
Par ailleurs, le représentant spécial des Nations Unies a réaffirmé le soutien continu de l’organisation internationale et son engagement personnel à accompagner les efforts du Sénégal dans la consolidation de la démocratie, la promotion de la paix, de la stabilité et du développement durable.
Cette rencontre revêt une importance particulière dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et politiques. Elle témoigne de l’engagement mutuel entre le Sénégal et les Nations Unies pour relever ces défis et promouvoir la paix et la stabilité dans la sous-région.
En résumé, cette audience illustre la volonté commune de Macky Sall et de Leonardo Santos Simão de renforcer la coopération entre le Sénégal et les Nations Unies pour relever les défis actuels et construire un avenir pacifique et prospère pour tous les citoyens de la région.
Depuis près d’une semaine, une série de libérations de détenus a été observée à Dakar, la capitale du Sénégal. Selon la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, pas moins de 344 détenus ont été libérés récemment. Cependant, il convient de préciser que ces libérations sont accordées sous forme de « liberté provisoire ».
La ministre a expliqué que chaque dossier a été examiné individuellement par le procureur dans le cadre d’une démarche visant à apaiser le climat politique et social, comme annoncé par le président Macky Sall lors du Conseil des ministres du 7 février dernier. Elle a souligné que la décision de libération provisoire est prise par le juge, après étude des dossiers.
Bien que la plupart des personnes libérées aient été arrêtées lors de manifestations, Aïssata Tall Sall a nié toute implication politique dans ces arrestations. Elle a affirmé que les raisons derrière ces détentions n’étaient pas politiques, mais plutôt liées à des infractions spécifiques telles que des troubles à l’ordre public, des actes de vandalisme ou d’autres délits connexes.
La ministre a également souligné que l’objectif de ces libérations est de désengorger les prisons et de lutter contre la détention prolongée, tout en réaffirmant qu’au Sénégal, il n’y a pas de détenu politique. Elle a insisté sur le fait que chaque individu a été traité selon les principes de justice et que leur libération ne constitue en aucun cas une concession politique.
Ces libérations interviennent dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, et semblent être une tentative des autorités de restaurer la confiance et de calmer les esprits dans un pays où les manifestations et les troubles ont été fréquents ces derniers mois.
Il est à noter que cette vague de libérations n’est pas une mesure isolée. Elle s’inscrit dans une série d’actions entreprises par le gouvernement sénégalais pour répondre aux préoccupations sociales et politiques du pays. Ces actions comprennent également des consultations avec divers acteurs de la société civile, des partis politiques et des leaders religieux dans le but de promouvoir le dialogue et de trouver des solutions pacifiques aux défis auxquels le pays est confronté.
Cependant, malgré ces efforts, certains critiques restent sceptiques quant à l’efficacité réelle de ces mesures et mettent en doute leur impact à long terme sur la stabilité politique et sociale du Sénégal. Ils soulignent la nécessité d’aborder les causes profondes des tensions et des frustrations qui alimentent les troubles sociaux, notamment les questions relatives à la gouvernance, à la transparence et à l’égalité des chances.
Dans l’ensemble, la libération de 344 détenus à Dakar représente un pas vers la pacification politique et sociale au Sénégal. Cependant, pour assurer une paix durable et une stabilité politique, il est crucial que le gouvernement continue à dialoguer avec tous les acteurs concernés et à prendre des mesures concrètes pour répondre aux préoccupations légitimes de la population.
Dans le contexte tendu des préparatifs électoraux au Sénégal, les récentes déclarations du candidat à la présidentielle Thierno Alassane Sall ont jeté une lumière crue sur les manœuvres politiques en coulisses. Le représentant de la République des Valeurs (RV) a vivement critiqué ce qu’il qualifie de « mascarade » orchestrée par le président Macky Sall sous le prétexte d’un dialogue inclusif avec les candidats recalés.
Dans une déclaration publique, Thierno Alassane Sall a vertement dénoncé les prétendues négociations souterraines qui, selon lui, visaient en réalité à saper le processus électoral en cours. Il affirme que ces discussions étaient une façade pour justifier ce qu’il considère comme un « coup d’État constitutionnel » perpétré par Macky Sall. Le candidat TAS accuse certains acteurs d’avoir proposé des compromis « coupables », notamment l’échange d’amnisties contre une élection plus inclusive.
Pour Thierno Alassane Sall, ces manœuvres dissimulées ne sont rien de plus qu’une tentative délibérée de déstabiliser le pays et de saper la démocratie sénégalaise. Il met en garde contre les conséquences potentiellement désastreuses de ces compromis politiques, soulignant que la paix durable ne peut être fondée sur le mépris des lois et des institutions démocratiques.
Dans un contexte où les tensions politiques sont déjà à leur comble, ces révélations mettent en lumière les enjeux cruciaux des prochaines élections présidentielles. Alors que le Sénégal s’apprête à prendre des décisions historiques pour son avenir politique, il est essentiel que le processus électoral reste transparent, juste et démocratique. Les déclarations de Thierno Alassane Sall soulignent l’urgence d’un engagement sincère en faveur d’un dialogue ouvert et honnête pour garantir l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.
Suite au retrait de la candidature de Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », le Conseil Constitutionnel s’est prononcé en prenant acte de cette décision et en ajustant sa liste initiale de 20 candidats à présent 19.
Cette décision intervient alors que la date de l’élection présidentielle reste à être fixée, mais elle marque un tournant dans le processus électoral en cours.
Les 19 candidats qui demeurent en lice pour la présidentielle sont les suivants :
Boubacar CAMARA
Cheikh Tidiane DIEYE
Déthié FALL
Daouda NDIAYE
Habib SY
Khalifa Ababacar SALL
Anta Babacar NGOM
Amadou BA
Idrissa SECK
Aliou Mamadou DIA
Serigne MBOUP
Papa Djibril FALL
Mamadou Lamine DIALLO
Mahammed Boun Abdallah DIONNE
El Hadji Malick GAKOU
Aly Ngouille NDIAYE
El Hadji Mamadou DIAO
Bassirou Diomaye Diakhar FAYE
Thierno Alassane SALL
Ces 19 candidats représentent une diversité d’opinions et de visions pour l’avenir du Sénégal, et leur présence sur la liste électorale souligne l’importance du processus démocratique dans le pays.
La suite des événements reste à être déterminée, mais cette décision du Conseil Constitutionnel marque une étape significative dans la préparation de l’élection présidentielle et dans le déroulement de la campagne électorale à venir.
Après une semaine de grève entamée le 19 février dernier, les concessionnaires du nettoiement ont décidé de mettre un terme à leur mouvement. Cette décision fait suite à un engagement de l’État quant au paiement des arriérés, selon un communiqué reçu par Seneweb ce mardi 20 février.
L’État s’est engagé à entamer immédiatement le paiement des huit mois d’arriérés, avec un étalement sur trois semaines. Un suivi rigoureux de ces engagements sera assuré par le Collectif des concessionnaires du nettoiement, afin de garantir que les paiements sont effectués conformément aux promesses faites.
Cette décision met fin à une semaine de tensions et de perturbations dans le secteur du nettoiement, où les concessionnaires ont revendiqué la régularisation de leurs arriérés de paiement. Avec la résolution de ce conflit, il est espéré que les services de nettoiement pourront reprendre leur cours normal et contribuer à maintenir la propreté des espaces publics dans les communautés concernées.
Il reste à voir comment l’État respectera ses engagements et comment le suivi sera effectué par le Collectif des concessionnaires du nettoiement. Cette situation souligne l’importance d’une gestion transparente et responsable des finances publiques, ainsi que du respect des droits des travailleurs dans tous les secteurs économiques.
Le ministre de la Justice du Sénégal, Me Aïssata Tall Sall, a pris la parole lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à l’hôtel King Fahd Palace pour aborder les récentes opérations de libération de détenus. Cette rencontre avec les médias intervient dans un contexte marqué par des critiques et des interrogations sur la procédure de libération et son impact sur l’espace politique du pays.
La vague de libérations de détenus, annoncée comme une mesure visant à pacifier l’environnement politique, a suscité des préoccupations quant à son processus et à ses implications. Selon des sources, certains actes d’instruction des dossiers des détenus n’avaient pas été finalisés au moment de leur libération, soulevant ainsi des questions sur la légitimité et l’équité de ces décisions.
Des voix au sein de l’appareil judiciaire ont également exprimé leur inquiétude quant à une possible influence de l’exécutif sur ces libérations, mettant en lumière des cas où des détenus ont été libérés alors que leur dossier était encore en cours d’examen. De plus, certains détenus libérés devront toujours comparaître devant la justice, tandis que les avocats de certains d’entre eux ont été exclus du processus, selon des rapports.
Lors de la conférence de presse, le ministre de la Justice a abordé ces préoccupations, s’efforçant de fournir des éclaircissements sur le processus de libération et les critères pris en compte. Aïssata Tall Sall a souligné l’importance de respecter les principes de justice et d’équité dans toutes les décisions prises par son ministère, tout en assurant que les libérations étaient conformes à la loi et aux normes internationales.
Elle a également affirmé que son ministère continuerait à travailler de manière transparente et responsable pour garantir le bon fonctionnement du système judiciaire et le respect des droits de l’homme pour tous les citoyens.
La conférence de presse de Me Aïssata Tall Sall a été suivie avec attention par les médias et le public, qui attendent des réponses claires sur les questions soulevées par les récentes libérations de détenus. Alors que le pays continue de naviguer dans un contexte politique délicat, la transparence et la responsabilité dans les actions gouvernementales restent essentielles pour maintenir la confiance du public et assurer l’intégrité du système judiciaire.
L’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT) vient de franchir une étape significative dans ses efforts pour renforcer la sécurité et promouvoir le développement économique au Sénégal. En effet, l’ANAT a récemment signé deux conventions de partenariat avec des entités clés : le Cadre d’Intervention et de Coordination Interministériel des Opérations de lutte Antiterroriste (CICO) et la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG).
La première convention de partenariat concerne le CICO, un organisme crucial dans la lutte contre le terrorisme au Sénégal. L’ANAT s’est engagée à accompagner le CICO en fournissant une formation spécialisée et en mettant à sa disposition tous les outils nécessaires pour assurer une surveillance efficace du territoire national. Cette collaboration renforcée entre l’ANAT et le CICO démontre l’engagement du gouvernement sénégalais à préserver la sécurité et la stabilité du pays face aux menaces terroristes.
Parallèlement, l’ANAT a également signé une convention de partenariat avec la Société d’exploitation du Marché d’Intérêt National (SEMIG), une entité essentielle dans la mise en œuvre du Plan National d’Aménagement et de Développement des Territoires (PNADT). Cette collaboration vise à soutenir la SEMIG dans son rôle crucial de gestionnaire du marché d’intérêt national, en fournissant un appui technique et logistique pour optimiser ses opérations et contribuer ainsi au développement économique du pays.
Ces deux partenariats témoignent de l’engagement de l’ANAT à travailler en étroite collaboration avec des acteurs clés dans des domaines essentiels tels que la sécurité et le développement économique. En unissant leurs efforts, ces organisations visent à renforcer la résilience du Sénégal face aux défis sécuritaires et à promouvoir une croissance économique inclusive et durable à travers le pays.
Ces conventions de partenariat marquent une étape importante dans les efforts de l’ANAT pour renforcer la sécurité et stimuler le développement rural au Sénégal. En collaborant avec le CICO et la SEMIG, l’ANAT démontre sa volonté de travailler en synergie avec d’autres acteurs pour relever les défis nationaux et créer un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Le groupe de réflexion et d’action pour la sauvegarde de la démocratie et l’État de droit, Sursaut Citoyen, a récemment émis un communiqué de presse exprimant son inquiétude face à l’incertitude entourant la date de l’élection présidentielle au Sénégal. En collaboration avec ses partenaires de la société civile, notamment Demain Sénégal, et en tant que membre de la coalition Aar Sunu Election, Sursaut Citoyen soulève des préoccupations importantes concernant le respect des principes constitutionnels fondamentaux.
La décision récente du Conseil Constitutionnel, n° 1/C/2024, a rejeté comme inconstitutionnelle la loi n° 4/2024 et annulé le décret présidentiel 2024-106 du 3 février 2024, qui visaient à reporter les élections présidentielles initialement prévues le 25 février au 15 décembre 2024. Cette décision a rendu caduques ces mesures de report et a relancé le débat sur la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels.
Le groupe Sursaut Citoyen insiste sur l’importance cruciale du respect de la Constitution et de la tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais impartis. Selon la Constitution sénégalaise, l’élection présidentielle doit avoir lieu entre 45 jours et 30 jours avant la fin du mandat présidentiel en cours, soit avant le 2 avril 2024. Tout retard dans la fixation de la nouvelle date électorale compromettrait la légitimité du processus électoral et la stabilité démocratique du pays.
Sursaut Citoyen appelle donc le président Macky Sall à annoncer sans délai la date de l’élection présidentielle, fixée au 3 mars 2024, conformément aux exigences constitutionnelles. Cette démarche est cruciale pour assurer une transition pacifique du pouvoir et garantir la stabilité démocratique du Sénégal.
Dans un contexte où la démocratie et l’État de droit sont mis à l’épreuve, Sursaut Citoyen réaffirme son engagement en faveur de la sauvegarde des institutions démocratiques et appelle à la mobilisation de tous les citoyens et acteurs politiques pour veiller au respect des principes constitutionnels fondamentaux.
La population sénégalaise attend avec impatience des mesures concrètes de la part des autorités pour assurer le bon déroulement du processus électoral et la préservation de la démocratie dans le pays.
La mer, souvent source de subsistance, peut également devenir le théâtre de tragédies. Le 18 février 2024, un signal de détresse a alerté les autorités maritimes de la Casamance : une pirogue de pêcheurs, transportant cinq hommes courageux, avait chaviré au large des côtes.
Face à cette situation critique, la Marine nationale s’est immédiatement mobilisée pour répondre à l’appel de détresse. Le patrouilleur NIANI, spécialisé dans les missions de sauvetage en mer, a été dépêché sur les lieux du naufrage, entamant sans délai les opérations de recherche et de sauvetage.
Dans l’immensité de l’océan, chaque minute compte. Les équipes à bord du NIANI, formées et équipées pour faire face à de telles situations d’urgence, ont engagé des recherches méticuleuses, scrutant l’horizon à la recherche de tout signe de vie ou de la pirogue naufragée.
Malgré les défis inhérents à ces opérations, l’espoir demeure. Le patrouilleur NIANI, symbole de la bravoure et de la détermination des forces maritimes sénégalaises, poursuit inlassablement sa mission, dans l’espoir de ramener ces marins disparus sains et saufs à leurs familles.
En cette période d’incertitude, la solidarité et le soutien de la communauté maritime et de la nation entière sont essentiels. Chacun retient son souffle en attendant des nouvelles de ces cinq hommes courageux, dans l’espoir que le NIANI, tel un phare dans la nuit, les guide vers un retour sûr et bienheureux.
Réeroo amul, ñakka waxtaan a am.Il n’y a pas de malentendu seulement subsiste l’absence de dialogue. Il n’est pas besoin d’être un expert ou un acteur politique chevronné pour comprendre que nous sommes dans un tourment collectif, malgré la décision du Conseil constitutionnel qui apporte un bol d’air, sans mettre à disposition toutes les réponses. Les problèmes demeurent, relativement au processus électoral, avec la multitude de contestations des spoliés par là, des recalés par ci, des partisans du statu quo ante, ou des attentes de ceux qui désirent une remise à zéro des compteurs. La floraison d’interrogations sur la date du scrutin, sur la fiabilité du fichier, sur la double nationalité des candidats admis à participer aux élections, etc., tout cela est révélateur d’un désordre que la simple évocation des codes et règles de droit ne résoud pas automatiquement. La diversité et le nombre d’interprétations, de la part des agrégés et experts juridiques, en est la preuve. Dans de telles conditions, être dans le fétichisme des dates et des principes, pour reprendre les propos de Me Ousmane Ngom à un média de la place, ne nous permet pas d’avancer. C’est même d’une certaine manière reporter les problèmes aux lendemains tout proches, avec le risque de leur aggravation. Par ailleurs, le fétichisme n’engendre, pour la plupart des cas, que de la désillusion. Face à ce tourment collectif, à cette épreuve qui fragilise notre stabilité et notre unité, face à cette crise de confiance, de légitimité et d’autorité qui se profile, une remise à l’ordre est nécessaire. J’entends la voix de mes jeunes amis, qui me dit qu’il n’y a d’ordre que républicain. Heureusement ! Car en dehors de la République, et de ses fondements et institutions, le péril nous guette. Mais l’ordre républicain n’est pas un dogme figé. L’ordre républicain, c’est une harmonie qui se réajuste face aux réalités et à ses désordres, sur la base de règles consensuelles, fondées sur la raison et les valeurs sociétales. C’est alors une construction permanente mais partagée, entre les acteurs politiques et sociaux. Et là, il est grand temps !J’emprunte la formule à mon homonyme et guide, Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amine, qu’Allah agrée ses œuvres. Il est grand temps ! Il est grand temps que nous nous parlions, que nous dissipions ces voiles de suspicion, de méfiance réciproque et de défiance, que nous démolissions ces cloisons de peur qui nous font nous dresser les uns contre les autres, pour nous retrouver autour de ce que nous avons en commun et que nous ne pouvons pas nous partager, le Sénégal.Ce n’est pas la première fois que, sur le long chemin de la démocratie, notre pays traverse des écueils qui menacent sa stabilité et son unité. Et nous nous en sommes sortis, car nous avons toujours pu retrouver notre nature, en tant que pays de dialogue. À l’image de l’adage qui dit qu’il est facile à l’oiseau de voler, car c’est sa nature, on peut dire qu’il doit être facile alors pour le Sénégal de dialoguer, puisque c’est un pays de dialogue. Dialoguer, c’est permettre les mutations positivesDialoguer n’est pas un aveu de faiblesse ni de capitulation, c’est une posture de sagesse et de grandeur que seuls peuvent adopter ceux et celles qui sont conscients des enjeux. Ce sont de tels guides qui sont capables de prendre des décisions qui semblent ramer à contre-courant de leurs intérêts du moment, mais qui concourent à la victoire des lendemains proches, sur la base d’acquis consolidés. C’est une posture de maturité, que de faire des arrangements aujourd’hui, à la place d’une épreuve de force inféconde, et construire les conditions d’arriver aux objectifs, dans le futur. Le dialogue est un outil qui permet les mutations positives pour éviter les fractures irréversibles.Deux ou trois exemples pour illustrer mon propos. Le premier porte sur la posture du Messager d’Allah lors de l’arrangement avec les Qurayshites, qui a conclu « l’accord de Hudaybiya ». Alors qu’il était tout proche de la Mecque avec ses compagnons et les fidèles, pour accomplir le rituel de la ‘umra, il fut stoppé à Hudaybiya et empêché de poursuivre son chemin. Et il dut, après des pourparlers avec des négociateurs Qurayshites, reporter sa ‘umra à l’année suivante. Cet arrangement, connu sous le nom de « pacte de Hudaybiya », avait irrité certains de ses compagnons, dont Ali son cousin et gendre, qui avaient manifesté leur désaccord. Certes cette décision n’était pas agréable à prendre, c’était comme une reddition, mais le Messager d’Allah avait compris qu’aussi difficile soit-elle, c’était la bonne à prendre. Et le triomphe de la conquête de la Mecque sans effusion de sang en fut la résultante.Le 2e exemple se rapporte à Mandela. Après 27 années d’une longue, âpre et meurtrière lutte conte l’apartheid, alors qu’il était encore en prison, il a encouragé et conduit la réconciliation, a négocié avec ses plus irréductibles adversaires, pour entrer dans le gouvernement de Klerk. Cela a contribué à créer les bases de la nouvelle Afrique du Sud, nation arc-en-ciel, et lui a valu le prix Nobel de là paix. Le 3e exemple est bien de chez nous, avec les Présidents Diouf et Wade, et avec eux une partie de la classe politique sénégalaise d’alors. Ils avaient compris que s’arc-bouter sur des positions irréductibles risquait de nous précipiter dans le gouffre. Leurs conversations secrètes, leurs concertations et négociations confidentielles, ont balisé la route à l’alternance de 2000, grâce aux cadres consensuels établis pour une vie politique apaisée. C’est dire que le dialogue, loin d’être une capitulation, est une posture de dépassement et de progrès, même si, sur le cliché de l’instantané, certains le perçoivent comme une abdication. Il n’en est rien ! Le dialogue est un moyen de retrouver la bonne direction et de s’y engager, pour sortir des impasses de la passion aveugle et aller de l’avant, avec la boussole de la raison.
