Expansion excessive du personnel et des privilèges à l’AIBD sous Macky Sall

Selon des informations révélées par Source A, l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) a connu une expansion considérable et controversée du personnel et des privilèges depuis son inauguration en 2017.

En 2017, lors du lancement des activités de l’AIBD, l’aéroport comptait 86 agents. Sous la direction de Doudou Ka, ce chiffre a grimpé à 380. Cependant, l’augmentation la plus spectaculaire a eu lieu sous la direction d’Abdoulaye Dièye, avec un effectif atteignant désormais 1050 agents.

Le nombre de directeurs exécutifs a également augmenté de manière significative. Sous Doudou Ka, ils étaient vingt. Aujourd’hui, ils sont plus de trente avec Abdoulaye Dièye. Cette augmentation du personnel de direction s’accompagne de nombreux avantages.

Les directeurs exécutifs bénéficient de véhicules dont les prix varient entre 17 et 30 millions de francs CFA, avec 70% du coût couvert par l’AIBD. En termes d’allocation de carburant, chaque directeur exécutif reçoit plusieurs centaines de litres par mois, tandis que les chefs de service bénéficient de 150 litres mensuels.

Face à cette situation, Cheikh Bamba Dièye a pris des mesures pour réduire ces allocations de carburant, diminuant de 100 litres l’allocation mensuelle de chaque responsable. Cette décision vise à rationaliser les dépenses et à répondre aux critiques concernant la gestion des ressources à l’AIBD.

Tabaski 2024 : Le Ministre de l’Agriculture visite Médina Diatbe pour évaluer l’approvisionnement en moutons

Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Dr. Mabouba Diagne, s’est rendu à Médina Diatbe, accompagné d’une délégation comprenant le secrétaire général du ministère, le directeur de l’élevage et Arona Gallo Ba, directeur de la Société de Gestion des Abattoirs du Sénégal (SOGAS).

À moins de deux semaines de la célébration religieuse, les autorités ont constaté que le Sénégal a déjà comblé plus de 50% du déficit en moutons, une amélioration de 4,8% par rapport à la même période en 2023. Médina Diatbe, une zone stratégique pour le débarquement et le transit des moutons, a joué un rôle clé dans cette progression.

Les éleveurs rencontrés à Médina Diatbe ont rassuré la population sénégalaise sur l’avancée des préparatifs et ont affirmé que l’approvisionnement sera suffisant pour répondre à la demande. Ils ont toutefois exhorté les Sénégalais à acheter leurs moutons tôt pour éviter les derniers jours de rush.

Dès aujourd’hui, les moutons commenceront à quitter Médina Diatbe pour être acheminés vers la capitale et les autres régions du pays. Les autorités et les éleveurs appellent à une mobilisation précoce des acheteurs pour faciliter une distribution ordonnée et efficace, garantissant ainsi un approvisionnement adéquat pour la célébration à venir.

Tensions au sein de l’équipe nationale de football du Cameroun : la préparation compromise

L’équipe nationale de football du Cameroun, les Lions indomptables, est plongée dans une crise interne qui compromet sérieusement sa préparation pour les prochaines échéances. Le conflit entre le ministère des Sports et Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), a atteint un nouveau sommet, laissant les joueurs et le staff technique dans une situation précaire.

Le sélectionneur Marc Brys, désigné par le ministère des Sports, s’est exprimé vivement sur le manque d’équipements pour les séances d’entraînement : « On n’a pas de ballons, on n’a pas de matériel, on n’a pas d’équipements. Est-ce que tu penses que le stage se passe bien ? Ça ne se passe pas bien. Déjà deux jours que c’est comme ça. C’est du jamais vu. » Cette absence de soutien logistique compromet non seulement la qualité des entraînements mais aussi l’état d’esprit des joueurs.

De plus, la présence des entraîneurs adjoints nommés par Samuel Eto’o est remise en question, soulignant ainsi les divisions au sein de l’équipe technique. Cette situation perturbatrice survient à un moment critique alors que les Lions indomptables se préparent à affronter le Cap-Vert et l’Angola lors des prochaines rencontres.

Cette crise met en péril les ambitions sportives du Cameroun et souligne l’urgence d’une résolution rapide et constructive des différends entre les différentes parties prenantes. Alors que le pays compte sur son équipe nationale pour représenter fièrement ses couleurs sur la scène internationale, il est impératif que les intérêts personnels soient mis de côté au profit de l’intérêt collectif.

Conseil Supérieur de la Magistrature : L’UMS Conditionne la présence du Chef de l’État et du Premier ministre

L’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) a soumis une série de propositions au ministre de la Justice lors des Assises de la Justice, qui se tiennent depuis le 28 mai 2024 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad). Parmi les sujets abordés figure la question de la présence du Chef de l’État et du Premier ministre au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Dans une note publique, l’UMS a exprimé son soutien à la présence continue de ces deux autorités au sein du CSM, mais avec des réserves. Cette position dépendra de la décision officielle du Président de la République concernant sa participation à ce conseil.

Les magistrats considèrent que la présence du Chef de l’État au CSM est bénéfique, car elle favorise un cadre permanent d’échanges entre l’exécutif et le pouvoir judiciaire, crucial pour la transparence et l’assainissement des relations entre ces deux branches du gouvernement.

L’UMS propose de transformer le CSM en un organe délibérant plutôt que consultatif pour renforcer son rôle et son autonomie. Elle suggère également d’instaurer des dates fixes pour les réunions du CSM, avec une réunion avant le début des vacances judiciaires pour une gestion plus structurée.

Pour garantir l’indépendance des juges, l’UMS recommande que les juges d’instruction soient nommés par le CSM. D’autres propositions incluent :

Harmoniser l’âge de la retraite à 68 ans pour tous les magistrats.

Allouer 3% du budget national à la justice pour améliorer les ressources et les infrastructures du système judiciaire, conformément aux objectifs de l’UEMOA.

Doter le CSM de son propre siège, d’un budget de fonctionnement, et d’un secrétariat pour renforcer son indépendance.

Permettre aux autorités judiciaires et à l’OFNAC de saisir directement la Cour des comptes pour sanctionner les fautes de gestion.

Les Assises de la Justice, visant à apporter des réformes substantielles au système judiciaire sénégalais, se concluront ce mardi 4 juin. Les propositions de l’UMS seront examinées dans le cadre de ces discussions, qui marquent une étape importante vers l’amélioration de l’indépendance et de l’efficacité de la justice au Sénégal.

Touba : La dépouille d’un présumé homosexuel expulsée du périmètre de la ville

Une affaire délicate a récemment secoué Touba, la capitale du mouridisme. Selon les informations recueillies par Seneweb, la dépouille d’un présumé homosexuel a été expulsée vendredi dernier du périmètre du titre foncier de la ville.

La vigilance des membres du dahira Moukhadimatoul Khidma, chargé de la gestion des lieux de culte et des cimetières, a été déterminante. Ces derniers ont empêché l’inhumation de ce tailleur de 38 ans au cimetière de Bakhiya. Informés du statut du défunt avant l’arrivée de la dépouille, les membres du dahira ont opposé un refus catégorique au cortège funèbre.

Face à cette situation, les proches du tailleur décédé ont finalement admis qu’il était homosexuel, selon un membre du dahira contacté par Seneweb. Cet aveu a confirmé les informations qui avaient précédé l’arrivée de la dépouille, justifiant ainsi l’expulsion du corps hors des limites de la ville.

Cette expulsion met en lumière les tensions et les défis liés aux questions de sexualité et de religion dans certaines communautés du Sénégal.

Office National des Pupilles de la Nation : Fatima Mbengue prend les rênes

Une nouvelle ère commence pour l’Office National des Pupilles de la Nation (ONPN) avec la nomination de Fatima Mbengue en tant que directrice générale. La passation de service avec le directeur sortant, Alpha Kounta, s’est déroulée ce lundi 3 juin 2024. Lors de cette cérémonie solennelle, Mme Mbengue a partagé sa vision avec ses nouveaux collaborateurs et réaffirmé son engagement envers les pupilles de la nation.

Dans son discours d’investiture, Fatima Mbengue a exprimé son engagement à concrétiser le volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal. « Je mesure pleinement l’ampleur de la tâche qui m’attend à l’aune des différents cadres d’administration des missions de l’office. Je m’installe ce jour comme directrice de l’ONPN avec la détermination de participer à la concrétisation du volet social et solidaire du projet de transformation systémique du Sénégal », a-t-elle déclaré.

Fatima Mbengue a également montré une profonde empathie et un engagement inébranlable envers les pupilles. « Vous pouvez compter sur la disponibilité de l’office à être à votre écoute et à votre chevet. Je prends l’engagement solennel de vous dire que vous avez en moi non pas votre directrice, mais votre maman », a-t-elle rassuré.

Portée à la tête de l’ONPN le 15 mai 2024, Mme Mbengue, titulaire d’un Master 2 en marketing social, a salué les réalisations de son prédécesseur, Dr Alpha Kounta. Elle a exprimé son intention de s’appuyer sur son expertise pour poursuivre les objectifs de l’institution tout en apportant de nouvelles perspectives.

Cette transition marque le début d’une phase de renouveau pour l’ONPN, avec une directrice déterminée à renforcer le soutien et l’accompagnement des pupilles de la nation, en s’appuyant sur une administration solide et une vision claire de l’avenir.

Malika : Arrestation du fils d’un Jaraf avec de la cocaïne

La lutte contre le trafic de drogue se poursuit à Malika. Dans la nuit du 1er au 2 juin 2024, les éléments du commissariat de Malika ont mené une vaste opération de sécurisation dans leur secteur, aboutissant à l’arrestation d’A. Diop, fils d’un Jaraf de Ouakam, en possession de crack (cristaux de cocaïne).

Informée de la présence d’un suspect venant d’Ouakam pour écouler de la drogue dure à Malika, la police locale a mis en place une surveillance discrète. Les agents, dirigés par le commissaire Adja Coumba Ndiaye, ont intercepté une moto transportant deux individus à Malika-Plage. Lors de la fouille, le conducteur a réussi à s’enfuir, laissant derrière lui A. Diop, qui a été trouvé en possession de crack.

Lors de son interrogatoire, A. Diop a reconnu être le propriétaire de la drogue. Il a également révélé l’identité de son fournisseur. Le suspect a été placé en garde à vue tandis que la drogue a été envoyée à la Direction de la police technique et scientifique (DPTS) pour analyse. Le conducteur en fuite, un conducteur de thiak-thiak, a été déclaré non impliqué dans le trafic par A. Diop.

En parallèle, la police de Malika a également arrêté un autre individu, B. Mendy, un maçon, en possession de 33 cornets de chanvre indien. Ces arrestations illustrent l’engagement des forces de l’ordre dans la lutte contre le trafic de drogue dans la région.

Ces efforts constants visent à assainir le secteur et à dissuader les activités criminelles, contribuant ainsi à la sécurité et à la tranquillité des habitants de Malika et de ses environs.

Urgent: Doro Gueye envoyé en prison

L’homme d’affaires Doro Gaye vient d’être placé sous mandat de dépôt par le juge du 3e cabinet, dans le cadre de l’affaire l’opposant à Zakiloulahi Sow.

Arrêté arrêté par la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane suite à une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. L’affaire porte sur des terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de francs CFA.


La partie civile lui reproche de l’avoir escroqué une somme de 1,2 milliard FCFA.


Une information judiciaire est ouverte…

Dernière minutes:Bah Diakhaté et Imam Ndao condamné

L’étau se resserre contre l’activiste Bah Diakhaté et Imam Cheikh Tidiane Ndao.

En effet, les deux mis en cause ont été condamnés à trois mois de prison ferme par le juge.

selon les informations, ils devront également payer chacun une amende de 100 000 FCFA. Leurs avocats ont décidé d’interjeter appel.

Ils ont été reconnus coupables du délit de “diffusion de fausses nouvelles” par le juge.

LE PDS UN PATRIMOINE A SAUVEGARDER

chers freres et soeurs du parti democratique senegalais a quelques semaines de l’anniversaire des 50 ans du premier parti politique legalement constituè en afrique et le premier a acceder democartiquement au pouvoir par le sufrage direct l’heure est a l’introspection .

Au regard de son parcour et celui de son leader charismatique nous avons beaucoup de fierte de militer dans ce grand parti une veritable pepiniere de leadersCest avec stupefication que jai appris la demission de notre soeur WORE SARR une icone du pds celle dont le nom l’image et le parcour se confondent au logo du parti.

Elle a connu la traversee du desert d’avant pouvoir accompagné le president wade et soutenu son frere karim wade durant les moments difficile dapres pouvoir marches meetings va et viens au tribunal de la crei restee droite dans ses bottes pour defendre le parti son SGN et son eternel candidat aux abonnes absentLe seul responsable de nos frustrations a pour nom KARIM MEISSA WADE incapable de repondre a lappel de la patrie se jouant des militants sur des pretextes fallacieux il devrait aujourd’hui nous respecter revenir au bercail rassembler tout le monde presenter ses excuses et redonner un nouveau souffle a la machine mais que neni

Apres nous avoir tenu en haleine pendant douze ans ayant lui meme annoncé dans son adresse de nouvel an la fin de son exil il reste toujours invisible preferant se manifester par une epee coupe tete tenue par un valet lui obeissant au doigt et a loeil avec comme agenda decapiter notre patrimoine commun.

Je plains les victimes et ceux qui assistent indifferent a ce carnage tout en se defaussant sur les seconds couteaux pour preserver le commenditaire sachez le vous etes les complices tacite d’une haute trahisonPour ses 98 bougies cest ce que vous lui avez trouvé d’aussi nauseabond cadeau lui faire porter a son insu la signature de la deloyauté et de la trahison WORE SARR est la face visible de lisberg

Annuler une assemblee generale delection de responsable du mouvement des femmes sur des pretextes fallacieux face a un electorat qui lui etait largement favorable pour revenir mettre une autre a sa place en violation flagrante des textes du parti est la pillule de trop que nous n’avelerons jamais.

KARIM MEISSA WADE ce parti est un heritage commun que votre illustre pere a battit avec de grands patriotes comme MARCEL BASSENE, FARA NDIAYE. BOUBACAR SALL le doyen MEISSA SALL et tant dautres des generations y sont passees et denormes sacrifices consenties tu nas pas le droit de detruire ce leg tu nas pas la legitimite de renvoyer le plus petit des militants puisque les textes ne le permettent pointA mes soeurs liberales restez debout pour dire non a cette enieme forfaiture

BEUT BOU ROUSSOUL TODJE

Amadou Bamba Seydi
Militant PDS USA

Kaolack / Autosuffisance alimentaire : Cheikh Tall du FNOPST appelle au remboursement de la dette et donne ses orientations

Cheikh Tall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés stockeurs-transporteurs (FNOPST) de la zone centre, a récemment partagé ses perspectives sur l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il a également plaidé pour le remboursement du reliquat de la dette 2023-2024, estimée à 100 milliards de FCFA, que l’État doit aux opérateurs.

La préparation pour une distribution efficace des semences et engrais a déjà commencé dans la zone centre, englobant les régions de Fatick, Kaolack, Kaffrine et Tambacounda, ainsi que dans d’autres régions du pays. Cela démontre, selon Cheikh Tall, l’engagement du Président Bassirou Diomaye Faye et du ministre de l’Agriculture pour garantir le succès de la campagne agricole 2024.

Cheikh Tall a souligné l’importance d’allouer au moins 10% du budget national à l’agriculture pour atteindre la souveraineté alimentaire. Il a rappelé qu’un conseil ministériel a été tenu récemment, aboutissant à des décisions cruciales, dont l’apurement des dettes des années 2021, 2022 et 2023, totalisant 20 milliards de FCFA, pour stimuler le développement du secteur agricole.

Le ministre de l’Agriculture a également entamé des discussions avec de grandes institutions financières pour encourager un soutien accru aux agriculteurs. Selon Cheikh Tall, l’agriculture est le moteur de l’économie sénégalaise. « On ne peut pas se développer sans atteindre l’autosuffisance alimentaire », a-t-il affirmé, en soulignant que les autorités ont rapidement compris cette nécessité.

Le budget de l’agriculture a été augmenté de 40 milliards de FCFA, passant à 140 milliards. Cette augmentation a permis de réduire le prix des intrants et d’accroître les quantités de certaines cultures comme l’arachide et les céréales. Cheikh Tall a insisté sur l’importance d’une chaîne complète pour assurer une bonne campagne agricole, appelant à un soutien accru de l’État aux institutions du secteur.

Il a spécifiquement mentionné les instituts de recherche comme l’ISRA et la Disem, qui nécessitent davantage de ressources pour mener à bien leurs recherches et fournir des semences de meilleure qualité. En outre, il a souligné la nécessité de maîtriser l’eau pour permettre aux agriculteurs de mener à bien les campagnes saisonnières et les contre-saisons, notant que le Sénégal dépend trop des pluies malgré la présence de lacs et de fleuves.

Cheikh Tall a conclu en appelant à la combinaison de plusieurs facteurs, notamment une maîtrise efficiente de l’eau, des semences de qualité, un phosphatage des sols adéquat, une volonté politique forte et un foncier bien géré, pour réussir le défi de l’autosuffisance alimentaire. Enfin, il a plaidé pour le remboursement rapide de la dette de 2023-2024 que l’État doit aux opérateurs afin de soutenir l’ensemble de la chaîne agricole et assurer le bon déroulement des activités pendant la saison des pluies 2024.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux

Ce samedi 1er juin dernier, dans plusieurs localités du pays, s’est tenue la journée de la citoyenneté dans le domaine de l’assainissement intitulée « Setal Suñu Réew ». Une initiative lancée par le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cependant, malgré cet appel à l’action, l’engagement citoyen espéré n’a pas été pleinement atteint. Massamba Thiam – non d’emprunt -, marchand ambulant à  Keur Massar, a exprimé ouvertement son désaccord avec cette initiative. Pour lui, les préoccupations quotidiennes, comme la cherté de la vie, prennent le dessus sur le balayage des rues. Il a également critiqué les actions gouvernementales, notamment le déguerpissement des marchands ambulants, qu’il perçoit comme une menace pour leur subsistance et un manquement aux promesses électorales. « Je ne suis pas muni d’un balai et je demande aux Sénégalais d’en faire autant. Je veux que les autorités sachent que le fait de déguerpir les marchands ambulants a été une mauvaise idée. Elles risquent de transformer d’honnêtes gens en délinquants ou agresseurs. Que l’État nous laisse travailler. Nous sommes pauvres et nous avons mieux à faire que de balayer la rue. Même à Paris, sous la Tour Eiffel, il y a des marchands ambulants », peste-t-il,

En revanche, Fatou Sène, une étudiante de l’UCAD, a soutenu fermement l’initiative, soulignant son importance pour maintenir un environnement propre, surtout avant la saison des pluies. Elle a appelé à la pérennisation de cette action citoyenne, insistant sur son impact positif à long terme.

Toutefois, le constat général qui a été effectué est que la mobilisation citoyenne n’a pas été à la hauteur des attentes. Beaucoup de  rues sont restées jonchées de déchets même après cette journée symbolique. À Colobane, par exemple, il n’y avait pas d’ailleurs de nombreux civils qui ont répondu présents à l’appel du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko. Dans cette localité, ce sont plutôt les gendarmes qui ont massivement participé au « set setal ». Ceci est peut-être dû à une priorité différente accordée par les Sénégalais aux enjeux socio-économiques immédiats, tels que l’inflation quasi généralisée des prix des produits de première nécessité, surtout à l’approche de la Tabaski.

La Dakaroise

Plus de 150 migrants sénégalais refoulés dans le désert du Niger

Plus de 150 migrants sénégalais ont été récemment refoulés dans le désert, selon des informations relayées par Rfm. Ces migrants affirment avoir été victimes d’actes de torture et de maltraitance lors de leur traversée entre l’Algérie et le Niger.

Des témoignages font état de conditions inhumaines et de traitements cruels infligés à ces migrants, certains se trouvant dans un état critique. Ils appellent les autorités à intervenir rapidement pour leur rapatriement.

Cette situation met en lumière les dangers et les risques auxquels sont confrontés les migrants lors de leur périple à travers le désert, ainsi que le besoin urgent de mesures pour assurer leur sécurité et leur protection.

L’histoire de ces migrants souligne également l’importance de la coopération internationale pour faire face à la crise migratoire et pour garantir le respect des droits fondamentaux des personnes en déplacement.

