Rencontre entre le Président Faye et Bill Gates : Vers une coopération renforcée sur l’agriculture, l’assainissement et le numérique

Dans la continuité de sa mission diplomatique à New York, le Président Bassirou Diomaye Faye a tenu une réunion stratégique avec Bill Gates, le philanthrope et co-fondateur de la Fondation Gates. Cette rencontre intervient après une audience avec le Premier ministre du Luxembourg et marque une étape importante pour le développement du Sénégal dans des secteurs clés.

Les discussions ont porté sur plusieurs domaines prioritaires pour le Sénégal, notamment l’agriculture, où l’intelligence artificielle pourrait jouer un rôle crucial dans l’amélioration des rendements. L’assainissement et l’usage du numérique pour renforcer le système de santé ont également été au cœur des échanges. Bill Gates a réaffirmé l’engagement de sa fondation à soutenir ces initiatives innovantes, en vue de faire du Sénégal un hub digital en Afrique.

Cette coopération renforcée s’inscrit dans la nouvelle stratégie technologique du Sénégal, visant à placer le pays au centre de l’innovation numérique et de la durabilité.

La Coopération Sénégal-Japon : Signature d’une convention de 18,5 Milliards de FCFA pour la santé, l’agriculture et la sécurité

Le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Dr Abdourahmane Sarr, PhD, et l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Son Excellence Monsieur Osamu Izawa, ont signé ce vendredi une convention majeure au siège du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération (MEPC). Cette convention marque un nouveau chapitre dans la coopération bilatérale entre les deux nations, avec un financement global de 18 milliards 492 millions de FCFA.

Cette aide financière est destinée à renforcer plusieurs secteurs cruciaux pour le développement du Sénégal, notamment la santé, l’agriculture et la sécurité. L’accord a également pour objectif de soutenir le capital humain, en répondant aux besoins croissants dans ces domaines vitaux.

Secteur de la Santé : Le financement contribuera à améliorer les infrastructures sanitaires et à renforcer les capacités du système de santé, garantissant une meilleure prise en charge des populations.
Agriculture : Des fonds seront alloués pour soutenir les projets agricoles, visant à augmenter la productivité et la durabilité du secteur agricole sénégalais.
Sécurité : Une partie des fonds sera dédiée à des initiatives visant à renforcer la sécurité, incluant la lutte contre les mines et autres menaces potentielles.
Capital Humain : Le financement prévoit également des initiatives pour améliorer la formation et le développement des compétences des Sénégalais, afin de soutenir une croissance économique inclusive et durable.

La cérémonie s’est tenue dans la salle de conférence du MEPC en présence de plusieurs personnalités importantes :

Mme Marième Soda Ndiaye, Directrice Générale du Commissariat à la Sécurité Alimentaire et à la Résilience
Monsieur Pape Magueye Diop, du Centre National d’Action Anti-Mines au Sénégal (CNAMS)
Monsieur Hiromichi Morishita, Représentant Résident de la JICA (Japan International Cooperation Agency)

Le ministre Dr Abdourahmane Sarr a exprimé sa gratitude envers le gouvernement japonais pour son soutien continu, soulignant l’importance de cette aide dans le contexte des défis actuels du Sénégal. De son côté, l’ambassadeur Osamu Izawa a réaffirmé l’engagement du Japon à soutenir le développement durable du Sénégal, en mettant l’accent sur les domaines prioritaires convenus.
Cette convention marque une étape significative dans la coopération entre le Sénégal et le Japon, promettant de renforcer les liens entre les deux pays et d’apporter des bénéfices concrets aux Sénégalais à travers les projets financés.

AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : Le duo Diomaye-Sonko déploie un PROJET à l’horizon 2027

Lors de la formation du nouveau gouvernement en avril, une décision significative a été prise de fusionner les ministères de l’Ariculture et de l’Élevage sous l’autorité d’un seul département, dirigé par le Dr Mabouba Diagne, ancien vice-président de la BIDC (Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO). Cette réorganisation vise à optimiser les ressources et les actions à travers un plan ambitieux s’étendant jusqu’en 2027 entre ces secteurs de renforcer leur contribution à l’économie nationale et à la sécurité alimentaire.

À cet effet, le Sénégal a clairement articulé ses ambitions à travers le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep), qui définit une feuille de route sur la période 2025-2027. Ce cadre stratégique met l’accent sur plusieurs axes clés visant à moderniser et à développer de manière durable les secteurs agricole et d’élevage.