Convertir une réalité conflictuelle en réalité consensuelle Aujourd’hui, tout le monde constate que le climat sociopolitique actuel est vicié par la méfiance réciproque, et c’est un défi complexe de vouloir le transformer en environnement propice à la construction de la paix sociale. Complexe oui, mais pas impossible, il y a bien des chemins pour y parvenir si nous voulons rester ce pays distingué dans le concert des nations. Et plus tôt nous redeviendrons unis, grâce à la gestion intelligente et sage de la diversité et de la pluralité politique, mieux ce sera pour nous et nos enfants. Plus tôt nous comprendrons que les divergences une fois exprimées et bien exprimées, sont des invitations à trouver un minimum de convergence, mieux ce sera pour réduire les fractures, apaiser les souffrances, et rassurer sur l’avenir de notre démocratie.Pour cela, il est impératif que nous empruntions le chemin de la rencontre et de la conversation, avec un sentiment autre que la haine. Car la haine fausse le chemin, par sa capacité à distordre les perceptions et à crisper les positions. Et il est illusoire de vouloir sortir de la crise par le radicalisme des uns et des autres, l’héroïsme aveugle sur le front de la rue, l’outrance du discours des oppositions, ou l’arrogance des hommes au pouvoir. Ce dont il s’agit, c’est d’adresser une réalité conflictuelle et la redresser pour la convertir en une réalité consensuelle. Pour ce faire, il urge de s’engager ensemble, ou à la majorité des acteurs, exposer courageusement le mal qui nous divise, et coopérer avec honnêteté pour lui trouver un remède durable. Cela peut se faire si, comme le disait Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amine, nous plaçons le Sénégal au-dessus de nous tous. Diouf et Wade avaient emprunté ce chemin qui fût difficile en son temps, et nous avons hérité de l’alternance démocratique. Commençons alors par bâtir des ponts de confiance qui nous mènent aux convergences des intérêts en commun. Ainsi, toutes les actions d’apaisement et de reconversion vers la paix sociale pourraient être examinées de part et d’autre : accords de renoncement à la violence de part et d’autre, remise des peines pour les détenus concernés par les manifestations violentes, établissement de cadre garantissant les règles équitables, consensuelles, pour le jeu démocratique, etc. Bien sûr, tout cela doit se faire dans le sens de préserver et consolider la République et l’Etat de droit, sans fétichisme ni aventurisme. Il faut aussi, dans ce cadre, que le leadership politique, pouvoir comme opposition, adopte une attitude empathique qui reflète sa volonté sincère de construire la paix, pour tous et avec tous. Il serait décevant que, pour une raison ou une autre, chaque camp se retranche dans ses certitudes, refuse de faire un pas vers l’autre, et chauffe ses troupes pour la bagarre. Or, on constate que, le plus souvent, ce qui est obtenu par la force, est aussi perdu par la force. Les leçons sont nombreuses dans la sous-région et ailleurs dans le monde. Des entités politiques dans la sous-région, ont été enivrées par la détermination de la foule à faire tomber leur régime, le peu de démocratie qui leur avait permis ces rassemblements, est mort avec la chute des régimes auxquels ils ont refusé le dialogue. Les printemps arabes n’ont pas du tout enfanté la démocratie, pour la plupart du temps. Et il est clair que les régimes portés par ces printemps ont plutôt engendré un long hiver pour la vie de la démocratie dans ces pays. Ouvrons les yeux !
Restaurer la confiance et soutenir les efforts de dialogue Grande peut être la tentation de surfer sur les lignes de défense réciproques, sur les sujets qui nous divisent, de titiller l’amour propre des troupes pour créer une opinion contre le dialogue. Grand pourrait être le risque, pour les Forces de Défense et de Sécurité d’être débordées dans leur devoir régalien de sécurité et de répression pour établir l’ordre public. Mais tout radicalisme fait le jeu des mouvements radicaux de quelque obédience qu’ils puissent se réclamer. Ils attisent le feu de la discorde et de la division pour nous encourager dans notre affrontement, ce qui va nous précipiter dans l’abîme.Il est alors grand temps, que nous ayons une conscience aiguë du sérieux de la situation et que nous nous engagions, citoyens organisés dans des cadres ou non, acteurs politiques aux côtés des autres acteurs sociaux, sans préjugés, pour restaurer la confiance entre nous, et créer les conditions d’une vie politique apaisée et d’une compétition équitable. Il est grand temps que nous nous dressions au travers de tout ce qui menace la paix et l’unité nationale, en soutenant avec force les efforts de dialogue. Allons à la rencontre de l’autre avec l’esprit du croyant qui, animé par l’enseignement du Messager d’Allah, désire pour l’autre ce qu’il désire pour lui-même. Là, les peurs et les pièges ne seront pas de mise. Tout cela pour rester fidèles à notre devise : Un Peuple, Un But, Une Foi, dans le respect de l’esprit de la Constitution, la lettre étant déjà dépassée par les délais et la complexité des attentes divergentes des différents acteurs.Professeur Abdoul Azize KébéMinistre conseiller aux Affaires religieuses
Dans la ville de Thiès, au Sénégal, les récentes manifestations du vendredi 9 février ont entraîné l’arrestation de 18 individus, dont sept ont comparu devant le tribunal de grande instance ce lundi 19 février 2024. Alors que l’attention du pays est captivée par cette affaire, leur sort demeure incertain, avec une prochaine audience prévue pour le lundi 26 février, tandis que les autres prévenus seront jugés le mercredi 21 février.
Les tensions ont monté lors de ces manifestations organisées par la coalition Aar Sunu Élection, exprimant des préoccupations concernant le respect des droits civiques et la démocratie au Sénégal. Le verdict du tribunal est attendu avec impatience, les observateurs internationaux et les militants des droits de l’homme suivant de près cette affaire.
Dans une démonstration de solidarité, le ministère public a requis la relaxe pour cinq des accusés, tandis que deux autres pourraient être condamnés à un mois de prison avec sursis. Toutefois, les responsables d’Aar Sunu Élection/Thiès ont exhorté à la libération de tous les détenus politiques à travers le pays, ainsi que des jeunes qui ont simplement exercé leur droit de manifester.
Ces événements reflètent les tensions persistantes autour des libertés civiques et des manifestations pacifiques au Sénégal. La question de la démocratie et de l’État de droit demeure au cœur du débat national, mettant en lumière les défis auxquels le pays est confronté dans sa quête de stabilité politique et sociale.
Dans un paysage politique secoué par des remous intenses, le Parti démocratique sénégalais (PDS) et la coalition Karim2024 ont réagi de manière significative à la décision du Conseil constitutionnel invalidant le décret présidentiel portant sur la tenue de l’élection présidentielle. Lors d’une conférence de presse mémorable, les représentants de cette coalition ont exposé leur vision du paysage politique actuel et leurs aspirations pour l’avenir de la nation sénégalaise.
Mamadou Lamine Thiam, porte-parole de la coalition et président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, a souligné l’importance de la décision du Conseil constitutionnel, la qualifiant de validation éclatante des arguments avancés par le PDS et Karim2024 quant à l’impossibilité pratique de tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue. Cette décision, selon lui, représente une victoire pour le parti de l’ancien président Abdoulaye Wade, mettant en lumière les failles et les erreurs qui ont entravé le processus électoral.
La coalition maintient fermement sa position selon laquelle Karim Meïssa Wade a été injustement exclu de la course à la présidence, alors que d’autres candidats peu éligibles ont été autorisés à concourir. Ils dénoncent également les multiples irrégularités ayant affecté le processus électoral, depuis les étapes des parrainages jusqu’à la publication de la liste finale des candidats.
Face à cette situation, le PDS et Karim2024 réaffirment leur engagement envers un dialogue national, annoncé précédemment par le président Macky Sall. Ils voient en cette initiative une opportunité cruciale de garantir la tenue d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive. Les conclusions de ce dialogue devront, selon eux, refléter la volonté collective du peuple sénégalais et assurer un processus électoral démocratique.
Parallèlement, le PDS réclame la mise en place d’une cour constitutionnelle indépendante, dont les décisions pourraient faire l’objet de recours. Une telle institution serait essentielle pour éviter les injustices et les impasses auxquelles le pays a été confronté lors de cette élection présidentielle.
Dans l’ensemble, le PDS et la coalition Karim2024 continuent de défendre avec ardeur les principes de démocratie, de justice et de transparence. Ils appellent à un dialogue national rapide et inclusif pour surmonter les défis politiques actuels et ouvrir la voie à un avenir plus prometteur et plus stable pour le Sénégal et ses citoyens.
Dans un geste sans précédent de sacrifice et de dévouement envers la nation, Rose Wardini a pris la décision courageuse de retirer sa candidature à l’élection présidentielle, lançant ainsi un appel fort à l’unité et à la stabilité du Sénégal.
Cette décision, fruit d’une profonde réflexion et de consultations approfondies avec ses proches et ses collaborateurs au sein du mouvement Sénégal Nouveau, incarne un engagement sincère envers la préservation de la paix sociale et de l’unité nationale. Consciente des enjeux cruciaux qui traversent le pays en cette période électorale, Wardini a placé l’intérêt général au-dessus de toute considération personnelle, démontrant ainsi sa loyauté envers les valeurs fondamentales de la République.
Dans une déclaration émouvante, la candidate a souligné son profond attachement aux principes républicains et à la cohésion nationale, affirmant que la paix et la stabilité constituent les piliers essentiels de la démocratie sénégalaise. Son acte de retrait de la course présidentielle témoigne d’un sens aigu de la responsabilité et de l’altruisme, mettant en lumière sa conviction que l’unité et la solidarité sont indispensables pour assurer un avenir prospère à tous les citoyens.
Face aux défis juridiques auxquels elle était confrontée en raison de sa double nationalité, Wardini a fait preuve d’un leadership exemplaire en acceptant de se retirer de la compétition électorale. Son choix délibéré de respecter les lois et les règlements en vigueur illustre son engagement indéfectible envers l’état de droit et la bonne gouvernance.
En renonçant à sa candidature présidentielle, Rose Wardini envoie un message puissant de réconciliation et d’harmonie à travers le pays, exhortant ses concitoyens à transcender les clivages politiques et à œuvrer ensemble pour le bien-être commun. Son geste courageux incarne l’esprit de sacrifice et de détermination qui anime les véritables leaders, et il restera gravé dans l’histoire de la démocratie sénégalaise comme un symbole de grandeur et de noblesse d’âme.
Le retrait de Rose Wardini de la course présidentielle marque un tournant décisif dans la vie politique du Sénégal, offrant une lueur d’espoir pour un avenir de paix, de prospérité et d’unité nationale. Son exemple inspirant rappelle à chacun la valeur du compromis et de la coopération dans la construction d’une société plus juste et plus solidaire pour tous.
Une situation alarmante a secoué la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor, alors que 118 détenus ont entamé une grève de la faim pour dénoncer les longues détentions préventives et le déni de leurs droits fondamentaux. Cette action désespérée souligne les conditions difficiles et les frustrations croissantes au sein du système carcéral sénégalais.
Face à cette crise humanitaire, l’organisation de la société civile Vision Citoyenne a pris la parole lors d’une conférence de presse émouvante pour exprimer sa profonde inquiétude et appeler à une action urgente de la part des autorités judiciaires.
Madia Diop Sané, porte-parole de Vision Citoyenne, a souligné la gravité de la situation, mettant en lumière le sort cruel de détenus qui attendent depuis mai 2023 d’être jugés, faute de disponibilité de chambres correctionnelles. Ces hommes, confrontés à une incertitude prolongée et à des délais judiciaires inacceptables, ont décidé de recourir à la grève de la faim pour attirer l’attention sur leur détresse et exiger que justice leur soit rendue.
L’indignation de Vision Citoyenne s’est manifestée avec force, dénonçant le non-respect des droits des détenus et l’inaction des autorités face à cette crise humanitaire. Madia Diop Sané a souligné l’engagement non tenu du ministère de tutelle à résoudre les problèmes de longues détentions préventives, dénonçant le manque de volonté politique pour concrétiser ces promesses.
Il a également insisté sur le fait que les détenus, en dépit de leur situation, demeurent des êtres humains dignes de respect et de traitement équitable. La grève de la faim, a-t-il souligné, est le dernier recours pour des hommes désespérés qui n’ont d’autre moyen d’exprimer leur détresse.
Vision Citoyenne a lancé un appel pressant aux autorités judiciaires, les exhortant à intervenir de toute urgence pour mettre fin à cette crise. L’organisation a appelé à des actions immédiates pour garantir les droits des détenus et assurer des procédures judiciaires rapides et équitables.
Enfin, Vision Citoyenne a souligné sa détermination à poursuivre la lutte pour la justice et la dignité des détenus. L’organisation a appelé à la solidarité de tous les citoyens et à la mobilisation collective pour mettre fin à l’injustice et à la souffrance dans les centres pénitentiaires du Sénégal.
Des allégations graves émanent des séparatistes touaregs au Mali, qui accusent l’armée malienne et les mercenaires russes de Wagner d’avoir tué sept civils originaires du Tchad et du Niger lors de frappes de drones près de la frontière algérienne.
Selon les informations fournies par le Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), les frappes auraient visé un point de vente de carburant à Talhandak dans la nuit de mardi à mercredi. Le village, situé à proximité de la frontière algérienne, est considéré comme un carrefour stratégique. L’armée malienne, en coalition avec les forces de Wagner, est pointée du doigt dans cette affaire.
Interrogé sur ces accusations, l’état-major de l’armée malienne a choisi de ne pas commenter l’information, tandis que Fousseynou Ouattara, vice-président de la commission défense et sécurité du Conseil national de transition, a qualifié ces allégations de « affabulations proférées par des terroristes ».
La DW (Deutsche Welle) a tenté de recueillir des témoignages auprès des habitants de la région, mais ces derniers n’étaient pas en mesure de confirmer les faits.
Cependant, Paul Oula, analyste des questions sécuritaires, reconnaît une augmentation de l’insécurité dans la région ces derniers temps. Il attribue cette situation en partie à la tension diplomatique entre le Mali et l’Algérie, exacerbant les tensions dans cette zone frontalière et entraînant des attaques sporadiques.
Il est à noter que les forces armées maliennes et les mercenaires russes de Wagner ont souvent été accusés de crimes contre les civils dans la région, alimentant ainsi les préoccupations concernant les violations des droits de l’homme et la sécurité des populations civiles dans le nord du Mali.
Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le président Macky Sall entreprend aujourd’hui, lundi, et demain, mardi, des concertations officielles afin d’établir un nouveau calendrier pour l’élection présidentielle. Cette démarche fait suite à la décision du Conseil constitutionnel de déclarer nul le décret annulant la convocation du corps électoral le 25 février, et de demander aux autorités compétentes d’organiser le scrutin dans les meilleurs délais.
Le journal du groupe Avenir Communication précise que les différents acteurs seront reçus individuellement par le président Macky Sall, permettant ainsi des échanges sur les éléments nécessaires à la constitution du nouveau processus électoral. À l’issue de ces discussions, le président de la République fixera les nouvelles dates du processus électoral, y compris la durée du premier tour et, le cas échéant, celle du second tour.
Cette initiative vise à répondre aux exigences constitutionnelles tout en garantissant un processus électoral transparent et équitable. Les concertations avec les différents acteurs de la scène politique sénégalaise démontrent l’engagement du gouvernement à assurer la légitimité et la crédibilité des prochaines élections présidentielles.
