Adama Gaye plaide pour la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale

Le journaliste sénégalais Adama Gaye a récemment suscité la controverse en appelant à la dissolution immédiate de l’Assemblée nationale. Dans un post publié mardi, Gaye a exprimé son désir de voir le peuple souverain choisir de nouveaux représentants dignes de leurs fonctions de députés.

“Dissoudre, oui, dissoudre, sans trembler ! Je suis partisan de la dissolution le plus rapidement possible de l’Assemblée nationale pour que le peuple souverain se choisisse des mandataires ayant la dignité de la charge de député.e.s”, a-t-il affirmé.

Gaye a critiqué la procrastination autour de cette décision, rejetant les arguments constitutionnels et juridiques qu’il juge être des obstacles artificiels. Il a insisté sur la nécessité de suivre la volonté et la vision des citoyens pour faire avancer la nation.

Il a également souligné des motifs spécifiques derrière son appel à la dissolution, incluant une critique acerbe des membres actuels de l’Assemblée, déplorant notamment la présence de figures politiques qu’il juge néfastes pour le pays.

La prise de position d’Adama Gaye a suscité des réactions diverses dans le paysage politique sénégalais, certains soutenant son appel pour des réformes urgentes, tandis que d’autres expriment des réserves face à une dissolution qui pourrait aggraver les tensions politiques.

Pour l’instant, l’avenir de l’Assemblée nationale reste incertain, avec des débats probables à venir sur la faisabilité et les conséquences d’une dissolution immédiate.

“Crise” à l’Assemblée nationale : Zahra Iyane Thiam Appelle à un Dialogue Politique pour Résoudre l’Impasse

Le refus du Premier ministre Ousmane Sonko de faire sa déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée nationale a déclenché une crise au sein de l’hémicycle sénégalais. En réaction, l’Assemblée a décidé de suspendre le débat d’orientation budgétaire (DOB) en raison des propos tenus par Ousmane Sonko. Cette situation, qui menace d’avoir des conséquences néfastes pour la population, a conduit Zahra Iyane Thiam à proposer une solution de sortie de crise.

Face à cette impasse, Zahra Iyane Thiam, membre de la coalition Benno Bokk Yaakaar, appelle le président de la République à réunir les principaux acteurs politiques autour d’une table pour organiser un dialogue. Dans une déclaration publique, elle a souligné l’importance de ce dialogue pour parvenir à un compromis solide concernant les débats autour de la DPG et du DOB et anticiper d’éventuels problèmes futurs.

« Le président Bassirou Diomaye Faye doit appeler à un ‘dialogue politique’ avec les forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, afin de trouver un compromis solide concernant le faux débat de la DPG et du DOB, et pour anticiper et prévenir d’éventuels problèmes futurs, nonobstant les possibilités de dissolution. Nul n’est mieux placé pour connaître les vertus du dialogue. Dialoguons », a-t-elle écrit.

L’appel de Zahra Iyane Thiam met en lumière la nécessité de trouver une solution pacifique et constructive à la crise actuelle. Elle insiste sur les vertus du dialogue politique pour résoudre les conflits et renforcer la stabilité du pays. Cette proposition intervient à un moment crucial, où l’absence de consensus au sein de l’Assemblée nationale pourrait avoir des répercussions importantes sur la gestion des affaires publiques et la mise en œuvre des politiques budgétaires.

La crise à l’Assemblée nationale rappelle l’importance d’un dialogue ouvert et inclusif entre les différents acteurs politiques pour surmonter les divergences et trouver des solutions adaptées aux enjeux du pays. En appelant à un dialogue politique, Zahra Iyane Thiam espère que le président de la République et les leaders politiques répondront positivement à cette initiative, permettant ainsi de débloquer la situation et d’éviter des conséquences fâcheuses pour la population sénégalaise.

Le Député Marietou Dieng s’oppose à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire sans Déclaration de Politique Générale préalable

Le député non inscrit Marietou Dieng a exprimé sa désapprobation face à la tenue du Débat d’Orientation Budgétaire (DOB) avant la présentation de la Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre. Lors d’une déclaration faite le samedi 29 juin 2024, Dieng a souligné l’importance du parallélisme des formes, faisant écho au ministre Samba Sy, et a insisté sur la nécessité de cohérence entre les orientations budgétaires et les objectifs de gouvernance.

Dieng a également remis en question la légitimité du Règlement intérieur actuel de l’Assemblée nationale, qu’elle qualifie de “faux”, et qui, selon elle, est à l’origine du blocage empêchant la venue du chef de gouvernement pour faire la DPG. Elle a interrogé sur la base légale ayant permis au Premier ministre de se présenter pour le DOB en vertu de ce règlement intérieur contesté.

Soulignant la confiance du peuple et la légitimité des députés, Marietou Dieng a affirmé que le Premier ministre et son gouvernement ne tenaient leur existence que de la volonté du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon elle, le Premier ministre est simplement le porte-parole du Président de la République, traduisant sa vision et les axes de sa politique gouvernementale.

Elle a également critiqué le rôle des personnalités politiques comme Mouhamed Guy Marius Sagna, Ayib Daffé, et Ousmane Sonko, qualifiant leurs actions de jeu de rôle digne d’une série télévisée.

Enfin, Dieng a exhorté ses collègues députés à ne pas permettre la tenue du DOB sans avoir reçu au préalable la déclinaison du projet gouvernemental, qui reste, selon elle, “fantôme”. En conclusion, elle a assuré que les députés étaient prêts à accueillir le Premier ministre à la date de son choix, mais a insisté sur la nécessité de suivre les procédures appropriées pour garantir la transparence et la légitimité des actions gouvernementales.

Tensions à l’Assemblée nationale : Ayib Daffé minimises l’annulation du débat d’Orientation Budgétaire

L’Assemblée nationale a clôturé sa session ordinaire unique 2023-2024 dans une atmosphère tendue. En réponse à la récente déclaration du Premier ministre Ousmane Sonko, le bureau de la représentation nationale a décidé d’annuler le débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir aujourd’hui. Cette décision suscite des réactions mitigées et soulève des questions sur les conséquences potentielles pour le processus budgétaire de l’année prochaine.

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Certains observateurs estiment que cette annulation constitue un précédent très grave. Sans un débat d’orientation budgétaire, le vote du budget 2025 pourrait être compromis, obligeant le Président de la République à exécuter le budget par ordonnance, ne permettant ainsi que l’exécution des dépenses essentielles. Cette situation pourrait restreindre de nombreux projets et initiatives.

Le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, Ayib Daffé, minimise l’impact de cette annulation. « Par des caprices et des enfantillages, l’Assemblée nationale décide de ne pas tenir le débat d’orientation budgétaire », a-t-il déclaré, déplorant la décision. Selon lui, l’opposition, avec la complicité du président de l’Assemblée nationale, n’a fait que donner « un coup d’épée dans l’eau ».

« Qu’il y ait débat d’orientation budgétaire ou non, le gouvernement travaille. Cela n’aura aucune conséquence puisque ce sont les députés qu’on a privés de 300 minutes de temps de parole. Mais l’exercice en tant que tel n’est qu’une séance d’information qui devait permettre aux députés de donner leurs avis sur les orientations budgétaires du gouvernement », a-t-il ajouté

L’annulation de ce débat pourrait avoir des répercussions importantes. Sans orientation budgétaire, le processus de vote du budget 2025 est compromis, laissant le Président de la République avec la responsabilité de gérer les finances par ordonnance. Cette situation pourrait limiter les dépenses aux seuls secteurs essentiels, entravant ainsi de nombreux projets et initiatives.

En marge de cette cérémonie de clôture de la session, les nouveaux députés Samba Diouf et Amadou Ba ont été installés dans leurs nouvelles fonctions. Ils remplacent au sein de cet hémicycle Birame Souleye Diop et Aliou Sall, récemment nommés ministres dans le nouvel attelage gouvernemental.

Assemblée Nationale : Annulation du débat d’Orientation Budgétaire en réponse au Premier Ministre

Une crise institutionnelle semble se dessiner entre l’exécutif et le législatif au Sénégal. En réponse à la décision du Premier ministre Ousmane Sonko de tenir sa déclaration de politique générale (DPG) devant un jury populaire si le règlement intérieur n’était pas mis à jour, les députés de Benno Bokk Yakaar ont annulé le débat d’orientation budgétaire prévu pour le samedi 29 juin 2024.

L’annonce a été faite par le député Abdou Bara Dolly et confirmée par le vice-président Abdou Mbow. Selon eux, cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau et de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale, tenue en début de matinée. Les députés du groupe parlementaire du régime déchu ont utilisé leur majorité pour bloquer ce débat crucial pour l’exercice budgétaire 2024-2025. Cette plénière devait également marquer la clôture de la session ordinaire 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

« Le Premier ministre Ousmane Sonko a réduit l’Assemblée nationale à sa plus simple expression. Donc le bureau de la représentation nationale a décidé souverainement de surseoir au débat d’orientation budgétaire qui devait se tenir ce jour », a affirmé Abdou Mbow.

Depuis plus d’une semaine, des tensions entourent la déclaration de politique générale du Premier ministre, prévue au plus tard trois mois après sa nomination, selon les dispositions antérieures du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cependant, ces dispositions ont été modifiées en 2019 lors de la suppression du poste de Premier ministre.

Les députés du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi accusent que ces dispositions ont été réintégrées frauduleusement dans le règlement intérieur en 2021, lorsque la fonction de chef du gouvernement a été rétablie, sans passer par le processus normal d’adoption d’une loi organique modifiant le règlement intérieur.

Face à cette situation, le Premier ministre Ousmane Sonko a menacé, dans une lettre adressée au député Guy Marius Sagna, de faire sa DPG devant un jury populaire si la « carence » dans le règlement intérieur de l’Assemblée nationale persistait. Cette déclaration a mis en exergue les tensions entre les deux branches du gouvernement.

L’annulation du débat d’orientation budgétaire par les députés de Benno Bokk Yakaar risque d’aggraver les tensions entre l’exécutif et le législatif, menant potentiellement à une crise institutionnelle. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir comment ces tensions seront résolues et quel impact elles auront sur la gouvernance du pays.

La situation actuelle met en lumière les défis liés à la gouvernance et à la coopération entre les différentes branches du gouvernement sénégalais. Les développements futurs détermineront si un compromis peut être trouvé pour assurer une gestion stable et efficace des affaires publiques.

Ousmane Sonko défie l’Assemblée nationale : Ultimatum pour la réforme avant sa Déclaration de Politique Générale

Dans une démarche audacieuse et stratégique, Ousmane Sonko, leader politique sénégalais et figure de l’opposition, a posé un ultimatum à l’Assemblée nationale du Sénégal. Il a annoncé qu’il ne présenterait sa Déclaration de Politique Générale (DPG) que lorsque des amendements au Règlement intérieur incluant les dispositions relatives au Premier ministre seraient effectués. Cet ultimatum expire le 15 juillet 2024.

Sonko, connu pour son engagement envers la séparation des pouvoirs et le principe de légalité, a déclaré qu’en cas d’inaction de l’Assemblée nationale, il prendrait l’initiative de faire sa DPG devant une assemblée alternative. Cette assemblée comprendrait non seulement des représentants du peuple sénégalais, mais aussi des partenaires internationaux du Sénégal, ainsi qu’un jury composé d’universitaires, d’intellectuels et d’acteurs citoyens apolitiques. L’objectif serait de faciliter un débat ouvert, libre et de haute qualité sur les enjeux politiques et sociaux du pays.

Cette démarche de Sonko souligne sa détermination à promouvoir la transparence et la participation citoyenne dans le processus politique du Sénégal, tout en mettant en lumière les tensions existantes autour des réformes institutionnelles et de la gouvernance dans le pays.

