Polémique autour du décès de l’ancien ministre des Finances Mamadou Moustapha Bâ : Abdou Mbow appelle à une meilleure gestion

Le décès récent de l’ancien ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique sénégalaise. Abdou Mbow, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar, s’est exprimé sur la polémique entourant cette disparition, mettant en avant des dysfonctionnements et des fuites d’informations regrettables.

Dans une interview accordée au journal Source A, Abdou Mbow a tenu à rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, rappelant les qualités d’un homme qu’il décrit comme « serviable » et « grand pédagogue ». Il a souligné l’impact positif de l’ancien ministre, aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, en tant que figure respectée.

Cependant, l’hommage rendu par Abdou Mbow ne s’est pas fait sans une critique ouverte de la manière dont l’affaire a été gérée par les autorités. « Je crois que cette affaire aurait dû être mieux gérée », a-t-il déploré, pointant du doigt les difficultés rencontrées par la famille du défunt pour récupérer le corps, une situation qui aurait, selon lui, pu être évitée avec une meilleure coordination des services de l’État.

Abdou Mbow, investi aux législatives sur la liste de la coalition Takku Wallu Sénégal dirigée par l’ancien président Macky Sall, a également exprimé ses préoccupations concernant les informations divulguées dans la presse. « Concernant le décès de Mamadou Moustapha Bâ, je pense que la Justice doit faire son travail. Mais si nous avons des dirigeants responsables, ils doivent tout mettre en œuvre pour que certaines informations ne fuitent pas, car elles peuvent choquer », a-t-il affirmé.

Pour le responsable politique, la priorité aurait dû être de préserver la dignité du défunt et d’épargner la famille de situations éprouvantes. Il a appelé les dirigeants à faire preuve de plus de retenue et de responsabilité dans de tels moments de deuil national. « C’était un homme très respecté ici et au niveau international. Donc, il fallait épargner les populations et surtout sa famille », a conclu Abdou Mbow.

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte tendu, marqué par une certaine cacophonie au sommet de l’État, alimentant les spéculations et les débats sur la gestion de ce dossier sensible. La sortie d’Abdou Mbow pourrait relancer le débat sur la responsabilité des autorités et sur la nécessité d’une gestion plus rigoureuse des affaires touchant à la vie privée et à l’intimité des familles des hauts responsables décédés.

En attendant, la classe politique continue de rendre hommage à Mamadou Moustapha Bâ, saluant son parcours exemplaire et son engagement au service de la nation.

Hommage à Mamadou Moustapha Ba : Doudou Ka appelle à rebaptiser une avenue en son honneur

Le décès de Mamadou Moustapha Ba, ancien ministre des Finances et du Budget du Sénégal, survenu en France le 4 novembre dernier, a suscité une vague d’émotion et de témoignages à travers le pays. Parmi les nombreuses voix rendant hommage à cet homme d’État remarquable, celle de Doudou Ka, ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération sous la présidence de Macky Sall, s’est distinguée par la force de son propos.

Dans un vibrant message publié sur les réseaux sociaux, Doudou Ka a exprimé sa profonde tristesse et son respect pour la mémoire de Mamadou Moustapha Ba, saluant son dévouement et son engagement exemplaire envers le développement du Sénégal. « L’héritage de Mamadou Moustapha Ba restera une source d’inspiration incandescente pour guider nos ambitions individuelles et collectives pour la construction du Sénégal du futur », a-t-il déclaré.

Pour honorer durablement la mémoire de celui qu’il décrit comme un « immense serviteur de l’État », Doudou Ka a lancé un appel aux autorités locales. Il a proposé aux maires de Dakar et de Dakar-Plateau, Barthélémy Toye Dias et Alioune Ndoye, de renommer l’avenue Carde en hommage à Mamadou Moustapha Ba. Située au cœur de la capitale sénégalaise, l’avenue Carde est un lieu emblématique de l’administration économique et financière du pays, que l’ancien ministre affectionnait particulièrement.

« C’est le plus éloquent hommage que la Nation pourrait lui rendre », a insisté Doudou Ka. Ce geste symbolique permettrait de perpétuer le souvenir de Mamadou Moustapha Ba, tout en rappelant aux générations futures son apport inestimable à la gestion des finances publiques et à la modernisation de l’économie sénégalaise.

Le message de Doudou Ka témoigne de l’affection et du respect profonds que suscitait Mamadou Moustapha Ba parmi ses pairs et au sein de la classe politique sénégalaise. « Je salue la mémoire de cet immense serviteur du Sénégal et m’incline devant cet exceptionnel homme d’État. Adieu, « Grand Moustapha ». Que la terre de notre Saloum commun te soit légère », a conclu Doudou Ka, dans un message chargé d’émotion.

La proposition de rebaptiser l’avenue Carde a d’ores et déjà trouvé écho auprès de nombreux Sénégalais, qui voient en cette initiative un hommage mérité à une figure clé de l’administration publique. Si cette demande venait à être acceptée, elle marquerait une reconnaissance officielle du parcours exemplaire de Mamadou Moustapha Ba et de son dévouement inébranlable à la cause nationale.

La nation sénégalaise, en deuil, se souvient aujourd’hui d’un homme qui a consacré sa vie au service public et qui laisse derrière lui un héritage inspirant pour les générations futures.

Ousmane Sonko appelle à une meilleure gestion des marchands ambulants à Keur Massar

Lors de la campagne électorale pour les élections législatives, Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef, a tenu un discours à Keur Massar, un quartier populaire de la banlieue de Dakar. S’adressant à une foule majoritairement composée de jeunes marchands ambulants, il a mis en avant un discours empreint de calme et d’empathie, prônant une meilleure gestion des activités informelles, souvent dominées par les jeunes en quête de revenus.

Dans son intervention, Ousmane Sonko a plaidé pour une approche plus humaine de la gestion des marchands ambulants, demandant aux autorités locales de faire preuve de tolérance. « Il faut soutenir ces jeunes qui cherchent à gagner dignement leur vie en vendant dans la rue. Il ne faut pas les chasser, mais plutôt chercher à les encadrer en attendant de trouver une solution à leur situation », a déclaré le leader de Pastef. Cette déclaration a été bien accueillie par les jeunes commerçants, souvent confrontés aux opérations de déguerpissement des autorités municipales.

Sonko a également présenté une solution concrète pour mieux encadrer le commerce informel : l’aménagement d’un centre commercial dédié. Il propose de raser une partie de la Foire de Dakar afin de construire une infrastructure capable d’accueillir un grand nombre de marchands ambulants. Ce projet vise à offrir un espace sécurisé et adapté aux jeunes vendeurs, leur permettant ainsi de mener leurs activités dans des conditions plus dignes et respectueuses des normes en vigueur.

« Nous devons penser à des solutions durables pour ces jeunes qui n’ont souvent pas d’autre choix que de vendre dans la rue pour subvenir à leurs besoins. Ce centre commercial permettra de réguler le commerce informel tout en assurant un cadre de travail sécurisé », a expliqué Sonko.

Cependant, le leader de Pastef a tenu à marquer son désaccord avec certaines pratiques liées à l’installation anarchique de points de vente, notamment aux abords des établissements scolaires et des hôpitaux. « Désormais, nous n’accepterons plus que des points de vente soient installés devant ou aux alentours des écoles et des hôpitaux. Ces pratiques vont à l’encontre des normes de sécurité et d’un cadre de vie sain », a-t-il affirmé fermement.

Cette position illustre la volonté d’Ousmane Sonko de trouver un équilibre entre le soutien aux jeunes entrepreneurs du secteur informel et la nécessité de maintenir l’ordre et la sécurité publique. Il propose ainsi une gestion plus rigoureuse, tout en évitant une répression systématique des activités informelles, souvent source de tensions sociales.

En se positionnant comme le défenseur des jeunes marchands ambulants, Sonko cherche à attirer un électorat sensible aux problématiques socio-économiques de la banlieue dakaroise. Son discours à Keur Massar s’inscrit dans une stratégie plus large visant à mobiliser les jeunes, un groupe démographique clé dans la dynamique électorale sénégalaise.

Alors que la campagne pour les législatives bat son plein, Ousmane Sonko semble miser sur une approche pragmatique et inclusive, promettant des solutions concrètes et immédiates aux préoccupations des citoyens. Les réactions à ses propositions ne se sont pas fait attendre, et il reste à voir si ces engagements sauront convaincre les électeurs le jour du scrutin.

Kaolack/Campagne électorale : Appel téléphonique de Macky Sall aux responsables de la coalition Takku Wallu Sénégal

« J’ai accepté d’être tête de liste pour contribuer à cette entreprise de sauver le Sénégal. »

Le président sortant et tête de liste de la coalition Takku Wallu Sénégal a joint par téléphone les responsables de sa coalition dans la région de Kaolack, en plein meeting organisé par l’ancienne maire de Kaolack, Mariama Sarr, pour souligner l’enjeu des élections législatives anticipées de 2024. « Le pays se dirige droit vers des lendemains qui n’augurent rien de bon. Si nous ne faisons rien, le pays connaîtra des jours difficiles pour toutes les franges de la société », a déclaré Macky Sall lors de cet appel téléphonique aux deux têtes de liste de Takku Wallu Sénégal à Kaolack (Ahmed Youssouf Benzallou et Aissatou Ndiaye).

Poursuivant son discours à l’attention de ses nombreux partisans réunis chez l’ancienne maire de Kaolack, il a ajouté : « C’est vous-mêmes qui avez dit que le pays ne va pas bien, alors agissons pour que le pays retrouve le bon chemin. » Avant d’inviter ses troupes à dépasser les clivages et les querelles internes pour le bien du peuple sénégalais, il a insisté : « C’est pour cette raison que j’ai accepté d’être tête de liste de Takku Wallu Sénégal, pour contribuer à cet effort de redressement du pays. »

Il a exhorté ses partisans à intensifier leur mobilisation dans les grands quartiers comme Sam, Abattoirs, Ndangane, Boustane, Touba Ndorong, Médina Mbaba, entre autres, et à rallier familles et proches pour assurer une victoire éclatante le 17 novembre prochain. « La mobilisation que j’ai vue aujourd’hui me rassure. Continuez dans cette dynamique et la victoire sera au rendez-vous », a plaidé l’ancien président Macky Sall.

Mimi Touré appelle à un débat public pour révolutionner la politique au Sénégal

Dans un contexte politique où les échanges et confrontations d’idées deviennent cruciaux pour les électeurs sénégalais, l’ancienne Première ministre et actuelle alliée du Pastef, Aminata Mimi Touré, affiche son soutien pour un débat public entre le Premier ministre Amadou Bâ et le leader des Patriotes, Ousmane Sonko. Ce débat, selon elle, permettrait aux citoyens de mieux comprendre les enjeux économiques du pays et d’avoir un regard plus éclairé sur les propositions des candidats. Mimi Touré en appelle au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) pour faciliter cette initiative qui, selon elle, pourrait transformer la manière de faire de la politique au Sénégal.

Mimi Touré considère qu’un débat entre Amadou Bâ et Ousmane Sonko serait un tournant pour le Sénégal, offrant ainsi aux citoyens l’opportunité de comparer directement les visions de chaque candidat. En encourageant cette confrontation, elle espère contribuer à une démocratie où le dialogue et la transparence jouent un rôle central.

« Il faudra que le débat entre Amadou Bâ et le PM Sonko ait lieu », a-t-elle affirmé, convaincue que cette initiative permettra aux Sénégalais d’accéder à une meilleure compréhension des questions économiques et sociales qui préoccupent le pays. Cet appel à une révolution dans les pratiques politiques pourrait bien répondre aux attentes d’une population jeune et de plus en plus informée.

Mimi Touré a également profité de cette prise de parole pour critiquer l’absence de Macky Sall dans la campagne électorale sénégalaise. Elle l’a interpellé, lui reprochant de se trouver à l’étranger alors qu’il serait attendu pour défendre son bilan et ses idées auprès des Sénégalais. Elle n’a pas hésité à adresser un message aux électeurs : « Ne votez pas pour quelqu’un que vous ne voyez pas. Vous êtes au Maroc, alors il ne faut pas nous importuner. Ce que vous devez faire, c’est de vous taire. Et de toute façon, les Sénégalais ne voteront pas pour vous. » Ce commentaire résume son mécontentement quant à l’absence du président dans le débat démocratique.

Face aux tensions politiques croissantes, Mimi Touré a aussi exhorté les militants et sympathisants politiques à éviter toute violence, notamment contre les convois des candidats. Elle les a appelés à une éthique de campagne, rappelant que les actes de sabotage et de violence ne contribuent en rien à la démocratie et ne font que ternir l’image de la politique au Sénégal. « Nagniou xamni la wonn-wonnina », a-t-elle souligné, alertant contre les comportements incivils qui minent la crédibilité du processus électoral.

