Taxation du Tabac : Le Sénégal encore loin des 70% recommandés par l’OMS

Le Sénégal fait face à un défi majeur en matière de taxation du tabac, alors que le pays reste loin des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Actuellement fixée à seulement 23%, la taxe sur le prix du tabac est loin du seuil recommandé de 70% par l’OMS. Cette situation soulève des préoccupations quant aux effets nocifs du tabac sur la santé publique et appelle à une action urgente.

Lors d’un récent atelier d’échanges organisé par le projet de plaidoyer pour la taxation du tabac au Sénégal (TTAA), en collaboration avec l’association des journalistes en santé population et développement (AJSPD), le coordinateur régional de l’ONG Campaign for Tobacco Free Kids (CTFK), Bamba Sagna, a souligné l’importance d’augmenter la taxe sur le tabac. Cette augmentation vise non seulement à dissuader les usagers, mais aussi à financer la lutte antitabac et à contribuer à la prise en charge des maladies non transmissibles associées à la consommation de tabac.

La mise en place de mesures efficaces de taxation du tabac est essentielle pour répondre aux objectifs de santé publique. En effet, la taxation du tabac est reconnue comme l’une des stratégies les plus efficaces pour réduire la consommation de tabac et ses effets néfastes sur la santé. Dans ce contexte, la Convention Cadre pour la Lutte Anti-tabac (CCLAT), entrée en vigueur en 2005, vise à réduire le coût de la santé et l’impact économique du tabac à travers le monde.

Le projet Plaidoyer pour la Taxation du Tabac (TTAA), piloté par le forum civil et soutenu par Tax Justice Network Africa (TJNA), s’inscrit dans cette dynamique de lutte antitabac en Afrique. Avec des pays comme le Kenya et le Ghana déjà engagés, l’initiative vise à augmenter efficacement la taxe sur le tabac pour réduire la consommation, augmenter les ressources fiscales de l’État et diminuer le coût de la santé publique.

Cependant, malgré les efforts déployés, des défis persistent au Sénégal. Outre la faible base fiscale, les lacunes de la politique fiscale actuelle, notamment en ce qui concerne la taxe de type ad valorem, sont pointées du doigt par Bamba Sagna. Celui-ci recommande l’application de directives spécifiques de la CEDEAO, une taxation spécifique basée sur la quantité et une augmentation annuelle du taux d’imposition pour suivre l’inflation et les revenus.

Bien que le Sénégal ait adopté des lois et des instruments de lutte antitabac, tels que le Programme National de Lutte contre le Tabagisme (PNLT) et le Comité National de Lutte contre le Tabagisme (CNLT), des lacunes subsistent en ce qui concerne l’aspect financier de la lutte. L’application d’une taxe ad valorem sur la cigarette, bien que présente, n’a pas eu l’effet dissuasif escompté en raison de son faible impact sur le prix du tabac.

L’augmentation de la taxe sur le tabac demeure une priorité pour le Sénégal dans sa lutte contre les méfaits du tabagisme. Il est impératif de renforcer les mesures de taxation du tabac pour protéger la santé publique, réduire la consommation de tabac et mobiliser des ressources pour la prise en charge des maladies associées.

Ngaparou : 63 Migrants Interpellés par la Gendarmerie, dont 58 Maliens

La Gendarmerie nationale, en réponse aux directives du Haut Commandement, a intensifié ses efforts de surveillance pour lutter contre l’émigration clandestine. C’est dans ce contexte qu’une opération de grande envergure a été menée par la Brigade de Proximité de Ngaparou, relevant de la compagnie de Mbour, afin de contrecarrer une tentative d’embarcation clandestine vers l’Espagne.

Au cours de cette opération nocturne menée dans la nuit du 5 avril 2024, les gendarmes ont réussi à intercepter un groupe de 63 individus se préparant à embarquer. Parmi eux, on dénombre 58 ressortissants maliens ainsi que cinq citoyens sénégalais, tous aspirant à une vie meilleure ailleurs. Il est à noter que parmi les personnes interpellées, treize femmes et trois enfants ont été identifiés.

Cette action déterminée de la gendarmerie s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large visant à démanteler les réseaux impliqués dans le trafic d’êtres humains. Les autorités restent fermement engagées à poursuivre tous les individus associés à cette forme de criminalité organisée.

Ce coup de filet crucial découle de l’exploitation efficace d’informations fournies concernant un projet de voyage clandestin dans la région de la Petite-Côte. Il témoigne de la vigilance et de la détermination des forces de l’ordre à prévenir les risques pour la sécurité des personnes impliquées dans de telles activités dangereuses.

Alors que l’enquête se poursuit pour identifier tous les complices et démanteler davantage de réseaux de trafic humain, cette opération souligne l’importance de la coopération internationale et des efforts conjoints pour combattre l’émigration clandestine et assurer la sécurité et le bien-être de tous.

ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO: Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement

Le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et le chef de Gouvernement, Ousmane Sonko, reste dans la dynamique de se débarrasser des spectres laissés par le régime sortant. C’est ainsi que des profils écartés par celui-ci ont été à nouveau enrôlés dans le nouveau Gouvernement.

La nomination par le Premier ministre Ousmane Sonko de personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine, ainsi que le procureur Ousmane Diagne, pour occuper des postes ministériels clés, souligne l’importance accordée à l’expérience et à la réputation dans le nouveau gouvernement. Par ailleurs, il ressort de cette formation du tout premier Gouvernement du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, le retour aux affaires d’importantes personnalités étatiques écartées par le chef de l’Etat sortant, Macky Sall.

Certainement, la réintégration de Jean Baptiste Tine et Ousmane Diagne dans le gouvernement Sonko 1, est significative, car ils avaient été démis de leurs fonctions en raison d’implications dans des affaires judiciaires liées à Ousmane Sonko lorsqu’il était dans l’opposition.

Cette décision indique une volonté du 5e président de la République et de chef de Gouvernement de reconnaître leur expérience et leurs rôles joués dans la litte de Pastef.

La réintégration du général de corps d’armée Jean Baptiste Tine dans un rôle clé dans le domaine de la sécurité publique est notable, surtout après avoir été envoyé à la retraite prématurément en raison d’une enquête liée à l’affaire Sweet Beauté. Cette décision suggère une confiance renouvelée en ses compétences et en son expérience dans le domaine de la sécurité. Ceci reflète aussi la volonté du gouvernement de garantir une gestion efficace et sécuritaire des affaires publiques.

La nomination du procureur Ousmane Diagne en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux dans le nouveau gouvernement met en avant sa réputation de rigueur et d’intégrité. Malgré sa destitution par le président précédent, Macky Sall, et son remplacement par Serigne Bassirou Gueye, cette nomination suggère que le gouvernement actuel reconnaît ses compétences et son engagement envers l’application stricte de la loi. Son expérience en tant que procureur de la République laisse entrevoir une continuation de cette rigueur dans son nouveau rôle ministériel, ce qui pourrait contribuer à renforcer le système judiciaire et à promouvoir l’état de droit au Sénégal.

L’avocat général de la Cour Suprême a en effet refusé de condamner Ousmane Sonko sur la requête en annulation de la décision du juge Sabassy Faye, qui avait été déposée par l’agent judiciaire de l’État. Le procureur général a recommandé le rejet de cette requête en raison de plusieurs irrégularités dans le dossier, le déclarant non fondé. Cette décision met en exergue l’importance du respect des procédures légales et de l’application impartiale de la loi, renforçant ainsi la confiance dans le système judiciaire.

S’agissant du Général Birame Diop, il est important de clarifier les fausses rumeurs le concernant, notamment celles qui circulaient lors des manifestations de 2021. En réalité, le général n’a pas été démis de ses fonctions à cette époque. Il était plutôt parti à la retraite. Avant cela, il a occupé des postes de haute responsabilité en tant que conseiller militaire du département des opérations de paix de l’ONU. Il dispose, entre autres, d’une expérience significative en tant que chef adjoint puis chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC) entre 2002 et 2003. En outre, il a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic Change de 2009 à 2013. Le général Diop est un professionnel aguerri, diplômé de prestigieuses institutions telles que l’École royale de l’air du Maroc, l’Université de l’air des États-Unis et l’École de guerre de la France. Il maîtrise également couramment l’anglais et le français, ce qui souligne son profil international et son expertise dans le domaine militaire.

Ce magistrat de haut rang aura une tâche ardue mais cruciale devant lui. Sa connaissance aiguë du système judiciaire lui confère les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les réformes judiciaires proposées dans le projet largement présenté aux Sénégalais. En tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux, il sera chargé de veiller à ce que ces réformes soient mises en place de manière efficace et équitable. Cela nécessitera une gestion rigoureuse et une coordination avec les différentes institutions judiciaires et les parties prenantes concernées. Son expérience et son engagement envers l’intégrité du système judiciaire seront essentiels pour garantir l’accès à la justice et le respect des droits fondamentaux des citoyens.

Ces choix reflètent l’engagement du Gouvernement envers une gouvernance efficace et intègre au Sénégal. De telles nominations démontrent une volonté de renforcer la sécurité et l’intégrité du système judiciaire au Sénégal. En choisissant des personnalités respectées et expérimentées, telles que les généraux Birame Diop et Jean Baptiste Tine ainsi que le procureur Ousmane Diagne, le président Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko montrent leur engagement envers une gouvernance efficace et transparente. Les nominations de ces figures clés dans les domaines de la sécurité et de la justice reflètent une orientation vers une approche rigoureuse et déterminée pour faire face aux défis actuels et mettre en œuvre des réformes importantes. En consolidant ces secteurs cruciaux, le gouvernement cherche à garantir la stabilité et le développement durable du pays.

Le chef de l’État, par le biais de son chef de Gouvernement, a également insisté sur la nécessité pour ses ministres, à qui, il accorde un mois, pour démissionner de leurs postes électifs afin d’éviter les conflits d’intérêts.

Lutte contre la corruption : dix rapports attendus sur la table de Bassirou Diomaye Faye

Dans une démonstration claire de son engagement à éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, le président sénégalais nouvellement élu, Bassirou Diomaye Faye, a promis de mettre à disposition du public dix rapports produits par divers organes de contrôle. Ces rapports, élaborés par des entités telles que l’Inspection générale d’État (IGE), l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) et la Cour des comptes, révéleront les possibles actes de corruption et de malversation qui ont eu lieu sous le régime précédent.

Selon les informations fournies par le quotidien Source A, ces rapports, pour la plupart en attente depuis plusieurs années, ont été produits par différentes institutions chargées de surveiller les activités gouvernementales et de contrôler l’utilisation des fonds publics. L’IGE devrait rendre publics quatre rapports couvrant les années 2020 à 2023, tandis que l’OFNAC devrait publier deux rapports pour les années 2022 et 2023. De plus, la Cour des comptes, qui n’a pas rendu de rapports depuis cinq ans, devrait également présenter ses conclusions.

Cette initiative marque un tournant significatif dans la lutte contre la corruption au Sénégal, affirmant l’engagement ferme du nouveau gouvernement à promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En mettant en lumière les pratiques présumées de corruption et de malversation, ces rapports permettront non seulement de tenir les responsables pour leurs actes, mais aussi de restaurer la confiance du public dans les institutions démocratiques du pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye, dans son discours prononcé à la Nation le 3 avril, a souligné l’importance de cette démarche dans la réalisation de ses objectifs prioritaires, notamment la lutte contre la corruption, la refonte des institutions et la promotion de la transparence. En rendant ces rapports accessibles au public, le gouvernement démontre son engagement à travailler en collaboration avec la population pour garantir un gouvernement responsable et éthique.

Cette annonce suscite des attentes élevées quant aux révélations potentielles sur les pratiques de corruption passées, tout en soulignant la volonté du nouveau gouvernement de créer un environnement où la responsabilité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales. En fin de compte, la publication de ces rapports marque une étape cruciale vers une gouvernance plus transparente et responsable au Sénégal.

MUTÉE PAR DIATARA POUR SON MILITANTISME « PASTÉFIEN » : Khady Diène Gaye devient la 1ère ministre des Sports

L’annonce de la composition du nouveau Gouvernement du Sénégal a été faite hier, vendredi, dans la soirée, par le Premier ministre Ousmane Sonko, nommé le 3 avril dernier.

La véritable surprise a été la nomination de Khady Diène Gaye à la tête du ministère des Sports, marquant ainsi une première dans l’histoire du pays. Madame Gaye devient ainsi la 29e ministre des Sports du Sénégal, succédant à Mame Mbaye Niang, qui occupait ce poste lors du mandat de Macky Sall.

Cerise sur le gâteau ! En plus de ce ministère, elle aura également la responsabilité de diriger les ministères de la Jeunesse et de la Culture. Son objectif sera d’exécuter le programme sportif de la coalition Diomaye Président, avec des réformes prévues telles que la mise en place d’un nouveau code du sport et l’amélioration de l’accès au sport à travers le pays.

Avec une expérience significative en tant qu’inspectrice de la Jeunesse et des Sports depuis les années 2000, elle est une femme du sérail. Diplômée en droit de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, elle a ensuite réussi le concours de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Populaire et du Sport (INSEPS), devenant ainsi inspectrice de la Jeunesse et des Sports. Son parcours l’a conduite à occuper différents postes au sein du ministère des sports, plus précisément à la Direction de la formation et de la coopération en qualité d’inspectrice régionale des Sports à Dakar. Ensuite, elle avait été affectée à Kaolack par le ministre des Sports de l’époque, Yankhoba Diatara, à cause de son militantisme assumé au sein de Pastef.

Khady Diène Gaye est bien ancrée dans le domaine des Sports. Elle ne se trouve nullement en terrain inconnu puisqu’elle va continuer à nager dans son domaine d’expertise.

La native de Joal porte fièrement le nom de sa grand-mère maternelle. Son mariage à un colonel des Douanes, qui est également un intellectuel reconnu, marque davantage son engagement dans des cercles influents. À cet effet, son leadership sera crucial pour mettre en œuvre le programme sportif de la coalition Diomaye Président, qui a remporté la dernière présidentielle.

Les changements attendus dans le programme sportif de la coalition Diomaye Président comprennent la refonte de la Charte du Sport de 1984, avec la mise en place d’un nouveau code du sport et l’établissement d’un cadre juridique solide. En plus de cela, des réformes visant à faciliter la pratique du sport de haut niveau et à rendre le sport accessible à tous sur l’ensemble du territoire sont également prévues. Ces initiatives sont cruciales pour promouvoir le développement du sport au Sénégal et pour encourager la participation de tous les citoyens à des activités sportives.

Madame Khady Diène Gaye a été nommée à la tête du ministère des Sports du Sénégal, marquant ainsi une première dans l’histoire de notre pays.

Avec son expérience en tant qu’inspectrice de la jeunesse et des sports, ainsi que sa formation en droit, la nouvelle cheffe du département des Sports est très aguerrie pour ce poste.

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24 – FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE SONKO : Les « exclus » du régime de Macky Sall croquent dans le gâteau

Le Dakarois Quotidien N°149 – du 06 ET 07/04/24
🔴 ÉCARTÉS PAR MACKY POUR LEURS « ACCOINTANCES » AVEC SONKO : Le général Tine et le procureur Diagne, gratifiés dans le nouveau gouvernement .

Kaolack : L’OCRTIS Frappe Fort, Déjoue un Trafic de Chanvre Indien

Un récent succès dans la lutte contre le trafic de drogue a été réalisé par la Direction de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) à travers son unité basée à Kaolack. Les efforts soutenus de la Brigade Régionale des Stupéfiants (BRS) du Saloum ont permis de démanteler un vaste réseau de trafic de chanvre indien, aboutissant à l’arrestation de deux trafiquants en possession de 200 kg de cette substance illicite.

Le coup de filet a été réalisé grâce à une coordination efficace et à une enquête minutieuse menée par les agents de l’OCRTIS de Kaolack. Alertés par des renseignements sur un trafic intensif de drogue entre Porokhane et la frontière sénégalo-gambienne, les forces de l’ordre ont déployé un dispositif de surveillance autour du village de Keur Nala.

Cette mission de filature a porté ses fruits lorsque les policiers ont intercepté huit colis contenant un total de 200 kg de chanvre indien, ainsi que les deux individus impliqués dans le trafic, identifiés comme L. Sow et B. Diallo, tous deux cultivateurs. Les deux suspects ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête.

Cette saisie significative est le résultat d’une collaboration étroite entre les forces de l’ordre et les autorités locales, mettant en lumière l’engagement ferme du gouvernement sénégalais dans la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. L’OCRTIS et ses unités régionales continuent de jouer un rôle crucial dans la préservation de la sécurité publique et de la santé de la population en démantelant ces réseaux criminels et en saisissant des substances illicites.

Mountaga Diao : À la Tête du Tourisme et de l’Artisanat, un Expert aux Compétences Multiples

Dans le nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Faye, une décision stratégique a été prise de réunir les portefeuilles du Tourisme et de l’Artisanat sous une même autorité ministérielle. Cette décision met en lumière l’importance accordée à ces deux secteurs clés de l’économie nationale. C’est ainsi que Mountaga Diao a été nommé à la tête de ce ministère vital, avec la mission de relever les défis auxquels sont confrontés ces secteurs dynamiques.

Mountaga Diao apporte une expertise diversifiée à ce rôle. En tant qu’économiste et planificateur de profession, ainsi que professeur d’économie et de mathématiques, il possède une compréhension approfondie des mécanismes économiques et des modèles de développement. Sa spécialisation en réinstallation et en résilience économique souligne son engagement envers des solutions durables et innovantes face aux défis socio-économiques.

Son sens de la responsabilité et son engagement désintéressé sont des traits qui le distinguent et qui seront sans aucun doute des atouts précieux alors qu’il s’attelle à sa nouvelle mission. La tâche qui l’attend est de redorer le blason d’un secteur artisanal riche en créativité mais parfois confronté à des défis structurels.

Mountaga Diao est perçu comme un leader capable de guider ces deux secteurs vers de nouveaux sommets de réussite. Sa nomination est accueillie avec optimisme, tant par les acteurs du tourisme que par les artisans, qui voient en lui un champion de leurs intérêts et un catalyseur de développement pour leurs industries respectives.

Alors que le pays aspire à renforcer son attractivité touristique et à valoriser son riche patrimoine artisanal, Mountaga Diao est appelé à jouer un rôle crucial dans la réalisation de ces objectifs ambitieux. Sa nomination incarne l’espoir d’un avenir prospère pour ces secteurs clés de l’économie sénégalaise.

Mabouba Diagne : Une Figure d’Expertise Internationale à la Tête du Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

Le gouvernement Sonko 1 a annoncé la nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Souveraineté alimentaire, une décision qui souligne l’importance accordée au secteur agricole dans le programme gouvernemental. Mabouba Diagne apporte une vaste expérience internationale dans le domaine financier et du développement, qui devrait enrichir son rôle de dirigeant dans ce ministère crucial.

Avec 29 années d’expérience dans diverses régions d’Afrique, Mabouba Diagne a consolidé sa réputation en tant que banquier d’investissement et de développement. Avant d’occuper ce poste ministériel, il a occupé des postes de responsabilité à la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), où il a été vice-président chargé des finances et des services institutionnels.

Sa carrière l’a également mené à des postes de direction régionale à la Trade & Development Bank, basée au Kenya, où il a joué un rôle clé dans la couverture et la structuration des transactions dans plusieurs pays africains, notamment l’île Maurice, les Comores, les Seychelles, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Soudan, le Soudan du Sud, le Mozambique et l’Angola.

Les qualifications académiques de Mabouba Diagne reflètent également son engagement envers l’excellence et le savoir. Titulaire d’un doctorat en gestion financière et en optimisation de portefeuille de l’Université de Kaiserautern en Allemagne, ainsi que d’une maîtrise en mathématiques financières de la même université, il a également obtenu une maîtrise en mathématiques appliquées et en informatique de l’Université Gaston Berger (UGB) au Sénégal.

En plus de ses diplômes académiques, Mabouba Diagne a enrichi son expertise en obtenant un diplôme de troisième cycle du Centre International de Physique Théorique Professeur Abdou Salam des Nations Unies à Trieste en Italie, illustrant son engagement envers l’apprentissage continu et l’excellence professionnelle.

La nomination de Mabouba Diagne à la tête du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage est perçue comme une étape cruciale dans la consolidation des politiques agricoles et alimentaires du gouvernement. Son expérience, son expertise et son dévouement à la cause du développement devraient contribuer de manière significative à la croissance et à la durabilité du secteur agricole au Sénégal.

Cheikh Diba : Un Familiarisé des Finances à la Tête du Ministère des Finances et du Budget

La nomination de Cheikh Diba en tant que nouveau ministre des Finances et du Budget n’est pas seulement une transition dans sa carrière, mais plutôt une progression naturelle dans un domaine qu’il connaît intimement. Avec une expérience considérable dans le secteur financier, Cheikh Diba entre dans son nouveau rôle avec une profonde compréhension des défis et des responsabilités qui l’attendent.

Avant d’occuper ce poste prestigieux, Cheikh Diba a occupé le poste de conseiller spécial d’Amadou Ba au ministère des Finances et du Budget pendant de nombreuses années. Cette expérience lui a permis de se familiariser avec les rouages complexes de l’administration financière et de contribuer activement aux négociations internationales ainsi qu’à la planification minutieuse du budget national.