Dissolution de l’Assemblée Nationale : Aminata Touré exige un nouveau représentant de la volonté populaire

L’ancienne Première ministre, Aminata Touré, a lancé un appel retentissant à la dissolution de l’Assemblée nationale, affirmant qu’elle ne reflète plus la volonté populaire telle qu’exprimée lors des élections présidentielles du 24 mars dernier.

Appel à la Dissolution

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, Aminata Touré a vivement critiqué l’actuelle Assemblée nationale, demandant qu’elle soit dissoute d’ici le 31 juillet. Elle a exprimé son opposition à la présentation d’une Déclaration de Politique Générale (DPG) par le Premier ministre devant une Assemblée qu’elle considère illégitime. “Une déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale qui ne reflète pas la volonté populaire n’a aucun sens”, a-t-elle déclaré.

Touré a souligné que les résultats des élections présidentielles du 24 mars, où le candidat de la Coalition Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, n’a obtenu que 35 % des voix dès le premier tour, contrastent fortement avec l’élection de Bassirou Diomaye Faye, qui a remporté une majorité nette de 54 %. Selon elle, ces résultats montrent un désir de changement de la part du peuple sénégalais, un changement qui devrait se refléter également au sein de l’Assemblée nationale.

Face à cette situation, Aminata Touré appelle à des élections législatives anticipées pour élire une nouvelle Assemblée nationale, en adéquation avec la volonté populaire. Elle estime qu’une telle démarche donnerait une légitimité à la DPG du Premier ministre, permettant ainsi la présentation d’une vision et de perspectives de gouvernement devant des députés nouvellement élus pour les cinq prochaines années.

Aminata Touré, en soulignant l’importance de cette transition, affirme que seule une Assemblée véritablement représentative pourra assurer une gouvernance en phase avec les aspirations des citoyens sénégalais.

Une Assemblée Nationale modernisée : Rénovation et digitalisation complètes

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale dans sa modernisation avec l’achèvement récent de son projet de rénovation. Lancée officiellement le 17 mai 2023, cette transformation s’inscrit dans le cadre d’un ambitieux programme de modernisation soutenu par l’Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA).

La phase opérationnelle du projet a été amorcée le 2 février 2023, suite à la signature d’un Mémorandum d’entente entre le Gouvernement du Sénégal et la KOICA. Ce partenariat a permis de réimaginer l’architecture intérieure de l’hémicycle, optimisant la distribution de l’espace et introduisant des technologies de pointe.

Une Assemblée Nationale Modernisée : Rénovation et Digitalisation Complètes

Les travaux, réalisés par une entreprise coréenne et deux entreprises sénégalaises, ont inclus l’installation d’équipements audio et vidéo modernes. Ces dispositifs facilitent la digitalisation des procédures de prise de parole, de vote et de comptage des voix. De nouvelles cabines d’interprétation et des plateformes digitales ont également été mises en place, améliorant ainsi l’efficacité et la transparence des délibérations parlementaires.

Selon la direction de la communication de l’Assemblée nationale, ces améliorations répondent à la vision du Président Amadou Mame Diop. Dès son installation, il a manifesté sa volonté de moderniser le cadre de travail des députés et de rendre les travaux parlementaires plus accessibles au public.

Une Assemblée Nationale Modernisée : Rénovation et Digitalisation Complètes

Cette rénovation marque un tournant significatif pour l’Assemblée nationale du Sénégal, qui se dote désormais d’outils à la pointe de la technologie pour une meilleure gouvernance. Cette modernisation est une étape majeure dans l’amélioration de l’efficacité et de la transparence parlementaire, renforçant le lien entre l’institution et les citoyens.

DPG et Falsification du règlement intérieur de l’assemblée : Le groupe parlementaire BBY réagit ce vendredi

La première confrontation majeure entre le nouveau pouvoir et l’opposition se profile à l’horizon, avec l’Assemblée nationale comme théâtre de ces tensions politiques. Le sujet de discorde est la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, qui tarde à se soumettre à cet exercice.

Selon le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, le délai de trois mois pour la présentation de la DPG, autrefois fixé dans l’ancienne version du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, n’est plus applicable. Ces dispositions avaient été supprimées lors de l’abolition du poste de Premier ministre en 2019 et n’ont pas été réintégrées lors de la rétablissement de cette fonction en décembre 2021.

De plus, Ayib Daffé et ses collègues ont dénoncé une falsification du règlement intérieur, visant à contraindre le Premier ministre à présenter sa DPG dans les 90 jours suivant sa nomination, alors qu’aucune disposition actuelle ne l’y oblige.

Pour répondre à ces accusations et clarifier leur position, les membres du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar (BBY) ont annoncé un point de presse ce vendredi 28 juin 2024. Ils aborderont ces points qui font l’actualité et alimentent les débats au sein de l’Assemblée nationale.

La réponse de BBY est attendue avec intérêt, alors que cette question pourrait définir la dynamique des relations entre le gouvernement et l’opposition dans les mois à venir.

Guy Marius Sagna critique l’inaction de l’Assemblée nationale sénégalaise

Introduction: Depuis l’arrivée de Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays, l’Assemblée nationale du Sénégal semble être plongée dans une période de stagnation, suscitant des critiques de la part du député Guy Marius Sagna. Dans une récente interview avec Jeune Afrique, Sagna exprime son mécontentement face au manque d’activité parlementaire et appelle à une action plus proactive au service du peuple sénégalais.

Analyse de la situation: Selon Guy Marius Sagna, malgré quelques commissions qui fonctionnent, aucune séance plénière n’a eu lieu depuis un certain temps, même en pleine session parlementaire. Il déplore le fait que ses propres propositions de résolutions, visant à mettre en place des commissions d’enquête sur des sujets cruciaux, n’ont pas encore été examinées. Il souligne également plusieurs problèmes nationaux qui nécessitent une attention urgente, tels que les retards de salaires des travailleurs du Fonds d’Entretien Routier Autonome et la crise environnementale à Falémé.

Appel à l’action: Guy Marius Sagna insiste sur le rôle des députés à comprendre et à résoudre de telles situations en diligentant des commissions d’enquête parlementaire au besoin. Il cite l’exemple d’une enquête récente sur les produits Nestlé pour les nouveau-nés en Afrique, soulignant l’importance pour l’Assemblée nationale de réagir rapidement à de telles informations pour garantir la santé et le bien-être de la population.

Conclusion: Les commentaires de Guy Marius Sagna mettent en lumière la nécessité d’une action plus robuste de la part de l’Assemblée nationale sénégalaise pour répondre aux préoccupations et aux besoins du peuple. En appelant à une approche plus proactive et à la mise en place de commissions d’enquête parlementaire, Sagna souligne l’importance d’une gouvernance transparente et responsable pour le bien-être de la nation.

Primature : L’Assemblée Nationale boude l’invitation de Sonko

Le Premier ministre Ousmane Sonko a récemment créé une commission ad hoc pour le contrôle et la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) à Dakar. Cette commission, formée par un arrêté pris le 13 mai dernier, prévoit la participation de trois députés de l’Assemblée nationale. Cependant, lors de la première réunion de la commission, tenue le 30 mai, aucun parlementaire n’était présent.

Selon les informations rapportées par Les Échos ce jeudi 6 juin, le bureau de l’Assemblée nationale a jugé inopportune sa participation à ces travaux et a décidé de décliner l’invitation du Premier ministre. Les parlementaires concernés ont salué l’initiative de l’exécutif, mais ont choisi de ne pas y participer. Le bureau de l’Assemblée a justifié sa décision par le principe de la séparation des pouvoirs consacré par la Constitution, soulignant que leur mission est de contrôler et évaluer les actions de l’exécutif, et non de s’y associer directement.

Cette position a provoqué une réaction virulente de la part de Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi (YAW). Selon lui, cette décision n’a aucun fondement juridique et semble viser à discréditer les efforts de transparence entrepris par les nouvelles autorités concernant la gestion du DPM. Sagna a suggéré au Premier ministre de recourir à l’article 165 du Code électoral pour intégrer les députés dans les travaux de la commission ad hoc. Cet article stipule que les députés peuvent être chargés par le pouvoir exécutif d’une mission publique au cours de leur mandat sans l’autorisation préalable du bureau de l’Assemblée nationale.

« J’invite dès lors le gouvernement à [emprunter] cette voie de droit », a déclaré Guy Marius Sagna, exhortant l’exécutif à trouver une solution pour associer les parlementaires aux travaux de cette commission cruciale pour la gestion du Domaine public maritime.

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Assemblée nationale : le coup de fil de Macky Sall

Lors de la réunion récente des députés de Benno Bokk Yakaar à l’Assemblée nationale, un événement inhabituel s’est produit : Abdou Mbow, le président du groupe, et ses collègues ont eu l’opportunité de parler au téléphone avec l’ancien président Macky Sall. Selon les informations relayées par Les Échos, Macky Sall était en conversation avec l’un des participants à la réunion lorsqu’il a demandé que l’appareil soit mis en mode haut-parleur afin de pouvoir s’adresser directement à l’ensemble de l’assistance.

Sans perdre de temps, la demande de l’ancien chef de l’État a été exécutée, et Macky Sall a ainsi pu adresser des mots d’encouragement aux députés présents, tout en soulignant que passer dans l’opposition n’est pas la fin du monde. Cette intervention téléphonique a certainement été un moment surprenant et marquant pour les parlementaires de la majorité.

Cependant, selon les informations rapportées par Les Échos, cette conversation téléphonique ne s’est pas limitée aux députés de Benno Bokk Yakaar. Le journal indique que récemment, depuis New York où il séjournait en tant qu’envoyé spécial du Pacte de Paris, Macky Sall a également eu des échanges avec certains de ses alliés. Cette communication visait à les encourager, les féliciter et à leur rappeler l’importance de rester unis, quel que soit le contexte politique. Macky Sall aurait également assuré à ses interlocuteurs qu’ils pouvaient toujours compter sur son soutien, renforçant ainsi les liens au sein de son cercle politique.

Cette intervention de Macky Sall, tant à l’Assemblée nationale qu’à l’international, souligne son implication continue dans les affaires politiques du pays et son désir de maintenir la cohésion au sein de son camp politique, même après son passage dans l’opposition.

Assemblée nationale : les anciens ministres bloqués dans leur retour

Certains anciens ministres ayant cédé leur siège de député pour rejoindre le dernier gouvernement sous Macky Sall espéraient retrouver leur place à l’Assemblée nationale à la fin du mandat de ce dernier. Selon Les Échos, ces anciens ministres auraient même entrepris des démarches en ce sens, en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.

Cependant, leurs espoirs seront déçus, car l’article 54 de la Constitution s’oppose à leur retour. Cet article stipule qu’un “député nommé membre du gouvernement ne peut siéger à l’Assemblée nationale pendant la durée de ses fonctions ministérielles”. Mais, comme le souligne le journal, cette disposition constitutionnelle n’a pas été complétée par une loi organique définissant les modalités d’application de cette mesure.

Selon Alioune Souaré, ancien député et expert électoral, il n’y a eu aucun suivi de la part du gouvernement qui avait porté le projet de loi, ni des députés qui avaient la possibilité de proposer une loi pour son adoption.

Ainsi, les députés nommés ministres dans le dernier gouvernement sous Macky Sall ont définitivement laissé leur siège à leurs suppléants, faute de cadre légal permettant leur retour à l’Assemblée nationale.

ASSEMBLEE NATIONALE : Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les Parlementaires de la Francophonie magnifient la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise et félicitent ses acteurs.


M. Amadou Mame DIOP a présidé la 15e Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de la région Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) à Balaclava, à Maurice, les 18 et 19 avril 2024. A cette rencontre de haut niveau qui a enregistré la présence de nombreux Présidents d’Institutions parlementaires et Présidents délégués de sections africaines, le Sénégal a été cité en exemple pour son processus électoral réussi.

