Jérôme Bandiaky : De l’armée à l’entrepreneuriat sécuritaire

Jérôme Bandiaky, ancien militaire sénégalais, a marqué son parcours par son engagement inébranlable, d’abord dans les forces armées, puis aux côtés du parti politique l’Alliance pour la République (APR) de Macky Sall. Après avoir été libéré de l’armée en 2009, Bandiaky entame une collaboration étroite avec Macky Sall, alors figure de l’opposition face au régime d’Abdoulaye Wade. Cette alliance, scellée à un moment clé de l’histoire politique du Sénégal, durera plusieurs années.

C’est en 2009, suite à sa libération de l’armée, que Jérôme Bandiaky commence à travailler aux côtés de Macky Sall. À l’époque, Macky Sall préparait sa campagne présidentielle pour les élections de 2012. Bandiaky, par son expertise en sécurité, s’est rapidement fait une place au sein du dispositif de l’APR. Cette collaboration prend une tournure importante lorsque Macky Sall devient président en 2012, et que Jérôme est assigné à la sécurité privée du Premier ministre, Aminata Touré.

Un proche du régime de l’époque retrace cette période : « Jérôme a collaboré étroitement avec Aminata Touré, d’abord lorsqu’elle était directrice de cabinet du président, puis lorsqu’elle était ministre de la Justice et Premier ministre. Elle avait tissé des liens solides avec lui, l’emmenant ainsi dans son équipe restreinte de sécurité. »

Bandiaky n’a pas seulement été un agent de sécurité auprès des figures politiques. Lors des grandes mobilisations, campagnes électorales ou manifestations, son expertise et ses compétences étaient souvent sollicitées par le pouvoir en place. « À chaque fois que Macky Sall et ses alliés avaient besoin de renforts, Jérôme était en première ligne. C’est lui qui dirigeait les ‘marrons du feu’, une équipe de sécurité proactive », confie une source proche du régime.

Après son passage au service d’Aminata Touré et ses diverses missions auprès du pouvoir, Jérôme Bandiaky décide de créer sa propre société de gardiennage, baptisée « Sniper Security ». Cette entreprise, dont il obtient l’agrément en 2022, reflète son ambition d’élargir son champ d’action tout en formant une nouvelle génération de jeunes cadres. Fort de son expérience, il a notamment encadré plusieurs militaires, renforçant ainsi ses liens avec les forces armées.

Jérôme Bandiaky, issu d’une lignée militaire avec un père et un frère dans l’armée, a toujours suscité respect et admiration auprès de ses pairs. Des témoins de son parcours dans l’armée le décrivent comme un homme courageux et discipliné, ayant une grande influence sur ses collègues et les jeunes recrues. Il a également laissé une empreinte indélébile dans la formation de nombreux militaires au camp de Bango.

Bien que des rumeurs aient circulé concernant une implication directe de Bandiaky dans la sécurité rapprochée de l’ancien président Macky Sall, une source de la cellule de communication de la présidence précise : « Jérôme Bandiaky n’a jamais travaillé au Palais de la République. Il a toujours exercé en tant que sécurité privée, et uniquement sur commande des forces de gendarmerie. »

Sa passion pour l’armée n’a jamais faibli, même après avoir quitté les rangs. Fasciné par l’univers militaire dès son jeune âge, il a tenté de rejoindre la Légion étrangère en France, mais sans succès. Ce revers n’a cependant pas altéré son engagement ni sa détermination. Toujours en uniforme, il est resté fidèle à sa vocation, témoignant d’un amour profond pour les valeurs militaires.

Aujourd’hui, Jérôme Bandiaky incarne la figure de l’homme ayant su allier passion pour l’armée et esprit entrepreneurial, tout en restant fidèle à ses idéaux et ses compagnons de route.

