Opération de Sécurité à Thiès : 119 Individus Interpellés, des Armes et un Trafic de Carburant Démantelés

La Légion de gendarmerie de Thiès a intensifié ses actions contre la délinquance, conduisant à l’arrestation de 119 individus au cours d’une vaste opération de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les gendarmes ont également démantelé un réseau de trafic de carburant, saisi des armes, des médicaments et mis fin à des activités illégales.

La Légion de gendarmerie de Thiès, dans son engagement continu contre la délinquance, a conduit une série d’opérations de sécurisation du 2 au 8 janvier 2024. Les résultats sont significatifs, avec 119 individus appréhendés pour diverses infractions, selon des sources de Seneweb.

Débits de Boissons et Trafic de Carburant : Les gendarmes, soutenus par l’ESI et la brigade cynophile de Mbour, ont démantelé quatre débits de boissons et un dépôt clandestin lié au trafic de carburant. Cette opération a permis de saisir 40 bidons de 20 litres et un groupe électrogène, marquant une avancée significative dans la lutte contre les activités illicites.

Saisie d’Armes et d’Objets Illicites : Dans le cadre de la lutte contre la délinquance, les forces de l’ordre ont mis la main sur 13 coupe-coupe et des couteaux, renforçant ainsi les mesures de sécurité. Cette saisie vise à limiter les risques d’infractions violentes dans la région.

Immobilisation de Véhicules et Machines à Sous : Les gendarmes ont agi contre les infractions routières en immobilisant 99 « motos-Jakarta », trois tricycles, 33 véhicules et 18 véhicules hippomobiles. En plus, 34 machines à sous ont été saisies au cours de l’opération, contribuant à la prévention des activités illégales.

Saisie de Médicaments : Les autorités ont également saisi des médicaments, soulignant l’ampleur des activités illicites et des préoccupations liées à la santé publique.

En images le bilan exhaustif de cette opération d’envergure, mettant en lumière les efforts déployés pour assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens dans la région de Thiès.

Élections Présidentielles: Un Processus Sous Haute Tension

À moins de deux mois des élections présidentielles au Sénégal, la clôture de l’examen des dossiers de régularisation des parrainages par le Conseil constitutionnel marque une étape cruciale dans la course présidentielle. Cette période est marquée par des tensions croissantes alors que les candidats cherchent à régulariser leurs parrainages jugés invalides, soulignant les enjeux et les défis auxquels est confronté le processus électoral sénégalais.

La Course aux Parrainages:
Parmi les 93 candidats initiaux, seuls neuf ont réussi à passer le premier tour. La candidate Mimi Touré, porte-étendard de la coalition Mimi2024, dirige les efforts pour la régularisation de parrainages invalides. Cette lutte acharnée pour assurer la présence sur la liste finale des candidats révèle l’importance critique des parrainages dans le processus électoral.
Les neuf candidats retenus, dont Boubacar Camara, Déthie Fall, Cheikh Tidiane Dièye, Amadou Ba, Anta Babacar Ngom, Habib Sy, Karim Wade, Khalifa Sall et Pr Daouda Ndiaye, représentent une diversité d’aspirations politiques. Les 62 candidats recalés alimentent la contestation, suscitant des interrogations sur les critères de sélection et l’équité du processus.

Fiabilité du Fichier Électoral:
Les déclarations divergentes sur la fiabilité du fichier électoral alimentent les inquiétudes. Théodore Chérif Monteuil affirme que le fichier est fiable, citant un audit en 2021. Cependant, les préoccupations d’Aly Ngouille Ndiaye quant aux anomalies détectées soulignent la nécessité d’une correction rapide pour préserver l’intégrité du processus électoral.
L’audit effectué en 2021 doit être évalué à la lumière des développements actuels, et la question de la mise à jour régulière du fichier électoral est cruciale pour garantir des élections transparentes et démocratiques. Les appels à la transparence dans la gestion du fichier électoral se multiplient à mesure que les candidats expriment leurs inquiétudes.

Contestations et Recours:
Les contestations, telles que celle d’Aminata Touré dénonçant le manque de mise à jour du fichier, et le recours d’Alioune Sarr après l’invalidation de sa candidature, ajoutent une complexité supplémentaire. Les candidats recalés cherchent à faire valoir leurs droits, mettant en lumière l’importance cruciale des institutions dans la résolution de ces contentieux.
Les recours au Conseil constitutionnel, tels que celui d’Alioune Sarr, soulèvent des questions sur la cohérence des critères d’acceptation des parrainages. L’expertise en systèmes informatiques de M. Sarr souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des processus de validation des parrainages pour éviter des contestations futures.

Enjeux de Candidatures Rejetées:
La candidature de Ousmane Sonko, rejetée par le Conseil constitutionnel, suscite des tensions majeures. Moustapha Sarré de l’ex-Pastef insiste sur l’éligibilité de Sonko, illustrant les controverses entourant les critères de sélection des candidats et la nécessité de clarifications.
La controverse autour de la candidature de Sonko met en lumière les défis liés à la participation équitable des candidats, en particulier ceux qui sont en détention. Les implications politiques et sociales de telles décisions suscitent des débats animés au sein de la société sénégalaise.

Éclairage sur les Dernières Déclarations:

Moustapha Sarré de l’Ex-Pastef :
La contestation de la candidature de Ousmane Sonko met en lumière les tensions et les contestations entourant le processus électoral, soulignant l’importance de garantir une participation équitable.

Aly Ngouille Ndiaye :
Les inquiétudes d’Aly Ngouille Ndiaye concernant le fichier électoral soulignent les défis actuels et l’importance de résoudre rapidement les anomalies pour maintenir la crédibilité du processus.

Alioune Sarr :
Sa contestation de l’invalidation met en avant les défis liés à la validation des parrainages et souligne la nécessité d’une évaluation minutieuse des critères de sélection.

Aminata Touré :
La dénonciation du manque de mise à jour du fichier électoral met en évidence les inquiétudes persistantes quant à la transparence et la sincérité du scrutin.


Le Sénégal se trouve à un moment critique de son processus électoral, avec des enjeux élevés en termes de légitimité et de confiance démocratique. Les prochaines semaines seront cruciales pour résoudre les défis liés aux parrainages, à la fiabilité du fichier électoral et aux contestations, afin d’assurer des élections justes, transparentes et acceptées par tous. Le monde observe avec attention, conscient de l’impact que ces élections auront sur la stabilité démocratique du pays. La consolidation de la confiance dans le processus électoral demeure un défi central à surmonter pour garantir la légitimité des résultats et la stabilité post-électorale.


Cheikh Kane

Contestation des Candidats recalés : L’Alliance des Candidats aux Fichiers Inexploitables (ACFI) dénonce des irrégularités dans le processus électoral sénégalais

Dans un contexte électoral animé, l’Alliance des Candidats aux Fichiers jugés Inexploitables (ACFI) fait entendre sa voix pour dénoncer ce qu’elle considère comme des lacunes et un manque de transparence dans le processus de contrôle des parrainages pour les élections à venir au Sénégal. Composée de sept candidats recalés lors de la première étape du contrôle, l’ACFI vise à rétablir ses membres dans leurs droits à être contrôlés, contestant vigoureusement les raisons avancées pour le rejet de leurs fichiers.

Les membres de l’ACFI, dont Malick Gueye, Mouhamadou Lamine Gueye, Adama Faye, Mouhamadou Madana Kane, Thione Niang, Mouhamadou Fadel Kone, et Oumar Sylla, rejettent fermement la qualification de leurs fichiers de parrainage comme « inexploitables ». Ils estiment que cette évaluation unilatérale par la commission de contrôle des parrainages est entachée de biais et contestent la légitimité de cette décision.

Face à cette situation, l’ACFI a élaboré un plan d’action visant à rétablir la légitimité de ses membres. Ce plan inclut le dépôt d’un recours collectif auprès du conseil constitutionnel, mettant ainsi en lumière la détermination de l’alliance à défendre ses droits. D’autres actions de protestation sont également envisagées et seront dévoilées en fonction de la réaction de la commission de contrôle.

Au cours d’une conférence de presse tenue récemment, certains membres de l’ACFI, dont Mouhamadou Lamine Gueye et Oumar Sylla, ont exprimé leur frustration face à la méthode de contrôle utilisée par l’informaticien de la DGE. Ils dénoncent ce qu’ils considèrent comme une menace à la démocratie sénégalaise et appellent le président du conseil constitutionnel à intervenir.

La contestation de l’ACFI met en lumière les préoccupations croissantes concernant la transparence et l’équité dans le processus électoral sénégalais. Les candidats recalés sont déterminés à faire valoir leurs droits et à poursuivre leur combat jusqu’à ce que leur demande de réexamen des fichiers soit prise en considération. La suite des événements reste incertaine, mais l’ACFI demeure résolue à défendre les principes démocratiques au cœur de ce processus électoral. Suivez notre site ledakarois.sn pour rester informé des développements de cette affaire et d’autres actualités politiques importantes au Sénégal.


Crise dans l’Enseignement Supérieur Privé : L’Université Hollywood « SunTech3 Education » menace de fermer ses portes

L’Université Hollywood « SunTech3 Education » fait face à une crise financière majeure, menaçant de fermer ses portes à la fin du mois de janvier 2024. L’établissement réclame une dette de plus de 130 millions de Francs CFA de la part de l’État du Sénégal, liée au programme d’orientation des étudiants dans le privé.

Dans un point de presse, le chargé de la communication de l’Université, Ibrahima Khalil Dieng, a souligné que cette dette remonte à 2020, concernant les bacheliers d’État de la cohorte 2018 en BTS de la formation professionnelle. L’établissement a signé un contrat avec l’État pour orienter ces étudiants, mais le non-paiement de la dette menace maintenant le bon fonctionnement de l’université.

La coordinatrice de l’université, Mme Néné Ndao, a insisté sur l’importance de l’enseignement supérieur technique, en particulier dans la formation professionnelle, où l’Université Hollywood « SunTech3 Education » est leader. Elle a rappelé que l’établissement est le seul privé agréé par l’État et habilité par l’ANAQ-SUP à délivrer une Licence Audiovisuelle et en Graphisme, ainsi que le seul à avoir validé trois BTS d’État.

Face à cette situation, l’Université a solennellement appelé le président Macky Sall à intervenir pour résoudre ce différend financier. Les représentants de l’établissement ont averti qu’en l’absence d’une résolution rapide, ils seraient contraints de fermer leurs portes d’ici la fin du mois de janvier.

L’Université Hollywood « SunTech3 Education » a souligné son engagement envers l’enseignement supérieur au Sénégal, ayant délivré plus de 239 attestations à des jeunes africains. Les représentants ont également invité le président Macky Sall à visiter l’établissement et à procéder à son inauguration officielle.

M. Coly/ Ledakarois

Soudan: inquiétude face à la prolifération des armes et la guerre qui s’étend

Au Soudan, depuis que les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) se sont emparés de l’État d’al-Jazirah, les appels à armer les civils dans les autres États se sont multipliés.

Ce lundi 8 janvier, le gouverneur d’al-Kadarif, situé à l’Est du pays, a appelé la population civile, à Kadarif, à prendre les armes face aux avancées des FSR. Les deux camps de la lutte, les militaires et les paramilitaires qui s’opposent et se disputent le pouvoir depuis le 15 avril, recrutent à un rythme soutenu.

Après s’être emparés de la majeure partie de l’État d’al-Jazirah, les paramilitaires des FSR du général Mohamad Hamdane Daglo continuent leur percée et promettent de conquérir d’autres États mitoyens, au Sud, au Nord et à l’Est du pays. Dans chaque village, ces forces exigent des habitants qu’ils fournissent « des volontaires » pour « protéger leur territoire ». Elles leur remettent des voitures 4×4 et des kalachnikovs. Ces jeunes sont en réalité enrôlés dans les rangs des FSR.

Crainte d’une militarisation du pays

Quant à l’armée soudanaise, elle a lancé une vaste campagne : la résistance populaire armée au Nil Blanc, à Kadarif, au Nord, à Kassala et en mer Rouge. Les gouverneurs de ces États annoncent vouloir former les jeunes au port d’armes et les encouragent à s’engager pour qu’ils « puissent défendre leurs terres, leur honneur et leur famille ». À Soaken, en mer Rouge, le chef des tribus el-Baja pousse lui aussi à l’autodéfense.

Cette course à l’armement auprès des populations fait craindre une militarisation du pays à grande échelle. Les partis civils et surtout la coalition des Forces pour la liberté et le changement multiplient les mises en garde contre la prolifération des armes et appellent les citoyens à ne pas suivre ces campagnes désastreuses qui pourraient pérenniser davantage la guerre.

Le Maroc hausse le ton face à l’utilisation «destructrice» et «néfaste» de TikTok

Le Maroc va-t-il interdire Tik Tok ? Le sujet fait débat dans le pays. Députés, journalistes et artistes demandent à restreindre la plateforme chinoise, voire à l’interdire sur le sol marocain. Avec plusieurs millions d’utilisateurs, le réseau social est l’un des plus populaires du pays et son utilisation est jugée « destructrice » et « néfaste » surtout pour les plus jeunes. Alors le Maroc va-t-il limiter l’accès des mineurs à ces contenus ou interdire l’utilisation de la plateforme ?

Valeurs contraires à celles du royaume chérifien, infractions récurrentes à la loi… les arguments de plusieurs députés marocains contre la plateforme chinoise sont nombreux. Selon eux, et notamment la députée de la majorité, Hanane Atraguine, les dérives qu’offre l’application TikTok exposent particulièrement les mineurs à des phénomènes comme la mendicité, des activités criminelles ou encore le harcèlement.

Il y a quelques mois, le cas d’un homme adulte, suivi par 135 000 personnes, réclamant des photos à une jeune fille de 12 ans, via la plateforme, avait alerté des militantes des droits des femmes et lancé la polémique. Cette affaire a mis en lumière le manque de lois relatives à la cybercriminalité dans le pays et c’est ce vide juridique que les députés veulent aujourd’hui combler.

Si certains proposent l’interdiction pure et simple de l’application sur le sol du royaume – rejoignant ainsi l’Inde, le Pakistan ou la Jordanie qui ont pris cette décision ces dernières années – d’autres préconisent une régulation plus stricte de TikTok, par exemple en restreignant l’accès aux mineurs ou en encadrant les pratiques commerciales qui se déroulent sur l’application.

Une réglementation commune

La plateforme chinoise revendique 1 milliard d’utilisateurs actifs chaque mois dans le monde et a fait du marché africain une priorité. Mais la multinationale fait face à l’inquiétude de nombreux États qui s’inquiètent de la diffusion à grande échelle des infos, qui estiment que certains contenus ne respectent pas les traditions ou encore les religions. Joint par RFI, Abdelkerim Yacoub Koundougoumi, directeur Afrique de l’organisation Internet sans frontières, estime que c’est aux États du continent africain de s’unir pour mettre en place des règles, des normes et de contraindre ainsi les dirigeants des réseaux sociaux.

RFI

Amical Sénégal-Niger (1-0) : Les Lions arrachent la victoire

Les Lions du Sénégal ont remporté une victoire difficile face au Nema du Niger lors d’une rencontre amicale au stade Abdoulaye Wade. Le succès a été obtenu dans les dernières secondes du temps additionnel de la partie.

Alors que le match semblait se diriger vers un match nul, Formose Mendy a saisi l’occasion sur un corner tiré par Lamine Camara pour tromper la défense nigérienne.

Malgré une domination totale tout au long de la rencontre, les hommes d’Aliou Cissé ont eu du mal à percer le bloc défensif bien organisé par le coach du Niger. Les Lions ont également fait preuve d’un manque d’efficacité en attaque.

Ces lacunes devront être corrigées par le coach avant le début de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) afin de défendre avec succès leur titre de champion.

Les défis de Aliou Cissé : Comment déverrouiller les blocs bas?

L’équipe nationale du Sénégal, dirigée par Aliou Cissé, semble faire face à des difficultés récurrentes lors des matchs contre des adversaires pratiquant le bloc bas. Les résultats récents, marqués par des scores tels que 1-0 contre le Niger, 0-1 contre l’Algérie et des matchs nuls face au Togo, au Malawi, à la Guinée, et au Zimbabwe, soulèvent des questions quant à la stratégie adoptée face à ces équipes défensives. Dans cet article, nous explorerons les défis spécifiques auxquels Aliou Cissé est confronté et proposerons des conseils pour surmonter ces obstacles.

La série de résultats mitigés du Sénégal contre des équipes pratiquant le bloc bas indique clairement une difficulté à percer ces défenses compactes. Les équipes adverses semblent réussir à neutraliser les attaques sénégalaises, créant ainsi des situations de matchs serrés et de faibles scores.

Aliou Cissé pourrait envisager d’incorporer une plus grande variété dans le jeu offensif de l’équipe. La prévisibilité peut être exploitée par les équipes adverses pratiquant le bloc bas. En introduisant des schémas de jeu plus complexes, des combinaisons rapides et des mouvements imprévisibles, le Sénégal pourrait trouver des failles dans les défenses adverses.

Face à des blocs compacts, les espaces sur les côtés peuvent être des zones clés à exploiter. Encourager les joueurs à utiliser les ailes, à effectuer des centres précis et à créer des situations de un contre un sur les côtés pourrait déstabiliser les défenses adverses.

Un jeu en profondeur rapide peut surprendre les équipes adverses regroupées. Encourager les attaquants à exploiter l’espace derrière la défense adverse et à exercer un contre-pressing immédiat en cas de perte de balle peut perturber la structure défensive de l’adversaire.

Introduire des joueurs créatifs capables de briser les défenses adverses est essentiel. Des joueurs dotés de dribbles habiles, de vision périphérique et de capacités à créer des occasions peuvent apporter une dimension nouvelle à l’attaque sénégalaise.

Les équipes pratiquant le bloc bas sont souvent vulnérables sur les coups de pied arrêtés. Renforcer le travail sur les phases arrêtées, que ce soit sur les corners ou les coups francs, pourrait offrir des opportunités supplémentaires de marquer.

Les défis actuels de l’équipe nationale du Sénégal face aux blocs bas nécessitent une réflexion tactique approfondie. Aliou Cissé devra peut-être ajuster sa stratégie et encourager son équipe à adopter des approches plus variées et créatives pour surmonter ces défenses compactes. Les conseils susmentionnés pourraient être des pistes pour améliorer les performances de l’équipe sénégalaise lors de ses prochains défis.

Remise du drapeau au palais : Les lions en tenue traditionnelle ce mardi

Ce mardi 9 janvier 2024, une cérémonie solennelle se tiendra au Palais présidentiel avec la remise traditionnelle du drapeau national aux Lions du Sénégal, récemment sacrés champions d’Afrique. Cette remise, présidée par le Chef de l’État Macky Sall, est prévue à 12h30. À l’issue de cet événement, l’équipe nationale s’envolera ensuite pour Bouaké en Côte d’Ivoire, où se déroulera la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) du 13 janvier au 11 février.

Les Lions, en tenue traditionnelle de couleur blanche, recevront le drapeau national dans un moment empreint de solennité. Le Président Macky Sall, en remettant le drapeau aux coéquipiers de Sadio Mané et à leur entraîneur Aliou Cissé, cherchera à insuffler l’esprit du « Jom » et du « Mougn », symbolisant les valeurs profondes du peuple sénégalais.

Cette cérémonie sera l’occasion pour le Chef de l’État de souligner l’importance de la compétition à venir, tout en encourageant les Lions à renouveler l’exploit de la CAN 2022 au Cameroun. Le message présidentiel visera à galvaniser l’équipe et à renforcer leur détermination à représenter dignement le Sénégal dans cette compétition continentale.

Les joueurs, vêtus de leur tenue traditionnelle blanche, exprimeront, à leur tour, leur engagement indéfectible à défendre les couleurs nationales avec ferveur et détermination. La présence des supporters, dont les célèbres « 12e Gaindé » et « Allez Casa », ajoutera une ambiance fervente à l’événement, donnant un avant-goût de l’enthousiasme qui règnera à Bouaké pendant la CAN 2024.

Sabaly, le retour : Le meilleur latéral droit d’Afrique revient en force pour la CAN 2024

Après avoir manqué la Coupe d’Afrique des Nations 2022 en raison de blessures, Lamine Gassama, plus connu sous le nom de Sabaly, fait un retour attendu et prometteur pour la CAN 2024. Considéré comme le meilleur latéral droit d’Afrique, Sabaly apporte son expérience et son talent au service de l’équipe nationale du Sénégal.

Sabaly, qui évolue actuellement au sein du club saoudien d’Al-Nassr, a connu des moments difficiles avec des blessures qui l’ont éloigné des terrains lors de la dernière édition de la CAN. Cependant, sa détermination à revenir au plus haut niveau et sa performance constante en club ont convaincu le sélectionneur de le rappeler pour la compétition continentale de 2024.

Sa présence renforce significativement la ligne défensive des Lions de la Teranga. La polyvalence de Sabaly, capable d’assurer aussi bien les tâches défensives qu’offensives, fait de lui un atout majeur pour l’équipe sénégalaise. Son expérience en tant qu’international chevronné sera également précieuse pour guider les jeunes talents de l’équipe.

Les supporters sénégalais saluent le retour de Sabaly, exprimant leur confiance en sa capacité à contribuer au succès de l’équipe nationale. Avec une détermination renouvelée, Sabaly pourrait jouer un rôle crucial dans la quête du Sénégal pour remporter la CAN 2024 et consolider sa réputation en tant que meilleur latéral droit du continent africain.

Un enfant de Dieu ne peut jamais échouer » : La leçon de vie de Sadio Mané

L’artiste ivoirien Kerozen a partagé une réflexion inspirante sur la carrière de Sadio Mané, soulignant la persévérance et la réussite malgré les moments difficiles. Il met en lumière trois moments clés de la carrière de Mané pour illustrer la leçon de vie que représente le parcours du footballeur sénégalais.

Le premier événement mentionné est le 28 janvier 2017, lorsque Sadio Mané a raté le dernier penalty du Sénégal en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations face au Cameroun. Malgré cette déception, Kerozen souligne que cet échec n’a pas entravé la réussite future de Mané.

Le deuxième moment est la finale de la Coupe d’Afrique des Nations en 2019, où le Sénégal a perdu face à l’Algérie. Cet échec n’a pas découragé Sadio Mané, et il a continué à persévérer dans sa carrière.

Enfin, le 6 février 2022, lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations contre l’Égypte, Sadio Mané a marqué le penalty victorieux qui a conduit à la victoire du Sénégal. Ce moment de triomphe souligne la capacité de Mané à rebondir et à réussir malgré les revers antérieurs.

La leçon de vie tirée de ces événements est claire : il est important de croire en soi-même, de ne jamais abandonner et de persévérer dans l’effort. La réussite peut être au bout du chemin, même après des moments difficiles. La citation « Un enfant de Dieu ne peut jamais échouer » renforce l’idée que la foi, la persévérance et la détermination peuvent conduire à des victoires et à des réalisations significatives dans la vie. C’est une leçon inspirante pour tous ceux qui font face à des défis et des revers.

Inondations en Libye: la catastrophe de Derna aurait pu être évitée, concluent les experts

En Libye, les résultats de l’enquête judiciaire sur la catastrophe de Derna ont été rendues publiques en milieu de semaine. Des inondations monstre ont dévasté une grande partie de la ville du Nord-est libyen les 10 et 11 septembre et ont fait 4540 morts, selon le dernier décompte.

Les 25 experts sont unanimes, a déclaré le procureur général Al-Siddiq Al-Sour. Les barrages qui ont cédé à Derna en septembre dernier étaient fragiles. C’est la négligence qui a mené à la catastrophe, a-t-il résumé. Elle aurait pu être évitée si les recommandations faites depuis 2003 d’entretenir ces barrages et d’en construire un troisième, avaient été appliquées.

Au lendemain de la catastrophe, le parquet libyen avait refusé une enquête internationale, estimant que la justice libyenne pouvait s’en charger. Seize personnalités avaient été mises en cause et quatorze avaient été incarcérées, dont le maire de Derna et les dirigeants de l’autorité de gestion des eaux et du département des barrages de Derna. Ils n’ont pas apporté la preuve qu’ils n’étaient pas responsables, a déclaré Al-Siddiq Al-Sour, avant de conclure que tous les officiels en charge des barrages à travers le pays depuis 2003 étaient responsables de cette catastrophe à des degrés divers.

Selon le dernier décompte officiel, les inondations qui ont détruit une grande partie de la ville de Derna ont fait 4540 morts, libyens et étrangers.

rfi

Prix des Maillots des Lions: la Fédération Sénégalaise de Football exagère-t-elle ?