Pour l’agriculture, les initiatives pivoteront autour de la transformation des exploitations familiales grâce à une modernisation accrue et une réforme foncière visant à sécuriser les droits de propriété. Des coopératives de producteurs seront également soutenues, équipées de plateaux techniques partagés pour optimiser les rendements et la gestion des ressources.

La gestion efficace des ressources en eau jouera un rôle crucial pour soutenir une production agricole tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience face aux défis climatiques. Des mesures spécifiques seront mises en œuvre pour améliorer l’efficacité de l’irrigation et la gestion des bassins hydrographiques.

En ce qui concerne l’élevage, le gouvernement s’engage à développer une chaîne de valeur laitière nationale ainsi qu’un programme ambitieux pour le secteur avicole. Des investissements significatifs seront réalisés pour moderniser les infrastructures d’abattage, de stockage, de transformation et de commercialisation des produits d’élevage, garantissant dès lors  la qualité et la compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.

La protection contre les feux de brousse et la gestion durable des parcours et des pâturages seront également prioritaires, particulièrement dans les zones sylvopastorales où ces actions contribueront à préserver les écosystèmes tout en soutenant les communautés pastorales.

Un système de recensement et d’identification nationale du cheptel sera mis en place pour optimiser les interventions et les investissements publics dans le secteur de l’élevage, renforçant la sécurité et la gestion des ressources animales.

Le Dakarois

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°218 – du 08/07/2024

🔴 AGRICULTURE ET ÉLEVAGE : LE PROJET DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF DU GOUVERNEMENT
🔴 INONDATIONS DÉSASTREUSES À KAOLACK : LE CANAL DE MÉDINA MBABA MIS EN CAUSE

🔴 ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC MOMO MBAYE DU CÀDIZ FC : UNE TRAJECTOIRE ENTRE PASSION ET DÉTERMINATION
🔴 COURSES HIPPIQUES : SELON LA MINISTRE DES SPORTS, KHADY DIÈNE GAYE, L’HIPPODROME NATIONAL EST UN IMPÉRATIF

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°214 – du 03/07/2024

🔴 SECTEURS AGRICOLE ET MINIER AU SÉNÉGAL : LA BOAD DÉCAISSE 32 MILLIARDS DE FRANCS CFA
🔴 THIERNO BOCOUM : « SONKO, HORS DE L’ASSEMBLÉE POUR SA DPG, N’EST PLUS PREMIER MINISTRE »

🔴 EN ROUTE VERS PARIS : CHEIKH TIDIANE DIOUF PRÊT POUR L’OLYMPISME

Pommes de Terre : 80.000 Tonnes en Stock chez Swami Agri

Face aux rumeurs croissantes de pénurie de pommes de terre et d’oignons, Swami Agri, une filiale de SenegIndia, a pris l’initiative de dissiper les inquiétudes en révélant la capacité de ses chambres froides. Lors d’une présentation ce samedi, l’entreprise a annoncé disposer de plus de 80.000 tonnes de pommes de terre prêtes à être commercialisées. Ces pommes de terre proviennent de ses exploitations couvrant 3.600 hectares, et leur disponibilité promet d’apaiser les craintes de pénurie véhiculées par certains commerçants et amplifiées par une certaine presse.

Selon Souleymane Ndoye, directeur délégué de SenegIndia, ce stock conséquent de pommes de terre devrait non seulement assurer un approvisionnement adéquat pour la célébration de la fête de Tabaski, mais également suffire à ravitailler le marché sénégalais pendant les six mois à venir. Cette révélation vise à calmer les inquiétudes des consommateurs et à contrecarrer les fausses informations sur une supposée pénurie.

Lors d’une visite guidée, Swami Agri a mis en avant son modèle de gestion des ressources humaines et les investissements massifs réalisés pour soutenir la souveraineté alimentaire du Sénégal. Ces efforts montrent l’engagement de l’entreprise à jouer un rôle crucial dans l’agrobusiness local et à garantir la sécurité alimentaire du pays.

L’événement a également servi de plateforme pour Swami Agri afin de souligner le pacte de solidarité et d’entraide qu’elle maintient avec les communautés locales. Cette démarche vise à réfuter les accusations d’accaparement de terres et de boulimie foncière portées contre l’entreprise. Swami Agri a réaffirmé son engagement à travailler en harmonie avec les populations voisines et à contribuer positivement au développement socio-économique de la région.

En conclusion, Swami Agri, par cette démarche transparente et proactive, s’efforce de restaurer la confiance des consommateurs et de démontrer son rôle vital dans l’approvisionnement alimentaire du Sénégal.

