Cheikh Niasse en colère : annonce sa décision de renoncer à sa Nationalité Sénégalaise et met Walf en Vente

Frustré par la décision du Président Macky Sall de reporter l’élection présidentielle de février 2024, Cheikh Niasse, fils de Sidy Lamine Niasse et propriétaire du groupe de presse Walfadjri, a annoncé sa décision de renoncer à sa nationalité sénégalaise. En direct sur Walf Tv, Cheikh Niasse a exprimé son mécontentement et son refus de reconnaître le pays suite à cette décision présidentielle.

« J’ai décidé de renoncer à ma nationalité sénégalaise. Dès lundi, le procureur va recevoir ma lettre de renonciation. Chacun doit prendre ses responsabilités et moi je prends les miennes. Je ne reconnais plus ce pays », a-t-il déclaré en brandissant sa carte nationale d’identité.

Cheikh Niasse a également annoncé son intention de mettre Walf en vente, expliquant qu’il ne peut pas être le propriétaire de Walf en n’ayant pas la nationalité sénégalaise. Il a souligné que pour les employés, la responsabilité reviendra à celui qui rachètera Walf.

Cette annonce marque un moment de forte tension et de contestation après le report de l’élection présidentielle, soulignant les frustrations et les réactions intenses au sein de la société sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements de cette situation.

Report de la présidentielle : Ch.Niass annonce la renonciation à sa nationalité et la vente de Walf

Réaction de Birahim Seck au report de l’Élection Présidentielle : « aucun artifice ne devrait être utilisé pour prolonger l’actuel mandat présidentiel »

Suite à l’annonce du report de l’élection présidentielle par le Président Macky Sall, Birahim Seck du Forum civil a vivement réagi. Dans un discours prononcé ce samedi 3 février, le Chef de l’État a motivé sa décision, déclenchant une série de réactions de la part de divers acteurs politiques et de la société civile.

« Monsieur le Président Macky Sall, vos arguments ne sont ni solides ni recevables. Votre main a lourdement pesé sur le poignard qui a été utilisé contre la Démocratie et l’État de droit », a déclaré Birahim Seck, exprimant son désaccord et sa préoccupation face à la décision présidentielle.

Il a ajouté avec fermeté : « Aucun artifice ne devrait être utilisé pour prolonger l’actuel mandat présidentiel », soulignant la nécessité de respecter les principes démocratiques et l’État de droit.

La réaction de Birahim Seck reflète les inquiétudes et les tensions qui entourent la décision du Président Sall de reporter l’élection présidentielle. Restez informés pour suivre l’évolution de la situation et les réactions ultérieures.

Réaction ferme de Pape Djibril Fall au Dialogue annoncé par Macky Sall

Suite à l’annonce par le président Macky Sall du report de l’élection présidentielle, accompagnée de l’invitation à un dialogue entre les acteurs politiques, Pape Djibril Fall, candidat à la Présidentielle, a réagi avec force. Selon lui, ce dialogue n’a pas de raison d’être.

« Je ne vois pas l’utilité de ce dialogue. Je demande à tous les candidats de faire bloc, c’est une grosse injustice. Je prends l’exemple du match Côte d’Ivoire – Sénégal. L’arbitre s’était trompé et a été suspendu, mais est-ce qu’on va rejouer le match ? Non. Le processus doit suivre son cours. Ce qui se passe est extraordinaire », a déclaré le leader des Serviteurs, exprimant son mécontentement face à la situation.

Pape Djibril Fall dénonce également la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire contre le Conseil constitutionnel, soulignant qu’il y a plusieurs problèmes cruciaux au Sénégal qui n’ont pas suscité de telles commissions. Il critique vivement la politique politicienne, exprimant sa déception et sa colère.

« C’est un jour triste pour la démocratie, un jour triste pour l’histoire du Sénégal et pour tout homme digne », a-t-il ajouté, soulignant le caractère exceptionnel et regrettable de la situation politique actuelle. La réaction de Pape Djibril Fall souligne les divisions et les tensions persistantes au sein de la scène politique sénégalaise. Restez informés pour suivre les développements ultérieurs de cette situation complexe.

Enregistrement des Messages de Campagne : La RTS précise son rôle et souligne les Questions Juridiques

Dans un épisode tendu ce samedi, les mandataires de Bassirou Diomaye Faye, Amadou Ba, et Cheih Tidiane Diéye ont été empêchés d’entrer à la RTS pour enregistrer le message de leur candidat en vue de la campagne électorale. La chaîne nationale, anticipant apparemment de telles situations, a publié une clarification sur les réseaux sociaux la veille.

Sur un post diffusé vendredi soir, la RTS a expliqué qu’elle n’était responsable que de l’enregistrement et de la diffusion des déclarations des candidats et de leurs meetings. Elle a clairement indiqué que les questions politiques et juridiques relevaient du CNRA (Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel) ou d’autres instances, et non de la RTS.

Cette déclaration vise à souligner le rôle spécifique de la RTS en tant qu’entité médiatique, distincte des questions juridiques et politiques qui pourraient entourer le processus électoral. Elle met en avant la nécessité de séparer les responsabilités médiatiques de la chaîne et les questions réglementaires, clarifiant ainsi la position de la RTS dans le contexte politique actuel.

Cet incident met en évidence les tensions et les enjeux qui entourent la préparation de la campagne électorale, mettant en lumière la délicate équilibre entre les médias et la régulation politique dans le contexte préélectoral du Sénégal. Restez informés pour suivre l’évolution de cette situation complexe.

Abrogation du Décret de Convocation Électorale : Macky Sall marque un tournant dans le Processus Électoral

Dans une décision sans précédent, le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, a abrogé aujourd’hui le décret n°2023-2283 du 29 novembre 2023 portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Cette annonce a été faite à travers le décret présidentiel n°2024-106 du 3 février, mettant ainsi fin à une période de spéculation et de contestation entourant le processus électoral.

La décision d’abroger le décret de convocation électorale survient à la suite de nombreuses controverses liées à l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité. Le Président Sall a souligné la nécessité de restaurer la confiance dans le processus électoral et de garantir des élections libres et équitables.

Cette annonce a été accueillie par des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains saluent cette décision comme un geste de réconciliation et de promotion de la transparence, tandis que d’autres expriment des préoccupations quant à son impact sur le calendrier électoral.

Cette abrogation ouvre la voie à de nouvelles discussions sur la manière de réorganiser le processus électoral. Le Président Sall a également annoncé la convocation prochaine d’un dialogue national inclusif pour discuter des réformes nécessaires afin de garantir des élections crédibles et transparentes.

Le Sénégal entre ainsi dans une période politique cruciale, où les acteurs politiques et la société civile seront appelés à participer activement à la redéfinition des règles du jeu électoral. L’avenir politique du pays semble se diriger vers une ère de débats et de réformes, avec des implications significatives pour la stabilité et la démocratie sénégalaises. Restez informés pour suivre le développement de cette situation politique en évolution.

Le Président Macky Sall annonce trois Décisions Majeures : Abrogation de la Loi sur la convocation du Corps Électoral, Dialogue National, et maintien de sa décision de Non-Présentation

Dans une allocution télévisée historique ce samedi 3 février, le Président de la République, Macky Sall, a pris trois décisions majeures qui vont certainement redéfinir le paysage politique sénégalais en cette période électorale cruciale.

La première décision annoncée par le Chef de l’État est l’abrogation immédiate de la loi portant convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle prévue initialement le 25 février. Cette décision intervient après les controverses et les contestations entourant le processus électoral, notamment l’élimination de certains candidats, dont Karim Wade, en raison de la question de la double nationalité.

La deuxième mesure est la convocation d’un dialogue national inclusif. Le Président Macky Sall a souligné la nécessité de créer un espace de concertation pour discuter des réformes nécessaires pour garantir un processus électoral transparent, juste et crédible. Ce dialogue devrait rassembler l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile et d’autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus sur les changements nécessaires.

Enfin, le Président a confirmé sa décision de ne pas se présenter à l’élection présidentielle. Une annonce qui a pris de court de nombreux observateurs politiques, mais qui semble refléter la volonté du Chef de l’État de contribuer à apaiser les tensions et de favoriser un processus politique plus ouvert et inclusif.

Ces trois décisions marquent un tournant dans le déroulement de l’élection présidentielle au Sénégal et ouvrent la voie à des discussions approfondies sur les réformes électorales et la gouvernance politique dans le pays. L’avenir politique du Sénégal semble être en train de se redéfinir, et les prochains jours seront cruciaux pour observer l’évolution de la situation politique dans le pays. Restez informés pour des mises à jour sur ces développements majeurs.

Affaire de la « Double Nationalité » : Rose Wardini accusée d’escroquerie et de faux en écriture

La présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », Rose Wardini, actuellement en garde à vue à la Division des Investigations Criminelles (DIC), fait face à des charges sérieuses à la suite de son interrogatoire. Les enquêteurs ont retenu contre elle plusieurs chefs d’accusation, notamment « escroquerie au jugement, faux en écriture authentique et publique, inscription sous une fausse qualité et inscription tendant à dissimuler une incapacité (L91 du Code électoral) et souscription à une déclaration inexistante sur son inégalité et sur sa présence sur une liste (L102 du Code électoral) ».

Rose Wardini a affirmé devant les enquêteurs avoir renoncé à sa nationalité française. Cependant, la DIC a confirmé que jusqu’au 2 février 2024, le nom de Soham Wardini, la candidate, figurait toujours sur le fichier électoral français. Une information révélatrice, puisque la candidate aurait obtenu la nationalité française par le biais de son ex-époux, un ressortissant français.

Le dossier s’est encore compliqué avec la découverte que Rose Wardini a récemment effectué un voyage en utilisant son passeport français. Ces développements pourraient avoir des implications significatives sur sa candidature et soulèvent des questions sur la légitimité de sa participation à l’élection présidentielle.

L’affaire de la « double nationalité » de Rose Wardini prend une tournure judiciaire complexe, mettant en lumière les enjeux entourant la transparence des candidatures et la crédibilité du processus électoral au Sénégal. Restez informés pour les développements à venir dans cette affaire.

Scandale politique: Le Premier Ministre Amadou Ba Éclaboussé

Le rapport explosif révélé par le Tambour Quotidien, en date du 3 mars 2021, expose le Premier Ministre dans une tourmente politique inattendue. Cette révélation, provenant de sources au sein des Renseignements Généraux, identifie Amadou Ba comme le principal bailleur de l’ancien parti d’opposition, Pastef. Ces conclusions catégoriques, issues d’une enquête sur les deux dernières années, laissent entrevoir des motifs troubles de vengeance dirigés contre le Président Macky Sall.

Amadou Ba, actuellement en fonction à la Primature, se retrouve au cœur d’une crise politique majeure. Les détails révélés suggèrent que ses liens financiers avec l’ex-Pastef pourraient avoir été motivés par une volonté de nuire à la présidence de Macky Sall.

L’entretien tendu entre Amadou Ba et le Président Macky Sall, rapporté par des sources, prend une toute nouvelle signification à la lumière de ces révélations.

Les informations cruciales qui secouent la scène politique sénégalaise proviennent du Tambour Quotidien. Ce média a apporté une contribution significative en exposant les détails du rapport des Renseignements Généraux, éclairant ainsi le public sur des événements majeurs en cours.

Ces révélations laissent présager des répercussions majeures sur le paysage politique sénégalais. Si la démission d’Amadou Ba se concrétise, cela pourrait déclencher des changements significatifs au sein du gouvernement, affectant potentiellement l’équilibre politique du pays.

Le Sénégal se trouve à un moment critique, avec des révélations explosives qui pourraient redéfinir la trajectoire politique du pays. Les prochaines heures seront cruciales pour déterminer l’ampleur des changements à venir. Restez informés pour les derniers développements dans cette affaire qui ébranle les fondements de la politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24

Le Dakarois Quotidien N°098 – du 03 et 04/02/24

🔴 Allocution de Macky Sall: Un Discours Attendu à 12h pour Éclairer la Nation

Réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale avant le début de la Campagne Électorale

À l’approche du coup d’envoi de la campagne électorale présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, une réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée. Cette rencontre, présidée par Amadou Mame Diop, se tiendra le samedi 3 février 2024 à 10 heures dans la salle de conférence de la Présidence (niveau 4), selon une note dont ledakarois;sn a obtenu une copie.

Le contexte politique actuel est marqué par des développements majeurs, dont la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Démocratie, Liberté et Changement. Cette proposition vise explicitement à reporter l’élection présidentielle, suscitant des réactions et des soutiens, notamment de la part de Karim Wade, qui a été écarté de la course présidentielle.

La situation politique est également tendue en raison du projet de résolution concernant la création d’une Commission d’Enquête parlementaire. Cette commission aurait pour mission d’éclaircir les conditions de l’élimination de certains candidats de la liste présidentielle, une décision qui a alimenté les débats à l’Assemblée nationale.

Karim Wade, exprimant son soutien à la proposition de loi, a souligné que cette initiative cherche à corriger les graves défaillances du système électoral et à réparer le préjudice subi par plus de 40 candidats écartés de l’élection présidentielle.

La réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale revêt une importance cruciale dans ce contexte politique complexe. Les enjeux électoraux, les débats sur le report de l’élection, et les tensions autour de la Commission d’Enquête parlementaire font de cette réunion un moment décisif pour l’orientation politique du pays. Les membres du Bureau auront la lourde tâche de discuter des différentes propositions et de prendre des décisions qui auront un impact significatif sur le processus électoral en cours. Restez informés pour suivre les développements de cette situation politique en évolution.

L’ISRA en Crise : L’Intersyndicale Alertant sur la Lenteur Administrative

Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui, l’intersyndicale des agents de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) a exprimé ses remerciements au Président de la République du Sénégal, Macky SALL, pour son soutien continu à l’ISRA. Cependant, le communiqué souligne également certaines préoccupations majeures concernant la lenteur administrative qui affecte l’organisation et le fonctionnement de l’ISRA.

L’intersyndicale, regroupant le Syndicat Autonome de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SARAA), le Syndicat de la Recherche Agricole et Agroalimentaire (SYNTRA), et le Syndicat de la Recherche Scientifique, Technique et Agroalimentaire (SYRESTA), a remercié le Président SALL pour la signature d’un projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA. Cependant, elle a exprimé sa préoccupation quant à la lenteur dans la signature du décret portant règlement d’établissement de l’ISRA, adopté en Conseil des ministres le 06 décembre 2023.

Les membres de l’intersyndicale ont rappelé que le troisième projet de décret portant modification du décret fixant l’échelle des salaires des agents de l’ISRA n’a toujours pas été adopté en Conseil des ministres. Ils ont souligné que cette situation a des conséquences désastreuses sur la souveraineté alimentaire du pays, avec 15 chercheurs ayant quitté l’ISRA au cours des deux dernières années en raison du retard dans la revalorisation des salaires.

Dans le communiqué, l’intersyndicale a demandé au Président Macky SALL d’instruire un traitement diligent pour la signature et l’application des nouveaux textes réglementaires de l’ISRA. Ils ont averti qu’en l’absence d’une action rapide, l’intersyndicale pourrait décréter un mot d’ordre de grève illimité dans les jours à venir.

Cette situation souligne les défis auxquels sont confrontés les organismes de recherche au Sénégal et l’impact potentiel sur la recherche agricole et la souveraineté alimentaire du pays. Restez informés pour des mises à jour sur les développements de cette affaire.

Présidentielle 2024 : Macky Sall S’Adresse à la Nation en Pleine Période Électorale

Dans le contexte tendu de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a annoncé qu’il s’adressera à la nation ce samedi à midi. Cette intervention tombe à un moment crucial, marqué par des incertitudes et des tensions politiques croissantes.

La nature exacte du message présidentiel reste à déterminer, mais beaucoup s’attendent à ce qu’il aborde des questions cruciales liées à l’élection imminente. L’annonce survient alors que plusieurs candidats ont exprimé leurs préoccupations concernant le processus électoral, y compris des allégations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires.

L’élection présidentielle de 2024 est déjà caractérisée comme un « scrutin des incertitudes » par de nombreux observateurs, soulignant les défis et les controverses entourant le processus électoral. Les Sénégalais attendent avec intérêt le discours présidentiel, espérant des éclaircissements sur la situation actuelle et des garanties quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Il sera intéressant de voir dans quelle mesure le président Macky Sall abordera les préoccupations spécifiques des citoyens et des candidats, et s’il annoncera des mesures concrètes pour assurer la crédibilité du processus électoral. Restez informés pour des mises à jour sur le contenu du discours présidentiel et ses implications sur le paysage politique sénégalais.

URGENT – Rose Wardini en Garde à Vue : Nouveau Rebondissement dans le Processus Électoral

La candidate à la présidentielle du 25 février 2024, Rose Wardini, présidente du mouvement « Sénégal Nouveau », a été convoquée à la Division des Investigations Criminelles (DIC), ajoutant un nouveau chapitre à l’affaire de sa supposée double nationalité.

La convocation intervient dans un contexte où la question de la nationalité des candidats à la présidentielle est devenue un sujet brûlant, suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel en raison de sa nationalité française.

Selon des informations provenant du site service-Public.fr et relayées par Dakaractu, le numéro national d’électeur de Rose Wardini est inscrit sur la liste consulaire de Dakar. Cette révélation soulève des interrogations sur sa nationalité et alimente les spéculations sur la conformité de sa candidature aux critères énoncés par le Conseil constitutionnel.

Par ailleurs, la garde à vue de Rose Wardini, révélée par ledakarois.sn, ajoute une dimension complexe à cette affaire. Les circonstances exactes de sa mise en garde à vue demeurent encore à préciser, mais cet épisode pourrait potentiellement avoir des répercussions significatives sur la dynamique politique à l’approche des élections présidentielles.

Cette situation souligne une fois de plus l’importance des questions liées à la nationalité dans le processus électoral sénégalais et met en exergue la nécessité de transparence pour maintenir la confiance du public. Les développements ultérieurs autour de la garde à vue de Rose Wardini seront scrutés de près, car ils pourraient avoir des implications importantes sur le paysage politique du Sénégal. Restez informés pour des mises à jour sur cette affaire en évolution.

Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24

Le Dakarois Quotidien N°097 – du 02/02/24
🔴 Élections présidentielles ou championnat du monde: Le Patchwork des Nationalités des Candidats à la Présidentielle

Un Pas de Géant pour la Mobilité : Ouverture provisoire du tronçon Autoroutier Mbour-Thiadiaye au Sénégal

Le Sénégal a atteint une étape significative dans le développement de son réseau autoroutier avec l’ouverture provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye, une extension de l’autoroute AIBD-Mbour. Cette avancée, annoncée récemment, vise à faciliter la mobilité des citoyens, offrant un usage gratuit du tronçon pendant cette phase initiale.

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a déclaré : « Aujourd’hui, pour rendre la mobilité acceptable pour les populations, nous avons convenu de l’ouverture provisoire du segment Mbour-Thiadiaye, sur une vingtaine de kilomètres qui sera mise en circulation gratuitement [au profit] des populations qui devraient se rendre à Thiadiaye. »

Cet effort s’inscrit dans le cadre du projet autoroutier plus vaste Mbour-Fatick-Kaolack, étalé sur 100 kilomètres et financé en grande partie par la Exim Bank de Chine, à hauteur de 81,45%, le reste étant pris en charge par l’État sénégalais. L’inauguration provisoire du tronçon Mbour-Thiadiaye constitue un prélude à l’amélioration générale de la connectivité routière dans la région.

Mansour Faye a souligné que des travaux supplémentaires seront entrepris pour finaliser la sortie au niveau de Thiadiaye, garantissant ainsi la sécurité des usagers et la pleine fonctionnalité du tronçon. Il a également rassuré la population que tous les ponts traversant l’autoroute seront achevés dans les délais.

Le projet autoroutier, lancé le 22 avril 2022, devrait durer 45 mois, avec une prévision d’achèvement au premier trimestre de 2025 pour l’ensemble du tronçon Mbour-Fatick-Kaolack. Cette infrastructure, qualifiée d' »unique dans la sous-région » par le maire de Thiadiaye, Oumar Youm, jouera un rôle essentiel dans le développement économique des communes traversées.

Oumar Youm, également ministre des Forces armées et maire de Thiadiaye, a exprimé le bonheur des populations locales face à cette réalisation d’envergure. Il a souligné que l’impact économique positif ira au-delà de sa commune, bénéficiant à toutes les localités traversées par ce projet « extrêmement ambitieux ».

Cette étape majeure dans le développement des infrastructures autoroutières témoigne de l’engagement du Sénégal à moderniser ses réseaux de transport et à stimuler la croissance économique à travers des projets d’envergure. Restez informés pour suivre l’évolution de ce projet qui laissera une empreinte durable sur la mobilité et le développement régional.

Dialogue inter-malien: un comité de pilotage pléthorique mais avec des absences

Au Mali, la liste des membres du comité de pilotage du futur dialogue inter-malien a été publié ce mercredi 31 janvier au Journal officiel. Annoncé par le président de transition, le colonel Assimi Goïta, lors de son discours du Nouvel An, ce dialogue est censé permettre l’« appropriation nationale du processus de paix » et « d’éliminer les racines des conflits communautaires et intercommunautaires ». Le comité de pilotage, qui vient d’être dévoilé, brasse large. Mais certains acteurs clés n’ont pas été invités.

Ils sont 140. Un effectif imposant pour ce comité de pilotage, qui mêle des représentants de toutes les communautés du Mali, ainsi que des religieux, politiques, militaires, universitaires, magistrats, journalistes ou responsables associatifs, originaires des différentes parties du pays. Le dialogue inter-Maliens voulu par les autorités de transition, pour être représentatif et légitime, ne doit oublier personne.

Son comité de pilotage est présidé par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, originaire de la région de Gao, dans le Nord. Il sera secondé par un vice-président et deux rapporteurs. On note également la présence de plusieurs anciens ministres, comme Zeini Moulaye, Abou Sow, Aminata Dramane Traoré ou le Général Yamoussa Camara.

Aucune indication sur les objectifs

Joints par RFI, plusieurs membres de ce comité de pilotage expliquent n’avoir encore reçu aucune indication sur les objectifs concrets de ce dialogue, sur le travail attendu du comité de pilotage auquel ils appartiennent, ni sur les échéances de temps prévues. Des informations pourtant cruciales, qui viendront probablement avec l’installation officielle de ce comité, dont la date n’a pas été communiquée. Ce dialogue devra-t-il aboutir à la rédaction d’un document censé remplacer l’accord de paix de 2015 ? À la rédaction de nouvelles lois ? À d’autres initiatives, nationales ou locales ? À ce stade, c’est encore le flou qui demeure. « Le travail est en cours pour préciser tout cela, il est encore trop tôt », explique l’un des cadres du comité.

Démenti ou surprise de certains membres

Alors que le nom de l’un de ses membres figure sur la liste publiée au Journal officiel, le Codem, parti politique d’opposition, a quant à lui démenti sa participation au comité. Le parti n’a été ni « consulté » ni « sollicité » et n’y est « nullement représenté », selon le communiqué publié ce jeudi matin. Une autre personnalité jointe par RFI, dont le nom figure sur la liste publiée au journal officiel, n’a pas été en mesure de confirmer s’il s’agissait bien d’elle ou d’un possible homonyme.

Les membres du comité de pilotage n’ont pas eu à se positionner sur la reprise de la guerre dans le Nord, l’été dernier, ni sur la sortie du Mali de l’accord de paix de 2015, finalement officialisée la semaine dernière par les autorités maliennes de transition, mais ils devront plancher sur ce dialogue inter-maliens présenté par Bamako comme une alternative à l’accord de paix de 2015. Avec des discussions entre Maliens directement et exclusivement, sans aucun médiateur extérieur.

