Procès Ardo Gningue : le procureur requiert six mois de prison dont trois ferme, verdict attendu le 26 mars

L’activiste et chroniqueur Ardo Gningue a comparu ce mercredi devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre aux accusations de « discours contraire aux bonnes mœurs ». Lors de l’audience, il a reconnu les faits qui lui sont reprochés et a tenté de s’expliquer devant le juge, affirmant qu’il s’agissait d’une erreur qu’il ne répétera plus.

Tout est parti d’un post publié sur Facebook, dans lequel il aurait utilisé un terme jugé inapproprié. Face aux magistrats, Ardo Gningue a soutenu que ses propos avaient été mal interprétés et qu’il n’avait jamais eu l’intention d’insulter ou de heurter qui que ce soit. Il a expliqué que sa publication était une réaction à des menaces dont il faisait l’objet sur les réseaux sociaux, notamment de la part de militants politiques qui l’auraient averti qu’il ne pourrait pas passer la Korité chez lui.

Le procureur, cependant, n’a pas été convaincu par ces explications. Il a fermement condamné le choix de mots de l’accusé et son comportement sur les réseaux sociaux, rappelant que les figures publiques se devaient d’adopter un langage responsable. Il a insisté sur le fait qu’Ardo Gningue ne pouvait ignorer la portée de ses propos et que son influence en tant que chroniqueur impliquait une responsabilité supplémentaire. Il a également souligné que l’usage de termes vulgaires ou insultants sur la place publique n’était pas acceptable, et qu’une sanction exemplaire était nécessaire pour éviter la banalisation de ce genre de comportements.

Estimant que de telles déclarations ne pouvaient rester impunies, le procureur a requis une peine de six mois de prison, dont trois mois ferme, contre Ardo Gningue. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et rendra son verdict le 26 mars prochain. Ce procès relance une fois de plus le débat sur l’usage des réseaux sociaux et la responsabilité des personnalités publiques dans leurs prises de parole.

L’activiste Ardo Gningue placé sous mandat de dépôt et jugé en flagrant délit

L’activiste Ardo Gningue a été placé sous mandat de dépôt ce mardi 11 mars après avoir été déféré par la Division spéciale de Cybersécurité. Il est accusé d’avoir tenu des propos jugés contraires aux bonnes mœurs, ce qui a conduit à son arrestation. L’infraction a été qualifiée d’incitation à la haine et à la violence, d’où la décision des autorités de l’incarcérer.

Ardo Gningue, connu pour ses prises de position publiques, sera jugé en flagrant délit ce jeudi 13 mars. Lors de sa comparution, il sera assisté de ses avocats, Maîtres Antoine Mbengue et El Hadji Oumar Youm, qui plaideront sa cause devant le tribunal.

Cette affaire suscite déjà un vif débat, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression et le traitement réservé aux activistes dans le pays. L’attente autour de son procès reste forte, avec des observateurs et des membres de la société civile qui suivent de près les développements de l’affaire.

L’activiste Ardo Gningue placé en garde à vue après son audition à la Division spéciale de cybersécurité

Convoqué ce lundi par la Division spéciale de cybersécurité (DSC), l’activiste Ardo Gningue a été placé en garde à vue à l’issue de son audition. Il est reproché à ce dernier des propos jugés contraires aux bonnes mœurs, diffusés sur sa page Facebook.

Selon des informations obtenues par Seneweb, c’est le procureur de la République qui s’est autosaisi du dossier, en raison de la teneur des publications de l’activiste sur les réseaux sociaux. Lors de son interrogatoire, Ardo Gningue a assumé l’intégralité de ses écrits, tout en affirmant n’avoir insulté personne.

Sauf changement de dernière minute, il devrait être présenté, ce mardi, devant le procureur qui décidera des suites à donner à cette affaire.

