Le processus d’enregistrement des médias sénégalais a officiellement pris fin, marquant l’achèvement du délai de 72 heures fixé par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall.
Lors d’une conférence de presse tenue le 2 novembre dernier, le ministre avait rappelé que cette période était une ultime chance pour les organes de presse non conformes de se mettre en règle. Il avait insisté sur la nécessité pour tous les médias opérant au Sénégal de respecter les exigences légales en matière d’enregistrement.
Alioune Sall avait expliqué que les médias avaient initialement bénéficié d’un délai de trois mois pour se régulariser. Cependant, face à la persistance de certains à ne pas se conformer, un dernier délai de 72 heures leur avait été accordé.
« Nous avons donné trois mois aux médias pour se régulariser. Maintenant, un délai de 72 heures devrait suffire pour que les autres médias se rattrapent », avait déclaré le ministre, ajoutant que ceux qui n’auraient pas satisfait aux exigences légales s’exposeraient à des sanctions conformément à la loi.
Le ministère n’a pas encore dévoilé la liste des médias qui se sont conformés ou ceux qui pourraient faire face à des sanctions. Toutefois, Alioune Sall avait laissé entendre que la fermeté serait de mise pour garantir un environnement médiatique réglementé et transparent.
Cette démarche s’inscrit dans une volonté d’assurer une meilleure régulation du paysage médiatique sénégalais, tout en renforçant la crédibilité des acteurs de la presse. Le respect des normes légales est vu comme une étape essentielle pour garantir un journalisme professionnel et responsable.
Les prochaines étapes de ce processus seront scrutées de près par les professionnels des médias et la société civile, qui plaident pour un équilibre entre régulation et liberté de la presse.