Alors que le mois de Ramadan est souvent marqué par une hausse des prix des denrées alimentaires, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Gueye Diop, a tenu à rassurer les consommateurs sénégalais sur la disponibilité des produits et la stabilité des prix. Selon lui, toutes les dispositions ont été prises pour éviter toute flambée des coûts en cette période de forte demande.
S’exprimant sur la RTS Digital, il a affirmé que le marché est bien approvisionné et qu’aucune pénurie n’est à craindre. Pour s’en assurer, il a effectué une tournée dans plusieurs marchés de Dakar, notamment à Tilène, Castor, Thiaroye et Gueule Tapée. À l’issue de cette visite, il a constaté un approvisionnement suffisant en produits de base, en particulier ceux qui sont les plus sollicités pendant le Ramadan. Il a révélé que le stock actuel de riz disponible sur le marché s’élève à 377.000 tonnes, tandis que l’huile et le sucre sont respectivement disponibles à hauteur de 8.000 tonnes et 62.000 tonnes.
Concernant les produits agricoles comme l’oignon et la pomme de terre, le ministre a assuré que les quantités disponibles sont estimées entre 150.000 et 200.000 tonnes, ce qui, selon lui, devrait permettre de répondre sans difficulté aux besoins des consommateurs durant tout le mois de jeûne.
Face aux inquiétudes liées aux éventuelles hausses de prix, Serigne Gueye Diop a insisté sur le rôle des services de contrôle qui sont déjà déployés sur le terrain pour veiller au respect des prix fixés par l’État. Il a notamment rappelé que six produits de première nécessité, dont le pain et le sucre, bénéficient d’une réglementation stricte pour éviter toute spéculation.
Tout en affirmant que « tout est sous contrôle », il a tenu à adresser un message aux commerçants, leur rappelant que l’État surveille attentivement la situation et qu’il ne tolérera aucun abus. Il les a invités à respecter scrupuleusement les prix fixés afin de garantir un Ramadan sans tension sur le marché.
Avec ces mesures annoncées par le ministère du Commerce, les consommateurs espèrent que les promesses seront tenues et que les prix resteront stables durant ce mois sacré, une période où les dépenses alimentaires connaissent traditionnellement une hausse significative. Reste à voir si, sur le terrain, les engagements du gouvernement seront suivis d’effets concrets.