Matam : Ansoumana Dione en mission humanitaire pour les malades mentaux errants

Ansoumana Dione poursuit son combat en faveur des personnes atteintes de troubles mentaux. Ce samedi, le président-fondateur de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) se rendra à Matam pour une nouvelle opération de retrait des malades mentaux errants dans les rues du département.

Accompagné d’une équipe spécialisée du Centre Ansoumana Dione basé à Kaolack, il compte apporter assistance à cette frange de la population souvent laissée pour compte. Pour l’activiste humanitaire, cette mission n’est ni un coup de communication ni une faveur : « Ce que nous faisons n’est pas une faveur, c’est une nécessité humaine et sociale », martèle-t-il.

Après l’opération, Ansoumana Dione prévoit de rencontrer la presse locale afin de dresser un état des lieux sans fard de la santé mentale au Sénégal. Il déplore notamment les difficultés d’accès aux soins et aux médicaments psychotropes, encore plus aiguës dans les régions éloignées comme Matam.

« L’accès aux soins reste un véritable parcours du combattant pour les familles concernées. Et les régions de l’intérieur souffrent encore plus », alerte-t-il.

Dans sa déclaration attendue, Ansoumana Dione devrait interpeller frontalement le gouvernement et, en particulier, le Premier ministre Ousmane Sonko. Selon lui, les priorités doivent être recentrées : « Au lieu de vouloir sensibiliser la population ou de faire réviser la loi 75-80 du 9 juillet 1975, le Premier ministre devrait rendre gratuits certains médicaments psychotropes. »

Il estime que le sujet de la santé mentale ne peut plus rester au second plan, et que des mesures urgentes doivent être prises pour améliorer la prise en charge des malades, particulièrement ceux abandonnés à eux-mêmes dans les rues.

En se rendant à Matam, Ansoumana Dione envoie un message fort : la santé mentale ne doit plus être un sujet marginal au Sénégal. Son déplacement dans cette région peu médiatisée est aussi une manière d’alerter sur les inégalités territoriales dans l’accès aux soins, et de plaider pour une meilleure politique de santé mentale à l’échelle nationale.

Intégration des soins psychiatriques : Ansoumana Dione plaide pour une réforme en profondeur du système sanitaire

Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM), Ansoumana Dione, a lancé un appel fort à l’État pour une intégration urgente et structurelle de la santé mentale dans le système sanitaire national. Une alerte qu’il juge cruciale pour mettre fin à la marginalisation persistante des personnes atteintes de troubles mentaux au Sénégal.

Pour M. Dione, la situation est plus que préoccupante : en 2025, de nombreux malades sont encore obligés de parcourir des centaines de kilomètres pour espérer recevoir des soins psychiatriques à Dakar, faute d’infrastructures spécialisées dans les régions. Une injustice sanitaire qu’il juge inacceptable. « En ce 21e siècle, comment pouvons-nous comprendre que des malades mentaux quittent partout au Sénégal pour aller se faire soigner à Dakar ? », s’interroge-t-il.

Le président de l’ASSAMM dénonce aussi le fait que certaines structures hospitalières refusent encore d’admettre des patients souffrant de troubles mentaux, alors qu’elles prennent en charge tous les autres types de pathologies. « C’est un scandale », fulmine-t-il, plaidant pour une évolution du concept même d’hôpital psychiatrique. Pour lui, ces structures doivent être repensées pour inclure des services complémentaires — pédiatrie, médecine générale, santé dentaire — à l’image des hôpitaux de Fann ou de Principal.

Un autre point d’alerte : la forte fréquentation des guérisseurs traditionnels, souvent par désespoir, mais aussi par manque d’alternatives accessibles. « Les familles y perdent énormément d’argent sans obtenir les résultats escomptés », a-t-il regretté, précisant que beaucoup de malades ne se retrouvent dans des centres spécialisés qu’à un stade très avancé de leur trouble, ce qui complique leur rétablissement.

Le coût des soins et des médicaments constitue un autre obstacle majeur. Pour Dione, l’État ne peut plus continuer à ignorer ces citoyens particulièrement vulnérables. « Notre pays ne s’occupe pas de ces personnes atteintes de maladies mentales », a-t-il insisté avec gravité.

À travers cette prise de parole, Ansoumana Dione appelle à une réforme en profondeur, tant structurelle que culturelle, de la place accordée à la santé mentale au Sénégal. Une urgence de santé publique, mais aussi un impératif de justice sociale.

Discours du 03 avril 2025 : Ansoumana DIONE s’attend à une démission du Président Bassirou Diomaye FAYE pour la tenue d’une élection présidentielle anticipée.