Les maillots officiels de l’équipe nationale du Sénégal, les Lions de la Teranga, sont au cœur d’une polémique alors que la Fédération Sénégalaise de Football fixe leur prix à 45 000 FCFA. Cette décision suscite des interrogations et des critiques quant à l’accessibilité des équipements de soutien pour les fans.

Alors que les maillots de football sont souvent des symboles de fierté nationale et de soutien aux équipes, certains estiment que le prix fixé par la Fédération est excessif, excluant ainsi de nombreux supporters. La question de savoir si cette tarification est justifiée ou si elle constitue une barrière pour les fans passionnés se pose désormais.

La Fédération Sénégalaise de Football n’a pas encore répondu aux critiques, mais l’opinion publique exprime déjà sa déception quant à la possible exclusion de nombreux supporters de l’opportunité de porter fièrement les couleurs nationales.

Restez informés pour plus de détails sur cette controverse autour du coût des maillots des Lions, un débat qui soulève des questions sur la relation entre les fédérations sportives et les supporters engagés.

La Somalie «annule» l’accord maritime entre l’Éthiopie et le Somaliland

Les tensions montent dans la Corne de l’Afrique. Le président somalien a annoncé samedi 6 janvier au soir avoir signé une loi pour « annuler » un accord maritime entre l’Éthiopie et la région séparatiste du Somaliland. Ce dernier s’est autoproclamé indépendant de la Somalie, en 1991, mais n’est pas reconnu par la communauté internationale.

Signé le 1er janvier, le protocole d’accord signé entre le Somaliland et l’Éthiopie doit accorder un accès maritime à Addis-Abeba, mais Mogadiscio le juge « illégal » et allant à l’encontre de sa souveraineté. « Cette loi illustre notre détermination à protéger notre unité, notre souveraineté et notre intégrité territoriale », a déclaré sur X (ex-Twitter) le président somalien Hassan Sheikh Mohamud. Une loi qui « annule », selon lui, le protocole d’accord entre Addis-Abeba et Hargeisa, qu’il considère comme « illégal ».

La portée de cette loi semble toutefois symbolique. La région séparatiste du Somaliland a son propre gouvernement depuis 1991, imprime sa propre monnaie et délivre ses propres passeports. Bien que la Somalie conteste fortement sa revendication d’indépendance, elle a en réalité peu de mainmise sur les affaires de l’État autoproclamé. L’absence de reconnaissance internationale maintient toutefois le Somaliland dans un certain isolement.

Le compromis signé le 1er janvier entend octroyer à l’Éthiopie, pays enclavé, un accès à une bande de vingt kilomètres sur les côtes du Somaliland pour une durée de 50 ans. Hargeisa a affirmé qu’en échange, l’Éthiopie reconnaîtrait officiellement le Somaliland comme État indépendant. Addis-Abeba ne l’a pas confirmé, mais a indiqué dans un communiqué « qu’une évaluation approfondie » serait menée pour prendre position.

Dès son annonce, le protocole d’accord a été vivement rejeté par Mogadiscio qui a dénoncé un « acte d’agression ».

Cette hausse des tensions inquiète aussi la communauté internationale. Les États-Unis, l’Union européenne, l’Union africaine, mais aussi la Ligue arabe, l’Égypte ou encore la Turquie ont appelé au respect de la souveraineté de la Somalie.

Le Soudan compte six millions de déplacés, un «record» mondial

Au Soudan, les chiffres de la situation humanitaire donnent le tournis après neuf mois de guerre. Jeudi, l’agence de coordination de l’ONU Ocha a indiqué qu’il avait aujourd’hui près de 6 millions de déplacés et 1,3 million de réfugiés. Des chiffres en forte hausse depuis un mois alors que l’aide humanitaire peine à atteindre les populations dans le besoin, avec un budget insuffisant.

Selon Ocha, le Soudan détient actuellement le record mondial du nombre de déplacés. Des chiffres en constante hausse. Ils sont 500 000 de plus qu’il y a un mois.

Ces populations sont réparties sur plus de 6200 sites à travers les 18 États du Soudan. En décembre, Ocha a même comptabilisé plus de 230 000 personnes ayant dû fuir une seconde fois, dans les régions d’Al-Jazira, Sennar et le Nil Blanc à cause de l’extension des combats…

Pour les humanitaires, aider tout le monde est impossible. Insécurité, pillage, réseaux en panne, blocages bureaucratiques, manque d’argent, de matériel et de ressources humaines sont autant d’obstacles à la distribution de l’aide. S’ajoutent à cela les pénuries d’essence, empêchant le mouvement des agences, la conservation des produits ou la fourniture d’eau…

Depuis avril, 163 organisations ont pu fournir de l’aide à cinq millions de personnes, alors que cette année, 25 millions de Soudanais auront besoin de soutien selon Martin Griffiths. Le sous-secrétaire de l’ONU aux affaires humanitaires a exigé que « la communauté internationale prenne des actions décisives et immédiates » en 2024. Selon lui, l’intensification des combats « rend les populations hors de portée ». Les distributions à travers les zones de conflits ont dû être stoppées, alors que les violations massives des droits de l’homme se poursuivent.

Enfin, le volet financier complique un peu plus la tâche. Les humanitaires avaient évalué les besoins à 2,5 milliards de dollars l’an dernier. Or seuls 40% du budget ont pu être atteints.

CAN 2024 : Fofana, Diakité, Sangaré, Doumbia… Les éléphants renforcés par les étalons ?

Le Burkina Faso aurait pu constituer une équipe nationale de premier plan en Afrique si tous ses joueurs avaient choisi de représenter la nation des Hommes Intègres. Cependant, il semble que plusieurs de ses talents aient préféré rejoindre leur voisin ivoirien.

Parmi ces joueurs figurent Yahia Fofana d’Angers, Ismaël Diallo du Hajduk Split, Idrissa Doumbia d’Alanyaspor en Turquie, Seko Fofana d’Al Nassr en Arabie saoudite, Ibrahim Sangaré de Nottingham Forest, Oumar Diakité de Reims et Jonathan Bamba du Celta Vigo en Espagne. Tous ces joueurs auraient pu représenter les Étalons du Burkina Faso.

Cette situation souligne la compétition intense entre les nations africaines pour attirer les meilleurs talents du continent. À l’instar de la Mauritanie qui a réussi à intégrer des joueurs sénégalais dans son équipe nationale, la Côte d’Ivoire a réussi à renforcer son contingent avec des joueurs burkinabés de qualité.

La décision des joueurs de choisir la Côte d’Ivoire plutôt que le Burkina Faso peut être influencée par divers facteurs, notamment les opportunités de compétition au plus haut niveau, les avantages offerts par les fédérations respectives, et parfois même des affinités personnelles. Cette dynamique complexe de sélection influence souvent la composition finale des équipes nationales africaines lors des grandes compétitions telles que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

CAN 2024 : Possibles forfaits de Seny Dieng et Boulaye Dia, Bamba Dieng et Bingourou Kamara en pôle position pour les remplacer

La participation de Seny Dieng et Boulaye Dia à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2024 est incertaine, et selon des sources proches, les deux joueurs ne devraient pas être de la partie. L’officialisation de leur forfait est attendue après le match contre le Niger prévu le 8 janvier. Boulaye Dia pourrait profiter de cette période pour envisager un nouveau transfert, avec des offres du Milan AC et de West Ham.

Le gardien Seny Dieng, quant à lui, pourrait être remplacé par Bingourou Kamara du Pau FC, évoluant en Ligue 2 française. La présence de Bamba Dieng de Lorient lors de la sixième séance d’entraînement de l’équipe nationale sénégalaise renforce la possibilité de son inclusion dans le groupe, remplaçant ainsi Boulaye Dia.

Le sélectionneur national, El Tactico, a déclaré lors d’une interview que le groupe est en cours de constitution, avec le retour d’Idrissa Gana et Youssouf Sabaly. Il a également souligné que la situation physique de Boulaye Dia et Seny Dieng est étroitement surveillée par le staff médical, et une décision définitive sera prise après le match contre le Niger.

La stratégie de l’équipe nationale sénégalaise semble être axée sur la constitution d’un groupe compétitif de 27 joueurs pour la CAN 2024, avec des ajustements en fonction des évolutions médicales et des opportunités de transfert. La présence possible de Bamba Dieng et Bingourou Kamara ajouterait une profondeur de talent à l’équipe et renforcerait les chances du Sénégal dans la compétition africaine.

Séquestration d’une jeune Sahraouie : Un nouveau cas d’injustice dans les camps de Tindouf

Une nouvelle affaire de séquestration dans les camps de Tindouf a récemment été révélée, mettant en lumière les pratiques inhumaines du Polisario. Selon la presse espagnole, une jeune sahraouie, nommée Filleh Mint Chahid Mint Laaroussi, a été retenue contre son gré par sa famille d’accueil après que le Polisario a délibérément brûlé ses documents.

Le cauchemar de Filleh a commencé il y a un mois, lorsqu’elle a réussi à contacter une entreprise espagnole de livraison de nourriture, Butincon, pour demander de l’aide afin de quitter les camps de Tindouf. Elle a expliqué sa situation difficile et a sollicité l’aide de Hammada, qui réside à Malaga, en Espagne.

Le 10 décembre, Hammada est retournée à Malaga et a discuté avec sa famille espagnole. Ils ont convenu de financer l’obtention de nouveaux papiers pour Filleh, notamment un sauf-conduit de 2 500 euros nécessaire pour se déplacer en Algérie selon les règles de la police militaire algérienne à Tindouf.

Profitant du fait que Filleh était présente à un mariage, ils l’ont discrètement sortie des camps, la transférant à Oran, en Algérie. Actuellement en sécurité à Oran, elle attend l’arrivée d’un avocat espagnol pour déposer une demande d’émancipation en Espagne. En Algérie, l’âge de la majorité étant de 19 ans, Filleh est toujours considérée comme mineure, ajoutant une complexité supplémentaire à sa situation.

Cette affaire souligne une fois de plus les pratiques injustes et inhumaines du Polisario dans les camps de Tindouf, mettant en danger la vie et la liberté des résidents sahraouis, en particulier des jeunes.

CAN 2024 : La fête du football Africain en Côte d’Ivoire

La Coupe d’Afrique des Nations 2024 s’annonce comme une célébration épique du football sur le continent africain. Les équipes nationales se préparent pour une compétition féroce, et les filets vont certainement trembler en Côte d’Ivoire. Voici un aperçu des talents qui animeront le tournoi :

Sénégal 🇸🇳 :

  • Sadio Mané (Al-Nassr – Arabie saoudite)
  • Ismaïla Sarr (Marseille – France)
  • Boulaye Dia (Salernitana – Italie)
  • Nicolas Jackson (Chelsea – Angleterre)
  • Abdallah Sima (Rangers – Écosse)
  • Iliman Ndiaye (Marseille – France)

Maroc 🇲🇦 :

  • Hakim Ziyech (Galatasaray SK)
  • Amine Harit (Olympique de Marseille)
  • Sofiane Boufal (Al-Rayyan SC)
  • Youssef En-nesyri (FC Séville)
  • Abdessamad Ezzalzouli (Real Betis)

Algérie 🇩🇿 :

  • Riyad Mahrez (Al-Ahli, ARS)
  • Adam Ounas (LOSC)
  • Amine Gouiri (Stade Rennais)
  • Youcef Belaïli (MC Alger, ALG)
  • Baghdad Bounedjah (Al-Sadd SC, QAT)
  • Islam Slimani (Coritiba FC, BRÉ)

Cameroun 🇨🇲 :

  • Karl Toko-Ekambi (Abha FC/SAO)
  • George-Kevin Nkoudou (Damac FC/SAO)
  • Vincent Aboubakar (Besiktas/TUR)
  • Frank Magri (Toulouse FC)

Nigéria 🇳🇬 :

  • Kelechi Iheanacho (Leicester)
  • Samuel Chukwueze (AC Milan)
  • Moses Simon (FC Nantes)
  • Ademola Lookman (Atalanta)
  • Victor Osimhen (Naples)
  • Victor Boniface (Bayer Leverkusen)
  • Ahmed Musa (Sivasspor)
  • Sadiq Umar (Real Sociedad)

Mali 🇲🇱 :

  • Moussa Doumbia (Al-Adalah/Arabie saoudite)
  • Nene Dorgeles (RB Salzburg/Autriche)
  • Sekou Koita (RB Salzburg/Autriche)
  • Sirine Doucouré (Lorient/France)
  • Ibrahim Sissoko (Saint-Étienne/France)
  • Youssouf Niakaté (Banni Yas/Émirats arabes unis)

RDC 🇨🇩 :

  • Wissa (Brentford)
  • Bakambu (Galatasaray)
  • Mayele (Pyramids)
  • Banza (Braga)

Ghana 🇬🇭 :

  • Osman Bukari (Étoile rouge, Serbie)
  • Joseph Painstil (Genk, Belgique)
  • Jordan Ayew (Crystal Palace, Angleterre)
  • Ernest Nuamah (Lyon, France)
  • Inaki Williams (Athletic Bilbao, Espagne)
  • Antoine Semenyo (Bournemouth, Angleterre)

Égypte 🇪🇬 :

  • Mohamed Salah (Liverpool, Angleterre)
  • Mahmoud « Trezeguet » Hassan (Trabzonspor, Turquie)
  • Omar Marmoush (Eintracht Francfort, Allemagne)
  • Mostafa Mohamed (Nantes, France)

L’Afrique se prépare à vibrer au rythme du football, avec des joueurs émérites prêts à briller sur la scène continentale. La CAN 2024 promet des moments mémorables et des exploits sportifs extraordinaires.

Présidentielle 2024 : Focus sur les 23 candidats actuellement en mauvaise position

La première phase du contrôle des dossiers de parrainages pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal a atteint son terme ce vendredi, marquant une étape cruciale dans le processus électoral du pays. Actuellement, 23 candidats se retrouvent en position délicate, devant se rendre successivement dans les locaux du Conseil Constitutionnel pour rectifier ou compléter leurs parrainages.

Parmi ces candidats, des figures politiques majeures du pays se retrouvent dans une situation délicate. Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel), Aly Ngouille Ndiaye (1009), Malick Gakou (3.449), Me El Hadji Diouf (près de 4.000), Bassirou Diomaye Faye (4.219), Mamadou Lamine Diallo (5.199), Idrissa Seck (5.800), Mouhamed Boun Dione (7.817), Elhadj Mamadou Diao (11.953), Serigne Mboup (13.000), Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions), Serigne G. Diop (13.228 et 02 régions à compléter), Abdoul Mbaye (13.771), Elhadj Abdourahmane Diouf (13.792), Thierno Alassane Sall (près de 14.000), Souleymane Ndené Ndiaye (18.669), Aminata Touré (18.980 et 04 régions), Bougane Gueye (18.996), Amadou Ly (près de 24.000), Rose Wardini (31.000), Amadou Seck, et Aliou Camara.

Ces candidats ont l’opportunité de corriger d’éventuels manquements dans leurs dossiers de parrainages afin de garantir leur éligibilité à la course présidentielle. La validation des parrainages revêt une importance cruciale pour s’assurer que chaque candidat satisfait aux critères stricts stipulés par la loi électorale.

L’enjeu est de taille, car cette phase déterminera quels candidats auront le feu vert pour poursuivre la compétition présidentielle, tandis que d’autres pourraient faire face à des obstacles majeurs, compromettant leur participation à la course pour la magistrature suprême. Les prochains jours seront donc décisifs pour ces 23 prétendants, et l’attention se porte désormais sur la suite du processus électoral au Sénégal.

CAN 2023 : Les dilemmes de l’attaque Sénégalaise sous Aliou Cissé

À l’aube de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, se retrouve face à un défi de taille : la quête d’un attaquant de pointe efficace. La question de qui occuperait ce rôle crucial plane sur l’équipe nationale, surtout compte tenu des performances en dents de scie des principaux candidats.

Boulaye Dia : Titulaire indiscutable ces dernières saisons, Boulaye Dia a connu une saison en dents de scie avec son club. Malgré une convocation pour la CAN, sa blessure récente soulève des incertitudes sur sa disponibilité. En 13 matches de championnat, il a inscrit seulement 4 buts, un rendement qui suscite des inquiétudes.

Nicolas Jackson : Attendu comme le successeur potentiel, Nicolas Jackson peine à convaincre avec Chelsea. Avec 8 buts en 23 matches toutes compétitions confondues, il est sous le feu des critiques à Londres. Aliou Cissé devrait peut-être envisager de tirer le meilleur parti de ses compétences techniques, le positionnant comme un attaquant de soutien plutôt que comme un pur buteur.

Habib Diallo : Un choix fréquent en l’absence de Boulaye Dia, Habib Diallo, qui joue actuellement pour Al Shabab, connaît une saison difficile en Arabie Saoudite. Avec seulement 2 buts en 19 matches, il ne semble pas être en grande forme.

Abdallah Sima : La lueur d’espoir dans l’attaque sénégalaise pourrait être Abdallah Sima. Bien que principalement utilisé comme ailier aux Rangers, Sima a marqué 16 buts toutes compétitions confondues. Son efficacité pourrait être une surprise si Aliou Cissé décide de le positionner comme attaquant de pointe.

Le premier match de préparation face au Niger pourrait donner des indices sur la direction que prendra Aliou Cissé pour résoudre ce dilemme offensif. La réussite de l’équipe du Sénégal à la CAN 2023 pourrait dépendre en grande partie de la capacité du sélectionneur à trouver la formule magique en attaque

Au Tchad, le siège de la DDS rasé, la «piscine» d’Hissène Habré encore présente

Le siège de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), police politique du régime d’Hissène Habré, a été démoli. La plus célèbre prison politique est en revanche toujours là.

Plusieurs témoins ont observé la semaine dernière la présence d’un bulldozer sur le site de la « piscine » et du siège de la Direction de la documentation et de la sécurité. Selon nos informations, si le bâtiment de la DDS a bien été détruit, celui de la piscine ne l’est finalement pas, contrairement à ce qui avait été rapporté à RFI dans un premier temps.

Pour le vérifier, Me Jacqueline Moudeïna, avocate principale des victimes du régime Habré, a été invitée à se rendre sur place ce samedi matin, dans l’enceinte de la présidence tchadienne, par le secrétaire général de la présidence, Mahamat Ahmat Alhabo. Elle a retrouvé ce bâtiment semi-enterré complètement délabré, mais a pu constater qu’il avait été épargné par les bulldozers. Autour, l’ancien siège à l’abandon de la Direction de la documentation et de la sécurité et ses annexes ont, eux, bien été rasés. 

Si l’association des victimes du régime d’Hissène Habré a cru à la destruction totale du complexe, et a alerté les ONG de défense des droits de l’homme et RFI, c’est parce que de la rue, de loin, la silhouette de la piscine est difficilement visible. Ce qui a induit en erreur ses représentants, reconnaissent-ils aujourd’hui. « Quand on vient de la ville, évidemment, vous ne voyez pas la piscine du tout. Vous voyez un terrain complètement plat. On peut penser que la piscine a été rasée, parce que le bâtiment de la DDS est plus haut », justifie Jacqueline Moudeïna.

Les victimes, à l’instar du député de la transition Clément Abaïfouta, ancien président de l’association des victimes du régime d’Hissène Habré, craignaient qu’elle ne soit détruite comme la DDS. Clément Abaïfouta avait écrit au président Mahamat Idriss Déby pour demander l’arrêt des travaux et rappeler les promesses faites aux victimes, des résolutions de la conférence nationale de 1993 à celles du dialogue de 2022, de transformer le lieu en musée. Ce qu’avait également décidé la justice tchadienne lors de la condamnation de vingt anciens tortionnaires du régime en 2015. « Des travaux avaient été ordonnés par Idriss Déby et des fonds décaissés, mais rien n’a été fait et l’argent est parti ailleurs », déplore Clément Abaïfouta. Jacqueline Moudeïna rappelle ce samedi que c’est l’ensemble des bâtiments qui devait être transformé en musée ou en site mémoriel. Elle demande donc aux autorités de sauver ce qui peut l’être, et dit ne pas avoir obtenu de réponse quant à l’utilisation prochaine du terrain. « Le bureau de la DDS a servi à enregistrer tous ceux qui étaient arrêtés, et dans ce bureau, il y a plusieurs salles, dont des salles de tortures. Une fois que les gens avaient été torturés, ils étaient envoyés à la piscine, érigée en prison. »

Dans les années 1980, la DDS avait transformé cette piscine datant de l’époque coloniale en lieu de détention et de torture. Des milliers de personnes y ont laissé la vie, et les exactions qui y ont été commises ont permis en 2016 la condamnation d’Hissène Habré pour crimes contre l’humanité lors d’un procès historique à Dakar.

Les autorités n’ont jusqu’à présent pas communiqué sur le sujet. La présidence souhaiterait utiliser cet espace pour construire un parking ou un nouveau bâtiment. Les survivants, eux, voient cette destruction comme un nouvel affront aux victimes, et rappellent que les indemnisations promises lors du procès d’Hissène Habré – quelque 82 millions de francs CFA – n’ont toujours pas été versées. Ils ont donc saisi la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Le combat n’est pas terminé.

rfi

Burkina Faso: ponction sur tous les salaires, ministres compris, pour financer l’effort de guerre

Les sommes collectées serviront notamment à alimenter le « fonds de soutien patriotique » pour l’équipement des forces armées nationales engagées sur les différents théâtres des opérations, selon Aboubakar Nacanabo, le ministre en charge des Finances. 

Un pour cent de moins sur tous les salaires, qu’ils soient publics ou privés, et 25% de moins sur toutes les primes des fonctionnaires des différents ministères. « Il faut en finir vite avec cette guerre et nous demandons véritablement l’accompagnement des travailleurs », a expliqué vendredi Aboubacar Nacanabo, le ministre l’Économie et des Finances à la sortie du Conseil des ministres.

Cette mesure avait déjà été proposée il y a un an, mais les syndicats s’y étaient opposés, arguant que les contributions à l’effort de guerre devaient se faire sur la base du volontariat. Le gouvernement y avait renoncé. Les syndicats n’ont pas encore réagi à cette annonce. Pour donner l’exemple, le salaire des ministres est également amputé de 5%, comme c’est déjà le cas depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré.

Le ministre de l’Économie annonce de surcroit une taxe de 2% sur le bénéfice net des entreprises. Tout cet argent servira, selon le gouvernement, à améliorer l’équipement des forces de défense et de sécurité et à augmenter les primes des Volontaires pour la défense de la patrie, prime qui va passer de 60 à 80 000 francs CFA (de 90 à 120 euros).

rfi

Élections générales de 2026 au Bénin: la Cour constitutionnelle veut un autre calendrier électoral

Dans un arrêt rendu jeudi 4 janvier et diffusé un jour plus tard, la Cour constitutionnelle invite l’Assemblée nationale à modifier le code électoral béninois. Car les dates retenues pour élire et installer députés et maires compromettent la délivrance des parrainages dans les délais.

Tout est parti d’une requête d’un citoyen. Certains politologues et l’opposant Candide Azannaï avaient attiré l’attention sur un chevauchement du calendrier électoral de 2026. Les parrainages, délivrés par les maires et les députés sont obligatoires pour tout candidat à l’élection présidentielle. En 2026, les élections communales et législatives sont organisées simultanément suivies de l’élection présidentielle trois mois après.

Réactions attendues

L’élection des nouveaux députés et des maires ainsi que leur entrée en fonction nous amènent au 15 février 2026. À cette date, le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle serait déjà clos. La délivrance des parrainages dans les délais serait compromise. D’où cette demande de correction demandée par la Cour, elle n’est pas accompagnée de délai pour l’instant. On attend la réaction des partis d’opposition, 24 heures après l’arrêt, les poids lourds ne s’étaient pas encore exprimés.

les avocats et les proches d’Ousmane Sonko préparent la riposte

Après deux nouveaux revers cette semaine – sa condamnation confirmée à six mois de prison pour diffamation et le refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature –, les alliés de l’opposant emprisonné envisagent tous les recours possibles. Pour eux, leur candidat n’est pas encore hors-jeu.

Les avocats d’Ousmane Sonko annoncent déjà une réclamation face au refus du Conseil constitutionnel d’examiner son dossier de candidature à la présidentielle de février prochain, au motif qu’il serait incomplet. Le Conseil n’a pas indiqué quelles pièces n’étaient pas conformes. Il pourrait s’agir de sa fiche de parrainage ou de son attestation de dépôt de caution à la Caisse de dépôts et consignations.

Concernant la décision de la Cour suprême de jeudi qui confirme sa condamnation à six mois de prison avec sursis pour diffamation et qui devrait entraîner son inéligibilité, les avocats de l’opposant ont prévu de déposer un rabat d’arrêt auprès de la Cour, c’est-à-dire une demande d’annulation de la décision pour des questions de forme. Dans les deux cas, les avocats d’Ousmane Sonko attendent d’être notifiés officiellement des décisions pour engager leurs réclamations la semaine prochaine.

