Affaire de Trafic de Cocaïne : Abdoulaye Seck, Fils d’Idrissa Seck, Arrêté dans une Opération Anti-Drogue

L’arrestation d’Abdoulaye Seck, fils de l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa Seck, dans le cadre d’une opération anti-drogue menée par l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), fait la une des médias. Les suspects sont placés en garde à vue pour des soupçons de trafic international de drogue et blanchiment de capitaux.

Bien que le rôle précis d’Abdoulaye Seck dans cette affaire ne soit pas encore spécifié, des détails émanant de l’enquête publiée par le journal “Libération” indiquent qu’il aurait joué un rôle actif dans le réseau récemment démantelé. Ce réseau était impliqué dans l’importation de cocaïne en provenance de Gambie et de Guinée-Bissau, destinée à être exportée à Marseille via le Sénégal.

Abdoulaye Seck aurait été appréhendé dans une clinique à Dakar, contrairement à ce qui avait été précédemment avancé. Selon les enquêteurs, il aurait été en contact régulier avec Sylvain Bathiapara Mendy, présumé cerveau de l’affaire. Ce dernier a été arrêté en possession de 18 kilogrammes de cocaïne à Karang, en tentant de franchir la frontière sénégalaise à bord d’un 4×4.

Les investigations en cours devraient permettre d’éclaircir la nature des liens entre Abdoulaye Seck et le réseau dirigé par Sylvain Bathiapara Mendy. L’enquête a déjà conduit à plusieurs arrestations et saisies dans différentes localités, mettant en lumière l’ampleur de ce trafic international de drogue.

Cette affaire souligne l’importance de la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogue et met en évidence les défis persistants auxquels sont confrontés les autorités dans la région en matière de sécurité et de lutte contre la criminalité organisée.

Démasqué : Un faux lieutenant de gendarmerie arrêté pour escroquerie

Le commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies a mis fin aux agissements d’un individu qui se faisait passer pour un lieutenant de la gendarmerie afin d’escroquer des citoyens honnêtes. Seneweb révèle les détails de cette affaire troublante.

A. S., âgé de 59 ans, a profité de sa profession d’électricien en bâtiment pour se glisser dans le rôle d’un officier de gendarmerie, prétendant être en service à la section de recherches. Usurpant ainsi une fonction qui n’était pas la sienne, le faussaire arpentait les commissariats et brigades, promettant aux plaignants ou aux suspects une résolution rapide de leurs affaires en échange d’argent.

Sa tromperie l’a conduit à extorquer la somme de 500 000 francs CFA à un commerçant de Tivaouane Peul, qui souhaitait voir son affaire en suspens devant le tribunal disparaître. De même, A. S. est intervenu dans une affaire d’escroquerie au voyage, actuellement sous enquête par les autorités du commissariat de l’Unité 15 des Parcelles-Assainies.

Dans cette dernière affaire, impliquant un émigré nommé B. M., le faux gendarme a exigé la somme de 2 millions de francs CFA pour faire retirer son nom de l’enquête. Heureusement, les policiers ont pu mettre la main sur des messages vocaux compromettants envoyés par A. S.

Suite à cette découverte, les forces de l’ordre ont rapidement appréhendé le faux lieutenant à Diamalaye. Lors de son interrogatoire, l’électricien en bâtiment a avoué qu’il n’avait ni le statut de gendarme ni celui de policier, mettant ainsi fin à ses impostures.

Après une enquête approfondie, A. S. a été déféré hier jeudi pour usurpation de fonction, escroquerie et extorsion de fonds. Cette arrestation souligne l’importance de la vigilance des autorités pour protéger les citoyens contre les escrocs qui se cachent derrière de fausses identités pour commettre leurs méfaits.

Affaire de trafic d’enfant au Sénégal : Un couple d’homosexuels français arrêté

Une affaire de trafic d’enfant au Sénégal a récemment été mise au grand jour par la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT). Un couple d’homosexuels français, désirant adopter un enfant, a été arrêté alors qu’ils tentaient de déclarer frauduleusement un enfant acheté pour la somme de 9 millions de francs CFA.

