Un atelier régional de deux jours s’est ouvert à Dakar, organisé par la Commission économique des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA). L’objectif de cet atelier est de réfléchir et d’élaborer une stratégie visant à améliorer la gestion de la main-d’œuvre et des envois de fonds de la diaspora vers les pays africains. Cet événement s’inscrit dans le cadre du soutien de la CEA à la mise en œuvre du pacte mondial pour les migrations en Afrique.
Khaled Hussein, chef du bureau Afrique du nord de la CEA, a souligné l’importance des envois de fonds de la diaspora africaine, dont 90% sont destinés à des secteurs socio-économiques tels que la santé, l’éducation et la construction, des leviers essentiels pour les États africains.
L’atelier réunit 50 participants de six pays africains et vise à partager les expériences et les meilleures pratiques pour optimiser la contribution des migrants au développement de leurs pays d’origine. Les résultats attendus incluent une meilleure compréhension de l’importance de la contribution des migrants au développement, le renforcement de la coopération sud-sud, et une collaboration améliorée entre les parties impliquées dans les questions migratoires en Afrique.