Un suspect arrêté dans le cambriolage du service informatique de la direction du Trésor

Un tournant majeur vient d’être enregistré dans l’enquête sur le cambriolage du service informatique de la direction du Trésor. Plus d’un mois après les faits, la Sûreté urbaine (SU), en charge du dossier, a interpellé un suspect du nom de M. Sall. Âgé de 26 ans, le jeune homme est domicilié à Rebeuss.

Selon les informations rapportées par Enquête dans son édition de ce jeudi 10 avril, M. Sall est passé aux aveux. Il a reconnu sans ambages son implication dans ce vol audacieux, survenu dans la nuit du 2 mars. Ce jour-là, trois bureaux du service informatique avaient été visités, et plusieurs ordinateurs emportés.

Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Le mis en cause aurait également révélé aux enquêteurs l’identité du receleur des appareils volés. Il s’agirait d’un certain Malaw, dont la localisation est déjà établie par les forces de l’ordre. Son arrestation ne serait désormais plus qu’une question d’heures, selon les sources du journal.

Les investigations se poursuivent, et les autorités espèrent que ces avancées permettront non seulement de retrouver le matériel dérobé, mais aussi de lever le voile sur d’éventuelles complicités internes dans cette affaire qui a suscité de vives inquiétudes au sein de l’administration.

Un redoutable voleur de motos arrêté : l’affaire A. Diop, alias « Pakala »

Âgé de seulement 19 ans, A. Diop, plus connu sous le pseudonyme « Pakala », est au cœur d’une affaire qui suscite l’intérêt des autorités et de l’opinion publique. Mécanicien de profession, il s’est également imposé comme un voleur de motos redoutable, semant la terreur parmi les propriétaires de deux-roues.

D’après les informations relayées par le journal L’As, Pakala était activement recherché depuis plusieurs mois avant d’être finalement appréhendé par les forces de l’ordre, sous la direction du Commissaire Kébé. Son arrestation est intervenue dans le cadre d’une enquête sur un vol de moto commis lors des festivités de fin d’année.

Selon L’As, cette arrestation pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. Pakala est visé par plusieurs plaintes de victimes qui l’accusent d’avoir volé leurs motos dans diverses circonstances. Ces accusations soulèvent des interrogations sur l’étendue de ses activités illicites et d’éventuelles complicités.

Les autorités judiciaires envisagent un retour de parquet pour le jeune suspect, une procédure qui pourrait marquer un tournant dans cette affaire. Ce processus permettrait aux magistrats de réunir davantage d’éléments avant d’engager des poursuites formelles.

L’évolution de ce dossier retient particulièrement l’attention. Les zones d’ombre autour des activités de Pakala laissent entrevoir des révélations potentielles qui pourraient élargir le champ de l’enquête. L’As promet de suivre cette affaire de près et d’apporter de nouveaux éclairages dans ses prochaines éditions.

Pour l’instant, l’arrestation de Pakala représente une victoire pour les forces de l’ordre, mais elle pose aussi la question de l’insécurité grandissante liée aux vols de motos, un fléau qui touche de nombreux quartiers. Les victimes, quant à elles, espèrent que justice sera faite et que cette affaire servira d’exemple dissuasif pour d’autres criminels en herbe.

Cybersécurité : Deux individus arrêtés pour intrusion dans le réseau de la Sonatel

La Division spéciale de la cybersécurité (DSC) a récemment démantelé un réseau de cybercriminels impliqués dans une fraude massive à la suite d’une plainte déposée par la Sonatel. Selon le journal Libération, deux suspects, dont un ressortissant djiboutien, ont été interpellés, marquant une avancée significative dans la lutte contre les crimes liés aux technologies de l’information au Sénégal.

Les arrestations ont eu lieu à la Médina, où les enquêteurs ont effectué une perquisition. Sur place, 59 cartes SIM Orange, trois modems de connexion, et un modem à puces ont été saisis. Ces équipements étaient utilisés pour détourner des messages SMS de notification, une manœuvre qui a causé des pertes financières importantes à la Sonatel.

Les malfaiteurs utilisaient des Simbox pour détourner des messages de notification envoyés aux utilisateurs, notamment lors des opérations de réinitialisation de mot de passe ou via des applications populaires telles que TikTok, WhatsApp, et LinkedIn. Ces messages, facturés à 10 francs CFA au lieu du tarif légal de 65,565 francs CFA, étaient acheminés par des opérateurs locaux, ce qui a permis aux fraudeurs de réduire drastiquement les coûts tout en engrangeant des bénéfices illicites.

Entre mai 2023 et mai 2024, la Sonatel a enregistré un préjudice évalué à 96 954 646 francs CFA, selon les estimations communiquées par Libération.

Cette affaire met en lumière les défis croissants auxquels les entreprises de télécommunications font face dans un contexte de digitalisation accrue. L’utilisation de technologies telles que les Simbox pour contourner les normes légales représente une menace importante non seulement pour les opérateurs économiques, mais aussi pour les utilisateurs finaux, exposés à des risques de violation de leurs données personnelles.