Le Sénégal est devenu le seul et unique pays au monde où le Président de la République, son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, démocratique élu, refuse d’assumer ses fonctions, conformément à sa prestation de serment devant les sages du Conseil Constitutionnel. De façon illégale, il a préféré laisser son Premier Ministre Monsieur Ousmane SONKO qu’il a, lui-même, nommé par Décret, conduire le pays vers une destination inconnue et extrêmement dangereuse. Au plan économique et social, le Sénégal vit une catastrophe sans précédente, due à une vraie crise d’autorité, avec un chef d’Etat qui a accepté de céder son fauteuil, de manière très subtile à son Premier Ministre. Attention, le Sénégal doit rester une République.

Vu toutes ces raisons évidentes, moi, Ansoumana DIONE, je m’attends, comme beaucoup de citoyens sénégalais, à une démission officielle du Président Bassirou Diomaye FAYE, ce 03 avril 2025, lors de son Discours à la Nation, relative à la célébration de notre fête de l’indépendance. Depuis son arrivée au pouvoir, le peuple ne travaille pas. Tous les jours, des membres de son Gouvernement, des députés de sa mouvance et des directeurs généraux nous plongent dans des débats stériles, malsains, inopportuns, au détriment des véritables préoccupations des citoyens. Le chef de l’Etat Bassirou Diomaye FAYE et son Premier Ministre Ousmane SONKO ont déjà fini de démontrer leur incompétence à diriger le pays et les citoyens le savent.

Dans son discours attendu ce 03 avril 2025, le Président Bassirou Diomaye FAYE devra également présenter ses excuses au peuple sénégalais d’avoir été élu, sans qu’il ait un programme bien ficelé pour le pays. Conséquence, il n’existe pas un seul secteur qui ne souffre pas comme la santé, l’agriculture, la diplomatie, la justice qui se retrouve en agonie du seul fait qu’elle soit manipulée par le pouvoir exécutif, contrairement aux fortes recommandations des Assises de Diamniadio. L’insécurité, l’injustice, la pauvreté grandissante, le chômage, l’émigration clandestine, pour ne citer que cela, n’intéressent pas, jusqu’ici, le Président Bassirou Diomaye FAYE qui n’a pas été élu uniquement pour nommer ses partisans, en Conseil des ministres.

Le 28 mars 2025,
Ansoumana DIONE, Leader du Mouvement « Jaamu Askan Wi », le Serviteur du peuple, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) .

Suicide et santé mentale : Ansoumana DIONE dresse un tableau sombre pour le Sénégal.

Le suicide devient de plus en plus récurrent au Sénégal. Le cas de l’étudiant Matar DIAGNE, de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, doit interpeller notre société sur la situation souvent alarmante que vivent certains citoyens. En clair, l’état de santé mentale des populations devra être considéré comme une priorité aussi bien par les pouvoirs publics que pour les organisations œuvrant dans ce sens. Malheureusement, pour le cas spécifique du Sénégal, il n’ y a aucune disposition prise, jusqu’ici, pour apporter des réponses aux innommables préoccupations des citoyens concernés. En fait, le Sénégal ne dispose pas de politique de santé mentale et cette triste réalité est très regrettable.

Dans nos structures sanitaires, ici, à Dakar, la Capitale et partout à travers le pays, il y a une absence de services de psychiatrie. Ce qui rend totalement impossible l’accès aux traitements et aux médicaments, pour les sujets souffrant de troubles mentaux. Plus grave, le Sénégal ne dispose pas assez de personnels soignants spécialisés tels que : psychiatres, psychologues, entre autres. Et, au Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, la Division de la Santé Mentale est totalement prise en otage par le Ministère de l’Enseignement supérieur, avec le Service de psychiatrie du Centre hospitalier national universitaire de Fann. Mais, les autorités sanitaires ne veulent pas en parler jusqu’ici.

Pour prévenir les cas de suicides, il est nécessaire pour un pays d’avoir des cadres d’écoute et d’orientation, en vue d’apporter des solutions aux problèmes de société. Certes, le Sénégal n’en dispose pas. Heureusement, notre Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) et son Centre Ansoumana DIONE de Kaolack ont permis à beaucoup de citoyens de trouver des réponses adéquates à certains problèmes de société. Attention, problèmes et solutions vont de pair. Et, il suffit tout juste de cerner le premier pour que le second puisse apparaître très facilement. C’est pourquoi, nous invitons les nouvelles autorités à collaborer dans ce sens.

Le 12 février 2025,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM)

Français tué Mbour par un malade mental : Ansoumana DIONE indexe l’absence de politique de santé mentale au Sénégal.