Les Sénégalais attendent avec impatience les résultats de ces discussions et les nouvelles dates qui seront annoncées par le président Macky Sall, dans un contexte où la stabilité politique et la démocratie du pays demeurent des priorités essentielles.
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) constate depuis le jeudi 15 février 2024, une vague de libération de centaines de détenus par les autorités.
ADHA se réjouit de ces libérations qu’elle a toujours réclamées et invite par ailleurs à ce que cette action salutaire soit également étendue à toutes les autres régions ayant enregistré des arrestations similaires.
Néanmoins, elle reste sceptique quant à la nature même de ces libérations.
Ainsi, ADHA exige un éclaircissement et une transparence concernant ces libérations.
Ces personnes sont-elles libérées au bénéfice d’une liberté provisoire, d’un contrôle judiciaire, d’une relaxe, d’un acquittement ou d’une libération d’office ?
Autant de questions qui interpellent les autorités et dont les réponses sont fortement attendues.
Pour rappel, la plupart de ces personnes libérées étaient détenues et poursuivies pour des faits graves, notamment de terrorisme, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sureté de l’Etat, de participation à une manifestation non autorisée ainsi que des actes de vandalisme.
C’est ainsi que pour éclairer l’opinion et pour encore plus marquer la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le législatif, il faille mettre la bonne forme, respecter le fonctionnement normal de la justice et laisser les hommes de Droit clôturer chaque dossier dans le respect des règles et de la séparation des pouvoirs.
Ainsi, Action pour les Droits Humains et l’Amitié réitère son appel à la transparence, mais également à la libération de tous les détenus politiques et d’opinions sans exception, dans un cadre strictement légal.
ADHA demande également que la lumière soit faite sur tous les manifestants qui ont perdu la vie lors d’affrontements avec les forces de défense et de sécurités et composés principalement de jeunes.
Pour finir, Action pour les Droits Humains et l’Amitié recommande au Président de la République du Sénégal, pour le temps qu’il lui reste à la magistrature suprême, de veiller à la consolidation de l’Etat de Droit à travers le respect de la séparation des pouvoirs et la liberté des citoyens.
Dakar le 18 février 2024
Le Bureau Exécutif de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
À l’aube de 2024, à compter du 1er janvier, cinq pays supplémentaires sont devenus membres à part entière des BRICS, une association transnationale qui comprenait jusqu’alors le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, et est ainsi devenue BRICS+ (BRICS Plus), totalisant dix pays.
L’Égypte, située au nord-est de l’Afrique et en partie sur la péninsule du Sinaï, qui constitue un isthme vers l’Asie du sud-ouest, ce qui en fait un pays transcontinental, est considérée comme une puissance majeure en Afrique du Nord, dans la mer Méditerranée, dans le monde islamique et dans la mer Rouge. Un pays arabe historique peuplé – avec 104,5 millions d’habitants – avec un héritage culturel long et très riche et en même temps le pays militaire le plus puissant d’Afrique qui contrôle le canal stratégique de Suez. L’Égypte possède également d’énormes réserves de gaz naturel, estimées à 2.180 kilomètres cubes, et le gaz naturel liquéfié égyptien est exporté vers de nombreux pays.
L’Éthiopie est un pays situé dans la Corne de l’Afrique, à l’extrémité orientale du africain continental. Avec une population de 107,5, millions d’habitants, selon une estimation officielle pour 2023, c’est l’État méditerranéen-c’est-à-dire qui n’a pas de mer- le plus peuplé du monde. Un pays pauvre mais en développement rapide avec un grand poids géostratégique en Afrique, qui, outre sa production agricole qui contribue à 41% du PIB, possède également les plus grande ressources en eau de tout le continent. L’Éthiopie est le plus grand producteur de café d’Afrique et le deuxième producteur de maïs.
L’Iran est un pays du Moyen-Orient en Asie du Sud-Ouest. Sa population est de 88,5, millions d’habitants selon l’estimation moyenne des Nations Unies pour 2022. L’Iran est considéré comme une puissance régionale majeure et occupe une position de premier plan en matière de politique énergétique et d’économie mondiale, principalement en raison de ses importantes réserves de pétrole et de gaz naturel. L’Iran était le huitième pays producteur de pétrole au monde en 2022 avec 3.822.000 barils par jour. En même temps, l’ Iran dispose de forces armées puissantes et d’un important personnel scientifique, stationnés dans des régions clés de la planète telles que la mer d’Oman et le golfe Persique.
L’Arabie saoudite est un pays de la péninsule arabique, qui en occupe la majeure partie, soit environ 80 %, et qui est baignée par le golfe Persique au nord-est et la mer Rouge à l’ouest. Selon une estimation officielle pour 2022, sa population est de 32,2, millions d’habitants, dont 30 % de citoyens non saoudiens (estimation 2013). L’économie de l’Arabie saoudite repose sur le pétrole, dont proviennent environ 75 % des recettes budgétaires et 90 % des exportations. En 2022, l’Arabie saoudite est arrivée au deuxième rang mondial après les États-Unis avec une production de 12.136.000 barils par jour et détient 17 % du total des réserves prouvées de pétrole à l’échelle mondiale.
Les Émirats arabes unis, en abrégé EAU, sont un État fédéral composé de sept émirats, situé à la pointe sud-est de la péninsule arabique. Les Émirats arabes unis sont baignés par le golfe Persique et le golfe d’Oman et bordent l’Arabie saoudite et le sultanat d’Oman. Ils comptent 9,3 millions d’habitants selon une estimation officielle pour 2020. Le pays est riche en gisements de pétrole et de gaz naturel et sa population bénéficie d’un revenu comparable à celui des pays occidentaux développés. Les Émirats arabes unis étaient le septième pays producteur de pétrole au monde en 2022, avec 4.020.000 barils par jour.
Quant à l’Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, qui comptent parmi les pays les plus riches en termes de PIB par habitant, ils ont continué à afficher une croissance économique malgré les incertitudes mondiales, notamment les taux d’intérêt élevés, l’inflation et les tensions géopolitiques, alors qu’ils se concentrent sur la diversification de leurs économies.
Selon le FMI, l’économie de l’Arabie saoudite a connu une croissance de 8,7 % en 2022 – le taux de croissance annuel le plus élevé parmi les 20 plus grandes économies du monde – et de seulement 0,8 % pour l’ensemble de 2023. En revanche, l’économie des Émirats arabes unis a connu une croissance de 3,4 %. % en 2023, avec une croissance du PIB pétrolier de 0,7 % et du PIB non pétrolier de 4,5 %, soutenus par de solides performances dans le tourisme, l’immobilier, la construction, les transports, l’industrie manufacturière et l’augmentation des dépenses d’investissement.
Avec cette intégration, le groupe, qui apparaît comme la force rivale du G7, s’étend désormais au Moyen-Orient et inclut en son sein les pays, alliés traditionnels de l’Occident, qui manifestent désormais des tendances à l’autonomie et contrôlent bien sûr un une grande partie de la production mondiale d’hydrocarbures, renforçant ainsi la solidité financière du groupe.
Ainsi, les pays BRICS+ représentent collectivement désormais 45 % de la population mondiale avec environ 3,5 milliards d’habitants, un tiers de la surface solide de la Terre, 44 % de la production pétrolière mondiale totale ainsi que près d’un tiers du PIB mondial, s’élevant à environ 29 mille milliards de dollars, dépassant en termes parité de pouvoir d’achat, le G7, le groupe des sept économies les plus puissantes du monde développé.
Dans le même temps, au moins trente autres pays en développement ont déjà exprimé leur vif intérêt à rejoindre le groupe. Parmi ces pays figurent l’Algérie, le Congo, la Bolivie, le Venezuela, l’Indonésie et le Kazakhstan, qui ne sont pas des pays riches, mais possèdent d’énormes richesses minières et aimeraient bien se libérer de l’étau des multinationales occidentales et du dollar.
Ainsi, dans ce sens, les pays du groupe BRICS ont créé la Nouvelle Banque de Développement (NDB) depuis 2014, alors qu’une grande partie des échanges entre eux se fait en monnaies nationales et non en dollars. Ils avancent également dans les discussions et les élaborations sur la création d’une monnaie commune (ralenties toutefois par les objections indiennes). Et ils recherchent toujours des solutions alternatives de transaction internationale contre à SWIFT. En conséquence, tous ces mouvements en cours conduisent progressivement à une dédollarisation du système économique mondial.
Lors du prochain sommet des BRICS+ qui se tiendra en octobre 2024 à Kazan, capitale du Tatarstan, ville russe située au confluent de la Volga et de la Kazanka en Russie d’Europe centrale, d’autres pays -géants de l’énergie- pourraient rejoindre le groupe et cela aura comme effet d’augmenter le contrôle du marché mondial de l’énergie des 40% qu’il représente aujourd’hui à un pourcentage plus élevé.
En conclusion, je voudrais souligner que l’expansion du groupe BRICS provoque des troubles dans les pays occidentaux et surtout aux États-Unis, qui procèdent à des réactions instinctives, avec la seule idée de la perte définitive. de leur leadership mondial, et constitue une véritable étape vers le cours historique inévitable de la formation d’un nouvel ordre mondial intercontinental, un monde polycentrique.
Isidoros Karderinis est né à Athènes en 1967. Il est journaliste, romancier et poète. Il a étudié l’économie et a terminé des études supérieures en économie du tourisme. Ses articles ont été publiés dans des journaux, des magazines et des sites Web du monde entier. Ses poèmes ont été traduits en anglais, français, espagnol, italien, portugais, suédois, roumain, bulgare et albanais et publiés dans des anthologies poétiques, des revues littéraires et des colonnes de journaux littéraires. Il a publié huit recueils de poésie et trois romans en Grèce. Ses livres ont été traduits et publiés aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne.
Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en cauchemar pour la communauté de Colobane, alors qu’un terrible accident de la route a coûté la vie à deux personnes et en a blessé deux autres, provoquant une onde de choc à travers la région. Les détails poignants de cette tragédie ont émergé, révélant une série d’événements qui ont conduit à une perte irréparable.
L’incident, survenu aux environs de 10 heures du matin, a impliqué une semi-remorque de marque Renault en provenance de l’autoroute Seydina Limamoulaye. Selon des sources locales, le conducteur du camion aurait soudainement perdu le contrôle du véhicule, victime présumée d’une défaillance mécanique, déclenchant une série d’événements tragiques.
Le camion, hors de contrôle, a heurté violemment un véhicule particulier qui circulait dans le même sens, avant de terminer sa course mortelle sur des vendeurs ambulants de friperie, présents dans la zone. L’impact dévastateur a été immédiat, laissant deux marchands ambulants, identifiés comme M. Ndiaye et M. Kane, sans vie sur les lieux, tandis que deux autres personnes, M. Diouf et C. Ndiaye, ont été grièvement blessées, avec ce dernier plongé dans un état critique.
La communauté de Colobane a été plongée dans un deuil profond alors que les familles des victimes et les témoins ont été confrontés à la dure réalité de la perte et de la souffrance. L’accident a également laissé des traces matérielles, avec des dégâts importants sur le véhicule impliqué dans la collision.
Les autorités ont rapidement réagi à la tragédie, dépêchant des agents de la police sur les lieux pour mener une enquête approfondie. Dans le cadre de cette enquête, le chauffeur du camion, M. Guèye, a été appréhendé et placé en garde à vue pour homicide involontaire par accident de la circulation routière, signe d’un effort pour établir les responsabilités et rendre justice aux victimes.
Alors que la communauté pleure ses morts et soutient les blessés, des questions demeurent sur les circonstances exactes de l’accident et sur les mesures qui pourraient être prises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Cette catastrophe routière rappelle l’importance cruciale de la sécurité routière et souligne la nécessité d’une vigilance constante sur nos routes.
En ces moments sombres, la solidarité et le soutien mutuel de la communauté sont essentiels pour traverser l’adversité. La route vers la guérison sera longue, mais avec un engagement collectif envers la sécurité et la responsabilité, la communauté de Colobane pourra surmonter cette épreuve et envisager un avenir meilleur.
Le Front Démocratique pour des Élections Inclusives, regroupant les candidats recalés lors du récent processus électoral au Sénégal, a émis un communiqué de presse exprimant leur désaccord avec la décision du Conseil Constitutionnel annulant le décret présidentiel reportant l’élection présidentielle du 25 février 2024. Les candidats spoliés reconnaissent la décision de la plus haute juridiction du pays, mais exigent une révision complète du processus électoral pour garantir transparence et inclusion.
Selon les membres du collectif des candidats spoliés, la reprise intégrale du processus implique l’annulation de toutes les décisions antérieures relatives à l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024. Ils soulignent que le Conseil constitutionnel n’a pas explicitement ordonné la tenue de l’élection avant le 2 avril, et donc, appellent à une réévaluation complète du calendrier électoral.
Le collectif demande également à l’Exécutif de se conformer à cet esprit de renouveau et de remplir ses responsabilités dans l’intérêt général, la préservation de l’ordre public, de la paix et de la stabilité institutionnelle. Ils rejettent toute forme de manifestation susceptible de déstabiliser le pays, soulignant l’importance de l’unité et de la cohésion nationale dans ce contexte délicat.
Proposant une voie vers une élection présidentielle apaisée et inclusive, les candidats spoliés enjoignent les autorités compétentes, en particulier le Président de la République, à agir rapidement pour rétablir la confiance dans le processus électoral et garantir la stabilité du pays.
Ce communiqué met en lumière les tensions persistantes entourant le processus électoral au Sénégal et souligne l’urgence d’une action concertée pour assurer des élections justes et démocratiques, qui reflètent véritablement la volonté du peuple sénégalais. La manière dont les autorités répondront à ces demandes aura des implications cruciales pour l’avenir politique du pays.
Vous faites malhonnêtement un mauvais procès au Président Macky SALL. Tous les hommes animés de bonne foi reconnaissent que le report s’est imposé au président de la République pour des motifs bien évidents. Le bon sens n’autorise pas qu’on impute à Macky Sall ce report de la présidentielle. Sans trahir un secret de Polichinelle le président Macky SALL n’attendait que le 02 Avril 2024 pour partir, après avoir installé son successeur. Il avait organisé sa vie à partir du 02 avril, des vacances ensuite des voyages. Il n’est pas encore parti, qu’on l’appelle déjà es qualité un Grand Homme d’Etat qui a marqué l’Histoire du Sénégal. Dans le même esprit, pour ne pas gêner son successeur, il envisageait de s’installer provisoirement au Maroc. Aucun doute ne résiste face aux responsabilités évidentes des membres du Conseil constitutionnel qui ont failli dans leur mission. Après deux alternances démocratiques, le Sénégal ne pouvait pas se payer le luxe d’élections décriées impliquant la responsabilité des juges constitutionnels. Au-delà de l’aspect électoral, le Sénégal allait connaître une crise dans son système judiciaire à cause de la validation de la candidature d’un détenu poursuivi pour des faits graves contre la sûreté de l’Etat. C’est une offense aux Institutions que de valider la candidature d’un prisonnier. Ensuite, la mise à l’écart de Karim Wade relève d’un acte d’ostracisme que rien ne peut justifier. Je n’ose pas accuser les auteurs de racisme, comme l’ont déclaré certains observateurs téméraires. Dans son discours, le président de la République a fourni des arguments solides et suffisants pour justifier sa décision de reporter la présidentielle dans le but de sauvegarder la stabilité et la paix. Cet homme mérite des ovations nourries, pour avoir mis son image et sa crédibilité en jeu, en annonçant le report. Un tel sacrifice ne peut trouver sa justification que dans l’Amour qu’il porte pour le Sénégal. Ne peuvent pas être entachées par la presse occidentale, ces belles œuvres du Chef de l’Etat, à la tête du Sénégal. Cette presse occidentale, cachant son agenda, financée par des lobbies pour désinformer et amplifier. Cette lucidité et cette sagesse légendaires dont il s’est armées, lui ont inspiré cette décision d’arrêter ce processus électoral entaché d’irrégularités qui n’honorent guère la démocratie Sénégalaise. Que les partenaires du Sénégal sachent que le président Macky Sall qui s’est investi pendant plusieurs années au service de l’Afrique, de la démocratie et des Libertés, ne va pas s’inventer une carrière de dictateur pour 44 jours ou 10 mois. Il a une pleine conscience de la situation et œuvre pour l’unité des sénégalais dans un dialogue sincère. Le Sénégal est un Etat de droit qui a connu de grandes avancées démocratiques sous le magistère de Macky Sall. Il revient alors aux acteurs politiques de tout bord, de saisir la main tendue par le chef de l’Etat, pour épargner notre pays d’une crise qui, à la longue, risque de compromettre tous nos efforts de développement économique et social. C’est le lieu de saluer l’initiative heureuse prise par les anciens présidents Me Abdoulaye Wade et Abdou Diouf, qui, malgré leur opposition politique jadis, ont su se retrouver pour lancer un message de paix à leurs compatriotes. Une belle leçon est ainsi administrée à ce collectif de politiques perdants qui viennent de signer une contribution revancharde. L’un des signataires Abdoulaye BATHILY vient d’échouer lamentablement en Libye en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies. La crise dont il est chargé de résoudre en Libye, s’est empirée depuis sa nomination tant décriée par les parties prenantes au pays de Khadafi. Kader BOYE, Dior Fall SOW et leurs comparses complètent la liste des pastefiens encagoulés qui voient leur espoir s’effilocher et s’éloigner depuis l’emprisonnement de leur messie. C’est lieu de saluer la grandeur du Chef de l’Etat, Président de la République et Gardien de la Constitution Macky SALL qui est attaché aux valeurs républicaines et à l’Etat droit. Des valeurs qu’il a réaffirmées en s’engageant sans réserve à poursuivre le processus électoral, dans le sens indiqué par le Conseil Constitutionnel. Alors, allons dialoguer pour nous concerter au nom de l’intérêt supérieur de la nation, au nom.de la sécurité et de la stabilité de NOTRE Sénégal Vive l’unité nationale Samuel SARR Président du PLSS Ancien ministre d’Etat Wadiste Eternel et Mackyiste Éclairé
Malick Gackou, président du Grand parti et candidat déclaré à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024, a lancé un défi à ses concurrents politiques en les appelant à se conformer strictement aux dispositions constitutionnelles. Lors d’une conférence de presse tenue ce dimanche 18 février au siège de son parti, Gackou a invité spécifiquement Amadou Ba, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar, à rendre public son quitus fiscal et à clarifier sa nationalité.