L’histoire commence avec K. Pedron, un ressortissant français homosexuel, et son partenaire F. Outkhatou, qui ont exprimé le désir d’adopter un enfant. À cette fin, ils se sont tournés vers une compatriote bien informée sur le Sénégal, Évelyne Fosset, qui les a mis en contact avec un intermédiaire sénégalais, P. M. Guèye. Ce dernier aurait réussi à leur trouver un enfant ainsi que les documents d’état civil nécessaires.

Cependant, les plans du couple ont été déjoués lorsque les autorités de la DNLT ont appris qu’ils se trouvaient au consulat général de France à Dakar pour déclarer l’enfant. Une descente inopinée a permis d’arrêter K. Pedron, deux Sénégalais et une femme, qui portait l’enfant dans ses bras.

Interrogée, la femme, M. A. Ndour, a révélé qu’elle avait été recrutée par P. M. Guèye pour se faire passer pour la mère de l’enfant et faciliter sa déclaration auprès des autorités consulaires. Cependant, elle a nié tout lien avec K. Pedron et a avoué avoir été dupée en croyant qu’elle pourrait voyager en Europe en échange de ses services.

K. Pedron, quant à lui, a admis son homosexualité et a déclaré qu’après avoir versé 15 000 euros à P. M. Guèye, ce dernier leur aurait fourni l’enfant ainsi que les actes d’état civil nécessaires. Malheureusement pour le couple, leur tentative de déclaration a été interrompue par l’intervention des autorités.

Suite à l’enquête, la mère biologique de l’enfant, A. Boiro, ainsi qu’une autre personne impliquée, A. Thiam, ont également été arrêtées à Mbour. L’enfant a été confié à l’AEMO de Dakar sur instruction du procureur de la République.

Au final, K. Pedron, M. A. Ndour, P. M. Guèye, A. Thiam et A. Boiro ont tous été déférés au parquet pour divers chefs d’inculpation, dont association de malfaiteurs, escroquerie, recel d’un enfant et traite de personnes. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des enfants et la lutte contre le trafic d’êtres humains au Sénégal.

Le lutteur W. Sakho arrêté pour vol avec violence : Un coup dur pour sa carrière sportive

La carrière du lutteur W. Sakho, âgé de 30 ans, est actuellement menacée après son arrestation par la police de Wakhinane Nimzatt pour un flagrant délit de vol avec violence. Les autorités rapportent que Sakho aurait semé la terreur sur la Vdn 3, commettant plusieurs agressions entre Malibu et Gadaye, et ce, avec usage d’une arme blanche.

Les faits ont été révélés suite à une dénonciation par un couple de victimes. Le couple, dont le véhicule était tombé en panne sur la Vdn 3, aurait été agressé par Sakho, qui aurait offert ses services avant de les attaquer avec un couteau et une matraque, les dépouillant de leurs téléphones portables. Alertée, la police en patrouille entre Malibu et le rond-point Apix a pu appréhender Sakho après une course-poursuite.

Les enquêteurs ont saisi sur l’agresseur trois téléphones portables, un couteau et une matraque. Cette arrestation a été un soulagement pour les usagers de la Vdn 3 et les riverains de Gadaye et de Malibu, qui se sentaient menacés par les agissements de Sakho. Les victimes ont décrit leur agresseur comme un homme costaud et élancé, fréquentant la plage pour repérer ses cibles.

Suite à une enquête minutieuse menée par les forces de l’ordre, Sakho a été déféré au parquet ce jeudi. Son acolyte est toujours recherché activement par la police.

Cette affaire vient assombrir la réputation sportive de W. Sakho, qui risque des conséquences graves sur sa carrière de lutteur. Les autorités et la communauté sportive observent avec inquiétude les développements de cette affaire, mettant en lumière les défis auxquels peuvent être confrontés les athlètes professionnels en dehors de leur domaine sportif.