DÉTOURNEMENTS DE FONDS AU CRÉDIT MUTUEL DU SÉNÉGAL : Trois cadres de la banque en garde à vue

Hier, dimanche, trois cadres du Crédit Mutuel du Sénégal (CMS) ont été appréhendés et placés en garde à vue au commissariat de police de Guédiawaye. Il s’agit de S. C, ancien directeur régional de Saint-Louis, A. G, et C. A. S, ex-Directeur du Réseau CMS, d’après des informations du Dakarois Quotidien. Ces banquiers vont passer très bientôt présentés au procureur.

Cette enquête concerne des transactions suspectes impliquant des hauts cadres du Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et le CMS. Des fausses lettres de garantie auraient été émises par le FONGIP à l’intention de groupements et d’industriels, avec la complicité de certains agents du CMS, principalement dans certaines régions du pays. Le montant du préjudice est estimé à environ trois cent cinquante millions (350) millions de francs CFA.

Les organisations syndicales regroupant les deux syndicats du Crédit Mutuel du Sénégal ont lancé l’alerte à plusieurs reprises, mais leurs préoccupations sont restées sans réponse. Face à cette situation, ces syndicalistes ont décidé de solliciter l’arbitrage de leur nouveau ministre de tutelle.

Dans une lettre adressée au ministre de tutelle, les syndicats ont réitéré leurs dénonciations antérieures, soulignant notamment l’organisation d’une mission de vérification de la commission bancaire de l’UEMOA en juillet 2021 en réponse à leurs préoccupations.

Les syndicalistes ont également pointé du doigt la gestion du directeur général du CMS, Amadou Jean-Jacques Diop. Ils l’accusent d’avoir conduit l’entreprise à des difficultés financières tout en bénéficiant du soutien de personnes influentes. Ces soutiens seraient responsables du non-respect des recommandations émises par les vérificateurs.

La Dakaroise

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°191 – du 03/06/2024

🔴 PARTICIPATION CITOYENNE AU « SET SETAL » : Un bilan peu élogieux
🔴 SAISIE DE 30 KG DE COCAÏNE : LES DOUANES INTRAITABLES AVEC LES NARCOTRAFIQUANTS
🔴 RENCONTRES SECRÈTES À THIÈS : AMADOU BA AGIT EN MARGOUILLAT

🔴 Ligue des Champions : Le Real Madrid sacré pour la quinzième fois
🔴 Coupe du Roi d’Arabie saoudite : Koulibaly remporte le trophée devant Sadio Mané

Doudou Wade : « Il est temps de décharger Abdoulaye Wade »

Dans une sortie médiatique qui risque de marquer un tournant décisif dans l’histoire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, ancien président du groupe parlementaire du parti, a ouvertement remis en question la capacité d’Abdoulaye Wade à diriger le parti. Cette déclaration fracassante est intervenue lors de son apparition à l’émission « Grand Jury » sur la Rfm.

Le principal point soulevé par Doudou Wade concerne l’âge avancé de Abdoulaye Wade, qui approche désormais les 98 ans. Il a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’ancien président à assumer pleinement ses responsabilités au sein du PDS, citant notamment des questions sur l’authenticité des documents reçus par le parti au cours des deux dernières années.

Cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade survient dans un contexte où le PDS connaît des bouleversements internes, notamment avec la « démission » de Woré Sarr de la tête de la Fédération nationale des femmes. Doudou Wade a révélé que cette décision n’était pas volontaire de la part de Woré Sarr, mais qu’elle avait été contrainte à quitter son poste.

Malgré les spéculations, Doudou Wade a tenu à préciser qu’il ne visait pas directement Karim Wade, fils d’Abdoulaye Wade, dans ses propos. Il a cependant affirmé que les changements récents au sein du PDS ne pouvaient pas être attribués à Abdoulaye Wade du point de vue scientifique, juridique ou politique.

Cette sortie médiatique de Doudou Wade révèle les tensions croissantes au sein du PDS et soulève des questions sur l’avenir du parti. Alors que le parti cherche à se redéfinir dans le paysage politique sénégalais, cette remise en question du leadership d’Abdoulaye Wade pourrait avoir des répercussions significatives sur l’orientation future du PDS.

Rencontres discrètes : Amadou Bâ accueille des responsables politiques de Thiès

Depuis son retour au Sénégal, Amadou Bâ, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2024, poursuit son travail de manière discrète mais stratégique. Des sources fiables de Dakaractu Thiès révèlent qu’il a récemment accueilli en audience plusieurs personnalités politiques influentes de la région de Thiès, une démarche qui pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir politique du pays.

Amadou Bâ, connu pour son engagement politique et sa capacité à mobiliser les masses, a choisi une approche différente depuis son retour. Plutôt que de s’engager dans des apparitions publiques bruyantes ou des discours médiatisés, il a opté pour des rencontres plus intimes et stratégiques avec des acteurs clés de la politique locale. Cette méthode, bien que discrète, semble être une étape cruciale dans sa stratégie de reconstruction et de renforcement de ses alliances politiques.

Lorsqu’ils ont été contactés par le bureau de Dakaractu Thiès, certains de ces responsables ont confirmé la tenue de ces audiences. Cependant, ils ont choisi de rester réservés quant aux détails des discussions. « Oui, je confirme », a indiqué un influent homme politique ayant participé à la rencontre. « Notre tête-à-tête avec Amadou Bâ s’est déroulé dans un cadre privé », a-t-il ajouté, refusant d’en dire plus.

Depuis l’ascension du nouveau régime dirigé par le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le paysage politique de Thiès, autrefois animé et agité, est devenu étonnamment calme. Les différents QG politiques de la ville et du département semblent être en mode veille. De nombreux leaders politiques ont choisi de se retirer temporairement, préférant éviter les sollicitations incessantes de leurs militants de base et les feux de la rampe médiatique.

Cette accalmie pourrait être interprétée comme une phase de réorganisation et de recalibrage pour de nombreux acteurs politiques, y compris Amadou Bâ. En se concentrant sur des rencontres privées et des discussions stratégiques, il pourrait chercher à renforcer ses bases, à redéfinir ses alliances et à élaborer de nouvelles stratégies pour les futures échéances électorales.

Les actions d’Amadou Bâ, bien que menées dans l’ombre, laissent entrevoir des préparatifs en coulisse pour de futurs mouvements politiques. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient signaler une tentative de consolidation des forces et de préparation pour un retour en force sur la scène politique nationale. La nature privée de ces audiences suggère des discussions profondes et stratégiques, visant à aligner les intérêts et à définir des plans d’action communs.

Thiès, une région clé dans la dynamique politique sénégalaise, a toujours joué un rôle crucial dans les élections nationales. Les leaders politiques locaux, ayant une influence significative sur les électeurs, sont des partenaires essentiels pour toute stratégie politique sérieuse. Amadou Bâ, en reconnaissant cette réalité, semble vouloir s’assurer le soutien de ces acteurs locaux pour renforcer sa position et ses chances dans les futures batailles politiques.

La démarche discrète mais calculée d’Amadou Bâ montre qu’il reste un acteur important sur la scène politique sénégalaise, malgré son échec à la présidentielle de 2024. Ses rencontres avec les responsables politiques de Thiès pourraient bien être le prélude à des mouvements stratégiques plus larges, visant à redéfinir le paysage politique et à préparer une éventuelle résurgence. Dans ce contexte de calme apparent, les manœuvres en coulisse d’Amadou Bâ pourraient jouer un rôle déterminant dans les mois et années à venir.

Hajj 2024 : 3.500 Pèlerins déjà transportés par neuf vols

Malick Ndiaye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, a annoncé que neuf des onze vols programmés pour le Hajj 2024 ont déjà transporté 3.500 pèlerins vers La Mecque. Lors de sa visite nocturne à l’Aéroport international Blaise Diagne samedi, il a précisé que ces vols sont partis ponctuellement, facilitant ainsi le voyage des fidèles.

En parallèle, El Malick Ndiaye a également promis des vols intérieurs à bas coûts, visant à améliorer la connectivité domestique et à rendre le transport aérien plus accessible pour les Sénégalais. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer les infrastructures de transport et de promouvoir la mobilité au sein du pays.

Ces annonces témoignent de l’engagement du ministre et de son équipe à assurer un transport aérien efficace et à répondre aux besoins des citoyens, que ce soit pour les voyages religieux ou les déplacements domestiques. Le succès des vols pour le Hajj et la promesse de vols intérieurs abordables montrent une détermination à améliorer les services de transport aérien dans le pays.

Saisie de 30 kg de Cocaïne à Keur-Ayip par les Douanes Sénégalaises

Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, dans la Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, ont réalisé une importante saisie de drogue ce samedi 1er juin 2024. Lors de cette opération, 30 kilogrammes de cocaïne ont été découverts à bord d’un véhicule de type Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était habilement dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule.

Le véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été soumis à un contrôle au scanner portatif. Cet outil, acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), a permis de détecter la drogue malgré le stratagème ingénieux employé par les trafiquants pour éviter la détection. La valeur totale de la cocaïne saisie est estimée à deux milliards quatre cents millions (2.400.000.000) de francs CFA.

Les convoyeurs, à savoir le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire suit son cours. Par ailleurs, dans la même opération, les agents ont saisi trois fusils de fabrication artisanale à Boumbény, près de la frontière avec la Gambie.

Cette saisie n’est pas un incident isolé. Récemment, la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait déjà saisi 13 kg de cocaïne. En matière de lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été saisis par cette même brigade.

L’Administration des Douanes du Sénégal réaffirme son engagement dans la lutte contre le trafic illicite sous toutes ses formes. Elle appelle également les populations à collaborer avec les unités douanières dans leurs opérations de ciblage et d’investigation, menées depuis le début de l’année 2024, pour contrer les réseaux criminels opérant sur les grands corridors.

Le Président Macky Sall : un bilan exemplaire face aux critiques injustes ! (Par Ibrahima Baba Sall)

Depuis l’élection présidentielle du 24 mars 2024, les tenants actuels du pouvoir, élus avec 54,7 % des voix dès le premier tour, n’ont de cesse de critiquer l’ancien Président Macky Sall et son régime. Tout ceci cache mal leur incapacité à traduire en actes concrets leurs promesses électorales.
En effet, devant la réalité politique, ils ont du mal à s’adapter à l’exercice du pouvoir.
Ainsi, pour trouver des justifications à leurs difficultés à faire tourner la machine, ils s’en prennent honteusement et maladroitement au président Macky Sall et à son régime.
Pourtant, il est crucial de rappeler que le bilan de Macky Sall après douze années de gouvernance est exceptionnel et mérite des applaudissements nourris et des félicitations à la place de ces critiques insensées.

Un Bilan Infrastructurel Sans Précédent
Sous la présidence de Macky Sall, le Sénégal a connu une transformation infrastructurelle inédite. En seulement douze ans, le pays a vu la réalisation de projets d’infrastructures de dernière génération dans de nombreux domaines :
•    Santé : Construction et rénovation d’hôpitaux modernes, dotés d’équipements de pointe, permettant un accès plus large et de meilleure qualité aux soins de santé.
•    Éducation : Édification de nouvelles écoles, lycées et universités, accompagnées de programmes éducatifs innovants, renforçant l’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants sénégalais.
•    Sport : Mise en place d’infrastructures sportives de haut niveau, dont le stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, le Complexe Arena, l’arène nationale pour la lutte, la réhabilitation des stades régionaux, permettant de promouvoir le sport à tous les niveaux et de mieux préparer les équipes sénégalaises aux compétitions internationales. C’est ce qui nous a valu notre premier trophée en coupe d’Afrique des nations remporté avec brio par notre équipe nationale de football lors de la CAN de 2021 jouée au Cameroun.
•    Transports : Développement de réseaux routiers et de transport en commun, incluant des autoroutes, ponts et autoponts, le TER et le BRT, facilitant ainsi la mobilité et stimulant l’économie.
•    Culture et Environnement :Promotion des initiatives culturelles et environnementales pour préserver le patrimoine sénégalais et lutter contre les effets du changement climatique.

Une Politique Sociale Équitable
Le Président Macky Sall a également œuvré avec détermination pour l’équité sociale et territoriale. Sa politique a permis de réduire les inégalités entre les différentes couches sociales et de favoriser un développement équilibré entre les régions. Des programmes d’aide sociale et de soutien aux familles vulnérables tels que les Bourse familiales ou la carte d’égalité des chances ont été mis en place, contribuant à améliorer les conditions de vie de nombreux Sénégalaises et Sénégalais. 

Les Promesses Non Réalisées des Nouveaux Dirigeants
Les nouvelles autorités, qui ont pris le relais avec des promesses mirobolantes, doivent maintenant prouver leur capacité à tenir leurs engagements. Parmi ces promesses, on trouve:
•    Réduction du coût de la vie : Une attente cruciale pour les Sénégalais qui subissent les effets de l’inflation.
•    Appel à candidature aux postes de directeurs généraux : Une mesure censée promouvoir la transparence et la méritocratie dans l’administration publique.
•    Suppression des fonds politiques de la Présidence de la République :Une promesse visant à réduire les dépenses inutiles et à favoriser une gestion plus transparente des ressources publiques.
Il est temps pour eux de s’attaquer aux véritables problèmes du pays et de prouver qu’ils sont à la hauteur des attentes des électeurs.

Une Fierté Nationale et Internationale
Le Président Macky Sall reste une fierté pour le Sénégal, l’Afrique et le monde entier. Son leadership et ses réalisations ont placé le Sénégal sur la voie du développement durable et de la modernisation. Plutôt que de critiquer son héritage, les nouvelles autorités devraient s’inspirer de ses succès pour poursuivre le progrès et le bien-être du peuple sénégalais.
En conclusion, défendre le bilan de Macky Sall, c’est reconnaître les avancées significatives qu’il a apportées au Sénégal. Les critiques injustes des nouveaux dirigeants ne doivent pas ternir l’héritage d’un président qui a travaillé avec acharnement pour son pays, et par ricochet l’image du Sénégal sur la scène internationale. Les défis sont nombreux, et il appartient aux nouvelles autorités de prouver leur capacité à les relever, tout en respectant et en bâtissant sur les bases solides établies par   Président Macky Sall.
Monsieur le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Monsieur le Premier ministre Ousmane Sonko, mettez en œuvre votre « projet », si tant est qu’il existe réellement !

Ibrahima Baba SALL
Premier Vice-président de l’Assemblée nationale
Député Maire de Bakel.

« Interception majeure : 105 candidats à l’émigration irrégulière appréhendés à Foundiougne »

La brigade territoriale de Foundiougne a mené une opération cruciale le 28 mai 2024, aboutissant à l’arrestation de 105 individus cherchant à émigrer clandestinement. Parmi eux, 49 Sénégalais, 27 Bissau-guinéens, 2 Gambiens, 2 Maliens et 26 Guinéens de Conakry ont été appréhendés sur les îles de Boro, dans la commune de Djilor. Les autorités ont également saisi 149 bidons de carburant hors bord, soupçonnés d’être destinés à la traversée clandestine. Cette action témoigne des efforts accrus des autorités locales pour prévenir ces tentatives risquées d’émigration, soulignant l’importance de la collaboration avec les forces de protection des aires marines protégées.

Algérie : Des Sénégalais attaqués au cocktail molotov et au couteau

Ce dimanche 2 juin, Boubacar Seye, président de l’ONG Horizon Sans Frontières, a annoncé une attaque violente contre des ressortissants sénégalais en Algérie. Selon son communiqué, les victimes, tous candidats à l’émigration clandestine, ont été agressées par des hommes armés de cocktails Molotov et de couteaux.

Parmi les victimes figure Mohammed, un jeune originaire de Vélingara, qui a été gravement brûlé. « Son pronostic vital serait engagé », selon les déclarations de M. Thiam, étudiant sénégalais et porte-parole du collectif des migrants sénégalais en détresse dans le désert depuis plusieurs mois.

L’attaque met en lumière les dangers auxquels sont exposés les migrants clandestins en Algérie, aggravant une situation déjà précaire pour ces individus souvent en quête de meilleures opportunités. Horizon Sans Frontières appelle à une attention urgente sur ces incidents pour protéger les migrants et garantir leur sécurité.

Ousmane Sonko et la presse, une relation d’amour-haine !

Il n’y a aucun doute : entre la presse et le Premier ministre Ousmane Sonko, c’est du « je t’aime, moi non plus ». La polémique autour de la dette fiscale de certains groupes de presse, en dépit de la mesure ou promesse faite par le président sortant Macky Sall de l’effacer, et la convocation de deux journalistes pour des informations relayées dans l’affaire relative à l’affectation du Général Souleymane Kandé à New Delhi, en ont rajouté une couche. Et le Rubicon semble franchi quand Ousmane Sonko, dans une déclaration, en perspective de la journée du nettoiement de ce 1er juin, a encore lancé des piques à l’endroit des professionnels des médias. Il estime ainsi qu’il n’a « pas à rendre compte ni aux journalistes, ni aux politiques », mais seulement au peuple, oubliant sûrement que les acteurs de la presse et les membres de la classe politique font partie intégrante du peuple. 

Conséquence, cette nouvelle pique est prise par beaucoup de professionnels de l’information comme l’ouverture (ou la reprise ?) des hostilités entre le patron de Pastef et la presse nationale. Paradoxe. 

Car Ousmane Sonko, tout comme l’essentiel des hommes politiques sénégalais, s’est dès le début, entouré de journalistes qui s’occupent de sa communication. Les nouvelles nominations en disent long ! Il a donc très tôt compris que pour réussir dans sa carrière politique, la presse constitue le principal levier sur lequel il devait s’appuyer. D’ailleurs, combien de fois a-t-on entendu des citoyens dire que le leader de Pastef a été créé de toute pièce par la presse, ou encore qu’il est le ‘’chouchou‘’ des journalistes qualifiés quelquefois de ‘’disciples’’ de Sonko ?

Ce n’est pas un hasard si Ousmane Sonko est devenu l’homme politique sénégalais le plus médiatisé. Et cette « proximité » avec l’ex-pensionnaire du Cap Manuel a poussé des responsables du défunt régime à accuser, à tort ou à raison, la presse de « rouler » pour l’ancien inspecteur des impôts et domaines. Celui-ci, visiblement allergique aux informations en sa défaveur, n’a jamais raté l’occasion pour critiquer sévèrement « une certaine presse » qu’il taxe de « corrompue ».

Aussi, rappelons-le, dans ses nombreuses sorties, l’opposant d’alors a de très rares fois daigné accorder une seule seconde aux nombreux journalistes qui s’attendaient, à chaque fois, des questions-réponses. Face aux critiques, il aimait rappeler que son message passe avec « la magie » des réseaux sociaux, faisant croire à beaucoup de ses sympathisants qu’ils peuvent se passer des médias classiques.

Au-delà des paroles, pas mal d’actes pris par Ousmane Sonko lui-même ont conforté cette sorte de relation d’amour-haine entre l’actuel chef du gouvernement et les médias sénégalais. 

En juin 2022, le leader du Pastef s’est fendu d’une série de tweets pour sévèrement critiquer le traitement médiatique de certains dossiers par la presse nationale. Ousmane Sonko dénonçait ainsi le fait qu’elle ne s’intéressait pas assez, à ses yeux, à des sujets d’intérêt public. Il va même jusqu’à reprocher à certains organes de presse de se comporter comme la sinistre Radio des Mille Collines. « Est-ce trop que de demander à la presse sénégalaise de relever le niveau du débat au lieu de diffuser haine et attaque contre la vie privée, etc ? ».

Une question qui n’a pas d’ailleurs laissé de marbre le directeur général du groupe Emedia Invest. En guise de réponse, Mamoudou Ibra Kane l’a invité à se joindre à lui dans sa traditionnelle messe dominicale, le Jury du dimanche. Pas de réponse !

Quatre années plus tôt, soit en juin 2018, il a encore tiré à boulets rouges sur la « presse [qui] s’est employée à un traitement minimal, sinon nul », de l’accord gazier entre le Sénégal et la Mauritanie, qu’il considérait comme un important tournant de notre pays et ses impacts sur nos intérêts stratégiques actuels et futurs.

Pour beaucoup de ses ouailles, si, aujourd’hui, Ousmane Sonko a obtenu cette aura politique, c’est grâce aux réseaux sociaux. De l’autre côté, pas mal de journalistes regrettent le fait qu’à chaque fois, ce sont eux-mêmes, qui traitent et diffusent les sorties de l’ancien député. Même si, ce dernier répète, à chaque fois, n’avoir « aucun problème avec la presse ».

