Le Niger et le Burkina Faso annoncent leur retrait du G5 Sahel

Après le Mali, le Burkina Faso et le Niger claquent la porte du G5 Sahel. Dans un communiqué, les responsables de ces deux pays estiment notamment que l’organisation créée il y a neuf ans pour lutter contre le terrorisme dans l’espace sahélien peine à atteindre ses objectifs.

Cette décision des deux pays de quitter la force G5-Sahel n’est pas une surprise. En septembre dernier, après la signature d’une charte de défense de l’alliance des États du Sahel composé du Mali, du Niger et du Burkina, les observateurs avaient bien noté que l’attelage s’éloignait davantage de la force du G5 Sahel réduite aujourd’hui à ses deux piliers : le Tchad et à la Mauritanie.

Et pour annoncer leur départ de l’organisation, le Niger et Burkina Faso utilisent la même rhétorique que leur allié le Mali, qui a déjà claqué en mai 2022 la porte de cette force sous régionale antiterroriste : l’inefficacité de l’organisation neuf ans après sa création, précise le communiqué conjoint qui ajoute « son instrumentalisation par l’extérieur ».

Le G5 Sahel n’a pas eu de véritables moyens sur le terrain pour combattre le terrorisme. Les cinq pays qui composaient au début la force n’ont jamais pu mobiliser les troupes annoncées. De son côté, La communauté internationale n’a jamais voulu donner à la force, les véritables moyens et mandat robuste qu’elle demandait.

RFI

Euro-2024 : la composition des six groupes

La composition des six groupes lors de l’Euro-2024 (14 juin – 14 juillet en Allemagne), après le tirage au sort effectué samedi à Hambourg:

Groupe A

Allemagne, Hongrie, Écosse, Suisse

Groupe B

Espagne, Albanie, Croatie, Italie

Groupe C

Angleterre, Danemark, Slovénie, Serbie

Groupe D

France, Autriche, Pays-Bas, un barragiste (Pologne, Estonie, pays de Galles ou Finlande)

Groupe E

Belgique, Roumanie, Slovaquie, un barragiste (Israël, Islande, Bosnie ou Ukraine)

Groupe F

Portugal, Turquie, République tchèque, un barragiste (Géorgie, Luxembourg, Grèce ou Kazakhstan)

Troubles en Guinée-Bissau: le président Embaló dénonce «une tentative de coup d’État»

Le président bissau-guinéen a dénoncé samedi 2 décembre une « tentative de coup d’État » qui aura « de lourdes conséquences » après des affrontements entre l’armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts.

« J’étais à Dubaï où j’ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d’État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves », a déclaré à son retour à Bissau le président Umaro Sissoco Embaló à la presse. « Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d’État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50ᵉ anniversaire des forces armées) », a-t-il poursuivi.

Les éléments de la Garde nationale ont fait irruption jeudi soir 30 novembre dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l’Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d’État au Trésor public, Antonio Monteiro. Les deux membres du gouvernement étaient interrogés par la police judiciaire, sur instruction du procureur général nommé par le président, à propos d’un retrait de dix millions de dollars des caisses de l’État.

Retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, les éléments de la Garde nationale ont affronté les forces spéciales de la Garde présidentielle, dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins deux morts, selon un responsable militaire. Le calme est revenu vendredi en milieu de matinée avec l’annonce de la capture ou la reddition du commandant de la Garde nationale, le colonel Victor Tchongo.

Samedi, le dispositif sécuritaire a été allégé à Bissau, mais des militaires étaient toujours visibles autour de certains édifices stratégiques comme le palais présidentiel, la direction de la police judiciaire et certains ministères, a constaté un correspondant de l’AFP

« Le colonel Tchongo n’est pas un fou. Il a été envoyé par quelqu’un pour entrer dans les installations de la PJ exfiltrer Souleiman Seidi. L’empire des lois doit fonctionner. Le procureur général est l’avocat de l’État », a dit M. Embaló. « On n’organise pas un coup d’État contre le président de l’Assemblée nationale, encore moins contre un Premier ministre, mais contre le président de la République, commandant en chef des armées », a-t-il asséné.

