Polémique sur la dette cachée : l’APR défie le gouvernement et interpelle le FMI

L’affaire de la « dette cachée » de 4 000 milliards de FCFA continue de secouer la scène politique sénégalaise. L’ancien ministre Papa Malick Ndour, membre influent de l’Alliance pour la République (APR), rejette catégoriquement les accusations portées contre le régime de Macky Sall et interpelle le Fonds monétaire international (FMI) pour obtenir un arbitrage sur cette affaire. Selon lui, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye utilise cette controverse pour détourner l’attention des difficultés économiques actuelles du pays.

Dans une interview accordée à France 24, Papa Malick Ndour a dénoncé une instrumentalisation politique visant à discréditer l’ancien régime. Il met en cause le rapport de la Cour des comptes, qui aurait révélé l’existence d’une dette non déclarée d’environ 7 milliards de dollars sous le gouvernement de Macky Sall.

« Ce sont des accusations infondées et mensongères. Il n’existe aucune dette cachée. La gestion budgétaire du Sénégal a toujours été transparente et encadrée par des institutions comme le FMI et la Banque mondiale. Si une telle somme existait sans être déclarée, ces organismes l’auraient relevée bien avant », a-t-il martelé.

L’ancien ministre reproche également au gouvernement actuel de ne pas avoir respecté le principe du contradictoire en publiant le rapport sans donner la possibilité aux anciens responsables financiers de se défendre.

« Un audit sérieux exige que toutes les parties concernées soient entendues. Or, nous n’avons même pas été consultés avant la publication du rapport. C’est une attaque politique déguisée sous une prétendue quête de transparence », a-t-il dénoncé.

L’APR alerte sur les conséquences économiques et financières de cette polémique. Selon Papa Malick Ndour, ces accusations risquent de ternir la réputation du Sénégal auprès des investisseurs et des institutions de financement international.

« Le gouvernement actuel a créé un climat d’incertitude économique en lançant ces accusations à la légère. Résultat : les agences de notation et les bailleurs s’interrogent sur la stabilité financière du pays. Cela pourrait entraîner une baisse de la note souveraine du Sénégal, une augmentation des taux d’intérêt sur les emprunts et des restrictions sur l’accès aux financements internationaux », a-t-il averti.

Cette situation, selon lui, fragilise l’économie nationale et compromet la mise en œuvre des projets d’infrastructures financés par des emprunts internationaux.

Face à la polémique, Papa Malick Ndour défie le gouvernement en demandant une confrontation devant le Fonds monétaire international (FMI). Selon lui, cette instance dispose des outils nécessaires pour vérifier la véracité des accusations et trancher le débat.

« Nous avons l’opportunité unique de démontrer les contrevérités du gouvernement devant le FMI. Si cette dette cachée existait réellement, alors qu’ils en apportent la preuve devant cette institution », a-t-il lancé.

Il a également affirmé que l’APR est prête à organiser un débat public sur la gestion financière du Sénégal avec les experts économiques du parti au pouvoir.

« Nous invitons les ‘4 000 cadres’ du PASTEF à un débat technique et factuel. Qu’ils viennent nous expliquer où est cette dette, qui en sont les créanciers, et pourquoi elle n’a jamais été révélée auparavant », a-t-il ajouté.

Cette affaire de dette cachée est devenue un véritable chantier politique entre le nouveau et l’ancien régime. D’un côté, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko accuse Macky Sall d’avoir laissé un fardeau financier dissimulé, rendant plus difficile la mise en place de leurs réformes économiques. De l’autre, l’APR dénonce une tentative de diversion pour masquer l’inexpérience et l’échec du gouvernement actuel dans la gestion économique du pays.

Dans un contexte où le Sénégal négocie avec le FMI et la Banque mondiale pour maintenir sa stabilité financière, cette controverse pourrait avoir des conséquences à long terme sur la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux.

Polémique sur une « dette cachée » de 7 milliards de dollars : Hamidou Anne accuse Ousmane Sonko de mettre en péril la souveraineté nationale

La révélation d’une dette non déclarée de plus de 4 000 milliards de FCFA (environ 7 milliards de dollars) par la Cour des comptes continue de susciter des réactions au Sénégal. Cette affaire, qui alimente un vif débat sur la gestion des finances publiques, oppose le gouvernement en place et l’opposition. Hamidou Anne, essayiste et membre de l’Alliance pour la République (APR), accuse le Premier ministre Ousmane Sonko d’aggraver la situation en mettant en péril la souveraineté économique du pays.

Pour Hamidou Anne, les accusations du gouvernement sur une soi-disant dette dissimulée sous le régime de Macky Sall ne sont qu’un prétexte politique visant à discréditer l’ancien pouvoir. Il estime qu’il est impossible de cacher une telle somme dans les comptes publics, puisque les créanciers sont connus, les remboursements en cours et les documents accessibles aux organismes de contrôle. Il affirme que cette accusation est une stratégie pour détourner l’attention des véritables défis économiques du pays et que le gouvernement actuel cherche des boucs émissaires au lieu d’apporter des solutions.

Il dénonce également ce qu’il considère comme une tentative de manipulation de l’opinion publique en pointant du doigt l’ancien régime pour justifier d’éventuelles difficultés économiques à venir.

Cette révélation pourrait avoir de lourdes conséquences sur l’économie sénégalaise. Une dette jugée excessive ou mal gérée par les partenaires financiers pourrait entraîner une baisse de la note souveraine du Sénégal, ce qui rendrait plus coûteux les futurs emprunts de l’État sur les marchés internationaux.

Hamidou Anne craint également que le pays ne soit contraint de se soumettre aux exigences du Fonds monétaire international (FMI), ce qui pourrait entraîner des mesures d’austérité, telles que la suppression des subventions sur les produits de première nécessité, l’augmentation des taxes et impôts, et des restrictions budgétaires affectant les services publics. Selon lui, Ousmane Sonko est en train de fragiliser la position financière du Sénégal en exposant le pays aux pressions du FMI, ce qui risquerait d’aboutir à une austérité qui frappera les ménages les plus modestes.

Face à cette situation, Hamidou Anne appelle à un débat public entre les experts économiques de l’APR et ceux du Pastef afin de faire la lumière sur cette affaire. Il invite également le gouvernement à publier l’ensemble des documents financiers pour prouver ses accusations. Il affirme que si le gouvernement est sincère, il doit accepter un débat technique et publier les preuves de cette soi-disant dette cachée, et que l’APR est prête à confronter ses chiffres pour démontrer que cette polémique est infondée.

Il propose également une rencontre entre les cadres de l’APR et le FMI afin de clarifier la situation et protéger la crédibilité financière du Sénégal sur la scène internationale.

Alors que l’économie sénégalaise fait face à des défis majeurs, cette controverse accentue les tensions entre le gouvernement et l’opposition. La question de la dette publique et de la gestion budgétaire pourrait bien devenir un sujet central dans le débat politique des prochains mois.

Le gouvernement pourra-t-il convaincre de la réalité de cette « dette cachée » ? Ou assiste-t-on à une nouvelle bataille politique où chaque camp tente d’imposer sa version des faits ? Seul l’avenir le dira.

AFFAIRE DE LA PRÉSUMÉE « DETTE CACHÉE » : L’APR met sur la table du FMI plus de 100 kg de documents explosifs !

Dans un contexte de tensions politiques et économiques, l’Alliance pour la République (APR) déploie une offensive pour contrer les accusations de leurs successeurs sur une présumée « dette cachée ». Selon des informations exclusives du « Dakarois Quotidien », le parti met en avant plus de 150 kg de documents afin de se défendre. Une lettre confidentielle a été adressée au FMI, dans laquelle l’APR exige une rencontre pour clarifier les enjeux liés à la gestion de la dette publique et mettre en lumière ce qu’elle considère comme des manipulations.

L’Alliance pour la République (APR) semble plus que déterminée à contester vigoureusement les accusations formulées par leurs successeurs à la tête du Sénégal. Selon des informations exclusives du « Dakarois Quotidien », une rencontre stratégique avec le Fonds monétaire international (FMI), minutieusement négociée au plus haut niveau, est en train de se mettre en place. Celle-ci serait accompagnée de pas moins de cent cinquante (150) kilogrammes de documents considérés comme des « preuves accablantes » contre le tandem Diomaye-Sonko, à en croire notre interlocuteur. Ces documents, dont le contenu demeure jusqu’à présent confidentiel, devraient permettre à l’APR de remettre en cause les conclusions du rapport de la Cour des comptes et d’éclairer certains aspects de l’enquête.
En effet, l’objectif affiché par l’APR est de rétablir la vérité et de clarifier certains points cruciaux sur la gestion des finances publiques. Le parti entend ainsi prouver que les accusations formulées contre les anciens responsables de l’exécutif sont basées sur des faits incomplets ou déformés.
D’après notre source, leur parti va mettre en lumière les « manipulations destinées à nuire à son image et à celle de ses membres ». En effet, rappelle-t-elle, le rapport de la Cour des comptes mis à la disposition du public ne comporte pas de signature et tous les présidents de chambre n’ont pas participé à son élaboration. Elle insiste sur le fait que les documents que l’APR s’apprête à soumettre au FMI pourraient mettre en exergue les incohérences dans le rapport de la Cour des comptes, notamment en ce qui concerne les procédures suivies dans l’enquête. La formation politique critique particulièrement l’absence de consultation des anciens ministres et directeurs des Finances, arguant que ce manquement porte atteinte à l’un des principes fondamentaux de la justice, à savoir le respect du contradictoire.

LA MISSIVE

Une lettre confidentielle, envoyée hier, mercredi, par l’APR à Majdi Debbich, le représentant résident du FMI à Dakar, souligne ces points susmentionnés et demande expressément une rencontre avec les experts du Fonds pour discuter des conclusions du rapport de la Cour des comptes. Le contenu de cette lettre est une attaque directe contre la gestion des statistiques économiques et financières par les actuelles autorités gouvernementales, et ce, en particulier concernant la dette publique. Le parti met en cause les manipulations présumées du Gouvernement « Sonko 1 » faisant croire à l’opinion que le FMI aurait validé les conclusions du rapport de le Cour des comptes. Ce qui n’est, d’après l’APR, absolument pas le rôle de cette institution financière.
L’APR insiste sur le fait que le FMI n’a pas pour prérogative de valider officiellement les chiffres de la dette publique, mais qu’il se limite à discuter avec les autorités sénégalaises et à proposer des réformes en fonction de l’état des finances publiques. En ce sens, le parti dénonce ce qu’il considère comme une instrumentalisation du FMI par le Gouvernement pour appuyer ses propres conclusions et discréditer les anciens responsables de l’administration publique.
Pour terminer, la source du « Dakarois Quotidien » affirme que pour l’APR, il ne s’agit pas simplement de défendre une position, mais de rétablir la vérité et de préserver la réputation du Sénégal sur la scène internationale. Elle précise que, contre vents et marées, leur parti va défendre la transparence car cette situation dépasse les simples enjeux politiques internes, et qu’elle pourrait avoir des conséquences considérables pour la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale.
In fine, si les accusations formulées par la Cour des comptes sont jugées fondées par les partenaires internationaux du Sénégal, le pays pourrait se retrouver isolé sur le plan diplomatique et économique.
La rencontre avec le FMI, qui devrait prochainement avoir lieu, pourrait avoir un nouveau rebondissement dans cette affaire. Ce dossier est loin d’être clos et les enjeux sont de taille !

Penda THIAM

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°431 – 27/03/2025

🔴 RENCONTRE AVEC LE FMI POUR « RÉTABLIR LA VÉRITÉ » : L’APR BRANDIT 150 KG DE DOCUMENTS EXPLOSIFS !
🔴 LIBERTÉ PROVISOIRE PRONONCÉE PAR LA CHAMBRE D’ACCUSATION FINANCIÈRE : LAT DIOP « TENU EN OTAGE » PAR LE PARQUET

🔴 SÉNÉGAL VS TOGO : DES INCIDENTS ONT FAILLI GÂCHER LA RENCONTRE
🔴 COUPE DE LA LIGUE (5e J.) : L’AS KAFFRINE SURPREND CASA SPORTS

Dette publique et rapport de la Cour des Comptes : l’APR demande une réunion avec le FMI

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a officiellement saisi le Fonds Monétaire International (FMI) pour solliciter une réunion de travail sur les conclusions du rapport de la Cour des Comptes portant sur la gestion des finances publiques entre 2019 et 2023. L’APR conteste vigoureusement les accusations formulées contre l’ancien régime et dénonce une procédure qu’elle juge biaisée et non conforme aux règles de transparence.

Selon le communiqué du SEN, le FMI a publié un compte-rendu de sa mission au Sénégal et a précisé qu’il n’avait en aucun cas validé les chiffres du rapport de la Cour des Comptes. L’organisation financière aurait uniquement constaté et analysé les données fournies par le gouvernement actuel, sans se prononcer sur leur exactitude.

L’APR insiste sur le fait que le FMI ne joue pas un rôle de validation officielle des statistiques de la dette publique, mais se limite à discuter des chiffres avec les autorités et à proposer des réformes. Dans cette optique, le parti dénonce des manipulations orchestrées par le gouvernement pour faire croire que le FMI aurait confirmé les conclusions du rapport.

Face à cette situation, l’APR a adressé une lettre officielle au représentant résident du FMI à Dakar, Majdi Debbich, pour contester le rapport de la Cour des Comptes et demander une rencontre avec les experts du FMI. Cette réunion devrait permettre aux anciens ministres et hauts responsables du régime de Macky Sall de présenter leurs arguments et de réfuter les accusations.

L’APR évoque plusieurs manquements dans la procédure d’audit menée par la Cour des Comptes, notamment :

  • Le non-respect du Code de transparence dans la gestion des finances publiques, en vigueur depuis 2012.
  • L’absence de consultation des anciens ministres et directeurs des Finances durant l’enquête, en violation du principe du contradictoire.

Le parti affirme disposer d’éléments de preuve irréfutables pour démonter ce qu’il considère comme une manœuvre politicienne et rétablir la crédibilité de la signature du Sénégal sur la scène internationale.

Cette prise de position du parti de l’ancien président Macky Sall intervient alors que la question de la dette cachée de plus de 4000 milliards de FCFA continue de susciter un vif débat au Sénégal. Le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko ont pointé du doigt une mauvaise gestion des finances publiques sous l’ancien régime, ce qui a conduit à la suspension des discussions sur un nouveau programme d’aide avec le FMI.

L’APR, de son côté, perçoit ces accusations comme une instrumentalisation politique visant à ternir son bilan et à justifier les difficultés économiques actuelles.

L’issue de cette confrontation dépendra en grande partie de la réaction du FMI et des éléments que l’APR pourra apporter lors de la réunion demandée. En attendant, ce dossier continue de polariser le débat politique et économique au Sénégal, avec en toile de fond les conséquences de la gestion passée et les défis financiers du nouveau régime.

Waly Diouf Bodian s’attaque à l’APR : « Ils ne sont pas des guerriers, qu’ils descendent dans la rue »

Le Directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodian, a vivement critiqué l’Alliance pour la République (APR), l’ancien parti au pouvoir. Lors d’une rencontre intitulée « Ndogou Patriote » organisée par le Pastef à Keur Massar, il a réagi avec fermeté à la controverse entourant la proposition de loi interprétative de la loi d’amnistie introduite par le député Amadou Ba du Pastef.

Dénonçant l’attitude de l’APR, Waly Diouf Bodian a affirmé que « ceux qui critiquent cette initiative ne sont pas des guerriers ». Il a mis au défi les détracteurs de cette interprétation de la loi d’amnistie de passer à l’action : « Le Pastef veut interpréter leur loi d’amnistie qui met tout le monde hors de portée de la justice, ils viennent fatiguer les gens en menaçant de descendre dans la rue. Ils ne connaissent pas la rue, ces gens-là. Qu’ils le fassent. C’est ce qu’on attend. »

Dans son discours, il a averti que si la situation juridique et politique restait floue, « le jour où Diomaye et Sonko partiront, ce sera le chaos ». Selon lui, il est primordial d’apporter des clarifications pour éviter tout risque de déstabilisation future.

Revenant sur les événements de mars 2021, il a accusé les nervis d’avoir commis davantage d’exactions que les forces de l’ordre. « Des nervis se sont fondus dans la masse au vu et au su des forces de l’ordre, ils étaient armés et tiraient sur des gens. Les nervis ont tué plus de gens que les forces de l’ordre », a-t-il déclaré avec fermeté.

Enfin, il a appelé à la dissolution de l’APR, estimant que ce parti n’avait plus sa place dans le paysage politique actuel. « Après l’interprétation de la loi d’amnistie, il faut dissoudre l’APR », a-t-il conclu.

Ces propos tranchants risquent d’attiser davantage les tensions entre les partisans de l’actuel gouvernement et ceux de l’ancien régime. Reste à voir comment l’APR réagira face à ces attaques et si une réplique politique ou judiciaire sera engagée.

Mobilisation politique et religieuse à Matam : La tournée de soutien à Farba Ngom

Une délégation de haut vol, composée d’éminentes figures politiques de la région de Matam, a entamé une tournée de sensibilisation auprès des guides religieux. Au cœur de cette initiative : la situation du député-maire des Agnams, Farba Ngom, dont l’actualité judiciaire récente suscite débats et interrogations. Cette mobilisation, à la fois politique et sociale, s’impose comme un moment fort dans le paysage du Fouta.