En appelant à ce débat, Mimi Touré s’aligne sur une vision de la politique qui privilégie la transparence et l’échange d’idées. Dans une société où l’accès à l’information est crucial pour une décision éclairée, ce type de confrontation pourrait offrir une meilleure compréhension des propositions des différents candidats. En choisissant de s’engager en faveur de ce débat, Mimi Touré fait le pari d’une politique plus ouverte et accessible aux citoyens, promouvant ainsi une démocratie où l’opinion publique est mieux informée et où les idées se confrontent ouvertement.

Si ce débat public venait à voir le jour, il représenterait un jalon important dans l’évolution des pratiques politiques au Sénégal.

Ousmane Sonko en tournée dans le Sine : un appel à la jeunesse pour développer l’économie locale de Fatick

Dans le cadre de sa tournée nationale, la caravane du parti Pastef, conduite par son président Ousmane Sonko, a fait escale ce mardi dans la région du Sine, plus précisément à Fatick. Sonko a profité de cette occasion pour s’adresser directement à la jeunesse, appelant celle-ci à jouer un rôle central dans le développement économique de la région et, par extension, dans celui du Sénégal.

Pour Ousmane Sonko, Fatick détient le potentiel pour devenir une métropole régionale. Située dans le Sine-Saloum, une région riche en ressources naturelles et culturelles, cette ville peut, selon lui, contribuer de manière significative à l’économie sénégalaise si les infrastructures et les filières économiques locales sont développées.

« Fatick doit jouer son rôle dans le développement économique du Sénégal », a-t-il martelé devant un public de jeunes enthousiastes et engagés. Sonko a souligné l’importance de valoriser les ressources naturelles de la région pour atteindre cet objectif ambitieux.

Dans sa vision de développement pour Fatick, Sonko accorde une attention particulière à la filière du sel, une ressource abondante dans la région grâce aux marais salants du Sine-Saloum. Il estime que cette industrie, encore peu exploitée, pourrait générer des emplois pour la jeunesse et renforcer l’économie locale.

L’idée serait de structurer et de moderniser cette filière, en investissant dans les techniques de production, de transformation et de commercialisation. Cela permettrait de diversifier l’économie locale, tout en offrant des opportunités d’emplois stables pour les jeunes de Fatick. Il a également évoqué la possibilité d’un soutien gouvernemental pour les projets liés à cette filière, ce qui pourrait créer un véritable écosystème économique autour de l’exploitation du sel.

Dans son discours, Sonko a insisté sur le rôle central de la jeunesse dans ce processus de transformation. Pour lui, les jeunes de Fatick ne doivent plus être contraints de quitter leur région pour chercher du travail dans les grandes villes. Au contraire, ils peuvent devenir des acteurs clés du développement local, en s’impliquant activement dans les projets économiques de leur région.

Sonko a ainsi encouragé les jeunes à développer des compétences techniques et entrepreneuriales, nécessaires pour tirer parti des potentialités de Fatick. Il a également souligné l’importance d’une éducation adaptée aux réalités économiques locales, qui inclurait la formation aux métiers du sel, de l’agriculture et des technologies modernes.

La vision de Sonko pour Fatick repose sur une approche intégrée du développement économique, où chaque ressource naturelle de la région est optimisée pour créer de la valeur ajoutée. En faisant de Fatick un pôle économique à part entière, le leader de Pastef espère contribuer à réduire les inégalités régionales et à offrir des perspectives d’avenir aux jeunes Sénégalais.

Cet appel vibrant à la jeunesse a suscité l’enthousiasme de nombreux jeunes de Fatick, prêts à relever le défi.

Le Ministère de l’Intérieur appelle à la retenue et au respect des valeurs démocratiques pour les législatives de novembre 2024

Dans le cadre de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique du Sénégal a émis un communiqué, relayé par Dakaractu, incitant les responsables politiques à promouvoir un climat de calme et de responsabilité. Cet appel s’adresse aussi bien aux leaders de partis politiques qu’aux coalitions de partis engagés dans cette campagne électorale. Le ministère souligne l’importance du respect des valeurs démocratiques et de la cohésion sociale pour garantir une période électorale paisible et respectueuse des droits de tous.

Le ministère, en tant que garant de la sécurité publique, a réaffirmé son engagement à veiller à la sûreté de chaque citoyen tout au long de cette période sensible. « Des dispositifs adaptés sont mis en place pour assurer la tranquillité et la sérénité de tous les Sénégalais, permettant ainsi à chacun d’exprimer librement ses opinions dans un climat pacifique », peut-on lire dans le communiqué. Cette déclaration vise à rassurer la population en garantissant que des mesures appropriées seront prises pour que chacun puisse exprimer ses choix politiques sans crainte, dans un environnement pacifique et sécurisé.

Dans le même élan, le ministère exhorte toutes les parties prenantes à adopter un discours apaisé et constructif, en vue de favoriser une campagne digne et exemplaire. L’institution met l’accent sur la responsabilité collective envers la stabilité démocratique, soulignant que cet engagement est le fondement d’une démocratie stable et respectée au Sénégal.

Enfin, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a réitéré sa mobilisation en faveur d’une campagne électorale sécurisée pour l’ensemble de la population. À travers ce communiqué, l’objectif est de maintenir un climat de sérénité et d’encourager un processus électoral respectueux et pacifique, contribuant ainsi à renforcer la démocratie sénégalaise.

Kaolack / Élections législatives anticipées 2024 : La coalition Takku Wallu Sénégal appelle à une élection sans violence

« Comme vous le savez, nous venons de démarrer la campagne électorale des élections législatives anticipées de 2024 par une visite de courtoisie aux chefs religieux de la ville de Kaolack. Ce fut l’occasion pour nous de leur demander de prier pour notre coalition Takku Wallu Sénégal ainsi que pour des élections législatives qui se dérouleraient dans la sérénité, la paix et sans violence. Cela répond à une demande sociale. »

La visite de courtoisie de la coalition Takku Wallu Sénégal s’inscrit dans le cadre d’une politique sociale qui se place aux côtés des guides religieux, sollicités par une grande partie de la société sénégalaise, a ajouté M. Benzallou. « En tant que tête de liste départementale de la coalition Takku Wallu Sénégal, avec ma collègue Aissatou Ndiaye, maire de la commune de Ndiaffate, accompagnés des responsables politiques Ahmeth Samuel Sarr, Modou Diagne Fada, Idrissa Seck et Omar Sarr, nous avons échangé avec les chefs religieux visités. Ceux-ci ont tous exprimé leur soutien et promis de formuler des prières intenses pour la victoire de la coalition Takku Wallu Sénégal. Nous nous engageons solennellement devant cette auguste assemblée à être des députés au service du peuple », a conclu Ahmeth Youssouf Benzallou.

Alioune Tine appelle à la libération de Bougane Gueye Dani et à des élections législatives transparentes

Alioune Tine, fondateur de l’Afrika Jom Center et expert indépendant des droits de l’homme, milite pour la libération immédiate et sans condition de Bougane Gueye Dani, afin de lui permettre de participer aux prochaines élections législatives. Dans une déclaration récente, il a insisté sur la nécessité de replacer cette affaire dans le cadre d’une campagne préélectorale normale. Selon lui, la justice sénégalaise doit à nouveau jouer un rôle crucial pour sauvegarder la démocratie, comme elle l’avait fait lors des élections présidentielles de 2024, avec la libération de figures politiques telles que Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko.

« Il faut vite dédramatiser l’affaire Bougane Gueye Dani en le replaçant dans le contexte d’une campagne préélectorale, et le libérer immédiatement et sans condition. La justice avait sauvé la démocratie pendant la présidentielle de 2024, il faut que la justice, par une décision lucide et opportune, libère Bougane et lui permette de faire la campagne comme tous les autres candidats », a affirmé Alioune Tine. Il a ajouté que Bougane Gueye Dani aurait dû être libéré après sa garde à vue.

Concernant les élections législatives à venir, Alioune Tine insiste sur l’importance de garantir un climat de sérénité et de transparence. Il plaide pour des débats ouverts entre les candidats, soulignant le rôle que les journalistes devraient jouer dans l’organisation de ces échanges. « Nous avons absolument besoin de législatives transparentes et apaisées dans un contexte de sérénité avec des débats qui opposent les principaux candidats », a-t-il déclaré.

Tine a également salué la nomination de Mamadou Oumar Ndiaye à la tête du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), estimant que son parcours journalistique exceptionnel pourrait permettre une « rupture épistémologique ». Il a ainsi encouragé le nouveau président du CNRA à prendre l’initiative d’organiser ces débats essentiels pour la démocratie sénégalaise, en citant en exemple un débat potentiel entre Ousmane Sonko et Amadou Ba, ainsi que d’autres figures politiques importantes.

Pour Alioune Tine, la justice sénégalaise joue un rôle clé dans la protection des processus démocratiques. Il rappelle que sa capacité à garantir des élections libres et transparentes est essentielle pour éviter les tensions et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions du pays. Il appelle donc à une décision rapide et éclairée concernant Bougane Gueye Dani, afin d’éviter que cette affaire ne perturbe davantage la campagne électorale.

Avec ce plaidoyer, Tine réaffirme son engagement pour une démocratie inclusive où chaque acteur politique doit avoir la possibilité de s’exprimer et de participer librement aux échéances électorales.

Le FRAPP appelle le Sénégal à rompre avec le FMI et la Banque Mondiale

Le mouvement Front pour une révolution anti-impérialiste, populaire et panafricaine (FRAPP) a récemment publié un communiqué appelant le gouvernement sénégalais à se libérer de l’influence du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Sous la plume de Guy Marius Sagna et du Secrétariat exécutif national, le FRAPP dénonce les réformes imposées par ces institutions financières, qu’ils accusent de compromettre gravement la souveraineté économique du Sénégal.

Selon le FRAPP, les réformes dictées par le FMI et la Banque mondiale, notamment dans le cadre des Plans d’ajustement structurel (PAS), ont affaibli les fondements de l’économie sénégalaise et accru les inégalités sociales. Le mouvement critique également la récente recommandation du FMI de supprimer les subventions énergétiques et de rationaliser les exonérations fiscales, des mesures perçues comme nuisibles pour le développement national. Pour le FRAPP, ces prescriptions ont pour seul objectif de garantir le remboursement de la dette, au détriment des priorités internes.

Le mouvement plaide pour une rupture avec ces modèles économiques, qu’il considère comme dictés par les puissances économiques du Nord. Le FRAPP insiste sur la nécessité pour le Sénégal de redéfinir ses relations avec ces acteurs externes à travers l’Agenda national de transformation (ANT) 2050. Cette stratégie à long terme pourrait, selon eux, offrir une opportunité de se libérer de l’influence des institutions financières internationales et de bâtir une économie plus souveraine, solidaire et résiliente.

En marge des 80 ans des institutions de Bretton Woods, le FRAPP a entamé une collaboration avec l’Africaine de recherche et de coopération pour l’appui au développement endogène (ARCADE). Cette initiative vise à remettre en question l’héritage des institutions de Bretton Woods et à formuler des alternatives endogènes au modèle de développement imposé par le FMI et la Banque mondiale.

Dans son communiqué, le FRAPP exhorte le gouvernement sénégalais à emprunter une voie résolument souverainiste, en refusant les politiques d’austérité et en se tournant vers des solutions africaines, notamment la valorisation des ressources locales et la coopération Sud-Sud. Pour eux, le développement du Sénégal doit être pensé et conçu par les Sénégalais eux-mêmes, dans le respect de leur dignité et de leur souveraineté.

Le FRAPP a également annoncé la publication prochaine d’un bulletin spécial consacré aux institutions de Bretton Woods. Ce bulletin exposera les résultats de leurs réflexions et proposera des pistes concrètes pour sortir du cadre financier international actuel, tout en appelant à une mobilisation collective pour redéfinir l’avenir économique du Sénégal.

En somme, ce communiqué du FRAPP réaffirme son engagement à construire un Sénégal indépendant des diktats extérieurs et à promouvoir un modèle de développement réellement souverain et inclusif.

Ousmane Sonko appelle à une majorité solide pour instaurer la Haute Cour de Justice et juger les responsables politiques

Le leader du parti Pastef-Les Patriotes, Ousmane Sonko, a lancé un appel fort à ses militants et sympathisants ce mercredi 16 octobre, à l’approche des élections législatives prévues pour le dimanche 17 novembre. Face à des défis majeurs, Sonko exhorte ses partisans et l’ensemble du peuple sénégalais à s’unir pour obtenir une majorité écrasante à l’Assemblée nationale, condition essentielle selon lui pour mener à bien son programme de réformes.