Kaolack : La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal accueille avec enthousiasme les directives du Ministre de l’Agriculture

Suite aux directives du ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à appliquer la circulaire 0989, qui introduit des quotas spécifiques pour les femmes dans l’accès aux intrants agricoles, la Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal (FNFRS), dirigée par Ndiouck Mbaye, a exprimé son enthousiasme et son soutien face à la presse.

« La Fédération Nationale des Femmes Rurales du Sénégal applaudit les nouvelles directives annoncées par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne, visant à réduire les disparités de genre dans le secteur agricole et à favoriser l’autonomisation des femmes. Nous lui disons merci pour cette intervention », a déclaré Ndiouck Mbaye, présidente de la FNFRS, lors d’une conférence de presse ce vendredi.

Selon Ndiouck Mbaye, les instructions du ministre représentent une avancée significative pour les femmes rurales, leur permettant d’accéder aux mêmes avantages que les hommes dans le secteur agricole. Les quotas introduits par la circulaire 0989 incluent :

15% des nouveaux aménagements à partir des eaux de surface.

20% des aménagements à partir des eaux souterraines.

20% des semences d’arachides.

20% des semences de riz.

15% des tracteurs.

20% du matériel de culture attelée.

40% du financement destiné au secteur agricole.

« Ces mesures sont sur la voie de sortir les femmes rurales des difficultés qui ont perduré pendant de nombreuses années, souvent sans solution autre que des discours politiques », a ajouté Mme Mbaye.

Mme Ndiouck Mbaye a également expliqué que la FNFRS, le Réseau des Femmes du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), et d’autres organisations sont membres de la CICODEV (Citoyenneté, Droits et Développement en Afrique). Ces organisations ont contribué à la campagne « Stand For Her Land » lancée par CICODEV Afrique. L’objectif de cette campagne est de sensibiliser les autorités administratives, les chefs de villages, les autres paysans, et les femmes rurales afin qu’elles bénéficient équitablement des terres.

Les nouvelles directives sont perçues comme un investissement crucial dans l’autonomisation économique des femmes, ce qui est essentiel pour atteindre l’égalité des sexes, éradiquer la pauvreté et promouvoir une croissance économique inclusive. « Tout le monde sait que les femmes apportent une contribution énorme à l’économie, que ce soit au sein des entreprises, dans les exploitations agricoles, comme entrepreneuses ou employées, ou par leur travail non rémunéré à la maison, où elles s’occupent de leurs familles », a souligné Mme Mbaye.

Enfin, la présidente de la FNFRS a insisté sur l’importance de respecter ces directives au niveau local. « Nous souhaitons que toutes ces directives du ministre de l’Agriculture soient respectées par ses démembrements au niveau de la base », a-t-elle plaidé.

L’accueil enthousiaste de ces nouvelles directives par la FNFRS montre une volonté collective de promouvoir l’égalité et de renforcer l’autonomisation des femmes rurales, constituant ainsi une étape importante vers un avenir plus équitable et prospère pour toutes les femmes du Sénégal.

Atelier national au Sénégal : Préparation face aux Prévisions Climatiques pour l’Agriculture et la Pêche en 2024

Le 8 mai dernier, Dakar a accueilli un atelier national réunissant des experts en météorologie, agronomie et hydrologie pour discuter des prévisions saisonnières pour l’hivernage 2024 au Sénégal. Cette réunion a mis en lumière l’importance d’une approche basée sur la prévisibilité pour améliorer la production agricole et gérer les ressources aquatiques du pays.

Le Secrétaire général de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), Mamina Kamra, a souligné le rôle crucial de son agence dans la production de prévisions à long terme, visant à mieux préparer le secteur agricole aux variations climatiques. Les discussions ont révélé que les pluies devraient être normales en début de saison, mais pourraient devenir excédentaires, augmentant ainsi le risque d’inondations.

Les experts ont également abordé les implications socio-économiques de ces prévisions climatiques. Ils ont conseillé aux ministères de l’Agriculture et de la Pêche d’adapter leurs stratégies pour prévenir les dommages potentiels causés par un démarrage précoce et anormal des pluies. Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), intervenant par vidéoconférence, a souligné l’importance d’anticiper ces changements pour élaborer des stratégies de survie efficaces pour les producteurs face au changement climatique.

Cet atelier national démontre l’engagement du Sénégal à renforcer sa résilience face aux défis climatiques, en mettant l’accent sur la préparation proactive et la gestion adaptative des ressources naturelles. En adoptant une approche fondée sur la prévisibilité, le pays peut mieux se positionner pour faire face aux fluctuations climatiques et protéger ses secteurs agricole et halieutique, essentiels pour son développement économique et social.