Ce drame si regrettable est survenu ce mercredi 05 février 2025 à Mbour. Un malade mental qui poignarde à mort un ressortissant français, laissant une épouse déboussolée. Pourtant, selon les informations distillées dans la presse, elle n’avait cessé d’alerter les autorités administratives et la police. Malheureusement, l’irréparable s’est produit et personne ne sait à qui le prochain tour. En fait, ce régime du Président Bassirou Diomaye FAYE ne s’intéresse pas, du tout, aux multiples problèmes des malades mentaux et des toxicomanies. Jusqu’ici, notre pays ne dispose pas de politique de santé mentale. Paradoxalement, cet élément ne figure même pas dans leur référentiel « Sénégal 2050 ».

Comment dans un pays normal comme le Sénégal, en ce début du 21e siècle, la presque totalité des grandes villes ne dispose pas de services psychiatriques. Et, l’accès aux traitements et notamment aux médicaments, constituent de vrais casse-têtes pour les familles concernées. Pire, le Sénégal demeure et reste confronté à un déficit criard de personnels soignants : psychiatres, psychologues, entre autres, ce qui rend presque impossible la prise en charge adéquate des personnes atteintes de maladies mentales et victimes de toxicomanies. De plus en plus, les troubles mentaux gagnent de l’ampleur dus à plusieurs facteurs dont le chômage, les accidents de la route, la drogue, etc.

Attention, le régime en place a beaucoup intérêt à intégrer cette question essentielle dans leur priorité. Si le capital humain est le maillon sur lequel ces nouvelles autorités comptent véritablement pour faire développer le Sénégal, il va falloir obligatoirement qu’elles revalorisent la santé mentale et la lutte contre l’usage abusif de l’alcool et de la drogue. Malheureusement, le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale, sous la conduite du Ministre Ibrahima SY et de son équipe, n’a aucune vision par rapport à l’état de santé mentale des sénégalais. Heureusement qu’il existe l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) qui fait un excellent travail.

Le 06 février 2025,
Ansoumana DIONE, Président de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance aux Malades Mentaux (ASSAMM) – Tel : 77 550 90 82 – 70 745 88 47

Tensions à Kaolack : Ansoumana Dione face à une enquête après son limogeage de la Direction de l’action sociale

La situation à Kaolack se complique pour Ansoumana Dione, ancien directeur de l’action sociale, récemment limogé de son poste après avoir émis des remarques critiques à l’égard du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy. Ce limogeage, considéré comme une sanction disciplinaire, ne semble pas être la fin de ses problèmes. En effet, Dione a révélé dans un communiqué qu’il a été confronté à une intervention inattendue des gendarmes, qui ont débarqué au centre qu’il dirige pour les malades mentaux.

D’après les informations fournies par Dione, c’est le gouverneur de Kaolack qui a ordonné l’envoi de ces gendarmes, sur instruction directe du ministre Ibrahima Sy. Ce groupe, composé d’une dizaine d’agents, s’est présenté au centre avec des questions sur son fonctionnement et son historique. « J’ai répondu avec exactitude à toutes les interrogations concernant la structure qui relève de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM) », a-t-il expliqué.

À l’issue de cet interrogatoire, Dione a reçu une convocation pour se rendre à la brigade de recherches de Kaolack à 17 h le même jour. Il a exprimé son indignation face à cette situation, affirmant que cette démarche du ministre Ibrahima Sy constitue une atteinte à la gestion des structures privées qui ne dépendent pas directement de son ministère. « Je tiens à informer l’opinion nationale et internationale de cette convocation », a-t-il déclaré, soulignant les tensions qui entourent cette affaire.

Cette intervention des gendarmes et le limogeage de Dione soulèvent des questions sur la manière dont le ministère de la Santé gère ses relations avec les organisations privées et les critiques qui peuvent émaner de ces dernières. Le climat actuel à Kaolack est marqué par un sentiment d’inquiétude et de méfiance, non seulement au sein de l’ASSAMM, mais également parmi les acteurs de la santé mentale dans la région.

Le ministre Ibrahima Sy, en donnant des instructions pour enquêter sur une structure qui lui échappe, semble envoyer un message fort sur la nécessité d’un contrôle accru des institutions œuvrant dans le domaine de la santé. Cependant, cette démarche est perçue par certains comme une tentative de museler les voix critiques et de réduire au silence ceux qui osent s’opposer aux décisions ministérielles.

La situation reste donc tendue, et beaucoup se demandent quel sera l’impact de cette enquête sur le travail de l’ASSAMM et sur la santé mentale des malades qui dépendent de ces services. Dione, pour sa part, reste déterminé à défendre son intégrité et celle de l’organisation qu’il a dirigée. La suite des événements pourrait avoir des répercussions significatives sur le paysage de la santé mentale au Sénégal, particulièrement dans un contexte où la transparence et l’efficacité des services de santé sont plus que jamais au cœur des préoccupations nationales.

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