Parmi les membres de cette délégation figurent des poids lourds de la scène politique locale et nationale. On y retrouve Me Moussa Bocar Thiam, maire de Ourossogui et ancien ministre, Amadou Djibril Diallo, président du conseil départemental de Matam, Abdoulaye Anne, président du conseil départemental de Kanel, ainsi que plusieurs parlementaires de renom, dont Racky Diallo, Aissata Ousmane Diallo, Aliou Dembourou Sow, Ramata Seydou Mbodj et Dioumo Ndiaye.

Accompagnés de plusieurs maires des collectivités territoriales, ces responsables ont multiplié les visites de courtoisie et de concertation auprès des principales autorités religieuses de la région. Objectif affiché : renforcer la solidarité régionale et plaider pour une compréhension apaisée de la situation de Farba Ngom, tout en évitant les tensions inutiles.

Les échanges, empreints de respect et de spiritualité, ont permis aux chefs religieux de réaffirmer leur attachement à la paix sociale et à l’unité de la région. De leur côté, les responsables politiques ont insisté sur l’importance de la cohésion sociale dans un contexte politique sensible. « Il faut éviter les amalgames et préserver l’honneur de ceux qui ont longtemps servi la nation », ont-ils martelé.

Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire de préserver la stabilité de la région, à un moment où les tensions politiques et les clivages partisans pourraient menacer le tissu social. La délégation a tenu à souligner que cette initiative dépasse les frontières politiques, se voulant une mobilisation pour la dignité, le respect des institutions républicaines et une justice équitable.

Dans un Fouta en quête d’apaisement, cette tournée pourrait bien marquer un tournant, en rappelant que l’unité et le dialogue restent les meilleurs remparts contre la division.

Moustapha Cissé Lô s’insurge contre son inclusion dans la liste du Secrétariat exécutif de l’APR : “Je n’ai pas été consulté”

L’ancien président du Parlement de la CEDEAO, Moustapha Cissé Lô, a vivement réagi suite à son inscription dans la liste du Secrétariat exécutif national (SEN) de l’Alliance pour la République (APR). Dans une sortie remarquée, il a exprimé son profond désaccord, dénonçant une décision prise sans son consentement ni une quelconque consultation préalable.

“Je n’ai été ni informé ni consulté par le président Macky Sall à ce sujet”, a-t-il martelé, soulignant qu’une telle démarche constitue un manque de respect à son égard. Pour Cissé Lô, toute décision engageant son nom ou impliquant son adhésion au fonctionnement du parti devrait faire l’objet d’un échange direct, surtout au regard de son parcours et de son statut au sein de l’APR.

L’ancien député, connu pour ses prises de position tranchées, n’a pas mâché ses mots. Il a rappelé que sa loyauté ne saurait être tenue pour acquise sans une communication claire et formelle de la part des instances dirigeantes du parti. “Ce n’est pas en inscrivant un nom sur une liste que l’on obtient un soutien. Il y a des principes à respecter”, a-t-il ajouté.

Cette sortie de Moustapha Cissé Lô intervient dans un contexte politique tendu, à quelques jours de l’élection présidentielle, et alors que l’APR tente de resserrer les rangs autour de ses figures historiques. Son message semble clair : il refuse d’être instrumentalisé sans être partie prenante des décisions.

Interdiction de sortie du territoire pour Mansour Faye : les membres de l’APR dénoncent un abus de pouvoir inacceptable

L’Alliance pour la République (APR) a tenu, ce mardi, une conférence de presse au siège du parti pour dénoncer l’interdiction de sortie du territoire imposée à l’ancien ministre Mansour Faye. Plusieurs responsables et militants étaient présents, notamment l’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop, Diegui Diop, Mamadou Kassé (ancien directeur général de la Sicap), Mamadou Massaly, entre autres.

L’honorable Samba Ndong, militant de l’APR et porte-parole du jour, a relaté les faits : l’ancien ministre se rendait à l’Aéroport international Blaise Diagne pour embarquer sur un vol à destination de Djeddah, via Paris, dans le cadre de l’accomplissement de la Oumra (petit pèlerinage à La Mecque). Il prévoyait également de rendre visite à sa mère. Mais un agent de la Police de l’air lui a signifié une interdiction de voyage, sur ordre d’une “autorité supérieure”.

Selon Samba Ndong, cette mesure constitue une violation flagrante des droits de Mansour Faye en tant que citoyen libre, droits garantis par la Constitution sénégalaise. Il a affirmé que cette affaire n’est pas un cas isolé, mais s’inscrit dans une série de dérives autoritaires. Plusieurs personnalités, dont d’anciens ministres et des hommes d’affaires supposés proches de l’ancien pouvoir, auraient déjà subi des restrictions similaires. Or, à ce jour, Mansour Faye ne fait l’objet d’aucune enquête, accusation ni procédure judiciaire. En droit, rien ne justifie une telle interdiction.

C’est pourquoi l’Alliance pour la République dénonce solennellement et avec la plus grande fermeté ce qu’elle qualifie de coup de force perpétré par un pouvoir aux abois, qui afficherait, selon elle, son incompétence sans honte.

« Vous vivez, avec nous, la situation actuelle du Sénégal. Notre pays traverse l’un des moments les plus sombres de son histoire. Une clique s’est emparée du pouvoir et entend gouverner par la terreur, en bâillonnant les libertés démocratiques et en réprimant toutes les revendications et mobilisations sociales. Sans aucun doute, c’est sur des bases exclusivement politiques, voire politiciennes, que le pouvoir s’attaque à notre camarade Mansour Faye, comme il l’a déjà fait avec Farba Ngom et Tahirou Sarr, injustement emprisonnés, à qui nous renouvelons notre soutien total », a déclaré l’honorable Samba Ndong.

Pour l’APR, cette attaque contre Mansour Faye est clairement motivée par des considérations politiques. Elle dénonce une tentative d’intimidation orchestrée par un pouvoir qui ne tolère pas la contradiction. Le Premier ministre, qui concentre selon eux tous les pouvoirs, se sentirait offensé par les prises de position de Mansour Faye, lequel n’hésite pas à alerter sur les dangers qui guettent le pays.

« Après avoir agressé hier de hauts responsables de notre parti, le pouvoir s’en prend aujourd’hui au camarade Mansour Faye. À travers lui, c’est le président Macky Sall et l’ensemble de notre parti, l’Alliance pour la République, qui sont visés. Le Premier ministre, qui confisque tous les pouvoirs au Sénégal, semble mal supporter les prises de parole du camarade Mansour Faye, qui s’efforce de montrer aux Sénégalais qu’avec ce régime, notre pays court un très grave danger. Ce faisant, il règle ses comptes en usant de la force contre le droit. »

Pour toutes ces raisons, l’Alliance pour la République lance une alerte solennelle à toutes les organisations de la société civile engagées pour le respect des droits de l’homme, aux partis politiques ainsi qu’à l’opinion publique nationale et internationale, sur ce qu’elle qualifie de dérive fasciste du pouvoir en place au Sénégal.

Aïssatou Ndiaye de APR dénonce un « acharnement judiciaire » contre ses membres et appelle à la mobilisation

Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi après-midi, les responsables politiques de l’Alliance pour la République (APR) ont vivement réagi face aux poursuites judiciaires visant certains cadres de leur formation politique. Aïssatou Ndiaye, plus connue sous le nom d’Aïssatou Ndiafatte, a pris la parole pour dénoncer ce qu’elle considère comme une campagne de harcèlement orchestrée par le nouveau régime contre les dignitaires de l’ancien gouvernement.

« Nous devons mettre un terme aux combats de salon. Après Farba Ngom, ils sont prêts à s’en prendre à notre camarade Mansour Faye. Nous n’allons pas céder face à cette intimidation », a-t-elle martelé devant les journalistes.

Selon elle, ces actions judiciaires n’ont rien d’anodin et s’inscrivent dans une volonté manifeste d’écarter politiquement les figures influentes de l’APR. Elle a par ailleurs appelé les militants et sympathisants à se mobiliser en soutien aux responsables visés.

Ce point de presse intervient dans un contexte politique tendu, marqué par une série de convocations et de procédures judiciaires impliquant plusieurs anciens ministres et proches de l’ex-président. Pour l’APR, cette situation traduit une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

L’arrestation de Farba Ngom : une manœuvre politique orchestrée selon l’APR

Le 27 février 2025, Mouhamadou Ngom, surnommé Farba, a été placé sous mandat de dépôt après son face-à-face avec les juges du Pool Judiciaire financier dans le cadre de l’affaire des 125 milliards de francs CFA. Une décision qui a suscité une vive réaction du Secrétariat Exécutif National de l’APR (SEN APR), le parti au pouvoir, qui accuse Ousmane Sonko, leader de PASTEF, d’être le commanditaire de cette arrestation.

Dans une déclaration publiée le 28 février 2025, l’APR qualifie l’arrestation de Farba Ngom d’« arbitraire » et de « cruelle », estimant qu’elle est le fruit d’une justice manipulée à des fins politiques. Selon le SEN APR, la décision de l’emprisonnement de l’élu serait une « commande politique » lancée par Sonko, qu’il considère comme étant derrière cette opération judiciaire. Le parti au pouvoir rappelle que Sonko aurait menacé publiquement Farba Ngom lors d’une récente déclaration à Matam, ce qui, selon eux, montre que cette arrestation est une exécution d’une directive politique.

Pour l’APR, cette situation illustre, de manière éclatante, ce qu’il appelle une « justice malade » qui serait devenue un simple instrument au service des ambitions politiques de l’opposition. Le SEN APR va même plus loin en affirmant que cette arrestation vise à affaiblir leur parti en ciblant l’un de ses membres les plus influents, et que cette manœuvre s’inscrit dans un complot plus large visant à « museler » l’APR, le principal parti au pouvoir, en l’isolant de ses leaders et de ses voix discordantes.

Le parti appelle, dans ce contexte, à une mobilisation nationale et internationale pour dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte grave à la démocratie sénégalaise. Il exhorte également les forces politiques et citoyennes, ainsi que la diaspora, à se rassembler pour faire face à ce qu’il perçoit comme une injustice et un « déni de justice ». Le SEN APR met en garde contre ce qu’il appelle une « instrumentalisation de la justice » à des fins de règlement de comptes politiques, ce qui pourrait, selon eux, déstabiliser le système démocratique du Sénégal.

Le SEN APR appelle également la magistrature à préserver son indépendance, soulignant l’importance de ne pas permettre que la justice devienne un outil pour régler des différends politiques. L’APR demande à ce que les juges ne se laissent pas manipuler par des pressions extérieures et restent fidèles à leur rôle de gardiens de la loi.

L’arrestation de Farba Ngom survient dans un climat politique particulièrement tendu au Sénégal, marqué par des affrontements de plus en plus fréquents entre le pouvoir et l’opposition. La question de l’indépendance de la justice et de son rôle dans la gestion des affaires politiques est au cœur du débat, et cette arrestation n’a fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.

Pour l’opposition, cet événement constitue un exemple supplémentaire de la dérive autoritaire du régime en place, qu’ils accusent de vouloir éliminer les voix dissidentes par tous les moyens, y compris par des arrestations politiques. De leur côté, les partisans du pouvoir affirment que ces actions sont nécessaires pour maintenir l’ordre et la stabilité du pays face aux attaques répétées de l’opposition.

La situation actuelle témoigne de la fracture croissante entre le gouvernement et l’opposition, chaque camp cherchant à imposer sa vision de l’avenir du Sénégal. Au cœur de cette bataille se trouve l’influence de la justice, un pilier central sur lequel le destin politique du pays pourrait bien se jouer.

Ainsi, l’arrestation de Farba Ngom, loin d’être un simple incident judiciaire, semble s’inscrire dans un jeu de pouvoir plus large, avec des enjeux politiques, juridiques et démocratiques qui risquent de marquer durablement l’histoire politique du Sénégal.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°408 – 28/02/2025

🔴 « JE N’EXCLUS PAS DE RETOURNER [AU SÉNÉGAL] » : MACKY SALL DÉFIE SES DÉTRACTEURS
🔴 FARBA NGOM SOUS MANDAT DE DÉPÔT : L’APR EN PLEIN SÉISM

🔴 CANDIDATURE D’AUGUSTIN SENGHOR AU CONSEIL DE LA FIFA : LE MAROC FERAIT BLOCUS !
🔴 PREMIER CONTRAT EN POCHE : ZARKO AMORCE SON ASCENSION EN MMA 

L’APR dénonce l’acharnement contre Farba Ngom et fustige le gouvernement

Dakar, le 26 février 2025 – L’Alliance pour la République (APR) est montée au créneau ce lundi pour défendre son camarade Farba Ngom, convoqué devant le Parquet Financier Judiciaire (PFJ). Face à la presse, les responsables du parti ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une persécution politique orchestrée par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko.

Me Moussa Bocar Thiam, porte-parole de l’APR, a fustigé une tentative de « sacrifice politique » de Farba Ngom, maire des Agnam et proche de l’ancien président Macky Sall. « Nous n’accepterons jamais que notre camarade soit sacrifié par le duo Diomaye-Sonko. C’est un acteur politique important dans le dispositif de notre parti et un digne fils des Agnam qui a toujours été là pour son peuple. Un digne patriote », a-t-il déclaré avec fermeté.

L’ancien ministre a également accusé le pouvoir en place de détourner l’attention des Sénégalais des véritables problèmes du pays. « Au lieu de dire aux Sénégalais où ils ont mis les fonds levés en 2024, ils préfèrent s’acharner sur des citoyens modèles pour masquer leur incompétence. Ce qui se passe dans ce pays est inédit. Mais nous n’allons pas nous résigner. Le combat sera mené, quoi qu’il puisse nous coûter », a-t-il martelé.

Cette nouvelle sortie de l’APR s’inscrit dans un climat politique de plus en plus tendu entre l’opposition et le pouvoir en place. Les accusations portées contre Farba Ngom, dont les détails n’ont pas encore été officiellement révélés, risquent d’envenimer davantage les rapports entre les deux camps. En attendant, le dossier suit son cours devant la justice.

Baisse des salaires et suspension des subventions : l’APR dénonce « l’immaturité » du gouvernement et craint une politique d’austérité

Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République (APR) a vivement réagi ce jeudi 20 février aux récentes déclarations du ministre Secrétaire général du Gouvernement, Mouhamadou Al Aminou Lo, concernant la baisse des salaires, la suspension des subventions et l’augmentation de la fiscalité pour certaines catégories sociales et entreprises.

Dans un communiqué officiel, le parti de l’ancien président Macky Sall considère ces mesures comme un retour à une politique d’austérité, qui pourrait mettre en péril les avancées économiques des dernières décennies.

L’APR estime que ces décisions placent le Sénégal sous un régime d’ajustement structurel, une situation qui, selon eux, remettrait en cause plusieurs années d’efforts en matière de transformation économique et de croissance inclusive.

Le parti critique fermement la méthode employée par les nouvelles autorités, affirmant que « l’immaturité dans la gestion de l’État » est flagrante. Il s’étonne également que de telles annonces aient été faites par un Secrétaire général du Gouvernement, et non par le Premier ministre ou le Président de la République, qu’il accuse d’éluder les mauvaises nouvelles.

Dans son communiqué, l’APR rappelle que le gouvernement actuel a hérité d’une économie stable avec des fondamentaux solides et une crédibilité financière reconnue par les partenaires internationaux. L’ancien parti au pouvoir dénonce ainsi une mauvaise gestion et un manque de vision stratégique, qui, selon lui, risquent d’accentuer la précarité sociale et économique.

En réponse à ces mesures, l’APR salue la vigilance des centrales syndicales et les appelle à défendre les acquis des travailleurs. Il met également en garde contre toute action qui pourrait réduire encore plus le pouvoir d’achat des Sénégalais, dans un contexte économique déjà difficile.

Par ailleurs, l’APR prend acte du déplacement du Premier ministre à l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des députés. Le parti appelle à la mobilisation de ses militants autour du député Farba Ngom, qui sera auditionné le 27 février, estimant qu’il s’agit d’une tentative de déstabilisation du parti.

L’APR Dénonce une Instrumentalisation Politique du Rapport de la Cour des Comptes

L’Alliance Pour la République (APR), parti fondé par l’ancien président Macky Sall, dénonce une manœuvre politique derrière la publication du Rapport de la Cour des Comptes par le gouvernement en place. Selon un communiqué parvenu à Seneweb, cette démarche viserait à légitimer des poursuites judiciaires contre d’anciens hauts responsables du régime précédent.

Dans son communiqué, l’APR estime que l’Exécutif cherche à créer une base légale pour poursuivre des anciens ministres et directeurs généraux ayant eu à gérer des fonds publics. « Il faut dès lors bien comprendre les objectifs politiques et partisans de la mise en scène de la présentation de ce rapport », affirme le parti, qui dénonce une volonté de « liquidation » des anciens ordonnateurs de dépenses sous Macky Sall.

L’APR remet également en question la manière dont le rapport a été dévoilé, pointant du doigt une communication gouvernementale « lunaire » menée sans la présence du Premier ministre. Pour le parti de Macky Sall, cette précipitation viserait à rassurer les partenaires du Sénégal tout en alimentant un discours politique contre l’ancien régime.

Selon les partisans de l’ancien président, la publication de ce rapport aurait aussi un autre objectif : nuire à l’image de Macky Sall à l’international. « L’un des buts majeurs de la manœuvre politique est d’écorner l’image du Président Macky Sall au plan international », soutient l’APR, soulignant que l’ancien chef de l’État reste une figure influente sur la scène mondiale. Le parti va jusqu’à suggérer que l’actuel pouvoir serait hanté par la possibilité d’un retour de Macky Sall en 2029.