Réforme Agricole au Sénégal : Vers une nouvelle Loi d’orientation Agro-Sylvo-Pastorale

Le Conseil des ministres, tenu aujourd’hui au Palais de la République, a été marqué par des discussions importantes concernant le secteur agricole, cruciale pour la souveraineté alimentaire et le développement économique du Sénégal.

Sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de réviser et d’actualiser la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale. Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan, ont reçu pour mission de proposer des modifications à cette législation, selon le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndjekk Sarré.

Cette révision vise à renforcer le rôle des organisations professionnelles rurales dans la gouvernance de l’agriculture, considérée comme le pilier de l’économie nationale. L’objectif est d’assurer une gestion plus inclusive et efficace des ressources, qui soutient directement les agriculteurs et les coopératives sur le terrain.

Le président Faye a insisté sur l’importance de transformer le secteur agricole pour en faire une base solide de la souveraineté alimentaire du pays, tout en stimulant la croissance économique et en créant des emplois décents. Il a souligné la nécessité d’un changement de paradigme qui implique une responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base.

« En s’inspirant du Projet, il convient de changer de paradigme en veillant à la responsabilisation accrue des organisations professionnelles à la base. C’est tout le sens de la politique de soutien et de relance des structures coopératives traduite par la nomination d’un secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement paysan », a expliqué le porte-parole du gouvernement.

Cette démarche s’inscrit dans une série d’efforts entrepris par le gouvernement de Bassirou Diomaye Diakhar Faye pour renforcer les infrastructures et les services de soutien à l’agriculture, dans le but d’optimiser la production agricole et de garantir l’autosuffisance alimentaire du Sénégal. Les résultats attendus de cette réforme législative sont une amélioration significative de la productivité agricole et un meilleur encadrement des acteurs du secteur.

Nouvelle politique agricole : Les ressources allouées iront directement aux agriculteurs, annonce Ousmane Sonko, PM

Lors de l’ouverture officielle des travaux de la conférence interministérielle sur l’agriculture tenue au Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a dévoilé une nouvelle orientation stratégique pour le secteur agricole du pays. En effet, selon lui, la campagne agricole 2024/2025 sera le théâtre de profondes réformes sous le signe de la souveraineté alimentaire.

Ousmane Sonko a souligné l’importance de l’agriculture comme pilier du développement économique inclusif et durable du Sénégal. Il a mis l’accent sur le rôle crucial de ce secteur dans la création d’emplois, la lutte contre l’émigration irrégulière et l’éradication de la pauvreté. Le Premier ministre a exprimé son regret face au constat que les moyens financiers précédemment alloués n’avaient pas atteint les vrais acteurs du secteur.

« Désormais, les ressources et moyens consentis à l’agriculture iront à ceux qui la pratiquent réellement », a-t-il affirmé, annonçant un changement radical dans la distribution des subventions et des financements agricoles. Cette mesure vise à assurer que l’investissement dans l’agriculture bénéficie directement aux agriculteurs et non à des intermédiaires.

Le Premier ministre a également promis de restructurer l’organisation des producteurs agricoles et de moderniser le système de distribution des intrants agricoles grâce à la digitalisation et à une meilleure sécurisation. Ces efforts seront complétés par des sessions de renforcement des capacités et l’introduction de mécanismes de financement innovants, tels que le crédit-bail pour l’acquisition de matériel agricole et le nantissement des stocks.

Sonko envisage de mettre en place des garanties souveraines ou des fonds de garantie pour réguler les marchés, assurer des prix rémunérateurs pour les agriculteurs, et garantir le remboursement des crédits. Une approche intégrée de la chaîne de valeur est également prévue pour assurer des débouchés stables aux produits agricoles, avec un soutien étatique à la transformation, la conservation, et la commercialisation.

Pour finir, le Premier ministre a souligné l’importance de finaliser rapidement la formulation de cette nouvelle doctrine de souveraineté alimentaire avec la participation active de tous les acteurs concernés, marquant ainsi un engagement ferme du gouvernement à réaliser les changements demandés par la population pour une agriculture plus productive et équitable.

L’agriculture au cœur de la lutte contre le chômage, l’émigration clandestine et la pauvreté, affirme le Premier ministre

Le Premier ministre Ousmane Sonko a souligné vendredi l’importance cruciale du secteur agricole dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, ainsi que dans la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté.