Lors de son discours, Sonko a réitéré son engagement à renforcer la bonne gouvernance et la reddition des comptes, deux axes clés de son plan Sénégal 2050. Parmi les réformes phares qu’il envisage, la création d’une Haute Cour de Justice figure en bonne place. Cette institution permettrait, d’après lui, de juger non seulement les ministres mais aussi le président de la République, plaçant ainsi les responsables politiques devant leurs responsabilités en cas de manquements.

Sonko a souligné que seule une majorité solide au parlement permettrait d’adopter les lois nécessaires à l’instauration de cette cour. « Nous devons garantir la transparence et la justice dans la gestion de notre pays. La Haute Cour de Justice sera un outil essentiel pour s’assurer que personne ne soit au-dessus des lois, » a-t-il martelé.

En plus des réformes institutionnelles, Sonko promet d’apporter des réponses concrètes aux problèmes sociaux et économiques que traverse le Sénégal, en particulier dans les secteurs de la santé, de l’éducation et de l’emploi.

Pour atteindre cet objectif, le chef de file de Pastef annonce une campagne inspirée des méthodes américaines, axée sur une mobilisation massive des électeurs et une collecte de fonds à grande échelle. Il a, à cet effet, donné rendez-vous à ses soutiens pour un méga meeting ce samedi 19 octobre à la Dakar Arena. Cet événement sera l’occasion d’une levée de fonds cruciale pour financer la campagne électorale de son parti.

Ousmane Sonko, connu pour ses positions critiques envers le pouvoir en place, mise donc sur une stratégie politique et financière ambitieuse afin de réaliser ses promesses et répondre aux attentes de ses partisans. Ces élections législatives s’annoncent décisives pour son parti, et pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais dans les mois à venir.

Vers un tournant historique ?

Le projet de création d’une Haute Cour de Justice et la promesse d’une gouvernance irréprochable sont au cœur de l’offre politique de Sonko. Reste à voir si le peuple sénégalais, lassé par les scandales politiques et la mauvaise gestion, répondra en masse à son appel pour transformer en profondeur les institutions du pays.

Les prochaines semaines seront donc décisives pour Sonko et ses partisans, alors que le paysage politique sénégalais se prépare à un scrutin aux enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.

Bougane Guèye Dany critique Ousmane Sonko pour son appel aux dons en pleine crise

Le climat politique sénégalais s’enflamme à nouveau avec les récentes déclarations de Bougane Guèye Dany, leader du mouvement Gueum Sa Bop. Ce dernier n’a pas mâché ses mots en attaquant Ousmane Sonko, chef du parti Pastef, suite à son appel au financement des activités politiques en vue des prochaines législatives. Selon Bougane, l’initiative de Sonko est inappropriée, compte tenu des nombreuses crises auxquelles le pays est actuellement confronté, notamment les inondations qui touchent plusieurs régions du Sénégal.

Lors de son intervention, Bougane a particulièrement mis en lumière la situation catastrophique dans les zones comme Touba et Kaolack, où les inondations ont causé d’importants dégâts matériels et plongé les populations dans la détresse. Il s’est indigné du fait que, malgré cette situation alarmante, Ousmane Sonko concentre ses efforts sur la collecte de fonds pour les élections plutôt que sur l’aide aux sinistrés. « Les inondations à Touba et à Kaolack ont causé d’énormes dégâts, et pourtant, vous n’avez rien fait pour soulager les sinistrés », a-t-il fustigé.

Bougane a poursuivi en reprochant à Sonko de ne se préoccuper que de ses ambitions politiques. « Aujourd’hui, vous vous permettez d’organiser une cagnotte pour les élections alors que les urgences sont ailleurs. Il n’y a que l’élection qui vous intéresse et la politique politicienne », a-t-il martelé avec véhémence.

Le leader de Gueum Sa Bop a également souligné l’exaspération croissante des Sénégalais face à la situation socio-économique du pays. Selon lui, tous les secteurs de la vie sont touchés par les crises actuelles, et les populations se sentent abandonnées par une classe politique qu’il accuse de maladresse dans sa gestion des priorités. « Les Sénégalais sont fatigués et cela touche tous les secteurs de la vie. Les gens se braquent parce que vous faites tout avec maladresse », a-t-il conclu.

Cette sortie de Bougane Guèye Dany, qui n’est pas sa première critique à l’égard de Sonko, reflète une tension palpable au sein de la classe politique sénégalaise à l’approche des échéances électorales, alors que les défis socio-économiques continuent de s’accumuler.

Kaolack : Le coordonnateur du parti Rassemblement pour la Vérité appelle à une majorité écrasante pour la coalition de Sonko

Lors d’une conférence de presse tenue à l’issue de la cérémonie de lancement du document de politique nationale de développement « Sénégal 2050 », Thierno Kébé, coordonnateur départemental du parti Rassemblement pour la Vérité (And Ci Deuk), a exhorté les Sénégalais à accorder une majorité écrasante à la coalition dirigée par Ousmane Sonko lors des prochaines élections législatives de 2024.

Dans son intervention, Thierno Kébé a souligné l’importance pour le gouvernement d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale afin de mener à bien les réformes structurelles promises par Ousmane Sonko et son équipe, notamment Bassirou Diomaye Faye, président du parti, et son premier ministre désigné. Ces réformes visent à transformer le modèle économique du Sénégal, en particulier en luttant contre la corruption, en valorisant les ressources naturelles et en modernisant le secteur agricole.

« Pour redresser le Sénégal du sol au plafond, il est nécessaire d’accorder à la coalition de Sonko une majorité décisive », a déclaré M. Kébé, insistant sur la volonté du gouvernement de porter l’accès à l’eau et à l’électricité à 100 % sur tout le territoire. Il a également évoqué des réformes fiscales à venir, destinées à augmenter les recettes de l’État, ainsi que des initiatives pour renforcer les partenariats public-privé et réduire les charges de fonctionnement de l’État.

Le document « Sénégal 2050 », qui a été présenté lors de la cérémonie à Diamniadio, fixe les grandes orientations du pays pour les prochaines décennies. Pour Thierno Kébé, ce projet ambitieux nécessite l’appui total des citoyens, mais surtout un gouvernement doté d’une majorité parlementaire solide. « Nous invitons tous les Sénégalais à s’engager dans cette vision, car c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu », a-t-il ajouté.

Le parti Rassemblement pour la Vérité And Ci Deuk a d’ores et déjà annoncé qu’il mobiliserait tous ses moyens financiers et logistiques pour la campagne électorale, avec pour objectif de permettre à la coalition PASTEF d’obtenir une victoire éclatante lors des législatives de 2024. « C’est la seule voie pour garantir que ces réformes cruciales voient le jour et redressent les finances publiques du Sénégal », a conclu Thierno Kébé.

COSYDEP Salue une Rentrée Scolaire Réussie et Appelle au Dialogue sur la Question du Port du Voile

La Coalition des Organisations en Synergie pour la Défense de l’Éducation Publique (COSYDEP) a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation exceptionnelle des acteurs et partenaires pour la réussite de la rentrée scolaire 2024-2025. Dans un communiqué transmis à Dakaractu, la COSYDEP a souligné l’importance de cette collaboration pour assurer un environnement éducatif serein et propice à l’apprentissage.

En marge de ce bilan positif, la coalition a également réagi à la récente polémique autour de l’arrêté ministériel concernant le port du voile dans les établissements scolaires. Le débat, qui a suscité de nombreuses discussions au sein de la société sénégalaise, a été abordé par la COSYDEP sous l’angle de la conciliation et du dialogue.

La COSYDEP recommande ainsi d’opter pour le dialogue direct entre l’administration scolaire et les parties prenantes sur les questions sensibles, notamment celles liées aux croyances religieuses et à la loi. L’organisation souligne la nécessité de soutenir les comités de gestion des écoles pour l’élaboration inclusive des règlements intérieurs, tout en respectant les principes directeurs encadrés par l’autorité académique.

Outre cet appel au dialogue, la COSYDEP met en avant plusieurs priorités pour cette année scolaire. Elle insiste sur la mobilisation des ressources pour assurer la normalisation des établissements scolaires, l’intégration des enfants encore hors du système éducatif, ainsi que le renforcement de l’encadrement et de la régulation de toutes les offres d’éducation. La coalition appelle également à une concertation autour des réformes annoncées, en prenant en compte les enjeux d’actualité.

Enfin, la COSYDEP rappelle que l’école doit jouer un rôle central dans la consolidation de la cohésion sociale au Sénégal. Loin d’être un lieu de divisions, l’école est attendue pour renforcer les valeurs d’humanisme, de solidarité et de respect de l’autre. Dans ce contexte, la question de la tenue vestimentaire doit être traitée avec sensibilité, en veillant à ne pas compromettre le rôle fondamental de l’école dans la construction d’une société unie.

L’organisation conclut son communiqué en soulignant que le système éducatif sénégalais doit répondre aux attentes des parents tout en garantissant un environnement d’apprentissage de qualité, basé sur la rigueur, la discipline et des performances élevées.

Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké appelle à une sanction électorale contre le régime en place lors des législatives de novembre 2024

À l’approche des élections législatives prévues pour le 17 novembre 2024, l’ex-député Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké s’est exprimé dans les colonnes du journal Direct News, appelant la communauté de Touba à prendre une position ferme contre le régime en place. Selon lui, il est crucial que la ville sainte de Touba envoie un message clair au pouvoir en place, afin de faire entendre sa voix.

Cheikh Abdou Bara Dolly a notamment mis en avant la figure de Cheikh Oumar Diagne, un leader influent dans la région, qui a récemment soulevé une vive controverse en affirmant avoir identifié des symboles maçonniques dans certaines mosquées, notamment à Touba et à Tivaouane. Ces propos ont suscité une grande attention dans l’opinion publique, renforçant les critiques contre l’actuel gouvernement.

Sur le plan politique, l’ex-député n’a pas manqué de formuler des critiques acerbes à l’encontre du président Macky Sall. Selon lui, accorder une majorité parlementaire au président Sall reviendrait à « bloquer le Sénégal ». Il va même plus loin en qualifiant le principal parti d’opposition, les Patriotes, d’inexpérimenté, estimant que leur accession au pouvoir entraînerait le pays dans une situation périlleuse et imprévisible.

En somme, Cheikh Abdou Bara Dolly Mbacké plaide pour un renouveau politique, appelant à une prise de conscience des enjeux cruciaux auxquels fait face le Sénégal à l’approche de ces élections décisives. Sa position reflète l’ambiance tendue qui règne à l’approche des scrutins, où de nombreuses voix s’élèvent pour appeler à un changement profond de la gouvernance du pays.

Mame Diarra Fam appelle à un soutien massif pour la liste PASTEF : une alliance pour le redressement national

Dans un communiqué de presse récent, Mame Diarra Fam, présidente du Mouvement Alternative Future (MAF) et figure parlementaire influente, a lancé un appel vibrant aux membres de son mouvement, tant au niveau national qu’international, les exhortant à voter massivement en faveur de la liste du parti PASTEF. Selon elle, cette mobilisation est essentielle pour permettre la poursuite du plan de redressement du pays.

Mame Diarra Fam a souligné que cette décision stratégique bénéficie de l’accord unanime des responsables du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), dont elle est issue. Elle a fermement rejeté toute idée de rapprochement avec l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, qualifiant une telle alliance d’ »incohérente, incompréhensible et indéfendable ».

Dans son communiqué, la parlementaire n’a pas mâché ses mots, déclarant qu’une coalition avec l’APR serait un véritable « suicide » pour les valeurs fondamentales du PDS. Elle s’oppose catégoriquement à tout compromis qui pourrait diluer les idéaux de son parti dans une collaboration avec le pouvoir en place.

Soutien aux nouvelles autorités pour un redressement national

Désormais, Mame Diarra Fam se place résolument aux côtés des nouvelles autorités issues de PASTEF, qu’elle considère comme les mieux positionnées pour redresser le Sénégal. Elle réaffirme sa volonté de les accompagner dans cette mission, assurant que le MAF jouera un rôle actif dans la mise en œuvre des réformes nécessaires pour le développement du pays.

En conclusion, l’appel de Mame Diarra Fam marque un tournant politique important, soulignant l’alignement entre le MAF, le PDS et PASTEF dans une dynamique de rupture avec le régime actuel. Le communiqué de la parlementaire montre clairement son engagement à œuvrer pour un avenir meilleur pour le Sénégal, sous l’égide de forces politiques qu’elle estime en adéquation avec ses convictions.

