Aminata Touré sur les Nominations et les Appels à Candidatures : Pragmatisme et Engagement

Dans un entretien avec l’OBS, Aminata Touré, ancienne Première ministre du Sénégal, a exprimé son point de vue sur les premières décisions prises par le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye, notamment en ce qui concerne les nominations et les appels à candidatures.

Elle a tout d’abord salué le triomphe de la démocratie au Sénégal malgré les défis rencontrés, soulignant que les nouveaux dirigeants ont déjà posé des actes qui vont dans le bon sens. Elle a particulièrement noté une réduction du « bling-bling protocolaire », la publication des rapports de contrôle, et une prise en charge sérieuse des questions foncières.

Mme Touré a encouragé le nouveau gouvernement à persévérer dans la voie du changement, soulignant que cela reflète les aspirations de la grande majorité des Sénégalais. Elle a également appelé ses compatriotes à être acteurs du changement en modifiant leurs comportements et en respectant les lois et règlements.

Interrogée sur son absence dans le nouveau gouvernement malgré les attentes, elle a souligné que sa récompense était la victoire du processus démocratique le 24 mars. Elle a également exprimé son soutien à l’introduction de nouvelles personnalités dans le gouvernement, apportant ainsi de nouvelles énergies et idées.

Sur la question des appels à candidatures, elle a souligné la complexité de pourvoir tous les postes par ce moyen, compte tenu du grand nombre de postes à pourvoir dans divers secteurs de l’État. Elle a estimé que l’urgence de répondre aux besoins pressants des citoyens, tels que la campagne agricole imminente et la jeunesse en attente, nécessitait un pragmatisme dans le processus de nomination.

Pour conclure, Aminata Touré a insisté sur l’importance de nommer des cadres compétents et averti que s’éloigner des promesses électorales pourrait conduire au népotisme. Elle a appelé à un équilibre entre la nécessité de répondre rapidement aux besoins du pays et le respect des principes démocratiques.

Crise des étudiants africains en Turquie : Appels à l’action contre le racisme

La situation des étudiants africains inscrits à l’Université Karabük en Turquie est devenue alarmante, avec des témoignages faisant état de discrimination et de violences racistes croissantes. Aïssatou Sow, une des étudiantes sénégalaises, alerte sur les tensions grandissantes au sein de la communauté estudiantine africaine, comptant environ 5000 membres, dont 300 Sénégalais.

Selon les dires de Sow rapportés par L’Observateur, les étudiants africains vivent généralement en bonne entente avec les autochtones, mais certains incidents racistes ont commencé à émerger. Cette montée du racisme serait attribuée à la méconnaissance et à la méfiance envers les Africains, accentuées par la concentration importante de cette communauté dans la ville de Karabük.

La tension a atteint son paroxysme lors des élections municipales, lorsque le Président turc Tayyip Erdogan a prévu de visiter la région. Des habitants méfiants ont exprimé leurs préoccupations, tandis que des publications sur les réseaux sociaux ont alimenté la stigmatisation des Africains. Notamment, un post accusant un Nigérien d’avoir transmis le VIH/Sida à sa petite amie turque a déclenché des manifestations de rejet de la communauté africaine.

Depuis lors, les étudiants africains sont devenus la cible de violences verbales et physiques dans les rues, créant un climat d’insécurité et de peur parmi la communauté estudiantine.

Face à cette situation préoccupante, des appels à l’action contre le racisme et la discrimination se multiplient. Les étudiants africains demandent aux autorités turques de prendre des mesures concrètes pour assurer leur sécurité et mettre fin à la stigmatisation. De plus, une sensibilisation accrue à la diversité et à la tolérance est nécessaire pour favoriser une cohabitation pacifique entre les différentes communautés.

Il est impératif que les autorités turques prennent ces préoccupations au sérieux et agissent rapidement pour protéger les droits et la sécurité des étudiants africains en Turquie, ainsi que pour promouvoir une société plus inclusive et respectueuse de la diversité.