S’exprimant lors de l’ouverture d’un conseil interministériel consacré à la campagne agricole 2024-2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio, le Premier ministre a insisté sur le rôle prépondérant que l’agriculture devra désormais jouer dans ces domaines.

« C’est désormais à l’agriculture de jouer un rôle prépondérant dans la création d’emplois pour les jeunes et les femmes, la lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté », a déclaré Ousmane Sonko.

Il a également souligné que cette réunion interministérielle constituait une première depuis l’arrivée au pouvoir du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, ce qui témoigne de l’importance accordée par le gouvernement au secteur agricole et au monde rural.

Le Premier ministre a affirmé que la doctrine de la souveraineté alimentaire guiderait désormais les interventions de l’État, marquant ainsi le début d’une nouvelle dynamique pour l’atteinte de cette souveraineté alimentaire lors de la campagne agricole 2024-2025.

« Avec la doctrine de la souveraineté alimentaire, il s’agit de faire de l’agriculture le levier essentiel du développement inclusif et durable de notre pays », a-t-il ajouté.

Cette orientation souligne l’engagement du gouvernement à promouvoir une agriculture plus efficace et inclusive, qui non seulement répond aux besoins alimentaires de la population, mais aussi contribue à la création d’emplois et à la réduction de la pauvreté, tout en dissuadant l’émigration clandestine.

La Foire Internationale de l’Agriculture au Sénégal introduit des innovations et un salon international en Mai 2024

La 24ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara) se tiendra du 4 au 26 mai 2024 au Centre International du Commerce Extérieur du Sénégal (Cices). Cette année, l’événement sera marqué par plusieurs innovations, dont la création d’un Salon international de l’agriculture et des ressources animales (Siara) du 14 au 18 mai.

Lors d’une conférence de presse, le directeur général de la Fiara, Pape Abdou Fall, a dévoilé les principaux axes de cette édition, mettant en avant le thème « le défi de la Souveraineté Alimentaire face au changement climatique ». Ce choix vise à susciter des discussions constructives sur le rôle crucial des producteurs dans le développement rural, ainsi que sur les solutions à apporter pour faire face aux défis environnementaux.

L’introduction du Siara constitue une réponse à une demande croissante des participants occidentaux, qui avaient auparavant exprimé des réserves concernant la longueur de l’événement. En concentrant les activités sur une période plus courte, ce salon international permettra des échanges plus dynamiques et efficaces, favorisant notamment la conclusion rapide de contrats et partenariats.

Cette nouvelle formule de la Fiara s’inscrit dans une volonté d’adaptation aux besoins et aux attentes des acteurs du secteur agricole, tout en renforçant son attractivité à l’échelle nationale et internationale. Elle offre également une plateforme propice au partage d’expériences, à la promotion des innovations agricoles et à la recherche de solutions concrètes pour relever les défis alimentaires et environnementaux auxquels fait face le Sénégal et l’Afrique dans son ensemble.

Diagane Barka / Foundiougne : Le Président Du Mouvement Jappo Suxali Sunu Gox ( Mouhamed Nazir Cissé) attire l’ attention du futur Ministre de l’ agriculture sur la culture de hors saison.

Situés dans la région de Fatick département de Foundiougne , les périmètres maraichers du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox se trouvent dans les villages de (Keur Bakary Cissé et Diagane Barka chef-lieu de la commune).
La zone est marquée par des activités agricoles et maraichères. Les femmes et hommes qui s’activent dans ces périmètres maraîchers travaillent 24 heures sur 24 . Le système des eaux est électronique à partir des mi-forages arrosant les plantations de tomates, d’oignons , de pommes de terre, d’arachides. « Cet investissement a d’abord permis la maîtrise de l’eau dans la zone mais surtout permet aux jeunes de rester chez eux et d’y réussir . Nous sommes en train de lutter contre deux Phénomènes  » l’exode rural et l’immigration irrégulière « 
Aujourd’hui la plupart des femmes de Diagane Barka et de Keur Bakary Cissé n’ont plus besoin d’être des saisonnières en dehors de leur commune   » a expliqué Mouhamed Nazir Cissé, président du dit mouvement. Ces braves dames, dira-t-il, parviennent à s’extirper des griffes de la pauvreté qui frappe durement la gent féminine dans cette partie du Sénégal. Tout ce qu’elles gagnent ici, leur permet de subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. La quasi-totalité des légumes vendus sur les marchés locaux sont cultivés dans ces périmètres maraîchers a souligné Mouhamed Nazir Cissé.
Cependant, le président du mouvement Jappo Suxali Sunu Gox invite le futur gouvernement et son ministre chargé de l’agriculture de donner beaucoup de considération à la culture hors saison pour permettre de lutter contre l’extrême pauvreté dans les zones rurales.