Un homme de 85 ans arrêté avec 10 kg de chanvre indien dans le département de Bounkiling

Le samedi 20 avril 2024, un homme âgé de 85 ans a été interpellé puis arrêté dans le département de Bounkiling en possession de 10 kg de chanvre indien de la variété dite verte. L’arrestation a été effectuée par la brigade régionale des stupéfiants (BRS) de Sédhiou, qui intensifie ses efforts de surveillance dans la région, en particulier sur les axes routiers menant à Kolda et aux frontières avec les deux Guinée.

L’individu, qui circulait à bord d’une moto, a été appréhendé par les forces de l’ordre, soulignant ainsi l’importance des opérations de contrôle pour lutter contre le trafic de drogue dans la région. Les policiers ont indiqué que le suspect sera présenté au parquet dans la matinée de ce lundi, et il pourrait faire l’objet de poursuites pour trafic intérieur de drogue.

Cette arrestation met en lumière les efforts continus des autorités pour combattre le trafic de drogue et assurer la sécurité des citoyens. La lutte contre le trafic de drogue reste une priorité pour les forces de l’ordre, et chaque arrestation contribue à la préservation de l’ordre public et à la protection de la santé publique.

Un plâtrier de 18 ans poignardé à Touba : son meurtrier de 14 ans arrêté

Une tragédie a secoué la ville de Touba suite au décès brutal d’un jeune plâtrier de 18 ans, poignardé par son collègue âgé de seulement 14 ans. L’incident, survenu au quartier Mbal, a suscité une vive émotion dans la communauté locale. Après avoir pris la fuite, le présumé meurtrier a finalement été arrêté par les autorités, marquant une avancée dans l’affaire.

Selon les informations recueillies auprès des sources locales, la victime, nommée F. Ndiaye, aurait accusé son collègue de 14 ans, nommé F. N., de vol sur le chantier où ils travaillaient. Malgré les tentatives de médiation de leur employeur, la situation a dégénéré lorsque les deux jeunes hommes ont décidé de régler leurs différends. Dans l’affrontement qui s’en est suivi, F. Ndiaye a été mortellement poignardé en plein cœur.

Après avoir commis l’irréparable, le présumé meurtrier s’est enfui des lieux. Cependant, grâce à l’intervention de son père, il a été conduit aux autorités compétentes et placé en garde à vue au commissariat spécial de Touba.

La découverte du corps sans vie de F. Ndiaye a été signalée aux autorités en soirée au quartier Mbal. Les forces de l’ordre ont procédé aux constatations d’usage avant de transférer le corps à la morgue de l’hôpital local.

Cette tragédie a profondément choqué la communauté de Touba, mettant en lumière l’importance de la résolution pacifique des conflits et de la prévention de la violence chez les jeunes. L’arrestation du présumé meurtrier représente une avancée dans l’enquête et offre un espoir de justice pour la famille de la victime et la communauté locale.

Un trafiquant de drogue arrêté à Saly à l’approche de la fête de la Korité

À l’approche de la fête de la Korité, la police a procédé à l’arrestation d’un menuisier métallique et d’un conducteur de moto Jakarta à Saly Carrefour, après la découverte de 2 kg de chanvre indien dans un domicile. Cette opération a permis de démanteler un réseau de trafic de drogue qui sévissait dans la région.

L’intervention de la police fait suite à des renseignements indiquant une livraison de chanvre indien dans une maison de la région. Grâce à un dispositif de surveillance, les forces de l’ordre ont repéré deux suspects circulant à moto avant de les voir entrer dans la concession mentionnée.

Une descente a été effectuée, aboutissant à l’arrestation d’A. Ndao, 24 ans, menuisier métallique, et de B. Mbodj, 24 ans, conducteur de Jakarta. Les autorités ont saisi 2 kg de chanvre indien lors de l’opération.