Face aux accusations portées contre lui concernant une supposée nationalité polonaise, Gackou a vigoureusement défendu sa position en affirmant posséder exclusivement la nationalité sénégalaise, conforme aux exigences de la Constitution. Cette déclaration vise à dissiper toute incertitude entourant sa candidature et à renforcer sa légitimité auprès des électeurs.
En plus de ce défi, Gackou a présenté un calendrier électoral détaillé pour l’élection présidentielle, proposant la date du 3 mars 2024 pour le scrutin, avec une proclamation provisoire des résultats le 8 mars. Il a également prévu une période de contentieux de 72 heures, jusqu’au 11 mars, suivie de l’examen des recours pendant cinq jours, pour aboutir à une proclamation des résultats officiels le 17 mars. Dans le cas où un second tour serait nécessaire, Gackou a suggéré la date du dimanche 31 mars.
De manière significative, le candidat a également appelé à une réduction drastique de la durée de la campagne électorale, passant de 21 à seulement 10 jours. Cette proposition vise à concentrer les efforts des candidats sur des messages clairs et concis, tout en limitant les perturbations pour la population.
En ce qui concerne la décrispation politique, Gackou a pris une position ferme en demandant la libération de tous les détenus politiques, y compris des personnalités notables telles que Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye. Cette demande souligne l’engagement du candidat en faveur de la démocratie et de la justice, ainsi que sa volonté de garantir des élections libres et équitables.
Avec ces initiatives, Malick Gackou cherche à marquer sa différence dans la course à la présidence et à positionner son parti comme une force politique sérieuse, prête à relever les défis et à conduire le Sénégal vers un avenir meilleur. La réponse des autres candidats à ces défis et propositions pourrait façonner le paysage politique à l’approche des élections cruciales de 2024.
L’Assemblée nationale du Sénégal a émis une déclaration suite à la décision du Conseil constitutionnel d’annuler le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février, reportée au 15 décembre par une loi votée le 5 février. Dans son communiqué, l’Assemblée nationale a affirmé prendre acte de cette décision tout en exprimant ses préoccupations quant à son impact sur la souveraineté parlementaire.
La loi votée pour reporter l’élection présidentielle a été jugée contraire à la Constitution par le Conseil constitutionnel, ce qui a conduit à son annulation. Cette décision a suscité des réactions au sein de l’Assemblée nationale, qui estime que cela remet en question la souveraineté du pouvoir législatif.
L’Assemblée nationale a expliqué que la proposition de loi visait à accorder plus de temps aux autorités compétentes pour résoudre les dysfonctionnements observés dans le processus de validation des candidatures par le Conseil constitutionnel. Cette initiative émanait d’un groupe parlementaire de l’opposition et avait pour objectif de favoriser le dialogue pour remédier aux lacunes constatées.
Dans sa réaction, l’Assemblée nationale a réaffirmé son attachement aux valeurs de la démocratie et à la séparation des pouvoirs. Tout en respectant la décision du Conseil constitutionnel, elle a exprimé sa préoccupation quant à la préservation de la souveraineté parlementaire dans le processus législatif.
Cette situation soulève des questions importantes sur l’équilibre des pouvoirs et la gouvernance démocratique au Sénégal. Les prochains développements politiques et juridiques seront surveillés de près alors que le pays se prépare à poursuivre son processus électoral dans un climat de débat et de vigilance démocratique.
Le 37e sommet de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert à Addis-Abeba le samedi 17 février, a débuté sur fond de multiples crises et tensions à travers le continent. Parmi les sujets majeurs abordés figurent les changements anticonstitutionnels, les putschs militaires et les conflits en cours, mettant ainsi en lumière les défis considérables auxquels l’Afrique est confrontée.
Dans son discours inaugural lors de la séance plénière, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, n’a pas hésité à évoquer les crises graves affectant différents pays du continent. Il a mentionné le Soudan, en proie à des tensions internes exacerbées par ses élites dirigeantes, ainsi que la Libye, confrontée à des ingérences extérieures. De plus, il a souligné les politiques de lutte contre le terrorisme qui se révèlent inefficaces, la montée des changements anticonstitutionnels et la fragilité de la CEDEAO suite au retrait de certains pays du Sahel. La crise politique au Sénégal et la recrudescence de la violence dans l’est de la RDC ont également été évoquées.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, en tant qu’hôte du sommet, a mis en avant les progrès réalisés par l’Afrique depuis la fin de la colonisation, tout en soulignant les défis à venir. Il a notamment évoqué la nécessité d’une éducation pour tous, le thème principal du sommet, ainsi que les enjeux liés au changement climatique et à la réforme de l’architecture financière mondiale. Ces sujets ont été appuyés par Azali Assoumani, président comorien, qui a plaidé en faveur de l’exploitation de l' »économie bleue » comme levier de développement pour les Comores.
Par ailleurs, l’Afrique cherche à renforcer son influence sur la scène internationale, notamment depuis son admission au sein du G20 en septembre dernier.
Sur le plan international, la situation au Moyen-Orient, notamment la guerre à Gaza, a été au cœur des débats. Le secrétaire général de la Ligue arabe a dénoncé les actions qualifiées de « barbares » menées par Israël, tandis que le Premier ministre palestinien a remercié l’Union africaine pour son soutien à la Palestine.
En tant qu’invité d’honneur, le président brésilien Lula da Silva a été chaleureusement accueilli, plaidant pour un nouvel ordre mondial dans lequel l’Afrique jouerait un rôle central.
Enfin, la Mauritanie a été confirmée à la présidence tournante de l’Union africaine pour les douze prochains mois, avec l’Angola comme vice-président.
Cependant, les sujets les plus brûlants sont discutés en coulisses, notamment les violences croissantes dans l’est de la RDC. Un mini-sommet extraordinaire, initié par le président angolais João Lourenço, s’est tenu en marge du sommet pour aborder cette crise. Malgré les efforts pour faciliter le dialogue entre les parties, les relations exécrables entre le Rwanda et la RDC ont entravé les discussions. Des entretiens bilatéraux séparés entre les dirigeants congolais et rwandais sont prévus dans les prochaines semaines, sous la médiation de l’Angola.
La recherche de solutions aux crises internes et externes reste donc au cœur des préoccupations de l’UA, dans un contexte régional et international marqué par l’instabilité et les tensions croissantes.
Les médias internationaux (France 24, RFI, le Monde.fr, BBC NEWS, Le Point, entre autres), vous avez des actualités beaucoup plus préoccupantes et sur lesquelles vous pouvez aboyer. Le pus grand opposant de Poutine, Aleixei NAVALNY est mort en prison, écrivez là-dessus ! Beaucoup de sujets vous interpellent au quotidien parce que vous vivez pire chez vous:
– l’économie; le pouvoir d’achat qui fait défaut chez vous (46%)
-L’avenir incertain de votre système social,
-Le taux de déliquescence qui ne cesse de s’accroître chez vous,
-Vos multinationales qui polluent le monde et qui provoquent des risques environnementaux énormes,
-L’insécurité, avec le terrorisme dans vos foyers,
-l’intensification des cyberrisques dans vos pays,
-Vos cultivateurs sont dans les rues, ils manifestent leur colère,
-Trop SDF chez vous,
-Le taux de chômage élevé chez vous, avec une grande majorité de votre jeunesse sans emploi,
-Les problèmes d’ordre géopolitiques qui vous rattrapent,
-Votre diplomatie obsolète et même devenue incapable à cause de votre ingérence injustifiée dans d’autres pays dans lesquels vous êtes chassés,
-La corruption chez vous,
-Votre ex-président accusé de choses graves,
-Etc… Des problèmes, vous en avez assez, mais vous préférez consacrer toute votre énergie sur les questions internes de nos pays. En moins de 72h, dans vos médias, plus de 50 articles sur l’actualité politique du Sénégal ??? C’est hallucinant comme si le monde n’a pas d’autres problèmes plus urgents. Des articles dont, les esprits et les lettres en disent beaucoup plus sur les motivations ! Nous comprenons que votre démarche très dégueulasse est entretenue par des Médias nationaux, par de mauvais politiques, mais aussi par des « Sociétés Civiles » et des « Panafricons », qui ne sont rien d’autre que des traîtres dont les âmes sont vendues depuis belle lurette contre de la reconnaissance, de la « bénédiction » et des chèques cadeaux. Foutez la paix au Sénégal ! Le Président Macky SALL est beaucoup plus intelligent, beaucoup plus cultivé, et beaucoup plus digne que vos Présidents. Nous savons tous que ces derniers n’ont aucunes solutions structurelles à vous proposer si ce n’est: diaboliser, déstabiliser, agresser et voler les ressources d’autres pays. Vous vivez de ça ! Malick GUEYE, bouclier du Président Macky SALL
Le mouvement citoyen Aar Sunu Élection (Protégeons notre élection) a salué la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal. Lors d’une conférence de presse ce vendredi 16 février, ce regroupement de diverses composantes de la société civile s’est dit fier de cette « première victoire » et a réaffirmé son engagement à accompagner cette décision forte du Conseil constitutionnel.
« Nous restons debout pour que rendez-vous soit pris avec le peuple sénégalais pour que cette souveraineté qu’on a tenté de lui usurper lui revienne de droit. Et ceci ne sera effectif que le jour du scrutin », a déclaré avec fermeté Elimane Habi Kane, porte-parole du jour.
« Tant qu’on ne nous aura pas dit que l’élection présidentielle se tiendra le 3 ou le 10 mars, nous n’avons pas encore atteint notre objectif », a ajouté le président de Legs Africa, soulignant la nécessité de rester mobilisé jusqu’à ce que la date du scrutin soit officiellement fixée.
Parlant de la marche prévue pour le samedi 17 février à 11h, de Sipres au rond-point Liberté 6, Aar Sunu Élection a affirmé avoir convenu de l’itinéraire avec les autorités. Malgré l’attente d’une confirmation officielle, le mouvement se dit confiant quant à l’autorisation de cette manifestation pacifique.
« Il ne faut pas qu’on dorme sur nos lauriers en pensant que tout est réglé », a prévenu Moundiaye Cissé, représentant des organisations de la société civile présentes à la conférence de presse, mettant en garde contre tout relâchement prématuré de la vigilance.
Bien que le président Macky Sall ait pris acte de la décision du Conseil constitutionnel selon un communiqué de la présidence de la République, M. Cissé a évoqué un « piège » potentiel dans les concertations annoncées. « Si on s’engage à des concertations non encadrées, on dépasserait la date du 2 avril », a-t-il mis en garde.
Aar Sunu Élection a proposé les dates du 3 ou 10 mars pour permettre aux candidats à la Présidentielle de rattraper les jours de campagne perdus, tout en soulignant que sur le plan technique et matériel, le Sénégal est prêt à organiser l’élection dès le 25 février.
Cette prise de position ferme et engagée de la part d’Aar Sunu Élection reflète la détermination de la société civile sénégalaise à défendre la démocratie et à garantir la transparence et l’intégrité du processus électoral.
La récente libération de plusieurs partisans de Ousmane Sonko par le président Macky Sall n’est pas passée inaperçue pour Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une conférence de presse ce vendredi au siège de la coalition Khalifa Président, le candidat à la présidence de 2024 a exprimé sa satisfaction tout en soulevant des interrogations sur les motifs sous-jacents à cette vague de libérations.
« Je me réjouis de la libération des détenus, parce que je fais partie de ceux qui ont dénoncé l’arrestation de ces otages, de ces prisonniers politiques. C’est la première fois, dans ce pays, qu’on se retrouve avec presque 1 000 détenus politiques », a-t-il déclaré.
Cependant, Khalifa Sall veut comprendre les tenants et aboutissants de cette décision. « Est-ce que c’est pour des raisons politiques qu’ils ont été arrêtés ? Pas tous, parce que ceux qui ont posé des actes criminels, on ne peut pas les défendre. Mais que les acteurs politiques qui ont été arrêtés, incarcérés pour des délits d’opinion ou autres, qu’on les libère n’est que justice. Et nous nous en réjouissons. Ma seule interrogation, c’est la contrepartie. À quoi et de quoi ? C’est ça la question que je pose à tout le monde et qu’on se pose nous tous. Qu’est-ce qui s’est dit, qu’est-ce qui a été fait, qu’est-ce qui s’est passé pour qu’on en arrive-là ? Les citoyens sénégalais veulent savoir », a-t-il ajouté.
Cette réflexion de Khalifa Sall soulève des interrogations légitimes quant aux motivations réelles derrière ces libérations et met en lumière la nécessité de transparence dans les actions politiques.
La libération de ces détenus, considérés par certains comme des prisonniers politiques, intervient dans un contexte tendu marqué par la crise politique au Sénégal. Depuis l’annulation de l’élection présidentielle initialement prévue fin février et son report au 15 décembre 2024, le pays traverse une période de turbulences politiques sans précédent.
Khalifa Sall, en exprimant ses préoccupations quant à d’éventuelles contreparties à ces libérations, met en lumière l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la conduite des affaires publiques. Dans un climat politique déjà marqué par la suspicion et la méfiance, il est essentiel que les décisions des autorités soient clairement motivées et expliquées pour éviter toute confusion et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques.
En tant que candidat à la présidence, Khalifa Sall incarne une voix critique et vigilante dans le paysage politique sénégalais, appelant à la responsabilité et à la redevabilité des acteurs politiques. Sa démarche témoigne de son engagement en faveur de la démocratie et de la justice sociale, valeurs fondamentales pour l’avenir du Sénégal.
Alors que le pays s’engage dans une période de transition politique cruciale, marquée par l’organisation prochaine de l’élection présidentielle, les interrogations de Khalifa Sall rappellent l’importance de la transparence et de l’intégrité dans la construction d’un avenir politique stable et démocratique.
La France a émis vendredi un appel pressant aux autorités sénégalaises pour qu’elles respectent la décision prise par le Conseil constitutionnel du pays, annulant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall.
Dans un communiqué, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay a déclaré que la France « prend acte de la décision du Conseil constitutionnel du 15 février » et « appelle les autorités et tous les acteurs sénégalais à la respecter (…) dans son entièreté, et à organiser les élections dans les meilleurs délais ».
La France a également encouragé toutes les parties sénégalaises à travailler à l’apaisement du climat politique, soulignant la longue tradition démocratique du Sénégal.
Cette déclaration intervient après l’appel similaire de l’Union européenne à toutes les parties prenantes au Sénégal pour qu’elles respectent la décision du Conseil constitutionnel.
Le Sénégal, réputé pour sa stabilité dans une région secouée par les coups d’État et les troubles politiques, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire post-indépendance, marquée par l’annulation surprise de l’élection présidentielle prévue le 25 février et le report ultérieur de celle-ci au 15 décembre par le Parlement.
Cependant, la Cour constitutionnelle sénégalaise a invalidé ce report et annulé le décret présidentiel modifiant le calendrier électoral, à seulement trois semaines de l’échéance initiale.
Suite à cette décision historique des « Sages », le pays attend désormais la réaction du président Macky Sall et espère obtenir des clarifications sur la nouvelle date et les modalités du scrutin présidentiel.
La coalition Khalifa Président 2024 a exprimé sa satisfaction à l’égard de la décision prise par le Conseil constitutionnel d’annuler le décret reportant l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 16 février, Khalifa Ababacar Sall, candidat de cette coalition, a salué cette décision qu’il qualifie d’historique, soulignant qu’elle réaffirme la place du Sénégal en tant que modèle démocratique.
Khalifa Sall a déclaré que cette décision replaçait le Sénégal sur la voie de la démocratie et remplissait de fierté tous les citoyens épris de liberté et de justice. Il a félicité le Conseil constitutionnel pour avoir répondu aux attentes du peuple sénégalais, affirmant que malgré les défis rencontrés, le Sénégal avait les moyens et la capacité de se relever.
Concernant la fixation de la nouvelle date de l’élection présidentielle, Khalifa Sall a souligné l’importance du dialogue entre tous les acteurs politiques pour parvenir à un consensus. Il a insisté sur le fait que le processus électoral devrait être poursuivi dans les meilleurs délais, avec la participation active des 20 candidats retenus. Khalifa Sall a appelé à un dépassement de soi et à une responsabilité collective pour garantir que le Sénégal maintienne son statut de vitrine de la démocratie africaine.
Par ailleurs, Khalifa Sall a invité les partenaires politiques, notamment les camarades socialistes et de la gauche, à rejoindre sa coalition pour travailler ensemble à la victoire lors de l’élection présidentielle de 2024. Il a souligné l’importance de l’unité et de la cohésion pour mener à bien les changements nécessaires pour le développement du pays.
En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé l’engagement de sa coalition à œuvrer pour l’organisation d’une élection présidentielle dans le respect des délais constitutionnels, tout en mettant en avant l’importance du dialogue et de l’unité nationale pour garantir le succès de ce processus démocratique.
La décision du Conseil constitutionnel d’annuler le décret de report de l’élection présidentielle a été accueillie favorablement par diverses parties prenantes de la société sénégalaise. Les médias nationaux ont relayé les réactions de plusieurs personnalités politiques, de la société civile et d’autres acteurs clés.
Le ministre de l’Agriculture Aly Ngouille Ndiaye a souligné l’importance du dialogue dans le processus de fixation de la date de l’élection présidentielle. Il a affirmé que cette décision du Conseil constitutionnel devrait inciter tous les acteurs politiques à s’engager dans des discussions constructives pour parvenir à un consensus sur la date du scrutin.
D’autre part, le mouvement « Y en a marre », représenté par Aliou Sané, a salué l’annulation du décret de report de l’élection présidentielle. Sané a exprimé sa satisfaction quant à la libération de plus de 130 détenus politiques, tout en insistant sur la nécessité de garantir la justice pour les actes répréhensibles commis depuis mars 2021.