Le président a annoncé qu’une commission d’enquête sera constituée lundi 4 décembre.

Certains officiers et soldats de la Garde nationale se sont dispersés à l’intérieur du pays, a indiqué samedi un communiqué de l’armée bissau-guinéenne sans préciser leur nombre. « L’état-major général des forces armées les informe par la présente qu’ils doivent rejoindre leur lieu d’affectation », poursuit-il

Le Burkina Faso suspend la diffusion du média français «Le Monde»

«Le gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso à compter de ce samedi 2 décembre 2023», a écrit dans un communiqué le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, évoquant «un article tendancieux» au sujet d’une attaque jihadiste sanglante dans le nord du pays.

Coupe d’Afrique des nations 2024: La RTS rafle la mise sur les droits TV !

La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) a acquis les droits free to air exclusifs de diffusion de la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Côte d’Ivoire 2024 qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024. 

La 34éme édition est une compétition essentielle pour tous les pays qualifiés, car ils ont chacun, une chance réelle de devenir champion d’Afrique de football. Les meilleures équipes du continent Africain s’affrontent dans des matchs qui s’annoncent époustouflants. A l’annonce de cet accord Racine TALLA, Directeur général de la RTS, a déclaré : « la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise a acquis les droits exclusifs de retransmission de « la Coupe d’Afrique des Nations de Football, Côte d’Ivoire 2023 » en free to air sur tout le territoire du Sénégal. Après l’exceptionnelle « Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022 », la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2023 sera l’occasion pour les lions du Sénégal, champions d’Afrique en titre de communier à nouveau avec le peuple Sénégalais. Par ailleurs, cette compétition sportive est une belle opportunité de communication pour l’ensemble des partenaires et annonceurs commerciaux de la RTS.» 

Nimonka KOLANI, Directeur Général de New World TV, ajoute : « New World TV se réjouit de ce nouvel accord avec la RTS, qui démontre la poursuite d’une coopération fructueuse et bénéfique pour les supporters de l’équipe Nationale de football du Sénégal. NWTV poursuit son projet de démocratisation de l’accès à tous aux compétitions premium en Afrique Sub-Saharienne ». Aussi, les matchs seront diffusés en direct et en exclusivité par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise sur tous ses supports (Télévision, Radio, plateformes digitales géo-bloquées sur le territoire du Sénégal…), en français et en wolof. Les droits acquis par la RTS incluent les cérémonies d’ouverture et de clôture, la diffusion des temps forts (Highlights) et les rediffusions des matchs (replays). Des espaces de visionnages publics (Fanzones) seront organisés sur l’ensemble du territoire sénégalais.

Grande Muraille Verte : Macky Sall souligne la contribution du Sénégal et liste les défis à l’échelle continentale

Le Président de la République Macky Sall a pris part, ce samedi 2 décembre à Dubaï, à un Panel présidentiel sur la Grande Muraille verte (GMV). Durant son discours,  le chef de l’État a listé les objectifs du Sénégal en termes de contribution à ce programme : “Nous voulons protéger 500 000 hectares de forêts, réaliser 500 000 hectares de plantations diverses et réduire à hauteur de 90% les superficies vulnérables aux feux de brousse”.
Macky Sall a rappelé qu’en 2021 le Sénégal a participé à hauteur  400 millions FCFA en appui à l’Agence panafricaine, en plus de ses cotisations statutaires.
Lors de son intervention, il a par ailleurs évoqué les initiatives à concrétiser à l’échelle continentale pour “combattre la désertification en restaurant la biodiversité dans la zone sahélo saharienne de Dakar à Djibouti sur près de 8000 km”. 
Il a, tout d’abord,  souligné la nécessité d’accélérer le “développement résilient de l’Union africaine en faisant appel aux sources de financement publics et privés”. 
Macky Sall a ensuite relevé l’importance de soutenir les  “activités agrosylvopastorales”  face à la désertification.  
Le chef de l’État a également rappelé que “l’action de mise en œuvre de la GMV nécessite d’abord une mobilisation soutenue des pouvoirs publics, des gouvernements locaux, des communautés de bases surtout en milieu rural et des organisations de la société civile engagées dans la lutte pour la préservation de l’environnement “.
Enfin, il a invité le “secteur privé à soutenir davantage la réalisation de la GMV dans le cadre de la responsabilité sociétale de l’entrepris