Face à ces accusations, l’APR entend démonter les conclusions du rapport à travers une série d’actions politiques. Une conférence de presse a déjà été organisée pour remettre en cause les résultats de la Cour des Comptes. Le parti annonce également son intention de saisir différentes instances judiciaires, aussi bien nationales qu’internationales, afin de contester la légitimité du rapport.

L’APR envisage notamment de déposer une plainte contre la Cour des Comptes du Sénégal pour « faux, usage de faux et discrédit sur l’honorabilité de citoyens ayant exercé des charges publiques ». Parmi les juridictions visées figurent le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême et la Cour des Comptes de l’UEMOA.

L’APR rejette le rapport de la Cour des Comptes et dénonce une manœuvre politique

DÉCLARATION POLITIQUE DU SECRETARIAT EXÉCUTIF NATIONAL

ET SI ON DISCUTAIT, AUTREMENT, DU  » RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES« ?

Jeudi 13 Février 2025, les Sénégalais ont été informés de la sortie tant attendue du Rapport de la Cour des Comptes. 

Près de 10 mois après l’avènement d’un nouveau pouvoir au Sénégal, l’attente du rapport était d’autant plus forte qu’en Septembre 2024, M. Ousmane Sonko avait ouvertement et illégalement accusé le régime du Président Macky Sall de méfaits économiques d’une exceptionnelle gravité. S’appuyant sur un rapport de l’IGF, il a osé parler de falsifications, de « chiffres trafiqués », « truqués « , de  » carnages financiers, de détournements de deniers publics »! 

Bref, il a usé de tout le lexique expressif de la négativité absolue!

Avant même que le rapport de la Cour des Comptes ne fut publié, Ousmane Sonko lui – même et de hauts cadres du Pastef avaient tenté de préparer, sans convaincre, nos compatriotes sur le  » caractère explosif » du rapport  » accablant  » l’ancien pouvoir.

 De fait, ils cannibalisaient, en amont du processus, le rapport démonétisé, dévalorisé et tendancieux, car totalement aligné sur les positions du nouveau pouvoir !

Vint alors le Jeudi 13 Février 2025 durant lequel, le  » rapport de la Cour des Comptes  » fut publié !

L’Alliance Pour la République avec le soutien de membres du Gouvernement de Bennoo Bokk Yaakaar et d’Alliés du Takku Wallu Sénégal, organisa, avec promptitude, une vigoureuse et très brillante riposte centrée sur les failles, défaillances et autres carences dudit  » Rapport « !

Pourtant, à y regarder de plus près, nous aurions pu procéder autrement !

En effet, la brillante prestation de nos Camarades a révélé au grand jour les formidables capacités de combat intellectuel, politique et de mobilisation de l’APR !

Aujourd’hui, non seulement l’APR maintient sa position mais elle se porte en faux contre le Rapport de la Cour des Comptes  » et le rejette purement et simplement.

L’APR ne le reconnaît point comme étant celui de la Cour des Comptes !!

Les rapports sur la période 2019 à 2023 ont déjà été présentés, certifiés et validés en coordination avec l’Assemblée nationale du Sénégal. 

Ces rapports figuraient sur le site de la Cour des Comptes jusqu’au jeudi 13 février à midi. 

Alors, comment est-il possible d’accepter un nouveau rapport de la même institution pour la même période ? 

Le Secrétariat Exécutif national de l’Alliance Pour la République invalide sans équivoque et avec fermeté, le  » Rapport  » présenté le 13 Février qui, à ses yeux, est le rapport du Gouvernement drapé du nom de la Cour des Comptes. 

C’est le rapport de L’Inspection Générale des Finances de Septembre 2024, présenté par Ousmane Sonko, réchauffé et réajusté. 

Pourquoi la Cour des Comptes n’a-t-elle pas présenté elle-même son rapport à l’opinion nationale et internationale ? 

Notre conviction était établie que la Cour des Comptes ne pouvait, se dédire, en disant autre chose que ce qu’elle avait déjà dit. 

Il faut dès lors, bien comprendre les objectifs politiques et partisans de la mise en scène de la présentation de ce rapport du Gouvernement qui sont de 2 ordres :

1 l’accélération du projet, funeste, du pouvoir : disposer d’une base légale pour procéder à la liquidation de nos camarades anciennement ordonnateurs de dépenses et/ou gestionnaires de fonds (Ministres et DG) !!! C’est tout le sens qu’il faut accorder à la sortie lunaire du  » Gouvernement  » (sans son PM) qui avait besoin de rassurer les partenaires du Sénégal et de présenter, via le Ministre de la Justice, le but essentiel de la publication du  » Rapport » et de la  » Conférence Gouvernementale à savoir: exposer les grandes Lignes du Programme de destruction de l’APR 

2 Non seulement, décapiter l’APR, mais aussi et surtout, faire douter nos bases éparpillées et désorientées.

L’un des buts majeurs de la manœuvre politique, est d’écorner l’image du Président Macky Sall au plan international. Les succès personnels du Président Macky Sall reconnu dans sa dimension d’Homme d’État majeur dans la sphère mondiale, font très mal au pouvoir actuel, hanté par un possible retour au pouvoir du Président Macky en 2029! 

A la suite de sa brillante rencontre avec la presse où elle a mis à nu, à travers une critique rigoureuse, méthodique et de très grande qualité du rapport, l’APR s’appliquera à montrer l’incompétence préoccupante du pouvoir », pour éclairer davantage l’opinion nationale et pour informer vrai, le reste du monde. 

Dans la même optique, l’Alliance Pour la République se réserve le droit de saisir toutes les instances nationales, régionales et internationales 

 (Le Conseil Constitutionnel, la Cour Suprême, la Cour des Comptes de L’UEMOA) permettant le dépôt d’une plainte contre la Cour des Comptes du Sénégal pour faux, usage de faux et discrédit sur l’honorabilité de citoyens ayant exercé des charges publiques.

Enfin, l’Alliance Pour la République appelle à la mobilisation de tous les démocrates et républicains pour dire non à l’imposture qui tient lieu de politique au mépris des préoccupations légitimes de nos compatriotes et la la cristallisation de la crise économique et sociale que traverse le Sénégal du fait de l’incurie de nos gouvernants.

Faire face et barrer la route aux porteurs du projet de destruction du Sénégal reste pour nous, une tâche urgente et prioritaire.

Rapport de la Cour des Comptes : l’APR accuse le nouveau régime de « comportement irresponsable »

La publication du rapport d’audit de la Cour des Comptes sur la gestion de l’État entre 2019 et mars 2024 continue de faire couler beaucoup d’encre. Ce document, qui met en lumière des irrégularités dans la gestion des finances publiques sous l’ancien régime, a été rendu public par le gouvernement actuel dans le cadre de son initiative de transparence baptisée « Jub, Jubal, Jubbanti ». Face aux conclusions accablantes du rapport, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé l’ouverture de poursuites pénales contre des responsables présumés de détournements de fonds et d’autres infractions économiques.

En réaction, l’Alliance pour la République (APR), parti de l’ancien président Macky Sall, a tenu une conférence de presse ce jeudi 13 février pour contester les accusations et dénoncer une instrumentalisation politique du rapport. D’après les cadres du parti, le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye agit de manière irresponsable en rendant publics des chiffres qui, selon eux, seraient exagérés ou mal interprétés. Ils estiment que cette posture pourrait nuire gravement à la réputation du Sénégal et compromettre sa capacité à obtenir des financements à l’international. « Le comportement irresponsable du nouveau régime va coûter très cher au Sénégal, en réputation et en coût d’emprunt », a déclaré un responsable du parti. En wolof, il a ajouté : « Ku meunul bahul lu yakku yowa ! » (Celui qui n’a pas su gérer ne doit pas détruire ce qui existe).

L’un des points majeurs de discorde entre l’APR et le gouvernement actuel concerne la dette publique. L’APR a tenu à rappeler que la dette publique sénégalaise repose sur deux composantes distinctes. La première est la dette intérieure, qui englobe les emprunts contractés auprès des banques locales et les émissions de bons du Trésor sur les marchés financiers régionaux. La seconde est la dette extérieure, qui comprend les prêts obtenus auprès d’organismes bilatéraux et multilatéraux, ainsi que les fonds levés sur les marchés financiers internationaux. Selon les cadres du parti, il est erroné d’inclure dans la dette publique certaines facilités financières accordées par les banques locales pour l’exécution de projets et programmes spécifiques. Ils accusent le gouvernement actuel d’avoir gonflé les chiffres en y intégrant des avances et découverts bancaires, ce qui, selon eux, ne correspond pas à la définition traditionnelle de la dette publique.

Un autre point de friction concerne la vente de biens immobiliers de l’État. Selon le rapport de la Cour des Comptes, plusieurs immeubles appartenant à l’État ont été cédés dans des conditions jugées opaques. En réponse, l’APR affirme que ces transactions ont été réalisées dans le cadre légal et que les immeubles ont été vendus à la SOGEPA, une société publique dont l’État détient l’intégralité du capital. Le parti rappelle que la loi n°2022-36 du 22 novembre 2022 autorise expressément le transfert de ces biens à la SOGEPA, soit par cession, soit à titre gratuit ou onéreux. L’APR estime que la Cour des Comptes n’a d’ailleurs émis aucun grief majeur sur ces ventes et accuse le gouvernement de manipuler l’information à des fins politiques.

Sur la question de l’encours de la dette de l’administration centrale, l’APR affirme que le rapport de la Cour des Comptes ne remet pas en cause les chiffres contenus dans les lois de règlement adoptées sous le régime de Macky Sall. Selon eux, la Cour aurait même corrigé certaines erreurs du ministère des Finances, qui aurait omis d’intégrer un montant de 81,29 milliards de francs CFA. Pour les partisans de l’ancien président, cela prouve que les chiffres avancés par le gouvernement actuel sont biaisés et ne reflètent pas la réalité des finances publiques.

La question des disponibilités bancaires de l’État est également un sujet de contestation. Le rapport mentionne que les fonds disponibles en banque s’élèvent à 173,6 milliards de francs CFA, mais l’APR conteste ce chiffre, affirmant que les données du Trésor et des institutions bancaires situent plutôt ces disponibilités à 263,9 milliards. Cette divergence de chiffres alimente la méfiance de l’ancien régime, qui soupçonne le gouvernement actuel de vouloir noircir artificiellement le tableau financier pour justifier certaines décisions politiques.

Les engagements financiers de l’État vis-à-vis du secteur bancaire constituent un autre point de discorde. Selon la Cour des Comptes, à la fin de l’année 2023, les engagements financiers de l’État s’élevaient à 2 219,79 milliards de francs CFA. Or, le rapport officiel du gouvernement actuel évoque un chiffre bien inférieur, estimé à 619,8 milliards. L’APR interpelle l’exécutif sur cette différence de près de 1 600 milliards de francs CFA et exige des explications claires sur l’origine des données utilisées par le ministère des Finances.

Derrière ces querelles techniques et financières se cache une véritable bataille politique entre l’ancien et le nouveau régime. L’APR se défend vigoureusement contre ce qu’il considère comme une tentative de criminalisation de la gestion de Macky Sall et de ses collaborateurs. Le parti accuse le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye d’orchestrer une campagne de diabolisation pour détourner l’attention des difficultés actuelles du pays.

De son côté, le gouvernement maintient sa ligne dure en promettant des poursuites judiciaires contre les responsables présumés de malversations. Le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a assuré que des enquêtes approfondies seront menées et que toutes les personnes impliquées, qu’elles soient anciennes ou actuelles figures de l’État, devront rendre des comptes. L’exécutif affirme que son objectif est d’assainir la gestion publique et de rétablir la confiance des citoyens dans les institutions du pays.

L’affaire ne fait que commencer et pourrait avoir des conséquences politiques majeures dans les mois à venir. Si les enquêtes judiciaires confirment les accusations portées par la Cour des Comptes, d’anciens ministres et hauts responsables risquent des poursuites pénales pouvant aller jusqu’à des peines de prison. L’APR, quant à elle, promet de ne pas se laisser faire et annonce déjà qu’elle mènera une bataille politique et médiatique pour défendre son bilan et rétablir sa vérité.

Dans ce contexte explosif, l’opinion publique suit avec attention l’évolution du dossier. Pour les citoyens, l’enjeu dépasse le simple règlement de comptes entre deux régimes : il s’agit avant tout de savoir si les promesses de transparence et de bonne gouvernance faites par le président Bassirou Diomaye Faye seront tenues, et si la justice sera véritablement impartiale dans le traitement de cette affaire aux multiples ramifications.

L’APR face au rapport de la Cour des comptes : un point de presse pour clarifier les choses ce jeudi

L’Alliance Pour la République (APR) a décidé de sortir de son silence suite à la publication du rapport définitif de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques, couvrant la période allant de 2019 au 31 mars 2024. Ce rapport, qui met en lumière plusieurs irrégularités dans la gestion des finances publiques sous le précédent gouvernement, a provoqué de vives réactions, notamment au sein du parti au pouvoir.

Pour répondre aux accusations et clarifier sa position, l’APR a annoncé la tenue d’un point de presse ce jeudi 13 février 2025 à 18 heures, au siège du parti à Mermoz. Ce rendez-vous vise à apporter des éclaircissements sur les conclusions du rapport et à défendre la gestion du gouvernement dirigé par l’ancien président.

Le rapport de la Cour des comptes a mis en évidence des anomalies dans la gestion de la dette publique et des déficits, ainsi que des problèmes de communication des données financières, un sujet sensible qui a secoué le pays ces derniers jours. Dans ce contexte, l’APR entend fournir des explications détaillées, répondre aux préoccupations soulevées et, selon des sources proches du parti, contester certaines conclusions du rapport qu’elle juge inexactes ou exagérées.

Les responsables de l’APR devraient également évoquer les mesures mises en place pour rectifier les problèmes soulignés dans le rapport et rassurer l’opinion publique ainsi que les investisseurs internationaux quant à la viabilité de la politique économique du pays. Ce point de presse s’inscrit dans un contexte politique particulièrement tendu, où le gouvernement actuel cherche à consolider la confiance des Sénégalais et des partenaires étrangers après les révélations sur la gestion des finances publiques.

Me Sidiki Kaba nommé intérimaire de Macky Sall à la présidence de l’APR : Une stratégie dans un contexte judiciaire international

Mardi 21 janvier, PointActu a révélé que Me Sidiki Kaba, ancien Premier ministre et avocat de renom, a été désigné pour assurer l’intérim de Macky Sall à la présidence de l’Alliance pour la République (APR). Cette décision intervient peu après que Macky Sall, ancien président de la République du Sénégal, a annoncé son retrait de la direction du parti, laissant un vide à la tête de la formation politique dominante.

Selon le journal, le choix de Me Sidiki Kaba s’explique par le climat actuel de reddition des comptes et de gestion des affaires judiciaires. L’APR, confrontée à des défis majeurs sur le plan national et international, aurait opté pour une personnalité ayant une expertise juridique reconnue et une solide expérience politique. Me Kaba, ancien ministre de la Justice et fervent défenseur des droits humains, est perçu comme l’homme idéal pour diriger le parti dans ce contexte délicat.

PointActu souligne également que cette nomination a pour objectif d’amplifier, sur la scène internationale, les efforts de l’APR en matière de lutte judiciaire. Me Sidiki Kaba, avec ses relations et son influence à l’étranger, est vu comme une figure capable de défendre efficacement le parti face aux critiques et aux accusations qui pèsent sur certains de ses membres.

Le journal note que cette nomination semble reléguer au second plan des figures politiques telles qu’Amadou Ba, actuel Premier ministre, et Abdoulaye Daouda Diallo, qui étaient considérés comme de potentiels successeurs au leadership de l’APR. Ce repositionnement stratégique témoigne de la volonté de l’APR de recentrer ses efforts autour d’une gestion juridique et diplomatique plus proactive.

La mission de Me Sidiki Kaba ne sera pas de tout repos. Il devra maintenir la cohésion interne du parti, mobiliser les militants en vue des prochaines échéances électorales, tout en gérant les éventuelles tensions liées aux ambitions politiques des cadres de l’APR. Par ailleurs, le contexte judiciaire, marqué par des accusations de corruption et de malversations visant des membres influents du parti, constitue un défi majeur.

Macky Sall : Depuis Marrakech, une défense stratégique en préparation

Depuis sa résidence dans les jardins de la Palmeraie de Marrakech, l’ancien président sénégalais Macky Sall, écarté du pouvoir après sa défaite face à Bassirou Diomaye Faye en avril 2024, s’active pour préparer une contre-offensive juridique et politique. Malgré son éloignement géographique, il reste connecté à la scène sénégalaise, multipliant les échanges avec les cadres de son parti, l’Alliance pour la République (APR), et des experts du domaine judiciaire. Selon les informations de nos confrères d’Africa Intelligence,

Face aux critiques croissantes et aux accusations de corruption qui pèsent sur son administration, Macky Sall s’entoure d’un collectif d’avocats chevronnés. Parmi eux figure El Hadji Amadou Sall, ancien ministre de la Justice et ténor du barreau, connu pour avoir défendu Karim Wade lors de son procès pour enrichissement illicite. Sous sa coordination, le Collectif des avocats républicains a vu le jour en septembre 2024, avec pour mission de protéger les anciens proches du pouvoir de Macky Sall contre les éventuelles représailles judiciaires.

Ce collectif, qui compte des figures influentes comme Omar Youm, El Hadji Moustapha Diouf, et Bassirou Ngom, surveille de près les procédures engagées contre des alliés de Macky Sall. Parmi les dossiers brûlants, celui de Farba Ngom, député-maire des Agnams et proche du cercle de Macky Sall, est particulièrement sensible. Accusé de blanchiment d’argent pour des montants dépassant 190 millions d’euros, Farba Ngom fait face à une procédure parlementaire visant à lever son immunité.