La presse, va-t-elle vivre ce qu’elle a vécu sous Macky Sall ? En tout cas, même si le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a rendu un hommage appuyé aux professionnels des médias à l’occasion de la journée du 3 mai dernier, la dernière sortie de Dame Mbodj, proche du tandem Diomaye-Sonko, laisse présager des relations tendues. L’enseignant-syndicaliste et directeur général de la société Sogip Sa a, sur un ton menaçant, souligné que le régime allait « fermer les groupes de presse qui donneront des informations qu’ils ne devront pas donner ». Un discours va-t-en guerre qui risque d’empirer les rapports entre l’Exécutif et le quatrième pouvoir.

Quoi qu’il en soit, feu, le Cardinal Hyacinthe Thiandoum affirmait que « la liberté d’informer juste et vrai, accordée au journaliste dans l’exercice de son métier, constitue le rempart ultime de la citadelle de toutes les libertés. Si on y porte atteinte, on s’achemine tout droit vers la dictature et le terrorisme ».

Les médias dont le rôle premier est d’éduquer les populations, de véhiculer des informations et de former une opinion, sont et demeurent indispensables dans une démocratie comme la nôtre. La presse contribue à forger des centres d’intérêt communs, construire des réflexes identitaires, voire des sentiments de solidarité, ne serait-ce qu’en couvrant pour l’ensemble des citoyens d’un pays la même actualité politique.

Opposants, ils sont pratiquement tous bons, mais chaque régime avec ses propres appréhensions à l’égard de ce secteur si important. Pire, au-delà de l’inexistence d’un cadre juridique viable pour encadrer la profession, le journaliste a toujours été la cible de ceux-là qui, pourtant, sont censés le protéger dans des circonstances pareilles. C’est devenu une tradition au Sénégal : la presse est indésirable, lors des manifestations populaires. Pourtant, c’est elle qui « porte » dignement les revendications des autres. C’est la voix des sans voix. Elle est sollicitée, partout, à n’importe quelle heure. Elle « fabrique » même de futurs présidents de la République. Comme elle sait en « détruire », me répondrait-on. C’est selon le bord politique.

Mais chez nous, c’est cette même presse qui est fortement critiquée, vilipendée, matée, traquée, bâillonnée, accusée, et souvent gratuitement. Elle a donc bon dos. 

Convocation des Journalistes : Le Président du Cored sermonne ses confrères

Le président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored), Mamadou Thior, a salué la libération des journalistes Pape Moussa Touré, directeur de publication du journal «La Tribune», et Mohamed Guèye, directeur de publication du «Quotidien». Les deux journalistes avaient été convoqués suite à leurs articles concernant l’affectation du général Souleymane Kandé à New Delhi. Thior a rappelé qu' »pour moins que ça sous le régime de Macky Sall, les journalistes étaient envoyés en prison ».

Invité de l’émission « Jury du dimanche » ce 2 juin, Mamadou Thior a souligné l’importance des précautions nécessaires dans le traitement de l’information militaire. Il a critiqué les journalistes interpellés pour ne pas avoir pris les mesures adéquates : « Il y a des précautions à prendre que ces gens n’ont pas prises. À ce niveau de responsabilité, il faut en parler avec l’expertise nécessaire. Nous ne sommes pas des experts, mais nous pouvons consulter des spécialistes. Les questions militaires, bien que non taboues, sont sensibles et il faut savoir la ligne rouge à ne pas franchir. »

Mamadou Thior a également appelé les autorités à traduire les journalistes devant le Cored plutôt que de recourir à la voie judiciaire : « Il n’y a pas plus infamant que quand ce sont vos propres pairs qui vous jugent. Un bon journaliste préférerait aller en prison plutôt que d’être pointé du doigt par le Tribunal des pairs du Cored. »

Tout en affirmant que les journalistes ne sont pas au-dessus des lois, Thior a exprimé son inquiétude quant à l’impact de l’emprisonnement des journalistes sur l’image du Sénégal : « L’emprisonnement d’un journaliste ternit l’image du Sénégal. »

Cette intervention de Mamadou Thior met en lumière les défis auxquels sont confrontés les journalistes sénégalais et l’importance d’une gestion prudente et éthique des informations sensibles, tout en prônant un recours systématique au Cored pour juger les écarts professionnels dans le secteur des médias.

Mamadou Thior Recadre Ousmane Sonko : « Je n’ai pas de comptes à rendre aux journalistes »

La déclaration d’Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, affirmant qu’il n’a « pas de comptes à rendre aux journalistes », a suscité une vive réaction de la part de Mamadou Thior, président du Conseil d’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored). Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio et ITv, ce 2 juin 2024, Thior a qualifié cette sortie de « déclaration malheureuse ».

Mamadou Thior a rappelé au Premier ministre que la presse joue un rôle essentiel en démocratie. Il a souligné que depuis sa nomination, Sonko apparaît régulièrement au « Journal télévisé » de la RTS, démontrant ainsi l’importance des médias traditionnels par rapport aux réseaux sociaux. « On ne peut pas mettre la presse sur le même pied que les réseaux sociaux. On se rend compte de ça quand on est aux affaires, » a-t-il affirmé.

Selon Thior, les médias ne sont pas là pour entraver le travail du Premier ministre et de son gouvernement. Au contraire, ils agissent comme des « chiens de garde » pour surveiller les actions du régime. Il a insisté sur l’importance d’une presse libre et critique, qui contribue à la transparence et à la responsabilisation des dirigeants.

Thior a également appelé à la patience et à la bienveillance envers le nouveau régime, en place depuis seulement deux mois. Il a estimé qu’il est encore trop tôt pour porter des critiques sévères, car le gouvernement n’a pas encore eu le temps de faire ses preuves. « Ils viennent de s’installer. Lui-même le Premier ministre n’a pas encore fait sa déclaration de politique générale et ils n’ont pas encore fini de mettre en place leurs équipes, » a-t-il rappelé.

En conclusion, Mamadou Thior a exhorté à la prudence et à la patience avant de critiquer le nouveau gouvernement. « Ils sont là pour cinq ans et on aura le temps de les critiquer. Ils ne sont pas des saints ; ils vont commettre des erreurs. Mais se précipiter pour les vilipender, c’est danser plus vite que la musique, » a-t-il conclu.

Cette mise au point met en lumière l’importance d’une presse libre et critique dans le bon fonctionnement d’une démocratie et appelle à un équilibre entre vigilance et patience dans l’évaluation du nouveau gouvernement.

Grogne des Pèlerins à l’AIBD : Cheikh Bamba Dièye s’engage à trouver une solution rapide

Cheikh Bamba Dièye, Directeur Général de l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD), a pris la responsabilité de convoyer les pèlerins aux lieux saints de l’Islam suite aux perturbations survenues à l’aéroport.

Après plusieurs heures d’attente à l’aéroport, les responsables de la compagnie Air Sénégal peinent à communiquer sur la situation, laissant les pèlerins sénégalais livrés à eux-mêmes. Des témoins ont dénoncé l’arrogance du Directeur Général de la compagnie, présent sur les lieux mais sans fournir aucune information. Face à cette crise, Cheikh Bamba Dièye a reconnu les torts causés par Air Sénégal et a assumé la responsabilité de la situation.

« Nous reconnaissons le tort qu’Air Sénégal vous a causé. La responsabilité nous incombe et nous l’assumons. Je suis en train de faire des tractations pour vous trouver un avion qui va convoyer tous les pèlerins. On ne va pas vous mentir. Je suis venu personnellement et, inchallah, nous allons trouver une solution le plus rapidement possible », a promis Cheikh Bamba Dièye.

En se rendant sur place, Cheikh Bamba Dièye a montré sa détermination à résoudre rapidement ce problème, apaisant quelque peu les frustrations des pèlerins. Son engagement personnel à trouver une solution rapide souligne l’importance de cette situation et la volonté des autorités de veiller au bien-être des voyageurs en difficulté.

Première Journée de Set-setal : Le Président Faye encourage la continuité de l’engagement citoyen

Comme annoncé lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a participé ce samedi 1er juin 2024, à la journée nationale d’investissement humain dédiée à l’assainissement. Cette initiative vise à renforcer la participation des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’État dans les opérations préparatoires à l’hivernage.

Le Président Faye a exprimé sa gratitude envers les Sénégalais pour leur engagement dans la lutte contre l’insalubrité. « Mes cher(e)s compatriotes, c’est avec une grande fierté que je m’adresse à vous au terme de cette première journée consacrée à l’initiative ‘Setal Sunu Réew’. Je tiens à remercier les populations pour leur participation active et enthousiaste. Votre mobilisation massive et votre engagement exemplaire ont fait de cette journée un succès retentissant », a-t-il déclaré.

Le Chef de l’État a ajouté : « Votre dévouement à cette cause commune a démontré, une fois de plus, notre capacité à nous unir pour le bien de notre nation. J’adresse également mes vives félicitations au Premier Ministre, au Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, à l’ensemble du Gouvernement, à l’administration territoriale, à l’armée sénégalaise, ainsi qu’à tous les démembrements de l’État qui ont contribué de manière significative à la réussite de cette journée ».

Il a conclu en encourageant à poursuivre cet engagement citoyen : « Continuons à garder intact cet engagement citoyen et faisons de l’initiative ‘Setal Sunu Reew’ une activité ancrée dans nos habitudes, le premier samedi de chaque mois. Ensemble, bâtissons un Sénégal uni, solidaire, propre et prospère. Que Dieu bénisse le Sénégal ».

Le Premier Ministre annonce des « Mesures Strictes » contre les constructions sur les zones d’évacuation d’eaux pluviales

Le Premier ministre Oumane Sonko a pris une position ferme contre les constructions illégales lors de sa récente déclaration à Sangalkam, Rufisque. Lors du lancement de la journée nationale de nettoiement dans cette commune, Sonko a annoncé que les constructions sur des zones d’évacuation d’eaux pluviales ne seront plus tolérées. Il a également affirmé que des mesures seront prises pour identifier les responsables des habitations déjà érigées sur ces zones interdites.

« Nous sommes ici pour deux raisons principales : il y a tout d’abord le problème d’assainissement ordinaire dans les quartiers légalement établis mais mal équipés en termes de canalisation, ce qui crée des difficultés pour les habitants », a déclaré M. Sonko.

Le Premier ministre a souligné qu’il existe également des constructions sur des zones non aedificandi, désignées comme des zones inconstructibles ou des lieux d’évacuation des eaux pluviales. Il a critiqué l’absence de contrôle lors de la délivrance des autorisations de construction dans de telles zones, pointant du doigt la responsabilité de l’État.

« Nous mettrons fin à cette pratique », a déclaré Sonko avec détermination. « Les autorisations de construire ne seront plus délivrées dans de telles circonstances. »

Le Premier ministre a insisté sur le rôle de l’État dans la gestion de ces problèmes, affirmant que les mesures nécessaires seront prises pour y remédier. Il a souligné que l’administration possède les codes de l’urbanisme et des domaines, ainsi que les plans directeurs d’urbanisme, et il a déclaré qu’il est inacceptable que des autorisations de construire soient accordées dans de telles zones.

Le Chef du gouvernement a annoncé des plans concrets pour résoudre ces problèmes, y compris la création d’un bassin de rétention pour recueillir les eaux pluviales et la mise en œuvre de mesures pour réutiliser cette eau à des fins agricoles.

« Ceci est le premier pas vers la résolution de ces problèmes », a-t-il déclaré. « Nous allons non seulement assainir notre environnement, mais aussi mettre fin à certaines pratiques en tenant les responsables pour responsables à tous les niveaux. »

En participant symboliquement au nettoyage de la zone et en plantant un arbre, M. Sonko a affirmé son engagement envers la préservation de l’environnement.

Cette déclaration intervient dans le cadre de la journée nationale de nettoiement initiée par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance accordée à la gestion environnementale et à la lutte contre les constructions illégales dans le pays.

Première Journée de Set-setal : Moussa Balla Fofana réitère l’ambition de l’État de mettre en place des unités de recyclage des déchets

Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires, Moussa Balla Fofana, a réitéré, samedi à Diourbel, l’ambition de l’État sénégalais de mettre en place des unités de recyclage des déchets pour éradiquer les dépotoirs sauvages dans les quartiers.

“Comme vous le savez, l’ambition des autorités, ce n’est pas d’avoir des dépotoirs sauvages dans nos quartiers, mais plutôt de traiter ces déchets. Il y aura par endroits des déchets provisoirement, mais l’objectif est de traiter tous ces déchets à partir d’unités de recyclage,” a-t-il déclaré.

Moussa Balla Fofana s’est entretenu avec des journalistes lors de la journée nationale de nettoiement, lancée dans la région de Diourbel, en présence des autorités administratives, des chefs de service, et des associations communautaires.

“Avec ces déchets, on peut faire du combustible solide, du pavage mais aussi du compostage pour les producteurs agricoles,” a-t-il ajouté, indiquant que “les travaux de ces unités de recyclage de millions de tonnes de déchets vont bientôt démarrer, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).”

Il a pris l’engagement de transformer le dépotoir de « Khourou Nganiane » situé au quartier Keur Goumag de Diourbel, pour en faire un endroit adapté aux besoins des populations.

“Cette journée a une importance capitale, et nous espérons que les Sénégalais vont continuer de se lever le premier samedi de chaque mois et s’occuper du cadre de vie afin que leur environnement reflète notre état d’esprit,” a-t-il souhaité.

Saluant la mobilisation des populations à l’appel du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, il a invité ces dernières à s’approprier ce concept et à prendre soin de leur environnement.

Moussa Balla Fofana a appelé les collectivités territoriales à sensibiliser davantage les populations sur les comportements à adopter pour améliorer leur cadre de vie.

Kaolack / Journée nationale de Set Setal : Le geste salué par Bacary Sarr

Lors de la Journée Nationale de Set Setal, le Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries Créatives et au Patrimoine Historique, Bacary Sarr, a salué le geste du donateur Fallou Kébé, Président de l’ASC Saloum. Kébé a offert 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun, en soutien à la politique de développement initiée par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Kaolack : Journée Nationale de Set Setal

Le Président de l’ASC Saloum, Fallou Kébé, a marqué la Journée Nationale de Set Setal en offrant 150 bacs à ordures à l’Inspection d’Académie de Kaolack et à l’École des Sous-Officiers de la Police de Mbadakhoun. Cette initiative, lancée par le Président Bassirou Diomaye Faye, vise à promouvoir la propreté et l’hygiène dans la région. Écoutons Fallou Kébé.

Mobilité et Territoire : le piège de l’hypertrophie

Le PROJET historiquement plébiscité le 24 Mars 2024 est-il porteur vraiment  d’une transformation adéquate  ou d’une mutation en profondeur du transport urbain et de la mobilité au sein des territoires ? Le ministère  des infrastructures, des transports terrestres et aériens lui s’accroche toujours au Plan Sénégal Emergent..et il y’a fort à parier que l’endettement lourd du pays en  sera impacté.

Actuellement Dakar n’occupe que moins de 3% du territoire et concentre presque  ¼ de la population sénégalaise soit plus de 5 400 000 habitants. Le cas de Dakar taraude tous les démographes et les meilleurs planificateurs urbains du monde.

 C’est un bout de territoire de 400m2 avec moins de 60% de surface constructible dans lequel nos autorités depuis les indépendances veulent concentrer toutes les infrastructures modernes au détriment – malheureusement – du reste du territoire…. malgré les promesses d’une territorialisation de l’investissement public et de l’infrastructure de développement.

Dakar, capital du Sénégal avec son TER à  700 milliards, son BRT  à 420 milliards, va accueillir des bus pour encore un énième  Réseau de Transport en Commun de 260 milliards  au nez et à la barbe de Dakar Dem Dikk qui en lieu et place de ce projet devrait être restructure’ étendu, numérisé décarboné avec moins de 50 milliards pour faire plus et mieux que le RTC du CETUD présenté  hier à Terroubi qui va coûter 260 milliards en dettes brutes. A-t-on vraiment confiance dans la  haute administration du fardeau de notre endettement ? Alors que notre pays aspire à la souveraineté totale et globale.

Pour le transport et la mobilité intra-urbaine  il s’agit juste  de mieux articuler et planifier l’intermodalité  ou la multimodalité avec une articulation et surtout une complémentarité TER – BRT – DDD avec bien sur une surveillance et un contrôle sur les routes    et un effort soutenus  dans la gestion du trafic routier avec la police et les feux routiers. La solution est dans la discipline que l’autorité doit imposer, Dakar reste toujours un bout de territoire. Avant d’emprunter 260 milliards pour des bus alors que DDD n’utilise que 55% de sa nouvelle flotte et qu’a-t-on fait pour le bannissement des Jakarta qui sont la cause des 30% des accidents ici à Dakar.

La solution définitive aux problèmes de mobilité urbaine se trouve moins dans une cascade de projets redondants aussi coûteux en dette,   mais plutôt dans une vraie politique d’aménagement du territoire et de désenclavement intelligent des villes secondaires  avec une mobilité inter- urbaine dans laquelle le rail prendra toute sa place. Le rail pour se libérer du lobby de l’essence et du gasoil pour décarboner nos transports capacitaires en anticipant nos ressources abondantes en gaz.

 Et c’est ca que le PROJET nous avait vendu et c’est ca que le PROJET à très bien theorise’ malheureusement au MITTD c’est encore le PSE et ses projets redondants qui dictent l’agenda.

Avec plus de 250 000 véhicules motorisés et un parc de transport public vétuste et obsolète malgré le TER et le BRT, la circulation automobile a un impact nocif sur la qualité de vie et la sante’ qui va au delà des pertes en PIB, induits les bouchons et congestions sur nos routes.

Le piège tendu à dakar depuis 1958 date du transfert de la capitale de Saint Louis à Dakar se referme sur les 6 000 000 dakarois et malheureusement les programmes de mobilité ne feront qu’accentuer l’hypertrophie de la capitale avec l’accélération de l’exode rural avec les fortes températures provoquées par les réchauffements de notre planète. . Plus vous investissez à Dakar et plus vous appelez les sénégalais à quitter leur terroir pour rejoindre le littoral et c’est malheureusement le cas depuis 1958. 

Moustapha DIAKHATE
Expert en Infrastructures et Politique Énergie

PDS : Les militants contestent l’authenticité de signatures sur des décisions administratives

Nous, militants du Parti Démocratique Sénégalais contestons vigoureusement l’authenticité de la signature apposée sur les décisions administratives suivantes:

Décisions administratives N°006/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant Madame Fatou sow et Ndeye Astou Camara respectivement Présidente nationale des femmes et secrétaire générale des femmes –

Décision administrative N° 005/SGN/PDS/2024 du 21 Mai 2024 nommant lamine Ba président de la FNCL et khadim Gueye secrétaire général de la FNCL.

Decision administrative 2024 N° 002/SGN/PDS/2024 du 25 Mars 2024 nommant Bachir Diawara porte parole du pds et appelant Tafsir Thioye à d’autres fonctions.

Nous avons décidé de saisir les autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête pour vérifier l’authenticité des dites signatures.

En effet, depuis plusieurs années, il est constant que le Président Abdoulaye Wade est interné dans son domicile totalement écarté des activités du parti.
Ce qui établit à suffisance que la signature apposée sur les décisions susvisées résultante de manœuvres frauduleuses tendant à sarisfaire des intérêt égoïstes d’un groupuscule.

Fin imminente du règne de l’ANC en Afrique du Sud : vers une ère de coalition politique

Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis trente ans en Afrique du Sud, est sur le point de perdre sa majorité absolue au Parlement, marquant un tournant historique dans le pays. Avec seulement 40,1% des voix selon les résultats quasi complets des législatives, l’ANC fait face à une désillusion croissante de la part des électeurs, confrontés à des défis persistants tels que le chômage, la pauvreté et les inégalités.

L’opposition, notamment l’Alliance démocratique (DA) et les Combattants pour la liberté économique (EFF), gagne du terrain, tandis que le parti de l’ex-président Jacob Zuma, le MK, réalise une percée significative dans la province zouloue.

Dans ce contexte, le président Cyril Ramaphosa devra former un gouvernement de coalition, marquant une nouvelle ère politique pour l’Afrique du Sud. Les négociations post-électorales s’annoncent tendues, alors que l’ANC doit choisir entre des alliances avec des partis aux idéologies divergentes, notamment la DA libérale et l’EFF plus radicale.