Aucun représentant des groupes armés

Mais sans, non plus, certains acteurs pourtant clés des conflits internes au pays. Aucun des groupes armés signataires du défunt accord de paix n’a été invité. Une surprise pour les groupes aujourd’hui alliés des autorités de transition, notamment le MSA et le Gatia, qui espèrent d’ailleurs que des noms qu’ils ont proposés pourront être ajoutés. C’est ce qu’ont confirmé à RFI plusieurs cadres de ces groupes.

Aucune surprise en revanche pour les groupes armés du CSP (Cadre stratégique permanent), aujourd’hui en guerre contre le gouvernement malien de transition. Presque exclusivement issus des mouvements indépendantistes du Nord, et désormais considérés par Bamako comme des « terroristes » au même titre que les jihadistes liés à al-Qaïda ou à l’État islamique, ils n’ont pas été conviés à participer à ce dialogue, qu’ils considèrent eux-mêmes comme « une mascarade », « un non-événement » destiné à « amuser la galerie ».

Dans ces conditions, et en dépit des vertus et de l’implication de ses participants, on voit mal comment le dialogue inter-malien à venir pourrait ramener la paix.

Éclairage sur les Décisions du Conseil Constitutionnel : Comprendre les raisons derrière le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini

La récente décision du Conseil constitutionnel de recalé Karim Wade en raison de sa nationalité française a jeté une lumière crue sur le processus de validation des candidatures présidentielles. Cependant, l’approbation simultanée de la candidature de Rose Wardini, également française, suscite des interrogations légitimes sur la cohérence et la transparence de ce processus.

La question fondamentale qui se pose est de savoir comment Karim Wade, dont la nationalité française a été établie comme cause de rejet, diffère de Rose Wardini, qui partage cette même nationalité. Pour comprendre cette dissonance apparente, il est crucial d’examiner de près les critères spécifiques pris en compte par le Conseil constitutionnel lors de l’évaluation des candidatures.

L’un des éléments clés pourrait être la nature précise des liens que chaque candidat entretient avec la France. Les nuances dans les statuts de double nationalité, les résidences, et les engagements formels envers la France pourraient jouer un rôle déterminant dans la prise de décision. Le Conseil constitutionnel pourrait évaluer la profondeur et la nature de l’attachement de chaque candidat à la France, cherchant à déterminer si cela pourrait influencer leurs actions potentielles en tant que président.

Un autre aspect à considérer est la manière dont chaque candidat a géré publiquement sa nationalité et son rapport avec la France. Les déclarations passées, les engagements envers la France, et la clarté dans la communication pourraient avoir un impact significatif sur la perception du Conseil constitutionnel quant à la loyauté et à l’engagement de chaque candidat envers la nation.

Il est également essentiel de reconnaître que le processus de validation des candidatures présidentielles peut être complexe et dépendre de multiples facteurs. Les critères juridiques, bien que définis, peuvent être interprétés différemment, laissant place à des interprétations subjectives.

La différence de traitement entre Karim Wade et Rose Wardini pourrait également soulever des questions sur la transparence du processus. Les citoyens ont le droit de comprendre pleinement les critères utilisés pour évaluer les candidatures et de s’assurer qu’ils sont appliqués de manière équitable et cohérente.

La dissonance entre le rejet de Karim Wade et l’approbation de Rose Wardini soulève des questions cruciales quant à la manière dont le Conseil constitutionnel évalue les candidatures présidentielles, en particulier en ce qui concerne la nationalité française. Une analyse approfondie des critères, des déclarations passées, et de la transparence du processus est nécessaire pour apporter une compréhension complète de cette situation délicate.

Couverture de la campagne Présidentielle au Sénégal : Appel à la vigilance des journalistes

Mamadou Thior, président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED), a appelé les journalistes chargés de couvrir la campagne présidentielle sénégalaise du 25 février à rester « très vigilants » pour éviter toute manipulation de l’information. Intervenant lors d’un événement organisé par le CORED sur la couverture d’une campagne électorale, Thior a souligné l’importance de ne pas se contenter des éléments de langage fournis par les candidats, mettant en garde contre les tentatives de manipulation.

L’événement a été conçu comme un « cas d’école », revenant sur les expériences passées de campagnes électorales au Sénégal de 1993 à 2019. Thior a noté que l’ampleur inédite de cette année, avec 20 candidats, présente des défis importants pour les médias, surtout compte tenu de la taille limitée des rédactions.

Selon Mamadou Thior, les journalistes doivent surmonter les défis de manipulation pendant la campagne électorale en examinant de près les informations fournies par les candidats. Il a également souligné la nécessité d’une couverture équitable, bien que cela soit difficile avec un nombre record de candidats.

Diatou Cissé, ancienne présidente du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), a souligné le rôle crucial de la presse privée dans la couverture électorale et a appelé l’État à soutenir ces médias pour assurer une campagne électorale équitable.

L’ancien maire de Saint Louis et candidat recalé pour la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye, a partagé son expérience, soulignant l’importance d’une relation de confiance entre les journalistes et les candidats. Il a plaidé pour une collaboration basée sur la compréhension mutuelle des limites, soulignant que maintenir une distance professionnelle tout en restant ouvert est crucial pour établir une relation harmonieuse entre la presse et les candidats.

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24
🔴 Feu Vert pour l’Enquête Parlementaire: Éclairage sur les Coulisses du Processus Électoral

Electricité au Senegal : l’accélérateur WAE

Solidement fixé sur un camion – remorque, tard la nuit, un convoi exceptionnel convoyant l’un des transformateurs de plus de 200 Tonnes quitte le porte de Dakar à bord d’un convoi  imposant étroitement escorté   pour un trajet de 25 km à destination de Cap des Biches dans le département de Rufisque ou se trouve la centrale à gaz de 300 MW pensée, conçue et financée par West African  Energy. Une société sénégalaise avec des capitaux et un management entièrement sénégalais.

 C’est une opération grandeur nature à tout point de vue qui se répète tous les mois  sur le même trajet pour accélérer les travaux de ce méga – chantier unique en Afrique de l’Ouest par son envergure et que notre pays avec son secteur privé  n’a jamais réalisé depuis les indépendance en 1960. 

Même les ICS dans les années 1980 n’ont eu l’intensité  capitalistique et  technique d’une complexité comparable a celle mise en oeuvre pour la centrale à cycle combiné du Cap des Biches  utilisant une technologie à haut rendement composée de  turbines à gaz et à vapeur donc duale.  

C’est plus de 500 milliards de Fcfa  d’investissement  dont 300 milliards Fcfa  de capitaux propres  détenus par des nationaux actionnaires, le contrat d’achat avec SENELEC rassure les fonds qui apportent le financement, une conception et ingenieurie d’experts sénégalais validée par SENELEC  et un OPC  africain avec un cabinet mauricien. C’est le gratin du patronat local qui a su unir ses forces, ressources et moyens pour nous rendre notre fierté et orgueil  devant les français, turques, marocains et indiens et autres ….

 Un million de ménages dépendra à terme de l’électricité issue de la centrale de West Africa Energie, sa production va stabiliser pour 20 ans la production d’électricité avec le gaz issu des champs offshore de notre bassin fossil , la sécurité énergétique du Sénégal dépendra en grande partie de ses turbines  et de son extension pour atteindre à terme 500 MW voir plus.

 Séduit,  la Côte d’Ivoire s’est empressée de restructurer un vieux projet – Centrale Atinkou –  avec  Eranov – groupe franco- africain coté à Paris et Abidjan pour  une centrale à gaz à cycle combinée de 400 MW, le marche’ de l’électricité au sein de la CEDEAO avec le WAPP aiguise tous les appétits, et le Sénégal grâce à la centrale de Cap des Biches et le gaz en perspective est en pole position. 

le fleuron technologique au cap des biches va propulser la capacité de production à plus de 2 Térawatt en une puissance de pointe qui permettra au Sénégal de réaliser ses objectifs d’accès universel via le réseaux basse et moyenne  tension et surtout de constituer une réserve de capacités pour les pays limitrophes qui ont  des capacités de production électriques limités .

La chaîne de valeur électrique avec la production de la  centrale  de cap des biches réussit déjà  le tournant vers un système électrique  bas – carbone avec le gaz issu des champs gaziers. L’implication de l’électricien public Senelec est stratégique et intelligente pour son le devenir de son segment production.

West Africa Energy  fait déjà des émules, au Nord du Sénégal, le chantier de la future centrale de St – Louis s’accélère avec NDar Énergie et Afreximbank, comme pour anticiper le démarrage imminent  de Grand Tortue Ahmeyim .

La révolution énergétique avec notre système de production électrique  qui se densifie et s’élargit grâce à l’ingéniosité et au risque d’authentiques fils du pays   s’accélère  loin de la tension souvent artificielle de notre quotidien pré-électoral. 

 Moustapha Diakhate

Ex Conseiller Special Primature

Expert Infrastructure

Me Ciré Clédor Ly : Liberté provisoire n’est qu’un leurre, ce qu’il faut à Bassirou Diomaye Faye…

L’avocat Me Ciré Clédor Ly a publié une note intitulée « Réflexion: À quel jeu joue le pouvoir? » dans laquelle il éclaire le débat sur la liberté provisoire du candidat Bassirou Diomaye Faye. Sans détour, l’avocat met en lumière la responsabilité des autorités dans les arrestations et détentions arbitraires.

Il souligne que les responsables des arrestations connaissent bien les dispositions du code de procédure pénale permettant la mise en liberté d’office d’un détenu sans demande de sa part ou de ses avocats. Me Ciré Clédor Ly insiste sur le fait que Bassirou Diomaye Faye et tous les détenus arbitrairement arrêtés méritent de recouvrer leur liberté sans condition.

L’avocat affirme que ce qu’il faut à son client et à tous les Sénégalais arbitrairement détenus est un non-lieu, arguant que la liberté provisoire n’est qu’un leurre qui ne suffit pas à satisfaire les exigences de justice, de respect du droit à la sûreté des personnes et de sécurité juridique pour les Sénégalais. Cette déclaration souligne la position ferme de l’avocat quant à la libération sans condition de son client et de tous les détenus dans des circonstances similaires.

Présidentielle 2024 : La Coalition Diomaye Président rejette tout report, appel à la vigilance de la communauté internationale

Dans une conférence de presse tenue ce mercredi, la coalition Diomaye Président a vivement réagi à l’approbation par l’Assemblée nationale de la création d’une commission d’enquête parlementaire, une initiative du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS). Cette commission aura pour mission d’enquêter sur des allégations de corruption impliquant des membres du Conseil constitutionnel, suscitant ainsi des inquiétudes quant à une possible remise en question du calendrier électoral.

Dame Mbodj, porte-parole de la coalition, a qualifié cette démarche de subterfuge visant à retarder l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Il a exprimé son scepticisme quant à la nécessité de cette commission, arguant qu’il n’y avait pas de crise électorale majeure justifiant une telle enquête. Il a également souligné que l’Assemblée nationale ne devrait pas avoir le pouvoir d’entendre des juges, surtout dans le contexte d’une affaire potentiellement qualifiée de pénale.

Cette réaction de la coalition intervient à la veille du lancement officiel de la campagne électorale prévue pour le samedi 3 février 2024. La tension politique monte à mesure que des accusations de corruption et des appels à des enquêtes parlementaires font surface, créant un climat d’incertitude quant à la stabilité du processus électoral.

La coalition a également lancé un appel à la communauté internationale, sollicitant sa vigilance et son encadrement du processus électoral en cours. Dame Mbodj a insisté sur le fait que malgré les lacunes observées dans le processus, la coalition est déterminée à respecter le calendrier électoral établi, permettant ainsi aux citoyens sénégalais d’exercer leur droit démocratique et de participer à la vie politique du pays.

Ces développements soulignent les défis croissants auxquels est confronté le Sénégal à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux de transparence, de légitimité et de stabilité du processus démocratique sont au cœur des préoccupations, et la réaction de la coalition Diomaye Président met en lumière les tensions persistantes dans le pays. La suite des événements déterminera l’avenir politique du Sénégal et la crédibilité de ses institutions démocratiques.

La flambée des prix du riz et le spectre d’une crise alimentaire en Afrique

Le prix du riz ne cesse de grimper. En particulier depuis que l’Inde a décidé, l’été dernier, d’interdire ses exportations afin d’éviter tout risque de pénurie. Cette hausse des coûts risque de mettre en péril la sécurité alimentaire de plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont le Bénin et le Burkina Faso, qui dépendent principalement des approvisionnements en riz indien.

« En quelques semaines, on a encore pris 20 dollars la tonne de riz. Ça va vite, très vite », constate Thierry Pouch, chef économiste aux Chambres d’agriculture de France et chercheur associé à l’Université de Reims-Champagne-Ardenne.

La flambée des cours, entamée cet été après l’annonce par l’Inde d’une restriction de ses exportations, se poursuit. Avec un riz à plus de 600 dollars la tonne fin janvier 2024, le prix de cette matière première, qui sert d’aliment de base à quatre milliards de personnes sur terre, s’envole à son plus haut niveau depuis quinze ans, faisant craindre une crise alimentaire mondiale.

Après une première interdiction concernant l’exportation de brisures de riz et une taxe de 20 % sur les autres variétés depuis septembre 2022, le Premier ministre indien Narenda Modi a décidé de passer au cap supérieur à l’approche de l’élection du printemps 2024. L’Inde a suspendu ses exportations de riz blanc hors basmati depuis juillet 2023 pour privilégier son marché national et éviter un risque de pénurie ou d’inflation alimentaire. « La décision de l’Inde a provoqué une nervosité des marchés mondiaux », poursuit Thierry Pouch. Inquiet d’une inflation mondiale, le FMI a lui aussi exhorté l’Inde, dès le mois de juillet, à lever son interdiction. En vain.

Au bouleversement suscité par la décision indienne s’ajoutent les craintes liées aux aléas climatiques en Asie du Sud-Est. Cette année encore, selon les météorologues, le phénomène El Nino se poursuit et pourrait provoquer une baisse des précipitations dans les zones rizicoles, ce qui aurait des conséquences sur le rendement des rizières.

Les réactions de la Thaïlande et du Vietnam scrutés de près

L’Inde est le premier exportateur de riz sur la planète, réalisant à lui seul plus de 40 % des exportations mondiales, devant la Thaïlande, le Vietnam et dans une certaine mesure, le Pakistan.

Mais Thierry Pouch se veut rassurant : « Il y aurait manifestement de quoi couvrir la consommation mondiale, en tenant compte de l’état des stocks du Vietnam et de la Thaïlande. Il n’y a pas, a priori, de risque de pénurie alimentaire. » Toutefois l’économiste n’exclut pas que ces deux pays décident de restreindre à leur tour leurs exportations si les prix mondiaux continuent de grimper, de façon à ce que les prix intérieurs restent abordables pour les consommateurs vietnamiens et thaïlandais.

Pour le moment, le Vietnam et la Thaïlande profitent surtout de la crise indienne pour exporter davantage leur riz. « Il faut savoir que la Thaïlande a même dépassé son objectif d’exportation en 2023. Donc, les restrictions indiennes ont été vécues comme une opportunité de marché », commente Anissa Bertin, chargée de projet au club Demeter et spécialiste des enjeux géopolitiques, de l’agriculture et de l’alimentation.

Le Vietnam et la Thaïlande, dont les partenaires sont essentiellement asiatiques, envisagent même de se tourner vers les pays africains, particulièrement dépendants du riz indien.

Contracter des dettes pour acheter du riz cher

Le risque posé par cette crise ne concerne pas tant une possible pénurie que la hausse du prix élevé du riz, qui va priver certains habitants de la planète de cette denrée. « Pour les pays africains, si les restrictions indiennes à l’exportation se poursuivent et si les prix continuent à flamber, ça risque d’être compliqué », avance Thierry Pouch.

Et ce d’autant plus que les prix du blé ont eux aussi explosé avec la crise engendrée par la guerre en Ukraine. « Pour des pays qui sont structurellement endettés, la difficulté va être de demander un nouvel échéancier de leur dette, voire même de contracter de nouvelles dettes pour pouvoir acheter des produits agricoles à prix fort. »

Or le riz est la principale denrée consommée en Afrique subsaharienne, à raison de 38,8 millions de tonnes par an. Le problème étant que la région est particulièrement dépendante des importations. Elles représentent 45 % du riz que ses habitants consomment.

Les principales destinations de la production indienne sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Bénin, le Niger, le Nigeria et le Togo, explique Thierry Pouch, précisant que pour la Guinée et le Burkina Faso, entre 70 % et 80 % du riz importé est indien.

Dans ce contexte, plusieurs pays dont le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la Guinée se sont tournés vers l’Inde en octobre 2023 pour négocier des exemptions et ont obtenu gain de cause. L’Inde a accepté de livrer 1,34 million de tonnes de riz à ces pays africains, et plusieurs partenaires asiatiques.

Ces tractations vont permettre de maintenir les prix à un niveau raisonnables, mais jusqu’en février seulement. « Cela montre une certaine écoute du gouvernement indien vis-à-vis des besoins de l’Afrique. Il ne s’agit pas de déstabiliser le monde encore plus qu’il ne l’est. Mais ce partenariat ne peut couvrir qu’une petite partie des besoins sur l’année – quatre mois. L’Afrique subsaharienne représente à peu près 18 millions de tonnes importées par an. On est loin du compte », fait valoir Thierry Pouch.

Vers de nouvelles émeutes de la faim ?

L’enjeu dépasse le seul risque d’une crise alimentaire. Pour le chercheur, la hausse des prix du riz pourrait être lourde de conséquence, avec l’apparition de révoltes de la faim dans des pays qui vivent déjà une certaine forme d’instabilité politique. D’autres analystes vont dans le même sens, craignant que le monde ne revive l’onde de choc de la crise du riz de 2008, qui avait été suivie d’émeutes en Afrique du Nord, en Asie du Sud et notamment à Haïti, dans les Caraïbes.

Un scénario nuancé par Anissa Bertin. L’analyste estime que le contexte, bien que grave et sérieux, est loin d’être identique : « En 2008, le prix du riz avait franchi la barre des 1 000 dollars la tonne. La crise financière des subprimes était passée par là et elle avait entraîné une flambée du prix des matières alimentaires, considérées comme refuges. Les États-Unis avaient décidé d’investir sur le bio éthanol parce que les prix du pétrole avaient augmenté, alors le prix du maïs avait lui aussi flambé et donc on se tournait vers d’autres céréales, comme le riz. »

La Russie en sort gagnante

Si de nouveaux accords ne sont pas trouvés avec l’Inde, les pays concernés vont se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement, comme le Vietnam et la Thaïlande, mais aussi envisager de développer leur propre production. « L’Afrique produit déjà près de 55 % à 60 % de sa consommation de riz, principalement au Nigeria, mais aussi en Guinée, au Mali, en Côte d’Ivoire et au Sénégal », rappelle Anissa Bertin.

En coulisses, un autre acteur se tient prêt lui aussi : la Russie. Grâce à sa production de blé, que Thierry Pouch estime à près de 100 millions de tonnes pour 2024, Moscou dispose d’un levier puissant pour peser encore davantage dans la géopolitique du continent. En cas de besoin, les Russes seront à même de fournir la précieuse céréale aux États africains.

Mbacké : Les images choquantes des sévices corporels sur 6 talibés, leur maître arrêté

Âmes sensibles, s’abstenir !  Cette vidéo pourrait vous choquer. Seneweb vous livre les images choquantes des sévices corporels subis par six talibés. Le maître coranique incriminé a été arrêté par le commissariat urbain de Mbacké pour traite de personnes et maltraitance. 

Alors l’affaire Ndella Madior Diouf est encore fraîche dans les mémoires, un cas similaire suscite l’indignation à Mbacké où un maître coranique est en garde à vue à la police pour traite de personnes et maltraitance sur des enfants.

Tout talibé qui n’assure pas le versement quotidien de 175 F, sera torturé
H. B. Ka exerçait des sévices corporels sur ses élèves qui n’ont pas maîtrisé leur leçon du jour ou collecté le versement journalier fixé à 175 F CFA par talibé, selon des sources de Seneweb proches du dossier. Le mis en cause fructifiait son entreprise délictuelle par ce procédé.
Comment la mafia d’oustaz Ka a été percée
Tout a commencé lorsque le commissaire Alioune Fall a appris, hier  mardi, d’une source anonyme, qu’un talibé a été victime de sévices corporels dans un « daara ». Séance tenante, le chef de service du commissariat urbain de Mbacké et ses hommes ont entamé une mission d’investigations avant de localiser le « daara » en question à Ndoyenne. La descente inopinée des limiers de la brigade de recherches  a permis de trouver sur place six  talibés présentant chacun de nombreuses blessures sur différentes parties du corps.
Ces enfants âgés de 8 à 11 ans ont confié  qu’ils sont victimes des agissements de leur maître coranique. À défaut de trouver le mis en cause sur place, les policiers ont conduit les enfants au commissariat.
Ne se doutant de rien, le maître coranique s’est présenté devant les enquêteurs, plus tard. Oustaz H. B. Ka sera placé en garde à vue pour les faits de maltraitance et de violence exercées sur des mineurs de moins de 13 ans ainsi que traite de personnes.
Les aveux du maître coranique
Interrogé sur procès-verbal, le mis en cause a tenté de nier les faits, dans un premier temps, en faisant croire aux enquêteurs que ses talibés sont victimes d’infections bactériennes. Mais il a fini par avouer être l’auteur des services corporels sur ces talibés, selon des sources de Seneweb. « Ils ont été blessés par la cravache avec laquelle je leur infligeais des corrections », avoue Oustaz Ka lors de son interrogatoire.Les terribles confidences des six victimes
P. K. (11 ans), O. K. (10 ans), A. K. (8 ans), M. K. (10 ans), A. N. (8 ans) et A. Ka (9 ans) ont fait de terribles révélations. « Chaque fois que nous n’avons pas maîtrisé notre leçon du jour ou n’avons pas assuré le versement journalier de 175 F CFA par talibé, oustaz Ka nous infligeait de violents coups avec sa cravache en fils », confient les six victimes, qui ont été finalement mises à la disposition de leurs parents après audition.
Le mis en cause sera déféré probablement vendredi prochain au tribunal de grande instance de Diourbel.
Seneweb vous livre en exclusivité les images de l’horreur de Mbacké.

avec Seneweb

Abdoulaye Diop dénonce la Cedeao comme une « menace » et justifie le retrait du Mali : « Une décision de survie

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a vivement critiqué la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qualifiant l’organisation de « menace » pour les pays membres. Ces déclarations font suite au retrait du Mali de la Cedeao et interviennent après le départ préalable de la Mauritanie.

« Il faut comprendre que la Cedeao est progressivement devenue une menace pour nos pays. Elle est instrumentalisée contre les institutions de nos pays, contre nos États, avec l’imposition de mesures coercitives qui ont un impact sur nos États », a déclaré M. Diop. Il a ajouté que le Mali, dans une optique de survie, a pris la décision de se retirer de la Cedeao, cherchant ainsi à échapper à l’influence qu’il considère comme déstabilisatrice.

Le ministre des Affaires étrangères a souligné que cette décision pourrait permettre au Mali de se réorganiser et de tirer profit des opportunités qui se présentent, tout en continuant à collaborer avec les pays qui le souhaitent.

Pour étayer ses propos, Abdoulaye Diop a mentionné l’exemple de la Mauritanie, qui s’est retirée de la Cedeao il y a une vingtaine d’années. Selon lui, la Mauritanie se porte bien et continue d’avancer malgré son retrait de l’organisation régionale.

Les déclarations du ministre malien mettent en lumière les tensions et les divergences au sein de la Cedeao, remettant en question la cohésion de cette organisation régionale et les défis auxquels elle est confrontée dans la gestion des affaires politiques et économiques en Afrique de l’Ouest.