Tollé suite à l’instruction présidentielle de publication des rapports de contrôle : Réactions vives et appels à l’action

Lors du conseil des ministres du mercredi 17 avril, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a émis une directive sans précédent : ordonner aux organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) et la Cour des Comptes de publier les rapports des cinq dernières années. Cette décision présidentielle a immédiatement suscité un vif débat dans le pays.

Interrogé sur cette question brûlante, Abdou Mbow, député et premier vice-président de l’Assemblée nationale, a choisi de ne pas commenter explicitement cette initiative. « Je n’ai aucun commentaire à faire par rapport à une telle faute de gestion. Je ne suis ni procureur ni quelqu’un qui a eu à gérer quelque budget que ce soit », a-t-il déclaré.

Dans ses propos, Abdou Mbow a souligné l’importance de dénoncer les erreurs de gestion et d’engager des poursuites si nécessaire. Cependant, il a également appelé au recentrage sur le travail effectif. « Je pense qu’ils (le nouveau président de la République et son gouvernement, Ndlr) doivent se mettre au travail. C’est mieux, parce que le Sénégal a besoin d’un régime qui travaille », a-t-il ajouté.

Cette déclaration reflète les préoccupations croissantes concernant le débat sans fin suscité par les rapports de contrôle et les publications qui en résultent. Abdou Mbow souligne l’importance de régler les problèmes concrets auxquels le pays est confronté, en particulier ceux liés au budget, plutôt que de se perdre dans des discussions interminables sur des rapports passés.

Dans l’ensemble, les réactions à cette directive présidentielle illustrent les tensions et les attentes vis-à-vis du nouveau gouvernement, avec un appel généralisé à se concentrer sur les actions tangibles nécessaires pour faire avancer le pays.

Misère collective dans les localités de Thiès : Appels pressants pour un changement

Les localités de Tassette, Mbousnakh et environ, situées dans la région de Thiès, expriment leur désarroi face à des conditions de vie difficiles et lancent un appel urgent aux autorités pour un changement significatif.

À l’initiative d’Alioune Tine, président du mouvement Cii La Bokk / Kam Fogoum, une journée de prières a été organisée pour rendre grâce à Dieu et remercier le peuple sénégalais pour le changement de leadership à la tête du pays. Cependant, malgré l’espoir suscité par ce changement, les populations locales demeurent confrontées à des défis majeurs.

La question de l’eau est cruciale, avec des problèmes d’approvisionnement et de faible pression du réseau hydraulique, ainsi que des factures d’eau exorbitantes attribuées à une gestion défaillante de la Société des Eaux du Sénégal (SEOH).

Dans le domaine de l’éducation, la construction d’un lycée à Mbousnakh est jugée indispensable, compte tenu du taux élevé de réussite des élèves au Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM), qui entraîne des problèmes de surpopulation au lycée de Ngoundiane.

Pour améliorer les communications, l’installation d’antennes téléphoniques est réclamée pour renforcer la qualité du réseau dans la région.

En ce qui concerne l’électrification, les populations appellent à l’extension du réseau électrique dans les hameaux de Mbousnakh et dans les villages des communes de Tassette et Notto.

Les besoins en matière de santé sont également criants, avec la demande urgente d’un centre de santé à Tassette et d’un poste de santé à Thiénaba Khabane pour soulager les souffrances des populations locales.

Sur le plan administratif et économique, la création d’une quatrième grappe administrative et économique issue des communes de Notto-Tassette et Ndiaganiao est proposée pour rendre ces communes plus viables.

Enfin, les populations dénoncent fermement les spoliations foncières par des promoteurs véreux, facilitées par l’attitude complaisante des maires locaux qui ne protègent pas les terres des populations.

Face à ces défis, les habitants de Tassette, Mbousnakh et environ appellent à une action rapide et décisive des autorités pour transformer leur réalité quotidienne et leur redonner espoir en un avenir meilleur.

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