Aby Ndour contre-attaque : Viviane Chidid auditionnée à la Division Spéciale de cyber-sécurité

La bataille judiciaire fait rage entre deux célèbres chanteuses ! Suite à la plainte déposée contre lui par Viviane Chidid, Aby Ndour a aussi saisi la justice. La sœur du chanteur Youssou Ndour a été victime d’insultes sur les réseaux sociaux.
C’est dans ce cadre que la reine du Djolof Band a été interrogée longuement sur procès-verbal par les enquêteurs de la Division Spéciale de Cybersécurité, selon des sources de Seneweb.
Au terme de son interrogatoire, Viviane Chidid a regagné hier vendredi son domicile. Les éléments de cette unité d’élite de la police nationale mènent l’enquête lentement mais sûrement.
Pour rappel, Aby Ndour et sa fille B.N avaient été auditionnées à la Brigade de Recherches de Dakar-Faidherbe suite à une plainte déposée par Viviane Chidid. Au terme de l’enquête, le dossier a été transmis au parquet sous forme de renseignement judiciaire, selon des sources de Seneweb. Ainsi la balle est maintenant dans le camp du procureur.
Mais avec la plainte de Aby Ndour, un nouveau feuilleton judiciaire vient de démarrer.

Migrants: la Tunisie, terre de transit, refuse de jouer les «garde-côtes» de l’Europe

En Tunisie, la question des migrations est centrale. C’est des villes côtières du littoral tunisien que partent désormais l’essentiel des embarcations de migrants en quête d’Europe. Des candidats au rêve européen qui déchantent en Tunisie, terre de transit.

C’est un véritable calvaire que vivent les migrants désireux de rallier les côtes européennes depuis la Tunisie. Fuyant des guerres – comme les Soudanais par exemple – ou encore des situations économiques difficiles – comme les Ivoiriens – ils se retrouvent pour beaucoup dans une situation inextricable sur le territoire tunisien. Et c’est d’autant plus douloureux pour eux à accepter que certains ports tunisiens ne se trouvent qu’à une petite centaine de kilomètres des premières îles italiennes.

Ne souhaitant pas ou ne pouvant pas rentrer chez eux si près du but, ces migrants ne peuvent pas non plus mener d’existence apaisée en Tunisie. Car le pays ne ménage pas ses efforts pour les dissuader de rester sur le territoire national au point même de les traquer. C’est ce qui s’est passé cet été, quand des centaines de migrants ont été déportés par cars entiers dans des zones désertiques et isolées, sans eau ni vivres. L’affaire avait fait grand bruit et scandalisé à l’échelle internationale.

Depuis, la situation ne s’est pas beaucoup améliorée. Pas plus tard que le week-end dernier, des violences ont éclaté dans la région de Sfax entre migrants et forces de l’ordre tunisiennes après que celles-ci ont détruit des embarcations en fer qui avaient vocation à prendre la mer vers l’Europe. Des opérations qui ont contribué à sortir de leurs gonds des grappes de candidats au départ qui ont pris d’assaut et saccagé une camionnette de la garde nationale tunisienne. Des images qui ont amplement circulé et choqué en Tunisie, d’autant que dans la confusion, un fusil a été dérobé aux forces de l’ordre, créant des craintes de règlements de comptes sanglants.

La Tunisie, prête à accueillir un sommet sur le thème des migrations

La Tunisie a très mal pris d’être pointée du doigt par les ONG de défense des droits de l’homme et par la presse internationale cet été. Pour protester, mais aussi redorer son image, le pays a convié, la semaine dernière, des agences de presse et des journalistes étrangers à un colloque de deux jours à Tunis sur la thématique de la couverture médiatique de la migration illégale.

Au niveau politique, c’est par la voix de son Président que Tunis a martelé qu’elle ne deviendrait pas le garde-côte de l’Union Européenne. C’est ce qu’a dit en substance cette semaine encore, Nabil Ammar, ministre des Affaires étrangères tunisien. De passage à Barcelone pour le sommet de la Méditerranée, il en a profité pour donner une interview au quotidien espagnol El Pais dans laquelle il explique qu’aucun pays ne peut résoudre seul le problème de la migration illégale.