Moustapha Cissé Lô appelle à la préservation des acquis démocratiques et plaide pour une alternance générationnelle

Moustapha Cissé Lô, ancien député et premier vice-président de l’Assemblée Nationale, sort de son silence. Dans une lettre ouverte adressée au Chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, et à son Premier Ministre, Ousmane Sonko, il salue les avancées démocratiques réalisées par le peuple sénégalais, qu’il qualifie de mature. Cependant, l’ancien président du Parlement de la CEDEAO exhorte tous les acteurs à préserver ces acquis. Il se déclare partisan de l’Alternance Générationnelle et encourage la jeunesse à s’investir pleinement dans la construction nationale.

Lettre adressée à son S.E M. Bassirou Diomaye Diakhar Faye, Président de la République du Sénégal et son Premier Ministre Ousmane Sonko.

Après avoir observé avec attention les 6 (six) premiers mois de votre exercice du pouvoir, je voudrais exprimer toute ma solidarité avec le peuple sénégalais. Le 24 mars 2024, lors de l’élection présidentielle, les citoyens sénégalais ont souverainement choisi de vous porter avec brio à la tête du Sénégal pour un mandat de 5 ans et ce, dès le premier tour de ce scrutin.

En tant que citoyen, je voudrais inviter tous à lutter pour préserver notre acquis démocratique envié à travers l’Afrique et dans le monde. Notre cher pays reste un modèle de paix, de démocratie et de stabilité dans un océan de tumultes qu’est devenue la sous-région ouest-africaine.
Oui ! Ceux qui nous gouvernent doivent rester toujours vigilants et ne jamais verser dans la haine, la vengeance et la précipitation qui sont des poisons mortels. La justice a souvent été utilisée comme arme pour liquider des adversaires politiques depuis notre indépendance.

Est-ce-que nos dirigeants qui avaient été victimes des décisions controversées de cette même justice-là, doivent continuer les procédés en ne changeant que les hommes qui ne les arrangent et en plaçant ceux qui les obéissent au doigt et à l’œil ?

Nous pensons bien que non ! Les Sénégalais ont trop souffert des méthodes peu orthodoxes utilisées par Dame justice qui rend souvent des décisions controversées, dictées par l’Exécutif. Ses anciennes pratiques peu orthodoxes sont révolues et doivent être jetées aux musées de l’histoire ancienne, ne serait-ce que, pour le maintien de la paix, de la stabilité et de la concorde nationale. Aucun pays ne s’est jamais développé sans la justice, la paix, la transparence et l’équité. Ce sont des leviers indispensables pour bâtir un Sénégal fort économiquement.

Aujourd’hui, nous voulons lancer un vibrant appel aux nouvelles autorités et à tout le peuple sénégalais. Que tout le monde reste vigilant, tolérant transparent, mais surtout, patient face aux grands défis de l’heure qui nous interpellent. Nous conseillons aussi aux autorités étatiques de ne plus nommer à des fonctions de haute responsabilité des hommes et femmes de plus de 65 ans. Nous sommes au temps de la vitesse et il urge de compter sur une jeunesse saine, bien formée, dynamique et expérimentée (entre 30 et 40 ans) pour le décollage économique de notre cher Sénégal. L’énergie jeune doit être placée au centre de notre politique pour propulser davantage le Sénégal vers l’émergence. Il est alors grand temps de nous débarrasser des papys politiques, ces gens-là qui veulent manger à tous les râteliers. Pour dire, ils ont été comptables de la gestion de presque tous les régimes politiques qui se sont succédés au Sénégal.

Les jeunes ont massivement voté en mars 2024 pour une Alternance Générationnelle qu’il faut donner forme. Nous devons, de toute évidence, respecter leur choix. La jeunesse, c’est l’avenir. Elle est le fer de lance de tout développement digne de ce nom. Mettons les bouchées doubles et œuvrons ensemble pour une bonne prise en charge de leurs préoccupations. Pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain, j’invite toute la jeunesse à plus de vigilance. Elle est appelée à se mobiliser comme un seul homme, avec courage et abnégation, pour voter les listes où figureront plus de candidats jeunes, corrects, sérieux et dévoués à la cause de notre République. Moi, personnellement, je n’ai pas encore choisi ma liste et je communiquerai dès que les listes des candidats seront publiées et affichées.

Pour conclure, sachez dès à présent que je ne serai l’otage ou l’esclave d’aucun homme ou d’une quelconque chapelle politique. J’entends toujours être du côté de la vérité.

Arrestations au Sénégal : La société civile s’indigne et appelle à la libération de Kader Dia

Ces derniers jours, le Sénégal est le théâtre d’une série d’arrestations qui suscitent de vives réactions au sein de la société civile. Parmi les voix qui se sont élevées, celle d’Alioune Tine, fondateur de l’Afrika Jom Center et défenseur des droits de l’homme, a particulièrement marqué les esprits.

Dans une publication sur le réseau social X, Alioune Tine a dénoncé l’arrestation de Kader Dia, chroniqueur à la Sen TV, arrêt jugé abusif par le militant. « Kader Dia, journaliste à la Sen TV, ne peut pas être arrêté ou emprisonné pour une chronique. Cela se règle par un démenti », a-t-il affirmé. Pour lui, l’emprisonnement d’un journaliste pour l’exercice de son métier constitue une atteinte grave à la liberté de presse, un droit fondamental dans toute société démocratique.

Alioune Tine a également rappelé les précédentes arrestations de membres du parti d’opposition Pastef sous le régime de Macky Sall, soulignant que ce type de dérive judiciaire porte atteinte aux droits humains et aux libertés publiques. Selon lui, de telles pratiques ne doivent pas se répéter sous la nouvelle administration.

Le fondateur de l’Afrika Jom Center a exhorté les autorités en place à libérer immédiatement Kader Dia afin qu’il puisse reprendre son travail. Il a rappelé que la liberté d’expression et la liberté de presse sont des acquis démocratiques qu’il faut protéger avec rigueur, au risque de compromettre la stabilité et la justice sociale dans le pays.

La société civile, mobilisée face à ces atteintes, ne compte pas rester silencieuse. Elle entend jouer pleinement son rôle de défenseur des droits et des libertés humaines, dans un contexte de plus en plus tendu sur le plan politique et social. L’arrestation de Kader Dia pourrait bien devenir un symbole d’une lutte plus large pour la protection des droits fondamentaux au Sénégal.

Les Agents du Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines en Appellent au Président de la République pour la Récupération de leurs Salaires

Dans une situation de grande détresse, des agents du ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, suspendus de leurs fonctions par le Directeur de l’Administration Générale et de l’Équipement (DAGE), ont écrit une lettre ouverte au président de la République, Bassirou Diomaye Faye. Ils souhaitent l’informer de leur situation au sein de ce ministère dirigé par Birame Souleye Diop. En effet, ces 44 agents, dont les activités sont interrompues, affirment ne pas avoir reçu leurs salaires, lesquels seraient retenus par l’administration depuis juin 2024. Dakaractu publie ici l’intégralité de cette lettre ouverte.

Objet : Lettre ouverte au président de la RépubliqueMonsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYESon Excellence,  

C’est avec une grande amertume et un grand regret que nous nous penchons sur ces lignes pour vous exprimer toute notre désolation sur la situation professionnelle et sociale des 44 agents du Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines en cessation d’activités le 12 août 2024. 
Votre élection à la tête du pouvoir a suscité beaucoup de lueurs d’espoir aux Sénégalais et aux Africains, particulièrement aux femmes et aux jeunes à la recherche d’emploi et en quête de meilleures conditions de vie. Mais cet espoir semble devenir un leurre pour les 44 (quarante-quatre) agents du ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines, mis arbitrairement et unilatéralement en cessation d’activités par le directeur de l’Administration et de la gestion des équipements sur instruction dudit Ministre.  

Cette mesure prise sans concertation, ni dialogue ni préavis est une violation flagrante de notre droit du travail, de nos droits humains et constitutionnels, comme le stipule l’article 25 de la Constitution : « Chacun a le droit de travailler et le droit de prétendre à un emploi. » Nul ne peut être lésé dans son travail en raison de ses origines, de son sexe, de ses opinions, de ses choix politiques ou de ses croyances». 

Cette mesure administrative prise par la puissance publique sur d’honnêtes citoyens est inconcevable et inadmissible pour votre gouvernement qui prône le « Jub, Jubbal, Jubbanti ». 

En plus de cette décision, Monsieur le Président, votre administration a confisqué nos salaires des mois de juin, juillet, août, septembre 2024 mais aussi nos fonds communs des mois d’avril, mai, juin, juillet août et septembre 2024. Nous dénombrons pour l’instant 185 jours sans revenus pour subvenir aux besoins de nos familles. Ce qui est inacceptable dans un pays de droit où la justice sociale devrait être la chose la mieux partagée par et pour tous. Nous sommes en train de traverser la pire période des vaches maigres de notre vie en tant que pères, mères et soutiens de familles dignes et travailleurs. Ce suspens auquel nous sommes victimes depuis des mois, des semaines et des jours est pire que la déception extrême (licenciement arbitraire) que nous ne pensons pas être possible dans ces conditions injustes. 

Son Excellence, avec la production du premier baril de pétrole, du gaz et des lingots d’or que l’Etat du Sénégal produit avec succès, vous n’avez pas le droit de faire moins que vos prédécesseurs en matière progrès social. Ce qui entraînerait inévitablement une imminente explosion sociale dont les conséquences peuvent être fatales et insaisissables sous votre magistère. 

Son Excellence, permettez-nous de vous rappeler que nous bénéficions tous de contrats à durée indéterminée en bonne et due forme signés avec le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines qui gère sous sa tutelle le premier secteur générateur de revenus de plus de 700 milliards francs CFA. Ce départementdoit être impérativement et véritablement le premier ministère de création et de consolidation des emplois déjà acquis et non pas un gouffre d’aggravation du taux de chômage au Sénégal pour des raisons et motifs inconnus. 

Excellence, Monsieur le Président, nous sommes fatigués. Par conséquent, nous sollicitons votre arbitrage en tant que clé de voûte des institutions, gardien de la constitution et personne assermentée à respecter et faire respecter les lois et règlements de ce pays afin de mettre fin à cette situation sociale désastreuse et insupportable qui perdure et détruit tous nos rêves. 

Son Excellence, nous vous prions de bien vouloir instruire au Dage sous-couvert par son ministre de tutelle de rétablir nos droits d’une part et d’autre part de régler toutes les sommes impayées et dues par le Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines aux 44 agents victimes de cette cessation d’activité. 

Enfin, Monsieur le Président de la République, nous osons espérer que nos doléances seront entendues et résolues dans les meilleurs délais en vue de nous permettre de recouvrer notre lustre d’antan. 

Veuillez Recevoir, Son Excellence Monsieur le Président de la République l’expression de nos salutations les plus patriotiques. 

PS: Bientôt c’est la rentrée des classes. 

Collectif des Agents en Cessation d’Activitésdu Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines 
cacamepm@gmail.com

Thierno Alassane Sall appelle au dialogue pour apaiser la polémique sur le port vestimentaire dans les écoles

Dans un contexte de tensions croissantes autour du port vestimentaire dans les établissements scolaires, Thierno Alassane Sall, président du parti La République des Valeurs, a réagi à la polémique. Dans une déclaration récente, il a exprimé son inquiétude face à la montée des désaccords et a appelé les autorités à faire preuve de sagesse et de responsabilité pour préserver l’unité nationale.

S’exprimant sur la situation, Sall a d’abord précisé qu’il avait choisi de ne pas se prononcer immédiatement, espérant que le Premier ministre utiliserait les vacances scolaires pour engager un dialogue avec les responsables d’établissements. L’objectif aurait été de résoudre ce qu’il considère comme un malentendu évitable. Cependant, les récentes déclarations du Premier ministre ainsi que la réaction du Conseil National du Laïcat l’ont conduit à prendre la parole. « Les discussions sur les réseaux sociaux, ces accélérateurs modernes de la haine, montrent bien que notre pays n’a pas besoin de cette crise latente qui attise les démons de la division », a-t-il affirmé.

Pour Thierno Alassane Sall, l’État se doit de protéger « l’unité et la concorde nationales », qualifiées de « notre patrimoine le plus précieux et le plus fragile ». Il exhorte donc les autorités à prendre les mesures nécessaires pour éviter que la situation ne dégénère. Selon lui, c’est par le dialogue que les malentendus peuvent être dissipés : « La défiance n’a jamais rien résolu, surtout pour un État », a-t-il martelé, soulignant le risque de voir ces petites mésententes se transformer en crises plus profondes.

