Des Démocrates saluent le retrait de Joe Biden, tandis que les Républicains appellent à sa démission

Dimanche, de nombreuses figures du Parti démocrate ont exprimé leur soutien à la décision de Joe Biden de renoncer à se présenter pour un deuxième mandat présidentiel. En parallèle, des responsables républicains ont exhorté le président à démissionner immédiatement.

L’ancien président Barack Obama, commentant la décision de son ancien vice-président, a déclaré : « Je sais qu’il ne prendrait pas cette décision s’il n’était pas convaincu que c’était la bonne pour l’Amérique ». Il a ajouté que cette décision témoignait de « l’amour de Joe Biden pour son pays », saluant ainsi son dévouement à faire passer « les intérêts du peuple américain avant les siens ».

Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants et figure influente du Parti démocrate, a qualifié Joe Biden de « l’un des présidents les plus importants de l’histoire américaine ». Ni Obama ni Pelosi n’ont mentionné Kamala Harris, que Joe Biden a dit soutenir pour battre Donald Trump en novembre.

Barack Obama a également averti que « nous allons naviguer en terrain inconnu dans les jours à venir ». Il a toutefois exprimé sa confiance en les dirigeants du parti pour mettre en place un processus permettant l’émergence d’un « candidat exceptionnel ».

L’ancien président Bill Clinton et Hillary Clinton, ancienne secrétaire d’Etat, ont annoncé leur soutien à l’actuelle vice-présidente. « Nous nous joignons aux millions d’Américains pour remercier le président Joe Biden pour tout ce qu’il a accompli », ont-ils déclaré. « Nous sommes honorés de nous joindre au président en soutenant la vice-présidente Harris ».

Du côté républicain, l’équipe de campagne de Donald Trump a jugé que Kamala Harris serait « encore pire » pour le pays que Joe Biden. Trump, récemment investi officiellement comme candidat de son parti, a déclaré que « Joe l’escroc n’était pas apte à être candidat » et « certainement pas apte à exercer ses fonctions ».

Mike Johnson, chef républicain de la Chambre des représentants, a abondé sur X (anciennement Twitter), affirmant que le président « doit démissionner immédiatement ». Selon lui, « si Joe Biden n’est pas apte à se présenter à l’élection présidentielle, il n’est pas apte à exercer la fonction de président ».

Cette décision de Joe Biden de ne pas briguer un second mandat ouvre la voie à de nouvelles dynamiques politiques à l’approche des élections présidentielles de novembre, avec une scène politique américaine déjà fortement polarisée.

Joe Biden testé positif au Covid-19 : une période d’isolement au Delaware en pleine campagne électorale

Le président des États-Unis, Joe Biden, actuellement en campagne dans le Nevada pour l’élection de novembre prochain, a été testé positif au Covid-19, a annoncé ce mercredi 17 juillet la Maison Blanche. Âgé de 81 ans, le président présente des « symptômes légers » selon le communiqué officiel.

Joe Biden, qui est complètement vacciné contre le Covid-19, observera une période d’isolement dans sa résidence du Delaware. Cette annonce intervient dans un contexte où les capacités physiques et mentales du président à mener une campagne électorale sont de nouveau mises en question. Certains membres du parti démocrate ont récemment exprimé des doutes sur sa capacité à poursuivre sa campagne, suggérant même qu’il se retire.

Cette situation illustre les défis supplémentaires que la pandémie de Covid-19 impose aux candidats politiques. Bien que Joe Biden ait été vigilant et ait respecté les protocoles sanitaires, la nature très contagieuse du virus signifie qu’aucun individu n’est à l’abri, même ceux prenant des précautions strictes.

Les adversaires politiques de Joe Biden n’ont pas tardé à réagir à cette nouvelle, certains exprimant des vœux de prompt rétablissement tandis que d’autres relancent le débat sur son âge et sa capacité à diriger. La période d’isolement pourrait aussi perturber son calendrier de campagne, nécessitant des ajustements et une communication renforcée de son équipe.

La santé de Joe Biden sera désormais scrutée de près par les électeurs et les médias. En cas de complications ou de symptômes prolongés, les appels à une réévaluation de sa candidature pourraient s’intensifier. Cependant, pour l’instant, la Maison Blanche se veut rassurante, affirmant que le président continue de gérer ses responsabilités avec l’aide de son équipe, même en isolement.

la période d’isolement de Joe Biden au Delaware sera un moment clé de la campagne électorale. Elle met en lumière les enjeux de santé publique et personnelle dans le contexte d’une élection cruciale pour l’avenir des États-Unis.