La Sonatel, principale victime de cette fraude, a réaffirmé son engagement à renforcer ses mécanismes de sécurité pour prévenir ce type d’infractions à l’avenir. En collaboration avec les autorités compétentes, l’opérateur travaille activement à l’identification des failles exploitées par les cybercriminels.

L’arrestation de ces deux individus constitue un message clair pour les auteurs d’activités illicites dans le domaine des télécommunications. Les autorités sénégalaises, en étroite collaboration avec les entreprises du secteur, entendent maintenir une vigilance accrue pour lutter contre ces pratiques qui nuisent à l’économie nationale.

L’homme d’affaires en cavale arrêté à Paris : retour sur une fuite rocambolesque

Inculpé et placé sous mandat de dépôt en juin dernier, Doro Gaye, un homme d’affaires sénégalais, avait orchestré une fuite spectaculaire après avoir bénéficié d’une mise en liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire. Cette liberté retrouvée, conditionnée par plusieurs garanties matérielles et médicales, n’aura duré que peu de temps avant qu’il ne quitte clandestinement le territoire sénégalais.

Pour obtenir sa mise en liberté, Doro Gaye avait signé un protocole d’accord avec Zakiloulahi Sow, la partie civile dans son dossier. Un premier acompte de 250 millions de francs CFA avait été versé, et des titres de propriété sur trois appartements et un magasin situés à la Cité Keur Gorgui avaient été remis au juge comme garanties supplémentaires. Par ailleurs, un rapport médical avait été intégré au dossier, attestant que son état de santé nécessitait un suivi permanent, incompatible avec une détention prolongée.

Moins d’un mois après sa libération, Doro Gaye parvenait à quitter le Sénégal via la Guinée-Bissau. Une cavale qui a pris fin à Paris, grâce à une coopération étroite entre les autorités sénégalaises et françaises. Un mandat d’arrêt international avait été émis par le juge d’instruction sénégalais, ce qui a permis de localiser et d’interpeller l’homme d’affaires en territoire français.

Selon des informations rapportées par le quotidien Libération, la police a pisté des transactions effectuées dans des boutiques de luxe à Paris, grâce à une carte bancaire utilisée par sa femme, Clara Gaye. Ces paiements ont servi de piste pour localiser Doro Gaye, qui se croyait hors d’atteinte des autorités.

L’arrestation de Doro Gaye marque un tournant dans cette affaire qui continue de susciter de nombreuses interrogations, notamment sur les failles du contrôle judiciaire ayant permis sa fuite. Désormais sous les verrous en France, son extradition vers le Sénégal semble être une formalité dans le cadre des accords bilatéraux entre les deux pays.

L’humoriste Diaw Ketchup arrêté pour défaut de permis de conduire

Après le chanteur Sidy Diop, c’est au tour de l’humoriste et YouTubeur Diaw Ketchup de se retrouver face à la justice pour une infraction liée à la conduite automobile. Selon des informations rapportées par SeneNews, Diaw Ketchup a été arrêté ce samedi pour défaut de permis de conduire, une infraction qui expose à de lourdes sanctions.

La législation sénégalaise est très stricte sur cette question : « Toute personne qui aura conduit un véhicule à moteur avec ou sans remorque sans être titulaire du permis de conduire valable pour la catégorie du véhicule utilisé sera punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 20.000 F à 500.000 F.»

Cette arrestation rappelle un incident similaire survenu il y a tout juste un mois. Le chanteur Sidy Diop avait été arrêté pour la même infraction, avant d’être placé sous mandat de dépôt. Il avait finalement bénéficié d’une libération mais fut condamné à une amende de 150 000 FCFA pour défaut de permis de conduire et d’assurance.

Cette série d’arrestations de personnalités publiques souligne l’importance de respecter les règles de conduite et de circulation, sous peine de sanctions sévères. Il reste à voir quelle sera l’issue pour Diaw Ketchup, alors que son cas pourrait suivre une procédure similaire à celle de Sidy Diop.

Arrestation de Jérôme Bandiaky : l’ancien membre de la sécurité de l’Apr interpellé par la police

L’édition du jeudi de Les Échos rapporte l’arrestation de Jérôme Bandiaky, également connu sous le surnom de « Sniper », un ancien membre influent de la sécurité de l’Alliance pour la République (Apr). Bandiaky, chef présumé du groupe controversé des « Marrons du feu », a été interpellé mercredi soir vers 22 heures par la Brigade d’intervention polyvalente (BIP).

Selon le journal, Bandiaky aurait joué un rôle clé au sein de ce groupe de nervis, réputé pour ses actions violentes contre les opposants politiques lors de l’ère du président Macky Sall, déchu en mars dernier. L’arrestation a eu lieu dans le quartier du Plateau, à Dakar, après une opération minutieusement planifiée par une vingtaine d’agents de la BIP. Pendant près de deux heures, les forces de l’ordre ont surveillé son domicile, avant de l’intercepter à son arrivée, ignorant qu’un comité d’accueil l’attendait.