Vers un modèle agricole durable d’ici à 2050 : Chercheurs et agriculteurs se penchent sur l’avenir de l’agriculture au Sénégal

Une conférence sur le thème du ‘meilleur modèle agricole à l’horizon 2050’ a réuni chercheurs, agriculteurs et représentants d’associations de consommateurs à Hann Bel-Air, dans la banlieue de Dakar, mardi dernier. L’objectif de cet événement était de créer les conditions propices à une production agricole intensive et durable, en réponse aux défis futurs, ont rapporté les journalistes de l’APS présents sur place.

La conférence, à laquelle ont également participé des partenaires techniques et financiers de l’État, a été l’occasion pour les citoyens de débattre des politiques publiques, des résultats de la recherche et des enjeux actuels de l’agriculture au Sénégal, en vue des prochaines décennies, selon les explications d’Astou Diaw Camara, chercheure et directrice du bureau d’analyses macroéconomiques de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA).

Le thème central de la conférence, « Analyse prospective de l’agriculture sénégalaise en 2050 : le futur entre agro-industrie et agroécologie », met en lumière les interrogations autour de la nécessité de nourrir une population en croissance tout en préservant l’environnement. Mme Camara souligne ainsi l’importance de réfléchir à des moyens d’intensifier la production agricole de manière durable.

La question fondamentale qui se pose est celle du choix entre une intensification de la production agricole de manière industrielle et les risques associés à une détérioration de l’environnement. Les participants à la conférence ont donc cherché à identifier les meilleures stratégies pour relever ce défi, en tenant compte des impératifs de durabilité et de préservation des ressources naturelles.

En fin de compte, cette initiative vise à éclairer les pouvoirs publics sur les choix à opérer en matière d’agriculture, en favorisant une approche prospective et inclusive, avec la participation de toutes les parties prenantes du secteur agricole sénégalais.

ALERTE : L’agriculture utilisée comme une arme – Des syndicalistes tirent la sonnette d’alarme à Saly

Des syndicalistes de l’agroalimentaire du monde entier se sont réunis à Saly pour exprimer leur inquiétude concernant l’utilisation croissante de l’agriculture comme une arme politique et économique. Lors de la 5ème Conférence internationale de l’Union internationale des syndicats de travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaires (UISTAAC), qui se tient actuellement dans cette ville sénégalaise, ces représentants ont mis en garde contre les conséquences dévastatrices de cette pratique.

Alioune Ndiaye, secrétaire général de l’Union des travailleurs du Sénégal, a déclaré que l’alimentation était devenue une arme entre les mains des pays capitalistes développés, au détriment de ceux qui la cultivent. Cette observation a été partagée par les 164 délégués syndicaux et les 105 organisations syndicales de l’agroalimentaire représentant 86 pays, présents à la conférence.

Julien Huck, secrétaire général de l’Union internationale des travailleurs de l’agriculture, de l’alimentation, du commerce et similaire, a souligné que l’agriculture, auparavant considérée comme un bien vital pour les populations, était maintenant traitée comme une simple marchandise. Cette marchandisation prive les populations de leur droit fondamental à se nourrir et renforce le contrôle exercé par les multinationales sur les ressources alimentaires mondiales.

La conférence vise à élaborer des stratégies pour contrer cette tendance inquiétante et garantir que l’alimentation reste accessible à tous. Elle offre une plateforme d’échange et de collaboration pour aborder les défis auxquels est confrontée la sécurité alimentaire mondiale. La conférence se poursuivra jusqu’à dimanche, permettant aux participants de partager leurs expériences et de développer des solutions innovantes pour protéger les droits fondamentaux des populations.

Saly : des délégués syndicaux de l'agroalimentaire mondial alertent sur le danger de...

SENEGAL-AGRICULTURE / Renouvellement du capital semencier : l’ISRA rassure les pouvoirs publics

L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) assure être en mesure de produire 150 tonnes de semences certifiées d’arachide pour le renouvellement du capital semencier du pays, d’ici à août prochain.

La promesse a été faite par son directeur général, Momar Talla Seck, au terme d’une mission d’évaluation des espaces de production de semences de Ndiol, dans la région de Saint-Louis (nord).