De son côté, la coalition Action Républicaine a appelé à la paix et au dialogue pour surmonter la crise politique actuelle. Son coordonnateur, El Hadji Almareme Faye, a mis en garde contre les tentatives de déstabilisation du pays et a exhorté toutes les parties à respecter les décisions des institutions constitutionnelles.
L’Union européenne a également réagi à la situation politique au Sénégal, appelant toutes les parties à respecter la décision du Conseil constitutionnel et à œuvrer pour l’organisation des élections présidentielles dans les meilleurs délais. Elle a exprimé sa préoccupation concernant les troubles sociaux et les violences lors des manifestations, appelant à des enquêtes transparentes sur les décès et les violations des droits de l’homme.
Enfin, la société civile sénégalaise continue de jouer un rôle crucial dans la promotion de la démocratie et de la justice. Plusieurs organisations ont appelé à la transparence et à l’intégrité dans le processus électoral, soulignant l’importance de la participation citoyenne et de la responsabilité des autorités dans la gestion de la crise politique.
Suite à la décision du Conseil constitutionnel concernant la date de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal, Aly Ngouille Ndiaye, ancien ministre de l’Agriculture et candidat à cette élection, a souligné l’importance du dialogue comme moyen de déterminer la date du scrutin.
Dans une récente interview accordée à nos confrères de la Rfm, Aly Ngouille Ndiaye a affirmé que « c’est par le dialogue qu’on peut fixer la date de l’élection ». Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par des discussions et des débats intenses autour de la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024.
Pour Ngouille Ndiaye, le dialogue représente la voie la plus appropriée pour résoudre les divergences et parvenir à un consensus sur la date de l’élection présidentielle. Il insiste sur la nécessité d’une participation active de toutes les parties concernées afin de garantir un processus décisionnel inclusif et transparent.
L’appel au dialogue lancé par Aly Ngouille Ndiaye met en lumière l’importance de rechercher des solutions concertées dans un climat de respect mutuel et de compréhension des différents points de vue. Il s’agit d’une invitation à transcender les tensions politiques et à privilégier le dialogue constructif pour préserver la stabilité et la démocratie au Sénégal.
Alors que le pays traverse une période de turbulences politiques, les propos de Ngouille Ndiaye reflètent une volonté de trouver des solutions pacifiques et consensuelles pour surmonter les défis actuels et garantir la tenue d’élections libres et équitables dans le respect des principes démocratiques fondamentaux.
Dans cette optique, le dialogue devient un instrument essentiel pour restaurer la confiance entre les différentes parties prenantes et renforcer les institutions démocratiques du pays. En encourageant un processus de dialogue ouvert et transparent, Aly Ngouille Ndiaye contribue ainsi à promouvoir la stabilité politique et sociale au Sénégal.
Par Décision n° 1/C/2024 en date du 15 février 2024, le Conseil constitutionnel a rendu une décision importante concernant la situation politique actuelle. Cette décision a notamment invalidé la loi portant dérogation aux dispositions de l’article 31 de la constitution, ainsi que le décret n° 2024-106 du 03 février 2024, jugé dépourvu de base légale.
De plus, le Conseil constitutionnel a constaté l’impossibilité d’organiser l’élection présidentielle à la date initialement prévue et a invité les autorités compétentes à la tenir dans les meilleurs délais.
SEM le Président de la République a pris acte de cette décision, soulignant qu’elle s’inscrit dans le cadre des mécanismes juridictionnels normaux de la démocratie et de l’État de droit tels que consacrés par la constitution sénégalaise.
Le Président de la République entend donc faire pleinement exécuter la décision du Conseil constitutionnel. À cet effet, il entamera rapidement les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais.
Après l’annonce de la libération de plus de 130 détenus, dont certains politiques, dans le cadre d’une tentative de détente politique, Aliou Sané, coordonnateur du mouvement « Y en a marre », a vivement réagi. Connu pour son engagement en faveur des droits de l’homme et de la justice sociale, Sané a exprimé son refus catégorique de bénéficier d’une amnistie au nom de l’effacement des crimes et exactions commis au Sénégal depuis mars 2021.
Arrêté en octobre près du domicile de Ousmane Sonko lors d’un épisode de tension politique, Aliou Sané a été incarcéré sous l’accusation d’actes compromettant la sécurité publique et entraînant des troubles politiques graves. Sa détention arbitraire a suscité une vague d’indignation et de soutien tant au niveau national qu’international.
Dans une déclaration relayée par Libération, Sané a souligné qu’il ne consentira jamais à être libéré au prix de l’oubli des injustices et des atteintes aux droits humains perpétrées au Sénégal. Il rejette ainsi toute idée d’amnistie qui pourrait conduire à l’impunité pour les auteurs de ces actes répréhensibles.
Malgré son placement sous contrôle judiciaire à la suite de l’ouverture d’une information judiciaire sur son affaire, le parquet a fait appel pour réclamer son placement sous mandat de dépôt, une demande finalement acceptée par la Chambre d’accusation.
La position ferme d’Aliou Sané réaffirme son engagement envers la justice et la vérité, ainsi que son refus de toute solution politique qui compromettrait la responsabilité des auteurs de violences et d’abus. Son refus d’être associé à une amnistie témoigne de sa détermination à poursuivre le combat pour la démocratie et les droits fondamentaux au Sénégal.
L’Union européenne a émis un appel ce vendredi à toutes les parties prenantes au Sénégal afin de respecter la décision du Conseil constitutionnel invalidant le report de l’élection présidentielle décidé par le président Macky Sall. Cette déclaration intervient après que le Conseil constitutionnel ait annulé la veille la décision du chef de l’État de repousser l’élection présidentielle prévue à la fin du mois de février.
Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, a déclaré que l’UE « appelle toutes les parties à respecter cette décision et à mettre en œuvre tous les moyens pour organiser les élections selon les directives du Conseil, c’est-à-dire dans les meilleurs délais ».
Elle a souligné que l’annonce du report du scrutin au 15 décembre 2024 avait eu un impact significatif sur la stabilité et la cohésion sociale du pays. L’UE a également exprimé ses inquiétudes concernant les manifestations qui ont eu lieu à travers plusieurs villes du Sénégal, entraînant la mort d’au moins trois personnes, ainsi que de nombreux blessés et arrestations.
L’Union européenne, tout comme les Nations unies, a appelé à la mise en place d’enquêtes sur ces événements et a condamné l’utilisation disproportionnée de la force contre les manifestants, ainsi que les restrictions de l’espace civique. Elle a insisté sur la nécessité d’établir la vérité sur les circonstances des décès et a appelé les autorités à garantir les libertés fondamentales, notamment la liberté de manifestation pacifique.
Cette déclaration de l’UE reflète son engagement en faveur de la démocratie, de l’état de droit et du respect des droits de l’homme au Sénégal, et appelle à un retour rapide à un processus électoral transparent et inclusif dans le pays.
L’annonce du décès de l’opposant russe Alexeï Navalny dans la prison de l’Arctique où il purgait une peine de 19 ans de prison a suscité une onde de choc tant en Russie qu’à l’échelle internationale. Les services pénitentiaires (FSIN) ont confirmé la nouvelle, indiquant que Navalny s’était senti mal après une promenade et que malgré les tentatives de réanimation, il n’a pas survécu. Les causes exactes de sa mort sont actuellement en cours d’établissement.
Cette annonce a été suivie d’une déclaration de la porte-parole de Navalny, Kira Iarmich, affirmant que les soutiens de l’opposant n’avaient pas encore été officiellement informés de sa mort en prison. Un de leurs avocats se rendait sur place pour obtenir des informations précises.
Agé de 47 ans, Navalny purgeait une lourde peine de prison pour « extrémisme » dans des conditions réputées très difficiles. Ses procès ont été largement dénoncés comme politiques, visant à réprimer son opposition au président russe Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine a été informé du décès, selon son porte-parole Dmitri Peskov. Navalny avait récemment été le protagoniste de plusieurs procès auxquels il participait par vidéo, apparaissant amaigri et affaibli, suite à une grève de la faim et à un empoisonnement dont il avait miraculeusement survécu en 2020.
Dans ses déclarations lors de son procès pour « extrémisme », Navalny avait critiqué violemment l’assaut russe contre l’Ukraine, qualifiant cette action de « guerre la plus stupide et la plus insensée du XXIe siècle ». Ses messages en ligne dénonçaient également les brimades subies en prison.
La disparition de Navalny intervient dans un contexte où les opposants politiques en Russie, notamment Navalny lui-même, ont été systématiquement réprimés ou forcés à l’exil ces dernières années. La répression s’est encore intensifiée depuis le début de l’assaut de Moscou en Ukraine en 2022.
Cette nouvelle suscite des interrogations et des réactions dans le monde entier, mettant en lumière les enjeux liés aux droits de l’homme et à la liberté d’expression en Russie, ainsi que l’impact potentiel sur la scène politique russe et les relations internationales.
Le candidat à l’élection présidentielle de 2024, Mamadou Lamine Diallo, président de la Coalition MLDTEKKI2024, a pris un engagement significatif en signant la Charte pour une pêche durable. Cet événement, qui s’est déroulé ce jeudi 15 février 2024 à la maison des pêcheurs de Ouakam, marque un pas important vers une gestion plus responsable des ressources maritimes du Sénégal.
La Charte, initiée par la Coalition nationale pour une pêche durable, présente 13 points cruciaux pour assurer la pérennité de l’activité de pêche dans le pays. En apposant sa signature, Mamadou Lamine Diallo affirme son engagement à mettre en œuvre des réformes profondes dans le secteur de la pêche, en collaboration avec toutes les parties prenantes.
Dans ses déclarations lors de la cérémonie, Mamadou Lamine Diallo a souligné l’importance de la sécurité des citoyens, notamment des jeunes, en appelant à la mise en place de programmes d’apprentissage de la natation dans les écoles et les daaras. Il a également insisté sur la nécessité de revoir la gouvernance du secteur de la pêche, en encadrant davantage les pouvoirs du président de la République et en favorisant une gestion collective et transparente.
Abdoulaye Ndiaye, porte-parole de la Coalition pour une pêche durable, a expliqué que la Charte vise à instaurer des pratiques durables dans le domaine de la pêche. Parmi les mesures phares, il a mentionné l’arrêt de la délivrance de licences de pêche dans les zones déjà pleinement exploitées, ainsi que la réalisation d’un audit sur l’accord de pêche entre le Sénégal et l’Union européenne, en vigueur depuis 12 ans.
En concluant ses propos, Mamadou Lamine Diallo a annoncé une nouvelle approche de gouvernance dans le secteur de la pêche, basée sur la consultation et la collaboration avec toutes les parties prenantes. Il a également souligné l’importance de mettre fin à la pêche illicite et de garantir que les ressources maritimes profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.
La signature de la Charte des pêcheurs par Mamadou Lamine Diallo représente un engagement fort en faveur d’une gestion responsable et durable des ressources marines du Sénégal. Cet acte témoigne de sa volonté de placer les intérêts du pays et de ses citoyens au cœur de son action politique, en vue de préserver l’avenir de la pêche et des communautés qui en dépendent.
Le Conseil constitutionnel du Sénégal vient de prendre une décision historique en annulant le report de l’élection présidentielle qui avait été initialement planifié. Cette décision, qui survient après une période de turbulences politiques et d’incertitudes, ouvre une nouvelle phase dans le paysage politique sénégalais et soulève des questions cruciales sur l’avenir démocratique du pays.
Dans son annonce, le Conseil constitutionnel a invoqué l’impossibilité d’organiser le scrutin présidentiel à la date qui avait été fixée à l’origine. Cette impossibilité découle de divers facteurs, notamment des contraintes logistiques, des tensions politiques et des contestations sociales. Face à cette situation, le Conseil constitutionnel a pris une décision courageuse en réaffirmant l’importance de respecter les délais constitutionnels et en réclamant la tenue des élections dans les meilleurs délais.
Cependant, au-delà de cette décision, le Conseil constitutionnel a également souligné la nécessité d’un dialogue politique inclusif pour garantir des élections libres, justes et transparentes. Cette mention est particulièrement significative car elle met en lumière les défis majeurs auxquels le Sénégal est confronté en matière de démocratie et de gouvernance. En effet, sans un dialogue politique constructif et une volonté commune de toutes les parties prenantes de résoudre les différends politiques, il est difficile d’assurer la crédibilité et la légitimité des élections.
Cette décision du Conseil constitutionnel ouvre ainsi la voie à une période de réflexion et de dialogue au sein de la classe politique sénégalaise. Les acteurs politiques sont appelés à mettre de côté leurs divergences partisanes et à travailler ensemble pour trouver des solutions aux défis auxquels le pays est confronté. Cela nécessite un engagement ferme en faveur de la démocratie, de l’état de droit et des principes de bonne gouvernance.
En outre, cette décision souligne également l’importance du respect des institutions démocratiques et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le Conseil constitutionnel a démontré son rôle crucial dans la protection de la Constitution et dans la garantie des droits et libertés fondamentaux des citoyens. Cette décision renforce la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’importance des institutions démocratiques dans la préservation de la stabilité et de la démocratie du pays.
Dans un contexte où de nombreux pays africains font face à des défis similaires en matière de démocratie et de gouvernance, la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal est un exemple inspirant de l’importance de la primauté du droit et du respect des institutions démocratiques. Elle envoie un message fort aux citoyens sénégalais et à la communauté internationale sur l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la justice.
En conclusion, l’annulation du report de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel du Sénégal représente un tournant décisif dans l’histoire politique du pays. Cette décision souligne l’importance du respect des délais constitutionnels et du dialogue politique pour garantir des élections crédibles et démocratiques. Elle renforce également la confiance du peuple sénégalais dans le système judiciaire et confirme l’engagement du pays en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance.
Dans un climat politique tendu marqué par des contestations et des tensions sociales, le président sénégalais Macky Sall a récemment décidé d’entreprendre une démarche de réconciliation nationale en ordonnant la libération de plusieurs individus détenus pour des motifs politiques. Cette annonce intervient après une période de troubles politiques et sociaux, marquée par des manifestations, des affrontements et une polarisation croissante de l’opinion publique.
Cette décision a été accueillie avec un mélange de soulagement et de scepticisme parmi la population sénégalaise. D’un côté, certains saluent cette initiative comme un pas important vers l’apaisement des tensions et la promotion du dialogue politique. De l’autre côté, des voix s’élèvent pour exprimer des préoccupations quant à la sincérité et à l’efficacité de cette démarche, craignant qu’elle ne soit qu’un geste superficiel destiné à calmer les critiques nationales et internationales.
Parmi les personnes libérées, on trouve des personnalités politiques, des militants, des journalistes et des activistes qui avaient été arrêtés dans le contexte de différentes affaires politiques et sociales. Certains avaient été incarcérés pour leur participation à des manifestations ou pour avoir exprimé des opinions critiques à l’égard du gouvernement en place. Leur libération a été saluée par les organisations de défense des droits de l’homme et de la société civile, qui y voient un signe positif de progrès vers un climat politique plus ouvert et inclusif.
Cependant, cette libération ne résout pas tous les problèmes qui ont alimenté les tensions politiques au Sénégal. Des questions fondamentales persistent, telles que les libertés civiques, la transparence électorale, la justice sociale et la gouvernance démocratique. De nombreux observateurs soulignent également la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’un dialogue politique inclusif pour aborder les causes profondes des tensions politiques et sociales dans le pays.
Par ailleurs, cette décision de libération intervient dans un contexte régional et international complexe, marqué par des pressions diplomatiques et des enjeux géopolitiques. Le Sénégal se trouve au carrefour de plusieurs intérêts politiques et économiques, ce qui rend sa stabilité politique d’autant plus cruciale pour la région et pour ses partenaires internationaux.
En conclusion, la libération de détenus politiques au Sénégal représente un premier pas vers la réconciliation nationale et l’apaisement des tensions politiques. Cependant, pour que ce processus soit véritablement efficace et durable, il est essentiel de s’attaquer aux causes profondes des tensions politiques et sociales et d’engager un dialogue inclusif et constructif entre toutes les parties prenantes de la société sénégalaise.
Le Ministère de l’Éducation Nationale (MEN) a pris une position ferme face aux récentes perturbations du système éducatif, attribuées à des débrayages non liés à des raisons scolaires. Dans une note rendue publique, le MEN a dénoncé les actions de certains syndicats d’enseignants affiliés au « Cadre de concertation des syndicats de l’enseignement », les accusant d’appeler à des débrayages pour des motifs non professionnels.
Ces perturbations, selon le MEN, compromettent le déroulement du calendrier scolaire et menacent le droit à l’éducation des élèves. Le ministère a rappelé que bien que le droit de grève soit reconnu par la Constitution, il doit être exercé dans le respect des lois en vigueur. Toute cessation de travail en violation de ces dispositions peut entraîner des sanctions disciplinaires.
Le MEN a souligné que les débrayages motivés par des considérations politiques, plutôt que professionnelles, sont également passibles de sanctions. Le gouvernement, affirme la note, prendra les mesures nécessaires pour assurer le respect de la réglementation et la continuité des enseignements.
Cependant, le ministère a tenu à saluer l’attitude responsable de la majorité des enseignants, qui continuent à travailler pour l’amélioration du système éducatif. Il a réaffirmé son engagement à fournir une éducation de qualité et à garantir le bien-être et la sécurité des élèves dans les écoles.
Cette déclaration du MEN intervient dans un contexte où le système éducatif est déjà fragilisé par la pandémie et d’autres défis. Elle souligne l’importance de préserver la stabilité et la continuité de l’enseignement pour le bien-être des élèves et le développement de la société dans son ensemble.
Une onde de choc a secoué le marché « Syndicat » de Bambey alors qu’un commerçant local, A. Diallo, a mis fin à ses jours de manière tragique en s’immolant par le feu. Le désespoir et la perplexité ont envahi la communauté face à cet acte aussi violent que mystérieux.