Dakar, le 22 avril 2024 – Les Parlementaires de la Francophonie ont exprimé leur fierté au peuple sénégalais et décerné un satisfecit à l’Assemblée nationale du Sénégal, qui a assumé sa mission avec responsabilité et joué pleinement son rôle tout au long du processus qui a mené à une alternance paisible et transparente.
Sur la même lancée, ils ont rendu un vibrant hommage au Président Macky SALL pour son leadership et la parfaite organisation de la dernière élection présidentielle. Ils se sont particulièrement réjouis de la bonne passation de pouvoir, teintée de cordialité, entre le président sortant et son successeur, le Président Bassirou Diomaye FAYE, à qui ils ont adressé leurs chaleureuses félicitations. Revenant sur la situation politique dans l’espace francophone, les parlementaires ont particulièrement salué « la maturité et la vitalité de la démocratie sénégalaise ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, M. Amadou Mame DIOP, Président de la 15ème Conférence des Présidents d’Assemblées et de Sections de l’APF de la région Afrique, a également mis l’accent sur l’importance de cette réunion statutaire, tout en relevant les sujets majeurs du moment, sources de préoccupation des Parlementaires du continent.
En marge de cette réunion, le Président Amadou Mame DIOP a eu des rencontres bilatérales avec son homologue de la République de Maurice, Monsieur Sooroodjev PHOKEER, Président de l’Assemblée nationale du Maurice et de la Section mauricienne et avec les délégations de la Côte d’Ivoire, du Gabon et du Cameroun.
Enfin, en sa qualité de Président de la Conférence, le Président DIOP a remis, au siège de l’Assemblée nationale, à l’Honorable Pravind Kumar JUGNAUTH, Premier ministre de la République de Maurice, l’insigne de la Pléiade, Ordre de la Francophonie et du Dialogue des cultures, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement mauricien, des parlementaires et du corps diplomatique.
Cette Conférence a été l’occasion pour le Délégué régional Afrique d’informer la Conférence des Présidents de la participation des Parlementaires africains aux réunions statutaires de l’APF, des missions politiques et électorales, de la participation de l’APF aux activités des organisations partenaires, de la tenue de la première édition du Parlement régional des jeunes d’Afrique, de la redynamisation des sections africaines et des actions de coopération.

Assemblée nationale : Trois projets de loi en gestation du président Bassirou Diomaye Faye

Le président Bassirou Diomaye Faye tient son premier Conseil des Ministres ce mardi 9 avril 2024, accompagné de son gouvernement au Palais. Sous la coordination du Premier ministre, Ousmane Sonko, l’accent est mis sur la présentation prochaine de trois projets de loi à l’Assemblée Nationale, visant à renforcer l’action gouvernementale.

Le premier projet de loi propose de renforcer le pouvoir du Premier ministre, un pilier central de l’exécutif. Les deux autres projets envisagés concernent la suppression du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) ainsi que celle du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT).

La suppression du HCCT, étant une loi référendaire, pourrait rencontrer des obstacles. Le référendum constitutionnel de 2016 avait introduit la création du HCCT, en plus de l’élargissement des pouvoirs de l’Assemblée nationale. Son abolition nécessiterait donc le vote des 3/5ème des députés, soit 110 voix.

La coalition Yewwi Askan Wi, non majoritaire à l’Assemblée (56 députés), devrait donc solliciter le soutien d’autres groupes parlementaires, notamment celui de Liberté, Démocratie et Changement du PDS ainsi que de la coalition Benno Bokk Yakaar, pour faire adopter ces projets de loi constitutionnelle.

La position de l’Alliance pour la République, désormais dans l’opposition, reste à clarifier. Sa coopération pourrait faciliter l’adoption des réformes proposées par le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye. L’issue de ces discussions politiques est scrutée avec attention par les observateurs.

Assemblée nationale : Les futurs remplaçants des ministres Birame Soulèye Diop et Alioune Sall révélés

La composition de l’Assemblée nationale du Sénégal connaîtra bientôt des changements avec les départs des députés Birame Soulèye Diop et Alioune Sall, récemment nommés ministres dans le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko. Pour combler ces postes vacants, deux nouveaux députés ont été désignés, selon des informations relayées par Les Échos.

Amadou Ba, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière élection présidentielle, prendra la place laissée par Birame Soulèye Diop. Ce dernier a été nommé ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines dans le nouveau gouvernement. Quant au siège laissé vacant par Alioune Sall, il sera occupé par Samba Diouf, un commerçant. Alioune Sall, quant à lui, est désormais à la tête du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Ces changements au sein de l’Assemblée nationale témoignent des ajustements nécessaires pour assurer une continuité du fonctionnement de l’institution parlementaire malgré les modifications au sein du gouvernement. Les nouveaux députés prendront ainsi leurs fonctions afin de représenter leurs circonscriptions respectives au Parlement sénégalais.

Cette transition reflète également les évolutions politiques et administratives en cours au Sénégal, alors que le gouvernement travaille à mettre en place ses priorités et à former son équipe pour répondre aux défis du pays.

Remplacements à l’Assemblée nationale : De nouveaux visages prennent place

L’Assemblée nationale du Sénégal voit l’arrivée de nouveaux députés suite à la nomination de certains parlementaires à des postes ministériels. Dans son édition de ce lundi, le journal Les Échos met en lumière deux de ces changements : ceux de Birame Soulèye Diop et Alioune Sall.

Birame Soulèye Diop, désormais ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, laisse vacant son siège de député. En tant que vice-président de Pastef et vice-président du groupe Yewwi Askan Wi (AYAW), il cède sa place à l’Assemblée nationale à Amadou Bâ, mandataire de la coalition Diomaye Président lors de la dernière présidentielle. Ce passage de témoin symbolise un renouvellement dans la représentation politique à l’Assemblée, avec l’intégration d’un nouveau député aux débats parlementaires.

De son côté, Alioune Sall, désormais ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, abandonne son siège de député YAW de la Diaspora et responsable de Pastef en France. Ingénieur en informatique, il est remplacé à l’Assemblée nationale par Samba Diouf, un commerçant, d’après les informations relayées par Les Échos. Ce changement marque également un nouvel élan dans la composition de l’hémicycle, avec l’arrivée d’une nouvelle figure qui participera activement aux travaux parlementaires.

Ces mouvements illustrent la dynamique politique en cours au Sénégal, où les ajustements au sein du gouvernement se répercutent directement sur la composition de l’Assemblée nationale. Avec l’arrivée de ces nouveaux députés, le paysage politique sénégalais se renouvelle, reflétant ainsi les aspirations et les choix de la population.

Cette transition offre également l’opportunité à de nouveaux acteurs de s’impliquer dans les processus décisionnels du pays, renforçant ainsi la diversité des voix et des perspectives représentées à l’Assemblée nationale.

Retour des Ministres à l’Assemblée : Les députés qui risquent de perdre leur siège

À moins d’une dissolution de l’Assemblée nationale, les députés du Pastef, devenus ministres, sont désormais tenus de renoncer à leur mandat parlementaire. Cette obligation découle des nouvelles dispositions de l’article 54 de la Constitution, qui exigent que les députés-ministres “suspendent leur mandat”. Ces dispositions ont été votées lors de la suppression du poste de Premier ministre en 2019.

Cependant, une situation inverse pourrait se produire, selon des informations rapportées par WalfQuotidien. Huit responsables du camp présidentiel pourraient déclencher une procédure de réintégration à l’Assemblée nationale. Parmi eux figurent le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, l’ancien Premier ministre et candidat malheureux de Benno Bokk Yakaar (BBY), Amadou Ba, ainsi que plusieurs ministres et anciens ministres tels que Abdoulaye Saydou Sow, Oumar Youm, Mariama Sarr, Fatou Diané, Aly Ngouille Ndiaye et Cheikh Abdoul Ahad Mbacké.

Ces responsables politiques avaient initialement cédé leur siège de député une semaine après l’installation de la 14e législature en septembre dernier. Aujourd’hui, ils ont la possibilité de déclencher la procédure de réintégration en écrivant au président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour récupérer leur mandat des mains de leurs suppléants respectifs : Demba Ba, Abdoulaye Wilane, Maïmouna Séne, Abdoulaye Diagne, Yoro Sow et Matar Diop.

L’ancien ministre de la Justice, Me Malick Sall, avait précédemment souligné que cette disposition restait en vigueur malgré le rétablissement du poste de Premier ministre. Cette possibilité de retour à l’Assemblée nationale ouvre ainsi la voie à d’éventuelles réorganisations politiques et à des changements au sein du paysage parlementaire sénégalais.

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24

Le Dakarois Quotidien N°126 – du 07/03/24
🔴 Le Duel des Dates de l’élection présidentielle : Le bras de fer entre Macky et les 7 sages

Aissata Tall Sall défend vigoureusement la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale : « Kouma yobbou CPI ma wouyou djila… »

Lors de sa prise de parole à l’Assemblée nationale ce mercredi, la ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a vigoureusement défendu le projet de loi d’amnistie, réfutant les allégations selon lesquelles cette législation servirait d’échappatoire à la Cour pénale internationale (CPI).

D’emblée, la ministre a souligné la nécessité de clarifier le débat autour de la CPI : « Mais il faut savoir de quoi on parle… », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite précisé les circonstances dans lesquelles un État peut être soumis à la juridiction de la CPI, soulignant que le Sénégal est signataire et qu’un État-partie peut être convoqué. Elle a également mentionné le pouvoir du procureur de la CPI et les Nations Unies pour ouvrir une enquête et diligenter une procédure.

Aissata Tall Sall a insisté sur les critères stricts qui permettent d’enclencher une procédure à la CPI, à savoir la présence de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre ou de génocides. Elle a alors interpellé ceux qui évoquent la menace de la CPI par rapport à la loi d’amnistie au Sénégal, demandant : « Qu’est-ce qui s’est produit au Sénégal pour qu’on nous menace avec la CPI ? Quoi ? »

La ministre a également contesté l’idée que la loi d’amnistie serait une manœuvre pour protéger certaines personnalités, soulignant qu’il est erroné de penser que le président Macky Sall a initié cette loi dans ce but précis. Elle a affirmé avec fermeté qu’elle répondrait à toute convocation de la CPI, car elle n’a rien fait qui mérite d’être jugé par cette cour internationale.

La défense de la loi d’amnistie par Aissata Tall Sall s’inscrit dans un contexte de débats houleux autour de cette proposition législative, mettant en lumière les divergences d’opinions au sein de la classe politique sénégalaise quant à ses implications et ses motivations réelles.

Amnistie générale au Sénégal : Divergences vives à l’Assemblée nationale

Les députés sénégalais ont débattu avec passion, mercredi, autour du projet de loi portant amnistie générale des faits de violences politiques survenus entre février 2021 et février 2024. Les désaccords au sein de l’Assemblée nationale ont mis en lumière les tensions persistantes liées à cette proposition de loi controversée.

Le projet de loi, présenté par le président Macky Sall, vise à amnistier tous les actes susceptibles de relever de qualifications criminelles ou correctionnelles, commis au Sénégal et à l’étranger, entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024, en lien avec des manifestations ou des motivations politiques.

L’exposé des motifs évoque la nécessité d’apaiser le climat politique et social, de renforcer la cohésion nationale, de consolider le dialogue national, et de permettre à certaines personnes ayant eu des démêlés avec la justice de participer pleinement à la vie démocratique.

Si certains députés de la majorité présidentielle ont salué cette initiative comme un moyen historique de rassembler les Sénégalais autour d’un objectif commun, l’opposition a exprimé son désaccord, soulignant la nécessité de situer les responsabilités et de rendre justice aux victimes.

Des députés tels qu’Abdoulaye Wilane et Ibrahima Baba Sall de la coalition Benno Bok Yakaar (BBY) ont soutenu le projet, mettant en avant son caractère pacificateur et réconciliateur. Ils ont appelé à l’adoption de la loi pour favoriser l’optimisme au sein de la population.