Rejet de la demande de liberté provisoire de Diomaye : La coalition Diomaye Président exprime son étonnement

La coalition Diomaye Président a récemment annoncé que la demande de liberté provisoire pour leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, a été rejetée par le doyen des juges le mardi 30 janvier. Cette décision intervient après la validation définitive de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel, suscitant des interrogations sur les implications politiques et juridiques entourant cette affaire.

La scène politique sénégalaise est actuellement marquée par une atmosphère tendue à l’approche des élections présidentielles. Le rejet de la demande de liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye, un candidat influent de la coalition Diomaye Président, soulève des questions sur l’équité et la transparence du processus électoral.

La validation de la candidature de Bassirou Diomaye Faye par le Conseil constitutionnel aurait dû lui permettre de participer pleinement à la campagne présidentielle qui débute le samedi 3 février 2024. Cependant, le rejet de sa demande de liberté provisoire remet en question sa capacité à exercer ses droits politiques et à mener une campagne électorale équitable.

La coalition Diomaye Président a exprimé son étonnement face au rejet de la demande de liberté provisoire. Ils soulignent que lors d’une rencontre avec des candidats recalés, le président Macky Sall aurait déclaré qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour Bassirou Diomaye Faye. De plus, le ministre de la Justice aurait indiqué que c’était aux avocats de faire la démarche pour convaincre le juge de l’opportunité d’accorder la liberté provisoire.

Ce contraste entre les déclarations du président et du ministre de la Justice d’une part, et le rejet de la demande de liberté provisoire d’autre part, soulève des interrogations sur la cohérence et la transparence du processus judiciaire dans ce contexte politique sensible.

La coalition insiste sur le respect du principe d’égalité entre les candidats. Ils estiment que pour garantir l’équité dans le processus électoral, Bassirou Diomaye Faye devrait être libéré, permettant ainsi à tous les candidats de participer à la campagne de manière équitable.

Cette affaire souligne les tensions politiques préexistantes au sein du pays, exacerbées par les enjeux électoraux. D’un point de vue juridique, elle pose des questions sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et la manière dont les décisions judiciaires peuvent influencer le processus démocratique.

L’évolution future de cette affaire et les actions entreprises par la coalition Diomaye Président pour contester ce rejet auront des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais. Dans un contexte où la démocratie et la stabilité politique sont primordiales, la manière dont cette situation sera résolue aura des implications importantes pour l’intégrité du processus électoral.

Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.

Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un « coup d’état électoral en cours ».

Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Campagne présidentielle au Sénégal : Les candidats auront 3 minutes d’antenne sur la RTS, sauf pour Bassirou Diomaye Faye

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) a fixé la règle du jeu pour la campagne présidentielle au Sénégal. Lors d’une réunion avec les mandataires des 20 candidats en lice, le président du Cnra, Babacar Diagne, a annoncé que chaque candidat bénéficiera de 3 minutes d’antenne quotidienne sur la chaîne nationale RTS pour convaincre les électeurs.

Cependant, une exception a été notée pour le candidat Bassirou Diomaye Faye, actuellement en détention. En raison de sa situation, il ne pourra pas profiter du temps d’antenne réservé aux candidats.

L’annonce de cette règle a suscité des réactions de la part de plusieurs candidats, qui ont exprimé leur mécontentement face à la limitation de temps. Lors d’une réunion à la RTS pour discuter des modalités pratiques de l’enregistrement de l’émission, certains ont jugé les 3 minutes allouées comme insuffisantes pour transmettre leurs messages de campagne de manière adéquate.

Cette décision souligne les défis liés à l’équité des médias pendant la période électorale et les efforts déployés pour garantir un accès égal à tous les candidats malgré les contraintes logistiques et légales. La campagne présidentielle au Sénégal s’annonce ainsi sous le signe de la concision et de l’efficacité médiatique pour les candidats.

Course présidentielle au Sénégal : Le candidat du PUR sollicite le soutien de Bougane Guèye après le rejet du parrainage

Après avoir été recalé lors de l’étape du parrainage, Bougane Guèye, figure incontournable de la scène politique sénégalaise, est devenu un acteur clé convoité par plusieurs candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Suite à la démarche de Bassirou Diomaye Faye, c’est au tour du candidat Aliou Mamadou du parti PUR de solliciter le soutien de Bougane Guèye. Une délégation de ce candidat s’est rendue auprès du président du mouvement Gueum Sa Bopp pour lui exprimer ses ambitions présidentielles et solliciter son appui.

Cependant, Bougane Guèye a choisi de maintenir le suspense quant à son soutien. Il prévoit de dévoiler le nom du candidat qu’il va appuyer lors d’une assemblée générale prévue ce samedi. Cette annonce suscite l’attention de l’électorat et des observateurs politiques, ajoutant une dimension intrigante à la campagne présidentielle.

La compétition pour rallier le soutien de personnalités influentes comme Bougane Guèye souligne l’importance des alliances et des appuis politiques dans le paysage politique sénégalais, où chaque voix peut jouer un rôle décisif dans le résultat final de l’élection.

Drame de Khar Yalla : L’effondrement aurait pu être évité, une erreur majeure du propriétaire du bâtiment

Le quotidien Libération, dans son édition de ce mercredi, souligne que la tragédie de l’effondrement d’un bâtiment à Khar Yalla, ayant entraîné la mort d’au moins sept personnes, aurait pu être évitée. Le bâtiment, qui s’est effondré comme un château de cartes, faisait partie des « 43 bâtiments menaçant ruine répertoriés » dans le quartier.

Le journal rapporte que malgré cette alerte, aucune mesure n’a été prise pour évacuer le bâtiment en question. Plus préoccupant encore, le propriétaire du bâtiment aurait demandé aux locataires de quitter les lieux, mais au lieu d’attendre leur départ, il a commencé des travaux de réhabilitation précipités, rendant ainsi le bâtiment plus vulnérable.

Cette situation souligne une erreur majeure de gestion de la part du propriétaire, qui aurait dû prendre des mesures plus préventives et évacuer le bâtiment conformément aux avertissements. Les conséquences tragiques de cette négligence mettent en lumière l’importance cruciale de la sécurité des structures et la nécessité de prendre des mesures proactives pour éviter de tels drames.

L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre

L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.

La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de « corruption » ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.

Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir « violemment » attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

Les fédérations du PDS exigent la démission du Premier ministre et le report de la Présidentielle

Les fédérations urbaines et rurales du Parti démocratique sénégalais (PDS) dans le département de Mbour ont lancé un appel pressant au président de la République, exigeant la démission immédiate du Premier ministre Amadou Ba. En outre, ils demandent le report de l’élection présidentielle prévue pour le 25 février 2024. Ces revendications font suite au rejet de la candidature de Karim Wade par le Conseil constitutionnel.

Les libéraux de Mbour, exprimant leur mécontentement sur les ondes d’iRadio, qualifient la décision du Conseil constitutionnel de « forfaiture » et estiment qu’elle constitue une violation des libertés de leur leader.

Dans leur déclaration, ils appellent le président de la République à utiliser ses prérogatives pour mettre fin aux fonctions du Premier ministre, afin d’assurer l’égalité des chances pour tous les candidats et d’éviter les conflits d’intérêts susceptibles de générer des manœuvres antidémocratiques.

Le secrétaire général de la fédération rurale PDS de Mbour, Abdoulaye Lo, souligne que compte tenu de ces « manquements graves », ils exigent la réintégration immédiate de Karim Meïssa Wade parmi les candidats retenus pour l’élection présidentielle. À défaut de cette réintégration sans condition, ils demandent le report du scrutin afin de corriger ce qu’ils considèrent comme une « énième forfaiture » contre leur candidat.

Cet appel met en lumière les tensions croissantes et les divergences politiques à l’approche des élections présidentielles, soulignant l’importance de trouver des solutions pacifiques pour garantir l’intégrité du processus électoral.

Renforcement de la transparence : Les nouvelles dispositions sur la Déclaration de Patrimoine

Hier, l’Assemblée nationale a adopté les lois n°22/2023 et n°23/2023, modifiant respectivement la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) et la loi relative à la déclaration de patrimoine. Les changements présentent un engagement accru envers la transparence et visent à répondre au « besoin légitime d’information des citoyens sur la situation et le comportement des dirigeants publics », selon le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba.

L’une des nouveautés majeures réside dans la publication régulière de la liste des assujettis, incluant également les défaillants. Cette initiative vise à informer les citoyens sur la situation financière des dirigeants publics, renforçant ainsi la confiance dans le processus démocratique.

Les assujettis défaillants ne sont pas épargnés, car des mesures coercitives sont désormais prévues pour les déclarations incomplètes, frauduleuses ou inexactes. Les sanctions potentielles incluent l’interdiction d’accéder à une fonction publique, des amendes substantielles, voire des peines privatives de liberté. Ces sanctions sévères cherchent à dissuader les auteurs de fausses déclarations ou de dissimulation de patrimoine.

Une autre évolution notable est l’élargissement de la liste des assujettis. Le nouveau dispositif prend en compte non seulement le pouvoir de décision mais également l’influence que certains acteurs peuvent exercer. Cela vise à assurer une surveillance plus étroite de ceux qui ont un impact significatif sur les décisions publiques.

En résumé, ces modifications législatives marquent une étape importante vers une gouvernance plus transparente et responsable. Elles renforcent la lutte contre la fraude et la corruption en garantissant que les dirigeants publics sont tenus responsables de la divulgation précise de leur patrimoine.

Crise au sein de BBY: Les enjeux d’une alliance ébranlée à l’approche des élections

La coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), qui a longtemps été le fer de lance de la mouvance présidentielle au Sénégal, traverse actuellement une crise interne d’une ampleur inédite. Cette situation découle principalement de la désignation d’Amadou Ba comme candidat de la coalition pour les élections présidentielles à venir. Les conséquences de cette nomination se font déjà sentir, avec des départs notables et des tensions grandissantes au sein de la coalition.

Les tensions sont palpables au sein de l’Alliance Pour la République (APR) et de BBY, les deux piliers de la coalition présidentielle. La nomination d’Amadou Ba, ancien ministre de l’Économie, a été accueillie avec un mécontentement croissant parmi les membres de ces formations politiques. Certains y voient une décision unilatérale qui ne tient pas compte des dynamiques internes de la coalition.


Les jeunes affiliés à l’APR et à BBY se sentent particulièrement exclus du processus décisionnel entourant la campagne d’Amadou Ba. Ils accusent les proches du candidat de les écarter des réunions stratégiques et des activités liées au parti et à la coalition. Cette exclusion perçue alimente un sentiment de frustration et de marginalisation parmi la base.


La crise s’accentue avec le constat de divisions manifestes au sein de la base militante. Des mouvements de soutien, dirigés par des proches d’Amadou Ba, opèrent de manière indépendante, menant leur propre campagne de communication. Cette autonomie apparente suscite la colère et la perplexité parmi les jeunes de l’APR et de BBY, qui estiment que ces mouvements cherchent à s’émanciper du contrôle de la coalition.


À Diourbel, des jeunes frustrés menacent de suspendre leurs activités politiques et de parrainages, mettant en lumière les dissensions grandissantes. L’exclusion de certaines rencontres stratégiques, dont ils se considèrent injustement écartés, aggrave les tensions et fragilise davantage l’unité de la coalition.


Un autre point de discorde réside dans la différence de couleur politique adoptée par les mouvements de soutien d’Amadou Ba. Les jeunes de l’APR et de BBY dénoncent le choix de couleurs distinctes, perçu comme une tentative délibérée de se distinguer de la coalition. Cette dissension symbolique reflète des désaccords plus profonds au sein de la mouvance présidentielle.


Le mécontentement s’exprime également par des actes concrets, tels que des boycotts d’événements clés. À Matam, des leaders de la coalition, pourtant affiliés à BBY, ont délibérément boycotté la cérémonie de lancement de la collecte de parrainages, créant des tensions au sein de la région.


Face à ces critiques et accusations, les partisans d’Amadou Ba cherchent à justifier leurs actions. Ils affirment que leur objectif est d’élargir la base de la coalition en ralliant des opposants potentiels et en attirant des déçus de BBY. Cependant, des observateurs soulignent que le soutien apparent à Amadou Ba pourrait être superficiel, avec des membres de BBY boycottant des événements majeurs.


Cette crise interne au sein de BBY risque de compromettre sérieusement l’unité et la cohésion nécessaires pour assurer le succès électoral de la coalition. À l’approche des élections présidentielles, cette instabilité politique pourrait fragiliser la position de BBY et porter préjudice à ses chances de maintenir sa suprématie politique.


L’impact de cette crise se fait sentir non seulement au sein de la coalition, mais également au niveau national, créant un climat d’incertitude politique à un moment crucial. Les divergences internes et les rivalités pourraient affaiblir la mouvance présidentielle, ouvrant ainsi des opportunités pour d’autres acteurs politiques.


Parallèlement à la crise au sein de BBY, la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles crée des remous. L’APR, parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.


Ce communiqué vise à apaiser les tensions nées de cette demande d’enquête parlementaire, soulignant l’importance des principes démocratiques dans le modèle républicain sénégalais. Cette réaffirmation intervient également dans le contexte de la confirmation par le Conseil Électoral National Autonome (CENA) d’irrégularités dans le processus de parrainage.


Le CENA a confirmé les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage. Des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, mettant en doute la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés, alimentant les préoccupations quant à la transparence du processus électoral.


Cette confirmation renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage. Les appels à des actions correctives immédiates se multiplient, mettant en avant l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique comme enjeux cruciaux.
À quelques mois des élections présidentielles, le Sénégal se trouve à un tournant critique. La résolution de la crise au sein de BBY, combinée à la gestion transparent

Libération de membres de l’Ex-Pastef impliqués dans les actes de vandalisme à l’Ucad : deux nouveaux suspects sous Mandat de Dépôt

La libération de membres de l’ex-Pastef, dont Lamine Niasse, impliqués dans les actes de vandalisme à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, fait la une de l’actualité sénégalaise. Après plusieurs mois de détention préventive, ils ont retrouvé la liberté, mais deux nouveaux suspects, A. Mbodji, étudiant, et C. A. B. Niang, agent administratif du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), ont été placés sous mandat de dépôt, révèle le quotidien Libération.

Selon les informations rapportées par Seneweb, la libération des membres de l’ex-Pastef intervient dans le cadre de l’enquête sur les actes de vandalisme survenus en juin à l’Ucad. Ces incidents avaient eu lieu en marge de la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme dans l’affaire Sweet Beauté, opposant le leader politique à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

Malgré la libération de certains membres de l’ex-Pastef, Libération confirme que deux nouveaux suspects sont désormais au centre de l’enquête. A. Mbodji, étudiant en troisième année à la Faculté des Sciences et Technologies (FST), originaire de Kaolack, avait pris la fuite en août dernier après les événements de vandalisme et d’incendie à l’université.

Les éléments de la Sûreté urbaine, en collaboration avec le commissariat d’arrondissement de la Médina, ont réussi à localiser et arrêter Abdoulaye Mbodj le jeudi 18 janvier à l’entrée de l’université, selon des sources de Seneweb.

Mor Tall, étudiant en Master 2 de géographie et considéré comme le cerveau de l’attaque, avait été arrêté en août dernier. Il aurait été identifié grâce au dispositif de vidéosurveillance de l’Ucad, malgré ses dénégations. Les autres suspects impliqués dans les actes de vandalisme avaient réussi à prendre la fuite.

La libération des membres de l’ex-Pastef soulève des questions sur la suite de l’enquête et la responsabilité dans les actes de vandalisme à l’Ucad. Avec l’arrestation de deux nouveaux suspects, l’affaire prend une nouvelle tournure, soulignant la complexité de cette enquête qui continue de captiver l’attention de l’opinion publique au Sénégal.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR réaffirme son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions

Dans un contexte de controverse suscitée par la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) pour une commission d’enquête parlementaire sur les conditions de l’inéligibilité de certaines candidatures présidentielles, l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir, a émis un communiqué réaffirmant son engagement envers la séparation des pouvoirs et le respect des institutions.

Le communiqué de l’APR souligne que le parti présidentiel demeure profondément attaché aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions de la République. Ces principes, selon le parti, sont les fondements du modèle républicain sénégalais et constituent le socle de la stabilité et de la coexistence pacifique dans le pays.

La déclaration de l’APR intervient suite à une demande de commission d’enquête parlementaire émanant de députés du PDS, qui cherchent à élucider les circonstances ayant conduit à l’inéligibilité de certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février. Cette demande a suscité une réaction du Conseil constitutionnel, appelant à faire toute la lumière sur cette affaire, soulignant son impact potentiel sur les institutions et la paix publique.

L’APR indique qu’elle suit attentivement l’évolution de la situation politique liée à cette initiative parlementaire. La controverse actuelle souligne les tensions croissantes dans le pays à l’approche des élections présidentielles et met en lumière la nécessité de garantir le respect des principes démocratiques fondamentaux pour assurer la stabilité et l’intégrité du processus électoral.

Présidentielle 2024 : Birame Souleye Diop met en garde Macky Sall et appelle à la libération de Bassirou Diomaye Faye

Dans le cadre de la présidentielle sénégalaise de 2024, le maire de la commune de Thiès-Nord, Birame Souleye Diop, a prononcé un avertissement clair au président Macky Sall lors de la cérémonie de signature de la charte constitutive de la coalition Diomaye Président. La principale demande de M. Diop est la libération immédiate de leur candidat, Bassirou Diomaye Faye, détenu jusqu’à présent. Dans une déclaration poignante, Birame Souleye Diop a exprimé l’espoir que le président Macky Sall démontre de l’humanité en permettant à la coalition de mener une campagne électorale complète avec son candidat.

La coalition Diomaye Président a récemment fait l’objet d’une tension accrue avec l’arrestation de Bassirou Diomaye Faye. Le maire de Thiès-Nord a clairement indiqué que la libération de leur candidat est une condition préalable à toute collaboration future. Dans son discours, M. Diop a souligné que le président Sall doit comprendre l’importance de cette demande, insistant sur le fait que la coalition ne ménagera aucun effort pour assurer la libération de leur candidat.

Birame Souleye Diop a averti que si Macky Sall ne répond pas favorablement à leur demande de libération de Bassirou Diomaye Faye, la coalition cherchera activement d’autres partenaires pour former une alliance politique alternative. Cette déclaration suggère que la présidentielle de 2024 pourrait être marquée par des réalignements politiques significatifs, chaque camp cherchant à consolider son soutien et à former des alliances stratégiques.

Aminata Touré, membre éminente de la coalition Diomaye Président, a également pris la parole lors de la cérémonie. Elle a appelé les électeurs à retirer leurs cartes d’électeur et a exhorté les autorités administratives, en particulier les préfectures et les sous-préfectures, à faciliter la distribution des cartes d’électeur aux jeunes. Elle a souligné l’importance de sécuriser le vote pour garantir un processus électoral équitable.

La déclaration de Birame Souleye Diop met en lumière les tensions croissantes à l’approche des élections présidentielles. Les enjeux élevés et les rivalités politiques exacerbées créent un climat politique tendu, avec chaque camp cherchant à consolider son pouvoir et à s’assurer de conditions équitables pour la compétition électorale à venir.

La situation politique au Sénégal évolue rapidement, avec des acteurs clés exprimant ouvertement leurs positions et leurs demandes. La libération de Bassirou Diomaye Faye devient une question centrale qui pourrait influencer les alliances futures et la configuration politique du pays. La présidentielle de 2024 s’annonce comme un moment crucial dans l’histoire politique du Sénégal, où les choix et les actions des différents acteurs auront des répercussions durables sur l’avenir du pays.

Problème de fiabilité du Parrainage : Confirmation par le CENA du collectif des recalés

Le Conseil Électoral National Autonome (CENA) vient de confirmer les inquiétudes soulevées par le collectif des recalés du parrainage lors des élections à venir. La question de la fiabilité du processus de parrainage, initialement soulevée par plusieurs acteurs politiques, prend de l’ampleur alors que le pays se prépare pour un scrutin crucial.

Selon le CENA, des irrégularités ont été identifiées dans le processus de collecte des parrainages, remettant en cause la validité de certains d’entre eux. Des cas de signatures d’électeurs ne correspondant pas aux informations du fichier électoral ont été constatés. Ces constatations soulèvent des préoccupations légitimes quant à la transparence et à l’équité du processus électoral.

Le collectif des recalés avait alerté sur ces possibles dysfonctionnements, arguant que cela pouvait compromettre l’équité du scrutin et la représentation démocratique. Cette confirmation par le CENA renforce la nécessité d’une évaluation approfondie et transparente du processus de parrainage.

Face à ces révélations, des appels sont lancés pour des actions correctives immédiates, garantissant ainsi l’intégrité du processus électoral et la confiance des citoyens dans le système démocratique. Les semaines à venir pourraient être cruciales pour la résolution de cette problématique et la préservation de l’intégrité des élections à venir.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Présidentielle 2024 : Cheikh Tidiane Dieye Abandonne sa Candidature et Soutient Bassirou Diomaye Faye

Dans un retournement politique inattendu, Cheikh Tidiane Dieye, président d’Avenir, Sénégal Biñu Bëgg, a annoncé officiellement qu’il se retirait de la course à la présidentielle de 2024. Dans une déclaration publique, il a affirmé qu’il soutiendrait désormais le candidat Bassirou Diomaye Faye et œuvrerait aux côtés de toutes les forces patriotiques pour renverser le système au pouvoir depuis trop longtemps.

La décision de Cheikh Tidiane Dieye intervient après que le leader du parti Pastef, Ousmane Sonko, ait choisi Bassirou Diomaye Faye comme candidat pour représenter le PROJET Souverainiste, Refondateur, Patriotique et Panafricaniste. En exprimant sa loyauté envers Ousmane Sonko, Cheikh Tidiane Dieye a souligné la constance qui a toujours guidé son action politique et citoyenne.

Cette alliance stratégique entre Cheikh Tidiane Dieye et Bassirou Diomaye Faye, au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, vise à mobiliser les partisans d’Avenir Senegaal Bi Ñu Bëgg, tant au Sénégal qu’à l’étranger, pour assurer la victoire du Projet Pastef aux élections présidentielles.

Parallèlement, Cheikh Tidiane Dieye a lancé un appel pressant à l’État du Sénégal pour libérer immédiatement Bassirou Diomaye Faye afin qu’il puisse exercer son droit de mener une campagne électorale. Cette annonce marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles, introduisant de nouvelles dynamiques et alliances.

CAN 2023 : Les Lions tombent aux tirs au but et sont éliminés par la Côte d’Ivoire !

La fin est cruelle pour le champion en titre, l’équipe nationale du Sénégal. Malgré une performance solide, les Lions ont été éliminés dès les huitièmes de finale de la CAN 2023 par la Côte d’Ivoire aux tirs au but (1-1, tab 4-5).

Le match a été particulièrement disputé, avec une équipe sénégalaise déterminée à défendre son titre. Malheureusement, la Côte d’Ivoire a résisté et a réussi à égaliser, forçant ainsi la rencontre à aller aux tirs au but.

Les tirs au but ont été tendus, mais c’est finalement la Côte d’Ivoire qui a émergé victorieuse avec un score de 4-5. Les joueurs sénégalais ont montré du courage et de la détermination tout au long du match, mais la cruelle réalité des tirs au but a scellé leur sort dans cette compétition.

Les supporters et les amateurs de football au Sénégal expriment leur déception, mais reconnaissent également l’effort exceptionnel de l’équipe. Les Lions ont représenté fièrement leur nation sur la scène africaine, et bien que cette édition de la CAN se termine prématurément pour eux, l’espoir demeure pour les compétitions futures.