Réclamation de Justice : Les Frères d’armes de Fulbert Sambou appellent à la vérité

Dans une récente déclaration poignante tenue dans le jardin des HLM Patte d’Oie, les amis et frères d’armes de Fulbert Sambou, ainsi que de Didier Badji, ont exprimé leur indignation face aux déclarations de l’ancien ministre de la Justice. Celui-ci a affirmé que les décès de Fulbert Sambou et Didier Badji faisaient partie des faits amnistiés, provoquant une onde de choc parmi les proches des défunts et au sein de la société sénégalaise.

Les familles, soutenues par de nombreuses personnalités politiques et citoyens engagés, ont immédiatement réagi pour réclamer justice. Ils exigent que toute la lumière soit faite sur les circonstances entourant la mort tragique de ces hommes de tenue respectés. « Comment peuvent-ils prétendre que cette noyade est amnistiée ? » s’interroge Boubacar Sèye, l’un des frères de Fulbert Sambou, exprimant ainsi le désarroi et la frustration des proches des victimes.

Les témoignages des frères d’armes de Fulbert Sambou sont directs : ils pointent du doigt l’ancien régime, incluant le président Macky Sall, le Cemga de l’époque Cheikh Wade, le Général Moussa Fall, l’ancien ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, ainsi que l’ancien ministre de la justice Ismaïla Madior Fall. Leur appel est clair et urgent : que la vérité soit établie et que justice soit rendue pour leurs camarades disparus.

L’appel est également adressé au Pr Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko pour prendre des mesures immédiates afin d’élucider cette affaire qui continue de susciter l’émoi et l’incompréhension au sein de la société sénégalaise. La détermination des proches et des camarades de Fulbert Sambou et Didier Badji est palpable, leur quête de vérité et de justice étant une priorité absolue pour honorer la mémoire de ceux qui ne sont plus.

En attendant une réponse concrète des autorités, les familles et les soutiens continueront à faire pression pour que la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji ne soit pas laissée impunie, défendant ainsi les principes fondamentaux de justice et de transparence au Sénégal.

Accusation de collusion avec le MFDC : Trois soldats devant le Tribunal Militaire

Ce vendredi, trois soldats seront jugés par le Tribunal militaire, selon des informations du journal Le Témoin. Les accusés sont l’adjudant I. Sagna, le sergent-chef P. Badji, et le soldat de première classe S. Coly.

Ces militaires sont accusés d’avoir « divulgué des informations sensibles et stratégiques aux chefs combattants du Mouvement des forces démocratiques de Casamance » (MFDC). Les charges retenues contre eux par le Doyen des juges d’instruction comprennent « complicité d’atteinte à la sûreté de l’État, atteinte à la Défense nationale, mise en danger de la vie d’autrui, et complot contre l’autorité de l’État ».

Les faits reprochés aux soldats se sont déroulés lors d’une opération de sécurisation dans le sud du pays. Les rebelles, avec l’aide présumée des accusés, auraient réussi à « intercepter des conversations et obtenir des numéros téléphoniques donnant la position des militaires » en opération en Casamance.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le sergent-chef P. Badji aurait tenté de piéger sa section composée d’une trentaine d’hommes en les conduisant dans une embuscade. Il aurait indiqué un itinéraire différent de celui menant au village de Djibidione, où des éléments du MFDC étaient prépositionnés.

Les deux autres soldats, l’adjudant I. Sagna et le soldat de première classe S. Coly, sont accusés de faits similaires. Les charges contre eux incluent également la mise en danger de leurs camarades et la compromission de la sécurité de l’État.

Solidarité et Reconnaissance : Le Général Mbaye Cissé Honore les Anciens Militaires Blessés de Guerre à l’Approche de la Tabaski

À l’approche de la Tabaski, une fête sacrée célébrée par les musulmans à travers le monde, une lumière de solidarité et de reconnaissance brille sur les anciens militaires sénégalais blessés au combat. Le geste remarquable du général de corps d’armée Mbaye Cissé, chef d’état-major général des armées (Cemga) du Sénégal, réchauffe les cœurs et souligne l’engagement envers ceux qui ont sacrifié leur santé pour la nation.