Les rivalités internes au sein de l’ANC, exacerbées par les différends entre Ramaphosa et Zuma, pourraient compliquer la formation d’une coalition stable. Malgré ces défis, les résultats des législatives signalent un changement politique majeur en Afrique du Sud, marquant la fin imminente du règne incontesté de l’ANC.

Hommage aux SOLDATS de Leral. net : Trois Ans Déjà

Le 31 mai 2021, la tragédie frappait de plein fouet la communauté journalistique sénégalaise. En mission pour couvrir la tournée économique du Président Macky Sall, trois journalistes de Leral.net ont péri dans un accident de la route. À hauteur du parc Niokolokoba, leur véhicule a fait une embardée en tentant d’éviter un camion malien. Ce jour-là, Abou Mamadou Sy, Yoro Mamadou Dia, et Ousmane N’diaye ont perdu la vie, laissant derrière eux un vide incommensurable.

Abou Mamadou Sy : Un journaliste passionné et
rigoureux

Abou Mamadou Sy était un journaliste chevronné, respecté et admiré par ses pairs.

Âgé de seulement 35 ans, il incarnait la promesse d’un avenir brillant dans le journalisme sénégalais. Abou était connu pour sa jovialité et son attachement aux valeurs morales, inculquées par ses parents dès son plus jeune âge. Très pratiquant, il ne manquait jamais une prière, même en plein travail, n’hésitant pas à interrompre ses activités professionnelles pour accomplir ses devoirs religieux.


Abou était également un fervent défenseur de la déontologie et de l’éthique journalistique.

À la rédaction de Leral.net, il était réputé pour sa rigueur et son professionnalisme. Ses collègues se souviennent de lui comme d’un mentor, toujours prêt à partager ses connaissances et à guider les jeunes journalistes sur le chemin de l’excellence.

Son décès a laissé un vide immense, non seulement au sein de sa famille, mais aussi dans le cœur de ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui.

Yoro Mamadou Diallo : Un technicien d’exception

Yoro Mamadou Diallo, technicien de son état, était un véritable passionné de son métier. À 32 ans, il était déjà une référence dans le domaine technique, reconnu pour son professionnalisme et son dévouement. Yoro aimait repousser ses limites, cherchant toujours à se surpasser pour offrir le meilleur de lui-même. Ses collègues louaient son courage et son engagement, qualités qui faisaient de lui un partenaire de terrain très apprécié.


En dehors de sa carrière, Yoro nourrissait des projets personnels, dont celui de se marier à la fin de sa mission. Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Sa disparition a été un choc pour ses proches, qui se souviennent de lui comme d’un homme dévoué, plein de vie et toujours prêt à aider les autres. Son professionnalisme et sa passion pour son métier resteront gravés dans les mémoires de ceux qui ont eu la chance de le connaître.

Ousmane N’diaye : Le chauffeur prudent et dévoué

Ousmane N’diaye, âgé de 40 ans, était le chauffeur du véhicule accidenté. Il était connu pour sa prudence exemplaire au volant et son sens aigu des responsabilités. Ousmane aimait rappeler à ses collègues les dangers de la route et l’importance de la prudence. Sa vigilance était telle qu’il ne roulait jamais à vive allure, préférant la sécurité à la rapidité.


Ses collègues se souviennent de lui comme d’un homme pétri de talent, dévoué à son travail et à sa famille. Ousmane était toujours soucieux de la sécurité de ses passagers, faisant tout pour éviter les accidents. Sa disparition a été une perte immense pour sa famille, ses amis et ses collègues, qui pleurent encore aujourd’hui son absence.

Un héritage inoubliable

Abou, Yoro et Ousmane partageaient des qualités communes : le professionnalisme, la sociabilité, la bravoure et l’amour de leur métier.

Leur disparition a laissé un vide immense dans leurs familles, leurs cercles d’amis et la communauté journalistique sénégalaise. Depuis ce tragique accident, leurs proches continuent de pleurer leur absence, tandis que leurs collègues cherchent à perpétuer leur héritage.


En mémoire de ces trois vaillants soldats de l’information, Leral.net et la communauté journalistique du Sénégal ont redoublé d’efforts pour promouvoir la sécurité routière et le professionnalisme dans le métier. Des initiatives de sensibilisation sont régulièrement organisées pour rappeler les dangers de la route et l’importance de la prudence, tant pour les journalistes que pour tous les usagers de la route.


De plus, des programmes de formation continue en déontologie et éthique journalistique ont été mis en place, inspirés par l’exemple d’Abou Mamadou Sy. Ces initiatives visent à honorer la mémoire de ces trois hommes en poursuivant leur travail avec le même engagement et la même passion.

Reposez en Paix, Chers Soldats
LEDAKAROIS

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°190 – du 01 ET 02/06/2024

🔴 Hommage aux soldats de Leral.net : Trois ans déjà
🔴 Modernisation des Cités Religieuses : Président Diomaye Faye élargit le programme

🔴 Tournoi féminin UFOA A U20 : le Sénégal conserve son titre
🔴 Coupe du Sénégal et le Championnat : La FSF dévoile les nouveaux trophées officiels

Bignona : Le Président annonce l’élargissement du programme de modernisation des Cités Religieuses

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé l’élargissement du Programme de modernisation des cités religieuses pour inclure Bignona. Cette annonce a été faite en présence de l’imam Fansou Bodian, marquant un engagement fort du gouvernement envers les communautés religieuses de la région.

Arrivé à Bignona pour participer à cet événement religieux, le président Faye a salué le travail remarquable accompli par son prédécesseur, Macky Sall, dans le cadre de ce programme. Il a ensuite déclaré son intention de poursuivre et d’étendre ces efforts pour soutenir les initiatives locales visant à promouvoir l’Islam et à améliorer les infrastructures religieuses de Bignona.

« Dans le cadre de ce programme d’appui aux cités, mon prédécesseur a réalisé un travail important que nous envisageons de poursuivre. Cependant, Bignona n’est pas encore concerné par ce programme. Nous allons l’ajouter au Programme de modernisation des cités religieuses, pour vous accompagner dans le travail que vous êtes en train de mener depuis des années pour l’Islam, » a déclaré le président Faye, s’adressant au chef religieux Fansou Bodian.

Il a souligné que ce travail de modernisation ne se limitera pas aux lieux de culte, mais s’étendra à l’ensemble de la commune et du département de Bignona, visant à améliorer les conditions de vie et à soutenir les efforts de développement local.

L’imam ratib de Bignona, représenté par son porte-parole l’imam Lamine Badji, a exprimé sa gratitude pour cette initiative. Il a salué l’assistance et a prié pour que la paix règne au Sénégal. Il a également exhorté les citoyens à travailler en harmonie et à soutenir les autorités, en particulier le président, dans leurs efforts pour maintenir la paix et promouvoir le développement du pays.

« Le marabout a demandé à chaque citoyen d’exercer convenablement son rôle, surtout aux membres du gouvernement, pour porter haut le Sénégal et arriver à le développer, » a ajouté l’imam Lamine Badji.

Cette annonce marque une nouvelle étape dans l’engagement du gouvernement sénégalais envers les cités religieuses, renforçant les liens entre l’État et les communautés locales et assurant un soutien continu aux initiatives de développement et de modernisation dans tout le pays.

Bignona : Le Président Diomaye Faye rend hommage à El Hadji Ousmane Fansou Bodian lors du Gamou

À l’occasion du Gamou de Bignona, le président Bassirou Diomaye Faye a rendu une visite significative au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, marquant une étape importante dans la reconnaissance et le soutien aux foyers religieux de la Casamance.

Arrivé à Bignona dans l’après-midi, le chef de l’État a participé à la prière du vendredi avec l’imam Fansou Bodian, une première pour un président sénégalais à cet événement religieux annuel initié depuis 1990. Après la prière, les deux hommes se sont entretenus en tête-à-tête au domicile de l’imam, avant de se joindre à une conférence publique en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de fidèles.

Le président Faye a profité de cette rencontre pour renouveler ses amitiés à El Hadji Ousmane Fansou Bodian et magnifier son engagement dans la promotion de la solidarité et de la paix en Casamance. Il a également exprimé sa volonté d’intégrer Bignona dans le programme d’accompagnement de l’État envers les foyers religieux, soulignant ainsi l’importance de soutenir les initiatives locales qui favorisent la cohésion sociale et le développement spirituel.

Très satisfait de cette visite, le khalif a prié pour un Sénégal de paix et de prospérité, remerciant le président Faye pour son engagement et son soutien continu.

Le Gamou de Bignona attire chaque année des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région, témoignant de son importance spirituelle et culturelle. La visite du président Faye souligne l’engagement du gouvernement à honorer et à soutenir ces rassemblements religieux, renforçant ainsi les liens entre l’État et les communautés locales.

El Hadji Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune, est une figure respectée de la région, jouant un rôle central dans la vie spirituelle de Bignona en tant qu’imam ratib de la grande mosquée. Sa contribution à la promotion de la paix et de la solidarité en Casamance est largement reconnue, et le soutien du président Faye vient renforcer cette mission essentielle.

Bignona : Le Président Diomaye Faye hôte du gamou de Fansou Bodian

Le président Bassirou Diomaye Faye a marqué une première historique en visitant Bignona pour assister au Gamou de l’imam Fansou Bodian. Arrivé aux alentours de 14 heures, le chef de l’État a rejoint l’imam pour la prière du vendredi, une première pour un président sénégalais à ce rendez-vous religieux initié depuis 1990 par l’imam ratib de Bignona.

Après la prière à la grande mosquée de Bignona, le président Faye s’est rendu au domicile de l’imam Fansou Bodian pour un entretien en tête-à-tête. Ce moment privilégié a été suivi d’une conférence publique animée par les deux hommes, en présence de personnalités religieuses, d’autorités locales et de nombreux fidèles. À l’issue de cette rencontre, le président Faye a quitté Bignona, laissant la cérémonie officielle du Gamou entre les mains du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Yankoba Diémé, ancien président du Conseil départemental de Bignona.

Le Gamou de Fansou Bodian est un événement religieux majeur, attirant des milliers de pèlerins du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la sous-région. La présence du président Faye souligne l’importance de ce rassemblement et son engagement envers les traditions religieuses du pays.

El Hadj Ousmane Fansou Bodian, né en 1942 à Diégoune dans l’arrondissement de Tendouck, département de Bignona, est une figure respectée de la communauté. En tant qu’imam ratib de la grande mosquée de Bignona, il joue un rôle central dans la vie spirituelle de la région.

La visite du président Faye à Bignona pour ce Gamou réaffirme l’engagement du gouvernement à soutenir et honorer les traditions religieuses du Sénégal, tout en renforçant les liens avec les communautés locales.

Troisième retour de parquet : Bah Diakhaté fixé sur son sort lundi

Bah Diakhaté, l’activiste détenu, a bénéficié ce vendredi d’un troisième retour de parquet. Son avocat, Alioune Badara Fall, a confirmé l’information à Seneweb. Diakhaté saura lundi prochain le verdict de son procès contre le ministère public et le sort qui lui sera réservé concernant sa deuxième procédure judiciaire.

Bah Diakhaté a été extrait de sa cellule mardi dernier par les hommes du commissaire principal Adramé Sarr, chef de la Division des Investigations Criminelles (DIC). Il a été interrogé au sujet d’une plainte déposée contre lui par Ababacar Mboup. Diakhaté avait accusé Mboup d’avoir été victime de viols répétés pendant son enfance, ce qui a conduit ce dernier à saisir le procureur pour défendre son honneur.

Ce troisième retour de parquet prolonge l’incertitude pour Bah Diakhaté et ses soutiens. Ses avocats et partisans espèrent une décision favorable lors de l’audience de lundi. Cette affaire attire l’attention sur les défis juridiques et les tensions entourant les accusations de crimes graves au Sénégal, mettant en lumière la complexité des procédures judiciaires et les enjeux de réputation pour les personnes impliquées.

En attendant le verdict de lundi, le cas de Bah Diakhaté reste un sujet de suivi important pour les observateurs de la justice sénégalaise et les défenseurs des droits de l’homme.

Pape Moussa Traoré, Dirpub de « La Tribune », Libéré par la Section de Recherches

Pape Moussa Traoré, le directeur de publication du journal « La Tribune », a été libéré ce vendredi après une seconde audition à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane. Initialement convoqué et placé en garde à vue jeudi, Traoré a été de nouveau entendu par les enquêteurs avant d’être relâché.

Cette convocation, ainsi que celle de Mohamed Guèye, directeur de publication du journal « Le Quotidien », est liée à la nomination controversée du général Souleymane Kandé. Kandé aurait exprimé des réserves quant à sa mutation au poste d’attaché militaire à New Delhi, en Inde, suscitant de vives réactions et une couverture médiatique intense.

L’arrestation de Pape Moussa Traoré a provoqué une levée de boucliers parmi les professionnels des médias. Les organisations de presse ont dénoncé ces interpellations, estimant qu’elles constituent une atteinte à la liberté de la presse. De nombreux journalistes et soutiens ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme des tentatives de museler la presse sénégalaise.

Madiambal Diagne, patron du Groupe Avenir Communication, a écourté son voyage à l’étranger pour apporter son soutien à Mohamed Guèye et à l’ensemble de la rédaction du « Quotidien ». « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de défendre les droits des journalistes.

Ces événements interviennent dans un climat de tension pour les médias au Sénégal, où les journalistes font face à des pressions croissantes. Les récents développements autour de la nomination du général Kandé ont exacerbé cette situation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les professionnels de l’information dans leur quête de transparence et de vérité.

La libération de Pape Moussa Traoré est un soulagement pour ses collègues et pour les défenseurs de la liberté de la presse. Toutefois, les appels à la vigilance et à la protection des droits des journalistes continuent de résonner fortement, alors que le pays navigue entre la nécessité de maintenir l’ordre et celle de garantir une presse libre et indépendante.

Scène dramatique au tribunal : Doro Gaye victime d’un malaise lors d’une audience mouvementée

L’affaire Doro Gaye, qui a récemment défrayé la chronique judiciaire, a connu un rebondissement spectaculaire lors de sa dernière audience au tribunal du 3e cabinet. Accusé d’escroquerie foncière par Zakiloulahi Sow, le PDG de la société Cim-Translog Suarl espérait trouver un terrain d’entente avec la partie civile.

Selon nos informations, un accord avait été trouvé entre les deux parties, prévoyant le versement d’une avance de 300 millions de francs CFA, avec le reste devant être réglé d’ici le mois de juillet. Cependant, le juge en charge du dossier a opposé un refus catégorique à cet arrangement, évoquant des éléments nouveaux compliquant la situation.

Le refus du juge a plongé Doro Gaye dans un profond désarroi. Au cours de l’audience, il a subitement fait un malaise, nécessitant l’intervention d’un médecin pour le stabiliser. Heureusement, son état de santé s’est amélioré depuis lors.

Alors que les spéculations vont bon train quant à la tournure que prendra cette affaire, il est à noter que Doro Gaye pourrait de nouveau comparaître devant le juge du 3e cabinet dès ce lundi, en vue d’une possible inculpation.

Cette affaire, qui mêle des intérêts financiers conséquents et des enjeux judiciaires complexes, continue d’alimenter les conversations dans les cercles judiciaires et au-delà. Nous suivrons de près son évolution pour vous tenir informés des développements à venir.

Le Nigeria rétablit son ancien hymne national : un retour aux racines ou une décision controversée ?

Le président Bola Tinubu a promulgué un projet de loi rétablissant l’hymne national original du Nigeria, intitulé « Nigeria, We Hail Thee », en remplacement de « Arise O Compatriots ». Cette décision, présentée comme une priorité par Tinubu, suscite des réactions mitigées au sein de la population.

Initialement introduit en 1960 lors de l’indépendance du pays, l’hymne restauré a été écrit par Lillian Jean Williams, une expatriée britannique résidant au Nigeria à l’époque. Pour Tinubu, ce changement symbolise la diversité du Nigeria et rappelle ses racines historiques.

Cependant, certains Nigérians expriment leur désaccord, remettant en question l’opportunité de remplacer l’hymne actuel par un chant vieux de plus de 60 ans, écrit par un Britannique. Cette controverse soulève des questions sur l’identité nationale et l’importance de la représentation culturelle dans les symboles nationaux.

Alors que le Nigeria entre dans une nouvelle ère sous la direction de Tinubu, le débat sur son hymne national reflète les défis auxquels le pays est confronté en matière d’unité et d’expression culturelle.

SÉMINAIRE SUR LA STABILISATION DE L’ANNÉE ACADÉMIQUE : VERS UN CALENDRIER UNIVERSITAIRE FIXE

Le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) a réuni ce vendredi les acteurs du secteur pour un séminaire crucial portant sur la stabilisation de l’année académique et son encadrement institutionnel. Cet événement, qui s’étend sur trois jours, se déroule à Saly, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin.

Selon le ministre Abdourahmane Diouf, l’objectif principal de cette initiative est d’instaurer un calendrier universitaire stable et prévisible. Il est proposé que l’année académique débute le troisième lundi du mois d’octobre et se termine le premier samedi du mois de juillet. Cette mesure vise à rationaliser les dépenses publiques dans l’enseignement supérieur, lesquelles s’élèvent actuellement à 300 milliards de francs CFA par an.

Le ministre Diouf a souligné l’importance de cette réforme pour résoudre les problèmes financiers et logistiques qui affectent les universités sénégalaises depuis des années. « Depuis notre prise de fonction, nous collaborons avec les acteurs du secteur. Ce séminaire, prévu à la fin du mois de mai, est une étape cruciale pour discuter du rétablissement du calendrier académique. Nous espérons parvenir à une solution dès le début du mois de juin », a-t-il déclaré.

Sur le plan financier, la stabilisation du calendrier académique est attendue pour générer des économies substantielles. Le ministre a estimé que le respect strict du calendrier pourrait permettre des économies potentielles de l’ordre de 25 milliards de francs CFA. « Depuis une dizaine d’années, les superpositions d’années académiques ont causé des conséquences sociales, financières et économiques désastreuses. La stabilisation du calendrier académique, grâce à des partenariats et des discussions fructueuses, pourrait remédier à cette situation », a ajouté Dr. Diouf.

Le succès de cette initiative repose sur la collaboration de tous les acteurs du secteur de l’enseignement supérieur. Le séminaire de Saly constitue une plateforme privilégiée pour échanger des idées et proposer des solutions viables afin de garantir un calendrier académique stable et efficace, bénéfique tant pour les étudiants que pour l’ensemble du système éducatif sénégalais.

Avec la participation active et l’engagement des différents acteurs, le MESRI espère finaliser les détails de cette réforme et commencer sa mise en œuvre dès la prochaine année académique.

Visite Présidentielle à Cap-Skiring : SEM Bassirou Diomaye Faye accueilli avec honneurs

Les images de l’arrivée du Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, à l’aéroport de Cap-Skiring témoignent de l’accueil chaleureux et des honneurs qui lui ont été rendus par les autorités civiles et militaires de la région.

Après son arrivée, le Président se rendra à Bignona pour une visite de courtoisie au guide religieux El Hadji Ousmane Fansou Bodian, qui célèbre aujourd’hui son Gamou annuel. Cette visite s’inscrit dans une tradition de respect et de reconnaissance envers les figures religieuses influentes du pays.

Keur Gaye Walo : Les habitants réclament de meilleurs auspices de vie

Keur Gaye Walo, un village d’environ 100 habitants situé dans la commune de Ndramé Escale, département de Kaolack, fait face à des conditions de vie extrêmement difficiles. Le manque d’électricité et l’absence de pistes de production sont des problèmes urgents qui affectent profondément la communauté.

Depuis l’indépendance, les habitants de Keur Gaye Walo vivent sans électricité, une situation qui les oblige à utiliser des lampes à pétrole dans leurs maisons. Ce manque de services de base a conduit les résidents à exprimer leur mécontentement lors d’un point de presse organisé mercredi.

« Nous manifestons notre courroux car nous avons un problème de courant. L’électrification n’est pas arrivée chez nous. Depuis l’indépendance à nos jours, nous vivons dans l’injustice. Les autres villages de la localité ont tous de l’électricité sauf nous », a déclaré Mouhamed Gaye, porte-parole des habitants de Keur Gaye Walo. Il a ajouté que malgré les nombreuses interpellations à la Senelec, la seule société de distribution d’électricité au Sénégal, aucune solution n’a été apportée.