Son ascension dans le département des Finances n’est pas le fruit du hasard ; elle est le résultat de son dévouement, de son expertise et de son engagement envers le service public. Son implication dans toutes les phases du processus budgétaire, y compris les longues heures de travail et les nuits de préparation, témoigne de son dévouement envers la gestion financière responsable et transparente.

En tant qu’inspecteur des impôts et domaines, tout comme le Premier Ministre et le Président de la République, Cheikh Diba apporte une perspective unique à son nouveau rôle. Sa connaissance approfondie des questions fiscales et budgétaires sera un atout précieux alors qu’il dirige le ministère des Finances et du Budget dans un contexte économique et financier complexe.

La nomination de Cheikh Diba est perçue comme une reconnaissance de son expertise et de son engagement envers le service public. Avec lui à la barre, le ministère des Finances et du Budget est entre de bonnes mains, prêt à relever les défis et à poursuivre la croissance économique et le développement durable du pays.

Daouda Ngom : Un Expert de l’Environnement à la Tête du Ministère

Le gouvernement du Président Bassirou Diomaye Faye a annoncé la nomination de Daouda Ngom, un éminent expert en écologie appliquée, en tant que ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Cette décision, prise le vendredi 5 avril 2024, place un spécialiste chevronné à la barre pour guider les politiques environnementales du pays.

Daouda Ngom possède un curriculum vitae impressionnant, étant professeur titulaire d’écologie appliquée et responsable du Laboratoire d’Ecologie et d’Ecohydrologie au sein du département de biologie végétale de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Son expérience académique et son engagement dans la recherche le positionnent comme une autorité dans son domaine.

En tant qu’expert consultant en environnement et membre du groupe de travail technique de l’Unesco sur le zonage des réserves de biosphère, Daouda Ngom apporte une perspective précieuse à son nouveau rôle ministériel. Sa familiarité avec les enjeux environnementaux nationaux et internationaux sera un atout majeur dans la formulation et la mise en œuvre de politiques efficaces de préservation de l’environnement et de transition écologique.

La nomination de Daouda Ngom est saluée comme une décision judicieuse, plaçant un professionnel compétent dans un poste clé pour répondre aux défis environnementaux contemporains. Son engagement en faveur de la durabilité et de la préservation de la biodiversité sera certainement mis à profit pour faire avancer l’agenda environnemental du gouvernement.

En succédant à Alioune Ndoye, Daouda Ngom prend les rênes avec une expérience solide et une compréhension approfondie des questions environnementales. Sa nomination est un signe encourageant pour ceux qui militent en faveur de politiques écologiques et durables, soulignant l’importance de placer des experts qualifiés aux postes clés du gouvernement pour relever les défis du XXIe siècle.

Touba sous le Choc : Un Menuisier Poignardé Mortellement, le Meurtrier en Fuite

Une atmosphère de chagrin et de consternation enveloppe le quartier Paléne de Touba suite à un acte de violence tragique qui a coûté la vie à un jeune menuisier ce vendredi. L’incident a laissé la communauté en état de choc alors que l’auteur du crime demeure en fuite, laissant derrière lui un tableau de désolation.

Les événements se sont déroulés à Penthioum Paléne, où une altercation a tourné au drame. Un individu du nom de Fallou, dont les détails demeurent encore flous, a violemment attaqué Thierno Marone, un menuisier de seulement 22 ans, le poignardant dans le dos. Malgré les efforts pour le sauver, Marone a succombé à ses blessures, laissant la communauté sous le choc et le deuil.

Le meurtrier, armé d’un couteau, a également blessé un carreleur qui tentait de venir en aide à Marone. Ce dernier, identifié par les initiales S.M.D, a heureusement survécu à l’attaque avec des blessures légères, mais l’horreur de la situation reste palpable.

Le commissariat spécial de Touba a été alerté de la tragédie vers 19 heures et a rapidement dépêché des agents sur les lieux du crime. Malgré leurs efforts, le meurtrier était déjà en fuite, laissant derrière lui une scène de chaos et de deuil.

Des témoins présents sur les lieux ont décrit la violence de l’attaque, soulignant la brutalité de l’acte et la rapidité avec laquelle le meurtrier a réussi à s’échapper. Les autorités locales, sous la direction du commissaire Diégane Sène, ont intensifié leurs efforts pour retrouver le suspect et garantir que justice soit rendue pour cette tragédie impensable.

En attendant, la communauté de Touba pleure la perte de Thierno Marone, un jeune talent prometteur dont la vie a été tragiquement interrompue. Son décès laisse un vide douloureux dans le quartier Paléne, rappelant à tous la fragilité de la vie et l’importance de la sécurité communautaire.

Ousmane Diagne nommé Ministre de la Justice : Une Figure de l’Indépendance au Parquet à la Tête des Réformes

Dans une annonce qui a captivé l’attention du public, l’ancien procureur Ousmane Diagne a été nommé à la tête du ministère de la Justice, chargé de conduire les réformes majeures annoncées par le Chef de l’État dans ce secteur crucial. Déjà présent au sein du gouvernement précédent, Diagne avait occupé le poste de Garde des Sceaux dans le gouvernement Sonko 1.

Ousmane Diagne est réputé pour son indépendance d’esprit lorsqu’il était au Parquet, une qualité qui a probablement joué un rôle déterminant dans sa nomination. Sa tâche principale sera de « redorer le blason » de l’institution judiciaire, comme l’a souligné Diomaye Faye, un observateur attentif des affaires publiques.

L’institution judiciaire a été l’objet de critiques constantes, en raison de divers problèmes allant de la lenteur des procédures à des accusations de partialité. La nomination de Diagne est donc perçue comme un pas vers la réforme et l’amélioration de la crédibilité du système judiciaire.

Sa réputation d’indépendance et son expérience passée en font un choix logique pour mener à bien cette entreprise ambitieuse. Cependant, il ne fait aucun doute que sa mission sera immense, avec des attentes élevées de la part du public et de la classe politique.

Les prochaines actions de Diagne en tant que ministre de la Justice seront scrutées de près, alors que les citoyens espèrent des changements concrets et durables dans le fonctionnement de l’appareil judiciaire. La réussite de sa mission pourrait avoir un impact significatif sur la confiance du public dans le système judiciaire et, par extension, sur la stabilité et la justice sociales dans le pays.

El Malick Ndiaye Nomme Ministre des Transports : Un Choix Surprenant pour Certains

Au sein du nouveau gouvernement, dirigé par Sonko, une nomination a suscité des réactions mitigées : celle d’El Malick Ndiaye à la tête du département des Transports. Alors que certains anticipaient sa nomination au ministère de la Communication, en raison de son rôle en tant que secrétaire national chargé de la communication au sein de Pastef, sa nouvelle responsabilité a surpris bon nombre d’observateurs politiques.

El Malick Ndiaye, déjà ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens dans le gouvernement précédent, apporte une expertise significative dans le domaine. Peu de gens savent que Ndiaye possède une expérience professionnelle dans le secteur aéroportuaire, en plus d’être un professionnel certifié du Commerce International et de la Logistique.

Cette nomination a soulevé des questions quant aux motivations derrière ce choix apparemment inattendu. Certains spéculent sur les besoins du gouvernement en matière de compétences techniques spécifiques dans le secteur des transports, tandis que d’autres y voient peut-être une tentative de diversification des responsabilités ministérielles au sein du cabinet.

Quoi qu’il en soit, El Malick Ndiaye se retrouve désormais face à un défi de taille en tant que ministre des Transports. Son expérience antérieure dans le domaine lui confère une base solide, mais il devra également faire face à des attentes élevées de la part du public et du gouvernement en matière de développement et de gestion des infrastructures de transport.

L’avenir de son mandat sera scruté de près, alors que les citoyens s’attendent à des progrès tangibles dans un domaine aussi vital pour l’économie et la connectivité nationale.

La liste complète des membres du gouvernement

Sur proposition du Premier Ministre, un gouvernement constitué de 25 ministres et de 5 secrétaires d’État a été constitué ce vendredi, comme l’a annoncé le Secrétaire général de la Présidence de la République, Oumar Samba Ba.
 

GOUVERNEMENT DU SENEGAL DU 5 AVRIL 2024

Monsieur Ousmane SONKO : Premier Ministre

MINISTRES :

1. Madame Yacine FALL : Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères ;

2. Général (2S) Birame DIOP : Ministre des Forces armées ;

3. Monsieur Ousmane DIAGNE : Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

4. Général (2S) Jean Baptiste TINE : Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ;

5. Monsieur Birame Soulèye DIOP : Ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;

6. Monsieur Abdourahmane SARR : Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération ;

7. Monsieur Cheikh DIBA : Ministre des Finances et du Budget ;

8. Monsieur Malick NDIAYE : Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens ;

9. Monsieur Daouda NGOM : Ministre de l’Environnement et de la Transition Écologique ;

10. Monsieur Amadou Moustapha Njekk SARRE : Ministre de la Formation professionnelle, Porteparole du Gouvernement.

11. Monsieur Cheikh Tidiane DIEYE : Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

12. Monsieur Alioune SALL : Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique ;

13. Monsieur El Hadj Abdourahmane DIOUF : Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ;

14. Monsieur Serigne Guèye DIOP : Ministre de l’Industrie et du Commerce ;

15. Madame Fatou DIOUF : Ministre des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires ;

16. Madame Maïmouna DIEYE : Ministre de la Famille et des Solidarités ;

17. Monsieur Yankoba DIEME : Ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions ;

18. Monsieur Balla Moussa FOFANA : Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des territoires ;

19. Monsieur Moustapha Mamba GUIRASSY : Ministre de l’Éducation nationale ;

20. Monsieur Ibrahim SY : Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

21. Monsieur Olivier BOUCAL : Ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public ;

22. Madame Khady Diène GAYE : Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture ;

23. Monsieur Mabouba DIAGNE : Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage ;

24. Monsieur Alioune DIONE : Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire ;

25. Monsieur Mountaga DIAO : Ministre du Tourisme et de l’Artisanat.

SECRETAIRES D’ETAT

1. Monsieur Amadou Chérif DIOUF : Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur ;

2. Monsieur Ibrahima THIAM : Secrétaire d’État au Développement des Petites et moyennes industries ;

3. Monsieur Momath Talla NDAO : Secrétaire d’État à l’Urbanisme et au Logement ;

4. Monsieur Alpha BA : Secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan ;

5. Monsieur Bacary SARR : Secrétaire d’État à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine

Olivier Boucal : Nouveau Ministre de la Fonction Publique

Olivier Boucal, précédemment inspecteur du Trésor et responsable du parti Pastef à Goudomp, a récemment été nommé ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public. Cette nomination survient après sa libération de prison en mars dernier, mettant fin à une détention de neuf mois.

La trajectoire d’Olivier Boucal est marquée par une série d’événements qui ont attiré l’attention publique. Son parcours, de l’inspection du Trésor à la tête du ministère de la Fonction publique, reflète une transition remarquable dans le paysage politique et administratif sénégalais.

Avant sa nomination, Boucal était connu pour son engagement au sein du parti Pastef à Goudomp, où il occupait des fonctions de responsabilité. Son implication politique et ses positions sur les questions socio-économiques ont suscité des débats et des controverses dans la sphère politique locale.

Sa libération de prison en mars dernier a été accueillie avec une attention particulière. Son retour sur la scène politique, cette fois-ci au sein du gouvernement, a été interprété comme un signe de changement et de réconciliation dans le pays.

En tant que nouveau ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Boucal fait face à des défis importants. La gestion efficace de la fonction publique et la mise en œuvre de réformes significatives pourraient avoir un impact profond sur l’administration gouvernementale et sur la vie des citoyens sénégalais.

Sa nomination suscite également des questions sur les implications politiques et les dynamiques de pouvoir au sein du gouvernement. Le fait qu’un ancien membre de l’opposition occupe désormais un poste clé dans l’administration soulève des espoirs mais aussi des préoccupations quant à la stabilité politique et à la capacité du gouvernement à répondre aux attentes du public.

Dans les semaines à venir, l’attention sera certainement concentrée sur les actions et les initiatives de Boucal en tant que ministre de la Fonction publique. Son parcours inhabituel, marqué par des rebondissements et des controverses, continuera à susciter l’intérêt et à stimuler le débat dans les cercles politiques et au sein de la société sénégalaise.

Maïmouna Dieye nommée Ministre de la Famille et des Solidarités : Une Figure Engagée au Service de la Communauté

Maïmouna Dieye, maire de la commune de Patte d’Oie et présidente du mouvement des Femmes du parti Pastef, a été nommée ministre de la Famille et des Solidarités dans le premier gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Cette nomination marque une reconnaissance de son engagement envers les questions sociales et de son dévouement envers la communauté.

En prenant la tête du ministère de la Famille et des Solidarités, Maïmouna Dieye aura pour mission de promouvoir le bien-être des familles sénégalaises et de renforcer les mécanismes de solidarité sociale dans le pays. Son expérience en tant que maire et son engagement envers les femmes et les familles lui confèrent une perspective unique pour aborder les défis liés à la protection sociale, à l’accès aux services sociaux de base et à la promotion de l’inclusion sociale.

Cependant, sa nomination s’accompagne d’une exigence : celle de quitter sa fonction de maire dans un délai d’un mois si elle souhaite rester à la tête du ministère. Cette mesure souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par Ousmane Sonko.

Maïmouna Dieye représente une voix forte et engagée au sein du gouvernement, mettant en avant les préoccupations des femmes, des familles et des groupes marginalisés. Son leadership sera crucial pour élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes qui répondent aux besoins de ces populations vulnérables et qui favorisent leur autonomisation et leur inclusion sociale.

Moustapha Mamba Guirassy nommé Ministre de l’Éducation Nationale : Un Retour aux Affaires Publiques

Ancien ministre sous la présidence d’Abdoulaye Wade de 2009 à 2012, Moustapha Mamba Guirassy fait un retour remarqué dans l’arène politique en étant nommé à la tête du ministère de l’Éducation Nationale dans le gouvernement dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye.

Moustapha Mamba Guirassy apporte avec lui une expérience précieuse dans le domaine de l’éducation, ayant été fondateur du groupe Institut Africain de Management (IAM). Cette expérience dans le secteur privé pourrait lui permettre d’apporter un regard neuf et des idées novatrices à la tête du ministère de l’Éducation Nationale.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’éducation est un enjeu crucial pour le développement du pays. En tant que ministre de l’Éducation Nationale, Moustapha Mamba Guirassy sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à améliorer la qualité de l’enseignement, à promouvoir l’accès à l’éducation pour tous les citoyens sénégalais et à renforcer le système éducatif dans son ensemble.

Son retour aux affaires publiques est accueilli avec intérêt et attentes, alors que le secteur de l’éducation est confronté à divers défis, notamment en termes d’infrastructures, de ressources humaines et de qualité de l’enseignement. Sa connaissance du secteur, combinée à sa vision stratégique, sera essentielle pour élaborer et mettre en œuvre des politiques éducatives efficaces et adaptées aux besoins du pays.

En fin de compte, la nomination de Moustapha Mamba Guirassy à la tête du ministère de l’Éducation Nationale marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et offre une opportunité de contribuer de manière significative à l’amélioration de l’éducation au Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour faire progresser le système éducatif du pays.

Alioune Sall nommé Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique

Le député Alioune Sall, connu pour son travail au sein du parti Pastef, a été nommé ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique dans le nouveau gouvernement. Cette nomination marque une étape importante dans sa carrière politique et témoigne de la confiance placée en lui par le Premier ministre Ousmane Sonko.

Alioune Sall est un membre éminent du parti Pastef, ayant été découvert par le grand public lors de la quatorzième législature en tant que député de la diaspora. Sa nomination à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique démontre la volonté du gouvernement de mettre en avant des personnalités compétentes et dynamiques pour diriger des secteurs clés de l’administration.

Cependant, cette nomination s’accompagne d’un défi de taille pour Alioune Sall. En effet, le Premier ministre Ousmane Sonko a indiqué que Sall devra quitter son poste de député dans un délai d’un mois s’il souhaite rester à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement.

En tant que ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall sera chargé de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir un accès équitable à l’information et aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Son expérience en tant que chef de projet senior dans le déploiement et l’aménagement des réseaux et des plateformes de services sera un atout précieux dans la mise en œuvre de réformes importantes dans le secteur des médias et des communications.

La nomination d’Alioune Sall suscite donc de grandes attentes quant aux réformes et aux initiatives qui seront entreprises dans le domaine de la communication et des télécommunications sous sa direction. En tant que nouveau ministre, il aura l’occasion de jouer un rôle clé dans la modernisation et le développement de ces secteurs stratégiques pour le développement du pays.

Balla Moussa Fofana : Nouveau Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires

Anciennement membre du cabinet de Ousmane Sonko au sein de Pastef, Balla Moussa Fofana accède à une nouvelle fonction gouvernementale en étant nommé ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires. Cette nomination témoigne de sa montée en importance au sein de l’administration, ainsi que de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des compétences diversifiées pour répondre aux défis du développement urbain et territorial.

Balla Moussa Fofana apporte une expérience variée en tant que consultant en planification, gestion de projet et financement des entreprises. Son expertise dans ces domaines sera cruciale pour aborder les questions complexes liées à l’urbanisme et à l’aménagement du territoire, notamment en matière de développement durable, de gestion des ressources, et de promotion de la qualité de vie dans les zones urbaines et rurales.

En tant que ministre de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires, Fofana sera chargé de formuler et de mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un développement équilibré et harmonieux des villes et des régions du pays. Il devra également travailler en étroite collaboration avec les autorités locales et les acteurs de la société civile pour garantir une participation inclusive dans le processus de planification urbaine et territoriale.

Sa nomination intervient à un moment crucial où les défis liés à l’urbanisation rapide et à la pression démographique nécessitent une attention particulière. En mettant en avant des professionnels qualifiés et engagés comme Balla Moussa Fofana, le gouvernement montre sa détermination à relever ces défis de manière efficace et responsable.

En fin de compte, la nomination de Balla Moussa Fofana à la tête du ministère de l’Urbanisme, des Collectivités et de l’Aménagement des Territoires reflète l’engagement du gouvernement envers une gouvernance dynamique et axée sur les compétences, visant à créer des environnements urbains et ruraux durables et inclusifs pour tous les citoyens.

Ahmadou Al Aminou Lo Nomme Secrétaire Général du Gouvernement : Un Expert Financier de Renom à la Tête de l’Administration

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a nommé Ahmadou Al Aminou Lo au poste de ministre, Secrétaire général du Gouvernement, dans un décret signé ce jeudi. Cette nomination témoigne de la volonté du gouvernement de s’entourer d’experts chevronnés pour diriger l’administration du pays.

Qui est Ahmadou Al Aminou Lo ? Monsieur Lo est un ancien directeur national de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ayant occupé ce poste de 2018 à 2023. Sa carrière au sein de cette institution prestigieuse l’a vu gravir tous les échelons, jusqu’à devenir secrétaire général de la Banque.

Reconnu pour ses compétences dans le domaine financier, Ahmadou Al Aminou Lo est également connu pour ses positions fermes en ce qui concerne le Franc CFA. Il a toujours défendu la stabilité de cette monnaie, affirmant qu’elle répond à toutes les fonctions de la monnaie et qu’elle possède un équilibre externe solide. Ses déclarations ont souvent été percutantes, défendant vigoureusement le franc CFA contre les critiques et les appels à son remplacement.

Sa nomination intervient dans un contexte où des discussions ont lieu sur la possibilité de créer une monnaie locale, alimentant le débat sur l’avenir économique et financier du pays. Avec son expérience et son expertise, Ahmadou Al Aminou Lo apportera sans aucun doute une contribution précieuse à la gestion des affaires gouvernementales, en particulier dans le domaine financier et économique.

En tant que Secrétaire général du Gouvernement, il sera chargé de coordonner les activités administratives et d’assurer le bon fonctionnement de l’administration publique. Sa nomination marque un pas vers une gouvernance plus efficiente et stratégique, mettant en avant des personnalités compétentes et expérimentées pour guider le pays vers un avenir prospère et stable.

Réaction d’Aminata Touré à l’Annonce du Nouveau Gouvernement

Après l’annonce du nouveau gouvernement composé de 25 ministres et 5 secrétaires d’État, Aminata Touré, ancienne Première ministre et figure politique de premier plan, a réagi sur son compte X.

Dans son message, Aminata Touré a choisi une approche positive et constructive en félicitant chaleureusement tous les membres du nouveau gouvernement. Elle a exprimé ses vœux sincères pour leur réussite dans leur noble mission au service du peuple sénégalais.

Cette réaction témoigne de la maturité politique d’Aminata Touré, qui, malgré son absence de la liste gouvernementale, choisit de mettre en avant l’intérêt supérieur du pays et d’apporter son soutien à l’équipe nouvellement formée. Sa déclaration reflète également son engagement envers les principes de démocratie et de respect des institutions, ainsi que sa volonté de contribuer de manière constructive au débat politique national.

En reconnaissant le travail à venir du nouveau gouvernement et en lui souhaitant succès et assistance divine, Aminata Touré envoie un message de unité et de cohésion dans un contexte de transition politique. Sa réaction met en lumière l’importance de la collaboration et du soutien mutuel entre les acteurs politiques pour faire avancer les intérêts du peuple sénégalais.