Malgré ces deux revers majeurs, l’ex-Pastef, le parti de l’opposant, reste mobilisé derrière son leader. S’il venait à être définitivement écarté de la course à la présidentielle, le plan B serait toujours Birame Souleye Diop, également derrière les barreaux. 

Les médias évoquaient ces derniers jours un plan C, en la personne de l’ancien ministre Habib Sy qui a été parrainé par des députés de l’ex-Pastef. Ce n’est pas le cas, réplique El Malick Ndiaye, porte-parole du parti dissous. L’idée est simplement de multiplier les candidatures de membres de la coalition d’opposition Yewwi Askan Wi pour avoir un candidat face à la mouvance présidentielle le 25 février. Ousmane Sonko reste leur candidat « jusqu’au terminus ».

rfi

Disparition de 5 Commandos Marins lors d’une opération anti-drogue : Recherches intensives en cours

Le Patrouilleur WALO confronté à un sabotage lors de l’interception d’un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar.

Une opération anti-drogue menée par les forces maritimes sénégalaises a pris une tournure tragique avec la disparition de cinq commandos marins. L’annonce a été faite par le Colonel Moussa Koulibaly, Directeur de l’information et des Relations publiques des Armées, et est disponible en détail sur Le Dakarois.

Selon le communiqué rendu public aujourd’hui, le Patrouilleur de haute mer WALO a intercepté un navire suspecté de trafic international de stupéfiants au large de Dakar. Une équipe d’intervention des commandos marins a été déployée à bord pour une fouille approfondie. Cependant, une action de sabotage, consistant en l’ouverture des vannes du navire, a été constatée.

L’objectif présumé de cette action était de couler le navire afin d’effacer toute preuve de son chargement illicite. Les secours coordonnés par le WALO ont permis de récupérer sept membres de l’équipe d’intervention et les dix membres de l’équipage du navire suspect.

Cependant, cinq commandos marins restent portés disparus à ce jour. Le Colonel Moussa Koulibaly a déclaré : « Les recherches sont en cours, et toutes les ressources nécessaires sont mobilisées pour retrouver nos camarades disparus. »

L’incident souligne les risques auxquels sont confrontées les forces de sécurité lorsqu’elles s’attaquent aux réseaux de trafic international de drogue. Les autorités restent déterminées à mener des opérations anti-drogue malgré les défis, et des enquêtes approfondies sont prévues pour élucider les circonstances entourant cette tragédie. Restez informés sur Le Dakarois pour les dernières mises à jour sur cet événement en cours.

CAN 2023 : La liste des 27 Gambiens enfin connue

Alors qu’il semblait vouloir attendre les toutes dernières heures avant le début de la CAN pour dévoiler sa liste définitive, le sélectionneur gambien a vu la CAF vendre la mèche au grand public.

Au grand dam de Tom Saintfiet ou pas, fin du suspense pour les Gambiens. La liste de la Gambie, dernier pays à communiquer son groupe pour la CAN 2023, est enfin connue. C’est la Confédération Africaine de Football (CAF) qui a officiellement dévoilé toutes les listes finales pour la compétition. L’instance faitière n’a donc pas souhaité conserver jusqu’au bout le secret du sélectionneur gambien.

Présents dans le groupe C au côté du Sénégal, de la Guinée et du Cameroun, les Scorpions auront clairement fort à faire au premier tour mais espère refaire sensation, après une belle CAN au Cameroun, lors de leur première participation. Saintfiet a communiqué 27 joueurs et pourra compter sur des certains comme Musa Barrow et Ablie Jallow. Adama Bojang, lui, ne sera pas en Côte d’Ivoire.

Communiqué – Attention: Les informations électorales sur le site de la CENA ne sont pas à jour

La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) du Sénégal met en garde les citoyens contre l’utilisation des informations actuellement disponibles sur son site internet en ce qui concerne l’inscription sur le fichier électoral pour l’élection présidentielle de 2024. Un message audio viral incitant à la vérification a circulé sur les réseaux sociaux, mais la CENA souligne que les données en ligne ne sont pas encore mises à jour, provenant des élections législatives de 2022. Il est fortement déconseillé aux électeurs d’utiliser ces informations, et la commission s’engage à fournir des données actualisées dès que possible. Restez attentifs aux communications officielles pour garantir des élections transparentes et crédibles.

COMMUNIQUÉ

Un message audio, devenu viral sur les réseaux sociaux, incite les citoyens sénégalais à vérifier leur inscription sur le fichier électoral via le site internet de la CENA (Commission Électorale Nationale Autonome). Cependant, la CENA met en garde contre l’utilisation des données actuellement disponibles, soulignant qu’elles ne sont pas encore mises à jour pour l’élection présidentielle de 2024.

La commission déconseille fortement aux électeurs d’utiliser les informations actuellement sur le site, car celles-ci concernaient les élections législatives de 2022. Ces données peuvent être incomplètes et erronées, notamment en ce qui concerne les lieux et bureaux de vote.

La CENA assure que les données actualisées seront mises à la disposition des électeurs dès que possible. Il est donc crucial pour les citoyens de patienter avant de vérifier leur inscription, afin d’éviter toute confusion ou erreur dans le processus électoral.

La commission rappelle l’importance de suivre les annonces officielles pour garantir des informations fiables et à jour concernant les élections. Restez informés et restez attentifs aux communications officielles de la CENA pour des élections transparentes et crédibles.

Fait à Dakar le 6 janvier 2024.

Affaire Mame Mbaye Niang : Ousmane Sonko prépare un rabat d’arrêt

La bataille judiciaire entre l’opposant Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, n’est pas encore terminée. Selon des informations rapportées par Les Échos, les avocats de Sonko se préparent à déposer un rabat d’arrêt devant la Cour suprême. La requête devrait être déposée dans les plus brefs délais.

Il convient de rappeler que la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation d’Ousmane Sonko la semaine dernière, confirmant ainsi sa condamnation à 6 mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts à Mame Mbaye Niang. Cette condamnation a été prononcée par la Cour d’appel le 8 mai dernier.

L’opposant cherche donc à explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision de justice. Le rabat d’arrêt est une procédure juridique qui permet à une partie de solliciter la réexamination d’une affaire par la même juridiction qui a rendu la décision, invoquant de nouveaux éléments ou des erreurs de procédure.

L’affaire entre Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang a suscité un grand intérêt au Sénégal, et chaque étape du processus judiciaire est suivie de près par la population et les observateurs politiques.

Le Dakarois Quotidien N°074 – du 06 et 07/01/24

Le Dakarois Quotidien N°074 – du 06 et 07/01/24
🔴 Mamadou Djigo, Directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT) reçoit le grand prix  »Ragnée » de l’excellence au Sénégal

Rejet de la candidature de Sonko : Le message d’El Malick Ndiaye aux sénégalais

Le secrétaire national à la communication de l’ex-pastef, El Malick Ndiaye est monté au créneau dans la soirée de ce vendredi 05 janvier suite à la décision du conseil constitutionnel sur la candidature de Ousmane Sonko.

Face à ce rejet du dossier de candidature au motif que son dossier était incomplet, El Malick en compagnie des leaders alliés pour soutenir Sonko dénonce et appelle à la mobilisation pour  »une victoire éclatante de leur leader ».

 » Une décision non fondée qui participe au complot national pour écarter le chef de l’opposition sénégalaise, le candidat favori.  » a-t-il lancé d’emblée

Le camp de Sonko garde espoir et avertit les  »ennemis » parce que selon El Malick  »il n’y a plus d’adversité mais de l’animosité. Donc nous appelons les militants à rester mobiliser. Le président Ousmane Sonko, seul a le dernier mot. Donc restez à son écoute et allez retirer vos cartes, c’est le plus important. (…) Restez debout pour barrer la route à ce régime mafieux  » a t-il conclu

Pour rappel, Le président du Conseil constitutionnel leur a notifié que « les dossiers, les courriers qui les accompagnaient et les pièces annexées ont été reçus, vérifiés par la commission qui a conclu qu’il manquait une pièce et que le dossier de candidature était incomplet »

Le Premier Ministre Amadou Ba lance les travaux de la piste Wack Ngouna – Velingara à Nioro

Le Premier ministre du Sénégal, Amadou Ba, a inauguré le début des travaux de la piste de production Wack Ngouna-Ndiayène Mamath-Mbayène-Keur Samba Kâ-Keur Seydou-Vélingara, d’une longueur de 19 km, dans le département de Nioro. Le projet, d’un coût global de 968 364 938 francs CFA, vise à améliorer l’infrastructure routière dans la région.

La cérémonie de lancement a eu lieu en présence d’une délégation importante, comprenant notamment les ministres Amadou Moustapha Ba, Mansour Faye, et Thérèse Faye. Le projet, financé dans le cadre du Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), devrait être achevé en 8 mois.

Le Premier ministre a souligné l’importance de cette nouvelle infrastructure pour la mobilité des personnes et des biens, ainsi que son impact positif sur les activités agricoles des femmes de la région. La visite des réalisations du PUMA à Nioro montre l’engagement continu du gouvernement en matière de développement des infrastructures et de désenclavement des régions frontalières.

Après cette étape à Nioro, Amadou Ba prévoit également une visite en Gambie, soulignant ainsi la volonté du gouvernement de renforcer les liens et la coopération régionale.

Mame Mbaye Niang : « J’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies »

Aprés que la Cour suprême a confirmé, hier, la peine de six mois assortis du sursis infligée à Ousmane Sonko, la partie civile Mame Mbaye Niang, est revenu sur cette procédure. Dans une note, il revient sur ces moments où l’adversité semblait « insurmontable ». « Avec la foi en bandoulière, une force et du réconfort que lui ont accordé sa famille », Mame Mbaye Niang, a transmis « un message de gratitude aux partisans de la vérité ». Seneweb vous livre l’intégralité du texte. 

« Je voudrais tout d’abord rendre grâce à Dieu qui, dans les moments où l’adversité semblait insurmontable, m’a accordé la foi, la force et le réconfort. Dans l’épreuve, la confiance en la justice divine et la promesse de victoire garantie aux partisans de la vérité, ont été mes piliers. 
C’est grâce à cette conviction profonde que j’ai pu trouver la résilience nécessaire pour affronter les mensonges et les calomnies qui ont terni mon honorabilité ainsi que celle de ma famille.Aujourd’hui, je me tiens devant vous avec un sentiment de profonde gratitude. J’ai été diffamé, insulté, mais grâce à la justesse de ma cause, la vérité a finalement prévalu devant les tribunaux. Cet épisode de ma vie a renforcé ma foi en Dieu et mon ancrage dans les valeurs et principes que prône la République sénégalaise. En outre, je tiens à témoigner ma reconnaissance à ma tendre épouse, ma famille, mes proches, mes sympathisants et mes vaillants avocats pour leur soutien infaillible et leur amour inégalé qu’ils m’ont porté tout au long de cette épreuve. Leur présence constante, leurs mots d’encouragement et leur solidarité ont été pour moi une source de motivation et la clé de ma résilience et de mon triomphe. Puisse le Tout Puissant les  

gratifier à la hauteur de leurs actes. Amine.En tant que citoyen, je suis également honoré par le soutien de mes compatriotes qui, fort de leur héritage et des valeurs nobles qui fondent notre société, ont exigé sans parti pris, la manifestation de la vérité en suivant avec intérêt tout le processus judiciaire et refusant de se laisser influencer par les rumeurs et les manipulations. Votre soutien a été un témoignage éloquent de notre unité en tant que nation.Je voudrais aussi, rendre un vibrant hommage à nos brillants magistrats qui ont encore affirmé leur indépendance en dépit des pressions et manœuvres. Je crois fermement que la justice, le respect des droits et de la dignité humaine, l’équité et la fraternité sont les fondements de notre démocratie qui garantissent sa vitalité et l’égalité des citoyens en droits et en devoirs. Ainsi, la justice dans une république démocratique est rendue par les cours et tribunaux.
 Donc toute manœuvre tendant à les osciller s’avère périlleuse. Le rappel étant bénéfique au doué de raison, je terminerai avec le verset 8 de la sourate cinq la table qui invite à être du côté de la vérité de quelque bord d’où qu’elle jaillisse fût-il de celui de notre plus farouche adversaire. « Ô les croyants ! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injustes. Pratiquez l’équité : cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites ». Que la paix soit avec celui qui suit le droit chemin. Je vous remercie infiniment », témoigne Mame Mbaye Niang. 

avec Seneweb

Angleterre: Klopp Espère un Retour Précoce pour Salah lors de la CAN

L’entraîneur de Liverpool, Jurgen Klopp, a partagé avec humour ses espoirs de voir Mohamed Salah, la star de l’équipe, revenir rapidement de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Salah, co-meilleur buteur de la Premier League, s’apprête à rejoindre l’équipe nationale égyptienne pour le tournoi, suscitant des inquiétudes quant à son absence lors de matchs cruciaux pour Liverpool.

Jurgen Klopp, l’entraîneur charismatique de Liverpool, n’a pas mâché ses mots lorsqu’on lui a demandé son avis sur le départ imminent de Mohamed Salah pour la CAN. Alors que Salah se prépare à représenter l’Égypte dans le prestigieux tournoi continental, Klopp a plaisanté en exprimant son souhait ironique de voir l’Égypte éliminée précocement.

« Si je disais que je lui souhaitais bonne chance, ce serait mentir », a déclaré Klopp avec un sourire taquin. « D’un point de vue personnel, je serais heureux qu’il soit éliminé dès la phase de groupes, mais c’est sûrement impossible, ils peuvent passer et gagner (la CAN). »

L’humour de Klopp n’a pas caché sa préoccupation quant à la contribution manquante de Salah dans des matchs cruciaux pour Liverpool, en particulier le face-à-face contre Arsenal début février. Klopp a admis qu’il préférait que Salah revienne rapidement, même s’il a reconnu la qualité de l’équipe égyptienne.

« Je lui ai dit ‘bonne chance, et reviens en forme’, on doit faire avec et on va faire avec », a assuré Klopp.

L’absence de Salah représente un défi pour Klopp, qui doit maintenant trouver des alternatives pour le côté droit de son attaque. Liverpool est en tête du classement de la Premier League, et l’absence temporaire de leur meilleur buteur pourrait influencer leur dynamique en tête du championnat.

« On a plusieurs options offensives qui peuvent toutes jouer sur ce côté. Personne ne peut jouer comme ‘Mo’, ce n’est pas possible, on doit juste utiliser les joueurs avec leurs qualités », a déclaré Klopp.

Les prochains matchs de Liverpool, en l’absence de Salah, seront un test crucial pour l’équipe de Klopp alors qu’ils cherchent à maintenir leur avance en tête de la Premier League. La CAN en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février sera suivie de près par les fans de Liverpool, qui espèrent le retour rapide de Salah pour renforcer l’équipe dans la course au titre.

Entre le Mali et l’Algérie, un contentieux « inédit » sur la question touarègue

Lors de son discours du Nouvel An, le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a annoncé « l’appropriation nationale du processus de paix », dit « accord d’Alger », signé en 2015 avec les groupes rebelles du nord du pays. Un nouveau signe de la défiance grandissante de Bamako envers son voisin algérien, médiateur régional de premier plan désormais soupçonné d’ingérence.

Un vent glacial souffle sur les relations diplomatiques entre le Mali et l’Algérie. Lors de son adresse nationale du 31 décembre, le président de la transition du Mali, Assimi Goïta, a annoncé le lancement d’un « dialogue direct inter-malien pour la paix et la réconciliation », affirmant vouloir désormais « privilégier l’appropriation nationale du processus de paix ».

Cette annonce fait référence aux négociations liées à l’accord signé en 2015, sous l’égide du voisin algérien, avec les groupes armés séparatistes du Nord à dominante touarègue.

Une manière de mettre sur la touche l’Algérie, principal médiateur régional sur cette question très sensible.

Retour de la guerre au Nord-Mali

L’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, communément appelé « accord d’Alger », a été négocié après la reprise en 2014 par les groupes rebelles de plusieurs localités du Nord, dont la ville de Kidal.

Pour éviter le fractionnement de l’État et tracer un chemin vers la paix, le pacte prévoyait le désarmement de ces mouvements et l’intégration de leurs membres au sein de l’administration malienne. En parallèle, des pouvoirs politiques étendus devaient être octroyés à cette zone du Nord, qu’ils appellent « Azawad », sans toutefois lui accorder de statut autonome.

Arrivés au pouvoir lors du double coup d’État d’août 2020 et mai 2021, les nouveaux dirigeants du pays s’étaient engagés à poursuivre la mise en œuvre de cet accord. Mais les relations avec les anciens groupes rebelles se sont graduellement tendues jusqu’au point de rupture.

Après avoir réclamé et obtenu le départ de la Minusma – la mission des Casques bleus au Mali, garante de la mise en œuvre de l’accord –, les forces armées maliennes ont lancé dans le courant de l’été une opération dans le Nord, considérée comme une déclaration de guerre par les mouvements signataires. Mi-novembre, l’armée, accompagnée de ses supplétifs de la milice russe Wagner, a repris la ville de Kidal, fief touareg contrôlé depuis une décennie par les groupes armés.

« Menace » pour l’Algérie

Cette reprise des hostilités au Nord-Mali est perçue avec inquiétude par le voisin algérien, frontalier de la région de Kidal et chef de file de la médiation entre le Mali et les groupes armés du Nord.

« L’implication d’Alger dans le processus de paix au Mali n’est pas désintéressée », souligne le journaliste malien Malick Konaté. « Les deux pays partagent 1 300 km de frontière et l’Algérie considère la présence des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et [au groupe] État islamique dans cette zone comme une menace contre son propre territoire. »

« Alger est le médiateur principal sur la question touarègue au Mali depuis plus de 50 ans et ce n’est pas un hasard », renchérit l’ancien ministre malien de la Justice Mamadou Ismaïla Konaté. « Les liens sont culturels, sécuritaires mais également économiques, car l’Algérie est un fournisseur essentiel de denrées alimentaires dans tout le nord du Mali. »

En février 2023, alors que les tensions entre les autorités de transition maliennes et les groupes signataires étaient déjà vives, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait reçu une délégation d’ex-rebelles venus demander l’aide de l’Algérie. Ces derniers accusaient le gouvernement malien de traîner les pieds quant à la mise en place du processus de paix.

Dans un courrier confidentiel adressé aux médiateurs algériens, Bamako avait dénoncé une « collusion de plus en plus manifeste » entre des mouvements signataires et les groupes terroristes, ainsi que des violations répétées de l’accord. Les autorités maliennes y égratignaient au passage la médiation internationale dirigée par l’Algérie, déplorant qu’elle n’ait pas « condamné ces violations » ni « rappelé à l’ordre » leurs auteurs.

Mi-décembre, à l’occasion de la fin du mandat de la Minusma au Mali, l’Algérie a réitéré un appel aux différentes « parties maliennes à renouveler leur engagement » dans ce processus de paix « pour répondre aux aspirations légitimes de toutes les composantes » de la population.

Un message mal perçu par les autorités maliennes, désormais engagées dans une guerre ouverte contre les groupes armés du Nord.

« La reprise de Kidal a marqué l’arrêt de mort de l’accord d’Alger », analyse Malick Konaté. « Le pouvoir malien ne fait plus de différence entre les groupes signataires et les terroristes, contrairement à l’Algérie qui maintient cette distinction et conserve des liens de proximité avec les rebelles. Cette différence d’appréciation génère forcément des frictions, d’autant plus que plusieurs représentants de ces groupes, qui ont fui face à l’armée malienne, se sont réfugiés à Alger. »

Crise diplomatique aiguë

Dans ce contexte, les nouvelles consultations organisées en décembre en Algérie avec les groupes rebelles puis la visite à Alger de l’imam Mahmoud Dicko, reçu le 19 décembre par le président Abdelmadjid Tebboune, ont achevé de mettre le feu aux poudres.

Figure de premier plan lors des manifestations qui avaient conduit à la chute du président Ibrahim Boubacar Keïta, cet influent chef religieux malien est désormais à couteaux tirés avec la junte militaire. En cause, ses critiques à l’égard de la durée « indéfinie » de la transition ou bien encore son opposition au référendum constitutionnel organisé en juin.

En réaction à ces événements, le gouvernement malien a fustigé des « actes inamicaux » ainsi qu’une « ingérence dans les affaires intérieures du Mali ». Il reproche notamment à son voisin des rencontres avec les rebelles sans l’y avoir associé. L’Algérie estime, au contraire, qu’il est de son rôle de mener de telles consultations visant à renouer le dialogue, en étant à la tête du Comité de suivi de l’accord de paix.

D’abord convoqués, les ambassadeurs algérien et malien à Bamako et Alger ont depuis été rappelés dans leurs pays respectifs « pour consultations ».

« On peut considérer la réception de l’imam Dicko par le président algérien dans le contexte actuel comme une maladresse diplomatique de la part d’Alger », analyse Mamadou Ismaïla Konaté. « Mais de leur côté, les autorités maliennes ont surréagi en accusant leur voisin d’ingérence, alors que les deux pays ont toujours œuvré de concert sur les plans diplomatique comme militaire. Jamais la relation entre l’Algérie et le Mali ne s’est retrouvée dans pareille impasse », poursuit l’ancien ministre malien.

« C’est un contentieux inédit dont il faut absolument sortir. Si c’est vraiment l’accord d’Alger qui pose problème, alors les autorités maliennes doivent arrêter de louvoyer et en sortir officiellement. Mais ce n’est pas en évinçant l’Algérie que Bamako rétablira un climat propice à des négociations sur la question touarègue », conclut-il.

Lors de son discours du 31 décembre, Assimi Goïta a également annoncé qu’un comité chargé de piloter le nouveau « dialogue inter-malien » serait mis en place dans un délai d’un mois, tout en promettant de poursuivre la « lutte contre les groupes armés terroristes ».

Un dialogue déjà qualifié de « simulacre » par l’un des porte-parole de la rébellion touarègue, Mohamed Elmaouloud Ramadane. Ce dernier a exclu mardi toute participation, fustigeant « une façon de prononcer la caducité définitive » de l’accord de paix.

France24

Sadio Mané sur la CAN 2023 : «Craindre une équipe dans une compétition, c’est un manque de professionnalisme »

Accroché hier à Diamniadio à l’occasion de l’open press réservé aux médias, Sadio Mané s’est prononcé dans les colonnes du journal Stades, sur les objectifs du tenant du titre, à la prochaine CAN 2023, qui démarre dans quelques jours en Côte d’Ivoire.

Loin d’être rassasié après le 1er titre continental soulevé au Cameroun, l’attaquant d’Al-Nassr (Arabie saoudite) veut continuer à gagner des titres avec sa sélection.

Entretien.

Sadio Mané, vous avez retrouvé votre efficacité en marquant des buts lors des derniers matchs de championnat, avec votre club saoudien d’Al Nasr. Peut-on dire que c’est rassurant en direction de la CAN Côte d’Ivoire-2023, où le Sénégal veut conserver son titre ?

Si tu le dis tant mieux. En tout cas, tout attaquant veut marquer pour aider son équipe à gagner des matchs. Donc tant mieux pour moi et pour l’équipe du Sénégal.

Quelle est l’équipe que vous craignez le plus dans la poule C de la CAN 2023 entre la Gambie, la Guinée et le Cameroun ?

Je pense que craindre une équipe dans une compétition, c’est un manque de professionnalisme. Ce sont de grandes équipes. On les respecte. Mais on ne les craint pas.

C’est quoi l’ambition du Sénégal à la prochaine CAN en Côte d’Ivoire ? Est-ce que le Sénégal est rassasié après avoir décroché un titre continental historique en 2022 en terre camerounaise ?

Rassasier encore une fois, c’est manquer de professionnalisme. Quand on est un professionnel, forcément on a des objectifs, des ambitions. Je pense que le mot professionnel veut simplement tout dire. Être-là, vouloir gagner encore et encore. On a certes gagné la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Ce qui est bien pour nous, pour vous et pour le pays. Mais je pense que l’on envie de gagner d’autres titres continentaux pour le Sénégal.

Les attaquants sénégalais n’ont pas beaucoup marqué en championnat avec leurs clubs. Comment comptez-vous gérer tout cela pour conserver votre titre en Côte d’Ivoire ?

Je pense que la dernière CAN, c’était même pire. Mais après tout le monde a vu la suite. Ce qui est le plus important, c’est d’être prêt avant le démarrage de la CAN. Et on est en train de travailler dans ce sens. Ils vont répondre présent. Ça c’est sûr.