Les résidents de Keur Gaye Walo appellent maintenant les nouvelles autorités, dirigées par le président Bassirou Diomaye Faye, à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes. « Nous alertons aujourd’hui, mais la prochaine fois que nous reviendrons ici, ce ne sera pas pour une manifestation de la sorte, mais pour lever le ton plus que ce que nous avons fait aujourd’hui », a martelé Mouhamed Gaye.

Outre le manque d’électricité, le village souffre également d’un manque d’infrastructure routière. La route menant à Ndramé Escale est particulièrement impraticable, surtout en période de l’hivernage, rendant les déplacements difficiles pour les habitants.

« Il faut que les autorités étatiques prennent leurs responsabilités pour le bien-être des populations de Keur Gaye Walo. Ce n’est pas normal dans un pays dit équilibré et émergent », a dénoncé Mouhamed Gaye.

Les conditions de vie à Keur Gaye Walo soulignent une situation inacceptable dans un pays en voie de développement. Les habitants espèrent que leurs cris de détresse seront entendus et que des mesures seront rapidement prises pour améliorer leur quotidien. L’accès à l’électricité et à des routes praticables est essentiel pour le développement économique et social de la communauté. Les habitants attendent avec impatience une réponse positive des autorités pour enfin sortir de l’ombre et se déplacer sans entrave.

Kaolack : Mobilisation pour la Journée Citoyenne de Nettoiement du 1er Juin

Le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, a présidé ce jeudi une réunion du Comité Régional de Développement (CRD) pour préparer la Journée Citoyenne de Nettoiement prévue le 1er juin. Cette initiative, qui fait partie d’une directive du président de la République Bassirou Diomaye Faye, vise à organiser des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales dans divers sites de la région.

« Des instructions nous ont été données au niveau des territoires pour concrétiser cette décision en menant des activités de nettoiement et des opérations pré-hivernales », a déclaré M. Kane, selon kaolackinfos. « L’objectif de ce CRD était de réfléchir, avec tous les acteurs concernés, sur l’identification des sites à nettoyer et sur la mobilisation des moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la réussite de cette organisation. »

Sites Clés pour les Interventions

Département de Nioro du Rip : Le site des mareyeurs situé à l’entrée de la ville sera l’intervention phare.

Guinguinéo : Les actions seront concentrées sur le marché.

Kaolack : Les bassins de Khakhoun, de Sam et de Thioffack seront les principaux sites de nettoyage. D’autres endroits comme les établissements scolaires, les gares routières, le marché central au poisson et plusieurs quartiers bénéficieront également de ces opérations.

Le gouverneur a souligné l’importance de la participation active de la communauté pour garantir la réussite de cette journée. « Le président de la République compte beaucoup sur l’engagement de la communauté pour réussir cette opération, » a-t-il affirmé. L’approche communautaire vise à susciter un engagement participatif en reconnaissant et en s’appuyant sur les forces locales pour améliorer leur cadre de vie et leur environnement.

M. Kane a insisté sur le fait que cette journée du 1er juin ne devrait être que le début d’un effort continu. « Cette activité devrait s’inscrire dans la continuité, » a-t-il déclaré, en mettant en avant la nécessité d’un engagement citoyen et communautaire à long terme.

La participation des représentants de l’imam ratib et du clergé à la réunion du CRD a été considérée comme un signe positif. « Ce sont des porteurs de voix engagés à mener des activités de sensibilisation à travers leurs sermons et autres, » a souligné Ousmane Kane.

La Journée Citoyenne de Nettoiement s’annonce comme une initiative majeure pour améliorer l’hygiène et l’environnement de Kaolack, avec une mobilisation sans précédent des forces vives de la communauté.

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack.

Thierno Alassane Sall sur l’affectation du général Kandé : « C’est un précédent dangereux pour notre armée… »

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde suscite une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall, qui critique les récentes décisions du régime et met en garde contre les dangers de la politisation des forces de défense. Selon lui, ces actions compromettent les traditions républicaines et révèlent des fractures inquiétantes au sein des institutions sénégalaises.

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée.
Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant.

À quel titre
De fait, des décisions récentes du nouveau régime révèlent des tendances inquiétantes dans la gestion de nos institutions. Étendre aux forces de défense et de sécurité les limogeages en cascade qui touchent la haute administration lors des alternances politiques serait un précédent dangereux pour notre Armée jusqu’ici réputée républicaine. Ce serait accréditer l’idée, qu’il y a, dans les rangs de nos FDS, des lignes de fracture suivant les allégeances supposées.
Promouvoir par décret un officier de gendarmerie radié et bannir dans la foulée un Général dont la réputation va bien au-delà des troupes, est un précédent fâcheux, en rupture des traditions de notre pays.
Il est de mon devoir de citoyen et de député de sonner la trompette de l’alarme et d’inviter le président de la République à ne pas céder à la tentation de la chasse aux sorcières. Il est élu pour panser les fractures béantes de notre pays, qui se donnent à voir particulièrement dans l’administration, la Justice, l’Université. Même sans appel à candidature, beaucoup mieux aurait pu être fait par une approche plus inclusive.«

Thierno Alassane Sall

Rencontre avec les Syndicats d’Enseignants : Le Ministre Moustapha Mamba Guirassy répond à une vieille doléance en remettant plus de 5000 arrêtés et décisions de nominations

Le jeudi 30 mai 2024, le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a marqué un tournant décisif pour les enseignants en répondant à une vieille doléance lors d’une rencontre avec les syndicats des enseignants, le G7. Lors de cette réunion, il a procédé à la remise symbolique de 5130 arrêtés et décisions de nominations, apurant ainsi les instances administratives en souffrance depuis des années.

Cette rencontre, axée sur la régularisation des dossiers administratifs des enseignants, a permis de distribuer 23 arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP à 4030 bénéficiaires, ainsi que 30 décisions de nominations à des postes de responsabilité pour 1000 enseignants. Ces postes incluent des proviseurs, censeurs, surveillants généraux, intendants, directeurs d’écoles, maîtres d’applications, etc. En outre, 3 actes de régularisation d’indemnités compensatoires de surcharge horaire ont été délivrés à 100 chargés de cours.

Ces documents administratifs, longtemps réclamés par les enseignants, sont essentiels pour la progression de leurs carrières. Ils permettent non seulement leur intégration dans la fonction publique mais aussi l’obtention des indemnités liées à leurs responsabilités. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre des directives du Conseil interministériel concernant la préparation des examens et concours pour l’année 2023/2024, et elle concrétise un engagement pris par le ministre lors de sa réunion de prise de contact avec les syndicats à Diamniadio.

La remise de ces documents a été accueillie avec enthousiasme par les secrétaires généraux des syndicats. Ils ont chaleureusement salué cette avancée significative, la qualifiant de « bouffée d’oxygène » pour les acteurs du système éducatif. « Ensemble, nous bâtissons un système éducatif plus juste et plus transparent, où les attentes de chacun sont prises en compte », a déclaré le ministre Guirassy.

Le ministre a également proposé une approche inclusive et participative en suggérant d’institutionnaliser une rencontre bimensuelle entre le ministère et les syndicats. Il a proposé l’organisation d’un séminaire pour discuter des principales revendications syndicales, telles que la question des décisionnaires, la catégorisation des lycées, la formation initiale et continue des enseignants, le recrutement d’inspecteurs, et la mise en place d’un guichet unique en attendant la digitalisation complète des procédures.

Cette rencontre marque un nouveau départ pour l’amélioration des conditions de travail des enseignants au Sénégal. Les initiatives du ministre Guirassy visent à bâtir un système éducatif plus équitable et transparent, en répondant efficacement aux besoins et attentes des enseignants. Les secrétaires généraux du G7 ont exprimé leur satisfaction face à ce pragmatisme qui, selon eux, « a fait voir le bout du tunnel à des milliers d’enseignants ».

Avec cette action, Moustapha Mamba Guirassy renforce son engagement envers l’éducation et ouvre la voie à une coopération plus étroite et productive entre le ministère et les syndicats pour le bien-être des enseignants et la qualité de l’éducation au Sénégal.

ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER

L’affectation du Général Kandé en Inde a suscité une vive polémique après la publication d’un article sur le site d’information Afrique Confidentielle, exploité par de nombreux quotidiens. Cette affaire a conduit à l’interpellation de Pape Moussa Touré, Directeur de Publication du quotidien TRIBUNE, cueilli par la Gendarmerie ce matin pour être entendu à la section de recherches.

Cette arrestation a provoqué une vive réaction au sein de la communauté journalistique. Ibrahima Lissa Faye a exprimé son indignation sur sa page Facebook, rappelant l’importance de la liberté de la presse. Il a écrit :


« ATTENTION ATTENTION ATTENTION. Nous pensions avoir dépassé ce stade. Ousmane SONKO, vous ne nous aviez pas promis ça. La liberté de la presse est sacrée. Personne, ni une autorité, ni un État ne peut la brider. La CAP surveille et ne tardera pas à réagir. »

Pape Moussa Touré a été relâché tard dans la nuit, mais il devra revenir ce vendredi pour la suite de son audition. Dans la même dynamique, un autre journaliste, Mouhamed Gueye, Directeur de Publication du journal LE QUOTIDIEN, a également été convoqué par la section de recherches ce vendredi matin. Cette convocation a suscité la réaction de Madiambal Diagne, qui a apporté son soutien à Gueye et à la rédaction du Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a déclaré :

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Gueye et à toute la rédaction du Quotidien. Je renouvelle ma confiance à mon Dirpub. Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper M. Gueye seul! »

Ces interpellations remettent sur le devant de la scène le débat sur la liberté de la presse au Sénégal. De nombreux observateurs et professionnels des médias s’inquiètent de ces actions, perçues comme des tentatives de restriction de la liberté d’expression et d’information. Ils appellent à une vigilance accrue et à une défense rigoureuse des droits des journalistes.

La situation reste tendue, et l’issue de ces convocations sera scrutée de près par les défenseurs de la liberté de la presse et les observateurs de la scène politique sénégalaise.


Mouhamadou Cissé

Diplomatie : Bassirou Diomaye Faye prône une possible réconciliation entre les pays du Sahel et la CEDEAO

Le président Bassirou Diomaye Faye a évoqué jeudi à Bamako et Ouagadougou la possibilité d’une réconciliation entre la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays du Sahel ayant rompu avec cette organisation sous la direction des juntas militaires les gouvernant.

M. Faye, investi en avril, a effectué jeudi sa première visite chez le voisin malien avant de se rendre au Burkina Faso. Il s’agit de sa première visite dans deux des trois États – avec le Niger – qui ont annoncé en janvier dernier leur retrait de la CEDEAO, les accusant d’être sous l’influence de l’ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir suffisamment soutenus contre le terrorisme.

Les trois pays ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe antiterroriste.

M. Faye a indiqué avoir eu des discussions approfondies sur la CEDEAO avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. Il a déclaré à la presse aux côtés du colonel Goïta que la position du Mali, bien que rigide, n’était pas complètement inflexible.

La CEDEAO est confrontée à de sérieux défis, mais « nous ne devons pas baisser les bras et dire qu’il n’y a plus rien à faire. Malgré les difficultés, il est nécessaire de dialoguer avec toutes les parties et de les comprendre. En partant de ce niveau de compréhension et des écarts de positions, nous pouvons envisager ce qu’il est possible de construire à partir des fondations existantes », a-t-il déclaré.

« Il y a de l’espoir pour voir la CEDEAO reprendre sur de nouvelles bases qui nous évitent la situation actuelle », a-t-il ajouté, sans préciser la nature d’une éventuelle réconciliation.

Il avait précédemment exprimé sa volonté de ramener ces trois pays au sein de la CEDEAO.

M. Faye a toutefois affirmé qu’il n’était pas venu à Bamako en tant que « médiateur de la CEDEAO », mais pour un « contact initial » qui l’a déjà conduit dans plusieurs autres pays d’Afrique de l’Ouest. « Je n’ai pas été mandaté par une instance de la CEDEAO », a-t-il souligné.

En arrivant au Burkina Faso dans l’après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré.

Les relations entre ce pays et la CEDEAO ont également été abordées. « Je constate que les positions sont quelque peu figées, mais je discerne dans chacune de ces positions une ouverture qui permet d’entamer un dialogue », a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.

Selon la même source, M. Faye a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés du Burkina Faso. Les deux États aspirent à « renforcer » leurs « relations », notamment sur le plan commercial.

Ousmane Sonko : « Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal »

Le Premier ministre Ousmane Sonko a assuré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, réaffirmant l’engagement de l’État à maintenir la quiétude des Sénégalais et la sécurité de leurs biens.

Lors d’une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue ce samedi, Ousmane Sonko a tenu à rassurer la population. « À ce peuple sénégalais, je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal », a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement a souligné que l’État veille à la tranquillité et à la sécurité de tous les citoyens. « Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités » en cas d’ »agitation », a-t-il affirmé.

M. Sonko a également adressé un message aux anciens dirigeants du pays, les mettant en garde contre des conclusions défavorables issues des rapports de cours de contrôle. « Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables », a-t-il ajouté.

Cette déclaration intervient dans un contexte où la stabilité politique et sociale du Sénégal est cruciale. Ousmane Sonko vise à rassurer les citoyens sur la capacité du gouvernement à maintenir l’ordre et la paix, en dépit des défis actuels.

Convocation du Dirpub du Quotidien : Madiambal Diagne écourte son voyage et rejoint Dakar

Le patron du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a réagi promptement suite à la convocation de Mohamed Guèye, Directeur de publication du journal Le Quotidien. Depuis l’étranger, Diagne a exprimé son soutien inconditionnel à Guèye et à l’ensemble de la rédaction via les réseaux sociaux.

« Depuis l’étranger où je me trouve, j’apporte mon soutien à Mohamed Guèye et à toute la rédaction du Quotidien », a-t-il écrit. Renouvelant sa confiance en son Dirpub, Diagne a annoncé son retour immédiat à Dakar. « Je vais regagner Dakar, toutes affaires cessantes. Sans doute qu’on n’aurait pas besoin de choper Monsieur Guèye seul », a-t-il ajouté.

La convocation de Mohamed Guèye fait suite à celle de Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal La Tribune, après la parution d’articles sur la nomination du Général Souleymane Kandé comme Attaché militaire en Inde. Traoré a passé la journée d’hier à la Section de Recherches (SR) et est reconvoqué ce vendredi.

Ces convocations ont déclenché une vague de soutien et de mobilisation de la part des organisations de presse, qui perçoivent ces actions comme une menace à la liberté de la presse. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ces interpellations, soulignant l’importance de préserver les droits des journalistes et de maintenir un espace médiatique libre et indépendant.

La situation actuelle met en lumière les tensions croissantes entre le gouvernement et la presse, particulièrement sur des sujets sensibles tels que les nominations militaires. Les organisations de presse et les défenseurs de la liberté d’expression restent vigilants et déterminés à défendre les droits des journalistes face à ces défis.

Le retour précipité de Madiambal Diagne à Dakar symbolise la gravité de la situation et le besoin urgent de solidarité au sein de la communauté journalistique pour protéger la liberté de la presse au Sénégal.

Intégration du Sénégal à l’AES : La Réponse Ferme de Bassirou Diomaye Faye

Lors de sa visite officielle au Mali ce jeudi 30 mai, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a clarifié la position de son pays concernant une éventuelle adhésion à l’Alliance des États du Sahel (AES), également connue sous le nom de Liptako-Gourma. Accueilli par son homologue malien, Assimi Goïta, les deux chefs d’État se sont rendus au palais de Koulouba pour des discussions approfondies. À l’issue de cette rencontre, Bassirou Diomaye Faye a répondu aux questions des journalistes, abordant notamment la possibilité d’une intégration du Sénégal à l’initiative sahélienne.

« Cela n’est pas à l’ordre du jour », a affirmé le chef de l’État sénégalais. « Comme je vous l’ai dit, je ne désespère pas de voir la CEDEAO repartir sur de nouvelles bases qui nous éviteraient la situation que nous traversons aujourd’hui. Tant que nous sommes dans cet élan, je considère qu’il nous faut travailler au sein de la CEDEAO avec les différentes parties prenantes pour voir comment réconcilier les positions. Mais le Sénégal n’est pas à l’étude pour rejoindre un ensemble quel qu’il soit ».

Pour rappel, l’Alliance des États du Sahel (AES) est un pacte de défense mutuelle conclu entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso le 16 septembre 2023. Cet accord a été signé à la suite du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, événement contre lequel la CEDEAO avait menacé d’intervenir militairement.

La déclaration de Bassirou Diomaye Faye souligne l’engagement du Sénégal à maintenir son implication au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le président sénégalais a réitéré sa conviction que la CEDEAO peut encore jouer un rôle crucial en tant qu’organisation régionale, capable de surmonter les défis actuels et de promouvoir la stabilité et la coopération dans la région.

En précisant que l’adhésion à l’AES « n’est pas à l’ordre du jour », Bassirou Diomaye Faye marque une position de prudence et de fidélité aux principes de la CEDEAO. Cette position reflète également une volonté de travailler à la réconciliation des positions au sein de cette organisation, plutôt que de chercher des alternatives qui pourraient fragmenter davantage la coopération régionale.

La visite de Bassirou Diomaye Faye au Mali et ses déclarations concernant l’AES témoignent de la complexité des relations régionales en Afrique de l’Ouest. Le Sénégal, sous la direction de son président, semble déterminé à jouer un rôle constructif au sein de la CEDEAO, tout en restant ouvert aux dialogues et aux initiatives qui peuvent renforcer la paix et la sécurité dans la région.

ledakarois.sn

Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

M. Diop a rappelé que les consultations intergouvernementales annuelles sont une plateforme privilégiée pour renforcer la coopération bilatérale. Il a également mis en avant les avancées réalisées grâce au « Partenariat pour encourager les réformes », qui a permis des progrès significatifs dans plusieurs domaines stratégiques pour le Sénégal.

M. Diop a insisté sur l’importance de la participation active des départements ministériels et des structures étatiques dans la mise en œuvre des réformes et des projets, conformément aux objectifs du PROJET, le nouveau cadre politique du gouvernement sénégalais. Il a également souligné la nécessité de renforcer la bonne gouvernance, l’État de droit, et le développement du secteur privé.
Le secrétaire d’État allemand, M. Flasbarth, a salué les efforts du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, et a encouragé ses initiatives dans la sous-région, notamment ses visites au Mali et au Burkina Faso. Il a réaffirmé le soutien de l’Allemagne à l’économie africaine, en particulier en ce qui concerne le développement des femmes et des jeunes dans les zones rurales, ainsi que la coopération dans le secteur de la santé, notamment la production de vaccins.
Pour conclure, M. Diop a exhorté la partie sénégalaise à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre les indicateurs de la deuxième tranche de l’appui budgétaire. Il a remercié le gouvernement et le parlement allemands pour leur engagement continu en faveur du développement économique et social du Sénégal. La coopération bilatérale entre les deux pays est appelée à se renforcer et à s’approfondir, avec un accent particulier sur la résilience économique face aux chocs socio-économiques actuels et futurs.X


M. COLY

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy satisfait 4030 enseignants avec la signature de 23 arrêtés

Les enseignants, fiers d’avoir reçu leurs arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ont annoncé un prochain séminaire avec le ministre de tutelle, Moustapha Guirassy.

MEN/Syndicat d’enseignants : Guirassy organise un séminaire pour la réconciliation avec les enseignants

Ce jeudi 30 mai 2024, Moustapha Mamba Guirassy, ministre de l’Éducation nationale, a dirigé une réunion avec les syndicats des enseignants, le G7, pour la cérémonie de remise symbolique des arrêtés d’admission aux examens professionnels CEAP et CAP, ainsi que des décisions de nomination aux postes de responsabilité.

MEN/Syndicat d’enseignants : Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités »: Guirassy

Diomaye est dans la dynamique de « changer les mentalités », selon Moustafa Guirassy. Le ministre de l’Éducation nationale estime que les journée « set-setal » sont un moyen d’instaurer la citoyenneté chez les jeunes.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°189 – du 31/05/2024

🔴 ARRESTATIONS DE DIRECTEURS DE PUBLICATION : LA PRESSE S’ÉRIGE EN BOUCLIER
🔴 Coopération Bilatérale : Le Sénégal attendu de recevoir 100 Milliards de FCFA avant fin 2024

🔴 Primes des Lions : La Ministre des Sports propose de changer la règle
🔴 Foot-Cameroun : Samuel Eto’o présente ses excuses et maintient Marc Brys

Dernière nouvelle : Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue après son audition.