Il reste à voir quelle sera la contribution future d’Aminata Touré dans le paysage politique sénégalais, mais sa réaction initiale à l’annonce du nouveau gouvernement indique clairement sa volonté de rester engagée et de participer de manière constructive au processus démocratique du pays.

Serigne Guèye Diop : Nouveau Ministre de l’Industrie et du Commerce

Le Dr Serigne Guèye Diop, maire de Sandiara, fait son entrée dans le premier gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko en tant que ministre de l’Industrie et du Commerce. Cette nomination souligne la reconnaissance de son expérience et de son engagement dans le domaine de l’industrie et du commerce.

Anciennement ministre-conseiller de l’Industrie et de l’Agriculture sous la présidence de Macky Sall, Serigne Guèye Diop apporte une expertise précieuse à son nouveau rôle ministériel. Son expérience passée lui confère une connaissance approfondie des enjeux économiques et commerciaux du pays, ainsi qu’une compréhension des défis auxquels sont confrontés les acteurs industriels et commerciaux.

En tant que ministre de l’Industrie et du Commerce, Diop sera chargé de promouvoir la croissance du secteur industriel du pays, de soutenir les entreprises locales et d’encourager les investissements étrangers. Sa mission consistera également à développer des politiques commerciales efficaces pour renforcer la compétitivité des produits sénégalais sur les marchés nationaux et internationaux.

La nomination de Diop dans ce poste clé témoigne de la volonté du gouvernement de stimuler l’industrialisation du pays et de favoriser un environnement commercial dynamique et prospère. En collaborant avec les acteurs du secteur privé et en mettant en œuvre des politiques favorables aux entreprises, il contribuera à créer des emplois, à accroître les revenus et à stimuler le développement économique à travers le pays.

La nomination de Serigne Guèye Diop au ministère de l’Industrie et du Commerce représente un nouveau chapitre dans sa carrière politique et une opportunité de mettre en œuvre des politiques et des programmes qui auront un impact positif sur l’économie sénégalaise. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources, à promouvoir l’innovation et à créer un environnement favorable aux entreprises pour favoriser une croissance économique durable et inclusive.

Birame Souleye Diop Nomé Ministre du Pétrole : Un Défi Crucial avant l’Exploitation Gazière et Pétrolière

Birame Souleye Diop, député-maire de Thiès-Nord, a été désigné pour diriger le ministère chargé du secteur stratégique du pétrole. Cette nomination intervient à un moment crucial alors que le Sénégal se prépare à entrer dans l’ère de l’exploitation gazière et pétrolière.

L’arrivée de Diop à la tête de ce ministère revêt une importance particulière compte tenu des enjeux économiques et environnementaux associés à l’exploitation des ressources naturelles. Sa mission consistera à gérer ce secteur stratégique de manière responsable et transparente, en veillant à ce que les bénéfices de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières profitent à l’ensemble de la population sénégalaise.

Cependant, la nomination de Diop s’accompagne d’un défi de taille : celui de quitter ses postes électifs de député et de maire dans un délai d’un mois. Cette exigence souligne l’importance accordée à la séparation des pouvoirs et à l’indépendance des institutions dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko.

La transition de Diop vers son nouveau rôle ministériel nécessitera un engagement total envers les responsabilités gouvernementales, ainsi qu’une capacité à naviguer dans les complexités du secteur du pétrole et du gaz. Sa priorité devra être de mettre en place des politiques et des mesures réglementaires qui garantissent une exploitation durable et équitable des ressources naturelles du pays.

Alors que le Sénégal se prépare à entrer dans une nouvelle ère de son développement économique, la nomination de Birame Souleye Diop au ministère du Pétrole reflète la volonté du gouvernement de tirer parti de ces ressources pour stimuler la croissance et améliorer le bien-être des citoyens. La manière dont il relèvera ce défi sera cruciale pour façonner l’avenir énergétique et économique du pays.

Abdourahmane Diouf nommé Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

Le leader du parti Awalé, El Hadj Abdourahmane Diouf, a été nommé ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dans le premier gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Cette nomination témoigne de son compagnonnage avec la coalition DiomayePrésident et de sa contribution à l’alliance politique qui a conduit à la formation du nouveau gouvernement.

Abdourahmane Diouf apporte une expérience diversifiée et une expertise académique à son nouveau rôle, étant lui-même docteur. Sa connaissance approfondie du domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche sera un atout précieux pour aborder les défis et saisir les opportunités dans ces secteurs cruciaux pour le développement du pays.

En tant que Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Diouf sera chargé de guider et de superviser les politiques et les initiatives visant à promouvoir l’excellence académique, la recherche de pointe et l’innovation dans les institutions d’enseignement supérieur du pays. Son leadership sera crucial pour renforcer la qualité de l’enseignement, favoriser la collaboration entre les universités et les entreprises, et stimuler l’innovation et la créativité au sein de la jeunesse sénégalaise.

Cette nomination souligne également l’engagement du gouvernement envers le développement du capital humain et la promotion de la connaissance et de l’innovation comme moteurs de croissance économique et de progrès social. En investissant dans l’enseignement supérieur et la recherche, le gouvernement aspire à créer un environnement propice à l’émergence de talents et à la résolution des défis sociaux et économiques du pays.

En fin de compte, la nomination d’Abdourahmane Diouf à la tête du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation témoigne de la volonté du gouvernement de placer des personnes compétentes et engagées à des postes clés pour réaliser sa vision de développement pour le Sénégal. Sa réussite dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources et à collaborer avec toutes les parties prenantes pour faire progresser l’éducation, la recherche et l’innovation dans le pays.

Ahmed Khalifa Niasse prêt à Contribuer à la Lutte Contre la Corruption dans le Nouveau Gouvernement

Ahmed Khalifa Niasse, un vétéran de la lutte contre la corruption au Sénégal, a exprimé son désir d’apporter son expérience et son expertise au nouveau gouvernement dans sa lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite.

En 2009, Niasse avait préconisé la création d’un Front patriotique contre la corruption et l’enrichissement illicite (FPCCEI) pour faire face à la menace croissante de la corruption et du trafic de drogue à travers les frontières du pays. Cependant, son limogeage du cabinet du président Wade peu de temps après sa déclaration avait mis en veilleuse ce projet prometteur.

Maintenant, Niasse envisage de réactiver la Fondation nationale contre la corruption, qu’il avait créée en avril 2009 et qu’il avait l’intention de subventionner à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cette fondation serait un outil essentiel dans la lutte contre la corruption, en fournissant des ressources et un soutien pour des initiatives anti-corruption à travers le pays.

Avec son expérience et son engagement dans la lutte contre la corruption, Niasse est prêt à offrir son soutien au nouveau président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Sa participation pourrait être cruciale dans les efforts du gouvernement pour promouvoir la transparence, la responsabilité et l’intégrité dans la gouvernance publique.

La volonté de Niasse de contribuer à la lutte contre la corruption souligne l’importance accordée à cette question par la société sénégalaise dans son ensemble. En travaillant main dans la main avec le gouvernement, il est possible de renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et de promouvoir une culture de redevabilité et de respect de la loi à tous les niveaux de la société.

En fin de compte, la collaboration entre le gouvernement et des figures de la société civile comme Ahmed Khalifa Niasse est essentielle pour faire avancer la lutte contre la corruption et promouvoir un développement durable et équitable pour tous les citoyens du Sénégal.

Diomaye Faye Donne un Ultimatum aux Cumulards : Nouvelles Directives dans le Gouvernement

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a pris une position ferme contre le cumul de fonctions au sein de son gouvernement. Il a donné un mois aux ministres qui occupent déjà des postes électifs pour qu’ils démissionnent et effectuent la passation de service, a annoncé le Premier ministre Ousmane Sonko.

Cette décision marque une rupture avec la pratique antérieure et souligne l’engagement du président Faye envers la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. En mettant fin au cumul de fonctions, le gouvernement cherche à garantir que les ministres se consacrent pleinement à leurs responsabilités gouvernementales sans être distraits par des mandats électifs concurrents.

L’une des premières personnes concernées par cette mesure est le Premier ministre lui-même, Ousmane Sonko, qui est également maire de Ziguinchor. Sonko devra choisir entre son poste de maire et ses fonctions gouvernementales, démontrant ainsi l’engagement du gouvernement à respecter les principes de séparation des pouvoirs et d’indépendance des institutions.

Un autre exemple significatif est celui de Birame Souleye Diop, qui cumulait déjà les postes de député et de maire. Confronté à l’ultimatum présidentiel, Diop devra se conformer à la nouvelle politique ou renoncer à l’une de ses fonctions. Sa nomination en tant que ministre du Pétrole illustre la volonté du gouvernement de mettre fin aux pratiques de cumul et de promouvoir une gouvernance plus efficace et éthique.

Cette décision pourrait avoir des implications importantes pour la composition du gouvernement et le paysage politique dans son ensemble. Elle envoie un message fort sur l’engagement du gouvernement à lutter contre la corruption, à promouvoir la responsabilité et à respecter les normes éthiques les plus élevées dans l’exercice du pouvoir.

En fin de compte, l’ultimatum donné aux cumulards reflète la détermination du président Faye à instaurer une gouvernance transparente et responsable, où les ministres sont pleinement dédiés à servir l’intérêt public sans conflits d’intérêts ou de loyauté.

Passation de Service Imminente : Premiers Pas Vers l’Action dans le Nouveau Gouvernement

Un mode « fast track » semble être en vue dans ce premier gouvernement sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko. Après avoir révélé la composition de son gouvernement, Sonko a souligné que le président Bassirou Diomaye Faye a expressément demandé que les ministres entament leur travail le plus rapidement possible.

« Le président de la République a donné instruction à l’Inspection générale d’État afin que d’ici lundi, toutes les passations de service puissent être faites pour que le travail puisse commencer », a déclaré Ousmane Sonko.

Cette annonce souligne l’engagement du nouveau gouvernement à passer rapidement à l’action pour répondre aux défis auxquels le pays est confronté. En donnant des instructions pour que les passations de service soient achevées d’ici lundi, le président Faye envoie un signal fort sur sa détermination à mettre en œuvre son programme politique sans délai.

Concernant le Premier ministre lui-même, Sonko a annoncé qu’il procédera à sa passation de service avec son prédécesseur Sidiki Kaba dès lundi. Cette transition rapide témoigne de la volonté de Sonko de prendre les rênes du gouvernement sans perdre de temps et de commencer à mettre en œuvre sa vision pour le pays.

Cette démarche rapide souligne également la nécessité pressante d’adresser les priorités nationales, qu’il s’agisse de questions économiques, sociales, ou de sécurité. Alors que le nouveau gouvernement s’apprête à entrer en fonction, les attentes sont grandes quant à sa capacité à relever ces défis avec efficacité et détermination.

En fin de compte, la passation de service imminente marque le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance du pays, avec un engagement clair envers l’action rapide et la responsabilité envers le peuple sénégalais.

Nouvelle Nomination Ministérielle : Abdourahmane Sarr à la Tête de l’Économie du Plan et de la Coopération

Dans un mouvement inattendu, Monsieur Abdourahmane Sarr a été nommé ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération dans le nouveau gouvernement, suscitant des discussions sur les relations familiales et les implications politiques.

Ce qui rend cette nomination particulièrement remarquable, c’est le lien familial entre Abdourahmane Sarr et son prédécesseur, l’ancienne ministre Oulimata Sarr, qui a occupé le même poste dans le gouvernement précédent dirigé par le Président sortant Macky Sall. En tant que frère de l’ancienne ministre, Abdourahmane Sarr est confronté à une double pression : celle d’assumer ses nouvelles responsabilités ministérielles avec compétence et impartialité, tout en évitant tout soupçon de népotisme ou de favoritisme.

Cette nomination soulève des questions sur la transparence et la gouvernance dans le processus de sélection des ministres. Alors que certains pourraient voir cette nomination comme une reconnaissance des compétences et de l’expertise d’Abdourahmane Sarr dans le domaine économique, d’autres pourraient craindre qu’elle ne soit perçue comme une faveur accordée à un membre de la famille de l’ancien gouvernement.

Il est impératif que Abdourahmane Sarr fasse preuve d’indépendance et de professionnalisme dans l’exercice de ses fonctions, afin de dissiper tout doute quant à son intégrité et à son impartialité. En tant que ministre de l’Économie du Plan et de la Coopération, il aura la responsabilité cruciale de formuler des politiques économiques et de coopération efficaces pour promouvoir la croissance et le développement du pays.

Cette nomination souligne également l’importance de la continuité et de la stabilité dans la gouvernance, même lors des transitions politiques. Alors que le pays s’engage dans une nouvelle ère avec un nouveau président, il est essentiel que le gouvernement puisse bénéficier de la continuité des compétences et de l’expérience là où cela est approprié.

En fin de compte, la réussite d’Abdourahmane Sarr en tant que ministre dépendra de sa capacité à mettre de côté toute perception de partialité et à se concentrer sur la formulation et la mise en œuvre de politiques économiques qui profitent à tous les citoyens, indépendamment de leur statut familial ou politique.

Yassine Fall nommée Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères : Une Voix d’Expérience sur la Scène Internationale

Dans un geste significatif pour renforcer les relations internationales et l’intégration africaine, Yassine Fall a été nommée Ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine dans le premier gouvernement du président Bassirou Diomaye Faye. Son expertise en développement, acquise au cours de nombreuses années de service en tant que fonctionnaire des Nations Unies, promet d’apporter une perspective riche et éclairée à ce rôle crucial.

La nomination de Yassine Fall démontre la volonté du président Faye de placer les relations internationales et l’intégration régionale au cœur de son programme politique. En confiant ce portefeuille à une experte chevronnée comme Fall, le gouvernement envoie un signal fort sur son engagement envers la diplomatie efficace et la coopération internationale.

Fort de son expérience au sein des Nations Unies, Yassine Fall est bien placée pour comprendre les enjeux mondiaux complexes et les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Sa connaissance approfondie des dynamiques politiques, économiques et sociales à l’échelle mondiale sera un atout précieux pour promouvoir les intérêts du Sénégal sur la scène internationale et renforcer la coopération avec les partenaires régionaux et mondiaux.

En tant que Ministre de l’Intégration africaine, Yassine Fall aura également pour mission de promouvoir l’unité et la solidarité au sein du continent africain. Son engagement envers le développement durable et l’inclusion sociale offre une base solide pour travailler en collaboration avec d’autres pays africains afin de relever les défis communs et de saisir les opportunités de croissance et de prospérité partagées.

Cependant, la tâche qui attend Yassine Fall ne sera pas sans difficultés. Les relations internationales sont un domaine complexe et en constante évolution, où les intérêts nationaux et les dynamiques géopolitiques peuvent souvent entrer en conflit. En tant que Ministre des Affaires étrangères, elle devra naviguer avec habileté dans ce paysage changeant et faire avancer les intérêts du Sénégal de manière équilibrée et constructive.

En définitive, la nomination de Yassine Fall comme Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères marque une étape importante dans les efforts du président Bassirou Diomaye Faye pour renforcer la position du Sénégal sur la scène internationale. Avec son expérience et son engagement, Fall est bien placée pour représenter efficacement le pays et promouvoir une coopération mutuellement bénéfique avec ses partenaires du monde entier.

Cheikh Tidiane Dieye nommé Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement : Un Nouveau Chapitre dans sa Carrière Politique

La politique sénégalaise connaît un nouveau développement avec la nomination de Cheikh Tidiane Dieye au poste de Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement dans le premier gouvernement du président Ousmane Sonko. Ancien candidat à la présidentielle, Dieye apporte une expertise et une passion pour les questions environnementales et sanitaires à ce rôle crucial.

La nomination de Dieye illustre la volonté du président Sonko de rassembler des personnalités diverses et compétentes pour aborder les défis pressants auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’eau potable et d’assainissement. En confiant ce portefeuille à Dieye, le président Sonko envoie un message fort sur son engagement envers la gestion durable des ressources hydriques et la promotion de l’assainissement.

Dieye, avec son expérience en tant que candidat à la présidentielle, est bien conscient des besoins urgents de la population en matière d’accès à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. Son engagement envers ces questions a été un pilier de sa campagne, et sa nomination en tant que Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement offre une plate-forme pour concrétiser ces engagements.

Cependant, la transition de candidat à la présidentielle à ministre apportera son lot de défis pour Dieye. Il devra naviguer dans les complexités de l’administration publique et travailler en étroite collaboration avec les autres membres du gouvernement pour mettre en œuvre des politiques efficaces dans son domaine de responsabilité. De plus, il devra également composer avec les réalités politiques et budgétaires pour obtenir des résultats tangibles dans un domaine aussi crucial que l’hydraulique et l’assainissement.

En fin de compte, la nomination de Cheikh Tidiane Dieye comme Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement marque un nouveau chapitre dans sa carrière politique et souligne l’importance accordée à ces questions sous l’administration du président Sonko. Son leadership et son engagement seront essentiels pour améliorer la qualité de vie des citoyens sénégalais et promouvoir un environnement plus sain et durable pour les générations à venir.

Le Général Birame Diop prend les Rênes en tant que Ministre des Forces Armées

Dans une décision qui marque un tournant significatif pour la politique de défense du pays, le président Bassirou Diomaye Faye a nommé le général Birame Diop au poste de Ministre des Forces Armées. Ancien chef d’État-major général des armées, le général Diop apporte une expertise militaire approfondie et une connaissance intime des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.

Fort de son expérience en tant que chef d’État-major général des armées, le général Diop est bien placé pour comprendre les dynamiques complexes qui façonnent les opérations militaires et la sécurité nationale. Sa nomination intervient à un moment critique où la nation est confrontée à des menaces internes et externes qui exigent une gestion prudente et une stratégie de défense efficace.

La nomination du général Diop est susceptible d’être saluée par les forces armées et les observateurs de la sécurité nationale, qui reconnaissent son leadership et son dévouement envers la protection de la souveraineté du pays. Son expérience opérationnelle et sa compréhension des enjeux stratégiques seront des atouts précieux pour renforcer les capacités de défense du pays et faire face aux défis sécuritaires émergents.

Cependant, la nomination du général Diop soulève également des questions et des préoccupations. Certains pourraient craindre une militarisation excessive de la politique nationale ou s’inquiéter du potentiel de conflits d’intérêts entre le militaire et le civil. Il sera essentiel pour le général Diop de travailler en étroite collaboration avec les civils et de maintenir une approche équilibrée et inclusive dans la gestion des affaires militaires.

En tant que Ministre des Forces Armées, le général Diop sera chargé de superviser la modernisation et la professionnalisation des forces armées, tout en veillant à ce qu’elles restent fidèles aux principes démocratiques et à l’état de droit. Sa réussite dépendra de sa capacité à naviguer dans les complexités politiques et à garantir une coordination efficace entre les différentes branches de l’armée et les institutions civiles.

En définitive, la nomination du général Birame Diop en tant que Ministre des Forces Armées souligne l’importance accordée à la sécurité nationale sous l’administration du président Faye. Son leadership sera crucial pour façonner l’avenir de la défense du pays et assurer sa sécurité à long terme.

Nomination de Jean Baptiste Tine en tant que Ministre de l’Intérieur : Une nouvelle Étape sous la Présidence de Bassirou Diomaye Faye

Le gouvernement sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye a dévoilé sa composition, et une nomination a particulièrement attiré l’attention : celle du général Jean Baptiste Tine au poste de Ministre de l’Intérieur. Ancien Haut Commandant de la Gendarmerie, Tine apporte une expérience robuste dans le domaine de la sécurité intérieure et des forces de l’ordre à ce rôle crucial.

Le général Tine n’est pas étranger aux rouages complexes de la sécurité nationale. Son précédent mandat en tant que Haut Commandant de la Gendarmerie a certainement forgé sa compréhension des défis auxquels le pays est confronté en matière de maintien de l’ordre et de sécurité intérieure. Cependant, son limogeage survenu à seulement trois mois de la retraite a suscité des interrogations quant à son leadership et à sa gestion antérieure.

La nomination de Tine intervient à un moment critique pour le pays, alors qu’il est confronté à des défis multiples, allant de la sécurité intérieure à la stabilité politique. En prenant les rênes du Ministère de l’Intérieur, il devra relever le défi de garantir la sécurité des citoyens tout en préservant les libertés individuelles et en respectant l’état de droit.

La décision de nommer Tine à ce poste clé pourrait également être perçue comme une tentative du président Faye de consolider son soutien parmi les forces de sécurité du pays. Cependant, cela pourrait également être interprété comme une tentative de politiser davantage l’appareil sécuritaire, ce qui soulève des préoccupations quant à l’indépendance et à l’impartialité des forces de l’ordre.

Pour que la nomination de Tine soit un succès, il devra démontrer sa capacité à naviguer dans le monde politique et à collaborer efficacement avec les autres membres du gouvernement. Sa performance sera scrutée de près par l’opposition politique, la société civile et le public dans son ensemble.

En fin de compte, l’efficacité de Tine en tant que Ministre de l’Intérieur dépendra de sa capacité à transcender les clivages politiques et à œuvrer pour le bien-être de tous les citoyens, en maintenant un équilibre entre sécurité et liberté. Le temps dira si sa nomination sera une étape positive dans la gouvernance de Bassirou Diomaye Faye ou si elle soulèvera des préoccupations plus profondes quant à la direction du pays.

