Découverte d’un Gisement Aurifère Majeur en Côte d’Ivoire : Plus de 155 Tonnes d’Or

Une découverte majeure vient de secouer le secteur minier de la Côte d’Ivoire. Un gisement aurifère de classe mondiale a été identifié dans les départements de Kani et Dianra, situés dans le nord du pays. L’annonce a été faite par Martino de Ciccio, PDG du Groupe Montage Gold, lors d’une rencontre avec le président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, le jeudi 2 mai 2024.

Les estimations préliminaires révèlent que ce gisement renferme des ressources minérales exceptionnelles, avec une évaluation de 5 millions d’onces, soit environ 155,5 tonnes d’or. La teneur moyenne est estimée à 0,72g/t, ce qui en fait l’une des plus grandes mines aurifères jamais découvertes dans le pays.

Cette découverte revêt une importance capitale pour la Côte d’Ivoire, qui n’est pas traditionnellement un grand producteur d’or. L’année précédente, le pays avait extrait seulement 50 tonnes d’or, ce qui souligne le potentiel significatif que représente ce nouveau gisement pour l’économie ivoirienne.

Les travaux de construction de la nouvelle mine devraient débuter au dernier trimestre de l’année 2024, avec une entrée en production prévue pour 2027. Cette annonce suscite un grand intérêt dans le secteur minier et économique du pays, avec des attentes élevées quant aux retombées économiques et aux opportunités de développement que cette découverte pourrait apporter à la Côte d’Ivoire.

Lamine Diack Diouf plaide pour une économie aurifère stable au Sénégal

Lamine Diack Diouf, expert minier et président du Mouvement citoyen universel, estime que le Sénégal devrait privilégier l’économie de l’or plutôt que celle du pétrole. Il base sa recommandation sur la maîtrise plus avancée de l’exploitation aurifère par le pays par rapport à celle du pétrole, qu’il qualifie de ressource « instable ».

Lors d’une rencontre avec la presse saint-louisienne ce week-end, M. Diouf a souligné que l’or est une « valeur refuge » stable, contrairement au pétrole, qui est sujet à des fluctuations de prix importantes. Selon lui, la consolidation des réserves en or permettrait au Sénégal de se protéger de la volatilité des monnaies et de l’influence du dollar américain.

M. Diouf rappelle que le Sénégal a d’abord été un pays minier avant de se tourner vers le pétrole. Il soutient que c’est en valorisant les ressources minières du pays que l’on pourra développer efficacement l’industrie pétrolière à l’avenir.

Il estime que le développement rapide du Sénégal passe par une valorisation judicieuse de ses réserves d’or, qui sont déjà maîtrisées par le pays. M. Diouf insiste sur le fait qu’il faudra du temps pour que le Sénégal maîtrise la filière pétrole et gaz, qui en est encore à ses débuts.

Face aux fortes attentes suscitées par le potentiel hydrocarbure du Sénégal, Lamine Diack Diouf met en avant les avantages d’une économie aurifère, plus stable et déjà maîtrisée par le pays. Il appelle ainsi à une réflexion stratégique sur l’orientation des ressources du pays pour un développement durable et sécurisé de son économie.

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