Appel à la paix lors de l’inauguration de la Mosquée Kénia à Ziguinchor : L’ADS priorise la sérénité pour les élections présidentielles

À l’occasion de l’inauguration de la nouvelle mosquée de Kénia à Ziguinchor, l’Association pour l’éducation et le développement social (ADS) a émis un appel pressant en faveur de la paix à l’approche des élections présidentielles sénégalaises du 24 mars. Lors de cet événement, les membres de l’ADS ont saisi l’opportunité pour adresser un message de sérénité aux acteurs politiques du pays.

Ibrahima Sarr, responsable des projets à l’ADS, a souligné l’importance de la paix dans la société, affirmant que l’islam, religion de paix, ne peut prospérer sans un environnement pacifique. Il a appelé les autorités à travailler activement pour maintenir la paix et à diffuser des messages positifs à cet effet. M. Sarr a exprimé le souhait que le jour du scrutin se déroule dans le respect des règles démocratiques, permettant ainsi à chacun de reprendre ses activités normales.

L’ADS, dont le siège est à Bambey, a profité de l’occasion pour adresser des prières pour la paix non seulement au Sénégal mais aussi dans les pays voisins, en Afrique et dans le monde. La nouvelle mosquée de Kénia a été construite grâce au financement du Fonds koweïtien pour faciliter le recueillement des fidèles dans cette communauté éloignée du centre-ville de Ziguinchor.

Ibrahima Sarr a exprimé l’espoir que des mesures appropriées seront prises pour l’entretien et la préservation de cette nouvelle infrastructure religieuse. La prière inaugurale a été dirigée par l’imam Al Hussein Aboubacar Sambou, marquant ainsi un moment significatif de spiritualité et de rassemblement pour la communauté locale.

Dans cette période cruciale précédant les élections, l’appel de l’ADS à la paix et à la sérénité témoigne de la volonté des organisations sociales et religieuses de jouer un rôle constructif dans le maintien d’un climat pacifique au Sénégal.

Conseil régional des délégués de quartier de Dakar : Appel à la paix avant les élections et revendications pour une présidentielle apaisée

Le Conseil régional des délégués de quartier de Dakar a récemment tenu son assemblée générale sous le thème « Cohésion sociale pour la paix avant et après les élections présidentielles ». Les 1 883 membres de cette instance ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’approche des élections présidentielles du 25 février, lançant un appel pressant à la paix adressé à l’ensemble de la classe politique sénégalaise.

Réunis à la mairie de Pikine, les délégués ont utilisé cette plateforme pour présenter leurs préoccupations et leurs attentes aux autorités compétentes. Soucieux d’anticiper d’éventuels incidents malheureux, les délégués ont souligné la nécessité d’une rencontre avec le président afin d’élaborer une feuille de route en vue de prévenir tout débordement.

Au-delà de cet appel à la paix, les délégués de quartier ont formulé des revendications significatives. Ils demandent une revalorisation de leurs indemnités à 200 000 F CFA, mettant en lumière le rôle essentiel qu’ils jouent au sein de l’Administration, notamment dans le contexte territorial. Ils réclament également la construction d’un siège pour le bureau de leur association, soulignant que leur rôle de médiateurs dans la résolution des conflits locaux mérite un plus grand respect au sein de la hiérarchie administrative.

Le porte-parole de l’assemblée, M. Diallo, a souligné l’importance cruciale du rôle des délégués dans le maintien de la paix et la gestion des conflits locaux. Selon lui, les délégués sont les acteurs clés pour garantir la stabilité dans leurs quartiers respectifs.

Des ateliers dédiés à la promotion de la paix ont été organisés au cours de cette assemblée générale, soulignant l’idée que la paix devrait être une préoccupation collective pour tous les Sénégalais. Les délégués régionaux de quartier ont appelé l’ensemble de la société à cultiver un climat de paix, non seulement en prévision des élections présidentielles, mais également pour préserver l’héritage solide que les générations précédentes ont légué au Sénégal. Ils ont souligné que la paix doit demeurer une priorité même après les élections du 25 février, et que la stabilité du pays dépend de l’engagement de chacun envers la préservation de cette valeur fondamentale.

Quitter la version mobile