Le Sénégal sera très attendu en Côte d’Ivoire après avoir remporté la dernière CAN au Cameroun. Êtes-vous conscients de ça ?

C’est tout à fait normal. On est l’équipe détentrice du titre. D’abord, on est conscient de ça. Après on s’attend à des matchs compliqués, des matchs durs, en phase de poules, comme lors de la dernière CAN au Cameroun. On essayera de nous battre pour franchir le premier tour. Après on verra comment aborder la suite de la compétition. En tout cas, on veut conserver notre titre pour rendre fier le peuple sénégalais.

Vous étiez partis avant-hier mercredi à Bambali dans la région de Sédhiou, pour inaugurer votre terrain. Pouvez-vous revenir sur ce projet ?

Ce n’est pas extraordinaire. Je pense que si tu étais à ma place tu ferais la même chose. Ils (les habitants de Bambali) en ont besoin. Je leur avais promis ça. Dieu m’a aidé à réaliser ça. Donc Alhamdoulilah, je suis content».

CAN 2023 – Les noms des grands absents qui ne seront pas en Côte d’Ivoire

À moins de 10 jours de l’événement sportif le plus attendu du continent africain, les sélectionneurs des nations qualifiées ont déjà publié les listes des joueurs qui disputeront la CAN. Ce vendredi 5 janvier 2024 est le dernier délai pour les dépôts définitifs des listes des joueurs convoqués pour la CAN. Parmi les listes déjà dévoilées, on note l’absence de certains joueurs de taille dans quelques pays.

Certains joueurs n’ont pas été sélectionnés à cause de leurs blessures, mais d’autres ont été zappés par les entraîneurs. Du côté du Nigeria, on note l’absence du joueur de Nottingham Forest, Taiwo Awoniyi. Le joueur de 26 ans (7 sélections et 2 buts) traine avec des problèmes physiques depuis quelques mois, c’est pour cela que le technicien portugais José Peseiro ne l’a pas convoqué. Le dernier match que l’ancien de l’Union Berlin a disputé, c’était avec le Nigeria, le 16 novembre dernier lors de la première journée des éliminatoires du mondial 2026 contre le Lesotho (1-1). L’autre absent des Super Eagles, c’est le sociétaire de l’OGC Nice, Tarem Moffi. Auteur de bon début de saison en Ligue 1 avec 6 buts, l’ancien joueur de Lorient est zappé par le sélectionneur du Nigeria.

Wilfried Zaha ne disputera pas la CAN dans son pays

Le pays hôte de cette 34ème édition de la CAN cherchera à remporter le trophée sans l’ancien joueur de Crystal Palace. Jean-Louis Gasset, le sélectionneur de l’équipe de Côte d’Ivoire, a dévoilé le 28 décembre dernier la liste des 27 joueurs sans l’actuel joueur de Galatasaray (Turquie). Auteur de 6 buts et 2 caviars cette saison avec le leader de Süper Lig, Gasset avait expliqué la non-convocation de Wilfried Zaha par le fait que la Côte d’Ivoire ait beaucoup de joueurs droitiers.

Thomas Partey absent de la liste des Black Stars

Blessé depuis quelques mois, l’expérimenté milieu défensif du Ghana est logiquement non-convoqué par Chris Hughton. Le Ghana ne pourra pas compter sur l’expérience de l’ancien sociétaire de l’Atlético Madrid. Avec Arsenal cette saison, Thomas n’a disputé que 5 matchs sur 29 possibles.

Amine Gouiri contraint de quitter le regroupement avec l’Algérie pour une blessure

Le joueur de Rennes faisait partie de la liste des 25 Algériens tenus par Djamel Belmadi, mais le binational s’est blessé et il est contraint de retourner en France. Il ne disputera pas alors sa toute première Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec le champion d’Afrique 2019. L’autre joueur des Fennecs qui n’ira pas en Côte d’Ivoire est le sociétaire de l’Umm Salal (Qatar) Andy Delort. Auteur de 14 capes avec l’Algérie, l’ancien joueur de Montpellier n’a pas été retenu par Belmadi. Pourant, le sélectionneur avait la possibilité de convoquer 27 joueurs.

Classement des grosses fortunes d’Afrique en début d’année 2024 : Aliko Dangote Cède sa place à Johann Rupert

Selon le dernier classement publié par le magazine Forbes, le paysage des grosses fortunes d’Afrique en ce début d’année 2024 voit Aliko Dangote, qui a dominé la liste pendant plus de 12 ans, céder sa place au Sud-Africain Johann Rupert.

Perte de 4 Milliards de Dollars pour Dangote :

Aliko Dangote a connu une chute significative dans son classement en perdant 4 milliards de dollars sur une seule année civile. Sa fortune est passée de 13,5 milliards de dollars à 9,5 milliards de dollars, le plaçant désormais juste derrière Johann Rupert, évalué à 10,3 milliards de dollars et occupant la deuxième place mondiale dans le secteur du luxe.

Facteurs Contributifs :

Plusieurs facteurs sont attribués à cette dégringolade financière, notamment l’impact de politiques économiques défavorables au Nigeria, la dévaluation du naira et des problèmes de gouvernance. Ces éléments ont influencé négativement la position d’Aliko Dangote dans le classement des grandes fortunes africaines.

Possibilité de Reprise en 2024 :

Cependant, Aliko Dangote pourrait retrouver le leadership au cours de l’année 2024, car il a diversifié ses activités en investissant dans le secteur pétrolier. Sa récente raffinerie à Lagos, l’une des plus grandes du continent, a commencé à fonctionner, et ses activités dans le secteur pétrolier pourraient contribuer à un rebond financier.

Classement Actuel :

Johann Rupert occupe actuellement la première place avec une fortune évaluée à 10,3 milliards de dollars, suivi d’Aliko Dangote à la deuxième place avec 9,5 milliards de dollars. La troisième position est occupée par Nick Oppenheimer, un magnat du diamant sud-africain, avec une fortune de 8,3 milliards de dollars, suivi par l’Égyptien Nassef Sawiris avec 7,4 milliards de dollars. À la cinquième place, on retrouve Abdulsamad Rabiu du Nigeria, avec une fortune de 5,9 milliards de dollars.

Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24:

Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle

Le Dakarois Quotidien N°073 – du 05/01/24
🔴 Verdict de la Cour Suprême : Mame Mbaye Niang Élimine Sonko de la Présidentielle

Inéligibilité de Ousmane Sonko : Me Ciré Clédor Ly appelle à la prudence et dénonce un complot d’État

La confirmation par la Cour suprême de la condamnation de Ousmane Sonko pour diffamation et injures, rendue publique le 4 janvier 2024, a des implications directes sur son éligibilité à la présidentielle prévue le 25 février. Me Ciré Clédor Ly, avocat d’Ousmane Sonko, a réagi fermement à cette décision et a conseillé la prudence quant aux conclusions hâtives.

Me Ciré Clédor Ly a exprimé des regrets quant au timing de la décision, soulignant qu’elle intervient à un moment crucial, à quelques semaines seulement de l’élection présidentielle. Il a souligné que si la décision avait été rendue plus tard, Ousmane Sonko aurait pu maintenir sa candidature, mais la rapidité de la décision a modifié la donne.

L’avocat a critiqué le gouvernement, affirmant que la décision de la Cour suprême était politiquement motivée et qu’elle violait les principes de l’État de droit et de la démocratie. Il a accusé l’État de conspirer contre Ousmane Sonko, mais a souligné que malgré les obstacles, Sonko a gagné le soutien de l’opinion publique nationale et internationale.

En ce qui concerne l’éligibilité de Sonko, Me Ciré Clédor Ly a appelé à la prudence, rappelant que la loi électorale rend inéligible toute personne condamnée pour un délit de 3 à 6 mois avec sursis. Cependant, il a souligné que selon l’article 34 du code pénal, la juridiction de jugement a le pouvoir de prononcer ou de dispenser des cas d’incapacité en cas de délit.

La bataille juridique autour de l’éligibilité de Ousmane Sonko s’annonce complexe, et les avocats devront explorer toutes les voies légales disponibles pour contester cette décision et protéger les droits politiques de leur client.

Coup dur pour le Nigeria à neuf jours du début de la CAN : Wilfred Ndidi forfait

À seulement neuf jours de son premier match contre la Guinée équatoriale, le Nigeria perd son milieu de terrain clé, Wilfred Ndidi, en raison d’une blessure. Le sélectionneur José Peseiro fait appel au jeune Alhassani Yusuf pour le remplacer dans l’effectif des Super Eagles.

À l’approche du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Nigeria subit un coup dur avec la déclaration de forfait de son milieu de terrain expérimenté, Wilfred Ndidi. La Fédération nigériane de football a confirmé la nouvelle, jetant ainsi une ombre sur la campagne des Super Eagles.

Avec 53 sélections à son actif, Ndidi est un pilier de l’équipe nationale nigériane, apportant son expérience et son talent au milieu de terrain. Sa blessure survient à un moment crucial, à neuf jours seulement du premier match de poule contre la Guinée équatoriale.

Le sélectionneur portugais du Nigeria, José Peseiro, doit maintenant trouver une solution pour remplacer le vide laissé par Ndidi. Pour pallier cette perte importante, Peseiro a fait appel à Alhassani Yusuf, un jeune joueur de 23 ans évoluant à l’Antwerp en Belgique. Cette convocation est une première pour Yusuf en équipe nationale, et il aura la lourde tâche de remplacer le talent et l’influence de Ndidi dans le milieu de terrain.

La déception de ne pas voir Ndidi sur le terrain lors de la CAN est partagée par les fans nigérians, qui reconnaissent le rôle crucial qu’il joue au sein de l’équipe. Alors que l’équipe se prépare pour le tournoi continental, l’adaptation rapide de Yusuf et sa capacité à combler le vide seront des éléments clés pour le Nigeria dans cette compétition majeure.

La CAN s’annonce donc comme un défi encore plus grand pour les Super Eagles, qui devront s’adapter rapidement à cette absence inattendue et continuer à viser la victoire malgré ce revers. Restez connectés pour plus d’informations sur l’évolution de la situation et les performances de l’équipe nigériane lors de la CAN.

Affaire Sonko/Mbaye Niang : Requête pour Cassation du Parquet Général à la Cour Suprême

Le Parquet général sollicite la cassation de la condamnation d’Ousmane Sonko par la Cour d’Appel, arguant la violation de l’article 711 du code de procédure pénale. La Cour Suprême sénégalaise, qui statue aujourd’hui, pourrait redéfinir l’avenir politique de l’opposant.

Le feuilleton judiciaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang connaît un nouveau rebondissement alors que le Parquet général a requis la cassation de l’arrêt rendu le 8 mai 2023 par la Cour d’Appel. Cette décision avait condamné Ousmane Sonko à une peine d’emprisonnement de 6 mois avec sursis et à verser 200 millions FCFA en dommages et intérêts.

L’Avocat général a soulevé une violation de l’article 711 du code de procédure pénale, affirmant que la Cour d’Appel n’avait pas la compétence pour requalifier le statut de Mame Mbaye Niang. Celui-ci avait saisi la justice non pas en tant que ministre, mais en tant qu’ingénieur en aviation civile. Cette argumentation met en lumière des considérations procédurales essentielles qui pourraient influencer le sort de cette affaire.

La Cour Suprême sénégalaise, scène de l’ultime acte judiciaire dans cette saga, est actuellement saisie de l’affaire. La décision qu’elle rendra ce jeudi pourrait non seulement redéfinir le sort d’Ousmane Sonko mais également impacter sa participation à la présidentielle prévue le 25 février.

L’audience, qui s’est déroulée en présence des avocats des deux parties, a été marquée par la délibération attentive des juges de la Cour Suprême. La décision tant attendue sera rendue à 22h, ouvrant une nouvelle page dans le destin politique d’Ousmane Sonko et déterminant si l’opposant pourra concourir à la plus haute fonction présidentielle. Restez informés pour les derniers développements de cette affaire qui captivent l’attention nationale et internationale.

Inauguration du nouveau pôle Médical de Matlaboul Fawzeyni à Touba : Un jalon majeur pour la Santé au Sénégal

La Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a présidé l’inauguration du nouveau pôle médical à l’hôpital Matlaboul Fawzeini de Touba. Un événement marquant, symbole d’une vision présidentielle pour un accès universel à des services de santé de qualité.

Touba, ville sainte du Sénégal, a connu un moment historique ce jeudi 4 janvier 2024 avec l’inauguration du nouveau pôle médical du Centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeini. La cérémonie a été présidée par la Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, en présence de nombreuses personnalités, des autorités locales, des chefs religieux, des élus, des notables, du personnel socio-sanitaire, des acteurs communautaires, et des populations.

Cet événement marque une étape significative dans l’histoire de la santé au Sénégal. Le Centre Hospitalier National Matlaboul Fawzeini, construit par la communauté mouride il y a 20 ans, était déjà une référence en matière de soins de santé. Cependant, confronté aux défis du temps et à une demande croissante, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a pris l’initiative d’étendre ses services avec ce nouveau pôle médical.

Le nouveau bâtiment, érigé sur cinq niveaux, abrite des services cruciaux tels que la chirurgie, la maternité, le bloc opératoire et la réanimation. Cette extension est une réponse aux besoins croissants de la population, renforçant les capacités de prise en charge du centre hospitalier.

La Ministre de la Santé, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a souligné l’importance de ce projet dans la vision présidentielle axée sur « Un Sénégal où tous les individus, tous les ménages et toutes les collectivités bénéficient d’un accès universel à des services de santé et d’action sociale de qualité sans aucune forme d’exclusion. »

Les avantages majeurs de ce nouveau pôle médical comprennent une augmentation significative de la capacité d’accueil, passant à 340 lits et 11 salles opératoires, la mise en place d’équipements de dernière génération, une amélioration de l’hôtellerie, et le désengorgement des services d’urgence et de la maternité.

La Ministre a exprimé sa gratitude envers le Fonds Souverain d’Investissement Stratégique (FONSIS), un partenaire essentiel dans la réalisation de projets structurants. Elle a également salué le dévouement du personnel de l’hôpital et a sollicité les prières du Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, pour la réussite continue de cette institution de santé.

Cette inauguration marque un jalon majeur dans la mission du Sénégal pour garantir des soins de santé accessibles et de qualité à l’ensemble de sa population, reflétant ainsi l’engagement envers le bien-être et la santé de tous.

Inauguration du nouveau pôle Médical de Matlaboul Fawzeyni à Touba
Inauguration du nouveau pôle Médical de Matlaboul Fawzeyni à Touba

Me Ciré Clédor Ly dénonce une « liquidation politique orchestrée par le chef de l’État » dans l’affaire Sonko-Mame Mbaye Niang

L’avocat de Ousmane Sonko, Me Ciré Clédor Ly, a vivement critiqué la gestion politique de l’affaire opposant son client à Mame Mbaye Niang. En suspendant l’audience, il a déclaré que ce dossier a été malmené, violant les principes de présomption d’innocence, de droit à un procès équitable et d’égalité des armes. Ly affirme que ce procès vise uniquement à liquider un adversaire politique, orchestré selon lui par le Chef de l’État. Le procès en cassation, prévu pour le 4 janvier à la Cour Suprême, reste sous tension, les avocats de Sonko demandant aux juges de surseoir à statuer en soulevant l’exception d’inconstitutionnalité.

Un candidat à la présidentielle arrêté par la Dic pour fraude au parrainage au Conseil Constitutionnel

Dans un rebondissement choquant, Thierno Cissé, candidat de la coalition Major 2024, a été appréhendé par la Division des Investigations Criminelles (Dic) alors qu’il s’apprêtait à passer à la 76e position pour les vérifications des parrainages au Conseil Constitutionnel. La fraude alléguée concerne une fausse liste de 13 députés qui auraient prétendument parrainé sa candidature. Restez informés pour plus de détails sur cette affaire en développement.

Vérification de parrainages : Les candidats retenus, ceux qui sont en attente, les recalés

le point complet sur le processus de vérification des parrainages au Conseil constitutionnel.

Les candidats retenus

Boubacar Camara

Déthié Fall

Cheikh Tidiane Dièye

Daouda Ndiaye

Karim Wade

Habib Sy

Anta Babacar Ngom

Khalifa Sall
Amadou Ba
Les candidats qui doivent régulariser

Rose Wardini (31.000)

Idrissa Seck (5.800)

El Hadj Moustapha Diouf (3791)

Serigne Mboup (13.000)

Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions)

Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel)

Malick Gakou (3.449)

Mamadou Lamine Diallo (5.199) Mahammed Boun Dionne (7.817)

Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)

Aly Ngouille Ndiaye (1009)

Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)

Rose Wardini (31.000) 

Idrissa Seck (5.800) 

El Hadj Moustapha Diouf (3791) 

Serigne Mboup (13.000) 

Pape Djibril Fall (13.000 et 03 régions) 

Aliou Mamadou Dia (202 à Diourbel) 

Malick Gakou (3.449) 

Mamadou Lamine Diallo (5.199) Mahammed Boun Dionne (7.817) 

Serigne Gueye Diop (13.228 et 02 régions)

Abdoul Mbaye (13 771)

Aly Ngouille Ndiaye (1009) 

Souleymane Ndéné Ndiaye (18.669)

Aminata Touré (19 000)

Mame Boye Diao (11 953)

Bassirou Diomaye Faye (4000)

Abdourakhmane Diouf (14 000)

Les candidats éliminés

Abdoulaye Sylla

Cheikh Hadjibou Soumaré

Ousmane Kane

Dr Cheikh Tidiane Gadio

Papa Eugène Barbier

Mouhamed Ben Diop

Malick Gueye

Mouhamed El Habib Tounkara

Mary Teuw Niane

Aminata Assome Diatta

Papa Macodou Diop

Samba Ndiaye

Mbacké Sarr

Alioune Sarr

Ibrahima

Hamidou Deme

Cheikh Bamba Dièye

Oumar Sylla

Cheikh Abdou Mbacké Bara Doly

Jean Baptiste Diouf

Charles Émile Abdou Ciss

Khadim Diop Birima Mangara

Amdy Diallo

El Hadji Ibrahima Mbow

Ndiack Lakh

Ibrahima Datte

Mouhamadou Lamine Gueye

Aly Lame

Adama Faye

Mouhamadou Madana Kane

Al Housseynou Ba

Aliou Camara

Babacar Diop

El Hadji Ibrahima Sall

Papa Momar Ngom

Assane Kâ

Mamadou Diop Decroix

Thione Niang

Sheikh Alassane Sène

Ibrahima Abou Nguette

Al Hassane Niang

Amadou Seck

Abdou Khadre Sall

Ndongo Ndiaye
Alpha Thiam

Seyni Diaw, fondateur de FANII Groupe : Le visionnaire qui bâtit un empire de la mode en Afrique

Dans l’univers dynamique de la mode en Afrique, Seyni Diaw, entrepreneur ivoirien, émerge comme une figure de proue. À la tête de FANII Groupe, il s’est taillé une place de choix en conjuguant audace et détermination. Cet homme polyvalent, originaire de Korhogo en Côte d’Ivoire, s’est aventuré avec succès dans divers secteurs, de la mode à la vente de véhicules, en passant par l’import-export, les médias en ligne et l’immobilier.

L’histoire de Seyni Diaw est celle d’un touche-à-tout ambitieux qui a transformé chaque défi en opportunité. À travers ses sociétés prospères telles que FANII GROUPE, SENAUTO, SPACE TRANSIT et My APPART, il trace un parcours remarquable dans le monde de l’entrepreneuriat africain.

Enfance et Premières Entreprises :

Né le 2 novembre à Koko-Ton Korhogo, Seyni Diaw a grandi dans une famille de commerçants et d’aventuriers. Inspiré par son père commerçant sénégalais et sa mère commerçante ivoirienne, Seyni a acquis des compétences commerciales dès son jeune âge. Son parcours académique brillant en Côte d’Ivoire l’a ensuite conduit à Dakar, au Sénégal, où il a entrepris des études en administration des affaires.

La Genèse du Businessman :

Doublé d’un baroudeur assoiffé de savoir, Seyni Diaw suspend ses études pour se lancer dans le monde des affaires. FANII GROUPE voit le jour, spécialisé dans la vente de vêtements et d’accessoires, avec une ambition claire : devenir un acteur majeur de la mode africaine. Malgré des débuts difficiles et une première boutique en faillite, Seyni Diaw persévère et transforme son entreprise en succès, ouvrant la voie à des ventes privées internationales et à une expansion rapide.

Polyvalence et Expansion : Au fil des ans, Seyni Diaw a élargi son horizon en fondant SPACE TRANSIT, une entreprise d’import-export, SENAUTO, spécialisée dans l’achat et la vente de véhicules, une entreprise de médias en ligne et My APPART, une entreprise immobilière. Son approche audacieuse et sa stratégie numérique ont propulsé FANII GROUPE au-delà des frontières, avec des produits présents dans 10 pays de la sous-région africaine et en Europe.

Vision et Persévérance : Seyni Diaw, surnommé « l’infatigable » ou le « Che », incarne la persévérance et la vision entrepreneuriale. Sa philosophie repose sur la qualité des produits et des services, une approche qui a porté ses fruits malgré les défis rencontrés en cours de route. Obsédé par la réussite, il ne dort que quelques heures par jour, travaillant sans relâche pour faire de FANII GROUPE l’une des plus grandes entreprises du monde.

Un Homme Qui Change le Monde : Seyni Diaw rêve de changer le monde avant la fin de sa vie. Sa réussite éclatante est un modèle de courage et de réussite dans l’entrepreneuriat, où l’échec est perçu comme le revers nécessaire de la réussite. Son histoire inspire ceux qui osent rêver grand et croient en la puissance de la persévérance.

Seyni Diaw, le visionnaire, continue de bâtir un empire de la mode en Afrique, laissant derrière lui un héritage d’ambition, de détermination et de succès.

Le Dakarois Quotidien N°072 – du 04/01/24

Le Dakarois Quotidien N°072 – du 04/01/24
🔴 Cour Suprême: affaire Sonko – Mame Mbaye Niang / Confirmation ou réversal du sort de Sonko

Recours devant le Conseil Constitutionnel : La Coalition Jeuf ak Thione Niang dénonce des incohérences et revendique l’équité procédurale

La Coalition Jeuf ak Thione Niang ne se laisse pas intimider et affirme son engagement pour une « équité procédurale » après le rejet de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages. Un recours a été déposé pour contester cette décision, soulignant l’injustice et l’inadmissibilité de la situation.

Dans un communiqué signé par le secrétaire général et reçu le 3 janvier, la coalition insiste sur la nécessité d’un réexamen rigoureux et impartial de la clé et du fichier, exigeant transparence et respect strict des procédures démocratiques. La décision du Conseil de ne pas contrôler la candidature malgré la conformité de la clé au format exigé est qualifiée d’affront à la justice.

Les membres de la Coalition Jeuf ak Thione Niang dénoncent une situation incompréhensible et injuste, soulignant que la clé de parrainage, regroupant plus de 52 000 soutiens légitimes, a été jugée inexploitable malgré sa conformité visuelle. Ils considèrent cette contradiction comme non seulement injuste mais également inadmissible.

La coalition affirme sa mobilisation pour garantir un processus électoral juste et équitable, soulignant que la voix du peuple sénégalais ne doit pas être étouffée par des incohérences procédurales. La Coalition Jeuf ak Thione Niang reste résolue à défendre les principes démocratiques et à veiller à ce que chaque parrainage compte, malgré le rejet initial de la candidature de Thione Niang par la Commission de Contrôle des parrainages.

Karim Wade valide ses parrainages avec succès : Une étape cruciale franchie dans la course présidentielle de 2024

Le candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), Karim Wade, fils de l’ancien président de la République, a réussi avec brio la phase de vérification des parrainages dans le cadre de sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal.

La commission spéciale relevant du Conseil constitutionnel, chargée de l’examen méticuleux des dossiers de candidature, a confirmé la conformité et la complétude des parrainages présentés par Karim Wade. Le candidat a pris une stratégie déterminante en optant pour l’utilisation exclusive des parrainages de députés, éliminant ainsi tout risque de doublons, une condition impérative pour la validation de sa candidature.

Karim Wade devait obtenir le soutien d’au moins 13 députés pour répondre aux exigences énoncées par le Code électoral. La commission de vérification a accordé une attention particulière aux documents fournis par le candidat, et après un examen minutieux, les parrainages de députés ont été jugés conformes aux critères stricts établis par le Code électoral sénégalais.

Cette étape cruciale franchie avec succès propulse Karim Wade dans la compétition présidentielle de 2024 de manière solide. Son choix stratégique et la validation de ses parrainages par la commission renforcent sa position dans la course, tandis que d’autres candidats continuent de faire face aux défis du processus de contrôle des parrainages. La scène politique sénégalaise reste ainsi sous tension, avec des enjeux électoraux de plus en plus palpables.