L’homme, âgé de plus de 45 ans et marié à deux épouses, a choisi le cimetière de Léona comme théâtre de son geste fatal. Son corps sans vie a été découvert, plongeant ses proches dans un abîme de tristesse et de désolation.
Les raisons derrière ce geste extrême restent floues, bien que des allusions à des causes métaphysiques aient été évoquées. Certains suggèrent que Diallo appartenait à une famille tourmentée par des forces surnaturelles, ce qui aurait pu contribuer à sa décision tragique.
L’annonce de cette tragédie a suscité un profond émoi au sein de la communauté, qui peine à comprendre les motivations qui ont conduit à cet acte désespéré. L’affaire reste ouverte et sous investigation, tandis que le corps de Diallo a été transporté à Diourbel pour des procédures administratives ultérieures.
Cette tragique affaire souligne les défis complexes auxquels peuvent être confrontées les communautés, et rappelle l’importance cruciale de soutenir ceux qui sont en détresse émotionnelle et de promouvoir un dialogue ouvert sur les questions de santé mentale. En cette période de deuil, la solidarité et le soutien mutuel seront essentiels pour aider la communauté de Bambey à surmonter cette épreuve difficile.
Ce jeudi 15 février 2024 restera gravé dans la mémoire des habitants de Ziguinchor, alors qu’ils ont accompagné Landing Camara Diédhiou, un jeune élève du lycée de Djinabo, dans sa dernière demeure au cimetière de Kanténe. Les cloches de la tristesse ont résonné aux alentours de 10 heures, alors que la communauté pleurait la perte d’un être cher, dont la vie a été brutalement interrompue lors des récentes manifestations du 10 février 2024 à Ziguinchor.
La cérémonie funéraire a été empreinte d’une profonde émotion, alors que la famille, les amis et les camarades de Landing Camara Diédhiou ont rendu un dernier hommage à celui qui aurait dû avoir toute une vie devant lui. Les larmes et les prières ont accompagné son cercueil jusqu’à sa tombe, symbolisant la douleur et le chagrin ressentis par ceux qui l’ont aimé et côtoyé.
Le décès tragique de Landing Camara Diédhiou est une cruelle illustration des conséquences souvent dévastatrices des troubles sociaux et politiques sur la vie des individus innocents. Son départ prématuré laisse un vide insurmontable dans le cœur de sa famille, de ses amis et de sa communauté, et rappelle à tous la fragilité de la vie humaine et l’importance de préserver la paix et la sécurité pour tous.
Alors que Ziguinchor pleure la perte de l’un des siens, cette tragédie devrait également servir de rappel poignant pour tous les acteurs politiques et sociaux, les exhortant à œuvrer en faveur d’un dialogue pacifique et constructif pour éviter de tels drames à l’avenir. En honorant la mémoire de Landing Camara Diédhiou, la communauté s’engage à ne pas oublier son sacrifice et à poursuivre son combat pour la justice et la paix dans la région.
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a récemment rejeté catégoriquement les allégations faisant état de sanctions imposées au footballeur international sénégalais, Krépin Diatta, par la Confédération Africaine de Football (CAF). Cette clarification intervient après la publication d’un article dans le quotidien L’Observateur, suggérant que le joueur avait été sanctionné disciplinairement.
Selon le communiqué officiel de la FSF, Krépin Diatta a été soumis à une enquête disciplinaire de la part de la CAF, suite à des propos présumés accusant l’instance continentale de corruption. Ces déclarations auraient été enregistrées à l’insu du joueur et en dehors d’une interview officielle en zone mixte, par des organes de presse français.
Assisté par le Département juridique de la FSF, Krépin Diatta a répondu par écrit à la demande d’explications de la CAF concernant les échanges en question. Par la suite, le joueur a été auditionné par le jury disciplinaire le lundi 5 février 2024, où il aurait nié catégoriquement les allégations de corruption qui pesaient contre lui.
Toutefois, la FSF a précisé qu’elle n’avait reçu aucune notification officielle de la part de la CAF concernant une décision dans cette affaire. De même, aucune publication officielle de la CAF n’a été portée à leur connaissance. La FSF a réaffirmé son engagement à respecter les règles disciplinaires de la CAF et à collaborer étroitement avec le joueur tout au long de cette procédure.
Il est important de noter que Krépin Diatta n’a jamais été sanctionné pour des comportements répréhensibles au cours de sa carrière, selon la FSF. La fédération a assuré qu’elle prendrait les mesures appropriées une fois qu’une décision aura été rendue par les instances compétentes de la CAF.
Cette déclaration de la FSF vise à apporter des éclaircissements sur la situation et à dissiper toute confusion ou désinformation concernant les prétendues sanctions infligées à Krépin Diatta.
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 14 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL. A l’entame de sa communication, le Président de la République, en ce mercredi des Cendres, a souhaité à la communauté chrétienne, un excellent mois de Carême : période de pénitence, de solidarité et de prières pour la paix et la stabilité du Sénégal. Le Chef de l’Etat a ensuite adressé ses chaleureuses félicitations au Khalife général des Layènes, Serigne Mamadou Matar LAHI et à la Communauté Layène, suite au succès des célébrations de la 144ème édition de l’Appel de Seydina Limamou LAHI, qui s’est déroulée les 10 et 11 février 2024. Revenant sur le développement de l’Enseignement supérieur et la transformation du système éducatif, le Président de la République a rappelé la priorité qu’il accorde au secteur de l’Education en général. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller au bon fonctionnement des Universités publiques afin de consolider les performances de notre système d’Enseignement supérieur et la qualité du capital humain national. Le Président de la République a notamment souligné l’impératif de promouvoir un climat scolaire et universitaire serein, ainsi que la nécessité d’une mutualisation des programmes, des ressources humaines et des fonctions support des universités en vue d’une optimisation des ressources financières mobilisées pour asseoir l’excellence universitaire dans le cadre du Plan Sénégal Emergent (PSE). Le Chef de l’Etat a, dès lors, demandé, au Premier Ministre et aux Ministres concernés, de tenir une concertation-revue avec la communauté universitaire afin de trouver les voies et moyens rapides d’assurer le déroulement normal des enseignements et le déploiement adéquat des œuvres sociales. Le Président de la République a, par ailleurs, rappelé l’importance primordiale qu’il accorde à la finalisation intégrale des infrastructures de l’Université du Sine-Saloum El Hadji Ibrahima NIASS (USSEIN) et au lancement des travaux de construction de l’Université Souleymane NIANG de Matam et de l’Université du Sénégal oriental. Enfin, le Chef de l’Etat a demandé aux Ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de faire un point hebdomadaire, en Conseil des ministres, sur la situation pédagogique et sociale dans les écoles et universités. Revenant sur les préparatifs de l’exploitation de nos ressources en hydrocarbures, le Président de la République a salué l’arrivée dans les eaux territoriales sénégalaises du navire FPSO (Floating Production Storage and Offloading ou FPSO) ou unité flottante de production, de stockage et de déchargement Léopold Sédar SENGHOR dans le cadre du projet Woodside SANGOMAR FPSO Sénégal. Le Chef de l’Etat a félicité le Gouvernement, notamment les Ministres chargés des Finances et du Pétrole, PETROSEN HOLDING SA et toutes les parties impliquées, pour le pilotage réussi de cette opération de grande envergure, avec ce bâtiment qui lance le processus d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières. Le Président a ainsi demandé au Premier Ministre de tenir une réunion d’évaluation avec tous les acteurs publics et privés concernés, notamment le Secrétariat du COS – PETROGAZ, en vue d’assurer la mise en opération optimale du FPSO Léopold Sédar SENGHOR
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
la modernisation de la liaison maritime Dakar-Gorée et les travaux du mémorial de Gorée : en félicitant le Ministre des Pêches et de l’Economie maritime et le Directeur général du Port autonome de Dakar pour le pragmatisme et les diligences accomplies en vue de la modernisation, dans la sécurité et la sûreté, des transports maritimes entre Dakar et l’îlemémoire. Le Président de la République a, en outre, demandé aux Ministres en charge du Patrimoine historique, des Finances et de l’Economie de prendre toutes les dispositions pour accélérer les travaux d’édification du Mémorial de Gorée, qu’il a lancés le 06 janvier 2024 ;
l’exécution des mesures de sécurité routière : en demandant au Premier Ministre, et aux Ministres chargés de l’Intérieur, des Forces armées et des Transports terrestres, d’une part, de faire l’évaluation de l’état d’application des mesures de prévention et de sécurité routières prises l’année dernière et, d’autre part, de renforcer le déploiement des forces de sécurité au niveau des axes routiers les plus concernés par les accidents. Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :
la rencontre avec les représentants des centrales syndicales ;
la réunion du Comité des Chefs d’Etat et de Gouvernement des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ;
le suivi des travaux du TER. AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne de commercialisation de l’arachide 2023/2024, la campagne de contre saison froide 2023/2024 et les exportations de produits horticoles ;
le Ministre, auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargé des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur sa participation à la conférence ministérielle de Haut niveau sur les Pays à revenu intermédiaire (PRI) tenue à Rabat le 6 février 2024. AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES
le projet de loi portant organisation de l’action de l’Etat en mer ;
le projet de décret portant changement de dénomination de la commune de Darou Mousty qui porte désormais le nom de « Daroul Mouhty ». AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris la décision suivante :
Docteur Cheikh Tacko DIOP, Médecin en Santé publique et Economiste de la Santé, est nommé Directeur général de l’Agence de la Couverture Maladie universelle, en remplacement du Docteur Bocar Mamadou DAFF, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite. Fait à Dakar, le 14 février 2024 Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA
L’annonce, en début de semaine, d’un possible projet de loi d’amnistie en faveur d’Ousmane Sonko et des détenus politiques au Sénégal a soulevé de vives attentes au sein de la population. Cependant, lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres, cette question n’était curieusement pas à l’ordre du jour, jetant ainsi un voile d’incertitude sur cette initiative largement discutée.
Le projet de loi d’amnistie était perçu comme une opportunité de réconciliation nationale et de promotion du dialogue politique dans un contexte marqué par des tensions persistantes. En libérant des détenus politiques et en offrant une chance de participer au dialogue national, cette mesure aurait pu apaiser les divisions et favoriser une transition pacifique vers les prochaines échéances électorales, initialement prévues pour le 15 décembre.
Toutefois, l’absence de ce projet à l’ordre du jour a suscité des déceptions et des interrogations au sein de la société sénégalaise. Des rumeurs et des spéculations ont circulé quant aux motivations derrière cette annonce avortée, jetant un doute sur la transparence et la cohérence des actions gouvernementales.
Cette situation met en lumière les défis auxquels est confronté le Sénégal en matière de droits de l’homme et de liberté d’expression, ainsi que la nécessité de trouver des solutions inclusives et durables pour surmonter les divisions politiques. Alors que le pays se prépare pour des élections futures, il est impératif que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue constructif et respectueux afin de garantir la stabilité et la démocratie à long terme.
En attendant d’éventuels développements ultérieurs, la population sénégalaise demeure dans l’attente de signes concrets de progrès vers une solution durable et équitable pour tous.
Face aux récentes tensions politiques et aux événements tragiques ayant endeuillé le Sénégal, le Khalife Général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, a pris la parole pour exprimer sa compassion envers les familles des victimes et adresser un appel vibrant à la préservation de la paix dans le pays.
Dans un discours empreint de solennité, le guide religieux a d’abord exprimé sa profonde tristesse et sa solidarité envers les familles endeuillées par les récents événements. Il a présenté ses condoléances les plus attristées et a assuré les proches des victimes de ses prières pour le repos éternel de leurs êtres chers.
Revenant sur la situation politique tendue qui prévaut au Sénégal, Serigne Babacar Sy Mansour a appelé à la retenue et à la paix. Il a souligné l’importance pour tous les acteurs de la société, qu’ils soient politiques, membres de la société civile ou simples citoyens, de privilégier le dialogue et la concertation pour surmonter les défis auxquels le pays est confronté.
S’adressant directement au président de la République, Macky Sall, le Khalife a appelé à la recherche de solutions inclusives et constructives pour sortir de l’impasse actuelle. Il a encouragé le chef de l’État à favoriser le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation afin de trouver des solutions pacifiques et durables aux crises politiques et sociales en cours.
Dans un appel à l’unité nationale, Serigne Babacar Sy Mansour a exhorté l’ensemble de la classe politique à placer l’intérêt supérieur du peuple sénégalais au-dessus des considérations partisanes. Il a invité les différentes factions politiques à accepter les mains tendues et à œuvrer ensemble pour assurer la stabilité du pays et la tenue d’élections apaisées et inclusives.
En concluant son message, le Khalife a rappelé la nécessité de préserver l’unité et la cohésion sociale du Sénégal, soulignant que seule une approche basée sur le dialogue et le respect mutuel peut permettre de surmonter les défis actuels et de bâtir un avenir meilleur pour tous les Sénégalais.
En ce jour symbolique du Carême, marquant le commencement d’une période de jeûne et de réflexion pour la communauté chrétienne, le président Macky Sall a transmis un message empreint de paix et d’harmonie à tous les fidèles catholiques.
« En ce mercredi des cendres, je souhaite à tous les chrétiens un carême béni, empli de paix, d’espoir et de fraternité. Que cette période de renouveau spirituel, de pénitence et de prière vous apporte force et réconfort. Ensemble, rappelons-nous que la paix est un objectif essentiel », a-t-il exprimé.
Ce message, empreint de valeurs universelles telles que la solidarité et la compassion, souligne l’importance de la paix intérieure et du respect mutuel dans la société sénégalaise. Le président Sall invite ainsi chacun à s’unir dans un esprit de tolérance et de compréhension, en mettant l’accent sur les vertus du partage et de la bienveillance.
Alors que les fidèles entament cette période de méditation et de purification, le président Sall encourage à faire preuve de générosité envers les plus démunis et à cultiver un sentiment de solidarité envers tous les membres de la communauté, quelles que soient leurs croyances ou leurs origines.
Ce message présidentiel témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur du vivre-ensemble et de la promotion des valeurs de tolérance et d’unité nationale. En cette période de Carême, il invite chacun à méditer sur ces principes fondamentaux et à œuvrer ensemble pour un Sénégal plus pacifique et solidaire.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris une décision sévère à l’encontre de Krépin Diatta, joueur de l’équipe nationale du Sénégal et de l’AS Monaco. Après son coup de gueule contre un officiel de la CAF, suite à l’élimination du Sénégal en huitième de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) par la Côte d’Ivoire, Diatta a écopé d’une lourde sanction de la part de l’instance continentale.
La CAF a annoncé une suspension de quatre matchs pour Diatta, dont deux sont fermes, ainsi qu’une amende de 10 000 dollars (environ 6 millions de francs CFA). Le joueur de 24 ans avait lancé des accusations de corruption envers un officiel guinéen de la CAF, déclarant « Vous êtes des corrompus » devant les médias après la défaite de son équipe.
Suite à cet incident, la CAF a ouvert une enquête et a auditionné Diatta par vidéoconférence. Cependant, le joueur n’a pas été en mesure de fournir des preuves pour étayer ses allégations. En conséquence, la CAF a pris des mesures drastiques. Diatta sera exclu des deux prochains matchs du Sénégal, avec une période probatoire pour les deux matchs suivants, pendant une année entière.
En plus de la sanction infligée au joueur, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a également été pénalisée. La FSF devra payer une amende de 6 millions de francs CFA pour le comportement de l’un de ses joueurs vedettes lors de la compétition continentale.
Dans une interview exclusive accordée à Maimouna Ndour Faye, diffusée le mardi 13 février 2024, le Président du Parti Construction et de la Solidarité/Jengu Tabax, Boubacar Camara, a levé le voile sur les circonstances entourant le report de l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février 2024 au Sénégal. Ses déclarations ont éclairé d’une lumière crue les coulisses de la politique sénégalaise, révélant un tableau troublant de manœuvres politiques et de calculs de pouvoir.
M. Camara a d’abord souligné que lorsqu’il évoquait la possibilité d’un report, il le faisait dans un esprit de prévoyance et de consensus avec tous les acteurs concernés. Cependant, il a fermement condamné le report unilatéral orchestré par le Président Macky Sall, affirmant que cela violait la Constitution et ôtait toute légitimité au chef de l’État à partir du 2 avril. Le candidat à la présidentielle a ensuite révélé l’existence d’un complot ourdi par des politiciens influents, visant à reporter l’élection pour écarter les candidats qui n’avaient pas participé aux dialogues politiques antérieurs. Cette manoeuvre, selon M. Camara, témoigne d’une volonté de maintenir le pouvoir entre un cercle restreint de politiciens, aux dépens d’une réelle alternance démocratique. L’évocation des « Mastodons » politiques, tels que le PS, l’AFP, le PDS et l’APR, a soulevé une autre révélation de M. Camara : aucun de ces partis n’avait de candidat parmi les 20 en lice. Cette absence de représentation souligne, selon lui, la peur de ces partis face à une reconfiguration politique qui pourrait les exclure du pouvoir. Enfin, M. Camara a déclaré qu’il ne participerait qu’au dialogue organisé par le conseil constitutionnel après avoir rejeté la décision de reporter les élections. Cette position démontre son engagement envers la démocratie et son refus de cautionner des manoeuvres politiques jugées anti-démocratiques. Les révélations de Boubacar Camara s’ajoutent à un ensemble de critiques et de doutes quant à la légitimité et à la transparence du processus électoral au Sénégal. Elles soulignent l’importance cruciale de la vigilance démocratique et de la transparence dans le fonctionnement des institutions politiques pour garantir l’intégrité du processus électoral et le respect des principes démocratiques fondamentaux.
Le débat sur l’amnistie de Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de proue de l’opposition, soulève des questions cruciales concernant la justice, la responsabilité et l’intégrité de l’État de droit. Bien que certains puissent soutenir qu’une amnistie pour Sonko serait un geste de réconciliation et de pacification dans un climat politique tendu, il est impératif de reconnaître les raisons pour lesquelles une telle mesure serait problématique et contre-productive.
