Porokhane : L’Association Bët-Set/L’Aurore forme 20 jeunes en entrepreneuriat en deux jours

Dans le cadre de son programme « Tok-Tek-Tekki » (Rester, Entreprendre et Réussir), l’Association Bët-Set/L’Aurore a organisé un atelier de deux jours à Porokhane pour former 20 jeunes à l’entrepreneuriat. Ce programme s’inscrit dans l’axe 1 du Plan Stratégique Triennal de Développement de l’association et s’aligne également sur l’axe 2 de la Stratégie Nationale de Développement (SND), intitulé « Capital humain de qualité et équité sociale », qui vise à bâtir un système d’éducation et de formation professionnelle et technique de qualité dans le cadre de la Vision 2050.

« Malgré les efforts de l’État du Sénégal et des partenaires au développement pour favoriser l’emploi des jeunes, le taux de chômage ne cesse de croître, atteignant 21,6 % en 2024 contre 18,6 % à la même période en 2023, soit une augmentation de 3 points de pourcentage », a déclaré Bouna Mané, président de l’Association Bët-Set/L’Aurore.

M. Mané a souligné que la formation professionnelle et technique (FPT) peine à capter une part importante des élèves sortant de l’enseignement général. En 2023, seulement 10,09 % des jeunes y accédaient, bien loin de l’objectif de 30 % fixé pour 2025. Cette situation s’explique par :

  • Le manque de promotion des centres de formation professionnelle.
  • Un problème d’accès à l’information, dû à un déficit de sensibilisation et d’orientation : 60 % des jeunes ne sont pas informés des projets et programmes qui leur sont dédiés.

De plus, les entreprises dirigées par des jeunes de moins de 35 ans cessent majoritairement leurs activités en moins de cinq ans après leur démarrage.

La région de Kaolack, bien qu’étant un bassin économique stratégique grâce à son potentiel arachidier et au développement des chaînes de valeur agricoles, n’est pas épargnée par ces défis. Les dispositifs d’accompagnement à l’insertion des jeunes ne produisent pas toujours les résultats attendus. Actuellement, seulement 3 % des jeunes de Kaolack bénéficient de formations professionnelles et techniques, un chiffre bien en deçà des objectifs de 30 % à l’horizon 2030.

C’est pour répondre à ces enjeux que l’Association Bët-Set/L’Aurore, en collaboration avec ses partenaires (le ministère de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion – M.E.F.P.A.I, l’Initiative FiT ! Sénégal, et le CFP de Porokhane), a organisé cet atelier.

« Dans le cadre de la Semaine nationale de l’entrepreneuriat, nous avons voulu promouvoir la formation professionnelle, technique et l’emploi des jeunes à travers l’entrepreneuriat. Ces deux jours d’activités visent à sensibiliser et à former ces jeunes pour leur permettre de saisir les opportunités qui leur sont offertes et de devenir des acteurs du développement économique », a conclu Bouna Mané lors de la cérémonie d’ouverture.

Association de malfaiteurs : Condamnation d’une prostituée à Mbour

A. Guèye, une prostituée réputée de Mbour, a été condamnée à deux ans de prison, dont un ferme, pour association de malfaiteurs avec usage d’une arme blanche. Son amant, également poursuivi, est en cavale. Les faits remontent à la nuit du 31 décembre 2023, lorsque le couple décide de passer la nuit dans une auberge pour célébrer le Nouvel An. Ils engagent les services d’un conducteur de moto-Jakarta, M. Thiongane.

En cours de route, ils agressent violemment le conducteur, armé d’une machette, et lui volent sa recette quotidienne ainsi que sa moto. Malgré ses blessures, la victime parvient à alerter ses collègues Jakarta men qui reconnaissent la prostituée comme étant complice. Les forces de l’ordre se rendent chez A. Guèye, où ils découvrent la moto, mais son amant, Aliou, s’est enfui avec l’argent.

Le tribunal de grande instance de Mbour a condamné A. Guèye à deux ans de prison, dont un ferme, pour son rôle dans cette affaire. Son amant est toujours en fuite, et l’enquête se poursuit pour le retrouver. Cet incident souligne les risques liés aux agressions violentes impliquant des prostituées et leurs complices dans certaines régions du Sénégal.

France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

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France: Dix associations d’étudiants sénégalais réclament la réouverture de l’UCAD

La situation actuelle de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD)  continue  de préoccuper les populations. C’est le cas d’une coalition de dix associations sénégalaises basées en France. En effet, pour des raisons de sécurité l’université a été fermée. Cela, depuis les émeutes des 1er et 2 Juin 2023 qui ont entraîné des dégâts considérables.
Dans un communiqué, ces étudiants sénégalais en France, au même titre que leurs camarades au Sénégal, estiment que « l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur ne doit en aucun cas être relégué au second plan et sont conscients de l’enjeu qu’il représente pour l’émergence de notre société ». C’est pourquoi, disent-ils dans le document, qu’ils sont « unis dans la volonté de voir l’UCAD rouvrir ses portes dans les plus brefs délais et dans des conditions totalement inclusives des personnes en situation de handicap et de garantir la poursuite de l’année universitaire 2022-2023 ».
Par ailleurs, ils demandent »aux autorités compétentes de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des étudiants et du personnel universitaire, tout en veillant à ce que l’accés à l’éducation supérieure ne soit pas compromis ». 
Non sans condamner « la violence et la destruction des biens matériels, patrimoines et archives de l’université pour des raisons politiques et appeler à une sensibilisation active des étudiants, qui doivent distinguer leur lieu d’exercice idéologique et leur lieu d’apprentissage, sur leur rôle en tant qu’apprenants et futurs acteurs du développement du Sénégal.
« Cette situation difficile incite certains jeunes à envisager l’émigration irrégulière comme une alternative pour trouver de meilleures opportunités ailleurs », ajoute le texte.
En outre, ces étudiants  attirent également l’attention de la communauté internationale sur la situation de l’éducation supérieure en Afrique. »L’Objectif de Développement Durable relatif à l’éducation doit être soutenu par des investissements plus importants pour renforcer les opportunités d’éducation, de formation et d’emploi au Sénégal, afin de donner aux jeunes des perspectives d’avenir et de réduire les incitations à l’émigration irrégulière » ont-ils conclu.

seneweb

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