Cette prise de position s’inscrit dans une volonté d’éviter toute escalade de la situation, alors que la polémique autour du port vestimentaire continue d’alimenter les débats au Sénégal. Pour Sall, seul le dialogue permettrait d’apporter des solutions constructives aux préoccupations de toutes les parties concernées, préservant ainsi la paix sociale et l’unité nationale.

En somme, Thierno Alassane Sall appelle à la concertation et au calme pour éviter une crise plus grave qui pourrait diviser encore davantage la société sénégalaise.

Inondations à Touba : Le Khalife Général des Mourides appelle à la résilience, l’État promet des solutions structurelles

Touba, la ville sainte des Mourides, traverse une période de grandes difficultés à cause des inondations qui ont submergé plusieurs quartiers, causant deux pertes en vies humaines et détruisant des centaines de maisons. Face à cette situation, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a effectué une visite de terrain et rencontré les autorités religieuses pour évaluer l’ampleur du désastre.

Lors de cette visite, il s’est entretenu avec Cheikh Bassirou Mbacké Abdou Khadre, sur indication de Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides. Le chef religieux a tenu à transmettre un message d’espoir et de résilience aux populations touchées. « Serigne Mountakha comprend combien les sinistrés souffrent. Et il ne restera pas les bras croisés sans leur venir en aide », a affirmé Cheikh Bassirou Mbacké, rappelant que le Khalife a déjà distribué près de 200 bœufs aux familles religieuses du pays à l’occasion du Gamou, signe de son engagement constant envers les siens.

Cheikh Bassirou Mbacké a également exprimé son inquiétude face à l’ampleur des dégâts, soulignant que même ses proches n’ont pas été épargnés par les inondations. « Mes deux frères ont dû quitter leurs maisons, une situation inédite pour nous », a-t-il déploré. Il a rappelé que cette menace avait été évoquée dès 2010, lorsque l’ancien président Abdoulaye Wade avait mis en garde contre la remontée de la nappe phréatique. Cependant, il a exhorté l’État à agir rapidement pour éviter une répétition de cette catastrophe dans le futur.

En réponse, le ministre Cheikh Tidiane Dièye a reconnu la gravité de la situation, particulièrement marquée par la perte de deux vies humaines. « J’ai présenté mes condoléances aux familles endeuillées », a-t-il déclaré, tout en annonçant des mesures d’urgence. Il a promis de maintenir le matériel de pompage envoyé depuis Dakar dans les zones sinistrées, avant d’ajouter que des solutions structurelles étaient en préparation.

Le ministre a ainsi souligné que les solutions transitoires seraient bientôt remplacées par un plan directeur ambitieux, visant à résoudre durablement les problèmes d’inondation. « Il est temps de mettre en œuvre des mesures concrètes pour protéger les populations et prévenir de futurs sinistres », a-t-il conclu, répondant ainsi à l’appel pressant des autorités religieuses et des habitants de Touba.

La situation à Touba met en lumière la nécessité d’une action concertée entre l’État et les autorités religieuses pour protéger les populations vulnérables face à ces catastrophes naturelles.

BBY dénonce la dissolution de l’Assemblée nationale et appelle à la mobilisation contre une dérive autoritaire.

Ce jeudi 12 septembre 2024, le Président de la République, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, a prononcé la dissolution de l’assemblée nationale. Le groupe BBY prend acte de cette décision qui met fin au mandat des députés de la 14eme législature. Le groupe parlementaire BBY exprime sa reconnaissance au peuple sénégalais qui, en 2022, lui avait fait confiance en lui conférant une majorité à l’Assemblée nationale. En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale en pleine session extraordinaire qu’il a lui-même convoquée et a la veille de la déclaration de politique générale dont il a lui-même fixé la date, le Président de la République vient de commettre un parjure, exécutant en cela, et de manière cynique, les instructions de son Premier ministre.

Bloquer l’initiative de la motion de censure déposée par la majorité en usant de manière pernicieuse des dispositions de la Constitution l’habilitant à convoquer une session extraordinaire, avec un ordre du jour surchargé à dessein, fixer une date pour la déclaration de politique générale différente de celle proposée par la Conférence des Présidents et prononcer la dissolution la veille, relèvent simplement de l’indignité républicaine et de la petite politique.

Ces deux hommes, à la tête de notre pays s’amusent de nos institutions pour satisfaire leurs besoins politiques urgents, qui semblent être la dissimulation de leurs incapacités à résoudre les problèmes des Sénégalais et de conduire les politiques propres à les faire sortir du marasme dans lequel leur politique les a plongés.

Le groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar a décidé d’appeler les sénégalais à dénoncer avec la dernière énergie, ces agissements d’une autre époque de ce régime qui veut en finir avec la démocratie et installer une dictature.

Nous appelons tous les hommes et femmes de notre pays, qui sont épris de justice et de liberté, à faire bloc pour ne pas donner à ces incapables la possibilité d’installer un Royaume au Sénégal et d’y dérouler un agenda aux conséquences néfastes pour nos concitoyens, notamment en se mobilisant pour les faire battre à plate couture aux prochaines élections législatives qui seront l’occasion de renvoyer ces stagiaires sans parole et sans respect pour les Sénégalais, à leurs chères études. Ainsi que le disait jean de la fontaine « La ruse la mieux ourdie peut nuire à son inventeur et souvent la perfidie retourne sur son auteur »

Fait à Dakar, le 12 septembre 2024

Abdou MBOW

Président du Groupe

parlementaire BBY Tire

L’Unapas/Cdo exprime son soutien au ministre de la Pêche et appelle à une gestion responsable des ressources marines

L’Union nationale des pêcheurs artisanaux de la cellule Dakar Ouest (Unapas/Cdo) a tenu une conférence de presse au cours de laquelle elle a exprimé son soutien et son encouragement au ministre de la Pêche pour son engagement envers le secteur depuis sa prise de fonction. Les responsables de l’Unapas/Cdo ont salué les efforts du ministre dans la conduite des audits des bateaux et la délivrance des licences, tout en appelant à une gestion plus rigoureuse de celles-ci, conformément aux normes établies.

Pour garantir une gestion responsable des ressources halieutiques, l’Unapas/Cdo insiste sur l’attribution des licences uniquement aux bateaux respectant les quotas nécessaires à la préservation de l’écosystème marin. Ils ont également lancé un appel à une trêve aux bateaux de l’Union européenne afin de maintenir des niveaux durables de capture, et ont exigé le retrait immédiat des bateaux chinois, dont la présence non contrôlée menace l’écosystème et les moyens de subsistance locaux.

Par ailleurs, les pêcheurs artisanaux ont demandé à ce que tous les bateaux opérant dans les eaux sénégalaises activent leur système d’identification automatique (AIS) pour des raisons de sécurité et de contrôle accru. La question du quai de pêche de Soumbédioune a également été soulevée, les pêcheurs plaidant pour sa mise en service rapide.

Cette déclaration de l’Unapas/Cdo met en lumière les préoccupations des pêcheurs artisanaux quant à la gestion des ressources marines et souligne l’importance d’une action concertée pour assurer la durabilité de l’activité de pêche au Sénégal.

Me Patrick Kabou critique le « grand n’importe quoi étatique » et appelle à la responsabilité politique

Dans un discours incisif, Me Patrick Kabou, avocat de renom au Sénégal, a dénoncé ce qu’il qualifie de « grand n’importe quoi étatique », pointant du doigt l’ancien régime pour son manque de vision et de priorité dans l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

Selon Me Kabou, l’ancien régime a échoué à saisir l’objectif fondamental de la gouvernance, qui est de répondre aux besoins et aux aspirations de la population. Au lieu de cela, il accuse l’ancien gouvernement de s’être concentré sur des querelles politiques stériles, en particulier en cherchant à discréditer Ousmane Sonko, au lieu de se concentrer sur les véritables défis nationaux.

« J’ai l’impression qu’après la saison du ‘grand n’importe quoi étatique’ (2012 à 2024), l’ancien régime n’a jusqu’à présent pas compris que l’objectif principal est l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais », a déclaré Me Kabou lors d’une intervention publique. Il a ajouté que cette obsession pour Sonko est devenue personnelle, au lieu d’être républicaine et démocratique.

Pour Me Kabou, il est temps que le pouvoir actuel se concentre sur la gouvernance efficace et la résolution des problèmes réels auxquels est confronté le pays. Il appelle également les opposants à jouer un rôle constructif dans le débat politique, dans le respect des principes démocratiques et du bien-être de la population sénégalaise.

En conclusion, Me Kabou exhorte à une forme de compassion démocratique, où les leaders politiques mettent de côté les querelles partisanes pour se concentrer sur la résolution des défis concrets auxquels est confrontée la nation sénégalaise.

Moustapha Diakhaté appelle à la transparence sur la propriété foncière et propose des réformes pour lutter contre la prédation

Dans une récente intervention sur le plateau du Grand Jury, l’ancien parlementaire Moustapha Diakhaté a appelé le président de la République à rendre compte de ses propriétés foncières, dans le cadre de la lutte contre la prédation foncière au Sénégal. Il a rappelé que le Chef de l’Etat avait déclaré posséder plusieurs terrains dans différentes localités du pays, justifiés par son passé en tant qu’inspecteur des domaines.

Cependant, Diakhaté estime que la lutte contre la prédation foncière doit aller au-delà et concerner tous ceux qui ont occupé des postes d’inspecteurs des domaines depuis 2000, y compris des personnalités politiques telles que Ousmane Sonko, Cheikh Diba, et Waly Diouf Bodian.

L’ancien collaborateur du président Macky Sall souligne que l’État sénégalais est lui-même le plus grand prédateur foncier du pays. Il remonte à l’époque coloniale pour expliquer comment les terres, qui appartenaient auparavant aux communautés locales, ont été expropriées et confisquées par l’État sénégalais, créant ainsi un monopole foncier.

Pour lutter contre cette prédation, Diakhaté propose une décentralisation de la gestion foncière, afin de restituer les terres aux propriétaires historiques. Il suggère la création de commissions communales d’opération domaniale dans chaque commune, composées d’élus locaux, de représentants de la société civile et d’autres acteurs, chargées d’étudier les demandes d’attribution de terres.

Cette décentralisation vise à mettre fin au monopole de l’État sur l’attribution des terres, en permettant aux commissions communales de prendre des décisions en toute transparence et en impliquant davantage les communautés locales dans la gestion foncière.

En fin de compte, Moustapha Diakhaté propose également la suppression de la Direction des Domaines, dans le cadre d’une réforme plus large visant à rendre la gestion foncière plus transparente et équitable.

Le Cadre de Concertation des Citoyens Appelle à un Rassemblement pour la Préservation des Droits des Femmes au Sénégal

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, le Cadre de Concertation des Citoyens pour la Préservation et la Sauvegarde des Droits des Femmes et des Filles au Sénégal a annoncé un rassemblement prévu ce samedi 04 mai à la Place du Souvenir à Dakar. Ce mouvement entend dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement sénégalais, suite aux élections présidentielles de mars 2024.

Le rassemblement, qui débutera à partir de 10 heures à l’Auditorium de la Place du Souvenir Africain, vise à présenter publiquement un Manifeste pour la prise en compte des besoins spécifiques des femmes et des filles dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, ainsi que pour renforcer leur participation dans les instances de gouvernance.

Le Cadre de Concertation est décrit comme un regroupement spontané de citoyens et citoyennes sénégalais de divers horizons, d’organisations de la société civile nationale et d’organisations de défense des droits des femmes. Son objectif est de dénoncer la sous-représentation des femmes dans le nouveau gouvernement, où seules quatre femmes occupent des postes sur un total de 34 au sein du gouvernement et du cabinet présidentiel.

Cette sous-représentation est qualifiée d’inqualifiable, car elle prive le gouvernement de l’intelligence et de la vision que seul le pluralisme et l’inclusion peuvent garantir. Le Cadre souligne qu’il n’existe aucun secteur où les femmes ne démontrent pas compétence, expérience et dévouement.

En outre, le Cadre exprime son mécontentement face à la suppression du mot « FEMME » dans la nouvelle dénomination du ministère de la Famille et des Solidarités, y voyant une régression après des décennies de plaidoyer pour les droits des femmes.

Le Manifeste qui sera présenté lors du rassemblement vise à alerter sur la nécessité d’une gouvernance démocratique inclusive, avec une représentation substantielle des femmes dans les sphères de décision publique.

Ce rassemblement illustre l’engagement continu des citoyens sénégalais à défendre les droits des femmes et des filles et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les aspects de la vie politique et sociale.

Le Conseil des Sages de la CEDEAO appelle au maintien des régimes militaires au sein de l’organisation régionale

Dans une déclaration publiée mercredi sur X, le Conseil des Sages de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a émis un appel pressant aux régimes militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour qu’ils reconsidèrent leur décision de se retirer de l’organisation régionale.