Interrogé, A. Ndao a avoué avoir récolté 10 kg de chanvre indien en Gambie après sa culture, puis les avoir partagés avec son patron. Ayant déjà vendu une partie de la drogue à Kaolack, il avait l’intention d’écouler le reste à Saly avec l’aide de B. Mbodj.

Ce trafic de drogue visait apparemment à générer des revenus supplémentaires à l’approche de la fête de la Korité. A. Ndao avait réussi à faire entrer la drogue au Sénégal grâce à la complicité de B. Mbodj, qui l’avait aidé à contourner les postes de contrôle de la frontière.

Cette arrestation met en lumière les efforts des forces de l’ordre pour lutter contre le trafic de drogue dans la région, surtout à l’approche des festivités religieuses où certains tentent de profiter de la demande accrue pour écouler leurs produits illicites.

Wakhinane-Nimzatt : Un taximan arrêté pour agression de clientes

Un taximan, identifié comme B. T., a été appréhendé par les autorités policières du poste de Wakhinane-Nimzatt pour une série d’agressions perpétrées sur la VDN3, dans la nuit. Les détails de cette affaire, révélés par Seneweb, mettent en lumière un mode opératoire particulièrement effrayant.

Selon les informations recueillies, B. T. ciblait délibérément des clientes qu’il transportait dans son taxi. Une fois sur la VDN3, il simulerait une panne de véhicule, incitant ses passagères à descendre pour vérifier le moteur. C’est alors qu’il les menaçait, exigeant la remise de tous leurs biens personnels sous la menace.

Paniquées et intimidées, les victimes, souvent des femmes, se retrouvaient contraintes de se plier à ses exigences. Une fois son forfait accompli, B. T. abandonnait ses clientes dans l’obscurité avant de disparaître avec son véhicule.

Ce modus operandi lui a permis de dérober d’importantes sommes d’argent, des téléphones portables et même des perruques, selon les témoignages recueillis par Seneweb.

L’arrestation du taximan agresseur est le résultat de plusieurs plaintes déposées dans les commissariats. Une des victimes, après avoir été agressée sur la VDN3, a eu la présence d’esprit de noter le numéro de la plaque d’immatriculation du taxi. Ce renseignement crucial a été transmis aux autorités, ce qui a permis aux enquêteurs de le localiser et de procéder à son arrestation.

Cinq femmes ont déjà identifié formellement B. T. comme leur agresseur, et ont témoigné contre lui auprès des autorités policières. Cette arrestation met ainsi un terme à la série d’agressions nocturnes qui semait la terreur parmi les utilisateurs de la VDN3.

Louga : Arrestation de l’auteur présumé du viol d’une étudiante, arrêté à Saint-Louis

Le commissariat central de Saint-Louis a procédé à l’arrestation de S. Dia, un apprenti chauffeur soupçonné d’avoir violé une étudiante dans un bâtiment en construction à Louga. Cette affaire a suscité l’indignation et a mis en lumière les dangers auxquels sont confrontées les femmes dans les transports en commun.

L’étudiante Y. F. S., âgée de 21 ans, a été victime de cette agression alors qu’elle se rendait de Kébémer à Saint-Louis dans la nuit du dimanche au lundi dernier. Elle a embarqué dans un bus en compagnie de S. Dia, présenté comme un apprenti chauffeur.

Le trajet a pris une tournure terrifiante lorsque, arrivé à Louga, l’apprenti chauffeur a changé de direction et conduit la victime dans un endroit isolé, un bâtiment en construction inachevé. Sous la menace et l’intimidation, il a alors commis l’acte abject de viol sur l’étudiante.

Après avoir perpétré cet acte odieux, S. Dia a pris un autre véhicule pour se rendre à Saint-Louis. Une fois arrivée à destination, Y. F. S. a courageusement relaté les détails de son calvaire à ses proches. Son grand frère a rapidement localisé le suspect à la gare routière de la vieille ville de Saint-Louis, où il a été appréhendé par les autorités.