L’interpellation d’Ardo Gningue suscite déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, notamment parmi ses partisans, qui dénoncent une atteinte à la liberté d’expression. En attendant, le sort de l’activiste repose désormais entre les mains du parquet.

Ardo Gningue convoqué par la Cybercriminalité : l’activiste brise le silence

L’activiste Ardo Gningue a enfin réagi à sa convocation par la Division spéciale de la Cybercriminalité. Après plusieurs jours de silence, il a pris la parole ce samedi pour clarifier sa position et annoncer qu’il se rendra devant les enquêteurs ce lundi à 10h.

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, il a déclaré : « J’ai été convoqué, et ce lundi à 10h inch’Allah, je répondrai à la convocation de la Cybercriminalité. » Par ces mots, Ardo Gningue met fin aux nombreuses interrogations sur son absence de réaction initiale et montre sa volonté de se conformer à la demande des autorités.

À ce stade, les raisons exactes de cette convocation n’ont pas été officiellement précisées. Toutefois, l’annonce de cette procédure a déjà déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où les spéculations vont bon train quant à la nature de l’affaire et aux motifs de l’enquête.

Certaines hypothèses évoquent un éventuel lien avec ses prises de position souvent tranchées sur des sujets sensibles, tandis que d’autres y voient une nouvelle illustration des tensions entre certaines figures de la société civile et les autorités.

Alors que l’attente grandit autour de cette convocation, les partisans d’Ardo Gningue suivent de près l’évolution de la situation. Son audition devant la Division spéciale de la Cybercriminalité pourrait apporter des éclaircissements sur les faits qui lui sont reprochés.

Affaire du compte de 1000 milliards : Ardo Gningue saisit l’OFNAC

L’affaire du supposé compte bancaire contenant 1000 milliards de francs CFA continue d’alimenter le débat public au Sénégal. Après l’annonce fracassante du Premier ministre Ousmane Sonko, de nombreuses voix se sont élevées pour demander des clarifications sur cette révélation, jugée aussi intrigante qu’inquiétante. Malgré la publication d’un rapport d’audit très médiatisé, une partie de l’opinion publique demeure sceptique et exige davantage de transparence.

C’est dans ce contexte que l’activiste Ardo Gningue est passé à l’action. Selon le journal L’AS, il a officiellement déposé une plainte auprès de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC). Son objectif : pousser les autorités compétentes à ouvrir une enquête approfondie afin d’établir la véracité des faits et, le cas échéant, identifier les responsables d’une éventuelle irrégularité.

L’initiative de Ardo Gningue intervient dans un climat où la lutte contre la corruption et la transparence dans la gestion des finances publiques sont des sujets de premier plan. En s’adressant à l’OFNAC, il espère que la lumière sera faite sur ce dossier qui suscite de nombreuses interrogations. Il exhorte ainsi l’institution à user de tous les moyens à sa disposition pour mener une enquête indépendante et rigoureuse.

Cette plainte pourrait constituer un tournant dans cette affaire. Si l’OFNAC décide de l’instruire, une enquête officielle pourrait être ouverte pour déterminer l’existence ou non de ce fameux compte, son origine et son éventuelle utilisation.

L’affaire des 1000 milliards de francs CFA a un impact non seulement financier mais aussi politique. Elle soulève des questions cruciales sur la gestion des ressources publiques, la transparence et la responsabilité des dirigeants. L’intervention de l’OFNAC, si elle se concrétise, pourrait non seulement apporter des réponses aux nombreuses questions soulevées, mais aussi renforcer la confiance des citoyens dans les institutions de contrôle.

En attendant une réaction officielle de l’OFNAC, cette plainte relance les débats et met davantage de pression sur les autorités pour qu’elles clarifient une situation qui, jusque-là, demeure floue. Reste à savoir si cette initiative aboutira à des révélations majeures ou si elle sera classée sans suite, alimentant ainsi les suspicions et spéculations déjà nombreuses autour de ce compte controversé.

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