Kaolack – Inondations : Atelier de restitution sur la caractérisation des risques et l’élaboration d’un plan de gestion

Les autorités administratives, la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations, les élus locaux, la communauté, les forces de l’ordre et de sécurité ainsi que d’autres services étatiques se sont réunis ce mardi 4 mars 2025 dans le cadre d’un atelier. L’objectif principal était de trouver des solutions durables à la problématique des inondations récurrentes dans la ville de Kaolack.

Cet atelier a été organisé à l’initiative de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations et de l’Assainissement. Il visait à caractériser les risques d’inondation dans la commune de Kaolack, un travail essentiel devant aboutir à l’élaboration d’un plan de gestion des risques liés aux inondations.

« À l’issue de cet atelier, ce qu’il faut retenir, c’est que nous avons pu bien identifier les causes des inondations récurrentes dans la commune de Kaolack », a souligné Mouhamed Moctar Watt, gouverneur de la région de Kaolack.

Selon lui, ces inondations résultent d’une combinaison de plusieurs facteurs :

• Facteurs physiques : Kaolack présente une topographie plate avec une faible pente, ce qui empêche l’écoulement naturel des eaux de pluie. De plus, la texture du sol ne favorise pas une bonne infiltration de l’eau.

• Facteurs anthropiques : L’occupation illégale des zones inondables par les populations et certains comportements inadéquats aggravent la situation.

• Facteurs climatiques : Le changement climatique entraîne une élévation du niveau des eaux, bien que l’ampleur exacte de cette hausse reste à déterminer.

« Les inondations ont des impacts directs sur les activités humaines et les infrastructures. La question cruciale est donc de savoir quelles solutions apporter à ce problème persistant », s’est interrogé le gouverneur.

Parmi les solutions envisagées, les participants ont distingué des mesures structurelles et organisationnelles.

« Il est impératif d’interdire l’occupation des zones non habitables. Un point critique a particulièrement retenu notre attention : la bande d’Aouzou. Tant que nous ne rétablirons pas la fonction drainante de cette zone d’eau, il sera difficile de trouver des solutions durables aux inondations à Kaolack », a conclu le gouverneur Mouhamed Moctar Watt.

En marge de l’atelier, Hamidou Konaté, qui a conduit la délégation de la Direction de la Prévention et de la Gestion des Inondations, a rappelé l’importance de ce travail dans un cadre global.

« Cet atelier s’inscrit dans la continuité des actions menées ces dernières années. Nous avions déjà réalisé une cartographie des zones inondables. Aujourd’hui, nous avons affiné ce travail en mobilisant des ressources et en caractérisant les impacts », a-t-il déclaré.

Selon lui, cette caractérisation permet d’évaluer les impacts des inondations sur les populations, les infrastructures routières et les biens. Un outil numérique a été mis en place pour suivre l’impact des inondations quartier par quartier.

« Par exemple, dans le quartier des Abattoirs ou de Ndangane, en cas d’inondation, nous pouvons désormais estimer le pourcentage de personnes potentiellement affectées », a expliqué Hamidou Konaté.

L’atelier a également permis des échanges entre les services régionaux, les autorités administratives et territoriales ainsi que les acteurs communautaires. L’objectif est d’identifier collectivement les solutions les plus adaptées afin de renforcer la résilience des populations face aux inondations.

Ce travail de caractérisation des risques est une étape cruciale pour la mise en place d’un plan efficace de gestion des inondations à Kaolack. Toutefois, au-delà du diagnostic, il est essentiel d’apporter des solutions concrètes et durables pour protéger les habitants et leurs biens.

Lancement d’un atelier sous-régional civilo-militaire pour la protection des biens culturels en Afrique de l’Ouest

Ce mardi, un atelier sous-régional civilo-militaire sur la protection des biens culturels a été officiellement lancé en présence de plusieurs personnalités de haut rang, parmi lesquelles le ministre des Forces armées sénégalaises, le général Birame Diop, la ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, et Dimitri Sanga, directeur régional de l’UNESCO pour l’Afrique de l’Ouest.