Le Sénégal en tête à la mi-temps grâce à un but précoce de Diallo

Le Sénégal domine la première mi-temps avec une avance, s’appuyant sur un but marqué tôt par Diallo. L’équipe montre une performance solide sur le terrain, contrôlant le jeu et créant des opportunités. La défense a également été solide, maintenant l’équipe adverse à distance. Les supporters sont impatients de voir comment le reste du match se déroulera et espèrent que l’élan se maintiendra dans la seconde mi-temps.

Cédéao: un départ du Mali, du Niger et du Burkina, après des mois de tension

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso claquent la porte de la Cédéao. Les juntes militaires des trois pays ont annoncé, au soir de dimanche 28 janvier, quitter l’instance sous-régionale « avec effet immédiat ». « La Cédéao est devenue une menace pour ses États-membres et ses populations », ont justifié les militaires dans un communiqué conjoint. Cette annonce intervient après des mois de tensions entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et la Cédéao. « Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective », a déclaré à RFI Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, membre de la mission de médiation de la Cédéao au Niger

La rumeur d’un tel départ avait déjà agité le microcosme politique ouest-africain, en décembre, avant le dernier sommet de l’organisation sous-régionale. Déjà très fortes à l’époque, les tensions se sont accentuées, ces dernières semaines, entre la Cédéao et le Niger, le dernier chapitre étant l’échec, jeudi 25 janvier, d’une mission à Niamey de l’organisation sous-régionale, une mission de négociations dont un premier voyage, début janvier, avait été repoussé par les autorités nigériennes.

Après le coup d’État de juillet dernier, la Cédéao a durement sanctionné le pays, comme elle l’avait fait pour le Mali, en 2020, suite, là aussi, au renversement du pouvoir par les militaires. Cet été, elle avait même menacé les putschistes nigériens d’un recours à la force. Tour à tour, les trois pays ont été suspendus des instances de la Cédéao.

Depuis de longs mois, c’est un véritable dialogue de sourds qui s’est installé entre Bamako, Ouagadougou, Niamey et l’organisation sous-régionale, à la fois au sujet des sanctions économiques, de la lutte contre le terrorisme et du retour au pouvoir des civils.

Pour les trois juntes, la Cédéao, « est devenue une menace pour ses États membres et ses populations » et ce « sous l’influence de puissances étrangères ». C’est ce qu’elles écrivent dans un communiqué conjoint diffusé dimanche soir. La rupture est donc consommée. On notera que cette annonce intervient non seulement au retour d’une tournée diplomatique de Lamine Zeine, Premier ministre nigérien – tournée dont l’étape principale était Moscou – mais aussi après la livraison gratuite, par la Russie, de 25 000 tonnes de blé au Mali et au Burkina Faso.

Vers un renforcement de l’AES

Les trois pays semblent se diriger maintenant vers un renforcement de leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette structure a été créée, le 16 septembre dernier, d’abord pour lutter contre les groupes jihadistes, mais la charte du Liptako-Gourma, signée entre les trois États, dépasse le simple cadre militaire, en témoigne cette clause de défense collective inscrite dans le texte.

La coopération se veut donc également politique, diplomatique et économique. Des réunions entre ministres de l’Économie et des Affaires étrangères des trois pays ont eu lieu ces derniers mois pour structurer l’architecture de l’Alliance. Fin décembre, les Premiers ministres des trois pays étaient à Niamey pour annoncer leur volonté d’avancer sur des projets communs, notamment en matière d’infrastructures routières et ferroviaires.

Il se murmure qu’à court terme, l’accent pourrait d’abord être mis sur l’aérien avec le développement de l’aéroport de Ouagadougou. Celui-ci deviendrait ainsi une sorte de hub pour les pays de l’Alliance.

« Le retrait des trois juntes de la Cédéao menace notre sécurité collective »

La Cédéao se dit prête à une « solution négociée » après le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a exprimé, dimanche, sa volonté de sortir de l’impasse politique créée par l’annonce du retrait de ces trois pays, une solution oui, mais sur quelles bases ?

Joint par RFI, Timothy Kabba, ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone, l’un des quinze pays membres du bloc régional, fait partie également de la mission de médiation de la Cédéao au Niger. Pour lui, ce retrait risque de déstabiliser la région.

RFI : Quelle est votre réaction à cette annonce ?

Timothy Kabba:  C’est une nouvelle assez inquiétante, bien qu’elle soit attendue parce que ces trois pays avaient laissé entendre, l’année dernière, qu’ils allaient former l’Alliance des États du Sahel, ce qui signifie qu’ils allaient se retirer du bloc. Mais la Cédéao saisira l’occasion pour s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas et ne sortent pas de la communauté. Cette décision est une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité de toute la communauté parce que ces trois pays sont confrontés non seulement à leur instabilité politique, mais aussi aux groupes terroristes comme le mouvement al-Qaïda et Daech et, donc, c’est un peu inquiétant si ces pays font cavalier seul.

Mais le processus lui-même exige que tout pays désireux de se retirer doit exprimer formellement sa demande auprès de la Cédéao et qui sera ensuite examiné dans un délai d’un an. Mais pendant cette période, cet État doit continuer à se conformer à ses obligations. J’espère donc que la demande de retrait sera retirée, étant donné que notre sécurité collective est cruciale.

Quelles mesures peut prendre la Cédéao pour faire changer d’avis ces trois pays ?

Je pense que les chefs d’État vont se réunir et qu’il y aura un sommet imminent au cours duquel les dirigeants évalueront la situation et trouveront la meilleure solution. Je crois que la meilleure solution est une solution diplomatique. Et je pense que nous continuerons à être patients avec nos frères du Niger, du Mali et du Burkina Faso pour trouver une solution à l’impasse politique dans laquelle se trouvent ces pays.

En annonçant leur retrait, ces pays ont accusé l’organisation de ne pas les avoir assez soutenus. Est-ce que c’est un argument valable ?

Non, pas à mon avis. Je pense que la Cédéao a ouvert la porte à la négociation lors du 64ᵉ sommet des chefs d’État et de gouvernement. Il était clair, lors de cette rencontre, que l’organisation régionale avait déjà assoupli ses restrictions de voyage imposées aux chefs de ces différents gouvernements et elle avait également ouvert la voie à la médiation.

J’étais l’un des ministres des Affaires étrangères chargés par la Cédéao d’entamer des négociations avec les autorités nigériennes et malheureusement, le jeudi 25 janvier, nous n’avons pas pu nous rendre au Niger où nous étions attendus par les autorités nigériennes pour entamer des discussions sur la transition, car l’avion loué par la Cédéao a eu un problème technique à Abuja et nous n’avons donc pas pu participer à cette mission de médiation. Mais la Cédéao va s’assurer que ces membres importants de notre communauté ne se retirent pas du bloc.

Que représentent ces trois pays pour la Cédéao ?

Il faut rappeler que le Niger, le Mali et le Burkina Faso représentent géographiquement plus de la moitié de la superficie de la Cédéao et 15 % de sa population. Ils sont donc très importants. Il y a des répercussions plus graves encore parce que ces pays sont liés culturellement et géographiquement et nous avons une longue histoire de coopération et d’interdépendance. Je pense donc qu’il serait une bonne chose que nous trouvions un moyen de sortir de cette impasse.

Craignez-vous que d’autres pays puissent emboiter le pas du Mali, Niger et du Burkina Faso ?

e ne suis pas convaincu que d’autres pays vont se ranger du côté de ces trois pays et choisir de quitter la Cédéao. Le monde est confronté à une myriade de défis allant du changement climatique aux insurrections terroristes et violentes et n’importe quelle nation voudrait faire partie d’une organisation qui fera face à ces défis interminables.

Faire partie de la Cédéao, cela a-t-il encore un sens aujourd’hui ?

Je pense que la Cédéao est toujours pertinente. Je parle en tant que ministre des Affaires étrangères de la Sierra Leone. Je suis conscient de la contribution de la Cédéao à la restauration de la démocratie et de la paix en Sierra Leone, au Liberia, en Côte d’Ivoire, en Guinée-Bissau et en Gambie, et je pense donc que la Cédéao a les outils pour rassembler ces pays et lutter pour le bien commun de notre région.

Je pense que ces trois pays méritent d’être entendus et je pense que leurs populations méritent de vivre en paix et sous un régime constitutionnel. C’est donc le rôle que nous allons jouer en tant que collectivité au sein de la communauté pour veiller à ce que ces pays respectent l’ordre constitutionnel et nous allons joindre nos efforts à ceux de nos frères du Sahel dans la lutte contre le terrorisme.

CAN 2024: Nouvel Entraîneur de la Côte d’Ivoire, Emerse Faé, en Service Commandé

À la veille du huitième de finale le plus attendu de la CAN 2024, Emerse Faé, nouvel entraîneur de la Côte d’Ivoire, se prépare à affronter le Sénégal, tenant du titre. Ancien milieu de terrain des Éléphants et ex-international, Faé a été propulsé à la tête de la sélection après le limogeage de Jean-Louis Gasset. Malgré l’adversité, Faé est déterminé à guider son équipe vers la victoire.

Nommé à la surprise générale le jour de ses 40 ans, Faé sait qu’il doit relever le défi de qualifier la Côte d’Ivoire face à une équipe sénégalaise redoutable. En conférence de presse, il a affiché calme et détermination, soulignant l’importance de voir ses joueurs mouiller le maillot et représenter dignement le pays.

Ancien champion du monde avec la France en U17, Faé a ensuite choisi de porter les couleurs des Éléphants. Sa carrière de joueur a été interrompue à l’âge de 28 ans en raison de problèmes de santé, mais il est revenu dans le monde du football en tant qu’entraîneur.

Avant de prendre les rênes de la Côte d’Ivoire, Faé était adjoint de Gasset et s’occupait de l’équipe réserve du Clermont Foot. Il a maintenant la lourde responsabilité de guider l’équipe nationale vers la victoire face au Sénégal. Les joueurs semblent réceptifs à son approche axée sur la discipline et les valeurs, et la Côte d’Ivoire espère créer l’exploit sous sa direction.

La Mauritanie craque face au Cap-Vert, victorieux (1-0) et qualifié pour les quarts de finale

Pourtant longtemps hermétique en défense, la Mauritanie a craqué dans les derniers instants et permis au Cap-Vert de s’imposer et se qualifier pour les quarts de finale de cette CAN 2023 (1-0).

Le Cap Vert reste l’équipe surprise de cette Coupe d’Afrique des nations. Lundi au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, les Requins Bleus ont battu la sélection de Mauritanie (1-0) en 8e de finale, grâce à un penalty signé Ryan Mendes (89e). Le Cap Vert, qui jouera pour la deuxième fois de son histoire un quart, rencontrera le Maroc ou l’Afrique du Sud pour une place en demi-finale.

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Polémique Pds-Ums sur l’audition des membres du Conseil constitutionnel : Birahim Seck prend position

La controverse entre le Parti démocratique sénégalais (Pds) et l’Union des magistrats sénégalais (Ums) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire prend une nouvelle tournure avec la prise de position de Birahim Seck, coordinateur du Forum civil.

Le dimanche soir, l’Ums a émis un communiqué affirmant que « aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat », en se basant sur le principe de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la Justice. Cependant, Birahim Seck a exprimé un point de vue différent, arguant que le principe de la séparation des pouvoirs ne suffit pas à empêcher l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire.

Selon Birahim Seck, dans une démocratie, la réciprocité devrait être de mise, et si les magistrats peuvent entendre des membres de l’Assemblée nationale et de l’Exécutif, ces derniers devraient également être soumis à un tel processus. Il a ajouté que si les magistrats souhaitent se dessaisir de l’Assemblée nationale, ils savent quoi faire.

En réponse, le Pds a précisé dans une note que les membres du Conseil constitutionnel ne font pas partie du corps des magistrats et des Cours et Tribunaux du Sénégal. Ainsi, le Pds soutient que les actions entreprises à leur encontre ne constituent pas une ingérence dans l’indépendance du pouvoir judiciaire.

La polémique persistante reflète les tensions croissantes autour des enquêtes parlementaires et des relations entre les différentes branches du gouvernement au Sénégal.

Attaqué de toutes parts : Les juges du Conseil constitutionnel brisent le silence

Les membres du Conseil constitutionnel au Sénégal ont répondu aux récentes attaques dont ils ont fait l’objet, rejetant les accusations de corruption, conflits d’intérêts et de connexions douteuses. Les sept juges ont émis un communiqué pour apporter des éclaircissements face aux allégations formulées par un groupe de députés.

Dans leur déclaration, les sages du Conseil constitutionnel ont rappelé l’indépendance du pouvoir judiciaire par rapport aux pouvoirs législatif et exécutif, conformément à l’article 88 de la Constitution sénégalaise. Ils ont souligné que le Conseil constitutionnel prend ses décisions de manière collégiale, composé de ses sept membres, et que ces décisions sont basées sur la loi.

Face à la gravité des accusations, les juges ont exprimé leur engagement à ce que toute la lumière soit faite dans le respect des procédures constitutionnelles et légales régissant les relations entre les institutions, en particulier la séparation des pouvoirs et le statut de ses membres.

Les membres du Conseil constitutionnel ont averti que de telles accusations, susceptibles de déstabiliser les institutions et de menacer la paix publique, ne resteront pas sans conséquences pour leurs auteurs. Ils ont réaffirmé leur engagement envers les principes de rigueur et de transparence, soulignant leur détermination à continuer d’exercer toutes les missions qui leur sont confiées par la Constitution et les lois de la République.

Cette réponse des juges du Conseil constitutionnel intervient dans un contexte où une commission d’enquête parlementaire a été mise en place pour examiner les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déclarées irrecevables. Les récents événements soulignent les tensions politiques et institutionnelles au Sénégal.

Une Épopée Historique : La RD Congo élimine l’Égypte dans une séance de tirs au vut épique à la CAN 2024

La République démocratique du Congo (RDC) a écrit une nouvelle page de son histoire footballistique en éliminant l’Égypte lors d’un huitième de finale épique de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024. La rencontre s’est déroulée à San Pedro et s’est conclue sur un score de 1-1 à la fin des prolongations, mais c’est lors de la séance de tirs au but que la RDC a créé la surprise en l’emportant 8-7.

Le match a débuté avec un scénario inattendu, la RDC prenant les devants grâce à Meschack Elia qui a propulsé le ballon dans les filets d’une tête puissante à la 37e minute. Cette avance a été de courte durée, car Mostafa Mohamed de l’Égypte a égalisé sur penalty à la 45e minute +1, ramenant ainsi les deux équipes à égalité.

Les prolongations n’ont pas permis de départager les deux équipes, conduisant à une séance de tirs au but tendue et spectaculaire. Les gardiens, y compris celui de la RDC, Lionel Mpasi, ont pris part à cette séance historique, ajoutant une dose supplémentaire de tension et de suspense.

Après une séance de tirs au but marathon, la RDC a finalement eu le dessus avec un score de 8-7, marquant ainsi une victoire historique et mettant fin à une disette de 50 ans sans victoire contre l’Égypte. Cette épopée mémorable propulse la RDC en quarts de finale de la CAN 2024, déclenchant des célébrations exubérantes parmi les supporters congolais.

Les héros de cette victoire resteront gravés dans l’histoire du football congolais, et la RDC se prépare maintenant à affronter de nouveaux défis dans la quête du sacre continental à la CAN 2024. Cette performance remarquable souligne l’imprévisibilité et la magie qui font de la Coupe d’Afrique des Nations l’une des compétitions de football les plus captivantes au monde.

Commission d’enquête parlementaire pour entendre les magistrats du CC : L’UMS recadre la classe politique

Après que des juges du Conseil constitutionnel ont été accusés de corruption, l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) apporte son soutien indéfectible à leurs collègues.


« Suite à la décision du Conseil constitutionnel établissant la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024, un groupe parlementaire d’un parti politique a cru devoir s’attaquer ouvertement à deux éminents membres de cette haute juridiction pour des soupçons de corruption et de conflits d’intérêts. Sous ce prétexte, l’Assemblée nationale a été convoquée en séance plénière pour la mise en place d’une commission parlementaire ayant pour mission de les entendre », lit-on dans le communiqué du Bureau exécutif de l’UMS.


Conformément aux articles 92, 93 de la Constitution et 9 de la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, l’Union des magistrats tient à préciser que : « AUCUNE  commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. »
L’UMS ajoute  : « Aucune commission parlementaire n’a compétence pour entendre un magistrat, surtout pour des faits susceptibles de recevoir une qualification pénale, de la compétence exclusive des juridictions répressives. Sauf cas de flagrant délit, les membres du Conseil constitutionnel ne peuvent être poursuivis qu’avec l’autorisation du Conseil. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d’aucune voie de recours. »


Ainsi, l’UMS appelle tous les magistrats à faire bloc autour de leurs collègues et rappelle aux acteurs politiques de tous bords ayant vocation à diriger ce pays de « la nécessité irréductible de respecter les institutions de la République ».

CAN 2024: la Guinée arrache sa qualification en toute fin de match face à la Guinée équatoriale

Dans une rencontre fermée et très disputée, c’est finalement la Guinée qui s’est imposée à la dernière minute du temps additionnel face à la Guinée équatoriale (1-0). Le Sily national remporte le premier match à élimination directe de son histoire en CAN et file vers les quarts de finale.

C’était un huitième de finale inédit, un duel entre deux Guinées qui n’avait jamais eu lieu jusqu’ici dans une CAN. Brillants lors d’une phase de groupe qu’ils ont largement dominée en terminant premiers de leur poule devant le Nigeria et la Côte d’Ivoire, les Equatoguiéens sont entrés sur le terrain avec plus de certitudes que leurs adversaires du jour. Troisième de leur groupe les Guinéens, ont connu un premier tour nettement plus poussif.

Mais la phase à élimination directe est souvent l’occasion de tout remettre à plat, ce que les hommes de Kaba Diawara n’ont pas manqué de tenter de faire en commençant cette rencontre pied au plancher. Le Sily national a mis la pression sur la défense équatoguinéenne dès le début du match en tentant de vite se projeter vers l’avant. Comme à son habitude depuis le début de cette CAN, le Nzalang Nacional a, quant à lui, choisi de laisser venir son adversaire pour tenter de le punir en contre.

Une rencontre sur un faux rythme

La rencontre s’est finalement enlisée sur un faux rythme, comme si les deux équipes voulaient laisser l’initiative du jeu à leur adversaire. La principale victime de ce type de scénario étant d’abord le spectacle, les supporters du stade d’Ebimpé ont eu bien de choses à se mettre sous la dent jusqu’à la pause.

Alors que la seconde période a reprenait tranquillement sur les mêmes bases, le match a enfin fini par s’emballer après un but refusé à Mory Konaté. Seul au deuxième poteau, le défenseur guinéen a ajusté Jesus Owono d’une tête imparable à la reprise d’un coup-franc venu de la gauche, mais l’arbitre a signalé à juste titre le joueur hors-jeu. C’est à peine deux minute plus tard (54 e), que la rencontre a basculé avec l’expulsion de Federico Bicoro pour un pied haut qui a fini dans le ventre du Guinéen Mohamed Bayo.

Nsue se manque sur pénalty

À 11 contre 10, le Syli national va cependant être à deux doigts de se faire piéger après que l’arbitre ait sifflé un penalty en faveur du Nzalang suite à une faute dans la surface sur Iban Edu. C’est le meilleur buteur de la compétition, Emilio Nsue qui a pris la responsabilité de le frapper, mais cette fois-ci la chance ne va pas lui sourire puisque son tir va finir sur le poteau gauche d’Ibrahim Kone, pourtant pris à contrepied.

En infériorité numérique, les Equatoguinéens ont ensuite logiquement commencé à montrer leurs premiers signes de faiblesse en défense. Sous les coups de boutoirs des attaquants guinéens, le Nzalang a longtemps tenu le choc. Mais c’est finalement Mohamed Bayo qui a délivré les 36 000 spectateur du stade d’Ebimpé en propulsé de la tête un ballon venu de la droite dans le but d’Owono à la 98e minute de jeu.

Avec cette victoire arrachée dans les dernières secondes, la Guinée valide son ticket pour les quarts et remporte le premier match à élimination directe de son histoire dans une Coupe d’Afrique des nations. Les Equatoguinéens, eux, pourront longtemps nourrir des regrets après leur penalty loupé.

avec rfi

CAN 2024 : Aliou Cissé anticipe un match difficile en 8es de finale contre la Côte d’Ivoire

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, s’est exprimé sur les attentes pour le prochain match en huitièmes de finale de la CAN 2024, où les Lions de la Teranga affronteront la Côte d’Ivoire. Cissé a souligné la complexité de l’affrontement à venir lors d’une conférence de presse, mettant en lumière les défis que son équipe pourrait rencontrer.

8emes de finale : Aliou Cissé s’attend à un match difficile face à la Côte d’Ivoire

« Nous nous attendons à un match difficile contre la Côte d’Ivoire. Les phases à élimination directe sont toujours intenses, et chaque équipe va donner le meilleur d’elle-même pour avancer dans la compétition », a déclaré Aliou Cissé. « La Côte d’Ivoire est une équipe solide et expérimentée. Nous devons être prêts à relever le défi et à jouer à notre meilleur niveau. »

Il a souligné que, malgré quelques joueurs blessés, l’équipe se porte bien dans l’ensemble. « Depuis le début de la CAN, nous avons fait un bon parcours, et pour les joueurs blessés, certains font leur retour. L’équipe est en bonne forme, et nous sommes confiants pour le prochain match », a ajouté Cissé.

Le Sénégal, l’une des équipes favorites pour remporter le tournoi, cherchera à poursuivre sa route vers la finale en surmontant la Côte d’Ivoire. Aliou Cissé a également souligné l’importance de rester concentré et de jouer avec détermination pour atteindre les objectifs fixés.

« Chaque match est une nouvelle étape, et nous devons prendre les matchs les uns après les autres. Si nous perdons le match, nous devrons l’accepter, mais notre objectif est de continuer à progresser dans la compétition », a déclaré le coach des Lions.

Les amateurs de football attendent avec impatience ce duel entre deux équipes talentueuses et compétitives. Le match promet d’être intense, avec des enjeux élevés pour les deux côtés. La Côte d’Ivoire et le Sénégal s’affronteront dans un affrontement passionnant pour une place en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

Déclaration d’Aliou Cissé sur l’état de l’équipe en vue des quarts de finale de la CAN 2024

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, a fait une déclaration rassurante sur l’état physique de son équipe en prévision des quarts de finale tant attendus de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024.

«L’équipe se porte bien, nous avons fait un bon parcours, pour les blessés il y a des…»Aliou Cissé

Lors d’une conférence de presse, Aliou Cissé a exprimé sa satisfaction quant à la performance globale de son équipe depuis le début de la CAN 2024. Il a souligné que les Lions ont réalisé un bon parcours jusqu’à présent, suscitant ainsi l’enthousiasme des supporters sénégalais.

Cissé a également partagé des nouvelles positives concernant les joueurs précédemment blessés. Selon lui, plusieurs joueurs qui étaient indisponibles en raison de blessures ont fait leur retour, renforçant ainsi la profondeur de l’effectif. Cette nouvelle est susceptible d’apporter une dose de confiance supplémentaire à l’équipe à l’approche des phases cruciales du tournoi.

Le coach des Lions a insisté sur le fait que l’équipe se porte bien physiquement et moralement. Il a souligné l’importance de la cohésion au sein du groupe et a exprimé sa confiance en l’unité et la détermination de ses joueurs.

Aliou Cissé a évoqué la préparation intensive de son équipe en vue du prochain match. Il a souligné l’importance des détails et de la concentration pour réussir dans ces étapes avancées de la compétition. La tactique, la préparation physique et mentale ont été au centre des priorités du staff technique.

En évoquant les quarts de finale à venir, le sélectionneur a réaffirmé l’objectif clair de son équipe : atteindre les demi-finales. Il a souligné la nécessité pour les joueurs de rester concentrés sur le match à venir tout en ayant en tête l’importance de l’objectif à long terme.