Le président du Conseil des Sages, l’ancien chef d’État du Nigeria Goodluck Jonathan, a exprimé ses préoccupations concernant la déclaration de retrait des trois pays sahéliens. Il a souligné l’importance de l’unité au sein de la CEDEAO et a invité les États membres à reconsidérer leur position dans l’intérêt de la solidarité régionale.

Les trois pays en question, dirigés par des régimes militaires issus de coups d’État successifs depuis 2020, ont annoncé en janvier leur intention de quitter la CEDEAO. Cependant, selon les règles de l’organisation, ils restent tenus par leurs obligations pendant une période d’un an après avoir notifié leur retrait.

Parallèlement à cette démarche, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES) et ont mis en place une force conjointe pour lutter contre les groupes jihadistes opérant dans la région.

Le Conseil des Sages a également souligné les préoccupations concernant les ingérences géopolitiques croissantes dans la région ainsi que la vulnérabilité des États membres. Il a exhorté la Commission de la CEDEAO à prendre des mesures urgentes pour prévenir toute escalade de conflits géostratégiques dans la région.

Il convient de noter que ces trois pays sahéliens ont récemment demandé le retrait des forces françaises de leur territoire et ont cherché de nouveaux partenaires, notamment la Russie.

En février, la CEDEAO avait appelé à la réconciliation avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les encourageant à maintenir leur adhésion au bloc régional.

Cette déclaration du Conseil des Sages met en lumière les défis complexes auxquels la CEDEAO est confrontée, notamment en ce qui concerne la stabilité politique et la coopération régionale dans un contexte de changements politiques majeurs au sein de ses États membres.

Amnesty International alerte sur la situation des droits humains au Sénégal : Me Amadou Aly Kane appelle à la vigilance

Me Amadou Aly Kane, intervenant sur iRadio devant le « Jury du dimanche », a relayé les préoccupations soulevées par le rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits humains dans le monde, mettant en lumière les entraves à la liberté d’expression et de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, ainsi que le recours excessif à la force au Sénégal. Selon l’ONG, ces violations persistent, notamment avec une stagnation des droits des femmes, des filles et des enfants.

Le juriste a souligné que ces constatations sont corroborées par les événements survenus entre 2021 et février 2024, marqués par une répression accrue, des violences policières et une vague d’arrestations massives. Il a fait référence à une estimation de plus de 1 500 personnes détenues dans ce contexte, dénonçant une situation où l’État semble se trouver en conflit avec ses propres citoyens.

Cependant, Me Kane a rappelé que ces défis sont inhérents à la démocratie, caractérisée par des hauts et des bas, des flux et des reflux. Il a comparé la situation au Sénégal avec d’autres pays démocratiques, soulignant que même dans des nations comme les États-Unis, des violations des droits humains peuvent survenir, comme illustré par le cas de George Floyd.

Par ailleurs, l’avocat a exprimé ses inquiétudes quant au caractère systématique des abus et des violences perpétrés au Sénégal, dénonçant une « démocratie malade » où la liberté d’expression est réprimée et les droits fondamentaux bafoués. Il a néanmoins exprimé un certain optimisme, soulignant que les dirigeants actuels ont eux-mêmes été victimes de ces abus et devraient donc être sensibles à cette problématique.

Me Kane a appelé les autorités à tirer des leçons de ces événements passés et à œuvrer pour la consolidation de la démocratie et le respect des droits humains au Sénégal. Il a souligné l’importance d’éviter toute forme de répression et de favoriser un climat de dialogue et de respect mutuel entre le gouvernement et la société civile.

Birahime Seck du Forum civil en appelle à la préservation de la parole présidentielle et au respect des lois

Birahime Seck, coordonnateur renommé du Forum civil, a récemment pris la parole sur sa plateforme médiatique pour adresser un appel vibrant aux autorités compétentes, particulièrement à la Cour des comptes et à l’Inspection générale d’État (IGE). Son message, empreint de fermeté et de responsabilité, vise à sensibiliser sur l’importance cruciale de préserver la sacralité de la parole présidentielle et de garantir le respect strict des lois au sein de l’État sénégalais.

Dans son allocution, Birahime Seck a souligné le rôle fondamental de la parole du président de la République dans le fonctionnement démocratique du pays. Il a mis en avant l’importance de préserver l’intégrité et la crédibilité de cette parole, qui constitue un pilier essentiel de la gouvernance transparente et responsable. Le respect de la parole présidentielle, selon lui, est indispensable pour maintenir la confiance du peuple envers les institutions démocratiques.

Parallèlement, Birahime Seck a appelé les institutions de contrôle telles que la Cour des comptes et l’IGE à jouer leur rôle de gardiennes de l’intérêt public avec rigueur et impartialité. Il a insisté sur l’importance de mener des enquêtes approfondies et objectives sur toute forme de malversation ou d’irrégularité, sans aucune complaisance envers quelque partie que ce soit. Pour lui, le respect strict des lois en vigueur est un impératif absolu pour garantir l’État de droit et le bon fonctionnement des institutions démocratiques.

En lançant cet appel, Birahime Seck réaffirme l’engagement du Forum civil en faveur de la transparence, de la bonne gouvernance et du respect des principes démocratiques. Son message interpelle l’ensemble des acteurs politiques et institutionnels du Sénégal à faire preuve de responsabilité et d’éthique dans la gestion des affaires publiques. Il met en lumière l’importance cruciale du rôle des institutions de contrôle dans la préservation de l’intégrité et de la transparence dans la gestion des ressources publiques, et appelle à une action concertée pour renforcer la démocratie et l’État de droit dans le pays.

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à une plus grande efficacité gouvernementale lors d’un séminaire ministériel

Samedi dernier, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a présidé un séminaire gouvernemental axé sur l’importance des fonctions confiées aux ministres et secrétaires généraux. Dans son discours d’ouverture, le chef de l’État a rappelé aux ministres les piliers fondamentaux de leur mission, exprimant ainsi sa volonté de voir une plus grande efficacité dans l’action gouvernementale.

Le président Faye a souligné que les attentes du peuple sénégalais sont élevées et que le gouvernement s’est engagé à apporter une rupture significative, en initiant une transformation systémique en profondeur. Cette transformation, selon lui, doit débuter par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif et, plus spécifiquement, du gouvernement.

À cet égard, le président a exprimé son attente à l’égard du séminaire gouvernemental, visant à doter le nouveau régime des connaissances et des outils nécessaires pour piloter efficacement les départements ministériels qui leur ont été confiés. Il a insisté sur l’importance de diriger, de gérer et de manager avec efficacité et efficience, soulignant l’importance cruciale de la compétence et de la disponibilité dans l’exercice des fonctions gouvernementales.

Les ministres ont également été rappelés aux principes fondamentaux de l’honneur, de la disponibilité, de l’humilité et de la compétence. Ces valeurs, selon le président, sont essentielles pour assurer le succès de la mission gouvernementale et répondre aux attentes du peuple sénégalais.

Ce séminaire ministériel marque ainsi une étape importante dans les efforts du gouvernement pour améliorer son efficacité et répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté. En rappelant ces principes fondamentaux, le président Faye affiche sa détermination à promouvoir une gouvernance responsable et efficace au Sénégal.

Le président sénégalais appelle à une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a ouvert samedi un séminaire gouvernemental à Dakar, affirmant que la rupture et la transformation systémique promises aux populations sénégalaises devaient commencer par une réforme de la méthode de travail au sein de l’exécutif.

Lors de l’ouverture du séminaire, en présence du Premier ministre, Ousmane Sonko, et de son équipe, le président a souligné l’importance de répondre aux attentes élevées des citoyens en matière de gouvernance. Il a insisté sur la nécessité de promouvoir l’efficience et l’efficacité dans la gestion des affaires gouvernementales, en mettant l’accent sur l’honneur de servir et la dévotion au service public.

Le chef de l’État a appelé les ministres à exercer pleinement leurs responsabilités et à garantir le succès de leur mission en assurant un bon partage d’informations et une compréhension mutuelle avec leurs collaborateurs. Il a également souligné l’importance de l’humilité, de la réserve et de la solidarité au sein du gouvernement, tout en insistant sur le besoin de compétence et de dévouement dans l’exécution des tâches gouvernementales.

Ce séminaire gouvernemental, qui se tient sur deux jours, vise à fournir aux membres du gouvernement les connaissances et les outils nécessaires pour piloter efficacement leurs départements ministériels. Il s’inscrit dans la volonté du président de voir le gouvernement œuvrer dans l’efficacité et de répondre aux défis actuels auxquels le pays est confronté.

En mettant l’accent sur la nécessité d’une transformation profonde dans la méthode de travail gouvernementale, le président sénégalais affiche sa détermination à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour répondre aux aspirations du peuple sénégalais et promouvoir le progrès et le développement dans le pays.

Khalifa Ababacar Sall Appelle à un Renforcement de la Sécurité Routière après l’Accident de Koungheul

Suite au tragique accident survenu à Koungheul, Khalifa Ababacar Sall, ancien candidat à la Présidentielle, a exprimé sa profonde tristesse et a appelé à un renforcement de la sécurité routière et au respect strict du Code de la route.

Dans un post publié sur X, Khalifa Ababacar Sall a déploré les drames qui ont coûté la vie à 17 personnes et ont laissé de nombreux autres blessés à Koungheul et à Nioro. Il a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souhaité un prompt rétablissement aux blessés.

L’ancien candidat a souligné l’importance cruciale d’un comportement responsable sur les routes, affirmant que la vie de nos concitoyens en dépendait. Il a exhorté les autorités à renforcer la sécurité routière et les chauffeurs à respecter strictement le Code de la route.

Cette réaction de Khalifa Ababacar Sall met en lumière l’urgence d’agir pour prévenir de tels drames à l’avenir et pour garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Son appel à une prise de conscience collective et à des mesures concrètes en matière de sécurité routière est un rappel de l’importance de la responsabilité individuelle et collective dans la préservation de vies humaines sur nos routes.

Pape Alé Niang appelle à une véritable rupture dans la lutte contre la corruption au Sénégal

Le journaliste Pape Alé Niang a lancé un appel vibrant pour une réforme radicale dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gestion des fonds publics au Sénégal. Dans des déclarations sans équivoque, il a souligné l’importance cruciale pour tous les acteurs politiques responsables de la gestion des deniers publics de rendre des comptes et de faire face aux accusations de corruption et d’enrichissement illicite.

Pour Pape Alé Niang, il est temps de mettre fin à l’impunité qui permet à certains individus de circuler librement malgré des soupçons pesants sur leur gestion des finances publiques. Il dénonce le fait que des petits délinquants soient sévèrement punis tandis que ceux qui occupent des postes de pouvoir échappent souvent à toute sanction.

Le journaliste rappelle également les lacunes dans le système judiciaire, soulignant que, malgré quelques tentatives de lutte contre la corruption par le passé, les véritables responsables ne sont souvent pas tenus pour compte et évitent les peines de prison. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à cette impunité et restaurer la confiance du peuple envers ses dirigeants.

L’appel de Pape Alé Niang résonne comme un rappel urgent de l’importance de la transparence et de la responsabilité dans la gouvernance. Il met en garde contre les conséquences désastreuses de la corruption sur le développement économique et social du pays, et appelle à une action décisive pour mettre fin à cette pratique néfaste.

En fin de compte, l’appel de Pape Alé Niang rappelle que la lutte contre la corruption est une responsabilité collective et que chacun, des dirigeants politiques aux citoyens ordinaires, doit jouer son rôle pour garantir un avenir plus juste et plus transparent pour le Sénégal.

Le Pape François appelle à la paix au Proche-Orient après l’escalade des tensions entre l’Iran et Israël

Après l’attaque iranienne contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, le Pape François a exprimé une profonde préoccupation et lancé un appel fervent pour mettre fin à la spirale de violence qui secoue le Proche-Orient depuis plusieurs mois.

Lors de la prière du Regina Coeli place Saint-Pierre, le Saint-Père a renouvelé la position du Saint-Siège en faveur de la solution à deux États, appelant également à un cessez-le-feu rapide dans la bande de Gaza. Le Pape a qualifié l’aggravation de la situation en Israël due à l’intervention de l’Iran de « préoccupante et douloureuse ».

L’escalade des tensions a été déclenchée par une attaque massive de l’Iran, qui a lancé plus de 300 drones et missiles vers Israël en représailles à la destruction du consulat iranien à Damas par un bombardement israélien début avril. Bien que l’Iran ait déclaré que « l’affaire peut être considérée comme close », il a averti que toute nouvelle erreur d’Israël entraînerait une réponse « considérablement plus sévère ». De leur côté, les forces israéliennes ont affirmé avoir détruit 98% des drones et missiles avant qu’ils n’atteignent leurs cibles.