En revanche, des membres de l’opposition, dont Guy Marius Sagna et Modou Bara Gueye, ont vivement critiqué la loi, la qualifiant de mépris envers les pertes humaines et exigeant des explications sur les motivations de ce pardon national.

Thierno Alassane Sall, député non inscrit, a accusé le projet de loi d’illustrer l’incapacité de l’État sénégalais à assumer sa mission régalienne.

Les divergences entre les députés ont également mis en lumière les enjeux complexes liés à la justice, à la responsabilité et à la mémoire collective dans le contexte des événements politiques récents au Sénégal.

L’issue de ce débat législatif influencera considérablement la dynamique politique du pays, jetant une lumière vive sur les questions de réconciliation, de justice et de démocratie au Sénégal.

Bara Gaye s’oppose avec fermeté à la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale : “Identifions d’abord les responsables”

Le député Bara Gaye s’est distingué lors du vote en cours de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale, exprimant une opposition résolue à son adoption. Il a critiqué fermement la justification des autorités gouvernementales, qui repose sur l’existence présumée de forces occultes parmi les manifestants, et a plaidé en faveur de l’identification préalable des responsables avant d’envisager une amnistie.

Selon Bara Gaye, bien que la préservation de la mémoire des victimes soit essentielle, elle ne doit pas occulter la nécessité d’établir la responsabilité des actes commis. Il s’est adressé directement au président Macky Sall, affirmant que ce dernier n’avait pas besoin de cette loi et qu’il avait manqué l’occasion de se démarquer en prenant une position plus ferme sur la question.

Ancien membre du Parti Démocratique Sénégalais, Bara Gaye a rappelé au président Macky Sall sa propre expérience dans la répression des manifestations politiques. Il a spécifiquement mentionné une manifestation en 2011 près du Palais Présidentiel, qui n’avait entraîné aucun décès sous son autorité. En contraste, il a souligné qu’au cours du mandat actuel, de nombreux manifestants avaient été blessés, torturés, et que des morts par balles réelles étaient à déplorer, des faits qui, selon lui, ne devraient pas être ignorés.

Les propos de Bara Gaye mettent en lumière les tensions au sein de l’Assemblée nationale concernant la loi d’amnistie, soulevant des préoccupations quant à la nécessité de rendre justice aux victimes tout en cherchant à réconcilier la société sénégalaise. Les débats autour de cette proposition législative continuent de susciter des réactions vives et des divergences d’opinion au sein de la classe politique.

Loi d’Amnistie : La Polémique fait rage à la veille du vote à l’Assemblée Nationale

À la veille du vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale du Sénégal, le pays est plongé dans une vive polémique, révélant les profondes divisions au sein de la classe politique et de la société civile. Cette proposition de loi, initiée par le président Macky Sall, vise à amnistier les personnes accusées de crimes commis lors des manifestations survenues entre février 2021 et février 2024, ainsi que celles arrêtées pour des motifs politiques. Mais son examen en commission et les déclarations des différents acteurs politiques ont ravivé les tensions et suscité un débat passionné sur l’avenir du pays.

D’un côté, les partisans de la loi d’amnistie affirment qu’elle est nécessaire pour favoriser la réconciliation nationale et pacifier le climat politique, notamment après les troubles sociaux survenus dans le pays. Ils mettent en avant l’importance de tourner la page sur les événements douloureux du passé et de permettre aux personnes impliquées dans ces incidents de retrouver leur liberté et de participer pleinement à la vie démocratique du pays. Pour eux, cette amnistie est un geste de clémence et de réconciliation, contribuant ainsi à renforcer l’unité nationale et à restaurer la confiance dans les institutions.

De l’autre côté, les détracteurs de la loi d’amnistie la considèrent comme une atteinte à la justice et un encouragement à l’impunité. Ils soulignent que cette proposition pourrait empêcher la poursuite des responsables de violences et de violations des droits de l’homme, sapant ainsi les efforts visant à garantir l’état de droit et à lutter contre l’impunité. De plus, certains estiment que l’amnistie ne devrait pas être accordée sans que les victimes des crimes commis pendant les manifestations ne reçoivent justice et réparation. Pour eux, l’amnistie ne peut être envisagée que dans le cadre d’un processus de vérité, de justice et de réparation pour toutes les parties concernées.

Au sein de la classe politique, les avis sont partagés. Si certains partis soutiennent fermement la loi d’amnistie, d’autres s’y opposent vigoureusement. Les députés de la Coalition DéthiéFALL 2024 ont exprimé leur opposition au projet de loi, le qualifiant d’injuste pour le peuple sénégalais et les familles des victimes. De même, les députés de Pastef ont critiqué le Parti démocratique sénégalais (PDS), affirmant que ce dernier manquait de sérieux et tentait de manipuler l’opinion publique en ce qui concerne le vote de la loi d’amnistie.

Dans ce climat de controverse et de tension, le vote de la loi d’amnistie à l’Assemblée nationale s’annonce comme un moment décisif pour l’avenir du pays. Les débats promettent d’être animés et les enjeux sont considérables. Il reviendra aux députés de prendre une décision éclairée, en tenant compte des intérêts et des préoccupations de tous les citoyens sénégalais, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.

Taxawu Sénégal rejette la proposition de loi d’amnistie : Un débat houleux au Parlement sénégalais

Depuis l’annonce du projet de loi d’amnistie concernant les événements survenus entre mars 2021 et février 2024 au Sénégal, le débat fait rage au sein du Parlement. L’une des entités politiques les plus vocales dans cette discussion est Taxawu Sénégal, étroitement liée au candidat à la présidence Khalifa Ababacar Sall. Lors d’une récente réunion de la Commission des lois, un député de Taxawu Sénégal a pris une position ferme en votant contre la proposition de loi d’amnistie présentée par le gouvernement.

Cette décision n’est pas passée inaperçue. Elle survient à la veille d’une plénière cruciale au cours de laquelle les députés seront appelés à débattre et à voter sur cette question sensible. En effet, le projet de loi vise à amnistier les personnes impliquées dans les manifestations et les troubles survenus au cours de cette période, au cours desquels plus de 60 personnes ont perdu la vie.

L’opposition de Taxawu Sénégal à cette proposition reflète un profond désaccord avec le gouvernement sur la question de la justice et de la réconciliation nationale. Pour Taxawu Sénégal, cette loi d’amnistie est perçue comme une tentative de favoriser davantage le pouvoir en place plutôt que de rendre justice aux victimes et à leurs familles. Cette position a été renforcée par les critiques sévères émanant d’organisations telles qu’Amnesty International, qui ont qualifié le projet de loi d’amnistie de « prime troublante à l’impunité ».

Le vote de Taxawu Sénégal contre la proposition de loi d’amnistie souligne les divisions profondes au sein du Parlement sénégalais sur cette question. Alors que certains députés soutiennent fermement la nécessité de tourner la page sur les événements passés pour avancer vers la réconciliation nationale, d’autres insistent sur l’importance de lutter contre l’impunité et de garantir que justice soit rendue aux victimes.

La plénière de demain sera un moment crucial, où les députés auront l’occasion de débattre de ces questions et de voter sur l’adoption ou le rejet de la loi d’amnistie proposée. Quelle que soit l’issue, il est clair que cette question continuera de susciter des débats animés et de diviser l’opinion publique sénégalaise dans les jours et les semaines à venir.

Projet de Loi d’Amnistie : La Commission des Lois de l’Assemblée Nationale convoquée ce mardi

Après la réception par le président Macky Sall du rapport des conclusions du dialogue national, la machine parlementaire s’est mise en marche pour traiter des questions cruciales pour la nation sénégalaise. Parmi celles-ci, le projet de loi n°05/2024 portant amnistie, qui suscite un vif intérêt et soulève des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile.

Dans ce contexte, les membres de la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains de l’Assemblée Nationale ont été convoqués en réunion le mardi 5 mars 2024 à 9h00. Cette rencontre vise à examiner en profondeur le contenu du projet de loi d’amnistie et à formuler des recommandations éclairées sur son adoption éventuelle.

L’importance de cette réunion ne saurait être sous-estimée, car elle constitue une étape décisive dans le processus législatif entourant le projet de loi d’amnistie. Les membres de la commission auront pour tâche de passer en revue chaque disposition du texte, d’analyser ses implications juridiques et sociales, et de débattre de ses mérites et de ses éventuels inconvénients.

Le projet de loi d’amnistie soulève des questions sensibles liées à la justice, à la réconciliation nationale et aux droits humains. En examinant attentivement ces questions, la Commission des Lois s’efforcera de garantir que le texte proposé soit conforme aux principes fondamentaux de l’État de droit et de la démocratie, tout en tenant compte des intérêts et des préoccupations de toutes les parties prenantes.

Il est à noter que la réunion de la Commission des Lois intervient après la réunion de la conférence des présidents, qui a établi le calendrier de travail de l’Assemblée Nationale sur cette question brûlante. Cette coordination entre les différentes instances parlementaires témoigne de l’engagement du gouvernement et des députés à traiter efficacement les défis auxquels le pays est confronté.

La convocation de la Commission des Lois pour examiner le projet de loi d’amnistie marque une étape importante dans le processus législatif. Les décisions prises lors de cette réunion auront des répercussions significatives sur l’avenir de la justice et de la réconciliation nationale au Sénégal, et il est essentiel que chaque membre de la commission apporte une contribution constructive à ce débat crucial pour l’avenir du pays.

Loi d’Amnistie : Début de l’examen dès cet Après-midi

La procédure d’examen du projet de loi d’amnistie démarre cet après-midi à l’Assemblée nationale. Suite à la saisine de l’hémicycle, la conférence des présidents a été convoquée en réunion pour discuter des modalités d’examen du texte.

Il est largement prévisible que la loi sera soumise à une procédure d’urgence, étant donné l’importance et l’urgence de la question. Après la réunion de la conférence des présidents, la commission des lois devrait se réunir pour examiner le projet de loi en détail. Enfin, une session plénière sera convoquée pour permettre aux députés de débattre et de voter sur le texte.

Cette procédure devrait se dérouler rapidement, compte tenu de l’urgence de la situation. Il est donc crucial que les députés se mobilisent rapidement pour examiner le projet de loi et prendre une décision éclairée sur cette question importante.

Nous suivrons de près les développements de cette procédure d’examen et fournirons des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.

Sidiki Kaba prévient : « Si le Président de l’Assemblée nationale prend le pouvoir… »

Le ministre de l’Intérieur du Sénégal, Sidiki Kaba, a tenu un point de presse ce jeudi pour éclaircir les enjeux entourant la fin du mandat présidentiel de Macky Sall, prévu pour le 2 avril. Il a souligné que la décision quant à la direction du pays après cette date reposera sur le Conseil constitutionnel.

Selon Sidiki Kaba, le Conseil constitutionnel pourrait prendre deux décisions principales. Soit il permettra au président actuel de continuer à diriger le pays jusqu’à ce que son successeur soit installé, conformément à l’article 36-2 de la Constitution. Soit il décidera que le président doit quitter ses fonctions après le 2 avril.

Dans ce dernier scénario, le ministre a expliqué que le président de l’Assemblée nationale serait chargé de diriger le pays jusqu’à l’installation du prochain président élu. Il a également souligné que dans ce cas, un nouveau processus électoral serait nécessaire, annulant ainsi tout droit acquis pour les 19 candidats initiaux. Le président de l’Assemblée nationale devrait organiser de nouvelles élections présidentielles.

Cette clarification intervient dans un contexte d’incertitude politique au Sénégal, alors que la fin du mandat présidentiel approche et que différentes interprétations de la Constitution sont avancées. Les déclarations de Sidiki Kaba visent à éclairer la population sur les prochaines étapes du processus électoral et à garantir la stabilité politique du pays.