Aliou Cissé a également tenu à remercier les supporters sénégalais pour leur soutien continu. Il a souligné l’impact positif que peut avoir le soutien des supporters sur le moral des joueurs et a appelé à un engagement fort pour les prochaines étapes de la compétition.

La déclaration d’Aliou Cissé indique une équipe sénégalaise déterminée et prête à relever les défis à mesure que la CAN 2024 progresse. Les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions aborderont les prochaines rencontres dans leur quête pour remporter le prestigieux trophée continental.

CAN 2024 : Sénégal vs Côte d’Ivoire – Les Enjeux Selon Aliou Cissé

Le choc tant attendu entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 approche à grands pas, et le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé, a partagé ses réflexions avant ce match crucial.

CAN 2024: Sénégal - Côte d’Ivoire , Aliou Cissé « Si on perd le match… »

Lors d’une conférence de presse, Aliou Cissé a reconnu la pression inhérente à un match éliminatoire de la CAN. Il a souligné l’importance du résultat et l’attente des supporters sénégalais pour une performance convaincante de leur équipe favorite.

Le sélectionneur n’a pas caché les conséquences d’une élimination précoce. Il a déclaré avec franchise : « Si on perd le match, cela représente une déception immense pour nous, pour nos supporters, et pour tout le pays. Nous avons une équipe talentueuse, et nous sommes ici pour gagner. »

Interrogé sur l’état de santé des joueurs blessés, Aliou Cissé a assuré que l’équipe médicale faisait tout son possible pour remettre les joueurs en forme. Il a noté que certaines décisions seraient prises au dernier moment en fonction de l’évolution des blessures.

Malgré les défis, Cissé a exprimé sa confiance en l’équipe et sa conviction qu’elle est prête à relever le défi. Il a mis en avant la cohésion de l’équipe et la motivation des joueurs à représenter dignement le Sénégal sur la scène continentale.

Aliou Cissé a également lancé un appel aux supporters sénégalais, les invitant à soutenir l’équipe de manière positive, même en cas de difficultés. Il a souligné l’importance du rôle des supporters dans le moral des joueurs et dans la création d’un environnement propice à la réussite.

En conclusion, le sélectionneur a réaffirmé l’objectif clair de l’équipe : se qualifier pour les quarts de finale. Il a insisté sur l’importance de rester concentré sur le match à venir et de prendre les choses étape par étape.

Le match entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire promet d’être un spectacle intense, et les supporters attendent avec impatience de voir comment les Lions se comporteront sous la direction d’Aliou Cissé dans cette phase cruciale de la CAN 2024.

Sénégal en huitièmes de finale : Aliou Cissé confiant malgré les blessures

Le parcours du Sénégal à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a été marqué par la détermination et le talent de ses joueurs. Alors que l’équipe se prépare pour les huitièmes de finale, le sélectionneur Aliou Cissé a tenu une conférence de presse pour aborder la situation des joueurs blessés et exprimer sa confiance quant aux perspectives du Sénégal dans le tournoi.

Aliou Cissé pour les 8es : « Nos joueurs blessés sont… »

Aliou Cissé a souligné la détermination inébranlable de son équipe malgré les défis rencontrés en raison de blessures de certains joueurs clés. Il a insisté sur l’importance de rester concentré sur l’objectif de remporter la CAN, soulignant que la mentalité positive et la cohésion de l’équipe sont des éléments clés de leur succès continu.

Le sélectionneur a fourni des mises à jour sur l’état de santé des joueurs blessés, indiquant que certains d’entre eux ont récupéré et sont prêts à rejoindre l’équipe pour les prochains matchs. Cissé a noté que l’équipe médicale effectue des évaluations quotidiennes pour garantir que les joueurs soient en condition optimale.

Aliou Cissé a souligné l’importance d’une communication transparente entre les joueurs, le staff médical et l’encadrement technique. La décision de faire participer un joueur dépend de plusieurs facteurs, notamment son état de santé général et sa capacité à contribuer au succès de l’équipe.

Malgré les obstacles, le sélectionneur a réaffirmé que l’objectif ultime de l’équipe est de se qualifier pour les quarts de finale. Il a exprimé sa confiance dans la profondeur de son effectif, mettant en avant la préparation minutieuse de l’équipe pour les défis à venir.

En conclusion, Aliou Cissé a transmis un message de confiance et de détermination à l’aube des huitièmes de finale. Le Sénégal, porté par son sélectionneur optimiste, compte bien capitaliser sur sa force collective pour continuer à marquer l’histoire de la CAN 2023. Les supporters attendent avec impatience le prochain chapitre de cette épopée sportive.

Bilan 2023 des Douanes Sénégalaises : Performances Record

L’année 2023 a été marquée par des réalisations exceptionnelles pour les Douanes sénégalaises, illustrant leur engagement inébranlable envers la collecte de recettes et la lutte contre la fraude. Les chiffres clés révèlent des résultats impressionnants, consolidant ainsi la position de la douane en tant qu’acteur clé dans la stabilité économique et la sécurité du pays.

Les recettes douanières liquidées en 2023 ont atteint un sommet historique, s’élevant à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs CFA (1426 687 663 240 FCFA). Ce résultat remarquable témoigne de l’efficacité des opérations commerciales, de la surveillance et de la gestion des flux financiers par les Douanes.

Dans le cadre de la lutte contre la fraude, les Douanes sénégalaises ont enregistré des succès significatifs en 2023. Des saisies importantes ont été effectuées, comprenant des drogues, des médicaments et diverses marchandises, d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs CFA (485 521 543 120 FCFA). Ces résultats soulignent l’efficacité des stratégies mises en place pour contrer les activités illicites.

Les succès dans la lutte contre la fraude ont été possibles grâce à une collaboration franche et fructueuse entre les Douanes sénégalaises et leurs partenaires. Cette coopération, qu’elle soit nationale ou internationale, démontre l’importance du travail d’équipe dans la protection des frontières et la préservation de la sécurité économique.

Les performances exceptionnelles des Douanes sénégalaises en 2023 ont eu un impact significatif sur le développement économique du pays. Les recettes collectées contribuent directement au financement de projets essentiels, renforçant ainsi la stabilité financière et la croissance durable.

Ce bilan positif témoigne également de la vision stratégique mise en œuvre par la Direction générale des Douanes. Les initiatives telles que le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) et la modernisation des procédures douanières ont joué un rôle crucial dans l’atteinte de ces résultats exceptionnels.

L’année 2023 restera gravée comme une période de réussite pour les Douanes sénégalaises. Les réalisations exceptionnelles en matière de recettes et de lutte contre la fraude soulignent l’efficacité opérationnelle et la détermination continue des Douanes à jouer un rôle de premier plan dans le développement et la sécurité du Sénégal.

Discours du Ministre des Finances et du Budget lors de la Journée Internationale de la Douane 2024

La Journée Internationale de la Douane (JID) a été marquée par un discours inspirant du Ministre des Finances et du Budget, qui a souligné l’importance cruciale de la douane dans la sécurité et la prospérité des collectivités. Retour sur les moments forts de cette allocution prononcée à Thiès.

Le Ministre a débuté son discours en exprimant sa gratitude envers les autorités locales, les organisations patronales, les partenaires, et tous les participants qui ont honoré l’invitation de l’Administration des Douanes à cet événement.

Le thème de la JID 2024, « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs », a été mis en avant. Le Ministre a souligné la nécessité pour la douane d’adopter une approche agile face à l’évolution rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Le discours a mis en lumière les initiatives visionnaires prises par les Douanes sénégalaises, notamment la création de la Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Entreprise. Le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP), en évolution vers le Programme de l’Opérateur Économique Agréé (OEA), a été cité comme un exemple concret de la vision des pouvoirs publics pour une administration douanière moderne.

La vision du Président de la République, inscrite dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), a été soulignée, mettant en avant l’objectif de faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit. L’option stratégique de créer et de développer les Zones Économiques Spéciales (ZES) a été présentée comme un moyen de rendre le pays plus compétitif.

Le Ministre a félicité les Douanes pour les résultats remarquables enregistrés en 2023, avec des recettes douanières liquidées atteignant 1426,687 milliards FCFA. Les objectifs ambitieux pour 2024 ont été énoncés, avec une prévision de 1700 milliards FCFA, démontrant la confiance dans la croissance continue.

Des réalisations significatives dans la lutte contre la fraude ont été mises en avant, avec des saisies importantes de drogues, de médicaments et d’autres marchandises. La collaboration fructueuse avec les partenaires a été soulignée comme un élément clé de ces succès.

Le discours a encouragé la collaboration efficace entre les différentes entités, soulignant les initiatives de partenariat avec des institutions telles que la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD), l’ONUDC, l’OIM et l’UE, en particulier dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Le Ministre a conclu en appelant à une collaboration sincère pour façonner l’avenir du Sénégal. La Journée Internationale de la Douane 2024 a été officiellement déclarée ouverte, marquant ainsi un moment clé dans les efforts collectifs pour le développement économique et social du pays.

DISCOURS DU MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET À LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA DOUANE

● Monsieur le Gouverneur de la Région de Thiès ;
● Monsieur le Président du Conseil départemental de Thiès ;
● Monsieur le Maire de la Commune de Thiès ;
● Monsieur le Directeur général des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les représentants des Directeurs généraux ;
● Messieurs les Officiers généraux et Officiers supérieurs ;
● Messieurs les membres de la Coordination de l’Administration des Douanes ;
● Mesdames et Messieurs les Chefs de service ;
● Mesdames et Messieurs les Présidents et représentants des Organisations patronales et syndicales ;
● Mesdames et Messieurs, Chers Invités, en vos titres, grades et qualités

Présider la cérémonie d’ouverture de la Journée internationale des Douanes (JID) dans cette ville pleine d’histoires est pour moi un immense honneur et une grande fierté.

Permettez-moi, tout d’abord, de remercier les autorités locales, administratives comme coutumières, les représentants des organisations patronales et syndicales, les partenaires et toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à l’invitation de l’Administration des Douanes à cet évènement bien inscrit dans l’agenda annuel de la communauté douanière internationale.

Mesdames et Messieurs,

L’Organisation mondiale des Douanes (OMD) commémore cette journée pour mettre en relief les efforts des Administrations des Douanes du monde entier, visant à renforcer la sécurité et la prospérité des collectivités, à travers notamment des femmes et des hommes qui s’investissent à cette fin dans leurs activités quotidiennes.

A cette occasion, elle nous invite à réfléchir sur des thèmes cruciaux, d’une grande actualité pour les Douanes à l’image de celui de l’édition de cette année, intitulé comme suit : « Pour une Douane mobilisant ses partenaires historiques et nouveaux autour d’objectifs clairs ».

En effet, cette thématique proposée par l’OMD nous rappelle que dans un monde en constante évolution, la Douane doit rester agile et s’adapter à l’accélération rapide des mouvements internationaux de marchandises et à la croissance exponentielle du commerce mondial.

Dans un tel contexte, une vigilance accrue s’impose aux services douaniers qui ne devraient, en aucun cas, perdre de vue la simplification et la facilitation attendus de leurs partenaires, devenus de plus en exigeants en termes de célérité et de transparence dans leurs transactions.

Ces derniers, qu’ils soient des partenaires traditionnels ou de type nouveau, doivent à leur tour comprendre les missions régaliennes dont les administrations douanières sont investies, pour les accompagner dans la réalisation de celles-ci, en favorisant une mobilisation optimale des ressources publiques, dans un environnement économique exempt de distorsions qui pourraient entraîner des pratiques concurrentielles déloyales, et en respectant les règles et normes de sécurité gouvernant la chaîne logistique internationale.

C’est à cet exercice d’équilibre, autour d’objectifs clairs, bien compris par les parties intéressées, que l’OMD invite ces membres.

Fort heureusement, les Douanes sénégalaises, dans leur posture avant-gardiste, l’ont compris, pour avoir mis en place, dans leur architecture organisationnelle, une Direction dédiée à la Facilitation et au Partenariat avec l’Enterprise, mais également des mécanismes de collaboration clairement définis dans des protocoles d’accord visant à fixer des règles sur la base desquelles des avantages sont concédés aux entreprises qui se sont inscrites dans une dynamique de conformité.

A ce sujet, le Programme de Partenaires Privilégiés (PPP) qui, sous peu, va évoluer vers le Programme de l’Opérateur économique agréé (OEA), atteste, s’il en était encore besoin, de la vision des pouvoirs publics pour une Administration des Douanes moderne, résolument engagée dans la voix d’un partenariat fécond et durable, en faveur du développement économique et social de notre pays.

Cette vision s’est, d’ailleurs, fortement inspirée de celle de Monsieur le Président de la République, son Excellence Macky SALL, exprimée dans le Plan Sénégal Émergent (PSE) et qui consiste à faire du Sénégal un pays émergent avec une société solidaire dans un État de droit.

C’est d’ailleurs dans cette perspective que le Gouvernement du Sénégal a pris l’option stratégique de créer et de développer les « Zones Économiques Spéciales (ZES) ».

Cette volonté de rendre le Sénégal plus compétitif, réaffirmée dans le plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A), va au-delà de la simple mise en place de hubs industriels et logistiques. Elle vise également à offrir un ensemble d’infrastructures et de services de qualité aux entreprises, reposant sur une collaboration parfaite entre celles-ci et les services étatiques, dont l’Administration douanière.

Actuellement, les résultats plus qu’honorables enregistrés dans la mise en œuvre de ces ZES ont été rendus possibles grâce à une contribution décisive de l’Administration des Douanes en termes d’accompagnement des entreprises agréées.

Tous ces efforts combinés ont, entre autres contribué aux résultats fort élogieux enregistrés par la Douane dans le cadre de la mobilisation des recettes et de la lutte contre la fraude au titre de l’exercice budgétaire 2023.

En effet, les recettes douanières liquidées se chiffrent à mille quatre cent vingt-six milliards six cent quatre-vingt-sept millions six cent soixante-trois mille deux cent quarante francs (1426 687 663 240 francs) CFA.

C’est le lieu de vous féliciter, Monsieur le Directeur général des Douanes, pour ces résultats remarquables, et je confonds dans ces félicitations tous les services aussi bien ceux chargés des opérations commerciales que ceux engagés dans la surveillance du territoire douanier.

Pour 2024, les objectifs de liquidation des recettes douanières sont de l’ordre de 1700 milliards FCFA pour un niveau de recouvrement de recettes budgétaires de 1379,4 milliards FCFA. Je suis convaincu que ces objectifs seront atteints.

Un bref rappel historique permet de constater que vous avez fait passer les liquidations de recettes douanières moins de 200 milliards FCFA en 1999 à 400 milliards en 2011, soit un doublement en 12 ans.

Sur ce même horizon temporel entre 2011 et 2023, vous avez multiplié les recettes douanières liquidées par 3,5 les faisant passer de 400 milliards FCFA à 1426,687 milliards FCFA. C’est dire que les objectifs de recettes de l’Administration douanières seront atteints.

En ce qui concerne le volet lutte contre la fraude, il a été enregistré des saisies importantes de drogues, de médicaments et de diverses marchandises d’une valeur totale de quatre cent quatre-vingt-cinq milliards cinq cent vingt et un millions cinq cent quarante-trois mille cent vingt francs (485 521 543 120 francs) CFA. De tels résultats ont pu être obtenus grâce à la collaboration franche et fructueuse de tous les partenaires.

Mesdames et Messieurs,
La mobilisation des partenaires historiques et nouveaux, autour d’objectifs clairs, peut contribuer pleinement à l’émergence du Sénégal d’ici 2035 car nous sommes convaincus que la réussite de notre nation repose sur la collaboration efficace entre les différentes entités qui la composent. En ce sens, je magnifie les initiatives de partenariat avec la Faculté des Sciences juridiques et Politiques (FSJP) de l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) de Dakar, ainsi qu’avec l’ONUDC, l’OIM et l’UE surtout dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes.

Ces collaborations exemplaires qui démontrent, à suffisance, votre capacité à anticiper les besoins changeants et à agir de manière proactive pour renforcer notre sécurité et notre situation économique, doivent être étendues en direction de tous les secteurs de notre écosystème économique, social, financier et environnemental.
Je me réjouis aussi de constater que la nouvelle gouvernance au sein de la Direction générale des Douanes, axée sur la valorisation du capital humain, le développement de l’innovation et une gestion centrée sur les résultats, est en parfaite adéquation avec la Stratégie de Mobilisation des Recettes à Moyen Terme (SRMT).

Cette stratégie, destinée au financement du PSE sur la période 2020-2025, vise à atteindre un niveau élevé de maturité digitale. Elle soutiendra également toutes les initiatives visant à valoriser le capital humain et promouvoir des valeurs telles que l’équité, la performance, la responsabilité et l’éthique.

Monsieur le Directeur général,

Dans cette dynamique et en écho à votre allocution je vous engage à maintenir cet élan en faveur de l’innovation et de la performance, des piliers essentiels pour l’instauration d’une gouvernance modernisée au sein des administrations financières.

Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi à ce stade de mon propos, de saluer la mémoire des soldats de l’économie rappelés à Dieu. La Nation toute entière leur témoigne sa reconnaissance éternelle et prie pour le repos de leurs âmes.
C’est l’occasion également de rendre un vibrant hommage aux Agents des Douanes appelés à faire valoir leurs droits à la retraite et qui méritent un bon repos après des années de dur labeur.
Je voudrais également féliciter les récipiendaires au Certificat de mérite de l’OMD et à la Médaille d’honneur de la Douane. Je les invite à considérer cette distinction comme une source de motivation supplémentaire.

Mesdames et Messieurs,

Ensemble, unissons nos efforts et façonnons l’avenir par une collaboration sincère au service du développement économique et social du Sénégal.

C’est sur cette invite que je termine mon propos et que je déclare ouverte la Journée internationale des Douanes, édition 2024.

Je vous remercie de votre aimable attention.

La Mairie de Kafountine équipe les structures sanitaires de la commune

Dans une démarche visant à renforcer les capacités des structures sanitaires locales, la mairie de Kafountine, située dans le département de Bignona à Ziguinchor, a récemment doté neuf postes de santé et six cases de santé de kits sanitaires essentiels.

Le don, qui comprend 55 lits, 55 matelas, 55 tables de chevet et 20 déambulateurs, entre autres équipements médicaux, a été accueilli favorablement par la communauté locale. Gnara Diabang, troisième adjointe au maire de Kafountine, a expliqué que cette initiative a été rendue possible grâce à la collaboration avec des partenaires de la mairie.

« Ce don répond à une expression de besoin des structures sanitaires en lits et autres matériels. Je pense qu’avec ce matériel, cela va relever le niveau de soin. La mairie a mis la santé au cœur du développement, c’est une priorité, elle figure dans le plan stratégique de développement de la commune. D’où la réhabilitation de plusieurs structures sanitaires », a déclaré Gnara Diabang.

La population de Kafountine dépasse désormais les quarante mille habitants, nécessitant une infrastructure sanitaire adéquate. Gnara Diabang a souligné la nécessité d’équiper le centre de santé existant, déclarant : « Il faut impérativement un centre de santé. Le centre de santé est construit depuis plusieurs années. Sur papier, c’est un centre de santé construit et équipé, mais sur place, il n’y a rien en réalité, il n’y a que les bâtiments, il n’est pas équipé. La mairie compte équiper le centre de santé et le rendre fonctionnel au profit des populations de Kafountine. »

Moustapha Sané, infirmier chef de poste de Kafountine, a exprimé sa gratitude, soulignant l’importance de disposer d’équipements médicaux adéquats. « Cela nous permet de prendre en charge correctement les populations et aussi d’avoir des moyens adéquats pour accompagner les patients, car on ne peut pas aliter un patient et être vraiment dans des lits vraiment désastreux, comme c’était souvent le cas. Avec cette dotation, le patient est à l’aise », a-t-il précisé.

Cette initiative témoigne de l’engagement de la mairie envers le bien-être de la population locale, renforçant ainsi les infrastructures de santé pour une meilleure prestation de soins.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

CAN 2023 : Pape Guèye Remis de Sa Blessure, une Bonne Nouvelle pour les Lions

Après avoir été touché lors de la rencontre contre la Guinée lors de la dernière journée de la phase de poules, le milieu de terrain Pape Guèye n’avait pas participé à la dernière séance d’entraînement ouverte à la presse. Cependant, le sélectionneur Aliou Cissé a apporté une excellente nouvelle en confirmant que Pape Guèye s’était remis de sa blessure.

Le coach des Lions a informé les médias lors d’une conférence de presse que l’équipe se porte bien et que les blessés effectuent leur retour. Il a spécifiquement mentionné que Pape Guèye « va bien ». Cependant, Aliou Cissé a souligné qu’il attendait de voir s’il serait à 100 % après la séance d’entraînement du soir.

Le sélectionneur a indiqué qu’un point de situation serait fait après la séance d’entraînement du soir pour évaluer la condition physique des joueurs. La participation de Pape Guèye à cette étape cruciale de la compétition sera déterminante pour renforcer le milieu de terrain des Lions.

Les Lions du Sénégal prévoient une séance d’entraînement aujourd’hui à 17 h 30 au terrain annexe du stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Cette séance sera l’occasion pour l’équipe de peaufiner sa préparation avant le match crucial contre la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la CAN 2023.

HARO SUR LES POURFENDEURS D’UN BON JUGE PAR LE PROF PAPE MODY NIANG

J’eusse pu, en lisant les bons et objectifs témoignages faits par Me Ciré Clédor LY et le colonel Abdou Aziz NDAO sur le juge Cheikh Ahmet Tidiane COULIBALY, me garder d’en rajouter.

Seulement, quelque part, dans un de mes lobes, surgit un bouillonnement incessant, je dirai même une certaine rage.

Que c’est dur de voir un honnête homme sali parce que,simplement, la permissivité règne ! Franchement, je me suis stupéfait du torrent de boue fielleuse qui se déverse sur les bonnes gens !

Que l’on ne me dise point que j’ai des raisons toutes personnelles de prendre sa défense, parce que «  Tidiane » est mon grand-frère ! 

Ceux qui me connaissent savent bien que, toute ma vie, en bon lecteur de FLAUBERT, j’ai tenté de faire prévaloir les principes sur tout («  périssent les amitiés plutôt que les principes  », nous dit l’ermite de Croisset).

Seulement quand, dans un pays, les gens sont prompts à se livrer à des médisances de pochetrons et méchancetés gratuites, se taire, lorsque la parole est meilleure que le silence, est une lâcheté.

La vie d’un homme riche d’honneur, de dignité, de force morale et spirituelle a été souillée. Il est temps que ce fatras de bêtises qui s’abat sur les Sénégalais honnêtes  s’arrête ! 

Au fait, parle-t-on du juge, né à Sokone, fils d’El Hadji Mamadou COULIBALY, vrai soufi, ayant grandi sous l’aile protectrice de son grand-père, Ousmane Diama BA,  grandMouhamadam du vénéré Seydi Ababacar SY ? 

Veut-on lui faire payer ses liens consanguins et utérins avec A BDOU latif COULIBALY, ministre, secrétaire général du Gouvernement ? S’est-on rappelé cette phrase 

Du sénateur français ,  Pierre MARCILHACY , qui , dans le Figaro du 22 février 1960 , écrit ceci : « Il semble que son rôle ( du Conseil constitutionnel) est de faire souffrir le droit pour servir le pouvoir » pour simplement et platement l’ appliquer à celui que l’ on soupçonne d’ être corrompu , du fait de la proximité d’ un des  membres de sa famille avec le régime ?

Tidiane est un vrai «  grand » monsieur et n’a point besoin, par conséquent de s’affirmer ni de s’attarder sur la veulerie : ses actions parlent pour lui et le laissent au premier rang de l’actualité. 

