Ahmed Aïdara plaide pour la suppression du HCCT et du CESE lors d’une session parlementaire

Lors de la session parlementaire du 2 septembre, le député Ahmed Aïdara a exprimé une prise de position marquée contre certaines institutions de la République. Se présentant comme le seul député parmi les 165 à avoir voté contre la loi sur le parrainage, Aïdara a souligné les impacts négatifs que cette loi a engendrés sur le déroulement des élections. Il a réitéré son opposition à cette mesure en évoquant son engagement à soutenir la suppression du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et du Conseil économique, social et environnemental (CESE).

« Je voterai pour la suppression de ces deux institutions », a-t-il affirmé, ajoutant que l’image de l’Assemblée nationale elle-même a été ternie. Par cette déclaration, Aïdara semble vouloir aligner son action parlementaire avec ses convictions profondes en matière de réforme institutionnelle.

Par ailleurs, le député n’a pas manqué de saluer l’initiative du ministre de la Justice, qu’il a félicité pour ses efforts visant à renforcer l’indépendance de la justice sénégalaise. Cette reconnaissance intervient dans un contexte où l’intégrité des institutions judiciaires est souvent au centre des débats politiques.

En somme, Ahmed Aïdara a réitéré son engagement pour des réformes profondes, tant au niveau électoral qu’institutionnel, en se positionnant comme un acteur politique résolu à poursuivre ses combats pour la transparence et l’efficacité des institutions sénégalaises.

Accusations d’Aliou Sall contre Ahmed Aidara: Aperçus de la commune de Guédiawaye

Dans une interview récente sur iRadio, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et coordinateur de la coalition Benno Bokk Yaakaar, a exprimé son point de vue sur diverses questions touchant la municipalité. Cependant, au milieu de discussions sur l’emploi des jeunes et les défis locaux, Sall a lancé des accusations à l’encontre de son successeur à la mairie, Ahmed Aidara.

Sall a affirmé qu’Aidara « n’attire pas les intérêts du peuple qui l’a élu et ne se concentre que sur ses intérêts personnels ». Il a souligné les disparités dans les ressources de campagne lors des élections locales, affirmant qu’Aidara disposait d’un soutien logistique et de budgets de campagne beaucoup plus importants que ses adversaires.

“Il n’a pas de problème pour accéder aux autorités. Il est ami avec tout le monde. Il ne devrait pas utiliser l’excuse d’être une figure de l’opposition alors qu’il dînait avec le ministre des Finances un soir et en prenant le petit déjeuner avec le ministre de l’Intérieur le lendemain matin. Il a tous les liens pour aborder les problèmes de Guédiawaye. Mais est-il vraiment préoccupé par eux? demanda Aliou Sall.

Soulignant la distinction entre les figures de l’opposition qui produisent des résultats de véritables préoccupations et celles qui peuvent ne pas être d’un tel dévouement, Sall a exprimé le souhait qu’Aideara déploie des efforts substantiels pour relever les défis municipaux. Il a souligné qu’il espérait qu’Aidara réussirait dans son rôle de prévenir d’éventuelles perturbations de la gouvernance.

Les remarques d’Aliou Sall donnent un aperçu de la dynamique de la politique locale à Guédiawaye, en faisant la lumière sur les préoccupations concernant les priorités en matière de leadership et l’engagement en faveur du bien-être communautaire. Alors que la municipalité parcourt sa trajectoire de développement, ces allégations soulignent l’importance d’une direction responsable et dévouée pour une gouvernance et une prestation de services efficaces.

Ahmed Aidara demande des explications sur les allégations de forces spéciales au camp de Sonko et rejette la loi d’amnistie

Lors de la séance parlementaire de mercredi, le député-maire Ahmed Aidara a soulevé des questions cruciales concernant les allégations de la majorité présidentielle sur la présence de forces spéciales, terroristes et rebelles au camp d’Ousmane Sonko. Le maire de Guédiawaye a exprimé le besoin de clarifications avant de voter en faveur d’une loi d’amnistie. Il a également rejeté le projet de loi d’amnistie soumis à l’Assemblée nationale.

Ahmed Aidara a mis en doute les accusations portées par le pouvoir et a insisté sur l’importance de connaître l’identité précise de ces personnes qualifiées de rebelles et terroristes. Il s’est interrogé sur le revirement soudain du pouvoir à l’égard des partisans d’Ousmane Sonko et a estimé que des excuses devraient être présentées au leader de Pastef. Le député-maire a annoncé qu’il ne votera pas en faveur de la loi d’amnistie en raison des préjudices subis par la ville de Guédiawaye, dont il est le maire.

Ahmed Aidara a plaidé en faveur de la libération des détenus Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko. Il a souligné que le Conseil constitutionnel a validé la candidature de Diomaye Faye pour l’élection présidentielle de 2024, écartant ainsi tout contentieux juridique. Quant à Ousmane Sonko, il a évoqué un problème lié à un téléphone portable, soulignant que la contumace a permis de lever les charges liées à l’affaire Adji Sarr.

Le député-maire a également appelé à la libération de tous les détenus politiques et a prédit que son nouveau mentor, Malick Gakou, une fois au pouvoir, travaillera à la réconciliation des Sénégalais. La position ferme d’Ahmed Aidara sur la loi d’amnistie souligne les tensions persistantes au sein de la classe politique sénégalaise et les défis auxquels le pays est confronté dans un contexte politique sensible.

Inauguration du BRT : Ahmed Aidara en appelle à Macky Sall pour l’emploi des jeunes de Guédiawaye

La cérémonie d’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) a vu la participation du président Macky Sall, avec Ahmed Aidara, maire de Guédiawaye, saluant le projet pour son impact sur la mobilité et l’emploi. Cependant, Ahmed Aidara a saisi cette occasion pour adresser une requête au président Sall concernant l’emploi des jeunes de Guédiawaye dans cette infrastructure cruciale.

Ahmed Aidara a exprimé sa reconnaissance envers le projet BRT, soulignant son importance tant pour la mobilité que pour l’emploi. Le maire a reconnu la valeur du projet, qui promet d’avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des citoyens.

Cependant, Ahmed Aidara a formulé une demande spécifique au président de la République en lien avec l’emploi des jeunes de Guédiawaye. Étant donné que le projet prend son départ dans cette localité, le maire a plaidé en faveur de l’attribution d’un nombre significatif d’emplois aux jeunes de Guédiawaye dans cette nouvelle infrastructure.

Le projet BRT, d’un coût global de 419 milliards de francs CFA, prévoit déjà la création de 1000 emplois directs. De ce nombre, 35% seront dédiés aux emplois féminins, et 50% seront alloués aux communes traversées par le projet.

L’appel d’Ahmed Aidara en faveur de l’emploi des jeunes de Guédiawaye dans le cadre du projet BRT souligne l’importance de veiller à ce que les retombées de cette infrastructure bénéficient directement à la communauté locale. La création d’emplois, en particulier pour les jeunes, est un enjeu crucial pour le développement durable et l’inclusion sociale dans le cadre de projets d’une telle envergure.

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