Macky Sall, bien que n’étant pas directement visé par des procédures judiciaires pour l’instant, reste vigilant. En vertu de la loi sénégalaise, l’ancien président ne peut être poursuivi que pour « haute trahison ». Néanmoins, les soupçons pesant sur ses proches pourraient ternir son image et fragiliser son héritage politique.

L’ancien chef d’État s’appuie également sur Antoine Vey, un avocat français médiatique, pour gérer les aspects internationaux de sa défense. C’est à travers ce dernier qu’il a déposé une plainte pour diffamation à la suite de la diffusion de documents prétendant qu’il détenait un compte bancaire à Singapour, une allégation qu’il a fermement démentie.

Malgré ces turbulences, Macky Sall continue de voyager. Il a été invité aux États-Unis pour assister à l’investiture de Donald Trump, marquant ainsi sa première apparition publique de l’année 2025. Ce déplacement stratégique pourrait contribuer à renforcer ses soutiens internationaux, alors qu’il demeure une figure centrale et controversée de la politique sénégalaise.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°373 – du 17/01/2025

🔴 LEVÉE D’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE / L’APR SUR LA LIGNE DE FRONT : FARBA DÉJÀ EN ARMURE !
🔴 RENTRÉE SOLENNELLE DES COURS ET TRIBUNAUX : LE DROIT DE GRÈVE AU MENU

🔴 COUPE DU SÉNÉGAL (32ES) : GORÉE QUALIFIÉE, LINGUÈRE ET OSLO ÉJECTÉES
🔴 NATIONAL 1 / VIOLENCES LORS DES MATCHS DE BASKET : NOUVELLES RÉSOLUTIONS DE LA FÉDÉRATION

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°364 – du 07/01/2025

🔴 DISCOURS DE MACRON SUR LA NÉGOCIATION DU RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANÇAISES : SONKO CONTESTE L’INITIATIVE ÉLYSÉENNE
🔴 DÉMISSION DE RAKY KANE : BAH DIAKHATÉ APPELLE LES « APÉRISTES » À SUIVRE SON EXEMPLE

🔴 ÉQUIPE NATIONALE DE FOOTBALL : PAPE THIAW OUVRE LA « TANIÈRE » AUX SPÉCIALISTES LOCAUX
🔴 CHAN 2025 / TIRAGE AU SORT : LES ADVERSAIRES DU SÉNÉGAL DÉVOILÉS LE 15 JANVIER


Macky Sall se retire des fonctions actives au sein de l’APR : un tournant historique pour le parti

L’ancien président de la République du Sénégal, Macky Sall, a décidé de prendre du recul dans ses fonctions politiques au sein de l’Alliance pour la République (APR). L’annonce a été confirmée par l’intéressé lui-même dans un entretien accordé à la revue ConfidentielDakar, relayée par DakarActu. Désormais président d’honneur du parti, Macky Sall demande à être déchargé des tâches quotidiennes et souhaite se consacrer davantage à ses engagements internationaux.

Cette décision, bien que majeure, ne surprend pas totalement les observateurs. Lors du congrès extraordinaire de décembre 2023, des réformes importantes dans l’organisation de l’APR avaient été évoquées, laissant présager ce changement. Depuis la fin de son mandat présidentiel, Macky Sall avait progressivement amorcé une transition, tout en continuant à peser dans les orientations stratégiques du parti.

Cependant, la décision de se mettre en retrait actif marque un véritable tournant. Un petit comité a été réuni discrètement la semaine dernière à sa demande pour élaborer un schéma d’organisation permettant au parti de fonctionner sans sa supervision directe. Parmi les pistes envisagées figure l’instauration d’un secrétariat permanent chargé de la gestion quotidienne du parti, ainsi que la désignation d’un coordinateur pour piloter les activités en l’absence de Macky Sall.

Le retrait de Macky Sall soulève de nombreux défis pour l’APR. L’ancien président a été la figure centrale et le principal artisan des succès électoraux du parti depuis sa création. Son départ de la scène active laisse un vide que ses proches collaborateurs auront du mal à combler.

Par ailleurs, la désignation d’un coordinateur pour assurer la continuité des activités risque de provoquer des tensions internes. Plusieurs figures influentes du parti nourrissent des ambitions personnelles, et la question de la succession pourrait exacerber les rivalités.

Un congrès prévu en début d’année 2025 devrait entériner ces changements structurels et institutionnaliser le rôle de président d’honneur de Macky Sall. Ce rendez-vous s’annonce crucial pour l’avenir de l’APR, qui devra démontrer sa capacité à se réinventer sans son leader historique aux commandes.

Si Macky Sall se retire des responsabilités actives au sein de l’APR, il ne quitte pas pour autant la scène politique. Selon des proches, il entend consacrer son temps à des activités internationales, notamment dans des initiatives diplomatiques et de développement. Son expertise et son réseau international pourraient faire de lui un acteur influent sur la scène mondiale, tout en continuant de suivre l’évolution du paysage politique sénégalais.

Livre sur la Casamance : L’APR dénonce des velléités irrédentistes et interpelle Diomaye et Sonko

Dans un communiqué publié ce 22 octobre 2024, l’Alliance Pour la République (APR) a fermement dénoncé la présentation et la dédicace prévues pour le 26 octobre d’un ouvrage intitulé L’idée de la Casamance autonome, Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal. Le livre, selon l’APR, ravive des débats déjà tranchés sur l’unité nationale et présente des thèses qualifiées d’irréalistes et potentiellement dangereuses pour la cohésion sociale.

L’APR considère ce livre comme un « pamphlet irrédentiste » dont le but serait d’exacerber les tensions en Casamance, région déjà marquée par des décennies de conflits. Le parti au pouvoir critique sévèrement le silence du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et de son Premier ministre, Ousmane Sonko, face à cette initiative. Pour l’APR, ce silence est non seulement troublant, mais pourrait être interprété comme une forme de caution tacite, voire une complicité passive, face à des thèses menaçant l’intégrité territoriale du Sénégal.

Le communiqué souligne que l’unité nationale ne doit en aucun cas être fragilisée par des révisionnistes ou des intellectuels cherchant à instrumentaliser des aspirations régionales légitimes pour nourrir des projets séparatistes. L’APR appelle les nouvelles autorités à prendre clairement position contre ce qu’ils qualifient de velléités irrédentistes, rappelant que la défense de l’intégrité du territoire est une responsabilité constitutionnelle.

Enfin, l’APR exhorte les Sénégalais à rester vigilants et à dénoncer toute tentative de division du pays, insistant sur l’importance de l’unité nationale pour le développement et la stabilité du Sénégal. Le parti met en garde contre tout projet susceptible de relancer des revendications autonomistes en Casamance, soulignant le prix déjà payé pour la paix dans cette région.

Inondations au nord du Sénégal : L’Alliance pour la République exprime sa solidarité et interpelle le gouvernement

Le Secrétariat Exécutif National de l’Alliance pour la République (APR) a exprimé, ce mardi, une vive préoccupation face aux récentes inondations causées par la crue du fleuve Sénégal. Les régions de Bakel, Matam et Saint-Louis, lourdement impactées, sont en proie à une situation de grande détresse, tant sur le plan matériel que psychologique.

Dans son communiqué, l’APR a manifesté sa solidarité avec les populations touchées, réaffirmant son soutien en ces moments difficiles. Le parti a notamment pointé du doigt la gestion de la crise par le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko. Il a appelé à une réponse rapide et adaptée face à l’urgence de la situation, critiquant ce qu’il qualifie de « discours inutiles » souvent tenus par les autorités en période de crise. L’APR réclame des actions concrètes, exhortant le gouvernement à agir avec célérité pour soulager les souffrances des victimes.

Le parti a, par ailleurs, invité ses militants et responsables à renforcer leur soutien auprès des populations affectées. Il a également encouragé la mise en place rapide de mesures sociales, humanitaires et techniques pour répondre aux besoins urgents des victimes de cette catastrophe naturelle.

Avec ce message, l’APR entend réaffirmer son engagement aux côtés des habitants du nord du Sénégal et rappeler au gouvernement la nécessité d’agir pour faire face aux défis posés par ces inondations.

APR et Pastef : tensions croissantes à l’approche des élections législatives

Alors que les élections législatives du 17 novembre approchent à grands pas, l’atmosphère politique au Sénégal s’échauffe. L’Alliance pour la République (APR), parti du président Macky Sall, a récemment intensifié ses attaques contre le Pastef, le parti de l’opposition dirigé par Ousmane Sonko. Cette montée de tensions s’est amplifiée après la désignation de Macky Sall comme tête de liste de la coalition de son parti.

Le Secrétariat Exécutif National de l’APR a vivement critiqué le Pastef, affirmant que le parti de Sonko est en proie à la « panique ». Selon l’APR, la campagne électorale s’annonce particulièrement difficile pour le Pastef, en raison de la désillusion des Sénégalais à son égard. « Les citoyens se sont rendus compte de l’erreur commise lors des dernières élections, et ils sont déterminés à corriger cela en ne permettant pas à un parti totalitaire de prendre la majorité à l’Assemblée nationale », soutient l’APR.

Par ailleurs, l’APR pointe du doigt la détérioration de la situation économique sous la gouvernance du Pastef, qualifiant cette dernière de « hasardeuse ». Selon eux, le parti de Sonko tente de détourner l’attention des électeurs en focalisant sa campagne sur la reddition des comptes, plutôt que d’aborder des questions économiques ou de transparence.

Les scandales de gestion, notamment celui de l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), continuent de hanter le camp de Sonko. L’APR a souligné que la gestion de ce dossier a conduit à des limogeages et suscité l’indignation au sein de la population. « Le Pastef cherche à camoufler ses lacunes en matière de gouvernance derrière des promesses de reddition des comptes, mais les Sénégalais ne sont pas dupes », affirme l’APR.

Alors que la campagne s’intensifie, il semble que les prochains jours seront cruciaux pour les deux partis. Les électeurs attendent de voir si les accusations lancées de part et d’autre influenceront leurs choix le jour du scrutin.

Waly Diouf Bodiang (DG du Port de Dakar) critique la présence des anciens membres de l’APR dans l’État : « Le pays n’a pas été suffisamment nettoyé »

Le directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodiang, n’a pas mâché ses mots en s’en prenant à certains secteurs de l’État encore dirigés par des personnalités issues de l’ancien régime. Proche du leader de Pastef, Ousmane Sonko, il a dénoncé la persistance de ce qu’il considère comme des reliques de l’APR dans les rouages de l’administration sénégalaise.

« Le pays n’a pas été suffisamment nettoyé », a-t-il affirmé, faisant allusion aux anciens cadres de l’Alliance pour la République (APR), parti de l’ex-président Macky Sall, qui, selon lui, continuent de tenir les rênes dans certaines institutions. Selon Waly Diouf Bodiang, cette situation freine les efforts de réformes et le processus de renouvellement promis par le régime actuel.

Ces propos, rapportés par Seneweb, traduisent une volonté de certains responsables proches du pouvoir en place de tourner définitivement la page de l’ère Macky Sall en remplaçant les acteurs politiques et administratifs liés à l’ancien régime. Cette déclaration pourrait s’inscrire dans un contexte où des voix s’élèvent pour demander une révision en profondeur de l’administration afin de mieux refléter les objectifs du nouveau gouvernement.

Cette sortie de Waly Diouf Bodiang ne manquera pas de susciter des réactions, tant au sein des partisans de l’APR que parmi les militants de Pastef, le parti de l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko.

L’APR dénonce les méthodes de la coalition Jamm ak Njariñ et se retire des alliances départementales

Dans un communiqué rendu public, l’Alliance pour la République (APR) a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle qualifie de « manque de sincérité, jeu trouble et tricherie » dans la démarche de la coalition Jamm ak Njariñ. Cette critique a particulièrement visé les investitures de candidats pour les élections législatives du 17 novembre 2024, notamment dans le département de Guédiawaye.

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR a pointé du doigt une situation à Guédiawaye, qualifiant d’absurde et perfide la stratégie adoptée par Jamm ak Njariñ. Ce schéma est perçu par l’APR comme une trahison des principes de transparence et de loyauté politique, menant à la rupture d’alliance entre les deux formations dans l’ensemble des 46 départements du pays.

Une situation particulièrement sensible a émergé lorsque Néné Fatoumata Tall, une figure importante de l’APR, a été investie comme colistière d’Aliou Sall sur la liste départementale de Jamm ak Njariñ à Guédiawaye. Face à cette nomination jugée inacceptable par le parti, l’APR a décidé de retirer son soutien à Néné Fatoumata Tall, dénonçant sa présence sur la liste de la coalition rivale.

En conséquence, l’APR appelle à un rejet systématique de cette investiture à Guédiawaye et incite ses militants à concentrer leurs efforts sur la liste nationale de Takku Wallu Sénégal. Le SEN exhorte ses partisans à voter massivement pour cette liste lors des élections à venir, marquant ainsi une prise de distance claire avec Jamm ak Njariñ.

Pour préparer cette échéance électorale cruciale, l’APR a mis en place une commission d’évaluation du processus de négociations et d’investitures au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal et de l’intercoalition de l’opposition, afin de s’assurer que les choix futurs respectent ses valeurs et principes.

Cette rupture d’alliance, quelques semaines avant les élections, marque un tournant dans la stratégie politique de l’APR, qui semble vouloir affirmer son autonomie tout en consolidant ses alliances au sein de l’opposition nationale.

DÉMISSIONS, MISES À L’ÉCART : L’APR amputée avant les législatives

L’Alliance pour la République (APR) est dans la tourmente avec une cascade de départs. Awa Guèye et Doudou Sène ont claqué la porte tandis qu’Abdoulaye Diouf Sarr est dans les dispositions de les suivre suite à la publication provisoire des listes pour les législatives du 17 novembre 2024.

À la surprise générale, Mamadou Lamine Massaly, Abdou Lahad Seck Sadaga et Diéguy Diop, infatigables défenseurs de l’ex-mouvance présidentielle, malgré les nombreuses attaques subies de leurs adversaires, ont été zappés de la liste de « Takku Wallu Senegal ». Une situation déplorée par certains militants et proche de Massaly qui disent ne pas comprendre ce choix vu tous les combats de principe que leur leader a mené. La dernière en date : la démissionné de son poste de Président du conseil d’administration (PCA) après la perte du pouvoir.

Quant à Zahra Iyane Thiam, Amy Ndiaye Gniby et Victorine  Ndèye, elles ont été investies par la coalition « Jam ak Jariñ » d’Amadou Ba. Figures emblématiques de l’APR, ces dernières ont tourné le dos a Macky Sall après la perte du pouvoir. Ce qui pourrait fragiliser Macky Sall.

Pour rappel, sur 49 dossiers déposés, 41 ont été retenus par la Direction générale des élections (DGE) qui a publié, ce lundi, la liste des candidatures retenues pour les législatives anticipées du 17 novembre. Toutefois, il faut signaler que « les recalés ont 24 heures pour faire leur recours au niveau du Conseil constitutionnel avant la publication de la liste définitiv ».

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°290 – du 07/10/2024

🔴 SORTIE MÉDIATIQUE DE BIRAME SOULÈYE DIOP SUR LES MOTIFS DE LIMOGEAGE : DÉMENTI DU COLLECTIF DES LICENCIÉS
🔴 ACCUSATIONS DE SONKO CONTRE L’ANCIEN RÉGIME : L’APR DÉPLORE CES « PROPOS IRRESPONSABLES »

🔴 FINALE COUPE DU SÉNÉGAL DE HANDBALL – DAMES : GOLF HBC REMPORTE LA PALME FACE À DIAMONO

Manipulation des chiffres des finances : L’Apr dénonce des « accusations sans preuves »

L’Alliance pour la République (Apr) s’est exprimée ce dimanche sur le rapport d’audit des finances publiques du Sénégal, récemment publié par le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement. Ce rapport fait état d’une manipulation supposée des chiffres économiques, en particulier sur la situation financière du pays.

Dans un communiqué, l’Apr a rejeté ces accusations, dénonçant des « jugements hâtifs » qui, selon elle, ne sont pas encore validés par la Cour des comptes. « Il est inacceptable que des accusations soient portées sans preuves tangibles, mettant ainsi en péril la confiance du public envers nos institutions », peut-on lire dans le texte.

L’Apr rappelle que seule la Cour des comptes a l’autorité nécessaire pour évaluer la régularité des finances publiques et déterminer si des irrégularités ont eu lieu. « La Cour des comptes dispose d’un délai de trois mois pour valider les conclusions d’un rapport d’audit et ne se prononcera qu’après avoir recueilli les observations des anciens ministres des Finances et des acteurs concernés, dans le cadre du principe du contradictoire », ajoute le communiqué.

Les partisans de l’ancien président Macky Sall ont également salué « la retenue des anciens ministres des Finances, injustement accusés par le Premier ministre ». Ils critiquent par ailleurs l’empressement d’Ousmane Sonko à tirer des conclusions d’un rapport qui n’est, selon eux, « que provisoire ».

Dans ce contexte, l’Apr a tenu à rappeler que « prudence, retenue et discrétion » sont des vertus essentielles dans l’exécution des missions de l’État, et a déploré ce qu’elle qualifie de « manque de respect » envers l’administration économique et financière du pays.

L’Apr appelle donc à attendre la validation définitive du rapport par les autorités compétentes avant de se prononcer sur la gestion des finances publiques.