CAN 2024: quinze champions d’Afrique dans la liste des 27 du Sénégal

Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, a livré ce vendredi 29 décembre la liste des 27 Lions qui vont défendre leur titre de champion d’Afrique en Côte d’Ivoire pour la CAN 2024. Plus de la moitié était présente au Cameroun lors du premier sacre du Sénégal.

« Je crois que je n’avais pas besoin de vous donner la liste. Puisqu’elle était déjà sur les réseaux sociaux hier », a ironisé Aliou Cissé au moment de faire face à la presse ce vendredi pour donner le nom des joueurs appelés pour la CAN 2024. La veille, en effet, une liste « officielle » aurait fuité, prenant de court la Fédération sénégalaise de football.

Cette liste de la veille avait presque tout vrai sauf sur la présence du défenseur latéral Noah Fadiga qui a « perdu » sa place au profit de l’attaquant Boulaye Dia, présent sur la liste livrée par Aliou Cissé. Sans doute que le sélectionneur a hésité jusqu’au bout avec le joueur de Salernitana qui est actuellement blessé. « Boulaye a été suivi par nos médecins, a voulu rassurer Aliou Cissé. Je n’aurai pas Boulaye lundi ou mardi, mais je suis sûr et certain qu’avant notre premier match contre la Gambie, il sera opérationnel. On a longuement discuté, c’est un garçon qui a toujours été honnête avec l’équipe nationale du Sénégal. S’il me dit : coach, je suis prêt. Je le crois. On s’est mis d’accord avec Salernitana pour qu’il ne nous rejoigne pas au début du stage ».

Huit titulaires de la finale de la CAN

Boulaye Dia n’est pas un cas isolé, car dans la liste de Cissé, d’autres joueurs sont actuellement blessés (Guèye, Nampalys Mendy, Dieng) ou en phase de reprise (Sabaly). « On a donné une liste de 55 joueurs. On a jusqu’au premier match pour changer. Donc, on a une marge », estime Aliou Cissé.

Le sélectionneur fait confiance à un groupe de 27 dont plus de la moitié (15) était présent il y a deux ans lors du sacre historique du Sénégal avec notamment huit joueurs titulaires en finale face à l’Égypte. Il y a entre autres le gardien Edouard Mendy, les défenseurs Koulibaly et Diallo ou les attaquants Sadio Mané et Ismaïla Sarr.

Le Sénégal va entamer sa CAN par un chaud derby face à la Gambie le 15 janvier (14h TU) avant de croiser le Cameroun et la Guinée dans la poule C basée à Yamoussoukro.

En attendant, les Lions commencent leur regroupement ce samedi 30 décembre à Dakar. Ils disputeront un match amical le 8 janvier (18h TU) face au Niger au stade Abdoulaye-Wade avant de rallier la Côte d’Ivoire.

Tension au MPCL : Bagarre entre Gadio Fils et le porte-parole, la question de la succession en suspens

Au sein du Mouvement des Patriotes pour le Changement et la Libération (MPCL), une scène de tension a éclaté lors d’une réunion du directoire de campagne de Cheikh Tidjane Gadio, candidat à l’élection présidentielle. La confrontation, ayant impliqué le fils de Gadio et le porte-parole du parti, le Professeur Louis Ibrahima Mango, soulève des interrogations sur la gestion interne du parti et la question de la succession.

Les faits se sont déroulés au siège du MPCL, où des membres du directoire de campagne étaient réunis pour résoudre la problématique du nombre de parrains requis par le Conseil constitutionnel. Cependant, la situation a dégénéré lorsque des reproches ont été adressés à Gadio-fils, l’accusant d’interférences excessives dans les affaires du parti et d’imposer ses règles.

Selon des sources présentes, le comportement jugé autoritaire de Gadio-fils au sein du parti suscite des inquiétudes parmi les membres du MPCL. Certains comparent son attitude à celle de Karim Wade, soulignant une possible volonté de s’immiscer dans les décisions du parti.

La question cruciale qui se pose est de savoir si Cheikh Tidjane Gadio adopte une attitude similaire à celle d’Abdoulaye Wade en cherchant à imposer son fils au sein du parti. Cette situation met en lumière les enjeux liés à la succession au sein du MPCL et soulève des interrogations sur la manière dont le leadership est exercé au sein de la formation politique.

L’implication directe de Gadio-fils dans les affaires du parti remet en question la stabilité interne du MPCL et soulève des préoccupations quant à la direction future du mouvement. La gestion de cette tension interne sera cruciale pour l’avenir du parti et pour la crédibilité de Cheikh Tidjane Gadio en tant que candidat présidentiel.

Lutte – Modou Lô conserve sa couronne avec brio en terrassant Boy Niang 2

Le monde de la lutte sénégalaise a été secoué par un affrontement épique entre Modou Lô et Boy Niang 2, qui s’est conclu par la victoire éclatante de Modou Lô à l’Arène Nationale ce 1er janvier. Modou Lô, déjà acclamé pour sa victoire sur Ama Baldé il y a quelques mois, a une fois de plus prouvé sa supériorité en terrassant son adversaire de Pikine dans un combat d’une intensité remarquable.

L’Arène Nationale a été le théâtre d’un spectacle mémorable alors que Modou Lô, le Roc des Parcelles Assainies, a affiché sa maîtrise de la lutte sénégalaise. Son triomphe sur Boy Niang 2 consolide sa position en tant que Roi incontesté de l’Arène, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire de la lutte au Sénégal.

Le combat a été marqué par des mouvements stratégiques, des prises impressionnantes, et une détermination féroce des deux lutteurs. Modou Lô, par sa technique et sa puissance, a réussi à prendre le dessus sur son adversaire, confirmant ainsi sa réputation de champion inébranlable.

Cette victoire remarquable de Modou Lô ajoute une nouvelle page à son parcours exceptionnel dans le monde de la lutte sénégalaise. Les fans et les passionnés reconnaissent son talent exceptionnel et son statut de figure emblématique de ce sport ancestral.

L’événement de ce 1er janvier restera gravé dans les mémoires comme un moment majeur de la lutte sénégalaise, et Modou Lô continuera à être célébré pour sa bravoure, sa technique impeccable, et son règne indétrônable dans l’Arène Nationale.

Bilan et Ambitions : Macky Sall présente les réussites et les perspectives du Sénégal Émergent dans son discours du Nouvel An


Mes chers compatriotes d’ici et de la diaspora,  
Depuis 2012, je sacrifie devant vous au rituel du message à la nation pour vous présenter mes vœux à l’occasion du nouvel an.  
Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. 
En communion avec vous, mes pensées vont d’abord vers nos regrettés disparus. Je prie pour qu’ils reposent en paix, et souhaite prompt rétablissement à nos malades. 
Cette année, notre pays a connu de graves violences, ayant causé des morts et des blessés, la destruction de biens publics et privés, dont des lieux de culte, des consulats et ambassades, des établissements scolaires et universitaires ; en plus d’une cyber attaque contre des sites stratégiques de l’Etat et de services vitaux, tels que l’eau et l’électricité, et un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus. 
Mais l’Etat a tenu bon, la justice suit son cours et nous gardons le cap dans l’œuvre de construction nationale et de développement économique et social.  
C’est l’occasion pour moi de saluer la contribution précieuse que mes illustres prédécesseurs, les Présidents Léopold Sedar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, y ont apportée.  
Bâtissant sur leur legs, j’ai engagé avec vous la transformation structurelle de notre pays pour accélérer notre marche vers le Sénégal émergent.  
Nos progrès sont réels et visibles à travers tout le pays. Les faits et chiffres parlent d’eux-mêmes. Le gouvernement publiera prochainement le bilan de nos réalisations.  
A titre illustratif, notre taux de croissance qui était régulièrement au-dessus de 6% avant la pandémie de COVID-19, est projeté à 9,2% avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières. 
Notre budget national est passé de 2344 milliards de fcfa en 2012, à 7003 milliards pour 2024 ; ce qui nous a permis d’investir dans tous les secteurs productifs pour dessiner progressivement le visage du Sénégal émergent. 
Nous sommes sur le chemin de l’émergence avec la densification de nos infrastructures routières et autoroutières, et la modernisation de notre système de transport urbain et interurbain. 
En 2012, notre linéaire routier était de 1500 km contre 2900 en 2023. 
De 32 km d’autoroutes, nous en sommes à 189, et bientôt 500 Km, à la fin des chantiers Mbour-Fatick-Kaolack, et Dakar-Tivaouane-Saint-Louis.  
La 2e phase du TER, Diamniadio-Aéroport international Blaise Diagne s’achève dans quelques mois, et une commande de 7 nouveaux trains s’ajoutera aux 15 actuels.  
Le BRT sera inauguré ce 14 janvier, avec une flotte de 121 bus électriques, alimentés par voie solaire, et climatisés, avec Wifi à bord.  
A terme, le personnel du BRT sera composé d’au moins 35% de femmes, dont des conductrices. 
Dakar Dem Dikk a fait peau neuve, avec 370 bus de dernière génération. 
Le Sénégal émergent, c’est le lancement prochain du premier satellite de notre pays, conçu et réalisé par nos propres ingénieurs ; ce sont nos aéroports régionaux réhabilités, au Cap Skirring, à Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, Saint-Louis, en attendant la livraison en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam et Ziguinchor.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos parcs industriels et nos zones économiques spéciales ; nos nouvelles infrastructures sportives : le Dakar Arena, l’Arène nationale de lutte, le Stade Président Abdoulaye Wade et les chantiers des Jeux Olympiques de la Jeunesse de 2026.  
Le Sénégal émergent, ce sont nos hôpitaux clefs en main à Touba, Kaffrine, Sédhiou, Kédougou, Agnam et tous les chantiers en cours à Ourossogui, Saint-Louis, Tivaouane et Dakar, notamment la Polyclinique de l’hôpital Principal et le nouvel hôpital Aristide Le Dantec ; ce sont les performances remarquables de notre corps médical, qui a réalisé, pour la première fois cette année, une séparation de bébés siamois, des transplantations rénales et un traitement endovasculaire. 
Le Sénégal émergent, ce sont nos nouvelles centrales électriques à énergie propre, entre autres à Bokhole, Malicounda, Taïba Ndiaye, Méouane, Mérina Dakhar et Kahone.  
Avec seulement 500 MW et un réseau vétuste de 501 km de lignes électriques, les coupures d’électricité étaient longues et fréquentes avant 2012, jusqu’à occasionner des émeutes.  
Aujourd’hui, nous avons plus que triplé nos capacités électriques, avec 1787 MW, et un réseau de lignes porté à 1552 km.  
Nombre de nos localités qui vivaient dans l’obscurité sont maintenant éclairées ; le taux d’électrification rurale étant passé de 27% en 2012 à 61% en 2023.    
Avec l’exploitation prochaine de nos ressources gazières et pétrolières, nous réaliserons à l’horizon 2025 l’accès universel à l’électricité à des coûts plus abordables.  
Dans le secteur vital de l’eau, nous avons multiplié les forages en milieu rural avec la première phase du PUDC, et construit une 3e usine à Keur Momar Sarr. 
Notre taux d’accès à l’eau potable est passé à 98% en milieu urbain et périurbain et à 96% en milieu rural. 
L’accès universel est désormais à notre portée, avec deux projets de dessalement d’eau de mer : un en construction aux Mamelles de Ouakam, et un autre en cours de montage technique et financier, plus la 2e phase des forages du PUDC qui va démarrer en début 2024.  
Nos efforts ont également porté sur les trois piliers de notre stratégie de souveraineté alimentaire : l’agriculture, dont le budget a plus que doublé entre 2012 et 2023, la pêche et l’élevage. 
Ces trois secteurs continuent de bénéficier de financements massifs, pour les infrastructures et équipements, les intrants, la transformation des produits, les gilets, pirogues et moteurs, les cultures fourragères et l’amélioration génétique des espèces végétales et animales.  
Il en est de même pour la culture et l’artisanat, où s’expriment le talent et le génie créateur de notre peuple. 
Avec le Fonds de Développement des Cultures Urbaines et des Industries créatives, et le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle, nous soutenons nos artistes, hommes et femmes de culture.  
En outre, je lancerai prochainement le chantier du Mémorial de Gorée.  
Et en faveur de nos artisans, nous avons créé de nouveaux villages artisanaux à Bambey, Fatick, Kaffrine, Kébémer, Linguère et Tivaouane ; les chantiers de Kédougou, Matam et Vélingara étant en cours de finition.   
S’y ajoute la Zone d’activités des mécaniciens et professionnels de l’automobile, avec 488 ateliers établis sur 60 hectares.  
Nos mécaniciens et autres professionnels de l’automobile y trouvent un cadre de travail moderne et organisé, générant plus de 5000 emplois, qui pourrait être dupliqué dans les autres régions. 
Mes chers compatriotes,  
Dans notre quête du mieux-être, j’ai constamment à l’esprit le souci d’équité territoriale et de justice sociale, pour que personne ne soit laissé en rade. 
Tous nos terroirs sont d’égale dignité ; et chacun de nous mérite une vie décente. C’est cela le Sénégal de tous, le Sénégal pour tous.  
Je pense au Sénégal qui se réveille tôt, travaille dur et se couche tard. Je pense au Sénégal des mains laborieuses, qui vit à la sueur de son front. Je pense au Sénégal des petits revenus et des familles démunies.  
Voilà pourquoi j’ai mis en place des instruments d’équité territoriale et d’inclusion sociale comme le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme de modernisation des villes, le Programme XËYU NDAW ÑI, la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes, le 3 FPT, les Domaines agricoles communautaires, la Couverture sanitaire  universelle et les Bourses de sécurité familiale, dont l’allocation est passée de 25 000 à 35 000 fcfa. 
Je suis heureux d’annoncer que j’ai renouvelé pour trois ans le Programme XËYU NDAW ÑI, portant sur 82 000 emplois jeunes pour un montant de 450 milliards de fcfa.  
Grâce à ces tous ces instruments actifs sur l’étendue du territoire national, nous avons amélioré le cadre de vie de nos villes, construit et réhabilité des lieux de cultes, créé des emplois et autres activités génératrices de revenus. 
Nous avons financé des milliers de jeunes et femmes porteurs de projets, dont 250 000 attributaires de prêts de la DER/FJ.  
Nous avons permis à des millions de bénéficiaires d’accéder à des services sociaux de base, y compris la couverture sanitaire, dont le taux est passé de 20% en 2013 à 53,2% en 2023. 
De Thiéyène à Bagaya, de Fissel à Saré Liou, de Diallocounda à Waalidiala, entre autres centaines de localités, nous avons désenclavé des pans entiers du territoire national, apporté de l’eau et de l’électricité, équipé des structures de santé, et octroyé des matériels pour l’allègement des travaux des femmes.  
En même temps, l’Etat continue de soutenir les ménages et les travailleurs. En plus de la hausse générale des salaires dans la fonction publique, nous soutenons les prix des denrées de première nécessité, du transport, de l’eau et de l’énergie, dont la subvention, à elle seule, s’élève cette année à plus de 600 milliards de fcfa.   
Mes chers compatriotes,  
Alors que la science et la technologie dessinent les nouvelles frontières entre les nations, l’éducation et la formation, qui occupent le premier poste budgétaire de notre pays, restent une priorité élevée des politiques publiques.  
Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent.  
De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable. 
Cependant, à l’ère des technologies de pointe, dont l’intelligence artificielle constitue la dernière manifestation, il nous faut améliorer les performances de notre système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps. 
Nous devons former plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers.  
C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle. 
Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres.  
Nos efforts pour l’Enseignement supérieur restent également constants. 
De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop à Dakar, et Gaston Berger à Saint-Louis, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor. 
Sur une décennie, nous avons érigé les Centres universitaires régionaux en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hdj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalais. 
Je rappelle également que la construction des Universités Souleymane Niang de Matam et du Sénégal oriental démarre en janvier.  
En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. 
Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de fcfa en bourses et aides aux étudiants. 
Pour tous ces efforts, parmi bien d’autres au bénéfice de notre système éducatif, nos enfants méritent des années scolaires et universitaires plus stables et plus studieuses. Il y va de leur avenir et de celui de la nation. 
Cet avenir, c’est avec toute notre jeunesse que nous le construirons, en lui offrant plus de possibilités de formation adaptée au marché du travail, et plus d’opportunités d’emplois et autres activités génératrices de revenus. C’est un de nos défis du présent et de la prochaine décennie.  
L’avenir de notre jeunesse, c’est ici, chez nous, qu’il se réalise, pas dans les mirages tragiques des réseaux de l’émigration clandestine qui arnaquent nos jeunes et leurs familles.  
Ce soir, mes chers compatriotes, je voudrais aussi vous dire, de façon insistante et solennelle, combien il importe de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de notre pays.  
La paix revient en Casamance, comme l’illustre la cérémonie d’incinération des armes le 23 décembre dernier à Mamatoro.   
A la faveur de l’accalmie générale et des efforts de reconstruction en cours, tous ceux qui acceptent de déposer les armes ont leur place au sein de la nation.  
C’est l’occasion pour moi de saluer et remercier nos Forces de défense et de sécurité, toutes composantes confondues, pour leur engagement professionnel et patriotique.  
Avec la montée des périls, nous avons considérablement renforcé leurs effectifs et moyens opérationnels, en plus de l’amélioration de la condition du soldat, y compris les pensions des blessés et mutilés de guerre.  
Dans un monde de conflits et de violence sous toutes ses formes, les temps sont troubles et incertains. Nous devons sans cesse nous convaincre que rien n’est définitivement acquis. 
Tout peut basculer quand la paix est rompue, quand l’extrémisme, le populisme et la manipulation s’emparent des esprits, banalisent la violence, et imposent le faux à la place du vrai. 
L’extrémisme, la manipulation et le populisme sont les ennemis mortels de la démocratie, de l’Etat, de la République et de la nation.  
C’est pourquoi j’appelle instamment à la préservation de notre vivre ensemble, pour que notre pays reste une nation unie dans sa diversité, dans la paix, la sécurité, la stabilité et la protection de notre héritage spirituel et socioculturel.  
A présent, mes chers compatriotes, je voudrais vous remercier et vous dire ma gratitude. 
Quand je sollicitais vos suffrages en février 2012, je n’avais plus aucun mandat électif.   
Par deux fois et à une majorité confortable, vous m’avez investi de votre confiance. C’est un honneur suprême en démocratie.   
Cet honneur, je l’ai toujours considéré non comme une source de privilèges, mais comme une éminente responsabilité et un devoir sacré d’être à votre service, de travailler jour et nuit pour mériter votre confiance.  
Toute œuvre humaine est imparfaite. Mais quels que soient les critères d’évaluation, le Sénégal de 2023 est sans commune mesure avec le Sénégal de 2012.  
Je suis fier d’avoir réalisé avec vous cette séquence de notre histoire ; un legs qui témoignera pour nous demain.  
En allant à votre rencontre, j’ai appris à mieux connaitre et mieux aimer notre pays, d’un amour inconditionnel et inépuisable.  
Voilà pourquoi je ferai de sorte que l’élection présidentielle du 25 février 2024 se déroule, comme les précédentes, de façon paisible et dans les meilleures conditions d’organisation.  
J’invite tous les candidats à œuvrer dans le même esprit. Tous, ensemble, allons aux urnes dans le calme, la sérénité et le fair-play. 
Et le 2 avril 2024 s’il plait à Dieu, je transmettrai le pouvoir à mon successeur.  
Je resterai ensuite disponible et de bonne volonté, car j’ai le Sénégal chevillé au corps ; et j’ai le Sénégal au cœur.  
Mon cœur battra toujours pour notre pays, parce que ce qui nous lie -notre histoire et notre destin communs- transcende mes fonctions officielles.  
Ainsi, après la transmission du pouvoir, je mettrai en place une Fondation dédiée à la paix, au dialogue et au développement, pour continuer à m’investir dans des causes qui me sont chères : la coexistence pacifique des peuples, le dialogue des cultures et des civilisations, le développement durable et inclusif, la justice climatique, le financement de la santé, en particulier la santé maternelle et infantile, le soutien à la jeunesse, le développement des infrastructures en Afrique et la réforme de la gouvernance mondiale, qui a mobilisé avec succès notre diplomatie lors de mon mandat à la tête de l’Union africaine. 
D’ici là, mes chers compatriotes, continuons notre marche commune, main dans la main, pour un Sénégal uni et prospère, dans la paix, la sécurité et la stabilité. 
Je vous dis merci du fond du cœur de m’avoir honoré de votre confiance pour servir notre pays.  
Je vous renouvelle mes sentiments de profonde affection.  
A toutes et à tous, j’adresse mes vœux ardents de paix, de bonne santé, de bien-être et de réussite. Que Dieu veille sur notre cher Sénégal. Bonsoir et déwenéti.    

Ambition spatiale et modernisation des infrastructures : Macky Sall dévoile les jalons du Sénégal émergent

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dévoilé des perspectives ambitieuses pour le Sénégal émergent, mettant en avant le lancement imminent du premier satellite du pays, conçu et réalisé par des ingénieurs locaux. Dans son discours, il a également souligné la réhabilitation des aéroports régionaux, jetant ainsi les bases d’une nouvelle ère pour le développement technologique et l’infrastructure du pays.

L’annonce du lancement prochain du premier satellite sénégalais marque une avancée significative dans le domaine spatial. La conception et la réalisation par des ingénieurs nationaux témoignent de la montée en puissance des compétences locales dans des domaines technologiques de pointe. Cette réalisation prometteuse ouvre la voie à une participation accrue du Sénégal dans le secteur spatial.

Parallèlement, la modernisation des aéroports régionaux réaffirme l’engagement du Sénégal envers le développement infrastructural pour soutenir la connectivité et le développement économique à l’échelle régionale. Les aéroports réhabilités à Cap Skirring, Kaolack, Kédougou, Sédhiou, Tambacounda, et Saint-Louis renforceront les liens entre les différentes régions du pays.

Les projets en cours, tels que la livraison prévue en 2024 des chantiers de Kolda, Linguère, Ourossogui-Matam, et Ziguinchor, témoignent de la vision à long terme du Sénégal émergent. La modernisation de ces infrastructures favorisera la croissance économique, stimulera les échanges commerciaux et renforcera l’accessibilité à travers tout le pays.

L’ensemble de ces initiatives reflète la détermination du Sénégal à se positionner comme un acteur majeur dans les domaines de la technologie spatiale et de l’infrastructure moderne. En investissant dans ces secteurs clés, le pays pose les jalons pour un avenir innovant et prospère, contribuant ainsi à sa transformation en une nation émergente.

Bilan alarmant de l’année écoulée : Macky Sall dénonce les graves violences et les attaques au Sénégal

Le Président sénégalais, Macky Sall, a dressé un bilan alarmant de l’année écoulée, soulignant les graves violences qui ont secoué le pays, causant des pertes humaines, des blessés et la destruction de biens publics et privés. Dans son discours, le chef d’État a évoqué des attaques contre des lieux de culte, des consulats, des ambassades, des établissements scolaires et universitaires.

Cette année a été marquée par des événements tragiques, avec des perturbations majeures causées par des actes de violence. Macky Sall a déploré la perte de vies humaines, les blessés, ainsi que les dégâts matériels considérables résultant de ces violences.

Des lieux de culte, symboles de la diversité religieuse du Sénégal, ont été touchés, mettant en évidence une menace contre la paix sociale et la coexistence pacifique. De plus, des attaques contre des consulats, ambassades, et des établissements éducatifs ont eu des répercussions sur la stabilité et la normalité de la vie quotidienne.

L’impact s’est également étendu aux infrastructures vitales, avec une cyberattaque contre des sites stratégiques de l’État, touchant des services essentiels tels que l’eau et l’électricité. De plus, un attentat mortel au cocktail Molotov contre un bus a ajouté une dimension tragique aux événements de cette année.

Le Président a souligné la nécessité d’une réponse concertée pour restaurer la sécurité et la stabilité dans le pays. Les autorités devront travailler de manière coordonnée pour prévenir de tels actes de violence à l’avenir, tout en garantissant la protection des citoyens et de leurs biens.

Alors que le Sénégal fait face à ces défis, l’appel à l’unité nationale et à la tolérance devient d’autant plus crucial pour préserver la paix et la prospérité dans le pays.

Évolution éducative : Macky Sall souligne la croissance du réseau universitaire sénégalais

Le Président sénégalais, Macky Sall, a mis en évidence la transformation significative du paysage éducatif depuis l’indépendance jusqu’à 2012, soulignant une expansion marquée du réseau universitaire sénégalais.