Tentative d’assassinat contre Donald Trump : Appel à l’unité de Joe Biden

Dimanche soir, depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a adressé un message solennel à la nation, appelant à la réduction des tensions politiques après la tentative d’assassinat contre l’ancien président Donald Trump. Qualifiant cet acte de « potentiel acte de terrorisme intérieur », Biden a insisté sur l’urgence de préserver la paix civique.

« La politique ne doit pas devenir un champ de bataille meurtrier », a déclaré Biden, exhortant les Américains à rejeter la violence comme moyen d’expression politique. Il a souligné que même dans un climat de passions exacerbées, les convictions ne doivent jamais justifier des actes violents.

Suite à cette tentative tragique survenue lors d’un meeting à Butler, en Pennsylvanie, où Donald Trump a été blessé à l’oreille, le président Biden a ordonné une enquête indépendante pour faire la lumière sur les circonstances de l’attaque. Les autorités ont identifié le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, qui a été neutralisé après avoir ouvert le feu depuis le toit d’un bâtiment voisin.

L’incident a également mis en lumière des questions sur la sécurité entourant Donald Trump, une figure censée bénéficier d’une protection rigoureuse. Des explosifs ont été découverts dans le véhicule du tireur, et bien que le mobile de l’attaque reste inconnu, le FBI considère cette affaire comme un acte potentiel de terrorisme intérieur.

Dans une réaction sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a souligné l’importance de l’unité nationale face à de telles épreuves. « Seul Dieu a empêché l’impensable de se produire », a-t-il déclaré, alors qu’il poursuit sa campagne présidentielle avec détermination malgré l’incident.

Cette tentative d’assassinat a suscité une réaction indignée à travers le monde et ravivé les tensions politiques aux États-Unis. Elle soulève également des interrogations sur les failles sécuritaires et les réponses face à la polarisation croissante dans la société américaine.

Pour l’heure, l’attention nationale se focalise sur l’enquête en cours et sur les implications politiques à venir, alors que Joe Biden et Donald Trump continuent de naviguer dans un paysage politique marqué par une violence inattendue et ses répercussions potentielles sur les prochaines élections présidentielles.

Trump évacué d’un meeting de campagne après des détonations, du sang visible sur son oreille

L’ex-président américain Donald Trump, candidat républicain à l’élection présidentielle de novembre, a été évacué samedi d’un meeting de campagne en Pennsylvanie après que des détonations ont été entendues. Des journalistes de l’AFP présents sur place ont constaté du sang visible sur son oreille.

Le porte-parole du Secret Service, chargé de la sécurité des présidents et ex-présidents, a rapidement assuré que Donald Trump « est en sécurité ». Cet incident s’est produit lors du dernier meeting de Donald Trump avant la convention républicaine, où il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain pour affronter le président sortant démocrate Joe Biden.

Donald Trump venait de commencer son discours lorsqu’il a été mis au sol par les agents du Secret Service. Après quelques instants, il s’est relevé, entouré par les agents qui l’ont escorté de l’estrade jusqu’à sa voiture. Il a levé le poing en l’air en signe de défi sous les acclamations de ses partisans.

« On a vu beaucoup de gens se jeter à terre, l’air confus. J’ai entendu les coups de feu, ça sonnait comme quelque chose entre des pétards et un pistolet de petit calibre », a déclaré à l’AFP John Yeykal, un sympathisant présent sur les lieux.

La Maison Blanche a annoncé que le président Joe Biden a été informé de la situation.

Les conséquences de cet événement sur la campagne électorale restent encore incalculables. Ces derniers jours, l’attention était focalisée sur les doutes quant à l’état physique et mental de Joe Biden, 81 ans, et sa capacité à affronter Donald Trump, 78 ans, surtout après leur débat du 27 juin, marqué par une performance jugée calamiteuse du candidat démocrate. Environ 20 parlementaires ont désormais appelé Biden à se retirer.

La vice-présidente Kamala Harris, envisagée comme une possible alternative, a réaffirmé samedi sa loyauté et sa confiance en Joe Biden lors d’un événement de campagne à Philadelphie, peu avant le meeting de Donald Trump dans le même État clé de Pennsylvanie.