Les Investitures Législatives Secouent l’APR : Abdoulaye Diouf Sarr à la Croisée des Chemins

Les tensions montent au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président Macky Sall, à l’approche des élections législatives du 17 novembre. Les investitures créent des remous en interne, notamment à Dakar, où Abdoulaye Diouf Sarr, figure de proue des Beige-Marron, envisage de claquer la porte, selon les informations rapportées par L’Observateur.

L’ancien ministre de la Santé, fort de son expérience et de son poids politique dans la capitale sénégalaise, n’a pas accepté la place qui lui a été attribuée dans la liste départementale de l’inter-coalition composée de Takku Wallu SénégalSamm Sa Kaddu et Jamm Ak Njariñ. Cette coalition est censée être dirigée par Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et rival politique de longue date au sein de l’opposition. Pour Abdoulaye Diouf Sarr, cette position ne reflète pas son parcours ni ses résultats à Dakar, ce qui a provoqué une profonde insatisfaction.

Selon L’Observateur, Diouf Sarr aurait déclaré, « au nom de sa dignité », qu’il ne se voyait pas figurer sur une liste qu’il estime pouvoir diriger lui-même. Il juge inconcevable de se ranger derrière des responsables qu’il considère ne pas avoir performé à son niveau. Cette attitude reflète une frustration croissante chez certains membres influents de l’APR, qui voient dans les investitures actuelles un désaveu de leur légitimité et de leur travail de terrain.

Face à cette crise, des démarches sont entreprises au sein du parti pour éviter un départ fracassant d’Abdoulaye Diouf Sarr, dont l’influence dans la région de Dakar est déterminante pour l’APR. Les cadres du parti, conscients de l’impact négatif qu’une telle défection pourrait avoir sur leurs chances électorales, cherchent à désamorcer la situation. Une rencontre entre Abdoulaye Diouf Sarr et ses militants serait en préparation pour décider de la marche à suivre.

Si Abdoulaye Diouf Sarr venait à quitter l’APR, cela pourrait porter un coup dur à la formation politique de Macky Sall, qui, déjà affaiblie par des tensions internes et une opposition galvanisée, doit affronter des élections législatives cruciales. La gestion des investitures, souvent source de divisions dans les partis politiques, apparaît ici comme un enjeu majeur pour maintenir l’unité et la cohésion au sein du parti présidentiel.

Les prochaines semaines s’annoncent donc décisives pour l’APR, qui doit à tout prix éviter d’ajouter une crise interne à ses défis électoraux. Quant à Abdoulaye Diouf Sarr, son avenir politique reste suspendu à la gestion de cette situation délicate.

APR en discussions avancées avec Taxawu : vers une nouvelle alliance avec Khalifa Sall ?

Selon des informations exclusives recueillies par Dakar Actu, l’Alliance pour la République (APR) serait en pleine négociation avec la coalition Taxawu Sénégal, dirigée par Khalifa Sall. Des sources bien informées révèlent que des responsables de l’APR ont rencontré ce vendredi l’ancien maire de Dakar pour explorer les possibilités d’un rapprochement politique.

Si aucun accord formel n’a encore été conclu, les pourparlers semblent bien engagés et pourraient aboutir dans les heures à venir. Cette éventuelle alliance pourrait redessiner le paysage politique à l’approche des échéances électorales.

Le contexte actuel est marqué par une intensification des tractations entre les différentes formations politiques. Après avoir exploré des pistes de collaboration avec le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), l’APR semble désormais tourner son regard vers Khalifa Sall, une figure majeure de l’opposition.

Une alliance entre l’APR et Taxawu constituerait un tournant majeur, tant pour le parti présidentiel que pour l’opposition, dont Khalifa Sall est un acteur clé. Cela pourrait également bouleverser les équilibres en place, notamment en ce qui concerne la stratégie de l’APR pour consolider son influence sur la scène politique.

Les prochaines heures seront décisives pour savoir si cet accord historique entre l’APR et Khalifa Sall se concrétisera, ou si d’autres scénarios émergeront dans ce jeu politique en constante évolution.

Le PDS et l’APR forment une coalition politique majeure en vue des législatives anticipées de novembre 2024

Après plusieurs jours de spéculations, c’est désormais officiel : le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et l’Alliance Pour la République (APR) ont décidé de s’unir pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Cette annonce a été faite à la suite d’une réunion de haut niveau tenue ce dimanche à la Permanence Nationale Oumar Lamine Badji.

Les deux formations politiques ont exprimé leur volonté de créer une grande coalition, ouverte non seulement à leurs alliés habituels, mais également à toutes les autres forces politiques intéressées par ce projet. L’objectif affiché est clair : remporter une victoire décisive lors du prochain scrutin législatif.

Cette alliance a pour but de répondre aux défis sociaux et économiques auxquels fait face le Sénégal. En ce sens, les deux partis ont souligné l’importance de rassembler les forces politiques et citoyennes autour de leur projet, notamment pour mieux répondre aux attentes des Sénégalais.

Autre point marquant de cette rencontre : le PDS a officialisé son adhésion à l’Alliance pour la Transparence Électorale (ATEL), une initiative portée par l’APR. Ce geste symbolique souligne l’engagement des deux partis en faveur d’une gestion transparente et équitable du processus électoral, un point sur lequel le PDS a toujours été très vocal.

Pour mettre en œuvre cette coalition politique, un comité technique paritaire a été mis en place. Il sera chargé d’élaborer les modalités pratiques de l’élargissement de l’alliance et de coordonner les actions en vue des élections.

Avec cette nouvelle dynamique, le paysage politique sénégalais se prépare à une campagne électorale intense, où cette coalition pourrait bien peser lourd dans la balance des prochaines législatives.

Législatives anticipées : une coalition en préparation entre l’APR et le PDS

Les tractations politiques s’accélèrent à l’approche des législatives anticipées. Selon des informations obtenues par Ledakarois.sn, l’Alliance pour la République (APR) et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) sont en pourparlers pour la formation d’une coalition.

Les deux partis, traditionnellement opposés, seraient en train de travailler sur un schéma commun pour affronter les élections prévues en novembre. Une réunion cruciale est prévue cet après-midi au siège du PDS, où les représentants des deux formations politiques devraient tenter de finaliser cet accord stratégique.

Si cette coalition venait à se concrétiser, elle marquerait un tournant majeur dans le paysage politique sénégalais, regroupant deux des plus grandes forces du pays. D’ici quelques heures, les deux partis devraient officialiser ou non ces discussions, donnant ainsi une indication claire de la direction qu’ils souhaitent emprunter pour ces élections décisives.

L’APR Réagit à la Dissolution de l’Assemblée Nationale et Annonce ses Stratégies

LAlliance pour la République (APR) a organisé une conférence de presse suite à l’annonce par le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la tenue des élections législatives prévues pour le 17 novembre prochain. Face à cette décision, le parti de l’ancien président Macky Sall a exprimé son refus de se laisser faire et a annoncé son plan pour contrer le régime actuel.

Lors de la conférence, Seydou Gueye, porte-parole de l’APR, a dénoncé ce qu’il considère comme des « dérives dictatoriales » du gouvernement actuel. Il a souligné plusieurs problèmes qui, selon lui, démontrent l’échec du régime : l’inflation croissante, la criminalité galopante, les accidents de la circulation, ainsi que l’absence de solutions pour la jeunesse, les marchands ambulants et les conducteurs de moto-taxi. Il a également mis en avant le mépris du régime envers un peuple souffrant, notamment à cause de l’émigration clandestine.

L’APR a annoncé la mise en place de plusieurs stratégies pour faire face au régime de Bassirou Diomaye Faye. Parmi ces mesures, le parti prévoit de former un front large avec les forces démocratiques, républicaines et sociales afin de garantir la transparence des prochaines élections législatives. En l’absence d’un consensus avec les autres acteurs politiques, l’APR envisage également de créer une vaste coalition de l’opposition pour imposer la cohabitation politique aux nouvelles autorités après les élections.

Le porte-parole de l’APR a appelé tous les militants et responsables du parti à se mobiliser et à poursuivre leurs efforts politiques et électoraux. Le parti espère ainsi remporter une large victoire le 17 novembre 2024 et imposer un changement de cap politique pour le bien du Sénégal.

Avec ces déclarations, l’APR affiche clairement son ambition de s’opposer fermement au régime actuel, tout en cherchant à rassembler les forces vives de la nation pour une transformation politique.

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°268 – du 10/09/2024

🔴 RUPTURE AVEC L’APR ET CRÉATION D’UNE FORMATION POLITIQUE : AMADOU BA OSE ENFIN !
🔴 SOMMET CHINE-AFRIQUE (FOCAC) / INDUSTRIE PÉTROLIÈRE AU SÉNÉGAL : UNE DEUXIÈME UNITÉ DE RAFFINAGE EN VUE

🔴 QUALIFICATIONS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI (1-1) : PENALTY SALVATEUR D’ISMAÏLA SARR

TAIS- TOI CHOGUEL MAÏGA, TAIS- TOI!

 » AU Sénégal il y avait une démocratie en théorie. Mais, aucune démocratie véritable ne permettrait d’emprisonner…, de détenir plus 1000 Militants…de tuer plus de 60 personnes…de tenter de manipuler la Justice…La démocratie ne fait pas cela… »
C’est en ces termes accusateurs, agressifs et discourtois, nattés du fil rouge de l’offense, de l’outrage et du mensonge, que le PM du Mali, Choguel MAÏGA, s’est autorisé à juger la situation du Sénégal sous la direction du Président Macky Sall.
Ces propos, rompant avec les exigences normatives du Droit international et des relations diplomatiques centrées sur le sacro- saint principe de non – ingérence dans les affaires intérieures d’un État ont fait frémir de dégoût, tous nos Compatriotes et tous les démocrates du monde.
Pourtant, ils ont été tenus devant le Premier Ministre du Sénégal, M. Ousmane Sonko (MOS), muet comme une carpe, impassible devant cette injure, cette attaque frontale contre notre pays.
L’attitude de MOS, anti- nationale et anti-patriotique, révèle, si besoin en était, la vanité et la vacuité du discours prétendument « patriotique » du chef du Pastef. Car, aucune posture politique, aucune contradiction intérieure, aucune animosité entre les différents Acteurs politiques nationaux, ne saurait autoriser l’acceptation d’une quelconque attaque contre notre pays.
L’attitude apatride de MOS renseigne sur la volonté pour ce dernier, de bâtir des Alliances avec la Junte malienne pour renouer avec les « Panafricanistes » qui l’ont lâché.
Ce faisant, il abdique ses options originelles, déshonore sa Charge et jette aux orties ses obligations fondamentales, sur l’autel de ses intérêts crypto- personnels!
Quant au matamor, Tartarin tropical, guignol politique de 1ère classe, Choguel MAÏGA, sa trajectoire, suffit à elle seule, pour nous faire comprendre les modifications de sa logorrhée infecte et abjecte.
Pour une grande majorité de Maliens et d’Analystes, Choguel MAÏGA est un caméléon politique du désert, changeant de camps au gré des saisons politiques et prompt à ingurgiter ses vomissures du passé.
C’est connu : Choguel MAÏGA a fait ses premières armes politiques aux côtés du Colonel/ Général Moussa Traoré qui renversa le Président Modibo Keïta en 1968.
Depuis lors, Choguel s’est appliqué à se rapprocher et à devenir un maillon essentiel de la quasi- totalité des pouvoirs qui ont dirigé le Mali.
Ministre, à plusieurs reprises, dans les Gouvernements du Colonel/Général Amadou Toumani Touré ( qui, en 1991, avait renversé le Général Traoré, parrain de Choguel), du Président Ibrahim Boubacar Keïta et, aujourd’hui, du Colonel/ Général Asimi GOÏTA, le sieur Choguel incarne ce qu’il y a de plus malsain dans la chose politique. Il est la figure achevée et répugnante du  » Transhumant », le pensionnaire des poubelles pestilentielles et des pâquerettes. Son appétence pour les Régimes militaires est flagrante tout comme son adduction à la servitude volontaire pour exister politiquement, le préposé aux Charges d’éternel Chambellan et de  » whatchdog »!
C’est cet individu qui s’est autorisé à manquer de respect au Sénégal et au Président Macky Sall dont le nom rime avec République, État de Droit, Démocratie, profond attachement à la Cause, aux intérêts et à la prospérité du grand peuple sénégalais !
Il est hors de question de confondre une girouette pareille, exclue du cadre des Forces Vives du Mali qu’est le M5, depuis mars 2024, avec le peuple malien frère. Celui – là même, qu’une histoire millénaire et la géographie, nous lient à tout jamais !

La CAVE
( Cellule d’Appui à la Veille Stratégique de l’APR)

L’APR accuse la nouvelle gouvernance de Sonko et Diomaye Faye de préparer une chasse aux sorcières

L’Alliance pour la République (APR), parti dirigé par l’ancien président Macky Sall, a publié un communiqué incendiaire accusant la nouvelle administration dirigée par Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye de mettre en œuvre une politique de répression massive contre leurs opposants. L’APR alerte sur ce qu’elle considère comme une « préparation de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire du Sénégal », en référence à la promesse de reddition des comptes faite par le nouveau pouvoir.

Le communiqué critique vivement les récentes nominations effectuées par le gouvernement en place, les qualifiant de « populistes » et d’un niveau déplorable. Selon l’APR, ces nominations récompensent des individus liés à des pratiques douteuses, ce qui contribuerait à fragiliser l’unité nationale et à déstabiliser le pays.

Le parti au pouvoir sortant met également en garde contre l’instrumentalisation de la justice et la diabolisation de l’ancien régime, des opposants politiques, et même de la presse, alors que les élections législatives approchent. Pour l’APR, ces actions menacent la stabilité du pays et mettent en péril les fondements de la République.

Le communiqué cite les propos d’Ousmane Sonko, Premier ministre, qui aurait exprimé son intention de remanier profondément la magistrature en place, en accusant certains magistrats de corruption et d’incapacité à mener à bien la reddition des comptes. L’APR s’inquiète des conséquences potentielles d’une telle démarche, soulignant que depuis l’indépendance, aucune administration n’a osé envisager un chamboulement aussi radical de l’appareil judiciaire.

Le parti conclut en réaffirmant son engagement en faveur de la démocratie et du vivre-ensemble, tout en appelant les Sénégalais à résister à toute tentative de dérive autoritaire. Selon l’APR, la préservation de la République et de son tissu social est plus que jamais en jeu.

VIVES RÉACTIONS APRÈS LA SORTIE DU PRÉSIDENT DIOMAYE

L’APR apporte une réplique salée…

Les dernières  déclarations du président de la République Bassirou Diomaye Faye, ont suscité une vague de critiques  au sein de la classe politique sénégalaise, en particulier de la part de l’Alliance pour la République (Apr) qui a organisé une conférence de presse, ce lundi.

Les récentes déclarations du président Bassirou Diomaye Faye ont provoqué une avalanche de réactions au sein de la classe politique sénégalaise, avec des critiques acerbes provenant de divers secteurs de la société. Après la première vague de réponses de la part de Bougane Gueye Dany, l’attention s’est rapidement tournée vers l’Alliance pour la République (Apr), qui a émis des réserves profondes et des reproches sévères contre le président en place.

Lors d’une conférence de presse hier, lundi, Seydou Gueye et ses camarades de parti ont exprimé leur mécontentement face à ce qu’ils ont qualifié de « mise à terme inélégante » de la trêve politique par le président de la République. Le porte-parole nationale du parti de l’ex-mouvance presidentielle a insisté sur le fait que l’initiative de rompre cette trêve venait directement du chef de l’État lui-même, créant ainsi une rupture de courtoisie républicaine perçue comme inappropriée.

Il a également souligné une série de manquements attribués aux premiers cent jours de la présidence de Bassirou Diomaye Faye. Ainsi, a-t-il déploré une « absence de cap » clair et d’orientation sur les politiques publiques, critiquant sévèrement les « reniements en cascade, dénigrements, menaces, inquisitions et perquisitions fiscales, pertes d’emplois » qui ont caractérisé cette période initiale.

ABCENSE DE VISION CLAIRE DU NOUVEAU RÉGIME

Malgré quelques avancées comme la poursuite du Plan Sénégal Émergent (PSE), l’exploitation de Sangomar pour le pétrole et le lancement du Bus Rapid Transit (BRT), Seydou Gueye trouve que ces premiers mois ont été marqués par « l’incompétence, les bavardages, les tâtonnements et les confusions de rôle ». Il a critiqué le président Diomaye pour n’avoir pas réussi à présenter un projet politique clair et à répondre efficacement aux attentes de la population.

Par ailleurs, la sortie médiatique du président de la République a été critiquée pour ce que l’APR, par la voix de Seydou Gueye, décrit comme une tentative de dénigrement infondé des performances économiques et budgétaires réalisées par le régime précédent. Il a pointé du doigt une « faiblesse conceptuelle » dans la vision future du président actuel et une incapacité à maîtriser les règles budgétaires et d’exécution.

NON SUPPRESSION DES FONDS SPÉCIAUX ET RENÉGOCIATION DES CONTRATS

Seydou Gueye a également contesté la gestion des fonds politiques par Bassirou Diomaye Faye, accusant ce dernier d’avoir renié sa promesse de les supprimer immédiatement en arrivant au pouvoir. Il a souligné que ces fonds étaient déjà inscrits et votés par l’Assemblée nationale depuis plusieurs années, rejetant l’idée que ces sommes représentaient de « l’argent frais » inexploité.