Lettre controversée de l’Assemblée nationale : Cheikh Oumar Sy interpelle sur le respect des institutions

Cheikh Oumar Sy, ancien député et coordinateur de la coalition “Avec Liguey Kat Yi”, a pris la parole sur RFM Matin pour commenter la lettre controversée de l’Assemblée nationale défiant le Conseil constitutionnel, dans le contexte de la candidature soutenue du Premier ministre Amadou Ba.

Selon M. Sy, le contenu de cette lettre ébranle les Sénégalais attachés à la justice. Il rappelle que la décision du Conseil constitutionnel annulant le report des élections présidentielles au 15 décembre a été adressée au Président de la République. Suite à l’adoption du report par l’Assemblée nationale, celui-ci l’a transmis au Conseil constitutionnel pour avis sur sa conformité à la Constitution.

Pour Cheikh Oumar Sy, l’Assemblée nationale n’a pas compétence dans cette affaire. Il interprète la lettre de l’Assemblée nationale comme un défi ouvert envers le Conseil constitutionnel, se questionnant sur son origine, si elle émane du Président de l’Assemblée nationale ou de la conférence des leaders de la majorité présidentielle.

Il souligne également que la lettre n’est pas signée par le Président ni par les députés, exhortant ces derniers à assumer leurs responsabilités en s’adressant directement au Conseil constitutionnel s’ils désapprouvent ses décisions.

En conclusion, Cheikh Oumar Sy estime que la décision du Conseil constitutionnel reflète la volonté du peuple de tenir les élections avant le 2 avril, et il appelle le Président Macky Sall à respecter cette volonté en procédant à la passation de service. Cette intervention met en lumière les tensions politiques autour du processus électoral et souligne l’importance du respect des institutions démocratiques pour la stabilité du pays.

Crises politiques au Sénégal : Les députés de la CEDEAO discutent avec le président de l’Assemblée nationale

Le report de l’élection présidentielle au Sénégal a suscité des préoccupations au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), poussant des députés de l’organisation régionale à engager des discussions avec le président de l’Assemblée nationale sénégalaise, Amadou Mame Diop.

Cette rencontre, qui a eu lieu hier lundi, a été l’occasion pour les députés de la CEDEAO, sous la direction de Mohamed Tunis Sidie, président du parlement communautaire, d’explorer les raisons des récentes tensions politiques survenues au Sénégal suite au report de l’élection présidentielle et aux événements qui ont suivi.

Selon des sources de l’Agence de presse sénégalaise (APS) citées par Senego, cette mission s’inscrit dans le cadre des dispositions de l’article 40 de l’Acte additionnel relatif au renforcement des prérogatives du Parlement de la CEDEAO, concernant les relations extérieures et la diplomatie parlementaire.

L’objectif de la mission est de recueillir des informations pertinentes sur la situation politique actuelle au Sénégal afin de formuler des recommandations aux autorités de la CEDEAO, aux autorités sénégalaises et à toutes les parties prenantes. Ces recommandations visent à promouvoir le maintien de la stabilité politique et de la cohésion sociale dans le pays.

Il est crucial pour la CEDEAO de suivre de près l’évolution de la situation politique au Sénégal, un pays considéré comme un acteur clé dans la promotion de la paix et de la stabilité en Afrique de l’Ouest. Les efforts visant à résoudre les tensions et à favoriser le dialogue entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour éviter une escalade de la crise et préserver la démocratie dans la région.

Cette mission de la CEDEAO témoigne de l’importance accordée par l’organisation régionale à la résolution des crises politiques et à la promotion de la bonne gouvernance dans ses États membres. Espérons que les recommandations formulées contribueront à apaiser les tensions et à restaurer la confiance dans le processus démocratique au Sénégal.

Affaire de Corruption au Conseil Constitutionnel : La Commission Parlementaire entravée

La riposte du juge constitutionnel Cheikh Ndiaye a porté ses fruits. Après les accusations de corruption lancées par les députés du groupe parlementaire “Liberté, Démocratie et Changement” à l’encontre de ses collègues Cheikh Tidiane Coulibaly et lui-même, remettant en question l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade, le juge concerné a contre-attaqué en saisissant le procureur de la République d’une plainte.

Selon les informations rapportées par LeQuotidien, le procureur de la République a ouvert une enquête judiciaire et a transmis le dossier au Doyen des juges d’instruction. Le journal ajoute que le ministère de la Justice a également adressé un courrier à l’Assemblée nationale pour l’informer de cette procédure en cours.

Cette démarche juridique a pour conséquence directe de mettre un terme aux travaux de la commission d’enquête parlementaire déjà établie. En effet, selon les dispositions de l’article 48 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, une commission d’enquête parlementaire cesse ses activités dès lors qu’une enquête judiciaire est ouverte sur le sujet sur lequel elle est chargée de mener des investigations.

Cette affaire met en lumière les tensions entre les pouvoirs judiciaire et législatif, ainsi que les enjeux liés à la transparence et à l’intégrité au sein des institutions gouvernementales. Elle soulève également des questions sur la capacité des organes parlementaires à enquêter sur des affaires de corruption impliquant des membres de la magistrature, notamment au sein du Conseil Constitutionnel.

Amadou Ba: « Toute loi d’amnistie sera annulée par une nouvelle Assemblée nationale (…) Plus de 60 morts… »

Amadou Ba, proche de Ousmane Sonko et mandataire du candidat Bassirou Diomaye Faye, s’est exprimé fermement sur la question de l’amnistie annoncée par le journal Le Quotidien ce lundi. Son opposition est clairement affichée.

Sur son compte X, Amadou Ba a réagi avec émotion en soulignant le lourd bilan humain des récentes manifestations, déplorant la perte de plus de 60 vies, dont trois nouveaux décès suite au report de l’élection présidentielle. Il estime que l’amnistie ne ramènera pas ces vies perdues.

Il insiste sur le fait que les responsables des violences devront répondre de leurs actes et que toute tentative d’amnistie sera contestée et annulée par une nouvelle Assemblée nationale. Pour lui, une loi d’amnistie ne peut être justifiée lorsqu’il s’agit de victimes, et non de coupables.

Selon les informations rapportées par Le Quotidien, le Président de la République aurait demandé au gouvernement de préparer un projet de loi d’amnistie pour les événements ayant conduit aux émeutes de mars 2021 et de juin 2023. Cette mesure serait également envisagée pour permettre la libération des personnes détenues dans les prisons du pays.

Cependant, cette annonce suscite des réactions vives de la part de certains acteurs politiques et de la société civile, comme en témoigne la position catégorique exprimée par Amadou Ba. Cette divergence d’opinions souligne les profondes divisions au sein de la société sénégalaise et la nécessité d’un dialogue inclusif pour trouver des solutions justes et durables aux crises politiques et sociales que traverse le pays.

Colère de MLD Tekki suite à l’irruption des gendarmes à l’Assemblée nationale : Violation de la démocratie sénégalaise

La présence de forces de sécurité à l’intérieur même de l’Assemblée nationale constitue une violation flagrante de la séparation des pouvoirs et une atteinte directe à la démocratie sénégalaise. Mamadou Lamine Diallo, député et figure de proue du Mouvement Tekki, a exprimé sa colère face à cette intrusion des gendarmes dans le processus législatif, déclarant que cela était inacceptable dans un pays qui se veut démocratique.

Alors que le Sénégal fait face à des défis politiques majeurs, il est impératif que les principes démocratiques fondamentaux soient respectés et que les institutions gouvernementales agissent dans le meilleur intérêt du peuple sénégalais. La réaction indignée de Mamadou Lamine Diallo et du Mouvement Tekki témoigne de la nécessité urgente de protéger les valeurs démocratiques et de garantir la liberté et la transparence dans le processus politique du pays.

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique après le Vote du Report :

Suite au vote de la majorité parlementaire entérinant le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024, Ayib Daffé, député du parti Pastef, a exprimé son indignation face au déroulement du vote à l’Assemblée nationale sénégalaise. Ayib Daffé, ne comptant pas rester passif, a déclaré son intention de contester cette décision tant sur le plan juridique que politique, qualifiant l’événement de “putsch”.

Le député Pastef, aux côtés de ses collègues de l’opposition, prévoit d’engager une bataille judiciaire devant le Conseil constitutionnel. Cette démarche vise à contester la légalité de la décision et à faire valoir les arguments de l’opposition. De plus, Ayib Daffé affirme qu’ils ne se limiteront pas à la sphère juridique, mais qu’ils poursuivront également la bataille sur le plan politique.

La journée du lundi a été marquée par des tensions à l’Assemblée nationale, où les députés de l’opposition ont été éconduits de l’hémicycle après avoir refusé de voter et demandé un débat général. Malgré leur absence lors du vote, la proposition de loi a été adoptée par la majorité parlementaire, accentuant ainsi les divergences politiques et les défis qui se profilent à l’horizon au Sénégal.

Ayib Daffé, Député de Pastef, annonce une contre-attaque juridique et politique...

Adoption du Rapport de la Commission sur la Proposition de Loi Constitutionnelle n°04/2024 au Sénégal (Document)

Le lundi 5 février 2024, lors d’une séance plénière à l’Assemblée nationale du Sénégal, les députés ont adopté le rapport de la commission concernant la proposition de loi constitutionnelle n°04/2024. Cette proposition vise à déroger aux dispositions de l’article 31 de la Constitution de la République du Sénégal.

La commission a présenté son rapport, mettant en avant les arguments en faveur de cette dérogation et proposant des amendements. Notamment, un amendement crucial a été adopté, fixant la date de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Cette modification du calendrier électoral a été approuvée par les députés présents lors de la séance.

La proposition de loi constitutionnelle n°04/2024 a suscité un débat animé au sein de l’Assemblée nationale, avec des opinions divergentes sur la nécessité de déroger à l’article 31 de la Constitution. La date spécifique du 15 décembre 2024 pour l’élection présidentielle, introduite par l’amendement, ajoute un élément significatif à cette proposition.

Ces développements soulignent la dynamique politique en évolution au Sénégal, avec des décisions législatives cruciales en cours qui auront un impact sur le paysage politique et le calendrier électoral. La fixation de la date de l’élection présidentielle est susceptible de susciter des réactions et des débats plus approfondis dans le pays.

Controverse à l’Assemblée Nationale : Report de la Présidentielle au 15 décembre 2024 Entériné Amidst des Évacuations Musclées de l’Opposition

L’Assemblée nationale du Sénégal a été le théâtre d’une intense controverse aujourd’hui, alors que les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) et de Wallu ont entériné le report de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Ce vote a été effectué dans un contexte tendu, marqué par l’évacuation musclée de députés de l’opposition de l’hémicycle.

La décision de reporter la présidentielle intervient dans un climat politique déjà tendu, avec des manifestations et des désaccords croissants au sujet du processus électoral. Les députés de BBY et de Wallu ont soutenu le report de l’élection au 15 décembre, arguant de la nécessité d’une prolongation pour des raisons non spécifiées.

Cependant, la validité de ce vote est remise en question en raison des évacuations musclées qui ont précédé le scrutin. Des députés de l’opposition ont été expulsés manu militari de l’Assemblée nationale, suscitant des inquiétudes quant au respect des principes démocratiques et du droit d’expression des opinions divergentes.

Cette décision de reporter l’élection présidentielle, prise dans un climat de tensions et de controverses, soulève des interrogations sur la légitimité du processus et l’intégrité de la démocratie au Sénégal. Les prochains développements seront scrutés attentivement, alors que le pays navigue dans une période politique délicate.

Malaise d’une députée à l’Assemblée nationale : suspension temporaire de la séance plénière

Une atmosphère tendue a marqué la séance plénière à l’Assemblée nationale du Sénégal, lorsqu’une députée, identifiée comme Sanou Dione de Taxawu Sénégal, a été victime d’un malaise. Selon nos informations, le malaise a été de courte durée, la députée ayant rapidement repris ses esprits.

L’incident a toutefois entraîné la suspension temporaire de la séance plénière qui traitait du report de l’élection présidentielle. La députée en question, après avoir récupéré, a pu quitter la salle par ses propres moyens.