L’homme que des esprits malveillants veulent salir vaut par sa profondeur morale : pour lui, le bien et le mal existent et chacun n’est grand que par ses tâches. Tidiane a poussé à des scrupules insoupçonnés la Justice, et sa droiture est presque absurde.

La Justice et l’Université ont cette particularité : les pairs, les clients et les étudiants sont les juges. L’hommage rendu par Me Clédor Ciré LY qui sait, mieux que quiconque, qui est qui, me paraît suffisant pour écarter – définitivement – cette morbide tentative de nuire. 

Les auteurs de ces insinuations blessantes , de ces inconvenantes excentricités à l’ endroit de Tidiane ont commis un péché irrémissible : ils ont blessé un homme bon. 

Evidemment lui, ayant comme juge sa conscience, reste de marbre, en pensant à ce mot d’EURIPIDE : «  Il n’y a pas à se fâcher contre les choses, car cela ne leur fait rien du tout  ».

Si, comme le dit l’adage, personne n’est plus détesté que celui qui dit la vérité, à coup sûr, cette farce amère sur le bon juge fera long feu. Je garde toujours de mon grand les qualités que voici : courage, mesure, impartialité, foi inébranlable, amour du progrès véritable. 

Le moment semble venu, chez nous, de mesurer les effets d’une démagogie et d’une permissivité qui arrivent aux pires extrêmes. Notre société démocratique a des exigences d’éthique et de morale.

 Pape ModyNIANG / Universitaire et citoyen

       

CAN 2023 : Aliou Cissé affiche une détermination sans faille avant le duel crucial contre la Côte d’Ivoire

Le sélectionneur des Lions du Sénégal, Aliou Cissé, se montre résolument concentré et prêt à tout pour renverser les Éléphants de la Côte d’Ivoire lors du match crucial qui se déroulera au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro.

Pour Aliou Cissé, il s’agit d’une « nouvelle compétition qui démarre ». La perspective est claire : gagner pour continuer dans le tournoi ou perdre et rentrer. Le coach sénégalais affirme que son équipe est prête à affronter toutes les éventualités, que le match se termine après les 90 minutes réglementaires, les prolongations ou même les tirs au but.

La détermination de l’équipe sénégalaise est clairement affichée. Aliou Cissé et ses joueurs sont motivés pour conserver leur titre de champion de la CAN. Même si la Côte d’Ivoire joue devant son public et aspire à aller jusqu’au bout, le sélectionneur sénégalais souligne que son équipe est « formatée pour garder notre titre ».

Le match contre la Côte d’Ivoire est crucial, et les Lions du Sénégal semblent prêts à relever le défi. La détermination du sélectionneur et des joueurs traduit l’importance de cette rencontre et l’objectif clair de franchir cette étape pour avancer dans la compétition.

La confrontation entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire promet d’être intense, et les supporters des Lions attendent avec impatience de voir si l’équipe parviendra à se qualifier pour les quarts de finale de la CAN 2023.

Retrait de la Cédéao par le Burkina Faso, le Mali et le Niger

Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger, tous gouvernés par des juntes militaires, ont conjointement annoncé leur retrait immédiat de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans un communiqué officiel. Cette décision, prise « en toute souveraineté », a été justifiée par la volonté de répondre aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations respectives.

Les trois pays sahéliens ont connu des prises de pouvoir militaires au cours des dernières années (2020 au Mali, 2022 au Burkina Faso et 2023 au Niger), ce qui a créé des tensions avec la Cédéao. Cette organisation régionale cherche à rétablir des gouvernements civils rapidement et a imposé des sanctions sévères au Mali et au Niger, allant jusqu’à menacer d’utiliser la force dans ce dernier pays.

Les raisons exactes du retrait de la Cédéao ne sont pas explicitement mentionnées dans le communiqué, mais il semble découler des différends entre les gouvernements militaires au pouvoir et la Cédéao. Les problématiques liées à l’insécurité, au jihadisme et à la pauvreté contribuent également à la complexité de la situation.

Les dirigeants des trois pays justifient leur décision en affirmant prendre « toutes leurs responsabilités devant l’histoire » et en répondant aux attentes de leurs populations. Cela suggère que le retrait de la Cédéao pourrait être perçu comme une réponse aux préoccupations et aux aspirations locales, mettant en avant la souveraineté nationale.

Le retrait immédiat de ces trois pays de la Cédéao soulève des questions sur les conséquences régionales et internationales. La Cédéao avait joué un rôle important dans la médiation et la pression diplomatique, et ce retrait pourrait compliquer davantage les efforts visant à rétablir la stabilité politique dans ces nations sahéliennes.

L’annonce de ce retrait est susceptible de susciter des réactions au sein de la Cédéao et au niveau international. Les prochains développements seront suivis de près pour évaluer l’impact sur la dynamique politique régionale et les relations entre ces pays et l’organisation sous-régionale.

Débat sur l’évocation de l’article 52 – Entre sauvegarde de la démocratie et risques Constitutionnels

L’évocation possible de l’article 52 de la Loi constitutionnelle n° 2019-10 au Sénégal a engendré un débat vibrant, mettant en balance la stabilité institutionnelle et la préservation des fondements démocratiques du pays. D’un côté, des voix soutiennent le recours à ces pouvoirs exceptionnels par le Président de la République comme une nécessité pour rétablir l’ordre face à des menaces potentielles sur les institutions engendrées par des conflits politiques.

Cependant, cette perspective n’est pas sans controverses. Certains considèrent cette démarche comme une mesure potentiellement excessive, remettant en question les principes démocratiques et les droits civiques des citoyens. L’idée de recourir à des pouvoirs exceptionnels soulève des préoccupations quant à l’équilibre des pouvoirs et à la préservation des garanties démocratiques.

Au cœur du débat se trouve également la question de savoir si les problèmes au sein des institutions devraient être résolus par des moyens constitutionnels ordinaires, sans avoir recours à des mesures extraordinaires qui pourraient avoir des conséquences durables sur le tissu démocratique du pays.

Parallèlement, des voix s’élèvent pour plaider en faveur d’une réforme institutionnelle plus large. Elles soutiennent que renforcer la transparence, l’indépendance et la responsabilité des institutions est essentiel pour prévenir de telles crises à l’avenir. Cette crise actuelle, amplifiée par l’évocation de l’article 52, met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la gouvernance et la démocratie au Sénégal.

L’article 52 suscite des interrogations profondes sur la démocratie sénégalaise, incitant à une réflexion critique sur la manière de concilier la sauvegarde des institutions avec le respect des valeurs démocratiques fondamentales.

Élection Présidentielle 2024 : Le CNRA renforce les Journalistes de l’APS en vue d’une couverture responsable

Le Conseil National de Régulation de l’audiovisuel (CNRA) a pris l’initiative d’organiser une formation de deux jours à l’intention des journalistes de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) en prévision de l’élection présidentielle de février 2024. Cette initiative, menée en collaboration avec le Directeur Général de l’APS, vise à préparer les journalistes à couvrir cet événement majeur dans le respect des normes éthiques et réglementaires.

Le Directeur du CNRA, Babacar Diagne, a souligné le contexte particulier de cette élection présidentielle, marqué par la non-participation du Président sortant, la situation politique sous-régionale, et le nombre significatif de candidats (une vingtaine). Face à ces enjeux, les médias, en particulier les journalistes de l’APS, sont au cœur du processus électoral.

Babacar Diagne a insisté sur le rôle crucial de l’APS en tant que structure de presse capable de relever les défis de la numérisation et de la rapidité de l’information. La formation a pour objectif de préparer les journalistes à jouer un rôle central pendant la campagne électorale, avec une couverture médiatique normale et responsable.

L’objectif est de mobiliser les journalistes de l’APS à sillonner toutes les régions du pays, des quartiers aux villages, afin d’assurer une présence efficace et d’informer le public de manière transparente. La formation vise à renforcer la maîtrise de la réglementation applicable aux médias en période électorale.

Les participants seront informés des dispositions constitutionnelles, législatives et réglementaires qui s’appliquent aux médias pendant la période électorale. Le rôle du CNRA dans la couverture médiatique de l’élection présidentielle, les missions des journalistes, ainsi que les principes applicables seront abordés.

Babacar Diagne a également plaidé en faveur de la préparation de l’APS aux évolutions numériques, y compris la diffusion responsable d’informations en ligne pour contrer les risques de fake news. Un kit juridique spécifique sera mis à la disposition des participants pour une référence ultérieure.

Cette initiative du CNRA démontre l’importance accordée à la responsabilité médiatique dans le contexte électoral et vise à garantir une couverture transparente et éthique de l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal.

La ville de Fatick voilée par la poussière : certains souffrent, d’autres se frottent les mains

Une nuée de poussière plane sur la ville de Fatick. L’Agence Nationale de l’Aviation civile et de la Météorologie (ANACIM) avait annoncé ce phénomène sur toute l’étendue du territoire. Bien que la nuée n’est pas si dense, elle a eu des impacts sur le vécu des populations. Les motocyclistes ont remis les masques et les casques. C’est le cas de Modou, un conducteur de moto Jakarta partage leurs contraintes.

 « Ce n’est pas facile de conduire avec la poussière. Je porte des lunettes, mais cela n’empêche pas la poussière de pénétrer dans mes yeux. Je n’ai pas le choix, c’est ma seule source de revenus. Espérons que cela se termine très vite » a réagi Modou. Son camarade, Ibou Diouf a conscience qu’il s’expose à la poussière. Malgré tout, il ne prend pas de précautions. Il ne supporte pas le port du masque.  « Je préfère conduire dans la poussière, même si ce n’est pas bon pour la santé. Heureusement, la poussière n’est pas trop intense ici », souffle-t-il.

Les personnes souffrant d’asthme et de sinusite rencontrent également d’énormes difficultés. « La poussière me rend malade. Je ne veux même plus sortir pour vaquer à mes occupations. Je crains le pire si la poussière était plus intense que ça », témoigne Mame S Nd, asthmatique.

Dans les rues de la ville, on tombe sur des personnes vulnérables comme Fatou. Le climat réveille son sinusite.   » j’éternue et tousse sans cesse. Actuellement, je prends régulièrement des médicaments pour calmer la sinusite. Il est difficile pour nous de vivre avec cette poussière et la mauvaise qualité de l’air. Peut-être que cela ne durera pas longtemps », a relaté Fatou.

Si certains souffrent, d’autres se frottent les mains. Les vendeurs de lunettes trouvent leur compte. C’est ce que nous rapporte Abdou trouvé dans sa boutique au marché central de Fatick. « La vente de lunettes marche bien, contrairement aux autres jours. Nous faisons de bonnes affaires », dit-il avant de nous lancer :  » que la poussière continue », dit-il en rigolant.

Cette assertion est partagée par un marchand ambulant répondant au nom de Ousseynou. Il fait le tour du marché pour écouler sa marchandise composée essentiellement de lunettes. « Actuellement, la vente est rentable, surtout pour les lunettes noires fumées », soutient-il.

seneweb

« Navetane » de El Hadj Diouf dévoilé (vidéo)

Cette chanson a porté bonheur aux Lions à la CAN 2021. Ce morceau de Elage passait dans toutes les chaînes de télévisions. Enfin, Elage Diouf a décidé de sortir le clip « Navetane « ». Dans le clip, les supporters ont galvanisé les Lions.

Regardez !

Elage Diouf - Navetane - Clip Officiel

« Leumbeul », Gibson dévoile son clip en feat avec Ame Bongo (video)

L’artiste chanteur Gibson a récemment dévoilé son dernier single intitulé « Le leumbeul », une chanson magnifique en collaboration avec Ame Bongo. Ce nouveau morceau offre une fusion artistique captivante, mettant en avant le talent musical de Gibson et la contribution artistique unique d’Ame Bongo.

Gibson feat Am Bongo Leumbeul  ( Clip officiel )

Soupçons de corruption au CC : Me Ciré Clédor Ly défend le juge Cheikh Tidiane Coulibaly

« Soupçonner cet homme, le très honorable Président Cheikh Tidiane Coulibaly de corruption, celui qui toute sa vie a servi la justice et conquis le cœur des hommes intègres, est une ignominie foncièrement abjecte », a réagi l’avocat Ciré Clédor Ly, qui dans cette contribution, fait des témoignages sur le vice-président Conseil constitutionnel suite aux accusations du Parti Démocratique Sénégalais (PDS). 

VÉRITÉ SUR UN HOMME, DEVOIR ET OBLIGATION DE TÉMOIGNER (Par Ciré Clédor Ly)

Les Sénégalais se sont réveillés avec la surprise d’une accusation immonde, à l’endroit d’un homme qui a marqué de son empreinte indélébile, ses services dans la magistrature, par son intelligence, la finesse et la clarté de ses décisions.
Un grenier du savoir qui, du temps du Président Senghor au Président Macky Sall, en passant par les Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye WADE, a été l’un des phares de la justice Sénégalaise, un exemple de courage dans les prises de décisions qui honorent simplement la Vérité qui libérait lorsque la puanteur politicienne envahissait le palais de justice et opprimait les droits humains en cherchant une légitimité judiciaire.
Cet homme en fin de carrière, qui a honoré la toge de magistrats et qui fut le seul à avoir de sa plume, alors qu’il présidait la chambre pénale de la Cour Suprême, à reconnaître un droit à Karim WADE, droit que lui déniait la loi de procédure de la Cour de Répression de l’enrichissement illicite, sous le visa des dispositions du droit international des droits de l’homme et des principes généraux du droit.
Soupçonner cet homme, le très honorable Président Cheikh Tidiane Coulibaly de corruption, celui qui toute sa vie a servi la justice et conquis le cœur des hommes intègres, est une ignominie foncièrement abjecte.
Jeter le discrédit sur celui qui, de mon avis et mon ancienneté de plus de 40 années d’exercice de la profession d’Avocats, connaissant les lâches, les larbins, les frileux, les sournois, les flibustiers ,les corrompus et les incorruptibles, fait très mal à tous ceux qui connaissent connaissent l’homme.
J’ai très mal de ces médisances et accusations grotesques, envers un Homme de vertu et de valeur, qui fait partie de ceux qui, comme les juges Souleymane Teliko, Amady Ba, Hélène Tine, Ndiémé Seck, Racine Ly, Sabassy Faye, Ndongo Fall, Ousmane Racine Thione, les procureurs Ousmane Diagne, Ndéye Marème Guèye ,Mandiaye Niang, Aïcha Gassama, ont toujours donné aux Sénégalais et aux praticiens du droit, l’espoir qu’avec très peu d’autres de leurs semblables, l’Etat de droit malmené avec une justice déliquescente, ne s’effondrera cependant jamais.
Les seuls échanges que j’ai eu avec lui en dehors des salles d’audience, sont à l’occasion de rencontres fortuites dans le palais de justice, des bonjours ou des bonsoirs, ou alors d’une seule visite de courtoisie dans son bureau lorsqu’il fut promu Premier Président de la Cour Suprême, visite qui ne dépassa pas 5 mns.
Essaie-t’on de lui faire payer une carrière intègre dans l’écurie d’Augias de la justice Sénégalaise ?
N’a t’il pas été constant et intransigeant dans l’application de la règle de droit et La Défense des droits et libertés démocratiques au sein du Conseil Constitutionnel au point de devoir payer pour sa témérité ?
S’il y a eu corruption, dans ce contexte, qui a les moyens et le courage de s’approcher des membres du Conseil Constitutionnel pour tenter d’en corrompre l’ensemble ou quelques uns? À qui d’ailleurs pouvait profiter le crime de forfaiture, dans ce contexte et à ce stade du processus électoral ?
Pourquoi le Président de la République qui préside le Conseil Supérieur de la Magistrature et la Ministre de la justice, Vice-présidente de ce Conseil, surprennent les intelligences, le premier par sa réaction et la deuxième par son mutisme ?
En tout état, Je me suis senti un devoir de témoignage envers celui qui, jusqu’à l’extinction du soleil, devait être le plus sage des sages qui n’ont pas répondu aux attentes du peuple Sénégalais.

*Avocat a la Cour.

Présidentielle 2024 : Ousmane Sonko vise 75 % au premier tour, Selon Me Ngagne Demba Touré

Dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024, Me Ngagne Demba Touré, représentant d’Ousmane Sonko, affirme que l’objectif électoral fixé par le leader politique est de remporter 75 % des voix dès le premier tour. Une ambition audacieuse qui nécessite une mobilisation sans précédent.

CAN 2023 : L’Angola Domine la Namibie (3-0) et Se Qualifie pour les Quarts de Finale

L’équipe nationale de football de l’Angola a décroché une victoire convaincante contre la Namibie avec un score de 3-0 lors du match disputé à Bouaké, se qualifiant ainsi pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Ce succès constitue un moment historique pour l’Angola, qui atteint pour la troisième fois de son histoire les quarts de finale de la compétition prestigieuse.

Gelson Dala a été la vedette de la rencontre, réalisant un doublé impressionnant. Ses buts à la 38e et à la 42e minute ont placé l’Angola en position de force, démontrant la qualité de son attaque. Le troisième but a été inscrit par Mabululu à la 66e minute, scellant la victoire de manière éclatante.

Le match a été marqué par des moments tumultueux, avec deux exclusions. Le gardien angolais Neblù a été expulsé à la 17e minute, suivi du défenseur central namibien Lubeni Haukongo à la 40e minute. Malgré ces événements, les équipes ont continué à jouer avec intensité, et le score de 3-0 témoigne de la détermination de l’Angola à dominer la rencontre.

Cette victoire propulse l’Angola en quarts de finale de la CAN 2023, renforçant sa position parmi les équipes les plus performantes du tournoi. Les supporters angolais célèbrent cette réussite historique et nourrissent l’espoir d’une performance encore plus impressionnante dans les phases à élimination directe.

Avec cette performance convaincante, l’Angola fait désormais partie des équipes à surveiller dans la course au titre de la CAN 2023. Les quarts de finale s’annoncent comme un défi relevé, mais l’équipe démontre une cohésion et une détermination qui pourraient la propulser encore plus loin dans la compétition. Les prochains matchs suscitent l’excitation des fans et promettent un spectacle de football captivant.

Touba : Un adulte surpris en train d’égorger un enfant, lynché par la foule, l’enfant entre la vie et la mort

Ce vendredi, à proximité de la station SGF à Yoonu Darou à Touba, un acte d’une violence inouïe a secoué la communauté après la prière du tisbaar. Un adulte a été découvert en train d’égorger un enfant, mais heureusement, il n’a pas réussi à accomplir son acte criminel. La foule, choquée par la scène, a réagi en lynchant l’agresseur.

Selon la famille de l’agresseur, ce dernier souffre de démence, parfois accompagnée de violences. Actuellement, l’homme et l’enfant sont pris en charge à l’hôpital Matlabul Fawzeini de Touba. La situation de l’enfant est critique, et la communauté attend des développements dans cette affaire choquante. Nous suivrons de près l’évolution de la situation et partagerons les mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Thiès : Le gardien Assane Seck, oncle du maire Birame Souleye Diop, retrouvé égorgé au marché Nguelaw

Dans une nuit tragique du vendredi au samedi, le marché Nguelaw à Thiès a été le théâtre d’un drame choquant. Assane Seck, un gardien de cinquante ans et oncle du maire de Thiès Nord, Birame Souleye Diop, a été retrouvé égorgé, victime de plusieurs coups de couteau sauvages portés sur son corps et sa tête.

La macabre découverte a été faite tôt ce samedi matin par une vendeuse du marché. Le corps sans vie d’Assane Seck a été transporté au Centre hospitalier régional de Thiès, laissant la communauté locale sous le choc de cette tragédie.

La victime, étant un membre de la famille du maire de Thiès Nord, Birame Souleye Diop, laisse planer des questions quant aux motifs de ce crime brutal. Les autorités locales et la population attendent des investigations approfondies pour faire la lumière sur cette affaire sombre.

Nous suivrons de près l’évolution de cette tragédie et partagerons les mises à jour au fur et à mesure qu’elles seront disponibles. Nos pensées vont à la famille endeuillée en ces moments difficiles.

« Je lui ai tranché la gorge deux fois » : le récit glaçant de l’homme qui a égorgé son collègue

Face aux enquêteurs, Abdou Mb., le dépeceur qui a égorgé son collègue à la SOGAS, a ainsi retracé le film du crime : « J’ai attendu qu’il soit concentré sur une tête de mouton qu’il était en train de dépecer. Je l’ai surpris, j’ai vidé sa gorge. Je l’ai égorgé deux fois en faisant glisser la lame sur sa gorge. »

Repris par L’Observateur du jour, le présumé meurtrier a avoué que la relation qu’il entretenait avec la victime s’est détériorée après que son défunt collègue lui a restitué le téléphone qu’il lui avait vendu. « Abdou Diaw avait constaté que le téléphone acheté auprès de son collègue était défectueux. Après le lui avoir retourné, il a exigé que l’acompte qu’il lui avait versé lui soit remis », rapporte le journal. 

Celui-ci confie que la relation entre les deux hommes étaient depuis lors tendues jusqu’au lundi où tout va basculer. 

Avant de passer à l’acte, Abdou Mb. a expliqué « qu’à son arrivée à la SOGAS pour démarrer sa journée, il a vu ses collègues chuchoter sur son dos. Mais lorsqu’il s’approche, ces derniers se dispersent. »

Il a confié que ce qui l’a mis dans une colère noire, c’est qu’Abdou Diaw lui a « fait un doigt d’honneur. » Ruminant sa colère, il a attendu le moment propice pour l’attaquer. 
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Détournement massif à la Bsic : Un demi-milliard écoulé par un trio d’escrocs en collusion avec un client complice

Un scandale financier secoue la Banque sahelo-saharienne pour l’investissement et le commerce (Bsic) alors que quatre individus, dont le chef d’agence et deux caissières, sont arrêtés pour leur implication présumée dans un détournement de près de 500 millions de francs CFA. L’alerte a été déclenchée par la direction générale de l’agence après la découverte de l’escroquerie lors d’un audit interne.

Selon les informations divulguées, le modus operandi impliquait neuf versements fictifs pour un montant de 392 millions réalisés par la première caissière en 2023. La seconde caissière a ensuite suivi avec sept versements fictifs totalisant près de 366 millions. Ces montants fictifs ont été crédités sur le compte bancaire d’un complice et client de la Bsic, El. M. L. Ndiaye. Guidé par le chef d’agence, Ndiaye aurait effectué des retraits en espèces et des paiements par chèques frauduleux au profit de tiers.

Lors des interrogatoires, le chef d’agence a nié toute implication, tandis que la première caissière a confessé avoir agi sur les instructions du chef d’agence. Elle a révélé que la responsable des opérations lui avait remis des chèques appartenant à El. M. L. Ndiaye. La seconde caissière a également avoué avoir utilisé ces chèques pour simuler des retraits fictifs en imitant les signatures de clients importants.

Les quatre individus font face à une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, retrait frauduleux, faux et usage de faux, usurpation d’identité, accès et maintien frauduleux dans un système informatique, blanchiment de capitaux, et vol au préjudice de leur employeur. Tous ont été déférés, mettant en lumière les failles de sécurité et de contrôle au sein de la Bsic.

Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24

Le Dakarois Quotidien N°092 – du 27 et 28/01/24
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Renforcement de la Sécurité Civile : Macky Sall remet 515 véhicules à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers

Un geste significatif en faveur de la protection civile et de la sécurité des personnes et des biens

Le Président Macky Sall a présidé ce vendredi 26 janvier la cérémonie de réception de 515 véhicules et matériels destinés à la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers (BNSP) à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor. Cet événement marque un engagement fort du gouvernement envers la protection civile et la sécurité, considérées comme des priorités majeures de sa gouvernance.