Tunis souhaiterait que des solutions soient trouvées à la racine, dans les pays de départ, pour endiguer les flux plutôt que d’avoir à les subir en tant que terre de transit. La Tunisie se dit prête à accueillir un sommet sur cette thématique, réunissant les pays du sud et ceux du nord.

rfi

Mali: à Tombouctou, des camions arrivent d’Algérie, les premiers depuis le blocus du Jnim

Au Mali, la situation s’améliore à Tombouctou. Des camions de marchandise en provenance d’Algérie sont entrés jeudi 30 novembre dans la ville, les premiers depuis début août. Le Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans), avait alors imposé un blocus sur la ville. L’arrivée de ces camions est évidemment un signe positif pour les habitants, qui témoignent d’une relative amélioration, quoique limitée et fragile.

Ils ont livré du sucre, des pâtes, du carburant et même des tapis. Cela faisait près de quatre mois que des camions en provenance d’Algérie n’étaient plus entrés à Tombouctou.

Les jihadistes n’ont pas officiellement levé le blocus imposé sur la ville depuis le 8 août. Fin septembre, le groupe jihadiste avait promis son allègement avant de faire machine-arrière et d’en imposer d’autres dans le nord et dans le centre du Mali

L’arrivée de ces premiers camions venus d’Algérie a-t-elle été permise par les opérations récentes de l’armée ? Les jihadistes du Jnim, qui ont tué la semaine dernière plusieurs dizaines de soldats maliens à Niafunké et Goundam, dans la même région de Tombouctou, concentrent-t-il ailleurs leurs efforts ? Certaines sources croient savoir que la levée du blocus pourrait être annoncée prochainement. D’autres estiment que les transporteurs n’ont pu passer qu’en payant les jihadistes. Impossible à ce stade de savoir précisément ce qui a permis leur retour, ni s’ils pourront continuer de passer de manière durable. 

Approvisionnement par le fleuve 

L’arrivée de ces camions, alors que beaucoup de produits habituellement consommés à Tombouctou viennent d’Algérie, constitue en tous cas un soulagement pour les habitants joints par RFI, qui témoignent d’une relative amélioration ces dernières semaines et veulent croire à une dynamique de long terme.

Certains prix demeurent plus élevés qu’à l’habitude – certains accusent les commerçants de faire de la spéculation – mais les produits ne manquent pas. 

Si les routes reliant Tombouctou au sud du pays sont toujours incertaines et peu fréquentées – aucun camion n’arrive plus de Mopti ni de Bambara-Maoudé par exemple -, les pinasses approvisionnent la ville par voie fluviale.  

Les gros bateaux de la Compagnie malienne de navigation (Comanav) n’ont en revanche pas repris leur circulation depuis l’attaque de septembre dernier, au cours de laquelle au moins une soixantaine de personnes avaient été tuées. Une reprise pourrait être envisagée. Mais, à partir de janvier, la baisse du débit du fleuve ne permettra plus les liaisons, indique la Comanav.

Retour de la population arabe 

La compagnie aérienne Sky Mali indique quant à elle qu’elle reprendra sa desserte hebdomadaire jeudi prochain. Les vols étaient suspendus depuis début septembre, pour des raisons de sécurité.  

Dernier signe positif : la population arabe, qui avait en partie fui Tombouctou à cause du blocus, mais aussi par crainte de représailles de l’armée malienne et de ses supplétifs du groupe russe Wagner, a commencé à revenir dans la ville.  

Les autorités militaires et politique maliennes ont toujours nié l’existence de ce blocus, tout en assurant prendre les mesures nécessaires pour sécuriser et approvisionner la ville.

Guinée-Bissau: l’armée annonce une situation «sous contrôle» et l’arrestation du chef de la Garde nationale

L’état-major bissau-guinéen a dit, ce 1er décembre 2023, détenir le chef de l’unité des forces de sécurité impliquée dans une nuit d’affrontements dans la capitale, et a assuré que l’armée contrôlait la situation.

