Culture / Série Mindset : Une plongée authentique dans les défis et les ambitions de la jeunesse urbaine

“Défis et ambitions de la jeunesse urbaine, tout en mettant en avant des personnages forts et diversifiés, loin des stéréotypes habituels.” C’est ainsi que Jimmy Libam, réalisateur de la série Mindset, résume l’âme de son projet, diffusé sur la chaîne BET. Lors d’un entretien accordé à notre rédaction, il a partagé son enthousiasme et les coulisses d’un projet mûri pendant quatre longues années.

Pour Jimmy Libam, Mindset n’est pas seulement une série ; c’est l’aboutissement d’un parcours de persévérance et de passion. « La clé du succès, c’est la patience et la persévérance », affirme-t-il. En tant que producteur, il évoque son amour pour la culture, l’image et le besoin de représentativité dans le paysage audiovisuel. « Il fallait que je concrétise ce projet. Il y avait une demande, un besoin d’expression pour des profils souvent ignorés à l’écran. »

L’un des plus grands défis rencontrés par le réalisateur reste le financement. Pour un producteur indépendant, mobiliser les ressources nécessaires n’a pas été une mince affaire. « Si c’était une grande production américaine ou sénégalaise, le projet aurait pu se faire en quatre mois. Nous, il nous a fallu quatre ans. » Malgré cela, l’équipe a réussi à construire un projet solide, visuellement et scénaristiquement abouti.

Au-delà de la réalisation, Jimmy Libam insiste sur la nécessité d’élever le niveau de qualité dans les séries africaines, tant sur le plan visuel que sur le contenu narratif. « L’histoire peut être racontée de différentes manières. Nous, membres de la diaspora, voulons apporter un nouveau style de cinéma au monde entier. »

Mais le chemin ne s’arrête pas à la production. « Réaliser, c’est difficile. Trouver un canal de diffusion, c’est encore plus dur. » Après de nombreux échanges avec différents diffuseurs, Mindset a réussi à se frayer un chemin jusqu’à BET, une chaîne américaine de renom. « Il a fallu convaincre d’abord les Américains, puis les Sud-Africains. »

Pour Jimmy Libam, ramener le projet en Afrique était une évidence. Représenter la diaspora à travers un contenu enraciné dans les réalités africaines était une ambition claire. Le choix du Sénégal ne s’est pas fait au hasard. « Le Sénégal est aujourd’hui un leader dans le domaine des séries. Sa production locale est riche et dynamique. » Il souligne également l’influence grandissante de maisons de production comme Marodi, qui ont su conquérir les publics au-delà des frontières.

À travers Mindset, Jimmy Libam souhaite transmettre un message fort : celui de la diversité, de la résilience et de l’ambition des jeunes issus des milieux urbains. En mettant en avant des personnages authentiques, loin des clichés, il espère inspirer une nouvelle génération de créateurs et de spectateurs.

Présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire : La double nationalité de Tidjane Thiam, un obstacle juridique à ses ambitions ?

À huit mois de la présidentielle ivoirienne, l’avenir politique de Tidjane Thiam demeure suspendu à une question de droit : sa double nationalité. Le président du PDCI-RDA, perçu par beaucoup comme une figure de renouveau, pourrait bien voir ses ambitions présidentielles contrariées par des contraintes légales liées à sa nationalité française.

Tidjane Thiam a officiellement annoncé début février avoir entamé une procédure pour renoncer à sa nationalité française, condition sine qua non pour briguer la magistrature suprême en Côte d’Ivoire. La Constitution exige en effet que tout candidat à la présidentielle soit exclusivement ivoirien. Mais à quelques mois de la convention du PDCI, au cours de laquelle sera désigné le candidat du parti, l’incertitude demeure : la procédure de renonciation sera-t-elle finalisée à temps ?

Pendant ce temps, son principal challenger au sein du parti, Jean-Louis Billon, semble avoir pris une longueur d’avance. Il a déjà obtenu, le 7 mars dernier, un décret officialisant sa perte de nationalité française.

Même si Tidjane Thiam parvient à abandonner sa nationalité française avant la convention et à s’imposer comme candidat du PDCI, un autre obstacle juridique pourrait se dresser devant lui : l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne. Ce texte stipule qu’un Ivoirien majeur perd automatiquement sa nationalité ivoirienne s’il acquiert volontairement une nationalité étrangère.