Nous continuerons à suivre cette affaire de près et fournirons plus de détails dès qu’ils seront disponibles.

Pape Moussa Traoré, Directeur de publication du journal Tribune, a été arrêté ce matin par des éléments de la gendarmerie. Cette action fait suite à la parution de La Tribune, qui a révélé l’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde.

Selon les informations disponibles, les gendarmes ont effectué une descente dans les locaux de Dmedia pour appréhender le journaliste. Après son audition, Pape Moussa Traoré a été placé en garde à vue.

ERRATUM : Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne…

Le Dakarois Quotidien a eu à reprendre une information dans la bonne foi qu’elle émane d’un média de confiance comme Confidentiel Afrique. Mais à sa grande surprise, l’organe a vu qu’il a lui aussi été victime de manipulations. Nous nous en excusons face à nos lecteurs et aux autorités concernées.
Par contre, il s’agit bien du site d’information Afrique Confidentielle différent de Confidentiel Afrique qui est l’auteur de l’information en question.

In extenso, la note du Directeur de Confidentiel Afrique, Chérif Aïdara.

Communiqué

Un post d’un article est attribué à Confidentiel Afrique. Je précise à l’endroit de tous les lecteurs que Confidentiel Afrique que je dirige avec mon équipe rédactionnelle, n’a jamais réalisé ou publié sur son site Web un article qui évoque la nomination du Général Kandé à New Dehli. Beaucoup de fidèles lecteurs et de collègues m’interpellent depuis 20h sur ce sujet. Une publication qui se respecte doit avoir un ours précis avec les noms de l’équipe de journalistes et le lieu du siège avec la signature des auteurs. CONFIDENTIEL AFRIQUE qui fait 13 millions de lecteurs est connu pour sa notoriété, sa crédibilité et son influence dans le champ médiatique sénégalais et panafricain.

Hausse du prix du riz : Réfutation des allégations par le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar

Ces derniers jours, des murmures inquiétants sur une augmentation du prix du riz au Sénégal ont suscité des préoccupations parmi les consommateurs. Cependant, le Chef du Service Régional du Commerce de Dakar, Amadou Touba Niane, est intervenu pour démystifier ces rumeurs et apporter des clarifications importantes.

Dans une interview accordée à Sud Quotidien, Amadou Touba Niane a catégoriquement nié toute hausse significative du prix du riz. Selon lui, le coût d’une tonne de riz brisé non parfumé varie actuellement entre 360 000 et 370 000 FCFA. Cette fourchette de prix représente même une légère baisse par rapport aux 380 000 FCFA enregistrés le mois précédent.

Les affirmations de Niane sont étayées par Moustapha Tall, un importateur de riz, qui a corroboré l’absence d’augmentation des prix malgré la rareté de certaines variétés sur le marché local. Tall attribue cette rareté au retard dans le paiement d’une subvention de 25 000 FCFA par tonne aux importateurs. Ce retard dissuade les importateurs d’accroître leurs stocks en raison des charges supplémentaires qu’il engendre.

Ainsi, les déclarations du Chef du Service Régional du Commerce de Dakar et de l’importateur de riz réfutent les allégations selon lesquelles les grossistes auraient augmenté les prix du riz. Leurs explications rassurent les consommateurs quant à une éventuelle augmentation généralisée des prix de cette denrée alimentaire essentielle au Sénégal.

Les révélations choc sur la gestion de l’Ex-DG de la Sonacos : Un griot payé 1,5 Million par mois

Ndane Diagne a pris les rênes de la Sonacos en remplacement de Kibily Touré. Le nouveau directeur général, titulaire d’un MBA en Audit et Contrôle de gestion, hérite d’une entreprise confrontée à de graves difficultés financières. C’est du moins l’affirmation des membres du Collectif des délégués du personnel, qui se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mercredi 29 mai.

Les représentants des travailleurs, relayés par le journal L’AS, ont accusé l’ex-directeur général Kibily Touré d’avoir empiré la situation de l’entreprise par des embauches coûteuses et injustifiées. « La Sonacos traverse des moments très difficiles et malgré ces difficultés, le directeur général sortant, Kibily Touré, s’est permis de faire des embauches avec des sursalaires sans commune mesure, allant de 300 000 à 900 000 francs CFA pour son cabinet composé de huit membres. Ces membres sont essentiellement des proches et même son griot personnel », a déclaré le secrétaire général de la section Louga du Collectif.

Le secrétaire général a en outre révélé que le griot de Kibily Touré bénéficiait de per diem s’élevant à 1,5 million de francs CFA par mois, une somme exorbitante qui a contribué à gonfler la masse salariale de l’entreprise déjà en difficulté.

Face à cette situation, les travailleurs de la Sonacos exhortent le nouveau directeur général Ndane Diagne à poursuivre le programme déjà établi pour relancer les activités dans toutes les usines de la société. Ils espèrent que ces efforts permettront de remettre la Sonacos sur les rails et de surmonter les défis financiers actuels.

Cette révélation soulève des questions sur la gestion passée de l’entreprise et met en lumière la nécessité d’une gouvernance plus rigoureuse et transparente. Les travailleurs attendent de leur nouveau directeur qu’il prenne des mesures décisives pour éviter de tels abus à l’avenir et pour assurer une gestion saine des ressources de l’entreprise.

L’espoir est que sous la direction de Ndane Diagne, la Sonacos puisse se redresser et redevenir une entreprise prospère, au service de l’économie nationale et des intérêts de ses employés.

Avis de Recherche : Disparition de Moustapha Diémé à Thiès

Moustapha Diémé, habitant de Thiès, a disparu depuis hier, mardi 30 mai 2024, vers 13 heures. Sa famille et ses proches sont très inquiets et sollicitent votre aide pour le retrouver.

Si vous avez des informations ou si vous l’avez aperçu, merci de contacter ses proches au +221 76 317 26 90.

Votre collaboration est précieuse. Merci de partager cet avis de recherche autant que possible.

Primes des Lions : La Ministre des Sports veut changer la règle

Le ministère des Sports et la Fédération sénégalaise de football (FSF) se sont réunis lundi dernier pour discuter de l’organisation des deux prochains matchs des Lions. Le Sénégal affrontera la RDC le jeudi 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de jouer contre la Mauritanie le 9 juin. Ces deux rencontres comptent pour les troisième et quatrième journées des qualifications du Mondial 2026 (groupe B).

La question des primes des joueurs et du staff a été abordée au cours de cette réunion. Traditionnellement, ces primes sont prises en charge par l’État. Cependant, selon Source A, la nouvelle ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a proposé que désormais, la FSF assume cette responsabilité en cas de résultat positif. Le journal s’interroge sur l’acceptation de cette proposition par le président de la FSF, Me Senghor, et son équipe.

Cette proposition marque une volonté de réformer le financement des primes, en déchargeant l’État de cette obligation et en la transférant à la fédération, créant ainsi un nouveau cadre de gestion des récompenses pour les performances des Lions.

Cheikh Bara N’diaye convoqué à la DIC

Le Chroniqueur Cheikh Bara N’diaye serait convoqué à la division des investigations criminelles.

Selon certaines informations, cette convocation fait suite à une plainte déposée par L’ancienne ministre Thérèse Faye Diouf pour diffamation.

Pour rappel, après une sortie du Chroniqueur sur la fortune supposée de la ministre, cette dernier avait annoncé une plainte.

Cheikh Bara N’diaye sera entendue aujourd’hui par les éléments de la DIC.

Journée nationale Set-Setal : Le ministre Moussa Bala Fofana fait la revue des moyens logistiques.

En prélude de la Journée nationale de Set-Setal initiée par le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye FAYE, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, Moussa Bala Fofana, a procédé à la revue des moyens logistiques mobilisés et du dispositif d’appui à la population pour cette importante activité populaire. En effet, 5000 agents seront mobilisés et plus de 300 unités motorisées seront déployées par la SONAGED à travers le pays pour la réussite de cette journée, a indiqué le ministre lors de cette visite. Il a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Visite du Président Bassirou Diomaye Faye en Afrique de l’Ouest : Bamako et Ouagadougou au Programme

Dans le cadre de la poursuite de ses visites dans les pays de la sous-région ouest-africaine, le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce jeudi 30 mai 2024 pour se rendre à Bamako et à Ouagadougou.

Ces visites au Mali et au Burkina Faso s’inscrivent dans une dynamique de renforcement des liens historiques de bon voisinage, d’amitié fraternelle, de solidarité et de coopération multiforme.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°188 – du 30/05/2024

🔴 SONKO S’ARROGERAIT DES PRÉROGATIVES MILITAIRES DE DIOMAYE : LE DANGER GUETTE LES RANGS ?
🔴 Annulation de la Dette Fiscale des Médias : Précisions d’Ibrahima Lissa Faye

🔴 Transfert : Sadio Mané se rapproche d’un Club de Liga !
🔴 Altercation entre Marc Brys et Samuel Eto’o : Le technicien belge réagit

La justice au Sénégal : réformer ou refonder ?

Alors que la quatrième édition de la Journée du dialogue national démarre aujourd’hui (le 28 mai 2024), l’attention des Sénégalais se focalise sur un enjeu crucial : « La réforme et la modernisation de la Justice ». Ce thème suscite des attentes considérables et une impatience croissante, reflétant le désir profond d’évoluer une fois de bon vers une justice véritablement réconciliée avec ses citoyens, mais surtout exercée en leur nom et pour leur bénéfice. Ce besoin urgent de réforme est amplifié par un contexte où les faiblesses structurelles et fonctionnelles du système judiciaire ont été mises en lumière, exacerbées par une crise politico-judiciaire persistante au cours des trois dernières années.

Aujourd’hui, la perte de confiance s’est transformée en une méfiance croissante de la population à l’égard du système judiciaire perçu comme une institution vacillante quant à son impartialité, en particulier dans les affaires à motivation politique. Cette perception négative est aggravée par l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire, la judiciarisation de dossiers politiques qui a conduit à l’éviction de candidats sérieux. L’indépendance du pouvoir judiciaire est gravement compromise par l’influence prépondérante de l’exécutif et les immixtions flagrantes qui perturbent l’autonomie des juges. L’usage excessif de la force par les forces de défense et de sécurité et les arrestations arbitraires lors de manifestations publiques sont légion, tandis que la lenteur de la justice à traiter ces abus a exacerbé la frustration et le ressentiment de la population. Tout cela s’ajoute aux frustrations liées au dysfonctionnement du système judiciaire, avec un personnel insuffisant, un accès difficile pour les citoyens et une répartition inégale des juridictions à travers le pays, ce qui se traduit par une prestation parfois médiocre des services judiciaires. Ces dysfonctionnements ont érodé la confiance du public et mis en évidence le besoin urgent de réformes et de modernisations profondes pour restaurer l’intégrité, l’impartialité et l’efficacité du système judiciaire sénégalais.

Les travaux de réforme et de modernisation de la justice, dont les conclusions seront présentées le 4 juin prochain, devraient être un moment fondateur pour restaurer la confiance des citoyens et garantir une justice indépendante et impartiale, ancrée dans notre réalité socioculturelle. Mais le délai défini sera-t-il suffisant pour poser le diagnostic nécessaire et aboutir à des conclusions sérieuses ? En tout état de cause, au cœur de cette réforme se trouve le besoin d’introspection, ce qui m’autorise à partager mes réflexions autour de quelques axes à placer dans la corbeille des propositions et envisager la possibilité dune refondation du système de justice.

1- La nécessité de clarifier les contours de la réforme et les dimensions de la modernisation

La notion de justice est profondément enracinée dans les contextes sociaux et culturels, façonnée par les valeurs, les croyances et les traditions qui définissent chaque société. Comment reformer notre justice sans toucher aux fondamentaux ? L’expérience nous apprend que certaines réformes ont été de simples ajustements tandis que d’autres ont provoqué des bouleversements significatifs, et d’autres encore ont servi de prétextes à des règlements de compte politiques. Cependant, dans la commande fourni par les nouvelles autorités, il me semble que l’orientation des assises se focalise sur une réflexion à même de produire des conclusions permettant de lutter contre le poids du passé et à s’adapter à la société sénégalaise en constante mutation pour une justice accrue. Selon le communiqué de la Présidence de la République, le « Dialogue national » a pour objectif d’examiner en profondeur les forces et faiblesses du système judiciaire, d’identifier les dispositions légales et réglementaires ainsi que les mécanismes institutionnels à améliorer, et d’élaborer une feuille de route pour la mise en œuvre des solutions dégagées. Cet objectif est pertinent, mais il semble essentiel de préciser : s’agit-il d’une réforme de la justice ou du secteur de la justice ?

La réforme de la justice se concentre principalement sur les aspects internes du système judiciaire. Elle vise à améliorer les procédures judiciaires, garantir l’impartialité des juges, accélérer les délais de traitement des affaires, renforcer les mécanismes de contrôle et de supervision internes, et promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’administration des affaires judiciaires. Cette réforme inclut également la formation et l’éthique des magistrats et des agents judiciaires pour garantir des décisions justes et équitables. En revanche, la réforme du secteur de la justice englobe une vision plus large et systémique. Elle inclut non seulement les aspects internes de la justice, mais aussi les interactions entre la justice et d’autres secteurs tels que la sécurité, la police, les services correctionnels, et même les institutions politiques. Cette réforme vise à assurer une cohérence entre les différents acteurs et institutions contribuant à l’administration de la justice. Elle peut inclure des initiatives de modernisation pour améliorer les infrastructures judiciaires, renforcer les services de défense et d’aide juridique, moderniser les technologies utilisées par le système judiciaire, et promouvoir une plus grande collaboration entre les institutions pour garantir un accès équitable et universel à la justice. En un mot, la réforme implique une dimension d’innovation qui revisite les fondements même de notre système de justice.

2- Questionner et refonder les bases ontologiques du système de justice

Le droit positif sénégalais trouve ses origines dans l’histoire coloniale, largement influencée par le droit français. Pendant la colonisation, le Sénégal, qui faisait partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF), a adopté les codes français (civil, pénal et commercial), qui s’appliquaient différemment aux colons et aux colonisés. À l’indépendance en 1960, le Sénégal a conservé cette base législative, tout en adaptant ses lois aux réalités sociopolitiques locales. Ce droit positif, écrit en français (donc inaccessible à la grande majorité), intègre certes des éléments de droit coutumier et islamique, notamment dans le domaine du droit de la famille, afin de refléter la diversité culturelle et religieuse du pays. Cependant, cette intégration a conduit à une cohabitation malaisée de normes qui n’ont pas le même fondement ontologique, aboutissant parfois à une justice jugée inéquitable ou inaccessible. Des corrections sont nécessaires, car la loi reste le fondement de l’application de la justice. L’application d’une loi jugée injuste ou socialement inappropriée ne produit pas nécessairement la justice.

Il est crucial, dans le cadre des assises, de repenser les fondements du système pour éliminer les dynamiques de pouvoir désuètes et oppressives et intégrer les pratiques judiciaires traditionnelles – notamment dans les domaines liés à la résolution de conflits et à la justice communautaire – respectueuses des droits fondamentaux. En outre, l’intégration de l’enseignement des principes juridiques traditionnels dans les cursus académiques des futurs juristes est primordiale. Les programmes d’éducation juridique devraient inclure des modules spécifiques sur l’histoire, la philosophie et l’application pratique des systèmes juridiques traditionnels, ainsi que des sessions de formation continue pour les professionnels en exercice.

La mise en place de tribunaux hybrides, combinant méthodes traditionnelles et modernes, pourrait servir de pont entre les deux systèmes. Cette hybridation favoriserait l’utilisation de la médiation et de l’arbitrage basés sur des principes traditionnels, et devrait être conçue de manière à garantir une transition fluide et une acceptation plus large des méthodes traditionnelles. Toutes les adaptations doivent être scrutées pour s’assurer qu’elles respectent les droits fondamentaux et les libertés individuelles. Enfin, la mise en place de projets pilotes permettrait de tester l’efficacité de l’intégration de ces pratiques dans des contextes spécifiques, avec une évaluation continue basée sur les retours de la communauté et les résultats obtenus pour ajuster et affiner les approches.

3- Sortir le vers de la pomme de discorde sur l’approche du dialogue national

Depuis la publication de la liste des participants aux assises de la justice, des critiques ont fusé de toutes parts concernant la représentativité et surtout le format de ces rencontres. Beaucoup y voient une réminiscence des précédentes éditions des dialogues nationaux sous Macky Sall, organisées de manière précipitée, semblant donner l’impression de faire bouger les lignes sans réellement le faire. Une telle diligence, bien que motivée par l’urgence, risque d’entraver des discussions véritablement approfondies et un diagnostic rigoureux et holistique des problèmes affectant le secteur de la justice. Il est donc important d’anticiper ces écueils pour éviter que cette rencontre ne se transforme en une réunion supplémentaire sans impact réel.

Pour corriger cette démarche, il semble nécessaire d’envisager un mécanisme de rétroaction continue après la livraison des conclusions. Dans cette optique, le lancement de la plateforme en ligne « Jubbanti » par le gouvernement le 23 mai est une initiative encourageante. Cette plateforme vise à améliorer le système judiciaire en permettant aux citoyens de donner leur avis et de signaler des dysfonctionnements. De plus, la mise en place d’un numéro vert pour ceux qui n’ont pas accès à Internet démontre la volonté de placer le justiciable au centre du processus. Cette initiative offre une voie directe et durable pour les réclamations, puisque les autorités s’engagent à maintenir cet espace de réclamation au-delà des assises qui ont débuté aujourd’hui, en répondant aux doléances des Sénégalais.

Il est également notable que, lors de la cérémonie d’ouverture des assises, le président Faye a annoncé qu’il allait consacrer la date symbolique du 28 mai au dialogue national dans le calendrier républicain. Il serait judicieux de faire de cette journée une occasion de saisine annuelle, permettant ainsi aux organisations de défense des justiciables (y compris celles de différents secteurs), ainsi qu’aux acteurs et fournisseurs des services de justice, d’interpeller directement les autorités publiques nationales, comme le Premier ministre ou le ministre de la Justice, sur des aspects majeurs du secteur de la justice.

Cependant, il est crucial d’aller plus loin dans l’approfondissement et la perfection de notre système de justice, car les enjeux de justice varient en intensité selon les régions et les secteurs de la vie. Par conséquent, après les travaux des commissions et la restitution des conclusions des assises, il est impératif d’évoluer vers des discussions ascendantes et multisectorielles pour alimenter de manière continue la réflexion et adopter des mesures adaptées et viables. Cette approche permettra de surpasser la réforme et progresser vers une refondation progressive de notre système de justice.

Dr Mamadou Bodian
Chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN-UCAD)
Administrateur Général de FDS-Les Guelwaars
E-Mail : mamadou2.bodian@ucad.edu.sn
Tel : +22178 166 05 66

Communiqué du conseil des ministres du Mercredi 29 Mai 2024

Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidés.

Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique.

Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions.

Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du Peuple.


Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.

Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.

Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité.

Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux.

Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement.

Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes.

Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.

Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage.

Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent.
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays.

Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le Gouvernement n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique.
Face à cette situation, le Premier Ministre a informé le Conseil de l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur ce dossier.

Dans cette perspective, il a souligné l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques.

Il a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées. Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives.

Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
Il a clos sa communication en réitérant l’importance à attacher, par les Ministres chargés des Affaires étrangères et des transports aériens, au suivi étroit de la mise en œuvre des décisions prises lors de la réunion interministérielle consacrée au prochain pèlerinage à La Mecque, en particulier concernant le transport aérien depuis Dakar.

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

  • Le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères a fait le point sur la situation internationale ;
  • Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a rendu compte de l’état de préparation de la Journée nationale de nettoiement et les actions de prévention des inondations.

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Le Contrôleur général Mame Seydou NDOUR, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar YAGUE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Aliou CISS, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions ;
  • Monsieur Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.

Abdoulaye Wade, une figure incontournable de l’histoire du Sénégal, célèbre ses 98 ans

Aujourd’hui, le 29 mai 2024, marque un jour de célébration pour le Sénégal, car c’est le 98e anniversaire de l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade. Né en 1926 à Kébémer, cet avocat et homme politique a laissé une empreinte indélébile sur l’histoire de son pays, avec 26 ans d’opposition et 12 ans de pouvoir (2000-2012).

Reconnu comme un brillant intellectuel et un fervent défenseur des libertés démocratiques, Abdoulaye Wade a joué un rôle majeur dans la vie politique sénégalaise. Son influence perdure même s’il est moins présent dans l’espace public, ses positions et directives continuant à marquer les esprits.