Sur d’autres points, Seydou Gueye a critiqué les affirmations du cher de l’État concernant les stocks de sécurité, qualifiant ses propos d' »hérésie ».Aussi, a-t-il exprimé des préoccupations quant aux implications juridiques des initiatives de renégociation de contrats dans des secteurs clés comme la santé, l’eau et les industries extractives.

Pour terminer, les membres de l’Apr ont appelé à une gouvernance plus transparente et cohérente, soulignant l’importance de respecter les règles et valeurs de l’État de droit pour préserver la stabilité du Sénégal et son attrait pour les investissements étrangers.

…Serigne Modou Bousso Dieng dénonce la « dévolution pastéfienne »…

Serigne Modou Bousso Dieng, coordonnateur de la Confédération internationale des familles religieuses (Cifare), a exprimé ses préoccupations lors d’une conférence de presse à Touba, ce lundi, en réponse aux récentes déclarations du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. La figure politico-religieuse, lmpar la même occasion, s’est aussi adressé au Premier ministre, Ousmane Sonko.

Pour Serigne Modou Bousso Dieng, Bassirou Diomaye Faye n’a pas rempli son rôle constitutionnel de manière adéquate, en adoptant une posture plus proche d’un militant politique que de celle d’un gardien neutre de la Constitution. Il critique également la déclaration de politique générale du Premier ministre, accusant le chef de l’État de ne pas respecter suffisamment la loi fondamentale du pays.

« L’attitude de Bassirou Diomaye Faye montre une dévolution vers une politique partisane, plutôt que de servir objectivement les intérêts de la nation », a déclaré le responsable politique lors de la conférence de presse. Il a qualifié cette dynamique de « dévolution pastéfienne », mettant en lumière une collaboration qui, selon lui, ne bénéficie ni à la nation ni à ses principes de gouvernance démocratique.

Serigne Modou Bousso Dieng a insisté sur le fait que le peuple sénégalais a toujours rejeté les tentatives de dévolution politique, qu’elles soient monarchiques, ethniques ou basées sur des alliances partisanes inappropriées. Il a exhorté Bassirou Diomaye Faye à revenir à une position de respect envers les institutions démocratiques et à servir la nation sans partialité.

…Thierno Bocoum critique BDF, le qualifiant de “président par intérim”

Thierno Bocoum, leader du mouvement « Agir », a exprimé son mécontentement lors d’une conférence de presse, ce lundi 15 juillet, concernant la relation entre le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko. Il a déclaré que le chef de l’État agissait comme un « président par intérim ».

« Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim, » a affirmé Thierno Bocoum, relevant une perception selon laquelle Bassirou Diomaye Faye ne remplirait pas pleinement le rôle de président de la République.

Il a ajouté : « Nous l’avons écouté pour savoir s’il a choisi d’être le président de la république ou bien un président auprès du Premier ministre. Après avoir écouté le chef de l’État, nous avons constaté qu’il a choisi d’être un président par intérim. »

Dans une interview accordée à la presse samedi dernier, le président Bassirou Diomaye Faye avait évoqué ses relations avec Ousmane Sonko, affirmant : « J’ai évolué pendant 10 ans sous son ombre avec loyauté, je l’encourage pour le fauteuil présidentiel car il s’est beaucoup sacrifié pour notre Projet. » Ces déclarations illustrent l’estime et la reconnaissance que le président Faye porte à son Premier ministre, malgré les critiques émanant de certains membres de l’opposition.

Le Dakarois

Aliou Sall critique sévèrement l’APR et prône une reconfiguration politique

Lors d’une récente entrevue de plus de 50 minutes sur les ondes de Rfm, Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye et figure politique notoire, a vivement critiqué l’état actuel de l’Alliance pour la République (APR), parti au pouvoir au Sénégal. L’interview a principalement mis en lumière ses opinions sur la gouvernance politique actuelle et ses perspectives pour l’avenir du pays.

Aliou Sall a débuté en soulignant l’importance de mener une politique intègre et axée sur le développement durable du pays. Il a exprimé son désintérêt croissant pour la politique traditionnelle, tout en insistant sur la nécessité d’une idéologie claire, d’une organisation efficace, et d’un leadership affirmé, tel que celui incarné par Macky Sall à travers la coalition Benno Bokk Yakaar.

Concernant l’ancien Premier ministre Amadou Ba, Aliou Sall a évoqué la possibilité d’une reconfiguration politique, suggérant une alliance potentielle avec la gauche pour former une coalition plus large. Il a qualifié Amadou Ba de potentiel alternative pour le Sénégal et a déclaré avoir entamé des discussions avec lui à ce sujet.

Cependant, Aliou Sall n’a pas épargné son ancien parti, l’APR, en critiquant ouvertement ce qu’il considère être un tourbillon dynastique au sein du parti. Il a accusé un cercle restreint de manipuler les manœuvres internes pour favoriser Mansour Faye comme nouveau leader du parti, dénonçant des pratiques qu’il estime contraires à l’éthique politique.

Enfin, Aliou Sall a laissé entendre qu’il envisageait de nouvelles aventures politiques, évoquant ainsi des choix à venir qui pourraient potentiellement redéfinir le paysage politique sénégalais.

Cette interview reflète non seulement les préoccupations d’Aliou Sall vis-à-vis de l’APR, mais également sa vision d’une politique renouvelée et d’une gouvernance plus transparente et inclusive pour le Sénégal. Ses propos soulignent l’importance d’une réflexion critique et d’une réorganisation politique pour répondre aux défis actuels du pays.

Tragédie en mer : Message de l’ancien Premier Ministre Amadou Ba

C’est avec une immense tristesse et une profonde consternation que j’ai appris le drame survenu au large des côtes mauritaniennes, où 89 de nos frères et sœurs ont perdu la vie en tentant de rejoindre l’Europe. Ces hommes, femmes et enfants, en quête d’un avenir meilleur, ont tragiquement péri dans les eaux de l’Atlantique.

 

Cette pirogue, partie il y a quelques jours de notre frontière avec la Gambie, transportait 170 passagers, tous animés par le désir d’une vie meilleure, fuyant la misère et les difficultés de leur quotidien. Leur périple tragique, loin d’être un cas isolé, reflète une réalité poignante : le désespoir qui pousse tant de nos concitoyens à risquer leur vie en mer.

 

Les garde-côtes mauritaniens ont repêché les corps de ces 89 migrants. Ils ont également réussi à secourir 9 survivants, dont une fillette de 5 ans. Nous devons à ces sauveteurs toute notre gratitude pour leurs efforts courageux.

 

Ce drame nous rappelle cruellement les dangers de la migration irrégulière et les conditions inhumaines auxquelles sont confrontés ceux qui choisissent cette voie désespérée. Il est de notre devoir de créer des conditions de vie dignes, des opportunités économiques et des structures de soutien qui dissuadent nos jeunes de se lancer dans de telles aventures périlleuses.

 

À toutes les familles endeuillées par cette catastrophe, j’adresse mes condoléances les plus sincères et toute ma solidarité. Que nos prières et notre soutien leur apportent réconfort en ces moments de douleur.

 

Puisse ce drame éveiller nos consciences et renforcer notre détermination à bâtir un Sénégal où chacun peut espérer et prospérer.

 

Restons unis dans la peine et l’action. Ensemble, nous pouvons et devons changer cette sombre réalité.

 

 Dakar, le 6 juillet 2024

Amadou BA

Ancien Premier Ministre du Sénégal

Cheikhou Oumar Sy : “Amadou Ba doit quitter l’APR pour un avenir politique viable”

Lors de l’émission « EN VÉRITÉ » diffusée sur Radio Sénégal Internationale (RSI) et animée par Migui Maram Ndiaye, Cheikhou Oumar Sy, ancien député, a émis une proposition audacieuse à Amadou Ba, ex-Premier ministre et ancien candidat à la présidentielle de mars 2024. Selon Sy, pour espérer un avenir politique prospère, Amadou Ba doit impérativement quitter l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall.

Un Appel à l’Indépendance Politique

Cheikhou Oumar Sy a été clair dans son analyse : « Aujourd’hui, Amadou Ba doit quitter les rangs de l’APR de Macky Sall et créer son propre parti. C’est la meilleure démarche pour lui sinon il risque d’échouer lamentablement lors des prochaines élections. Il doit éviter de partir sous la bannière de l’Alliance pour la République », a-t-il déclaré avec conviction. Pour Sy, l’avenir politique d’Amadou Ba ne pourra se construire qu’en dehors de l’ombre de Macky Sall.

Nécessité de l’Autonomie Politique

L’ancien député a souligné l’importance pour Amadou Ba de se démarquer et de séduire l’électorat de manière autonome, loin de l’influence écrasante de Macky Sall. « Amadou Ba a besoin d’une autonomie politique pour se démarquer et séduire l’électorat », a insisté Cheikhou Oumar Sy. Cette indépendance serait essentielle pour bâtir une base solide et crédible auprès des électeurs.

Confiance en une Éventuelle Victoire

Cheikhou Oumar Sy ne cache pas sa confiance en une éventuelle victoire d’Amadou Ba, s’il se présentait avec une liste indépendante. « Je suis confiant que s’il y aura des élections et qu’Amadou Ba crée sa liste à côté de Macky Sall, Amadou Ba va triompher devant lui », a-t-il affirmé. Selon Sy, la création d’une liste indépendante permettrait à Ba de capitaliser sur son propre charisme et ses idées, sans être éclipsé par la figure de Macky Sall.

Critiques envers Macky Sall

Sy a également critiqué l’attitude de Macky Sall envers Amadou Ba, affirmant que ce dernier n’a pas reçu le soutien nécessaire de ses alliés, y compris de Macky Sall lui-même. Ce manque de soutien est, selon lui, un facteur déterminant de l’échec de Ba à la dernière présidentielle. « Amadou Bâ n’a pas reçu le soutien nécessaire de la part de ses alliés, Macky Sall en tête », a-t-il déploré.

Une Nouvelle Orientation pour Amadou Ba

Cheikhou Oumar Sy a rapporté les intentions d’Amadou Ba de s’affirmer comme leader de l’opposition. « Amadou Ba promet d’assumer pleinement son statut de chef de l’opposition », a-t-il précisé. Cette déclaration marque une nouvelle orientation dans la carrière politique d’Amadou Ba, qui semble prêt à prendre les rênes de l’opposition avec détermination.

L’appel de Cheikhou Oumar Sy à Amadou Ba de quitter l’APR pour créer son propre parti marque un tournant potentiellement significatif dans la politique sénégalaise. En s’affirmant indépendamment de Macky Sall, Amadou Ba pourrait non seulement redéfinir sa propre carrière politique, mais aussi apporter une nouvelle dynamique à l’opposition sénégalaise. Reste à voir si Amadou Ba suivra ce conseil et quelles en seront les conséquences pour le paysage politique du Sénégal.

Kaolack / Politique : Insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR, absence remarquée des grands responsables

La tournée de remobilisation du parti de l’ancien président Macky Sall, l’Alliance pour la République (APR), dans la région de Kaolack, a connu un échec notable. L’événement, visant à redynamiser les troupes du parti, a été marqué par une absence significative de nombreux grands responsables régionaux, révélant les tensions et la désorganisation au sein du parti.

Depuis les cuisantes défaites aux dernières élections locales, législatives et présidentielles de 2024, l’APR peine à retrouver sa cohésion. Le manque d’organisation évident lors de cette tournée témoigne des difficultés internes que traverse le parti. Cette situation a été qualifiée de « monstre sans tête » par certains observateurs, soulignant l’absence d’un leadership fort et structuré après le règne de Macky Sall.


La délégation qui s’est rendue à Kaolack était composée de plusieurs figures notables telles que Mame Diop, Augustin Tine, Mansour Faye, Luc Sarr, Mamadou Talla, Mamadou Kassé, Seydou Gueye et Abdoulaye Diagne. Cependant, seuls Aissatou Ndiaye Ndiaffate, Awa Gueye et Pape Malick Ndour ont répondu présents. Les grands responsables de la région, y compris Mariama Sarr, Mamadou Ndiaye Rahma, Adji Mbergane Kanouté, Pape Demba Biteye, Ahmed Youssouph Benjelloum, Baba Ndiaye ainsi que presque tous les maires du département de Kaolack, et les responsables de Nioro et Guinguinéo, ont boycotté la rencontre.


Malgré ces absences, la délégation a tenu une réunion nocturne le samedi 25 mai 2024, dans la salle de délibération du conseil départemental de Kaolack. Les discussions ont certainement tourné autour des stratégies à adopter pour tenter de remobiliser les bases du parti et retrouver la confiance des militants et sympathisants. Toutefois, l’absence des poids lourds de la région a sans doute limité l’impact de cette rencontre.


L’insuccès de la tournée de remobilisation de l’APR à Kaolack illustre les défis majeurs auxquels le parti est confronté. La désorganisation interne, les boycotts de grandes figures et les récentes défaites électorales signalent une période difficile pour l’APR. Pour surmonter ces obstacles, une refonte profonde du parti et un renouvellement du leadership semblent indispensables. La question reste de savoir si le parti pourra se réinventer et retrouver sa place sur l’échiquier politique sénégalais

Mariama Massaly
Correspondante à kaolack

Amadou Ba quitte l’APR et rejoint l’opposition : une nouvelle dynamique politique en vue

L’ancien Premier ministre du Sénégal et candidat malheureux à la présidentielle du 24 mars dernier, Amadou Ba, a pris une décision majeure concernant son avenir politique. Selon l’ancien parlementaire Cheikh Oumar Sy, Amadou Ba a choisi de quitter l’Alliance pour la République (APR) et de se positionner dans l’opposition. Cette information a été rapportée par le journal L’AS.

Cheikh Oumar Sy, qui s’exprimait lors de l’émission en pulaar « Fandu » sur la chaîne L’AS TV, a révélé : « Amadou Ba a déjà pris sa décision. Il va rester dans l’opposition, mais pour assumer cette posture, il va quitter l’Alliance pour la République (APR). » Sy a précisé que Ba envisage de prendre un rôle de leader au sein de l’opposition, affirmant : « Je considère qu’Amadou Ba n’a aucun avenir dans l’APR. Il peut entraîner avec lui beaucoup de formations politiques de Benno Bokk Yakaar. Puis, il peut réunir une bonne partie de l’opposition. Amadou Ba est prêt à assumer son rôle de chef de l’opposition. Maintenant, il va falloir le matérialiser pour préparer les élections législatives. »

Cette décision marque un tournant significatif dans la carrière politique d’Amadou Ba et pourrait avoir des répercussions profondes sur la scène politique sénégalaise. En quittant l’APR, Ba pourrait redéfinir les alliances politiques et renforcer la cohésion de l’opposition. Son départ de l’APR, parti dominant de la coalition Benno Bokk Yakaar, pourrait également affaiblir cette dernière et offrir une nouvelle dynamique aux forces d’opposition.

Amadou Ba, reconnu pour son influence et son expérience politique, semble prêt à jouer un rôle central en regroupant divers partis et mouvements sous une même bannière. Cette stratégie vise à créer un front uni pour les prochaines élections législatives, offrant ainsi une alternative solide aux électeurs sénégalais.

Les partisans de Ba et les observateurs politiques attendent maintenant sa déclaration officielle sur son avenir politique. Son choix de rejoindre l’opposition est perçu comme un acte de défiance envers l’APR et une volonté de restructurer l’opposition sénégalaise. Ce mouvement pourrait marquer le début d’une nouvelle ère politique au Sénégal, avec des implications potentiellement significatives pour le futur du pays.

La décision d’Amadou Ba de quitter l’APR et de se positionner comme leader de l’opposition pourrait redéfinir les équilibres politiques au Sénégal. Alors que les élections législatives se profilent à l’horizon, la stratégie de Ba pourrait mobiliser une large partie de l’électorat et renforcer la voix de l’opposition dans le paysage politique national. Les prochains développements seront scrutés de près par tous les acteurs politiques et les citoyens sénégalais.

Kaolack / Politique : Contribution Qui, de Amadou Ba et Macky Ba, a trahi l’APR et la Coalition BBY ?

Macky veut-il revenir au point de nous faucher compagnie en pleine campagne? Ou bien Amadou Ba voulait-il coûte que coûte gagner au point de s’affranchir les normes ?Chers jeunes de l’apr et de la coalition BBy, au moment où j’écris ces lignes, le poids de mon amertume est dû à un coup de massue énorme asséné sur mon cerveau à la douleur d’une enclume et mes pensées se propagent comme des étincelles. Depuis lors je rumine cette colère. Ce choc qui irrigue ma plume fait que les mots exposent les jugements avec autant de force que les sentiments qu’ils expriment.   


Nous sommes sortis indignés de la débâcle de l’élection présidentielle du 24 MARS 2024. L’atmosphère de tension qui a prévalu de cette élection présidentielle est indescriptible. Beaucoup de versions officieuses nous parviennent de part et d’autre. Sans toutefois, jusque-là, connaitre la vérité des faits. On glane des informations à travers les journaux, les radios, les télévisions et bien souvent dans d’autres sites internet qui nous gavent de révélations indigestes. Sans que les véritables concernés ne lèvent le coin du voile sur ce précédent très dangereux pour notre parti et notre coalition. Ça deballe de partout. Et ça trimbale toujours. Les uns déclarent que Amadou Ba était un candidat conspirateur, doublé d’un traitre qui aurait été pris en flagrant délit d’un complot tendant à bazarder certains puits pétroliers, ce patrimoine du peuple par le peuple et pour le peuple, de connivence avec la France. Susurrait-on. D’autres soutiennent qu’il s’ associerait avec des juges du conseil constitutionnel qu’il soudoya au détriment de la candidature de Karim Wade, candidat recalé à la course. Certains des nôtres le taxaient de déloyal envers son parti et qu’il aurait tenté de planter son poignard dans le dos de son bienfaiteur, le président Macky Sall. 