Conflit social à l’hôpital régional de Ziguinchor : la sous-section SINTRAS dénonce le non-respect des accords

La tension monte à l’hôpital régional de Ziguinchor alors que la sous-section Syndicat des infirmiers et infirmières du Sénégal (SINTRAS) dénonce vigoureusement le non-respect des accords conclus avec la direction de l’établissement. Lors d’un sit-in organisé ce vendredi 05 avril 2024 dans les locaux de l’hôpital, les membres du syndicat ont exprimé leur mécontentement et ont menacé de paralyser le système sanitaire par un plan d’action syndicale si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

Selon Siméon Faye, secrétaire général de la sous-section SINTRAS de l’hôpital régional de Ziguinchor, malgré les discussions et les accords précédemment conclus, la direction n’a respecté que 20 % des points convenus. Ces points, qui ne concernent que des questions de management interne, ne répondent pas aux préoccupations majeures des travailleurs de la santé.

Les principales revendications portent sur les traitements salariaux et les charges sociales des travailleurs, notamment en ce qui concerne la reconnaissance de l’avancement pour les contractuels et le paiement des émoluments dus. Selon Siméon Faye, certains employés n’ont toujours pas reçu leurs allocations familiales depuis décembre 2023, et le directeur de l’hôpital n’a pas débloqué les fonds nécessaires pour payer les charges sociales.

Face à cette situation, la sous-section SINTRAS demande simplement le respect de la réglementation en vigueur et le paiement des émoluments dus aux travailleurs. Si aucune action n’est entreprise pour résoudre ces problèmes, le système de santé à Ziguinchor pourrait être gravement perturbé par un mouvement de grève.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Aminata Touré rend hommage à Mahammed Boun Abdallah Dionne, un homme d’État accompli

Dans un récent témoignage, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal et superviseure générale de la coalition Diomaye-président lors de l’élection présidentielle du 24 mars dernier, a exprimé ses sincères condoléances suite au décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre sous le régime de Macky Sall.

Aminata Touré a tenu à saluer la mémoire de Mahammed Boun Abdallah Dionne en le qualifiant d’homme d’État accompli et de gentleman de grande valeur. Ces mots éloquents reflètent la profonde reconnaissance de l’ancienne Première ministre envers la contribution exceptionnelle de Dionne à la politique sénégalaise.

Originaire de Gossas, Mahammed Boun Abdallah Dionne était le leader de la coalition Dionne 2024. Son décès, survenu le vendredi 5 avril à l’âge de 64 ans, a plongé tout le pays dans la tristesse, marquant la perte d’une figure politique influente et respectée.

En rendant hommage à Mahammed Boun Abdallah Dionne, Aminata Touré a exprimé ses prières pour que Dieu accueille l’ancien Premier ministre au Paradis parmi les Valeureux. Ces mots traduisent le respect et l’admiration profonds que l’ancienne Première ministre porte à la mémoire de Dionne.

Le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne laisse un vide dans la politique sénégalaise, mais son héritage en tant qu’homme d’État dévoué et respecté restera gravé dans l’histoire du pays.

Cette réaction d’Aminata Touré témoigne de l’importance de l’héritage politique de Mahammed Boun Abdallah Dionne et de son impact sur la scène nationale du Sénégal.

Nécrologie: Décès de l’ancien Premier Ministre et Candidat Présidentiel Boun Abdallah Dionne à Paris

C’est avec une profonde tristesse que nous annonçons le décès de Mahammed Boun Abdallah Dionne, ancien Premier Ministre du Sénégal et candidat à la présidentielle, survenu ce vendredi 5 avril 2024 à Paris. Sa disparition laisse un vide immense dans la scène politique sénégalaise et attriste de nombreux citoyens à travers le pays.

Boun Abdallah Dionne, connu pour son engagement et son dévouement au service de son pays, a été un acteur majeur de la politique sénégalaise pendant de nombreuses années. En tant que Premier Ministre sous le régime de Macky Sall, il a contribué de manière significative au développement et à la croissance économique du pays.

Sa maladie, qui avait été annoncée pendant la campagne présidentielle, avait suscité l’inquiétude et la préoccupation de nombreux citoyens. Malgré les rumeurs et les fausses nouvelles concernant son état de santé, Boun Abdallah Dionne avait continué à faire preuve de courage et de résilience.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant l’élection présidentielle du 24 mars 2024, avait été confirmée par la cellule de communication de sa coalition. Cependant, malgré les efforts des médecins et le soutien de ses proches, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie.

La disparition de Boun Abdallah Dionne laisse un grand vide dans le paysage politique sénégalais. Il restera dans les mémoires comme un homme d’État dévoué, un leader visionnaire et un défenseur infatigable des intérêts de son pays.

En ces moments difficiles, nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui ont eu la chance de le connaître et de travailler avec lui. Que son âme repose en paix.

Le maire de Tassette adresse ses félicitations au Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye

Le Docteur Mamadou Thiaw, maire de Tassette, a tenu à exprimer ses sincères félicitations à Bassirou Diomaye Diakhar Faye suite à son élection à la présidence de la République du Sénégal. Dans un message adressé à l’occasion de la fête de l’indépendance, le maire a souligné l’importance historique de cette élection pour le pays, annonçant une nouvelle ère de progrès, d’unité et d’espoir.

M. Thiaw a salué la confiance que le peuple sénégalais a placée en Bassirou Diomaye Diakhar Faye, témoignant ainsi de sa foi en sa vision et en sa capacité à guider le pays vers un avenir prometteur. Il a également loué l’engagement du nouveau président en faveur de la démocratie, de la justice sociale, de l’équité territoriale et du développement endogène.

Le maire de Tassette a exprimé son soutien total au Président Faye dans les défis à venir, affirmant sa conviction que celui-ci dirigera le pays avec intégrité, compassion et détermination. Il a particulièrement salué les réformes institutionnelles annoncées par le président et s’est dit confiant dans sa capacité à inspirer la nation et à mener des transformations bénéfiques pour tous les Sénégalais.

Enfin, M. Thiaw a félicité Ousmane Sonko pour sa nomination au poste de Premier ministre et a remercié les habitants de Tassette pour leur soutien constant. Il a également annoncé des consultations à venir au sein de la commune pour ajuster la gestion locale aux orientations du nouveau gouvernement.

Le message du maire de Tassette témoigne de l’enthousiasme et du soutien de la population locale envers le nouveau président et son gouvernement, ainsi que de leur engagement à contribuer au développement et à la prospérité du Sénégal sous son leadership.

Décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne : Macky Sall déclare avoir perdu un compagnon de longue date

L’ancien président de la République, Macky Sall, a partagé sa douleur ce vendredi suite au décès de Mahammad Boun Abdallah Dionne, exprimant ainsi la perte d’un compagnon de longue date et d’un cadre de grande valeur pour le Sénégal.

Dans un message publié sur le réseau social X, Macky Sall a déclaré : « Je suis peiné d’apprendre le décès de l’ancien Premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne. Le Sénégal perd un cadre de grande valeur et moi un compagnon de longue date. » Ces mots témoignent de l’impact profond que la disparition de Boun Abdallah Dionne a eu sur lui et sur le pays dans son ensemble.

Macky Sall a également tenu à saluer la mémoire de son compagnon politique et à présenter ses condoléances émues à sa veuve Caty et à toute sa famille. Cette marque de respect et d’affection illustre la relation étroite et la camaraderie qui liaient les deux hommes.

Mahammad Boun Abdallah Dionne, ancien Premier ministre et candidat à l’élection présidentielle du 24 mars, s’est éteint en France à l’âge de 65 ans, des suites d’une maladie. Sa maladie, survenue pendant la campagne électorale, avait suscité l’inquiétude et l’attention de nombreux citoyens sénégalais.

Son évacuation en France pour des soins médicaux, juste avant le scrutin présidentiel, avait été un moment poignant pour le pays tout entier. Malgré tous les efforts déployés, il n’a malheureusement pas survécu à sa maladie, laissant derrière lui un héritage politique et un souvenir impérissable.

En ces moments de deuil, le Sénégal pleure la perte d’un homme d’État dévoué et d’un leader exemplaire. Ses contributions au développement et à la prospérité du pays seront toujours honorées et rappelées avec gratitude. Que son âme repose en paix.

Diomaye Faye, nouveau président du Sénégal : Les attentes du Gambien Adama Barrow

Le président gambien Adama Barrow a exprimé ses attentes à l’égard du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, lors de la cérémonie d’investiture qui s’est tenue au Parc des Expositions de Diamniadio. De retour à Banjul, Barrow a partagé avec les médias locaux ce qu’il attend de son homologue sénégalais.

Au cœur des attentes de Barrow se trouve le maintien de la paix entre les deux pays ainsi que le renforcement de la coopération bilatérale entre Dakar et Banjul. Il a souligné l’importance de cultiver la relation fraternelle entre les deux nations, déclarant : « Nous sommes une famille et un peuple. J’attends donc que nous bâtissions sur cela et rien de moins ».

Barrow a également salué les institutions du Sénégal, les qualifiant de suffisamment solides pour garantir le respect des décisions prises par le peuple sénégalais.

Par ailleurs, le président gambien a témoigné de son amitié et de sa proximité avec l’ancien président sénégalais, Macky Sall, le décrivant comme un « ami proche qui aime la Gambie ».

Ces déclarations soulignent l’importance de maintenir des relations solides et amicales entre les deux pays voisins et la volonté d’Adama Barrow de voir cette coopération se renforcer sous le mandat de Bassirou Diomaye Faye.

L’aile de Mangokouro du MFDC félicite Bassirou Diomaye Faye et exprime ses attentes pour la résolution de la crise en Casamance

L’aile de Mangokouro du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a adressé ses félicitations au nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, suite à son élection à la magistrature suprême. Dans un communiqué relayé par Zig FM et TV, le porte-parole de cette faction, Amidou Djiba, a exprimé ses vœux de succès au nouveau chef d’État dans sa nouvelle mission.

Cependant, l’aile de Mangokouro du MFDC a également exprimé son regret que le nouveau président n’ait pas abordé la crise casamançaise dans son discours inaugural. Pour cette faction, il est crucial que le président et son gouvernement prennent des mesures concrètes pour résoudre cette crise qui sévit depuis de nombreuses années dans la région de la Casamance.

Amidou Djiba a souligné l’importance de voir une approche différente de la part du nouveau gouvernement, espérant qu’ils ne suivront pas les mêmes méthodes que leurs prédécesseurs. Il a appelé le président Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, à accorder une attention particulière à la résolution de la crise en Casamance, qui reste dans une phase de stagnation, sans paix ni guerre depuis plusieurs années.

Cette déclaration met en lumière les attentes de l’aile de Mangokouro du MFDC vis-à-vis du nouveau leadership politique au Sénégal, soulignant l’importance de trouver des solutions durables aux problèmes persistants dans la région de la Casamance.

Thierno Bocoum salue l’annulation des décrets de Macky Sall par le nouveau président sénégalais

Thierno Bocoum, leader du parti AGIR au Sénégal, a exprimé son soutien à la décision prise par le nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets signés par son prédécesseur, Macky Sall, juste avant son départ. Ces décrets, qui comprenaient des nominations à la Cour Suprême, ont été rapidement abrogés après l’entrée en fonction de Diomaye Faye.

Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Thierno Bocoum a qualifié cette décision d’encourageante et de témoignage d’un engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le processus décisionnel du gouvernement. Cette action est perçue comme un signal fort de l’engagement du nouveau président à restaurer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques du pays.

En saluant l’annulation des décrets de Macky Sall, Thierno Bocoum a également appelé à l’abrogation de la loi d’amnistie, une législation controversée adoptée par le gouvernement précédent. Cette loi, critiquée par l’opposition et la société civile, est perçue comme une tentative de protéger les membres du gouvernement sortant de toute poursuite judiciaire pour des actes commis pendant leur mandat.

La position de Thierno Bocoum met en lumière l’importance de promouvoir la justice, la transparence et la responsabilité dans la gouvernance démocratique du Sénégal. Il appelle à une approche équitable et impartiale dans le traitement des affaires politiques et juridiques, soulignant la nécessité de renforcer les institutions démocratiques pour garantir l’intégrité et la légitimité du processus démocratique.

Abdou Karim Gueye réclame la libération de 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, avant lundi

Abdou Karim Gueye, également connu sous le nom de Karim Xrum Xax, a lancé un appel urgent à la libération de 11 détenus politiques, dont Ousmane Sarr, avant le lundi 8 avril. Cette demande intervient alors que certains détenus politiques ont été libérés récemment, suscitant des interrogations sur le maintien en détention des autres.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, l’activiste a exprimé son profond désarroi face à cette situation, déclarant que « ce n’est pas normal que tous les détenus politiques soient libérés, sauf eux ». Il a souligné la nécessité de leur libération immédiate pour qu’ils puissent retrouver leurs familles, déplorant le fait qu’ils soient encore derrière les barreaux alors que d’autres ont été relâchés.

« Si ces 11 détenus politiques, y compris Ousmane Sarr, ne sont pas libérés avant lundi, je donne rendez-vous à tous les Sénégalais à la porte de la prison de Rebeuss », a déclaré Abdou Karim Gueye, appelant à une action collective pour faire pression sur les autorités.

L’activiste a également souligné le rôle crucial des réseaux sociaux dans la mobilisation citoyenne et dans la défense des droits de l’homme. Il a rappelé que c’est sur ces plateformes que les mouvements de contestation ont souvent pris leur essor par le passé, et il a exhorté les Sénégalais à se mobiliser pour la libération des détenus politiques.

Abdou Karim Gueye a également exprimé sa détermination à lutter pour la justice et les droits de l’homme, affirmant qu’il ne permettrait pas que ces personnes passent les festivités de la Korité derrière les barreaux.

Cet appel met en lumière les préoccupations persistantes concernant les droits de l’homme et la situation des détenus politiques au Sénégal, ainsi que la volonté de la société civile de défendre ces droits fondamentaux. Il souligne également l’importance de la solidarité et de l’action collective dans la lutte pour la justice et la liberté.

Aéroport de Diass : Adji Ndao de Pastef menottée par la police puis libérée

Adji Ndao, militante bien connue du parti Pastef, a vécu un moment mouvementé à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) lors de son récent voyage vers la Suisse. Élargie récemment de prison, elle avait décidé de retourner dans son pays d’adoption après la victoire du candidat Bassirou Diomaye Faye.

Cependant, son départ ne s’est pas déroulé sans encombre. À l’AIBD, Adji Ndao a été interpellée et menottée par la police, passant une quarantaine de minutes entre leurs mains avant d’être finalement libérée.

Les raisons de cette interpellation sont liées aux soupçons pesant sur elle d’être parmi les instigateurs des récentes tensions dans certaines localités de Dakar. En conséquence, une opposition à sa sortie du territoire a été lancée, conduisant à son arrestation par la police des frontières.

Placée sous mandat de dépôt pour une série d’accusations, dont association de malfaiteurs, appel à l’insurrection et complicité de destruction de biens publics et privés, Adji Ndao a finalement été libérée dans le cadre des efforts de pacification de l’espace politique et de la réconciliation nationale, en prévision de l’adoption d’une loi d’amnistie.

Malgré cet incident à l’aéroport de Diass, Adji Ndao a réussi à poursuivre son voyage et à atteindre sa destination en Suisse. Cet épisode met en lumière les tensions persistantes dans le pays à la suite des récents événements politiques, ainsi que les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques dans un climat politique tendu.

Le Sénégal observera le premier croissant lunaire le 9 avril : Un spectacle céleste à ne pas manquer

Les amateurs d’astronomie au Sénégal ont une date à marquer d’une pierre blanche : le 9 avril 2024. En effet, ce jour-là, le ciel offrira un spectacle céleste unique avec l’observation du premier croissant lunaire visible à l’œil nu.

L’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie (ASPA) a récemment communiqué sur cette occasion exceptionnelle. Elle a annoncé que la conjonction lunaire, le moment où la Lune se positionne entre le Soleil et la Terre, se produira le lundi 8 avril 2024.

Ce phénomène coïncidera avec le périgée lunaire, le point de l’orbite lunaire le plus proche de la Terre, à une distance de 359 354 km. Malgré cette proximité, il ne sera pas possible d’observer le croissant lunaire le lendemain, car la Lune se couchera juste avant le Soleil, à 19h21.

C’est donc dans la soirée du mardi 9 avril que les conditions seront optimales pour observer le premier croissant lunaire. À ce moment-là, le croissant, âgé de 25 heures et 2 minutes et éclairé à seulement 1,6%, sera visible au Sénégal, ainsi qu’en Afrique, en Europe et en Amérique, pour ceux qui auront un ciel dégagé.

Le mercredi 10 avril sera également propice à l’observation, avec une portion éclairée de la Lune atteignant 5%. Cette fois, la Lune sera visible partout dans le monde, offrant une opportunité unique à tous les passionnés d’astronomie de contempler notre satellite naturel.

L’ASPA encourage chacun à profiter de cet événement pour se plonger dans la beauté et la fascination du cosmos. Observer le premier croissant lunaire est une expérience à ne pas manquer, qui permettra à tous de se reconnecter avec la grandeur de l’univers.

Que vous soyez un amateur d’astronomie chevronné ou simplement curieux, rendez-vous le 9 avril pour assister à ce spectacle céleste époustouflant. Et n’oubliez pas d’inviter vos amis et votre famille à partager cette expérience inoubliable sous le ciel étoilé du Sénégal.

Yenne : Un présumé voleur charcuté par un berger

Dans le village de Niayes-Khayes, situé dans la commune de Yenne, une tentative de vol a dégénéré en un acte de violence extrême. Un berger, soupçonnant un apprenti chauffeur de vouloir dérober l’un de ses bœufs, l’a violemment agressé à coups de machette, le laissant gravement blessé.

Les faits se sont déroulés le mardi 2 avril dernier vers 14 heures, dans la brousse de Niayes-Khayes, relevant du département de Rufisque. Le berger, identifié sous le nom de A. Ka, a surpris l’apprenti chauffeur C. Ka, accompagné d’un complice nommé Adama, en train de tenter de voler l’un de ses bœufs. À la vue du berger, les deux voleurs ont pris la fuite, mais A. Ka s’est lancé dans une poursuite effrénée.

Après une course-poursuite dans la brousse, A. Ka a réussi à neutraliser l’un des suspects, C. Ka. Sans hésitation, le berger lui a alors infligé plusieurs coups de machette, causant de graves blessures à la victime. Âgé de 24 ans, l’apprenti chauffeur a été admis en soins intensifs dans un établissement médical, où il a subi une intervention chirurgicale à la tête. Son état de santé nécessite une période de convalescence de deux mois, selon les informations médicales rapportées par Seneweb.

Le présumé voleur n’a pas encore été interrogé par les enquêteurs en raison de la gravité de ses blessures. En revanche, le berger A. Ka a été déféré ce vendredi matin devant le tribunal d’instance de Rufisque par la brigade de gendarmerie de Yenne. Il est accusé de tentative de meurtre et devra répondre de ses actes devant le tribunal de grande instance hors classe de Dakar.

Cet incident témoigne de la violence qui peut découler des conflits liés à la propriété des troupeaux et soulève des questions sur la nécessité de trouver des solutions pacifiques pour régler de tels différends.

CEDEAO : Le président Tinubu soutient une réforme majeure

Lors de la prestation de serment des nouveaux membres de la 6e législature du Parlement de la CEDEAO, qui s’est déroulée hier jeudi 4 avril à Abuja, le président nigérian Bola Tinubu a exprimé son soutien à une réforme visant à impliquer davantage la population dans les processus de prise de décision de la communauté.

Dans son discours, le président en exercice de la CEDEAO a souligné l’importance d’impliquer les représentants élus des citoyens dans les décisions communautaires. Il a noté que ces représentants, en tant que membres des parlements nationaux, jouent un rôle crucial dans la promotion des objectifs de développement régional et dans l’harmonisation des lois et réglementations entre les États membres.

Bola Tinubu a exprimé son intérêt pour une proposition de réforme visant à renforcer le rôle des parlementaires de la CEDEAO, en particulier en soutenant les élections directes au Parlement de la CEDEAO. Il a affirmé que le Nigeria était prêt à soutenir cette initiative et à examiner de près les propositions à cet égard.

Actuellement, les parlementaires siégeant au Parlement communautaire sont désignés par les députés locaux. La réforme proposée vise à renforcer la légitimité démocratique de ces représentants en leur donnant un mandat direct de la population.

Cette annonce marque un pas significatif vers une gouvernance plus démocratique et inclusive au sein de la CEDEAO, reflétant l’engagement des dirigeants de la région envers une intégration régionale plus étroite et un développement durable.

Formation du nouveau gouvernement au Sénégal : Ayib Daffé clarifie la situation

Depuis la nomination du Premier ministre Ousmane Sonko, les Sénégalais sont dans l’attente de la formation du nouveau gouvernement. Alors que les jours passent sans annonce officielle, des interrogations émergent quant aux éventuels retards dans ce processus. Pour apporter des éclaircissements sur cette situation, Ayib Daffé, député et secrétaire général par intérim du Pastef, est intervenu sur les ondes de Rfm.