Tout d’abord, accorder une amnistie à Ousmane Sonko enverrait un message troublant sur l’importance de la responsabilité et de la reddition de comptes dans une société démocratique. Sonko est confronté à des accusations sérieuses et graves, notamment de viol présumé, qui doivent être traitées avec la plus grande rigueur juridique. Accepter une amnistie en de telles circonstances pourrait saper la confiance du public dans le système judiciaire et donner l’impression que les personnes puissantes peuvent échapper à la justice.
De plus, accorder une amnistie à Sonko pourrait compromettre la lutte contre la violence sexuelle et les agressions contre les femmes au Sénégal. En tant que personnalité publique, Sonko est censé être un exemple de respect des droits des femmes et de la dignité humaine. L’amnistier enverrait un message dévastateur aux survivantes de viol et à leurs défenseurs, en minimisant l’importance de leur quête de justice et en sapant les efforts visant à éliminer la culture du silence et de l’impunité.
En outre, accorder une amnistie à Sonko pourrait aggraver les divisions politiques et sociales déjà présentes au Sénégal. Dans un contexte où les tensions politiques sont vives et où le pays est confronté à des défis économiques et sociaux, une amnistie pourrait exacerber les sentiments d’injustice et de méfiance entre les différents segments de la société. Plutôt que de favoriser la réconciliation, cela risquerait d’alimenter le ressentiment et la polarisation.
Accorder une amnistie à Ousmane Sonko serait une erreur morale et politique. Cela enverrait un message dangereux sur l’importance de la responsabilité et de la justice, compromettrait les progrès réalisés dans la lutte contre la violence sexuelle et aggraverait les divisions sociales et politiques au Sénégal. Au lieu de cela, il est impératif que Sonko soit traité équitablement par le système judiciaire et que toute décision concernant son sort soit prise dans le respect de l’État de droit et des droits de l’homme.
La sélection ivoirienne de football, devenue championne d’Afrique pour la troisième fois de son histoire dimanche, à domicile, a été décorée et primée mardi lors d’une cérémonie à la présidence à Abidjan.
Chaque joueur a reçu une prime du Président de la République Alassane Ouattara d’un montant de 50 millions de francs CFA (76.000 euros) et une villa d’une valeur identique.
Le sélectionneur Emerse Faé qui a pris les rênes de l’équipe en cours de route, après l’éviction de Jean-Louis Gasset, reçoit quant à lui une prime de 100 millions de francs (152.000 euros).
L’ensemble des joueurs et du staff ont également été décorés de l’ordre national, la plus grande distinction en Côte d’Ivoire.
« Vous avez procuré du bonheur à tous les Ivoiriens, bravo, bravo », a lancé le président Ouattara lors de cette cérémonie, en présence de l’ensemble du gouvernement et des présidents d’institutions.
« Vous n’imaginez pas à quel point vous avez réussi à unir les Ivoiriens », a ajouté le chef de l’Etat qui a également salué les forces de sécurité pour « la manière dont cette CAN a été sécurisée ».
« Nous avons montré qu’une Côte d’Ivoire unie est capable de beaucoup de choses », a abondé Max-Alain Gradel, le capitaine de la sélection.
La cérémonie a aussi été l’occasion pour les joueurs de rendre un hommage appuyé au président Ouattara qui avait publiquement encouragé les Eléphants, le 23 janvier après l’humiliante défaite en phases de groupes contre la Guinée Equatoriale (4-0).
« Tout le monde nous avait tourné le dos. Mais vous avez eu les mots d’un père qui donne de la confiance parce qu’il fait confiance. Merci pour ce que vous avez dit au moment où vous l’avez dit », a déclaré Max-Alain Gradel.
La Côte d’Ivoire a réussi un parcours quasi miraculeux pour gagner cette CAN: au bord de l’élimination après sa déroute contre la Guinée Equatoriale, elle a ensuite battu le Sénégal, le Mali, la RDC et le Nigeria, déjouant les pronostics.
Un triomphe couplé à une organisation réussie de la compétition qui a permis un moment d’unité nationale dans le pays.
« Félicitations aux autorités, au président Alassane Ouattara et à tous ceux qui ont organisé cette CAN sur notre territoire pour une 3e victoire historique », a salué Tidjane Thiam, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, dans un communiqué.
Depuis son départ du pouvoir le 1er avril 2000, Abdou Diouf, l’ancien président du Sénégal, a maintenu une réserve prudente vis-à-vis de la vie politique de son pays, se conformant ainsi à la tradition républicaine initiée par son prédécesseur, le président Léopold Sédar Senghor. Toutefois, face à la crise institutionnelle actuelle qui secoue le Sénégal, Abdou Diouf a jugé nécessaire de sortir de sa réserve.
Dans une déclaration récente, Abdou Diouf exprime son profond regret de devoir rompre son serment de rester en retrait de la politique sénégalaise. Il affirme que la lettre commune publiée avec l’ancien président Abdoulaye Wade a été mal interprétée, précisant que le Conseil constitutionnel, dont il a lui-même contribué à la création en 1992, demeure le gardien incontournable de la démocratie et des institutions du pays.
Il enjoint ainsi le peuple sénégalais, la classe politique et les dirigeants à faire preuve de retenue et d’intégrité en respectant scrupuleusement les dispositions de la Constitution, tout en préservant les libertés publiques chèrement acquises dans la construction de la démocratie sénégalaise.
Abdou Diouf renouvelle également son affection et sa reconnaissance envers le peuple sénégalais, soulignant l’importance de la confiance placée en lui pendant ses longues années de service à la nation.
Cette prise de parole de l’ancien président intervient dans un contexte de crise politique et institutionnelle au Sénégal, marquée par des tensions croissantes liées au calendrier électoral et à la durée du mandat présidentiel. Son intervention vise à apaiser les esprits et à rappeler l’importance cruciale du respect des institutions démocratiques pour la stabilité et le progrès du pays.
Alors que le Sénégal traverse une période de turbulences politiques, les paroles d’Abdou Diouf résonnent comme un appel à l’unité et à la responsabilité collective. En appelant au respect des institutions et à la retenue de tous les acteurs politiques, l’ancien président rappelle que la démocratie est un héritage précieux qui doit être protégé à tout prix.
Il reste à voir dans quelle mesure cette intervention influencera le cours des événements au Sénégal. Mais une chose est certaine : Abdou Diouf a une fois de plus démontré qu’il demeure un acteur incontournable de la scène politique sénégalaise, même après avoir quitté le pouvoir il y a plus de deux décennies.
Dans une opération nocturne menée à Kaolack, les autorités locales ont mis fin aux plans de 46 individus soupçonnés de chercher à immigrer clandestinement. Cette intervention a eu lieu vers minuit, à l’entrée de la commune de Kaolack, dans le sud du Sénégal.
Les personnes appréhendées, âgées de 12 à 35 ans, voyageaient à bord d’un véhicule de type Ndiaga-ndiaye au moment de leur arrestation. Selon les premières informations disponibles, ils se dirigeaient vers Joal-Fadiouth, une localité côtière réputée pour être un point de départ pour les candidats à l’immigration clandestine. Il est supposé qu’une embarcation les attendait là-bas pour une tentative de traversée clandestine des frontières maritimes.
L’immigration clandestine est un défi majeur pour de nombreuses régions du monde, mettant en danger la vie des personnes impliquées et alimentant les préoccupations sécuritaires. Les autorités sénégalaises sont engagées dans la lutte contre ce phénomène et poursuivent leurs efforts pour prévenir de telles situations.
Cette interception soulève des questions sur les réseaux de trafic humain et la vulnérabilité des populations à la recherche de meilleures perspectives de vie. Les détails précis sur les circonstances de cette tentative d’immigration clandestine restent à clarifier, et les autorités locales devraient probablement annoncer des mesures pour faire face à cette situation.
L’affaire est toujours en cours de développement, et des mises à jour seront fournies au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.
Une délégation du Parlement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a mené une mission de diplomatie parlementaire au Sénégal les 12 et 13 février 2024, dans un contexte de tensions politiques croissantes suite au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
La délégation, dirigée par le Président du Parlement de la CEDEAO, le Très Honorable Dr. Sidie Mohamed Tunis, a rencontré diverses parties prenantes, y compris des représentants gouvernementaux, des groupes parlementaires, des acteurs de la société civile et des candidats à l’élection présidentielle. L’objectif principal de la mission était d’apporter une contribution à la préservation de la stabilité et du processus démocratique au Sénégal.
Après des consultations approfondies, la délégation a formulé des recommandations clés :
Appel à la Non-violence : La délégation a appelé à la retenue et à la non-violence de toutes les parties prenantes, soulignant l’importance de résoudre les différends de manière pacifique et constructive.
Priorité à l’Intérêt National : Il a été souligné que l’intérêt supérieur du Sénégal doit être placé au-dessus de toute considération partisane, avec un engagement en faveur de la paix, de la stabilité et du respect de la Constitution.
Dialogue Politique Inclusif : La délégation a encouragé toutes les parties à engager un dialogue politique national inclusif, impliquant tous les acteurs politiques et sociaux pertinents, afin de parvenir à des solutions consensuelles et de créer un environnement propice à des élections libres et équitables.
Soutien de la CEDEAO : La délégation a recommandé que la Commission de la CEDEAO envoie une mission conjointe avec le Parlement de la CEDEAO pour faciliter le dialogue politique national et soutenir le processus électoral au Sénégal.
Le Parlement de la CEDEAO réaffirme son engagement envers la stabilité et la démocratie au Sénégal, soulignant l’importance de préserver ces valeurs fondamentales pour la région Ouest-Africaine dans son ensemble. La mission de diplomatie parlementaire a été un pas important vers la résolution des tensions politiques au Sénégal et vers la promotion d’un processus électoral transparent et inclusif.
Dans un contexte de tensions politiques grandissantes au Sénégal, l’Organisation des Nations unies (ONU) a émis une déclaration forte, appelant au respect du droit fondamental des citoyens à manifester pacifiquement. Cette déclaration survient alors que les autorités sénégalaises ont récemment interdit une importante manifestation de la société civile contre le report de l’élection présidentielle.
Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a exprimé une vive inquiétude concernant la situation dans le pays. Il a souligné l’importance primordiale de garantir le droit à la manifestation pacifique pour tous les Sénégalais, tout en exhortant les forces de l’ordre à respecter ce droit sans recourir à une force excessive.
Cette déclaration intervient dans un contexte où le Sénégal est confronté à des manifestations et à des troubles sociaux dus au report de l’élection présidentielle. Les manifestations, bien que pacifiques dans leur essence, ont parfois été confrontées à des réponses violentes des forces de sécurité, suscitant des préoccupations quant au respect des droits de l’homme.
L’ONU souligne également l’importance d’une résolution de la crise par des moyens constitutionnels et démocratiques. Cette approche met l’accent sur la nécessité de dialoguer et de résoudre les différends politiques de manière pacifique et dans le cadre des institutions établies.
La déclaration de l’ONU appelle à la retenue et à la modération de toutes les parties impliquées, ainsi qu’à un engagement en faveur du respect des droits fondamentaux et des libertés civiques. Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques et sociaux, l’ONU insiste sur l’importance de respecter les principes démocratiques et les normes internationales en matière de droits de l’homme pour garantir la stabilité et le bien-être de tous les citoyens sénégalais.
Ces derniers jours, des enregistrements audio circulent sur les réseaux sociaux, attribués à Madiambal Diagne. Cependant, l’intéressé a tenu à mettre les choses au clair ce mardi, en démentant formellement être l’auteur de ces enregistrements.
Dans une déclaration publique, Madiambal Diagne a déclaré : « Des audios circulent depuis quelques jours à travers les réseaux sociaux. Les personnes qui me connaissent savent bien que ce n’est pas ma voix. Aussi, on peut quand-même mesurer que j’ai un meilleur niveau intellectuel que la personne qui y parle. Tant pis si certains idiots voudraient croire que c’est la voix de Madiambal Diagne. Ils doivent au moins admettre que j’ai le courage de mes idées. »
Cette réaction vient dissiper toute confusion quant à l’implication de Madiambal Diagne dans ces enregistrements et met en lumière son engagement envers l’intégrité intellectuelle et la clarté dans ses positions. Il souligne également son refus de se laisser entraîner dans des manipulations médiatiques.
Il est essentiel de rester vigilant face à la diffusion d’informations non vérifiées sur les réseaux sociaux et de toujours chercher des sources fiables pour confirmer la véracité des informations.
Le 13 Février 2024 restera gravé dans les annales comme une date déterminante pour la coopération décentralisée au Sénégal. Sous la houlette du ministre Modou Diagne Fada, un atelier d’une importance capitale s’est tenu, réunissant une pléiade d’acteurs clés, des représentants territoriaux aux autorités diplomatiques, en passant par des organismes internationaux.
L’objectif ? Partager les missions et orientations stratégiques de la direction de la coopération décentralisée, mais surtout, promouvoir un dialogue fructueux entre toutes les parties prenantes. Dans son allocution, le ministre a mis en exergue l’impératif de cette coopération pour le développement territorial, soulignant l’urgence d’actions concrètes et structurantes.
Au cœur des débats, la nécessité de créer un cadre propice à la compréhension mutuelle des enjeux. Car c’est de cette compréhension que naîtra la mise en œuvre de projets ambitieux, façonnant ainsi l’avenir des collectivités locales. Le ministre a appelé à un partage sans réserve d’expertise et d’expériences, insistant sur la valeur ajoutée d’une coopération renforcée.
Les participants, animés par une volonté commune de relever les défis, ont engagé des discussions riches et constructives. De la recherche d’opportunités à la résolution des obstacles, chaque échange a nourri la réflexion collective. L’objectif ultime : élaborer des stratégies efficaces pour promouvoir un développement territorial durable, ancré dans la réalité locale.
Cet atelier marque ainsi le début d’une nouvelle ère pour la coopération décentralisée au Sénégal. En unissant leurs forces et leurs expertises, les acteurs impliqués ouvrent la voie à un avenir plus solidaire et prospère pour toutes les communautés, des villes aux villages les plus reculés.
Le vote de la loi constitutionelle modifiant l’article 31 de la Constitution à suscité de vives réactions de tout bord. Une partie de l’opposition, demanderesse de ce report à travers plusieurs sorties, communiqués et initiatives à curieusement pris l’option de la traîtrise pour réfuter l’idée d’un report afin de corriger les dysfonctionnements inacceptables dans le processus électoral. Le Président de la République, clé de voûte des institutions a, comme la Constitution l’y autorise rapporté le décret N°2023-2283 portant convocation du collège électoral pour l’élection présidentielle du 25 FEVRIER 2024. Les raisons évoquées sont connues de tous les acteurs politiques et il est manifestement clair qu’une élection sincère, transparente et inclusive ne saurait se tenir dans ces conditions. Qu’il faille jeter le Président Macky SALL à la vindicte populaire avec la complicité d’une presse étrangère est une œuvre que l’on peut qualifier de maléfique. Je félicite le président de la République pour cette sage décision et son appel au dialogue. Le DIALOGUE, oui le dialogue, pour le Sénégal et par les Sénégalais. C’est pour ces raisons que le Président Macky SALL d’ailleurs reconnaît avec humilité que le dialogue est l’unique voie permettant de transcender cette crise et de restaurer la confiance dans le processus démocratique, garant de la stabilité nationale.
Son appel à la concertation et à la recherche de solutions consensuelles traduit une compréhension profonde des enjeux sociopolitiques auxquels fait face le pays et témoigne de sa détermination à trouver des solutions pacifiques pour sortir de l’impasse actuelle.
Le dialogue national, éminemment fondamental, a façonné le paysage institutionnel et politique de notre pays à travers plusieurs réformes substantielles. À titre d’exemple, le Code Consensuel de 1992, fruit de discussions approfondies entre les différentes forces politiques, qui a jeté les bases d’un système électoral plus transparent et consolidé les assises démocratiques du pays.
Parallèlement, l’assouplissement du dispositif de parrainage électoral, également forgé par le dialogue national, a permis d’élargir la participation politique en réduisant les obstacles à l’accès des candidats aux élections.
Un autre exemple probant de l’impact bénéfique du dialogue est la réhabilitation des droits civiques de personnalités politiques telles que Karim Wade et Khalifa Sall, initialement privées de leurs droits en raison de condamnations judiciaires.
Ces exemples mettent clairement en évidence l’importance du dialogue, qui devrait être considéré comme un pont plutôt qu’un mur entre les acteurs politiques.
Dans cet instant décisif, où les enjeux sont aussi pressants que complexes, le dialogue devient la boussole qui doit guider nos actions pour transcender les divisions et bâtir le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.
Vive le Sénégal Vive la démocratie Oui au dialogue
Ansoumana Sané Maire de Sindian Directeur Général ARM Responsable politique APR
Le Ministère de la Communication a rendu public, ce mardi 13 février, un communiqué annonçant la suspension temporaire des services d’internet des données mobiles. Cette décision intervient alors qu’une manifestation, organisée à l’appel de la société civile et de l’opposition, est prévue pour cet après-midi.
Cette suspension vise à prévenir toute utilisation abusive ou néfaste des réseaux sociaux et des services de communication en ligne pendant la manifestation, dans le but de garantir la sécurité publique et d’éviter toute forme de désinformation ou de manipulation en ligne.
Le Ministère de la Communication appelle à la compréhension de tous les utilisateurs concernés et assure que cette mesure est temporaire et prendra fin dès que la situation sera jugée sécurisée et stable. Les autorités encouragent les citoyens à faire preuve de responsabilité dans l’utilisation des médias sociaux et à respecter les lois en vigueur.
Cette suspension des données mobiles sur internet s’inscrit dans le cadre des mesures prises par le gouvernement pour assurer le bon déroulement des manifestations tout en préservant la paix et l’ordre publics.
Pour toute information complémentaire, veuillez contacter le service de communication du Ministère de la Communication.
En prévision des manifestations prévues pour ce mardi, la société d’exploitation du Train Express Régional (TER) a annoncé dans un communiqué que la fermeture des portes du TER pourrait être anticipée.
