Aïssata Tall Sall félicite Bassirou Diomaye Faye et encourage Amadou Bâ après la Présidentielle

Dans un message publié sur Facebook, Aïssata Tall Sall, ministre de la Justice, a exprimé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars 2024 au Sénégal. Elle a également adressé des encouragements à Amadou Bâ, candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY).

« L’élection présidentielle du 24 Mars 2024 est désormais une page tournée au Sénégal », a déclaré Aïssata Tall Sall dans son message. Elle a salué la victoire de Bassirou Diomaye Faye et lui a souhaité plein succès à la tête du pays. De plus, elle a exprimé sa reconnaissance envers Amadou Bâ pour sa détermination courageuse tout au long de la campagne électorale.

Aïssata Tall Sall a également remercié les Sénégalais pour avoir exprimé librement leur choix dans le calme et le respect mutuel. Elle a spécifiquement adressé ses remerciements aux militants de son mouvement politique, Osez l’Avenir, ainsi qu’aux populations de la Commune de Podor et du Fouta pour leur soutien et leur engagement.

En conclusion, l’ancienne ministre des Affaires étrangères a affirmé que le combat pour un Sénégal meilleur se poursuivra, soulignant ainsi son engagement continu envers le développement et le progrès du pays.

Aïssata Tall Sall plaide en faveur de l’autonomisation des femmes : Investir pour accélérer le rythme

À l’occasion de la Journée Internationale des Femmes célébrée le 8 mars, la ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, a accordé un entretien exclusif à Seneweb. Le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies pour cette année est « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». La ministre a souligné l’importance de s’interroger sur la manière de concrétiser cet investissement et sur les domaines prioritaires.

Selon Aïssata Tall Sall, investir en faveur des femmes nécessite une réflexion approfondie sur les secteurs à privilégier et les moyens à mettre en œuvre. « En quoi devons-nous investir ; pourquoi devrions-nous investir et comment cet investissement doit se traduire pour les femmes ? », s’interroge-t-elle. Elle estime que l’autonomisation des femmes, notamment sur le plan financier et économique, demeure un objectif majeur.

« Du point de vue de l’autonomisation des femmes, investir dans la capacité des femmes à s’administrer, à se gérer, à prendre en main leurs propres besoins avant ceux de la famille ou du mari me paraît fondamental », affirme la ministre. Elle met ainsi en avant la nécessité de permettre aux femmes d’accéder à une autonomie financière qui les place dans une position de pouvoir sur leur destin.

Cependant, Aïssata Tall Sall souligne qu’il ne faut pas se limiter à l’autonomisation économique des femmes. Elle estime qu’un investissement plus important doit être réalisé dans l’épanouissement politique des femmes. « La vie, ce n’est pas seulement manger, boire et dormir. Il y a un autre épanouissement où il faut se consacrer. C’est l’épanouissement politique. C’est la vie avec les responsabilités publiques, quelles qu’elles puissent être », déclare-t-elle.

La ministre appelle à libérer la parole des femmes, à les encourager à prendre la pleine mesure de leur potentiel et à jouer un rôle actif dans le développement de leur pays. « Que les femmes s’affirment davantage, qu’on leur libère la parole, qu’elles prennent la juste et la pleine mesure de ce qu’elles doivent représenter et ce qu’elles doivent apporter dans le développement de leur pays », insiste Aïssata Tall Sall.

En conclusion, elle souligne que « accélérer le rythme » signifie reconnaître les progrès accomplis tout en continuant à investir et à œuvrer pour l’épanouissement total des femmes.

Aissata Tall Sall défend vigoureusement la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale : « Kouma yobbou CPI ma wouyou djila… »

Lors de sa prise de parole à l’Assemblée nationale ce mercredi, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a vigoureusement défendu le projet de loi d’amnistie, réfutant les allégations selon lesquelles cette législation servirait d’échappatoire à la Cour pénale internationale (CPI).

D’emblée, la ministre a souligné la nécessité de clarifier le débat autour de la CPI : « Mais il faut savoir de quoi on parle… », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite précisé les circonstances dans lesquelles un État peut être soumis à la juridiction de la CPI, soulignant que le Sénégal est signataire et qu’un État-partie peut être convoqué. Elle a également mentionné le pouvoir du procureur de la CPI et les Nations Unies pour ouvrir une enquête et diligenter une procédure.