Selon Ayib Daffé, il n’y a pas de retard ni de lenteurs dans la formation du gouvernement. Il a souligné que la présidence est dans les délais prévus, malgré l’impatience ressentie par la population. Rappelant les propos du Premier ministre Ousmane Sonko qui évoquait une formation du gouvernement dans les heures suivant sa nomination, Ayib Daffé estime que le processus est toujours dans les temps et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Interrogé sur d’éventuelles divergences concernant le choix des membres du gouvernement, Ayib Daffé a préféré ne pas commenter. Cependant, il a assuré que la liste des membres du gouvernement sera dévoilée prochainement.

Dans un souci de transparence et de cohésion, Ayib Daffé a affirmé que la formation du gouvernement se fera au moment approprié. Il a même laissé entendre que cela pourrait se produire dès aujourd’hui, sans fournir de détails supplémentaires sur le calendrier exact de cette annonce imminente.

Ainsi, alors que l’attente se prolonge et que l’impatience monte chez les Sénégalais, les propos rassurants d’Ayib Daffé viennent éclairer la situation et apaiser les craintes quant à d’éventuels retards dans la formation du nouveau gouvernement.

Nouvelle Monnaie au Zimbabwe: L’Or du Zimbabwe (ZiG) pour Lutter Contre l’Hyperinflation

Le Zimbabwe, longtemps aux prises avec une crise économique sévère, a annoncé une initiative audacieuse pour stabiliser son système financier. La Banque centrale du pays a dévoilé lors d’une conférence de presse la création d’une nouvelle monnaie, l’Or du Zimbabwe (ZiG), indexée sur le cours de l’or.

Cette décision survient alors que le pays continue de lutter contre l’hyperinflation, l’un des taux les plus élevés au monde. Avec une inflation officielle de 55% en mars dernier et des chiffres bien plus alarmants sur le marché noir, la situation économique du Zimbabwe est devenue intenable pour de nombreux citoyens.

Le dollar zimbabwéen, la monnaie officielle du pays, a subi une dévaluation drastique au cours de la dernière année, perdant près de 100% de sa valeur par rapport au dollar américain. Cette instabilité monétaire a alimenté l’incertitude économique et sociale, aggravant les difficultés quotidiennes des habitants.

L’introduction de l’Or du Zimbabwe vise à restaurer la confiance dans le système financier et à atténuer les effets de l’hyperinflation. Cette nouvelle monnaie, basée sur la valeur de l’or, offre une alternative au dollar zimbabwéen et espère stabiliser les prix tout en encourageant la croissance économique.

L’histoire économique récente du Zimbabwe est marquée par une hyperinflation dévastatrice survenue en 2008, qui a conduit à l’abandon du dollar zimbabwéen au profit du dollar américain. Malgré une tentative de relance du dollar zimbabwéen en 2019, de nombreux Zimbabwéens préfèrent toujours utiliser des devises étrangères pour leurs transactions, en raison de la méfiance persistante envers la monnaie locale.

L’Or du Zimbabwe représente donc un nouveau chapitre dans la quête de stabilité économique du pays. Alors que le gouvernement travaille à mettre en œuvre cette transition monétaire, les défis restent nombreux. La pauvreté généralisée, le chômage élevé et les pénuries de produits de première nécessité continuent de peser sur la population, nécessitant une approche globale pour surmonter ces obstacles.

La réussite de cette initiative dépendra de la confiance que la population et les investisseurs accorderont à cette nouvelle monnaie, ainsi que de la capacité du gouvernement à mettre en place des politiques économiques cohérentes et durables. Dans un contexte de défis économiques persistants, l’Or du Zimbabwe offre l’espoir d’un avenir plus stable et prospère pour le pays et ses habitants.

Souveraineté monétaire : Alioune Tine appelle à un consensus de la CEDEAO

Suite aux récentes discussions sur la souveraineté monétaire et l’avenir de la monnaie dans la région ouest-africaine, le fondateur du Africa Jom Center, Alioune Tine, a lancé un appel aux pays membres de la CEDEAO pour parvenir à un consensus sur une monnaie commune.

Dans une déclaration passionnée, le défenseur des droits de l’homme a exhorté les dirigeants de la CEDEAO à agir rapidement pour adopter une monnaie unique pour l’Afrique de l’Ouest. Selon lui, que cette monnaie soit appelée « cauri » ou « éco », toutes les conditions sont réunies pour mettre en place une monnaie unique pour la région. Il estime que cette initiative serait cruciale pour renforcer la crédibilité et la légitimité de la CEDEAO aux yeux des citoyens.

Alioune Tine a souligné que l’adoption d’une monnaie unique pour la CEDEAO ne devrait pas être une question controversée, mais plutôt un objectif consensuel parmi les pays membres. Il a appelé les dirigeants tels que Tinubu, Diomaye, Ouattara, et d’autres, à reconnaître l’importance de cette décision pour l’intégration économique et le développement de la région.

En conclusion, Alioune Tine a exprimé sa conviction que l’adoption d’une monnaie commune renforcerait la solidarité et l’unité au sein de la CEDEAO, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités économiques et commerciales pour tous les pays membres.

Nouvelle ère des médias : RSF présente ses propositions au Président Bassirou Diomaye Faye

Reporters Sans Frontières (RSF) a adressé une série de propositions au nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, dans le but d’améliorer la situation des médias dans le pays. Le directeur du bureau exécutif subsaharien de RSF, Sadibou Marong, exprime l’espoir que le président Faye mettra en pratique ses engagements déclarés dans son livre-programme. Lors de sa campagne présidentielle, Bassirou Diomaye Faye s’était engagé à abolir la peine d’emprisonnement pour les délits de presse, une recommandation centrale de RSF pour garantir la liberté d’information au Sénégal. RSF appelle désormais le président nouvellement élu à concrétiser cette promesse et à ouvrir une nouvelle ère pour les médias.

Dans un contexte marqué par de nombreuses atteintes à la liberté de la presse, telles que les arrestations et agressions de journalistes, les suspensions de médias et les coupures abusives d’Internet, RSF exhorte les nouvelles autorités à accorder une priorité à la sécurité des journalistes et à mettre en place une politique audacieuse pour garantir le respect de la liberté de la presse. À cet égard, RSF recommande dix mesures phares, notamment la régulation des plateformes numériques conformément aux propositions du Partenariat international sur l’information et la démocratie, dont le Sénégal est signataire, ainsi que la suppression des amendes exorbitantes pour les délits de presse.

« La liberté de la presse a été sérieusement compromise ces dernières années au Sénégal. Il est temps que le pays renoue avec sa tradition d’exemplarité en la matière. Le programme électoral de Bassirou Diomaye Faye, qui inclut la suppression de la peine d’emprisonnement pour les infractions de presse, est un signal fort. Nous appelons le nouveau président à honorer cet engagement et à adopter une politique ambitieuse pour faire de son mandat celui d’une presse libre et d’un droit à l’information protégé », a déclaré Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF.

Entre 2021 et 2023, le Sénégal a connu une série d’agressions contre des journalistes, notamment lors de manifestations politiques, et des arrestations arbitraires de professionnels de l’information. La situation s’est encore détériorée en 2024, en période pré-électorale, avec plusieurs journalistes agressés et détenus. RSF espère que le nouveau gouvernement accordera une attention particulière à la protection des journalistes et des médias, afin que le Sénégal puisse retrouver son rang dans le Classement mondial de la liberté de la presse.

Tragédie sur les routes : Un accident à Adeane fait un mort et trois blessés graves

Une journée qui aurait dû être ordinaire s’est transformée en un cauchemar pour la communauté d’Adeane ce vendredi 5 avril 2024. Aux abords du village de Sindone, après Agnack, un accident de la route a plongé la région de Ziguinchor dans le deuil, laissant un mort et trois personnes grièvement blessées.

Les circonstances de l’accident restent encore floues, mais les premiers rapports indiquent qu’un véhicule de transport en commun en provenance de Ziguinchor a subitement perdu le contrôle de sa trajectoire. Le véhicule a dévié de la route pour finalement s’écraser violemment contre un arbre à proximité.

Malgré l’intervention rapide des secours, la violence du choc a entraîné la mort tragique d’une personne sur les lieux même de l’accident. Trois autres passagers, sérieusement blessés, ont été rapidement transportés vers le centre hospitalier régional de Ziguinchor pour y recevoir des soins médicaux urgents.

Ce drame rappelle une fois de plus les dangers qui guettent sur nos routes, mettant en évidence l’importance cruciale du respect des règles de sécurité routière et de la prudence au volant. Les autorités compétentes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de l’accident et prendre les mesures nécessaires pour éviter de tels événements tragiques à l’avenir.

En ces moments difficiles, la communauté d’Adeane et toute la région de Ziguinchor expriment leurs condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de la victime, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés.

Fin du suspense : Le PM Ousmane Sonko va annoncer la composition du gouvernement ce vendredi

Après des jours d’attente, Ousmane Sonko et le président Diomaye Faye, fraîchement investi à Diamniadio, vont enfin révéler la composition du nouveau gouvernement ce vendredi.

L’équipe, sous la direction du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à mettre en œuvre le programme de la coalition Diomaye président, axé sur la souveraineté, la justice sociale et la prospérité. Selon le journal « Le Pop », la liste des membres du gouvernement sera dévoilée dans les prochaines heures.

Après l’annonce de sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il présenterait la composition de son gouvernement à Bassirou Diomaye Faye pour approbation. Il a souligné l’importance de cette responsabilité partagée, affirmant : « Il n’est pas question de le laisser assumer seul cette lourde tâche. »

Le 2 avril 2024 a marqué un tournant dans l’histoire du Sénégal. À l’âge de 44 ans, Bassirou Diomaye Faye a été élu nouveau président de la République sénégalaise, succédant ainsi au président Macky Sall après douze années de règne.

RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a posé les premiers jalons dans la formation de son premier gouvernement dans la soirée du 02 avril 2024, conformément à ce qui avait été annoncé lors de sa prestation de serment, la même journée. Ousmane Sonko a été nommé Premier ministre et chef du gouvernement. Deux autres nominations importantes ont été effectuées : le professeur Mary Teuw Niane, ministre, directeur de cabinet du président de la République, et Oumar Samba Ba, a été maintenu au poste de secrétaire général de la Présidence.

Ousmane Sonko, après sa nomination en tant que Premier Ministre, a déclaré qu’il présenterait, dans les plus brefs délais, au chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, une liste complète des nominations ministérielles proposées pour approbation.

Attendue depuis mercredi, 15 heures, la liste n’est toujours pas disponible. La première raison évoquée avant-hier était l’enregistrement du discours à la Nation du chef de l’État qui devait d’abord se faire. Et pourtant depuis lors, la publication de la liste du reste des membres du Gouvernement Sonko I tarde à se faire.

Ce retard suscite déjà plusieurs interprétations au sein de l’opinion publique. Certaines indiscrétions ont affirmé que le chef de l’État et son premier ministre ne se sont pas entendus sur le choix des membres du Gouvernement. Ce qui aurait été à l’origine d’un courrier qui aurait subi de nombreux va-et-vient entre Diomaye Faye et Sonko parce que les deux hommes ne se seraient pas entendus sur la sélection de certaines personnes. Mieux, des indélicatesses ôr même affirmé que deux cadres de la formation politique Pastef / Les Patriotes, en seraient venus aux mains pour le partage du gâteau.

Cependant, selon d’autres sources proches de la présidence, ce retard de la publication de la liste des mêmes du Gouvernement est dû à l’attente des résultats des enquêtes de moralité sur les membres devant composer le premier Gouvernement « antisystème ».

En réalité, l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la tête de l’État donne un nouveau tournant à la politique sénégalaise, avec Ousmane Sonko qui l’a aidé à être plébiscité lors de la présidentielle avec son slogan « Diomaye est Sonko ». Cependant, le succès de ce duo en tant que rempart contre l’hyperprésidentialisme dépendra de nombreux facteurs dont l’évitement de scissions au sein de Pastef. Sur les réseaux sociaux, certains militants du parti politique ne jurent que par Ousmane Sonko, oubliant parfois que, ce n’est pas lui qui a été élu, mais Bassirou Diomaye Faye. C’est la raison pour laquelle, le défi véritable de ce dernier sera de montrer sa légitimité au-delà de sa légalité qui n’est plus à prouver car ayant été élu au premier tour avec 54,28%.

SORTI DU SILENCE APRÈS LA DÉFAITE : Amadou Ba défend son statut d’opposant avec vigueur

Sur une note parvenue au Dakarois Quotidien, Amadou Ba défend plus que jamais sa seconde place au scrutin présidentiel qui lui donne la position de chef de l’opposition. Un nouveau statut qu’il revendique désormais haut et fort.

À travers un communiqué, Amadou Ba s’est engagé à poursuivre les batailles du futur dans une posture d’opposition démocratique et républicaine. Il a aussi lancé un appel à la cohésion et à la solidarité aux républicains et démocrates du pays. Ce qui témoignent de sa détermination à continuer à servir son pays malgré sa défaite électorale.

Son score de 35,79% représente un soutien significatif qui lui donne une base solide pour poursuivre ses efforts politiques dans l’avenir. En préservant et en consolidant cet acquis, il espère continuer à jouer un rôle important dans le paysage politique sénégalais.

L’appel d’Amadou Ba à élargir leur action à toutes les forces politiques et sociales partageant leurs idéaux montre sa volonté de construire des alliances et de collaborer avec un large éventail d’acteurs pour promouvoir les valeurs démocratiques et républicaines au Sénégal. Cette ouverture à la coopération et à l’inclusion renforce sa vision d’une société unie et engagée pour le progrès et le bien-être de tous.

L’expression de reconnaissance sincère d’Amadou Ba envers tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, ainsi qu’envers le peuple sénégalais pour sa maturité et sa sérénité démocratique, démontre son respect pour les institutions démocratiques du pays et pour la participation civique de ses citoyens. Cela témoigne également de sa volonté de travailler dans un esprit de collaboration et de respect mutuel, malgré les différences politiques. « Chaque acteur de la consultation électorale – électeur, candidat, organisateur, régulateur, superviseur ou observateur, autorités religieuses et coutumières – a parfaitement joué sa partition pour permettre à notre cher Sénégal de briller une nouvelle fois au firmament des nations démocratiques.

Le peuple sénégalais a administré au monde entier une leçon de maturité et de sérénité dans sa volonté de paix et son idéal démocratique, fidèle à sa longue tradition d’hospitalité », a affirmé le candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY) sur la note parvenue au Dakarois Quotidien.

Le premier ministre du dernier Gouvernement du régime précédent a réitéré ses remerciements au quatrième chef de l’État, Macky Sall, et à sa coalition. Il n’a pas non plus manqué à souhaiter plein succès et accomplissement dans sa mission au successeur dus président de la République sortant, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Par ailleurs, il a souligné l’importance de préserver et renforcer le projet de paix et de prospérité qu’il a défendu avec de nombreux citoyens pendant la campagne électorale.

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24 _ RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Le Dakarois Quotidien N°148 – du 05/04/24
🔴 RAISON DU RETARD DE LA PUBLICATION DE LA LISTE DU GOUVERNEMENT : Diomaye Faye dit « niet » au diktat de Pastef ?

Canicule à Matam : Le thermomètre atteint les 47 degrés à l’ombre, perturbant le Ramadan

Une vague de chaleur intense s’abat sur la région de Matam, dans le nord-est du Sénégal, avec des températures atteignant un record de 47 degrés à l’ombre. Cette canicule exceptionnelle perturbe le jeûne du Ramadan et affecte considérablement les populations locales.

Selon les informations relayées par nos confrères de la Rfm, cette chaleur étouffante a entraîné des dysfonctionnements des appareils de climatisation, exacerbant ainsi les difficultés rencontrées par les habitants pour faire face à cette météo extrême.

Le correspondant de la Rfm à Matam rapporte que la recherche d’un sachet de glace pour se rafraîchir lors de la rupture du jeûne est devenue un véritable défi dans de nombreuses localités de la région. La disponibilité limitée de glace ajoute une dimension supplémentaire aux défis déjà existants pendant le mois sacré du Ramadan.

Cette situation met en lumière les effets dévastateurs du changement climatique sur les communautés vulnérables, en particulier pendant des périodes sensibles comme le Ramadan. Les autorités locales sont appelées à prendre des mesures d’urgence pour atténuer les souffrances des habitants et assurer leur bien-être, notamment en fournissant un accès adéquat à des ressources telles que la glace pour aider à soulager les effets de la chaleur accablante.

En ces temps difficiles, la solidarité et l’entraide entre les membres de la communauté sont plus importantes que jamais pour faire face à cette épreuve et assurer le respect des traditions religieuses malgré les conditions climatiques adverses.

Crime passionnel à Rufisque : Un homme poignardé à mort par l’ex-mari de sa femme

Un acte de violence tragique a secoué le quartier Arafat 4 de Rufisque, où un homme identifié sous le nom de S. A. Diouf a poignardé mortellement le nouveau mari de son ex-femme. Alors que l’auteur du crime est toujours en fuite, les autorités locales, notamment le commissariat de Rufisque-Est, ont lancé une opération de recherche intensive pour le retrouver.

Les premiers éléments de l’enquête révèlent que cette tragédie découle d’une affaire de jalousie, exacerbée par le remariage de l’ex-femme de S. A. Diouf. Déterminé à empêcher ce nouvel engagement, Diouf aurait élaboré un plan pour éliminer son rival.

Les événements ont pris une tournure dramatique le mardi 2 avril dernier lorsque le cultivateur E. D., résidant à Kongheul, a rendu visite à sa femme dans le quartier Arafat 4 de Rufisque. En chemin de retour, il a été violemment attaqué par S. A. Diouf, qui l’a poignardé avant de prendre la fuite, laissant la victime grièvement blessée.

Transporté d’urgence à l’hôpital Idrissa Pouye de Grande-Yoff, le cultivateur E. D. n’a malheureusement pas survécu à ses blessures et a succombé à ses blessures.

Face à cette tragédie, le commissariat d’arrondissement de Rufisque-Est a intensifié ses efforts pour localiser et appréhender l’auteur présumé du crime. Une enquête approfondie est en cours pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette attaque et pour garantir que justice soit rendue à la victime et à sa famille.

Cette affaire poignante rappelle la nécessité de lutter contre la violence domestique et la jalousie excessive, tout en soulignant l’importance d’une intervention rapide des autorités pour assurer la sécurité et la protection des citoyens.

Lutte contre le banditisme : 330 individus arrêtés par la police lors d’une opération de sécurisation nocturne

Dans une démarche visant à renforcer la sécurité publique et à lutter contre le banditisme, la police sénégalaise a lancé une opération de sécurisation nocturne qui s’est avérée fructueuse. Supervisée par la Direction de la Sécurité publique, cette opération a mobilisé plus de 600 policiers en uniforme et en civil dans tout le pays.

Cette initiative, déployée dans la nuit du mercredi au jeudi de 21h à 5h, a conduit à l’arrestation de 330 individus, selon une source autorisée de Seneweb. Parmi les personnes appréhendées, 186 ont été interpellées pour vérification d’identité, tandis que 46 ont été arrêtées pour ivresse publique et manifeste.

En outre, les forces de l’ordre ont également procédé à l’arrestation de 36 individus pour nécessité d’enquête, de 20 personnes pour détention et usage de chanvre indien, ainsi que de cinq autres pour détention de chanvre indien. Un individu a été appréhendé pour offre et cession de stupéfiants, tandis que six personnes ont été arrêtées pour racolage.

Parmi les autres délits pour lesquels des individus ont été arrêtés figurent les coups et blessures volontaires, les vols en réunion, les tentatives de vol, le tapage nocturne, l’usage de produits cellulosiques, l’abus de confiance, ainsi que la non-inscription sur le fichier sanitaire et social.

Cette opération de sécurisation témoigne de l’engagement ferme des autorités à lutter contre toutes les formes de criminalité et à garantir la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national. Les résultats obtenus lors de cette opération démontrent l’efficacité des mesures prises par les forces de l’ordre pour maintenir l’ordre public et assurer la tranquillité des habitants.

Une décision controversée : Le Président Bassirou Diomaye Faye annule les nominations de Macky Sall au Conseil supérieur de la magistrature

Dans un geste qui a secoué le paysage politique sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye a récemment pris la décision de révoquer toutes les nominations effectuées par son prédécesseur, Macky Sall, lors de la dernière réunion du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision, annoncée par décret le 3 avril 2024, a immédiatement suscité une vague de réactions et a alimenté un débat animé sur la légitimité et la transparence au sein du système judiciaire du Sénégal.

Le journaliste Madiambal Diagne, directeur de Publication du Quotidien, a été parmi les premiers à rapporter cette information. Selon ses déclarations, le président Faye a pris la décision d’annuler les nominations de Macky Sall datant du 29 mars 2024, sans suivre la procédure habituelle qui implique une validation par une réunion spéciale du Conseil supérieur de la magistrature. Cette décision a soulevé des interrogations sur la légalité du processus suivi par le président Faye pour annuler ces nominations.

La réunion du Conseil supérieur de la magistrature présidée par Macky Sall avait abouti à plusieurs nominations importantes, y compris celle d’un nouveau Premier Président de la Cour suprême et celle de membres pour le pôle financier. Cependant, avec l’annulation de ces nominations, une incertitude plane désormais sur la composition des organes judiciaires du pays.