L’identité précise de la cause du malaise n’a pas été immédiatement divulguée, mais cet événement a néanmoins capté l’attention des parlementaires présents ainsi que du public suivant les débats. La santé des membres de l’Assemblée nationale est toujours une préoccupation majeure, et tout incident de ce genre suscite naturellement une réaction rapide.

La suspension de la séance plénière a été décidée pour une durée de 30 minutes, permettant ainsi aux députés de reprendre leurs esprits et de rétablir le calme dans l’hémicycle.

L’Assemblée nationale reprendra ses travaux après cette pause, et les députés reprendront les discussions sur les questions politiques cruciales qui occupent actuellement le centre de l’attention nationale.

Crise au Sénégal : Les Députés examinent le Report de la Présidentielle dans un climat explosif

Les députés sénégalais se penchent sur une proposition de loi controversée concernant le report de l’élection présidentielle, décrété par le président Macky Sall. Le débat s’annonce tumultueux, car cette proposition pourrait repousser le scrutin de six mois au maximum. Son approbation requiert une majorité des trois cinquièmes des 165 députés, une tâche ardue dans un contexte tendu. Le vote est prévu en fin de matinée.

Le président Macky Sall a annoncé samedi le report de l’élection présidentielle, prévue initialement le 25 février. C’est la première fois depuis 1963 qu’une présidentielle au suffrage universel direct est reportée au Sénégal, un pays réputé stable en Afrique de l’Ouest.

L’annonce a entraîné des heurts entre les forces de sécurité et des manifestants à Dakar, mobilisés par l’opposition contre cette décision. Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé les Sénégalais à régler leur “différend politique par la concertation, l’entente et le dialogue”.

Le report intervient dans un contexte de conflit entre l’Assemblée nationale et le Conseil constitutionnel, qui a validé vingt candidatures mais en a rejeté plusieurs autres, dont celles de deux ténors de l’opposition. Des députés du camp présidentiel ont soutenu la création d’une commission d’enquête sur les conditions de validation des candidatures, alimentant les suspicions d’un plan visant à ajourner la présidentielle pour éviter une défaite.

Des manifestations d’opposants ont eu lieu, et l’opposante Aminata Touré, ancienne Première ministre, a été arrêtée lors d’un rassemblement. Plusieurs candidats de l’opposition rejettent le report de l’élection, qui pourrait prolonger le mandat du président sortant au-delà de son échéance. Le décret fixant la nouvelle date doit être publié au plus tard 80 jours avant le scrutin, selon le code électoral.

Crise politique au Sénégal : Report de la présidentielle et tensions croissantes

La décision du Président sénégalais Macky Sall de reporter l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 a plongé le pays dans une crise politique majeure. Cette annonce, faite lors d’un discours à la nation le 3 février, a été accueillie par des réactions contrastées, allant de l’approbation à la colère et à la frustration.

Le processus électoral au Sénégal avait déjà été marqué par des controverses, en particulier avec l’éviction de plusieurs candidats, dont Karim Wade, figure de proue du Parti démocratique sénégalais (PDS), et la candidate Rose Wardini, en raison de présumées irrégularités liées à la double nationalité.

L’annonce du report a été justifiée par le Président Sall par la nécessité de résoudre un conflit institutionnel entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale. Ce différend a éclaté après la validation de vingt candidatures par le Conseil constitutionnel, suscitant des contestations et des accusations de partialité.

Les réactions à cette décision ont été variées et parfois passionnées. Certains leaders de l’opposition, tels que Khalifa Sall, ont qualifié cette manœuvre de “coup d’État constitutionnel”. D’autres, comme Thierno Bocoum, ont dénoncé un “sabotage” du processus électoral.

Cependant, des partisans du Président Macky Sall et certains mouvements citoyens ont salué la décision, arguant qu’elle permettrait de résoudre les tensions et de garantir des élections transparentes et équitables.

La validation en commission de la proposition de loi portant report de la présidentielle par l’Assemblée nationale a ajouté une nouvelle dimension à la crise. Les débats au sein de la commission des lois ont révélé des divisions quant à la date du report et à la prolongation du mandat présidentiel. La plénière qui doit statuer sur cette proposition sera un moment crucial, pouvant déterminer la trajectoire politique du pays dans les mois à venir.

Les rues de Dakar ont été le théâtre de manifestations et de heurts entre les forces de sécurité et des manifestants opposés au report de la présidentielle. Des arrestations de personnalités politiques, dont l’ancienne Première ministre Aminata Touré, ont alimenté les tensions.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exprimé sa préoccupation face à la situation politique au Sénégal. Elle a appelé à accélérer le processus pour fixer une nouvelle date électorale et a exhorté toutes les parties à privilégier le dialogue.

La crise politique au Sénégal reste fluide et complexe, avec des implications profondes pour l’avenir du pays. La réaction de la population, les décisions politiques à venir et les médiateurs internationaux joueront tous un rôle déterminant dans l’évolution de cette crise.

Report de l’Élection Présidentielle : Validation de la Proposition de Loi du PDS par le bureau de l’Assemblée Nationale

Le bureau de l’Assemblée Nationale du Sénégal vient de valider la proposition de loi présentée par le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant à reporter l’élection présidentielle de 2024. Cette décision a été prise lors d’une réunion du bureau, tenue ce samedi à 10 heures.

Le bureau de l’Assemblée Nationale a examiné la proposition de loi soumise par le PDS, demandant le report de l’élection présidentielle prévue initialement pour le 25 février 2024. Après délibération, la proposition a été validée, marquant une étape importante dans le processus de modification du calendrier électoral.

Suite à la validation de la proposition de loi, la conférence des présidents a été convoquée pour lundi 5 février. Cette instance jouera un rôle crucial dans la planification et l’organisation des étapes suivantes du processus de report de l’élection présidentielle.

Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le report annoncé par le Président Macky Sall, suscitant des réactions variées au sein de la classe politique sénégalaise. Le report de l’élection présidentielle a été justifié par des préoccupations liées au processus électoral et à la nécessité de créer un cadre propice à des élections transparentes et crédibles.

La validation de la proposition de loi par le bureau de l’Assemblée Nationale représente une étape cruciale dans le processus de gestion de la crise politique actuelle. Les délibérations et les décisions ultérieures de la conférence des présidents seront attentivement suivies, car elles façonneront le nouveau calendrier électoral et détermineront les étapes à venir dans le déroulement de l’élection présidentielle.

Assemblée nationale : Le bureau valide la proposition de loi sur un report de la présidentielle

Le bureau de l’Assemblée nationale du Sénégal a donné son aval à la proposition de loi du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) visant à reporter l’élection présidentielle de 2024. Cette décision intervient au lendemain du dépôt de la proposition par le groupe parlementaire Liberté Démocratie et Changement affilié à la coalition Wallu.

La réunion d’examen de la proposition a eu lieu ce samedi 11 février, et le processus avance avec la validation par le bureau de l’Assemblée nationale. La prochaine étape serait la réunion de la conférence des présidents, suivie d’une réunion en commission. Si la proposition continue de progresser à travers ces étapes, une séance plénière sera convoquée pour prendre une décision formelle.

Cette avancée vers un possible report de l’élection présidentielle intervient dans un contexte politique tendu, avec des appels de plusieurs acteurs politiques, y compris au sein de la majorité présidentielle, en faveur d’une révision du calendrier électoral. La décision du bureau de l’Assemblée nationale ouvre la voie à des débats plus approfondis sur cette question sensible.

Il est à noter que cette évolution survient à quelques minutes de l’annonce prévue par le président Macky Sall, qui doit s’adresser à la Nation à midi. La situation politique au Sénégal reste donc en mouvement, et l’attention nationale et internationale est focalisée sur les développements à venir.

Réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale avant le début de la Campagne Électorale

À l’approche du coup d’envoi de la campagne électorale présidentielle prévue le 25 février 2024 au Sénégal, une réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale a été convoquée. Cette rencontre, présidée par Amadou Mame Diop, se tiendra le samedi 3 février 2024 à 10 heures dans la salle de conférence de la Présidence (niveau 4), selon une note dont ledakarois;sn a obtenu une copie.

Le contexte politique actuel est marqué par des développements majeurs, dont la proposition de loi déposée par le groupe parlementaire Démocratie, Liberté et Changement. Cette proposition vise explicitement à reporter l’élection présidentielle, suscitant des réactions et des soutiens, notamment de la part de Karim Wade, qui a été écarté de la course présidentielle.

La situation politique est également tendue en raison du projet de résolution concernant la création d’une Commission d’Enquête parlementaire. Cette commission aurait pour mission d’éclaircir les conditions de l’élimination de certains candidats de la liste présidentielle, une décision qui a alimenté les débats à l’Assemblée nationale.

Karim Wade, exprimant son soutien à la proposition de loi, a souligné que cette initiative cherche à corriger les graves défaillances du système électoral et à réparer le préjudice subi par plus de 40 candidats écartés de l’élection présidentielle.

La réunion d’urgence du Bureau de l’Assemblée nationale revêt une importance cruciale dans ce contexte politique complexe. Les enjeux électoraux, les débats sur le report de l’élection, et les tensions autour de la Commission d’Enquête parlementaire font de cette réunion un moment décisif pour l’orientation politique du pays. Les membres du Bureau auront la lourde tâche de discuter des différentes propositions et de prendre des décisions qui auront un impact significatif sur le processus électoral en cours. Restez informés pour suivre les développements de cette situation politique en évolution.

Abdoul Mbaye condamne l’agression de Thierno Alassane Sall à l’assemblée nationale : “Une grave erreur”

Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre du Sénégal et président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (ACT), a réagi avec fermeté à l’agression dont a été victime son collègue député Thierno Alassane Sall lors d’une altercation récente au sein de l’Assemblée nationale.

Dans un post, Abdoul Mbaye a qualifié l’agression de Thierno Alassane Sall par d’autres députés de “grave erreur”. Il a appelé à une profonde réflexion sur les cibles à mettre en lumière dans cette affaire de grande importance.

“Les députés qui se sont permis d’agresser leur collègue Thierno Alassane Sall ont commis une grave erreur”, a dénoncé Abdoul Mbaye.

Pour lui, dans une affaire de cette envergure, l’attention devrait se concentrer sur les personnes désignées comme responsables des faits reprochés plutôt que sur le simple fait de saisir les instances appropriées. Il a souligné que l’essentiel réside dans la décision qui sera prise et les arguments qui la soutiendront, appelant à ne pas égarer l’attention du peuple sur des aspects secondaires de l’affaire.

“L’important n’est pas dans la saisine. L’important est dans la décision et son argumentaire. N’égarons pas le Peuple”, a ajouté Abdoul Mbaye.

Ces remarques interviennent dans un contexte où l’incident à l’Assemblée nationale a suscité de vives réactions et des préoccupations quant au respect des normes démocratiques et du comportement éthique au sein de l’institution législative sénégalaise. La condamnation d’Abdoul Mbaye souligne l’importance de la responsabilité et de l’intégrité dans le processus politique du pays.

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24

Le Dakarois Quotidien N°096 – du 01/02/24
🔴 Feu Vert pour l’Enquête Parlementaire: Éclairage sur les Coulisses du Processus Électoral

Karim Wade salue la mise en place d’une commission d’enquête par la Commission des lois de l’Assemblée Nationale

Karim Wade, via son compte Twitter @KarimWade_PR, a partagé une nouvelle mise à jour concernant la situation politique au Sénégal. Il annonce que la Commission des lois de l’Assemblée Nationale a officiellement acté la mise en place d’une commission d’enquête. Pour Karim Wade, c’est une avancée significative vers la révélation de la vérité, une étape importante pour dévoiler ce qui s’est réellement passé au sein du Conseil Constitutionnel.