Dans son discours récent, le chef d’État a rappelé qu’entre l’indépendance en 1960 et 2012, soit sur une période de 52 ans, le Sénégal comptait seulement deux universités, à savoir Cheikh Anta Diop et Gaston Berger. Trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambèye, Thiès et Ziguinchor complétaient le paysage éducatif à cette époque.

Cette remarque met en évidence l’ampleur des changements intervenus dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours de ces années. La croissance du nombre d’élèves d’institutions éducatives reflète l’engagement envers le développement de l’éducation supérieure et l’expansion de l’accès à cette étape cruciale du parcours éducatif.

L’ajout d’universités et de centres universitaires régionaux témoigne de la vision stratégique pour diversifier et étendre les opportunités d’éducation supérieure à travers le pays. Cette expansion s’aligne sur l’objectif plus large de doter le Sénégal d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, essentielle pour la croissance économique et le développement national.

Les étapes franchies depuis 2012 illustrent la volonté politique de renforcer le secteur éducatif. Les investissements dans de nouvelles infrastructures et la diversification des programmes académiques ont ouvert des horizons éducatifs plus vastes pour la jeunesse sénégalaise.

Alors que le pays continue son engagement en faveur de l’éducation, l’évolution du réseau universitaire reflète la détermination à offrir des opportunités éducatives élargies, contribuant ainsi à la formation de citoyens compétents et au progrès national.

Message solennel de fin d’année de Macky Sall : Adieux émouvants et pensées pour les disparus

Dans son dernier message solennel de fin d’année, le Président sénégalais Macky Sall a exprimé des adieux émouvants et des pensées pour les disparus, marquant ainsi une étape significative pour la nation.

Le chef d’État a commencé son discours en déclarant : « Ce soir, je vous ferai en même temps mes adieux, puisque c’est le dernier message solennel de fin d’année que je vous adresse. » Cette annonce a suscité une réaction particulière, soulignant la transition vers une nouvelle phase.

En unissant sa voix à la communauté nationale, Macky Sall a dirigé ses pensées vers les regrettés disparus, exprimant une prière pour que leurs âmes reposent en paix. Il a également exprimé des vœux de prompt rétablissement pour les malades, soulignant ainsi l’importance de la solidarité en ces moments difficiles.

Cette déclaration du Président résonne profondément dans un contexte marqué par des défis et des pertes. Elle souligne l’unité nationale nécessaire pour surmonter les épreuves, avec un appel à la compassion envers ceux qui ont été touchés par la maladie et à la mémoire des êtres chers qui nous ont quittés.

Alors que le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle année, le message de Macky Sall reflète la gravité du moment tout en inspirant l’espoir pour l’avenir. Les adieux et les vœux de rétablissement témoignent d’une empathie sincère envers le peuple sénégalais, soulignant la nécessité de solidarité et d’optimisme face aux défis à venir.

Violent incendie à l’ancienne gare routière de Touba : D’énormes dégâts matériels, 45 cantines consumées

Une tragédie s’est abattue sur l’ancienne gare routière de Touba, située au quartier Darou Marnane, suite à un violent incendie qui a engendré d’énormes dégâts matériels. Des pièces détachées, des cantines, et même deux véhicules ont été réduits en cendres, laissant un paysage de désolation.

Selon les témoignages recueillis par Seneweb, l’origine du sinistre serait un soudeur métallique qui effectuait des travaux sur place. L’incendie a rapidement pris de l’ampleur, provoquant la destruction de biens matériels précieux.

Les sapeurs-pompiers, appuyés par des citoyens et des agents de la Croix Rouge de Mbacké, ont agi rapidement pour maîtriser les flammes. Bien que le bilan global des dégâts ne soit pas encore connu, une première estimation fait état de 45 cantines contenant des pièces détachées qui ont été consumées par le feu.

Le Lieutenant-colonel Aly Cissé, commandant du Groupement d’incendie et de secours n° 2 regroupant les régions de Thiès et de Diourbel, a déclaré lors d’une conférence de presse que malgré l’importance des dégâts, aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée.

Il a précisé : « Nous avons été alertés vers 12h47 pour feu d’atelier de pièces détachées. Le premier engin s’est présenté à 12h49. Vu la situation et le développement rapide du feu, il a automatiquement demandé le renfort des moyens provenant de Diourbel, de Darou Mousty. Tous ces moyens engagés nous ont permis de circonscrire puis maîtriser le feu. »

La collaboration entre les services de secours a été cruciale pour contenir l’incendie. Les véhicules de Fass Barigo et de Gossas étaient également en route pour prêter main-forte.

L’impact de cet incendie suscite l’émoi dans la communauté, tandis que les enquêtes se poursuivent pour déterminer les causes exactes du sinistre et évaluer l’étendue des pertes matérielles.

Fin de règne pour la terreur de la petite-côte : Daouda Sarr, agresseur en série, arrêté

Ce samedi matin, les forces de l’ordre ont mis fin au règne de terreur de Daouda Sarr, redoutable agresseur sévissant sur la petite-côte du Sénégal. L’arrestation, opérée par les éléments du commissariat urbain de Saly, s’est déroulée avec la saisie du pistolet utilisé par le caïd.

Daouda Sarr ciblait principalement les résidences des ressortissants étrangers, semant la terreur à Malicounda, Somone, Saly et Ngaparou. Son modus operandi violent a atteint son paroxysme dans la nuit du 24 décembre, lorsqu’il a agressé un couple français résidant à Ngaparou.

Armé d’un pistolet et d’un couteau, l’agresseur a dérobé une somme de 150 000 F CFA, trois téléphones portables (dont un iPhone 12 Pro Max, un iPhone 6 et un iPhone 8), une chaîne avec deux alliances en or, deux iPads, deux montres et deux chaînes en argent.

L’arrestation de Daouda Sarr a été rendue possible grâce aux caméras de surveillance installées dans la résidence des victimes. Alertés, les gendarmes ont ouvert une enquête qui a conduit à l’identification formelle du criminel.

Les forces de l’ordre, notamment la Brigade de Recherches de Saly, ont agi rapidement pour mettre fin à la cavale de l’auteur du braquage. Les éléments du commissariat urbain de Saly ont réussi à appréhender Daouda Sarr ce matin, saisissant son pistolet.

Actuellement en garde à vue, Daouda Sarr et son présumé complice font l’objet d’une enquête approfondie. Les victimes se succèdent au commissariat, déposant leurs plaintes contre le criminel.

À la fin de l’enquête de la police, Daouda Sarr sera remis entre les mains de la gendarmerie pour une nouvelle procédure. L’agresseur en série a causé des ravages parmi les forces de l’ordre et la population de Ngaparou, Somone, Malicounda, et d’autres régions de la petite-côte.

Alors que la nouvelle de l’arrestation se propage, un soulagement palpable envahit la petite-côte, marquant la fin de la menace que représentait Daouda Sarr. Les unités de la compagnie de Gendarmerie de Mbour ont renforcé leurs opérations de sécurisation pour garantir la sécurité des citoyens à l’approche du nouvel an.

Opération de sécurisation en Casamance : L’armée inflige un sérieux revers au trafic de drogue

Dans le cadre de ses efforts continus de sécurisation, l’armée nationale du Sénégal a frappé durement le trafic de drogue opérant dans le Nord Sindian. Les opérations récentes ont conduit au démantèlement de plusieurs bases utilisées par les combattants dissidents du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) à Katimpeu, dans la commune d’Oulampane.

Hier, vendredi, les forces armées, également appelées diambars, ont effectué des fouilles approfondies, aboutissant à l’arrestation de 13 individus. Parallèlement, une quantité significative de chanvre indien a été saisie, stockée et conditionnée dans diverses maisons de Katimpeu, selon des sources sécuritaires.

Ces actions ne se limitent pas à la répression immédiate, mais visent également à éliminer toutes les réserves servant de bases économiques à la culture du chanvre indien. Les opérations en cours soulignent l’engagement ferme des autorités à lutter contre le trafic de drogue et à assurer la sécurité dans la région.

La collaboration entre les forces armées et les autorités locales est essentielle pour faire face à ces défis persistants, et ces récentes avancées témoignent de la détermination à créer un environnement plus sûr et pacifié dans la région de Casamance.

Invalidation de la Candidature de Mary Teuw Niane par le Conseil Constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a tranché ce samedi 30 décembre en invalidant la candidature du professeur Mary Teuw Niane pour l’élection présidentielle. La décision a été motivée par « plus de vingt-huit mille parrains non reconnus ».

Cette annonce met fin à une période d’incertitude qui a entouré la candidature de Mary Teuw Niane, qui a exprimé sa gratitude envers tous ceux qui ont soutenu son projet de « transformation nationale » au cours des huit derniers mois.

Cette décision du Conseil constitutionnel souligne l’importance du processus de parrainage dans le cadre des élections présidentielles au Sénégal, et la rigueur avec laquelle les critères sont évalués. La course à la présidentielle continue avec les candidats dont les dossiers ont été validés par les instances compétentes.

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•69 du Samedi 30 /12/23 au Lundi 01/01/24

Toubacouta, Basse-Casamance : Congrès pour la Paix, le Pardon, et la Réconciliation en Vue de la Cohésion Sociale

Dans le cadre de la consolidation de la paix sociale, Toubacouta, un village au cœur de la Basse-Casamance, se mobilise pour la huitième édition de son congrès. Avec pour thème « Paix, pardon, et réconciliation pour la cohésion sociale, » l’événement vise à renforcer les liens communautaires et à relancer le développement du village.

Toubacouta, situé à neuf kilomètres de Ziguinchor, a été touché par le conflit en Casamance. Pour répondre à cette situation, le congrès se concentre sur des aspects clés tels que la paix, le pardon, et la réconciliation. Abdou Diémé, président de l’association pour le développement de Toubacouta, explique : « Cette année, le congrès est consacré à la paix, au pardon, et à la réconciliation pour la cohésion sociale. La rencontre va permettre également de trouver les voies et moyens pour relancer le développement du village à travers la riziculture et l’horticulture, en consolidant la paix. »

Le village a connu des périodes difficiles, notamment avec la tuerie de Boffa Bayotte, suscitant des inquiétudes et des méfiances au sein de la population. Afin de surmonter ces défis, le congrès s’engage à renforcer la cohésion sociale et à encourager le développement économique par le biais de la riziculture et de l’horticulture.

Ismaila Diédhiou, directeur technique de l’ANRAC et conférencier lors du congrès, souligne l’importance de la paix et de la cohésion sociale comme facteurs clés pour le développement de la riziculture et de l’horticulture. Toubacouta, marqué par son histoire dans le conflit casamançais, a également été le lieu des premiers accords entre le gouvernement du Sénégal et le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) en 1991.

Le retour des populations à Toubacouta a été un processus significatif depuis une quinzaine d’années, et le congrès actuel vise à consolider ces avancées. Les discussions aborderont divers aspects, dont le remembrement des rizières, la valorisation de la vallée de Toubacouta, et l’accès des jeunes et des femmes à la terre.

Le coordinateur de la coordination des organisations de la société civile pour la paix en Casamance (Cospac), Henry Ndecky, souligne l’enthousiasme et l’engagement des populations. Il met l’accent sur l’importance de la communication et de la collaboration entre les habitants pour garantir la sécurité, la paix, et le développement économique et social du village.

Le congrès, prévu sur trois jours du 28 au 31 décembre, bénéficie du soutien de l’Usaid et du CRS à travers la dynamique de paix en Casamance. Cet événement symbolise l’engagement continu de Toubacouta vers la construction d’une communauté solide et prospère.

AS Le Dakarois Ziguinchor

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24

Le Dakarois Quotidien N°069 – du 30/12/23 au 01/01/24
🔴Élections Présidentielles 2024: Suspense et Incertitudes Autour des Candidatures Majeures

Grève annoncée des boulangers au Sénégal face à la hausse des coûts des intrants

Les boulangers du Sénégal ont tenu un point de presse hier pour exprimer leurs préoccupations face à la situation économique difficile du secteur. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) et le Regroupement des boulangers du Sénégal (Rbs) ont exposé une série de doléances, dénonçant notamment la hausse des coûts des intrants tels que la levure, le gasoil, l’électricité et le sel.

Les représentants des boulangers ont également souligné la non-application de la réglementation et ses répercussions sur le prix et le poids du pain. Face à l’absence de réponse de la part des autorités, les boulangers ont annoncé leur intention d’organiser des journées de grève, débutant avant le 15 janvier 2024.

Amadou Gaye, président de la Fnbs, a rappelé qu’une conférence de presse avait été tenue le 17 octobre 2023 pour alerter sur la situation, mais que l’État n’avait pas répondu aux revendications du secteur. Il a déploré l’incapacité de l’État à assurer la survie du secteur et a insisté sur la détermination des boulangers à faire grève, exigeant une augmentation d’au moins 50 francs CFA sur le prix du pain.

Cette annonce souligne les tensions croissantes dans le secteur de la boulangerie au Sénégal, confronté à des défis économiques majeurs qui affectent la rentabilité des entreprises et suscitent des préoccupations quant à la viabilité du secteur.

Interdiction du Meeting d’investiture de Sonko : Le Préfet de Dakar évoque trois motifs majeurs

Le meeting d’investiture d’Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle, prévu ce samedi au Terrain Acapes des Parcelles-Assainies, a été interdit par le préfet de Dakar. Cette décision, officialisée par un arrêté, repose sur trois motifs principaux, selon des sources de Ledakarois.

Le document officiel cite les raisons suivantes :

1 Menace de troubles à l’ordre public : Le préfet évoque la possibilité de troubles qui pourraient perturber la paix et la sécurité publiques pendant le meeting d’investiture.

2 Entrave à la libre circulation des personnes et des biens : L’arrêté souligne que la tenue du meeting pourrait entraîner des difficultés en termes de circulation, compromettant ainsi la libre circulation des citoyens et des biens dans la région.

3 Risque d’infiltrations de personnes mal intentionnées : Le préfet exprime également des préoccupations quant à la sécurité de l’événement, en évoquant un risque d’infiltration de personnes aux intentions malveillantes.

Le commissariat central de Dakar a reçu la charge de veiller à une application stricte de cette mesure d’interdiction. Cette décision a des implications importantes dans le contexte électoral actuel, soulignant les tensions et les préoccupations liées à la sécurité et à l’ordre public dans la région de Dakar.

    Marseille décimé par les départs pour la CAN : Gattuso face à un sérieux défi en Janvier

    L’Olympique de Marseille, déjà éprouvé par des blessures dans son effectif, devra faire face à un sérieux défi en janvier avec le départ de huit joueurs clés pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Parmi eux, les milieux de terrain Azzedine Ounahi et Pape Gueye, tous deux considérés comme des titulaires potentiels sous la direction de l’entraîneur Gennaro Gattuso, s’ajoutent à la liste des absences.

    La blessure de Valentin Rongier vient encore compliquer la situation pour Gattuso, qui se retrouve ainsi privé de plusieurs options au milieu de terrain. La liste des joueurs marseillais partant pour la CAN comprend Mbemba (RDC), Mughe (Cameroun), Ngapandouetnbu (Cameroun), Harit (Maroc), Ounahi (Maroc), Pape Gueye (Sénégal), Ismaila Sarr (Sénégal).

    Avec la perspective de perdre ces huit joueurs clés, les dirigeants de l’OM pourraient être contraints d’explorer le marché des transferts de janvier pour trouver des remplaçants capables de pallier ces nombreuses absences. Gattuso sera confronté à la tâche délicate de maintenir la cohésion de son équipe et de trouver des solutions efficaces pendant cette période délicate.

    La situation met en lumière les défis auxquels sont confrontés les clubs européens lors des compétitions internationales, où la perte de joueurs clés peut avoir un impact significatif sur la dynamique de l’équipe. La gestion de l’effectif et les choix tactiques de Gattuso seront scrutés de près alors que Marseille cherche à maintenir sa position dans la compétition nationale en dépit de ces nombreuses absences.

    Élection Présidentielle 2024 : Mamadou Badio Camara révèle les coulisses des 93 dossiers au greffe du Conseil Constitutionnel

    Le greffe du Conseil Constitutionnel a été le théâtre de l’activité intense alors que 93 dossiers de candidature pour l’élection présidentielle du 25 février 2024 ont été déposés. Mamadou Badio Camara, président de la commission de contrôle du parrainage, a levé le voile sur les procédures suivies au moment du dépôt des dossiers.

    Lors de la réception des dossiers, le greffe du Conseil Constitutionnel réalise un inventaire des pièces déposées, réceptionnant les cartons contenant les listes de parrainage version papier et le fichier électoral de ces mêmes listes de parrainage, explique le juge. Il précise que, à ce stade, il ne s’agit pas encore d’un contrôle, mais plutôt de constater ce qui a été déposé par le représentant du candidat.

    Parmi les 93 dossiers reçus, quatre contiennent une liste de parrainage de députés, un candidat a été parrainé par des maires et présidents de conseils départementaux, tandis que les autres 88 candidats ont opté pour le parrainage citoyen.

    Mamadou Badio Camara a souligné que tous les 93 dossiers déposés seront concernés par le tirage au sort. Cependant, seuls ceux présentant les 9 pièces exigées à l’article 121 du Code électoral et comprenant un nombre de parrains au moins égal au minimum requis feront l’objet d’un contrôle de parrainage. Cette mesure vise à ne pas entraver les candidatures en évitant les risques d’éliminations liés à des doublons externes.

    Il est crucial de noter que l’obtention du nombre requis de parrainages validés est une condition nécessaire mais non suffisante à la recevabilité des candidatures. Celles-ci sont également soumises aux conditions de fond prévues par l’article 28 de la Constitution et aux autres conditions de l’article L121 du Code électoral, a précisé le président de la Commission.

    Au moment de la rédaction de cet article, les représentants sont en train de vérifier les enveloppes de leur candidat et de les déposer dans l’urne pour le tirage au sort, marquant ainsi une étape cruciale dans le processus électoral en cours.

    CHEIKH ANTA DIOP ET LE PROJET DE STATOLOGIE AFRICAINE

    CONTRIBUTION SUR LE CENTENAIRE

    « N’est-il pas temps d’amorcer une science africaine de l’Etat et des institutions publiques que l’on peut désigner par l’expression de statologie (de status, Etat et logos, science) africaine ? ».

    Telle est la question que s’est posé le camerounais Bipoun-Youm durant le colloque sur la problématique de l’Etat en Afrique Noire. Une question dont la réponse a beaucoup intéressé l’homme de science Cheikh Anta Diop. Ce dernier a, dans ses différentes productions, divulguer ce qui doit être la nature d’un Etat puissant pour ce 21ème siècle. Parce que, pour cette ère cosmique, le choix entre l’éléphant et l’herbe s’impose.

     Dans une émission à la CTV au Cameroun, Cheikh Anta Diop laissait entendre : « j’ai la conviction que nos Etats nains géographiquement et démographiquement ne sont pas capables de faire face aux nécessités de l’ère cosmique. ».

    La démographie et la géographie ont un rôle géopolitique particulier à jouer pour la puissance d’un Etat au 21e siècle. Les faits actuels du monde le prouvent entièrement. Cheikh Anta Diop a été un avant-gardiste pour le peuple africain. Il savait que nos micro-Etat hérités de la colonisation ne pourraient en aucun cas faire face aux défis de cette ère. Dans Nations Nègres et Culture, l’homme de science écrit : « il devient donc clair que c’est seulement l’existence d’Etats Africains indépendants fédérés au sein d’un Gouvernement central démocratique, des côtes libyques de la Méditerranée  au cap de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien,  qui permettra aux Africains de s’épanouir pleinement et de donner toute leur mesure dans les différents domaines de la création, de se faire respecter – voire aimer- de tuer toutes les formes de paternalisme, de faire tourner une page de la philosophie, de faire progresser l’humanité en rendant possible une fraternisation entre les peuples qui deviendra alors d’autant plus facile qu’elle s’établira entre Etats indépendants au même degré et non plus entre dominants et dominés. ». Il est donc clair que l’homme de science avait sonné l’alarme, quant aux Etats africains lilliputiens hérités de la colonisation qui sont congénitalement fragiles, stériles et incapables de répondre aux besoins de la majorité africaine. Pour Cheikh Anta Diop, il faut donc « cesser de tromper les masses par des rafistolages mineurs » et « faire basculer définitivement l’Afrique Noire sur la pente de son destin fédéral. ».

    La statologie africaine devait, à cette époque et aujourd’hui aussi, éviter le risque de sud-américaniser le continent. Le sous-continent sud-américain, en refusant d’adopter l’approche de Simone Bolivar, a vécu une « prolifération de petite Etats dictatoriaux sans liens organiques, éphémères, affligés d’une faiblesse chronique, gouvernés par la terreur à l’aide d’une police hypertrophiée, mais sous la domination économique de l’étranger, qui tirerait ainsi les ficelles à partir d’une simple ambassade. » Aujourd’hui, l’Afrique, tout comme l’Amérique du Sud des siècles passés, fait face à une instabilité politique chronique. Les Etats sont fragiles, ce qui justifie le fait que ces deux parties ont connu le plus grand nombre de coups d’Etat dans le monde. Malgré les interminables ressources dont la nature a dotées ces deux territoires, les aspirations les plus légitimes des masses restent sans réponses concrètes. L’espoir n’y demeure pratiquement plus, les jeunes empruntent souvent des issues dangereuses pour une aventure meilleure. Pourtant les messages salvateurs de l’Amérique du Sud et de l’Afrique ont été respectivement portés par Simone de Bolivar et Cheikh Anta Diop.

    La chance de l’Afrique, c’est d’avoir Les fondements Economiques et culturels d’un Etat fédéral d’Afrique Noire. « C’est tout un programme ». L’Afrique puissante ne pourra pas se passer de cette œuvre.

    Loin des objectifs mineurs et des théories développementalistes qui ont été à la base des combats africains depuis les indépendances inachevées : émergence, développement, lutte contre la pauvreté et le sous-développement, etc., Cheikh Anta Diop a jeté les bases de la statologie africaine. Une science africaine de l’Etat dont la réalisation lancera le processus qui mène vers une puissance africaine.

     En ce 21e siècle, soit on est puissant, soit on est à la merci des puissances. Pas plus que ça. Comme l’a affirmé le Pr Théophile Obenga : « Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui souffre… Le choix de l’Afrique est simple : devenir éléphant à son tour ou rester l’herbe d’un terrain vague de l’Histoire. ». Tellement vrai que l’actualité nous montre une Afrique qui souffre économiquement d’une guerre qui se passe dans d’autres continents.

    En affirmant que « nos Etats nains démographiquement et géographiquement ne sont pas capable de faire face aux nécessités de l’ère cosmique », Cheikh Anta montre que les Etats modernes dans ce monde de géant doivent être vastes démographiquement et géographiquement. Des Etats qui seront capables de se défendre, de tendre progressivement vers la souveraineté.  Il est certain, et comme il l’affirmait : « Au siècle de la conquête de la lune et du système solaire, un continent qui ne peut assurer sa propre sécurité militaire, qui ne contrôle pas en particulier son espace atmosphérique et cosmique, n’est pas indépendant et ne peut pas se développer. »

      Les illustrations ne manquent pas. Prenons par exemple les pays les plus peuplés du monde, à savoir la Chine et l’Inde. Ils sont, avec les USA, les actuelles puissances économiques de notre planète. En plus, la « chine à elle seule fournit plus d’ingénieurs que tout l’occident réuni » pour paraphraser le camerounais Yamb Ntimba. Dans les deux décennies à venir, l’Inde sera un sérieux prétendant pour être le pays le plus puissant du monde. Avec leurs populations de plus d’un milliard 400 millions de personnes, ces pays sont dotés d’une capacité de production inestimable, des ingénieurs dans plusieurs domaines, d’interminables cerveaux pour réfléchir, un marché puissant, … Les Chinois à leur tour sont en train de conquérir le monde au même titre que leurs produits. Ce qui assure une incommensurable course de capitaux vers la Chine. L’Inde aussi n’est pas en reste.

    Par ailleurs, les espaces économiques chinois et américains sont plus viables vue leurs superficies importantes qui dépassent les 9 millions de km². Ce qui n’est pas le cas pour l’Inde qui a une superficie de 3 287 590 km², malgré que le pays soit présentement le plus populaire au monde. La Russie à elle seule fait 17 075 200 km² pour une population moyennant importante. C’est aussi le cas du Canada qui, avec une superficie qui frôle les 10 millions de km² cherche toujours sa population.

    Nul donc ne songe à ignorer l’importance d’une vaste démographie réunie autour d’un Etat vaste géographiquement. C’est la condition sine qua none pour exister dans ce monde géant. Kwamé Nkrumah donne un simple exemple : « Tout le monde peut prendre modèle sur les USA, en les comparant aux républiques sud-américaines balkanisées. ».