En formant plusieurs générations d’hommes politiques, y compris son successeur Macky Sall, Abdoulaye Wade a laissé un héritage politique durable. Son fils, Karim Wade, a hérité des rênes du Parti démocratique sénégalais (PDS), fondé par son père en 1974, perpétuant ainsi la tradition politique de la famille.

À l’occasion de son anniversaire, le Sénégal rend hommage à Abdoulaye Wade, une figure emblématique qui a façonné l’histoire politique du pays et dont l’influence perdure encore aujourd’hui.

COMMUNIQUE : Le maire de Thiès n’est pas un valet aux mains de l’impérialisme néocolonial

Il est opportun de rappeler à nos « amis de la Ville de Dakar » que le Maire de Thiès n’est pas à la recherche de titres honorifiques au sein d’organisations internationales.

Dr Babacar Diop a d’autres préoccupations plutôt que de s’accrocher à des strapontins de postes de vice-président d’une organisation francophone.

Son engagement s’étend à la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne de nos compatriotes.

Il a toujours placé les intérêts de sa ville, de son pays voire de l’Afrique au sommet de ses priorités. Ses actions et ses décisions sont constamment guidées par une seule et unique motivation : le progrès et l’épanouissement des populations.

Le Maire de Thiès n’est donc pas un pantin aux mains de l’impérialisme de Paris et de Anne Hidalgo.
Il n’est non plus un laquais programmé pour défendre des intérêts étrangers.

Il n’est encore moins une caisse de résonnance pour répondre à des Communiqués destinés à l’Association internationale des maires francophones (AIMF) dont il est membre au même titre que la Ville de Dakar.

Aujourd’hui, Thiès, Ville souveraine et décomplexée, est prête à écrire sa propre histoire, libre des contraintes impérialistes.

Sur un autre registre, si la mairie de Thiès n’est pas à jour dans ses cotisations depuis 10 ans, ce manquement ne saurait être imputé à la nouvelle équipe élue aux Locales de 2022.

Pour clore, la Ville de Thiès n’a aucune leçon de diplomatie â recevoir de personne.

La Direction de la Coopération et des Partenariats de la mairie de Ville

Fait à Thiès, le 28 mai 2024

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°187 – du 29/05/2024

🔴 ASSISES NATIONALES POUR UNE JUSTICE ÉQUITABLE : DIOMAYE ANNONCE DES RÉFORMES RÉALISTES
🔴 ABSENCE DE SUBVENTION : LE PRIX DU RIZ NON PARFUMÉ PASSE DE 350 À 500 F CFA
🔴 ARRESTATION DE DORO GAYE : LES RÉVÉLATIONS DE L’ENQUÊTE

🔴 Sénégal vs RD Congo au Stade Abdoulaye Wade : Les prix des billets dévoilés
🔴 Amir Abdou, coach de la Mauritanie :‘’Nous pourrons être à la hauteur face au Sénégal’’

Diffamation : Bah Diakhaté à nouveau en garde à vue au commissariat du Plateau

Ce mardi 28 mai 2024, l’activiste Bah Diakhaté a été auditionné à la Division des Investigations Criminelles (DIC) avant d’être placé en garde à vue pour de nouvelles accusations de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs. Ces nouvelles charges font suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup, représentant de l’organisation And Sam Jikko Yi. Diakhaté passera la nuit au commissariat du Plateau et devrait être déféré devant le procureur de la République ce mercredi.

Cette nouvelle garde à vue s’inscrit dans une série de démêlés judiciaires pour Bah Diakhaté. La veille, il avait comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour des accusations d’offense au Premier ministre et de diffusion de fausses nouvelles. Lors de cette audience, le parquet avait requis une peine de six mois d’emprisonnement ferme, assortie d’une amende de 100 000 francs CFA. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et le verdict est attendu pour le 3 juin prochain.

Ababacar Mboup, dans sa plainte, accuse Bah Diakhaté de diffuser des propos diffamatoires et contraires aux bonnes mœurs. Les détails spécifiques de ces propos n’ont pas été entièrement dévoilés, mais il est clair que la nature de ces accusations a suffi à justifier la mise en garde à vue de l’activiste. Mboup, figure de proue de l’organisation And Sam Jikko Yi, a exprimé à plusieurs reprises son mécontentement face aux actions et déclarations publiques de Diakhaté, qu’il considère comme nuisibles et infondées.

L’avocat de Bah Diakhaté, Me Amadou Sall, a fermement défendu son client en arguant que Diakhaté agit en tant que lanceur d’alerte. Selon Me Sall, son client révèle des informations d’intérêt public et devrait être protégé par la loi sur les lanceurs d’alerte récemment promulguée par le président Bassirou Diomaye Faye. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés », a déclaré Me Sall, insistant sur le rôle crucial que jouent les lanceurs d’alerte dans une démocratie.

Si Bah Diakhaté est reconnu coupable des charges de diffamation et de diffusion de propos contraires aux bonnes mœurs, il pourrait faire face à des sanctions supplémentaires en plus de celles requises lors de son procès initial. Les implications pour Diakhaté sont graves, car une condamnation pourrait non seulement entraîner une peine de prison mais aussi une atteinte à sa réputation et à son influence en tant qu’activiste.

La société civile et diverses organisations de défense des droits de l’homme suivent de près les développements autour de Bah Diakhaté. Plusieurs d’entre elles ont déjà exprimé leur inquiétude quant à ce qu’elles perçoivent comme une tentative de réduire au silence un critique vocal du gouvernement. Des manifestations pacifiques et des campagnes sur les réseaux sociaux ont été organisées pour soutenir Diakhaté et demander une plus grande transparence et équité dans les procédures judiciaires à son encontre.

Bah Diakhaté, figure emblématique de l’activisme au Sénégal, se retrouve une fois de plus au cœur d’une tempête judiciaire. Tandis qu’il passe la nuit en garde à vue au commissariat du Plateau, l’attention se tourne vers les prochains développements judiciaires. La communauté attend avec impatience le verdict de son procès initial prévu pour le 3 juin, tout en gardant un œil vigilant sur les nouvelles accusations de diffamation qui pourraient encore compliquer sa situation déjà précaire.

Communique du RESTIC : Le RESTIC exige une restructuration urgente du FDSUT

Le RESTIC signale aux nouvelles autorités l’urgence d’une évaluation exhaustive des outils et programmes de lutte contre la fracture numérique et digitale au Sénégal avec le lancement des offres 5G en milieu urbain par les  operateurs.

La fracture numérique demeure plus que jamais au Sénégal, des zones grises et même des zones rouges demeurent au Nord et Sud du pays malgré le taux de pénétration – plus de 90% –  très avancé du mobile et la disponibilité du courant électrique – 65% pour l’accès universel électrique-.

L’accès à internet et aux données n’est pas uniforme surtout le territoire et c’est handicap majeur pour le déploiement des startup et des initiatives à valeur ajoutée comme l’e – santé et l’e- administration dans nos terroirs de l’intérieur. Dakar jouit des services mobiles de dernière génération ce qui n’est pas le cas à Touba, à Ziguinchor , à Kaolack, à Kolda ou à Kédougou.

Ainsi le RESTIC voudrait une restructuration urgente et en profondeur du FDSUT après bien entendu une évaluation et un audit exhaustif des mécanismes du fonds et de sa trésorerie. . C’est un fond sans contribution majeure dans l’écosystème du numérique.

Aussi le RESTIC exige du Ministère de l’économie numérique la même évaluation des licences de téléphonie rurale – la seule qui existe à Matam – et d’accélérer la mise en place ici dans notre pays des operateurs d’infrastructures dans les télécoms pour plus d’emplois et d’investissement en capital et technologie dans le secteur globalement.

 Juin 02, 2023
Le Bureau exécutif

FDSUTTélécharger

Nécrologie : Décès d’Adja Daro Mbaye, Mère de Mbaye Dieye Faye

C’est avec une grande tristesse que nous annonçons le décès d’Adja Daro Mbaye, mère de Mbaye Dieye Faye. Toute l’équipe du groupe Le Dakarois exprime ses plus sincères condoléances à la famille en deuil. Nos pensées et prières accompagnent Mbaye Dieye Faye et ses proches en cette période difficile.

Les élèves de Thiès reçus par le Président de la République au Palais

En visite au palais de la République, des jeunes élèves de Thiès ont eu la surprise de rencontrer le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cette occasion, le Président du gouvernement scolaire a profité de l’opportunité pour féliciter le Président de la République pour sa brillante élection. Pendant ces échanges directs et spontanés avec les élèves, le Chef de l’État a saisi l’occasion, en ce jour dédié au dialogue national, pour souligner l’importance de l’héritage que nous devons transmettre aux générations futures.

Les Élèves de Thiès Reçus par le Président de la République au Palais

La Police Nationale éclaircit les accusations de corruption impliquant des Policiers et la fille de Mansour Faye

La Police nationale a tenu à rétablir la vérité suite à des informations publiées dans le quotidien « BÉS Bi-LE JOUR » et sur le site seneweb.com concernant une présumée corruption impliquant des policiers. Un communiqué officiel a été diffusé pour clarifier les faits autour de l’affaire impliquant la fille de Mansour Faye, Aïssatou Faye.

Selon le communiqué de la Police nationale, le commissariat urbain de Kébémer a reçu, le 25 avril 2024, une plainte de Mme Aïssatou Faye, affirmant avoir été victime d’une extorsion de fonds de 300 000 F CFA par des policiers le 23 avril 2024. Lors de son audition, Mme Faye a indiqué que lors d’un contrôle de routine, les agents ont découvert en sa possession une somme de 21 000 000 F CFA.

Mme Faye a déclaré que les policiers lui ont signifié qu’elle n’avait pas le droit de circuler avec un tel montant d’argent. Sous la menace d’une éventuelle poursuite pénale, les agents auraient extorqué 300 000 F CFA de la jeune femme.

Les investigations menées par le chef de service ont permis d’identifier les deux policiers impliqués, qui ont admis avoir reçu l’argent, mais ont soutenu que la somme leur avait été remise de manière gracieuse.

Face à ces accusations, la Police nationale a pris des mesures disciplinaires sévères. Les deux agents de police ont été relevés de leurs fonctions et placés en salle de discipline. La Police nationale a souligné l’importance de maintenir l’intégrité et la confiance du public envers les forces de l’ordre.

Cette affaire intervient dans un contexte de sensibilisation accrue à la corruption et aux abus de pouvoir. Les mesures prises par la Police nationale visent à renforcer la transparence et à montrer que de tels comportements ne seront pas tolérés.

Le traitement de cette affaire est suivi de près par l’opinion publique, d’autant plus que la présumée victime est la fille d’une personnalité publique, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à l’enquête et aux mesures prises.

La Police nationale réitère son engagement à faire respecter la loi et à agir avec impartialité, quel que soit le statut ou les relations des personnes impliquées.

Communiqué

Cérémonie d’ouverture des Assises de la Justice : Bassirou Diomaye Faye appelle à une refondation inclusive et participative du système judiciaire

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a inauguré ce mardi les Assises de la Justice, un événement clé de la journée du Dialogue national, au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Dans son discours d’ouverture, le Président Faye a mis l’accent sur la nécessité d’une approche inclusive et participative pour la refondation du système judiciaire sénégalais, tout en avertissant contre la tentation de transformer ce processus en une quête d’inquisition visant à désigner des coupables.

« Notre système judiciaire a besoin d’une profonde refondation que seule une approche inclusive permettra de réussir », a déclaré le Président. « Œuvre collective, démarche participative et exercice de consensus, voilà le triptyque qui doit guider notre action », a-t-il ajouté, soulignant ainsi l’importance de la collaboration et de l’implication de tous les acteurs concernés.

Le Président Faye a insisté sur l’importance de ne pas transformer ces assises en un procès en inquisition : « Il ne s’agit pas d’ouvrir un procès en inquisition pour désigner un ou des coupables à jeter aux orties. » Il a appelé les participants à adopter une attitude constructive et à éviter les accusations stériles, favorisant plutôt un débat lucide et serein pour examiner en profondeur les forces et les faiblesses du système judiciaire.

Selon le Président, « il est donc question de tenir un débat lucide et serein, posé et apaisé pour ausculter notre système judiciaire, identifier ses forces et faiblesses et rechercher ensemble les solutions aptes à refonder son fonctionnement et à améliorer ses performances. » Cette approche, selon lui, est essentielle pour garantir que les réformes aboutissent à un système judiciaire plus efficace, transparent et équitable.

Les Assises de la Justice visent à rassembler divers acteurs, dont des représentants du gouvernement, des professionnels de la justice, des membres de la société civile et des citoyens, pour discuter des réformes nécessaires. Les thèmes abordés incluront le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, les conditions de détention et la réinsertion sociale des détenus, ainsi que la prise en charge des enfants en conflit avec la loi.

Le Président Faye a également souligné l’importance de ces discussions pour la démocratie et la gouvernance du Sénégal. « En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité et un projet plébiscité par les Sénégalais, nous perpétuons une tradition bien sénégalaise d’attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie », a-t-il affirmé.

Les travaux des Assises de la Justice, qui se poursuivront jusqu’au 4 juin, devraient déboucher sur des recommandations concrètes pour la modernisation et l’amélioration du système judiciaire sénégalais, avec l’objectif de garantir une justice accessible et équitable pour tous.

Corruption présumée de Policiers : La fille de Mansour Faye arrêtée puis relâchée

L’affaire risque de faire grand bruit. Après l’arrestation du fils d’Idrissa Seck, Abdoulaye Seck, pour trafic de cocaïne présumé, une nouvelle révélation secoue le Sénégal. Selon Bés Bi, la fille du maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également été arrêtée. Contrairement à Abdoulaye Seck, Aïssatou Faye a été rapidement relâchée.

L’incident remonte à quatre semaines, lors d’une opération routinière de fouille de son véhicule. Aïssatou Faye, connue pour avoir fait l’objet d’un reportage de BBC Afrique en 2022 pour sa ferme de 50 vaches, a été interpellée par deux policiers de la circulation qui ont découvert des dizaines de millions de francs CFA dans son véhicule. Selon certaines sources, il s’agirait de 25 millions de francs CFA, bien que d’autres affirment que la somme était encore plus importante.

Face à cette situation, Aïssatou Faye aurait tenté de se tirer d’affaire en proposant une forte somme d’argent aux deux agents, qui auraient accepté l’offre. Prise de panique, elle a rapidement informé son père, l’ancien ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, de la situation.

Mansour Faye a ensuite contacté les autorités policières pour signaler l’incident. Les deux agents ont été suspendus et risquent la radiation, tandis que la corruptrice présumée ne fait l’objet d’aucune enquête, selon Bés Bi.

Cette affaire soulève des questions sur la gestion de la corruption au sein de la police et sur l’égalité de traitement devant la loi, d’autant plus que Aïssatou Faye semble bénéficier d’une impunité en raison de ses connexions familiales. La situation est suivie de près par les observateurs, qui attendent des mesures claires et équitables de la part des autorités.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°186 – du 28/05/2024

🔴 ACCUSANT SONKO DE TROMPERIE SUR SON PATRIMOINE : BAH DIAKHATÉ BRANDIT UN ACTE DE PROPRIÉTÉ DE 100 MILLIONS F CFA
🔴 Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

🔴 Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie
🔴 UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

Escroquerie foncière : L’homme d’affaires Doro Gueye arrêté !

Selon Dakaractu, l’homme d’affaires Doro Gaye a été interpellé ce lundi par la Section de recherches de la gendarmerie suite à une rocambolesque affaire foncière dans laquelle il serait impliqué. Au moment où ces lignes sont écrites, il fait face aux enquêteurs pour un interrogatoire.

Nous y reviendrons

Éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 : Les Lions du Sénégal prêts à affronter la RD Congo et la Mauritanie

Alors que les éliminatoires pour la Coupe du Monde 2026 battent leur plein, l’équipe nationale du Sénégal, surnommée les Lions, se prépare avec détermination pour affronter la RD Congo et la Mauritanie dans le cadre de ces qualifications cruciales. Sous la direction du sélectionneur national Aliou Cissé, les Lions ont entamé leur préparation avec une première séance au terrain annexe de Diamniadio.

Sur les 26 joueurs initialement convoqués, 19 étaient présents à cette première séance, montrant ainsi leur engagement envers l’équipe nationale et leur détermination à représenter dignement leur pays sur la scène internationale. Parmi les joueurs présents figuraient des noms bien connus tels que Seny Dieng, Mory Diaw, et Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, ce dernier remplaçant Seydou Sano pour ces rencontres à venir.

Cependant, l’équipe compte encore l’absence de sept joueurs qui sont attendus dans les prochains jours. Parmi eux, des figures clés de l’équipe tels qu’Édouard Mendy, Habib Diallo, Sadio Mané, et Kalidou Koulibaly, qui achèvent leur saison en Arabie Saoudite avant de rejoindre leurs coéquipiers. Pape Matar Sarr et Lamine Camara devraient également rejoindre le reste de l’équipe pour compléter l’effectif.

Cette séance d’entraînement marque le début d’une période cruciale pour l’équipe nationale du Sénégal, qui vise à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026. Actuellement en tête de leur groupe avec 4 points, les Lions sont déterminés à poursuivre leur parcours avec succès. Leur premier défi sera contre la RD Congo le 6 juin au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, suivi d’un match contre la Mauritanie trois jours plus tard à Nouakchott.

Au-delà de l’aspect sportif, ces éliminatoires sont l’occasion pour les Lions de porter haut les couleurs du Sénégal et de rassembler toute une nation derrière eux. Les supporters sénégalais attendent avec impatience ces rencontres décisives, prêts à soutenir leur équipe dans leur quête pour la qualification à la plus prestigieuse des compétitions de football : la Coupe du Monde.

Criminalité faunique : Le trafic de peaux de Léopard persiste à Kédougou

Le vendredi 24 mai dernier, un événement d’une importance capitale a eu lieu dans la région de Kédougou, au Sénégal. Ce jour-là, les autorités locales ont appréhendé deux individus transportant un sac suspect, révélant une découverte alarmante : plusieurs peaux de félins sauvages, dont une peau de léopard, un animal extrêmement protégé par la loi tant au Sénégal qu’en Guinée voisine. Ces individus, l’un résidant en Guinée et l’autre au Sénégal, ont été immédiatement arrêtés par les agents des eaux et forêts et de la police de Kédougou, marquant ainsi une victoire momentanée dans la lutte contre le trafic de la faune sauvage.

Lors de leur présentation devant le procureur de la République de Kédougou, les prévenus ont été confrontés à une liste d’accusations graves, incluant la détention, la circulation, l’importation illégale et la tentative de commercialisation au Sénégal d’une peau fraîche de léopard, prélevée illégalement dans les forêts guinéennes. Ce trafic ignoble va à l’encontre des lois protégeant la faune et est sévèrement réprimé par l’article L32 du Code de la chasse et de la faune au Sénégal.

Malgré les efforts constants déployés par les autorités étatiques et les organisations non gouvernementales pour éradiquer ce fléau, le trafic de peaux de léopard entre la Guinée et le Sénégal persiste depuis plus d’une décennie. Ce n’est pas un problème nouveau pour la région de Kédougou, où plus de 30 trafiquants de léopards ont été appréhendés et condamnés à des peines de prison ferme au cours de la dernière décennie.

Ce trafic illégal a des conséquences désastreuses sur la faune sauvage de la région. En privant les générations futures de la possibilité de connaître ces félins majestueux dans leur habitat naturel, ces trafiquants motivés par l’enrichissement illégal contribuent activement à la dégradation de l’écosystème local. En plus de la peau de léopard saisie, les trafiquants étaient également en possession de deux peaux de serval, une autre espèce de félin sauvage menacée.

Les trafics transfrontaliers, tels que celui de la faune, représentent un fléau qui doit être combattu vigoureusement. Ils menacent non seulement le patrimoine naturel de la région, mais également la stabilité sécuritaire et économique des pays concernés. Les autorités de Kédougou et d’autres acteurs locaux s’efforcent de renforcer la lutte contre ces activités criminelles afin de protéger la richesse naturelle de la région pour les générations futures.