Face à cette montée dangereuse des tensions, le Pape François a lancé un « appel sincère afin que cesse toute action qui puisse alimenter une spirale de violence ». Il a rappelé le principe fondamental que « personne ne doit menacer l’existence d’autrui » et exhorté « toutes les nations » à œuvrer pour la paix. Le Pape a souligné le désir « profond et légitime » des Israéliens et des Palestiniens de vivre en sécurité dans deux États voisins, insistant sur le droit à cette solution à deux États, soutenue par le Saint-Siège et de nombreux États internationaux.

Alors que le Proche-Orient continue de faire face à des défis complexes et à des tensions persistantes, l’appel du Pape François rappelle l’urgence d’une action concertée et pacifique pour prévenir une escalade encore plus grave du conflit.

L’imam Amadou Sy appelle à l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif sénégalais

Lors de la prière de l’Aïd El-Fitr à la grande mosquée de Guédiawaye, l’imam Amadou Sy a lancé un appel vibrant à la communauté musulmane et à toutes les composantes de la société sénégalaise pour œuvrer ensemble à la préservation de la paix et de la stabilité du pays. Profitant de cette tribune importante, il a soulevé la question cruciale de l’intégration de l’enseignement religieux dans le système éducatif du Sénégal.

Pour l’imam Sy, cette mesure revêt une importance capitale dans la lutte contre la perte des valeurs au sein de la société. Il souligne que la religion joue un rôle fondamental dans la formation morale et éthique des individus, et que son intégration dans l’éducation formelle contribuerait à préserver les fondements de la société sénégalaise.

« L’éducation est le socle sur lequel repose la construction d’une nation. Nous sommes témoins d’une érosion des valeurs morales dans notre société, et il est impératif que les autorités prennent des mesures pour y remédier. L’intégration de l’enseignement religieux dans notre système éducatif est essentielle pour lutter contre ce fléau », a-t-il déclaré.

En outre, l’imam Amadou Sy a abordé la question brûlante de l’émigration clandestine des jeunes. Il affirme que la création d’emplois demeure le meilleur moyen de dissuader cette partie de la jeunesse sénégalaise de risquer leur vie dans des voyages périlleux à la recherche d’une meilleure vie ailleurs. Malgré les défis persistants, l’homme de foi demeure optimiste quant à la capacité du président et de son équipe à mettre en place des actions concrètes pour répondre aux besoins et aux aspirations du peuple sénégalais.

L’imam Sy a exprimé sa satisfaction concernant l’unité manifestée par les musulmans lors de la célébration de la fête de Korité. Il souligne que cette unité est une source de force et de solidarité au sein de la communauté musulmane, renforçant ainsi les liens sociaux et spirituels qui les unissent.

Vente scandaleuse de la bibliothèque du Président Senghor : Moïse Sarr dénonce et appelle à la mobilisation

La vente aux enchères imminente de la bibliothèque du Président Léopold Sédar Senghor, figure emblématique de la littérature et de la politique africaine, a suscité une vive réaction de la part de Moïse Sarr, ancien Secrétaire d’État aux Sénégalais de l’Extérieur. Dans une déclaration poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Sarr exprime son indignation face à cette initiative qu’il qualifie de « triste et mercantile ». Il lance également un appel à la mobilisation pour empêcher la dispersion de ce patrimoine culturel inestimable.

Léopold Sédar Senghor, poète, écrivain et homme politique sénégalais, a laissé derrière lui un héritage culturel d’une valeur inestimable. Sa bibliothèque, témoignage de sa passion pour la littérature et sa contribution à la pensée africaine, est aujourd’hui menacée par une vente aux enchères prévue par la ville de Caen, en France.

Face à cette situation alarmante, Moïse Sarr s’est levé pour défendre l’intégrité de la mémoire de Senghor. Dans sa déclaration, il condamne fermement l’attitude des responsables de cette vente, dénonçant un acte « triste et mercantile ». Pour Sarr, la dispersion de la bibliothèque de Senghor serait une perte irréparable pour le Sénégal et pour toute l’Afrique.

Sarr ne se contente pas de condamner, il appelle à l’action. Il exhorte les autorités sénégalaises à intervenir rapidement pour empêcher la vente aux enchères et préserver ce précieux héritage culturel. De plus, il lance un appel à toutes les bonnes volontés et aux autorités françaises compétentes pour mettre un terme à cette pratique qu’il qualifie d' »insupportable ».

La réaction de Moïse Sarr met en lumière l’urgence de protéger le patrimoine culturel africain et rappelle l’importance de préserver la mémoire des grands penseurs et artistes du continent. La mobilisation contre la vente aux enchères de la bibliothèque du Président Senghor représente un appel à l’action pour défendre l’intégrité et la dignité de l’héritage culturel africain.

Le Sytrapas appelle à un dialogue franc et permanent pour le secteur de la pêche

Le Syndicat national des travailleurs de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal (Sytrapas) adresse ses félicitations et ses vœux de bienvenue à la nouvelle ministre de la Pêche, Fatou Diouf. Forte de son expérience passée dans le département, notamment dans les affaires juridiques et à la Direction de la Protection et de la Surveillance des pêches (DPSP), le Sytrapas souligne son implication et sa connaissance des enjeux majeurs du secteur.

Le secteur de la pêche maritime est aujourd’hui confronté à une série de défis complexes, allant de la raréfaction des ressources halieutiques aux problèmes de changement climatique, en passant par la pêche INN, la surpêche et la présence croissante de bateaux étrangers dans les eaux sénégalaises. Face à ces enjeux, le Sytrapas est convaincu que la ministre Diouf aura la lourde responsabilité de trouver des solutions pour assurer la survie et le développement durable du secteur.

Dans cette optique, le Sytrapas se tient prêt à collaborer étroitement avec la nouvelle ministre pour éradiquer les maux qui entravent le secteur de la pêche. Il appelle ainsi à l’instauration d’un dialogue permanent et sincère, afin de travailler ensemble à l’amélioration des conditions de travail des pêcheurs, à la sécurisation des primes internes, à la mise en place du fonds commun du secteur primaire, à la modernisation des services déconcentrés et à la régularisation des contractuels dans la Fonction publique.

Le syndicat souligne également l’importance de recruter les diplômés des écoles et instituts des pêches pour renforcer les effectifs et dynamiser le secteur. En mettant l’accent sur la nécessité d’une coopération étroite et d’une volonté commune de relever les défis, le Sytrapas exprime sa confiance dans la capacité de la ministre Fatou Diouf à faire avancer le secteur de la pêche dans l’intérêt de tous ses acteurs.

Le Président Macky Sall Appelle à la Dignité Politique en Toutes Circonstances

Dans un discours prononcé lors du dernier Conseil des ministres, le Président sénégalais sortant, Macky Sall, a lancé un appel vibrant à ses partisans, les exhortant à maintenir la dignité politique en toutes circonstances. Cette déclaration intervient dans un contexte marqué par l’élection présidentielle récente et les perspectives de changement politique qui en découlent.

Le Président Sall a souligné l’importance pour ses alliés de se préparer mentalement et politiquement à assumer le rôle d’opposant, tout en maintenant leur intégrité et leur résilience. Cette recommandation revêt une signification particulière alors que le paysage politique sénégalais est en pleine évolution.

En rappelant à ses partisans l’obligation de rester fidèles à leurs convictions et à leur engagement politique, même dans l’opposition, le Président Sall met en lumière l’importance de maintenir la dignité politique et de résister aux tentations de transhumance politique.

La transhumance politique, le passage d’un camp politique à un autre, est un phénomène courant dans de nombreux pays, y compris au Sénégal. En appelant à la dignité politique en toutes circonstances, le Président Sall cherche à contrer cette tendance et à encourager la loyauté envers les idéaux et les valeurs du parti.

Le message « Weet goré wetelikoo goré », traduit par « rester digne en toutes circonstances », résonne comme un appel à l’intégrité et à la fermeté face aux pressions politiques. Le Président Sall exhorte ses partisans à ne pas céder aux tentations de rejoindre d’autres « prairies », soulignant les conséquences souvent néfastes d’un tel changement.

L’appel du Président Macky Sall à la dignité politique en toutes circonstances reflète son engagement envers l’éthique et les principes démocratiques. Dans un paysage politique en évolution, cette déclaration rappelle l’importance de maintenir l’intégrité et la loyauté envers les idéaux du parti, quelle que soit la situation politique.

Après l’élection présidentielle de 2024 : La Société Civile Sénégalaise Appelle à une Réforme Institutionnelle

Suite à l’élection de Bassirou Diomaye Faye en tant que cinquième président de la République du Sénégal le 24 mars dernier, la société civile du pays se mobilise pour exiger une réforme en profondeur des institutions. Cette nouvelle alternance politique est perçue comme une opportunité cruciale pour remodeler le paysage institutionnel sénégalais afin de renforcer la démocratie et les mécanismes de contrôle.

Les acteurs de la société civile s’accordent sur la nécessité de réduire les pouvoirs présidentiels, une démarche qui vise à rétablir un équilibre des pouvoirs entre les différentes branches du gouvernement. La professeure Penda Mbow, ancienne membre du bureau des Assises nationales, soulève ce point crucial en dénonçant la concentration excessive de pouvoirs entre les mains du président de la République. Pour elle, cette situation a conduit à une dépendance trop importante du parlement vis-à-vis de l’exécutif, compromettant ainsi le principe fondamental de la séparation des pouvoirs.

Penda Mbow plaide en faveur d’une Assemblée nationale plus forte, capable d’exercer pleinement son rôle de contrôle sur l’exécutif et le judiciaire. Elle insiste sur la nécessité d’instaurer un président qui ne soit pas assimilable à un « monarque républicain », mais plutôt un leader soumis à un système de checks and balances efficace.

Cette position exprimée par la société civile reflète un désir profond de renforcer les fondements démocratiques du Sénégal. Les citoyens se montrent de plus en plus conscients de l’importance d’une gouvernance transparente, responsable et équilibrée pour assurer le progrès et le bien-être de la nation.

La demande de réforme institutionnelle de la société civile sénégalaise place désormais une pression supplémentaire sur le nouveau président et les institutions en place. Il est crucial de répondre à ces appels avec sérieux et engagement afin de garantir une transition vers un système politique plus juste et démocratique.

En somme, cette mobilisation de la société civile démontre la vitalité démocratique du Sénégal et l’engagement de ses citoyens en faveur d’un avenir meilleur, où les principes démocratiques et les droits fondamentaux sont respectés et protégés.

Élections à Diourbel : Pape Modou Fall salue le civisme des électeurs et appelle à l’unité nationale

Ce dimanche, à l’occasion des élections en cours à Diourbel, Pape Modou Fall, Directeur de l’Emploi, a accompli son devoir civique au bureau de vote numéro 6 de l’école Mame Saliou Fall. Après avoir voté, il a tenu à exprimer sa satisfaction quant au déroulement pacifique et ordonné du scrutin.

M. Fall a salué l’exemplarité des citoyens qui se sont rendus en masse aux urnes dans un esprit de responsabilité et de respect des normes démocratiques. Il a également souligné le rôle crucial de la démocratie dans la vie nationale, affirmant que malgré les divergences et les débats, le Sénégal demeure un bastion de la démocratie en Afrique.

Dans ses propos, Pape Modou Fall a mis en avant la nécessité pour toutes les parties prenantes de respecter le verdict des urnes et d’accepter les résultats de manière pacifique et démocratique. Il a insisté sur l’importance de l’unité nationale dans cette période post-électorale, appelant à transcender les clivages politiques pour travailler ensemble à la construction d’un Sénégal plus prospère et uni.

« Nous avons un peuple extraordinaire et souverain. À l’issue de ce scrutin, les vaincus doivent féliciter le vainqueur pour que nous puissions ensemble bâtir notre pays », a déclaré M. Fall, également responsable de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) à Diourbel.

Son appel à l’unité et à la collaboration entre les différentes forces politiques reflète la volonté de renforcer la cohésion sociale et de consolider les fondements de la démocratie sénégalaise. En cette période cruciale, où les résultats sont attendus, les paroles de Pape Modou Fall résonnent comme un rappel de l’importance de la paix, de la tolérance et de la solidarité pour l’avenir de la nation sénégalaise.

Malem Hodar : Dame Seck de Sos Consommateurs et de l’Unapad défend les agriculteurs et appelle au rassemblement des cœurs

À deux jours de l’élection présidentielle, les populations du département de Malem Hodar, réputé être le « maillon faible » de la région de Kaffrine en raison de ses défis infrastructurels et économiques, ont eu l’occasion d’échanger avec certains candidats sur les enjeux et les attentes de leur localité.