En effet, le général Cissé a offert 100 moutons aux familles des anciens combattants gravement mutilés lors des conflits, ainsi qu’à l’association des anciens militaires invalides du Sénégal. Cette généreuse initiative, annoncée par la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (Dirpa), témoigne de l’importance accordée au bien-être et à la dignité de ceux qui ont servi avec courage et dévouement.

La remise officielle des moutons est prévue ce vendredi matin à Terme Sud, dans le quartier de Ouakam. Cet événement symbolique sera marqué par la reconnaissance et le soutien envers ces héros de la patrie, offrant aux familles des anciens militaires la possibilité de célébrer la Tabaski dans la dignité et la joie, grâce à la générosité et à la solidarité de toute la nation.

Dans un monde parfois marqué par l’oubli et l’indifférence, ce geste fort rappelle que la gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur santé pour la liberté et la sécurité de tous demeure un pilier essentiel de notre société.

Thierno Alassane Sall sur l’affectation du général Kandé : « C’est un précédent dangereux pour notre armée… »

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde suscite une vive réaction de la part du député Thierno Alassane Sall, qui critique les récentes décisions du régime et met en garde contre les dangers de la politisation des forces de défense. Selon lui, ces actions compromettent les traditions républicaines et révèlent des fractures inquiétantes au sein des institutions sénégalaises.

L’affectation du Général Souleymane Kandé en Inde, l’un des hommes les plus respectés de notre armée républicaine, m’incite à sortir prématurément de la période d’observation que je m’étais imposée.
Nul ne saurait dénier au chef suprême des Armées la faculté d’affecter les officiers supérieurs, mais ce pouvoir discrétionnaire, à moins de prétendre relever du divin, ne saurait se soustraire des traditions républicaines ou faire fi du mérite ou de la cohérence dans l’emploi des hommes. À en croire l’émoi suscité par la nouvelle de l’affectation du Général Kandé, on est plus proche d’un cas typique de bannissement d’un officier encombrant.

À quel titre
De fait, des décisions récentes du nouveau régime révèlent des tendances inquiétantes dans la gestion de nos institutions. Étendre aux forces de défense et de sécurité les limogeages en cascade qui touchent la haute administration lors des alternances politiques serait un précédent dangereux pour notre Armée jusqu’ici réputée républicaine. Ce serait accréditer l’idée, qu’il y a, dans les rangs de nos FDS, des lignes de fracture suivant les allégeances supposées.
Promouvoir par décret un officier de gendarmerie radié et bannir dans la foulée un Général dont la réputation va bien au-delà des troupes, est un précédent fâcheux, en rupture des traditions de notre pays.
Il est de mon devoir de citoyen et de député de sonner la trompette de l’alarme et d’inviter le président de la République à ne pas céder à la tentation de la chasse aux sorcières. Il est élu pour panser les fractures béantes de notre pays, qui se donnent à voir particulièrement dans l’administration, la Justice, l’Université. Même sans appel à candidature, beaucoup mieux aurait pu être fait par une approche plus inclusive.«

Thierno Alassane Sall

Les dessous de la mutation du Général Kandé : Une crise latente entre Sonko et Diomaye

L’affaire du limogeage du Général Kandé par le Premier ministre Ousmane Sonko a soulevé un tollé et risque de provoquer une crise majeure au sommet de l’État sénégalais. L’origine de cette situation remonte à une lettre confidentielle numéro 0431/MFA datée du 16 mai 2024, dans laquelle Sonko demande une réévaluation des accords de coopération militaire avec la France, les États-Unis, le Canada et la Grande-Bretagne. Cette demande, adressée au Ministre des Forces Armées, à l’État-Major Général des Armées et à la Division coopération, visait à obtenir des recommandations sur une possible dénonciation de ces accords avant la fin de mai 2024.