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao : Me El Hadj Diouf dénonce un « procès de la honte » pour Ousmane Sonko

Le procès de l’activiste Bah Diakhaté continue de susciter des débats animés au tribunal de Dakar. Lors de sa plaidoirie, l’avocat Me El Hadj Diouf a vivement critiqué la démarche du parquet et l’impact de cette affaire sur la figure politique d’Ousmane Sonko. « L’homosexualité fait partie des actes contre nature. Il est puni par le code pénal sénégalais. Ce procès est le procès de la honte pour Ousmane Sonko. Ça ne l’honore pas. « Lou yeungal Gal. Bah Diakhaté mo yeungal gal gui ». Dans ce pays, il y a des intouchables », a-t-il déclaré devant le juge.

Selon Me El Hadj Diouf, le parquet a commis une erreur en poursuivant injustement les prévenus. « Quand un maître des poursuites se trompe, alors c’est grave. Car c’est lui qui est le garant de la liberté. Le Premier ministre n’a aucune prérogative spéciale. Au Sénégal, nous avons un président auprès du Premier ministre. En réalité, on a voulu punir Bah Diakhaté pour qu’il se taise. Condamnez-le à 1000 ans, il va continuer à parler !», a-t-il martelé.

En ce qui concerne l’Imam Cheikh Tidiane Ndao, Me El Hadj Diouf a souligné l’absence de fondement solide pour les poursuites engagées contre lui. « Imam Ndao a donné une leçon à Sonko et cette leçon dérange. Aujourd’hui, je les prends pour des victimes », a-t-il argumenté, dénonçant ce qu’il considère comme une tentative de museler des voix dissidentes.

Le procès, marqué par des échanges houleux et des positions tranchées, a été mis en délibéré au 3 juin 2024, suite à la demande de liberté provisoire introduite par la défense. L’affaire reste un point de friction dans le paysage politique sénégalais, où les questions de liberté d’expression et de respect des institutions continuent de provoquer de vives réactions.

Procès Bah Diakhaté et Imam Ndao: L’affaire mise en délibérée au 3 juin prochain

Suite à l’introduction par la défense d’une demande de liberté provisoire, le juge des flagrants délits a mis en délibéré l’affaire Bah Diakhaté au 3 juin 2024. Ce dernier était poursuivi pour délit de diffusion de fausses nouvelles et offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République.

En effet, c’est Me Amadou Sall qui a introduit une demande de liberté provisoire pour les prévenus, si toutefois le juge entendait mettre l’affaire en délibéré. Il faut rappeler qu’Imam Cheikh Tidiane Ndao est également concerné par ce délibéré. Il est poursuivi pour les mêmes délits.

Éliminatoires Mondial-2026 : Seydou Sano forfait, Niakhaté Ndiaye rappelé

Le défenseur sénégalais Seydou Sano, qui évolue au Qatar, a été contraint de déclarer forfait pour les deux prochaines rencontres des Lions de la Teranga contre la RDC et la Mauritanie, comptant pour les éliminatoires du Mondial-2026.

Seydou Sano, initialement convoqué par le sélectionneur national pour renforcer la défense sénégalaise, ne pourra finalement pas participer aux matchs décisifs contre la République Démocratique du Congo et la Mauritanie. La cellule de communication de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a confirmé la nouvelle de son forfait, bien que les détails de sa blessure n’aient pas été divulgués.

Pour combler cette absence, le sélectionneur national a rappelé Abdoulaye Niakhaté Ndiaye. Ce dernier, qui a déjà fait ses preuves avec l’équipe nationale, a immédiatement rejoint le groupe et a participé à la séance d’entraînement de ce lundi. Niakhaté Ndiaye a été un élément important de l’équipe lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire, et son intégration rapide est perçue comme une solution efficace pour maintenir la solidité défensive des Lions.

La perte de Seydou Sano représente un défi pour l’équipe sénégalaise, mais la présence de Niakhaté Ndiaye pourrait aider à stabiliser la défense. Les matchs contre la RDC et la Mauritanie sont cruciaux pour la qualification du Sénégal au Mondial-2026, et l’équipe doit rester concentrée et adaptable pour surmonter les obstacles.

Les Lions de la Teranga continuent leurs préparations avec intensité et détermination. L’intégration de Niakhaté Ndiaye dès le début des entraînements montre l’engagement de l’équipe à maintenir une performance élevée, malgré les changements de dernière minute. Le groupe travaille dur pour s’assurer qu’ils sont prêts à affronter leurs adversaires et à obtenir les résultats nécessaires pour avancer vers le Mondial-2026.

Ces deux rencontres à venir sont des étapes déterminantes pour le Sénégal dans leur campagne de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Les supporters sénégalais espèrent que leur équipe nationale, forte de son talent et de son esprit combatif, saura faire face aux défis et continuer son parcours victorieux.

Le forfait de Seydou Sano est un revers pour les Lions de la Teranga, mais le rappel de Niakhaté Ndiaye témoigne de la profondeur et de la résilience de l’équipe sénégalaise. Avec leur détermination et leur cohésion, les Lions sont prêts à relever le défi et à se battre pour leur place sur la scène mondiale.

UFOA-A – Foot féminin : Le Sénégal écrase la Guinée et se qualifie pour la finale

L’équipe nationale féminine U20 du Sénégal a démontré sa suprématie dans le tournoi UFOA-A en se qualifiant pour la finale après avoir infligé une défaite écrasante à la Guinée. La rencontre, qui s’est déroulée ce lundi au stade Lat Dior, a été marquée par une performance exceptionnelle des Lioncelles, qui ont dominé leurs adversaires avec un score sans appel de 4-0.

Dès le coup d’envoi, les Lioncelles ont montré leur détermination à prendre le contrôle du match. Leur stratégie offensive a rapidement porté ses fruits lorsque Sokhna Pène a ouvert le score à la 11ème minute. Cette première réalisation a mis les Sénégalaises en confiance et leur a permis de dicter le rythme du jeu.

Les protégées de Mbayang Thiam ont continué à exercer une pression constante sur la défense guinéenne. Leur persévérance a payé une deuxième fois à la 38ème minute, lorsque Adji Ndiaye a inscrit le deuxième but, donnant au Sénégal un avantage confortable juste avant la mi-temps. Ce but a non seulement consolidé leur avance mais a également découragé l’équipe guinéenne, qui peinait à contenir les attaques sénégalaises.

De retour des vestiaires, les Lioncelles n’ont pas relâché leur emprise sur le match. Leur domination s’est accentuée, et à l’heure de jeu, Wolimata Ndiaye a marqué le troisième but, éliminant tout espoir de retour pour la Guinée. Cette troisième réalisation a confirmé la supériorité technique et tactique du Sénégal, qui maîtrisait parfaitement le déroulement du jeu.

Alors que la fin du match approchait, Marie-Louise Sarr a ajouté une touche finale au festival offensif des Lioncelles en marquant le quatrième but à la 82ème minute. Cette ultime réalisation a scellé le sort de la rencontre et a permis aux Sénégalaises de savourer une victoire éclatante, symbolisant leur parcours sans faute dans le tournoi jusqu’à présent.

En plus de leur efficacité offensive, les Lioncelles ont également brillé par leur solidité défensive. Elles n’ont encaissé aucun but depuis le début de la compétition, soulignant ainsi la rigueur et l’organisation de leur arrière-garde. Cette performance défensive est le reflet d’un travail collectif remarquable et d’une discipline tactique exemplaire.

Avec cette victoire éclatante, le Sénégal se qualifie pour la finale du tournoi UFOA-A, affichant des statistiques impressionnantes et une forme éblouissante. Les Lioncelles aborderont la finale avec une confiance renouvelée, conscientes de leur potentiel et déterminées à décrocher le titre. Leur parcours jusqu’à présent laisse présager une dernière rencontre palpitante et prometteuse.

Le parcours remarquable des Lioncelles dans ce tournoi est une source de fierté pour tout le Sénégal. Leur qualification pour la finale témoigne de l’engagement et du talent des jeunes joueuses, ainsi que de l’efficacité de l’encadrement technique. Les supporters sénégalais attendent désormais avec impatience la finale, espérant voir leurs héroïnes soulever le trophée et inscrire une nouvelle page glorieuse dans l’histoire du football féminin sénégalais.

La qualification du Sénégal pour la finale du tournoi UFOA-A, grâce à une victoire éclatante contre la Guinée, est le fruit d’une performance collective exceptionnelle. Les Lioncelles, dirigées par Mbayang Thiam, ont montré qu’elles étaient prêtes à relever tous les défis pour décrocher le titre. Leur parcours sans faute et leur domination sur le terrain laissent entrevoir une finale palpitante, où elles tenteront de couronner leurs efforts par un triomphe mémorable.

Tragédie routière à Birkelane : Un bébé de 8 mois péri dans un accident, 9 blessés

L’hécatombe sur les routes sénégalaises se poursuit avec un nouvel accident tragique. Ce lundi matin, aux environs de 10h, un accident impliquant un camion et un véhicule de transport sept places a causé la mort d’un bébé de 8 mois et blessé neuf autres personnes, dont quatre grièvement. Le drame a eu lieu dans la région de Kaffrine, sur la RN 1, à hauteur du village de Nawel, dans le département de Birkelane.

Selon des sources de Seneweb, un camion de marque Renault, type remorque, a heurté une voiture sept places en tentant de dépasser un autre camion. Le bébé, identifié par ses initiales A.K., est mort sur le coup, tandis que sa mère a survécu avec des blessures. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie du bébé à la morgue de l’hôpital régional de Kaffrine.

Les neuf blessés, dont quatre sont dans un état grave, ont été évacués vers le centre de santé de Birkelane pour des soins d’urgence. Les gendarmes de la Brigade territoriale de Birkelane ont procédé aux constatations d’usage sur les lieux de l’accident.

Suite à cet accident mortel, les habitants du village de Nawel ont bloqué la route nationale pour protester et exiger l’installation de ralentisseurs afin de prévenir de futurs accidents. Le commandant Abdoulaye Samba Bâ, le maire de Keur Mboucki, Abdou Aziz Diagne, et le sous-préfet de Keur Mboucki sont intervenus pour négocier avec les manifestants, réussissant finalement à les convaincre de libérer la voie publique.

Le chauffeur du camion, principal mis en cause dans l’accident, a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux de la brigade territoriale de Birkelane. Le conducteur de la voiture sept places, également blessé, reste hospitalisé.

Cet accident tragique met une fois de plus en lumière la dangerosité des routes au Sénégal et la nécessité d’améliorer les mesures de sécurité routière. Les autorités locales sont appelées à agir rapidement pour prévenir de tels drames à l’avenir et répondre aux attentes des populations en matière de sécurité sur les routes.

Dernière minute / Tribunal de Dakar : Le procureur réclame l’emprisonnement de Bah Diakhaté et de l’Imam Ndao

Dans une nouvelle tournure judiciaire, le procureur de la République près le Tribunal de grande instance de Dakar a requis une peine de six mois de prison ferme contre Bah Diakhaté et l’imam Ndao. En plus de cette peine d’emprisonnement, le procureur demande que les deux accusés soient condamnés à une amende de 100 000 francs CFA chacun.

Les charges retenues contre Bah Diakhaté incluent des accusations de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles, tandis que l’imam Ndao est également poursuivi pour des infractions similaires. Les accusations reposent sur des publications en ligne contenant des vidéos et des audios jugés diffamatoires et trompeurs.

Le procureur a également sollicité la confiscation, le retrait et la destruction des vidéos et audios incriminés, avec l’assistance de la Commission des Données Personnelles (CDP). Cette mesure vise à empêcher la diffusion continue de contenus jugés nuisibles et à préserver l’intégrité des données personnelles des individus concernés.

L’audience a attiré une attention considérable, avec de nombreux observateurs présents pour suivre le déroulement de cette affaire. Du côté de la défense, Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a fait valoir que son client agissait en tant que lanceur d’alerte en dévoilant des faits cachés au public. Il a également rappelé que le président Bassirou Diomaye Faye avait récemment informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, suggérant que les actions de son client devraient être protégées par cette législation.

Cependant, le représentant du ministère public a exprimé des doutes sur la véracité des informations fournies par Bah Diakhaté, ce qui a motivé la sévérité des réquisitions.

La décision finale du tribunal est attendue avec impatience et pourrait avoir des répercussions significatives sur les questions de diffamation, de liberté d’expression et de protection des lanceurs d’alerte au Sénégal. En attendant le verdict, l’affaire continue de susciter des débats passionnés et de captiver l’opinion publique.

Tribunal de dakar : Bah Diakhaté accuse Ousmane Sonko de tromperie sur sa déclaration de patrimoine

L’activiste Bah Diakhaté, lors de son interrogatoire ce lundi devant le tribunal des flagrants délits, a lancé des accusations graves contre l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko, l’accusant d’avoir trompé les Sénégalais dans sa déclaration de patrimoine. Diakhaté affirme que Sonko n’a pas mentionné un de ses immeubles dans cette déclaration.

Devant le juge, Bah Diakhaté a brandi des titres de propriété au nom d’Ousmane Sonko, indiquant que ce dernier avait revendu en 2018 un immeuble à une certaine Astou pour la somme de 100 millions de francs CFA. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a vendu un immeuble à un inspecteur des impôts, » a-t-il révélé.

Du côté de la défense, Me Amadou Sall a argumenté que son client, Bah Diakhaté, agissait en tant que lanceur d’alerte. « Il alerte l’opinion sur des faits cachés. Et le président Bassirou Diomaye Faye a informé sur l’adoption d’une loi protégeant les lanceurs d’alerte, » a déclaré l’avocat.

Toutefois, le représentant du ministère public a exprimé des doutes quant à la véracité des déclarations de Bah Diakhaté.

Nouvelle plainte contre Bah Diakhaté : Le Procureur confie l’enquête à la DIC

Le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar a saisi la Division des investigations criminelles (DIC) suite à une plainte déposée par Ababacar Mboup contre Bah Diakhaté. Cette plainte, déposée le 23 mai, accuse Diakhaté de diffamation et de diffusion de fausses nouvelles.

Ababacar Mboup, ancien coordonnateur d’And Samm Jikko, a déclaré : « Actuellement, je suis dans les locaux de la DIC, sur convocation du commissaire principal Adramé Sarr, concernant la plainte déposée contre Bah Diakhaté pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Il devra apporter les preuves de ses allégations ou faire face à la rigueur de la loi. Ceux qui invoquaient l’amnistie, allez chercher autre chose. »

La plainte de Mboup repose sur une publication de Bah Diakhaté sur Facebook, datée du 2 février 2022. Diakhaté y écrivait : « De source sûre, Ababacar Mboup aurait été victime de sodomie de la part d’un parent très proche. Il aurait été violé à maintes reprises par ce dernier. Ces faits lui ont causé un traumatisme tel qu’il voit de la Philie partout (le Zoo, la morgue nécro, etc.) et vit une situation très difficile. Ce collectif est en effet une sorte d’exutoire qui lui permet de déverser son trop-plein de frustration et de haine avant de poursuivre : ‘Je reviendrai dessus en live pour vous démontrer cela suivant son parcours, dara dja ba si lang politique bi’. »

Mboup affirme que ces accusations sont totalement fausses et relèvent de la diffusion de fausses nouvelles, une infraction définie par l’article 255 du Code pénal sénégalais. Cet article stipule que « la publication, la diffusion, la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers » est punissable.

De plus, Mboup considère ces déclarations comme une diffamation, punissable selon l’article 258 du Code pénal, qui stipule que « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation ».

La DIC, sous la direction du commissaire principal Adramé Sarr, a entamé l’enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Les développements à venir seront suivis de près par ledakarois

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : l’audience est suspendue jusqu’à 15h

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été suspendu ce mardi matin. La suspension a été décidée afin de permettre aux avocats de préparer leurs plaidoyers, qui débuteront à 15h.

Procès Bah Diakhaté et imam Ndao : Passe d’armes entre Me El Hadj Diouf et le procureur

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao, accusés de diffusion de fausses nouvelles et d’offense à une personne exerçant tout ou une partie des prérogatives du président de la République, a été marqué par des échanges houleux entre Me El Hadj Diouf, avocat de la défense, et le procureur. Ces échanges ont eu lieu lors de l’interrogatoire de l’imam Ndao au tribunal des flagrants délits de Dakar.

Me El Hadj Diouf a attiré l’attention sur le caractère récent du délit d’offense au chef de l’État, affirmant que les arrestations de ses clients étaient motivées par une volonté de faire taire ceux qui s’expriment sur des sujets sensibles comme l’homosexualité. « Ces deux personnes ont été arrêtées simplement parce qu’il s’agit d’une tentative de faire taire tous ceux qui ont tenté ou à l’avenir comptent parler de l’homosexualité », a-t-il déclaré.

Cette déclaration n’a pas été bien accueillie par le parquet. Le procureur a demandé à Me Diouf de retirer ses propos, arguant que le parquet se sentait directement visé par ces accusations. En réponse, Me Diouf a maintenu que ses remarques ne concernaient pas le parquet spécifiquement.

Le procureur a insisté sur le fait qu’il s’était autosaisi de cette affaire, rappelant à l’avocat que son rôle était de garantir l’application de la loi et de protéger l’intégrité des institutions étatiques. Ce rappel visait à recentrer les débats sur les aspects juridiques et à éviter que le procès ne se transforme en tribune politique.

L’affaire Bah Diakhaté et imam Ndao repose sur des accusations de diffusion de fausses nouvelles et d’offense au chef de l’État. Les avocats de la défense contestent ces accusations, arguant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté d’expression sur des sujets d’intérêt public. Bah Diakhaté, en particulier, a affirmé que l’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant l’entrée en vigueur de la loi d’amnistie, ce qui soulève des questions sur la pertinence de certaines preuves présentées.

Le procès de Bah Diakhaté et de l’imam Cheikh Tidiane Ndao continue de susciter des débats passionnés, tant sur le plan juridique que politique. Les échanges vifs entre Me El Hadj Diouf et le procureur mettent en lumière les tensions autour de la liberté d’expression et de la protection des institutions. La décision finale du tribunal sera scrutée de près, car elle pourrait avoir des implications importantes pour la jurisprudence en matière de délit d’offense au chef de l’État et de diffusion de fausses nouvelles au Sénégal.

Me Amadou Sall : « Il faut retirer les faits pris en compte par la loi d’amnistie »

Dans l’affaire opposant Bah Diakhaté et Cheikh Ahmed Tidiane Ndao, de nouveaux éléments ont été mis en lumière concernant des faits antérieurs à la loi d’amnistie. Les accusés, qui comparaissent devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, ont affirmé que certains faits remontent à une période antérieure à l’amnistie.

L’avocat de la défense, Me Amadou Sall, a fait une déclaration importante concernant ces faits. « Du point de vue de la morale publique, il faut retirer les faits amnistiés des débats. Ousmane Sonko, qui est la partie civile dans cette affaire, et actuel Premier ministre, ainsi que le président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont bénéficié de la loi au même titre que tous les citoyens », a-t-il souligné. Cette déclaration vise à rappeler que l’amnistie accordée doit s’appliquer de manière égale et juste à tous les concernés.

Bah Diakhaté, l’un des accusés, a précisé à la barre qu’une des vidéos incriminées date d’avant l’élection présidentielle, et donc avant la promulgation de la loi d’amnistie. Me Amadou Sall a insisté sur le fait que ces vidéos, étant antérieures à la loi, ne devraient pas être prises en compte dans le cadre du procès actuel.

Me Amadou Sall a argumenté que l’application de la loi d’amnistie doit être stricte et respectueuse des principes juridiques en vigueur. « Il est essentiel de garantir que les faits antérieurs à l’amnistie soient exclus des procédures judiciaires actuelles, afin de respecter l’esprit et la lettre de la loi », a-t-il affirmé. Cette position vise à assurer une application équitable de la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur implication dans des affaires antérieures.

Pour rappel, la loi d’amnistie a été promulguée dans un contexte de réconciliation nationale et de pacification du climat politique. Elle vise à effacer les faits passés afin de permettre une nouvelle dynamique sociale et politique. Cette amnistie a bénéficié à de nombreuses personnalités, dont Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye, qui occupent aujourd’hui des postes clés dans le gouvernement.

L’intervention de Me Amadou Sall met en lumière une question cruciale de justice et d’équité dans le traitement des affaires judiciaires. En demandant le retrait des faits amnistiés des débats, il appelle à un respect rigoureux des principes de la loi d’amnistie, garantissant ainsi une justice équitable pour tous. La décision du tribunal sur cette question pourrait avoir des implications significatives pour la suite du procès et pour l’application future des lois d’amnistie au Sénégal.

Quitter la version mobile