Les réactions à cette décision ont été variées. Certains voient cette annulation comme un acte nécessaire pour restaurer la confiance du public dans l’indépendance de la magistrature, soulignant la nécessité d’une gouvernance transparente et responsable. D’autres, cependant, expriment leur inquiétude quant à l’impact potentiel sur la stabilité et l’intégrité du système judiciaire sénégalais, remettant en question la légalité du processus utilisé par le président Faye pour annuler les nominations.

Cette décision met en lumière les tensions persistantes au sein du paysage politique sénégalais et soulève des questions fondamentales sur le respect de l’État de droit et des principes démocratiques. Alors que le débat continue de faire rage, il est essentiel que les autorités sénégalaises répondent aux préoccupations du public en garantissant la transparence et la légitimité de leurs actions, en particulier dans le domaine sensible de la justice.

En attendant, la décision du président Bassirou Diomaye Faye continue de susciter des interrogations et de nourrir un débat animé quant à son impact sur l’avenir de la justice au Sénégal.

Cherif Makhfouss Diop (Thiofel) énonce les priorités pour un Sénégal prospère : Amnistie, Clarté et Action

Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, Cherif Makhfouss Diop, président du parti politique THIOFEL, a tracé une feuille de route claire pour l’avenir du Sénégal. À la suite des élections présidentielles de mars 2024, Diop a félicité la démocratie sénégalaise pour sa résilience face aux pressions et a appelé à une action immédiate pour répondre aux défis nationaux.

La lettre de Diop a commencé par saluer la robustesse de la justice sénégalaise et l’engagement des divers acteurs du processus électoral, soulignant l’importance cruciale de leur rôle dans la tenue d’élections libres et équitables. Il a également loué la maturité démocratique du peuple sénégalais, exprimant une confiance renouvelée dans la dévotion du pays à la démocratie.

Dans un hommage émouvant à la souveraineté nationale, célébrée le 4 avril, Diop a exprimé sa reconnaissance envers les forces armées et paramilitaires, les décrivant comme un symbole de l’unité nationale et de la résilience face aux défis mondiaux.

Cependant, au-delà des festivités, Diop a souligné les défis urgents auxquels le Sénégal est confronté. Parmi ceux-ci figurent le chômage des jeunes, le coût élevé de la vie, les lacunes du système de santé publique, les perturbations de l’éducation, ainsi que les inondations et les problèmes administratifs. Il a également mis en évidence la nécessité de lutter contre la corruption, de gérer les ressources naturelles de manière responsable et de résoudre les litiges fonciers.

Un point crucial soulevé par Diop est la question de l’amnistie et de la nécessité de clarifier cette question pour permettre des réformes justes et équitables. Il a appelé à une action immédiate de la part de l’administration pour répondre aux besoins pressants du peuple sénégalais.

La lettre de Cherif Makhfouss Diop est un appel à l’action et à la responsabilité. Il appelle à une gouvernance guidée par la clarté et le courage, tout en mettant en avant les vastes chantiers de développement qui attendent le Sénégal. Dans un contexte où les attentes sont élevées, il exhorte le gouvernement à passer de la politique à des actions concrètes pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens sénégalais.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara et Guillaume Soro renouent dans le plus grand secret

Après plus de cinq ans de silence glacial, le président ivoirien Alassane Ouattara et l’opposant Guillaume Soro ont récemment renoué le contact, révèle Africa Intelligence. Ces échanges téléphoniques, qui se sont déroulés fin mars, marquent un tournant majeur dans les relations entre les deux hommes politiques ivoiriens.

Les conversations se sont tenues dans le plus grand secret, alors que le président Ouattara venait de rentrer à Abidjan après un séjour en France. Guillaume Soro, actuellement en exil, a initié ces contacts téléphoniques, exprimant ses regrets et son désir de contribuer à la réconciliation nationale.

Alassane Ouattara s’est montré ouvert à cette démarche, affirmant sa disposition à pardonner. Les deux hommes ont convenu de poursuivre leurs échanges pour définir les modalités d’une éventuelle réconciliation. Ces discussions interviennent près d’un mois après la libération de plusieurs proches de Guillaume Soro, détenus depuis plusieurs années.

Il s’agit du premier contact entre les deux figures politiques depuis près de cinq ans. Guillaume Soro avait quitté la Côte d’Ivoire en 2019 pour préparer sa candidature à l’élection présidentielle, mais avait été empêché de se présenter et avait appelé à l’action contre le régime d’Ouattara.

Après avoir vécu dans la clandestinité pendant plusieurs années, Guillaume Soro est désormais installé entre Niamey et Bamako, bénéficiant du soutien de la junte malienne. Malgré les tensions passées, les deux hommes n’ont pas exclu un éventuel retour de Guillaume Soro en Côte d’Ivoire, même s’il reste sous le coup d’une condamnation à la prison à perpétuité.

Ces pourparlers de réconciliation marquent une étape importante dans les efforts d’Alassane Ouattara pour apaiser les tensions politiques en vue de l’élection présidentielle de 2025.

Thiamène Cadior : Trois bergers retrouvés morts ensevelis dans une mine de sable

Une tragédie a frappé la localité de Couli Peul, située dans la commune de Thiamène-Cadior, département de Louga, dans l’arrondissement de Koki. Les habitants sont plongés dans l’émoi et la consternation après la découverte des corps de trois jeunes bergers, Oumar Sow (12 ans), Abdoulaye Ba (11 ans) et Tallibouya Ba (10 ans), ensevelis dans une mine de sable près du village.

Le drame s’est déroulé le mercredi 3 avril, aux environs de 15 heures. Les enfants, qui avaient quitté le village le matin pour conduire le bétail aux pâturages, se sont retrouvés au fond de la mine de sable pour échapper à la chaleur étouffante de la journée. Vers 14 heures, alors que les animaux étaient à l’ombre des arbres, les jeunes bergers ont décidé de se réfugier dans la mine pour trouver un peu de fraîcheur.

Malheureusement, une fois à l’intérieur, ils ont utilisé leurs machettes pour agrandir la mine, espérant améliorer leur abri naturel. C’est à ce moment que le sol s’est effondré sur eux, les ensevelissant sous les décombres.

Les corps des trois victimes ont été retrouvés et extraits par les sapeurs-pompiers de Louga, puis transportés à la morgue de l’hôpital régional Amadou Sakhir Mbaye de Louga. La gendarmerie de Koki a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet accident tragique.

Cette terrible incident met en lumière les dangers auxquels sont exposés les enfants travaillant dans les zones rurales, ainsi que l’importance de sensibiliser sur les risques liés aux activités minières et aux conditions de travail des travailleurs, même les plus jeunes.

Gabon : La chanteuse Patience Dabany traîne en justice 8 gros bonnets du PDG, le parti d’Ali Bongo

La célèbre chanteuse gabonaise, Patience Dabany, également connue sous le nom de Joséphine Nkama, a décidé de riposter après avoir été radiée du Parti démocratique gabonais (PDG) lors d’une réunion au siège du parti à Libreville le jeudi 7 mars dernier. La principale intéressée a saisi la justice gabonaise le mardi 2 avril, dans le but de contester cette décision et de faire valoir ses droits.

Dans sa requête, Patience Dabany demande la « cessation de troubles manifestement illicites » en vertu de l’article 416 du Code de procédure civile gabonais, qui stipule que les litiges internes aux partis politiques relèvent des juridictions de l’ordre judiciaire. Elle argue que sa radiation du PDG a été menée de manière irrégulière, puisque seule la Commission permanente de discipline du parti aurait le pouvoir de procéder à une telle exclusion en cas de manquement.

Cependant, au lieu de passer par la Commission permanente de discipline, un groupe de huit militants du PDG, comprenant des personnalités influentes telles que le nouveau président du parti Paul Biyoghé Mba, Alain Claude Bilie-By-Nze, ex-Premier ministre d’Ali Bongo, et d’autres membres éminents, ont pris la décision de radier Patience Dabany.

Dans sa déclaration, Patience Dabany affirme que cette radiation constitue une « voie de fait manifestement illicite » et qu’elle doit être contestée devant les tribunaux. Elle cherche à faire comparaître devant le tribunal de première instance de Libreville les huit membres du PDG responsables de cette décision. Parmi eux figurent des personnalités bien connues de la scène politique gabonaise, telles que Jeannot Kalima, ex-ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, et Angélique Ngoma, nouvelle secrétaire générale du PDG.

Cette affaire met en lumière les tensions au sein du PDG et souligne l’importance des procédures légales et de la protection des droits politiques, même pour les personnalités publiques et artistiques. La suite des événements déterminera l’avenir politique de Patience Dabany et pourrait avoir un impact significatif sur le paysage politique gabonais dans son ensemble.

64ème Anniversaire de l’Indépendance à Ziguinchor : L’Appel du Gouverneur à la Jeunesse pour un Esprit Citoyen

À l’occasion de la célébration du 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a adressé un appel vibrant à la jeunesse pour cultiver un esprit citoyen et contribuer au développement harmonieux de la région et du pays dans son ensemble.

La cérémonie solennelle de levée des couleurs s’est déroulée au sein de la gouvernance sous le thème « Les forces de défense et de sécurité au cœur de la cohésion nationale ». Le gouverneur Tine a saisi cette occasion pour rappeler l’importance de la cohésion sociale et de la paix dans le processus de développement d’un pays.

Sous le regard sobre de la sobriété qui a marqué cette année, suite à l’investiture de Son Excellence, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouverneur a souligné l’engagement du chef de l’État à renforcer la cohésion nationale. Il a salué la vision du président Faye qui place la cohésion sociale au centre des priorités nationales.

Mor Talla Tine a appelé la population de Ziguinchor à s’approprier cette vision et à contribuer activement au processus de développement du pays. Il a souligné la nécessité de relever les défis persistants, notamment dans la consolidation de la paix, le développement des infrastructures et la valorisation du potentiel agricole de la région.

Le gouverneur a annoncé la tenue prochaine d’un comité régional de développement spécial axé sur les infrastructures structurantes. Ce comité permettra de mettre en lumière les réalisations déjà accomplies par l’État et de recueillir les attentes des populations pour les projets futurs.

Parmi les défis mentionnés, Mor Talla Tine a évoqué la valorisation du potentiel agricole de Ziguinchor, la lutte contre toutes les formes de trafic, ainsi que la protection contre l’avancée du trait de côte, qui menace certaines infrastructures économiques vitales de la région.

En conclusion, le gouverneur a réaffirmé son engagement à travailler en étroite collaboration avec les différentes parties prenantes pour relever ces défis et garantir un avenir meilleur pour Ziguinchor et ses habitants.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

Matam célèbre le patriotisme des forces de défense et de sécurité lors du 64ème anniversaire de l’indépendance

La région de Matam a célébré avec émotion et fierté le 64ème anniversaire de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. La levée des couleurs, qui s’est déroulée au jardin public en face de la résidence du gouverneur de la région, a été l’occasion pour Mohamed Moctar Watt, le chef de l’Exécutif régional, de saluer le nouveau président de la République et de réaffirmer son engagement envers le développement de la région.

Dans son discours, le Gouverneur a exprimé ses meilleurs vœux de réussite au Président de la République et a formulé des prières pour que celui-ci soit guidé avec force et clairvoyance dans la conduite du pays. Soulignant le symbolisme de cette célébration sobre mais solennelle, il a rappelé l’importance historique de cet anniversaire, marquant la rupture avec la dépendance et la servitude coloniales.

Le thème de cette année, « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », a été mis en avant lors de la cérémonie. Le gouverneur a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes qui ont choisi de porter les armes et l’uniforme pour défendre l’intégrité et la souveraineté du pays. Il a souligné le rôle crucial de l’armée en tant qu’institution inclusive, dépourvue de toute discrimination ethnique ou religieuse.

Pour le Gouverneur, la région de Matam illustre parfaitement le thème de cette année, mettant en lumière l’unité et la diversité qui caractérisent les forces armées sénégalaises. La traditionnelle fête organisée par le 3ème bataillon au camp militaire de Ourossogui a été saluée comme un exemple de la richesse culturelle et de la clairvoyance des hommes et femmes qui servent avec dévouement leur pays.

En célébrant le patriotisme des forces de défense et de sécurité, la région de Matam témoigne de son engagement envers la cohésion nationale et la défense des valeurs républicaines, tout en honorant ceux qui sacrifient leur vie pour la sécurité et la prospérité du Sénégal.

Oustaz Hady Niasse exprime son soutien au Projet de société de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Dans un pays où la politique et la religion interagissent souvent, les mots d’une figure religieuse respectée peuvent avoir un impact significatif sur le paysage politique. Récemment, l’Oustaz Hady Niasse, prêcheur bien connu au Sénégal, a exprimé son soutien au Projet de société du Président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko.

Lors d’un prêche, l’Oustaz Hady Niasse a souligné l’importance de la réussite de ce projet pour l’avenir du Sénégal. Il a noté la confiance et l’espoir que de nombreux Sénégalais placent en ces nouveaux leaders, mettant en avant les discours rassurants du président Faye.

Cet appui de l’Oustaz Hady Niasse met en lumière l’importance de l’unité nationale et de la collaboration entre les sphères religieuse et politique pour le développement du pays. Il souligne également l’influence et le respect que les figures religieuses continuent d’avoir dans la société sénégalaise, en particulier lorsqu’elles adressent des questions politiques.

Dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux, ainsi que par une demande croissante de changement et de progrès, le soutien de personnalités religieuses telles que l’Oustaz Hady Niasse renforce le sentiment d’engagement envers un avenir meilleur. Cela rappelle également l’importance de la prière et de la spiritualité dans la quête commune de progrès et de stabilité nationale.

Alors que le Sénégal se tourne vers l’avenir avec de nouveaux dirigeants et de nouveaux projets, l’unité entre les différentes composantes de la société reste essentielle pour relever les défis et saisir les opportunités qui se présentent.

Défaite de BBY à la Présidentielle : Amadou Ba tourne une nouvelle page politique

La récente élection présidentielle au Sénégal a marqué un tournant majeur pour la coalition Benno Bokk Yakkar (BBY), avec la défaite de son candidat, Amadou Ba. Après cette débâcle électorale, Amadou Ba a pris une décision radicale en mettant fin à sa relation politique avec le président sortant, Macky Sall. Cette annonce a secoué les fondations du paysage politique sénégalais et ouvert la voie à de nouveaux développements.

La rupture politique entre Amadou Ba et Macky Sall a été annoncée lors d’une rencontre entre les deux hommes, où Amadou Ba a clairement exprimé sa décision de tourner une nouvelle page dans sa carrière politique. Cette décision intervient après que Amadou Ba ait choisi de se retirer temporairement de la scène politique en effectuant un pèlerinage à la Mecque, signe d’une période de réflexion et de recueillement après sa défaite électorale.

Selon des informations provenant du site Le Monde à Dakar, à son retour de la Mecque, Amadou Ba prévoit de former son propre parti politique. Cette décision indique un changement radical dans la stratégie politique de l’ancien membre de la BBY, qui semble déterminé à poursuivre son engagement politique malgré sa défaite à l’élection présidentielle.

L’objectif d’Amadou Ba est clair : se préparer pour les élections à venir. Cette annonce laisse entrevoir une nouvelle ère politique pour l’ancien membre de la BBY, qui entend jouer un rôle actif sur la scène politique sénégalaise, indépendamment de ses affiliations précédentes.

Lors de l’élection présidentielle, Amadou Ba a obtenu 35,79% des suffrages exprimés, se classant ainsi à la deuxième place derrière le candidat victorieux, Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté l’élection au premier tour avec un taux de 54,28%.

La décision d’Amadou Ba de tourner une nouvelle page politique marque un changement significatif dans le paysage politique sénégalais. Il reste à voir comment cette évolution influencera le déroulement des prochaines élections et quel impact elle aura sur la scène politique nationale.

Serigne Assane Mbacké (Ex-Pastef) : « L’intérêt général prime toujours sur l’intérêt personnel »

Dans un communiqué adressé à la nation sénégalaise, Serigne Assane Mbacké, président du mouvement Appel 221 affilié à l’ex-Pastef, exprime sa satisfaction quant à l’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République. Il appelle ainsi à l’unité autour du nouveau président pour veiller sur le projet commun, soulignant que l’intérêt général doit toujours prévaloir sur les intérêts personnels.

Le communiqué commence par saluer l’organisation et le déroulement du scrutin présidentiel, soulignant la démocratie qui a prévalu lors de cette élection. Mbacké félicite ensuite le peuple sénégalais pour son choix démocratique en faveur de l’alternance, comme l’histoire politique du pays l’a souvent démontré.

Le président du mouvement Appel 221 adresse également ses félicitations au Président élu, Bassirou Diomaye Faye, soulignant qu’il a été le choix non seulement du mouvement Pastef en général, mais aussi de son leader, Ousmane Sonko, en particulier.

Mbacké appelle ensuite à l’union de tous les Sénégalais autour du nouveau président, les exhortant à travailler ensemble pour soutenir, accompagner et encadrer le nouveau dirigeant, dans l’intérêt du projet commun pour un avenir meilleur.

Il affirme son propre engagement envers le pays, soulignant que son action est motivée par l’intérêt général et non par des aspirations personnelles. Il cite également le discours du président Diomaye Faye lors du 64e anniversaire de l’indépendance, soulignant l’importance de la volonté collective des Sénégalais pour le développement du pays.

Serigne Assane Mbacké appelle à l’unité, à la justice et à l’équité pour le bien-être du Sénégal, réaffirmant ainsi son engagement envers son pays et ses concitoyens.

Ensemble, travaillons pour l’intérêt du Sénégal! Vive le Sénégal ! Vive l’équité ! Vive la justice !

Révélations sur le Président Diomaye Faye : Son Engagement Méconnu dans les Arts Martiaux

Dans le tumulte de la politique sénégalaise, une facette peu connue du président de la République, Bassirou Diomaye, émerge : son implication passionnée dans les arts martiaux. Cette révélation surprenante nous est offerte par son ancien entraîneur, Maître Diop, qui partage des détails intrigants sur le côté moins connu de la personnalité du président.

Selon les dires de Maître Diop, entre 2003 et 2004, le président Diomaye s’est lancé dans la pratique du Viet Vo Doa, un art martial vietnamien. Ce choix témoigne d’un intérêt profond pour les disciplines martiales exigeantes. Son entraîneur le décrit comme un homme d’une grande sérénité et d’une discipline exemplaire, des qualités qui transcendent le monde politique dans lequel il évolue.

Ce qui est frappant dans ce témoignage, c’est l’image d’un président résolu et concentré, loin de l’image publique souvent associée aux hommes politiques. Pour Maître Diop, la discipline et la détermination de Diomaye Faye étaient palpables, révélant une force intérieure impressionnante qui ne peut être attribuée à de la timidité, mais plutôt à une conviction profonde.

Cependant, en raison de contraintes de temps inhérentes à ses fonctions officielles, le président Diomaye a dû élargir ses horizons et s’engager dans d’autres disciplines martiales, notamment le Systema du DUC. Cette polyvalence démontre un intérêt continu pour l’apprentissage et le développement personnel, même au plus haut niveau de responsabilité politique.

L’entraînement du président Diomaye avec Maître Diop, notamment sur la gestion de la peur, révèle un aspect de préparation mentale souvent négligé dans le monde de la politique. Cette capacité à affronter et à surmonter les défis personnels et professionnels est une qualité précieuse pour tout leader, et elle semble être ancrée profondément dans la personnalité du président Diomaye.

Ces révélations sur l’engagement méconnu du président Diomaye Faye dans les arts martiaux offrent un regard fascinant sur un aspect peu exploré de sa vie. Elles soulignent également l’importance pour les dirigeants politiques d’avoir des passions et des intérêts en dehors de leurs fonctions officielles, ce qui enrichit leur personnalité et renforce leur capacité à relever les défis avec résilience et détermination.

Tensions entre le Niger et l’Algérie : Les Opérations de Refoulement de Migrants Subsahariens Suscitent la Controverse

L’Algérie se retrouve au cœur d’une polémique suite à l’intensification de ses opérations de rapatriement et de refoulement de migrants subsahariens en situation irrégulière sur son territoire. Des rapports font état de rafles policières fréquentes dans certains quartiers de Tamanrasset, une ville où réside une importante communauté de ressortissants subsahariens, en particulier des Nigériens. Face à cette situation, les autorités nigériennes ont exprimé leur vive préoccupation concernant le recours à des méthodes jugées violentes lors de ces opérations de refoulement.

Lors d’une récente rencontre entre le Secrétaire général adjoint du ministère nigérien des Affaires étrangères, Oumar Ibrahim Sidi, et l’ambassadeur d’Algérie au Niger, M. Bekhedda Mehdi, les préoccupations du gouvernement nigérien ont été clairement exposées. M. Sidi a souligné le caractère violent des opérations menées par les services de sécurité algériens et a appelé à ce que les rapatriements se déroulent dans le respect absolu de la dignité et de l’intégrité des migrants nigériens, ainsi que de leurs biens.

Cette démarche du Niger témoigne de l’importance accordée à la protection des droits fondamentaux des migrants, ainsi qu’à la préservation des relations de fraternité et de coopération qui existent entre les deux pays. En effet, le Niger et l’Algérie partagent une frontière commune et collaborent dans plusieurs domaines, ce qui rend d’autant plus cruciale la nécessité d’assurer le respect mutuel et la dignité des individus.