L’ISRA cherchait à produire 65 tonnes de semences d’arachide d’ici à juillet-août 2024, mais l’État lui a assigné la mission d’en produire 150 tonnes en raison de la stratégie de souveraineté alimentaire, selon M. Seck.

‘’L’ISRA a également revu sa stratégie pour répondre aux besoins du programme de compétitivité de l’agriculture et de l’élevage’’ mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire, a-t-il signalé.

Les centres et les unités de production de semences sont les leviers qu’utilise l’ISRA pour produire la quantité nécessaire, a-t-il dit.

Selon Momar Talla Seck, à Ndiol, 15 tonnes de semences pré-base – semences d’un niveau de pureté élevé, souvent produites par la recherche – sont déjà disponibles.

L’ISRA a emblavé 12 hectares supplémentaires pour atteindre 75 hectares, a-t-il signalé, espérant que le dernier hivernage et la contre-saison pourraient permettre d’atteindre l’objectif fixé.

M. Seck a invité les centres de production de semences à coopérer avec les sélectionneurs de semences en vue de l’atteinte de la quantité de semences demandée.

‘’Ce que nous avons vu sur le terrain nous autorise à penser que l’objectif de souveraineté alimentaire sera atteint, car les producteurs vont disposer de bonnes semences’’, a assuré Ndèye Coumba Ndiaye Faye, de la direction régionale du développement rural de Saint-Louis, lors de la visite du directeur général de l’ISRA.

Le Sénégal va améliorer la qualité de ses semences dans quelques années, a promis Mamadou Ndoye, le chef de la division chargée des semences au ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

Festival alimentaire, à Ziguinchor, le CNCR travaille pour une agriculture adaptée au contexte du changement climatique.

Le 02 décembre dernier fut la date choisie par le CNCR, le conseil national de concertation et de coopération des ruraux pour dérouler son festival dans la commune de Thionk Essil dans le département de Bignona.

« Ce festival a pour vocation essentielle d’amener les sénégalais a comprendre qu’il doivent soutenir y compris les autorités les plus hautes d’accompagner les explications familiale a produire sain suffisamment pour que les communautés sénégalaises puissent se nourrir sain et être sain dans la durée . Et c’est pourquoi au cœur de ce festival alimentaire, il y a cette dimension de zone agro-écologique qui est prise en compte, mais il y a cette dimension de l’entreprise qui est la plus adaptée pour porter ce qu’on a souvent considéré l’agro-écologique qui est une agriculture saine durable soucieuse de l’environnement pour que ces exploitations qui à la fois ont pour mission de nourrir le peuple et de se reproduire pour renouveler le capital humain au sein des familles et au sein des sociétés. » Affirme Abdou Aziz Badji président du cadre régional de concertation des ruraux de Ziguinchor, secrétaire général du FONSE, administrateur du CNCR


Le festival qui a réuni les acteurs a permis de réfléchir sur une nouvelle donne aufin de s’adapter aux exigences de l’heure.


« Ce festival vient nous montrer que nous avons le devoir impératif de repositionner nos pensées et nos comportements pour une agriculture durable et saine. Par ce que nous avons senti qu’avec la menace du changement climatique, les perturbations qu’on entrain de suivre, les crises sociales et politiques qu’on est entrain de vivre, la pauvreté qui est entrain d’avantage d’agresser nos exploitations familiales et les sociétés sénégalaises, si on y s’y prend pas garde notre avenir est hypothéqué. C’est pourquoi ce festival a pour mission de sensibiliser à la fois les agriculteurs et les sociétés et services, a ce que l’on engages une agriculture qui puisse nourrir sainement la communauté sénégalaise dans sa globalité. Donc à la fois, ça répond à l’autosuffisance alimentaire mais à la souveraineté alimentaire qui doit être une souveraineté basée sur des questions de sainteté, le consommé local dans la durée et dans la sainteté »


Le festival alimentaire est institué dans les documents officiels du CNCR (Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux), ce qui voudrait dire chaque année ce festival sera organisé au niveau national et dans une zone agro-écologique du Sénégal, cette édition est la sixième des cinq éditions passées.

Chemins de fer, agriculture, emplois, accès à l’eau potable… : Alioune Sarr décline son ambitieux programme pour le Sénégal

La transparence à tous les niveaux du processus électoral. Ce point tient à cœur, le candidat de la Coalition Alioune Président en 2024 (CAP-2024). Cette formation politique a tenu ce week-end, son congrès d’investiture à l’élection présidentielle du 25 février à Thiès.  « Si je suis élu Président de la République, je veillerai scrupuleusement à la crédibilité et à la fiabilité de notre processus électoral », a promis le candidat. Mieux, il entend donner aux chemins de fer, ses lettres de noblesse. Le fixe comme priorités dans un horizon court, la construction des chemins de fer Dakar-Saint-Louis et Dakar-Tambacounda et Kidira.