Les circonstances précises de l’arrestation restent floues. Toutefois, certains membres de l’opposition, notamment du parti Pastef, accusent Jérôme Bandiaky d’avoir joué un rôle dans la disparition non élucidée de Didier Badji et Fulbert Sambou. Ces deux figures ont disparu dans des circonstances mystérieuses, et des soupçons pèsent sur des actions commanditées par des hommes de main proches du régime précédent.

Cette arrestation marque un tournant potentiel dans la poursuite judiciaire des anciens proches du pouvoir de Macky Sall, particulièrement ceux impliqués dans des actions controversées contre l’opposition politique. Les enquêtes en cours permettront sans doute de clarifier le rôle exact de Bandiaky dans ces événements.

Naufrage tragique au large de Mbour : le capitaine de la pirogue arrêté

Le drame de l’immigration clandestine continue de frapper les côtes sénégalaises. Un naufrage meurtrier d’une pirogue, survenu au large de Mbour, a coûté la vie à plusieurs migrants. Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver les corps des victimes, une nouvelle avancée dans l’enquête a été faite avec l’arrestation de Cheikh Sall, capitaine et principal organisateur de cette tragique expédition.

Cheikh Sall, un pêcheur âgé de 52 ans, résidant dans le quartier « Thiocé Est » à Mbour, est accusé d’avoir orchestré ce périlleux voyage. Marié à deux femmes et père de 12 enfants, il aurait mis à disposition sa propre pirogue pour transporter des migrants cherchant à atteindre les côtes européennes. Son arrestation, survenue lundi aux alentours de 17 heures, a été particulièrement saisissante : il aurait été surpris en pleine séance de pratiques mystiques auprès de charlatans, espérant échapper à son arrestation imminente.

Interpellé par la brigade de gendarmerie de recherches de Saly Portudal, Cheikh Sall a été ensuite transféré au commissariat de Diamaguène, où les enquêteurs continuent de traiter son dossier. Ce tragique incident met une fois de plus en lumière le désespoir de nombreuses personnes prêtes à risquer leur vie pour un avenir meilleur, souvent au péril de leur existence.

Les autorités intensifient les recherches pour retrouver les disparus, tandis que la justice devra faire toute la lumière sur cette affaire qui, malheureusement, n’est qu’un exemple de plus des nombreux drames liés à l’immigration clandestine sur les côtes sénégalaises.

Arrestation de Ameth Suzanne Camara par la sûreté urbaine de Dakar

Ameth Suzanne Camara, un responsable de l’Alliance pour la République (APR), a été arrêté par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) du commissariat central de Dakar. Cette arrestation fait suite aux propos tenus par M. Camara lors de l’émission « Ultimatum » de Seneweb, diffusée hier.

Selon une source autorisée, M. Camara est soupçonné d’avoir offensé les hautes autorités de la République durant son intervention. Ces déclarations ont rapidement suscité une réaction de la part des autorités judiciaires.

Le procureur de la République s’est autosaisi de l’affaire et a ordonné au commissaire Bara Sangharé, chef de la Sûreté urbaine, de procéder à l’arrestation de M. Camara. Ce dernier sera placé en garde à vue après son interrogatoire initial.

L’arrestation de M. Camara survient dans un contexte politique sensible, où les propos tenus par les figures publiques sont scrutés avec attention. Cette affaire pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat politique et social du pays.

L’affaire Ameth Suzanne Camara illustre la sensibilité actuelle autour des discours politiques au Sénégal. La suite des événements sera suivie de près, tant par les partisans de M. Camara que par ses détracteurs, ainsi que par l’ensemble de la population sénégalaise.

Appréhension du présumé meurtrier d’Awa Cissé : Un soulagement pour la population de Kafountine

Les habitants de Kafountine respirent enfin un air de soulagement avec l’arrestation du présumé meurtrier d’Awa Cissé, victime tragique d’une série d’agressions dans la région. La nouvelle a été confirmée par les autorités, indiquant que l’homme en question a été appréhendé par la gendarmerie locale.

Selon les informations recueillies, l’individu a été arrêté par la section de recherches de Ziguinchor et a été interrogé ce lundi après-midi. Face aux enquêteurs, il aurait avoué sa culpabilité dans le meurtre d’Awa Cissé, une mère de trois enfants, survenu la nuit du 28 juin dernier à Kafountine, quartier Nafacounda.

La tragédie avait suscité une vague d’indignation parmi les habitants, confrontés à une série d’agressions nocturnes perpétrées par le même individu, avec un total de onze plaintes enregistrées par les autorités locales. La brigade de Diouloulou avait pris en charge ces plaintes, avant que la section de recherches de Ziguinchor ne prenne le relais pour identifier et capturer le suspect.

Actuellement en garde à vue à Ziguinchor, le présumé coupable sera bientôt présenté devant le parquet pour répondre de ses actes. Cette arrestation marque un pas décisif vers la justice pour les victimes et leurs familles, ainsi qu’un signe d’espoir pour la communauté de Kafountine, désormais tournée vers la résolution de cette série d’agressions.

Les autorités continuent leur travail pour assurer que toutes les victimes obtiennent justice, dans un climat où la sécurité et la tranquillité sont essentielles pour tous.

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