Aissata Tall Sall a insisté sur les critères stricts qui permettent d’enclencher une procédure à la CPI, à savoir la présence de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre ou de génocides. Elle a alors interpellé ceux qui évoquent la menace de la CPI par rapport à la loi d’amnistie au Sénégal, demandant : « Qu’est-ce qui s’est produit au Sénégal pour qu’on nous menace avec la CPI ? Quoi ? »

La ministre a également contesté l’idée que la loi d’amnistie serait une manœuvre pour protéger certaines personnalités, soulignant qu’il est erroné de penser que le président Macky Sall a initié cette loi dans ce but précis. Elle a affirmé avec fermeté qu’elle répondrait à toute convocation de la CPI, car elle n’a rien fait qui mérite d’être jugé par cette cour internationale.

La défense de la loi d’amnistie par Aissata Tall Sall s’inscrit dans un contexte de débats houleux autour de cette proposition législative, mettant en lumière les divergences d’opinions au sein de la classe politique sénégalaise quant à ses implications et ses motivations réelles.

Liberté provisoire pour Diomaye Faye : La réponse ferme de Aïssata Tall Sall

Bassirou Diomaye Faye, le candidat choisi par Ousmane Sonko pour « porter le projet », se trouve actuellement en détention. Alors que son dossier de candidature a été validé, des voix se sont élevées en faveur de sa liberté provisoire pour lui permettre de mener sa campagne. Aïssata Tall Sall a répondu à cette question dans l’émission « Point de vue », soulignant que la liberté provisoire est réglementée par la loi.

Aïssata Tall Sall a rappelé que les conditions permettant à un individu d’obtenir une liberté provisoire sont clairement définies par la loi. Elle a souligné que peut-être en tant que candidat, les conditions deviennent impératives pour l’obtenir. Cependant, elle a insisté sur le fait que la décision de la liberté provisoire revient au juge, indépendant de l’influence du ministre ou de l’administration.

« Le juge est là, un juge indépendant, qui n’est pas le procureur. Le procureur peut demander et le juge peut refuser. Le procureur peut ne pas demander, et le juge peut accepter. Tout cela revient au juge », a déclaré Aïssata Tall Sall.

Selon elle, la responsabilité incombe aux avocats de Bassirou Diomaye Faye de s’organiser s’ils veulent obtenir sa liberté provisoire. Ils doivent démontrer au juge que cette mesure est indispensable et solliciter cette liberté de manière appropriée.

Bassirou Diomaye Faye, numéro 2 de l’ex-parti Pastef, a été arrêté par la Division des investigations criminelles (Dic) et placé sous mandat de dépôt le 18 avril dernier. Il est inculpé pour des chefs d’accusation tels que « actes de nature à compromettre la paix publique, outrage à magistrat, et diffamation à l’encontre d’un corps constitué ». Les charges contre lui ont été renforcées à la suite d’un réquisitoire supplétif du parquet et de l’ordonnance de jonction des procédures avec son leader, Ousmane Sonko. Ce dernier est inculpé pour plusieurs chefs, dont « manœuvres et actes de nature à compromettre la sécurité publique, association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, et complicité d’homicide volontaire », entre autres.

Foire internationale de Dakar/ JUSTICE : Aïssata Tall Sall apprecie et loue la mission  » hautement sociale  » de l’administration pénitentiaire…

Lors de sa visite à la foire internationale de Dakar, la garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall a loué, ce jeudi 28 décembre 2023, la mission hautement sociale et morale de l’administration pénitentiaire, laquelle s’illustre au-delà de son rôle régalien, dans l’encadrement et l’apprentissage de métiers aux pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Au sein de l’administration pénitentiaire, ‘’il y a toute une mission hautement sociale, hautement morale qui consiste non seulement à encadrer le prisonnier, à lui faire apprendre, à lui faire connaitre un métier et à faire de telle sorte qu’il soit utile à lui-même et à la société, a-t-elle dit lors d’une visite effectuée au stand dédié à l’Administration pénitentiaire dans le cadre de la 31ème Foire Internationale de Dakar (FIDAK).

‘’J’ai été très impressionnée par ce que j’ai vu ici. Nous qui avions une approche un peu lointaine de cette administration, avions souvent tendance à penser qu’elle est là pour garder et surveiller le prisonnier (…), a-t-elle relevé, magnifiant le travail des détenus dans la transformation des produits tels que le savon, le lait, la confection des habits, des nappes de table, de chaussures. Mais également dans le domaine de l’agriculture et l’élevage qui doivent être assurément deux piliers importants de nos politiques de développement.

Aissata Tall Sall a félicité la direction de l’administration pénitentiaire et tous ses services qui abattent, « un travail remarquable dans cette structure « .

‘’Cette visite a été pour moi une grande leçon, beaucoup plus que d’aller visiter une prison et je dois le faire, je pense qu’en voyant ce que j’ai vu ce matin, j’ai encore un regard beaucoup plus appuyé sur cette administration et nous la soutiendrons’’, a-t-elle souligné.

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