Une enquête a été menée par le lieutenant Bachir Ndao, chef de la sûreté urbaine, et le présumé violeur a été déféré au tribunal de grande instance de Saint-Louis à l’issue de celle-ci.

Cette affaire révèle la vulnérabilité des femmes dans les transports en commun et souligne la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger les passagers, en particulier les femmes et les jeunes filles. Elle met également en lumière l’importance de la sensibilisation et de l’éducation pour lutter contre les violences sexuelles et garantir la sécurité de tous.

L’ex-footballeur Robinho arrêté après le rejet de son dernier recours

L’ex-footballeur Robinho a été arrêté à Santos, au Brésil, après le rejet jeudi par la Cour suprême de sa demande de sursis, pour purger sa peine de neuf ans de prison à laquelle il a été condamné en Italie pour viol.

“L’ordre de détention est maintenu (…) afin qu’il puisse commencer à purger sa peine”, a indiqué jeudi soir le juge de la Cour suprême du Brésil Luiz Fux.

Les avocats de Robinho avaient fait appel à la Cour suprême fédérale (STF) mercredi dans l’espoir qu’elle suspende l’ordre d’incarcération.

La police fédérale a indiqué à l’AFP que Robson de Souza, de son vrai nom, a été arrêté dans la ville portuaire de Santos, où il réside.

Une courte vidéo, publiée par la chaîne Globo, montre l’ancien attaquant de Manchester City à l’intérieur du quartier général de la police.

Robinho, 40 ans, sera transféré à la prison de Tremembé, à quelque 150 km de Sao Paulo (sud-est), a déclaré un membre de la police fédérale à la presse.

Le principal conseil de l’ancien joueur, José Eduardo Alckmin, a déclaré aux médias locaux qu’il ferait appel de la décision de M. Fux, dans l’espoir qu’elle soit infirmée par l’assemblée plénière de la Cour suprême.

L’ex-attaquant aux 100 sélections avec les quintuples champions du monde a été reconnu coupable du viol en réunion d’une jeune Albanaise qui fêtait ses 23 ans dans une boîte de nuit milanaise. Les faits remontent à 2013, époque où il évoluait au Milan AC. 

La peine a été confirmée par la Cour de cassation d’Italie en janvier 2022.

L’ancien footballeur, a toujours clamé son innocence, comme il l’a fait une nouvelle fois dimanche, attribuant sa condamnation au “racisme”. 

“C’était consenti. Je n’ai jamais nié (avoir eu des relations avec la victime, NDLR). J’aurais pu le nier car mon ADN n’a pas été retrouvé, mais je ne suis pas un menteur”, a-t-il dit lors d’un entretien à la chaîne brésilienne TV Record.

Selon l’acte d’accusation, Robinho et cinq autres Brésiliens avaient fait boire leur victime “jusqu’à la laisser inconsciente et incapable de se défendre” et avaient eu ensuite des “rapports sexuels plusieurs fois de suite” avec elle.

Comme le joueur était rentré au Brésil au moment du procès en Italie en 2017 et que la Constitution brésilienne ne permet pas l’extradition de ses ressortissants, la justice italienne avait réclamé que Robinho purge sa peine dans son pays natal.

Une demande que le Tribunal supérieur de justice (STJ) de Brasilia a accepté mercredi, à une large majorité.

“Effet immédiat”

La présidente du STJ Maria Thereza de Assis Moura a signé jeudi après-midi le document actant la décision “à effet immédiat” de cette haute cour, permettant à un juge de Santos (sud-est) d’émettre un mandat de dépôt.

Ce feuilleton judiciaire est particulièrement commenté au Brésil, alors qu’une autre affaire de viol implique une autre star brésilienne, Daniel Alves. L’ancien latéral du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain, incarcéré en Espagne, a été condamné fin février à quatre ans et demi d’emprisonnement pour le viol d’une jeune femme en décembre 2022 dans une discothèque de Barcelone, une peine très inférieure aux réquisitions du parquet qui réclamait neuf ans de prison.