En Guinée Bissau, l’armée annonce que la situation est « totalement sous contrôle », après l’arrestation du chef de la garde nationale. Depuis cette nuit, cette unité, retranchée dans une caserne de Bissau, affrontait les forces spéciales. Ces échanges de tirs faisaient suite à ce qui s’apparente à une tentative d’évasion de deux hautes personnalités de l’État soupçonnées de corruption.

Le commandant qui dirigeait cette opération s’est finalement rendu. Il s’agit du colonel Victor Tchongo. Il commandait donc les éléments de la garde nationale qui ont exfiltré de leur cellule le 30 novembre 2023 le ministre de l’Économie Souleiman Seidi et le secrétaire d’État au Trésor public Antonio Monteiro. Les hommes armés s’étaient ensuite retranchés dans une caserne située dans le quartier Santa Luzia.

Éviter un bain de sang

Ce matin du 1ᵉʳ décembre résonnaient encore dans Bissau des tirs nourris entre cette unité et les forces spéciales, jusqu’à ce que le colonel Tchongo décide de se rendre pour éviter un bain de sang, a-t-il expliqué.

Plusieurs de ses éléments ont aussi été arrêtés. Les autres sont en fuite. Le ministre Seidi et le secrétaire d’État Monteiro ont tous les deux été récupérés sains et saufs. Ils ont été remis dans leur cellule. Pour l’heure, il n’y a pas de bilan en termes de morts ou de blessés. L’armée sillonne les rues, et les accès à la présidence ont été fermés.

Des événements qui se sont déroulés alors que le président du pays, Umaro Sissoco Embalo, est en déplacement à Dubaï pour la COP 28.

Un bilan provisoire fait état de 2 morts et de plusieurs blessés dont six ont été évacués au Sénégal. Plusieurs membres du gouvernement sont restés injoignables vendredi. Le président de l’Assemblée nationale et la ministre de l’Intérieur notamment. Dans un communiqué, l’état-major a appelé la population au calme. L’ONU, elle, a demandé le respect de l’État de droit et exhorté les membres des forces de sécurité à s’abstenir de toute ingérence dans la vie politique. 

Convocation

À l’origine de ces événements, les deux membres du gouvernement avaient été convoqués jeudi matin par la justice, avant d’être placés en garde à vue. Ils étaient interrogés sur le retrait suspect de 10 millions de dollars des caisses de l’État.

Lundi déjà, le ministre était questionné par les députés sur ce retrait effectué sans l’aval du gouvernement. Il a répondu avoir reversé la somme à des opérateurs économiques pour soutenir le secteur privé.

Le problème, c’est que ces opérateurs sont tous des soutiens de certains membres de la coalition du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), majoritaire à l’Assemblée nationale depuis les législatives de juin dernier. Selon un chercheur au CNRS, cette nuit de tirs s’explique par des rivalités anciennes entre la présidence et le PAIGC.

Un prêt de plus 48 milliards FCFA de la BAD au Sénégal pour soutenir son tissu industriel

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, vendredi, avoir accordé un prêt de plus de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA) au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I).

« Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a accordé, le 1er décembre 2023 à Abidjan, un prêt de 74,5 millions d’euros (48 421 067 500 de francs CFA)  au Sénégal pour appuyer la mise en œuvre de la première phase du Programme d’appui à la mobilisation des ressources et au développement industriel (PAMRDI-I) », indique un communiqué reçu à l’APS.

L’institution bancaire panafricaine précise que « le programme cible plusieurs objectifs : élargir l’assiette fiscale, améliorer l’efficience dans le contrôle et le recouvrement des impôts et taxes, rendre le pays plus attractif aux investissements privés, promouvoir le secteur privé et sa formalisation, et renforcer la compétitivité industrielle ».

Le PAMRDI-I ‘’permettra également de mettre en œuvre la stratégie de développement du secteur privé, la Politique et la stratégie industrielle du pays, ainsi que la Stratégie nationale intégrée de formalisation de l’économie informelle’’, peut-on lire dans le texte.