Du coup, certains meneurs de la meute de lévrier, dans leur glapissement continu au sein de l’apr, tiraient à boulet rouge leurs laisses d’insanités contre lui. Ce fut une véritable battue de hurlement des hyènes contre Amadou Ba accusé de tous les péchés d’Israël. Peut-être à tort ou à raison. Qui sait ?


Par contre, à en juger par les conclusions prises au cours des évènement en fin de compte n’est-il pas possible de croire que toutes les thèses et les hypothèses, les unes plus infructueuses que les autres, n’aient été qu’une sorte d’écran de fumée derrière lequel des manigances lourdes de conséquences ont trahi non seulement le candidat mais toute cette vaillante jeunesse très dégourdie, du reste, à la cause du parti et de la coalition depuis 2008? 


D’ailleurs ce que nous pensons comprendre et tirer comme leçon de ces querelles internes est : en tentant d’ébranler la candidature d’Amadou Ba, comme un dentiste qui a voulu arracher une dent infectée a fini par enlever les mâchoires dans lesquelles toutes les dents étaient implantées. C’est-à-dire que ces dégâts collatéraux, les jeunes en sont les premières victimes depuis 2012 date de notre accession à la magistrature suprême jusqu’à ces dernières forfaitures de trop. Allons-nous continuer à subir, à encaisser les coups sans rouspéter et s’affranchir du joug de la gérontocratie? Allons-nous accepter à continuer à être manqué de respect pour toujours ?


A ma décharge, pour ne pas être stupide comme certains lobbyistes de notre parti qui s’abaissent à longueur de journée pour lécher les bottes des caciques du parti, je vous rappelle un récent épisode quasi similaire à celui de la présidentielle. C’est celle des législatives de juillet 2023. 


Mimi Touré, tête de liste de la coalition BBY d’alors a parcouru à grands pas tous les départements du Sénégal sous la pluie, sous le chaud soleil, dans la faim, dans l’obs

Bocar Diallo, responsable départemental de
la Cojer Kaolack

Macky Sall lance l’opération de remobilisation de l’APR

Dans une démarche visant à raviver l’engagement et la détermination de son parti politique, l’Alliance pour la République (APR), l’ancien Président du Sénégal, Macky Sall, lance une opération de remobilisation. Malgré son absence du pays, Macky Sall demeure déterminé à maintenir la vitalité de l’APR, même après la perte du pouvoir, rapporte le quotidien L’AS dans son édition de ce mardi.

Pour ce faire, une délégation de haut niveau de l’APR se rendra, dès samedi prochain, dans les régions de Kolda, Kaffrine et Tamba. L’objectif principal de cette mission sera de remobiliser les militants, de leur exprimer la reconnaissance du parti pour leur engagement passé, et de les préparer aux défis à venir.

L’AS souligne que cette initiative revêt une importance particulière, alors que l’APR traverse une période de transition et de réajustement après avoir perdu le pouvoir. Macky Sall, en envoyant ses émissaires dans ces régions clés, souhaite adresser un message clair : l’APR reste un acteur politique majeur dans le paysage sénégalais et continuera à jouer un rôle significatif dans le futur politique du pays.

La délégation de Macky Sall sera également présente au Daaka de Médina Gounass, où elle aura l’occasion de transmettre le message de l’ancien chef de l’État au khalife, renforçant ainsi les liens entre l’APR et les autorités religieuses de la région.

Cette opération de remobilisation témoigne de la détermination de Macky Sall à maintenir l’unité et la cohésion au sein de l’APR, tout en préparant le terrain pour les futures batailles politiques à venir.

L’Apr divisée : Deux communiqués contradictoires sur la décision de Diomaye Faye

« Un communiqué daté du 7 avril 2024 et portant la signature du Secrétariat Exécutif National de l’Apr (Sen) a été rendu public. De quel Sen s’agit-il ? Quand et où s’est-il réuni? En présence de qui ? Cette manipulation d’un groupe téléguidé n’engage pas le parti. L’obligation première du parti dans la situation actuelle est plutôt de faire l’évaluation de l’élection du 24 mars, de situer les responsabilités dans la défaite de son candidat, en particulier celles de son président, et d’en tirer toutes les conséquences », déclare le deuxième communiqué.

Cet épisode met en lumière les tensions croissantes au sein de l’Apr, mettant en doute la direction et la cohésion du parti dans un contexte politique déjà instable. La critique publique des actions de Diomaye Faye par une faction de l’Apr souligne les défis auxquels le parti est confronté pour maintenir son unité et sa capacité à fonctionner efficacement dans l’opposition.

Décrets de Macky Sall annulés : L’APR dénonce une violation et appelle au respect du statut des magistrats

Une décision récente du nouveau président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, d’annuler les décrets pris par son prédécesseur, Macky Sall, a suscité des réactions vives au sein de l’Alliance pour la République (APR), l’ancien parti au pouvoir.

La mesure controversée concerne la désignation de Abdoulaye Ndiaye à la tête de la Cour suprême, en remplacement de Ciré Aly Bâ, qui a pris sa retraite. Le nouveau président a choisi d’annuler ces décrets, laissant ainsi le poste de premier président de la Cour suprême vacant.

Cette décision a été dénoncée par l’APR comme une grave violation du statut des magistrats et une atteinte à l’indépendance de la justice. Dans un communiqué repris par Le Soleil, l’APR rappelle au président Faye qu’il ne peut inaugurer son mandat par une telle violation flagrante du statut des magistrats et des règles de droit régissant le Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Le Secrétariat exécutif national (SEN) de l’APR, réuni après l’élection présidentielle, exprime son souhait de réussite pour le nouveau régime en place, mais souligne également l’importance de respecter les promesses faites aux citoyens. Les membres de l’APR insistent sur le fait que les attentes de la population doivent être satisfaites par des actions concrètes et des décisions prises dans le respect des principes démocratiques et des institutions judiciaires.

Cette controverse souligne les tensions politiques et institutionnelles qui persistent au Sénégal, même après une transition de pouvoir. L’appel de l’APR au respect du statut des magistrats et à l’indépendance de la justice met en lumière l’importance cruciale de ces principes dans le fonctionnement démocratique de la nation.

Il reste à voir comment le gouvernement actuel répondra aux préoccupations soulevées par l’APR et comment cela affectera la stabilité politique et institutionnelle du pays dans les mois à venir.

Lettre à tous mes camarades républicains (Macky SALL)

Chers Camarades,

Alors que nous amorçons la transition vers de nouveaux horizons, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers le peuple sénégalais pour sa confiance continue, ainsi qu’à vous, mes camarades de l’Alliance Pour la République (APR), pour votre soutien indéfectible au cours de ces douze dernières années. Ensemble, nous avons entrepris un voyage vers un Sénégal émergent, et je suis fier des réalisations que nous avons accomplies ensemble.

Depuis le début de notre parcours en décembre 2008, vous avez été les piliers sur lesquels reposait notre vision commune pour notre nation. Votre dévouement et votre engagement ont été inestimables dans la construction d’un Sénégal meilleur pour tous ses citoyens. Nous avons écrit ensemble des chapitres importants de l’histoire de notre pays, et je suis convaincu que nous continuerons à écrire de nouvelles pages, en respectant nos valeurs démocratiques et républicaines.

Camarades de l’APR, je vous exhorte à rester unis dans notre quête de nouvelles réalisations. La démocratie est un processus en constante évolution, et notre responsabilité est de rester vigilants pour défendre les intérêts de notre nation et le bien-être de nos concitoyens. Que nous soyons dans l’opposition ou au pouvoir, notre engagement envers notre pays doit rester inébranlable.

Je vous encourage également à renforcer notre parti à la base, en travaillant aux côtés de nos concitoyens dans toutes les communautés. Les populations sont la source de notre légitimité et notre principal guide dans la poursuite de notre mission politique.

En tant que Président de l’APR, je m’engage à continuer à soutenir nos efforts collectifs pour défendre les acquis de notre pays et ouvrir la voie à de nouvelles réalisations. Je crois fermement en notre capacité à relever les défis qui se présentent à nous, en particulier avec l’appui des jeunes et des femmes, véritables forces vives de notre parti et de notre nation.

Ensemble, unis et mobilisés, nous avons un avenir prometteur devant nous. Restons fidèles à nos idéaux républicains et démocratiques, et continuons à travailler avec détermination pour un Sénégal meilleur pour tous.

Vive le Sénégal ! Vive la République ! Vive l’Alliance pour la République !

Avec gratitude et détermination,

SEM Macky SALL Président de l’Alliance Pour la République

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Tensions politiques au Sénégal : Moustapha Diakhaté accuse Macky Sall de trahison et réclame son exclusion de l’APR

Les coulisses de la politique sénégalaise s’embrasent suite aux récentes déclarations fracassantes de Moustapha Diakhaté, ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar. Accusant ouvertement le président actuel Macky Sall de trahison envers Amadou Bâ, Diakhaté a jeté une lumière crue sur les divisions internes au sein de l’Alliance Pour la République (APR), appelant même à l’exclusion de Sall du parti.

Les propos de Diakhaté ont profondément secoué le paysage politique sénégalais, révélant des tensions latentes au sein de l’APR. Ancien membre de ce parti et fervent partisan d’Amadou Bâ, il a publiquement accusé Macky Sall d’avoir abandonné ses alliés les plus fidèles et d’avoir causé des dommages irréparables à de nombreux militants.

La déclaration de Diakhaté survient dans le sillage de la récente défaite d’Amadou Bâ, face à Bassirou Diomaye Faye lors des élections présidentielles. Cette défaite a exacerbé les divisions au sein de l’APR, avec Diakhaté pointant du doigt Macky Sall pour sa supposée responsabilité dans cet échec.

Plus encore, Diakhaté a mis en lumière des allégations de connivence entre Macky Sall et le Parti Démocratique Sénégalais (PDS), principal adversaire politique de l’APR. Cette allégation soulève des questions sur les alliances politiques et les stratégies au sein du paysage politique sénégalais, jetant ainsi une ombre sur la crédibilité et l’intégrité de certains acteurs politiques.

Ces accusations ont rapidement alimenté les discussions politiques à travers le pays, alimentant un climat déjà tendu par les résultats électoraux et les rivalités au sein de l’APR. La demande d’exclusion de Macky Sall de l’APR marque un tournant significatif dans le paysage politique sénégalais, témoignant des divisions internes et des luttes pour le pouvoir au sein du parti au pouvoir.

Alors que la politique sénégalaise continue d’évoluer dans un climat de tumulte et d’incertitude, les déclarations de Moustapha Diakhaté soulignent les défis auxquels est confronté le leadership de l’APR et soulèvent des questions cruciales sur la cohésion et la direction du parti dans les années à venir.

Agression de Maïmouna Ndour Faye : La Task force républicaine condamne cette agression « sauvage et barbare »

La Task Force Républicaine, organe affilié à l’Alliance pour la République (APR), exprime sa plus vive condamnation suite à l’agression sauvage et barbare dont a été victime Maïmouna Ndour Faye, directrice générale de la chaîne de télévision privée 7TV.

Dans un communiqué officiel diffusé aujourd’hui, la Task Force Républicaine dénonce fermement cet acte lâche, ignoble et criminel. Elle exprime également sa solidarité et sa compassion envers Maïmouna Ndour Faye, ainsi qu’envers l’ensemble de ses collaborateurs et de sa famille, affectés par cette tragédie.

La Task Force Républicaine tient à assurer Maïmouna Ndour Faye de ses prières pour un prompt rétablissement. Elle reconnaît la vulnérabilité croissante des hommes et femmes de médias dans l’exercice de leurs missions, et affirme son soutien total à leur égard.

Dans cet esprit, la Task Force Républicaine appelle les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie et rapide afin que toute la lumière soit faite sur cette agression. Il est essentiel que les responsables de cet acte odieux soient identifiés et traduits en justice dans les plus brefs délais.

En conclusion, la Task Force Républicaine renouvelle son engagement en faveur de la sécurité et de la protection des professionnels des médias au Sénégal. Elle appelle à une mobilisation collective pour prévenir de tels actes à l’avenir et pour garantir un environnement sûr et propice à l’exercice libre et responsable du journalisme dans notre pays.

La Task Force Républicaine demeure résolument engagée dans la défense des valeurs républicaines et dans la promotion d’un climat de tolérance, de respect et de paix au sein de la société sénégalaise.

Dialogue, réconciliation…: Les membres de l’Apr applaudissent Macky Sall

L’Alliance pour la République (Apr) exprime sa satisfaction suite à l’entretien accordé par le Président de la République du Sénégal, Macky Sall, à une partie de la presse nationale. Les membres de l’Apr louent les qualités de leur leader, le qualifiant de « grand homme d’État » et saluent son engagement en faveur du développement et du renforcement de la position du Sénégal sur la scène nationale et internationale.

Selon le communiqué, le Président Macky Sall est loué pour sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel, affirmant ainsi son attachement aux principes démocratiques et à la stabilité politique du pays. Les membres de l’Apr insistent sur le respect de la loi et de la Constitution par le chef de l’État, soulignant sa conduite exemplaire dans l’exercice de ses fonctions.

En ce qui concerne l’appel au dialogue prévu pour résoudre la crise politique actuelle, les militants de l’Apr soutiennent la démarche de leur leader, soulignant son rôle essentiel en tant que garant du bon fonctionnement des institutions démocratiques du pays. Ils affirment que le Président Sall œuvre pour promouvoir l’unité et la cohésion nationale à travers le dialogue, dans un contexte marqué par des tensions politiques.

Cependant, les membres de l’Apr critiquent vivement l’attitude des 16 candidats à la présidentielle qui ont décidé de boycotter le dialogue. Selon le communiqué, ces candidats auraient des motivations égoïstes, craignant de perdre des électeurs ou des avantages politiques en cas de modification du processus électoral. Les membres de l’Apr affirment que cette décision témoigne d’un manque de responsabilité et de vision politique, contrairement à l’engagement sincère du Président Macky Sall envers l’intérêt supérieur du Sénégal.

Dans l’ensemble, l’Apr affiche son soutien indéfectible au Président Macky Sall et appelle à l’unité et à la solidarité de tous les acteurs politiques pour surmonter les défis actuels et poursuivre le développement et la prospérité du Sénégal.

Maodo Malick Mbaye : Une voix qui quitte la politique pour se consacrer à la médiation Africaine

Maodo Malick Mbaye, directeur général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO) et une figure importante de l’Alliance pour la République (APR) à Thiès, a annoncé son retrait de la scène politique. Dans une récente interview accordée à Vox Pop, il a expliqué les raisons qui l’ont conduit à cette décision, affirmant vouloir consacrer son temps et son énergie au groupe d’initiatives pour une médiation à l’africaine (GIMA) dont il préside depuis presque trois ans.

Ancien conseiller municipal et départemental, ainsi que président de l’Association nationale des élus départementaux (ANED), Maodo Malick Mbaye a déclaré : « C’est au vu de ces responsabilités continentales que j’ai décidé de me soustraire des contingences politiques sénégalaises et de me placer dans une posture équidistante des chapelles politiques de mon pays. » Cette décision témoigne de son désir de se focaliser sur des initiatives panafricaines de médiation et de développement.

Il a également annoncé la prochaine création du Cadre de concertation des chefs coutumiers d’Afrique (4CA) par le GIMA. Un symposium sera organisé à Abidjan dans ce but, afin de rassembler la sagesse endogène du continent africain et de promouvoir la médiation comme une ressource cruciale pour le développement et la résolution des conflits en Afrique.

Le retrait de Maodo Malick Mbaye de la politique sénégalaise marque la fin d’une ère politique pour lui, mais ouvre de nouvelles opportunités pour contribuer de manière significative à des initiatives continentales visant à promouvoir la paix, le développement et la coopération en Afrique. Son engagement en faveur de la médiation à l’africaine témoigne de sa vision pour un continent plus uni et prospère, où les valeurs traditionnelles et la sagesse locale jouent un rôle central dans la résolution des défis auxquels l’Afrique est confrontée.

L’APR secouée par une scission au sein du mouvement des femmes : WhatsApp au cœur de l’explosion

Le paysage politique sénégalais est secoué par une fracture au sein du mouvement des femmes de l’Alliance pour la République (APR). Ce schisme est le résultat de discussions houleuses sur WhatsApp qui ont finalement mené à une scission marquée par la création d’un nouveau mouvement dissident.

Désormais, l’APR compte non pas un, mais deux mouvements des femmes distincts. D’un côté, l’entité officielle, dirigée par la ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des enfants, Ndèye Saly Dieng Diop. De l’autre, un groupe dissident mené par Thérèse Faye, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l’Équité sociale et territoriale, Néné Fatoumata Tall, administratrice du FONGIP, et Aïssatou Ndiaye, maire de Ndiaffate, entre autres.

Selon les informations rapportées par Les Échos, ce nouveau groupe dissident, nommé MNDF (probablement pour Mouvement national des femmes)/Bis, a adopté comme cri de guerre « Macky dans nos veines ». Les membres de ce mouvement ont décidé de quitter le groupe WhatsApp du mouvement officiel des femmes de l’APR pour créer le leur, avec comme image de profil celle du chef de l’État surplombant leurs photos individuelles.