Dame Seck, coordinateur départemental de Sos Consommateurs à Malem Hodar et représentant régional de l’Union Nationale pour la Promotion de l’Agriculture Durable (Unapad), a abordé plusieurs sujets liés à la situation agricole, aux difficultés des agriculteurs, au manque d’eau, à la question foncière et aux problèmes d’électricité.

Il a dénoncé l’inégalité dans la distribution des engrais aux agriculteurs, ainsi que le déficit en électricité dans le département de Malem Hodar. Il a également interpellé les candidats sur ces défis cruciaux.

Dame Seck a critiqué la répartition disproportionnée des engrais dans la région de Kaffrine, soulignant la nécessité pour le prochain président de prendre des mesures pour éviter les malversations et promouvoir l’égalité. Il a notamment dénoncé le manque de soutien de l’État après la récolte de cette année, alors que les agriculteurs font face à des difficultés croissantes.

Il a proposé que le futur dirigeant surveille de près le processus de distribution des engrais et des équipements agricoles, en créant un comité incluant des organisations telles que Sos Consommateurs et l’Unapad. Il a également recommandé la suppression de l’impôt par tête dans les ménages, en faveur d’un système de suivi plus simple impliquant les chefs de village et les délégués.

En ce qui concerne l’électrification des villages, Dame Seck a souligné les lacunes persistantes malgré quelques avancées.

Il a également plaidé en faveur d’une coopération accrue entre les banques et les agriculteurs, avec le soutien de l’État pour permettre aux agriculteurs d’ouvrir des comptes et de contracter des prêts à faible taux d’intérêt. Il a également appelé à une organisation plus structurée de la filière agricole, avec un encadrement technique approprié.

Dame Seck a exhorté les agriculteurs à voter pour le candidat qui pourrait résoudre leurs problèmes et les écouter attentivement.

Le département de Malem Hodar compte 116 bureaux de vote, 88 centres de vote et 40 413 électeurs inscrits. À ce jour, 1 690 cartes d’électeur ont été distribuées, tandis que 745 cartes sont encore en attente selon les informations fournies par la préfecture.

Karim Wade appelle à la mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye

Après l’annonce officielle du soutien du Parti démocratique sénégalais (PDS) à la Coalition DiomayePrésident pour l’élection présidentielle du 24 mars, Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade et candidat recalé par le Conseil constitutionnel, a exprimé son soutien sans équivoque au candidat Diomaye Faye.

Dans une déclaration, Karim Wade a souligné l’importance de sécuriser le vote de chaque Sénégalais pour contrer toute tentative de fraude massive, qu’il attribue au candidat Amadou Ba. Il appelle à une action collective pour garantir la transparence du scrutin et le respect de la volonté du peuple sénégalais.

S’exprimant sur la décision du PDS de soutenir la Coalition DiomayePrésident, Karim Wade la qualifie de « décision éclairée » et souligne son importance dans la préservation de l’État de droit et de l’indépendance de la justice au Sénégal. Il insiste sur le fait que cette décision va au-delà des considérations politiques, constituant un engagement pour la protection des libertés et des droits des citoyens sénégalais.

Karim Wade appelle également à l’unité et à la collaboration entre les comités électoraux de la Coalition Karim 2024 et ceux de la Coalition DiomayePrésident, affirmant que cette collaboration est essentielle pour défendre les valeurs démocratiques et assurer l’avenir du pays.

Cette déclaration de Karim Wade souligne l’importance des enjeux électoraux au Sénégal et met en évidence les tensions politiques qui entourent cette élection présidentielle. La mobilisation en faveur du candidat Diomaye Faye est désormais renforcée par le soutien explicite de Karim Wade et du PDS, annonçant une compétition électorale intense dans les jours à venir.

Me Abdoulaye Wade appelle à voter pour Bassirou Diomaye Faye à la Présidentielle 2024

Dans un communiqué officiel publié aujourd’hui, Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), a annoncé que le parti soutiendrait Bassirou Diomaye Faye pour l’élection présidentielle qui se tiendra ce dimanche 24 mars. Cette déclaration marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, faisant écho à une série d’événements tumultueux qui ont précédé cette annonce.

Le communiqué exprime d’abord le profond mécontentement du PDS suite à la disqualification de leur candidat, Karim Wade, par le Conseil Constitutionnel. Cette décision a suscité une vague de protestations au sein du parti, remettant en question l’intégrité du processus électoral.

Me Wade souligne ensuite la responsabilité du PDS dans ce contexte crucial de l’histoire du pays, affirmant que le parti se doit de prendre position. Il évoque la nécessité de préserver l’État de droit et l’indépendance de la justice, des principes fondamentaux pour le développement d’un Sénégal prospère et équitable.

C’est dans ce cadre que le PDS décide de soutenir la Coalition Diomaye Faye, exprimant sa confiance dans les engagements de cette coalition en faveur de la démocratie et de la justice. Me Wade en appelle alors à tous les Sénégalais, sans distinction, pour les rejoindre dans cette démarche vers un renouveau politique.

L’appel de Me Abdoulaye Wade à voter pour Bassirou Diomaye Faye est clair et sans équivoque. Il exhorte les citoyens à voter dès le premier tour avec conviction pour la Coalition Diomaye Faye, affirmant que cette victoire symbolisera l’aspiration collective à une gouvernance morale, éthique et inclusive.

Cette déclaration marque un moment crucial dans la campagne électorale et pourrait avoir un impact significatif sur le résultat final de l’élection présidentielle. La mobilisation autour de la Coalition Diomaye Faye s’intensifiera à la lumière de ce soutien crucial du PDS, tandis que les autres candidats devront redoubler d’efforts pour convaincre les électeurs.

En somme, l’appel de Me Abdoulaye Wade résonne comme un appel à l’unité et à la mobilisation en faveur d’un Sénégal où les principes démocratiques et les droits fondamentaux sont respectés, et où l’État œuvre véritablement pour le bien-être de tous ses citoyens.

Aly Ngouille Ndiaye Appelle les Électeurs à Examiner les Programmes des Candidats Avant de Voter


Lors d’une visite dans la région de Diourbel, le candidat Aly Ngouille Ndiaye a rappelé les moments agréables passés dans cette localité, se réjouissant de l’accueil chaleureux de ses partisans. Cependant, il a lancé un appel solennel à tous les Sénégalais, les exhortant à prendre le temps d’examiner les programmes des candidats avant de prendre leur décision finale lors des élections présidentielles du 24 mars 2024.


Aly Ngouille Ndiaye a encouragé les électeurs à lire attentivement les différents programmes proposés par les candidats et à les comparer avant de voter. Il a souligné que sa vision et ses projets pour l’avenir du Sénégal ont été présentés de manière détaillée, et il est convaincu que sur la base de ces profils et propositions, les électeurs feront le meilleur choix.


Le candidat a affirmé que sa coalition a de grandes ambitions pour la région de Diourbel, mettant en avant sa connaissance des besoins locaux en tant qu’ancien élève de l’ex CEM Diourbel. Il a souligné l’importance d’écouter et de répondre aux besoins spécifiques de la population.


Ngouille Ndiaye a appelé ses partisans à intensifier les visites de courtoisie et le porte-à-porte pour renforcer leur base de soutien. Il a exprimé sa confiance en la victoire de sa coalition à Diourbel, affirmant que seul leur nom sera acclamé le soir du 24 mars si les électeurs examinent attentivement les profils, les programmes et les parcours des candidats en lice.


Après sa visite à Diourbel, Aly Ngouille Ndiaye continue sa campagne électorale sur l’axe Gossas, Kaolack, Nioro et Kolda, poursuivant ainsi ses efforts pour rallier le soutien des électeurs à travers le pays.


L’appel d’Aly Ngouille Ndiaye à examiner les programmes des candidats avant de voter met en avant l’importance de la réflexion et de l’analyse dans le processus démocratique. Sa campagne se concentre sur la sensibilisation des électeurs et la présentation de sa vision pour l’avenir du Sénégal, dans l’espoir de remporter la confiance et le soutien du peuple sénégalais.

Ousmane Noël Dieng Appelle les Leaders à l’Action pour Soutenir Amadou Ba


Le président du mouvement MJK, Ousmane Noël Dieng, a lancé un appel à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar pour intensifier leurs efforts sur le terrain en vue de garantir une victoire sans équivoque au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle du 24 mars prochain.


Dieng a insisté sur l’importance de l’engagement direct des leaders politiques dans la campagne électorale en se rendant sur le terrain et en menant des actions de porte-à-porte. Il a souligné que cette approche permettrait de mobiliser les électeurs et d’assurer une victoire éclatante pour leur candidat.


L’appel de Dieng est spécifiquement adressé à tous les membres de la coalition Benno Bokk Yaakaar afin de renforcer leur soutien à Amadou Ba, le candidat de leur coalition. Il met en avant l’importance de l’unité et de la solidarité dans la réalisation de leurs objectifs électoraux.


Dieng insiste sur la nécessité d’obtenir une victoire éclatante pour Amadou Ba le soir du 24 mars. Il est convaincu que seule une mobilisation intense des leaders et des militants sur le terrain permettra d’atteindre cet objectif.


L’appel d’Ousmane Noël Dieng à tous les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar est un rappel de l’importance de l’action concrète sur le terrain pour assurer le succès électoral. Il met en avant la nécessité d’une mobilisation collective pour garantir une victoire éclatante au candidat Amadou Ba lors de l’élection présidentielle.

Présidentielle : Thierno Alassane Appelle à un Renouveau pour le Sénégal Axé sur l’Intégrité et la Transparence

Thierno Alassane Sall, leader du parti « La République des Valeurs », a récemment lancé un appel vibrant sur Twitter, invitant ses partisans à se mobiliser pour instaurer un Sénégal empreint d’intégrité et de transparence. Dans cette déclaration, il a exposé sa vision d’une nation renouvelée, fondée sur des principes éthiques solides.

« Ensemble, réenchantons le Sénégal. Ensemble, faisons de l’intégrité et de la transparence les piliers de notre République », a affirmé Thierno Alassane Sall, appelant à une mobilisation collective en faveur de ces valeurs fondamentales.

S’adressant à ses partisans, il a exprimé sa gratitude pour leur soutien et a souligné l’importance cruciale de leur engagement dans la réalisation d’un changement significatif. « Votre soutien est indispensable. Votre mobilisation fera la différence », a-t-il souligné, insistant sur l’impact déterminant de leur action collective.

Thierno Alassane Sall a également encouragé chaque individu à contribuer à sa cause, soulignant que chaque geste en sa faveur rapproche le Sénégal de son potentiel de prospérité. « Chaque geste en faveur de notre cause est un pas vers le Sénégal prospère que nous rêvons de bâtir », a-t-il renchéri, incitant à une participation active de tous les citoyens dans ce processus de transformation nationale.

Enfin, le leader politique a clairement délimité sa vision de celle de l’actuelle gouvernance, en proclamant : « Ensemble pour une République des Valeurs, contre la République des voleurs ». Cette déclaration témoigne de sa détermination à s’opposer aux pratiques perçues comme corruptives et à promouvoir une gouvernance basée sur des principes éthiques et moraux intransigeants.

Dans un contexte de campagne électorale animée, les mots de Thierno Alassane Sall résonnent comme un appel à l’action et à la refonte des fondements politiques et sociaux du Sénégal, mettant en avant l’importance cruciale de l’intégrité et de la transparence dans la construction d’un avenir meilleur pour tous les citoyens.

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à une élection présidentielle apaisée au Sénégal

La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) appelle à la tenue d’une élection présidentielle  »transparente, apaisée, inclusive et démocratique ».

« Nous militons pour une élection présidentielle transparente, apaisée, inclusive et démocratique », a déclaré, vendredi, la présidente de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, Ndeye Marie Diedhiou.

Elle s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du programme d’activités de la plateforme pour une élection présidentielle apaisée en Casamance en présence des organisations de la société civile, des personnes ressources, des leaders religieux et coutumiers.

Elle a invité tous les acteurs du processus électoral au  »sens de responsabilité, au civisme et à la citoyenneté ».

 »Notre pays, le Sénégal a connu un climat délétère en 2023 et la région de Ziguinchor fut l’une des plus touchées lors de ces événements », a t-elle rappelé, faisant allusion aux manifestations violentes consécutives à la condamnation de l’opposant et maire de Ziguinchor Ousmane Sonko dans une affaire de  »viol ».

 »Ces situations récentes nous imposent de prendre les devants et de nous adresser à tous les acteurs politiques et aux populations qui sont la véritable force changeante sur laquelle repose l’intérêt national », a insisté Mme Thiam.

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