La remise de ce lot de véhicules et d’équipements s’inscrit dans la volonté du Président Sall de renforcer les capacités opérationnelles de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, garantissant ainsi une meilleure prise en charge des situations d’urgence et la protection des citoyens et de leurs biens.

Dans son discours lors de la cérémonie, le Président Sall a souligné que la sécurité et la stabilité du Sénégal occupent une place prépondérante dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, en particulier dans l’axe 3 du plan. Cette démarche s’inscrit dans une vision holistique visant à renforcer toutes les forces de défense et de sécurité pour assurer la protection du territoire national.

Le chef de l’État a également mis en avant la transformation organisationnelle au sein de la Brigade nationale des Sapeurs-pompiers, avec la création de groupements spécialisés. Cette adaptation vise à faire face aux évolutions des risques et à élargir les capacités intrinsèques dans les domaines de la prévention et de l’intervention d’urgence.

Ce geste concret de la remise de véhicules et de matériels témoigne de l’engagement du gouvernement envers la modernisation et le renforcement des services de secours et de protection civile au Sénégal. Il souligne également l’importance accordée à la sécurité des citoyens et à la préparation face aux risques et aux situations d’urgence.

Présidentielle 2024: Amadou Bâ mise sur le dialogue pour rallier Aly Ngouille, Boun Abdallah, et Mame Boye Diao?

Le candidat de Benno Bokk Yakkar appelle à l’unité et prône la discussion pour rassembler la majorité avant les élections

En vue de l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakkar, affiche sa volonté de rassembler les dissidents au sein de la majorité présidentielle. Qu’il s’agisse d’Aly Ngouille Ndiaye, de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ou de Mame Boye Diao, le Premier ministre ne ferme la porte à personne, préférant privilégier le dialogue pour résoudre les divergences internes.

« C’est vrai que c’est moi qui ai été désigné candidat de la majorité. Mais nous pensons que le dialogue peut régler toute sorte de conflit. Nous n’écartons personne dans nos discussions », a déclaré Amadou Bâ lors d’un entretien avec Dakaractu. Cette position dénote une volonté de réconciliation au sein de la majorité présidentielle, mettant en avant l’idée que le dialogue peut être le moyen le plus efficace pour surmonter les divergences et renforcer l’unité au sein de la coalition.

Malgré les attaques dont il peut parfois faire l’objet de la part de certains dissidents, le Premier ministre se dit prêt à engager des discussions avec tous les acteurs concernés. L’objectif est clair : sauvegarder l’héritage de la majorité présidentielle et créer une dynamique positive en vue des élections présidentielles.

Cette approche axée sur le dialogue et la recherche de solutions consensuelles reflète la volonté d’Amadou Bâ de parvenir à une unité renforcée au sein de la majorité présidentielle. Alors que la campagne électorale se profile à l’horizon, le Premier ministre souhaite ainsi présenter une image de cohésion et de solidarité au sein de Benno Bokk Yakkar, démontrant que malgré les divergences, le dialogue reste le moyen privilégié pour construire une plateforme commune en vue de la présidentielle de 2024.

Aminata Touré soutient le candidat de l’ex-PASTEF : Un tournant majeur dans la Présidentielle 2024

L’ancienne Première ministre s’engage à mettre fin aux agressions contre la démocratie et à lutter pour une vie décente pour tous les Sénégalais

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, la scène politique sénégalaise connaît un bouleversement significatif avec l’annonce du soutien d’Aminata Touré, présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance, au candidat de l’ex-parti PASTEF. Cette déclaration marque un tournant majeur dans la course à la présidence, mettant en lumière les enjeux cruciaux liés à la démocratie, aux droits humains, et à la lutte contre la pauvreté au Sénégal.

Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure influente dans la sphère politique sénégalaise, a expliqué son choix en soulignant son désir de mettre fin aux agressions constantes perpétrées par le régime de Macky Sall contre la démocratie et les droits humains. Dans un contexte où le pays cherche à consolider ses institutions démocratiques, le soutien d’une personnalité de renom à un candidat spécifique peut avoir des implications significatives.

Dans une déclaration officielle, Mimi Touré a évoqué plusieurs motifs qui ont guidé sa décision. Parmi ceux-ci figurent la manipulation frauduleuse des parrainages de candidats de l’opposition, la lutte commune contre un troisième mandat, et la quête de justice pour les jeunes Sénégalais décédés dans l’exercice de leurs droits constitutionnels. Ces préoccupations témoignent de l’engagement d’Aminata Touré en faveur de la préservation des principes démocratiques et de la justice sociale.

L’ex-Première ministre a également souligné l’ambition partagée avec le candidat de l’ex-PASTEF d’éliminer définitivement la pauvreté au Sénégal et d’établir une vie décente pour tous les citoyens, y compris les jeunes, les femmes, les personnes âgées, les travailleurs, et les membres de la diaspora. Ces objectifs, au cœur du projet politique de Mimi2024, se présentent comme des piliers essentiels pour l’avenir du pays.

Le candidat de l’ex-PASTEF, bénéficiaire de ce soutien de taille, se voit ainsi renforcé dans sa campagne électorale. Les partisans de cette alliance espèrent que cette décision contribuera à mobiliser un soutien accru en faveur du candidat soutenu par Aminata Touré. Dans cette dynamique, la présidente du Mouvement pour l’intégrité, le mérite et l’indépendance appelle tous les responsables, militants et sympathisants de Mimi2024 à redoubler d’efforts pour assurer une large victoire du candidat de l’ex-PASTEF le soir du 25 février 2024.

L’annonce de ce soutien politique laisse présager des développements importants dans les jours à venir, marquant un moment clé dans la course à la Présidentielle 2024 et suscitant des réflexions approfondies sur les orientations politiques et les alliances en jeu.

Urgent- Usa : L’ancien lutteur Dieuf-Dieul porte plainte contre le mari de Amina Poté, Malick pour escroquerie…

Malick Fall, mari de la célèbre animatrice, qui vit actuellement au Sénégal est dans de sales draps.

Dans une vidéo virale sur les réseaux sociaux, l’ancien lutteur, Dieuf Dieul basé aux Usa l’accuse d’escroquerie. D’ailleurs selon lui, il devait être présent au tribunal pour solder ses comptes avec eux par rapport à des plaintes sur une affaire d’argent.

Ecoutez les détails partagés sur la page Tik Tok Lamb Diaspora

Tentative de meurtre sur un enfant à Touba : L’auteur avoue sans motif apparent

A. Dieng, un marchand ambulant de Diourbel, en garde à vue pour avoir tenté d’égorger le petit M. Mbacké, fils d’un chef religieux à Touba.

Le commissariat spécial de Touba détient actuellement A. Dieng, un marchand ambulant de 27 ans domicilié à Diourbel, pour tentative de meurtre sur M. Mbacké, un enfant de 6 ans et fils d’un chef religieux. Selon nos sources, l’auteur a avoué son crime sans pouvoir fournir de motif apparent lors de son interrogatoire.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que A. Dieng fréquentait le domicile familial de la victime. Profitant des préparatifs de la prière du vendredi à 14 h, il a emmené l’enfant dans un bâtiment inachevé du quartier Darou Miname. C’est là qu’il a tenté d’égorger le garçon, tranchant la partie postérieure de son cou. Heureusement, M. Mbacké a réussi à s’échapper, ensanglanté, et a couru dans la rue à la recherche d’aide.

C’est sur son chemin vers la mosquée que C. Fall a croisé le petit M. Mbacké. Se rendant compte de la gravité de la situation, il a poursuivi A. Dieng avec l’aide de quelques voisins, parvenant à l’interpeller. Ligoté, le suspect a été roué de coups avant l’intervention des forces de l’ordre.

La perquisition du bâtiment inachevé a révélé un couteau de cuisine et des traces de sang, corroborant ainsi la version du jeune Mbacké. Actuellement hospitalisé, la victime présente une blessure apparente à la partie postérieure du cou. Selon une source médicale, le pronostic vital de M. Mbacké n’est plus engagé.

L’enquête se poursuit pour comprendre les motivations de l’agresseur et déterminer s’il a agi seul ou en complicité. La communauté locale reste sous le choc face à cette tentative de meurtre sur un enfant au sein de la ville sainte de Touba.

Lancement Officiel du Projet Natur’elles à Ziguinchor : Une Initiative Cruciale pour la Lutte contre les Changements Climatiques

Ziguinchor, le 26 janvier 2024 – Le projet Natur’elles, axé sur la lutte contre les changements climatiques dans la région de Ziguinchor, a été officiellement lancé aujourd’hui à travers un comité régional de développement. Dirigé par l’adjoint au gouverneur de Ziguinchor en charge des affaires administratives, Sidi Guissé Diongue, le lancement a rassemblé les parties prenantes et marque le début d’une initiative majeure.

Le projet Natur’elles vise à adresser plusieurs enjeux cruciaux dans la région, en mettant particulièrement l’accent sur les zones à mangroves. Sidi Guissé Diongue souligne l’importance du projet en mettant en avant ses objectifs majeurs : « Le renforcement des activités génératrices de revenus pour les bénéficiaires, la restauration écologique, et l’amélioration de la gouvernance dans les écosystèmes à mangroves. »

Le projet cible directement huit mille personnes, dont six mille femmes, et vise une population indirecte de quatre-vingt-cinq mille personnes réparties dans cent vingt-trois villages. Avec un financement global de neuf milliards de francs CFA sur trois ans, provenant de l’Agence mondiale du Canada, le projet s’engage dans des actions de régénération, de conservation, et de reboisement.

L’organisation SOCDEVI, en partenariat avec la Direction des Aires Marines Communautaires Protégées du ministère de l’Environnement et le gouvernement canadien, sera responsable de l’exécution du projet Natur’elles. Le coordonnateur du projet, Sérigne Mamadou Ciss, détaille les sous-objectifs du projet, notamment la restauration des écosystèmes, l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles, et la valorisation des produits de la mangrove pour renforcer l’autonomie économique des femmes.

Au-delà des enjeux écologiques, Natur’elles aspire à améliorer les conditions de vie des communautés locales. Le projet intervient dans les écosystèmes de mangroves du Delta du Sine Saloum et de la région de la Casamance, représentant une initiative d’une importance capitale dans la lutte contre les changements climatiques et pour le bien-être des populations locales.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Non à la mise à mort du Conseil constitutionnel et au report des élections

Par le Prof Mary Teuw NIANE

Après les multiples rumeurs, les indiscrétions dans la presse, les phrases énigmatiques de politiciens en mission, les ballons de sonde lancés par des opposants en mission commandée, voici qu’arrivent l’heure de vérité et le coup de poker pour d’un coup ramasser la mise totale: discréditer et humilier le Conseil constitutionnel, le dissoudre et reporter sine die les élections.

En effet le régime est complètement fâché avec la publication par le Conseil constitutionnel de la liste définitive des vingt (20) candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Les tenants du pouvoir savent que cette configuration conduira à la victoire inéluctable du candidat du Président Oumane Sonko (PROS) dès le premier tour.

Ces derniers temps la presse sénégalaise a laissé apparaître le dilemme du régime : arrêter le processus électoral ou bien attendre la victoire du candidat de PROS pour ensuite procéder à un coup d’État constitutionnel afin de l’empêcher d’exercer le pouvoir que le suffrage universel lui a valablement donné.

Sans aucun doute, l’expérience du Front islamique pour le Salut (FIS) algérien a été largement ausculté avec tous les risques que cela comporte.

En effet, en Algérie, après la victoire du Front islamique pour le Salut (FIS), pour l’empêcher de gouverner, il y eut un coup d’État militaire suivi d’une chasse aux sorcières qui a éradiqué ce parti.

Évidemment le pouvoir ne veut pas prendre le risque d’avoir un coup d’État qui ne peut être que dévastateur dans une zone sahélienne où les militaires sont entrain de remettre en cause la main mise politique française au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

C’est pourquoi il faut absolument arrêter le processus électoral.

Que faire disait Lénine ?

Le problème du pouvoir est triple.

Premièrement, une partie de la nomenclatura de l’APR, particulièrement celle proche de la Première Dame considère que le Président de la République a fait un mauvais choix de candidat en investissant le Premier Ministre Amadou Ba dont ils doutent de sa loyauté et de sa capacité à gagner les élections.

Certains d’ailleurs insinuent que si jamais il y avait un second tour, il pourrait même ne pas atteindre le score lui permettant d’y accéder.

C’est pourquoi ils sont aujourd’hui nombreux au sein de l’APR à soutenir ouvertement ou à attendre le moment opportun pour soutenir particulièrement le candidat Mouhamed Boun Abdallah Dionne ou même les candidats Aly NGouille Ndiaye et Mame Boye Diao.

Le discours constant du Ministre Mame Mbaye Niang n’est que l’expression de la lutte mortelle en cours au sein du pouvoir entre les pro-Amadou Ba et les anti-Amadou Ba.

La question est devenue vitale.

Comment assurer la survie du pouvoir de Macky Sall?

C’est sans doute la raison pour laquelle la guillotine du Président n’a pas osé, cette fois-ci, couper la tête de Mame Mbaye Niang. À moins que ce qui se sussure ne soit vraie que le Ministre exprimerait les états d’âme du clan de la Première Dame.

En tout état de cause le régime est aujourd’hui totalement divisé, qu’il n’a aucun espoir de garder le pouvoir si le processus électoral en cours aboutit à des élections libres et transparentes le 25 février 2024.

Le clan des anti-Amadou Ba rêve d’un report des élections pour lui permettre de remettre en cause cette candidature qui le dérange complètement.

Deuxièmement, le Conseil constitutionnel a lâché une grosse bombe politique à fragmentation en publiant sa liste définitive des vingt (20) candidats.

Le Conseil constitutionnel a fâché définitivement le pouvoir.

Non seulement il n’a pas éliminé les indésirables mais il a commis un dégât collatéral en invalidant la candidature du Président Karim Wade ce qui aggrave considérablement la posture électorale du candidat du Président Macky Sall et de manière générale rend définitivement impossible une victoire du pouvoir.

Le Conseil constitutionnel a divisé les voix de la majorité en validant les candidatures de Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Aly Ngouille Ndiaye et Mame Boye Diao ce qui réduit irrémédiablement les suffrages du candidat Amadou Ba.

Les dernières élections législatives ont montré combien les suffrages de BBY se sont comprimés.

Le Conseil constitutionnel en validant la candidature des indésirables, Diomaye Faye, Cheikh Tidiane Dièye et Habib Sy a donné à PROS la possibilité de désigner le candidat que les innommables proposent et de remporter haut la main la mise électorale le 25 février 2024.

Enfin, troisièmement, le Conseil constitutionnel en invalidant la candidature du Président Karim Wade a mis son électorat contestataire à la disposition de l’opposition radicale renforçant ainsi sa victoire dès le premier tour.

Il faut souligner que certaines franges du pouvoir, déboussolées par le risque de défaite de leur candidat, soupçonnent contre toute logique le Président Karim Wade d’être un possible plan B caché du Président Macky Sall.

En définitive, le Conseil constitutionnel est de fait devenu incontrôlable, insaisissable, totalement fou, alors que jusque là ses prises de décisions agréaient joyeusement le pouvoir.

Le Conseil constitutionnel en publiant sa liste définitive a-t-il seulement dit le droit?

Ou bien a-t-il voulu exprimé, dans un dernier sursaut d’orgueil, sa libération totale et définitive de l’étreinte du pouvoir ?

Dans tous les cas, le Conseil constitutionnel a posé volontairement ou involontairement un acte téméraire de défiance vis-à-vis du pouvoir.

Le pouvoir ne peut laisser passer cette situation.

Il faut trouver une manière subtile d’arrêter le processus électoral ainsi pouvoir reporter les élections.

Le pouvoir pourra alors prendre le temps nécessaire pour inverser la situation électorale comme en Guinée lors du second tour de l’élection présidentielle entre Alpha Condé et Cellou Dalin Diallo pour organiser le vote des citoyens à son profit.

Il ne faut surtout pas que l’idée de report vienne du pouvoir.

D’autres, de la société civile, des leaders se réclamant de l’opposition, des journalistes, des experts étrangers pourraient s’en charger.

Il y a encore plus subtil, saisir au vol les multiples errements du processus électoral brandis par un candidat ou des groupes de candidats lésés pour en faire l’arme fatale pour stopper le processus électoral.

Le pouvoir semble se diriger avec la probable mise en place de la Commission d’enquête parlementaire demandée par le PDS vers le discrédit, l’humiliation revancharde et la mise à mort volontaire ou forcée du Conseil constitutionnel.

Cette liquidation programmée, du fait du ralliement du groupe BBY, stoppera le processus électoral.

En effet, le pouvoir saisit cette requête légitime du PDS de création d’une commission d’enquête parlementaire pour en faire l’outil de mise à mort du Conseil constitutionnel.

Le Sénégal entrera alors définitivement dans l’ère de l’illégalité constitutionnelle, de la prolongation illégale du mandat présidentiel et qui sait, d’une nouvelle troisième candidature ?

Nous devons être vigilants, ce qui se passe, à quelques semaines du 25 février 2024, n’est pas anodin.

C’est une tentative délibérée du pouvoir de voler la victoire au peuple.

Nous devons de toutes nos forces refuser l’arrêt du processus électoral et le report des élections.

Non à la tentative de coup d’État institutionnel !

Je vous souhaite une excellente journée sous la protection divine. Juma Mubaarak.

NB: l’expression « le candidat désigné par PROS » désigne simplement le candidat des innommables.

Dakar, vendredi 26 janvier 2024
Prof Mary Teuw Niane

KARIM MEÏSSA WADE: Pourquoi tant d’injustices ?

Par Hussein BA

L’oubli, tel que nous l’enseigne la sagesse antique, est la ruse du diable, tandis que la négligence serait la complice du destin.
Dans le temps long des épreuves interminables subies par le fils unique d’Abdoulaye Wade, l’oubli, qui saisit les âmes pures, et la négligence, qui visite les esprits justes, se complètent et se conjuguent pour conforter le déroulement implacable d’un agenda hostile sans précédent.

Voici donc l’histoire d’une adversité tenace contre un homme, une soif inextinguible de vengeance, incompréhensible de prime abord, qui se nourrit, au fond, d’un complexe atavique, avide de revanche politique.

Souvenons-nous en ! Dès le lendemain du départ du président Abdoulaye Wade du pouvoir, une mécanique de neutralisation de son fils est mise en place. Sur les centaines de ministres et directeurs généraux qui ont servi le régime libéral, seule une personne est désignée à la vindicte populaire, sous le faux prétexte de reddition des comptes. Evidemment !

Pour faire le boulot, une vieille Cour est ressuscitée : la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI). Était-il poursuivi pour « détournement » ? Pour « vol » ? Pour « blanchiment » ? « Corruption » ou « escroquerie » ? Rien de tout cela ! Il était poursuivi pour « enrichissement illicite », selon un principe de procédure inique et unique à travers le monde, en vertu duquel la Cour vous dit : « Cette maison, qui coûte tant, selon nos propres et souverains calculs, est à vous. Allez ! Donnez-nous la preuve que c’est faux ! Sinon … ». Le fameux principe, juridiquement malsain, du renversement de la charge de la preuve.
Normalement, c’est à l’accusation d’apporter la véracité de ses accusations, le bien-fondé de sa poursuite et les preuves confondantes dont elle dispose. Pire encore : le malheureux condamné n’a pas le droit de faire appel. En revanche, l’Etat peut le faire en cas d’acquittement de l’accusé !
En considérant les procédures vicieuses de cette fameuse CREI, qui ont généré ces manquements grotesques, tous les actes et décisions qui en sont issus sont définitivement frappés du double sceau de l’infamie judiciaire et de la caducité morale. Seuls les injustes, parmi la nation, voudront encore s’en servir pour accabler ses victimes. A la suite d’un simulacre de procès, Karim Wade purgera une longue peine, la plus longue de notre histoire politique contemporaine après celle du président Mamadou Dia.

Après la grâce, l’exil forcé !
Après une grâce présidentielle, ce fut l’exil forcé. Certains « héros » des salons et autres velléitaires du monde digital ont eu le culot de se demander : Pourquoi a-t-il accepté l’exil ? Il devait résister ! Quoi ! Que pouvait faire un prisonnier solitaire face à une volonté martiale d’un pouvoir résolu à le mettre en dehors du pays ? Un pouvoir qui, pour donner un cachet confidentiel à son opération nocturne, ira jusqu’à bloquer l’accès à internet. Même les lampadaires des rues, où devait passer l’infortuné prisonnier, étaient tous éteints pour le priver ne serait-ce que de quelques instants de sympathie des passants.

Seigneur ! J’ai beau scruter, avec une honnête acuité, le panorama de clichés qui submerge ce destin politique provisoirement contrarié, je n’y distingue point que des tâches sombres d’injustices criardes et assumées ! Et pourtant ! Ce qui est extraordinaire dans cette aventure hors du commun, c’est la capacité de pardon de la victime. Par exemple : Dès qu’il a appris le décès du juge Henri Grégoire Diop, président de la CREI, qui l’avait lourdement condamné, il s’en était fortement ému et avait envoyé une délégation auprès de la famille éplorée pour présenter ses condoléances.

Vous imaginez l’émotion et la surprise de la famille du défunt magistrat ! A ceux qui avaient voulu médiatiser cette démarche, il leur avait demandé de s’en abstenir, par décence, car il ne voulait pas que son geste humain fût interprété comme une opération politicienne opportuniste.

Telle est l’une des facettes de ce candidat injustement recalé dans une ambiance de joies contenues de nombreux adversaires et de faux alliés.

Tant que l’exilé Karim Wade était ce taiseux digne, lointain, inoffensif, chaque camp politique au pays utilisait son cas comme argument dans son combat. Certains magnifiaient ainsi sa « posture républicaine » d’avoir répondu à la justice de son pays, pour mieux mettre négativement en relief le comportement de ceux qui défient cette même justice. En face, on n’hésitait pas à mettre en exergue son exemple et son innocence pour mieux étayer la théorie des complots politiques visant l’élimination systématique des opposants.

Karim doit revenir au bercail…
Au fur et à mesure que sa candidature à la présidentielle devenait une menace électorale plus proche, plus tangible, les avis changeaient. Les vieilles antiennes méchantes ressortaient pour le discréditer. Tel est le parcours atypique d’un concitoyen, martyr de la politique, dont beaucoup jugent la carrière et le comportement sans la moindre objectivité.

Il lui reste maintenant la détermination d’un vrai choix, face aux nombreuses options qui s’offrent à lui. S’il opte pour le combat politique, sa présence au pays devient indispensable. Elle doit être plus régulière et ses interactions avec la presse nationale encore plus vivantes. Une presse nationale qui n’est ni passionnément adhésive ni viscéralement hostile à son égard. Elle a fait preuve d’une étonnante factualité, d’une indifférence par défaut.

Dans un pays aussi profond et complexe qu’est le Sénégal, le pouvoir ne s’acquiert pas comme un plat servi, même si l’on est fils de … La conquête du pouvoir, ici comme ailleurs, est une quête passionnante, un combat continu, un exercice d’humilité et de proximité.
Pour toutes ces raisons, Karim Wade doit revenir au bercail ! Ne serait-ce que pour consoler les nombreux partisans encore sous le choc et ensuite peser lourdement sur les élections, d’une manière ou d’une autre. C’est une question de devoir, de cohérence et de conscience.

Par Hussein BA

Un pays irréel !

Par Mame Gor NGOM-Journaliste

Aux premières heures de la deuxième alternance, c’est le Pds et Karim Wade qu’on accusait d’avoir mal acquis des biens. Wade fils a été arrêté, jugé, condamné, absous et exilé.

Aux dernières heures de la deuxième alternance avec Macky, c’est le Pds et Karim qui accusent des juges d’avoir mal acquis des biens pour les écarter de la course à la présidentielle.