Aussi il déploiera toute son énergie pour les consolidations des acquis démocratiques obtenus de hautes luttes et ouvrira pour la stabilité du Sénégal. « Notre famille politique se mobilisera avec tous les Sénégalais pour préserver et consolider notre démocratie acquise de haute lutte par nos pères et que nous devons léguer à la prochaine génération pour l’intérêt général et pour la stabilité de notre cher pays, le Sénégal », s’est engagé Alioune Sarr.

Une autre politique de l’assainissement et de l’eau potable

La Coalition Alioune Président CAP-2024 offrira une politique d’accès aux services d’eau potable et d’assainissement. IL s’engage, s’il est élu en février 2024, à « résilie les concessions avec Aquatec, rediscute les conventions avec la SEHO et Sen’Eau, pour mettre au cœur de ces contrats, la satisfaction de nos concitoyens ». « Il n’est pas acceptable qu’il y ait une discrimination entre les citoyens, pour l’accès à une denrée aussi essentielle comme l’eau. Je mettrai en œuvre une véritable stratégie nationale d’assainissement et d’accès à l’eau potable, qui assurera de manière équitable et juste, la fourniture cohérente de l’eau aux usagers, du monde rural comme ceux du milieu urbain », dit-il.

Son ambitieux programme d’assainissement comportera la construction des stations d’épuration, les eaux traitées seront réutilisées pour l’agriculture et l’arrosage des espaces verts dans toutes les grandes villes et des cités religieuses. Parmi ces villes, il cite Rufisque, Dakar et sa banlieue, Touba, St Louis, Kaolack, Thiès, Tivaouane, Ziguinchor, Kolda.

Ngaye Mékhé approvisionnera le marché sénégalais et celui de l’Afrique de l’Ouest

Il projette de moderniser la fabrication des chaussures par les artisans de Ngaye Mékhé situé dans le département de Tivaouane. Ngaye Mékhé regorge de cordonniers talentueux qui éprouvent toutes les peines du monde pour écouler leurs chaussures.

« J’ai rencontré des cordonniers talentueux dans la confection de chaussures. Ils rencontrent des difficultés d’écoulement de leurs produits et de formation. Nous allons construire dans le département une Zone Économique Spéciale dédiée à la fabrication et la commercialisation. Ngaye Mékhé va approvisionner le marché sénégalais et celui de la sous-région », ambitionne Alioune Sarr.  

Des usines de raffinage à Kaolack, Diourbel, Ziguinchor

Le candidat entend apporter des réponses aux problèmes des agriculteurs et des producteurs du Saloum. Il ne comprend pas pourquoi le Sénégal importe 200.000 tonnes d’huile de consommation sur le marché international alors que nous produisons de l’arachide. En outre, cette formation modernisera le système de production agricole des femmes de le département de Vélingara, du Dandé Mayo, dans la région de Matam, Kounkané, ainsi que les femmes de Diembéring dans le département Oussouye où l’on fait encore recours au Kadiandou pour le labour des rizières.« Nous allons régler la problématique des tracteurs, de panneaux solaires et du matériel agricole spécialisé en riziculture de tous ces jeunes et femmes de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Bakel, Tambacounda, Kaolack, Matam, Dagana et Saint Louis », a relevé le candidat qui a promis d’aménager 300.000 hectares pour la production du riz, du maïs, du blé, l’arachide et l’élevage. « C’est près de mille milliards de FCFA qui seront injectées dans l’économie nationale, créant ainsi des millions d’emplois pour nos jeunes dans le secteur de l’agroalimentaire, avec le matériel agricole qui ne sera pas importé, mais fabriqué par nos artisans locaux à travers des partenariats et des transferts de technologies avec de grands fabricants de matériels agricoles », a préconisé le candidat Alioune Sarr. La nouvelle politique agricole sera accompagnée par la création des usines de raffinage de l’huile d’arachide dans les villes de Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor. « Le raffinage industriel de l’huile d’arachide sera réinstallé dans les bassins arachidiers, à Diourbel, à Kaolack et à Ziguinchor, générant ainsi pas de 400 milliards de FCFA par an, pour nos producteurs d’arachide et nos industriels et commerçants d’huile de consommation », a déduit Alioune Sarr.

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