La requête du Premier ministre a provoqué une réaction vive parmi les hauts gradés de l’armée, qui ont estimé que cette demande sortait du cadre des prérogatives du Premier ministre. Les accords militaires, ratifiés par l’Assemblée nationale et promulgués par le Chef de l’État, relèvent exclusivement du domaine réservé du Président de la République, chef suprême des armées.
Le Général Kandé, en particulier, a pris une position ferme en adressant une lettre officielle aux autorités pour contester l’instruction de Sonko. Il a argumenté que seul le Président de la République, en tant que Chef Suprême des Armées, est habilité à prendre des décisions d’une telle importance pour la sécurité nationale. Cette opposition a suscité la colère de Sonko, qui a décidé de muter le Général Kandé à New Delhi, une décision perçue comme une rétorsion politique.
La décision d’Ousmane Sonko de réévaluer ces accords militaires suscite de nombreuses questions, notamment sur ses motivations réelles. Historiquement, Sonko a souvent critiqué les accords militaires avec la France, mais n’a jamais exprimé publiquement le souhait de mettre fin aux accords avec les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni.
La situation se complique lorsque l’on apprend que cette initiative est en réalité influencée par des injonctions russes. Après son élection, Sonko a tenté d’acquérir le système d’espionnage Pegasus pour surveiller les communications au Sénégal. Les États-Unis, détenteurs exclusifs de la licence, ont refusé de fournir ce système aux nouvelles autorités sénégalaises. En conséquence, Sonko s’est tourné vers la Russie, qui a accepté de lui fournir un système d’espionnage équivalent, à condition que le Sénégal dénonce ses accords militaires avec les quatre pays occidentaux.
Ce revirement stratégique vers la Russie soulève des préoccupations majeures. En acceptant les conditions russes, Sonko s’engage sur une voie qui pourrait profondément modifier les alliances militaires et diplomatiques du Sénégal. Les implications d’une telle décision sont énormes, non seulement pour la sécurité nationale mais aussi pour les relations internationales du pays.
La mutation du Général Kandé, associée à la vive opposition de nombreux autres généraux, révèle une fracture au sein de l’appareil militaire. Le Président Diomaye Faye, qui reste le seul habilité à prendre des décisions d’une telle envergure, est désormais confronté à un dilemme. Cette crise met en lumière un conflit potentiel entre les ambitions politiques du Premier ministre et les prérogatives constitutionnelles du Président de la République.
Le limogeage du Général Kandé et la contestation au sein de l’armée pourraient avoir des conséquences durables. D’autres généraux, en soutien à Kandé, ont exprimé leur mécontentement face à la décision de Sonko, soulignant l’importance de respecter la chaîne de commandement et les compétences du Chef de l’État en matière de défense.
La situation actuelle est un test crucial pour la stabilité politique et militaire du Sénégal. Une gestion inadéquate de cette crise pourrait entraîner des tensions plus larges au sein des forces armées et affaiblir la position du gouvernement. La communauté internationale observe de près, consciente que toute perturbation dans l’équilibre du pouvoir au Sénégal pourrait avoir des répercussions dans la région ouest-africaine.
En conclusion, l’affaire du limogeage du Général Kandé est bien plus qu’un simple différend administratif. Elle représente un point de tension majeur entre le Premier ministre Ousmane Sonko et le Président Diomaye Faye, et pourrait marquer le début d’une crise politico-militaire aux implications profondes. Le dénouement de cette affaire déterminera non seulement l’avenir immédiat des relations civilo-militaires au Sénégal, mais aussi la direction stratégique du pays sur la scène internationale.


avec Afrique Confidentielle

Méfiance autour du Général Kandé : un vent de suspicions

Depuis sa montée en puissance au sein de l’armée sénégalaise, le général Souleymane Kandé est devenu une figure incontournable, notamment après le succès de l’opération spéciale en Casamance. Cependant, son ascension fulgurante a également attiré l’attention, et récemment, des suspicions ont commencé à planer autour de sa personne.

L’ancien président Macky Sall a contribué à raviver ces doutes lors d’une récente interview, mettant en garde contre des forces organisées en attente. Ces déclarations ont mis en lumière les forces spéciales, notamment à la lumière des récents coups d’État dans la région, impliquant des commandants de ces unités d’élite.