Entre-temps, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) ressuscitée en 2012 pour les délinquants de l’ancien régime, est tuée et enterrée après en avoir fini avec la tête de gondole de la traque et quelques lampions.

Les corps de contrôle chargés de surveiller les gouvernants actuels publient parcimonieusement des rapports accablants qui finissent dans les tiroirs. Les valeurs sont chahutées, les voleurs récompensés.

Si à quelques jours d’une présidentielle tant attendue, notre Assemblée si auguste s’apprête, de façon expéditive, à se pencher sur une histoire de membres du Conseil constitutionnel qui seraient corrompus, c’est la consécration d’une gestion ni sobre ni vertueuse. Un jeu de dupes dangereux qui enfonce davantage notre démocratie mal en point et nous expose à tous les excès.

Nous avons vécu alternativement la tragédie et la comédie tout au long de ces douze ans. L’irréel et le loufoque. Nous ne sommes pas manifestement au bout de nos peines avec cette histoire de « Sages» qui seraient si peu recommandables. Pardonnez l’oxymore.

Cheikh Tidiane Coulibaly connu pour sa respectabilité, -Directeur de Cabinet du ministre d’État Abdoulaye Wade dans le gouvernement d’Abdou Diouf en 1991- et Cheikh Ndiaye seraient corrompus pour que le fils de Wade ne participe pas au scrutin du 25 février 2024. Qui aurait intérêt à les soudoyer ? Pourquoi réellement ?
Karim Wade et son parti ont donné des pistes. Karim quoi !

miimrèew

Affaire des Commandos Marins Disparus en Mer : Des Accusations Lourdes Pèsent sur l’Équipage du Navire Suspect

Dans une affaire troublante qui a émergé le 5 janvier dernier au large de Dakar, cinq commandos marins ont mystérieusement disparu lors d’une intervention en haute mer contre un navire suspecté de trafic international de stupéfiants. Les récents développements mettent en lumière des charges graves contre l’équipage du navire, entraînant des arrestations et des révélations choquantes.

Six Syriens, deux Colombiens, un Vénézuélien et un Équatorien composent l’équipage actuellement écroué. Ils font face à une série d’accusations, dont l’association de malfaiteurs, les homicides avec guet apens sur des militaires, les tentatives d’assassinat, la participation à un groupe criminel organisé, le trafic international de drogue et la navigation irrégulière.

L’enquête, menée par la Section de recherches (Sr), a mis à jour des détails troublants. La version du capitaine syrien, suggérant une « défaillance de l’hélice », a été démystifiée. Les enquêteurs ont établi que le navire a été délibérément saboté par les trafiquants pour le faire couler, emportant avec lui la cargaison de drogue au moment de l’intervention des commandos de la marine.

La chronologie des événements révèle une tactique machiavélique. Le Syrien Dib Alturc, sur le pont, a simulé une crise pour retarder l’action des militaires, anticipant qu’ils lui porteraient secours. Cela a créé l’opportunité pour d’autres membres de l’équipage dans la cale d’ouvrir les vannes, accélérant ainsi le chavirement du navire.

Par ailleurs, un mandat d’arrêt international a été émis contre K. O. Daha, propriétaire du navire en cause, le « Vienna » battant pavillon vénézuélien. Cette mesure souligne l’ampleur de la responsabilité recherchée dans cette affaire complexe.

Le président sénégalais, Macky Sall, a exprimé sa reconnaissance envers les commandos marins disparus en rendant un vibrant hommage lors de la réception du patrouilleur « Niani » cette semaine. Cette affaire continue de captiver l’attention, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés ceux qui luttent contre les réseaux criminels opérant en haute mer.

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24
🔴 Corruption Présumée au Conseil constitutionnel Sénégalais: Enquête Parle-men-taire autorisée

Suppression énigmatique d’un post par le député Cheikh Oumar Sy: révélations ou anticipations, Que nous cache -t-il?

Le député Cheikh Oumar Sy, acteur politique sénégalais, se trouve au centre de controverses suite à une publication énigmatique sur Facebook, rapidement supprimée après quelques minutes de mise en ligne. La publication, initialement titrée « Après l’acte 1 raté du report par les ‘Recalés’, L’Acte 2 du report à travers un scandale présumé de corruption au niveau du Conseil Constitutionnel », a soulevé des questions sur les intentions et les préoccupations du député.


Le message, bien que fugace, a suscité l’attention de nombreux internautes et a conduit à des spéculations sur les possibles révélations ou anticipations de Cheikh Oumar Sy concernant des événements politiques à venir. Dans la publication, des allégations de manœuvres cousues de fil blanc à l’Assemblée nationale sont évoquées, avec une mise en garde contre des conclusions déjà préparées pour une commission d’enquête parlementaire.


La question centrale qui se pose est la raison pour laquelle le député a choisi de supprimer rapidement cette publication. Les raisons derrière cette action demeurent inconnues, mais cela a conduit à une augmentation des interrogations et des spéculations parmi le public.


Les allégations de manœuvres politiques à l’Assemblée nationale suggèrent une situation tendue au sein du paysage politique sénégalais. Les déclarations selon lesquelles des conclusions de la commission d’enquête parlementaire sont déjà ficelées soulèvent des inquiétudes quant à la transparence et à l’équité du processus en cours.


Il est important de noter que ces informations sont basées sur une publication éphémère sur les réseaux sociaux et nécessitent une vérification auprès de sources officielles et de médias locaux pour obtenir une image plus précise et complète de la situation.


Dans ce climat politique incertain, il est crucial de suivre de près les développements ultérieurs, en gardant à l’esprit la nécessité d’une information fiable et vérifiée pour comprendre pleinement les enjeux et les implications de ces événements

Global Com Triomphe dans le Litige des Fanzones Face à la RTS et SD Consulting

Le tribunal de commerce hors classe de Dakar a rendu une décision cruciale aujourd’hui à midi, autorisant la société Global Com à organiser des fanzones sur l’ensemble du territoire sénégalais dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations. Cette décision met fin à un litige juridique entre Global Com, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) et SD Consulting.

Le conflit juridique a éclaté lorsque la RTS et SD Consulting ont affirmé détenir un droit exclusif pour l’installation de fanzones pendant la Coupe d’Afrique des Nations, suscitant ainsi une confrontation avec Global Com. Les enjeux étaient importants, non seulement pour les parties concernées, mais aussi pour les supporters sénégalais qui attendaient avec impatience la mise en place de ces espaces dédiés pour suivre les matchs de la compétition continentale.

Le juge des référés du tribunal de commerce hors classe de Dakar a tranché en faveur de Global Com, autorisant ainsi la société à organiser des fanzones sur tout le territoire sénégalais. Cette décision a été saluée par Global Com, qui a exprimé sa volonté de fournir une expérience immersive et passionnante aux supporters tout au long du tournoi.

La décision du tribunal met fin à l’opposition de la RTS et de SD Consulting, qui ont soutenu avoir des droits exclusifs sur les fanzones. Cela ouvre la voie à la mise en œuvre des plans de Global Com pour ces espaces de rassemblement dédiés au football.

Bien que cette décision soit un triomphe pour Global Com, des réactions sont attendues de la part de la RTS et de SD Consulting. La manière dont ces entreprises réagiront à la décision du tribunal pourrait influencer l’atmosphère autour de l’organisation des fanzones.

Le litige a soulevé des questions importantes sur la concurrence entre les entreprises privées et les institutions publiques dans le domaine de l’organisation d’événements. Les répercussions de cette décision sur la manière dont de futurs événements seront planifiés et exécutés au Sénégal restent un sujet de discussion.

Avec l’autorisation en main, Global Com se concentrera maintenant sur les préparatifs concrets pour offrir aux supporters sénégalais une expérience inoubliable pendant la Coupe d’Afrique des Nations.

La décision du tribunal de commerce marque un tournant dans cette bataille juridique, permettant à Global Com de concrétiser ses plans pour les fanzones. L’histoire continue d’illustrer les dynamiques complexes entre les acteurs privés et publics dans le paysage événementiel sénégalais. Les prochains développements et réactions des parties concernées seront scrutés de près par le public et les observateurs de l’industrie.

Stratégie Politique d’Ousmane Sonko : Une Pluralité de Candidatures pour un Projet Commun

Ousmane Sonko, leader de l’ex-parti Pastef et figure majeure de l’opposition sénégalaise, a récemment dévoilé une stratégie politique audacieuse en prévision des élections présidentielles de 2024. Cette stratégie, centrée sur la pluralité de candidatures au service d’un projet politique commun, a suscité un débat animé quant à ses implications sur le paysage politique sénégalais.

Alors que le Sénégal se prépare pour les élections présidentielles, le système de parrainage demeure un élément clé du processus électoral. Chaque candidat doit recueillir un nombre spécifique de parrainages pour valider sa candidature, ajoutant une dimension stratégique à la compétition politique.

Sonko a choisi d’aborder le défi du parrainage de manière novatrice. Dans une vidéo récemment publiée, il a expliqué sa stratégie consistant à encourager une pluralité de candidatures au sein de son mouvement politique. Si des obstacles l’empêchent de se présenter, une équipe de militants et d’alliés serait sélectionnée pour représenter son projet politique.

La sélection des candidats ne serait pas arbitraire, mais basée sur la capacité des individus à défendre les idées et les valeurs du mouvement de Sonko. Cette approche vise à assurer la continuité de son projet politique, même en l’absence de sa propre candidature.

La vidéo expose trois scénarios post-parrainage. Le premier impliquerait un retrait collectif des candidats, laissant un seul candidat en lice. La deuxième option consisterait à ce que tous les candidats participent à l’élection tout en collaborant pour faire gagner celui qui serait désigné pour « porter le projet ». La troisième option serait le maintien de la compétition entre tous les candidats sélectionnés.

Une part importante de la déclaration de Sonko a été consacrée à l’appel à une collaboration étroite avec toutes les franges de l’opposition. Il a souligné la nécessité de surmonter les divergences au sein de l’opposition pour renverser le régime en place.

Bien que la stratégie ait été exposée en détail, Sonko n’a pas encore annoncé le nom du candidat qui « portera le projet ». Il a promis que cette révélation se ferait au « moment opportun ». L’engagement sans faille de tous les militants et alliés est souligné comme étant essentiel à la réussite de cette stratégie.

La stratégie de Sonko a suscité des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Certains l’ont saluée comme une approche innovante pour renforcer son influence, tandis que d’autres ont exprimé des réserves quant à la complexité et aux risques associés à une telle pluralité de candidatures.

Alors que les élections approchent, l’évolution de cette stratégie et ses implications sur le résultat final seront suivies de près. Ousmane Sonko émerge comme un acteur central dans le paysage politique sénégalais, apportant une dynamique nouvelle et suscitant un intérêt considérable.

CAN 2024: les tops et les flops du premier tour de la compétition

Le premier tour de cette Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire est terminé, et c’est donc l’heure d’un premier bilan. De la qualification in extremis des Éléphants à l’épatant parcours de la Guinée équatoriale, en passant par le sérieux sénégalais et le spectacle offensif délivré, retrouvez les tops et les flops du premier tour de la CAN 2024.

LES TOPS

Le Sénégal et le Maroc au rendez-vous

Champion d’Afrique en titre, le Sénégal n’a pas tremblé lors de ce premier tour. Sûr de leurs forces, sereins et concentrés, les Lions de la Teranga ont tenu leur rang, tordant le cou aux destins funestes de précédents champions de ces dernières années. Aliou Cissé et ses hommes ont même réalisé un carton plein – trois matches, trois victoires –, le seul de ce premier tour. Mention aussi pour le Maroc, demi-finaliste du dernier Mondial et logiquement désigné parmi les favoris de cette CAN. Les Lions de l’Atlas ont pris 7 points sur 9 et seront plus que jamais attendus.

Les « petites équipes » créent la surprise

Il y a les favoris d’un côté et de l’autre les « petites équipes » que l’on n’attendait pas. En premier lieu le Cap-Vert qui s’est offert la première place du groupe B. Les Requins Bleus ont battu le Ghana et le Mozambique et tenu la dragée haute à l’Egypte en obtenant un match nul. Premiers qualifiés pour la phase finale de la compétition, les Capverdiens affronteront la Mauritanie en huitième de finale. Des Mourabitounes qui ont aussi fait sensation dans cette compétition en décrochant la première victoire de leur histoire dans une CAN et par la même occasion leur première qualification en huitièmes. Même chose pour la Namibie qui a remporté la première victoire de son histoire face à la Tunisie et qui affrontera l’Angola, qui a brillamment décroché la première place du groupe D, en huitièmes.

Une avalanche de buts et du spectacle

On a vibré durant la première phase de la compétition. Seulement trois rencontres se sont achevées sur un 0-0. Les artificiers ont fait parler la poudre avec 89 buts marqués en 36 matches (2,47 buts/match en moyenne) ; à titre de comparaison, 100 buts furent inscrits sur toute la CAN 2022 au Cameroun. Certaines rencontres de la troisième et dernière journée resteront dans les mémoires, comme la résurrection camerounaise face à la Gambie, le retour du Mozambique face au Ghana, les dernières minutes suffocantes entre le Cap-Vert et l’Égypte, la qualification historique de la Mauritanie contre l’Algérie…

Du public dans les stades

C’est souvent le point noir des Championnats d’Afrique des nations : la faible affluence dans les stades en dehors des matches du pays hôte. Force est de constater que cette édition 2024, a su remédier au problème. Malgré un petit retard à l’allumage et une polémique sur l’affluence et la vente de billets lors des premiers matches de la compétition, le public est au rendez-vous. Les matches ne se jouent pas à guichet fermés mais les stades sont en général au trois quart pleins, du jamais vu ou presque pour une CAN.

L’étonnante Guinée équatoriale et son meilleur buteur Emilio Nsue

C’est sans doute l’une des sensations de cette CAN. La Guinée équatoriale a réussir l’exploit de terminer première du groupe A devant le Nigeria et la Côte d’Ivoire. Le tout avec la manière puisque les Équato-guinéens ont inscrit neuf buts en trois matches portés par leur buteur de 34 ans qui évolue habituellement en troisième division espagnole. Déjà auteur de cinq réalisations, Emilio Nsue est en tête du classement des buteurs. Le Nzalang nacional a par ailleurs réussi la prouesse de battre la Côte d’Ivoire 4 à 0 dans un match incroyable qui a bien failli coûter sa place en huitième aux Éléphants. Prochaine étape pour Nsue et ses coéquipiers : la Guinée contre qui elle jouera sa place en quart de finale le 28 janvier prochain.

LES FLOPS

La Côte d’Ivoire humiliée

Alors qu’elle avait plutôt bien démarré sa CAN en l’emportant 2-0 face à la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire a complètement loupé ses deux derniers matches. Incapable de revenir au score face au Nigeria, les Éléphants ont connu une humiliation totale face à la Guinée équatoriale en passant à côté d’un match qu’elle a perdu 4 à 0 chez elle face à son public. Une déroute qui a coûté son poste au sélectionneur français Jean-Louis Gasset, remplacé par son adjoint Emerse Faé pour le reste de la compétition. Qualifiés in extremis en tant que meilleurs troisièmes, les Ivoiriens font figure de miraculés mais auront-ils les ressources mentales nécessaires pour le huitième de finale qui les attend face au Sénégal, champion d’Afrique en titre et vainqueur de ses trois matches de poule ?

L’Algérie et Belmadi à côté de la plaque

Il paraît loin, le temps où les Fennecs régnaient sur l’Afrique. C’était en 2019, et depuis, l’Algérie va bien mal. Sortis au premier tour de la CAN 2022, éliminés sur le fil de la course à la Coupe du monde 2022, les Verts prennent à nouveau la porte après trois matches de cette CAN 2024. Djamel Belmadi, le bouillant sélectionneur, n’a plus les mots ni la formule pour faire gagner l’Algérie. Le technicien s’est surtout illustré en se querellant avec la presse. Après la défaite fatale contre la Mauritanie, l’homme qui a dirigé les Fennecs pendant six années a laissé sa place. Son successeur devra rebâtir une équipe fatiguée par ces échecs récents.

La Tunisie inoffensive

Un petit but, c’est tout ce que la Tunisie aura été capable d’offrir au public en l’espace de trois matches. Les Aigles de Carthage se sont montrés complètement incapables d’emballer le moindre match. Défaits 1-0 par la Namibie, les Tunisiens ont arraché le match nul face au mali 1-1 mais ils ont été muselés par l’Afrique du Sud 0-0 dans un match qui leur aurait pourtant permis de se qualifier en cas de victoire. Le sélectionneur Jalel Kadri a remis sa démission après l’élimination de son équipe.

Le Ghana se saborde

Habitué à jouer les premiers rôles, le Ghana rentre dans le rang. Deux ans après la gifle reçue au Cameroun (élimination au premier tour), les Black Stars revivent le même cauchemar en Côte d’Ivoire, avec en prime cette impression d’avoir creusé leur propre tombe. Battus sur le fil par le Cap-Vert, neutralisés par l’Égypte, les Ghanéens ont craqué dans le money time face au modeste Mozambique ; alors qu’ils menaient 2-0, les frères Ayew et leurs coéquipiers ont été rejoints dans le temps additionnel. Deux points au compteur, c’est trop peu pour se hisser parmi les meilleurs troisièmes. Sans surprise, l’entraîneur Chris Hughton a été remercié. Et le Ghana doit à nouveau tout revoir de fond en comble.

La quête du Graal contrariée de Mo Salah

Devenu roi avec Liverpool, Mohamed Salah court toujours après la consécration continentale avec l’Égypte. Deux fois déjà, il a échoué en finale. À 31 ans, l’attaquant ne veut plus passer à côté de la CAN. Mais cette édition ivoirienne commence mal pour lui. Buteur sur penalty lors du premier match, le Pharaon a été touché aux ischio-jambiers lors de la deuxième rencontre. Une blessure qui pourrait le priver du reste de la compétition, selon les dires de son club de Liverpool, qui préfèrerait le faire revenir au Royaume-Uni pour qu’il s’y soigne.

Entraînement des Lions : Un absent de taille noté

La préparation de l’équipe nationale du Sénégal pour le huitième de finale de la CAN-2023 a débuté jeudi en vue du match contre la Côte d’Ivoire prévu lundi à 20 h au stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro. Cependant, la séance d’entraînement a été marquée par l’absence du milieu de terrain Pape Guèye.

Titulaire lors des trois matchs du Sénégal, Pape Guèye a été touché au mollet lors du match contre la Guinée, comme l’avait annoncé Aliou Cissé en conférence de presse. Il avait été remplacé par Cheikhou Kouyaté. L’équipe médicale des Lions travaille sans relâche pour remettre le joueur en forme avant le prochain match crucial de la compétition. L’entraîneur Aliou Cissé surveille de près la situation et prendra la meilleure décision pour aligner une équipe compétitive contre la Côte d’Ivoire.

L’Union africaine proclame 2024 « Année de l’éducation

L’Union africaine (UA) a annoncé que l’année 2024 sera consacrée à l’éducation, appelant les dirigeants à accélérer les progrès vers la réalisation de l’Objectif de développement durable 4 (ODD4).

Dans un communiqué conjoint, l’Unicef et l’UNESCO ont souligné que la mission commune avec l’UA vise à concrétiser les engagements de haut niveau pris lors du Sommet sur la transformation de l’éducation en septembre 2022. L’objectif est de doter les apprenants africains des compétences, des valeurs, des attitudes et des connaissances essentielles pour une intégration réussie dans la société et un avenir prometteur.

Les deux agences ont exhorté les gouvernements et les partenaires à redoubler d’efforts pour promouvoir un financement public équitable de l’éducation, en mettant l’accent sur les enfants les plus vulnérables. L’objectif global est de réduire les disparités entre les apprenants et d’atteindre une couverture universelle, soulignant que les pays investissant dans un apprentissage de qualité connaissent moins de conflits et une augmentation de la sécurité.

Cet appel à l’action a été soutenu par diverses organisations et institutions internationales, dont l’ONU, soulignant l’urgence et l’importance d’un effort collaboratif pour transformer l’éducation, la rendre inclusive, axée sur la paix et résiliente face aux défis du 21e siècle.

CAN 2023 : Aliou Cissé et Lamine Camara brillent et sont distingués par la CAF

L’équipe nationale du Sénégal, dirigée par Aliou Cissé, fait sensation à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023, affirmant sa position dominante lors de la phase de groupes. Avec une performance parfaite de trois victoires en trois matchs, huit buts marqués et seulement un encaissé, les Lions du Sénégal se démarquent comme l’une des équipes les plus redoutables du tournoi.

À la suite de ces phases de poule impressionnantes, la Confédération Africaine de Football (CAF) a rendu hommage aux acteurs clés qui ont contribué au succès de l’équipe sénégalaise. Aliou Cissé, le sélectionneur des Lions, a été honoré du titre de meilleur entraîneur des phases de groupe, reconnaissant ainsi sa gestion tactique exceptionnelle et son rôle dans les performances de l’équipe.

Un autre talent sénégalais a été mis en lumière, en la personne de Lamine Camara. Le jeune milieu de terrain s’est vu décerner le titre de meilleur jeune joueur de la compétition, une distinction méritée pour ses deux buts marqués au cours des trois premiers matchs de la CAN 2023.

Cette reconnaissance de la CAF souligne non seulement la puissance collective de l’équipe sénégalaise, mais met également en avant les individus qui se sont distingués par leurs performances exceptionnelles. Alors que la compétition progresse, les Lions du Sénégal restent l’une des équipes à surveiller, portées par la vision et le leadership d’Aliou Cissé et le talent prometteur de joueurs comme Lamine Camara.

La Fédération française ouverte à l’idée de prêter Hervé Renard à la Côte d’Ivoire pour la CAN

La Fédération ivoirienne de football explore une option inédite pour renforcer son équipe nationale de football lors de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) actuelle. Selon des informations de L’Equipe, la Fédération souhaite obtenir un « prêt » d’Hervé Renard, actuellement sous contrat avec l’équipe de France féminine jusqu’à la fin de l’été 2024.

La situation est inhabituelle, car cela impliquerait qu’un entraîneur soit « prêté » par une fédération à une autre pour une compétition internationale en cours. En l’occurrence, la Fédération ivoirienne de football espère que Hervé Renard prendra en charge la sélection ivoirienne pour le reste de la CAN, remplaçant ainsi Jean-Louis Gasset, récemment écarté après une phase de groupes difficile.

La proposition n’est pas de résilier le contrat d’Hervé Renard avec l’équipe de France féminine, mais plutôt d’obtenir une autorisation spéciale pour qu’il assume temporairement les responsabilités d’entraîneur de la Côte d’Ivoire. Actuellement, Hervé Renard est sous contrat avec la Fédération française de football (FFF) jusqu’à la fin de l’été 2024, ce qui rend cette demande d’emprunt assez inhabituelle.

Des discussions sont en cours entre les fédérations ivoirienne et française pour concrétiser cette proposition. Une réunion s’est déroulée au siège de la FFF pour évaluer la faisabilité de cette demande. À ce jour, la Fédération ivoirienne n’a pas reçu de réponse négative de la part de la FFF, ouvrant la possibilité pour Hervé Renard de rejoindre la Côte d’Ivoire pour la suite de la compétition.

La présidence de la République ivoirienne s’est également impliquée d’un point de vue diplomatique pour tenter de convaincre Hervé Renard de rejoindre la sélection ivoirienne. Les discussions se poursuivent, et pour l’instant, Hervé Renard n’a pas fait de commentaires publics sur cette demande surprenante.

L’issue de cette situation reste incertaine, mais l’idée d’un prêt d’entraîneur entre deux fédérations nationales marque une innovation dans le monde du football international. La Côte d’Ivoire, en quête de renforts pour améliorer ses performances dans la CAN en cours, espère que cette démarche atypique se concrétisera.

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