Il exprime sa satisfaction en saluant ce progrès vers une plus grande transparence dans le processus électoral du pays. La mise en place de cette commission d’enquête semble répondre à la demande formulée précédemment par des députés du Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, visant à examiner les circonstances de l’exclusion de certains candidats de l’élection présidentielle et à éclaircir ce qu’ils considèrent comme un “coup d’état électoral en cours”.

Cette démarche reflète l’importance des mécanismes parlementaires dans la recherche de la vérité et dans la préservation de l’intégrité du processus démocratique. Les développements futurs de cette enquête pourraient avoir des répercussions significatives sur le paysage politique sénégalais à l’approche des élections présidentielles.

Adoption de la résolution à l’Assemblée Nationale : Mise en place d’une commission d’enquête sur les juges du conseil constitutionnel soupçonnés de corruption

L’Assemblée nationale du Sénégal a franchi une étape cruciale en adoptant le projet de résolution visant à établir une commission d’enquête parlementaire chargée d’examiner les allégations de corruption visant deux juges du Conseil constitutionnel.

La plénière, qui a débuté ce mercredi matin, a été marquée par des échanges animés et parfois tendus entre les députés. La résolution a finalement été adoptée après des heures de débats houleux, avec un total de 120 députés favorables à la mise en place de la commission.

L’initiative de cette enquête parlementaire découle des soupçons de corruption qui pèsent sur les juges Cheikh Ndiaye et Cheikh Tidiane Coulibaly du Conseil constitutionnel. Ces accusations ont ajouté une dimension complexe au paysage politique sénégalais, en particulier après l’élimination de Karim Wade de l’élection présidentielle en raison de sa double nationalité.

Les échanges lors de la plénière ont été si intenses que Thierno Alassane Sall, député à l’origine du recours contre Karim Wade, a été physiquement attaqué par des députés libéraux. Ce climat tendu souligne la sensibilité de l’enquête et l’importance des enjeux liés aux allégations de corruption au sein du Conseil constitutionnel.

La commission d’enquête, dont le mandat ne peut excéder six mois, sera chargée de faire la lumière sur ces allégations. Une fois l’enquête terminée, un rapport sera présenté à l’Assemblée nationale. La décision de rendre public ce rapport reviendra ensuite aux membres de l’Assemblée nationale.

Cette décision marque une étape significative dans la quête de transparence et de justice au Sénégal, alors que le pays se prépare pour l’élection présidentielle prévue en février 2024. L’issue de cette enquête pourrait avoir des répercussions importantes sur la confiance du public dans les institutions politiques et judiciaires du pays. La mise en place de cette commission d’enquête reflète la volonté des autorités de faire la lumière sur ces allégations sérieuses et de préserver l’intégrité du processus démocratique au Sénégal.

L’Assemblée Nationale vote en faveur d’une enquête parlementaire : 120 voix pour, 24 contre

L’Assemblée Nationale du Sénégal a franchi une étape significative en votant favorablement pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Lors du vote, 120 députés ont exprimé leur soutien à l’enquête, tandis que 24 ont voté contre. Cette décision fait suite à une proposition du groupe Liberté, démocratie et changement (PDS et Cie), visant à éclaircir des soupçons d’irrégularités dans le processus de vérification des parrainages en vue de la présidentielle du 25 février.

La commission, constituée des membres éminents tels que Abdou Mbow, Ibrahima Baba Sall, Astou Ndiaye, Seydou Diouf, Cheikh Seck, Moussa Diakhate, Mamadou Lamine Thiam, Saliou Dieng, et Sira Ndoye Sall, est chargée d’enquêter sur ces allégations de “corruption” ciblant directement deux membres du Conseil constitutionnel, le président Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

La formation rapide du bureau de la commission est attendue, marquant le début imminent de son travail. Toutefois, il est notable que le groupe YEWWI a pris la décision de ne pas siéger au sein de cette commission, soulignant les divisions au sein de l’Assemblée Nationale.

Cette enquête parlementaire promet d’être un moment crucial dans la recherche de la vérité et de la transparence dans le processus électoral, en mettant en lumière les soupçons qui planent sur le processus de vérification des parrainages. Nous suivrons de près les développements à mesure que la commission entame ses travaux dans les jours à venir. Restez informés pour les dernières mises à jour sur cette affaire en évolution.

Tensions à l’Assemblée nationale : Thierno Alassane Sall annonce une plainte contre les députés du Pds

Le député Thierno Alassane Sall a révélé son intention de déposer une plainte contre les membres du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la suite d’un incident survenu lors d’un débat crucial à l’Assemblée nationale. Lors des discussions concernant la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur des allégations de corruption visant des membres du Conseil constitutionnel, les députés du Pds ont sciemment bloqué la prise de parole de Sall en se positionnant devant lui.

Cette obstruction a poussé Thierno Alassane Sall à se sentir “violemment” attaqué. Outre la plainte envisagée, le député prévoit de solliciter un rapport auprès du président de l’Assemblée nationale pour éclaircir cet incident troublant. Cette situation met en lumière les tensions politiques existantes et les enjeux liés à la lutte contre la corruption au Sénégal, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté dans son chemin vers une gouvernance transparente. Restez informés pour les développements futurs sur cette affaire.

La députée Gueye du PDS provoque l’altercation à l’Assemblée nationale

Au cours d’une séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise le 31 janvier 2024, une altercation violente a éclaté entre Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam du Parti démocratique sénégalais (PDS). L’incident a été déclenché par les propos de Mme le député Gueye lors de son discours, dans lequel elle a accusé Thierno Alassane Sall d’avoir invalidé la candidature de Karim Meissa Wade en introduisant un recours auprès du Conseil constitutionnel.

Les déclarations de Mme le député ont provoqué la colère de Thierno Alassane Sall, qui s’est approché du Président de l’Assemblée nationale pour exprimer son indignation. C’est à ce moment-là que Mame Diarra Fam et un autre député du PDS ont tenté de déloger Thierno Alassane Sall, entraînant une confrontation physique.

La députée Gueye a également remis en question l’impartialité du Conseil constitutionnel, soulignant l’invalidation de la candidature de Karim Meissa Wade en 2023 sans vérification de sa nationalité en 2019. Elle a appelé au report des élections pour réintégrer Karim Meissa Wade dans le processus électoral.

Cet épisode met en lumière les tensions politiques et la polarisation croissante au sein de l’Assemblée nationale sénégalaise à l’approche des élections présidentielles.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale (vidéo)

La séance plénière à l’Assemblée nationale sénégalaise a été marquée par des tensions et des violences physiques. Les débats portaient sur la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire visant à examiner les circonstances de l’exclusion de la candidature de Karim Wade à l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel.

Thierno Alassane Sall physiquement attaqué par des députés du PDS à l’Assemblée nationale

Thierno Alassane Sall, qui avait déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature de Wade, a tenté de s’exprimer à la tribune. Cela a provoqué une altercation verbale intense au sein de l’Assemblée. Les tensions ont atteint leur paroxysme lorsque des membres du Parti démocratique sénégalais (PDS) se sont approchés du pupitre.

Une confrontation physique s’est ensuivie, impliquant Thierno Alassane Sall et la députée Mame Diarra Fam. La situation a dégénéré lorsque Fam a attaqué physiquement Sall. L’intervention de Guy Marius Sagna a été cruciale pour mettre fin à l’agression.

Cet incident souligne la polarisation et l’animosité entourant les discussions politiques au Sénégal, en particulier en cette période électorale.

Crise Politique: Le Parlement Sénégalais s’engage dans une quête approfondie de vérité face à des allégations de corruption et d’ingérence institutionnelle

Au sein d’une atmosphère politique délicate, le Sénégal se trouve plongé dans une crise institutionnelle majeure suite aux décisions controversées du Conseil Constitutionnel, excluant des candidats notables, dont Karim Wade, de la course présidentielle prévue le 25 février 2024. Dans une tentative de restaurer la confiance du public et de démêler les fils complexes de cette crise, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement se manifeste, exprimant son engagement indéfectible à dévoiler la vérité derrière les allégations de corruption, de collusion et de conflits d’intérêts qui entourent ces événements critiques.

Le Groupe Parlementaire fait part de son intention de soumettre une résolution en séance plénière visant à instaurer une commission d’enquête parlementaire. L’objectif est clair : jeter une lumière vive sur les circonstances entourant les décisions du Conseil Constitutionnel et apporter une transparence cruciale à ce qui pourrait s’avérer être une situation aux ramifications profondes pour la démocratie sénégalaise.
Le soutien massif de la conférence des Présidents à cette démarche renforce sa légitimité et sa crédibilité, soulignant la nécessité d’une enquête impartiale menée par les représentants du peuple sénégalais.
La déclaration du Groupe Liberté, Démocratie et Changement pointe du doigt l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) pour son implication présumée dans les affaires de l’Assemblée Nationale. Une critique ferme est émise, soulignant que l’UMS, en tant que syndicat de magistrats, devrait s’abstenir d’interférer dans les affaires législatives et respecter la séparation des pouvoirs.
La déclaration met en relief une distinction cruciale : les membres du Conseil Constitutionnel ne font pas partie du corps judiciaire et ne relèvent pas du statut des magistrats.
Un point essentiel soulevé est que le privilège de juridiction ne s’étend pas à l’audition des membres du Conseil Constitutionnel par l’Assemblée nationale dans le contexte d’une enquête parlementaire.
Le Groupe Liberté, Démocratie et Changement rappelle avec insistance le rôle crucial de l’Assemblée Nationale en tant qu’institution égale au pouvoir judiciaire, soulignant que l’enquête parlementaire vise à assurer la transparence et à préserver l’intégrité démocratique.
La déclaration se conclut par un appel pressant à l’UMS pour reconsidérer son appel aux magistrats à faire bloc autour de leurs collègues. Des avertissements sont émis, mettant en garde contre toute tentative de sédition ou de manipulation des magistrats dans une affaire qui ne relève pas de leur sphère de compétence.
En conclusion, le Groupe Parlementaire Liberté, Démocratie et Changement réitère son engagement envers la vérité et la préservation des valeurs démocratiques. L’accent mis sur la lutte contre la corruption, les conflits d’intérêts, et la défense des principes fondamentaux de la démocratie reste au cœur de cette démarche. Le Sénégal observe attentivement le déroulement de ces événements, reconnaissant l’importance de cette crise dans la configuration de son avenir politique. La quête de la vérité se poursuit, avec l’espoir que cette enquête approfondie contribuera à restaurer la confiance du peuple dans ses institutions démocratiques.

Cheikh

Mamadou Lamine Thiam à l’UMS : “Le parlement est au-dessus de tout »

Le Groupe parlementaire Liberté, Démocratie et Changement, majoritairement composé de députés du Parti Démocratique Sénégalais (PDS), réagit vigoureusement à la sortie de l’Union des Magistrats du Sénégal (UMS) concernant l’audition des membres du Conseil constitutionnel par une commission d’enquête parlementaire. Le Président de ce groupe, Mamadou Lamine Thiam, affirme que « le parlement est au-dessus de tout » et rappelle que l’Assemblée Nationale est un pouvoir équivalent au pouvoir judiciaire, votant les lois que les juges doivent appliquer.

Dans un communiqué, le groupe parlementaire dénonce ce qu’il considère comme une ingérence de l’UMS dans les travaux de l’Assemblée Nationale, qualifiant l’approche de l’UMS de « corporatiste ». Ils estiment que l’UMS n’est pas compétente pour intervenir dans cette affaire et mettent en garde contre toute tentative d’entrave à la mise en place de la commission d’enquête parlementaire.

Le groupe parlementaire insiste sur le fait que le privilège de juridiction des membres du Conseil constitutionnel ne s’étend pas à leur audition par l’Assemblée nationale dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire visant à assurer la transparence dans les affaires publiques.