Robinho ne pourra pas payer pour sa liberté en attendant l’épuisement de tous les recours car le Brésil “n’autorise pas la caution” pour le crime qu’il a commis, a déclaré à l’AFP l’avocat pénaliste Leonardo Pantaleão.

Jeudi, Leila Pereira, présidente du club brésilien de Palmeiras, a fustigé le silence des instances dirigeantes du football au sujet des de ces deux affaires de viol concernant des stars du ballon rond au Brésil. 

“Personne ne dit rien (…) C’est comme une gifle adressée à nous toutes”, a déploré, lors d’un entretien au site d’informations UOL, celle qui est l’une des rares femmes à la tête d’un club de première division à travers le monde. 

Le président du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva a lui estimé que Robinho devait “payer le prix de son irresponsabilité” pour un crime “impardonnable”. Puis affirmé que “l’argent que possède Daniel Alves”, qui peut lui être remis en liberté surveillée contre la remise d’une forte caution, “ne peut pas racheter l’offense d’un homme envers une femme qu’il a violée”.

afp

Dakar : Arrêté pour avoir couché avec une élève de CM2, les explications surprenantes du taximan

Mamadou Nd, taximan, a été et a comparu hier jeudi devant le tribunal de Dakar pour répondre des faits de détournement de mineure. Il est en effet accusé d’avoir couché avec M. F., une jeune fille âgée de 13 ans et en classe de CM2 à la place de la somme de 4000 Fcfa que la jeune fille devait payer après une course. Devant le tribunal de Dakar, le taximan a donné des explications surprenantes.

Selon les informations rapportées dans la presse, la jeune fille devait se rendre à Mbour pour retrouver son copain. Elle a pris un taxi de chez elle jusqu’à la Patte d’Oie pour ensuite prendre une voiture pour Mbour. Mais au moment de payer, elle a appelé son copain qui devait se charger de payer les frais. Mais la jeune fille n’a pas réussi à le joindre. Pour recouvrer son argent, le taximan va faire une proposition à la jeune fille.

Accompagnée par son père au tribunal, la jeune fille a expliqué ce qui s’est passé. « Ce jour-là, je quittais chez moi en disant que je vais aller à l’école. Mais je suis partie voir une de mes amies de 16 heures à 21 heures. Pour éviter les représailles, j’ai décidé de prendre un taxi pour aller voir un ami répondant au nom de Mor Guèye résidant à Mbour. Ainsi, j’ai arrêté un taxi et le chauffeur qui est le prévenu ici présent m’a demandé 20 000 de nos francs. Je lui ai dit que je ne pouvais pas payer cette somme. Et je lui ai ensuite demandé de m’amener à la Patte d’Oie pour que je puisse trouver un autre moyen de locomotion pour aller à Mbour. Le prévenu a facturé la course à 4 000 francs cfa. Une fois, là-bas, je n’arrivais plus à joindre mon ami qui devait m’envoyer l’argent. Sur ces entrefaites, le taximan m’a demandé de choisir soit de lui payer son argent soit de l’accompagner dans une auberge. N’ayant plus le choix, car il faisait tard, j’ai accepté et on a passé toute la nuit à l’auberge. Il m’a forcée à coucher avec lui », a raconté la fille de 13 ans dans des propos rapportés par Dakaractu.

Interrogé à son tour, le taximan a reconnu les faits, mais nie avoir forcé la jeune fille de 13 ans et d’avoir couché avec lui. « C’est elle qui m’a proposé l’auberge, mais cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Et j’ai payé 9 000 francs. On n’a jamais eu de rapport sexuel », se défend-il.

Au cours des débats, le juge n’ayant pas de certitude sur l’âge exact de la jeune fille, a décidé de renvoyer l’affaire au 18 décembre prochain pour la production de son bulletin de naissance.

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