PLAINTE CONTRE MACKY SALL ET ARRESTATION D’AMATH SUZANNE CAMARA : Le SEN APR se montre intransigeant

Le SEN de l’APR a réagi ce vendredi à la plainte sur le plan international déposée contre l’ancien président de la République, Macky Sall, qualifiant les accusations portées sur lui de « délire mental » et de « manque de respect » envers les Sénégalais. Le SEN a également fustigé l’arrestation d’Amath Suzanne Camara, un membre du parti, pour offense au chef de l’État, la considérant comme une atteinte aux libertés.

À travers un communiqué publié hier, vendredi, le Secrétariat National Exécutif (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a répondu à Boubacar Seye et compagnie qui, à travers le collectif des victimes de Macky Sall a porté plainte contre l’ancien chef de l’État du Sénégal auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies.

« Le secrétariat exécutif national de l’APR n’a aucune inquiétude quant aux menaces qui pèseraient sur le président de l’APR, venant de ce soi-disant collectif des victimes de Macky qui manque de respect aux Sénégalais, en diffusant à l’étranger une image si négative et tronquée de leur pays. En effet, affirmer à la face du Monde que le régime du Président Macky SALL a été fatal pour la population sénégalaise et de la diaspora, et que la répression durant son règne a coûté la vie à plus de 80 personnes, et forcé des milliers de jeunes disparus en Méditerranée suite aux menaces et aux persécutions, relève juste du délire mental de leurs auteurs en mal de notoriété politique. Tout ce qui est excessif est par nature insignifiant », dispose la note.

Les apéristes considèrent que les Sénégalais sont de plus en plus préoccupés par les actes posés au quotidien par le nouveau pouvoir en place, marqués par une haine féroce et injustifiée à l’endroit de Macky. Les nouvelles autorités doivent se rappeler leurs propos et actes d’hier.

Dans au autre registre, le SEN de l’APR s’est offusqué de l’arrestation de leur camarade Amath Suzanne Camara à qui, ils ont manifesté un soutien infaillible. Selon les républicains, cette énième arrestation allonge la liste des « prisonniers politiques sous le règne du Président Bassirou Diomaye Faye après le camarade Bah Diakhaté ». 

Le responsable enseignant Amath Suzanne Camara a été déféré au parquet hier, dans la matinée du vendredi, pour offense au chef de l’Etat, acte de nature à jeter le discrédit sur une institution de la République et à inciter les citoyens à enfreindre les lois.

Ce que trouve injuste le SEN de l’APR. « Le Pastef a toujours bafoué les institutions de la République, incité à la haine, à l’insurrection, menace les hauts fonctionnaires avec les photos des membres de leurs familles, leurs adresses. Le président du Pastef, actuel Premier ministre du Gouvernement avait affirmé, comme étant sa profondeur conviction, que fusiller les anciens Présidents du Sénégal n’aurait pas été considéré par Dieu comme un péché. Aujourd’hui, ils veulent donner aux Sénégalais des leçons de vertu, de respect des institutions !!! Le ridicule ne tue point dans notre pays », indique le communiqué.

À cet égard, Abdou Mbow et ses camarades engangent tous les militants à poursuivre la dynamique de remobilisation des bases et de ne pas se laisser perturber par certaines démissions qui n’impactent nullement la base du parti et encore moins les militants qui sont plus que jamais engagés au sein de l’APR dans une opposition constructive et debout pour la préservation de nos acquis démocratique et la défense des intérêts des Sénégalais

À cet effet, le SEN de l’APR demande à ses militants de demeurer confiants, combatifs et définitivement Républicains en vue des futurs et exaltants combats que nous avons à mener.

Le Dakarois

Nouvelle poursuite judiciaire contre Bah Diakhaté et Amath Suzanne Camara : La famille de Didier Badji dépose plainte

Les plaintes continuent de s’accumuler contre Bah Diakhaté. Déjà en détention pour offense au Premier ministre et confronté à une plainte d’Ababacar Mboup, l’activiste pro-APR fait face à une nouvelle procédure judiciaire. Cette fois, c’est la famille de feu l’adjudant-chef Didier Badji qui l’attaque.

Les proches de Didier Badji, dont la disparition reste non élucidée, ont déposé une plainte avec constitution de partie civile ce vendredi matin auprès du doyen des juges. Cette plainte vise Bah Diakhaté, Amath Suzanne Camara et l’administrateur de la page Facebook « Baatou Deugue » pour atteinte à l’image, à l’honorabilité et au professionnalisme d’un agent de l’État, diffusion de fausses nouvelles et complicité de diffusion de fausses nouvelles.

La famille Badji reproche aux accusés de s’être érigés en « super-enquêteurs » dans une affaire qui a suscité une grande émotion publique. Les avocats des Badji, Maitres Cheikh Khoureyssi Ba, Ousseynou Gaye et Patrick Kabou, ont ajouté au dossier des liens et vidéos de diverses interventions télévisées des accusés, dans lesquelles ils auraient diffusé de fausses informations et insinuations nuisibles.

Les avocats ont également demandé que le dossier de Didier Badji soit confié au juge du 3e cabinet, déjà saisi pour enquêter sur la mort de Fulbert Sambou, dont le corps avait été retrouvé dans un état de décomposition avancée le 23 novembre 2022. Cette demande vise à clarifier les causes de la mort de Didier Badji, en dépit de la thèse officielle d’un accident de pêche, qui est de plus en plus contestée.

Cette nouvelle plainte intervient dans un contexte de tensions politiques entre les responsables de l’ancien régime et leurs successeurs actuels, ajoutant une couche de complexité à cette affaire déjà troublée.

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