Face aux accusations de l’UMS, les députés affirment qu’ils iront jusqu’au bout de leur action. Après l’adoption en commission du mémorandum pour la création de la commission d’enquête parlementaire, une convocation en plénière est prévue ce mercredi. La tension persistante entre l’Assemblée nationale et l’UMS reflète les défis auxquels est confronté le système politique sénégalais.

Controverse à l’Assemblée Nationale du Sénégal : Priorité contestée pour les commissions d’enquête parlementaire

Une vive controverse secoue actuellement l’Assemblée nationale du Sénégal concernant la gestion des propositions de commissions d’enquête parlementaire. Un dénonciateur, exprimant son indignation, accuse ouvertement le président de l’Assemblée nationale et les députés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) de mettre en place un fonctionnement antidémocratique.

Selon cette voix critique, la commission d’enquête parlementaire proposée par le groupe parlementaire Wallu semble être sur le point d’être traitée prioritairement, reléguant ainsi huit autres propositions de résolutions similaires déposées antérieurement. L’appel est directement adressé au groupe parlementaire Wallu, les interpellant sur la possibilité de cautionner cette hiérarchisation qui pourrait, selon le plaignant, engendrer une injustice en ignorant les préoccupations immédiates d’autres groupes socio-professionnels.

La dénonciation souligne également les enjeux cruciaux qui risquent d’être négligés si cette priorité est maintenue. Des questions vitales telles que la distribution des subventions agricoles, les retards de salaires et primes des agents de sécurité publique (ASP), de la police et du Fonds d’Equipement des Ressources Autonomes (FERA), ainsi que d’autres problématiques socio-économiques, pourraient être reléguées au second plan.

Un appel est ainsi lancé au peuple sénégalais pour sensibiliser à cette situation et demander une équité dans l’examen des propositions. La proposition est faite de considérer toutes les propositions simultanément ou de les examiner dans l’ordre chronologique de leur dépôt.

Cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de l’équité dans les procédures parlementaires, soulignant la nécessité d’une représentation juste des préoccupations de tous les citoyens, indépendamment de leurs affiliations politiques ou de leur statut.

Assemblée nationale: Une commission d’enquête parlementaire sur l’élimination de Karim Wade

L’Assemblée nationale est actuellement le théâtre de tensions politiques intenses après l’élimination de Karim Wade, candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS), de la course présidentielle du 25 février prochain. Le groupe parlementaire “Liberté, Démocratie et Changements” a réagi vigoureusement en saisissant le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour demander la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.

Le bureau de l’Assemblée nationale, réuni en mode fast track, a rapidement validé à l’unanimité la demande des libéraux. La commission d’enquête aura pour mission d’examiner les circonstances entourant l’élimination de Karim Wade, mettant en lumière des accusations de corruption et de conflits d’intérêts visant deux membres du Conseil constitutionnel, les juges Cheikh Tidiane Coulibaly et Cheikh Ndiaye.

Cependant, la scène politique s’est divisée lors de ces développements. Le groupe parlementaire de la majorité, Benno, s’est illustré par une forte présence de ses députés membres du bureau, tandis que la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) a montré une faible représentation, avec seul le député Bara Gaye présent lors de la rencontre.

Notablement, les députés de l’ex-parti Pastef ont brillé par leur absence, avec seulement Mamadou Lamine Thiam et Moustapha Diop représentant Wallu. La commission des lois devrait suivre demain samedi, anticipant la convocation de la séance plénière pour l’installation des membres de la commission parlementaire en début de semaine prochaine, selon Les Échos.

Cette situation politique tendue souligne les enjeux cruciaux entourant les élections présidentielles au Sénégal et suscite des interrogations quant à la transparence du processus électoral. Les prochains développements seront suivis de près alors que la commission d’enquête parlementaire s’apprête à jeter la lumière sur les événements ayant conduit à l’éviction de Karim Wade de la course présidentielle.

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24

Le Dakarois Quotidien N°091 – du 26/01/24
🔴 Corruption Présumée au Conseil constitutionnel Sénégalais: Enquête Parle-men-taire autorisée

SENEGAL-INSTITUTIONS / Amadou Thimbo installé dans ses fonctions de Secrétaire général de l’Assemblée nationale

Amadou Thimbo, nouvellement nommé Secrétaire général de l’Assemblée nationale du Sénégal, a été officiellement installé dans ses fonctions mardi, remplaçant Baye Niass Cissé qui assurait l’intérim depuis le décès de Marie Joséphine Diallo en mai 2022.

Auparavant Secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale, M. Thimbo a exprimé sa gratitude envers le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, pour la confiance témoignée, soulignant l’engagement de promouvoir les cadres de l’administration parlementaire.

Lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée dans une salle du Parlement sénégalais, Amadou Thimbo a rendu hommage à ses prédécesseurs, saluant les services rendus par Baye Niass Cissé et exprimant sa reconnaissance envers feu Marie Joséphine Diallo.

Le nouveau Secrétaire général a souligné son attachement à l’Assemblée nationale et a appelé les fonctionnaires de l’institution à faire preuve de disponibilité, neutralité et surtout de loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.

Agé de 43 ans, Amadou Thimbo compte seize années de service ininterrompu au sein de l’administration de l’Assemblée nationale, où il a occupé divers postes, démontrant ainsi qu’une carrière fructueuse est possible au sein de cette institution parlementaire.

Sa nomination intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale joue un rôle central dans le paysage politique du Sénégal, en tant qu’institution clé du système parlementaire.

SENEGAL-PARLEMENT-URBANISME / L’Assemblée nationale adopte des projets de loi relatifs à l’urbanisme et à la construction

Les députés sénégalais ont adopté deux projets de loi importants lors d’une session à l’Assemblée nationale. Ces projets de loi concernent le code de l’urbanisme et le code de la construction. L’adoption de ces lois reflète probablement une volonté de réguler et de normaliser le développement urbain ainsi que les activités de construction dans le pays.

Le ministre a également souligné que ces réformes législatives sont faites dans l’intérêt du futur et qu’elles ne sont pas limitées à son propre mandat. Il a exprimé la vision à long terme derrière ces réformes, soulignant que d’autres réformes pourraient être nécessaires dans le futur et que chaque législation contribue à jeter les bases d’un environnement urbain durable.

Malheureusement, les détails spécifiques des projets de loi, tels que les modifications apportées aux codes de l’urbanisme et de la construction, ne sont pas fournis dans votre message. Pour obtenir des informations plus détaillées, je vous recommande de consulter les textes officiels des projets de loi adoptés, les déclarations du gouvernement sénégalais ou les rapports de presse locaux.

France: l’Assemblée nationale adopte le projet de loi immigration

Le projet de loi du gouvernement sur l’immigration a été approuvé mardi par les députés, à 349 voix contre 186, ouvrant la voie à une promulgation par le président Emmanuel Macron et à l’entrée en vigueur d’un texte qui aura mis l’exécutif en grandes difficultés. 

Le Parlement français a définitivement adopté ce mardi le projet de loi sur l’immigration, 349 députés votant pour et 186 contre, après un vote favorable du Sénat plus tôt dans la soirée, un épilogue victorieux pour la majorité, mais porteur de lourdes conséquences politiques.

Députés et sénateurs s’étaient accordés plus tôt dans la journée sur une version commune du texte, après des débats longs et difficiles. Dans l’hémicycle, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a vanté un texte qui mérite d’être voté pour la « protection des Français ». 

Le ministre s’est félicité du vote définitif par le Parlement de son projet de loi obtenu « sans les voix des députés RN ». « Le texte immigration est voté définitivement. Un long combat pour mieux intégrer les étrangers et expulser ceux qui commettent des actes de délinquance. Un texte fort et ferme. Sans les voix des députés RN », a-t-il écrit sur le réseau social X à l’issue du vote.

Texte controversé

Ce texte controversé, promis depuis dix-huit mois par le ministre de l’Intérieur, n’est « certes pas parfait, mais c’est un texte très difficile qui a été voté sans 49-3 », l’arme constitutionnelle qui aurait permis une adoption sans vote, s’est félicité Gérald Darmanin devant les médias à la sortie de l’hémicycle.

Sur le fond, le texte adopté mardi ne comporte pas de mesure de suppression de l’Aide médicale d’État, réservée aux sans-papiers et dont le sort a été retiré du projet de loi immigration et renvoyé vers un nouveau texte début 2024 par le gouvernement, s’est satisfait le ministre de l’Intérieur. « Il y a au contraire des mesures de régularisations », a-t-il déclaré, après avoir promis plus tôt dans la soirée de doubler le nombre de régularisations de sans-papiers au titre du travail dès l’an prochain.

Divisions au sein de la majorité

Le RN et la droite ont voté pour le texte, la gauche contre, chaque groupe faisant le plein de ses voix sauf le groupe communiste où il a manqué une voix. La majorité s’est en revanche divisée avec 20 voix contre et 17 abstentions chez Renaissance, 5 voix contre et 15 abstentions au MoDem, et 2 voix contre chez Horizons.

Le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pour sa part dénoncé une « écœurante victoire » acquise grâce aux voix de l’extrême droite. « Sans les 88 voix du RN = 261, soit moins que la majorité absolue (qui était à 265, NDLR)! (…) Un nouvel axe politique s’est mis en place », a-t-il réagi sur X.

Le PS a annoncé immédiatement après le vote un recours du Conseil constitutionnel, une démarche que le président de la République avait par ailleurs déjà annoncée.

Et les divisions montent jusqu’au gouvernement même. Peu de temps après le vote du texte, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a remis une lettre de démission à Élisabeth Borne, qui n’a pas annoncé si elle l’acceptait, a déclaré à l’AFP une source ministérielle confirmant une information du Figaro. Il avait fait savoir son opposition à la version du texte considérablement durcie par la droite. Comme M. Rousseau, plusieurs ministres défavorables au projet de loi, comme Clément Beaune (Transports) ou Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), ont été reçus dans la soirée à Matignon, selon des sources gouvernementales concordantes.

RFI

Rejet du Projet de Loi sur l’Immigration à l’Assemblée Nationale : Une Débâcle Politique pour le Gouvernement

La scène politique française a été secouée lundi avec le rejet par l’Assemblée nationale du projet de loi sur l’immigration, marquant un revers significatif tant pour le ministre de l’Intérieur, Gérard Darmanin, que pour le président Emanuel Macron.

Le ministre Darmanin s’est rendu immédiatement à l’Élysée lundi soir, présentant sa démission au président, qui l’a refusée. Le vote a été serré, avec 270 députés en faveur de la motion de rejet des écologistes et 265 contre. Les groupes Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) ont annoncé leur intention de soutenir la motion, mettant ainsi fin à tout débat approfondi sur le projet de loi.

Les implications politiques de cette défaite pour le président Macron et son gouvernement demeurent incertaines. Le président a demandé à la Première ministre Elisabeth Borne et au ministre de l’Intérieur de proposer des solutions pour surmonter les “blocages” et parvenir à un texte de loi efficace.

Les réactions de l’opposition ont été vives, avec des députés de gauche et du RN applaudissant debout dans l’hémicycle. Les écologistes ont appelé le gouvernement à retirer définitivement le texte, soulignant qu’une autre réforme était possible.

Le ministre Darmanin, qui espérait rassembler une majorité malgré les avertissements de LR, a échoué dans son entreprise. Les débats sur ce texte, en gestation depuis un an, visaient à faciliter les expulsions des étrangers jugés dangereux tout en permettant la régularisation de travailleurs sans-papiers dans des secteurs en tension.

La majorité des députés LR a voté en faveur de la motion de rejet, soulignant la cohérence de leur position. Marine Le Pen du RN a qualifié le rejet de “désaveu extrêmement puissant pour le gouvernement”.

La suite du parcours législatif du texte reste incertaine, et le gouvernement devra désormais décider s’il abandonne le projet ou s’il poursuit son examen au Sénat. La défaite à l’Assemblée nationale soulève des questions sur la capacité du gouvernement à naviguer dans des questions aussi sensibles que l’immigration.

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