C’est justement ce point qui alimente la polémique. Pour Thiam, cette disposition ne devrait pas prévaloir sur les principes constitutionnels. Lors d’une rencontre avec les militants du PDCI de Zanzan, il a fustigé cet article qu’il qualifie de « sombre » :

« La Constitution est au-dessus de la loi. […] Ne laissez pas les gens qui ne respectent pas la Constitution vous complexer avec un article 48 sombre que personne ne connaît. »

La réplique du pouvoir : « Sombre article 48, est-ce que c’est nous ? »

Les propos de Tidjane Thiam n’ont pas tardé à susciter la réplique du camp présidentiel. Le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, l’a accusé de ternir l’héritage du président Félix Houphouët-Boigny, sous le mandat duquel l’article 48 a été adopté.

« Pourquoi veut-il insulter la mémoire du président Félix Houphouët-Boigny ? […] Quand il parle, il parle avec tellement de conviction qu’on a l’impression que tout ce qu’il dit est vrai. »

Pour tenter d’éteindre la polémique, l’avocat de Tidjane Thiam, Me Blessy Jean Chrysostome, a affirmé que son client était français par filiation, et non par naturalisation. Une nuance cruciale, car l’article 48 concerne l’acquisition volontaire d’une nationalité étrangère.

Mais cette version est contredite par le site Afrik Soir, qui affirme détenir la preuve d’une naturalisation en bonne et due forme. Le média cite un décret de naturalisation du 24 février 1987, publié au Journal Officiel français le 1er mars de la même année, dans lequel figurerait le nom de Tidjane Thiam.

Si cette information se confirme, elle pourrait considérablement fragiliser sa légitimité juridique à se porter candidat en 2025.

Le flou persistant autour du statut juridique de Tidjane Thiam risque de peser lourd dans les prochaines semaines, tant au sein du PDCI que sur la scène politique nationale. Entre interprétations juridiques, batailles médiatiques et considérations stratégiques, c’est tout l’avenir de la candidature de Thiam qui se joue.

Habib Bèye : Ambitions mesurées et respect pour le chemin tracé

Dans le monde du football sénégalais, les aspirations de Habib Bèye, ancien international et actuel entraîneur, suscitent l’intérêt. Fraîchement auréolé de succès avec le Red Star, faisant ainsi monter le club en Ligue 2 française, Bèye ne cache pas son ambition ultime : diriger un jour les Lions du Sénégal. Cependant, ses propos récents révèlent une approche réfléchie et empreinte de respect envers son ancien coéquipier et actuel sélectionneur, Aliou Cissé.

Dans une interview relayée par plusieurs médias, dont Record et RFI, Bèye a évoqué son rêve de prendre les rênes de l’équipe nationale sénégalaise. Cependant, il insiste sur le fait que ce désir doit être réalisé au bon moment et dans le respect des personnes en place. Actuellement, sa priorité est de gagner en expérience en tant qu’entraîneur de club, affirmant que la responsabilité de diriger une équipe nationale, surtout celle du Sénégal, ne doit pas être prise à la légère.

Sa déclaration révèle un profond respect pour Aliou Cissé, soulignant qu’exprimer ses ambitions maintenant serait irrespectueux envers son travail en cours. Bèye reconnaît le succès de Cissé à la tête des Lions et affirme son admiration pour le travail accompli.

Cette attitude témoigne d’une maturité professionnelle rare, où l’ambition personnelle est tempérée par le respect pour le travail accompli par les autres. Bèye aspire à une progression graduelle dans sa carrière d’entraîneur, avec un objectif final clair mais un timing ajusté aux circonstances.

Alors que le football sénégalais continue d’évoluer, Habib Bèye se positionne comme une figure respectée et ambitieuse, prête à jouer un rôle de premier plan dans le futur, tout en respectant les jalons posés par ceux qui l’ont précédé.

Le FC Metz renverse Lens et renforce ses ambitions de maintien

Dans un match haletant et plein de rebondissements, le FC Metz a réussi à retourner la situation face au Racing Club de Lens, renforçant ainsi ses espoirs de maintien en Ligue 1. Après avoir été menés au score suite à un penalty concédé, les Messins ont fait preuve d’une grande abnégation et d’une détermination sans faille pour renverser la tendance avant la pause, s’imposant finalement sur le score de 2-1.

Pape Amadou Diallo et Sadibou Sané ont été les artisans principaux de cette victoire cruciale. Leur performance exceptionnelle a su galvaniser l’équipe et inverser le cours du match après une première demi-heure compliquée.

Le stade Saint-Symphorien était en effervescence pour cette 29e journée de Ligue 1, et les supporters ont été gratifiés par l’engagement total de leurs joueurs sur le terrain.

Au-delà des trois points précieux acquis au classement, cette victoire a une signification particulière pour le FC Metz. Elle lui permet d’aborder les prochaines échéances avec une confiance renouvelée et de croire fermement en ses chances de se maintenir au sein de l’élite du football français.

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