« Il s’agit de l’élection la plus existentielle, la plus lourde de conséquences et la plus importante de notre vie et nous avons toujours su qu’elle serait difficile », a déclaré Kamala Harris. « Mais si nous savons une chose de notre président, Joe Biden, c’est que c’est un battant. Donc nous allons continuer à nous battre, à nous mobiliser et en novembre nous allons gagner. Nous allons gagner. »

Joe Biden, lui-même, a répété vendredi dans le Michigan qu’il restait dans la course. « Je suis candidat et nous allons gagner », a-t-il affirmé à ses partisans à Detroit. Il a également reçu le soutien de Bernie Sanders, figure de la gauche américaine.

Malgré la prestation désastreuse de Biden lors du débat, les sondages indiquent que cette performance n’a pas significativement modifié les préférences électorales. Cependant, Biden continue de montrer un retard persistant dans certains États décisifs, ce qui reste une tendance inquiétante pour les démocrates.

Avec les récents événements et les incertitudes entourant les deux principaux candidats, l’élection présidentielle de novembre s’annonce comme l’une des plus imprévisibles de l’histoire récente des États-Unis.

L’Otan planifie une assistance durable à l’Ukraine en l’absence d’une direction américaine stable

Réunis à Bruxelles pour une session de deux jours, les 32 ministres des Affaires étrangères de l’Otan ont pris une décision capitale concernant l’aide directe à l’Ukraine, lors de la veille du 75e anniversaire de l’Alliance. L’initiative vise à assurer conjointement un soutien militaire à l’Ukraine, jusque-là principalement coordonné par les États-Unis au sein du groupe de contact de Ramstein.

L’absence de garanties quant à la continuité de ce soutien américain, notamment en cas d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche, a incité les alliés de l’Otan à se préparer à assumer collectivement cette responsabilité. La guerre en Ukraine, qualifiée par le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg de « confrontation avec la Russie », a poussé l’Alliance à renforcer son rôle dans la région.

Jens Stoltenberg a souligné la nécessité de doter ce soutien à l’Ukraine d’un cadre institutionnel plus solide pour garantir sa pérennité et son efficacité à long terme. Alors que jusqu’à présent, la plupart du soutien à l’Ukraine provenait des membres de l’Otan, la création d’un cadre institutionnel renforcé vise à accroître la prévisibilité et l’engagement à long terme.

Initialement réticents à confier à l’Otan un rôle direct dans le soutien militaire à l’Ukraine par crainte d’une escalade avec la Russie, les alliés de l’Otan semblent désormais prêts à s’engager dans cette direction. La menace potentielle du retour de Donald Trump, qui a déjà exprimé des réticences quant à l’engagement des États-Unis dans l’Otan, suscite des inquiétudes quant à la solidarité des membres en cas de crise.

Le débat sur la proposition d’un fonds de 100 milliards d’euros sur cinq ans pour l’Ukraine devrait occuper une place centrale lors des discussions de jeudi. Cette proposition vise à garantir la stabilité politique et l’indépendance de l’Ukraine, en réduisant sa dépendance vis-à-vis des changements politiques à Washington.

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin admis en unité de soins intensifs

Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a été admis en unité de soins intensifs au Centre médical militaire national Walter Reed, selon un communiqué du Pentagone. Cette hospitalisation fait suite à un problème urgent de la vessie, nécessitant des soins spécialisés et une surveillance étroite.

Dans un communiqué repris par l’AFP, le Pentagone a déclaré que le secrétaire à la Défense avait été transféré en soins intensifs après une série de tests et d’évaluations. Les médecins ont décidé que des soins de support étaient nécessaires pour traiter la situation.

Lloyd Austin, ancien général de l’armée américaine, a été nommé ministre de la Défense par le président Joe Biden en janvier 2021. Il est le premier Afro-Américain à occuper ce poste dans l’histoire des États-Unis.

Cette hospitalisation survient à un moment crucial pour le département de la Défense, alors que les États-Unis font face à des défis géopolitiques complexes, notamment en matière de sécurité nationale et de défense internationale.

Les détails sur l’état de santé exact de Lloyd Austin et sur la durée prévue de son hospitalisation n’ont pas été immédiatement divulgués. Cependant, le Pentagone a assuré que le ministre de la Défense recevait les meilleurs soins possibles.

Les réactions et les souhaits de rétablissement rapide pour le secrétaire Austin affluent déjà, tant au sein du gouvernement américain que de la communauté internationale. Les prochains développements concernant sa santé seront suivis de près par les observateurs politiques et les citoyens du monde entier.

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