    Il est donc certain, comme l’affirme mon Professeur et Maître José Do Nascimento, qu’il « n’y a aucun dessein idéologique qui traverse l’œuvre de Cheikh Anta Diop ». C’est ce terrain scientifique qui a généré son approche avant-gardiste. Déjà, dès 1952, il préconisait le repeuplement de l’Afrique. Il savait ce que la forte démographie pourrait représenter dans un « Etat Africain puissant qui s’étendrait sur la quasi-totalité du continent, dont les frontières iraient de la Méditerranée libyque au Cap et de l’Océan Atlantique à l’Océan Indien. ». Cet Etat là, comme il le soutient, « aura à vendre sur le marché international ses produits en excédent et à y acheter ce dont il manque le plus, tout en évitant de subir la pression d’un monstre économique quelconque. Considérant le degré de PUISSANCE qu’atteindra un tel Etat il ne dépendrait économiquement des autres qu’autant que ces derniers dépendraient de lui. ». Cet Etat se servira de ces huit zones naturelles à vocation industrielle et tant d’autres pour rendre effectif  un « schéma général d’industrialisation ». Il résoudra définitivement le problème du sahel, du sahara, de la RDC, …  Les dés sont jetés…

    Ainsi, les occidentaux, conscients des atouts de la forte démographe africaine en gestation, essayent d’imposer une politique de limitation des naissances souvent au niveau macro, souvent par le biais des ruses de certaines ONG. Celles ci passent par les propositions de méthodes contraceptives pour soi-disant espacer les naissances, avec souvent la participation d’organismes communautaires de base qui ignorent profondément les enjeux. En vérité, ces pratiques sont faites à dessein. Pourtant, nos mamans et grand-mères savaient espacer les naissances sans pour autant faire recours à ces méthodes contraceptives. L’histoire a donné raison à celui qui affirmait à propos des naissances que : « une bouche supplémentaire, c’est aussi deux bras de plus ». Surtout, c’est un cerveau de plus pour réfléchir. Ainsi, la thèse malthusienne est erronée et dépassée par notre monde.

    Quand on vous parle de forte démographie, rappelez-les que la population chinoise de 2022 est similaire à celle de toute l’Afrique réunie, alors que le continent africain est trois fois plus grand que la Chine. Pareillement pour l’Inde qui est neuf fois plus petit que l’Afrique.

    L’enjeu de l’heure exige une formation intense et abrégée pour des raisons d’efficiences. La compréhension des urgences a poussé l’homme à insister sur la « formation des cadres techniques ». Et comme il le chantait : « l’éducation doit réveiller le bâtisseur de Nation et le Génie Créateur qui dorment dans chaque africain ». Et cet idéal « suppose une réforme qui mette l’accent sur la rationalité, sur les facultés créatrices de l’individu et sur l’indépendance intellectuelle. ». C’est cette élite africaine formée qui aura « le devoir impérieux, inéluctable, de doter farouchement tout le continent, sans distinction de frontières politiques, d’une technique industrielle, seule garantie de la sécurité de vivre dans le monde atomique. ». La plus grande richesse que peut se doter un pays est l’être humain. Le but de la renaissance africaine, que T. Obenga définit comme étant « une dynamique politique » qui doit « embrasser librement et totalement la vision et le projet de l’Etat fédéral africain » , est l’épanouissement du capital humain africain dans le plus grand respect de la dignité humaine.  

    Jean Marc Ela n’affirmait-t-il pas que « Cheikh Anta Diop n’est tourné vers le passé que parce que l’avenir de l’homme africain est sa préoccupation profonde. ». C’est ce qui m’amène à dire qu’en prouvant d’une part la parenté linguistique et génétique entre l’Egypte ancienne et l’Afrique subsaharienne et d’autre part la parenté des langues africaines entre elles, Cheikh Anta Diop réconcilie les civilisations africaines avec l’Histoire.  Il met ainsi en évidence et de manière irréfutable le « lien conducteur ». La propulsion de cette vérité scientifique, de cette conscience historique africaine commune est indispensable pour assurer la cohésion dans un Etat fédéral africain. Comme il l’affirme, « sans la conscience historique, les peuples ne peuvent pas être appelés à de grandes destinées. » . Dans civilisation ou Barbarie, il écrit : « Le facteur historique est le ciment culturel qui unit les éléments disparates d’un peuple pour en faire un tout, par le biais du sentiment de continuité historique vécu par l’ensemble de la collectivité (…) L’essentiel pour le peuple, est de retrouver le fil conducteur qui le relie à son passé ancestral le plus lointain possible. ».

    Alioune Diop nous dit : « une civilisation est une âme, une conscience, une foi. C’est une longue affinité entre des communautés et un terroir, une certaine connivence personnelle avec l’histoire, une identité politique. ». L’Afrique, reconciliée avec ses civilisations, donc son âme, doit saisir ce ciment pour bâtir une puissance africaine.

    Malgré toutes les opportunités qui se présentent à l’Afrique, le continent se contente des « rafistolages mineurs ». Les gouvernants africains répondent aux sommets des prédateurs en rangs dispersés. Chacun cherche sa part du gâteau africain, rembourré par des ressources incommensurables dont la nature a doté l’Afrique. Des sommets pays-continents qui font inlassablement l’affaire des puissants. C’est toujours « l’herbe qui en souffre ».

    De l’autre, l’Afrique postcoloniale n’a pas pris en compte cette vérité scientifique qui est valable même pour tout le monde : « l’organisation rationnelle des économies africaines ne peut pas précéder l’organisation politique de l’Afrique ». Les tentatives de mener jusqu’ici des intégrations africaines n’ont pas donné les fruits escomptés. L’OUA, limitée a été remplacée par l’UA. Cette dernière est même souvent attaquée par les masses africaines éprises de justice sociale. Plus de cinquante Etats réunis, incapables de poser des jalons pour le salut de l’Afrique. En ce 21e siècle, il est impensable que le continent africain puisse connaitre plus de 600 millions d’africains qui n’ont pas accès à l’électricité. Les autres intégrations elles aussi ne convainquent pas. Cette thèse est aussi valable pour les autres contrées du monde, notamment l’Amérique du Sud. En effet, la communauté ANDINE souffre d’un faible taux de commerce à l’intérieur de la zone et le MERCOSUR voit le Paraguay et l’Uruguay souffrir de la supériorité du Brésil et de l’Argentine. Ainsi, la pertinence en 2008 de procéder à la création de l’UNASUR a vu, dix ans après, la décision de la moitié des pays à suspendre leurs participations. Les projets de marché commun, même celui de l’UMA, peinent à se concrétiser un peu partout dans le monde. L’intégration économique ne précède pas l’intégration politique.

    Les organismes internationaux eux aussi ne font qu’enfoncer la situation. Ils roulent pour des fins. La prolifération actuelle de l’émigration irrégulière est l’échec de cette théorie dite de mondialisation. Elle demeure jusque-là « un conflit d’intérêts économiques et commerciaux » pour parler comme Obenga. Un conflit où tous les pays faibles resteraient téléspectateurs. Pour éviter ce fait, Cheikh Anta Diop disait dès 1954 que dans un monde d’interdépendance, nous devons « éviter À TOUT PRIX de dépendre des autres plus qu’ils ne dépendent de nous, car il s’ensuivrait, automatiquement, des liens unilatéraux de colonisation et d’exploitation ». Il est donc nécessaire et urgent de faire basculer l’Afrique sur la pente de son destin fédéral comme l’a préconisé l’homme de science, l’envoyé de dieu pour porter le message salvateur au peuple africain. L’œuvre de Cheikh Anta ouvre de manière scientifique et organisée les portes de la statologie africaine. Saisissons-la !   Ce n’est pas trop tard, mais il faut faire vite.

    « L’Africain qui nous a compris est celui-là qui, après la lecture de nos ouvrages, aura senti naître en lui un autre homme, animé d’une conscience historique, un vrai Créateur, un Prométhée porteur d’une nouvelle civilisation et parfaitement conscient de ce que la terre entière doit à son génie ancestral dans tous les domaines de la science, de la culture et de la religion. »   a-t-il écrit dans Civilisation ou Barbarie. Cheikh Anta s’est énormément intéressé sur l’urgence de veiller à la construction de la personnalité de l’homme africain, de sa formation et à son « assimilation à la pensée scientifique moderne » . Tout juste après la soutenance de sa thèse, il déclare : « Je vais rentrer définitivement en Afrique Noire dès la semaine prochaine. J’essaierai de contribuer à l’impulsion de la recherche scientifique, aussi bien dans le domaine des sciences humaines que dans le domaine des sciences exactes. »

    L’impulsion des sciences au sein des masses africaines demeurait une profonde préoccupation pour l’homme de science. On peut même se permettre d’affirmer que sa citation la plus utilisée est la suivante : « formez-vous, armez-vous de sciences jusqu’aux dents. ». Evidemment, la formation est la meilleure issue pour la construction de notre personnalité. Se former maintenant pour « être à l’avant-garde de la libération du continent » et s’évertuer à le verser sur la pente de son destin fédéral.

    Se former de manière encyclopédique, surtout en prenant repère sur lui. Amady Ali Dieng dit de Cheikh : « il savait que le système est un tout. Et pour l’attaquer, il fallait le faire sous tous les plans ». D’où la quintessence de chercher énormément pour venir servir le continent dans la plus grande intégrité. En chacun de nous, dort « un colosse, un bâtisseur de nation ». Réveillons ce colosse !

    Nous devons donc sortir de l’attentisme parce que « les évènements ne s’accomplissent pas par la force des choses, mais parce qu’il existe des hommes qui agissent. ». Et s’emparer de ces deux réponses à la question de savoir quelles sont nos armes ? : « Organisation, organisation et toujours, organisation, sous toutes ses formes ». L’autre réponse c’est la « Discipline ».

    Cet homme africain à construire doit « aspirer au triomphe de la notion d’espèce humaine dans les esprits et dans les consciences ». Il doit « rééduquer sa perception de l’être humain, pour qu’elle se détache de l’apparence raciale et se polarise sur l’humain débarrassé de toutes coordonnées ethniques. ». Cet africain conscient « doit se dégager de tout préjugé ethnique et acquérir une nouvelle forme de vanité ». Il doit enfin éviter « de se livrer à des critiques religieuses ».

    L’immensité de l’œuvre de Cheikh Anta Diop est un fait. Cela a une seule justification : il est venu sur cette terre pour apporter le message salvateur au peuple africain.

    Beaucoup prennent des repères dans cette œuvre pour valider n’importe quelle thèse qui participerait au salut de l’homme africain. Par exemple, Amady Aly Dieng soutient qu’il « partage intégralement la vision économique de Cheikh Anta Diop ». Marcien Towa s’en est lui aussi servi pour traiter La problématique de la philosophie en Afrique. Léandre Serge Moyen l’utilise pour développer une Lecture juridique de la pensée de Cheikh Anta Diop ; l’auteur affirme quelque part que « le caractère encyclopédique de cette œuvre devrait militer en faveur d’un examen juridique sérieux des thèmes attachés à la science du droit  que l’auteur a abordés (…) Des concepts chers à Cheikh Anta Diop tels que la souveraineté, l’égalité, la solidarité, l’unité, le fédéralisme, etc, ont recueilli les suffrages des juristes. ». Le Pr Bienvenu Romuald Gobert de Relire le Droit International économique à la lumière de la problématique diopienne du développement de l’Afrique : De l’ordre colonial à la souveraineté d’un Etat fédéral. Jean Marc Ela parle de L’honneur de penser. Le Pr Boubacar Camara a cité l’homme de science trois fois dans son livre qui souhaite Construire le Sénégal du futur. Pour ne citer que ceux-là.

    Cheikh Anta Diop a 100 ans de vie ininterrompue. D’autres 100 ans sont en gestation. L’homme a, durant son séjour terreste, vaincu la mort.

                                                                                   MAMADOU FATY TOP , étudiant – chercheur

    Le laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop, un des héritages de l’historien panafricain

    À l’occasion du centenaire de Cheikh Anta Diop, célébré du 21 au 29 décembre – date de naissance de l’historien et scientifique sénégalais –, le laboratoire Carbone 14 à l’Université Cheikh Anta Diopa a ouvert ses portes au public à Dakar. Que reste-t-il aujourd’hui de l’héritage de Cheikh Anta Diop ?

    Les enfants s’agglutinent autour du banc de synthèse du laboratoire Carbone 14 de Cheikh Anta Diop. Fondé par le célèbre scientifique et historien – mais aussi homme politique – en 1966, il s’agit du premier laboratoire africain qui fait de la datation des événements, c’est-à-dire qui analyse des objets comme des coquillages, du bois ou des ossements afin de connaître leur âge. Ces travaux ont permis de revoir et de réhabiliter l’histoire de l’Afrique, berceau de l’humanité.

    Les enfants observent avec fascination les tubes de verre et fioles où passait le gaz produit par la combustion des objets issus de fouilles archéologiques qui étaient ensuite analysés, afin de quantifier le carbone 14 qu’ils contenaient.

    Alpha Omar Diallo est ingénieur, il s’occupe de la visite du laboratoire transformé en musée : « On peut prendre l’exemple du bois, du charbon de bois, des ossements et ainsi de suite, explique-t-il aux enfants. On essaye de connaître la quantité de carbone qu’il y a dans l’élément, depuis sa mort. Mais une fois que l’individu meurt, sa quantité de carbone commence à diminuer. Tous les 5 730, la quantité initiale se divise par deux. Ça peut aller jusqu’à 50 000 ans. À partir de là, il est difficile de détecter le carbone, car il aura complètement disparu. »

    Une « force de proposition » sur les questions environnementales 

    Cheikh Anta Diop est le premier à utiliser cette technique en Afrique. Et ces résultats lui permettront de réécrire et de s’approprier l’histoire du continent. Nouhou Diaby est le directeur par intérim du laboratoire : « La création de ce laboratoire, qui était le premier en Afrique, a beaucoup contribué à la datation et à la confirmation que l’Afrique est le berceau de l’humanité, explique-t-il. Il a conforté l’idée que les premiers hommes et les premières civilisations étaient nés en Afrique. C’est grâce à ces travaux que cela a pu être mis en évidence. »

    Dans une salle fermée à double tour, une autre machine plus petite et moderne est utilisée par les chercheurs. Aujourd’hui, le laboratoire s’intéresse aussi aux questions environnementales, comme à la quantification de la pollution dans la ville de Dakar ou dans les eaux souterraines de la capitale. Ceci, toujours en utilisant la même technique au carbone 14. « La moule ou les poissons incorporent beaucoup de pollution, décrit l’ingénieur Alpha Omar Diallo. Nous, à travers ces différents animaux aquatiques, on peut déterminer la quantité de pollution dans l’eau. Cela aide à la prise de décision : ce qui nous intéresse, c’est d’éclairer la lanterne des décideurs, être une force de proposition sur plusieurs thématiques comme la pollution atmosphérique, la pollution des eaux, la pureté de certains produits… »

    Mis à l’arrêt à la mort de Cheikh Anta Diop en 1986, le laboratoire Carbone 14 a repris du service au début des années 2000.

    RFI

    Réaction du collectif de défense d’Ousmane Sonko : Pourvoi en Cassation de l’État, une manœuvre tardive sous le feu des critiques

    Le Collectif de Défense de Monsieur Ousmane Sonko a vivement réagi à la notification du pourvoi en cassation de l’État du Sénégal, dénonçant le timing tardif de cette démarche juridique et exprimant des inquiétudes quant à son impact sur la préservation des principes démocratiques. Dans un communiqué, le collectif a souligné la responsabilité historique du Conseil Constitutionnel et critiqué l’État pour ses tentatives présumées de décrédibiliser l’institution judiciaire.

    La libération d’Ousmane Sonko, détenu dans le cadre de poursuites judiciaires, est présentée par le collectif comme une exigence sociale et un impératif démocratique en vue de garantir une élection transparente et paisible. Les membres du collectif estiment que l’État tente de prolonger la détention de Sonko afin d’influencer le processus électoral à venir.

    La notification du pourvoi en cassation par l’État du Sénégal a suscité des réactions vives, mettant en lumière les enjeux importants qui entourent cette affaire. Le collectif dénonce le caractère tardif de cette procédure, affirmant que cela soulève des questions quant à la sincérité des intentions de l’État dans ce dossier.

    Le communiqué insiste sur la nécessité de respecter les droits fondamentaux, la justice et la démocratie dans le traitement du cas d’Ousmane Sonko. Il appelle également à la vigilance de la société civile et des citoyens face à ce qu’il considère comme des manœuvres visant à compromettre l’intégrité du processus démocratique.

    Alors que le pourvoi en cassation s’inscrit comme l’ultime recours dans cette affaire, l’issue de cette bataille judiciaire revêt une importance particulière dans le contexte pré-électoral du Sénégal. Le collectif continue de plaider pour la libération d’Ousmane Sonko et met en garde contre toute tentative d’entrave à la justice et aux principes démocratiques.

    Présidentielle 2024 : où en sont les candidatures ?

    ÉTAPE. 79 personnes ont déposé leur candidature à la présidentielle de février 2024. Désormais, c’est au Conseil constitutionnel de trancher.

    es lignes bougent à un peu plus de deux mois du scrutin qui fera élire la ou le prochain président sénégalais. Le nombre de dossiers déposés au Conseil constitutionnel n’est pas rendu public, mais le journal quotidien Le Soleil explique que la Caisse des dépôts et consignations, organe qui réceptionne les chèques de caution de 30 millions de francs CFA (45 000 euros) nécessaires à la candidature à la présidentielle, a comptabilisé pas moins de 79 dossiers.

    Parmi ces candidatures figurent celles des principaux favoris du scrutin du 25 février 2024 : Amadou Ba, membre de la coalition au pouvoir et actuel Premier ministre du Sénégal, l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, Karim Wade (fils de l’ex-président Abdoulaye Wade) et Idrissa Seck, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019.

    Le Premier ministre Amadou Ba candidat pour l’APR

    Président depuis 2012, l’actuel chef de l’État, Macky Sall, a annoncé en juillet qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat. Il a désigné Amadou Ba, 62 ans, pour représenter la majorité. Ce dernier s’est engagé à mener le pays vers « le progrès » et « pour plus de paix et de prospérité », lors de son investiture. Chef du gouvernement depuis septembre 2022, ministre des Affaires étrangères jusqu’en 2020 et ministre de l’Économie et des Finances de 2013 à 2019, Amadou Ba est un inspecteur des impôts sorti de l’École nationale d’administration et de magistrature de Dakar. Des dissidents du parti présidentiel parmi lesquels l’ex-Premier ministre Mahammed Dionne et l’ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye ont aussi annoncé leur candidature à la présidentielle.

    En détention, Ousmane Sonko maintient sa candidature

    L’autre dossier qui suscite l’intérêt général est celui de l’opposant Ousmane Sonko. L’administration sénégalaise a refusé de délivrer les documents nécessaires pour une candidature au mandataire de cet opposant arrivé troisième lors de la présidentielle de 2019. Il est le personnage central d’un bras de fer de plus de deux ans avec l’État qui a donné lieu à plusieurs épisodes de troubles meurtriers. Bien qu’empêtré dans plusieurs affaires judiciaires, Ousmane Sonko, 49 ans, a toutefois déposé sa candidature au Conseil constitutionnel, a affirmé à l’AFP un responsable de la cellule de communication de son parti, Ousseynou Ly, sans plus de précisions.

    Emprisonné depuis fin juillet sous différents chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, Ousmane Sonko continue de dénoncer cette affaire et d’autres dans lesquelles il a été mis en cause, comme des complots visant à l’écarter de la présidentielle. Mi-décembre, un juge a relancé sa candidature en ordonnant sa réinscription sur les listes électorales, confirmant une décision rendue en octobre par le tribunal de Ziguinchor qui avait été cassée par la Cour suprême. L’agent judiciaire de l’État a déposé mardi le pourvoi en cassation contre cette décision, selon Le Soleil. Pour s’assurer de sa présence dans la course à la présidence, le parti de Sonko, les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), dissous l’été dernier, a déposé deux candidatures, en parallèle, celle de son numéro deux, Bassirou Diomaye Faye, en prison depuis avril 2023, ainsi que celle de Habib Sy.

    Karim Wade et Khalifa Sall ont aussi déposé leur candidature

    Une autre candidature a suscité l’attention des Sénégalais, celle de l’opposant Karim Wade, 55 ans, fils et ancien ministre de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000-2012). Il a déposé sa candidature le week-end dernier, a indiqué son mandataire Maguette Sy. « Je suis heureux de vous annoncer que mon dossier de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain a été déposé aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Un pas de plus, ensemble, vers un avenir meilleur pour le Sénégal », a écrit de son côté l’opposant sur X (ex-Twitter), qui vit en exil. Son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), a désigné Karim Wade comme son candidat à la présidentielle du 25 février, désignation qu’il a acceptée de longue date.

    Mais les interrogations subsistent sur les implications légales d’une condamnation ancienne de Karim Wade et sur sa capacité à rentrer au pays. En effet, Wade a été condamné en 2015 à six ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Détenu pendant plus de trois ans, il a été gracié en 2016 par le président Macky Sall, et vit depuis en exil, le Qatar étant communément cité comme un de ses lieux de résidence. Sa condamnation l’a empêché d’être candidat à la présidentielle de 2019, remportée par Macky Sall.

    L’Assemblée nationale a voté en août une loi rendant son éligibilité à Karim Wade ainsi qu’à une autre figure de l’opposition et ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, à la suite d’un dialogue politique initié par le président Sall et boycotté par une partie de l’opposition. Khalifa Sall, qui n’a aucun lien de parenté avec le président, a été reconnu coupable en 2018 de faux en écriture et d’escroquerie, et condamné à cinq ans de prison. Emprisonné en 2017, il a recouvré la liberté en 2019 après avoir également bénéficié d’une grâce présidentielle.

    Reste pour tous ces prétendants – parmi lesquels plusieurs femmes – de passer le fatidique filtre du parrainage, celui qui risque bien de révéler des surprises comme en 2019. Le Conseil constitutionnel doit annoncer la liste des candidats retenus à la présidentielle au plus tard le 20 janvier. La précampagne et la campagne débuteront respectivement les 5 janvier et 4 février 2024, a indiqué dans un communiqué mardi le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA).

    Par Le Point Afrique

    Étudiants étrangers en France : les chiffres à connaître

    LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Les étudiants étrangers sont environ 400 000 en France, soit 13 % des effectifs de l’enseignement supérieur. La moitié d’entre eux sont originaires du continent africain.

    Selon les données de Campus France, 392 630 étudiants étrangers étaient inscrits dans l’enseignement supérieur français lors de l’année scolaire 2021-2022, un nombre en hausse de 21 % en cinq ans et qui représente 13 % de la totalité des effectifs étudiants.

    Les universités en accueillent 256 220, soit 65 %, les écoles de commerce 54 556 (14 %) et les écoles d’ingénieurs 28 329 (7 %). L’Île-de-France regroupe plus du tiers des étudiants étrangers (35 %), devant l’Auvergne-Rhône-Alpes (12 %), l’Occitanie (9 %), le Grand Est (8 %) et les Hauts-de-France (7 %).

    Le budget mensuel moyen des étudiants internationaux présents en France s’établit à 867 euros, dont 413 euros consacrés au loyer et 181 euros aux frais de la vie quotidienne (vêtements, alimentation). Ils s’acquittent par ailleurs en moyenne de 2 822 euros de frais de scolarité et près de la moitié (48 %) d’entre eux effectuent au moins un travail durant leur séjour d’études.

    Un étudiant étranger sur deux (51 %) inscrit à l’université l’est au niveau licence (51 %), 41 % au niveau master et 8 % au niveau doctorat. Les sciences exactes sont les disciplines les plus choisies par les étudiants étrangers (32 %), devant les lettres, langues et sciences humaines et sociales (30 %). Viennent ensuite l’économie (18 %), le droit et la science politique (11 %) et la santé (8 %).

    L’Afrique du Nord et le Moyen-Orient (ANMO) constituent la première zone d’origine des étudiants étrangers présents en France (29 %), devant l’Europe (25 %), l’Afrique subsaharienne (23 %), l’Asie-Océanie (13 %) et les Amériques (8 %). Dans le détail, le Maroc est le premier pays d’origine (46 371 étudiants), devant l’Algérie (31 032), la Chine (27 479) et l’Italie (19 185).

    Dans les écoles de commerce, les étudiants chinois représentent 19 % des effectifs d’étudiants étrangers, devant les étudiants marocains (14 %) et indiens (7 %). Dans les écoles d’ingénieurs, les étudiants marocains représentent 21 % des effectifs d’étudiants étrangers, suivis par les étudiants chinois (10 %), tunisiens et camerounais (5 %).

    lepoint

    Affaire de la Pouponnière Keur Yeurmandé : Ndella Madior Diouf Placée en Prison en Attendant l’Instruction du Dossier

    Dans un tournant décisif de l’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé, Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt ce jeudi 28 décembre. La propriétaire de l’établissement controversé passera désormais du temps en prison en attendant que son dossier soit instruit.