Cet événement, soutenu par le Royaume-Uni et organisé en partenariat avec l’UNESCO, réunit des experts civils et militaires venus d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour discuter des enjeux liés à la préservation du patrimoine culturel en période de conflit armé.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le général Birame Diop a rappelé l’importance de la protection des biens culturels pour la paix et la sécurité internationales. « Les atteintes portées aux biens culturels, à quelque peuple qu’ils appartiennent, constituent des atteintes au patrimoine culturel de l’humanité entière », a-t-il déclaré, en faisant référence à la résolution 2347 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui place la question au cœur des préoccupations mondiales.

L’Afrique de l’Ouest, particulièrement marquée par des conflits armés récurrents, subit des pertes humaines et matérielles considérables. Ces crises incluent également des destructions irréversibles du patrimoine culturel. L’exemple tragique des manuscrits anciens et des mausolées détruits à Tombouctou en 2012 a été cité par le ministre comme un rappel poignant de l’ampleur des pertes.

Le général Birame Diop a souligné que les biens culturels, témoins vivants de l’histoire et des civilisations africaines, sont souvent ciblés lors des conflits, parfois même délibérément. « Ces actes ne sont pas seulement des crimes contre la culture, mais aussi des attaques contre l’identité des peuples », a-t-il affirmé.

De son côté, Dimitri Sanga a salué cette initiative et souligné l’importance d’une collaboration civilo-militaire dans la préservation du patrimoine en temps de guerre. Il a rappelé que l’UNESCO travaille activement à la sensibilisation et à la formation des parties prenantes pour prévenir et combattre le pillage et la destruction des biens culturels.

Cet atelier vise à renforcer les capacités des acteurs régionaux et à encourager la coopération entre les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. À travers des discussions et des formations, les participants exploreront des solutions concrètes pour protéger les sites historiques, les objets d’art et les documents d’archives, souvent ciblés ou négligés en période de troubles.

En unissant leurs forces, les autorités civiles et militaires espèrent réduire les risques qui pèsent sur le patrimoine culturel, tout en sensibilisant davantage les communautés locales à leur rôle dans cette mission essentielle.

Kaolack : Atelier d’évaluation du projet “Coup d’envoi” mis en place par l’ONG Plan International et piloté par l’Inspection d’Académie

“Nous avons commencé à dérouler les activités dès la première quinzaine du mois de novembre. Dans ce projet, nous avons travaillé avec Ladies’ Tum, une organisation qui s’occupe du football féminin sur le terrain. Quant à nous, à l’Inspection d’Académie de Kaolack, nous nous sommes concentrés sur le volet sensibilisation, en abordant des thématiques telles que les violences basées sur le genre à l’école, le leadership féminin et les mariages précoces. Ces actions nous ont permis d’obtenir des résultats satisfaisants”, a expliqué Bassirou Sabaly, point focal du projet Coup d’envoi de l’ONG Plan International piloté par l’Inspection d’Académie de Kaolack.

Le projet a impliqué cinq établissements scolaires : le CEM de Koutango, le CEM de Ndramé Escale, le CEM de Keur Mandongo, le CEM de Keur Madiabel Commune, et le Lycée de Keur Maba Diakhou Ba. Dans chaque établissement, une équipe composée de 20 filles et 5 garçons a été constituée. Au total, ce sont 125 élèves qui ont été ciblés.

“Nous avons organisé des sessions d’orientation sur les thématiques évoquées, ainsi que sur les rudiments du football féminin. Ces formations comprenaient les connaissances de base nécessaires pour pratiquer correctement ce sport”, a rappelé Bassirou Sabaly. “L’objectif principal est de faire des filles des leaders. Vous savez, un pays ne peut se développer sans valoriser le potentiel féminin.”