Cette controverse met en lumière les défis auxquels sont confrontés les migrants subsahariens en Algérie et souligne l’urgence d’adopter des mesures respectueuses des droits humains lors des opérations de refoulement. Il est impératif que les autorités algériennes répondent de manière appropriée aux préoccupations exprimées par le Niger et prennent des mesures concrètes pour garantir que les droits et la dignité des migrants sont pleinement respectés.

Dans ce contexte, il est crucial que toutes les parties impliquées travaillent ensemble pour trouver des solutions qui favorisent la sécurité et le bien-être des migrants, tout en préservant les relations de coopération entre les deux pays voisins.

La Cour Constitutionnelle de l’Angola Annule la Condamnation de Jose Filomeno dos Santos

La Cour constitutionnelle de l’Angola a rendu une décision historique en annulant la condamnation à cinq ans de prison pour fraude prononcée en 2020 contre Jose Filomeno dos Santos, fils de l’ancien président José Eduardo dos Santos. Cette décision, annoncée jeudi dernier, a suscité des réactions dans tout le pays et au-delà.

Dans une déclaration publiée par la Cour constitutionnelle, il a été déterminé que la condamnation précédente violait plusieurs principes fondamentaux du système judiciaire angolais, y compris ceux de la légalité, du contradictoire, du jugement équitable et cohérent, ainsi que les droits de la défense. Cette décision marque un tournant majeur dans l’affaire de Jose Filomeno dos Santos, également connu sous le nom de « Zenu ».

La condamnation de Zenu dos Santos en 2020 avait été largement médiatisée et avait suscité des débats quant à son équité et sa légitimité. Maintenant, avec son annulation par la plus haute juridiction du pays, la Cour constitutionnelle, de nombreuses questions se posent quant aux implications de cette décision pour l’avenir judiciaire de Zenu et pour le système judiciaire angolais dans son ensemble.

Cette affaire a captivé l’attention en raison de l’importance politique de la famille dos Santos dans l’histoire récente de l’Angola. L’annulation de la condamnation de Zenu dos Santos soulève des questions sur la nature de l’indépendance judiciaire dans le pays, ainsi que sur la capacité du système judiciaire à garantir un traitement équitable pour tous les citoyens, quel que soit leur statut politique ou social.

Il reste à voir quelles seront les répercussions de cette décision sur le paysage politique et judiciaire de l’Angola, ainsi que sur la perception du public à l’égard de l’État de droit dans le pays. Dans tous les cas, cette décision souligne l’importance cruciale du respect des principes constitutionnels et des droits fondamentaux pour garantir une société juste et équitable pour tous les citoyens angolais.

Togo : Appel à la Manifestation de l’Opposition suite au Report des Élections Législatives

Après l’annonce du report des élections législatives et régionales au Togo, plusieurs partis d’opposition et groupes de la société civile ont lancé un appel à la mobilisation pour manifester contre cette décision. Cette mobilisation, prévue pour les 11, 12 et 13 avril, vise à exprimer leur désaccord face à cette mesure et à exiger la poursuite des campagnes électorales sur l’ensemble du territoire national.

Cette décision de report survient dans un contexte politique tendu, marqué par l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars. Cette Constitution, qui entraîne une transition vers un régime parlementaire, a suscité des critiques et des inquiétudes au sein de l’opposition, craignant qu’elle ne favorise la prolongation du président Faure Gnassingbé au pouvoir.

L’opposition dénonce le manque de transparence et d’engagement démocratique dans le processus électoral, soulignant le mépris manifesté envers les candidats et les électeurs. Elle exprime également son refus de voir les élections politiquement manipulées au détriment de la volonté populaire.

Les manifestations sont particulièrement significatives dans un contexte où les rassemblements publics sont interdits depuis 2022, après un incident tragique au grand marché de Lomé. Malgré cette interdiction, l’opposition reste déterminée à faire entendre sa voix et à défendre les principes démocratiques et les droits des citoyens à participer librement au processus électoral.

Face à cette situation, le gouvernement togolais tente de justifier le report des élections en invoquant la nécessité pour l’Assemblée nationale de réexaminer la nouvelle Constitution. Cependant, cette explication ne convainc pas l’opposition, qui perçoit cette mesure comme une tentative de manipulation politique visant à maintenir le statu quo au détriment du progrès démocratique.

Dans un contexte régional marqué par l’instabilité politique et les coups d’État, le Togo se trouve confronté à des défis multiples, y compris la montée du jihadisme dans la région nord du pays. Dans ce contexte, l’opposition togolaise entend maintenir la pression pour défendre les principes démocratiques et garantir un processus électoral libre et équitable.

Alors que les tensions politiques persistent et que les manifestations s’intensifient, l’avenir politique du Togo demeure incertain. Les prochains jours seront déterminants pour l’évolution de la situation politique et l’issue des contestations en cours.

Indépendance Sénégal : Lansana G. Sakho salue le Message Porteur d’Espoir du Président Diomaye Faye

Dans un récent éditorial, Lansana G. Sakho exprime son optimisme quant à l’avenir du Sénégal, porté par le message rassurant et prometteur du Président Diomaye Faye. Pour lui, ce message incarne l’espoir et la perspective d’un avenir radieux et paisible pour le pays. Il en appelle à l’ensemble des citoyens à devenir des acteurs de ce changement, si nécessaire pour le Sénégal.

Sakho souligne l’importance des valeurs telles que le travail, la discipline et le respect du bien public, affirmant qu’elles sont cruciales pour le progrès de toute nation. Il insiste sur le rôle essentiel du chef de l’État à incarner ces valeurs, un rôle que, selon lui, le Président Diomaye Faye remplit avec conviction.

Malgré les défis auxquels le pays est confronté, notamment en matière d’emploi et de coût de la vie, Sakho reconnaît que les solutions seront souvent de nature structurelle et nécessiteront du temps pour se concrétiser. De plus, il souligne les contraintes budgétaires liées à un taux d’endettement élevé, limitant ainsi les marges de manœuvre du gouvernement.

Cependant, Sakho appelle à l’unité et à l’engagement de tous les citoyens envers le Président Diomaye Faye, soulignant que le changement ne peut être réalisé par lui seul. Il insiste sur la nécessité de produire des résultats tangibles afin d’éviter le découragement de la population à l’égard de ses dirigeants.

Sakho reconnaît l’impatience des Sénégalais tout en soulignant qu’il est nécessaire d’accepter que certaines transformations nécessitent du temps. Il appelle à un effort collectif de sensibilisation et d’éducation pour mobiliser l’ensemble de la population vers les objectifs communs de progrès et de développement.

En cette fête de l’indépendance, Sakho adresse ses vœux à tous les compatriotes sénégalais, exprimant son espoir dans un avenir meilleur pour le pays.

Thérèse Edmond Mendy : Une figure marquante du journalisme de Ziguinchor s’éteint

La presse régionale de Ziguinchor pleure aujourd’hui la perte d’une de ses figures les plus éminentes, Thérèse Edmond Mendy, journaliste reporter à la radio Zig Fm Ziguinchor. Son décès survenu ce jeudi, à la suite d’une brève maladie, laisse un vide immense dans le paysage médiatique local et plonge toute la communauté journalistique dans le deuil.

Thérèse Edmond Mendy n’était pas seulement une collègue de travail pour ses pairs, mais aussi une amie et une sœur. Sa personnalité joviale, son dévouement sans faille et sa serviabilité ont laissé une empreinte indélébile dans les cœurs de ceux qui ont eu le privilège de la connaître et de travailler à ses côtés.

Pour Léa Suzanne Thiaw, ancienne collègue et désormais chargée de communication à l’université Assane Seck de Ziguinchor, Thérèse était bien plus qu’une journaliste talentueuse ; elle était un rayon de soleil, une présence bienveillante qui illuminait chaque pièce qu’elle traversait. Sa générosité, sa simplicité et son rire contagieux resteront gravés dans les souvenirs de tous ceux qui ont eu la chance de croiser son chemin.

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion et de tristesse parmi ses collègues journalistes. Abdourahmane Diallo, correspondant de la Sentv à Ziguinchor, décrit Thérèse comme une sœur pour tous, une présence rassurante et réconfortante dans un milieu souvent exigeant et difficile.

Ignace Ndèye de Sudfm exprime également sa peine face à la disparition de Thérèse, saluant son professionnalisme et son dévouement envers le métier du journalisme. Sa voix chaleureuse et son engagement indéfectible manqueront à toute la communauté médiatique de Ziguinchor.

En cette période de deuil, ledakarois.sn présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Thérèse Edmond Mendy, ainsi qu’à ses collègues de Zig Fm Ziguinchor. Son héritage journalistique perdurera à travers les nombreuses vies qu’elle a touchées et inspirées, et son souvenir continuera à illuminer les couloirs de la presse régionale de Ziguinchor pour les années à venir.

Adji Mergane Kanouté (BBY) approuve la nomination de Sonko en tant que Premier ministre : « C’est logique et cohérent »

Adji Mergane Kanouté, vice-présidente du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, a exprimé sa réaction à la nomination d’Ousmane Sonko au poste de Premier ministre par Bassirou Diomaye Faye. Selon elle, cette décision est parfaitement logique.

Après sa nomination, Ousmane Sonko a déclaré qu’il ne comptait pas laisser Bassirou Diomaye Faye travailler seul. Pour Adji Mergane Kanouté, cette nomination était attendue car Sonko était le porte-étendard du projet de Pastef.

« C’est logique, cohérent et légitime que le président Ousmane Sonko soit nommé Premier ministre puisqu’il a été le porteur titulaire du projet », a-t-elle déclaré sur TV5 Monde.

Cependant, comme de nombreux Sénégalais, Adji Mbergane Kanouté attend de voir le duo Diomaye – Sonko à l’œuvre. « Maintenant, il faut aller très vite. Nous les attendons au tournant. Ils avaient promis monts et merveilles aux Sénégalais. Ils avaient promis de soulager le panier de la ménagère. Et je pense que c’est le moment de satisfaire leurs promesses », a-t-elle conclu.

Cette nomination intervient dans un contexte politique marqué par une transition de pouvoir et suscite l’attention de nombreux citoyens. Les prochains mois seront décisifs pour évaluer l’efficacité et les actions du nouveau Premier ministre, ainsi que pour observer l’impact de cette alliance sur la gouvernance du pays.

Tchad : Polémique autour de la campagne anticipée du président de transition

La présence précoce des affiches du président de transition et candidat Mahamat Idriss Deby sur les routes principales de Ndjamena et dans d’autres villes du Tchad a déclenché une polémique. Cette campagne anticipée est critiquée par l’opposition qui souligne son illégalité, étant donné que la période électorale officielle est fixée du 14 avril au 4 mai.

Brice Mbaïmon Guedmbaye, un opposant politique et candidat à la présidentielle, a ouvertement critiqué l’Agence nationale des élections (Ange), l’accusant de partialité pour n’avoir pas réagi à la présence des affiches de Mahamat Idriss Deby. Il déclare : « Depuis que le président pose des affiches, l’Ange n’a pas levé le petit doigt pour l’arrêter, … on est en train d’être confirmés dans nos convictions que l’ANGE a une posture partisane. »

En réponse aux accusations, l’Ange a demandé le retrait de toute promotion électorale sur l’ensemble du territoire. Cependant, l’opposition reproche à l’Ange de ne pas nommer explicitement les affiches de Deby dans sa directive, dénonçant un manque de clarté. L’Ange a également évoqué des sanctions pour les contrevenants à ces directives.

Cette controverse souligne les tensions politiques croissantes au Tchad à l’approche des élections, mettant en lumière les préoccupations concernant la transparence et l’équité du processus électoral.

Mary Teuw Niane : Un Génie des Mathématiques Perdu en Politique, selon Ibou Fall

La nomination du professeur Mary Teuw Niane au poste de directeur de cabinet du président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a suscité des réactions mitigées. Pour Ibou Fall, journaliste chroniqueur sur iTV, cette décision représente un gâchis pour un homme de la stature intellectuelle de Mary Teuw Niane.

Selon Ibou Fall, Mary Teuw Niane est l’un des plus grands mathématiciens de la planète, avec une renommée mondiale dans son domaine. Il estime que la politique est un terrain inapproprié pour quelqu’un de son calibre, soulignant que le Sénégal aurait bénéficié davantage de ses compétences dans d’autres domaines, comme la formation académique en mathématiques.

« Il est dans la sphère mondiale. Nous, justement, on a besoin d’une académie de Maths pour former des scientifiques, etc. Pour moi, Mary Teuw Niane, en politique, c’est du gâchis », a déclaré Ibou Fall sur iTV.

L’analyste politique regrette que le gouvernement n’ait pas exploité le potentiel de Mary Teuw Niane pour contribuer au développement académique du pays. Selon lui, le Sénégal aurait pu bénéficier de son expertise en établissant une académie de mathématiques pour former les jeunes scientifiques sénégalais.

« Quand tu as ce talent-là, tu peux apporter beaucoup à ton pays, en formant énormément de personnes. On pouvait l’aider à monter une académie, à former les jeunes Sénégalais dans les matières scientifiques. On a besoin de ça, c’est un besoin viscéral », a-t-il ajouté.

Malgré ses réserves quant à sa transition vers la politique, Ibou Fall estime que Mary Teuw Niane, en tant qu’ancien recteur d’université et ministre, sera bien qualifié pour occuper le poste de directeur de cabinet. Cependant, il reste convaincu que le potentiel de Mary Teuw Niane aurait pu être mieux exploité dans d’autres secteurs.

Rejet du recours contre la loi anti-homosexualité en Ouganda : Indignation mondiale

La Cour constitutionnelle ougandaise a rejeté un recours visant à contester la légalité de la loi anti-homosexualité de 2023, malgré les protestations de défenseurs des droits humains, d’universitaires et de membres du parti au pouvoir. Cette législation controversée, promulguée en mai dernier, prévoit des sanctions sévères contre les actes homosexuels et la promotion de l’homosexualité, y compris la peine de mort pour ce qu’elle qualifie d’homosexualité aggravée.

L’adoption de cette loi a déclenché un tollé international, avec des critiques émanant de l’Organisation des Nations Unies et de nombreuses organisations de défense des droits humains. Les opposants à la loi ont vivement exigé son annulation, mais leurs efforts ont été vains face à la décision de la Cour constitutionnelle.

En plus des répercussions sur les droits humains, cette législation a également eu un impact économique significatif sur l’Ouganda. Le pays s’est retiré de l’AGOA (African Growth and Opportunity Act), entraînant la perte d’aide étrangère et d’investissements. Cette situation souligne les tensions entre les considérations juridiques, les droits humains et les impératifs économiques auxquels est confrontée l’Ouganda.

Disparition inquiétante de deux enfants à Guinaw Rail : Appel à la mobilisation pour les retrouver

Une vague d’inquiétude secoue la localité de Guinaw Rail, plus précisément dans le quartier Nord, suite à la disparition de deux frères, Bamba Dramé âgé de 3 ans et son aîné Moussa Keita âgé de 11 ans. Les deux enfants, originaires de la même famille, ont été portés disparus depuis le mardi 2 avril 2024, plongeant leur famille et la communauté locale dans une profonde détresse.

Face à cette situation alarmante, la famille des enfants disparus lance un appel urgent à la collaboration du public pour les retrouver. La mobilisation est intense dans la zone, avec des recherches actives menées par les autorités locales, les habitants et les proches des disparus. Chacun se mobilise dans l’espoir de retrouver rapidement Bamba et Moussa sains et saufs.

Toute personne détenant des informations pouvant aider à la localisation des deux enfants est instamment priée de contacter les autorités locales ou la famille des disparus sans délai. Chaque indice, même le plus infime, pourrait s’avérer crucial pour retrouver ces enfants et les ramener chez eux en toute sécurité.

En ces moments difficiles, la solidarité et la mobilisation de la communauté sont essentielles pour soutenir les efforts de recherche et apporter du réconfort à la famille éprouvée par cette disparition tragique.

Départ de MTN : Télécoms en Guinée secouées par le départ du géant sud-africain

MTN, le mastodonte sud-africain des télécommunications, tourne la page en Guinée. La multinationale a récemment cédé sa filiale dans le pays à Telecel Group pour la somme symbolique d’un dollar, selon des informations rapportées par « Jeune Afrique ». Cette décision marque un tournant dans le paysage des télécommunications guinéennes.

La nouvelle a été rendue publique par Nicolas Bourg, le PDG de MTN, le 28 mars dernier. Telecel Group, qui a récemment acquis Vodafone au Ghana, devient ainsi le nouveau propriétaire de MTN Guinée. Cette acquisition inclut non seulement les actifs de l’entreprise, mais également ses passifs, notamment ses dettes et capitaux propres.

Ce départ survient dans un contexte où MTN Guinée a fait face à des difficultés financières importantes. En effet, en décembre 2023, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de Guinée a pris la décision de fermer le siège de MTN Guinée en raison de son non-paiement d’impôts, de taxes et de redevances de licence.

Selon des sources proches du dossier, MTN Guinée avait accumulé d’importantes dettes envers l’ARPT, ce qui a conduit à cette fermeture administrative. La filiale de MTN était pourtant l’un des acteurs majeurs du secteur des télécommunications en Guinée, détenant 24 % des parts de marché prépayé au troisième trimestre 2023, selon les statistiques de l’ARPT.

Ce départ de MTN laisse présager des changements significatifs dans le paysage des télécommunications en Guinée. Avec l’arrivée de Telecel Group, les attentes sont grandes quant à l’avenir de l’entreprise et de ses services dans le pays.

Levée des couleurs au palais : Un symbole d’unité sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye

La célébration du 64ème anniversaire de l’indépendance du Sénégal a été marquée par une scène remarquable au Palais de la République, où le Premier ministre nouvellement nommé, Ousmane Sonko, s’est joint à la levée des couleurs, accompagné des proches collaborateurs de l’ancien président Macky Sall.

Cette présence significative témoigne de la continuité institutionnelle et de la stabilité de la République, illustrant parfaitement l’adage selon lequel « les hommes passent, mais les institutions demeurent ». Accueilli avec les honneurs, le Premier ministre Sonko, aux côtés du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, et du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, a souligné l’importance de cette transition pacifique du pouvoir.

Cette cérémonie a également réuni d’autres personnalités de premier plan, dont le ministre de l’Intérieur, Mouhamadou Makhtar Cissé, aux côtés du secrétaire général de la présidence, Oumar Samba Ba, et du ministre directeur de cabinet du président de la République, Mary Teuw Niane. Les hauts gradés militaires étaient également présents, tels que le Général de Corps d’Armée Moussa Fall, Haut-Commandant de la Gendarmerie, et le Général de Corps d’Armée Mbaye Ciss, Chef d’Etat-major général des Armées (CEMGA), qui ont réservé un accueil chaleureux au président Bassirou Diomaye Faye.

Sous le thème « Le rôle des Forces Armées dans la cohésion nationale », cette commémoration a souligné l’importance de l’unité et de la solidarité dans la société sénégalaise. La présence collective de ces personnalités, malgré les divergences politiques, témoigne de leur engagement commun envers la nation et ses institutions, symbolisant ainsi un nouveau chapitre dans l’histoire du Sénégal sous la présidence de Bassirou Diomaye Faye.

Célébration de l’Indépendance à Kaffrine : Fierté et Patriotisme au rendez-vous

Ce jeudi 4 avril 2024, le Sénégal a célébré avec éclat le 64e anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Parmi les nombreuses villes du pays à avoir marqué cette journée mémorable, Kaffrine s’est distinguée par une célébration empreinte de fierté et de patriotisme.

Sous le thème évocateur « Les forces armées au cœur de la cohésion nationale », la ville de Kaffrine s’est habillée aux couleurs de la nation pour honorer cet événement historique. Les festivités ont débuté par une imposante cérémonie de levée des couleurs sur l’esplanade de la sphère administrative de la région, rassemblant des dignitaires, des représentants de la société civile et des citoyens de tous horizons.

Le gouverneur El Hadj Bouya Amar, qui préside pour la première fois la célébration de l’indépendance depuis sa nomination en novembre dernier, a exprimé sa gratitude envers la population de Kaffrine pour sa participation active à cet événement symbolique. Dans son allocution, il a saisi l’opportunité pour féliciter le nouveau président de la République et réaffirmer son engagement à collaborer avec lui pour le développement de la région.

La journée s’est déroulée dans une atmosphère solennelle et empreinte de sobriété, mettant en avant l’importance des forces armées dans la cohésion nationale. Le commandement militaire, aux côtés des autorités civiles et religieuses, a participé activement à la célébration, soulignant ainsi l’unité et la solidarité qui caractérisent la société sénégalaise.

En cette journée spéciale, Kaffrine a une fois de plus démontré son attachement indéfectible aux valeurs de liberté, de démocratie et de fraternité, affirmant ainsi son rôle de pilier de l’unité nationale.

Emmanuel Macron reconnaît le rôle de la France dans le génocide rwandais : « Une responsabilité que nous n’avons pas assumée »

Le président français Emmanuel Macron a renouvelé ses excuses pour le rôle de la France dans le génocide de 1994 au Rwanda, affirmant que la France « aurait pu arrêter le génocide » avec ses alliés occidentaux et africains, mais « n’en a pas eu la volonté ». Ces déclarations ont été faites en amont du 30e anniversaire du début des massacres au Rwanda, lors desquels environ un million de Tutsi ont été tués.