Cette initiative semble marquer l’implosion du mouvement des femmes au sein de l’APR. À la racine du problème, les tensions entre les partisans de Macky Sall et ceux d’Amadou Bâ, exacerbées par l’annonce du report de l’élection présidentielle. Les premières, indignées par la position critique de Zahra Iyane Thiam à l’égard de ce report, ont exprimé leur mécontentement dans le groupe WhatsApp. Les secondes ont riposté avec la même véhémence, déclenchant ainsi des altercations virulentes, y compris à travers des échanges audio, entre les deux camps.

Dans cette tourmente, Ndèye Saly Dieng Diop, administratrice du groupe et affiliée à Amadou Bâ, a tenté de calmer le jeu en rappelant à l’ordre les membres sans prendre parti. Cependant, cette neutralité n’a pas été bien accueillie par les partisans de Macky Sall, qui ont décidé de quitter le groupe officiel pour former leur propre mouvement, marquant ainsi leur désaccord et leur désir de prendre leurs distances.

Décision du Conseil constitutionnel : La réaction de l’APR

Suite à la réponse du Président de la République, Macky Sall, à la décision rendue par le Conseil constitutionnel concernant le non-report de l’élection présidentielle, les membres de son parti, l’Alliance Pour la République (APR), ont également réagi.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son honneur face à la posture républicaine adoptée par le Président Macky Sall, qui a pris acte de la décision du Conseil Constitutionnel et a décidé de la faire pleinement exécuter.

La décision du Conseil constitutionnel, rendue le 15 février 2024, a déclaré la loi n° 4 / 2024, portant dérogation à l’article 31 de la Constitution, contraire à celle-ci, et a jugé que le décret pris sur le fondement de cette loi était dépourvu de base légale. En conséquence, le Conseil a invité les autorités compétentes à tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, étant donné l’impossibilité pratique de l’organiser à la date du 25 février, initialement prévue.

Le SEN de l’APR a engagé tous les responsables et militants du Parti à prendre également acte de cette décision, soulignant qu’elle s’appuie sur les mécanismes constitutionnels relatifs au fonctionnement de la démocratie et de l’État de droit.

Dans la continuité, le SEN s’est réjoui de la volonté clairement exprimée par le Président Macky Sall d’entamer les consultations nécessaires pour tenir l’élection présidentielle dans les meilleurs délais, tout en favorisant le dialogue et la concorde nationale.

Les responsables de l’APR ont exhorté tous les Sénégalais à s’engager avec sérénité dans cette dynamique de concorde nationale et de consensus pour des élections régulières, transparentes et sincères.

Enfin, le SEN a appelé tous les militants et sympathisants à poursuivre le travail de redynamisation et d’élargissement des bases du parti, afin d’assurer une victoire éclatante dès le premier tour à leur candidat, le Premier ministre Amadou Ba, à la prochaine élection présidentielle.

Report des élections présidentielles au Sénégal : Réaction des jeunes  proche ministre Benoît Sambou, regroupés autour d’une nouvelle dynamique

Dans un communiqué publié ce jeudi 08 février 2024, les jeunes du département de Ziguinchor regroupés sur une nouvelle dynamique autour du ministre Benoît Sambou, ont exprimé leur soutien à la décision du président de la République, Macky Sall, de reporter les élections présidentielles. Cette décision intervient suite aux contestations émanant des recalés du parrainage et aux accusations de corruption visant certains membres du Conseil constitutionnel.

Les jeunes, rassemblés autour du ministre Benoît Sambou, ont souligné la gravité des allégations de corruption, de conflit d’intérêts et d’utilisation injuste des fichiers de parrainage. Ils ont également mis en lumière la résolution votée par l’Assemblée nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire afin d’éclaircir ces soupçons.

Dans leur communiqué, ils ont affirmé que la tenue des élections dans ce contexte aurait inévitablement conduit à un contentieux électoral majeur, voire à une crise comparable à celle de 1993. Par conséquent, ils ont salué la décision du président Sall comme étant démocratique et responsable.

En outre, les jeunes ont exprimé leur satisfaction quant à l’engagement renouvelé du président de ne pas briguer un nouveau mandat. Ils ont également appelé toutes les forces politiques à participer au dialogue national proposé par le chef de l’État, dans le but de consolider les acquis démocratiques et de formuler des recommandations pour des élections présidentielles fiables, apaisées et inclusives.

Cette réaction des jeunes proches de Benoît Sambou  de Ziguinchor met en évidence leur engagement en faveur de la stabilité politique et de la démocratie au Sénégal, tout en reconnaissant l’importance d’un processus électoral transparent et équitable.

AS – Le Dakarois Ziguinchor

«Nous disons non au report des élections », Thierno Alassane Sall s’oppose au PDS et à l’APR

Lors d’une séance plénière de l’Assemblée nationale sénégalaise, Thierno Alassane Sall a exprimé son opposition ferme au Parti démocratique sénégalais (PDS) et à l’Alliance pour la République (APR) qui appellent au report des élections prévues pour le 25 février 2024.

Thierno Alassane Sall, ayant déposé un recours contre la candidature de Karim Wade auprès du Conseil constitutionnel, a critiqué vivement ces partis, les accusant de vouloir perturber l’ordre constitutionnel du pays en prônant le report des élections.

Il a rappelé que la loi confiant au Conseil constitutionnel le contrôle des parrainages a été adoptée suite à un dialogue national, et il s’est opposé fermement à tout report des élections. Selon lui, le peuple sénégalais ne permettra pas un coup d’État constitutionnel, et le processus électoral doit se dérouler conformément à la loi et dans les délais prévus.

Thierno Alassane Sall a souligné qu’il rejette toute tentative de détourner l’ordre constitutionnel du pays et insiste sur le respect des règles électorales établies.

Controverse autour du Conseil constitutionnel : L’APR rappelle son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions

L’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir au Sénégal, a réaffirmé son « attachement profond » aux principes de la séparation des pouvoirs et au respect des institutions, considérés comme les fondements du modèle républicain du pays et essentiels à la stabilité nationale. Cette déclaration intervient dans un contexte de vives discussions après la demande de députés du Parti démocratique sénégalais (PDS) visant à établir une commission d’enquête parlementaire pour éclaircir les conditions dans lesquelles certaines candidatures à l’élection présidentielle du 25 février ont été déclarées irrecevables.

Dans un communiqué, l’APR a exprimé son engagement envers la préservation des principes républicains, soulignant que la séparation des pouvoirs et le respect des institutions sont cruciaux pour la stabilité et le vivre-ensemble au Sénégal. Cette déclaration fait suite à la réaction des membres du Conseil constitutionnel, qui ont émis un communiqué lundi exigeant que toute la lumière soit faite sur cette affaire, soulignant qu’elle pourrait potentiellement déstabiliser les institutions et menacer la paix publique.

L’APR ajuste sa position sur la Commission d’Enquête Parlementaire dans l’Affaire Karim Wade

Au cœur d’une affaire politiquement sensible, l’Alliance Pour la République (APR) a récemment révisé sa position initiale concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur l’exclusion controversée de Karim Wade de la présidentielle. Ce revirement de situation, clairement exprimé dans un communiqué récent de l’APR, met en évidence une évolution notable dans la perspective du parti au pouvoir.

Dans son communiqué, l’APR souligne son attachement à la séparation des pouvoirs et au respect des institutions républicaines, marquant ainsi une nette distinction par rapport à sa position antérieure. Alors que, dans un premier temps, le parti avait encouragé le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar à examiner la question de la commission d’enquête, le dernier communiqué suggère une reconsidération de cette approche.

L’accent mis sur la stabilité politique et le respect du modèle républicain reflète un changement de ton significatif au sein de l’APR. La déclaration insiste sur l’importance de préserver les principes fondamentaux, tels que la séparation des pouvoirs, et réaffirme le soutien indéfectible de l’APR au président Macky Sall.

La prochaine séance plénière du Parlement, convoquée pour mercredi à 10 heures, devrait être le point focal de cette évolution de position. L’ordre du jour principal de cette séance sera la ratification de la commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire Karim Wade. Cette séance revêt une importance cruciale, car elle déterminera l’orientation future de l’enquête et clarifiera la position finale de l’APR sur cette question brûlante.

Ce réexamen de la position de l’APR peut être interprété comme une tentative de trouver un équilibre délicat entre la stabilité politique et la nécessité de mener une enquête approfondie. L’issue de cette séance parlementaire sera scrutée de près, car elle façonnera le cours de cette affaire controversée et suscitera des interrogations sur les motivations qui sous-tendent ce changement de cap au sein de l’APR.

Investiture d’Amadou Ba par l’APR : réaction du ministre Elhadji Oumar Youm

L’APR a marqué un tournant politique en investissant Amadou Ba en tant que candidat pour une élection à venir. Cette décision a des implications majeures pour le parti au pouvoir, et elle est déjà à l’origine de débats et de réflexions au sein de ses membres.

Le ministre Elhadji Oumar Youm a abordé les perspectives politiques à venir, mettant en avant les défis et opportunités qui se présentent à l’APR. Il a appelé à la solidarité et à la cohésion au sein du parti pour assurer le succès du candidat investi et pour continuer à œuvrer en faveur du développement du Sénégal.

La réaction du ministre Elhadji Oumar Youm souligne les enjeux cruciaux pour l’avenir politique du Sénégal. Alors que l’élection approche, l’unité au sein de l’APR devient une priorité pour maintenir la stabilité et poursuivre les initiatives politiques et économiques en cours.

La réaction d’Elhadji Oumar Youm s’inscrit dans un contexte plus large de réactions diverses au sein de l’APR. Les membres du parti expriment leurs opinions sur cette investiture, créant un dialogue interne sur les orientations politiques et les choix stratégiques de l’APR.

L’investiture d’Amadou Ba par l’APR marque une étape importante dans la dynamique politique du Sénégal. Les réactions, notamment celle du ministre Elhadji Oumar Youm, donnent un aperçu des débats internes et des ajustements nécessaires au sein du parti au pouvoir. L’avenir politique du pays dépendra en partie de la manière dont l’APR gère ces dynamiques internes dans les mois à venir.

Présidentielle 2024 : Les Mots Forts d’Amadou Ba, Investi par l’APR

Le Premier ministre, Amadou Ba, par ailleurs candidat à la Présidentielle du 25 février prochain, a été officiellement investi, ce jeudi 21 décembre, par l’Alliance pour la république (Apr).

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« je suis déterminé à œuvrer pour l’unité de notre coalition à rassembler toute les forces et les…


Lors de sa prise de parole, Amadou Bâ a exprimé sa gratitude et son engagement envers le parti et le Sénégal : « Mesdames et messieurs, je tiens à exprimer ma reconnaissance au président de la République, Son Excellence Macky Sall, ainsi qu’à l’ensemble des responsables, militants, et sympathisants de l’Alliance pour la République pour la confiance placée en ma personne en me choisissant comme candidat à l’élection présidentielle de 2024. Je suis honoré de vous dire que j’accepte d’être votre candidat. Le candidat de l’Alliance pour la République, et le seul candidat de l’élection. J’accepte votre investiture volontiers, avec honneur et fierté, d’autant plus qu’elle me place sur les traces de mon mentor, mon leader, un homme d’État exceptionnel, un visionnaire, le bâtisseur du Sénégal nouveau. »
Continuant son argumentaire, Amadou Ba a promis de poursuivre l’héritage du chef de l’Etat Macky Sall : « Je sais que les Sénégalais souhaitent avoir comme successeur du président de la République, Macky Sall, quelqu’un qui saura consolider ce qu’il a fait, quelqu’un qui puisera dans son héritage pour aller encore plus loin, faire encore plus, faire encore mieux et plus vite. Mais vous avez aussi eu la chance d’être à côté d’une grande dame, militante dès les premières heures, une mère protectrice, fédératrice, souffrant de la souffrance de son peuple et solidaire de celles et ceux qui sont sous le poids du besoin. Cette dame présente en avant-poste, c’est Mariam Faye Sal » .
Le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar a également fait un beau témoignage à l’endroit de la Première dame : « Et je voudrais ici lui dire mon salut déférent et toute ma gratitude pour son soutien et ses égards fraternel. ‘Monsieur le président, nga baal ma, Marième Faye Sall, kou baakh la’ » .

Investiture d’Amadou Ba par l’APR : Engagement en Faveur de la Continuité et du Développement

Amadou Ba, candidat investi par la coalition au pouvoir lors du Conseil national de l’Alliance pour la République (APR), a exprimé son engagement à poursuivre la politique initiée par le président de la République Macky Sall. Lors de son investiture en tant que candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024, Amadou Ba a accepté l’investiture « avec honneur et fierté ».

Le Premier ministre a affirmé son engagement à continuer le Plan Sénégal Émergent, soulignant sa volonté de favoriser l’investissement pour stimuler la croissance économique et promouvoir un développement durable. Amadou Ba s’est également exprimé sur la question de la sécurité nationale, s’engageant à renforcer les forces de défense et de sécurité pour faire face au terrorisme et autres menaces sécuritaires, notamment avec l’exploitation imminente des ressources minières telles que le pétrole et le gaz.

En ce qui concerne l’emploi des jeunes, Amadou Ba aspire à être reconnu comme le « président de l’emploi et de l’épanouissement de la jeunesse ». Il a promis des avancées significatives et une mobilisation des ressources pour offrir de bons emplois et du bien-être aux jeunes.

L’ancien ministre des Finances et du Budget a saisi l’occasion pour exprimer sa gratitude envers les membres fondateurs et les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar, soulignant leur capacité à se concerter pour l’intérêt du Sénégal. Son investiture marque le début de sa campagne présidentielle, avec un engagement fort en faveur de la continuité et du développement du pays.

Ambiance festive au King Fahd Palace : Investiture d’Amadou Bâ à l’APR

Le King Fahd Palace de Dakar vibre au rythme de l’effervescence alors que les militants de l’Alliance pour la République (APR) se rassemblent pour célébrer l’investiture d’Amadou Bâ. Une ambiance festive envahit les lieux, marquée par des chants, des danses, et une grande ferveur parmi les partisans d’Abdoulaye Diouf Sarr et d’Abdou Karim Sall à l’entrée du salon.

Les roulements de tambours résonnent, créant une atmosphère électrique alors que la mouvance présidentielle annonce le début d’une étape cruciale sur la route des élections présidentielles prévues pour le 25 février 2024. L’investiture d’Amadou Bâ, candidat du Parti, revêt une importance particulière, incitant les responsables politiques à mobiliser et galvaniser leurs troupes.

Le Président de la République, Macky Sall, jouera son rôle en procédant à l’investiture d’Amadou Bâ conformément aux statuts et au règlement intérieur du parti. Tous les membres de l’instance, responsables, militants et sympathisants sont pleinement engagés pour faire de cet événement un moment mémorable.

Cette cérémonie marque le coup d’envoi officiel de la campagne présidentielle, et l’ambiance vibrante au King Fahd Palace reflète l’enthousiasme et la détermination de l’APR à faire de cette élection un succès pour leur candidat. Les regards sont désormais tournés vers les élections à venir, avec la conviction que cette investiture renforcera la cohésion et la mobilisation au sein du parti.

Macky Sall convoque le Conseil national de l’APR en vue de l’investiture d’Amadou Ba (communiqué)

Le Conseil national de l’Alliance pour la République (APR) se prépare pour un événement majeur de sa vie politique : l’investiture du Premier Ministre Amadou BA en tant que candidat pour l’élection présidentielle de 2024. Cette réunion, prévue le jeudi 21 décembre 2023 à l’Hôtel King Fahd Palace à Dakar, est convoquée par le Président de l’APR, Macky Sall, conformément aux dispositions statutaires du parti.

Selon un communiqué parvenu à la Rédaction de Senego, souligne que l’événement, présidé par Macky Sall, mettra en lumière Amadou BA, candidat unique de la coalition Benno Bokk Yaakaar. Le Premier Ministre est mis en avant pour ses compétences, sa compréhension approfondie du Plan Sénégal Emergent et sa capacité à unifier. Le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’APR a exprimé son soutien ferme à sa candidature, soulignant l’engouement notable qu’il a suscité depuis son annonce par la coalition.

La réunion est perçue comme une étape clé dans le renforcement de la dynamique de la Majorité présidentielle, avec un appel à une mobilisation générale des membres, responsables, militants et sympathisants de l’APR. Le SEN met l’accent sur l’importance de maintenir et d’amplifier l’élan déjà créé, notamment à travers la campagne de parrainages.

En outre, le SEN a tenu à remercier et féliciter les partis de la coalition BBY, ainsi que les mouvements alliés et partenaires, pour leur engagement dans le processus d’investiture et leur soutien indéfectible. Ces remerciements soulignent la nature collaborative et unifiée de la démarche de la Majorité présidentielle, essentielle pour aborder avec confiance les élections de février 2024.

Saignée à BBY : un cadre APR quitte Macky pour…

Docteur Alioune Diouf quitte Benno pour Boun Dionne

Les défections se poursuivent à BBY. Un nouveau départ des prairies marron beige a eu lieu à Kaolack. Après avoir suspendu dernièrement toutes ses activités politiques au sein de la mouvance présidentielle, le responsable politique apériste à Kaolack, Dr Alioune Diouf a décidé de tourner définitivement le dos à ses ex-camarades pour soutenir la candidature Mouhammad Boun Abdallah Dionne.

Il invite tous les Sénégalais et particulièrement les populations de Kaolack à le rejoindre dans sa nouvelle dynamique pour un Sénégal de paix, de stabilité et de prospérité. Dr Diouf avait, dans une note rendue publique, dénoncé un manque de considération et de reconnaissance de la part du top management de l’Alliance pour la République à son égard.

Senenews

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