Ce samedi 20 juillet, une nouvelle polémique a éclaté sur les réseaux sociaux sénégalais, impliquant deux personnalités bien connues : Adama Gaye, très suivi pour ses prises de position politiques et sociales, et Me Aïssata Tall Sall, ancienne ministre de la Justice.
Adama Gaye a lancé de graves accusations sur sa page Facebook, alléguant que Me Aïssata Tall Sall aurait favorisé son gendre dans l’attribution d’un contrat « surfacturé » concernant des bracelets électroniques. Ces dispositifs, utilisés pour surveiller les individus sous contrôle judiciaire, sont au cœur d’un débat sur leur coût et leur gestion.
La réaction de Me Aïssata Tall Sall ne s’est pas fait attendre. Sur son compte Facebook, elle a publié une réponse ferme, niant catégoriquement les allégations de Gaye. « Je voudrais solennellement et publiquement demander à M. Adama Gaye d’arrêter de me diffamer. Il a, à plusieurs reprises, écrit que j’ai octroyé le marché de bracelets électroniques à mon gendre. Cela est absolument faux! Je n’ai jamais donné un marché à mon gendre ni celui-là, conclu des années avant mon arrivée à la justice, ni un autre », a-t-elle déclaré.
Cette affaire intervient dans un contexte où les tensions politiques au Sénégal sont exacerbées par les accusations de corruption et de favoritisme. Les réseaux sociaux, en particulier Facebook, sont devenus des plateformes clés où ces débats se déroulent, souvent de manière publique et intense.
Adama Gaye, connu pour son franc-parler et ses critiques acerbes, a souvent été au centre de controverses similaires. Toutefois, les accusations de cette nature, portées contre une ancienne ministre de la Justice, attirent une attention particulière et soulèvent des questions sur la transparence et l’intégrité des processus d’attribution de contrats publics.
Me Aïssata Tall Sall, avocate de profession, a un parcours distingué dans le domaine juridique et politique. Sa défense vigoureuse contre les accusations de Gaye vise non seulement à protéger sa réputation, mais aussi à clarifier les faits autour de ce contrat de bracelets électroniques.
Le public suit de près cette affaire, dans l’attente de nouvelles révélations ou de preuves concrètes qui pourraient éclaircir cette situation. En attendant, les accusations et les démentis continuent d’alimenter les discussions et les spéculations sur les réseaux sociaux et au-delà.