« Le nombre d’opérateurs économiques du secteur informel ayant le statut d’entreprenant devrait s’accroître pour passer de 0 en 2022 à 30 000 en 2024, dont 30 % de femmes.  De même, la part du secteur manufacturier dans le produit intérieur brut du pays devrait passer de 15,6 % en 2021 à 17,6 % en 2024 », indique-t-on dans le communiqué.

« Ce nouveau programme (…) vise à améliorer le cadre macroéconomique et financier du Sénégal à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources domestiques », souligne Mohamed Chérif, responsable du bureau-pays de la BAD au Sénégal, cité dans le texte.

Son objectif, a-t-il fait savoir, est de « permettre au gouvernement de disposer davantage de ressources pour financer les projets et programmes structurants du Plan Sénégal émergent et améliorer ainsi les conditions de vie des populations ».

Le Sénégal dispose de potentialités qui offrent d’importantes perspectives de développement industriel à travers notamment les Zones économiques spéciales et les agropoles.

« Le 31 octobre 2023, le Groupe de la Banque africaine de développement disposait d’un portefeuille actif de 35 projets dans le pays, pour des engagements de 2,1 milliards d’euros », rappelle l’institution financière.

aps

Le Sénégal « préoccupé » par l’interdiction du financement des énergies fossiles, selon Macky Sall

 Le Sénégal demeure « préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger des sources d’énergies fossiles (…) », a affirmé, vendredi, à Dubaï, le président Macky Sall lors du panel des chefs d’Etat et de gouvernements à la 28ème Conférence des Nations unies sur le climat.

‘’Le Sénégal reste préoccupé par les mesures unilatérales visant à interdire le financement à l’étranger de sources d’énergies fossiles y compris le gaz pendant que les principaux pollueurs continuent de faire usage de sources d’énergies plus polluantes comme le charbon’’, a-t-il dit.

Il a rappelé que conformément à la déclaration de Nairobi (Kenya) issue du Sommet africain sur le climat,  »nous appelons à une transition énergétique juste et équitable ». ‘’Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement’’, a-t-il dit.

Il a expliqué que c’est dans cet esprit que le Sénégal a signé un partenariat pour une transition juste, dont l’ambition est de porter la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique de 31 % à 41% d’ici à 2030.

Macky Sall a remercié le groupe des pays partenaires internationaux qui accompagnent la mise en œuvre de cette directive pour mobiliser 2,5 milliards d’euros, soit près 1639 milliards FCFA.

Le président Macky Sall a rappelé que les Etats africains s’endettaient à prix fort pour lutter contre le réchauffement du climat. C’est la raison pour laquelle  »nous nous sommes beaucoup mobilisés pour le reboisement dans le cadre de la mise en œuvre de la Grande Muraille verte, un programme qui regroupe 11 pays africains », a-t-il expliqué.

Pour le cas du Sénégal, il a cité, dans le cadre de la réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, le Train express régional (TER) et le Bus transit rapide (BRT).

aps

COP 28 : Macky Sall appelle à prendre les bonnes décisions

Le président sénégalais Macky Sall a appelé, vendredi, à Dubaï, la communauté internationale à prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« Si nous voulons que cette 28ème COP ne soit pas juste une COP de plus (….), il nous faut en fin prendre les bonnes décisions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre », a-t-il dit lors d’un panel de haut niveau à la 28ème conférence des Nations unies sur le climat.

Il a invité à « prendre les bonnes décisions en matière de gestion des pertes et dommages, de mobilisation des ressources, de transition énergétique juste et équitable et de mobilisation des ressources financières ».

Pour Macky Sall, la communauté internationale doit faire en sorte que les financements annoncés soient disponibles et accessibles selon des procédures diligentes et transparentes.

Il a rappelé qu’au titre des engagements convenus, il y a le doublement du financement de l’adaptation tel que décidé à la COP 26 à Glasgow pour mobiliser 40 milliards de dollars d’ici 2025.

« Il y a également l’opérationnalisation effective du fonds créé à la COP 27 et dédié aux pertes et dommages associés au changement climatique », a-t-il ajouté.

Macky Sall a en outre relevé qu’avec un bilan mondial aussi faible et déficitaire, l’heure est au constat du réchauffement climatique, à l’action urgente et solidaire pour « sauver la planète, notre habitat commun ». « Ce qui fera de cette COP 28, le succès attendu par nos peuples », a-t-encore soutenu.