    Les charges retenues contre elle sont graves et variées. Ndella Madior Diouf est inculpée de faits tels que l’homicide involontaire, la maltraitance d’enfants, la mise en danger de la vie d’autrui, l’exercice illégal de la profession de médecin, l’ouverture et l’exploitation d’une pouponnière sans autorisation administrative, ainsi que la traite de personnes, entre autres.

    L’inculpation de Ndella Madior Diouf intervient dans le contexte d’une perquisition menée à la pouponnière, révélant des pratiques présumées illégales et mettant en lumière des conditions inappropriées pour les enfants résidant dans l’établissement.

    Cette décision de la justice souligne la gravité des accusations pesant sur Ndella Madior Diouf et met en évidence l’importance de l’enquête à venir pour faire toute la lumière sur les allégations de crimes et de mauvais traitements. L’affaire de la pouponnière Keur Yeurmandé a suscité une attention considérable, soulevant des questions cruciales sur la protection des enfants et la nécessité de réglementations strictes pour les établissements de ce type.

    Nous suivrons de près le développement de cette affaire et fournirons des mises à jour au fur et à mesure que de nouvelles informations seront disponibles.

    Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°067 – du 28/12/23
    🔴 Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 : Mamadou Diagna Ndiaye Rassure à 1040 jours de l’événement

    Séminaire sur les JOJ Dakar 2026 : Vers une collaboration renforcée entre le COJOJ, l’ANPS et la presse sportive

    Le Comité d’organisation des quatrièmes Jeux olympiques de la jeunesse (COJOJ), de concert avec l’Association nationale de la presse sportive (ANPS), a organisé, ce mercredi 27 décembre 2023, à l’hôtel Fleur de Lys, un séminaire de partage sur les JOJ Dakar 2026 avec la presse sportive. Une journée pleine qui a démarré par une cérémonie d’ouverture. Une opportunité pour Abdoulaye Thiam, président de l’ANPS et de AIPS Afrique, de revenir sur le contexte de l’organisation de ces joutes. Pour lui, le 8 août 2018, lors de la 133e session du Comité international olympique (CIO), restera à jamais gravé dans l’histoire du sport avec la désignation de Dakar pour accueillir les JOJ. À Buenos Aires, en Argentine, le pays de la Teranga venait d’être la 4e nation à pouvoir abriter ces épreuves, au détriment de la Tunisie, du Botswana et du Nigéria.

    « Pierre Corneille ne disait-il pas qu’ « aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Le Sénégal est certes un petit pays de par sa superficie (196.722 km2, 35ème sur 54), mais regorge en son sein, des hommes et des femmes de valeur qui ne cessent d’inscrire ces 7 lettres sur le marbre de la postérité. A l’image de Amadou Barry, des juges Kéba Mbaye, Youssoupha Ndiaye et des présidents Lamine Diack, Abdoulaye Sèye «Moreau» et Mamadou Diagna Ndiaye, devenus, tous, «immortels» parce qu’ayant siégé au sein du CIO. Toutefois, c’est à ce dernier, Diagna, comme l’appellent affectueusement ses proches, qu’il reviendra l’honneur de réussir un tel challenge : avoir le courage de présenter la candidature du Sénégal, en mettant l’accent sur trois villes (Dakar, Diamniadio et Saly) tout en arrimant sa motivation sur le Plan Sénégal Emergent dans sa conquête de l’Olympe », a-t-il dit.

    « C’est à Mamadou Diagna Ndiaye que nous devons ce défi mondial » 

    Pour le directeur de publication de Sud Quotidien, c’est fort de ce consensus de partage que le président du CNOSS, Mamadou Diagna Ndiaye, a réuni la presse sportive pour les briefer sur les efforts consentis et de l’enjeu des JOJ. Il espère tout de même qu’une telle rencontre pourra se tenir périodiquement pour tenir informée l’opinion nationale et internationale. Une doléance qui a été prise en compte. En réponse, Ibrahima Wade, coordonnateur du COJOJ, a assuré de la tenue d’un « Média Tour africain ». Mieux, il y aura une session du genre tous les six mois pour dire où ils en sont. Chaque trimestre, il y a aura des visites de chantier sur le terrain.

    Le non moins vice-président du CNOSS a salué, lui aussi, l’œuvre du président Mamadou Diagna Ndiaye. « C’est à lui que nous devons ce défi mondial, une première en Afrique. Je voudrais lui rendre une fière chandelle, lui témoigner notre reconnaissance. Je remercie l’équipe, au quotidien, qui n’a pas baissé les bras depuis la désignation du Sénégal. Notre rencontre est possible parce que votre président, Abdoulaye Thiam, au-delà des simples couvertures, veut que nous ayons un moment de partage, d’informations… Personne, dans cette salle, connait c’est quoi l’olympisme, les JO… Nous sommes dans un processus d’apprentissage. C’est pourquoi, nous nous formons régulièrement », a-t-il signifié, convaincu que ce n’est pas de la responsabilité de Diagna Ndiaye de faire les Jeux, mais de la responsabilité collective de tous les Sénégalais voire les Africains.

    À leur suite, à l’image des experts de l’Ageroute, en charge des travaux de construction/réhabilitation des infrastructures sportives dont le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique nationale, des parties prenantes à l’organisation ont fait le point sur le travail. Cécile Faye, secrétaire générale aadjointe du CNOSS et directrice de la planification de la coordination au COJOJ, a ouvert le bal en abordant le thème de l’olympisme et de la philosophie de l’olympisme. Elle a sensibilisé les journalistes sportifs qui sont appelés à parler le même langage, expliquer aux Sénégalais ce vers quoi nous allons, avec les termes qui sied. Elle a ensuite tracé l’histoire des Jeux, des Jeux de l’antiquité, il y a 3000 ans, à Olympie, en Grèce, aux Jeux olympiques modernes que nous devons à Pierre de Coubertin depuis 1894.

    35 sports, 4676 athlètes, 14 jours de compétition 

    Sa présentation est suivie de deux vidéos traitant des valeurs de l’olympisme et du processus ayant abouti à la désignation du Sénégal. Ibrahima Wade est revenu à la charge pour expliquer le principe de la co-construction. Dès leur retour de Buenos Aires, en novembre 2018, les membres du COJOJ ont travaillé avec des équipes d’experts (111), avec des groupes de travail dirigés, entre autres, par le Pr Abdoulaye Sakho, Dr Abdallah Wade, Dr Mame Diarra Beye, et des équipes de la Police et de la Gendarmerie. Il estime que « Dakar » était prêt à livrer les Jeux en 2022 mais la pandémie de Covid-19 a fait repousser l’échéance en 2026, de commun accord entre le gouvernement, la mairie de Dakar et le CIO. Le COJOJ étant crée sur la base de ces trois membres fondateurs. Les communes de Saly et Diamniadio sont membres associés du Comité d’organisation. Un avenant au contrat a été signé après le report, a-t-il précisé.

    La visite-surprise de Diagna Ndiaye

    À son tour, Balla Dièye, directeur des sports pour les COJOJ, a rappelé que Dakar 2026 bat le record en termes de sports (35). 4676 athlètes de 41 disciplines sont attendus, 5000 volontaires pour 14 jours de compétition. Chargé de la conformité de la compétition sportive, de placer l’environnement optimal pour les athlètes, les entraînements, le président de la Fédération sénégalaise de Taekwondo a présenté les différents sites. À Diamniadio. des compétitions de cyclisme, badminton, taekwondo, tennis de table, futsal, gymnastique rythmique se dérouleront entre le stade Abdoulaye Wade, Dakar Arena, le Centre des Expositions et le centre d’équitation. Autre illustration, Saly Beach Est, Saly Beach Ouest et le Golf de Saly (18 trous) abriteront des tournois de golf, penthelon modern, thriathlon, volleyball, beach wrestling, Canoe, rowing, sailing…

    Le département des Sports a mutualisé au maximum, d’après Balla Dièye. C’est pourquoi, le beach wrestling se fera à Saly et non à l’Arène nationale. Quant à Fanta Dialo, directrice de la Formation et de la mobilisation de la jeunesse, elle a insisté sur les valeurs de l’olympisme et mis en exergue les efforts fournis depuis l’étape de la désignation de Dakar. Son coup de cœur est l’organisation du Festival Dakar en Jeux. Un projet qui a bouclé sa deuxième édition et qui a séduit le CIO de par sa parfaite organisation.

    La série de présentations a été clôturée par le speech sur les événements clés de la communication globale des JOJ. Avant de donner leurs conclusions, les membres du Comité ont annoncé la visite-surprise de Mamadou Diagna Ndiaye. Entouré de Baidy Agne (président de la Fédération de Golf et du CNP, Louis Lamotte et autres, le patron du CNOSS a salué le rôle de la presse sportive, donné un aperçu des décisions du Conseil présidentiel d’hier avant de répondre à quelques questions. Autre annonce, 5 membres de l’ANPS dont 3 femmes reporters vont subir une formation pour devenir « sport reporter ». L’ANPS a enfin signé un protocole d’accord avec le COJOJ.

    Conseil présidentiel sur les JOJ : les assurances de Mamadou Diagna Ndiaye à 1040 jours de l’événement.

    Le chef de l’État Macky Sall a présidé hier un Conseil présidentiel sur les Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026. Une occasion solenelle pour le président du CNOSS et patron du Comité d’organisation des JOJ de faire le points sur les préparatifs. « Cet événement, une première en Afrique, portera à jamais votre empreinte mémorielle, pour avoir conduit la délégation sénégalaise à Buenos Aires, en octobre 2018. Depuis le retour d’Argentine, vous avez suivi la préparation et je vous ai régulièrement entretenu des évolutions du projet et recueilli vos orientations. À plusieurs occasions, à Dakar, à Lausanne, à New York, vos rencontres avec le Président du CIO Thomas Bach vous ont permis d’apprécier ensemble l’état de préparatifs, et d’avoir une parfaite convergence de vues sur les grands sujets olympiques », a dit d’emblée Mamadou Diagna Ndiaye.

    « Dans la période qui a suivi le report des jeux du fait de la pandémie de Covid 19, des activités soutenues ont rythmé notre agenda et un point d’étape sur la préparation des Jeux a fait l’objet de présentations régulières devant la famille du sport et de l’olympisme : en juillet 2021 lors de la 138ème session du CIO à Tokyo ; en octobre 2022 à l’occasion de la 4ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; en décembre 2022 à Lausanne devant les membres de la Commission Exécutive du CIO ; en septembre 2023 à la 5ème réunion de la Commission de Coordination du CIO pour les JOJ Dakar 2026, en visioconférence ; le 16 octobre 2023 lors de la 141ème session du CIO à Mumbai en Inde ; et tout dernièrement, le 30 novembre 2023 à Paris devant les membres de la Commission Exécutive du CIO. Ces différentes instances du CIO ont pu apprécier le travail réalisé et noter les jalons importants qui ont été franchis, concernant notamment l’actualisation du Plan d’Edition ; l’optimisation du Programme Sportif ; les travaux de construction/réhabilitation des Sites et des Infrastructures destinés à accueillir les jeux ; le portage par la Jeunesse locale. Les JOJ Dakar 2026 s’inscrivent dans la ligne de la Vision qui place la Jeunesse et le Sport au cœur des dynamiques », a-t-il ajouté.

    Aux yeux du président du COJOJ, pour réussir ce pari, la co-création entre Dakar 2026 et le CIO demeure en vigueur. « C’est autour de ce principe que se sont poursuivis : l’implication continue de toutes les parties prenantes au Sénégal ; et la consolidation des partenariats avec les membres de la famille olympique, l’ACNO, l’ACNOA, l’ASOIF, les Fédérations Internationales, les autres Comités d’Organisation, etc. La collaboration avec Beijing 2022, Paris 2024, Milano Cortina 2026, la France, la République Populaire de Chine, l’Union Européenne, constituent de solides gages de succès et d’héritage. Au cours du mois de janvier 2024, en réponse aux invitations des Présidents des Comités Olympiques, je serai en visite au Japon, en Corée et en Chine, pour consolider des engagements pris notamment avec la partie chinoise, qui nous apporte un soutien considérable pour la cérémonie d’ouverture en 2026″, a-t-il appris avant poursuivre : » Nous sommes à 1040 jours de l’ouverture des JOJ Dakar 2026. Si nous avons pu, jusqu’ici, être au rendez-vous à chacune des étapes passées, c’est parce que nous avons pu bénéficier, grâce à vos orientations, de l’accompagnement du Premier Ministre et des Ministres, en particulier de ceux dont les départements sont au premier plan : le Ministre des Sports, dont les services participent de façon assidue aux réunions du Comité Directeur et aux autres activités de terrain à travers le Secrétariat Général, la Direction du Sport de Haut Niveau, la Direction des Activités physiques et sportives, le Direction de la Formation ; le Ministre des Finances et du Budget qui a donné toutes les instructions pour le respect des engagements pris avec le CIO ; le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, avec la mobilisation et l’implication de tout le réseau diplomatique et consulaire pour la promotion des JOJ 2026, avec qui nous avons revisité notre partenariat il y a quelques jours ; le Ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement qui assure : d’une part, à travers l’Ageroute, la Maitrise d’Ouvrage Déléguée des travaux de construction/réhabilitation des sites sportifs financés par l’Agence française de Développement, qui ont déjà démarré sur le terrain ; d’autre part, à travers le CETUD et la SENTER, le Plan de Transport et de Mobilité des JOJ 2026. Les autres départements ministériels comme le ministère de l’Intérieur, le ministère des Forces Armées, le ministère du Tourisme et des Loisirs, le ministère de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’Emploi, le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture et du Patrimoine historique, etc., jouent également un rôle déterminant dans la mise en œuvre du projet. »

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    La revue des titres / Le Dakarois Quotidien n•66 du Mercredi 27 /12/23

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°066 – du 27/12/23
    🔴 Entre anarchie et démocratie – Course à la Présidentielle: Le mystère des centaines de candidats disparus

    TIVAOUANE: Scandale foncier sur plus de 2.000 ha

    Hier, le Maire de Tivaouane, Diop SY a tenu une réunion avec les populations de ces 06 localités pour apporter une solution à cette crise qui risque de provoquer l’irréparable.

    Des promoteurs immobiliers ont mobilisé des engins pour terrasser une superficie de plus de 2.000 hectares dans le département de Tivaouane.

    Seulement, les propriétaires de ces domaines fonciers n’ont pas été informés. Et ils n’ont pas été dédommagés. Plus grave encore, les promoteurs ont détruit des champs d’autrui, raser une forêt sans l’aval des Eaux et Forêts. Des cimetières situés dans la zone ont été profanés par les conducteurs d’engins. Plusieurs investissements privés ont été saccagés par les engins envoyés sur les sites par les promoteurs.

    Après l’extension de la superficie communale de Tivaouane par Me Abdoulaye WADE sur 7.000 hectares, des projets devraient être édifiés sur les sites. Seulement, les propriétaires n’ont pas été associés dans le processus d’expropriation. Pire encore, les activités agricoles menées sur les sites ont été totalement détruites.

    Des promoteurs de connivence avec le Maire de Tivaouane ont démarré leurs activités sur les sites.

    D’ailleurs hier, le Maire Monsieur Diop Sy a tenu une réunion à Yadjine Kaw en présence de l’ensemble des chefs de villages, chefs de quartier, les propriétaires, chefs religieux, la jeunesse, les femmes etc… Les villageois se sont fortement mobilisés pour démontrer leur opposition au projet initié par la Mairie mais aussi pour manifester leur désapprobation face à la démarche.

    Devant les villageois, Diop SY a plaidé pour la conciliation. Il a exposé les projets prévus. Il s’agit entre autre d’une route qui va partir de Touba Toul pour passer à Keur Bamba Ndoye pour venir à Aynoumadi vers Pire. Il y aura aussi une université vers Keur Bamba Ndoye plus un Centre technologique, des lotissements à usage d’habitation. Toutefois, le Maire n’avait pas impliqué les villageois en amont dans ce projet. Mieux encore, les projets énumérés sont négligeables par rapport à l’ampleur de la superficie ciblée. Jusqu’à hier, les villageois n’ont pas vu le projet d’aménagement prévu, ni le décret d’extension de la commune de Tivaouane encore moins un programme sérieux devant justifier leur expropriation ni le document de délibération de la mairie. Or en matière d’expropriation, la loi est assez claire aussi bien pour cause d’utilité publique que privée.

    Dans le schéma d’indemnisation prévue par le Maire, les populations n’ont pas donné leur accord. Hier, on a assisté à un blocage dans les négociations entre Diop Sy et les propriétaires qui ont rejeté le plan de dédommage proposé par le Maire.

    Ainsi, DIOP SY a décidé de suspendre les aménagements qui concernent les propriétaires qui ont refusé sa proposition d’indemnisation.

    Hier après la réunion, des enseignants qui devraient être casés dans la zone, ont été aperçus sur le site. Ils auraient appris que les villageois s’opposent au projet.

    Le Directeur de l’Urbanisme, des Domaines du département de Tivaouane sont interpelés par les populations. Tout laisse croire que la Mairie de Tivaouane a mis les charrues avant les bœufs. Il faut alors une large concertation entre les différentes parties pour éviter que l’irréparable ne se produise dans cette zone. Déjà, les populations ont failli s’en prendre aux conducteurs d’engins convoyés sur les sites. Ces derniers ont fui pour échapper au lynchage des populations très en colère.

    Rappelons que dans le passé, sous le magistère de Diagne Sy Mbengue, il y avait eu une divergence oncière dans la même zone. A l’époque, un projet dénommé EVENTS a été prévu à Yadjine par le onseil Municipal de Tivaouane. Mais, les habitants de Yadjine avait exigé une large concertation entres les propriétaires des champs et la Mairie de Tivaouane avant d’entamer une nouvelle rocédure de lotissements à usage d’habitation.

    Il faut rappeler qu’en 2011, le Président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade voulant participer à la modernisation de la ville de Tivaouane, par un programme spécial, avait décidé d’augmenter le périmètre communal de Tivaouane de 7000 hectares.

    Il semble que ce projet de la Mairie de Tivaouane entre dans cette logique. Seulement, les  populations ne demandent qu’à être associées, informées et indemnisées dans les normes respectant leur droit en tant que propriétaires.

    Dakartimes

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23

    Le Dakarois Quotidien N°065 – du 26/12/23
    🔴 Bénédiction des Couples Homosexuels : Mgr Benjamin Ndiaye Dissipe les Malentendus sur la Position de l’Église à Dakar

    France : un rassemblement pour la libération de Coline Fay

    À Àdeux jours de Noël, la famille de Coline Fay, jeune kiné de 26 ans emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre, a organisé un nouveau rassemblement place Félix Poulat à Grenoble (Isère). Elle espère revoir Coline, originaire de Claix (Isère), pour les fêtes de fin d’année.

    C’est une période symbolique dans l’année, un moment pour se retrouver en famille. Sauf que Coline Fay, emprisonnée au Sénégal depuis mi-novembre pour avoir participé à une manifestation de soutien à Ousmane Sonko, principal opposant du président Macky Sall, n’est toujours pas libre. Sa famille multiplie les actions et les rassemblements pour demander la libération de leur fille de 26 ans, originaire de Claix (Isère). Samedi 23 décembre, à deux jours de Noël, elle a organisé une manifestation place Félix Poulat à Grenoble (Isère) à laquelle a pris part une centaine de personne environ. C’est la deuxième après celle de la semaine dernière.

    « J’espère qu’elle va arriver ce soir », souffle son père, Jean-Yves. « Dès que le téléphone sonne ou qu’il y a quelqu’un à la porte, j’espère que c’est ma fille. Quand on l’a au téléphone, ça nous remonte le moral. Mais ça ne dure pas et on commence à être très fatigués ». La famille peut téléphoner à Coline deux fois par semaine, mais ce sont des appels sous surveillance et qui ne durent que cinq minutes.
    Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.Une banderole réclamant la libération de Coline a été brandie à Grenoble.

     « Sa filleule voudrait un miracle de Noël »
    Peu importe pour Sara, la meilleure amie de Coline. Avec sa fille Mila, dont Coline est la marraine, elles rêvent de pouvoir lui parler, peu importe le dispositif. « On va passer les fêtes avec la famille de Coline. Ma fille aimerait son miracle de Noël et entendre sa marraine qu’elle n’a pas eu depuis plus d’un mois au téléphone », raconte Sara. « Et même pour moi, c’est quelque chose de très dur en cette période de fêtes. On aurait vraiment aimé qu’elle soit déjà de retour à la maison avec nous pour le repas du 25 ».

    Même chose pour le frère de Coline, Antonin, 24 ans, pour qui, « au-delà de ne pas l’avoir pour les fêtes », c’est plus de « l’imaginer en prison » qui fait mal. « On est très proches tous les deux. Et c’est un peu une petite partie de moi qui se sent emprisonnée avec elle. Et ça, c’est un peu dur », confie-t-il. À la fin du rassemblement, ses parents ont lu une lettre adressée à Emmanuel Macron. Ils espèrent rapidement une réponse politique à l’emprisonnement de leur fille. Une réponse politique qui tarde trop, d’après eux.

    seneweb

    Affaire Sonko : L’AJE tarde à déposer son recours en cassation

    L’Agent judiciaire de l’État (AJE) ne s’est toujours pas précipité pour déposer son recours en cassation suite à l’ordonnance du juge du Tribunal d’instance de Dakar annulant la radiation d’Ousmane Sonko des listes électorales. Cette lenteur alimente les spéculations quant à une stratégie visant à retarder le dépôt du recours. Le temps est un facteur crucial pour Sonko, en vue de sa participation à la présidentielle prévue le 25 février 2024.

    Selon les informations rapportées par Les Echos, l’AJE, Yoro Moussa Diallo, et ses avocats n’ont pas encore saisi la Cour suprême, et ce jusqu’à hier, vendredi 22 décembre. Du côté de l’État, on insiste sur le respect des délais, affirmant ne pas vouloir bâcler le travail. Cependant, cette attitude est interprétée comme une tactique dilatoire visant à tirer parti du temps qui joue contre Ousmane Sonko.

    Le délai dont dispose l’AJE est de dix jours à compter de la signification de la décision du tribunal, avec une date butoir fixée à mardi. Les observateurs rappellent l’affaire Mame Mbaye Niang, où les avocats de Sonko avaient également attendu le dernier moment du délai pour déposer leur recours en cassation.

    L’évolution de la situation reste à suivre, et de nouveaux développements pourraient survenir dans les prochains jours.

    Vidéo – La Montée en Puissance de Reug Reug : Une Victoire Éclatante contre Bombardier

    Dans le monde captivant de la lutte sénégalaise, Reug Reug a récemment ébloui les fans en remportant une victoire remarquable contre Bombardier. Ce duel très attendu a été le théâtre d’un affrontement épique entre deux géants de la lutte, laissant une empreinte indélébile dans l’histoire du sport sénégalais.

    Saisie Historique par la Marine : Près de 700 kg de Cocaïne Interceptés au Large des Côtes

    Dans une opération maritime d’envergure, le navire « WALO » de la Marine nationale s’est illustré en interceptant, le 22 décembre, une embarcation de type « go fast » transportant une cargaison illicite de drogue en direction de l’Europe. L’interception s’est déroulée à 220 km au large des côtes sénégalaises.

    Face à la tentative de fuite de l’embarcation, des tirs de semonce ont été utilisés avec succès pour immobiliser la navette suspecte. Les autorités maritimes indiquent que la cargaison illicite, composée de 690 kilogrammes de cocaïne, a été larguée en mer avant l’interception.

    Le « WALO » a non seulement réussi à stopper l’embarcation suspecte, mais a également récupéré l’intégralité de la cargaison illicite. La drogue, ainsi que l’embarcation de type « go fast » et ses cinq membres d’équipage, ont été rapatriés à Dakar.

    Cette saisie massive de cocaïne témoigne de l’efficacité et de la vigilance de la Marine nationale dans la lutte contre le trafic de drogue en mer. Les autorités continuent de renforcer les opérations de sécurité maritime pour prévenir les activités criminelles et assurer la sûreté des eaux territoriales.

    L’opération réussie du « WALO » souligne l’importance cruciale de la coopération internationale et de la surveillance maritime pour contrer le trafic de drogue en constante évolution. Les autorités sénégalaises restent engagées dans la lutte contre le trafic illicite et réaffirment leur détermination à assurer la sécurité des voies maritimes nationales.

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