Dans un communiqué de l’Elysée, Emmanuel Macron a réaffirmé la reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, basée sur les conclusions de la commission d’historiens dirigée par le professeur Vincent Duclert. Il a également souligné que la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir lorsque la phase d’extermination contre les Tutsi a commencé, mais n’a pas suffisamment réagi.

Le président français a ajouté que la France aurait pu intervenir pour stopper le génocide, mais qu’elle a manqué de volonté politique pour le faire. Ces propos font suite à la reconnaissance par Emmanuel Macron, lors de sa visite à Kigali en mai 2021, des « responsabilités » de la France dans le génocide des Tutsi.

Bien que convié par le président rwandais Paul Kagame aux commémorations du 30e anniversaire du génocide, Emmanuel Macron ne s’y rendra pas personnellement. Il sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d’Etat chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda.

Dans son message, le chef de l’État français a réaffirmé l’engagement de la France aux côtés du Rwanda et du peuple rwandais, en mémoire des victimes du génocide. Il a également souligné l’importance du devoir de mémoire et de l’éducation des jeunes générations en France sur cette tragédie.

Mansour Faye explique sa visite à l’OFNAC : Une déclaration de patrimoine comme acte de transparence

L’ancien ministre et proche collaborateur du président sortant Macky Sall, Mansour Faye, a récemment fait parler de lui suite à sa visite dans les locaux de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Cette démarche a suscité diverses interrogations, auxquelles il a répondu lors d’une interview accordée à la TFM.

La raison principale de sa présence à l’OFNAC, selon Mansour Faye, était de procéder à une déclaration de patrimoine. Il a souligné que cette démarche est courante pour certains postes, que ce soit lors de la nomination ou après la cessation de la fonction. Il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas de délai spécifique pour effectuer cette déclaration après la fin du mandat, mais il a choisi de le faire rapidement après avoir quitté ses fonctions officielles.

« J’ai reçu les documents, je les ai remplis. Il n’y a pas de délai, mais je me suis rendu à l’OFNAC pour remplir le document et faire ma déclaration », a-t-il expliqué.

Interrogé sur ses plans pour l’avenir après la fin du mandat de Macky Sall, Mansour Faye s’est montré optimiste. Malgré ses douze années passées au sein du gouvernement, il a souligné qu’il avait d’autres projets en dehors de ses fonctions officielles.

« C’est vrai que ça fait 12 ans que j’occupe des fonctions étatiques, mais j’ai également d’autres choses à côté. Je suis arrivé dans le gouvernement (de Macky Sall) quand j’avais 47 ans. Mais avant ça, de 0 à 47 ans, j’étais quelque part, n’est-ce pas ? », a-t-il déclaré, laissant entendre qu’il envisageait diverses opportunités pour son avenir personnel et professionnel.

Cette démarche de transparence de la part de Mansour Faye témoigne de l’importance accordée à l’intégrité et à la responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En faisant sa déclaration de patrimoine, il envoie un signal fort quant à son engagement envers la lutte contre la fraude et la corruption, ainsi que son respect des normes éthiques et légales.

ANACIM du Sénégal distinguée meilleure agence météo d’Afrique aux APSOA 2024

Lors de la prestigieuse cérémonie des African Public Service Optimum Awards (APSOA) 2024, l’Agence Nationale de l’Aviation et de la Météorologie (ANACIM) du Sénégal s’est vue attribuer le titre envié de « meilleure agence nationale de la météorologie en Afrique ». Cette reconnaissance illustre l’engagement et l’excellence de l’ANACIM dans la fourniture de services météorologiques de qualité, essentiels pour de nombreux secteurs de l’économie sénégalaise.

La direction générale de l’ANACIM a exprimé une grande fierté à l’égard de cette distinction, considérant cette récompense comme une validation des efforts soutenus déployés pour améliorer les services météorologiques et climatiques. Ces services jouent un rôle crucial dans le soutien à des secteurs vitaux tels que l’agriculture, la pêche, l’élevage et le tourisme.

Plus significativement encore, ce prix vient renforcer la crédibilité et la pertinence des travaux de l’ANACIM, en particulier en ce qui concerne la précision des prévisions des précipitations et leur contribution à la gestion des inondations au Sénégal. De même, l’ANACIM a été saluée pour sa diligence dans la publication d’informations cruciales sur les vagues de chaleur et leurs répercussions sur la santé publique.

L’initiative des African Public Service Optimum Awards, lancée par le Business Executive Media Group au Ghana, vise à honorer et à récompenser l’excellence dans le service public à travers le continent africain. Cette année, l’événement de remise des prix, prévu pour juin 2024 à Accra, au Ghana, promet de rassembler les acteurs majeurs du secteur lors d’une conférence sur le leadership dans le service public africain.

Cette distinction prestigieuse témoigne de l’engagement de l’ANACIM envers l’amélioration continue de ses services, ainsi que de sa contribution essentielle à la sécurité et au bien-être des citoyens sénégalais. En recevant ce prix, l’ANACIM se voit confortée dans sa mission vitale de fournir des informations météorologiques fiables et précises, contribuant ainsi à la résilience et au développement durable du Sénégal.

Bonne fête à tous nos compatriotes Sénégalais !

En ce jour de célébration, nous voulons exprimer nos vœux les plus chaleureux à tous les Sénégalais, ici et à travers le monde. Que cette journée soit empreinte de joie, de fierté et de solidarité, alors que nous commémorons notre Indépendance et notre Unité Nationale.

Que les valeurs de Paix, de Tolérance et de Respect mutuel qui caractérisent notre Nation continuent à nous guider vers un avenir prospère et harmonieux. Ensemble, nous sommes plus forts, et c’est dans cette unité que réside notre force et notre espoir pour l’avenir.

Que cette journée spéciale soit l’occasion de célébrer notre histoire, notre culture et notre héritage, tout en regardant vers l’avenir avec optimisme et détermination.

Bonne fête à tous les Sénégalais, et que notre pays continue à briller de tout son éclat !

GROUPE LEDAKAROIS

Gabon : Report du début des travaux du dialogue national pour former les participants

Prévus pour démarrer ce mercredi 3 avril, les travaux du dialogue national gabonais ont été reportés par le gouvernement afin de permettre la formation des participants. Cette décision intervient après une cérémonie d’ouverture tenue la veille au stade de l’Amitié sino-gabonaise.

Initialement, une réunion plénière réunissant les 600 participants devait lancer les négociations, notamment sur des questions cruciales telles que le règlement intérieur, les termes de référence et la méthodologie de travail. Cependant, la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, a annoncé le report du début des travaux, invoquant la nécessité d’apporter des ajustements et de former les panélistes.

Certains participants ont exprimé des critiques envers le ministère, les qualifiant d’amateurisme. En réponse, la ministre a souligné la volonté d’éviter les erreurs des dialogues précédents. Selon un organisateur, cette formation vise à expliquer l’organisation du dialogue et à établir une discipline de travail appropriée, notamment sous la supervision des religieux qui dirigent le processus.

La formation des commissions et sous-commissions est prévue pour les jours suivants, jusqu’à la mise en place des structures lors de l’Assemblée plénière le samedi 6 avril. Les travaux débuteront officiellement le lundi 8 avril et se poursuivront jusqu’au 18 avril. Les jours suivants seront dédiés à l’élaboration et à la validation des conclusions, avec pour objectif l’adoption du rapport final le 27 avril et une cérémonie de clôture le 30 avril.

Nomination de Mary Teuw Niane : Première réaction du nouveau Ministre, Directeur de Cabinet

Le Professeur Mary Teuw Niane a réagi à sa récente nomination en tant que Ministre, Directeur de Cabinet par le Président Bassirou Diomaye Faye. Dans une déclaration sur sa page officielle, il a exprimé sa gratitude envers Son Excellence le Président de la République pour l’honneur qui lui est fait.

« Je remercie Son Excellence le Président de la République Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour l’honneur qu’il fait à ma modeste personne, en me nommant Ministre, Directeur de Cabinet, de me compter parmi ses plus proches collaborateurs dans son grand dessein pour le Sénégal », a déclaré le Professeur Niane.

Il a également exprimé sa détermination à remplir sa mission avec succès, priant pour la réussite de cette noble tâche qui lui a été confiée par le Président de la République.

La nomination du Professeur Mary Teuw Niane témoigne de la confiance du Président Faye en ses compétences et en sa capacité à contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs nationaux.

Déthié Fall adresse ses vœux pour la Fête de l’Indépendance aux Sénégalais, à Bassirou Diomaye Faye et à Ousmane Sonko

À l’occasion du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, Déthié Fall, président du Parti de la Renaissance du Sénégal (PRP), a adressé un message empreint de respect et de reconnaissance à divers acteurs clés du pays.

Dans son message, Déthié Fall a tout d’abord salué le rôle crucial des forces de défense et de sécurité dans la préservation de l’intégrité territoriale du Sénégal et dans la construction de la nation. Il a exprimé ses hommages et son profond respect à ces hommes et femmes dévoués qui œuvrent pour la sécurité et la stabilité du pays.

En outre, Déthié Fall a adressé ses vœux de succès au Président de la République, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ainsi qu’à son Premier ministre, Monsieur Ousmane Sonko. Cette marque de soutien souligne l’importance de l’unité nationale et de la coopération entre les différentes institutions pour le développement et la prospérité du Sénégal.

Déthié Fall a souhaité à tous les Sénégalais une joyeuse fête d’indépendance, invitant chacun à célébrer cet événement dans l’unité et la fraternité qui caractérisent le peuple sénégalais.

Cette déclaration de Déthié Fall témoigne de son engagement envers le bien-être et la réussite de son pays, ainsi que de sa volonté de promouvoir les valeurs d’unité, de solidarité et de progrès au sein de la société sénégalaise.

Accès aux Documents Administratifs : Vers une Digitalisation des procédures

Dans son discours à la Nation prononcé le mercredi 3 avril, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis en lumière les difficultés rencontrées par les citoyens sénégalais dans l’obtention de documents administratifs. Soulignant l’importance d’une administration plus accueillante et efficace, le chef de l’État a affirmé la nécessité de moderniser les procédures administratives pour répondre aux besoins des usagers du service public.

Bassirou Diomaye Faye a insisté sur la nécessité de bannir les procédures et formalités obsolètes qui entravent l’efficacité de l’État. Reconnaissant les défis actuels auxquels sont confrontés les citoyens lorsqu’ils tentent d’accéder à des documents administratifs, le président a souligné l’importance d’une réforme en profondeur de l’administration pour améliorer la qualité des services fournis.

Pour remédier à ces problèmes, le président Faye a annoncé un engagement ferme à investir massivement dans la digitalisation des services et des procédures administratives. Cette mesure vise à moderniser et simplifier les processus bureaucratiques, permettant aux citoyens d’accéder plus facilement et rapidement aux documents dont ils ont besoin.

La digitalisation des procédures administratives présente de nombreux avantages, notamment une réduction des délais d’attente, une amélioration de l’efficacité des services publics et une optimisation des ressources. En permettant aux citoyens d’effectuer leurs démarches en ligne, cette initiative contribuera à faciliter l’accès aux services gouvernementaux et à renforcer la transparence et la gouvernance.

À l’ère du numérique, la digitalisation des procédures administratives est une étape essentielle vers une administration plus moderne et accessible. En investissant dans cette transformation, le président Bassirou Diomaye Faye démontre son engagement envers une gouvernance efficace et transparente, et sa volonté de placer les besoins des citoyens au cœur de l’action gouvernementale.

Emploi des Jeunes : Les annonces fortes de Bassirou Diomaye Faye

À la veille de la célébration de la fête de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a adressé un message vibrant à la nation, mettant en lumière les préoccupations majeures concernant l’emploi des jeunes sénégalais.

Dans un discours empreint de solennité, le chef de l’État a exprimé sa solidarité avec la jeunesse sénégalaise, reconnaissant ses rêves, aspirations et ambitions légitimes. Il s’est engagé à faire de la promotion de l’emploi des jeunes une priorité absolue de son mandat présidentiel.

Bassirou Diomaye Faye a identifié l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes comme des domaines prioritaires nécessitant une action gouvernementale accrue. Il a souligné la nécessité de renforcer et de rationaliser les mécanismes existants pour les adapter aux besoins du marché du travail actuel.

Pour encourager la création d’emplois, le président a annoncé son intention de s’appuyer sur un secteur privé dynamique, soutenu par l’État. Il a souligné l’importance de travailler en partenariat avec le secteur privé pour endogénéiser l’économie et répondre aux besoins prioritaires du pays.

Tout en mettant l’accent sur le renforcement du secteur privé national, Bassirou Diomaye Faye a également souligné l’importance du rôle du secteur privé international dans la dynamisation de l’économie sénégalaise. Il a affirmé que ce secteur aura un rôle significatif à jouer dans la promotion de l’emploi et la croissance économique du pays.

Les annonces du président Bassirou Diomaye Faye démontrent son engagement ferme envers la jeunesse et son dévouement à créer des opportunités économiques et professionnelles pour les jeunes sénégalais. Ces mesures reflètent sa volonté de promouvoir un développement inclusif et durable pour l’ensemble de la nation.

Bonne Gouvernance : Les mesures phares annoncées par le Président Diomaye

En un discours solennel à la Nation sénégalaise, à la veille de la 64e célébration de l’indépendance, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ensemble de mesures déterminantes visant à lutter « sans répit » contre la corruption et à promouvoir une gouvernance plus transparente et responsable.

Pour combattre la fraude fiscale et les flux financiers illicites, le président Faye a annoncé une intensification de la répression pénale. Cette mesure vise à dissuader les pratiques corrompues et à garantir que ceux qui enfreignent la loi soient tenus responsables de leurs actes.

Une protection renforcée sera accordée aux lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler en toute sécurité les actes répréhensibles sans craindre de représailles. Cette mesure favorisera la dénonciation des cas de corruption et contribuera à une gouvernance plus transparente et responsable.

Le président Faye a annoncé une mesure d’amnistie pour les prête-noms, leur offrant une opportunité de se dénoncer eux-mêmes en échange d’une intéressement, sous certaines conditions. Cette initiative vise à encourager la coopération et à dissuader les pratiques frauduleuses.

Les rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE), de la Cour des Comptes et de l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) seront désormais publiés, permettant ainsi au public d’avoir un accès transparent aux informations sur les dépenses gouvernementales et les enquêtes sur la corruption.

Dans un effort pour garantir une exploitation transparente des ressources naturelles du pays, le président Faye a annoncé la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) Sénégal. De plus, la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives sera exigée, conformément aux normes de l’ITIE.

Ces mesures représentent un engagement ferme du président Diomaye envers la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, témoignant ainsi de sa détermination à promouvoir un Sénégal plus juste, transparent et prospère pour tous ses citoyens.

Pastef : Bassirou Diomaye Faye quitte le poste de Secrétaire Général du Parti

Dans un geste symbolique, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa démission de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef. Cette décision marque un tournant dans sa carrière politique et souligne son engagement envers son nouveau rôle en tant que président de tous les Sénégalais.

Dans son discours à la Nation à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance, Bassirou Diomaye Faye a expliqué que sa démission de la tête du Parti Pastef vise à lui permettre de se concentrer pleinement sur ses responsabilités en tant que président de la République. Cette décision reflète sa volonté de mettre de côté les affiliations politiques partisanes pour se consacrer entièrement au service de tous les citoyens sénégalais.

En renonçant à son rôle au sein du Parti Pastef, le président Faye envoie un message fort sur sa neutralité politique en tant que chef de l’État. Il cherche à garantir que son action gouvernementale soit guidée par l’intérêt national plutôt que par des considérations partisanes. Cette décision renforce sa légitimité en tant que président de tous les Sénégalais, indépendamment de leur affiliation politique.

La démission de Bassirou Diomaye Faye de son poste de Secrétaire Général du Parti Pastef est également un geste en faveur de l’unité nationale. En se détachant de son parti politique d’origine, il cherche à rassembler tous les Sénégalais derrière sa vision pour le pays. Cette démarche témoigne de sa volonté de transcender les clivages politiques pour construire un avenir commun pour tous les citoyens.

Cette décision marque le début d’une nouvelle ère politique pour le Sénégal, où le président Faye s’engage à gouverner avec intégrité, impartialité et dévouement envers le bien-être de tous les Sénégalais. Sa démission du Parti Pastef illustre sa détermination à servir l’intérêt général et à travailler pour le progrès et la prospérité de la nation dans son ensemble.

Bassirou Diomaye Faye : Une promesse de Lutte contre la Vie Chère

Dans son premier message à la Nation à l’approche de la fête nationale du 4 avril, le président Bassirou Diomaye Faye a exprimé sa préoccupation face au coût de la vie au Sénégal. Il a souligné la fatigue ressentie par les Sénégalais et leur attente de solutions concrètes pour faire face à cette réalité.

Le président Faye a placé la question du coût de la vie au centre de son discours, reconnaissant l’impact direct sur la vie quotidienne des citoyens. Il a souligné l’importance de répondre aux préoccupations légitimes de la population et de trouver des solutions efficaces pour alléger le fardeau financier qui pèse sur les ménages sénégalais.

Faisant écho aux aspirations populaires, le président Faye a promis que des mesures fortes seraient prises pour faire face à la vie chère dans les jours à venir. Il a souligné l’importance des concertations avec les acteurs concernés, témoignant ainsi de son engagement à adopter une approche collaborative pour trouver des solutions durables à ce défi majeur.

En annonçant des concertations avec les acteurs concernés, le président Faye démontre sa volonté d’adopter une approche inclusive dans la recherche de solutions. Cette démarche vise à garantir que toutes les parties prenantes, y compris le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les citoyens eux-mêmes, soient impliquées dans le processus de prise de décision.

Les propos du président Faye reflètent son engagement envers le bien-être et le progrès des citoyens sénégalais. En mettant l’accent sur la lutte contre la vie chère, il affirme sa volonté de répondre aux besoins urgents de la population et de créer un environnement propice à une vie meilleure pour tous.

La déclaration du président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’importance de la question du coût de la vie au Sénégal et son engagement à trouver des solutions tangibles. Alors que le pays célèbre sa fête nationale, les Sénégalais peuvent avoir confiance que leur président est résolu à prendre des mesures significatives pour alléger leurs fardeaux économiques et améliorer leur qualité de vie.

Élections, financement des partis politiques, Cena… : Bassirou Diomaye Faye annonce des réformes profondes

Dans un discours à la Nation à l’approche du 64e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a dévoilé un ambitieux programme de réformes du système électoral. Ces annonces marquent un engagement ferme envers la démocratie et la transparence dans le processus électoral, visant à renforcer l’intégrité et la crédibilité des élections au Sénégal.

Le président Faye a annoncé son intention de remplacer la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) par une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Cette nouvelle commission bénéficiera d’un renforcement de ses moyens de fonctionnement et de ses prérogatives, garantissant ainsi son indépendance et son efficacité dans l’organisation des élections. Cette mesure vise à accroître la confiance du public dans le processus électoral en assurant une supervision plus transparente et impartiale.

Une autre réforme majeure annoncée par le président Faye concerne la rationalisation du nombre de partis politiques et leur financement. Cette mesure vise à garantir que seuls les partis politiques légitimes et sérieux participent au processus démocratique, évitant ainsi la fragmentation excessive de la scène politique. En régulant le financement des partis politiques, le gouvernement cherche à réduire l’influence de l’argent dans la politique et à promouvoir une compétition électorale plus équitable.

Une autre réforme importante concerne l’inscription sur le fichier électoral, qui sera désormais liée à la pièce nationale d’identité. Cette mesure vise à garantir l’exactitude et la fiabilité du fichier électoral, en évitant les doublons et en assurant que seuls les citoyens éligibles participent aux élections. Cette modernisation du processus d’inscription électoral renforce la transparence et la légitimité du processus électoral dans son ensemble.

Les réformes annoncées par le président Faye témoignent de son engagement en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance au Sénégal. En renforçant les institutions électorales, en rationalisant les partis politiques et en modernisant le processus électoral, le gouvernement cherche à promouvoir des élections libres, justes et transparentes. Ces réformes représentent une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Sénégal et renforcent la confiance du public dans le processus politique du pays.

Khalifa Sall Absent de la Cérémonie d’Investiture de Bassirou Diomaye Faye : Un Malentendu Logistique ?

La cérémonie d’investiture du nouveau président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, qui s’est tenue récemment, a été marquée par l’absence remarquée de certains candidats à l’élection présidentielle, dont Khalifa Sall.

Suite à cette absence, la cellule de communication du président de la coalition Taxawu Sénégal, Khalifa Ababacar Sall, a publié un communiqué pour expliquer la situation. Selon ce communiqué, Khalifa Sall n’a pas reçu d’invitation officielle pour assister à l’événement.

Le communiqué précise que c’est le jour même de l’investiture que Khalifa Sall a été informé, par message WhatsApp, de la disponibilité de son carton d’invitation auprès de l’assistante de Moustapha Guirassy. Cependant, en raison de ce retard dans la logistique, il lui a été impossible de se rendre à la cérémonie à temps.

La cellule de communication de Khalifa Sall a également souligné que le président aurait participé à la cérémonie dans le respect des traditions républicaines et sénégalaises si les circonstances avaient été différentes.

Cette explication met en lumière un malentendu logistique qui a empêché la présence de Khalifa Sall à la cérémonie d’investiture de Bassirou Diomaye Faye, soulignant ainsi l’importance de la communication et de la coordination dans de telles situations protocolaires.

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