APS

Le procès de Oustaz Oumar Sall renvoyé

Initialement prévu ce 1er décembre au tribunal de la grande instance de Dakar, le procès du prêcheur Oumar Sall a été renvoyé jusqu’au 8 décembre 2023.

Le célèbre prêcheur a été arrêté le 17 novembre 2023 et placé en garde à vue par la Division spéciale de cybersécurité de la police nationale à la suite d’une plainte de disciples Tidianes.

Oustaz Oumar Sall est poursuivi pour des faits de diffamation et insulte commis par le biais d’un système informatique et provocation par un moyen de diffusion publique d’actes d’intolérance entre des personnes.

Madiambal Diagne : “Comment je suis devenu riche…”

Dans un portrait que lui consacre Jeune Afrique, Madiambal Diagne lève le voile sur sa trajectoire personnelle. On y découvre des anecdotes croustillantes comme la manière dont le patron du groupe de presse Avenir Communication a acquis sa richesse. 

En 1996, Madiambal Diagne travaille pour la branche sénégalaise de l’USAID, avant que son contrat ne soit rompu par son son employeur. Le journaliste décide alors de saisir la justice américaine. 

En 1999, l’administration américaine reconnaît sa faute et lui propose un règlement à l’amiable. Jackpot !

« Ils m’ont proposé une transaction, qui était à mon avantage, et je suis devenu subitement un homme riche», raconte-t-il à nos confrères. 

Madiambal Diagne ne dit pas cependant le montant de la somme reçue. Mais elle était suffisamment rondelette pour lui permettre d’acheter un immeuble qu’il mettra en location, de construire sa propre maison et de fonder le journal Le Quotidien.

Mondial handball féminin : Les Lionnes concèdent le nul face à la Croatie

Pas de victoire pour les Lionnes, pour leur première sortie dans la poule A du Mondial-2023 de handball. Elles ont été accrochées ce vendredi par la Croatie (22-22).
 Le Sénégal, qui menait au score, a été rejoint dans les dernières secondes de la partie. 

La prestation de Doungou Camara (10 buts), qui a été désignée Meilleure joueuse de la rencontre, n’a pas permis aux Lionnes de démarrer avec une victoire. 
Pour sa deuxième sortie, le Sénégal fera face à la Suède, demain dimanche à 17 h. 

Avec 1,84 milliard de personnes impactées par la sécheresse : Le président Macky Sall plaide pour une action solidaire

Selon le chef de l’État Macky Sall, le fléau de la sécheresse touche désormais 1,84 milliard de personnes dans le monde, dont 85 % vivent dans des pays à faible ou moyen revenu.


Le président du Sénégal s’exprimait en marge de la 28e Conférence de l’ONU pour le climat (COP28) qui s’est tenu ce vendredi 1er décembre à Dubaï. 


Macky Sall a, en effet, participé à cette réunion de l’Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse à Dubaï. Pour lui, les États ont intérêt à engager une action solidaire face à l’urgence de la situation.
Le président sénégalais propose également, entre autres priorités, que les États s’accordent pour « une transition énergétique juste et équitable, tenant compte des besoins spécifiques de l’Afrique en matière d’industrialisation et d’accès universel à l’électricité.

Dette et Justice climatique : Macky Sall porte-voix de l’Afrique à la Cop28

 Le Président de la République, Macky Sall, a proposé la “réorientation des ressources prévues pour le remboursement de la dette vers le financement de l’action climatique”, ce vendredi 1 décembre à Dubaï dans le cadre de la Cop28. M. Sall s’exprimait lors d’une réunion sur le financement de l’adaptation pour l’Afrique. 

“Les pays africains s’endettent pour financer leurs projets verts, ce qui constitue une double peine pour le continent qui pollue le moins, a déclaré Macky Sall. L’Afrique ne demande pas une faveur particulière mais une approche juste et équitable de la lutte contre le réchauffement climatique”. 

“Quand nos pays sont appelés à renoncer aux schémas pollueurs que d’autres ont empruntés pendant plusieurs siècles pour mettre la planète dans son état d’urgence actuel, il est juste qu’en contrepartie, le coût de l’adaptation soit équitablement partagé”, a-t-il souligné.