Dans ce communiqué, les responsables du TER ont déclaré : « L’arrêt de la circulation des trains et la fermeture des gares sont susceptibles d’être anticipés ce jour. Nous vous prions de prendre vos dispositions. »
Cette décision intervient alors qu’une manifestation prévue entre le rond-point Jet d’Eau et l’École Normale a été interdite, ce qui augmente le risque de tensions et de troubles dans la région.
Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et à éviter toute perturbation majeure dans le fonctionnement du TER en raison des manifestations en cours. Les voyageurs sont donc invités à se tenir informés des éventuels changements horaires et à prendre leurs dispositions en conséquence.
Il est important de suivre les directives des autorités et de rester vigilant face à la situation en évolution.
La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire « Liberté, Démocratie et Changement » à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.
Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.
Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.
Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.
Après de nombreux renvois, le procès en diffamation opposant l’écrivain Cheikh Yérim Seck à l’ancien capitaine de la gendarmerie, Seydina Oumar Touré, sera enfin entendu aujourd’hui, mardi 13 février, au Tribunal correctionnel de Dakar.
L’affaire remonte à la publication du livre de Cheikh Yérim Seck intitulé « Macky Sall face à l’histoire », où une section est consacrée au dossier impliquant le leader de Pastef, Ousmane Sonko, et l’ancienne masseuse Adji Sarr. Dans cette partie de son ouvrage, Cheikh Yérim Seck évoque le rôle de Seydina Oumar Touré dans cette affaire, ce qui a suscité la réaction du plaignant se sentant diffamé.
Selon les propos rapportés par Les Échos, Seydina Oumar Touré a déclaré : « J’ai lu avec surprise quelques extraits du nouveau livre de monsieur Cheikh Yérim Seck, dont je m’abstiens de citer le titre, notamment les pages 186 et 187, dans lesquelles il m’accuse de faits graves. Ces déclarations sont inexactes et scandaleuses et témoignent d’une étroitesse d’esprit de la part de quelqu’un qui bénéficie malheureusement d’une grande audience. » Il a ensuite annoncé son intention de saisir les juridictions compétentes pour que Cheikh Yérim Seck fournisse la preuve de ses déclarations, qu’il considère mensongères.
Ce procès met en lumière les tensions entre les acteurs médiatiques et politiques au Sénégal, ainsi que les enjeux de la liberté d’expression et de la responsabilité dans la diffusion de l’information. L’audience d’aujourd’hui sera donc un moment crucial pour la clarification des faits et pour la résolution de ce différend juridique qui a attiré l’attention de l’opinion publique.
La visite tant attendue du Président du Nigeria et président en exercice de la CEDEAO, Bola Tinubu, à Dakar ce lundi, a été reportée sine die. Cette rencontre, qui devait initialement aborder les tensions politiques au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle, a été annulée sans qu’aucune nouvelle date ne soit communiquée, selon les informations relayées par RFI.
L’annonce du report est intervenue de la présidence sénégalaise un peu plus de deux heures avant l’arrivée prévue du Président nigérian. La raison officielle de ce report reste floue, mais un responsable média du Président nigérian a déclaré que la décision avait été prise de se rencontrer à Addis-Abeba ce jeudi, lors d’une réunion préparatoire au sommet de l’Union africaine.
Ainsi, Macky Sall et Bola Tinubu devraient se retrouver en terre éthiopienne pour discuter de la crise politique qui secoue le Sénégal et qui menace également la stabilité sous-régionale, déjà fragilisée par les récents coups d’État en Guinée, au Burkina Faso, au Mali et au Niger.
Pendant ce temps, une délégation du Parlement de la CEDEAO est actuellement à Dakar pour une visite de trois jours. Elle a déjà rencontré le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ce lundi. Les prochaines étapes de leur agenda incluent des rencontres avec les chefs des groupes parlementaires, les juges du Conseil constitutionnel et le Président Macky Sall.
Ce report de la rencontre entre Bola Tinubu et Macky Sall souligne les enjeux cruciaux de la situation politique au Sénégal et son impact sur la stabilité de la région ouest-africaine. Il reste à voir comment cette nouvelle date et ce lieu neutre influenceront les discussions entre les deux dirigeants et les efforts visant à résoudre la crise politique en cours.
Dans un contexte politique tendu marqué par le report de l’élection présidentielle au Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, leader de la coalition Khalifa Président, a pris une position ferme lors d’une conférence de presse tenue le 14 février 2024. Il a exigé que le calendrier républicain soit respecté et a appelé le chef de l’État à revenir sur sa décision d’abroger le décret convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle initialement prévue le 25 février prochain.
Pour Khalifa Ababacar Sall, il est impératif que le Conseil Constitutionnel tranche sur le contentieux en cours, soulignant que lors d’une affaire similaire en 2016, le Conseil avait clairement indiqué au président Macky Sall qu’il ne pouvait ni prolonger ni raccourcir un mandat présidentiel. Cette référence à une précédente décision constitutionnelle vise à rappeler l’importance du respect des principes démocratiques et de l’État de droit.
Le leader politique a également exprimé sa tristesse face aux décès, arrestations et blessures survenues depuis la décision du président Macky Sall de proroger son mandat. Selon lui, il est regrettable de voir des compatriotes se battre pour le respect de l’ordre républicain et subir de telles conséquences.
La position de Khalifa Ababacar Sall met en évidence les enjeux cruciaux liés à la crise politique actuelle au Sénégal, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition sont vives. Son appel au respect du calendrier républicain et à la prise en compte des décisions constitutionnelles antérieures reflète la volonté de préserver l’intégrité du processus démocratique et de garantir des élections libres et équitables.
Dans un climat où la stabilité politique et la légitimité des institutions sont remises en question, la voix de Khalifa Ababacar Sall résonne comme un appel à l’unité nationale et au respect des principes fondamentaux de la démocratie. Son engagement en faveur de la transparence et de la légalité dans le processus électoral mérite d’être pris en considération alors que le Sénégal cherche à surmonter les défis qui se dressent devant lui.
La décision des organisateurs de la société civile sénégalaise de reporter la marche prévue en réponse au report de l’élection présidentielle, suite à son interdiction par les autorités, soulève des questions cruciales sur l’état de la démocratie et de la liberté d’expression dans le pays. Prévue pour mardi, cette marche devait être un moyen pour de nombreux citoyens de faire entendre leur mécontentement face à la situation politique actuelle et de demander des comptes aux autorités.
La décision de reporter la marche, prise dans le souci de respecter la légalité et d’éviter toute confrontation avec les autorités, témoigne de la volonté des organisateurs de maintenir un cadre pacifique et ordonné pour l’expression de leurs revendications. Cependant, elle met également en lumière les défis auxquels est confrontée la liberté de manifestation au Sénégal, en particulier lorsque les autorités restreignent le droit des citoyens à exprimer leur opinion de manière pacifique.
L’interdiction de la marche par les autorités souligne les tensions croissantes entre les manifestants et le gouvernement, ainsi que les craintes quant à la répression potentielle des protestations. Alors que le Sénégal traverse une période de crise politique sans précédent, marquée par le report de l’élection présidentielle et les manifestations de mécontentement, la réaction des autorités à la demande légitime d’expression du peuple soulève des inquiétudes quant à l’état de la démocratie dans le pays.
Dans ce contexte, il est impératif que les autorités sénégalaises garantissent le respect des droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en assurant la sécurité et l’ordre public. Il est également essentiel que les acteurs politiques et la société civile s’engagent dans un dialogue ouvert et constructif pour trouver des solutions aux défis politiques et socio-économiques auxquels est confronté le pays.
En fin de compte, le report de la marche contre le report de l’élection présidentielle souligne l’importance d’un engagement continu en faveur de la démocratie, de la transparence et de la participation citoyenne au Sénégal. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour surmonter les divisions et promouvoir un avenir meilleur pour tous les citoyens sénégalais.
Nous, le collectif « Les Républicains engagés », prenons l’initiative d’informer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation politique actuelle du Sénégal. Nous comptons également lancer une pétition afin d’impliquer les citoyens de tous bords sur la nécessité de trouver des solutions à la crise politique.
Ayant comme uniques objectifs de préserver la République et de consolider les acquis démocratiques de notre cher pays le Sénégal, LesRépublicains Engagés, condamnent avec la plus grande fermeté, l’attitude irresponsable d’acteurs multiples dont les actes et propos ne visent qu’à remettre en cause les fondements de notre République et ternir la belle réputation du Sénégal en matière de démocratie et d’Etat de droit.
Nous dénonçons certains de ces faits tels que :
Une presse partisane : On note un flux ininterrompu de manipulations et de désinformation tant par la presse dite traditionnelle que par les sites internet et autres vidéos d’« influenceurs » ;
Les organisations et centrales syndicales : l’appel tous azimuts à une grève générale de certains syndicats afin de paralyser l’école, l’accès aux soins sanitaires, le transport entre autres pour plomber l’activité économique nationale n’est ni responsable, ni patriotique encore moins républicain ;
Une société civile aux airs de politiciens : Cette organisation qui est censée être régulatrice devrait être à équidistance des différents acteurs de la scène politique. Hélas, elle a lamentablement échoué dans ce rôle au vu des différentes positions qu’elle a prise depuis le début de cette crise. Africa Jom Center par exemple, représenté par Monsieur Alioune TINE, ne représente pas la société civile. Nous réclamons sa dissolution ainsi que celle de tous ces pseudos organisations illégitimes.
Une proposition de loi : tout comme l’Article 80 de la Constitution protège les pouvoirs du Président de la République, nous proposons l’adoption d’une loi –par voie référendaire ou autre- pour la protection de nos guides religieux, régulateurs et socle de notre stabilité sociale tant admirée.
Une certaine organisation religieuse illégitime: Nous assistons de plus en plus à l’apparition d’individus qui se réclament d’appartenance religieuse et confrérique qui véhiculent des messages et appels pour désacraliser nos chefs religieux traditionnels ;
Une diaspora et des acteurs politiques irresponsables : les appels et discours va-t-en-guerre adressés à la population en générale et à la jeunesse en particulier émanent d’une partie de la diaspora mais aussi de certains acteurs politiques dictés soit par des intérêts inavoués, soit par une inconscience hilarante. Nous condamnons ce populisme qui n’honore en rien ces différents acteurs ;
Financement terroriste : Comme tous les pays producteurs de gaz, de pétrole et autres ressources naturelles riches, le Sénégal n’échappe pas à la convoitise d’individus et d’organisations terroristes dont le but est de se servir royalement de nos richesses, au détriment de notre pays. Nous notons également une implication massive de la presse étrangère, notamment française, dont le traitement de l’information semble tendancieux ;
Situer les responsabilités : Les dossiers d’ Ousmane SONKO, de Bassirou Diomaye FAYE et d’autres mis en cause doivent être évacués. Aucune négociation ne saurait être tolérée au vu de la gravité des charges. Cette république doit rester debout. Le traitement de ce dossier doit servir d’exemple afin qu’aucune situation similaire ne se représente.
Nous renouvelons notre entière confiance au Président de la république et lui témoignons notre engagement à ses côtés.
Sénégalais d’ici et d’ailleurs, mobilisons-nous, mettons de côté nos intérêts et autres considérations partisanes pour sauver ce pays que nous avons en commun, notre cher SUNUGAL.
Une nouvelle manifestation politique à Dakar se voit stoppée dans son élan alors que le mouvement Aar Sunu Élection avait prévu une marche silencieuse entre le Rond-point Jet d’eau et l’École Normale Supérieure. Cette initiative, prévue pour demain mardi après-midi, a été interdite par le Préfet de Dakar.
Le Préfet Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye a justifié cette interdiction par les risques potentiels de troubles à l’ordre public et d’entrave à la libre circulation des personnes et des biens.
Le chef de l’exécutif départemental de Dakar a clairement instruit les forces de l’ordre à faire respecter strictement cette mesure. Cette décision intervient alors que l’opposition et la société civile, unies, avaient annoncé cette marche comme un moyen de protester contre le report de l’élection présidentielle.
Cette interdiction soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression et de manifestation dans le contexte politique actuel du Sénégal. Elle risque également d’attiser les tensions déjà vives entre le gouvernement et ses opposants, alors que le pays traverse une période de turbulences politiques et sociales.
La décision du Préfet de Dakar marque un nouveau chapitre dans le dialogue politique tendu qui règne actuellement au Sénégal, et souligne la nécessité d’un dialogue constructif et inclusif pour résoudre les différends et garantir la stabilité du pays.
Lors d’une conférence de presse tenue cet après-midi, Khalifa Sall, leader de Taxawu Sénégal et candidat à l’élection présidentielle, a réitéré sa position ferme face au dialogue proposé par le président Macky Sall. Pour lui, tant que l’intérêt national est en jeu, il ne prendra pas part à ce dialogue. Cette déclaration vient s’ajouter à une série d’événements politiques tendus qui secouent actuellement le pays.
Khalifa Sall a clairement exprimé son désaccord avec l’idée de reporter l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Il a souligné l’importance de maintenir cette date pour assurer la stabilité démocratique et la légitimité du processus électoral. Pour lui, tout report pourrait compromettre l’intégrité du processus électoral et menacer les fondements de la démocratie au Sénégal.
En outre, Khalifa Sall a appelé le conseil constitutionnel à jouer son rôle en toute impartialité. Il a rappelé la décision prise par cette institution en 2016, refusant à Macky Sall la possibilité de proroger ou de raccourcir son mandat présidentiel. Selon lui, le conseil constitutionnel doit rester fidèle à ses principes et garantir la constitutionnalité des lois, sans céder à aucune pression politique.
Par ailleurs, Khalifa Sall a réfuté les accusations concernant une supposée visite nocturne au Palais présidentiel. Il a affirmé que toute rencontre avec Macky Sall se fera en plein jour et sera rendue publique, soulignant ainsi son engagement en faveur de la transparence et de l’ouverture dans le processus politique.
En conclusion, Khalifa Sall a réaffirmé son engagement envers le peuple sénégalais et son désir de voir une élection transparente et inclusive se dérouler dans le pays. Son refus de participer au dialogue initié par le président actuel témoigne de sa volonté de défendre les intérêts du peuple, tout en respectant les principes démocratiques et constitutionnels du Sénégal.
Dans le cadre du Plan national d’aménagement et développement territorial (Pnadt) horizon 2035, le Sénégal s’engage résolument dans une politique de développement territorial ambitieuse. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, Directeur de l’Aménagement du Territoire, cette initiative vise à structurer l’espace sénégalais de manière optimale et à valoriser durablement toutes ses ressources.
Mamadou Djigo incarne la vision et la stratégie visant à exploiter pleinement les ressources territoriales du Sénégal. Sa politique repose sur une structuration optimale de l’espace et une valorisation durable de toutes les ressources disponibles dans le pays. Dans cette perspective, il expose avec clarté et engagement le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART).
Le PAVART représente une feuille de route ambitieuse pour le développement territorial du Sénégal. Son objectif principal est de promouvoir un développement équilibré et inclusif en tirant parti des spécificités de chaque territoire. Pour y parvenir, le programme met l’accent sur plusieurs axes stratégiques clés.
Tout d’abord, le PAVART vise à renforcer les capacités locales en matière de gestion et d’exploitation des ressources naturelles, culturelles et humaines. Cela passe par la mise en place de politiques et de stratégies adaptées à chaque région, favorisant ainsi une utilisation durable et responsable des richesses du pays.
Ensuite, le programme s’attache à promouvoir une gouvernance territoriale participative et transparente. En impliquant les acteurs locaux dans le processus décisionnel et en encourageant la prise de responsabilité au niveau régional, le PAVART favorise une gestion plus efficace et démocratique des affaires publiques.
Par ailleurs, le PAVART encourage la promotion de l’innovation et de la technologie comme moteurs de développement territorial. En investissant dans la recherche et le développement, ainsi que dans les secteurs émergents de l’économie, le programme stimule la croissance économique et crée des opportunités d’emploi pour les populations locales.
En résumé, le Programme national d’Appui à la Valorisation des Ressources (PAVART) représente une initiative cruciale dans la quête du Sénégal pour un développement durable et équitable. Sous la direction éclairée de Mamadou Djigo, ce programme promet de transformer positivement le paysage socio-économique du pays, en offrant des perspectives d’avenir prometteuses pour toutes les régions du Sénégal.
La CAN 2023 vient de prendre fin ce dimanche 11 février avec le sacre du pays organisateur, la Côte d’Ivoire. Miraculés depuis la phase de poules, les Éléphants ont continué sur leur lancée et ont renversé le Nigéria (2-1).
Après le match, la CAF (Confédération Africaine de Football) a dévoilé les différentes distinctions. Pour le titre de meilleur joueur, les officiels de la CAF ont porté leur choix sur le capitaine nigérian William Troost-Ekong. Pour le meilleur gardien, c’est Ronwen Williams de l’Afrique du Sud qui a été primé. Pour le prix fair-play, l’Afrique du Sud a été choisie. Emerse Fae, sélectionneur ivoirien, a été désigné meilleur entraîneur.
Meilleur joueur : William Troost-Ekong (Nigéria)
Meilleur entraîneur : Emerse Fae (Côte d’Ivoire)
Meilleur gardien : Ronwen Williams (Afrique du Sud)
La CAN-2023 a pris fin avec le sacre de la Côte d’Ivoire. Si une grande partie des observateurs s’accorde à dire qu’il s’agit de la meilleure CAN de l’histoire, des manquements ont cependant été constatés, notamment la gestion de la billetterie. Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, s’en est ouvert et promet de faire des efforts pour régler ce problème. « C’est un des points négatifs qui ne m’a pas plu dans cette CAN. Les gens m’appellent, on arrive à Abidjan, mais où sont les billets ?’C’est problématique. Nous allons nous améliorer », a-t-il déclaré en marge de la finale Cote d’Ivoire-Nigeria. En conférence de presse, il y a quelques jours, le dirigeant sud-africain avait pointé du doigt les revendeurs. « Il y avait des places vides dans le stade lors du match d’ouverture, alors qu’ils ont vendu tous les billets. La raison, les gens ont acheté des lots considérables de billets et les revendent à des prix hors de portée. C’est problématique », disait-il.