Hausse des prix des denrées de première nécessité : le député Abdou Mbow interpelle le ministre du Commerce

La flambée des prix de certaines denrées de première nécessité, telles que l’huile et le sucre, alimente une profonde inquiétude parmi les ménages sénégalais. Face à cette situation, le député Abdou Mbow a décidé d’interpeller le ministre de l’Industrie et du Commerce à travers une question écrite.

Depuis plusieurs jours, les dénonciations se multiplient, notamment de la part des commerçants et des consommateurs. “Depuis quelques jours, des voix s’élèvent pour dénoncer la hausse de certaines denrées de première nécessité, notamment l’huile et le sucre. Face à cette situation, une inquiétude profonde commence à habiter les ménages sénégalais, qui ne parviennent pas à joindre les deux bouts et à faire vivre leurs familles décemment”, a souligné le député dans sa lettre.

Cette crise prend une dimension encore plus préoccupante avec l’approche du mois de Ramadan, période où la demande en denrées alimentaires augmente traditionnellement. Abdou Mbow a également évoqué une possible pénurie de sucre, causée par un déficit de stocks à la Compagnie sucrière sénégalaise (CSS), selon les alertes de certains commerçants.

Dans son courrier, le député a exprimé sa préoccupation face à cette situation et a demandé au ministre des précisions sur les mesures envisagées par le gouvernement pour atténuer les difficultés des populations. “Si ces faits angoissants sont avérés, quelles stratégies compte utiliser le gouvernement pour soulager les populations ?” a-t-il écrit.

Pour les ménages sénégalais, qui sont déjà confrontés à une hausse générale du coût de la vie, cette situation accentue davantage la précarité. L’intervention du gouvernement est vivement attendue pour stabiliser les prix et garantir un approvisionnement suffisant en produits essentiels à l’approche du Ramadan.

Augmentation du prix du kilo d’arachide : L’Union citoyenne BUNT-BI salue la mesure et prône une loi de finances pour encadrer la fixation des prix

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce mercredi 27 novembre 2024, l’Union citoyenne BUNT-BI a exprimé sa satisfaction quant à la fixation du prix du kilo d’arachide à 305 FCFA. Le parti appelle cependant le gouvernement à adopter une nouvelle politique agricole et agroalimentaire dans le cadre de la loi de finances initiale pour l’exercice 2025.

Le communiqué souligne que, pour rendre la filière arachidière plus compétitive sur les marchés locaux, sous-régionaux et internationaux, il est impératif d’intégrer tous les acteurs clés dans sa gouvernance. Il s’agit notamment des organisations rurales de producteurs, des industriels huiliers, des pôles régionaux, du secteur privé et de l’État.

« Il est nécessaire de mieux valoriser les produits oléagineux et leurs dérivés, tout en impliquant tous les principaux acteurs de la filière arachidière dans le capital social de la SONACOS ou dans celui de nouvelles industries agroalimentaires », peut-on lire dans le document.

Dr El Hadji Ibrahima MBOW, président de l’Union citoyenne BUNT-BI et membre de la majorité présidentielle, a également évoqué l’importance d’utiliser le vote du budget de l’État pour 2025 comme une opportunité d’évaluer, consolider, diversifier et valoriser le portefeuille de l’État.

Il a suggéré la création d’un Ministère en charge du portefeuille de l’État, dont la mission serait d’optimiser les participations publiques, qu’elles soient majoritaires ou minoritaires, dans les entreprises nationales, multinationales, publiques ou privées. Ce ministère aurait pour objectif de faire jouer à l’État son rôle de locomotive économique, en favorisant la création de richesses et d’emplois qualifiés et durables.

Selon lui, « l’économie et la gouvernance économique restent des défis majeurs récurrents, qu’il est grand temps de prendre en charge de manière rigoureuse à travers les politiques publiques ».

Le Dakarois Quotidien & Le Dakarois Sports N°327 – du 20/11/2024

🔴 NOTE D’ANALYSE TRIMESTRIELLE DE L’ANSD : AUGMENTATION DES PRIX À LA CONSOMMATION DE 1%
🔴 COP29 EN AZERBAÏDJAN – FONDS SPÉCIAL SUR LES
PERTES ET PRÉJUDICES : LE SÉNÉGAL MILITE POUR LE RENFORCEMENT DE LA DOTATION

🔴 QUALIFS CAN 2025 – VICTOIRE DU SÉNÉGAL SUR LE BURUNDI : PAPE THIAW CLÔT L’INTÉRIM EN APOTHÉOSE !

Augmentation des indemnités à la RTS : Racine Talla contredit Guy Marius Sagna et précise

Une vive polémique a éclaté récemment suite aux déclarations de Guy Marius Sagna accusant la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS) d’avoir considérablement augmenté l’indemnité de responsabilité de ses directeurs, passant de 150 000 à 850 000 FCFA. Cependant, Racine Talla, le Directeur Général de la RTS, a vivement contredit ces affirmations et a apporté des éclaircissements sur la situation financière de l’entreprise ainsi que sur les accords récemment conclus.

Selon Racine Talla, cette controverse découle d’une mauvaise interprétation des faits. Il a précisé que l’augmentation des indemnités résulte d’un nouvel accord d’entreprise, fruit de trois années de négociations. Cet accord, appuyé par un décret de financement de l’audiovisuel public signé le 27 mars, permettrait à la RTS de gérer ces augmentations sans compromettre son équilibre financier.

Le Directeur Général a critiqué l’approche de Guy Marius Sagna, l’accusant de ne pas avoir directement contacté la direction générale de la RTS pour obtenir des clarifications avant de publier de telles accusations. Il a souligné que ce n’était pas la première fois que Sagna diffusait des informations erronées concernant la RTS, suggérant ainsi une certaine prudence dans l’interprétation de ses déclarations.

L’accord d’entreprise mentionné par Talla comprend une série de mesures destinées à améliorer les conditions de travail de tous les employés de la RTS, sans exception. Il inclut la revalorisation des indemnités de transport, de logement, des primes d’habillement et de risque, ainsi qu’une indemnité spécifique pour les présentateurs. Talla a insisté sur le fait que la signature de cet accord avait été conditionnée par l’obtention de l’approbation du Conseil d’administration et la signature d’un décret par le chef de l’État, garantissant ainsi la légitimité et la faisabilité de ces augmentations.

En résumé, Racine Talla a démenti les affirmations de Guy Marius Sagna et a mis en lumière les véritables motifs de l’augmentation des indemnités à la RTS, tout en soulignant les efforts déployés pour améliorer les conditions de travail de l’ensemble du personnel de l’entreprise.

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