Lors de cet atelier d’évaluation, enseignants, maires et parents d’élèves ont unanimement plaidé pour la pérennisation du projet et même pour son extension aux écoles élémentaires. Cela témoigne des bons résultats enregistrés par le projet Coup d’envoi.

Ibrahima Sall, premier adjoint au maire de la commune de Wack Ngouna et représentant des maires bénéficiaires du projet, s’est également exprimé à ce sujet : “Les principales cibles de ce projet sont issues de l’arrondissement de Wack Ngouna, avec cinq collectivités territoriales impliquées. L’objectif est de promouvoir le leadership chez les filles et de leur donner confiance en elles-mêmes. Nous sommes confrontés à des défis majeurs tels que les grossesses précoces, les maltraitances et les mariages forcés. C’est un combat que nous devons tous mener.”

Il a également souligné l’importance de l’implication des parents, notamment pour autoriser la participation des filles aux activités et aux déplacements, comme ce fut le cas à Thiès. “Nous plaidons pour que ce projet soit étendu aux écoles élémentaires des zones d’intervention afin de renforcer son impact,” a-t-il conclu.

Atelier de Formation sur la Gestion du Climat Social : Vers un Progrès Socio-Économique

Des organisations syndicales du secteur des transports et diverses parties prenantes ont entamé lundi un atelier de formation axé sur la gestion du climat social dans une optique de progrès socio-économique.

Pendant deux jours, les participants se pencheront sur des sujets tels que les droits fondamentaux au travail, les mécanismes internes de gestion des différends, la promotion de l’égalité et de l’équité de genre, et bien d’autres encore.

Le coordonnateur du projet « Ensemble vers la réforme du travail » à l’agence de coopération allemande au Sénégal (GIZ), Demba Diop, a souligné l’importance de ces thématiques, affirmant qu’elles permettront aux acteurs du marché du travail de s’armer pour progresser socio-économiquement. Il a également noté que les conflits en milieu professionnel ne devraient pas être perçus comme des forces destructrices, mais plutôt comme des opportunités d’amélioration des droits sociaux et économiques des travailleurs.

Pour Mor Diop, secrétaire général du syndicat national des auxiliaires de transport du Sénégal (SNATS), cette formation offre l’opportunité d’analyser en profondeur les causes des conflits au travail afin de formuler des recommandations pour leur prévention et leur résolution. Il a également souligné l’importance de trouver des solutions pour lutter contre la violence et le harcèlement en milieu professionnel.

Le secrétaire général de la Confédération du syndicat autonome du Sénégal (CSA), Elimane Diouf, a quant à lui souligné l’importance de renforcer les capacités des travailleurs. Il a mis en avant le rôle crucial de la gestion du climat social dans l’engagement des salariés, soulignant que des conditions de travail favorables encouragent la motivation des employés et les incitent à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Cet atelier reflète l’engagement des parties prenantes à travailler ensemble pour créer un environnement de travail harmonieux et productif, où les droits des travailleurs sont respectés et où les conflits sont résolus de manière constructive, contribuant ainsi au progrès socio-économique global.

Simplon Sénégal : Atelier sur la conteneurisation avec docker et métier du DevOps

Cet atelier a permis aux apprenants d’acquérir des compétences pratiques dans le domaine de la conteneurisation, une technologie clé dans le développement et le déploiement d’applications modernes. La maîtrise de Docker et des principes du DevOps constitue un atout majeur pour les professionnels du numérique, permettant une gestion efficace des environnements d’application et une collaboration harmonieuse entre les équipes de développement et d’exploitation.

Simplon Sénégal, en tant qu’acteur engagé dans la formation aux métiers du numérique, continue de fournir des opportunités d’apprentissage pratiques et pertinentes pour préparer les apprenants à réussir dans le secteur en constante évolution de la technologie de l’information. L’initiative vise également à contribuer à la modernisation de l’administration grâce à des compétences numériques de pointe.

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