Poursuivant son plaidoyer, Macky Sall a relevé que les pays africains “ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”.

Il appelle ainsi à une mobilisation effective du financement international de l’adaptation aux risques climatiques dans les pays en développement, soit 40 milliards de dollars d’ici 2025, comme convenu à la COP26 de Glasgow

“Nos pays ne doivent pas être condamnés à choisir entre le développement et la protection de l’environnement. Le bon choix, c’est se développer en protégeant l’environnement”, a-t-il lancé.

Football – 2eme tour éliminatoires CAN féminine 2024: les Lionnes corrigent l’Égypte et remportent la première manche

Les Lionnes n’ont pas tremblé ce jeudi après-midi au moment d’entamer le premier acte de cette double confrontation contre l’Égypte. Pour bien aborder ce premier acte, les Lionnes devaient absolument s’imposer à domicile au stade Lat Dior de Thiès. Une mission réussie par le Sénégal qui a explosé la sélection égyptienne sous le score sans appel de (4-0.)

Au terme d’une rencontre à sens unique, l’équipe nationale féminine du Sénégal a frappé un grand coup en remportant une large victoire qui leur assure quasiment la qualification à la prochaine CAN. Ravi de la prestation de ses joueuses, le coach Mame Moussa Cissé, a assisté aux réalisations signées par Mareme Babou, Nguénar Ndiaye, Hapsatou Malado Diallo et Mbayang Sow. Le match retour est programmé le 5 décembre prochain, au Caire. 

Gambie : Le conseil d’Adama Barrow à Yahya Jammeh pour recevoir « honneur et respect »

Lors d’une récente tournée à Foni, sur les terres de Yahya Jammeh, le président gambien Adama Barrow a exhorté l’ex-chef d’Etat à accepter son statut d’ancien président. Il pourra ainsi bénéficier de « l’honneur et du respect » rattachés à ce rang.« Ce que nous voulons, c’est que le président Jammeh accepte son titre d’ancien président »

« Ce qui s’est passé, c’est que vous avez eu un président ici pendant 22 ans. C’est un Foninka. Il est d’ici et toute la Gambie l’a suivi. Mais avant qu’il ne devienne président, quelqu’un était là : le président Jawara. Le président Jawara est devenu un ancien président et il est mort dans l’honneur. Ce que nous voulons, c’est que le président Jammeh accepte également que son titre soit celui d’ancien président. S’il accepte qu’il est un ancien président, les charges qui pèsent contre lui diminueront (et) il sera honoré et respecté » a déclaré Adama Barrow selon le média en ligne « Fatu ».Pour rappel, l’ex-homme fort de Banjul n’a pas vraiment accepté sa défaite à la Présidentielle de 2016. Il avait contesté les résultats, arguant que le scrutin était « truqué ». La Gambie a ainsi basculé dans une crise post-électorale qui a connu son dénouement en janvier 2017 quand l’ex-dirigeant a finalement accepté de prendre le chemin de l’exil, laissant  le pouvoir à M. Barrow.

Recherché par les services de sécurité maliens : A. A. Y. neutralisé par la brigade de gendarmerie de Saraya

Les éléments de la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya viennent de mettre la main sur un des cerveaux impliqués dans de nombreux braquages et vols à main armée dans le cercle de Kéniéba, situé dans la région de Kayes, au Mali.  Recherché par la gendarmerie malienne   pour association de malfaiteurs, braquages et vols à main armée, A. A. Y., âgé de 26 ans, s’est réfugié en territoire sénégalais, à Kharakheyna.Alertés par les populations sur la présence d’un individu qui n’inspire pas confiance dans le village, les éléments de la gendarmerie de Saraya,  en mission de sécurisation  dans la zone, ont procédé à son interpellation.

Après les investigations menées par le commandant de brigade, il s’est avéré qu’A. A. Y. faisait l’objet d’une recherche de la part des services de sécurité maliens.Informé, le parquet a ordonné sa mise à disposition à la gendarmerie de Kéniéba.A signaler que son acolyte A. T. est activement recherché par les services de sécurité maliens.

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