Cette méfiance accrue a conduit à un examen minutieux des activités des forces spéciales et, par extension, de leur chef, le général Kandé. Sa récente affectation en tant qu’attaché de défense et de sécurité à New Delhi en Inde peut être interprétée comme une mesure visant à réduire les risques potentiels, mais elle soulève également des questions sur la confiance des nouvelles autorités envers cet officier.

Cette décision de le placer à l’étranger pourrait être interprétée comme une tentative de minimiser les risques de troubles internes, mais elle souligne également les préoccupations persistantes concernant la loyauté et la stabilité au sein des forces armées.

L’avenir dira si ces suspicions étaient fondées ou exagérées, mais pour l’instant, le général Kandé reste sous les projecteurs, au centre d’un débat sur la sécurité et la confiance au sein de l’armée sénégalaise.

Exercice multinational African Lion 2024 : 900 militaires Sénégalais, Américains et Néerlandais en manœuvre à Dodji

Dans le cadre d’une coopération interarmées et multinational visant à contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes, l’exercice African Lion 2024 est actuellement en cours au Sénégal. Organisé par le Commandement des États-Unis d’Amérique pour l’Afrique (US Africa Command), cet événement stratégique se déroule du 20 au 30 mai 2024 au Centre d’entraînement tactique colonel Thierno Ndiaye (CET CTN) de Dodji, selon un communiqué de la direction des relations publiques des armées (DIRPA).

Cette édition de l’exercice, qui se tient simultanément au Sénégal, au Ghana, au Maroc et en Tunisie, vise à améliorer l’interopérabilité des Forces armées des pays partenaires. Plus de neuf cents (900) militaires des États-Unis, des Pays-Bas et du Sénégal participent activement à ces manœuvres à Dodji, démontrant ainsi l’engagement conjoint dans la sécurisation de la région.

Outre les participants actifs, d’autres pays ainsi que des organisations régionales sont représentés en qualité d’observateurs, soulignant l’importance accordée à cette initiative sur le plan international.

African Lion 2024, exercice interarmées et multinational, s’inscrit dans une démarche visant à renforcer les capacités communes de défense des armées impliquées, afin de mieux contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes violentes. Cette collaboration renforcée reflète l’engagement continu des nations participantes à assurer la sécurité et la stabilité de la région, tout en favorisant une approche concertée et coordonnée face aux défis sécuritaires contemporains.

L’armée de l’Air sénégalaise reçoit un nouvel hélicoptère russe Mi-17

Le Sénégal dispose désormais de trois hélicoptère russes Mi-
17, après que l’entreprise Russian Helicopters lui a livré la
version Mi-17-1V. Ils sont engagés dans diverses missions,
dont des opérations sénégalaises de maintien de la paix au
Mali et en Centrafrique

La société Russian Helicopters, qui fait partie du groupe Rostec, a livré à
Dakar un Mi-17-1V, rapporte la Défense sénégalaise. C’est un hélicoptère de
transport moyen biturbine qui peut participer aux combats. Il vient s’ajouter à
la flotte existante de deux Mi-17 au Sénégal.
L’aéronef peut transporter jusqu’à 36 passagers ou 4 tonnes de fret et opérer
dans diverses conditions météorologiques.
Utilisés pour diverses missions, ces appareils soutiennent notamment les
opérations de maintien de la paix sénégalaises au Mali et en Centrafrique.
Les hélicoptères assurent également le transport de troupes, l’évacuation
médicale, la recherche et le sauvetage, la lutte contre les incendies et la
patrouille frontalière.
Le Mi-17 est l’un des hélicoptères les plus utilisés au monde. Plus de 12.000
unités ont été produites et exportées dans plus de cent pays dont ceux
d’Afrique (Angola, Éthiopie, Ghana, Kenya, Nigeria, Rwanda, Soudan,
Ouganda).
La livraison du nouveau Mi-17-1V pourrait constituer un remplacement d’un
autre Mi-17 perdu dans un accident survenu au Sénégal en mars 2018, note
le média Military Africa.

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